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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE de TLEMCEN Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers

Département Ecologie et environnement

Intitulé du Laboratoire de recherche :N°13 Ecologie et gestion des écosystèmes naturels

MEMOIRE

Présenté par :

Mlle BOUANANI SAMIA En vue de l’obtention du

Diplôme de MASTER

En : Ecologie

Thème

Etude autoécologique des groupements végétaux à au Nord et Sud de Tlemcen

Soutenu le 28/09/2016, devant le jury composé de :

Président M. Benmansour Djamel Pr Université de Tlemcen

Encadreur M.Ghezlaoui Bahaeddine M.C.A Université de Tlemcen

Examinateur M. Sari Ali Amel M.C.A Université de Tlemcen

Année 2015-2016

Remerciement

Merci à Dieu le tout puissant de m’avoir donné le privilège et la chance d’étudier et de suivre le chemin de la science. Au terme de ce travail, j’exprime mon vifs remerciements à :

Mon encadreur Monsieur B.E. Ghezlaoui, Maître de conférences à l’Université de Tlemcen, Département d’Ecologie et Environnement qui a accepté de diriger ce travail. Son aide, ses conseils précieux, sa rigueur et surtout son soutien moral ont été pour beaucoup dans l’aboutissement de ce travail. Je le remercie également pour sa grande disponibilité.

Mme Sari Ali Amel – maître de conférences à l’université de Tlemcen – ses conseils m’ont été d’une importance capitale, Je le remercie également pour avoir accepté d’examiner ce travail.

Monsieur Djamel. Benmansour, Maître de conférences à l’université de Tlemcen, qui nous fait l’honneur de présider le jury de ce mémoire, qu'ils trouvent ici toute ma reconnaissance envers eux. .

DEDICACES

Je dédie ce mémoire:

-Au nom d'ALLAH, le Clément et que le manifeste, louange à toi le maitre des mondes.

-Ames très chers parents, qui ont toujours été là pour moi et qui m'ont donné un magnifique modèle de labeur et de persévérance, votre souci permanent a été Je bonheur et la réussite de votre chère, que dieu vous donne longue vie.

-A mes sœurs, Salima, Safia, aya et mon frère Mohamed al Amin

-A mes tantes et mes cousines.

-Ames oncles et leurs femmes.

-A mes bien aimées, Hanane ,Rabab.

-A tous ceux qui ont participé de près ou de loin dans la réalisation de ce travail.

BOUANANI SAMIA

انعنوان : دراست انبيئت انذاتيت نهمجموعت اننببتية نألثم في شمبل و جنوة تهمسبن. انمهخص:

إن انغطبء انىجبرٍ فٍ مىطقخ انجحز األثُض انمزىسظ َمثم فٍ انىقذ انحبنٍ وزُجخ كم مه رغُزاد انمىبخ و انعىامم انجُئخ انمحهُخ.

رهذف دراسزىب إنً معزفخ الدرغُزاد انجُئخ انذارُخ انصبدرح نىىع األثم فٍ والَخ رهمسبن. مه حُث انمىارد انىراثُخ انىجبرُخ رمكىب مه رحذَذ 0 4 وىعب وجبرُب َىزمٍ إنً 15 عبئهخ . حُث أن انعبئهخ انىجمُخ وانىجُهُخ و انكزوجُخ هه األكثز وجىدا ثىست مزفبورخ رقذر ة : 2.8 ثبنمبئخ , 2.8 ثبنمبئخ,2.4 ثبنمبئخ عهً انزىانٍ . مه انىبحُخ انجُىنىجُخ و وىع انززثخ فبن وجبد األثم َزىاجذ فٍ ركىَىبد مخزهفخ, عمىمب ركىن قبعذَخ مبنحخ مع درجخ حمىضخ رززاوح ثُه 7.87 و 8.55 , فٍ انمىبخ شجه انجبف إنً مىبخ صحزاوٌ. مه حُث انزىسَع انجُىنىجٍ وثبسزخذاو رصىُف رووكبَزوشٌ إن انىجبربد انحىنُخ هٍ انسبئذح ثىسجخ 75,5 ثبنمبئخ و رزرجظ سُبدرهب ثذون شك نغشو قطعبن انمبشُخ فٍ محطبرىب كمب أن نإلوسبن رأثُز قىٌ جذا فٍ مىطقخ انذراسخ. مه حُث انزىسَع انجُىنىجٍ انجغزافٍ وجذ أن األطُبف أغهجهب عىبصز مزعهقخ ثبنجحز األثُض انمزىسظ ثىسجخ 32.5 ثبنمبئخ ثهُهب انعىبصز األَجُزَخ انمىرَزبوٍ ثىسجخ 10 ثبنمبئخ ثهُهب عىبصز غزة انجحز انمزىسظ ثىسجخ 7.5 و جىىة انجحز األثُض انمزىسظ سُجُزٌ ثىسجخ 5. 7 ثبنمبئخ. جمُع عىبصز األخزي رقذر ة 42.5 ثبنمبئخ.

ركشف انزحبنُم انجُىنىجُخ أن انززثخ عجبرح عه انزمم انغز َىٍ ثبنىسجخ نجمُع محطبرىب مع معذل مه انمىاد انعضىَخ ال َمكه إهمبنه. انكهمبث انمفثبحيت : نوع األثم,انبيئت انذاتيت,سنبته ,نعزيشه,طزفبويت.

Titre : Etude autoécologique des groupements végétaux à Tamarix au Nord et Sud de Tlemcen

Résumé :

Les structures de végétation sur le pourtour méditerranéen représentent à l’heure actuelle, la résultante à la fois de modifications climatiques liées à des facteurs écologiques locaux et les actions anthropozoogénes. Cette étude porte sur les groupements à Tamarix dans la wilaya de Tlemcen. Il s’agit d’une étude autoécologique.- Du point de vue géologique et édaphique le genre Tamarix occupe des différentes formations sur de substrats généralement alcalins et salés avec un pH variant entre 7. 87 e Sur le plan des ressource phytogénétiques nous avons pu recenser 40 espèces végétales appartenant à 15 familles dont les Astéracées, Poacées et Brassicacées sont les mieux représentées avec des pourcentages contrastés et sont respectivement comme suit : 2.8%,2.%,2,4%. En utilisant la répartition biogéographique on constate que les spectres sont en faveur des éléments Méditerranéens (32 ,5%), suivi par les éléments Ibéro-Maur (10 %), puis les W-Méd (7 .5%) et sub-méd.-sib (7 .5 %).L’ensemble des autres éléments sont à égalité avec 42,5%. Sur le plan biologique et en utilisant la classification de RAUNKIAER on constate que les thérophytes sont dominants (57.5%) ; cette thérophytisation est liée certainement à la pression anthropique. L’impact humain est très fort dans la zone d’étude. Les analyses pédologiques révèlent une texture limoneuse pour l’ensemble avec un taux de Matière organique non négligeable.

Mots clés : Tamarix, autoécologie, Zenata, El-Aricha, Tamaricacées

Title: the autoécologycal study of the groups of Tamarix in North and South of Tlemcen Abstract: The structures of the vegetation on the Mediterranean periphery, at the present time, represent the resultant of simultaneous climatic changes and current local ecological factors. The present study concerns the Tamarisk groups in wilaya of Tlemcen. It is a autoecology study. From the geological and edaphic point of view the Tamarix genus occupies of the various formations on substrates generally alkaline and salted with a variable pH between 7. 87 and 8.55, in a semi-arid climate and desert climate. In terms of genetic resource we could identify 40 plant belonging to 15 families whose the Asteraceae, Poeceae and brassicacea are best represented with contrasting percentages are respectively as follows: 2.8%,2.8 % 2.4%. Using biogeographical distribution we find that the spectra are for items Méditerranéns (32,5%), followed by Ibéro- maur elements. (10%) and W-Méd, sub-méd-sib (7.5%). All other elements are equal to 42,5%. Biologically and using the classification of RAUNKIAER we see that the therophytes are dominant (57.5 %); this therophytisation is certainly related to the invasion of cattle in our stations. The human impact is very strong in the study area. The soil analysis revealed a silty texture for all with a rate of significant organic matter.

Key words: genre Tamarix, autoécology, Zenata, El-Aricha,

La Liste des abréviations

Signification des abréviations utilisées :

Types biologiques Ph : Phanérophytes Ch : Chamaephytes Th : Thérophytes He : Hémicryptophytes Ge : Géophytes

Types morphologiques H.A. : Herbacée annuelle H.V. : Herbacée vivace L.V. : Ligneux vivace

P : Précipitations (mm). T: Température (C°). N° : Nombre d'individus. % : Pourcent. °C : Degré Celsius. Ha : Hectare. km : kilomètre km2 : kilomètre carré. m : mètre M : Température maximale des mois les plus chau m : Température minimale des mois les plus froids . m2 : Mètre carré. mm : Millimètre. P : Précipitation.

Q2 : Quotient pluviothermique d’emberger. T : Température. HPAE : Hiver, Automne, Printemps, Eté. RN22 : Route Nationale 22 BV: Bassin versant APG (IV) : angiosperms phylogény group 2016

Sommaire

RESUME INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………..01 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE INTRODUCTION ……………………………………………………………………04 I-1- choix des stations …………………………………………………………………….04 I-2- Situation géographique ……………………………………………………………...05 I-3- Géologie ………………………………………………………………...... 07 I-4-Géomorphologie (Relief et structure) ……………………………………………….09 I-5- Hydrologie ………………………………………………………………………….10 I-6- Aperçu pédologique ………………………………………………………………...13 CHAPITRE II: ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE II-1- Famille des Tamaricacées…………………………………………………………15 II-2- Caractères généraux de la famille Tamaricaceae………………………………………15 II-3- Définition de Tamarix ……………………………………………………………………..16 II-4- Historique de Tamarix……………………………………………………………………...17 II-5- Synonymes de Tamarix …………………………………………………………………….17 II-6- Taxonomie du genre Tamarix…………………………………………………...... 17 II-6- 2- Classification phylogénétique ……………………………………………...17 II-6- 1- Classification classique ……………………………………………...... 17 II-7- Description de genre : Tamarix …………………………………………………………..18 II-8- Glandes sécrétrices des sels…………………………………………………...... 19 II-9- Aire de répartition du genre Tamarix………………………………………………20 II-10- sol………………………………………………………………………………….21 II-11- Salinité………………………………………………………………………...... 21 II-12- pH….……………………………………………………………………………....22 II-13- Acquisition de l'eau…………………………………………………………….....22 II-14- Résistance au feu………………………………………………………………….22 II-15- Ecologie………………………………………………………………………...... 23 II-16- Principales espèces de tamarix …………………………………………………………..23 II-16-1- Tamarix gallica L……………………………………………………………………23 II-16-2- Tamarix africana…………………………………………………………………….24 II-17-Principales espèces établies par QUEZEL ET SANTA en1963 ……………… ...28 II-18- Utilisations du genre Tamarix ……………….……………………………………29

II-19- Différentes variétés de Tamarix…...………………………………………….…30 II-20-Espèces, variétés intéressantes ……………………………………………….….31 CHAPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE INTRODUCTION………………………………………………………………….…..32 III-1-Méthodologie…………………………………………………………………...... 32 III-2-Facteurs climatiques……..…………………………………………………….……….33 III -2.1- Précipitations ………………………………………………………………..35 III - 2 .2- Régimes saisonniers…...……………………………………………………35 III -2.3- Température …………………………………………………………...…….38 III-3-Indice de continentalité………………………………………………………...... 40 III-4-Autres facteurs climatiques…………………………………………………………...41

III-4.1- Vent……………………………………………………………………...... 41 III-4.2- Humidité relative …………………………………………………………..41 III-4.3- Evaporation……………………………………………………………...... 41 III-4.4- Gelées ……………………………………………………………………...41 III -5-Synthèse bioclimatique…………………………………………………………...42 III -5 .1-Classification des ambiances bioclimatiques en fonction de "T"et "m" ………………42 III -5-2-Indice de DE.MARTONNE………………………………………………….....43 III -5. 3-Diagrammes Ombrothermiques de BAGNOULS ET GAUSSEN………...... 45 III -5 .4-Indice Xérothermique D'EMBERGER (1942) ………………………………..47 III -5 .5- Quotient Pluviothermique D'EMBERGER ……………………………...... 49

CONCLUSION……....………………………………………………………………….52 CHAPITRE IV: APPROCHE PEDOLOGIQUE INTRODUCTION…………………………………………………………………….53 IV -1- Méthodologie…………………………………………………………………….54 IV-2- Méthode d’étude au laboratoire ………………………………………………….55 IV 2.1- Analyses physiques………………………………………………………55 IV 2. 2-Analyses chimiques …………………………………………………...... 55 IV-3- Interprétation des résultats d’analyse du sol…………………………………...... 59 CONCLUSION……………………………………………………………………...... 62 CHAPITRE V : ETUDE FLORISTIQUE INTRODUCTION…………………………………………………………………...... 64 V-1- Echantillonnage ………………………………………………………………….64 V-2- Composition systématique ………………………………………………………65

V-3- Caractérisation biologique ………………………………………………………………71 V-4- Spectre biologique………………………………………………………………………..73 V-5- Caractérisation morphologique …………………………………………………..76 V-6- Caractérisation phytogéographique………………………………………………78 V-7- Abondance...……………………………………………………………………....80 V-8- Indice de perturbation ……………………………………………………………83 CONCLUSION…………………………………………………………………………84

Liste des figures

-Figure n° 01: Situation géographique et la délimitation administrative de la wilaya de Tlemcen (Source : ANAT)………………………………………………………………….05 -Figure n°02: Image satellite de Zenata…………………………………………………...... 06 -Figure n°03: Image satellite d’El –Aricha ………………………………………………….07 -Figure n°04: Carte Géologique (Bureau d’étude)………………………………………...... 08 -Figure n°05: Carte Géomorphologique (Bureau d’étude) ………………………………...... 09 -Figure n°06: Carte des bassins et sous bassins versants de la wilaya de Tlemcen (Source : conservation des forêts)……………………………………………...... 11 -Figure n°07: Carte du réseau hydrographique de la Tafna (Source : BOUANANI, 2004)...12 -Figure n°08: Réseau hydrographique de la commune d’El-Aricha………………………...13 -Figure n°09: Carte de la texture des sols dans la wilaya de Tlemcen (Source : Khemies & Gaouar, 2012 …………………………………………...... 14 -Figure n°10: Principaux caractères botaniques de la famille des Tamaricacées (Tela Botanica)…………………………………………………………………16 -Figure n°11 : Structure d’une glande sécrétant des sels chez le Tamarix.(source Curtis E.Swift, Saltcedar (Tamarix) Physiology - a Primer Colorado State University Coopérative Extension)…………………………………………………………..20 -Figure n°12 : Aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon (Nelroye. Jackson, 1996) ……………………………………………………….21 -Figure n°13 : Schéma du Tamarix gallica (Tela Botanica)………………………………...25 -Figure n°14: Schéma du Tamarix africana (Tela Botanica) ……………………………….27 -Figure n°15: Régime saisonnier de Zenata………………………………………………...37 -Figure n°16 : Régime saisonnier d’El-Aricha ……………………………………………..37 -Figure n°17: Indice d’aridité de DE.MARTONNE………………………………………..44 -Figure n°18 : Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls Gaussen (station Zenata) …………………………………………………………………………….46 -Figure n°19: Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls Gaussen (station El-Aricha) …47 -Figure n°20 : Climagramme pluviométrique d’Emberger………………………………….51 -Figure n°21 : Histogramme de la composition physique (texture) ………………………...62 -Figure n°22: Histogramme de la composition chimique …………………………………..62 -Figure n°23: Pourcentages des familles de la Zone d’étude……………………………….67

-Figure n°24: Pourcentages des familles de Zenata ……………………………………….70 - Figure n°25: Pourcentages des familles d’El-Aricha …………………………………….71

-Figure n°26: Classification des types biologique de Raunkiaer (1904 – 1907)…………...73 - Figure n°27: Pourcentages biologique de la zone d’étude …………………………………..75 - Figure n°28: Pourcentages biologique de la station de Zenata …………………………..76 - Figure n°29: Pourcentages biologique de la station d’EL-Aricha …………………….... 76 -Figure n° 30: Pourcentages des types morphologiques de la zone d’étude………………77 - Figure n°31: Pourcentages des types morphologiques de Zenata ………………………..78 - Figure n°32: Pourcentages des types morphologiques d’El-Aricha……………………...78 -Figure n°33: Pourcentages des types Biogéographiques de la zone d’étude……………..81 -Figure n°34 : Pourcentage D’Abondance de Zone d’étude……………………………....82 -Figure n°35 : Pourcentage D’Abondance de Zenata……………………………………...83 -Figure n°36 : Pourcentage D’Abondance d’El-Aricha ………………………………… 83

Liste des tableaux

-Tableau n° 01 : Coordonnées géographiques des stations météorologiques…………………32 -Tableau n° 02 : Moyennes mensuelles des températures anciennes (1913-1938) et nouvelles

