Dialogue Des Cultures Courtoises Meghívó
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Könyv_borito_02:Doctori_Mesi 2012.11.16. 11:15 Page 1 s e Dialogue Des Cultures s i o Courtoises t r u o C s e r u t l u C s e D e u g o l a i D Collège eötvös József elte Dialogue des cultures courtoises Meghívó Projekt megnevezése Ünnepélyes alapkő letételére (MINTA) Ed quisi qui ut doluptur? Quisquas es nectiat emporib eaquam ad estiuntotas et alisquat ipis dolenih illacesciam ute rehenis venis sitasimendam quiae Intézményi vagy projektlogó helye veribusam esti ium aut as eliquis est odi blanis sectate molessimi, sequi ipsum Nemzeti Fejlesztési Ügynökség fuga. Ut dolut prorerspis aut aut enderum fuga. Tem. Saperum que into ducipsant www.ujszechenyiterv.gov.hu est et ex exceribus et imus et vellupiciis et voluptate nobis non et estiatem et 06 40 638 638 venis dicid et elestem perest volupta niet dolupta turesciis derror aut officillenis A projektek az európai Unió explam ime debis maximillam di doluptati aut dem. támogatásával valósulnak meg. TÁMOP-4.2.2/B-10/1-2010-0030 „Önálló lépések a tudomány területén” Dialogue des cultures courtoises Sous la direction de Emese Egedi-Kovács Collège Eötvös József ELTE Budapest, 2012 Sous la direction de Emese Egedi-Kovács Relecture par Aurélia Peyrical Arnaud Prêtre (Préface) Responsable de l’édition : László Horváth, directeur du Collège Eötvös József ELTE Mise en page : László Vidumánszki Conception graphique : Melinda Egedi-Kovács © Les auteurs, 2012 © Emese Egedi-Kovács (éd.), 2012 © Collège Eötvös József ELTE, 2012 Édition réalisée grâce au concours OTKA NN 104456. Tous droits de traduction et de reproduction réservés. ISBN 978-963-89596-2-1 Table des Matières Préface ....................................................................................................................... 11 Éva Bánki : Les métaphores de l’étranger dans la culture courtoise – d’après un poème d’Alphonse le Sage ........................................... 13 Sonia Maura Barillari : Pour une autre interprétation du lai de Yonec .... 19 Valérie Cangemi : De la fée Morgane à la Femme de Bath de Chaucer : la laideur érotisée ................................................................................. 45 Alain Corbellari : Générations médiévales. Petit essai d’application d’un concept réputé moderne à la littérature du Moyen Âge ...... 57 Emese Egedi-Kovács : Discours réflexifs dans Frayre de Joy e Sor de Plaser ............................................................... 73 Christine Ferlampin-Acher : Perceforest et le dialogue des cultures courtoises : cosmopolitisme, culture française et influence germanique ..................................................................... 85 Emma Goodwin : Arme à double tranchant : le dialogue courtois dans La Chastelaine de Vergy .......................................................... 103 Krisztina Horváth : La matière de Bretagne en Hongrie : les lieux changeants du conte d’Argirus .........................................117 Aurélie Houdebert : Les ailes du désir : variations romanesques sur le thème de la chevauchée aérienne ......................................... 129 Júlia Képes : La plus grande des trobairitz, la Comtessa Beatriz de Dia (v. 1140–1212) et sa poésie ................................................................ 149 Sándor Kiss : Les jeux de la fin’amor dans différentes traditions lyriques .............................................................................. 161 Klára Korompay : L’anthroponymie de la Hongrie médiévale et le Roman de Tristan ....................................................................... 173 Imre Gábor Majorossy : « Vala-m Deus e santa María ! ». Remarques sur l’opposition entre la foi et les croyances dans le Roman de Jaufré.................................................................... 193 Tivadar Palágyi : Albert « empereur des Romains », le « basileus » Mehmet et Mathias « fils du Chôniatès » : ethnonymes et anthroponymes entre archaïsme et néologisme chez les historiens byzantins du xve siècle ............................................. 211 Alessandro Pozza : Oiseaux – prophètes / Hommes – oiseaux. Migrations entre préhistoire, folklore celtique et littérature courtoise......... 221 István Puskás : Corti reali e corti immaginarie del poema cavalleresco Angelica innamorata di Vincenzo Brusantino ............................. 237 Géza Rajnavölgyi : Un rapprochement entre les cours de France et de Hongrie au xiie siècle vu par André le Chapelain ....................... 253 Mariann Slíz : Tristan and Ehelleus Names derived from literature in Angevin Hungary ........................................................................ 261 Pauline Souleau : Renouer avec un passé chevaleresque ? Le dialogue franco-anglais dans les Chroniques de Jean Froissart................. 