Ut numéro : i ft. 50 §« ANNÉE. — N° 10 (1er. trimestre) 0 Mars 1928

AGENCES à l'ETRANGER DIRECTION et BUREAUX 11, rue îles Ciian. eux, firme les, 3, Rue Roaaini, Paris lIX°) 69, Aglncourt Road, London N.W i 18, Dulsburgerslrasse, Berlin W |j . ( Gutenberg 32-32 Téléphone j . il, lif h Avenue. New-York. Lolm(= 5g 24 11. Florey. Haddon Hall, Argyle,Ar. Télégraphe : Cinémagazi-108 Cjnemagazine Hollywood. "LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE ", " PHOTO-PRATIQUE" et "LE FILM" réunit Organe de l'Association des "Amis du Cinéma'

Directeur s ABONNEMENTS ABONNEMENTS ETRANGER -FRANCE ET COLONIES JEAN PASCAL Pajs ayant adhéré à la \ Un an. . go i; Un an 70 fr. Lès abonnements partent du 1" de chaque mois Convention de Stockholm > Six mois. 44 |r. Six moi* . 38 fr. Payr n'ayant pas adhé- ï ,,„ ,„ „. . Chèque postal N- 309.08 La publicité est reçue aux Bureaux du Journal ré à la'Gonïention de »" »■ ■ »J »■ Paiement par chèque ou mandai-carte Reg. au Comm. de la Seine N° 212.039 Stockholm. ( 411 48 »•

SOMMAIRE "Pu très

PLEIN AIR OU STUDIO ? (Louis Saurel) 403 CONCEPTION D'UNE ÉLITE CINÉGRAPHIQUE (Paul Francox) -!(>;> TOURJANSKY EST DE RETOUR EN EUROPE (jeâifl lté M trticl) 407 LETTRE D'HOLLYWOOD (Robert Florey)... 40!) et 412 LE CINÉMA D'AMATEURS (Jacques Henri-Robert) 410 CHRONIQUE JURIDIQUE : « LA VIPÈRE » ET LA NEIGE (Gérard Strauss).... 411! LA PREMIÈRE DE « THÉRÈSE RAQUIN » A BERLIN (M. P.) 413 LIBRES PROPOS : C'EST SANS IMPORTANCE (Lucien W'ahl) 414 PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉ 415 à 422 LES FILMS DE LA SEMAINE : QUAND LA CHAIR SUCCOMBÉ -; LE SIGNAL DÉ PEU ; CHOISISSEZ, MONSIEUR ; M'SIEU L'MA.IOR (L'Habitué du Vendredi). 423 LES PRÉSENTATIONS I?E LA FRANCO-FILM : L'ILE D'AMOUR : DANS L'OMBRE DU HAREM (Lticién Farnay) 424 LES PRÉSENTATIONS i LE TRIOMPHE DU RAT : LÀ VILLE DES MILLE JOIES ; BIGAMIE ; PARIS-NEW-YORK-PARIS ; MALDONE (Georges Dupont) 420 ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) 428 CINÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER : Nice (Sim) ; Amsterdam : Bruxelles (P. M.) ; Constantinople (P. Nazloytou) : Genève (Evà Elie) ; Luxembourg (F. Friedrich) ; Pologne (Ch. Ford) : Y. K. S. S. (.IL) : Vienne (Paul Taussig) ,., , 42!) LE COURRIER DES LECTEURS (Iris) 431

Collection complète de "Cinémagazine" S B l/OL U M E s

Les 7 premières années, reliées en 28 beaax volâmes, sont livrables de suite. Cette Collection, absolument unique au monde et qui constitue une bibliothèque très complète du Cinéma, est en vente au prix de 700 francs pour La France. Etranger.' 850 francs, franco de port et d'emballage.

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T iJOCICÏC .16S JL Ji ÊsxM A R 19 Q présente S MARS A L 14 h. 30 B Le Drame humain A THÉÂTRE DES Un FILM ÀLBATRÔ T le plus émoi nt de l'écran- C CHAMPS-ELYSÉES R MAX-LINDER O S A L d'après L réalisation de BENITO PEROJO B "d'après la célèbr c pièce d'IBSEN avec A ," Réalisé, par LUPUPICK, avec 1 VERNER KRAUSS T SAJNDRA MILOWANOEF -- ROSARIO PINO R ANDRÉE STANDARD -JOSÉ NIETO | O s V ALENTIN PA R ERA Production REX-FlLM— Monopole GORON A II L B Ginette et le Petit Bouchon A Réalisation, de ALFRED CHAUMEL T Comédie de plein, air, réalisée pat G. CHAMPAVERT Production des FILMS EXOTIQUES R ayoc NADIA ROLAND O S LES FILMS ARMOR FILMS A CONCESSIONNAIRES ES FILMS ARMOR L CONCESSIONNAIRES POUR LA FRANCE ET LES COLONIES B 106, Rue de Richelieu POUR LA FRANCE ET LES COLONIES 12, Rue Gaillon, PARIS A PARIS 12, Rue Gaillon, PARIS T R O S ALBATROS ALBATROS ALBATROS ALBATROS ALBATROS ALBATROS ALBATROS ALBATROS er Le numéro : 1 fr. 50 S« ANNÉE. — K° 10 (1 trimestre) 9 Mars 1928

AGENCES à l'ETRANGER Vous n'avez plus que 8 jours DIRECTION et BUREAUX 11, rue des Chan. bux, Bruxuaes. 69, Agincaurt Raad, Lonilon N.W.3. Hâtez-vous ! ! ! pour assurer votre inscription 3, Rue Rossini, Paris ■ IX') 18, Culsburoerslrasse, Berlin W 15. _ ,. . ( Gutenberg 32-32 Téléphone j . Il, Iif.b Avenue. New-York. dans l'Édition 1928 Lmm sg 24 R. Florey. Haddon Hall, Artjyla, Ar., Télégraphe : Cinémagazi -108 Cinémagazine Hollywood. LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE ". " PHOTO-PRATIQUE " et ' LE FILM " réunis T U Organe de l'Association des "Amis du Cinéma" O Directeur : ABONNEMENTS N ABONNEMENTS ETRANGER •-FRANGE ET COLONIES JEAN PASCAL P'js ayant adhéré à la S Un an. . 80 fr. U Un an 70 fr. Convention de Stockholm i Six mois. 44 fr. Six mois 38 fr. Les abonnements partent du 1" de chaque mois Pays n'aynt pas adhé- T Chèque postal N- 309.08 La publicité est reçue aux Bureaux du Journal Un an. . 90 fr. o ré à la Convention de Six mois. 48 fr. Paiement par chèque ou mandat-carte Reg. dn Comm. de la Seine N" 212.038 Stockholm. Annuaire Général u L DE LA E V CINÉMATOGRAPHE R SOMMAIRE C ET DE» A Eages I Industrie* qui s'y rattachent G PLEIN AIR OU STUDIO ? (LoyiH Saurel) , 403 CONCEPTION D'UNE ÉLITE CINÉGRAPHIQUE (Paul Franco:) -,'(>;> N E Çtùde ppaiique de / achètent* TOURJANSKY EST DE RETOUR EN EUROPE (Jean (te Mirbel) 407 E LETTRE D'HOLLYWOOD (Robert Florey) 40!) e( 412- M du Çrodutteufi ddupuAmôôeuj* LK CINÉMA D'AMATEURS (Jacques Henri-Robert) 410 I CHRONIQUE JURIDIQUE : « LA VIPÈRE » ET LA NEIGE (Gérard Strauss).... 412 A LA PREMIÈRE DE « THÉRÈSE RAQUIN » A BERLIN (.!/. /'.) 418 N LIBRES PROPOS : C'EST SANS IMPORTANCE (Lucien Wahl) 414 D PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉ 415 à 422 S LES FILMS DE LA SEMAINE : QUAND LA CHAIR SUCCOMBE : LE SIGNÂT, DE O I FEU ; CHOISISSEZ, MONSIEUR ; M'SIEU L'MAJOR (L'Habitué du Vendredi). 423 LES PRÉSENTATIONS DE LA FRANCO-FII.M : L'ILE D'AMOUR : DANS L'OMBRE U s DU HAREM (TAieien Famay) 424 S p LES PRÉSENTATIONS : LE TRIOMPHE DU RAT ; LÀ VILLE DES MILLE JOIES ; BIGAMIE ; PARIS-NEW-YORK-PARIS ; MALDONE (Georges Dupont) 42(3 E ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) , 428 L CINÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGER : Nice (Sim) ; Amsterdam : N Bruxelles (P. M.) ; Constantinople (P. Nazloglou) : Genève (Fva Élie) : A ROSSINI IX' Luxembourg (F. Friedrich) ; Pologne (Ch. Ford) : U. R. S. S. ( IL) : s PARIS J Vienne (Paul Taussig) 42» A LE COURRIER DES LECTEURS (iris) 431 M A B I L N E Collection complète de "Cinémagazine" se \yo L u M Es C'est le plus complet des Annuaires Les 7 premières années, reliées en 28 beaux volâmes, sont livrables de saite. EDITION 1927 On peut souscrire dès maintenant i Cette Collection, absolument unique au monde et qui Parte 30 francs l'Edition 1928 aux conditions suivan- tes : Paris 25 fr. Départements et Co- constitue une bibliothèque très complète du Cinéma, Départements et Colonies... 35 francs lonies 30 fr. Etranger 40 fr. est en vente au prix de 700 francs pour la France. Etranger 50 francs Ces prix seront majorés de 10 francs Etranger : 850 francs, franco de port et d'emballage. (2 dollars ou 10 marks) après la parution.

