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Le Soir d’Algérie Régions Mercredi 23 avril 2008 - PAGE 8 SIDI-BEL-ABBéS TLEMCEN AlgŽrie TŽlŽcom, Sidi-Ali Benyoub crie Expo grand public La direction territoriale des télécommunications à Tlemcen a organisé une exposition grand public sur les ˆ la catastrophe Žcologique différents secteurs des télécoms. C’était l’occasion pour le public de découvrir des stands sur l’internet et ses Les habitants de la daïra de Sidi-Ali Benyoub de leurs enfants se sont des murs et plafonds qu’il est réseaux, la téléphonie ainsi que le stand commercial. (Sidi-Bel-Abbès) crient à la catastrophe écolo- organisés à travers des impossible de réparer à Des explications étaient fournies aux visiteurs par des associations et comités de cause de la répétitions des gique qui les menace chaque jour. professionnels par le biais d’une projection. A la fin de quartier, pour tirer la sonnet- explosions. cette journée, il y a eu une conférence où deux communi- «Il y va de notre santé rique, dégâts sur leurs te d’alarme et crier à l’insup- D’ailleurs, le wali avait cations ont été faites, l’une sur «histoire de l’internet et son physique et morale et celle demeures, maladies de leurs portable, pointant du doigt demandé à son exécutif l’en- évolution en Algérie» et l’autre «internet, la solution des de nos enfants», s’insurgent enfants, telles sont les les exploitants des carrières voi d’une commission d’en- entreprises économiques». les habitants des localités de conséquences engendrées qui «continuent à nuire indi- quête pour vérifier les décla- Sidi-Ali Benyoub, Bordj par l’exploitation de ces car- rectement à notre vie quoti- rations des habitants. De Djaffar et Ikti devant l’indiffé- rières sans qu’aucune mesu- dienne». plus, ajoutent ces derniers, MAGHNIA rence des exploitants des 9 re ne soit prise à l’encontre Le concert des camions ces explosions se font en carrières qui existent dans des pollueurs malgré nos de transport des agrégats et soulevant des montagnes de Le secteur sanitaire cette région. nombreuses requêtes», et d’autres engins, les détona- poussière qui ne sont pas Une énième fois, ils l’intervention du wali qui les a tions des explosifs polluent sans effet sur la santé de nos renforcŽ disent interpeller les services exhortés à solutionner le pro- considérablement la quiétu- enfants et sur la verdure qui Le secteur sanitaire dans la daïra de Maghnia a bénéfi- compétents à trouver la solu- blème. de et l’atmosphère des loca- a disparu de notre environ- cié de nombreux projets. En effet, plusieurs opérations tion adéquate à leur situation Les habitants devant l’ab- lités en secouant les habita- nement. Les contestataires sont inscrites, dont la réalisation d’un centre de lutte contre insupportable qu’ils endurent sence de réaction des tions qui, pour la plupart, menacent de prendre la toxicomanie, d’un hôpital pour les attardés mentaux à longueur d’année, de jour exploitants et la dégradation datent de l’ère coloniale et d’autres dispositions si cette d’une capacité de 120 lits au lieu dit Keffaf et d’une salle de comme de nuit. «Nuisance qui va crescendo de leur présentent une vétusté avan- situation venait à perdurer. soins à Haï Matmar ainsi que la réhabilitation des autres sonore, pollution atmosphé- environnement et de la santé cée leur causant des fissures A. M. centres de santé. BATNA REMCHI Session de formation rŽgionale au profit La construction des cadres femmes en vulgarisation agricole de lÕh™pital accuse L’Institut de technologie cycle de formation sur la «stratégie de celles qui ont réussi, la concurrence du retard mise en place d’une campagne de vul- sera rude pour apporter plus à cette forestière de Batna accueille, La concrétisation de ce projet était prévue dans les garisation» présentée par M. femme rurale connue pour être vigou- depuis lundi et jusqu’à aujour- années, 1980 sur une superficie de 5 ha située au nord de Abdelmoutaleb Mohamed, suivie de reuse au travail du sol et artiste quand la ville. Ce projet a fait l’objet d’un transfert vers la zone sud d’hui, quarante vulgarisa- «l’aide à la prise de décision» par il s’agit de travaux puisés du patrimoine pour des raisons techniques. Or, il s’avère que ce nouveau trices, des cadres supérieurs Mme Kerrouche Fatiha et des «tech- culturel. choix ne répond pas aux normes, et pour cause, l’endroit en agronomie, forêt et vétéri- niques d’animation de groupe Notons qu’à l’échelle nationale, désigné se trouve à proximité d’une concentration d’habi- naires, pour un perfectionne- (Métaplan). Les débats qui ont suivi ont l’INVA a formé pas moins de 140 vul- tations, d’une station électrique et sous un couloir de navi- ment en techniques