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Bucking Broadway : un trésor retrouvé

Déposé, sous un titre erroné, par un collectionneur en 1970, le film dormait dans une cellule de stockage des Archives depuis près de 30 ans lorsqu'il fut enfin identifié comme étant l'une des oeuvres perdues de .

Restauré numériquement, ce sentimental, interprété par , fit sensation à l'époque en raison d'une chevauchée endiablée dans les rues de New York et de sa grande bagarre finale.

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 1/12 Découverte

Chaque année, ce sont près de 1000 films qui viennent enrichir les collections des Archives françaises du film du CNC, dont une des missions est d'inventorier ces dépôts.

Lors de l'inventaire, les agents prennent note des informations portées sur les étiquettes des boîtes de film et sur le générique de début du film, lorsque celui-ci est présent. Pour les films muets, les premiers cartons peuvent apporter quelques indications, mais cela reste assez rare.

Boîtes à inventorier

Ces premières informations collectées ne sont pas toujours exactes : un film peut trouver refuge dans une boîte qui ne lui correspond nullement ou, et c'était une pratique courante au temps où les films muets étaient exploités par des forains, le titre de l'oeuvre pouvait être modifié pour le rendre plus alléchant, plus "vendeur".

L'inventaire Par la suite, les films sont repris pour un inventaire plus approfondi. C'est alors que peuvent survenir de jolies surprises...

C'est ainsi que, 30 ans après avoir été déposées par un collectionneur, quatre bobines d'un film intitulé "Drame au Far West" sont étudiées par un documentaliste des Archives spécialiste de John Ford.

Il croit reconnaître, dans le personnage principal, un des acteurs fétiches de la production muette du réalisateur : Harry Carey.

L'acteur Harry Carey En dehors de ce premier indice, le documentaliste retrouve le style du réalisateur : les grands espaces, le traitement des scènes intimistes tout en délicatesse, certains plans qui portent indéniablement sa marque, jusqu'aux seconds rôles qui confèrent un certain humour au récit.

Ainsi cette scène où le héros s'aperçoit qu'il a été abusé par le tailleur qui lui a vendu un beau costume... porté avec décontraction par un autre quidam !

Scène de Bucking Broadway

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 2/12 L'identification En recherchant alors dans les différentes filmographies publiées de John Ford, il découvre que ce Drame au Far West est, en réalité, Bucking Broadway, tourné en 1917 et distribué en France en 1919, sous le titre A l'assaut du boulevard.

C'est précisément la scène qui donne son titre au film qui a permis d'identifier formellement cette oeuvre disparue du réalisateur. Cette découverte est d'autant plus importante que près de 80% de la production muette de Ford est considérée comme perdue.

Et c'est tout naturellement qu'il fut décidé de sa restauration après recherche des ayants droit éventuels..

La chevauchée : scène emblématique de Bucking Broadway

Restauration

Malgré le très mauvais état de la seule copie retrouvée, l'importance de cette découverte était telle qu'elle justifiait amplement une restauration, fût-elle coûteuse.

En effet, le film était dans un état extrêmement critique : rayures, sautes d'images, nombreuses collures, moisissures ainsi qu'un début de décomposition sur les intertitres… Au début du 20e siècle, peu de copies étaient en circulation et étaient donc exploitées à l'excès. Une restauration « classique » n'aurait pu remédier à tous ces défauts, aussi le film bénéficia des nouvelles méthodes numériques en partenariat avec la société Centrimage. Ce fut la première restauration entièrement numérique des Archives françaises du film.

Plan n°32 avant restauration Plan n°32 après restauration

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 3/12 Préalables

Les intertitres présentaient un début de décomposition, ils furent extraits de la copie afin d'éviter toute contamination. Leurs emplacements avaient été relevés préalablement à l'image près. Par ailleurs, provenant d'une copie exploitée en France, ces intertitres étaient en français. Leurs textes furent transmis au MoMA (Museum of Modern Art) de New York, partenaire du projet, pour en effectuer la traduction afin de les réintégrer, dans leur langue d'origine, dans la copie finale. Intertitre français

Un premier tirage traditionnel fut réalisé, en couleurs, à partir de la copie nitrate retrouvée afin de constituer une première sauvegarde.

Méthode Il devint rapidement évident qu'un document de référence serait nécessaire pour procéder à la restauration. Une copie de travail, noir et blanc, fut donc tirée. Les images, confiées au laboratoire Centrimage, furent scannées, en immersion, et un découpage complet du film élaboré avec ces images. En comparant ces données numériques avec la copie de travail, les erreurs dues au scan, telles qu'inversion d'images, plans manquants ou tronqués, furent détectées.

Story-board établi à l'aide des images scannées

Une fois conformés, copie de travail et story-board, réalisé à partir des éléments numériques, s'avérèrent de précieuses références tout au long de la restauration, notamment dans les échanges entre l'équipe de Centrimage, chargée de la restauration, et les documentalistes des Archives.