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i;i\VI I \ I IO\ de ■ LA i OUI. ■ AU VOYAGE Germaine llulac DES VAILLANTS IIIIIIII1IIIIIIIIII1IIIIIIIIIIIIII1IIIIIII1IIIIIII1IIIIIII1IIIIIIIIIM I NEO-FILM tourne | I Tire au Flanc ; I llllllllllllllllllllllllllllll d'après SYLVANE iillllllllllllllllllllllllllll I 1 et MOUÉZY-EON |

I Georges POMIÈS [ Qui pourrait croire que ce paysage si évocateur a été reconstitué en studio f I Michel SIMON - Jean STORM (Les Nibelungen, fritz Long, réalisateur.) 1 lllllllllllllll et Félix OU DART Plein-air ou Studio ?

| Fridette FATTON | Les praticables juxtaposés sont fixés soli- UE de fois, en voyant projeter un film, MARY ANNE - Esther K1SS 1 vous êtes-vous demandé : « Où cette dement les uns aux autres ; on scie toutes scènQ e a-t-elle été prise ? Ce paysage ne les planches qui font saillie de façon à et Jeanne HELBL1NG lllllllllll | semble pas naturel, on dirait un décor de avoir une surface unie, reproduisant gros- I théâtre ; pourtant, ces arbres et ces plantes sièrement les ondulations du sol dessinées | Mise en scène de Jean RENOIR | paraissent véritables, ces pierres non en sur la maquette. stuc... » Cette colline ou cette plaine de bois est Cette partie d'une bande qui vous intri- alors recouverte d'une épaisse couche de guait, avait été tournée au studio. terre. On place à divers endroits des blocs . Voici comment on édifie un paysage dans de pierre qui aideront à donner l'illusion de un théâtre de prises de vues. On procède la réalité. Un horticulteur dispose ensuite, 1 NEO-FILM 1 d'une façon analogue à celle qu'employè- aux places indiquées, des arbres ou des rent les créateurs de panoramas, il y a de plantes. Enfin, une grande toile, sur laquelle | EDITIONS PIERRE BRAC1NBERGER nombreuses années. Un dessinateur étabrt est peint le fond du paysage, ou un vaste 1 d'abord une maquette comme pour un dé- rideau de velours noir (pour les scènes de | 53, Rue Saint-Roch Tél. : Gutenberg 35-88 | cor ordinaire, sur laquelle sont indiqués tous nuit), est tendu derrière le décor. les accidents de terrain et les détails qui L' « extérieur » est créé ; mais, pour donnent une personnalité au paysage : che- que le spectateur ne puisse apercevoir le mins creux, montées, blocs de pierre, arbres, truquage, il faut que les lois de la perspec- DISTRIBUTION pour FRANCE et BELGIQUE que l'on désire obtenir. Le chef décorateur tive aient été rigoureusement observées, que fait alors construire par des charpentiers le rapport entre les dimensions des rochers des praticables de formes diverses, que l'on situés en premier plan et ceux peints sur la ARMOR met côte à côte et qui constituent l'ossa- toile de fond soit exactement celui que trou- ture du décor : ils forment un plancher verait un observateur regardant un véritable très bossué ou presque plan, selon que l'on paysage, semblable à celui que l'on vient iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiii^ veut avoir un terrain mouvementé ou non. d'édifier. C'est fort difficile à obtenir. VA/VWV/VWWWNA/VAAA/VA 404 405 (jnemagazine

Pour animer cette lande ou cette forêt se joignent ceux de la location du studio. artificielle, on use d'une hélice d'avion ac- Par contre, si l'on tourne en plein air, tionnée par un moteur électrique ou de pe- les seules dépenses qui s'ajoutent aux frais tites hélices pareilles aux ventilateurs de res- ordinaires de la réalisation d'un film — taurant. Oh peut ainsi produire une faible traitements des interprètes, etc. — sont cel- brise qui agite doucement les feuilles et les les du voyage et les défraiements accordés nerbes, ou un vent d'orage qui ploie les aux artistes ; or, ces dépenses sont bien in- branches des arbres vers le sol. férieures aux sommes que coûte l'édification Y a-t-il un avantage financier, techni- au studio de paysages artificiels. que, et artistique à tourner au studio les C'est seulement dans certains cas, lors- scènes d'un film qui se déroulent au milieu qu'une troupe cinématographique devrait de paysages ? beaucoup s'éloigner du siège de sa société, Au point de vue financier, il y a presque aller aux Indes ou en Australie... qu'il est toujours intérêt à réaliser dans le cadre mê- plus économique de reconstituer des exté- me décrit par le scénariste, les scènes d!ex- rieurs. térieur. La reconstitution d'un paysage coûte Au point de vue technique, il y a au- fort cher à cause du grand nombre de plan- tant d'avantages que d'inconvénients à tour- tes et d'arbres qu'il faut transporter au stu- ner des scènes de « plein air » dans un théâ- dio, puis remporter. Certains de ces décors, tre de prises de vues. utilisés pour des films d'importance moyen- Le principal avantage est le suivant : au ne, récemment* tournés en France, nécessi- studio, le metteur en scène dispose de; plus tèrent une dépense de cinquante mille francs; de commodités pour les sources de lurnière on juge, par ce simple chiffre, quel doit artificielle — toujours soumise à sa volonté être le prix de vastes extérieurs, comme la — qu'en extérieur. Au milieu de la nature, forêt de La Mort de Siegfried et le jardin il ne possède en effet comme générateur de de Dame Marthe de Faust. A ces débours. courant électrique, que des groupes électro- Ceci est un autre paysage de L'Ile Enchantée, qu'il eût clé impossible, n'est-ce pas, de réaliser au studio f

gènes montés sur des camions. Il faut dire exactement semblable à celui dans lequel il pourtant que de grands progrès ont été réa- désirait tourner : tous les plus petits dé- lisés depuis un an chez nous dans ce sens. tails que son imagination lui a montrés sont Alors que jadis les groupes ambulants ne réalisés. Ceci est très utile, surtout pour des permettaient guère la disposition de plus de films qui illustrent des légendes : jamais 1.500 à 2.000 ampères, le studio mobile Fritz Lang n'aurait pu trouver dans une Alex Nalpas est composé maintenant de forêt des arbres comme ceux que l'on voit 9 camions avec un courant total de 5.000 dans La Vengeance de Kriemhild, les ampères, ce qui est largement suffisant pour branches disposées ainsi que les barreaux n'importe quelle prise de vues. d'une échelle. L'un des inconvénients de filmer un ex- Cet avantage est racheté par un assez térieur au studio est que l'on se trouve ré- grand nombre d'inconvénients. Il est très duit à quelques angles de prises de vues : difficile, avec un paysage reconstitué, d'évi- l'objectif tourné vers la toile de fond ; si ter de donner une impression théâtrale et l'on déplace l'appareil, on « découvre », de créer l'illusion de la réalité ; si le déco- c'est-à-dire que les murs du studio entrent rateur de La Mort de Siegfried a parfaite- dans le champ, les paysages reconstitués ment réussi dans sa tâche, on n'en peut dire n'étant en effet clos par une toile que d'un autant de celui qui composa les extérieurs seul côté. En plein air, au contraire, on peut des Vagabonds — film récemment projeté cinématographier une scène sous tous les an- au Carillon — et de l'artiste qui édifia cer- gles possibles : un véritable fond bornera tains paysages de Métropolis. De plus, dans toujours le champ. une forêt artificielle, aucun oiseau ne vit ; Au point de vue artistique, comme au avec un ciel peint, les nuages sont immobiles, point de vue technique, le filmage d'un ex- les effets de coucher de. soleil impossibles à térieur au studio présente autant d'avantages obtenir ou fort difficiles à réaliser. Enfin, que d'inconvénients. et surtout, à moins de dépenser des som- Ilenry-ltoussell sait utiliser le contraste des masses de premier et de second plan. L'avantage le plus remarquable est que mes énormes pour une bande, comme firent En voici un exemple dans L'Ile Enchantée. le metteur en scène a devant lui un paysage les Allemands pour La Mort de Siegfried, (jémagazine 406

