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UNE FEMME D’ EXCEPTION AVEC ET ARMIE JUSTIN SAM KATHY HAMMER THEROUX WATERSTON BATES

UN FILM DE

Durée : 2h SORTIE LE 2 JANVIER 2019 DISTRIBUTION PRESSE MARS FILMS DELPHINE OLIVIER 66, rue de Miromesnil Tél. : 04 42 59 19 15 75008 Paris 06 89 09 57 95 Tél. : 01 56 43 67 20 [email protected] [email protected]

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Jeune avocate idéaliste, Ruth Bader Ginsburg vient d'avoir un enfant et ne UNE FEMME D’EXCEPTION retrace les jeunes trouve aucun cabinet prêt à engager une femme… Lorsqu'elle accepte une années de celle que l’on surnomme « Notorious affaire fiscale avec son mari Martin, elle comprend qu'il y a sans doute là l'oc- RBG ». Aujourd’hui âgée de 85 ans, elle siège à la casion de faire évoluer sa carrière. Mais elle est surtout consciente de pouvoir Cour Suprême et est l’une des plus grandes figures changer le regard de la justice sur la discrimination fondée sur le sexe. progressistes des États-Unis. UNE DISCRÈTE PARTISANE DE LA JUSTICE DEVENUE ICÔNE DE LA POP CULTURE La juge à la Cour Suprême, à l’âge de 85 ans, pour discrimination, dont la célèbre affaire prix Thurgood Marshall de l’Association du barreau améri- est devenue contre toute attente une figure Reed contre Reed en 1971, recensé sous cain pour sa contribution à l’égalité des sexes et aux droits emblématique de l’Amérique contempo- le numéro 404 U.S. 71 : c’est la première civiques. raine. De son surnom de « Notorious RBG » fois dans l’histoire américaine que la Cour (allusion au rappeur de Brooklyn Notorious a appliqué la clause de protection sur En 2015, elle se rallie à la majorité dans deux verdicts d’im- B.I.G., [Ndt.]) à son impressionnante séance l’égalité (Equal Protection Clause) du 14e portance de la Cour Suprême. Dans King contre Burwell, elle de lever de poids lors de son passage Amendement destinée à empêcher l’ap- est l’une des six juges à préserver un élément primordial de dans l’émission « Late Night With Stephen plication d’une loi discriminatoire envers l’Affordable Care Act de 2010 qui permet au gouvernement Colbert », son imitation par Kate McKinnon les femmes : la juge a été à l’époque la fédéral de continuer à offrir des aides aux Américains qui dans l’émission « Saturday Night Live », Ruth rédactrice de la première présentation de souscrivent à une couverture médicale compétitive, qu’elles Bader Ginsburg appartient désormais aux l’affaire. Et c’est sous sa direction à la tête du soient financées au niveau de l’État ou au niveau fédéral. La figures marquantes de notre temps. Women’s Rights Project qu’elle a porté six même année, elle joue un rôle majeur dans la décision histo- affaires de discrimination fondée sur le sexe rique de rendre le mariage entre deux personnes de même Le documentaire RBG réalisé par Betsy devant la Cour Suprême de 1973 à 1976, et sexe légal dans les 50 États lors du jugement Obergefell West et Julie Cohen qui raconte son par- qu’elle en a remporté cinq. contre Hodges. cours depuis ses débuts d’avocate fémi- niste jusqu’à son statut d’idole sur Internet, En 1980, le président Carter la nomme à la À sa parution en 2016, le premier livre de la juge Ginsburg, a été présenté au festival de Sundance en Cour d’Appel du district de Columbia. Elle 2018 et salué à juste titre tant par le public est ensuite nommée comme juge à la Cour « My own words », s’est classé directement à la douzième que la critique. Ses jeunes fans collec- Suprême en 1993 par le président Clinton, place des meilleures ventes du New York Times dans la caté- tionnent dorénavant t-shirts, tasses de café devenant la deuxième femme après Sandra gorie des livres d’essais. et « mèmes » sur Internet à l’effigie de son Day O’Connor et l’une des quatre femmes visage stoïque. de l’Histoire à être confirmée à ce poste. Parmi ses récentes distinctions, citons le magazine Forbes qui l’a nommée parmi les « 100 femmes les plus influentes » Suite au célèbre procès Moritz, Ruth Bader En 1996, elle a rédigé le verdict capital de la en 2009, Glamour Magazine qui l’a citée parmi les « femmes Ginsburg a cofondé le Women’s Rights Cour Suprême lors de l’affaire United States de l’année 2012 » et Time Magazine parmi les « 100 person- Project (Projet pour les droits des femmes) contre Virginia, qui déclare que le Virginia nalités les plus importantes de 2015 ». au sein de l’Union américaine pour les Military Institute, bénéficiant du soutien libertés civiles (ACLU). C’est à cette époque financier de l’État, ne peut refuser l’admis- UNE FEMME D’EXCEPTION sort dans les salles à l’occasion qu’elle s’implique dans plus de 300 procès sion des femmes. En 1999, elle remporte le du 25e anniversaire de la juge à la Cour Suprême. NOTES DE PRODUCTION

