Hommage À Sylvère Monod Alain Jumeau, Annie Escuret
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Hommage à Sylvère Monod Alain Jumeau, Annie Escuret To cite this version: Alain Jumeau, Annie Escuret. Hommage à Sylvère Monod. Société Française d’Études Victoriennes et Édouardiennes. 385 p., 2007. hal-03050869 HAL Id: hal-03050869 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03050869 Submitted on 17 Mar 2021 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 1 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 1) ŇsĹuĹrĞ 388 PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 2 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 2) ŇsĹuĹrĞ 388 PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 3 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 3) ŇsĹuĹrĞ 388 Hommage à Sylvère Monod Édité par Alain Jumeau et Annie Escuret PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 4 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 4) ŇsĹuĹrĞ 388 PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 5 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 5) ŇsĹuĹrĞ 388 Préface Au cours de leur réunion parisienne d’automne, le octobre , les membres de la Société Française d’Études Victoriennes et Édouar- diennes (SFEVE) ont décidé de rendre hommage à leur Président fonda- teur Sylvère Monod, qui les avait quittés deux mois auparavant. Le pro- jet était de publier un volume rassemblant des témoignages personnels et des articles couvrant l’essentiel des nombreux champs de recherche de ce grand victorianiste qui comptait tant de disciples et d’amis dans cette société. Le présent volume est la concrétisation de ce projet. On n’y trouvera pas de contributions de ses collègues du monde entier, mais plus simplement l’hommage de membres de la SFEVE, anciens ou plus jeunes, qui tous ont voulu ainsi honorer sa mémoire et montrer à quel point son exemple les inspire encore. Après un bref rappel biographique, le volume commence par trois témoignages personnels de ceux qui l’ont rencontré à divers moments importants de sa carrière (Sylvaine Marandon, Jacques Leruez et Jean- Claude Amalric). Viennent ensuite vingt-quatre articles consacrés à des auteurs victo- riens sur lesquels il a beaucoup travaillé. Chacun était libre de propo- ser un sujet selon ses goûts, selon ses orientations de recherche, ce qui nous exposait au risque d’avoir des doublons sur la même œuvre, que nous avons décidé d’assumer, en pensant que de toute façon chacun allait proposer son approche personnelle. Il n’y a pas eu non plus de consigne particulière pour le choix de la langue des articles. Certains ont opté pour le français, d’autres pour l’anglais. Ici encore, la spon- tanéité l’a emporté sur l’organisation. Ce libéralisme général pouvait PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 6 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 6) ŇsĹuĹrĞ 388 Préface aboutir à un résultat déconcertant. Mais en définitive nous constatons qu’il existe une répartition égale entre ceux qui ont choisi de parler de Dickens (au nombre de douze) et les autres qui ont préféré d’autres sujets (douze aussi), comme si nous assistions en l’occurrence à une double succession apostolique. Que Dickens se taille ici la part du lion n’a rien d’étonnant : ce n’est pas seulement le plus grand écrivain anglais après Shakespeare, comme nous le rappelle Clotilde De Stasio dans l’article liminaire, mais aussi celui auquel Sylvère Monod a consacré le plus de temps (thèse, travail critique, éditions, traductions). Après l’autre article général sur Dickens, signé par Marie-Amélie Coste-Brown, viennent des études centrées sur des œuvres particulières : les Pickwick Papers (Michael Hollington), The Old Curiosity Shop (Françoise Dupeyron-Lafay), David Copperfield (Christine Huguet et Nathalie Jaëck), les Christmas Numbers (Laurent