Faust, etc., les paysages qui figurent dans quefois d'artiste et d'œuvre d'art c'est sans un film entièrement tourné au studio sont mesurer tout le contenu de ce terme réservé. en nombre très restreint. En plein air, au contraire, la nature offre au metteur en scè- ne autant de cadres qu'il désire ; aussi, dans L'élite découvre les bons films méconnus. les productions où les extérieurs sont véri- A la première présentation elle distingue un tables, les paysages abondent : L'Ile En- chef-d'œuvre. Comme elle a vu beaucoup chantée, Jocelyn, La Mare au Diable en de films elle peut ainsi comparer, ce qui est sont la preuve. encore le seul moyen de bien juger. Que conclure ? Au studio, on peut fil- Le snob juge dans l'absolu, en vertu mer des paysages aussi beaux et même plus d'un principe paradoxal ou bien d'une éti- artistiques qu'en extérieur, mais cela deman- quette. de bien plus de soins et coûte beaucoup plus Le grand public suit son plaisir et la pu- cher. blicité. LOUIS SAUREL. * % ' ** Le snob est résolument « avant-garde », et nie tout le reste. Il préfère s'ennuyer à Conception d'une élite cinégraphique une bande sacrée d'avant-garde que d'ad- mirer un bon film qui ne porte pas l'éti- Il existe dans tous les domaines de l'ac- quette. tivité humaine une classe dénommée élite Le .grand public ne comprend pas l'a- qui représente, si l'on en croit le Larousse, vant-garde et partant ne l'aime guère. « ce qu'il y a de meilleur et de plus dis- L'-élite fait la part des deux, acceptant le talent d'où qu'il vienne et, contrairement Pendant qu'il tournait La Tempête, TOURJANSKY recevait journellement la visite tingué ». Définition bien vague et dont de son camarade DOUGLAS FAIRBANKS. nous ne saurions nous satisfaire si nous vou- aux snobs, se réjouit d'être suivie par le Voici le grand DOUG coiffé du béret russe, photographié à côté du metteur en scène. lons déterminer avec quelque précision grand public. ... '* l'élite cinégraphique ** La notion d'élite est en elle-même fort difficile à établir, pour la bonne raison que Le snob méprise généralement le genre Tourjansky est de retour en Europe chacun tire à soi afin de se compter au comique, sauf Chariot qu'il trouve d'ailleurs nombre de ses membres... Cependant, mal- étrangement triste, et qui le fait pleurer. gré les moqueries de Clément Vautel, il Le grand public rit de bon cœur. La sonnerie du téléphone grésille : « Al- convie à en faire autant, commande une nous paraît que partout existe une élite, qu'il L'élite cite Musset : « Lorsqu'on vient lô ! Ici, Tourjansky, retour d'Amérique. boisson propre à me faire reprendre mes semble lui-même confondre avec le snobis- d'en rire, on devrait en pleurer ». Avez-vous une heure de libre ?... Bon. Je esprits — en l'occurrence un whisky-soda me. Et nous touchons ici à la première dif- vous attends... Oui... Hôtel Majestic. » également respectable — et m'explique : ficulté : distinguer le snobisme de l'élite. Tourjansky, le sympathique transfuge, à « Mon cher, on ne vit pas impunément près de deux années dans un pays sans en pren- D'autre part, l'élite se sépare nettement L'élite se caractérise par une intelligence qui nous devions Le Chant de l'amour triomphant, Ce Cochon de Morin, Le Prin- dre quelque chose. Si je vous disais que, du grand public, surtout en ce sens qu'elle active et spécialisée (on peut faite partie de ce Charmant, La Femme masquée, Michel souvent, ne trouvant pas un mot en russe, je est spécialisée dans un domaine très particu- l'élite du cinéma et appartenir au grand pu- Strogoff... Tourjansky, que l'Amérique le remplace aisément dans la conversation lier ! Où se trouvent les limites du grand blic, pour la musique, par exemple). nous avait emprunté..., le voilà revenu... Pas par son équivalent en anglais... C'est vous public et celles du snobisme ? Quelles fron- Le grand public est une intelligence ré- une minute à perdre. dire combien je me suis imprégné 'là-bas. Il tières allons-nous imposer à cette élite ciné- ceptive et générale. Chapeau. Taxi, avenue Kléber, porte à faut avouer que je suis enchanté de mon sé- graphique que nous cherchons à découvrir ? Je préfère ne pas dire ce qui définit le tambour... jour en Amérique. New-York... Non, je Quelques maximes expérimentales nous per- snobisme. Devant un whisky-soda respectable, calé n'en suis pas fou. Trop de trépidation, de mettront de résoudre en gros le problème. PAUL FRANCOZ. dans un confortable fauteuil du bar du bruit, de vitesse, de folie, d'électricité. Mais * « Majestic », Tourjansky me voit, de loin, la Californie... Hollywood... J'ai vraiment 5533 A nos Lecteurs ™ arriver, et canalise mon empressement vers passé là des mois délicieux, ainsi que ma Pour le snob, le cinéma est ou bien la ses mains tendues. « Hello ! s'écrie-t-il, femme. J'avais peu d'amis, mais sûrs, Mos- décadence de l'art ou bien l'Art suprême. Pour les anciens numéros de CINE- cordial, I haven't seen you since years... joukine, par exemple ; un bungalow char- Pour l'élite, c'est le septième art : mais MAGAZINE le tarif en vigueur Hov/re you, Kid ? » Quoique cuirassé, mant, enfoui sous les géraniums-lierre et les celui qu'elle comprend le mieux, qu'elle jusqu'alors se trouve modifié ainsi : professionnellement, contre des étonnements bougainvilliers ; une splendide voiture qui aime le plus, sans pour cela mépriser ou Années 1021. 1922, 1933, 1924 et 1925. prolongés, j'avoue que le nouveau Tour- abattait ses soixante-dix « miles » à il'heure nier les autres. Prix 3fr. jansky américanisé qui se tient devant moi, sans effort. La mer à droite, la montagne à Pour le grand public, c'est avant tout Années 1826 et 1927 Prix : »fr. cigare au bec, ne laisse pas de me sidérer gauche, le studio devant, la campagne der- une agréable distraction. Et s'il parle quel- quelque peu. Il éclate de rire, s'assied, me rière... Que peut-on rêver de mieux ? Cer- (pmagazink 408

ceptai-de tourner un film de cow-boys avec tes, au début, je ne m'acclimatai pas tout de suite. Tenez," à peine débarqué du Tim Me Coy. LETTRE D'HOLLYWOOD « Engagé ensuite parles United Artists, « Santa-Fe Limited », sur lequel je venais (De notre correspondant particulier). je commençai, après l'essai infructueux de ou diminue. Pour certains « shots » de de rouler pendant cinq jours et cinq nuits, ]e , La Tempête, avec John Bar- Sunrise, le film merveilleux de Murnau, bataille dans les airs entre les pilotes amé- trouve à la gare une délégation de M.G.M. vient de terminer sa glorieuse carrière au ricains et allemands, l'écran est agrandi qui veut à toute force nous emmener, ma rymore. « Hélas ! Après bien des tergiversations, Carthay Center Théâtre de Los Angeles cinq fois. Des mitrailleuses et de véritables femme et moi, au studio. Fatigués comme le film étant aux deux tiers fini, on voulut et c'est un autre bon film de la Fox qui a moteurs d'aviation, qui fonctionnent dans on peut l'être après une pareille randonnée, encore une fois changer le scénario. Je m'y pris sa place. Il s'agit de Four Sons (Qua- les coulisses, achèvent de donner à Wings nous déclinons l'offre, qui devient plus in- opposai et, finalement, donnai ma démis- tre Fils) de John Ford. W'hai Priée un cachet de réalisme hallucinant. sistante, pour finir presque en service com- — ^ Au Million Dollars on passe La sion. Je ne sais ce que la bande va devenir, GZorjj ? The Seventh Heaven, Carmen, mandé. Si bien qu'à peine lavés et changés ni comment elle finira, si elle finit jamais. Sunrise et Four Sons, tous films de la Fox, Dernière Commande, oeuvre magistrale de nous prenons le chemin de Culver City où se sont succédé au Carthay Center depuis Josef von Sternberg interprétée par l'uni- nous sommes reçus par le jeune Irving Thal- Ce serait bien fâcheux, car — et voyez plu- tôt ces photographies — jamais Barrymore dix-huit mois, et, à part Carmen, qui était que Emil Jannings. Il s'agit là de l'exis- berg — « l'enfant génie » du cinéma — très mauvais, ces bandes de premier ordre tence du généralissime des armées russes et qui me demande de tourner illico un bout n'avait eu autant de jeunesse, ni d'allure... Puis, je suis parti, et me voilà — pas pour ont montré au public le courageux effort cousin du tsar, qui, après avoir tout perdu d'essai de Mme Kovanko. Là, mon refus longtemps, d'ailleurs — car je pars dans fait par la Fox depuis deux ans pour se pendant la révolution, devient figurant à devint net, ce qui ne manqua pas d'étonner quelques jours pour Berlin où je vais tour- placer au premier rang des maisons produc- Hollywood et meurt sur le « set » alors le tout-puissant petit magnat. Ce ne fut que ner un film d'atmosphère russe, Volga... trices américaines. Le fait est qu'en 1927, que l'on tourne des scènes de bataille. Il quelques jours après que je me suis mis à Volga... Je vous tiendrai au courant. » Je à quelques rares exceptions en faveur des convient de féliciter hautement Josef von l'unisson, cessant de prendre pour des bri- regarde l'heure, Dieu qu'il est tard ! Je autres maisons d'Hollywood, Fox nous a Sternberg qui nous a donné là un film exé- mades ce qui n'est que le résultat d'un donné les meilleurs grands films. A la fin cuté sans aucun parti pris et qui nous a amour forcené du travail, et m'adaptai aux vais me sauver. « Une cigarette ? » Tour- jansky s'excuse : « Thanks... spaciba... janvier 1928, William Fox a acheté la montré certaines scènes du début de la ré- méthodes nouvelles. Je n'eus d'ailleurs pas volution russe tournées avec beaucoup de Non, je veux dire : merci... » Que sera-ce combinaison des West Coast Theaters, qui à m'en plaindre, puisqu'on me laissa toute réalisme. U est ridicule de la part des pro- quand il nous reviendra de Berlin... comprend plus de 500 théâtres. échelonnés liberté — pendant plus de six mois —-■ de ducers de toujours montrer les artisans de JEAN DE MIRBEL. sur la côte du Pacifique, du Mexique au choisir un scénario. C'est alors que j'ac- Canada, et dans plusieurs Etats de l'Ouest. la révolution russe sous un aspect dégra- Fox ne sera plus embarrassé pour montrer dant et faux. Von Sternberg a été très ses films. Four Sons, le dernier film de courageux et les acteurs et figurants qui John Ford, nous raconte l'histoire d'une ont incarné dans son film les types de ré- mère bavaroise qui, après avoir envoyé, volutionnaires ne ressemblaient pas à des avant la guerre, son fils cadet à New-York, sauvages ni à des assassins — au con- a la douleur de perdre ses trois autres fils, traire. soldats dans l'armée allemande. Elle — Les affaires ne sont pas très brillan- pourra heureusement se réfugier après la tes en ce moment à Hollywood. « Warner tourmente chez son cadet qui, marié et Brothers », qui avait fermé ses portes en père d'un gentil petit garçon, a fait for- novembre, ne recommencera pas à produire tune en Amérique. Cette bande, dont la avant fin mars. Chez F. B. O. la produc- mise en scène est excellente, est des plus tion reprendra en mars. Chez United Ar- émouvantes. L'atmosphère bavaroise éta- tists John Barrymore a terminé La Tempête blie par Cari von Hartmann et Harry Rein- et l'on ne tournera plus jusqu'au retour de hardt fait honneur à ces deux technical- M. Joseph Schenck. directors. La photographie est de tout pre- commencera The Woman Disputed en mier ordre et l'interprétation du film est mars. On dit que Gloria Swanson irait chez parfaite, sauf pour un rôle d'officier prus- F. B. O. Douglas, qui voulait tourner La sien qui est mal joué et mal compris par Dame de Monsoreau, a renoncé à son pro- Earl Fox, l'ex-Lapanouille qui ne devrait jet en faveur d'une histoire qui se déroulera pas sortir de son genre comique. dans les Balkans. Charlie Chaplin prend — Au théâtre Biltmore on passe Les des vacances ; Buster Keaton aussi. Ailes, mise en scène de W. Wellman — Poleml(ine a été présenté tout à fait (Production Lasky), film à la gloire de en privé pour la première fois dans l'Ouest, l'aviation américaine pendant la guerre. dans une petite salle de Pasadena, mais Wings (les Ailes) remporté un énorme malheureusement je n'ai pas eu la chance succès et le public goûte beaucoup les nou- de voir ce film que Douglas Fairbanks dé- veaux procédés de présentation innovés à clarait être l'un des meilleurs qu'il ait vus Pendant la réalisation de La (Tempête. Los Angeles par la Paramount. Suivant lors de son voyage à Moscou. Au centre : JOHN BAKKTMORE, interprète principal, à côté de TÙUKJANSKT. l'importance des scènes, l'écran s'agrandit (Voir la suite, page 412.) 411 Qnemagazine