La réalisatrice Mimi Leder explique que rêves et à faire avancer l’humanité, à tra- points communs dans nos parcours : nous sommes toutes sa réaction au scénario, tiré d’une histoire vers son combat en faveur de l’égalité des les deux mères, toutes les deux juives, et nous avons une vraie et écrit par Daniel Stiepleman, neveu sexes et du mouvement de lutte pour les très longue histoire d’amour et une relation très égalitaire de la Juge Ginsburg, a été instinctive et droits des femmes. avec nos maris. Ça fait 32 ans que je suis mariée. La Juge immédiate. Elle se rappelle : « Il fallait que Ginsburg est en couple depuis très longtemps, et elle et son je fasse ce film. Il fallait que je raconte cette La réalisatrice a également senti une cer- mari s’aiment profondément et ont une relation très éga- histoire. Je me suis tout de suite identifiée taine proximité avec Ruth Ginsburg. « Je litaire. C’était très cohérent par rapport à notre film et à la à la trajectoire et à la destinée de la Juge voulais raconter son histoire parce que, moi métaphore qu’il suggère. » Ginsburg. » aussi, j’ai fait face à l’adversité, à la discrimi- nation, et j’ai dû me battre pour décrocher Le fait que le scénario ait été écrit par le neveu de Ruth Mimi Leder était déterminée à raconter des projets que des hommes moins qua- Ginsburg, et nourri par les commentaires de la juge elle- l’histoire de cette femme forte qui, contre lifiés que moi obtenaient sans problème, même, a insufflé à l’histoire une dimension intime et toute attente, a réussi à concrétiser ses raconte-telle. J’ai repéré beaucoup de authentique. Stiepleman explique qu’il a eu l’idée « On parlait de leur couple, des débuts de Mais ce qui l’a particulièrement touché, c’est sa passion et d’écrire le scénario pendant l’enterrement leur relation, de ce que ça faisait de faire son dévouement à la Constitution américaine. « Je crois qu’il de son oncle Martin en 2010, alors qu’il partie des neuf femmes à avoir intégré la y a quelque chose de plus profond qu’il faut comprendre chez écoutait l’oraison funèbre. Faculté de Droit de Harvard dans les années Ruth : c’est sa révérence absolue envers notre Constitution 1950… ˮQu’est-ce que vous ressentiez, et et aux lois de ce pays, s’exclame-t-il. Et ce qu’elle m’a appris, « Je n’avais jamais autant admiré un couple comment vous souteniez-vous ?ˮ Et tandis c’est que c’est cela, être patriote. » que celui que formaient oncle Marty et que je me posais ces questions, c’est une tante Ruth, explique-t-il. Et c’est à ça que je grande histoire qui a émergé, raconte-t-il. Stiepleman a ensuite envoyé un premier jet à Karen Loop, pensais quand mon oncle Martin est mort Et l’une des grandes joies que j’ai tirées qui a été sa directrice lorsqu’il enseignait l’écriture scénaris- en juin 2010. Du coup, nous nous sommes de ce projet, c’est que j’ai pu apprendre à tique au Columbia College de Chicago : elle a trouvé l’his- rendus à l’enterrement, et l’un de ses amis connaître véritablement ma tante Ruth pour toire tellement captivante qu’elle l’a faite lire au producteur s’est levé et a donné l’oraison funèbre, dans la première fois, et qu’elle a appris à me Robert Cort. laquelle il a raconté l’histoire de la seule fois connaître de même, en tant qu’écrivain. » où Ruth et Marty se sont disputés, et je me Même dans sa forme la plus primaire, le scénario s’est avéré D’après Stiepleman, Ruth tenait absolu- très prometteur aux yeux de Cort. « Nous avons passé envi- suis dit, ”ça, ça ferait un film incroyable”. » ment à ce que l’histoire reste très proche ron 18 mois à le peaufiner avant de le faire circuler. Et l’en- des faits. « On passait des heures et des semble du milieu s’est montré tout de suite très intéressé, se Stiepleman a gardé l’idée en tête pen- heures au téléphone à lisser l’ensemble. rappelle-t-il. Le scénario s’est retrouvé inscrit sur la fameuse dant un an avant d’oser en parler à Ruth. Et ce qui est particulièrement remarquable Black List, qui recense les meilleurs scénarios d’Hollywood « Finalement, je l’ai appelée, et je lui ai dit chez Ruth, c’est que ce qui lui importait le qui n’ont pas encore trouvé de producteur. Et c’est ainsi que que j’avais une idée de scénario, et que j’ai- plus, c’était que le système judiciaire soit tout a commencé. » merais bien qu’elle m’accorde son autorisa- dépeint de manière exacte, et que la façon tion, si possible, et que son aide me serait dont on pratique le droit soit précise et Cort compare Ruth à Wonder Woman. sans doute très précieuse. Et elle a répondu, réaliste. » de mémoire : «Si c’est ça que tu as envie de « UNE FEMME D’EXCEPTION remonte aux origines de l’une faire de tes journées…» Et donc je me suis Stiepleman remarque également que Ruth des grandes femmes de notre époque. Je parle d’une ˮhis- rendu à Washington et on a passé plusieurs n’a jamais fait preuve d’ego pour raconter toire des originesˮ, un terme propre à l’univers des super-hé- jours ensemble », se remémore-t-il. son histoire. « Il ne s’agissait pas d’une ros, parce que Ruth est, à plusieurs égards, une super coquetterie du genre ˮoh non, telle ou telle héroïne, explique-t-il. Les 15-20 premières minutes du film, À cette époque, Stiepleman passait la jour- chose ne me met pas en