(2000- 2012) avec les «M» et «m» ………………………………………..33

-Tableau n° 03 : Moyennes mensuelles des précipitations anciennes (1913-1938) et nouvelles (2000- 2012)…………………………………………………….34 -Tableau n° 04 : Variation saisonnières (1913-1938)…………………………………………..34 -Tableau n° 05 : Variations saisonnières (2000-2012)…………………………………………35 -Tableau n° 06 : Coefficient relatif saisonnier de MUSSET…………………………………...36 -Tableau n° 07 : Moyenne des maxima du mois le plus chaud (AP: Ancienne période ; NP: Nouvelles périodes) ……………………………………………………………………………39 -Tableau n° 08 : Moyenne des minima du mois le plus froid………………………………….39 -Tableau n° 09 : indice de continentalité de Debrach………………………………………….40 -Tableau n° 10 : Etages de végétation et type du climat. (A: Ancienne période ; N: Nouvelles périodes) ……………………………………………………………………………………….42 -Tableau n° 11 : Indice d’aridité de DE MARTONNE………………………………………..43 -Tableau n° 12 : indice de sécheresse…………………………………………………………..48 -Tableau n° 13: Quotients pluviothermique d’EMBERGER et de STEWART……………….50 -Tableau n° 14 : Échelle d'interprétation de carbonate………………………………………...57 -Tableau n° 15 : Classification des sols selon le pourcentage en carbone G.E .P.P.A………...58 -Tableau n° 16: Echelle d’interprétation de la matière organique……………………………..59 -Tableau n° 17: Résultats d’analyses du sol dans les stations…………………………………61 -Tableau n° 18 : Composition par famille, genre, espèces de la zone d’étude………………..66 -Tableau n° 19 : Composition par famille, genre, espèces de la station de Zenata……………67 -Tableau n° 20 : Composition par famille, genre, espèces de la station d’El-Aricha………….68 -Tableau n° 21 : Composition par famille, genre, espèces Zenata…………………………….70 - Tableau n°22 : Composition par famille, genre, espèces El-Aricha…………………………71 - Tableau n°23 : Pourcentages de types biologiques…………………………………………..74 - Tableau n°24 : Pourcentages de types Biogéographiques de la zone d’étude ……………....80 - Tableau n°25 : Indice d’abondance –dominance …………………………………………....81 - Tableau n°26 : Pourcentages Abondance……………………………………………………82 -Tableau n°27 : Indice de perturbation des stations étudiées………………………………….84

Liste des photos

-Photo n°01 : L’inflorescence chez : (A) Tamarix africana, (B) Tamarix gallica……….....19 -Photo n°02 : Tamarix gallica (Oued Tafna) ……………………………………………………..25 -Photo n°03 : Tamarix africana……………………………………………………………………...27 - Photo n°04 : Tamarix gallica (El-Aricha) ………………………………………………..65

INTRODUCTION GENERALE

La région méditerranéenne est une zone de transition sur le plan bioclimatique, et selon plusieurs travaux récents, il est difficile de séparé les changements écologiques engendre par le changement climatique et atmosphérique occasionnée par les variables selon les régions méditerranéenne. La végétation ripisylve présente au bord des Oueds méditerranéens est caractérisée par des contraintes climatiques et pédologiques fortes, salinité, vent, sécheresse et sols peu profonds ou mobiles. Il est confirmé depuis longtemps que les changements climatiques et les actions anthropozoogénes ont influencé gravement l’équilibre de différents écosystèmes, surtout dans les régions méditerranéennes, ce qui a accéléré les phénomènes de la sècheresse, l’érosion et la dégradation des sols par la remonté des sels, et par conséquent la dégradation du couvert végétal. Les régions méditerranéennes d’Europe et d’Afrique du Nord sont particulièrement concernées par les changements climatiques : à long terme, elles prédisent une évolution plus rapide et plus importante du tapis végétal que dans d’autres parties du monde. D’autre part, les changements attendus vont dans le sens d’une réduction de la disponibilité en eau durant la saison de végétation (Vennetier et al., 2010). Un facteur important est à prendre en considération dans l’examen de la dynamique végétale de ces écosystèmes, il s’agit du climat, en effet dans l’ouest Algérien et plus précisément sur les piémonts et sur les plaines au Nord de Tlemcen, la saison estivale sèche peut parfois durée 6 mois ou plus. Le semestre hivernal est froid et pluvieux. Les paramètres climatiques comme la température et la pluie influent directement sur la végétation non par des modifications importantes de la composition floristique globale mais plutôt par l’altération de ces caractéristiques quantitatives (masse de végétation présente, dominance de certains types biologiques). Dans les régions arides et semi-arides, la salinité des sols demeures une contrainte pour le développement des plantes (Lauchli et Epstein, 1990 ; Higazy et al, 1995). Certains groupements disparaissent pour céder leur place à d’autres plus adaptés. Ce déséquilibre écologique incite l’apparition des espèces halophytes. Dans les régions arides et semi-arides, les Tamaricacées possèdent un grand intérêt en tant que plantes conservatrices des sols contre les différents phénomènes physiques d’érosion. Leur rusticité acquise par leur résistance à la sécheresse leur confère un intérêt particulier au sein du cortège floristique de la zone d’étude (Ghezlaoui, 2011). Aujourd’hui avec nos connaissances dans le domaine de l’écologie et surtout avec l’émergence de la notion de la biodiversité depuis la conférence des Nations Unis sur le développement tenus à « Rio de Janeiro en juin1992 », divers questions sont posés quand à la place des structure végétales

1 INTRODUCTION GENERALE qui façonnent nos paysages, l’idée générale, qui entre dans l’axe du programme de recherche du laboratoire d’écologie et de gestion des écosystèmes naturels, va donc dans le sens d’une protection et du sauvegardé de la richesse biologique des différents facies de végétation de la partie Ouest de l’Algérie. Depuis quelques années la communauté scientifique alerte le pouvoir publique sur la régression de la couverture végétale de la région. Notons que plusieurs travaux sur les écosystèmes de la région de Tlemcen, ont été réalisé [Aidoud 1983 ; Djebaili 1984; Benabadji 1995 ; Bouaazza 1995 ; Bestaoui 2001, etc…] L'interprétation phytosociologique du genre Tamarix est restée jusqu'à une date récente, très imparfaite. Certains auteurs (Chaâbane 1993) avaient cependant entrepris une analyse de ces catégories d'espèces et exprimé une première approche synthétique. La flore du bassin méditerranéen est unanimement considérée comme étant d’une exceptionnelle diversité, et mérite à ce titre une considération particulière pour sa conservation. La désertification, les changements climatiques et la perte de la diversité biologique sont des problématiques cruciales pour les régions sèches d’Afrique où ils conjuguent leurs effets pour éprouver les efforts de développement des pays et concomitamment les moyens de vie des populations les plus pauvres de la planète. En effet les écosystèmes ont une influence sur le climat, et réciproquement, les changements climatiques exercent des impacts considérables sur le climat local, accroissant la désertification, la dégradation des terres et la perte de la diversité biologique. L’Algérie est au cœur des préoccupations mondiales en matière de conservation de la biodiversité menacée par une anthropisation croissante (Errol et Benhouhou, 2007) et une aridité du climat qui se traduit par une contrainte hydrique provoquant la salinisation des sols. L’autécologie est en effet complémentée par la synécologie qui étudie, elle, les interactions biotiques entre différentes espèces vivant dans le même milieu. L’autécologie a donc été utilisée en physiologie puis en biogéographie en la reliant aux capacités d’adaptation des espèces, sans considérer les interactions biotiques avec leur milieu. L’étymologie du mot «L’autécologie» par sa racine «auto» montre que l’on s’intéresse à une espèce indépendamment de localisation et des autres êtres vivants qui l’entourent (biocénose). Le but de cette étude est d’illustrer la composition spécifique et l’écologie du genre Tamarix par une approche floristique. (Bugslag ,1968) Nous essayerons de hiérarchiser les facteurs écologiques qui déterminent la diversité et l'originalité de ces peuplements et, enfin, amorcer l'évaluation de la diversité floristique, biologique et chronologique des taxons inventoriés. La connaissance de la structure et de la dynamique du genre Tamarix est loin d’être achevée. Nous essayerons dans cette thèse de dégager les caractères écologiques et biogéographiques particuliers du Tamarix de la région de Tlemcen.

2 INTRODUCTION GENERALE

Pour atteindre notre objectif nous avons traité les chapitres suivants :  Approche Physique.  Diversité Biologique et Biogéographique.  Analyse Bioclimatique  Approche pédologique.  Analyse de la végétation.  Conclusion.

3 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

Introduction : Chaque milieu de vie est unique. Il y a des caractéristiques physiques propres. Nous essayons de présenter dans ce chapitre, les formes géologiques, géomorphologique, hydrologiques et un aperçu édaphique, afin de décrire le milieu physique où s’insère bien entendu notre zone d’étude.

Dans ce présent travail nous nous sommes intéressés à l’étude du Tamarix dans la région de Tlemcen. Nous avons essayé d’aborder cette étude en insistant sur le cortège floristique.

I-1-Choix des stations : Le choix des stations est une étape importante qui doit être guidé par les objectifs de notre étude. Le caractère important et pratique qu’il faut prendre en priorité est l’uniformité de la végétation dans la station. Selon Ellenberg (1956), la station dépend impérativement de l’homogénéité de la couverture végétale dont le but est d’éviter des zones de transition. Nous avons donc pu choisir deux (2) stations (Carte n°01). Les stations d’étude que nous avons retenues sont celles qui reflètent au mieux la diversité autoécologique où l’on relève la présence du genre Tamarix.

4 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

Zone d’étude

Figure n°01: Situation géographique et la délimitation administrative de la wilaya de Tlemcen (Source : ANAT)

5 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

I-2-Situation géographique :

Stations 01 : Cette station, se trouve sous le pont de la route nationale (RN 98) à quelques kilomètres de localité de Zenata. Elle s’installe sur une longitude de 1°27’ Ouest et une latitude de 35°01’ Nord, l’altitude approximative de cette station est de 200 m. *La commune de Zenata est limitée comme suit :

-La commune de Remchi au Nord ;

-La commune d’Ouled Riyah au sud ;

-La commune de Hennaya à l’Est ;

-La commune de fellaoucene à l’Ouest.

Figure n°02 : Image satellitaire de Zenata Stations 02 : Cette station ; se situe au Sud de la wilaya de Tlemcen, il s’agit de la route nationale N°22 menant vers Bechar reliant ainsi le Nord du pays au Sud. Cette voie porte à la région un intérêt économique certain, l’agglomération de cette région assure la liaison entre l’extrême Ouest algérien et l’Est Marocain d’une part et Tell et les hautes plaines d’autre part. (Bouazza, 1991). La commune d'El -Aricha appartiens à la zone steppique, avec une superficie d'environ 73700 ha dont 10700 ha de surface agricole utile, et une couverture végétale représenté essentiellement par l'Alfa (Anat. .1993). *La commune d’El- ARICHA est limitée comme suit :

6 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

-La commune de Sabdou au Nord ;

-La Wilaya de Naâma au sud ;

-La Wilaya de sidi Bel Abdes et la commune d’El-Gor à l’Est ;

-La commune de Sidi-Djilali à l’Ouest.

Figure n°03 : Image satellitaire d’El –Aricha

.I-3- La géologie :

La wilaya de Tlemcen présente une grande diversité géologique dont il existe une prédominance des terrains jurassiques. Les formations géologiques rencontrées dans notre milieu d’étude sont les suivantes : I-3-1 -Le jurassique : On distingue ;  Le jurassique inférieur (Lias) : Il est constitué successivement et de bas en haut de dolomies ruban nés, de calcaire à silex et d’alternances de calcaires gris et de marnes.  Le jurassique moyen (Dogger) : Formé par un ensemble de calcaire surmonté par une épaisse série argilo-calcaire et enfin des calcaires micros gréseux (Kazi Tani, 1995).  Le jurassique supérieur : Il offre la gamme de roches suivantes ; a. Zagla A : Calcaires et marno-calcaires (100 à 150 m) ;

7 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE b. Dolomies de Terni : Dolomies massives avec de nombreux bancs et lentilles calcaires (100 à 120 m) (Collignon, 1986). c. Marno-calcaire de Raourai : A une épaisseur de 60 à 120 m, cette formation est une alternance de calcaires et de marnes jaunes (Ghalini, 1994). d. Les dolomies de Tlemcen : Dolomies massive avec de rares bancs et lentilles calcaires (250 à 350 m). e. Grés de Boumediene : Formé de grés intercalés de marnes calcaires. f. Callovo-oxofordien : (les argiles de Saida) ; argiles et marnes avec de rares passés gréseuses (300 à 500 m) (Collignon, B. 1986) . I-3-2 -Le miocène : Comprenant une alternance de poudingues, de marnes grises et de grés sableux plus ou moins consolidés (200 à plus de 100 m) . I-3-3-Le pilo-quaternaire : Représenté par des conglomérats bien cimentés, formations continentales, constituées d’éléments enroulés de nature lithologique variée et par des calcaires lacustres. I-3-4 Le quaternaire : Il est représenté par des dépôts non consolides, et des travertins non friables, riches en débris végétaux, observés généralement au niveau des oueds, des sources … . (Kazi Tani, C. 1995). I-3-5 Les dépôts pliocène : C’est une formation qui présente une intercalation de grés rouge brun avec grains fins et de marnes grises sombres (Ghalini, M. 1994). I-3-6 Le crétacé basal : Il s’agit d’une série d’alternances de marnes et de marno-calcaires avec de rares bancs gréseux (200 à 300 m) (Collignon B. 1986).

Figure n°04: Carte Géologique (Bureau d’étude : ANAT)

8 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

I-4- géomorphologie (Relief et structure) : De part sa situation géographique et sa richesse floristique, Tlemcen présente une grande variété de paysages, on peut la subdiviser en zones suivantes : Les monts de Tlemcen ; Le bassin de Tlemcen. I.1. Les monts de Tlemcen et de Sebdou Ils représentent les gradins supérieurs du bourrelet atlasiques formés de plateaux Karstiques constitués de calcaires jurassiques plissés s’élevant rapidement en escalier, composé de pentes de plus de 20 %, le long de flexures et failles de 800 m (Tlemcen) à 1100 m (plateaux de Béni Our nid et des Béni-Snous) et 1300 m (plateau de Sebdou) jusqu’à des sommets atteignant 1800 m sur leur bordure méridionale dominant les Hautes Plaines Steppiques (monts de Tenouchfi). (A.S.P.E.WI.T., 2008). I.2. Le bassin de Tlemcen Il est formé par les gradins intérieurs du bourrelet Nord des chaînes atlasiques, s’abaissant de 800 m au pied des monts de Traras : ce plan incliné est recouvert d’un épais manteau de dépôts alluviaux marins d’âge miocène, puis lacustre au Nord d’âge plus récent pliocène. Il a été fortement disséqué en lanières par les petits affluents de la Tafna venant heurter la chaîne côtière, et le traversant par des gorges, particulièrement illustrés par la trouvée en amont de Hadjrat el Gat (au carrefour de la RN 22Honaine) (A.S.P.E.WI.T, 2008).

Figure n° 05: Carte Géomorphologique (Bureau d’étude : ANAT)

9 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

I-5- Hydrologie : La disposition du réseau hydrographique est liée en grande partie à l'évolution des phénomènes structuraux qui ont affecté la région au cours des temps géologiques. Selon (Bouazza, 1991), les conditions climatiques sévères conditionnent, avec les facteurs géomorphologiques, le régime hydrographique et son évolution. Le chevelu hydrographique suit pratiquement les accidents importants qui ont affecté les formations carbonatées du Jurassique, il se modifie avec l'évolution de la tectonique. (Bouanani, 2007).

I.1 Les monts de Tlemcen : Le bassin versant de la Tafna, s’étend sur la totalité de la wilaya de Tlemcen sur une superficie de 7245 km2. Globalement, Bouanani 2000 l’a subdivisé en trois grandes parties:  Partie orientale avec comme principaux affluents l’oued Isser et l’oued Sikkak) ;  Partie occidentale comprenant la Haute Tafna (Oued Sebdou et Oued Khemis) et l’Oued Mouilah  Partie septentrionale : qui débute pratiquement du village Tafna et s’étend jusqu’à la plage de Rachgoun, embouchure de la Tafna sur la mer. Les oueds Boukiou, Boumessaoud et Zitoun sont les principaux affluents de cette partie. Megnounif et al, 1999 ont noté que les Monts constituent une barrière aux masses d’airs chargés d’humidité provenant du Nord à travers la Méditerranée. (Bensaoula et al . 2003) ajoutent que les ressources en eau aux piémonts sud des monts de Tlemcen ont toujours été faibles. I.2 Les hautes plaines steppiques : L’hydrologie de la zone steppique est constituée d’oueds qui ne coulent qu’en période de crue. On distingue 03 écoulements des eaux :  Un écoulement vers le Nord par la vallée de Mekkera (Nord-Est d’El -Gor) ;  Un écoulement vers l’Ouest : les eaux arrivent de djebel Mekkaidou, passent par Magoura pour rejoindre la vallée de la Moulouya ; D’après Merzouk 1994, il y aurait un écoulement endoréique au centre où les eaux convergent vers Dayat El-Ferd près de Belhadj Boucif.

Le Bassin de la Tafna, représente l’aire de drainage des principaux Oueds de la wilaya et l’un des principaux réservoirs de la région. Il rassemble 8 sous bassins sur une superficie de 7 245 km² dont 6 sous bassins sont contenus en grande partie dans la wilaya et 2 sous bassins sur le territoire

10 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE marocain sur une superficie de plus de 1900 km². L’oued Tafna s’écoule vers la mer dans l’estuaire exigu de Rachgoun après avoir collecté les oueds qui proviennent des Monts de Tlemcen à une altitude dépassant les 1500 m, ainsi que ceux des Plateaux et des Plaines intérieures. Tous ces sous bassins rassemblent et collectent les apports des oueds estimés à plus de 300 hm³/an qui alimentent les 5 barrages que contient le Bassin (Anat, 2010). Notre région d’étude fait partie de ce qu’on appelle la moyenne Tafna (Figure n° :06.).

Figure n°06 : Carte des bassins et sous bassins versants de la wilaya de Tlemcen (Source : conservation des forêts)

11 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

 Le réseau hydrographique de la commune de Zenata se compose de : Oued El Mellah, Oued Bou Messaoud et Oued Zitoun. Ce réseau hydrographique canalisé par oued Zitoun, est formé par de puissants affluents profondément encaissés, citons les plus importants : oued El Atchane, oued Bou Messaoud et oued Merhimin. A cela s’ajoute un ensemble de Chaabat : Chaabat Bouhalouf et Chaabat Merabta (Bouhassoun, 2013).