Dérestauration Au fur et à mesure des travaux, ces documents de référence qu'étaient story-board et copie de travail se révélèrent indispensables car les techniques de restauration automatiques provoquaient des anomalies qui auraient pu échapper à un regard inattentif.

Cette « dérestauration » nécessita un contrôle assidu du rendu, plan après plan, et un traitement manuel a posteriori pour corriger les erreurs générées par les procédés systématiques .

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 4/12 Avant restauration et après restauration : ici, le personnage de droite perd la tête !

Une autre difficulté était de travailler sur un plan à la fois sans pouvoir visionner la séquence entière et resituer ce plan dans son contexte. Ainsi, les variations de la lumière sur deux personnages en plan rapproché, qui s'expliquaient par la présence, hors champ, d'un feu de cheminée, apparaissaient comme des défauts de l'image. Les corrections, dues à interprétation erronée des images, isolées de leur environnement narratif, aurait ôté l'ambiance de cette séquence intimiste.

Effet de lumière, entre deux plans, à ne pas confondre avec un défaut

Intertitres Parallèlement à ces travaux sur les images se posait la question des intertitres. Le choix se porta sur des intertitres en anglais et une typographie proche de celle d'un autre film de John Ford, The Iron Horse (1924), dont le graphisme était typique des productions américaines de l'époque muette. Le MoMA de New York traduisit les cartons français et c'est la société Süpor qui entreprit la composition des intertitres, ainsi que la confection des inserts représentant lettres et télégrammes.

Intertitre restauré Télégramme restauré

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 5/12 Conclusion Neuf mois de travail auront été nécessaires avant la validation finale. Les principales altérations furent corrigées même s'il fallut un contrôle minutieux à chaque étape pour éviter la création de nouveaux défauts. Les images furent stabilisées et étalonnées de manière ciblée. Il aurait été envisageable d'aller plus loin encore dans la restauration, mais le souhait fut de conserver au film une facture permettant de le restituer dans son contexte de production.

Cependant le film reste incomplet. En effet, selon les revues de l'époque, il manquerait près de 200 mètres de pellicule. Un photogramme de cette scène, absente de la copie restaurée, a été retrouvé dans la revue Ciné-Journal.

Photogramme d'une scène perdue

A l'automne 2004, la revue (aujourd'hui disparue) Cinema 08 consacrait un article à John Ford et offrait une édition DVD de Bucking Broadway. Depuis, le film est régulièrement projeté dans les festivals du monde entier.

Etude – Cheyenne Harry rides back

En février 2003, Eric Loné analysait sa découverte dans la revue Positif n°504.

"En 1917, John Ford s’appelait Jack Ford. Il jouissait encore de ses deux yeux et venait de faire l’acteur sous la direction de son frère aîné, Francis, avant de passer lui-même à la réalisation pour le compte des sociétés Bison 101 et Universal.

Cette année-là, il ne tourna pas moins de neuf films, tous des westerns.

Portrait de John Ford

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 6/12 Une première vision de Bucking Broadway suffit à constater combien Ford, alors âgé de 22 ans, était déjà en pleine possession de ses moyens : la construction du récit, la qualité de la photographie et des cadrages, le rythme du montage confirment la grande maturité entrevue dans .

Straight Shooting

Écrite par George Hively, l'intrigue met en scène le cow-boy Cheyenne Harry (Harry Carey), que l’on retrouve dans une vingtaine de films tournés par le cinéaste entre 1917 et 1919.

Cette fois, Cheyenne Harry s’apprête à épouser la fille du propriétaire d’un ranch dans le Wyoming. Mais celle-ci lui préfère finalement un maquignon qui l’entraîne à New York. Comprenant son erreur, la jeune femme demande de l’aide à Cheyenne Harry, qui la sauvera d’un mauvais mariage.

Le clou du film était une spectaculaire chevauchée de cow-boys sur Broadway (dont John Ford dira plus tard, dans ses entretiens avec Peter Bogdanovitch, qu’elle fut tournée dans le centre de Los Angeles), suivie d’une bagarre homérique sur la terrasse d’un hôtel.

Comme dans beaucoup d’autres westerns de la même époque, l’action du film est contemporaine du moment du tournage. Nous sommes ici à la croisée des chemins entre le progrès industriel et l’Ouest sauvage : les chevaux côtoient les automobiles, et les cow-boys répondent au téléphone… L’univers bigarré et anachronique que Ford dépeint, souvent avec humour, n’en dissimule pas moins une certaine amertume. Car derrière des situations cocasses (les cow-boys se précipitant à une fenêtre pour regarder passer une automobile, ou encore l’arrivée de Cheyenne Harry dans un hôtel new-yorkais), c’est bel et bien la fin d’une époque que le cinéaste veut évoquer.