271 Imre Szabics : Interférences de motifs dans le Roman de Jaufré et les romans arthuriens de Chrétien de Troyes ...............................289 Préface dopté il y a plus de cent ans et réaffirmé maintes fois depuis, le credo du Collège Eötvös réside dans le respect des traditions nationales, la représentation de l’esprit français et la formation de « professeurs- savantsA », notion devenue un concept clé de l’institution de la rue Ménesi. Comme condition indispensable à cette formation, cette vérité formulée par Loránd Eötvös : seuls les professeurs qui progressent eux-mêmes peuvent in- citer leurs étudiants à en faire de même. Progresser, c’est faire des recherches de manière régulière et approfondie pour faire fructifier ses connaissances en les partageant avec les jeunes générations, les Collégiens. Le présent recueil est un véritable monumentum, au sens horatien du terme, qui pourrait à lui seul représenter les idéaux du Collège, alors qu’il n’est que le deuxième d’une série de volumes lancée par la branche hongroise de la Société Internationale de Littérature Courtoise. Il a été précédé par Littérature et folklore dans le ré- cit médiéval, paru il y a tout juste un an, et sera suivi dès l’an prochain par une nouvelle publication. Pour hardie qu’elle puisse paraître, nous tiendrons cette promesse. Le gage en est la persévérance éditoriale, fidèle à l’esprit du Collège, qui organise et dirige – parfois au-delà de ses forces – les conférences de chercheurs étrangers et hongrois réputés, ainsi que des colloques presti- gieux auxquels cette série de recueils confère leur forme définitive. Le travail inlassable de recherche et d’organisation, ainsi que l’institutionnalisation par l’enseignement des études médiévales au sein de l’atelier Aurélien Sauvageot, ont permis aux recherches en littérature française du Moyen Âge menées au Collège Eötvös de se hisser à un niveau international. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil à la liste des auteurs de ces volumes et de pren- dre la mesure de leur richesse thématique. Un autre indice de la qualité des recherches effectuées au Collège en est leur inscription dans un réseau de coo- pérations internationales intenses dont les « piliers » principaux sont, outre notre université, l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle, l’ENS de la rue d’Ulm, l’Université Rennes 2, l’Université de Lausanne et l’Institut Français de Budapest. Il me reste à exprimer le vœu que nous ne cessions jamais d’être à la hauteur de cet idéal (dans le contenu, comme dans la forme), de faire avancer la véritable science fondée sur des recherches historico-philologiques et de poursuivre l’enseignement dont celles-ci fourniront les fondements. Tournons donc nos yeux vigilants vers Paris tout en osant apprécier cette re- cherche hongroise qui, bien qu’étrangère, parvient par moments à mettre en valeur l’héritage littéraire d’autres nations jusqu’à susciter la reconnaissance de la mère patrie. László Horváth Directeur du Collège Eötvös József Les métaphores de l’étranger dans la culture courtoise – d’après un poème d’Alphonse le Sage Éva Bánki Université Eötvös Loránd – Université Károli Gáspár de l’Églisé Réformée Résumé : Les cantigas de la poésie galégo-portugaise ont sans doute emprunté plusieurs éléments à l’idéal courtois de la lyrique provençale. D’après un poème d’Alphonse le Sage, difficilement classable, nous essayons de déceler de possibles résolutions existen- tialistes et religieuses de l’angoisse et des rapports de dominance issus de la fin’amor dans la lyrique galégo-portugaise. Le courtois et le vilain (vilan) forment l’antagonisme définitionnel de la cultu- re courtoise et en général de la poésie du fin amor. Mais n’existe-t-il pas une valeur qui défait cette opposition d’apparence inébranlable ? Le contraste entre la cortezia et la vilania est présent dans toute la poésie du premier troubadour, Guillaume de Poitiers – et ces deux notions contradictoi- res n’apparaissent pas seulement dans les chansons courtoises mais également dans les poèmes companho1. La joie de l’amour est toutefois plus puissante que la dichotomie du courtois et du vilain, puisqu’elle est capable d’ennoblir le humble et de rabaisser le courtois2. L’autre valeur cosmique dans la poésie de 1 « E tenhatz lo per vilan qui no-l enten, / qu’ins en son cor voluntiers non l’apren : / greu partir si fai d’amor qui la troba a talen », Guilhem de Peiteus, Companho, farai un vers qu’er covinen, strophe II, In : Nicolo Pasero, Guglielmo IX d’Aquitania : Poesie, Modena, 1973, p. 16. 2 « E-l plus cortes vilanejar, / E-l totz vilas encortezir. », Guilhem de Peiteus, Molt jauzions mi prenc en amar, v. 29-30, In : N. Pasero, op. cit., p. 221. 14 Éva Bánki Guillaume de Poitiers est l’Éternel. Le moment de la mort marque