Figure n°07 : Carte du réseau hydrographique de la Tafna (Source : Bouanani, 2004)

Selon le P.D.A.U (2014) le réseau hydrographique est partagé entre deux systèmes de bassin versant.

 Le premier occupe toute la partie centrale d’Aouedj et draine une superficie d’environ 1680 km². Tous les écoulements convergent vers Deyet El Ferd, qui est une dépression d’un millier d’hectare prés de Boucif (El Aouedj).  Au-delà du Djebel Mekaidou les Oueds drainent les eaux vers l’Ouest et réseau amont de l’Oued Mellouia qui traverse le Maroc oriental.

12 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

Le réseau hydrographique de la commune d’El-Aricha est représenté dans la (Figure n°:08) suivante :

Figure n°08 : Réseau hydrographique de la commune d’El-Aricha. (Source : P.D.A.U 2014) I-6-Aperçu pédologique :

Le sol est défini comme étant la couche superficielle qui recouvre la roche-mère et résulte de son altération sous l’effet des agents atmosphériques et biologiques (Du Chauffour, 1988). Le sol, un des éléments principaux de l’environnement, règle la répartition de la végétation. Il se développe suivant la nature de la roche mère, la topographie du milieu et les caractéristiques du climat (Dahmani, 1984). Du Chauffour (1977), signale que la majorité des sols des régions méditerranéennes tout au moins d’un climat de type méditerranéen sont caractérisés par des sols dits « fersialitiques ». (Khemies & Gaouar, 2012) affirment que l’interdépendance du climat et de géologie dans la wilaya de Tlemcen ont favorisé l’apparition de sols diversifiés. Les différents types des sols ont été présentés sur une carte pédologique qui a été établie par SIG. Cette carte a servi pour l’élaboration de carte de textures. Un tableau de classification des sols adopté par le CPCS (classification française de la commission de pédologie et de cartographie des sols) (CPCS, 1967) qui a été mise à jour et présentée sous la forme d’un référentiel (Duchaufour, 1997).

13 CHAPITRE I : MILIEU PHYSIQUE

La wilaya de Tlemcen, forme une véritable mosaïque de milieux naturels qui se succèdent de manière grossièrement parallèle et inclinée du nord au sud : une bande littorale de plus de 70 km dominée par la première chaîne montagneuse des Traras, des plaines et des plateaux limités au Sud- ouest, Sud-est par les monts de Tlemcen, plus imposants et plus massifs succèdent à cette première unité. Plus au Sud et à la frontière ouest, une zone steppique à vocation pastorale annonce les hautes plaines ouest de l’Algérie.

Figure n° 09 : Carte de la texture des sols dans la wilaya de Tlemcen (Source : Khemies & Gaouar, 2012)

14 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

II-1- Famille des Tamaricacées : La famille des Tamaricacées est une famille de plantes qui comprend 120 espèces en 3-5 genres dans le monde. D’après les flores d’Ozenda (1991), Quezel et Santa (1962-1963), cette famille est représentée que par deux genres en Algérie qui sont : Tamarix L. et Reaumuria L. Les Tamaricacées est une famille du clade des qui appartient aux eudicots vrais selon la nouvelle classification des angiospermes (APG 2003 ;(angiosperms phylogeny group adopté en 2003)), et dans l’ancienne classification cette famille appartient à l’ordre des Violales (Anderson ,2005). Les espèces de cette famille sont des plantes ligneuses : arbustes, rarement arbres ou herbes avec des branches minces, la plupart d’eux sont des halophytes et rarement sont des xérophytes. (Ahmdane ,1994) Systématique de la famille : Embranchement : Spermaphytes Sous-embranchent : Angiospermes Classe : Eudicots moyennes Sous classe : Pré-astéridées Ordre : Caryophyllales Sous-ordre : Tamariscinées Famille : Tamaricacées Genres : - Tamarix - Reaumuria

II-2- Caractères généraux de la famille Tamaricacées : La famille des Tamaricacées regroupe 112 espèces endémiques des régions de l’Eurasie et l’Afrique et introduites dans d’autres régions telle que l’Amérique du Nord. Ces espèces sont repartaient en quatre genres qui sont : Reaumuria : 15 espèces ; - Tamarix : 85 espèces - Myricaria : 10 espèces - Hololachna : 2 espèces, (Wilken, 1993). Dans l’Afrique du nord Ozenda a cité une vingtaine d’espèces de Tamarix. Les tamaricacées ont, généralement, des feuilles petites alternes, souvent sessiles, rarement Subsessiles, éricoïdes, dotées de glandes qui secrètent des sels. L’inflorescence axillaire solitaire (Reaumurieae) ou simple composée de racèmes, en épis ou solitaires (Tamariceae). Les fleurs sont souvent petites, bisexuelles et rarement unisexuelles, actinimorphes,

15 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Bractéoles, penta ou tétramères. (Caiser, 1976) Sépales et pétales imbriqués. Etamines 5 ou plusieurs, insérées sur un disque nectarifère, libres ou unies à la base, Gynécée 5-2-carpellé avec autant de stigmates libres, à placentation pariétale ou pariétale-basale. Ovules de 2 à n, anatropes, ascendants. Le fruit est une capsule loculicide. Graine barbue entièrement ou seulement au sommet, rarement ailée, albuminée ou non, à embryon droit. (Crins ,1989).

Figure n°10 : Principaux caractères botaniques de la famille des Tamaricacées (Tela Botanica)

II -3-Définition de tamarix : Noms vernaculaires : Tamaris ou Tamarix Nom scientifique : Tamarix L., 1753 Classification : famille des Tamaricacées

Le tamaris est un arbuste. Résistant au vent violent et à la salinité, il se rencontre fréquemment en bord de mer. Il est cultivé comme plante ornementale pour sa belle floraison printanière à dominante de rose.

16 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Les Tamarix sont des arbres ou arbustes, fréquents dans les terrains salés, selon Ozenda (1991) l’étude du genre Tamarix est extrêmement difficile. Le Tamarix représente l’espèce à caractère typique des plantes thermo xérophytes.

II-4- Historique de Tamarix Le Tamarix est connue depuis longtemps il est cité dans le Coran sacré sous le nom d’Athal. (Surat Saba, verset 16) Le nom Tamarix a été dérivé du nom d’une rivière en Espagne appelée Tamaris, à la frontière des Pyrénées, où les espèces de Tamarix colonisent ses proximités. Le terme Tamarix est adopté la première fois par Linné en 1753-1754, où il a cité seulement deux espèces dans son « herbier », (Baum ,1967).

II-5- Synonymes de Tamarix : - Nom scientifique : Tamarix - Nom Français : Tamaris, Tamarin - Nom Anglais : Salt Cedar, Tamarisk - Nom Arabe: Athal, Tarfa - Nom Amazigh: Amammythe

II -6-Taxonomie du genre Tamarix : II -6-1- Classification phylogénétique « angiosperms phylogény group 2016 » : La classification phylogénétique (APG IV), est une classification botanique des angiospermes établie selon les travaux de l'Angiosperms Phylogeny Group. Elle se base sur l’affinité génétique entre les espèces, est devenue la classification botanique la plus importante aujourd’hui, SilvieI (2004) La taxonomie du genre Tamarix selon l’angiosperms phylogény group 2016 (l’APG IV) Classification phylogenetique

Clade Eudicotylédones supérieur (Dicotylédones vraies) Clade Noyaux des Eudicotylédones supérieur (Noyaux des Dicotylédones vraies) Ordre Caryophyllales Famille Tamaricacées Genre Tamarix

17 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

II -6-2- Classification classique : Plusieurs classifications classiques qui existent et qui s’oppose à la classification moderne de l’APG. Comme nous citons : la classification classique de Cronquist, 1981, la classification des angiospermes, créée par Robert Folger Thorne en 1992 adoptée en 2000 ; puis 2002 et la classification d’Armen Takhtajan en 1954 rectifiée en 1997. La classification classique du genre Tamarix (classification de Cronquist ,1981).

Classification classique

Règne Plantae Sous-règne Tracheobionta Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Sous-classe Dilleniidae Ordre Violales Famille Tamaricacées Genre Tamarix

II -7-Description de genre Tamarix : Tamarix est un genre d'arbustes ou de petits arbres qui appartenant à la famille des Tamaricacées. Il est fréquent dans les régions méditerranéennes, où il peut être spontané ou cultivé.

Ses fleurs printanières (mars-avril).elles sont souvent petites, bisexuelles et rarement unisexuelles, actinimorphes, bractéoles, penta ou tétramères.

Sépales et pétales imbriqués. Etamines 5 ou plusieurs, insérées sur un disque nectarifère, libres ou unies à la base, (Fig. 11). Gynécée 5-2-carpellé avec autant de stigmates libres, à placentation pariétale ou pariétale-basale. Ovules de 2 à n, anatropes, ascendants. (CRINS, 1989)

Les graines sont petites avec une touffe des cheveux blonds sur l'extrémité pour faciliter leur dispersion par le vent ou de flotter sur l'eau où elles sont déposées Brotherson et champ (1987).selon Baker (1972) La graine de Tamarix est quelque peu cylindrique et très petite (0.17millimètre sur 0.45millimètre, pèse 1Ug), le Tamarix peut donner des graines dés sa première année mais, généralement, il donne des graines à partir de la troisième année. Leur forme est variable d’une espèce à une autre.

18 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Elles sont caractérisées par l’absence de la dormance, mais avec une durée de vie très courte : par exemple les graines produites en été ne vivent que 45 jours (7semaines) dans les conditions idéales du milieu, mais si les conditions sont défavorables (plaine soleil, sécheresse.), cette durée de vie ne dépasse pas les 24 jours. Par contre les graines produites en début d’hiver peuvent vivre 130jours (19 semaines) dans les conditions idéales du milieu. Feuillage caduc. Ses petites feuilles alternes et écailleuses sont semblables à celles de certains conifères, disposées en hélice autour du rameau, de couleur vert clair. De 1 à 4 mm. Le fruit est une petite capsule triangulaire contenant des graines à poils.

Port houppier en boule.

Les branches sont souples et arquées après avoir supporté la floraison.

Écorce brune, écaillée.

Tronc lisse dans les premières années, de couleur brun rougeâtre.

Les rameaux Ils sont généralement nombreux minces, glabres, ou écorces de différentes couleurs : souvent marron ou marron noirâtre,

L’inflorescence est simple ou composée de racèmes ou bien de chatons de 1 à 15cm de Longueur, sur les nouvelles pousses de l’année ou sur les pousses anciennes, (Allred ,2002).

Photo n°01 : Inflorescence chez : (A) Tamarix africana, (B) Tamarix gallica

19 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

II -8-Glandes sécrétrices des sels : Toutes les espèces du genre Tamarix possèdent des glandes sécrétrices des sels qui se trouvent sur la face inférieure de la feuille, chaque glande est composée de huit cellules : A)- deux (02) cellules intérieures appelées cellules collectrices, qui possèdent des vacuoles, le rôle de ces deux cellules est la collecte de l’excès des sels qui l’acheminent vers les cellules sécréteuses ; B)- six (06) cellules externes appelées cellules sécréteuses, ces cellules ont un cytoplasme volumineux par rapport aux cellules de collecte. Les parois des cellules sécréteuses de chaque glande sont complètement enfermées par une couche de cuticule à l’exception de la zone de contacte entre ces cellules et les deux cellules de collecte des sels. Cette zone sans cuticule de la paroi cellulaire est appelée « aire de transfusion » dans cette aire de nombreux plasmodesmes relient les cellules sécréteuses Intérieures aux cellules de rassemblement. Les plasmodesmes relient également les cellules de collecte aux cellules mésophylliennes adjacentes (Waisel ,1972). Les cellules sécréteuses contiennent de nombreuses mitochondries, ce qui montre une grande activité au niveau de ces cellules. (Fahn ,1988).

Figure n° 11: Structure d’une glande sécrétante des sels chez le Tamarix.(source Curtis E.Swift, Saltcedar (Tamarix) Physiology - a Primer Colorado State University Cooperative Extension)

II -9-Aire de répartition du genre Tamarix : Le genre Tamarix est représenté par des espèces phreatophytes facultatives et généralement halophytes. Originaire des régions d’Europe, de la Méditerranée, de l’Afrique du

20 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Nord, du Sahara et de l’Asie. Les espèces du Tamarix sont considérées comme espèces envahissantes en Amérique du Nord et l’Australie (Nelroy, Jackson 1996). L’aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon (Nelroy, Jackson 1996).

Figure n°12 : Aire d’origine de répartition du genre Tamarix selon Nelroye. Jackson (1996).

Le Tamaris gallica est adapté au climat méditerranéen alors que le tamaris anglais (Tamaris anglica Webb.) est mieux adapté au climat océanique et se retrouve sur la côte atlantique.

II -10 - Sol : Le Tamarix réclame, surtout, les zones alluviales. Il occupe typiquement les sites à sols en mélange de sable et limon ou limon, argile, sable et matière organique, l'humidité intermédiaire, les eaux souterraines peu profondes, et peu d'érosion (Brotherson et Winkel ,1986).

II-11- Salinité : Le Tamarix n'est pas un halophyte d'obligation, c'est-à-dire il peut se développer sur un sols salés comme il peut se développer sur des sols non salés, mais il peut tolérer de grandes variations de concentrations d’éléments minéraux dans les différents types de sol Il est bien adapté aux sols salins et alcalins où il se développe typiquement dans les secteurs faisant la moyenne du sel environ de 600 mg/l. dans la solution du sol, Il peut survivre dans des concentrations de sels excédant les 5000 mg/l (Stevens ,1989).Après les incendies, la salinité des sols ravagés par le feu

21 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE devient plus élevée, (à cause de la dessiccation du sol), surtout les concentrations des sels du Bore phytotoxique quand ils dépassent 3 mg/l, qui peuvent retarder la remontée biologique et le rejet des arbres et des arbustes concurrents, en particulier Populus et Salix. Ces endroits sont très susceptibles d’être colonisés par le Tamarix tolérant à ces conditions, (Busch et Smith ,1993).

II -12- pH : La plupart des oligo-éléments se dissolvent mieux dans des conditions modérément acides (PH d'environ 6.5) mais une grande proportion des plantes poussent dans un sol normal quelconque, qui peut varier de légèrement acide à légèrement alcalin (Pontoppidan, 2004). Le Tamarix a une légère préférence pour des conditions alcalines (pH = 7.5) comparées à D’autres arbustes (Brotherson et Winkel ,1986).

II -13-Acquisition de l'eau : Plus la communauté est envahie par le Tamarix plus la concurrence est plus grande pour l’acquisition de l’eau et dans de telles conditions de desséchement global de l'habitat. Ce qui permet à l’espèce xérophyte du Tamarix de se stabiliser et d’occuper le terrain (Brotherson, et al .1984). La consommation de l’eau par le Tamarix est généralement considérée comme élevée, mais les taux d'évapotranspiration peuvent changer avec la profondeur de la nappe de l'eau et la Salinité de sol c'est-à-dire plus l’eau est profonde plus l’évapotranspiration est réduite. Dans des conditions de sècheresse ou extrêmement chaudes, le Tamarix ne transpire pas toujours aux taux potentiels Davenport et al. (1982). La conservation de l'eau sous ces situations est d’une grande importance écologique. Elle permet aux espèces du Tamarix qui se développent dans les environnements chauds du désert d’ouvrir leurs stomates justes pendant les heures les plus fraîches et les plus humides du jour. Ceci permet aux Tamarix d'acquérir du CO2 proportionné sans perdre beaucoup d'eau. Comme phreatophyte facultatif, les espèces du Tamarix sont capables d'extraire l'humidité du sol à partir des sols les moins saturés dans les zones où la nappe d’eau est plus profonde. Ceci semble être une adaptation qui oblige les phreatophytes concurrents : tel que Populus et Salix qui ne possèdent pas cette faculté Busch et al. (1992), et peut partiellement expliquer l’exclusion concurrentielle de ces espèces par le Tamarix dans les secteurs ripicoles.

II -14-Résistance au feu : Le Tamarix adapte des mécanismes plus efficaces qui lui permettent de se rajeunir plus rapide après incendies à cause de la couronne racinaire dont on évoqué plus haut.

22 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Après le feu, le Tamarix peut mieux résister aux augmentations des concentrations des éléments minéraux du sol, et l’augmentation du pH du sol, et la réduction d'humidité disponible (Busch et Smith ,1993). Cette adaptation a probablement été un facteur significatif favorisant sa colonisation rapide des terrains touchés par le feu (Busch et Smith, 1992, 1993) ; (Wiesenborn ,1996). Dans les communautés ripicoles dominées par Populus et Salix, les feux de forêt sont peu fréquents (Busch et Smith ,1993). En revanche, les intervalles entre les feux sont considérablement plus courts dans des secteurs infestés par le Tamarix. On pense que le Tamarix, a développé des caractéristiques adaptatives qui augmentent l'inflammabilité des communautés où il se développe (Zouhar ,2003). Ceci lui permet de remplacer les communautés non-adaptées au feu, qui sont dominées par Populus et Salix (Busch et Smith ,1992) ; (Kerpez et Smith ,1987). À l'appui de ceci, Anderson et autres (1977) ont démontré que 21 de 25 peuplements le long du fleuve inférieur du Colorado (USA) sont ravagés par les feux au cours d'une période 15 ans (entre 1981 et 1992). Les feux ont brûlé 35% de la végétation dominée par les Tamarix, comparé seulement à 2% des autres communautés pendant la même période de temps (Busch ,1995).

II -15-Ecologie: Le tamarix est un arbre des étages arides et Saharien ; il pousse sur tous les types de sol et supporte les eaux fortement salées. Il se développe et se multiplie facilement, il forme parfois des formations forestières basses. Le Tamarix Adapté à des conditions climatiques extrêmes, il se développe sous une tranche pluviométrique inferieur à 200 mm de pluie par an. Très résistant à la sécheresse, il colonise parfaitement les sols sableux grâce à son système radiculaire superficiel très développé et pivotant allant en profondeur à la recherche de l’humidité. Prospérant dans les étages bioclimatiques arides et Saharien, le tamarix est indifférent à la nature du sol, il rejette de souche abondamment et se régénère facilement par semis dans les zones ou’ impact de l’homme et de l’animal sont absents.