formée d'une matière uniforme et homo- simplement un écran blanc quelconque, par 'AjixiLSLteTUijr gène, comparable à une encre plus ou moins exemple un bristol demi-brillant avec un en- Le Cinéma d opaque, mais elle est constituée par des cadrement noir. grains de bromure d'argent plus ou moins Il me faut maintenant signaler une erreur XVetteté et Finesse des Images agglomérés (densités différentes) et plus ou de conception des projecteurs, erreur qui moins fins (finesse relative de l'image). Il consiste à les munir d'objectifs à trop court va de soi que nous devons nous efforcer foyer ; nous né pouvons que souhaiter de pas de géant. Le long foyer à gauche \ netteté et la finesse des images dépen- d'obtenir que ces grains soient aussi fins voir les constructeurs livrer à l'avenir des donne une meilleure perspective des diffé- dent de trois facteurs principaux : une que possible. La nature de l'émulsion, ac- appareils avec foyers plus longs. Avec les L rents plans : le sujet S" est plus petit (cd) bonne mise au point, un développement bien tuellement satisfaisante, ne détermine pas à objectifs actuels les spectateurs sont placés sur le film que le sujet S'" vu en ab, ce conduit et une projection soignée. La pre- elle seule la grosseur des grains : le déve- qui est logique. L'idéal est d'avoir un mière condition dépend de l'objectif qui est loppement joue aussi un . rôle considérable ; foyer donnant la même perspective que un anastigmat très lumineux afin de per- certains révélateurs donnent un grain gros- l'œil ; l'expérience montre que ce foyer a mettre les prises de vues même par temps sier, et d'autres que nous indiquerons par une valeur voisine de 20 à 25 millimètres couvert. Comme nous serons appelés au la suite donnent une grande finesse aux pour le film de 9 mm. A première vue ce cours de ces causeries à mentionner deux images : de plus il est bon de se rappeler chiffre paraît très petit, mais comme la lon- caractéristiques de l'objectif qui sont le que la température du révélateur n'est pas gueur du foyer est déterminée en fonction fpyer et l'ouverture, rappelons brièvement indifférente ; un bain à 18 degrés donne des dimensions de l'image, on voit qu'E est ce que signifient ces mots. une image fine et brillante ; de 18 à 21 au contraire assez grand. En effet, l'image Le foyer est la distance en millimètres degrés l'image gagne en finesse mais perd 6X8 a une diagonale de 10 mm., soit la qui existe entre la surface sensible du film en brillant ; de 14 à 17 degrés on risque moitié du foyer, alors qu'une plaqué 9X^2 et le point de croisement des rayons lumi- une forte granulation rappelant les photos S" cm., ayant une diagonale de 15 cm. reçoit neux dans l'objectif, quand la mise au des journaux ; au delà de 21 degrés c'est en général les rayons d'un objectif n'ayant point est faite sur un sujet lointain appelé la fusion de la gélatine, en deçà de 14 de- que 15 cm. de foyer (pour être compara- arbitrairement « l'infini ». L'ouverture est grés le révélateur perd son activité et ne fait ble à l'objectif du film d'amateurs, l'objec- égale au foyer divisé par le diamètre des pas apparaître l'image. tif de photo devrait avoir un foyer de lentilles, et non ce diamètre lui-même. L'ou- Troisième condition. La projection. — C A I? D verture est variable : elle est maxima quand 30 cm.). Notre objectif à long foyer va exiger Une ampoule minuscule suffira-t-elle à le diaphragme est complètement ouvert ; trop près de l'écran, étant plus de recul, mais nous accepterons ce éclairer l'écran, sous le fallacieux prétexte on dit alors que l'objectif travaille à pleine donné ses dimensions ; l'ima- léger inconvénient, largement compensé par que le film est petit ? Non. Qu'il s'agisse ouverture : pour un foyer de 20 millimè- ge perd de la netteté, exac- la qualité de l'image. d'un film standard vu sur un écran de tres et un diaphragme de fr. 3,5 le dia- tement comme si l'on regar- Le diaphragme a un double rôle : 0 il 3X4 mètres, ou d'un film 6X^ vu sur un mètre des lentilles est de 6 millimètres par 1 dait un agrandissement de augmente (quand on le ferme) la « pro- écran de 1 m.X'>33 mètres, il faut la excès. Plus l'on ferme le diaphragme, plus trop près. On a objecté que fondeur de champ » c'est-à-dire qu'il allon- même quantité de lumière, puisque le rap- le diamètre diminue et pourtant plus le les projecteurs étaient con- ge la zone de netteté ; 2° il dose la quan- port d'agrandissement est le même. On chiffre du diaphragme augmente. Cette bi- çus pour servir dans les plus tité de rayons lumineux destinés à impres- trouve heureusement chez tous les reven- Hl zarrerie s'explique par la relation suivante : | petits appartements, avec peu sionner la pellicule. On a dit de la netteté deurs de photo un dispositif parfait s'adap- /i de recul : nouvelle erreur ! que c'était la plus grande opposition possi- tant au projecteur, avec une lampe à in- Diaphragme = Dbmètre. Si le local est petit, il y aura ble entre les blancs et les noirs ; ce fait est candescence très puissante quoique modeste M (3 ampères 5). Je ne puis qu'engager vive- Ml peu de recul et peu de spec- Si l'on diminue le diamètre, le quotient facile à vérifier sur un verre dépoli d'un ap- ment les amateurs à l'adopter. •I 11\ tateurs, un écran de petites augmente et l'on trouve une notation de pareil de photo ; on peut aussi remarquer Les écrans métallisés (enduits d'une pein- \\ 11\ dimensions suffira ; si le lo- diaphragme numériquement inverse de la que la mise au point est plus difficile par ture d'aluminium) sont en vogue : c'est A C D B cal est grand, on est tenté de variation de diamètre des lentilles : on est temps gris que par beau soleil. Dans le ci- une erreur grave, excusable quand on uti- profiter du recul, mais le donc obligé de dire que le diaphragme néma d'amateurs on retrouve les mêmes lise l'éclairage très faible livré avec le pro- court foyer, si l'on augmente le re- F : 0 est plus peut que F : 4. observations, d'autant plus que par temps 1 jecteur : il semble a priori que l'écran mé- cul, donne un écran trop grand, donc Revenons au foyer : nous allons voir gris l'on opère à pleine ouverture, donc tallisé soit plus lumineux ; c'est vrai pour mal éclairé. Dans tous les cas, seul le long que son choix n'est pas indifférent Le cro- avec peu de profondeur de champ, tandis les spectateurs placés près de l'axe de pro- foyer (35 à 40 millimètres) donne la so- quis ci-joint montre à droite un court qu'au soleil, on diaphragme, ce qui aug- jection, mais pour les autres, il est beau- lution satisfaisante du problème ; c'est avec foyer, par suite du faible recul nécessaire, mente la profondeur de champ. Pour résu- coup moins lumineux qu'un écran blanc. Il un foyer de 50 millimètres et 10 mètres de cet objectif a le grave inconvénient d'exa- mer, notre rôle à la prise de vues se bornera a pour tous les spectateurs le défaut im- recul que j'ai pu projeter un film devant gérer les dimensions des premiers plans, le à régler la mise au point si notre objectif en pardonnable de dissocier l'image et de la 250 personnes, ce qui m'aurait absolument sujet S paraît beaucoup plus grand (cd) possède une. et à surveiller le diaphragme rendre granuleuse, ce qui annule toutes les été impossible avec le foyer de série (envi- sur le film que le sujet S' vu en ab : avec qui est, répétons-le, le facteur primordial de précautions prises précédemment pour avoir ron 26 à 30 mm.) On ne peut donc que de tels objectifs un chat vu au premier plan réussite. une image fine. Le dispositif spécial d'é- déconseiller tous les dispositifs optiques prend l'aspect d'un tigre, un personnage Deuxième précaution : le développe- clairage nous permettra de prendre tout ayant pour but d'agrandir encore plus l'i- s'êloignant de la caméra semble faire des ment. — L'image photographique n'est pas (jncmagazïne ~ >ArtA/WWWWAA/WSi 41 2 mage, ou de diminuer le recul pour un CHRONIQUE JURIDIQUE même écran. Le long foyer, contrairement à une légende indéracinable, ne donne pas de " La Vipère " et la neige perte de lumière, malgré l'augmentation du recul ; en effet, en projection, la lumière L a y deux ans, Mme Gabrielle Reval ne varie pas comme le carré de la distance, I publiait dans Le Journal un roman sous mais comme le rapport des surfaces du film l'intitulé La Vipère. Cette œuvre séduisit et de l'écran, autrement dit comme le rap- M. Robert Saidreau, metteur en scène, qui port d'agrandissement. obtint de l'auteur le droit de l'adapter pour JACQUES HENRI-ROBERT. la projeter à l'écran, moyennant le verse- P. S. — Plusieurs amateurs nous ont demandé ment d'un prix déterminé, payable par frac- des renseignements sur le cinéma d'amateurs : ils tions, selon l'accord intervenu. trouveront les réponses dans le Courrier des Lec- Le jour du second versement, M. Robert teurs. Saidreau fut emporté par la maladie dont il souffrait. C'était au mois d'octobre 1926. Or, il avait été entendu, entre les parties, Lettre d* Hollywood que le film serait tourné dans les neiges de (Voir le début, pagre 409.) Chamonix. Craignant que le subit décès de son co- — Universal-Films, qui a déjà ache- contractant ne retarde indéfiniment la paru- vé 65/100 de sa production 1928-1929, tion de la bande, et que, notamment, la pé- va fermer ses portes pour deux mois. Ses riode des neiges ne soit passée avant que les metteurs en scène principaux iront tourner opérateurs n'entreprennent leur travail, d'où en Allemagne. Une seule Compagnie tour- GINA MANÈS (Thérèse Raquin) et ZILZER (Camille Raquin) dans une scène