valeurˮ. C’était où Ruth est à New York, à Harvard, sont des moments qui née à éplucher les archives personnelles vraiment toujours du genre ˮc’est comme l’ont réellement façonnée en tant que personne. » de Ruth Ginsburg des années 1960 et 1970 ça que fonctionne le droit, il faut que la ou celles de la Bibliothèque du Congrès ; représentation du système judiciaire soit Mimi Leder était tout particulièrement séduite par la le soir, il lui posait des questions sur ce qu’il exacteˮ : c’était très important pour elle, et dimension très humaine de cette remarquable magistrate avait déniché. j’admire beaucoup sa précision. » siégeant à la Cour Suprême. « On sait tous que c’était une femme vraiment révolutionnaire et l’une D’EXCEPTION, c’est l’histoire d’une jeune son personnage, la première étape pour Felicity Jones a des figures politiques les plus influentes de femme incroyablement talentueuse et consisté à rencontrer de visu la femme qu’elle allait incarner notre époque, raconte-t-elle. Mais ce dont ambitieuse, à qui l’on explique qu’elle ne à l’écran. « J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer la Juge il faut se souvenir, c’est qu’elle est humaine, peut pas réaliser son projet. Du coup, elle Ginsburg dans son appartement de Washington, et c’était et il était crucial pour moi que le film révèle se bat pour avoir la place qu’elle mérite une rencontre très émouvante, se remémore-t-elle. Il y avait son humanité et la montre telle qu’elle est – dans le monde… Et quand elle se bat pour beaucoup de détails, et je ne voulais en oublier aucun, si bien une personne comme les autres. » elle-même, elle se bat également pour tous que je me souviens d’avoir dit, ˮRuth, ça ne vous dérange pas ces gens à qui on a dit qu’ils ne pouvaient si je prends quelques photos ?ˮ » Quand on fait la connaissance de Ruth pas réaliser leur projet, sous prétexte que dans le film, elle est étudiante à la Faculté ce sont des femmes ou des hommes », de Droit de Harvard aux côtés de son mari, affirme-t-il. Marty. Alors qu’elle apprend à gérer le difficile équilibre entre son rôle de mère Actrice britannique citée aux Oscars et et son statut d’étudiante en droit, Ruth fait saluée par la critique pour sa récente pres- également face à l’adversité dans un envi- tation dans ROGUE ONE : A STAR WARS ronnement souvent hostile, dominé par les STORY, Felicity Jones a été engagée pour hommes, et au sein duquel elle n’est que interpréter la très déterminée et future l’une des neuf femmes de sa promotion. juge de la Cour Suprême américaine.

Le producteur Jonathan King remarque « Cela fait des années que j’attends un rôle que le scénario a été envoyé à Participant comme celui-ci, raconte-t-elle. C’est un Media au bon moment. « L’objectif de film dans lequel un personnage féminin Participant Media est de produire des films est entièrement dévoué à son métier, mais qui traitent de questions sociales contem- dans lequel elle s’interroge sur le sens de sa poraines importantes, aux États-Unis mais vie et sur sa nature profonde. » aussi à travers le monde. Ce film parle d’égalité et de droits civiques : c’est exac- Quant à sa prestation, Mimi Leder explique : tement le type de projets que nous voulons « Felicity Jones a vraiment incarné Ruth défendre », dit-il. d’une façon très sincère, très vraie. Elle a saisi la nature même du personnage. Elle l’a King a particulièrement apprécié le fait ancrée dans une réalité concrète. Elle s’est que Ruth surmonte tous les obstacles dans approprié l’histoire de la Juge Ginsburg, un monde qui semblait pourtant voué à lui mais elle n’a pas tenté de l’imiter. » mettre des bâtons dans les roues. « Si on en fait une lecture très simple, UNE FEMME Pour avancer dans ses recherches sur « Donc j’ai pris quelques photos de son ont toujours marché parce qu’ils ont fait jeune fille rebelle de Ruth et Marty, complète la distribution bureau, pour voir comment elle disposait tout ce qu’il était possible de faire pour du clan Ginsburg. Elle explique qu’elle était plus que ravie à ses affaires dessus, poursuit-elle. Et l’une que ça fonctionne… Je crois que la raison l’idée d’incarner une jeune militante des années 1970. « J’ai des choses qui m’a frappée à travers ces pour laquelle Ruth cite souvent Martin pour fait beaucoup de recherches sur Gloria Steinem. J’ai regardé images, c’est l’humanité de cette femme expliquer les raisons de son succès, c’est beaucoup de ses discours. Je suis allée à des rassemble- et le soin qu’elle prend pour toute chose. parce qu’ils avaient une symbiose unique. ments et des meetings dans les environs de Montréal pour Elle ne fait rien de manière désinvolte ou Ils n’auraient pas pu avoir deux enfants, m’imprégner d’un discours politique, puisque Jane baignait arrogante. » mener des carrières fulgurantes et tout le là-dedans », raconte-t-elle. reste, s’ils ne s’étaient pas réellement sou- Pour Felicity Jones, le plus important c’est tenus l’un et l’autre. Et ils forment une très « Cailee crève l’écran, déclare Mimi