II -16- Principales espèces de tamarix : Tamarix gallica L. Tamarix de France 1-Description Arbrisseau de 2 à 8 mètres, à rameaux grêles, effilés, rougeâtres ; feuilles à peine scarieuses aux bords, un peu glauques, ovales-lancéolées, acuminées, embrassantes et élargies à la base, se développant en même temps que les fleurs ; bractées ovales, acuminées ; fleurs petites, globuleuses dans le bouton, en épis nombreux, grêles, un peu lâches ; disque hypogyne à 10 angles obtus,

23 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE séparés par des sinus portant des étamines ; étamines saillantes, à anthères apicules ; capsule ovale- pyramidale, insensiblement atténuée de la base au sommet. 2-Classification Règne : Plantae Famille : Tamaricaceae Genre : Tamarix 3-Habitat Côtes de la méditerranée, dans la Provence, le Languedoc le Roussillon ; remonte, le long des cours d'eau, dans le Vaucluse, la Drôme, l'Ardèche ; Corse. Espagne et Portugal, Baléares, Sardaigne, Sicile, Italie, Dalmatie ; Algérie, Maroc, Canaries. 4-Noms communs FR : Tamaris commun, Tamaris d'Angleterre, Tamaris de France, Tamarix commun GB: French Tamarisk, Manna Plant, Tamarisk 5-Synonymes Taxonomiques : Tamarix gallica var. arborea Sieber ex Ehrenb., Tamarix elegans Spach, Tamarix arborea (Sieber ex Ehrenb.) Bunge, Tamarix anglica Webb 6-Informations complémentaires Chorologie : européen occidental Inflorescence : racème d'épis Sexualité : hermaphrodite Pollinisation : entomogame b Fruit : capsule Dissémination : barochore Couleur des fleurs : blanc, rose Type biologique : b-semperviens Formation végétale : parvophanérophytaie Caractérisation écologique : fourrés arbustifs méditerranéens, hydrophiles, des sols minéraux Syntaxon : Nerio oleandri - Tamaricetea gallicae

24 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Figure n°13: Schéma du Tamarix gallica (Tela Botanica)

Photo n°02: Tamarix gallica (oued Tafna) (Bouanani Samia) Tamarix africana Tamarix d'Afrique 1-Description Arbrisseau de 2 à 3 mètres, à rameaux étalés, moins effilés ; feuilles largement blanches- scarieuses aux bords et au sommet, vertes, acuminées, embrassantes et élargies à la base, croissant après l'apparition des fleurs ; bractées oblongues ; fleurs assez grandes, ovoïdes dans le bouton, en

25 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

épis épais, oblongs-cylindriques angles aigus portant les étamines ; étamines non saillantes, à anthères mutiques, obtuses ; capsule ovoïde-trigone, insensiblement atténuée au sommet. 2-Classification Règne : Plantae Famille : Tamaricaceae Genre : Tamarix 3-Habitat Côtes de la Méditerranée, dans la Provence, le Languedoc, le Roussillon ; Corse. Espagne et Portugal ; Sardaigne, Sicile, Italie ; Dalmatie ; Algérie et Maroc. 4-Noms communs FR : Tamaris d'Afrique, Tamarix d'Afrique GB : African Tamarisk 5-Synonymes Taxonomiques : Tamarix viciosoi Pau & Villar, Tamarix uncinatifolia Sennen, Tamarix segobricensis Pau, Tamarix obscura Gand., Tamarix leucostachya Gand., Tamarix hispanica Boiss., Tamarix Hieronymi Sennen, Tamarix gentilis Gand., Tamarix florigera Gand., Tamarix celtiberica Sennen & Elías 6-Informations complémentaires Chorologie : méditerranéen occidental Inflorescence : racème d'épis Sexualité : hermaphrodite Pollinisation : entomogame Fruit : capsule Dissémination : barochore Couleur des fleurs : blanc, rose Formation végétale : parvophanérophytaie Caractérisation écologique : fourrés arbustifs méditerranéens-occidentaux, hydrophiles, des sols minéraux Syntaxon : Tamaricion africanae

26 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Figure n° 14 : Schéma du Tamarix africana(Tela Botanica)

Photo n° 03: Tamarix africana

(Source : Luiring.altervista.org)

27 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

II -17-Principales espèces établies par QUEZEL ET SANTA EN 1963 :

1) Tamarix aphylla : Feuilles formant une gaine complète autour des rameaux donnant à ceux-ci un aspect articulé, dépourvus de feuilles. Chatons grêles au sommet de jeunes tiges. Etamines 5 insérées entre les cornes du disque. Arbre puissant à tronc robuste souvent ramifié dès la base - Lit des oueds C:Secteur du Sahara Septentrional, Secteur du Sahara Central, Secteur du Sahara Occidental. Planté dans le Tell Sahara - Sindien. « Tlaïa », «Ethel », «Tabarakat» (= T. articula ta Vahl). 2) Tamarix pauciovulata : Feuilles très courtes, très obtuses au sommet plus ou moins crassiuscules. Capsules de 5-10 mm. Etamines 6-10 insérées sur les cornes du disque. Fleurs grandes 6-8 mm Bord des eaux, surtout salées AC: SS, SC, R: ailleurs: Hd, Sahara. « Azaoua» (incl. T. macrocarpa Bauge). 3) Tamarix Balansae : Feuilles aussi longues que larges, rarement un peu plus longues, aiguës mucronées au sommet. Capsules de 4-5 mm. Etamines 10 insérées sur les cornes du disque. Fleurs plus petites 4-5 mm-Terrains salés AR: SS, SC, Hd 1 Sahara. 1 (incl. T. Trabutii Maire et T. oxysepala Trab., T. tenuifolia Maire et Trab.). 4) Tamarix gallica : Disques à 10 lobes. Etamines 5 à filets insérés dans les lobes d'un sinus non l'autre. Fleurs petites globuleuses dans le bouton en chaton, large de 3-4 mm, naissant sur les pousses de l'année, très denses Lieux humides, bord des eaux 1 N. T1'Op. ' –Espèoe extrêmement polymorphe. «Tarfa» «Tarfaïa ». 5) Tamarix parviflora : Fleurs tétramères. Chatons larges de 2-3 cm en épis très longs sur les tiges de l'année précédente. Fleurs roses et étamines purpurines Bord des eaux R : AS3 1 Nord Africaine (incl. T. rubelLa Batt.). 6) Tamarix brachystylis : Fleurs pentamères. Chatons longs de 5-10 cm, très grêles, entremelés de tiges feuillées sur les rameaux de l'année précédente. Fleurs ct étamines rosées R: 02, AS, SS, SC 1 Nord Africaine. 1 (inel. T. Geyrii Diels, T. chottica Trab.). 7) Tamarix anglica : Bouton floral ovoïde. Etamines insérées sur les cornes du disque RR: 02: Habra 1 Atlentique 8) Tamarix speciosa : Bractées florales ovales-obtuses bien plus courtes que les fleurs, plus ou moins membraneuses sur les marges. Capsules à maturité longues de 6-7 X 2,5 mm Terrains salés R: Hl, AS1, SSl 1 Ibéro-Marocain. (Incl. T. getula Batt.). 2037 9) Tamarix africana : Fleurs pentamères. Chatons sessiles naissant du vieux bois, denses et épars, courts (2-3 cm). Capsules de 5-6 X 3 mm à lobes triangulaires - Bord des eaux CC en Algérie, R: SS. 1 West. Méditerranéen. 1 Espèce très variable

28 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

10) Tamarix Boveana : Fleurs tétramères. Chatons nettement pédonculés, naissant au sommet des tiges de l'année précédente et formant des épis emmêlés de tiges stériles, longs de 4-6 cm. Capsules de 6-8 X 3,5 mm Terrains salés AC: H, AS, SS 1 Sahara. 1 (incl. T. Bounapea J. Gay, T. Battandieri Trab.).

II -18- Utilisations du genre Tamarix: Le tamaris est un arbre d’ornement. Il a également des propriétés médicinales : l’écorce et les feuilles ont une action astringente, diurétique, apéritive et sudorifique. Cette essence est utilisée pour les boisements des terres arides, les lits d’oueds desséchés, talus. Elle joue un rôle remarquable dans la fixation des dunes continentales et marines aussi bien que dans la consolidation des berges. Elle est également utilisée dans le boisement des terrains plus ou moins salés et quelquefois à titre ornementale. Le tamarix est une espèce fixatrice utilisée sur les cotes méditerranéennes françaises, elle remonte le long des cours d’eau jusqu'à à la drome et l’Ardèche. Ce genre joue un rôle important dans l’Afrique du Nord et le Sahara septentrional ou il compte une dizaine d’espèces dont deux sont très répondues Tamarix articulata et Tamarix gallica. Dans le Sahara méridional, les tamarix sont plus rares et ne sont guère représentés que par les deux espèces précédentes. Les fleurs sont groupées en chatons cylindriques qui, chez certaines espèces, se forment avant les feuilles sur les pousses de l’année précédente et, chez d’autres espèces après les feuilles sur les pousses de l’année en cours. L’étude du genre tamarix est extrêmement difficile, les diverses espèces se ressemblent et sont très polymorphes. Les Tamarix présent une structure tés spécifique .Parmi les espèces méditerranéennes,ils disposent d’une des plusgrades densités de racines de petite et moyenne taille dans les vingt premiers centimètres du sol ;ils peuvent ainsi protéger efficacement le sol .

1. Comme aliment au bétail (palatabilité) Le Tamarix peut être utilisé comme aliment du bétail où les moutons par exemple tendent à consommer les jeunes et même les plantes mûres. Généralement, le bétail tend à consommer les autres plantes, donnant au Tamarix l'avantage concurrentiel dans les secteurs fréquentés par le bétail. La valeur nutritive du Tamarix n'est pas connue, bien qu'on rapporte que la teneur en protéines brutes est très basse (Johnson, 1999). 2. Comme plante importante en apiculture

29 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Le Tamarix est d’importance majeur dans les régions arides aux apiculteurs à cause de son nectar et du pollen qu’il fournit aux abeilles grâce à sa double floraison en une année. Le miel du Tamarix est typiquement avec sa couleur et son goût désagréable fort, Il altère parfois la couleur et la saveur du miel d'autres sources. La gestion de Tamarix pour la production de miel a besoin de plus de recherche (Knutson et al .2003). 3. Comme plante médicinale Plusieurs peuple l’utilise comme une plante médicinale a cause des ses caractère Thérapeutiques pour plusieurs maladies, (Bikbulatova et Korul'kina ,2001). Le Tamarix est l'un des bourgeons qui active le métabolisme du fer puisqu'il stimule la formation des hématies. Il est recommandé dans les syndromes hémogéniques aigus, l'anémie Hypochrome, l'érythropénie tant hypoplaquettaire que médullaire. Il agit comme hypercoagulant total et est, de ce fait, indiqué dans les hypocoagulations sanguines (Depoërs ,2002). C'est un remède des thrombopénies acquises par suite d'infection virale et s'indique dans la mononucléose infectieuse. Il lutte contre l'histiocytose diffuse chronique (maladie de Hand- Schuller) et active le métabolisme du cholestérol (Philippe ,2007).

En médecine traditionnelle, les Tamarix sont utilisés pour leurs propriétés thérapeutiques et toutes les parties étaient utilisées pour leur astringence. Les fleurs sont appliquées en cataplasme sur les abcès cutanés et les plaies. Les galles, riches en tanins (50-55%), en infusion ou décoction sont anti-diarrhéiques. Ils sont utilisés pour soulager les douleurs dentaires (Mohammedi ,2013).

II -19 Différentes variétés de Tamarix :

L'arbuste tamaris compte deux variétés, le tamaris gallica qui est parfaitement adapté au climat méditerranéen et qui se trouve dans toutes les régions chaudes ou au climat doux. La deuxième variété de tamaris est le Tamaris anglica, ou tamaris anglais, qui, lui, est mieux adapté aux climats océaniques et qu'on retrouve beaucoup sur la côte atlantique, de la manche ou dans le nord de la France. Ces deux variétés sont déclinées en espèces comme le Tamarix aralensis, le Tamarix canariensis, le Tamarix chinensis, le Tamarix dioica et bien d'autres espèces.

II -20-Espèce, variétés intéressantes : - Tamarix gallica : forme sauvage poussant naturellement dans le Sud et l'Ouest de la France, les fleurs roses apparaissent de juin à août. - Tamarix parviflora (littéralement "à petites fleurs") : il fleurit au printemps sur le bois de l'année précédente, avant la sortie des nouvelles feuilles.

30 CHAPITRE II : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

- Tamarix tetrandra : il fleurit au printemps et se distinguez par un port étalé et des grappes plus grandes. - Tamarix ramosissima : aux fleurs roses, 'Rubra' aux fleurs rouges. - Tamarix ramosissima, Tamarix pentandra, Tamarix odessana : ils fleurissent en été sur le bois de l'année précédente.

31 CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

INTRODUCTION :

Le climat joue un rôle déterminant dans la répartition des structures végétales .Il agit directement sur les cycles biologiques des espèces en place par le biais des précipitations, de l’humidité, des températures, des vents etc. Selon Emberger (1939) les données écologiques en particulier climatique influent considérablement sur l’individualisation de la végétation. En région méditerranéenne le climat est un facteur déterminant en raison de son importance dans l’établissent, l’organisation et le maintien des écosystèmes (Aidoud ,1997). Le climat de la région de Tlemcen est du type méditerranéen et il est caractérisé par une sécheresse estivale marquée et une période hivernale pluvieuse caractéristique. D'autres auteurs définissent le climat méditerranéen par un été sec et un hiver doux Pour la région de Tlemcen, plusieurs travaux ont été réalisés sur le bioclimat. Les facteurs qui influent sur le climat de la région de Tlemcen sont :

- La situation géographique

- L'exposition

- Sa position charnière entre le Sahara et la Méditerranée

- L’altitude

III -1-Méthodologie :

Dans cette étude on choisie deux station métrologique de telle façon qu’elles encadrent le mieux possible la zone d’étude, ce sont : Zenata (nord du Tlemcen) et Al-Ericha (sud du Tlemcen).

La nouvelle période sur laquelle a porté notre étude s’étal sur 12 années 2000 à 2012 et l’ancienne période de (1913-1938).

Tableau n°01 : Coordonnées géographiques des stations météorologiques.

Stations Latitude nord Longitude Altitude (m) ouest Wilaya

Zenata 35 °01 ̓ 1°27̓ 249 Tlemcen

El -Aricha 34°14 ̓ 01°25̓ 1250 Tlemcen

32

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

III -2-Facteurs climatique :

Les facteurs climatiques sont des facteurs écologiques liés aux circonstances atmosphériques et météorologiques dans une région donnée.

On peut distinguer parmi les facteurs climatiques un ensemble de facteurs énergétiques constitués par la lumière et les températures, des facteurs hydrologiques tels les précipitations et autres facteurs mécaniques (vent). Ces facteurs influent sur le développement, la croissance et la répartition des végétaux et même à l’installation de nouvelles espèces.

D’après Halimi (1980), la croissance des végétaux dépend de deux facteurs essentiels qui sont :

- L’intensité de la durée du froid ;

- La durée de la sécheresse estivale. La pluie et la température sont la charnière du climat. Ces paramètres varient en fonction de l’altitude, de l’orientation des chaines de montagnes et donc de l’exposition (Meziane, 2010).

Tableau n°02 : Moyennes mensuelles des températures anciennes (1913-1938) et nouvelles

(2000- 2012) avec les «M» et «m»

stations Températures Janv. Fév. Mar Avril Mai Juin Juil. Août Sep Oct. Nov. Déc. M m (°C) (°C) (°C)

Zenata

(1913-1938) 9,9 10 10,5 13 15 21 24 26 21 17 13 10 32 6,7

(2000-2012) 11,41 12, 33 14 15,9 19 ,11 22,53 26,26 27,04 23,49 19,75 16,2 13,2 30,02 5

El-

Aricha (1913-1938) 5 5,6 7,8 11,8 15,9 20,3 24,8 24 20 14 7,8 5,2 35,6 -1,5

(2000-2012) 5 6,93 9,9 10, 3 8,42 22,7 27,73 27,2 2 1 15 8,93 6 32,92 -1

33

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Tableau n°03: Moyennes mensuelles des précipitations anciennes (1913-1938) et nouvelles (2000- 2012)

Stations Précipitations Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sep Oct. Nov. Déc. Précipit ations (mm) Annelle (mm)

Zenata (1913-1938) 65 62 49 44 38 11 1 4 23 42 68 67 474

(2000-2012) 47,79 42,89 50,34 26,85 22,34 4,26 0,92 3,11 21,59 30,13 40,5 34,2 324,92

El- Aricha (1913-1938) 29,1 24 32 23,5 32 24,6 7,5 11,7 24,6 28,5 32 27,5 296 ,8

(2000-2012) 23,43 15,02 21, 7 3 21,7 12,34 6,2 2,78 7,9 19,43 25, 3 21,7 13 190,53

Tableau n°04 : Variation saisonnières (1913-1938)

Stations H P E A Variations saisonnières Zenata 194 131 16 133 H .A.P .E

El-Aricha 80,6 87,5 43,7 85 ,1 P.A.H .E

34

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Tableau n°05: Variations saisonnières (2000-2012)

Stations H P E A Variations saisonnières Zenata 124,88 99,53 8,29 92,22 H .P.A .E

El-Aricha 51,45 55,77 16,88 66,43 P.A .H .E

III -2.1- Précipitations :

Djebaili (1978), définit la pluviosité comme étant le facteur primordiale qui permet de déterminer le type du climat. En effet, elle conditionne le maintien de la répartition du tapis végétal d’une part et la dégradation du milieu naturel par le phénomène d’érosion d’autre part.