;-----»■«*""""""""■■"**-*■ ■ n-i-r-i--innnr - rnnnn.mu-r.rrju.. sentations étrangères c'est l'unique entre- prise ayant de l'importance et de la valeur » Libres Propos " L'OUBLIÉ " (Borsen Courrier), qu'il revient à Jacques Feyder l'honneur d'avoir tiré d'un artiste allemand jusqu'alors assez incolore le maxi- C'est sans importance mum d'extériorisation. Tout cela, les privilégiés qui étaient à la — Ici, mon cher, vous tâcherez d'in- première du Tanentzien-Palast le pensaient tercaler un rôle tenu par un enfant qui a et leurs applaudissements le prouvèrent am- des taches de rousseur. Peut-être ainsi plement. Les Français qui eurent le grand pourrons-nous vendre le film à FAmérique. bonheur d'assister à cette solennité qui grou- pait le Tout Berlin cinématographique et Un soir de gala à la salle Pleyel. La mondain et aussi l'ambassade de France basse Mozjouffine en habit, cheveux longs, très maigre, a chanté un air du Prince Igor. A l'entracte, j'entends (garanti authenti- que) : « Mais oui, c'est le même qui jouait Casanova. » Même soir et même endroit. Un mon- sieur et une dame très élégante. — C'est merveilleux comme acoustique. — Qué'qu t'en sais, jj a des tapis par- tout. —o— On parle du droit de fumer au cinéma. Nous ne sommes plus au temps où un chro- niqueur de 1856, Muret, écrivait (j'ai acheté son bouquin il y a longtemps et je le parcourais de nouveau l'autre jour) : « J'aime infiniment la réponse de cette dame à qui certain personnage demandait si la fumée du tabac la gênerait : « Mon- sieur, je ne sais pas, on n'a jamais fumé devant moi. »

Une critique assez étrange, quoique lé- gère, que certains spectateurs font à Char- lie Chaplin, dans Le Cirque, c'est que le héros de l'aventure, par exemple, remplace le danseur de corde sans qu'on sache la raison de l'absence de celui-ci. Il le rem- place au pied levé, c'est le cas de le dire. Mais il faut répondre à cette objection que Un très ei/rieiu effet d'éclairage dans Thérèse Raquin. toutes les invraisemblances d'une critique comme celle-là tendent à traduire la vérité furent particulièrement heureux de fêter un la plus saisissante. Ce qui est la vraisem- des leurs dont le talent ne fut jamais aussi blance mathématique est généralement de applaudi que sur cette terre étrangère. Mais l'arbitraire absolu. Quant à moi, si on me puis-je avouer qu'ils ne surent que répondre dit que dans Le Cirque, (« ce film énor- aux personnalités allemandes qui leur de- me », m'écrit un lecteur), il $ a un ou deux mandèrent comment les producteurs fran- détails difficiles à admettre, je réponds : çais avaient laissé partir un homme de la c Mais bien sûr ! Et Charlie Chaplin joue valeur de Feyder et une artiste comme Gina toujours un pauvre bougre lorsqu'il est tou- Manès ? jours rasé de frais ! Ce n'est pas possible Il est vrai que Murnau et plusieurs au- dans la vie... Il devrait peut-être se faire tres sont en Californie. Mais les Allemands la tête de Mounet-Sully dans Œdipe ou se savent combler leurs vides. Les Français, JACQUES ARIMIMA faire remplacer par Lon Chaney, pas s'ils ne peuvent retenir leurs maîtres, sau- campe avec beaucoup de vérité la silhouette de Gerys Khan, dans le film que ront-ils en faire autant ? M. P. vrai ? » LUCIEN WAHL. Germaine Dulac tourne actuellement pour les Productions Alex Nalpas. n c t u al i t é s */sA/s>K^/s/sA/*A/sM

...accompagnes ici de Liane Haid et de von Schlettow, sont les principaux interprètes de « La Dernière Valse », le film que l'Alliance Cinématographique Ces deux remarquables photographies sont tirées du merveilleux drame du Pôle Européenne vient de présenter avec le plus grand succès. que l'Alliance Cinématographique Européenne vient de nous présenter. Actualités Actualités

peut reconnaître les principaux interprètes : Claude France, Olaf Fjord, Boris de Fast et Mary Serta. Actualités 42 1 ^AAAA^AAAAA^A/SA^A^VWW^A^WWVWNAAA

LE CANARD SAUVAGH: OIM TOURNE " l_E PERROQUET VERT "...

Voici dans une scène de la bande dont l'Arc-Film poursuit la réalisation : Edith Jehanne, Maxudian, Mmes Alberti et Delprato.

...ET "TIRE AU F-LAISIC ••

Le public du Vieux-Colombier fit le plus chaleureux accueil à ce très beau film et à ses interprètes principaux, Werner Krauss et Mary Johnson que représentent ces photographies. Nul doute que lors de sa distribution générale cette adaptation gauche a dro.te : M. Manuel Sprecher, Directeur des Films Armor, de l'œuvre d'Ibsen ne remporte le même succès que lors de son passage en exclusivité. Renoir, metteur en scène, Pomiès (Tire au Flanc), Fridette Fatton (Qeorgette) et M. Woog, administrateur de Néo-Film. 423 GMmagazine LES FILMS DE LA SEMAINE

QUAND LA CHAIR SUCCOMBE encore vanter la grâce de Liban Gish et son Après une trop courte série de représen- jeu si sensible ? Son partenaire est Norman tations au Paramount, Quand la Chair suc- Kerry qui sait à souhait simuler la rudesse combe vient d'être repris en exclusivité à assouplie par l'amour. l'EIectric-Aubert. Ah ! le beau, le bon, le grand film ! CHOISISSEZ, MONSIEUR ! Un scénario tout simple: une vie d'hom- Voici une des plus délicieuses comédies me. Des cœurs qui battent. Une âme qui qu'il nous ait été donné d'applaudir. Elle souffre. pétille de grâce et d'esprit. Le scénario, très Une technique aussi simple, ou plutôt une intelligemment charpenté, est farci de trou- technique qui n'est pas un but, mais un vailles heureuses et l'action est pleine d'en- moyen. Des effets qui ne sont pas cherchés, train et de mouvement. C'est le prototype de mais qui viennent à point, tout naturelle- la comédie légère, dans ce qu'elle a de plus ment, sans que l'on s'en aperçoive. séduisant : la combinaison du sentiment et Et quelle magistrale interprétation ! de l'humour. Jannings est sublime — le mot n'est pas Lilian Harvey, qui est bien une des plus exagéré. Ce n'est d'ailleurs plus Jannings, exquises vedettes du moment, joue ici un c'est Schilling le héros du film, et l'écran double rôle, ou plus précisément, celui de la n'est plus l'écran : c'est la vie. même jeune fille qui sait être tour à tour une Que l'image est puissante lorsqu'elle est danseuse espagnole capiteuse et emportée et brossée par un Victor Flemming, et animée une ingénue de bonne famille tout à fait par un Jannings ! « bourgeoise ». Sous l'un ou l'autre aspect, Lilian Harvey est irréprochable : elle « en- lève » l'action avec un brio irrésistible. LE SIGNAL DE FEU AJlez voir Choisissez, monsieur ! Vous Le cinéma se plaît à faire à l'histoire des passerez une heure bien agréable ! emprunts multiples et variés. On ne doit pas s'en plaindre, même quand les scénaristes M'SIEU L'MAJOR en prennent à leur aise, si ces incursions C'est une des dernières créations de Re- dans le domaine historique, parfois innocem- ginald Denny. ment confondu avec celui de la légende, L'amusant fantaisiste a pris, sur un ba- nous valent de suivre d'aimables et pittores- teau, la place du médecin du bord. Vous ques contes. devinez les situations équivoques auxquelles En voici un, dont le sujet a été puisé il est mêlé et où il a tout le loisir de dépen- dans le passé de l'Ecosse, à l'époque des ser la verve qu'on lui connaît. clans ennemis. C'est un vaudeville très drôle, contenant Nous trouvons en présence le clan mon- plusieurs « gags » heureux et Reginald tagnard de Mac Donald et. celui plus raf- Denny y est lui-même : c'est tout dire. finé des Cambell. Entre les deux, le do- maine neutre de Sir Laurie dont la fille ** Annie, aux goûts aristocratiques, semble C'est également cette semaine que sort en plutôt destiner sa sympathie aux Cambell. public le nouveau ciné-roman d'Arthur Le sort en décidera autrement. Un Mac Bernède, réalisé par Henri Desfontaines : Donald s'éprendra de la délicate Annie et Polder d'As, interprété par Jeanne Brin- sa loyauté aura raison des appréhensions deau, Suzanne Delmas, Simone Mareuil, premières de la jeune fille à l'égard du rude René Navarre, G. Paulais, J. Missirio. montagnard. Ex L'Esclave blanche, la remarquable L'intrigue, captivante, se corse de quel- réalisation d'Auguste Genina, où se distin- ques scènes de bataille bien réalisées. Quel- guent Wladimir Gaïdaroff, Liane Haid et ques tableaux champêtres sont du plus char- Renée Héribel, commence son circuit dans mant effet. les salles de quartiers. L'interprétation est de qualité. Faut-il L'HABITUE DU VENDREDI. 425 (jnemagazine