Leder en se référant à que cette rencontre lui a permis de com- bonne équipe. » la prestation de Cailee Spaeny. C’est une jeune actrice vrai- prendre que Ruth est « une vraie révolu- ment exceptionnelle. » tionnaire, avec un vrai feu intérieur ». Felicity Jones acquiesce : « Quand on les voit sur des images d’archives, on Toutes deux passionnées et impulsives, Ruth et Jane se dis- Armie Hammer, qui interprète Martin comprend que leur relation s’est bâtie sur putent et s’opposent souvent, mais c’est Jane qui finit par Ginsburg, admet avoir sauté sur l’occasion l’humour. Ils se font rire mutuellement à donner à Ruth l’énergie et l’impulsion d’aller plus loin dans de participer à ce film. « Quand j’ai décou- gorge déployée. Outre une vraie relation sa quête de justice. vert le scénario, j’ai été très enthousiaste, se romantique et un grand respect qu’ils nour- souvient-il. Je trouvais ça génial d’incarner rissaient l’un envers l’autre, ils étaient aussi « Il me semble qu’elle essaie de montrer les changements Ruth Bader Ginsburg à travers ces pages. deux amis. Deux vrais partenaires. On était qu’apporte la nouvelle génération, remarque Cailee Spaeny. Et après avoir discuté avec Mimi et parlé en plein dans les années 1950, et pourtant, Je crois qu’elle tente de rappeler à ses parents que les avec tous les autres membres de l’équipe, ils faisaient le ménage et la cuisine tous les choses ont changé : oui, vous êtes avocats depuis les années j’étais très impatient de voir ce que ça allait deux. » 1950, mais regardez un peu ce qui se passe à l’extérieur. Il donner, une fois à l’écran. » faut fonctionner un peu différemment désormais. » Hammer est admiratif du travail fourni par D’après Mimi Leder, Hammer n’a eu aucune Felicity Jones pour creuser son person- Une affaire judiciaire dont Martin, alors avocat fiscaliste, difficulté à se glisser dans la peau de son nage. « Elle prend ça avec le plus grand parle à Ruth constitue le catalyseur de l’histoire. Il s’agit personnage. « Je pense que, dans ce film, des sérieux, parce qu’elle a beaucoup de de Charles Moritz, célibataire à qui l’on refuse une déduc- Armie Hammer est tel qu’on ne l’a jamais vu, respect envers le projet, et surtout envers tion de 296 dollars sur ses impôts, au prétexte qu’il est un remarque-t-elle. Il est allé puiser de l’éner- la Juge Ginsburg, déclare-t-il. Elle amène homme soignant. « C’est un cas de discrimination fondée sur gie dans son humour et son intelligence. » beaucoup de détermination et de force au le sexe !, s’exclame Ruth à la lecture du dossier. Si un tribunal personnage, mais également une grande fédéral jugeait que cette loi est anticonstitutionnelle, cela Hammer explique qu’il a été particulière- douceur, qui la rend vraiment touchante. » établirait un précédent à partir duquel on pourrait monter ment sensible à l’amour qui lie ce couple. d’autres affaires et aller de l’avant. » « Ils ont eu des rapports fantastiques, qui Cailee Spaeny, dans le rôle de Jane, la « C’est une affaire qui a renversé un siècle de discrimination fondée sur le sexe, explique Mimi Leder. Justin Theroux incarne Mel Wulf, le direc- formidable énergie, pas seulement sur le plateau, mais parce Suite à cette affaire, il a été décrété que teur juridique de l’Union Américaine qu’elle a une direction d’acteur très musclée… Vous savez, la discrimination fondée sur le sexe est un pour les Libertés Civiles (ACLU), que Ruth elle a passé beaucoup de temps dans le milieu du cinéma acte anticonstitutionnel. Tandis que les démarche afin qu’il l’aide à défendre d’action… et elle a un point de vue très affirmé, et un grand portes continuaient à se fermer devant elle, Moritz. Theroux affirme que, avec Mimi sens des réalités sur le plateau. Elle a tout ce qu’on attend Ruth n’a eu de cesse de les ouvrir, encore et Leder aux commandes, le film n’aura rien d’un bon réalisateur. » encore. Et vous savez, ces lois, ces affaires d’un ennuyeux film de procès. « C’est qu’elle a gagnées, ont changé beaucoup une vraie force de la nature, c’est dingue, Kathy Bates incarne l’avocate Dorothy Kenyon, célèbre de lois qu’aujourd’hui nous tenons pour explique Theroux. J’ai longtemps travaillé féministe et membre fondatrice de l’ACLU. Quand Ruth argent comptant. » avec Mimi sur une série [THE LEFTOVERS], rencontre Dorothy pour qu’elle apporte son soutien à la et c’est quelqu’un qui transmet une défense de son client, Dorothy l’envoie bouler, mais après avoir lu le rapport de Ruth sur l’affaire, elle change finale- ment d’avis.

« Je ne pense pas que Dorothy croie qu’on puisse tirer quoi que ce soit de cette affaire, jusqu’à ce qu’elle lise le rapport, et qu’elle se rende compte avec lucidité, comme elle l’ex- plique à Mel, que cette femme est vraiment très futée. Et qu’elle a trouvé un moyen de s’attaquer à ce problème des juges en trouvant un homme célibataire qui se voit refuser le droit à une déduction d’impôt à laquelle une femme aurait droit si elle s’occupait elle aussi d’un proche », explique Kathy Bates.