Deux origines de précipitations sont présentes en Algérie:

-Les précipitations qui sont dues aux vents pluvieux du secteur Ouest et Nord-Ouest, elles abordent le Maghreb par le littoral Nord durant la saison froide (Seltzer, 1946).

-Les précipitations orageuses qui sont dues aux perturbations atmosphériques engendrées par les dépressions en provenance des régions sahariennes surtout à la fin du printemps (Dubief ,1963).

Du point de vue quantitatif, la pluviosité est exprimée en générale par la pluviosité moyenne annuelle. En effet quand la pluviosité diminue, l’évapotranspiration et la durée de la saison sèche augmente (Le- Houerou ,2000).

Par ailleurs, le fonctionnement hydrologique du bassin-versant de la Tafna a Béni Bahdel est complexe Megnounif et al .(1999), Bouanani et al . (2005). Les lames d’eau écoulées dépendent essentiellement de l’intensité des précipitations et des réserves en eau dans le sol (Nekkache Ghenim et al .2010).

III - 2 .2- Régimes saisonniers :

Définie par Musset in CHaabane (1993), la méthode consiste à un aménagement des saisons par ordre décroissant de pluviosité, ce qui permet de définir un indicatif saisonnier de chaque

35

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE station. Cette répartition saisonnière est particulièrement importante pour le développement des annuelles le rôle est souvent prédominant dans la physionomie de végétation.

ퟒ∗푷풔 Crs = 푷풂

Ps : précipitation saisonnières

Pa : précipitation annuelles

Crs : Coefficient relatif saisonnier de MUSSET

Tableau n°06: Coefficient relatif saisonnier de MUSSET

Saisons Hiver Printemps Eté Automne Pluviosité Régime Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ps Crs annuelle pluvial (mm) (mm) (mm) (mm) Zenata 124,9 1,5 99,5 1,2 8,3 0,1 92,2 1,1 325 H .P.A.E

El-Aricha 51,45 1,1 55,8 1,2 16,9 0,4 66,4 1,4 190,5 A.P.H.E

Le régime pluviométrique saisonnier est couramment exprimé par le régime saisonnier qui est représenté dans la figure. L’année est divisée en quatre saisons de égale, on remarque que toutes les stations représentent un minimum estival, ce qui est une des caractéristiques essentielles du climat méditerranéen (Emberger, 1930) et (Daget ,1977).

La répartition des saisons est :

Hiver : Décembre, Janvier et Février ; Printemps : Mars, Avril et Mai ; Eté : Juin, Juillet et Aout ; Automne : Septembre, Octobre et Novembre.

36

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

250

200

150

ancienne période 100 nouvelle période

50

0 H P E A

Figure n°15 : Régime saisonnier de Zenata

100

90

80

70

60

50 ancienne periode 40 nouvelle période

30

20

10

0 H P E A

Figure n°16 : Régime saisonnier d’ El-Aricha

Dans notre cas, les régimes saisonniers sont comme suit :

Zenata: H .P.H.E

El-Aricha: A.P.H.E

37

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Nous remarquons que le premier régime saisonnier est du type HPHE, Ce régime caractérise la station du Nord de Tlemcen (Zenata) a un régime Hiverno-printanier alors que Le second est du type APHE pour la station de du sud de Tlemcen (Al-Ericha), il est Automno-printanier pour la nouvelle période et PAHE l’ancienne période.

III -2.3- Température :

La température est un facteur abiotique important et un élément vital pour les formations végétales. Ce facteur a été défini comme une qualité de l'atmosphère et non une grandeur physique mesurable.

La caractérisation de la température en un lieu donné se fait généralement à partir de la connaissance d'au moins quatre variables qui sont :

- Les températures moyennes mensuelles

- Les températures maximales

- Les températures minimales

- L'écart thermique

III -2.3.1-Températures moyennes mensuelles [(M+m)/2] :

L’examen des moyennes mensuelles des températures confirment que Janvier est le mois le plus froid pour les deux périodes. Elles varient entre 9,9°C-11,41°C- à Zenata et être 5°C à Al- Ericha.

Pour les températures moyennes les plus élevées ; elles sont situées au mois d'Août. Durant les deux périodes Elles varient entre 26°C-27,04°C à Zenata, alors qu’Al-Ericha, elle est située au mois d'Août pour l’ancienne période avec une valeur de 24 °C tandis que la nouvelle période, elle est situées au mois juillet avec une valeur de 27,73.

III 2 .3.2-Température moyenne des maxima du mois le plus chaud "M":

L’analyse des données climatiques montre que les températures les plus élevées sont enregistrées aux mois d'Août pour les deux périodes.

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CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Tableau n°07: Moyenne des maxima du mois le plus chaud

(AP: Ancienne période ; NP: Nouvelles périodes).

Stations Altitude (m) ‘M’ (°C) Mois AP NP AP NP

Zenata 249 32 30,02 Août Août

El-Aricha 1250 35,6 32,92 Août Juillet

Le « M» du mois le plus chaud, elle représente un facteur limitant pour les végétaux, dans les deus station, elles sont comprises entre 30°C et 35,6°C. Aime (1991), précise que la brise de mer joue un rôle particulièrement important durant l’été en faisant largement baisser les températures maximales et en réduisant ainsi les amplitudes thermiques. Août coïncide avec le manque de précipitations. Confirme que durant le mois de Juillet, la nébulosité atteint son minimum le plus net; l'insolation y est la plus longue et le sirocco atteint son maximum. Ecologiquement, ce mois reste le plus critique pour la végétation.

III- 2.3.3- Température moyenne des minima du mois le plus froid "m":

Tableau n° 08: Moyenne des minima du mois le plus froid.

Stations Altitude (m) ‘m’ (°C) Mois AP NP AP NP

Zenata 249 6,7 5 Janvier Janvier

EL-Aricha 1250 -1,5 -1 Janvier Janvier

Elles jouent un rôle important dans la répartition des espèces végétales, dont, les minima thermique «m» expriment le degré et la durée de la période gelées (Emberger ,1930). Selon Sauvage (1961), elle détermine le repos hivernal. Pour les deux stations, le mois de janvier est le plus froid durant les deux périodes.

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CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

III -3- Indice de continentalité:

On appelle amplitude thermique l'écart entre la température minimale et maximale en un même lieu pendant une durée de temps déterminée.

L’amplitude thermique représente la limite thermique laquelle chaque années moyenne les végétaux doivent résister.

L’écart thermique (M-m) est utilisé pour le calcul du Quotient d’Emberget, cette amplitude est un élément climatologique très important.

D'après Debrach [in Alcaraz C., 1982] quatre types de climats peuvent être calculés à partir de M et m.

- M - m < 15°C : climat insulaire

- 15°C < M-m < 25°C : climat littoral

- 25°C < M-m < 35°C : climat semi continental

- M-m > 35°C : climat continental

Tableau n°09 : indice de continentalité de Debrach.

Stations Période Amplitude thermique Type du climat

Zenata 1913-1938 25 ,3 Climat semi continental

2000-2012 25,02 climat semi continental

Al -Ericha 1913-1938 37,1 climat continental

climat semi 2000-2012 33,92 continental

D’après cette classification la région d’étude présente les résultats suivants :

Zenata; c’est le climat semi continental qui est enregistré et pour les deux périodes.

40

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Al-Ericha ; l’ancienne période est marquée par un climat de type continental, alors que la nouvelle période présente un nouveau climat qui est de type semi-continental.

III -4-Autres facteurs climatiques :

Très souvent l’étude du climat se limite aux deux éléments mesurables qui sont les précipitations et la température. Pour les autres éléments : évaporation, vents, lumière, les données font défaut. Seul le vent est pris en considération parmi ces facteurs climatiques.

III -4-1-Vent :

Le vent est l’un des principaux facteurs régissant la répartition du couvert végétal en déracinant les plantes annuelles modifiants la morphologie des végétaux et influant sur la répartition des graines lors de leur dissémination.

Le vent est un facteur important dans certains biotopes (Ramade ,2003). Il peut être considéré comme un déplacement d’air pratiquement horizontal sauf dans les régions montagneuses où la topographie joue en abaissant ou en augmentant la température suivant les cas et aussi en augmentant la vitesse d’évaporation, il a ainsi un pouvoir desséchant (Dajoz ,1996).

Les vents dominants sont ceux provenant du Nord-est et du Nord-Ouest, ils caractérisent bien la région littorale influencée en particulier par les embruns marins.

Chargés de pluie ces vents d’Ouest et Nord-Ouest sont les plus fréquents durant toute l’année sauf en été ou ils se substituent aux vents desséchants ou sirocco de Sud et même du Sud- Ouest. A ces vents s’ajoutent ceux du Sud-ouest (Meziane ,2010).

III -4-2-Humidité relative :

L’humidité relative se définit par le rapport de la tension de vapeur réelle observé a la tension de vapeur saturante a la même température. Dans la steppe, il est signaler que l’humidité relative moyenne commence des la fin de l’hiver.

III -4-3- Evaporation :

Parmi les facteurs climatiques l’évaporation joue également un rôle important pendant les mois les plus chauds généralement.

III -4-4- Gelées :

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CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Il est connu que les conditions orographique locales exercent une influence sur la fréquence des gelées d’après Seltzer (1946) il ressort que les gelées blanches sont plus fréquente dans les hautes plaines avec trente jours par ans.

Le gèle et d’autre facteurs surtout l’érosion conditionnent l’usure et la désintégration des roches tout en ayant une dépendance avec la température et le climat.

Elles apparaissent généralement dés le mois de janvier et le risque des gelées commence lorsque le minimum de température tombe au dessus de 10° C, il dur tant que ce minimum reste inferieur a cette valeur

III -5-Synthèse bioclimatique:

Tableau n°10 : Etages de végétation et type du climat.

(A: Ancienne période ; N: Nouvelles périodes)

Station Période T (°C) m (°C) Etages de végétation

A 15 ,9 6,7 Thermo-méditerranéen Zenata

N 18,43 5 Thermo-méditerranéen

A 13,51 -1,5 Supra-méditerranéen El-Aricha

N 14,09 -1 Supra-méditerranéen

Les formules climatiques utilisant les précipitations et les températures appartiennent au même groupe que l'indice d'aridité de DEMARTONNE.

III -5 .1-Classification des ambiances bioclimatiques en fonction de "T"et "m" : Une autre classification était proposée en fonction de la température moyenne annuelle (T) et la moyenne des minima du mois le plus froid « m» selon Rivas –Martinez (1977).

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CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Nous avons les étages de végétations suivants : - Thermo-méditerranéen : T > 16°C et m > +3°C

- Méso-méditerranéen : 12°C < T < 16°C et 0°C < m < +3°C

- Supra-méditerranéen : 8°C < T < 12°C et -3°C < m < 0°C

5-2-Indice de DE.MARTONNE :

L’indice de DE Martonne (1926) est un utile pour évaluer l’intensité de sécheresse.

Cet indice est exprimé en mm /°C. Sa formule est la suivante :

푷 I = 푻+ퟏퟎ

P : pluviométrie moyenne annuelle en (mm)

T : température moyenne annuelle en (°C)

Tableau n°11: Indice d’aridité de DE MARTONNE

indice de Station Période DE.MARTONNE Types du climat

(1913-1938) 18,30 Semi-aride sec Zenata Semi-aride sec (2000-2012) 11,42

Semi-aride sec (1913-1938) 12,62 El-Aricha Désertique à (2000-2012) 7,93 écoulement temporaire

L’aridité augmente quand la valeur de l’indice diminue. Au niveau mondial, DE MARTONNE a proposé six grands types de macroclimats allant des zones désertiques arides

43

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

(I < 5) aux zones humides à forêt prépondérante (I > 40).

Pour la station de Zenata cet indice varie entre les deux périodes, il est de l’ordre 18,30 pour l’ancienne période et de 12,42 pour la nouvelle, et le climagramme d’aridité DE MERTONNE nous montrent que la station de Zenata est située dans l’intervalle des régions d’écoulement temporaire, où règne un climat sec sous un régime semi-aride.

Et pour la station d’El- Aricha cet indice varie entre les deux périodes, il est de l’ordre 12,52 pour l’ancienne période et de 7,93 pour la nouvelle, et l’indice d’aridité DE MARTONNE nous montrent que la station d’El-Aricha est située dans l’intervalle des régions d’écoulement temporaire, où règne un climat sec sous un régime semi-aride vers un écoulement temporaire Drainage intérieur, où règne un climat sec sous un régime désertique , la nouvelle période est plus aride que l’ancienne période pour les deus stations, ceci s’explique par l’augmentation de température et la diminution de la pluviosité.

Zenata (1913-1938) El-Aricha (1913-1938)

Zenata (2000-2012) El-Aricha (2000-2012)

Figure n°17 : Indice d’aridité de DE.MARTONNE

44

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

III -5. 3-Diagrammes Ombrothermiques de BAGNOULS ET GAUSSEN :

Bagnouls et Gaussen (1953) ont établi un diagramme qui permet de dégager la durée de la période sèche en s'appuyant sur la comparaison des moyennes mensuelles des températures en °C avec celles des précipitations en mm ; en admettant que le mois est sec lorsque « P est inférieur ou égal à 2T ».

P : précipitation moyenne du mois en mm,

T : température moyenne du mois même en °C.

C’est une méthode qui consiste à porter sur un même graphe la température et la pluviométrie, en considérant la période de sécheresse lorsque la courbe des précipitations passe en dessous de la courbe de température.

La zone d'étude se situe dans un climat méditerranéen. Pour l'ensemble des stations, la période de sécheresse estivale dépasse trois mois, elle subit une évolution de plus en plus importante.

T(C°) P(mm) 40 80

35 70

30 60

25 50 T 20 40 P 15 30

10 20

5 10

0 0 J F M A M J Jt A S O N D

Station Zenata (1913-1938)

45

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

TC° P(mm) 30 60

25 50

20 40

15 30 T 10 20 P

5 10

0 0 J F M A M J JT A S O N D

Station Zenata (2000-2012)

Figure n°18 : Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls Gaussen (station Zenata)

T(C°) P(mm) 30 60

25 50

20 40

15 30 T P 10 20

5 10

0 0 J F M A M J JT A S O N D

Station El-Aricha (1913-1938)

46

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

T(°C) P(mm)

30 60

25 50

20 40

15 30 T P 10 20

5 10

0 0 J F M A M J JT AT S O N D

Station El-Aricha (2000-2012)

Figure n°19 : Diagrammes ombrothermiques de Bagnouls Gaussen (station El-Aricha)

Le diagramme ombrothermiques est basé sur cette relation et l’intersection des courbes thermiques et pluviométriques déterminent la durée de la saison sèche. Il en ressort pour les deux stations ci- dessous les caractères suivants :

Pour Zenata (Fig. 18.) la saison sèche s’étend du mois de Mai jusqu'à Novembre pour la période (1913-1938) et Avril jusqu’à Octobre pour la période (2000-2012), Soit 7 Mois pour les deux périodes.

Pour la station d’El-Aricha (Fig. 19), la saison sèche est de 6 mois de sécheresse pour la période (1913-1938). Pour la période (2000-2012), soit sept mois par an, qui S’étend d’avril à octobre coïncidant avec la période estivale et ou le reste de l’année est relativement humide.

III -5 .4-Indice Xérothermique D'EMBERGER (1942) :

Emberger (1942) a caractérisé l'importance et l'intensité de la sécheresse estivale par l'indice S.

푷푬 S = 푴

PE : Somme des précipitations moyennes estivales

M : moyenne des températures du mois le plus chaud.

47

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

Un climat ne peut être réputé méditerranéen que si l'indice xérothermique S est supérieur à 7. Pour Daget PH(1980), le seuil est aussi fixé à S > 7, car entre 5 et 7 peuvent se placer des zones étrangères à l'aire isoclimatique méditerranéenne. Les faibles valeurs de S confirment la rareté des pluies, les fortes chaleurs ainsi que l'étendue de la saison sèche de 4 à 6 mois, d'où une aridité apparente et une sécheresse accentuée.

Tableau n° 12: indice de sécheresse.

Station PE (mm) M (°C) S p

Zenata A 16 32 0,32

N 8,29 30,02 0,27

43,7 35,6 1 ,22 A El-Aricha

N 16,88 32,92 0,51

Comme on le remarque ci-dessus, les valeurs de S durant l’ancienne période varient entre (0.32) à Zenata et (1,22) à El- Aricha, et durant la nouvelle période ces valeur varient entre (0,26) à Zenata et (0,51) à Al –Ericha Il faut ajouter que ceci favorise le développement des espèces végétales très diversifiées généralement dominées par les espèces xérophiles.

A ce sujet, une liste des espèces en relation avec l'indice de sécheresse a été établie Bouazza (2010) :

- Chamaerops humilis 0.54 < S < 0.80

- Calycotome spinosa 0.52 < S < 0.77

- Ziziphus lotus 0.51 < S < 0.92

- Ampelodesma mauirtanicum 0.80 < S < 1.28

- Thymus ciliatus subsp. coloratus 0.40 < S < 0.71

48

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

- Quercus ilex 0.69 < S < 1.28

- Juniperus oxycedrus subsp rufescens 0.56 < S < 1.38

III -5 .5- Le Quotient Pluviothermique D'EMBERGER :

- Emberger a établit un quotient pluviothermique « le Q2 » qui est spécifique au climat méditerranéen. Il est le plus utilisé en Afrique du Nord. Ce quotient a été formulé de la façon suivante:

ퟐퟎퟎퟎ푷 ퟏퟎퟎퟎ푷 Q2 = = 퐌+퐦 푴ퟐ−풎ퟐ ( )(퐌−퐦) ퟐ

- Où :

- P : pluviosité moyenne annuelle

- M : moyenne des maxima du mois le plus chaud (T+273°K)

- m : moyenne des minima du mois le plus froid

- (M+m/2) traduit les conditions moyennes de la vie végétale, alors que (M-m) donne une valeur approchée de l'évaporation. Ce quotient est plus faible quand la sécheresse est sévère.