tueux, une fantaisie « en blanc et noir » Un ingénieur français, Roger de Mont- avec Berthe Dagmar et Harry Flemming, fort, a insulté dans son orgueil et dans son et la sensationnelle apparition de Mistin- amour, le puissant émir Abd-En-Nacer, guett et de son partenaire Earl Leslie. en séduisant sa favorite Djebellen'Nour. Xenia, c'est Claude France, jolie à ravir L'émir se venge en faisant enlever l'enfant et vêtue avec une fine élégance ; Pierre de Roger. Il le lui rendra si sa femme, Si- .Batcheff campe avec esprit la silhouette du mone vient le reprendre elle-même au ha- héros. Autour d'eux, Thérèse Kolb, Victor rem et y passer une nuit entière. Vina, Jean Garât, Aldo Rossano et Yvon- Folle de douleur, Simone court chez l'é- ne Amon tiennent consciencieusement les rô- mir qui tout d'abord ne songe qu'à sa ven- les épisodiques. geance. Mais les larmes de Simone l'émeu- vent. Cependant il veut atteindre Roger en lui laissant croire à la trahison de sa fem- Dans l'Ombre du Harem, c'est du bon me. Mais quand il voit l'ingénieur, pris de travail et il faut chaleureusement féliciter rage, décidé à abandonner celle qu'il croit Léon Mathot d'avoir mené à bien cette réa- coupable, l'émir se montre chevaleresque : lisation, à laquelle il a pris une si large part. il réunit les deux époux et leur rend leur Le sympathique artiste ne s'est pas, en ef- enfant. fet, contenté d'interpréter le principal rôle, Le conflit qui se joue dans le cœur des il a signé la mise en scène en collaboration trois principaux personnages amène des scè- avec André Liabel, et l'on peut dire que nes d'une émotion intense, dont l'intérêt est dans ce domaine nouveau pour lui, pour un doublé par le mystère du cadre où l'action coup d'essai, il a réussi un coup de maître. se déroule. Le sujet, emprunté au drame de Lucien Les réalisateurs ont bien fait les choses : Bernard, est plein d'intérêt. Le titre n'est-il le cadre est reconstitué d'une façon majes- L'Ile d'Amour - Dans l'Ombre du Harem pas riche de promesses? L'Islam et ses mys- tueuse. Jaquelux a conçu des décors d'un tères fascinent toujours nos imaginations grand luxe et d'un goût raffiné. L'immense d'Occidentaux. salle de la piscine est surtout remarquable : Voici L'Ile d'Amour, où revit, dans Pour secourir les pauvres d'Ajaccio, L'action est simple, mais prenante dans jets d'eau, grilles ouvragées, tapis, soieries, l'éclat de sa grâce blonde, la regrettée Xenia a fait construire un hospice. Le Ijour sa simplicité. Claude France. de l'inauguration, elle donne une fête gran- coussins, tout concourt à former une atmos- Jean Durand a tiré de Bicchi, un roman diose, à laquelle Mistinguett, la reine du de Saint-Sorny, le scénario qui peut ainsi se music-hall prête son concours. Après la fê- résumer : te, Xenia et Bicchi restent, ensemble, jus- Bicchi est un jeune Corse, beau, pauvre, qu'au petit jour. La même nuit, Bozzi, l'en- insouciant, paresseux, batailleur, mais fier nemi de Bicchi, est assassiné. Or, le jour et généreux. II adore sa mère tout en faisant précédent, on avait vu Bicchi en train de son désespoir par ses escapades, mais il a tracer, par plaisanterie, sur la porte de la voué une haine farouche à Bozzi, qui lui a demeure de son ancien rival, une croix, si- naguère ravi une petite amie. gne de condamnation à mort. Accusé du Cependant, arrive à Ajaccio, un milliar- meurtre, Bicchi est arrêté. Il pourrait four- daire américain, accompagné de sa nièce, la nir un alibi irréfutable, mais ce serait com- jolie mais mélancolique Xenia. Bicchi est promettre celle qu'il aime, puisqu'il devrait mis par hasard sur le chemin de Xenia : elle dire qu'il a passé presque toute la nuit avec l'engage en qualité de guide pour parcourir Xenia. C'est celle-ci qui, d'elle-même, pour le maquis. sauver le jeune homme, ira fournir au juge Au cours de leurs promenades une sym- la preuve de son innocence. pathie, très forte malgré la différence de On devine ce qu'il y a d'émouvant dans leurs conditions sociales, s'établit entre eux. cette dernière situation, à laquelle nous pré- Un jour, en auto, l'oncle de Xenia man- pare habilement la touchante idylle entre la que d'écraser un enfant. L'accident n'est riche Américaine et le pauvre « titi » du évité que grâce au courage de Bicchi, qui port d'Ajaccio. est lui-même blessé. L'action se déroule sans heurt dans un Cotte circonstance rapproche encore les cadre enchanteur : les farouches paysages de deux amis. La sympathie se transforme en la Corse pittoresque. Le film est doté d'un un sentiment plus tendre et ils échangent clou : la fête de Xenia où évoluent des T7ne scène dramatique Se Dans l'Ombre du Harem. bientôt leur premier baiser. « attractions » de choix : ballets somp- De gauche à droite : LOUISE LAGRANGE, LÉON MATHOT et EENÉ MAUPBÉ. (jnemagazinfr 426 prière chaude où évoluent, avec des gestes Le « Rat » en sortira à nouveau, pour- réussit à la ramener au foyer. Pas pour jolie Américaine et qu'il se consolera, dans nonchalants ou dans des danses lascives, les tant, de lui-même, pour suivre le chemin de longtemps. Elle s'enfuit à nouveau. ses bras, de n'avoir pas battu le record de gracieuses favorites de l'émir. l'honnêteté. Et cela nous vaudra sans doute Alors, excédé, l'homme qui veut à tout Lindbergh. La photo est d'une impeccable netteté. un troisième film, qui traitera de la régéné- Voilà une plaisante comédie, qui se laisse L'interprétation est digne des plus vifs rescence du « Rat ». prix faire entrer dans sa vie un peu de bonheur, se fait passer pour veuf et épouse suivre sans effort. C'est léger, frais, spiri- éloges. En Abd-en-Naeer, Léon Mathot Sombre histoire d'apache : comme nous tuel, divertissant. a trouvé un des plus beaux rôles de sa car- ne fréquentons pas ce monde-là, il nous se- une jeune voisine. Quelques années après, l'autre revient, Paris-I\'eU'-Yorl(-Paris est joué avec rière, qui ne manque cependant pas de rait bien malaisé de vous dire si elle est beaucoup d'entrain par Giulio del Torre, créations de choix. Il prête à son person- vraisemblable ! mais trouve sa place occupée. Colère, vengeance, scandale. Traduit de- Marcel Vibert, Colette Darfeuil, Diana nage sa stature puissante et son masque Ivor Novello déploie dans cette bande vant le tribunal comme bigame et faussaire, Hart et Germaine Noizet. énergique et il réussit une fois de plus ce un talent digne d'un meilleur sort. Il a no- l'homme est acquitté. L'épouse indigne s'em- * tour de force d'expression où il excelle : tamment, vers la fin, un effet de maquillage ** faire passer de l'émotion dans une face im- très réussi. poisonne. Il n'y aura plus que de beaux jours pour passible. Isabel Jeans a de l'élégance, Nina Van- MALDONE ceux qui en sont dignes. A ses côtés on applaudira l'inoubliable na du charme, et Rosca campe une terri- Interprété par CHARLES DULLIN, GENICA Assez neuf, le sujet est intéressant. . Il Lolette de La Femme Nue, Louise La- ble silhouette. ATHANASIOU, MARCELLE DULLIN, ANNABELLA, amène des situations émouvantes. Mais l'en- grange dont le charme égale la sensibilité. GEORGES SEROF, RENÉ KARL, BACQUÉ, etc. semble se déroule selon un rythme un peu Louise Lagrange vit son rôle en grande ar- Réalisation de JEAN GRÉMILLON. tiste, avec une impressionnante sincérité. LA VILLE DES MILLE JOIES lent. Néanmoins, on suit curieusement 1 action, La Société des Films Dullin a présenté René Maupré se montre excellent comédien Interprété par RENÉE HÉRIBEL, CLAIRE ROMMER, soutenue par des artistes de valeur. cette semaine en gala sa première produc- dans le rôle du mari et c'est avec une belle PAUL RICHTER, ' GASTON MODOT Maria Jacobini vit intensément son rôle. homogénéité que Mmes Jacky Monnier, et LONCHORN BURTON. tion : Maldone, réalisée par Jean Grémil- Heinrich George, le remarquable contre- Thérèse Kolb, Kotchabei et Luce Joly, Réalisation de CARMINÉ GALLONE. lon, d'après un scénario d'Alexandre Ar- maître de Méiropolis, joue avec une puis- noux. MM. Volbert, Merin, Bouziane et le pe- Un homme, frustré naguère d'un hérita- sante sobriété. Anita Dorris apporte, dans Un public nombreux a suivi, à la grande tit Huguenet complètent cette riche distri- ge, vient réclamer sa fortuné à celui qui toute cette triste histoire, un clair rayon de salle Pleyel, la projection de ce film, ac- bution. le déposséda bien involontairement.. compagnée d'une remarquable adaptation Dans l'Ombre du Harem est une bande Il s'y prend très mal et ses brutalités pro- soleil. * musicale. Des applaudissements nourris ont de choix qui fait honneur au cinéma fran- voquent tout un drame. • **■ ■ ■ • souligné de nombreux passages et, à la sor- çais. Or, la fortune dont il s'agit vient de ser- PARIS-NEW-YORK-PARIS tie, les commentaires les plus variés allaient LUCIEN FARNAY. vir à l'édification de « La Ville des Mille GIULIO DEL TORRE, COLETTE Interprété par leur train. Joies », une sorte de Luna Parle grandiose. DARFEUIL, DIANA HART, GERMAINE NOIZET Comme toutes les œuvres de classe, Et c'est pendant que la foule se livre à la et MARCEL VIBERT. Maldone est et sera encore âprement dis- plus folle des gaîtés dans cette cité du plai- Réalisation de ROBERT PÉGUY. cuté. C'est dire si l'analyse de ce film mé- Les Présentations sir, que celui qui la fit construire vit des Le film débute par des vues prises au heures tragiques. rite d'être mieux développée qu'au cours Bourget, le 21 mai dernier, au moment où d'un rapide compte rendu. LE TRIOMPHE DU RAT L'idée essentielle du scénariste a été de la foule impatiente attendait Lindbergh. Afin de documenter nos lecteurs, d'une Interprété par IVOR NovELLO, IsABEL JEANS, faire sentir la cruauté de ce parallèle. Et, C'est la prestigieuse arrivée, les folles ac- façon complète, sur cette oeuvre de grande NINA VANNA et GABRIEL ROSCA. de fait, il y a là un simultanéisme d'angois- clamations, le délire... , valeur, dont on parlera, nous consacrerons Réalisation de GRAHAM CUTTS se tendre et de grosse gaîté qui provoque Puis nous voici dans un club mondain. à Maldone notre prochain numéro. et REGINAI.D FOCWELL. des effets très cinégraphiques. Un jeune fanfaron pérore : GEORGES DUPONT. Nous avions vu Le Ral ou Un Soir de Gaston Modot tient avec autorité le prin- — Lindbergh ? Peuh ! Je vais faire Folie, où nous faisions la connaissance- de cipal rôle. Son jeu est net, sobre, expressif. mieux que lui : Paris-New-York-Paris. Jf cet apache sympathique au sort duquel s'in- Il est bien entouré par Renée Héribel, Clai- pars demain. Dans trois jours, je serai de téresse une riche demi-mondaine, avide de re Rommer, Paul Richter, Longhorn '. Bur- " HARA - KIRI " ton. retour. sensations originales. Il part en effet, sur un avion amphibie- Nous retrouvons ce « Rat » sorti de l'or- Carminé Gallone a réalisé là un filin très mais une panne de moteur l'oblige à amer La troupe des « Artistes réunis » vient de nière et devenu, par la grâce de Gilberte public qui plaira partout. tourner, sous la direction de Henri Debain, au rir à quelques centaines de mètres de la cô- col de Voza, plusieurs scènes importantes de de Chaumet, un élégant gentlemen, évoluant te. Heureusement, il croise un voilier piloté Hara-Kiri. Devant une foule de skieurs enthou- ave grâce dans les réunions mondaines, sé- siastes, Marie-Louise Iribe a réussi une dan- par une charmante jeune femme, précisé- gereuse acrobatie. Perdant pied sur le rebord ducteur irrésistible. ment l'épouse de celui qui l'a mis au défi neigeux d'un précipice, la charmante vedette Sa protectrice le met au défi, cepen- BIGAMIE s'est laissé tomber dans le vide, la tête la pre- de réaliser son exploit. Il n'ira pas à New- mière, et, pirouettant sur elle-même, est venue dant, de faire la conquête d'une jeune ingé- ■ Interprété par MARIA JACOBINI, York, mais il suivra la (jeune femme chez sa tomber à la renverse, cinq mètres plus bas, dans nue, d'authentique aristocratie. HEINRICH GEORGE et ANITA DORRIJ. une couverture que tendaient quatre robustes tante où sa présence ne sera évidemment pas guides, accrochés au flanc du roc. D'autre part, Lorsqu'il sera parvenu à ses fins, Gil- Un brave ouvrier s'est vu abandonné agréable au mari. Celui-ci retrouvera seule- une violente tempête s'étant élevée, Henri De- berte en sera furieuse et le rejettera au ruis- par sa femme, éprise surtout de luxe. Il la ment la tranquillité lorsque le jeune homme, bain en a profité pour réaliser, sans le secours seau dont elle l'avait tiré. de moyens artificiels, quelques-unes des scènes retrouve, danseuse dans un music-hall, et à défaut de l'Amérique, rencontrera une les plus dramatiques de Hara-Kiri. (jemagazïne 428 429 Qnemagazine