Au départ, une rivalité intellectuelle entre Mel et Dorothy s’engage. « Mel est franchement misogyne, détaille Bates à propos du personnage de Theroux. Du coup, elle va vrai- ment essayer de plaider avec lui. Et j’ai trouvé ça très inté- ressant, parce qu’à un moment donné, elle a une réplique qui dit ˮEn 1776, Abigail Adams écrit une lettre à son mari. ˮPuisque tu écris la nouvelle constitution, dit-elle, n’oublie pas les dames…ˮ En d’autres termes, déjà à cette époque, une femme mariée à un Président lui avait dit, ˮIl faut que tu t’en occupes, mon gars, il faut que tu sois plus proche des femmesˮ. » Cort souhaite que les spectateurs soient spectateurs l’impression qu’ils sont immer- des nuances et des valeurs différentes. « Les tissus sont en particulièrement attentifs à la scène du gés dans cette époque, tout comme les réalité ce qui se rapproche le plus de ce que les couleurs tribunal. « Je le dis en toute connaissance personnages ont l’air de sortir tout droit de étaient vraiment, déclare-t-il. Mais même les tissus ont de cause : je crois que les spectateurs ver- cette période. » changé au fil du temps. Du coup, pendant qu’on passait en ront la scène du procès comme un moment revue de nombreuses photos nous servant de références, unique dans l’histoire du cinéma, observe- Si l’intrigue se déroule essentiellement on a examiné toutes sortes de bleus et de verts. Et Mimi t-il. Il y a eu énormément de scènes de dans le New York des années 1960 et 1970, a simplement dit, ˮÇa alors, ces bleus et verts grisés sont procès dans tout un tas de films, et il y en a le film a été presque entièrement tourné superbes. On devrait en faire une ligne directriceˮ. » beaucoup de très réussis. Mais Ruth Bader à Montréal. « On retrouve dans certaines Ginsburg, jouée par Felicity Jones, se lève rues l’ambiance du New York de l’époque, Malgré les obstacles rencontrés, Coates a apprécié sa colla- pour prendre la parole à la fin de cette scène comme le quartier de Soho des années boration avec l’équipe de production. « Ce projet est assez de procès… et non seulement elle déclame 1970, explique Coates. Les décors dont inespéré. J’ai déjà travaillé avec le directeur de la photogra- l’une des tirades les plus longues jamais j’avais besoin ont été plus faciles à trouver phie Michael Grady et la chef costumière Isis Mussenden attribuées à une femme de toute l’histoire à Montréal qu’à reconstituer à New York. » sur d’autres projets et bien sûr avec Mimi plusieurs fois. du cinéma américain, mais c’est aussi – et C’est donc plutôt rassurant de pouvoir discuter de choses de loin – l’une des plus galvanisantes et des Coates et son équipe ont également dû et d’autres sans détours. C’est facile de dire, ˮDis donc, plus intelligentes. » créer des décors à plusieurs époques. on a déjà fait ça avant, et si on faisait ainsi ?ˮ Et l’une des « Reconstituer différentes périodes dans un premières choses que j’ai déclarées à l’équipe a été que je Cort précise que ce discours dure 5 minutes même film est en fait plus compliqué qu’on voulais ressentir cette histoire. » et 32 secondes. le croit, surtout quand ce n’est pas chrono- logique, souligne-t-il. Ainsi, on passe du Coates envisage ce parcours comme un exemple tant pour Le chef décorateur, Nelson Coates, qui Boston de 1956 au Denver de 1970 l’instant les hommes que les femmes. « En voyant ce film, j’espère reconnaît être « un grand fan de RBG [le d’après. On a voulu être très pertinents que les spectateurs sauront reconnaître l’impact qu’une surnom de Ruth Bader Ginsburg, NdT] », dans les détails des années que l’on évoque personne, ou ici deux, mari et femme, peuvent avoir quand explique que son plus grand défi concer- et aussi montrer l’évolution de ce couple ils font ce qu’il faut pour vraiment changer le cours des nant la reconstitution des premières d’étudiants qui mène plus tard une vie plus choses et combien notre vie peut affecter celle des autres années de la carrière de Ruth a été de aisée. On s’est donc intéressés à la façon de manière positive, ou bien au contraire de manière néga- rendre l’ensemble authentique. « On ne dont ça peut se traduire à l’écran. » tive. Mais dans ce cas, j’espère sincèrement que le public se voulait pas tomber dans la caricature, on sentira inspiré par ces événements des années 1970 qu’on voulait vraiment avoir une approche réa- Coates ajoute que travailler sur les palettes prend souvent pour argent comptant. » liste pour soutenir et porter l’histoire tout de couleurs d’une époque peut « légère- en faisant de cette personne, par ailleurs ment fausser » les choses, car les représen- Isis Mussenden a réellement aimé sa collaboration avec incroyable et hors norme à plus d’un titre, tations de couleurs, que ce soit par le biais Coates. « Nelson et moi travaillons main dans la main, quelqu’un d’accessible et de crédible pour des reproductions papier ou des procédés explique-t-elle. Il m’envoie sans arrêt des photos d’objets et les spectateurs. L’idée était de donner aux photographiques de l’époque recourent à d’endroits qu’il a découverts, d’événements et je lui envoie de mon côté des photos d’essayages. En droit sorties d’un film de Doris Day, confie- 1970, quand la moitié des filles ne portaient même pas de gros, on communique constamment, ce qui t-elle. Il fallait donner l’impression