En Algérie, Stewart (1963) a développé une reformulation du quotient pluviothermique de la manière suivante:

퐏 3,43. ퟏ ퟎ ퟎ ퟎ 퐏 Q3 = 퐌−퐦 퐌+퐦 . ( )+ퟐퟕퟑ 퐌−퐦 ퟐ

-( M et m sont exprimés en degrés absolus °C).

- Pour nos stations, (M+m/2) est en moyenne égal à +16,1°C; celles-ci peuvent être ramenées à une constante K dont la valeur pour l'Algérie et le Maroc est égale à 3,43 d'où la nouvelle formule.

- Stewart (1969) a montré que les valeurs du Q3 et celles obtenues par la formule du Q2 sont très peu différentes, l'erreur maximale est inférieure à 2%.

49

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

- L'écart entre les résultats donnés par Q3 et Q2 est plus grand de 1,7% pour toutes les stations météorologiques en Algérie.

Tableau n°13: Quotients pluviothermique d’EMBERGER et de STEWART.

STATION Période M m Q2 Q3

Zenata (1913-1938) 32,04 6,7 63,97 64,16

(2000-2012) 30,02 5 44,7 44,54

El-Aricha (1913-1938) 35,6 -1,5 27,5 27 ,6

(2000-2012) 32,92 -1 19,43 19,26

La formule de Stewart (1969) donne des valeurs très proches de celles fournies par le Q2 D'EMBERGER avec une différence de 0,23%. Seulement ce pourcentage est négligeable, si l'on considère que les imprécisions des mesures des pluies et des températures entraînent une erreur relative du quotient de l'ordre de10%

50

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE

: Zenata (1913-1938)

: Zenata (2000-2012)

: El-Aricha (1913-1938)

: El-Aricha (2000-2012)

Figure n° 20 : Climagramme pluviométrique d’Emberger.

Dans le climagramme pluviothermique d’Emberger (Figue n°20 ),nous observons que la station de Zenata appartient à l’étage semi –aride supérieur à hiver tempéré durant l’ancienne

51

CHPITRE III : BIOCLIMATOLOGIE période et durant la nouvelle période il y a une évolution à semi-aride inferieur à hiver tempéré .La deuxième station El-Aricha appartient à l’étage aride supérieur à hiver froid durant l’ancienne période, et aride inferieur à hiver froid pendent la nouvelle période.

Les peuplements végétaux halophiles à Tamarix d’une manière générale occupent l’aire bioclimatique semi-aride et aride. Cette aridité du climat conditionne la présence de salure dans certains milieux de notre zone d’étude en l’occurrence les dépressions, les lits d’oueds….

Conclusion :

D’après cette étude, nous pouvons déduire les conclusions suivantes:

L’étude bioclimatique que nous avons réalisée confirme que le climat de la région d’étude relève une irrégularité très importante entre ses différentes zones où en passe d’un climat semi-aride au Nord vers un climat purement désertique au Sud.

L’étude des principaux facteurs climatiques (précipitation, température) et les différentes analyses réalisées (diagrammes ombrothermiques, climato grammes, etc.) montrent des modifications climatiques importantes.

La station de Zenata appartient à l'étage thermo-méditerranéen alors que la station d’El- Aricha appartient à l’étage supra –méditerranéen.

La station de Zenata appartient à l’étage sub–aride à hiver tempéré durant les deux périodes .La deuxième station El –Aricha appartient à l’étage aride à hiver froid.

Le climat actuel de nos zones d'étude favorise l'extension d'une végétation thérophytique xérophytique.

52

CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

INTRODUCTION : Dans toute étude écologique, le sol reste la clé déterminante des différents phénomènes (croissance, maintenance, adaptation) par ses éléments nutritifs minéraux, ainsi que sa teneur en eau et en matière organique.

Ozenda (1954) définit le sol comme un élément principal de l’environnement qui règle la répartition de la végétation. Il se développe en fonction de la nature de la roche-mère, la topographie et les caractéristiques du climat. Duchaufour (1977) souligne que le sol est une réserve de substances nutritives et un milieu stable pour l’activité biologique. Il a aussi bien précisé que tous les sols qualifiés de steppiques appartiennent à la classe des sols isohumiques (sols bruns de steppe). Alors que Benabadji (1988), de son côté, précise que le sol joue un rôle de facteur de compensation au niveau des précipitations. Le sol des régions méditerranéennes est souvent exposé aux phénomènes de dégradation qui sont le résultat fréquent de pratiques très anciennes. Les principaux facteurs responsables des ces interactions sont l’homme, le climat …. (Duchaufour ,1977).

La couverture végétale dans la wilaya de Tlemcen est le résultat de facteurs actuels, climat, végétation et action anthropozoïque qui ont conduit au développement de trois grandes types de formations pédologiques : les sols rubéfiés, les encroûtements calcaires et les sols salins (Aimé ,1991).

Les sels au sens large du terme, constituent les traits caractéristiques des paysages arides d’Algérie. Plus de 95 % des sols de ces régions sont en effet soit calcaires, soit gypseux, soit sal- sodiques. Il existe certains facteurs édaphiques qui interviennent sur la répartition de ces groupements steppiques du Chott comme la texture, la salure, la teneur et le niveau de concentration du calcaire et du gypse, la réserve en eau utile et la teneur en matière organique. (Benabadji et al. 2011).

Plusieurs auteurs ont étudié et cartographié les sols dans le bassin méditerranéen particulièrement en Afrique du Nord, citons quelques uns d’entre eux :

Boulaine (1957), Durand (1958), Dresh (1960) ,Simonneau (1961) ,Ruellan (1966 et 1971) ,Pouget (1980) ,Alcaraz (1982 ) ,Halitim (1988),Benabadji (1995),Bouazza (1995),Benabadji et al . , (1996), Gaucher (1938), Merzouk et al, (2009) ; ils ont fourni des interprétations pédogénétiques, ces qui a certains d’entre eux à rattacher les sols d’Afrique du Nord soit aux :

53 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

- sols rouges méditerranéens,

- sols steppiques dont l’extension est importante dans des majorités des plaines et des vallées semi-arides.

 Etat du sol L’abaissement de l’humidité ou de température du sol réduisent l’absorption, créent un déficit hydrique dans la plante, ce qui augmente la succion des feuilles mais surtout obstrue les stomates .Il ne s’agit ici que des facteurs limitant n’intervenant qu’en dessous d’un certain seuil (15°C pour la température). Les autres facteurs édaphiques influent sur l’absorption de l’eau (riche en colloïdes, équilibre osmotique, etc …).

 Couleur La couleur du sol varie notablement selon la teneur en eau et d’autre part selon l’éclairement. L’identification de la couleur se fait grâce au code international «Munsell» (Munsell ,1992), On rapproche l’échantillon séché du sol à des couleurs du livre pour voir à quoi peut correspondre cette couleur.

IV-1- Méthodologie : IV 1.1 -Méthode d’étude sur le terrain :

Pour chaque station, tout au long d’un transect linéaire, nous avons procédé à des prélèvements de sols qui correspondent à l’horizon fouillé par l’enracinement nourricier des végétaux en milieu salé (Viano ,1963; Babinot ,1982).

Les emplacements de prélèvements au nombre de 30 au total ont été choisis au sein de zones floristiquement homogènes, représentatives des stations étudiées. Dans le début de leur analyse, les échantillons prélevés à l’aide d’une pelle, ont été ramenés au laboratoire dans des sachets, puis ils ont été étalés sur des journaux et séchés à l’air libre.

A l’aide d’un tamis de 2mm de diamètre, nous avons récupéré le terre fine utile pour la réalisation des analyses et physico-chimiques.

IV -1 .2-Matériel utilisé sur terrain :

Pour entamer le protocole expérimental nous avons utilisé sur le terrain le matériel suivant :

 Un marteau pédologique.  Un GPS (global position système), Garmin

54 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

 Des sachets en plastiques,  Un couteau,  Un ruban métrique,  Des fiches de description de profils,  Une quantité de HCL 10 fois normal,  L’eau

IV - 2. -Méthode d’étude au laboratoire :

IV -2.1-1 Analyses physiques : Les propriétés physiques du sol sont liées à la structure et à la texture. La structure est la manière dont sont assemblés les éléments du sol (minéraux et organiques) (Aubert Guy ,1989).L’analyse granulométrique a pour but de quantifier pondéralement en pourcentage les particules du sol (sables, limons et argiles), c’est la méthode la plus précise qui permet de déterminer la texture du sol (Baize et Jabiol ,1995).La méthode utilisée est celle de Casagrande (Casagrande ,1934) basée sur la vitesse de sédimentation des particules dont la vitesse de chute est régie par la loi de Stockes.  Matériel utilisé : Le matériel qui a été utilisé pour effectuer l’analyse granulométrique est suivant :  Un Tamis (0,2 mm) ;  Une balance ;  Des capsules ;  Des plaques chauffantes ;  Des baguettes en verre;  Des éprouvettes de 1000ml  Un densimètre ;  Un thermomètre ;  L’eau distillée  L’hexamétaphosphate de sodium. IV -2. 2-Analyses chimiques :  Texture : La texture du sol règle dans une large mesure l’infiltration et rétention de l’eau dont dépendent l’humidité du profil et la valeur de l’évaporation et donc le bilan de l’eau du substrat (El-Fifi ,1986) Pour Zenata la station le sol est argileux-sableux à limoneux-sableux, il a parfois tendance à s’équilibrer.

55 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

 pH : La mesure du pH est effectuée sur une suspension de la terre fine 10g, dans 25ml d’eau distillée. Le rapport liquide/poids est constant la lecture des résultats est obtenue après étalonnage de l’appareil en plongeant l’électrode du ph mètre dans la solution à analyser. Les valeurs faibles indiquent une acidité, les valeurs supérieures à 7 correspondent à un caractère basique (Baize,1990).

+ + + - Argile Na +H2O→Argile H + Na +OH

Le pH dépend donc en plus des différents cations absorbés, de la nature de la couverture végétale Ainsi que des conditions climatiques Dajoz (1982).  Conductivité électrique (salinité) La mesure de la conductivité électromagnétique (C.E.M) des sols est une méthode qui s'est imposée petit à petit pour la mesure de la salinité des sols (De Jonc et al .1979);(Williams et Hoey ,1982). La mesure de la conductivité permet d’obtenir rapidement une estimation de la teneur globale en sels dissous. On détermine la conductivité sur une solution d’extraction aqueuse (rapport sol/eau est égale à 1/5) exprimée en milli siemens par centimètre (mS/cm) à l’aide d’un conductivimètre. « La capacité du sol à conduire le courant électrique est en fonction de la concentration en électrolytes de la solution du sol » (Rieu et Chevery ,1976). L’estimation de la teneur globale en sels dissous a été faite à l’aide de l’échelle de salure des sols comme suit :

Echelle de salure en fonction de la conductivité et l’extrait aqueux 1/5 Relation de Richard in Aubert (Guy ,1978)  Calcaire totale (%)

56 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

Détermination volumétrique du carbone est une réaction caractérisée du carbone (CaCO3) sous l’action d’acide chlorhydrique (HCl) fort à température ambiante. Le dosage du calcaire total est réalisé à l’aide du Calcimétre de Bernard (méthode du Calcimétre de Bernard).

Tableau n°14: Échelle d'interprétation de carbonate

Valeurs des carbonates (%) Charge en calcaire <0, 3 Très faible 0,3 - 3,0 Faible 3,0 – 25 Moyenne 25 – 26 Forte >60 Très forte

 Matériel utilisé : Pour la détermination du calcaire total nous avons utilisé le matériel suivant :  Une balance ordinaire ;  Une pince ;  Une fiole Jaugée ;  Une pipette graduée de 05 ml ;  Calcimétre de Bernard ;  L’acide chlorhydrique à 10% ;

 Le carbonate de calcium(CaCo3) Pur ;  L’eau distillée. Mode opératoire : On prend 1g de Terre fine et on la met dans un erlenmeyer de 100 ml ; On met 2,5 ml d’acide chlorhydrique dans un petit tube en verre et l’acide d’une pince on introduit ce dernier dans l’erlenmeyer On ferme l’erlenmeyer par le bouchon de Calcimétre de Bouchon de l’eau dans le tube gradué et dans l’ampoule au zéro ; On prend l’erlenmeyer par son bouchon et on verse l’acide sur le Terre fine, on mélange bien par main et on attend que la réaction soit complète.

57 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

A l’aide de l’ampoule, on rétablit les niveaux d’eau entre le tube et l’ampoule afin d’égaliser

la pression atmosphérique, et on lit le volume V de Co2 dégagé : cela permettra de calculer

le poids de CaCo3 de l’échantillon par la formule suivante :

p∗퐯 %CaCO 3=퐩∗v*100

o p : poids de témoin

o v : volume de Co2 dégagé dans la réaction de témoin ; o p : poids de la Terre fine ;

o v : volume de Co2 dégagé dans la réaction de Terre fin. Une fois des résultats de l’analyse connus ,nous pourrons utiliser selon Baise (2000) les appréciation du tableau ci-dessous proposées par le G,E,P ,P,A,(Groupes d’Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée).

Tableau n°15 : Classification des sols selon le pourcentage en carbone G.E .P.P.A.

Type de sol Pourcentage en CaCO3(%) Non calcaire <1 Peu calcaire 1-5 Modérément calcaire 5-25 Fortement calcaire 25-50 Très fortement calcaire 50-80 Excessivement calcaire >80

 Carbone organique Le carbone de la matière organique est oxydé par bichromate de potassium en présence d'acide sulfurique. En connaissant la quantité de bichromate nécessaire pour cette oxydation, on peut calculer le pourcentage de carbone organique et d'humus dans le sol. On note le volume V2 de K2Cr2O7 sur la burette après titrage. Il est obtenu par la relation ci-dessous :

MO = 104.5 (V2-V1) /m²

Mode opératoire :

Broyer une petite quantité de Terre fine sèche à l’air ; Passer au tamis 0,2 mm ;

58 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

Passer une prise d’essai de 0,3 a 1,5 g de cette terre (selon la richesse de l’échantillon en carbone organique) et la placer dans un bêcher de 100ml ;

Ajouter 10 ml de K2Cr2O7, 0,4 N couvrir à l’aide d’un verre montre ; Placer dans une étuve 45° a 125°C ; Laisser refroidir ; Rincer avec l’eau distillée ; Additionner 10 ml de sel de mohr, 01N ; Ajouter 7à8 cm d’acide ortho phosphorique concentré qui rend le virage plus visible, et 3 à 4 gouttes de diphénylamine ;

Titrer par K2 Cr2O7 (une solution de sulfate double d’ammonium et de Fer), 0,4N jusqu’à virage au violet.

Le pourcentage de COX et de l’humus sont calculé par les formules suivantes :

ퟏퟐퟎ 푪 CO % = x 품

 COx : le pourcentage du carbone oxydé  04 : conversion en 0,1 N  g : prise d’essaie en ms de Terre fine  0,3 : conversion en mg  100 : conversion en pourcentage  C : carbone

Humus % = COx% * 1,724

Les résultats obtenus seront interprétés à partir de l’échelle suivante (Tableau n° 16)

Tableau n°16 : Echelle d’interprétation de la matière organique

% COx %Humus Quantité < 0,60 <1 Très faible 0,60-1,15 1-2 faible 1,15-1,75 2-3 Moyenne 1,75-2,90 3-5 Forte > 3 >5 Très fort

59 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

IV -3. Interprétation des résultats d’analyse du sol :

Les résultats obtenus des analyses du sol de nos échantillons nous ont permis de dégager certains renseignements concernant :

 Texture : La texture du sol des deux stations d’échantillonnage est Equilibré. Le sable est l’élément le plus dominant avec un pourcentage entre 44%-46% et limon avec un pourcentage entre 14%-31% et en fin l’argile avec un pourcentage entre 23%-42%  Calcaire total : Selon les résultats obtenus, la charge en calcaire des sols analysés varie entre 15,27 (El-Aricha) et 16(Zenata) ce qui indique que les sols de la région de la région étudiée sont modérément calcaires.  Acidité du sol : Le problème de l’acidité ne se pose pas dans les deux régions, par ce que le ph de deux échantillons du sol des stations étudiées est supérieur à 7. Les résultats de l’analyses montrent que le ph des sols est peu alcalin, une gamme de ph des faiblement basique de l’ordre 7,6 (El-Aricha) et 7,7 (Zenata) voisine de la neutralité répond bien à un meilleur développement de la majorité des cultures.  Conductivité électrique : Le problème de la salinité n’existe pas dans la région d’El-Aricha, Selon les résultats obtenus, la salinité est absente dans le sol de la surface parce que les valeurs de conductivité électrique inférieur à 0,60ms/cm avec une valeur de 0,18 et mois salé pour la région de Zenata avec une valeur de 0,8 ms/cm.  La couleur : Lorsque nous avons comparé la couleur du sol de chaque station avec la charte de Mensell, nous avons obtenu deux couleurs déférentes. La couleur de sol de Zenata est 5YR3/4, et d’El – Aricha est 5 /4 10YR brun jaunâtre.  Matière organique : Les résultats des analyses montrent que la quantité de matière organique de nos échantillons est déférente. Dans la station de Zenata la matière organique est faible 0,27% et très Ford pour la station d’El-Aricha.