et été fructueux et enrichissants pour cha- garisatrices dont beaucoup se sont ver- gation aérienne. La couverture financière de ce projet qui cune des vulgarisatrices. sées dans l’encadrement des associa- méthodes de vulgarisation. n’a pas vu encore le jour est de 80 milliards de centimes. Certaines d’entre elles sont prési- tions de femmes rurales. Faïza B. Ce stage, animé par la cellule dentes d’associations de femmes Il appartient à celles qui sont en «femme rurale» de l’Institut national de rurales ayant des projets permettant retard comme les Batnéennes de se MƒDƒA vulgarisation agricole en collaboration aux femmes de M’sila, de Bordj-Bou- réveiller car à Arris, Teniet El-Abed, avec l’Organisation arabe du dévelop- Arréridj, de Tiaret… de bénéficier d’ai- Mérouana, N’gaous, les femmes qui OpŽration pement agricole (OADA), vise une for- de financière de l’Union européenne, labourent les champs, tissent les bur- mation complémentaire qui leur permet de l’OADA et du Canada. Avec ce nous, cueillent les pommes et l’abricot de comprendre au mieux la femme stage en techniques et méthodes de attendent. de rŽhabilitation rurale. Les intervenants ont ouvert ce vulgarisation et surtout le contact avec Houadef Mohammed du parc immobilier MOSTAGANEM Une opération de réhabilitation du parc immobilier des communes a été entamée par l’Office de promotion et de Babouche, ou les prouesses dÕun sacrŽ bricoleur gestion immobilière (OPGI) de la wilaya de Médéa, apprend-on auprès du responsable de cet organisme. L’inépuisable Daouadji Mohamed, «Babouche» ressent, et c’est avec l’art et la dités d’hygiène les plus élé- Financée sur fonds spécial alimenté par les revenus fis- pour les proches et les intimes, s’est toujours manière qu’il s’arrange tou- mentaires. Les sous de la caux provenant de la taxe d’habitation perçue par les com- jours pour satisfaire un peu providence qu’il gagne ne lui révélé comme l’homme à tout faire. munes, elle concerne principalement le parc immobilier tout le monde. suffisent même pas à faire situé à l’intérieur des grandes agglomérations urbaines, a Entre la chaussure à réparateur adroit et sûr de lui. Loin de jouir d’une bonne vivre décemment sa famille, indiqué le directeur de l’OPGI, M. Mohamed Mordjani. confectionner ou à rafistoler Il lui arrive souvent de se santé, hélas, il se limite à tra- encore moins à payer la lour- L’opération de réhabilitation, a-t-il ajouté, est program- et le transistor, la chaîne ou le mettre à confectionner de vailler selon les conditions de de facture des médicaments mée en trois phases pour faciliter le travail des équipes magnétophone à réparer, belles et originales travail et les moyens dont il qu’il se doit d’ingurgiter durant d’entretien et de réparation, et éviter d’éventuels écueils qui notre ami a le don de vous babouches et autres modèles dispose. Agé de près de 60 tout le restant de sa vie. pourraient survenir lors de l’exécution des travaux. remettre sur pied tout ce qui de chaussures. Son savoir- printemps, il vit dans la préca- Ayant été dans son jeune La première phase, achevée dans sa totalité, a touché est défaillant ou qui boîte. faire, il le tient de la pratique rité d’une piaule délabrée âge un excellent footballeur le parc immobilier des communes de Médéa, Berrouaghia, C’est dans son minuscule et de l’expérience du terrain, menaçant ruine avec à sa et joueur de dames quasi Ksar-el-Boukhari, Beni-Slimane, Seghouane, El-Hamdania atelier de fortune, chez lui, puisqu’ayant été formé sur le charge une famille et beau- imbattable, Babouche conti- et Benchicao. Six autres localités, à savoir Chellalet-El- qu’il s’occupe de tout ce qui tas. Tous les gens du quartier coup d’enfants, tous entassés nue cependant, à broyer du Adhaoura, Aïn-Boucif, Ouamri, Aziz, Chahbounia et ne marche pas, tantôt en n’ont de recours qu’à ses ser- dans une seule et minuscule noir... Boughezoul sont programmées pour la seconde phase de habile cordonnier, tantôt en vices quand le besoin s’en pièce, loin, bien loin commo- Sid-Ahmed Hadjar l’opération, devant intervenir au cours des prochaines semaines, a indiqué le même responsable, précisant que la troisième et dernière phase du programme de réhabilitation ASSOCIATION POUR LA PROTECTION SOCIALE élaboré par ces services sera élargie à six autres agglomé- DE SKIKDA rations urbaines situées en majorité dans la partie est de la wilaya. Outre les fonds puisés sur la taxe d’habitation des communes, l’Office de promotion et de gestion immobilière Des mariages collectifs le 17 juillet prochain consacre, depuis quelques années, un budget annuel d’un montant de 16 millions de DA pour l’entretien de son parc Les premières inscriptions wilayas de l’Est algérien.