que les soutien-gorge : leurs tenues étaient plus amples et elles explique que tout s’agence au mieux dès personnages avaient vraiment choisi leurs portaient des pantalons, reprend-elle. Même en 1971, les qu’on arrive sur le plateau. » vêtements eux-mêmes. » femmes n’avaient pas le droit de se montrer en pantalon sur leur lieu de travail. Qui pense encore à cela de nos jours ? Du En élaborant le style unique de Ruth, la La costumière ajoute que la conception coup, pour moi, ça été formidable et très amusant de jouer chef-costumière raconte qu’elle a travaillé de costumes a nécessité des recherches avec l’aspect sociologique de l’histoire pour montrer ce qui en étroite collaboration avec les équipes approfondies sur les périodes concernées coiffure et maquillage. « Une silhouette et provoque toujours de nombreuses à une époque particulière se distingue interrogations. d’abord par sa coiffure, puis par ses vête- ments, fait-elle remarquer. Il n’y a pas que « Peu importe la période en question, il faut les tenues, c’est un tout qui comprend les réfléchir au message du film et à la façon de habits, la coiffure et pour couronner le tout le transposer à l’écran, poursuit-elle. Mimi le maquillage que l’on remarque lors des voulait réaliser un film très authentique et plans rapprochés. » réaliste, ce qui convient parfaitement à cette histoire car, bien que la juge Ginsburg Felicity Jones a beaucoup contribué aux ait toujours manifesté son penchant pour costumes. « Felicity s’y connaît dans pas un certain style, ce n’est pas l’objet du film. mal de domaines, souligne Isis Mussenden. Il fallait donc être fidèle à la fois à sa per- C’est une jeune femme incroyablement sonnalité et à l’époque. » brillante et nous avons travaillé ensemble à l’allure de son personnage. Ma mission D’après Isis Mussenden, même les sous-vê- consiste à aider les acteurs à se fondre dans tements ont joué un rôle important dans leur rôle. Ce n’est donc pas une question le film. « Du point de vue d’un costumier, d’envie de l’une ou de l’autre, mais de trou- les sous-vêtements dont on habillait les ver ce qui convient à la juge Ginsburg. » femmes dans les années 1950 étaient extrêmement restrictifs. Il y avait les bas, Pour cette histoire hors du commun, Isis la gaine, autrement dit un peu comme un Mussenden a voulu mettre en avant une soutien-gorge en brique ! Je veux dire que grande variété de matières. « Et je souhai- c’était très rigide et contraignant. Et les tais que la palette soit assez restreinte pour chaussures étaient plus étroites, les vête- que les scènes des années 1970 ne fassent ments plus ajustés. » pas penser à XANADU et que les séquences des années 1950 ne semblent pas tout « Et puis on passe au début des années s’est passé entre cette époque et la nôtre. » noblesse aux vieilles institutions gouver- précieux don à l’Amérique : le pouvoir de changer. » nementales dirigées par des hommes, on Les créations visuelles se marient parfaite- les a attribués au thème musical de Ruth. « UNE FEMME D’EXCEPTION rappelle une époque où on ment à la musique du film composée par À la place, les institutions ancestrales sont pouvait se disputer avec passion sur les problèmes fonda- Mychael Danna. « La musique s’inspire de représentées par la sonorité plus lourde mentaux du pays, porter le débat devant les tribunaux et deux mondes, souligne l’artiste oscarisé. de paires de claves incarnant le bruit des débattre sereinement de la validité des arguments contra- L’un parle de l’esprit indomptable de Ruth idées appartenant au passé, à un mode de dictoires, et finir par décider que la loi doit changer, déclare et Marty, un couple fort et aimant toujours pensée désuet. Mimi savait clairement que le producteur Robert Cort. C’est l’un des aspects du film qui prêt à s’entre-aider. Et l’autre est composé ces hommes de tradition n’étaient pas de me plaît le plus. » par ce milieu traditionnel masculin, à l’idéo- ‘mauvais bougres’ qui se seraient repré- logie conservatrice, et par le gouvernement sentés ainsi mais plutôt des hommes bien Le producteur Jonathan King trouve, quant à lui, que cette au fonctionnement bureaucratique. » intentionnés, voulant le meilleur pour leur histoire possède une résonance universelle. « Quiconque a pays, et qui n’avaient pas encore compris dû se reposer sur un proche, un enfant ou un partenaire pour Danna évoque l’exploration des stéréo- que l’Amérique s’était déjà choisi une nou- prendre soin d’elle ou de lui a vécu ça, dit-il. Ce film parle types traditionnellement associés aux velle réalité. La musique que j’ai écrite pour au fond de cette dimension émotionnelle et je pense que deux sexes. « Mimi et moi avons décidé de incarner cette nouvelle ère est exaltante, c’est incroyablement important aux yeux de tous, car on a détourner les clichés de la musique de film. émouvante, porteuse d’une vision, pleine tous traversé une situation similaire, ajoute-t-il. Si on regarde Au lieu d’associer l’habituel roulement de de vie et déterminée. C’est un hymne à ce qui ce passe dans le monde, les défis ne manquent pas tambour, les cors et les harmonies tout en la gloire des pères fondateurs et de leur et sont de taille. La seule façon de les surmonter ensemble tient dans la prise de conscience que l’on a besoin de se fier aux autres pour qu’ils s’accomplissent, d’avoir cette capa- cité, cette forme de liberté pour dire, ˮJe suis une femme, je suis un homme, j’ai une passion, je possède un talent, je peux contribuer à l’évolution de la société à ma manière, alors laissez-moi faireˮ. Ce sont les défis que l’on rencontre aujourd’hui. »