60 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

Tableau n°17 : Résultats d’analyses du sol dans les stations

STATION Analyse Zenata El-Aricha

5YR3/4 5 /4 10YR brun jaunâtre Couleur Mansell

Granulométrie (%)

Sable 44 46 Limon 14 31 Argile 42 23

Type de texture Limono sableuse Limono sableuse

CaCO3(%) 16 15,27 Quantité

7,7 7,65 pH Peu alcalin Peu alcalin

Appréciation

Conductivité électrique 0.8 0 ,18 (ms/cm) Peu salé Non salé

Estimation

Matière organique (%) 0,27 5, 30 faible Très fort Estimation

61 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

50 45 40 35 30 25 EL-Aricha Zenata 20 15 10 5 0 Sable Limon Argile

Figure n°21 : Histogramme de la composition physique (texture)

16

14

12

10

8 El-Aricha

6 Zenata

4

2

0 Matier pH Conductivité CaCO3(%) organique

Figure n°22 : Histogramme de la composition chimique

Conclusion :

Les sols de la zone d’étude sont assez hétérogènes et leurs caractéristiques suivent la nature du substrat. L’ensemble des caractères physico-chimiques des échantillons montre une texture limono- sableuse pour les deux stations, Ce sont des sols légers et très perméables, Un pH peu alcalin entre

62 CHAPITRE IV: PEDOLOGIE

(7,6-7,7) , un taux de matière organique très faible pour la station de Zenata et très fort pour la station d’El-Aricha, un pourcentage de calcaire qui varie de 15 à18 qui montre un sol où le niveau de calcaire demeure moyen .La moutarde des champs est une espèce qui s’installe sur un sol à substrat calcaire à pH alcalin à texture où le sable domine toujours avec une humidité momentanée moyenne.

63 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

INTRODUCTION:

La végétation est le résultat de l’intégration des facteurs floristiques, climatiques, géologiques, histologiques, géographiques et édaphiques (Loisel ,1978).

La biodiversité, c’est un terme formé à partir de « diversité biologique » qui comprend trois niveaux de variabilité biologique : complexité de l’écosystème, richesse des espèces, et variation générique.

La biodiversité est le produit, pour beaucoup, d’une utilisation traditionnelle et harmonieuse d’un milieu par l’homme. (Quezel ,1999). L’analyse de la richesse floristique des différents groupements et leurs caractères biologiques et morphologiques permet de mettre en évidence leurs originalités floristiques, leurs états de conservation et leurs valeurs patrimoine, (Dahmani Megrouche, 1997). La préservation de la diversité biologique constitue en Algérie une priorité à l’égard de la variété des écosystèmes existant, à leur sensibilité et au rythme de leur dégradation. La végétation, de la région de Tlemcen, présente un bon exemple d'étude de la diversité végétale ; et surtout une intéressante synthèse sur la dynamique naturelle des écosystèmes depuis le littoral jusqu'à la steppe. Cette étude a été entamée par plusieurs auteurs. Citons principalement :Zeraïal (1981), Quezel (1999 ; 2000) et Bouazza et Benabadji (1998)]. En plus de l'aspect floristique, Eiga (1931) Monod (1957) et Zohary (1971) se sont intéressés à la définition des grands ensembles biogéographiques. Grâce à ces travaux, il est possible à l'heure actuelle de préciser la distribution des taxons et de dégager les composantes botaniques et écologiques des espèces végétal de la région de Tlemcen. Le genre Tamarix, qui est une végétation surtout arbustive installée préférentiellement au niveau des lits des oueds de la région, restent encore imparfait dans la région de Tlemcen. Nous entamons dans cette partie une étude de la flore inventoriée dans les Deux stations du point de vue systématique, biologique, morphologique et phytogéographique.

V -1-Echantillonnage : La méthode de l’aire minimale a été établie par Braun-Blanquet (1952), puis revue par (Gounot ,1969), et (Guinochet, 1973). Cette méthode consiste à établir l’inventaire complet des espèces sur une placette de 1 m2, en doublant successivement cette surface (4 m2, 8 m2, 16 m2, …) jusqu'à ce qu’il n’y ait plus d’espèces nouvelles (Gounot, 1969). Chaque relevé comprend des caractères écologiques d’ordre stationnel notamment (l’altitude, la pente, l’exposition, la nature du substrat, la surface du relevés, la strate de la végétation et le

64 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE recouvrement) et chaque espèce présente dans les relevés est affectée des indices (Abondance- Dominance, sociabilité, fréquence). - Abondance – Dominance : L’abondance exprime le nombre approximatif des individus de chaque espèce, et la dominance apprécie la surface couverte par l’ensemble des individus de l’espèce, ces deux caractères sont liés entre eux. Elles sont intégrées dans un seul chiffre qui varie de 1 à 5 selon Braun-Blanquet (1951) : + : Espèces présente, nombre d’individus et degrés de recouvrement très faible ; 1 : Espèces peu abondantes avec un degré de recouvrement faible, moins de 5 % ; 2 : Espèces abondantes couvrant environ 25 % de la surface de relevé ; 3 : Espèces couvrant entre 25 % et 50 % de la surface du relevé ; 4 : Espèces couvrant entre 50 % et 75 % de la surface du relevé ; 5 : Espèces couvrant plus de 75 % de la surface du relevé.

V - 2-Composition systématique: La flore utilisée pour l’identification des taxons récoltés est la flore l’Algérie (Quezel et santa 1962-1963). D’après les inventaires floristiques qui ont été effectués dans les stations choisies, notre zone étude comprend : 15 familles et 40 espèces (tableau n°18) les genres représentés sont variables, seules 03 familles ont les plus importants genres (Astéracées 06, Poacées 07, et les Brassicacées 05). Pour La première station il y a 8 familles et environ 13 espèces (tableau n°19). Sur cette station Les Astéracées et les Poacées sont dominantes et égaux. Pour La Deuxième station il y a 13 familles et environ 27 espèces (tableau n°20). Sur cette station Les Brassicacées et Astéracées sont dominantes.

Photo n°04 : Tamarix gallica (El-Aricha)

65 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n°18: Composition par famille, genre, espèces de la zone d’étude

La Famille Genre Espèce Apiacées 2 2 Apocynacées 1 1 Astéracées 6 7 Brassicacées 5 6 Caryophyllacées 2 2 Chénopodiacées 1 1 Dipsacacées 1 1 Fabacées 2 3 Lamiacées 2 2 Papavéracées 1 1 Plantaginacées 1 2 Poacées 7 7 Renonculacées 2 2 Rhamnacées 1 1 Tamaricacées 1 2

Zone d'etude Apiacées 0,4 0,8 0,8 % 0,4 Apocynacées 0,8% % % % Astéracées 2,8% Brassicacées 2,8% Caryophyllacées Chénopodiacées 2,4% Dipsacacées 0,8% Fabacées 0,4% Lamiacées 0,8% 0,4 0,8% 1,2% 0,4 Papavéracées % % Plantaginacées Poacées Renonculacées Rhamnacées Tamaricacées

Figure n°23 : Pourcentages des familles de la Zone d’étude

66 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n°19 : Inventaire exhaustif de la station de la station de Zenata

Espéce Famille Type Type Type Abondance morphologique biologique biogéographique Chenopodium album Chénopodiacées TH HA Cosmp 2 L Chrysanthemum Astéracées TH HA Méd 3 coronarium L Hordeum murinum Poacées TH HA Circum-méd + Witth Lagurus ovatus L Poacées TH HA Macar –Méd 3

Medicago falcata (L) Fabacées TH HA Méd-As 2 Lam Nerium oleander L Apocynacées CH LV Méd 1

Papaver hybridum L Papavéracées TH HA Méd 2

Phalaris communis L Poacées CH HV Méd 2

Plantago major L Plantaginacées HE HV Euras 3

Scolymus Astéracées CH HV Eury-Méd 3 grandiflorus Defs

Silybum Astéracées CH LV Cosmp 1 marianum(L) Gaertn

Sinapis arvensis L Brassicacées TH HA Paleo-Temp 2

Tamarix gallica Tamaricacées PH LV W-Méd 3 Poiret

67 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n° 20: Composition par famille, genre, espèces de la station d’El-Aricha

Espèces Familles Types Types Type Abondance biologiq morphol biogéographique - ues ogiques Dominance

Adonis dentata Del. Renonculacées TH HA Méd 1

Alyssum scutigerum Brassicacées CH LV Pluri-Région + Dur. Alyssum parviflorum Brassicacées TH HA Méd. + Desf. Astragalus pentaglottis Fabacées TH HA Méd 2 L. Atractylis humilis L. Astéracées HE HV Ibéro-Maur +

Bromus rubens L. Poacées TH HA Paleo-Sub-Trop 3

Ceratocephalus Renonculacées TH HA Méd-Irano-Tou.r 1 falcatus (L.) Pers. Erucaria uncata Brassicacées TH HA Ibéro-Maur 1 (Boiss.) Asch. et Schw. Eryngium ilicifolium Apiacées CH HA Ibero-Maur 1 Lamk. Herniaria hirsuta L. Caryophyllacées TH HA Paleotemp. 1

Koeleria phleoïdes Poacées TH HA Sub-cosm. + (Vill.) Pers. Lygeum spartum L. Poacées GE HV W.Méd. +

Matthiola longipetala Brassicacées TH HA Méd-Sah-Sind + (Vent.) DC. Medicago lacinata (L). Fabacées TH HA Méd-Sah-Sind 1 AIl. Noaea mucronata Chénopodiacées CH HV Méd-Iran-Tour 2

68 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

(Forsk) Asch. Et Schw. Rhaphanus Brassicacées TH HA Méd 1 raphanustrum L. Paronychia argentea Caryophyllacées TH HA Méd. 1 (Pourr.) Lamk. Plantago albicans L. Plantaginacées HE HV Méd 2

Scabiosa stellata L. Dipsacacées TH HA W.Méd 1

Scorzonera Astéracées TH HA End. 1 coronopifolia Desf. Scorzonera undulata Astéracées TH HA Sub-méd. Sib. + Vahl. Sideretis montana L. Lamiacées TH HA Méd + Stipa tenacissima L. Poacées GE HV Iber-Maur 1 Thapsia garganica L. Apiacées CH HV méd 1 Thymus ciliatus Desf. Lamiacées CH HV End-N.A 1

Tamarix gallica L Tamaricacées PH LV N.Trop +

2 Ziziphus lotus L. Rhamnacées PH LV Méd (Desf.)

Tableau n°21 : Composition par famille, genre, espèces Zenata

Famille Genre Espèce

Apocynacées 1 1

Astéracées 4 4

Brassicacées 1 1

Fabacées 1 1

69 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Papavéracées 1 1

Plantaginacées 1 1

Poacées 3 3

Tamaricacées 1 1

Zenata

8% 7%

23% Apocynacées 31% Astéracées Brassicacées Fabacées 8% Papavéracées 8% 7% Plantaginacées 8% Poacées Tamaricacées

Figure n°24 : Pourcentages des familles de Zenata

Tableau n°22 : Composition par famille, genre, espèces El-Aricha

Famille Genre Espèce Apiacées 2 2 Astéracées 2 3 Brassicacées 4 5 Caryophyllacées 2 2 Chénopodiacées 1 1 Dipsacacées 1 1 Fabacées 2 2 Lamiacées 2 2 Plantaginacées 1 1 Poacées 4 4

70 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Renonculacées 2 2 Rhamnacées 1 1 Tamaricacées 1 1

El-Aricha

Apiacées 3,7 3,7 7,4% % Astéracées 7,4% % 11% Brassicacées Caryophyllacées 14,8% Chénopodiacées 18,5% 3,7% Dipsacacées Fabacées 7,4% 7,4% 7,4% 3,7 Lamiacées 3,7 % % Plantaginacées Poacées Renonculacées Rhamnacées Tamaricacées

Figure n°25 : Pourcentages des familles d’El-Aricha

V -3-Caractérisation biologique : 3.1. Classification biologique des plantes Comme toute classification, elle permet d'établir le spectre biologique du groupement, donc de fournir un élément complémentaire sa définition. Les formes de vie des végétaux représentent un outil privilégié pour la description de la physionomie et de la structure de la végétation. Elles sont considérées selon Raunkiaer (1904- 1907) comme une expression de la stratégie d'adaptation de la flore et de végétation aux conditions du milieu. La classification des espèces selon les types bibliologiques de Raunkiaer( 1904 -1934), s’appuie principalement sur l’adaptation de la plante à la saison défavorable et met l’accent sur la position des bourgeons hibernants par apport à la surface du sol, en s’efforçant de classer les plantes de forme semblable. Parmi les principaux types biologiques, définis toujours par Raunkiaer (1904), on peut évoquer les catégories suivantes:

71 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

3.2. Types Biologiques Les formes de vie des végétaux représentent un outil privilégié par la description de la physionomie et de la structure de la végétation. Les types biologiques sont des caractéristiques morphologiques grâce auxquelles les végétaux sont adaptés au milieu dans lesquels ils vivent (Dajoz ,1996). D’après Polunin (1967) le type biologique d’une plante est la résultante de sa partie végétative, de tous les processus biologiques y compris ceux qui sont modifiés par le milieu pendant la vie de la plante et ne sont pas héréditaires.

Selon Raunkiaer (1904 - 1907) les types biologiques sont considérés comme une expérience de la stratégie adaptative de la végétation aux conditions du milieu. La classification des espèces selon les types biologiques de Raunkiaer s’appuie principalement sur l’adaptation de la plante à la saison défavorable et l’accent sur la position des bourgeons hibernants par rapport à la surface du sol, en s’efforçant de classer ensemble les plantes de formes semblables.

Raunkiaer a regroupé ces formes en type biologique dont chacun traduit un équilibre adaptatif avec les conditions du milieu. Parmi les principaux types biologiques définis on peut évoquer les catégories suivantes : (Fig. 28) Phanérophytes (PH) : (Phanéros = visible, phyte = plante) Plante vivace principalement arbres et arbrisseaux, les bourgeons pérennes situé sur les tiges aériennes dressés et ligneux, à une hauteur de 25 à 50 m au-dessus de sol. On peut les subdivisé en :  Macro-phanérophytes : plus de 30 m.

 Méso-phanérophytes : de 10 à 30 m.

 Micro-phanérophytes : de 2 à 10 m.

 Nano-phanérophytes : de 0.5 à 2 m.

Chamaephytes (CH) : (Chamae = à terre) Herbes vivaces et sous arbrisseaux dont les bourgeons hibernants sous à moins de 25 cm au-dessus du sol. Hemi-cryptophytes (HE): (crypto = caché) Plantes vivaces à rosettes de feuilles étalées sur le sol, les bourgeons pérennants sont au ras du sol ou dans la couche superficielle du sol, la partie aérienne est herbacée et disparaît à la mauvaise saison. Géophytes (GE) :

72 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Ce sont des plantes vivaces, dont les organes souterrains sont des bulbes, tubercules ou rhizomes. Ces org Thérophytes (TH) : (théros = été)

Plantes qui germent après l’hiver et font leurs graines avec un cycle de moins de 12 mois. On peut distinguer :  Annuelles d’été sous appareil végétatif l’hiver ;

 Annuelles d’hiver avec appareil végétatif l’hiver ;

 Annuelles éphémères des déserts sont bien entrés dans le sol et ne sont pas exposées aux saisons défavorables.

Figure n° 26 : Classification des types biologique de Raunkiaer (1904 - 1907).

V -4-Spectre biologique : Le spectre biologique selon Gaussen et al . (1982) est le pourcentage des divers types biologique, ce pourcentage se trouve le même dans les régions très éloignées géographiquement mes présentant une analogie des conditions de vie. Romane (1987) recommande l’utilisation des spectres biologiques en tout qu’indicateur de la distribution des caractères morphologique et probablement des caractères physiologique.

73 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n° 23: Pourcentages de types biologiques.

Types biologiques Station de Zenata Station d’El-Aricha

Nbr % Nbr % 1 7 ,7 Phanérophytes 7.69 2 4 19 Chamaéphytes 30.76 5 7 61,6 Thérophytes 53.84 16 0 4 Géophytes 0 2 1 7,7 Hémi cryptophytes 7.69 2

Total 13 27

Comme les types biologiques sont conditionnés par les facteurs du milieu, c'est la dominance de l'un ou l'autre qui permet de donner le nom à la formation végétale. Celle-ci, qui en est donc l'expression physionomique, reflète les conditions de milieu. Le dénombrement des espèces par type biologique est effectué sur la totalité des espèces inventorié dans les Deux stations. Le tableau n° montre que la répartition des types biologiques dans les formations végétales entre les stations reste hétérogène. La premières stations développent le type Th>Ch>He >Ph> Ge, avec un pourcentage élevé des Thérophytes .

La deuxième station d’El-Aricha le type Th> Ch> He> Ph> Ge, avec un pourcentage élevé des Thérophytes . Parmi les espèces rencontrées nous avons : - Bromus rubens L. - Alyssum parviflorum Desf. - Chrysanthemum coronarium L - Lagurus ovatus L - Chrysanthemum coronarium L Les Phanérophytes sont les moins représentes avec seulement 7% de moyenne pour les Deux stations ; mais malgré sa faible présence elles sont dominantes par sa biomasse,

74 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Et enfin, Le pourcentage des Géophytes dans la stations d’El- Aricha reste très faible et absent dans la station de Zenata. Benabadji et al. (2004) ajoute que le pâturage favorise d’une manière globale les chamaephytes souvent refusé par les troupeaux.

Zone des étude

HE GE PH 7,5% 5% 7,5 % CH 22,5% Phanérophytes Chamaéphytes TH Thérophytes 57,5 % Géophytes Hémicryptophyte

Figure n°27 : Pourcentages biologique de la zone d’étude

Figure n°28 : Pourcentages biologique de la station de Zenata

75 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

El-Aricha

HE PH 7,7% CH 7,7% 19%

PH GH 4% TH TH GH 61,6% CH HE

Figure n°29 : Pourcentages biologique de la station d’EL-Aricha

V -5-caractérisation morphologique : Les formations végétales étudiées sont marquées par leurs hétérogénéités entre les ligneuses et les herbacées, d'une part, les vivaces et les annuelles d'autre part (Tableau n° 30). Pour les Deux stations les herbacées annuelles sont les dominantes ; viennent ensuite les herbacées vivaces en deuxième position et enfin les ligneuses vivaces en troisième position. Cependant la station de Zenata Les herbacées annuelles sont les dominantes avec 54 % ; mais ensuite viennent les herbacées vivaces et les ligneuses vivaces avec un pourcentage de 23%. La station de El-Aricha Les herbacées annuelles sont les dominantes avec 63 % ; mais ensuite viennent les herbacées vivaces avec un pourcentage de 26% et enfin avec pourcentage de les ligneuses vivaces 11%. Ces espèces à forte productions, de graine de stratégie « R », sont favorisées par un cycle biologiques court (de quelques semaines à quelques jours) qui leur permet d’occuper le sol durant les brèves périodes favorables à leur développement et c’est dans tous les ensembles bioclimatiques et tous les étages des végétations. (Quezel, 2000). Les herbacées vivaces et les ligneux vivaces sont présentés en faible pourcentages, ceci est du a l’anthropisation intense et la pollution que continue à subir ces derniers par l’envahissement des espèces Thérophytes qui sont en générale des herbacées annuelles.