Bury), The Frozen Deep (Catherine Lanone), The Uncommercial Trav- eller (Nathalie Vanfasse), et Great Expectations (Marianne Camus et Annie Ramel). La section Dickens se termine par une étude où la litté- rature rencontre la civilisation, puisque Goulven Guilcher nous parle du guide de voyage très original que Charles Dickens Junior a consacré à Paris, montrant par là qu’il était influencé par les voyages qu’il avait faits avec son père dans sa jeunesse, mais aussi par certains centres d’in- térêt qu’il avait découverts grâce à lui. Les douze autres articles portent sur de grands auteurs victoriens : Thackeray (par Jacqueline Fromonot), Charlotte Brontë (par Claire Bazin), Newman (par Jacqueline Clais), George Eliot et son compa- gnon Lewes (par Hubert Teyssandier, Alain Jumeau et Alain Barrat) et Kipling (par Évelyne Hanquart-Turner), après l’article de Marie- Françoise Cachin sur des questions d’édition, qui intéressaient beau- coup Sylvère Monod, par tradition familiale. Conrad, son auteur de prédilection après Dickens, a inspiré trois articles (à Claude Maisonnat, Josiane Paccaud-Huguet et Yann Tholo- niat), dont un qui est consacré à The Secret Agent, qu’il avait lui-même traduit et qu’il aimait particulièrement. Le dernier article est à part, aussi bien par la chronologie que par le thème. Il nous rappelle que Sylvère Monod n’était pas seulement un uni- versitaire et un traducteur, spécialiste du roman victorien, mais aussi un romancier à ses heures, puisque Annie Escuret y étudie sa publication originale, Madame Homais, une réécriture de Flaubert. PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 7 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 7) ŇsĹuĹrĞ 388 Préface Tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de ce volume ont dit la satisfaction qu’ils avaient éprouvée à participer à ce témoignage de res- pect et d’amitié. Par sa présence chaleureuse, Sylvère Monod avait su faire vivre les études sur le dix-neuvième siècle britannique et commu- niquer son goût de la recherche et de la lecture. Beaucoup de ses col- lègues de la SFEVE ont voulu ici lui manifester leur reconnaissance. Ils ne pouvaient le faire autrement qu’en montrant tout ce qu’ils avaient reçu de lui, lors de rencontres et d’échanges, au cours de sa riche car- rière. Les éditeurs PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 8 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 8) ŇsĹuĹrĞ 388 S. Monod 9 octobre 1921 – 8 août 2006 Par votre chaleur et votre présence, vous nous avez donné du courage face aux deux disparitions qui nous ont atteints. Merci de nous avoir aidés à honorer la mémoire de notre père Sylvère dont la dignité et la tendresse se sont manifestées jusqu’au bout. PĹrĂeŊsŇsĂeŊŽ ĹuŠnĹiŠvČeĽrŇsĹiĹtĄaĹiĹrĂeŊŽ ĂdĂe ĎlĄaĞ MĂéĄdĹiĹtĄeĽrĹrĂaŠnĂéĄe— UŢnĂe ĂqĹuĂeŊsĹtĽiĂoŤn? UŢnĞ ŇpĹrĂoĘbĘlĄèŞmĂe? TĂéĚlĄéŊpŘhĂoŤnĂeĽz ĂaĹuĞ 04 99 63 69 23 ĂoŁuĞ 27. MĂeĚlĄaŠnĂgĄeŊsMĂoŤnĂoĆdĞ — DĂéŊpĂaĹrĹt ĹiŠmŇpĹrĹiŠmĂeĽrĹiĂe — 2007-10-11 — 9 ŘhĞ 14 — ŇpĂaĂgĄe 9 (ŇpĂaĂgĽiŠnĂéĄe 9) ŇsĹuĹrĞ 388 In memoriam Sylvère Monod Né en dans une famille aux talents divers, cultivant autant la dis- tinction intellectuelle que le sens du service, Sylvère Monod s’est illustré comme universitaire angliciste. Reçu premier à l’agrégation d’anglais à ans, il est nommé professeur à l’université de Caen à ans, après avoir soutenu une thèse sur Dickens romancier qui fait toujours auto- rité, tant dans sa version française (Hachette, ) que dans sa version américaine (Dickens the Novelist, Oklahoma UP, ). Il a contribué à la renaissance de l’université de Caen détruite par la guerre, avant d’être nommé en professeur à la Sorbonne, où il est resté jusqu’à sa retraite en (hormis un bref passage en à l’Université de Paris VIII-Vincennes, dont il fut l’un des fondateurs). Il s’est consacré aux écrivains du xixe siècle, puis du xxe