D’après Mimi Leder, ce film reflète également un enjeu social, tout contemporain. « L’histoire de la juge Ginsburg est plus d’actualité que jamais, fait-elle remarquer. Son héritage a généré les mouvements #MeToo et #TimesUp, et les débats culturels sur l’égalité des sexes, la parité, l’égalité salariale et l’égalité des droits. Ça ne fait que commencer mais l’on peut remonter directement aux origines. Et tout a commencé avec elle. » DEVANT LA CAMÉRA

FELICITY JONES - RUTH BADER GINSBURG Originaire du Royaume-Uni, Felicity Jones Tout récemment, elle a joué dans ROGUE ONE: A STAR WARS a fait ses débuts enfant, tout en pour- STORY de Gareth Edwards, INFERNO de Ron Howard, avec Felicity Jones s’est surtout fait connaître suivant ses études et en décrochant un Tom Hanks, et QUELQUES HEURES APRÈS MINUIT de J.A. pour son rôle dans UNE MERVEILLEUSE diplôme d’Oxford. Le public américain Bayona. On l’a aussi vue dans THE INVISIBLE WOMAN, de HISTOIRE DU TEMPS de James Marsh, l’a découverte en 2011 dans À LA FOLIE et avec Ralph Fiennes, TRUE STORY de Rupert Goold, avec avec Eddie Redmayne, qui lui a valu des de Drake Doremus, aux côtés d’Anton Jonah Hill et James Franco, BREATHE IN de Drake Doremus, citations au BAFTA, au SAG Award, au Yelchin, plébiscité au festival de Sundance et THE AMAZING SPIDER-MAN : LE DESTIN D’UN HÉROS Golden Globe et à l’Oscar. On la retrouvera et lauréat du Grand prix du jury : le film lui de Mark Webb, avec Andrew Garfield et Emma Stone. Côté bientôt dans THE AERONAUTS, aux côtés a valu un prix spécial du jury pour son inter- télévision, elle s’est illustrée dans LE JOURNAL D’ANNE d’Eddie Redmayne. Elle prêtera aussi sa prétation. Puis, elle a remporté le Gotham FRANK et NORTHANGER ABBEY, d’après Jane Austen, ou voix à DRAGON RIDER, d’après le roman Independent Film Award de la révélation, encore la série GIRLS. de Cornelia Funke. Elle sera à l’affiche de le National Board of Review Award de la SWAN LAKE de , d’après révélation, et l’Empire Award du meilleur le célèbre ballet. espoir féminin. ARMIE HAMMER - MARTIN GINSBURG aux côtés de Cillian Murphy et Brie Larson. JUSTIN THEROUX - MEL WULF a décroché le People’s Choice Armie Hammer a reçu un Independent Award au festival de Toronto. Justin Theroux mène sa carrière de front au cinéma, à la télé- Spirit Award et une nomination au Golden vision et au théâtre. C’est son inoubliable prestation, face à Globe pour CALL ME BY YOUR NAME de En 2016, il a joué dans NOCTURNAL Naomi Watts et Laura Elena Harring, dans MULHOLLAND Luca Guadagnino, aux côtés de Timothée ANIMALS de , avec Jake DRIVE de David Lynch qui l’a imposé comme comédien de Chalamet. Le film a été plébiscité par la Gyllenhaal, Amy Adams et Michael premier plan. critique au festival de Sundance, et a rem- Shannon. En 2015, il a partagé l’affiche porté des citations aux BAFTA Awards, au d’AGENTS TRÈS SPÉCIAUX : CODE On l’a vu dans MANIAC, avec Emma Stone et Jonah Hill, Golden Globe et à l’Oscar. U.N.C.L.E. avec . En 2013, il adapté de la série norvégienne éponyme. Il prêtera bientôt campait le rôle-titre de de sa voix à Dropkick dans BUMBLEBEE, spin-off de la saga Il est actuellement à l’affiche de SORRY , aux côtés de . TRANSFORMERS signé Travis Knight et écrit par Christina TO BOTHER YOU de , aux côtés En 2012, il a campé dans J. Hodson. Il tourne actuellement une version en prises de de , et EDGAR de , aux côtés de vue réelles de LA BELLE ET LE CLOCHARD. Il a récemment Omari Hardwick. On le retrouvera prochai- Leonardo DiCaprio, qui lui a valu une nomi- donné la réplique à Mila Kunis et Kate McKinnon dans nement dans , auprès de nation au SAG Award. L’ESPION QUI M’A LARGUÉE. Dev Patel. Il sera aussi à l’affiche d’un film encore sans titre de Babak Anvari, avec Son interprétation des frères jumeaux Il a récemment joué dans la série THE LEFTOVERS, créée par . Il a récemment fait ses Winklevoss dans Damon Lindelof et Tom Perrotta, couronnée aux Peabody débuts à Broadway dans « Straight White de lui a valu les éloges de Awards, et qui lui a valu d’être nommé au Critics Choice Men » d’Anna D. Shapiro, aux côtés de Josh la critique et l’a imposé parmi les révéla- Television Award. Charles, Ty Defoe et Paul Schneider. tions de l’année 2010. Il a été cité au prix du meilleur espoir masculin décerné par la On l’a vu cette année dans MUTE de Duncan Jones, avec Il a encore prêté sa voix au personnage de Chicago Film Critics Association et a reçu Alexander Skarsgard et Paul Rudd. Il a aussi prêté sa voix Jackson Storm dans 3. En 2016, il était le prix d’interprétation de la Toronto Film à Lord Garmadon dans LEGO NINJAGO : LE FILM. Il s’est à l’affiche de FREE FIRE de , Critics Association. encore produit dans LA FILLE DU TRAIN de Tate Taylor, INLAND EMPIRE de David Lynch, BROKEN ENGLISH de Zoe Cassavetes, ZOOLANDER de Ben Stiller, PEACE, LOVE ET PLUS SI AFFINITÉS de David Wain, VOTRE MAJESTÉ de David Gordon Green, MIAMI VICE – DEUX FLICS À MIAMI de Michael Mann, CHARLIE’S ANGELS, LES ANGES SE DÉCHAINENT de McG, ou encore 1 DUPLEX POUR 3 de Danny DeVito.