La rivalité amoureuse sert finalement de prétexte à la confrontation de l’image traditionnelle du cow-boy, simple et honnête, sentimental et sincère, avec celle de l’homme de la ville, en apparence habile et supérieur, en réalité vulgaire et hypocrite. Comme souvent, John Ford utilise cette situation en vue d’une leçon finale : celui qui ravira le cœur de la belle sera le plus méritant au regard d’un système de valeurs établi par Hollywood. La vision successive des films de Ford permet de constater combien ce système de valeurs s’est effrité au fil du temps, notamment lorsque l’Amérique vivra ses premières crises d’identité dans les années 50-60, au point d'acquérir une vision dénuée de toute illusion sur la condition humaine.

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 7/12 A cet égard, Bucking Broadway est un film exemplaire. Inscrit pleinement dans son époque, il n’en annonce pas moins les réflexions sur le modèle de représentation du western qui naîtront près de cinquante ans plus tard : la fin des mythes est proche, et Cheyenne Harry, incarnation même du cow-boy, n’est pas loin, comme il est dit dans le film, de se retirer à jamais vers les hauts plateaux.

Cheyenne Harry, incarnation du cow-boy Finalement, seul le dénouement permet de croire encore en la victoire de l’Ouest, chose inimaginable dans les films plus nostalgiques que Ford tournera à la fin de sa carrière. Ainsi, dans The Man Who Shot Liberty Valance (L’Homme qui tua Liberty Valance), qui fait curieusement écho à Bucking Broadway, le cow-boy interprété par John Wayne brûle la maison qu’il avait bâtie pour Vera Miles et finit dans la solitude et l’anonymat, laissant définitivement l’avantage à l’homme de la ville (James Stewart).

A quarante ans d’intervalle, les deux films se répondent. The Man Who Shot Liberty Valance est le miroir lucide et cruel de ce que Bucking Broadway pressentait tout en voulant l'ignorer : le vieil Ouest est mort. A ceci près que le film de 1961 ajoute sans doute cette précision : le western aussi.

John Wayne dans The Man Who Shot Liberty Valance Mais l’intérêt de Bucking Broadway ne s’arrête pas là. Le film esquisse en effet un autre thème fordien : l’importance de la communauté. Le soir de ses fiançailles avec Cheyenne Harry, la fille du propriétaire du ranch (interprétée par Molly Malone) s’enfuit avec l’homme de la ville, tandis qu’un cow-boy joue « Home, sweet home, Oh there’s no place like home » sur un piano comme par hasard new-yorkais. Loin des siens, la jeune femme vit mal son éloignement et n’aura de cesse que de rejoindre sa communauté, reflet de son identité.

John Ford a fait de ce thème universel l’un des points forts de son œuvre, tantôt dans un souci probable d’évoquer le culturalisme (, Two Rode Together, deux de ses plus beaux films), tantôt dans une optique plus autobiographique (le retour vers l’Irlande de ses origines dans ou encore The Rising of the Moon).

On trouve encore d’autres éléments typiquement fordiens dans Bucking Broadway, à commencer par la bagarre homérique (qui trouvera son apogée dans Donovan’s Reef), voire le rôle prépondérant de la barrière, point de repère où les destins se décident. Formellement, le film démontre également la formidable capacité de son auteur à composer ses plans. On y découvre la rigueur des cadrages, l’idée du cadre dans le cadre et l’usage de la profondeur de champ, qui contribueront à définir le style de John Ford dans des films beaucoup plus tardifs."

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 8/12 Notice

Titre original : Bucking Broadway Autre titre : Slumbering Fires Titre français : A l’assaut du boulevard

Série : Cheyenne Harry

Année de production : 1917 Pays de production : Etats-Unis

Sortie Etats-Unis : 24 décembre 1917 Sortie France : 20 décembre 1918

Procédé couleur : Teinté Classification sonore : Muet Type de métrage : Long Format d'origine : 35 mn Métrage original : 1425 m Métrage retrouvé : 1213 m Durée d'origine : 75mn Genre général : Fiction Genre précis : Western Lieu de tournage : Los Angeles (Californie – Etats-Unis)

Générique

Réalisation : Jack Ford alias John Ford Scénariste : George Hively Auteur de l'idée originale : John Ford Directeur de la photographie : Ben F. Reynolds Société de production : Universal Interprétation : Cheyenne Harry : Harry Carey Helen Clayton : Molly Malone Ben Clayton : L.M. Wells Thornton : Vester Pegg

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 9/12 Résumé

À Fortune, dans le Wyoming, le cow-boy Cheyenne Harry travaille dans le ranch de Ben Clayton. Bien qu’épris d’indépendance, Harry s’est laissé prendre au charme d’Helen Clayton, la fille du propriétaire, qu’il compte épouser. Il construit une maison pour elle et lui offre un cœur qu’il a taillé dans le bois, en lui demandant de lui renvoyer si jamais elle est dans l’embarras.