76 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Zone d'etude

LV 15%

HV HA 25% 60% HA HV LV

Figure n° 30: Pourcentages des types morphologiques de la zone d’étude

Figure n°31 : Pourcentages des types morphologiques de Zenata

77 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

El-Aricha

LV 11%

HV 26%

HA HV HA LV 63 %

Figure n° 32: Pourcentages des types morphologiques d’El-Aricha

V -6 -Caractérisation phytogéographique :

L a biogéographie se définit comme étant l’étude et la compréhension de la répartition des organismes vivants à la lumière des facteurs et processus présents et passés.

Une étude phytogéographique constitue une base essentielle à toute tentative de conservation de la biodiversité. L’étude phytogéographique constitue également un véritable modèle pour interpréter les phénomènes de régression, (Olivier et al . 1995). La connaissance de la répartition générale dans le monde, du plus grand nombre d’espèces supérieures est l’un des premiers soucis des géobotanistes. Pour Molinier (1934), deux points de vue restent attacher à cette répartition :  Le premier : Leur connaissance permet de savoir si telle espèce à la chance au succès, si l’on veut l’introduire dans une région autre que son biotope.  Le deuxième : Il se préoccupe de connaitre comment une flore s’est développée dans une région au fils des temps, de maîtriser son aire et son comportement vis-à-vis des facteurs écologique locaux, et vu les

78 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE conditions du milieu qui changent d’une région à une autre à travers les âges, il ya toujours des sous espèces qui apparaissent. L’analyse biogéographique des flores actuelles est successible de fournir de précieux renseignements sur les modalités de leur mise en place dans la région d’étude, en particulier à la lumière des donnés paléo historique de nombreux travaux consacrés dans ce domaine signalons tout particulièrement les plus récents Walter et Straka (1970) - Axelrod et Raven (1978) ; Pignatti (1978 ) ; Quezel (1978, 1985, 1995). Zohary (1971) au premier a attiré l’attention des phytogéographiques sur l’hétérogénéité des origines de la flore méditerrané. Quezel (1983), explique cette importante diversité biogéographique de l’Afrique méditerranéenne par les modifications climatiques durement subies dans cette région depuis le miocène, ce qui a entraîné des migrations d’une flore tropicale. La répartition des taxons inventoriés est identifiées à partir de la flore de l’Algérie Quezel et Santa, (1962-1963) et la flore de France (Gaston Bonnier, 1990). L’analyse du tableau n°24 et figure n°43 représentent le pourcentage des types biogéographiques établis pour la zone d’étude nous constatons que l’élément méditerranéen domine avec un pourcentage de (32,5%) suivie par l’élément Ibéro-Maur avec un pourcentage de (10%). L’élément endémique est présent avec un pourcentage de (2,5%). Les autres éléments phytogéographiques qui restent représentent une faible participation, mais contribue à la diversité et à la richesse du potentiel phytogéographique de la végétation ripisylve de la région.

Tableau n°24 : Pourcentages de types Biogéographiques de la zone d’étude

Type biogéographique Signification Nombre Pourcentage Circum-Méd. Circum-Méditerranéen 1 2,5% Cosm Cosmopolite 1 2,5% End Endémique 1 2,5 % End.N.A Endémique-Nord-Africain 1 2,5% Euras Eurasiatique 1 2,5% Eur-Méd Européen-Méditerranéen 1 2,5% Ibéro-Maur Ibéro-Mauritanienne 4 10% Macar-Méd. Macaronésien- 1 2,5% Méditerranéen Méd. Méditerranéen 13 32,5%

79 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Méd-As Méditerranéen-Asiatique 1 2,5% Méd-Irano-Tour Méditerranéen-Irano- 1 2,5% Touranien Méd-Sah-Sind Méditerranéen -Saharien- 2 5 % Sindien N-Trop Nord-Tropical 1 2,5% Paléo-Subtrop Paléo-Subtropical 1 2,5% Paléo-Temp Paléo-Tempéré 2 5% Pluri région Pluri région 1 2,5% Sub-Cosmop Sub-Cosmopolite 1 2,5% Sub-Méd-Sib Sub-Méditerranéen-Sibérien 3 7,5% W-Méd Ouest-Méditerranéen 3 7,5%

Circum-Méd Zone d'étude Cosm End 7,5 End N.A 7,5 2,5 2,5 2,5 % 2,5 2,5% Euras 2,5% % % % % 2,5% Eur-Méd 2,5% % 10% Ibéro-Maur 5% Macar-Méd 2,5% 2,5% Méd 2,5% Méd-As 5% Méd-Irano-Tour 2,5% Méd-Sah-Sind 2,5% 32,5% N-Trop Paléo-Subtrop Paléo-Temp Pluri région Sub-Cosmop Sub-Méd-Sib w-Méd

Figure n°33: Pourcentages des types Biogéographiques de la zone d’étude

V -7-L’Abondance :

Appréciation d'abondance – dominance : Ont été utilisées la méthode de Braun blanquet (1951) :

80 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n°25 :Indice d’abondance –dominance indice Recouvrement, abondance, dominance + Espèces présente, nombre d’individus et degrés de recouvrement très faible ;

1 Espèces peu abondantes avec un degré de recouvrement faible, moins de 5 % ;

2 Espèces abondantes couvrant environ 25 % de la surface de relevé ;

3 Espèces couvrant entre 25 % et 50 % de la surface du relevé ;

4 Espèces couvrant entre 50 % et 75 % de la surface du relevé ;

5 Espèces couvrant plus de 75 % de la surface du relevé.

Tableau n°26 : Pourcentages d’abondance

Abondance Station de Zenata Station d’El-Aricha Zone d’étude

Nbr % Nbr % Nbr % + 1 19 33,33 10 25 7 ,69 1 2 13 48,14 15 37,5 15,38 2 5 4 14,81 9 22,5 38 ,46 3 5 1 3,70 6 15 38,46 4 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0

Total 40 13 27

81 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Figure n° 35: Pourcentage d’abondance de Zone d’étude

0% 0%Zone d'étude Espéces présente ,nombre d'individus et degrés de Recouvrement très faible

15 % Espèces peu abondantes avec un degré de 25% recouvrement faible, moins de 5 % ;

22,5% Espéces abondantes couvrant environ 25 % de la survace du relvé

37 % Espéces couvrant entre 25% et 50% de la survace du relvé

Espéces couvrant entre50% et 75% de la survace du relvé

Espéces couvrant plus de 75% de la survace du relvé

Figure n° 34: Pourcentage d’abondance de Zone d’étude

Zenata 0% Espèces présente, nombre 0% d’individus et degrés de 7,69 recouvrement très faible ; % Espèces peu abondantes avec un 15,38 degré de recouvrement faible, moins 38,46% % de 5 % ; Espèces abondantes couvrant environ 25 % de la surface de relevé

38,46% Espèces couvrant entre 25 % et 50 % de la surface du relevé ;

Espèces couvrant entre 50 % et 75 % de la surface du relevé ;

Espèces couvrant plus de 75 % de la surface du relevé.

Figure n° 35: Pourcentage d’abondance de Zenata

82 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

El-Aricha 0% 0% Espèces présente, nombre d’individus et degrés de 3,70 recouvrement très 14,81 µ% Espèces peu abondantes avec un % 33,33% degré de recouvrement faible, moins de 5 % ; Espèces abondantes couvrant environ 25 % de la surface de 48,14 % relevé ; Espèces couvrant entre 25 % et 50 % de la surface du relevé ;

Espèces couvrant entre 50 % et 75 % de la surface du relevé ;

Espèces couvrant plus de 75 % de la surface du relevé.

Figure n° 36: Pourcentage d’abondance d’El-Aricha

V -8-Indice de perturbation : -L'indice de perturbation calculé permet de quantifier la thérophytisation d'un milieu Loisel R. et al. 1993. 푁표푚푏푟푒 푑푒 푐ℎ푎푚푎푒푝 ℎ푦푡푒푠 +푁표푚푏푟푒 푑푒 푡ℎé푟표푝 ℎ푦푡푒푠  IP= 푁표푚푏푟푒 푡표푡푎푙 푑푒푠 푒푠푝é푐푒푠 -Cet indice a été calculé à partir du nombre d'espèces rencontrées grâce aux 40 relevés effectués. Pour l'ensemble des stations, cet indice reste élevé par apport aux résultats de El Hamrouni (1992) en Tunisie, où il y a obtenu 70% comme valeur forte. -Pour notre cas, l'indice de perturbation étant de l'ordre de 80% pour toute la zone étudiée, la forte dégradation engendrée par l'action de l'homme est nettement visible (défrichement, incendies, pâturages et urbanisation). Dans ce contexte, Barbero et al. (1990 ) signalent que les perturbations causées par l'homme et ses troupeaux sont nombreuses et correspondent à deux situations de plus en plus sévères allant de la matorralisation jusqu'à la désertification passant par la steppisation.

83 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Tableau n° 27: Indice de perturbation des stations étudiées. Stations Indice de perturbation

Zenata 84%

El-Aricha 77% Zone d’étude 80%

 D’après le tableau n°, l’indice de perturbation de notre station d’étude est d’ordre 80%, cet indice est élevé.

 L’action de l’homme (pollution, défrichement et urbanisation) et ses troupeaux (Surpâturage) est nettement visible dans notre zone d’étude, cette action conduit à la thérophytisation par l’envahissement des espèces annuelles et bisannuelles, chose appuyée par l’indice de perturbation qui ici est très elevé.  Selon Barbero et al. (1990), les perturbations causées par l’homme et ses troupeaux sont nombreuses et correspondent à deux situations de plus de en plus sévères allant de la matorralisation jusqu’à la désertification passant par la steppisation .  L'importance de l'indice de perturbation est proportionnelle à la dominance des thérophytes qui trouvent ici leur milieu favorable pour leur développement (substrat sablonneux, pauvreté en matière organique) ; ce qui reflète aussi un milieu plus ouvert. Ces espèces éphémères résistent aux contraintes imposées par le vent (déplacement des particules sableuses) et aux embruns marins. Elles sont appelées aussi arido-passives parce qu'elles cessent toute activité métabolique pendant les périodes défavorables.

CONCLUSION : L’étude de la végétation montre en premier lieu une légère différence entre le cortège floristique pour les deux stations, néanmoins la végétation retrouvée dans la station d’El-Aricha témoigne d’une aridité des zones par la forte présence d’espèces xérophiles. Le couvert végétal est formé surtout par les espèces appartenant aux familles des Astéracées, Poacées et Brassicacées. Le type biologique est représenté par des formations assez dégradées, marquées par une dominance des thérophytes, viennent en deuxième position les Chamaephytes, les Phanérophytes et les Géophytes sont à la troisième position avec le même pourcentage, et enfin les

84 CHAPITRE V: ETUDE FLORISTIQUE

Hémicryptophytes. Ces derniers selon Barbero et al. (1989) exige un milieu riche en matière organique et une forte altitude. Le calcul de l’indice de perturbation est proportionnel à la dominance des espèces thérophytiques dans la zone étudiée. Barbero et al (1981) expliquent la Thérophytisation par le stade ultime de dégradation des écosystèmes avec des espèces sub-nitropiles liées au surpâturage. La répartition Biogéographique montre la dominance d’éléments Méditerranéens, ensuite les éléments de l’Ibéro-Mauritanienne et Ouest-Méditerranéen . Le calcul de l'indice de perturbation est proportionnel à la dominance des espèces thérophytiques dans l'ensemble des deux stations étudiées. La dominance du caractère thérophytisation est liée à l'envahissement des espèces annuelles, disséminées par les troupeaux surtout dans la zone d'étude. A ce sujet, Barbero et al. (1981),expliquent la thérophytisation par le stade ultime de dégradation des écosystèmes avec des espèces sub-nitrophiles liées aux surpâturages. En raison de sa situation particulière en région méditerranéenne et de l’impressionnant gradient bioclimatique Nord-Sud qui la caractérise, l’Algérie offre des opportunités exceptionnelles pour l’évaluation et pour la compréhension des mécanismes impliqués dans la diversification et l’adaptation des plantes en relation avec l’évolution de leurs environnements.

85 CONCLUSION GENERALE

Les zones arides et semi-arides méditerranéennes de l’Afrique du Nord sont aujourd’hui le siège d’un déséquilibre écologique néfaste et continu du fait surtout de la surexploitation de leurs ressources naturelles. La végétation de la région de Tlemcen est riche par sa diversité floristique et syntaxonomique. Elle est répartie dans des milieux très diversifiés depuis le littoral jusqu'aux plaines steppiques. Cette diversité est liée à la variation de nombreux facteurs écologiques, d’une part, et à leur combinaison d'autre part. L’état passé et actuel de l’évolution du tapis végétal a été établi grâce aux multiples données bibliographiques récentes et anciennes et surtout aux observations minutieuses sur le terrain. L’objectif principal de notre travail consistait à suivre la dynamique de la végétation. La région Nord de Tlemcen(Zenata) et la région Sud de Tlemcen (El-Aricha) ont été choisie comme modèle pour une étude autoécologique des groupements à Tamarix. Au terme de ce travail, nous devons de résumer les principales conclusions de notre recherche auxquelles nous avons abouti. L’étude physique du milieu nous a permis de distinguer les caractères géologiques, géomorphologiques et hydrologiques de la région d’étude et leurs relations avec la répartition des Tamarix et des halophytes en générale. L’étude bioclimatique et comparative entre l’ancienne période (1913-1938) et la nouvelle période (2000-2012) montre que la sécheresse subit un gradient croissant, sa durée est de 6 à 7 mois pour l’ancienne période (1913-1938) et de 6 à 7 mois pour la nouvelle période (2000-2012). Par contre, l’amplitude thermique est plus élevée dans l’ancienne période (1913-1938) (elle oscille entre 25,3°C pour la zone Nord, et 37,1 °C pour la zone Sud), alors qu’elle est plus faible pour la nouvelle période (2000-2012) (entre 25,02°C pour la zone Nord, et entre 33,91°C pour la zone Sud).

Selon le climagramme pluviothermique d’Emberger, les stations météorologiques étudiées des deux zones et durant les deux périodes de références appartiennent aux étages bioclimatiques suivantes :  Ancienne période (1913-1938), semi-aride à hiver tempéré (Zenâta), aride supérieur à hiver froid (El-Aricha).  Nouvelle période (2000-2012), semi-aride inferieur à hiver tempéré, (Zenata), aride inferieur à hiver froid (El-Aricha). Les diagrammes de continentalité thermique et pluvial montrent que les stations des deux zones d’étude et durant les deux périodes de références appartiennent au climat méditerranéen semi- continental et continental.

86 CONCLUSION GENERALE

D'une manière générale, le climat actuel de notre zone d'étude favorise l'extension d'une végétation xérophyte et surtout thérophytique cette dernière accompagne le Tamarix dans la région de Tlemcen.

L’étude qui vient d’être réalisée apporte une contribution aux études de la diversité de la flore de la région de Tlemcen et un complément à l’inventaire du Laboratoire.

Ceci nous a permis de préciser la distribution des taxons et de dégager les composantes botaniques surtout des espèces qui accompagne Tamarix gallica .La dualité entre les différents domaines de la région méditerranéenne est traduite par la dominance de deux groupes de familles : les Astéracées et les Poacées. Ces deux familles représentent à elles seules plus de 2,8% de la flore étudiée.

L’inventaire de la végétation a été réalisé suivant la méthode de Braun-Blanquet (1951). L’étude morphologiques révèle une dominance des herbacées annuelles (60%) puis les herbacées vivaces (25%) et en fin les ligneuse vivaces (15%).

La flore étudiée montre une dominance des thérophytes (57.5%) dans la zone étude; viennent en deuxième position les chamaephytes (22.5%), les phanérophytes et les hémicryptophytes avec un pourcentage de(7.5%)et enfin les géophytes (5%).

Sur le plan biogéographique, la répartition globale des espèces accuse une dominance de l’élément méditerranéen (32,5%) et Ibéro-Mauritanienné (10%) malgré l’augmentation de la xéricité dans la région.

La végétation de la zone d’étude apparait sur le plan phytogéographique comme un ensemble hétérogène lié à la diversité des climats et des substrats qu’elle occupe.

Enfin pour la protection et la conservation de ces écosystèmes ; il ne suffit pas de protéger des zones riches en espèces mais également les zones pauvres.

Il est urgent de définir une politique concentrée d’aménagement et de protection pour l’ensemble des pays du pourtour méditerranéen, si l’on veut sauvegarder au moins les vestiges encore en place.

Perspectives :

Pour les résultats obtenus et après analyse floristique, nous optons dans la détermination pour l’espèce Tamarix Gallica.

87 CONCLUSION GENERALE

Cette espèce domine nettement le terrain, une analyse dans les écrits anciens et récents reste à lever pour cette espèce dans l’avenir. D’autres travaux vont suivre afin de confirmer le statut Taxonomique de cette espèce d’une manière définitive.

Dans le cadre de l’aménagement des rives des oueds de la région de Tlemcen, il serait souhaitable de prendre en considération ce groupement de répisylve afin d’amortir l’érosion, mais aussi la diminution de sensibilité à la salinité.

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