Justin Theroux est aussi un scénariste de talent. Il a cosigné en 2015 le scénario de ZOOLANDER 2, de et avec Ben Stiller. Plus tôt dans sa carrière, il avait déjà fait équipe avec Ben Stiller pour écrire et pro- KATHY BATES - DOROTHY KENYON SAM WATERSTON - ERWIN GRISWOLD duire TONNERRE SOUS LES TROPIQUES, avec Stiller, Robert Downey Jr., Jack Black, Kathy Bates, comédienne et réalisatrice Né en 1940 à Cambridge, Sam Waterston a obtenu une Nick Nolte et Matthew McConaughey. En d’environ 200 films, s’est sans doute fait bourse d’études à Yale dont il est sorti diplômé en 1962. 2012, il a coécrit ROCK FOREVER d’Adam connaître grâce à son rôle dans MISERY La même année, il fait ses débuts sur la scène new-yorkaise Shankman, avec Tom Cruise, Alec Baldwin (1990), d’après le livre éponyme de Stephen dans « Oh Dad, Poor Dad, Mama’s Hung You in the Closet et Catherine Zeta-Jones, et en 2010, il King, qui lui a valu l’Oscar et le Golden and I’m Feelin’ So Sad ». était le scénariste d’IRON MAN 2. Le film Globe. Depuis, elle s’est illustrée dans des était réalisé par Jon Favreau et interprété comédies et des drames, et a remporté Il enchaîne avec de nombreux longs métrages et séries, sans par Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, deux autres nominations à l’Oscar et sept jamais oublier le théâtre. Il a remporté des Emmy, Golden Mickey Rourke et Scarlett Johnasson. au Golden Globe. Globes, et Awards et, côté théâtre, des En 2011, elle a campé Harriet Korn dans OBIE et Drama Desk Awards. Il a été cité à l’Oscar pour son En 2007, il a fait ses débuts de réalisateur la série LA LOI SELON HARRY qui, en interprétation du journaliste Sydney Schanberg dans LA avec DEDICATION, présenté au Festival de deux saisons, lui a valu deux nominations DÉCHIRURE, et six fois à l’Emmy pour LES AILES DU DESTIN Sundance, qu’il a développé. Le film était consécutives à l’Emmy. Deux ans plus tard, et NEW YORK DISTRICT, NEW YORK UNITÉ SPÉCIALE et interprété par Billy Crudup, Mandy Moore, on la retrouve dans AMERICAN HORROR NEW YORK POLICE JUDICIAIRE. Il est actuellement à l’af- Tom Wilkinson et Bob Balaban sur un scé- STORY et décroche son deuxième Emmy. fiche de GRACE ET FRANKIE. nario de David Bromberg. Elle a obtenu un rôle récurrent dans la série à partir de la troisième saison, et a encore remporté deux nominations à l’Emmy et une autre au Golden Globe. DERRIÈRE LA CAMÉRA

MIMI LEDER - RÉALISATRICE qui a révolutionné la fiction dans les années 90. Productrice exécutive et réalisatrice de Plusieurs fois lauréate de l’Emmy, Mimi la série, elle a chorégraphié des plans à la Leder est une réalisatrice et productrice Steadicam pour donner un rythme haletant à l’origine de nombreux longs métrages et une énergie viscérale aux scènes d’hô- et séries. Première femme ayant intégré pital. Elle a remporté plusieurs citations à le programme de direction de photogra- l’Emmy pour URGENCES et son premier phie de l’AFI Conservatory, elle s’est fait Emmy pour l’épisode « Travail perdu ». connaître pour utiliser une palette d’une Elle a obtenu un deuxième Emmy pour grande richesse et mêler des images URGENCES, et trois nominations au DGA marquantes à des scènes d’action et des de la meilleure réalisation. moments d’émotion plus intimes. Elle a encore reçu une citation à l’Emmy Mimi Leder réalisera la série THE pour À LA MAISON BLANCHE d’Aaron MORNING SHOW, avec Jennifer Aniston Sorkin, et quatre nominations au même et Reese Witherspoon. Produite par Apple, prix pour CHINA BEACH. la série s’attachera au monde sans pitié de la tranche matinale de la télévision. En 1997, Steven Spielberg l’a personnelle- ment engagée pour réaliser le premier long Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec métrage produit par DreamWorks SKG, LE la série-culte LA LOI DE LOS ANGELES, PACIFICATEUR, avec George Clooney et puis elle s’est rapidement imposée comme Nicole Kidman. Elle a enchaîné avec DEEP l’une des réalisatrices les plus sollicitées du IMPACT qui a dépassé les 350 millions de petit écran. Sur neuf pilotes qu’elle a mis dollars de recettes mondiales. À l’époque en scène, six ont donné lieu à des séries. de sa sortie, DEEP IMPACT était le film le plus lucratif jamais réalisé par une femme. On lui doit ainsi THE LEFTOVERS, primé au Peabody Award, dont elle a réalisé dix épi- En 1999, Mimi Leder a obtenu le Franklin sodes et produit vingt-deux. Elle a encore J. Schaffner Award décerné par l’American signé SHAMELESS, LES INCORRUPTIBLES Film Institute et, en 2000, le Women in Film DE CHICAGO, LUCK, et surtout URGENCES Crystal. LISTE ARTISTIQUE

FELICITY JONES...... RUTH BADER GINSBURG ARMIE HAMMER...... MARTIN GINSBURG JUSTIN THEROUX...... MEL WULF SAM WATERSTON...... ERWIN GRISWOLD KATHY BATES...... DOROTHY KENYON CAILEE SPAENY...... JANE GINSBURG STEPHEN ROOT...... PROFESSOR BROWN JACK REYNOR...... JIM BOZARTH LISTE TECHNIQUE

RÉALISATION...... MIMI LEDER CASTING...... VICTORIA THOMAS, CSA COSTUMES...... ISIS MUSSENDEN SUPERVISEUR MUSICAL...... LINDA COHEN MUSIQUE...... MYCHAEL DANNA MONTAGE...... MICHELLE TESORO DÉCORS...... NELSON COATES DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE...... MICHAEL GRADY PRODUCTEURS EXÉCUTIFS...... JEFF SKOLL, DANIEL STIEPLEMAN, BETSY DANBURY ET AREN LOOP PRODUCTEUR...... JONATHAN KING, P.G.A. PRODUIT PAR...... ROBERT CORT, P.G.A. ÉCRIT PAR...... DANIEL STIEPLEMAN