Mais Helen s’éprend de Thornton, un maquignon venu de la ville, qui réussit à la convaincre qu’elle n’est pas faite pour cette vie. Et, le soir de ses fiançailles avec Harry, Helen disparaît du ranch. Installée à New York avec Thornton et une femme douteuse qu’il présente comme sa sœur, la jeune femme a la nostalgie de son pays et décide de renvoyer le petit cœur en bois à Cheyenne.

Par dépit, celui-ci a quitté le ranch et pris le sentier des hauts plateaux. Alors qu’il passe devant le télégraphe, on lui signale le courrier d’Helen. Sans attendre une minute, Harry lance son cheval au galop et saute dans le train en partance pour New York.

Le cow-boy arrive à l’hôtel Columbia et découvre le confort moderne. Ne sachant par où commencer ses recherches, Cheyenne Harry raconte son histoire à un escroc et sa complice qui, au départ, voulaient le dévaliser. Thornton a justement organisé une réception en l’honneur de ses fiançailles avec Helen sur le toit de l’hôtel Columbia. Par le plus pur des hasards, l’escroc et sa complice viennent s’asseoir à une table voisine et reconnaissent immédiatement Helen dont Harry leur avait montré une photographie.

Alors que la soirée s’avance, Thornton se saoûle et maltraite Helen. Alerté, Cheyenne Harry fait venir à la rescousse les cow-boys du ranch, qui se trouvaient en ville à l’occasion d’une vente de bétail. Ceux-ci sautent sur leurs chevaux et se lancent sur les boulevards de la cité. Arrivés sur la terrasse de l’hôtel, ils viennent en aide à Harry qui affronte les invités de Thornton. Les convives finissent dans un bassin, avant d’être chassés à coups de pied. De son côté, Harry rosse sévèrement Thornton.

Dans la bagarre, le petit cœur de bois s’est brisé en deux mais cela ne saurait en rien empêcher le bonheur retrouvé de Cheyenne Harry et Helen.

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 10/12 Extraits

A bien des égards, Bucking Broadway apporte une lumière nouvelle sur la manière dont John Ford abordait le cinéma en 1917. Et, même si l'action pure détermine encore le mouvement du récit, le film témoigne des orientations du cinéaste, marqué dès la première heure par quelques-uns des thèmes dominants de son oeuvre future. C'est au regard des grands films qui viendront par la suite que Bucking Broadway prend tout son sens. Il devient l'une des pièces fondamentales qui composent la réflexion de Ford sur un monde et un genre cinématographique qu'il accompagna jusqu'à leur disparition.

Des extraits du film sont proposés sur le site www.cnc-aff.fr dans le parcours Bucking Broadway (plugin quicktime nécessaire) :

L'homme et les grands espaces Courte focale, profondeur de champ, rapport entre le cow-boy au premier plan et les cavaliers qui galopent en arrière-plan servent la mise en valeur des grands espaces.

Scène intimiste - la demande en mariage Maîtrise des clairs-obscurs en intérieur nuit. Eclairage à la lueur d'un feu de bois. La grammaire propre au traitement de l'intime chez Ford se met en place...

Les rivaux - dualité ville-campagne Utilisation des moyens de transport : Thornton dompte tous les chevaux ! Rôle prépondérant de la barrière qui marque la frontière entre deux univers, point de repère où les destins se décident.

Seule/seul - montage en alternance Ford utilise le montage alterné avec raccord dans l'axe pour rapprocher deux êtres esseulés.

Départ pour New York ou comment dompter la civilisation ! Le héros échange son cheval contre le train (le cheval de fer !) en le prenant d'assaut mais emporte avec lui sa selle, présage d'autres chevauchées et d'une dernière « exportation » d'un mode de vie en voie d'extinction.

Chevauchée et bagarre Où l'irruption du Far West au sein de la ville moderne ! Clou du spectacle annoncé dans le titre.

« Bucking Broadway : un trésor retrouvé», un parcours découverte AFF – CNC en ligne sur www.cnc-aff.fr page 11/12 Crédits et remerciements

Textes & iconographie : Eric Loné, Jean-Louis Cot & Magali Gourret

Photogrammes et extraits : Nicolas Ricordel

Relecture et corrections : Béatrice de Pastre & Jean-Marie Manant

Conception et réalisation : Magali Gourret

Mise en ligne : Driss Tsila

Une revue de presse contemporaine à la sortie du film, aux Etats-Unis et en France, est téléchargeable sur la dernière page du parcours « Bucking Broadway », en ligne sur www.cnc- aff.fr

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