1 « Quartier Latine » Farrel qui est décidément un excellent jeune premier. Le metteur en scène allemand Félix Basch Échos et Informations vient d'arriver a Paris pour y tourner une par- Cinémagazine en Province et à l'Étranger — La Monnaie et le Victoria donnent une tie des extérieurs de Quartier Latin, qu'il réali- bande amusante : Cliair de Poule, et un beau se, pour la Gloria Film, d'après un scénario ori- film de l'A. C. E. : Mirage d'Amour, superbe ginal de Maurice Dekobra. NICE comédie, superbement interprétée par l'e grand « Tire au Flanc » artiste Rudolph Schildkraut. Au Lutetia : Le Voici lu distribution complète du film que On sait que c'est la charmante Louise La- On tourne actuellement ici des extérieurs de Médecin de Campagne. Jeun Renoir réùlise actuellement au studio de grange qui sera la vedette féminine de ce film. La Venenosa, La Symphonie pathétique,-Le Per- Elle aura probablement pour partenaire Ivan — Récentes présentations : ■ Lutte d'Amour, Billancourt : roquet vert. avec Wladimir Gaïdarow, Paul Richter, Marga- Georges Pomiès (Jean), Michel Simon (Jo- Petrovitch et une actrice anglaise peu connue La Venenosa est le film mis en scène par Ro- en France, mais ' que l'on dit être d'une beauté ger Lion d'après le roman espagnol de J. M. reti Lanner et Egede Nissen, et Le Procureur seph), Félix Oudaxt (le colonel), Jean Storm ravissante. Jordan, avec Mary Johnson et Hans Mieren- (le lieutenant Daumel), Velsa (le caporal Bour- Carretero et interprété par Raquel Meller (remar- «Jorf, deux films intéressants, distribués par Iu- rache), Rabinovitch (l'adjudant). « La Sorcière » quons la présence simultanée à Nice ide Mines terfilms. Fridette Fatton (Georgette), Maryanne (Mme Raquel et Tina Meller), Claire de Lorez, Livio Roger Lion, qui, un moment, avait pensé porter Pavanelli, Georges Colin, etc. Nous espérons don- P. M. Blandin), Esther Kiss (Mme Fléchois), Kinny à l'écran la pièce célèbre de Victorien Sardou, CONSTANTINOPLE Dorlay (Lily) et Jeanne Helbling (Solange). ner bientôt d'autres renseignements sur cette abandonne ce projet que reprend M. Duclaux, production. Au Ciné-Opéra, Les Exploits du Croiseur Em- Opérateur : Jean Bachelet. directeur ides « Beaux Films de France ». den. Au Ciné-Magic, le dernier film de Mosjou- Assistant : Claude Heymann. La Symphonie pathétique, mise en scène de~ Décorateur : Eric Aes. Le courage de Dolly. Mario Nalpas et Henry Etiévant, d'après l'œuvre kine L'Otage, particulièrement bien accueilli. de Léo Duran, est interprétée par Georges Car- L'Alhambra donne Mensonge Sacré avec Lil Les Propos de l'entr'acte . Notre charmante vedette Dolly Davis souffrait Dagover, Liane Haid et Conrad Veidt. depuis un certain temps déjà d'une apendieite pentier, dans un rôle sportif naturellement ; Henri Krauss, qui joue le musicien Olga Day, Au Ciné-Moderne, gros succès pour le film Un jeune homme, vingt ans, qui, pendant tou- et elle avait dû se résigner à subir une inter- ; français La Châtelaine du Liban. Enfin Reginald te la projection du film eut moins souvent les vention chirurgicale. Mais ayant promis son con- Michèle Verly et Régina D'althy. Une partie des extérieurs de ce film fut réalisée en Algérie. Denny a fait la joie des habitués du Ciné-Alca- yeux tournés vers l'écran que vers sa compagne, cours à ses camarades de l'Union pour leur Fête zar avec son dernier film, M'sieu l'Major. une ingénue de seize ans : annuelle, pendant près d'un mois, elle a coura- Quant au Perroquet vert, traduction du ro- man de la princesse Bibesco, œuvre de deux jeu- P. NAZLOGLOU. « Dis, chérie, tu ne trouves pas que John geusement, malgré ses souffrances, appris au GENEVE Gilbert embrasse tout à fait comme moi ? » Cirque d'Hiver, un numéro . d'équilibriste sur nes : Jacques de Casembroot scénariste et Jean Milva metteur en scène, Cinémagazine a déjà L'Alhambra, au lendemain de la présentation — On a projeté L'Amant, le film inédit de échelle. Valentino : Au lendemain de la représentation, et qui lui mentionné la supervision de Henry-Roussell et de Paname, convoquait encore certaines person- valut un triomphe bien mérité, la populaire ve- la distribution complète avec, dans les princi- nalités de la presse et de ses amis pour vision- « Puuvre garçon, quelle mauvaise mine ! On paux rôles, Edith Jehanne, Pierre Batcheff, ner La Valse de l'Adieu. voit bien qu'il était près de mourir. Il a vrai-' dette est entrée à la clinique de la rue Bizet où ment un teint jaunâtre... » elle a été opérée avec succès. En la félicitant Maxudian. J'avoue avoir été profondément remuée par pour sa crânerie nous lui adressons nos meil- Les extérieurs de La Faute de Monique s'a- cette page de la vie de Chopin. Le dois-je, en On tourne leurs vœux de prompt rétablissement. chèvent. G. Champavert commence un film sur particulier, à l'interprétation de Blanchar, visa- lequel nous donnerons prochainement dés préci- ge maladif, et artiste délicat, dont nous subis- La Société « Ombre et Lumière » se prépare « L'Enfer d'Amour ». à 'réaliser Le Secret de Glozel, d'après un scéna- sions. Et au studio Franco-Film, Donatien pour- sions tous l'exaltation par un mystérieux phé- rio original de Gilbert Lune. Josyane vient d'être engagée par la Société suit la réalisation de Miss Edith Duchesse. nomène de suggestion symputihique, imposée et des Films Artistiques Sofar pour tenir un rôle A la Franco-Film également, on construit des acceptée ? Le fait est que ce romantisme même, — René Hervil tourne à Joinville les inté- important dans L'Enfer d'Amour. décors magnifiques pour Shéhérazade, la pro- qui eût pu paraître ridicule à notre époque où rieurs de Minuit..., place PigaUe.. Nous sommes On sait que la réalisation de cette bande se duction Ciné-Alliance, que le metteur en scène l'on ne s'embarrasse guère de gestes poétiques, a dans un mas provençal où Prosper (Nicolas poursuit actuellement dans les neiges de Pologne Volkoff commença à Berlin et qu'il poursuivra ranimé des rêves inachevés qu'avaient fait Rimsky) s'est retiré après avoir amassé une pe- sous la direction de Carminé Gallone et a comme ici dans quelques jours. éclore, naguère, toute une pléiade de poètes : tite fortune qu'il a gïgnée comme maîVe id'hô- principaux interprètes Olga Tchekowa et Henri M. René Isnardon, directeur des Studios Fran- Lamartine, Musset, Hugo... tel du « Flamant Rose ». Mais il ne restera pas Baudin, auxquels viendra se joindre Mlle co-Filin, qui nous donne tous ces renseignements,, Pas d'apport purement cinégraphique dans La dans ce pays charmant car la nostalgie de Pa- Josyane. nous informe du retour de M. Léonce Perret. Valse dé l'Adieu. Qu'importe, si notre cœur s'é- ris le guette. Il reviendra au « Flamant Rose » SIM meut. Le Cirque ne vient-il pas de fournir la en qualité de client. Nous le reverrons dans ce •:< La petite Marchande d'Allumettes » preuve qu'un film peut être parfait sans qu'on décor a la fin de la semaine avec Renée Héribel, La Société des Films Sofar vient d'acquérir AMSTERDAM se croie obligé de sortir de la « reproduction de un jeune prince et toute une élégante figuration polir le monde entier les droits d'exploitation L'Etudiant Pauvre, la superproduction ide la vie », sans pousser l'orgueil jusqu'à incor- de joyeux soupeurs montmartrois. de ce film, réalisé par Jean Renoir, avec Ca- A. A. F. A. que la Super Film va bientôt pré- porer des procédés « strictement cinégraphi- Présentations therine Hessling dans le rôle principal. senter en France, vient. de sortir h Amsterdam ques », déplacés souvent et rompant le charme émotif, sous le prétexte qu'il faut satisfaire aussi « L'Argent » avec un très grand succès. Non seulement le Le Bulletin de la Chambre Syndicale indique film est considéré comme le meilleur d'Harry la vue, le plus intelligent de nos sens ? Satis- pour la semaine les dates retenues pour les pré- Marcel L'Herbier a effectué quelques essais au faire la vue !... Alors qu'en réalité l'on ne voit sentations : Liedtke, mais on juge le film comme un des studio de la rue Francœur, où une grande par- plus attrayants de la saison. Il faut avouer que rien lorsque les images passent en un audacieux- 12, 13, 14, 1!> mars (après-mi/dij : Alliance tie de L'Argent doit être réalisée. le duo Harry Liedtke-Verebes est souvent irrré- accéléré ; c'est peut-être se moquer du monde, Cinématographique Européenne. Quelques rôles ont déjà été distribués. sans le savoir. Dans La Valse de l'Adieu, on y 14 mars (matin) : Super-Film. , Ainsi qu'il le fit à différentes reprises pour ses sistible. retrouve l'Henry-Roussell de Violettes Impéria- 14 mars (après-midi) : Prince Jean, Pathé- précédents films, le metteur en scène, a décidé BRUXELLES les, ce qui constitue une référence. Mais il y a Consortium. de confier un des principaux rôles féminins à A la manière ide Doublepatte et Patachon mieux : ce film apaise votre esprit, inquiété par une débutante. tant de productions américaines qui prirent Publicité (ou watt et 1/2 watt suivant les .pays), Wal- Nous en révélerons le nom prochainement. lace Beery et Raymond Hatton ont entrepris moult libertés avec le passé. On admire en Profitant du bruit fait autour de Dawn, le A bientôt donc d'autres détails sur cette réa- une série de filins dans lesquels ils représen- toute confiance cette époque qui va de 1830 a film consacré à l'héroïne anglaise Edith Cavell, lisation tant attendue. tent les deux mêmes personnages soumis à des 1848. Plaisir très délicat, à la merci d'une légère les éditeurs de cette banide ne manquent pas faute qui nous ramènerait brutalement au sens Petites nouvelles aventures cocasses. Récemment, le premier de d'en demander des prix exorbitants, la où la , ces films, Gare la casse ! a obtenu un joli suc- des réalités présentes. projection de la bande n'est pas interdite. — C'est à. tort que l'on a cité le nom de M. Jusqu'à la fin de ce film, j'ai vécu avec des cès. Voici que, sur le même écran, au Coliseum, êtres que j'ignorais ; j'ai compati, admiré, vibré, C'est ainsi qu'en Belgique, le film est annoncé Noël Gallon comme auteur de la partition de les deux personnages, hier soldats malgré eux, partout a grand fracas. C'est à Liège que le film Madame Récamier. le film de Gaston Ravel, qui paraissent maintenant en marins involontaires. souffert, peut-être pleuré... sera projeté en premier lieu et l'on nous affirme sera prochainement présenté à l'Opéra. C'est M. E\ A ELIE. que pour s'assurer l'exclusivité de la baiAle, un Leurs aventures sont reliées entre elles par un Léon Moreau, prix de Rome, qui a été chargé de rire, Les Chevaliers de la Flotte. En dehors LUXEMBOURG des principaux exploitants de la ville a du ac-_ composer cette importante adaptation. Jusqu'ici toutes les- tentatives do produire un oepter des conditions inusitées dans la région. de quoi, elles sont assez décousues',' il faut bien — Le prochain film dé Lily Damita sera l'a- le reconnaître. Si les détails sont toujours amu- film luxembourgeois ont échoué. L'exemple de Au Film-Club daptation de Ami Jolly, un roman de Benno Vi- sants... c'est le fond qui manque le plus. Néan La Renifle est encore dans toutes les mémoires. gny. Les extérieurs en seront tournés au Maroc. moins, le public retrouve avec plaisir ses deux Et voilà qu'on recommence à parler de Mou«d- Cette nouvelle Association donnera sa pre- — Roger Goupillières va bientôt commencer qold On se rappelle les échos parus à ce sujet. mière séance le samedi 10 mars, à 14 h. 30, au héros et, prenant l'habitude de les voir exercer la réalisation de son nouveau film pour les Ciné- leur talent dans des duos comiques, attend avec Seulement le film ctangera de titre, le nom « Studio 28 ». Au programme : les triptyques romans : Le Yacht Callirhoë, d'après l'œuvre Mouselgold n'ayant pas un caractère assez na- Marine et Danses, par Abel Gance, et Trois dam curiosité leurs prochaines aventures. d'André Armandy. C'est une histoire d'aventu- — A l'Agora, très intéressante comédie dra- tional. , ' , un sous-sol, film russe. Un débat suivra la pro- — Vue nouvelle salle va ouvrir le mois pio- jection. res qui se déroule en grande partie au large du . matique : L'Heure Suprême, remarquablement Cap Féret. LYNX. interprétée par Janet Gaynor, la jeune étoile chain au Plateau Bourbon. On commencera avec qui conquit si rapidement la gloire, et Charles Ben-Bur. Une autre salle est en construction. 430 431 wvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvwvvvvwwvv

— Au Cinéma de la Cour, L'Homme à l'His- lement, M. Chirlovsky, un des premiers écri- paiw et Le Danseur de Madame ont remporté vains russes de la jeune génération, occupe les un joli succès. fonctions d'adaptateur-titreur à la III0 Usine LE COURRIER DES LECTEURS — Le Cinéma Hartmann passe en ce moment cinématographique de Moscou. André Cornélis. — Le jeu»e groupe de cinéastes d'avant-garde E. FRIEDRICH. ukrainiens « Kern », dirigé par M. Zatwornitsky Tous nos lecteurs sont invités à user de ce « Courrier ». Iris, dont la documentation POLOGNE et Mlle Alice Sem est en pleine activité. II est inépuisable, se fait un plaisir de répondre à toutes les questions qui lui sont posée». Le Gouvernement polonais a puisé dans les vient de présenter sa chronique filmée du 10» 30.000 mètres de pellicule enregistrée par les anniversaire, il entretient des rapports étroits Jane Vale. — 1» Le film Les Maudits n'est opérateurs militaires pendant la guerre russo- avec les groupements analogues d'Europe. Nous avons bien reçu les abonnements de Mmes : Violette de Charbonnières (Paris), Geor- en effet pas récent ; sa réalisation remonte à polonaise en 1020 et a composé un film patrio- — Dirigé par l'actif A. Grinfeld, le jeune tique intitulé Polonia Restittuta. La première vi- gette Picard (Paris), Marthe Barthélémy (Ville- plusieurs années. — 2° Germaine Rouer est cer- cinéma de l'Etat Blanc-Russien (Miresk) va pro- tainement, tant au théâtre qu'à l'écran, une de sion de cette bande aura lieu à l'Opéra National chainement faire un grand effort dans le cadre momble), Schmid (Paris), Siméon (Petit-Qué- de Varsovie avec une causerie du fameux homme villy), R. Simonot (Paris), Marguerite Ilotz- nos meilleures artistes dramatiques. Elle fut de la cinématographie soviétique. On prépare fort bien dans La Glu, mais mieux encore, je de lettres Jules Kaden-Banldrowski, après quoi actuellement huit grands films à Minsk. Imbach (Berne) , et de MM. : Albert Zrêik (Le le film passera dans les trois cinémas de Caire), Maurice Levillain (Bayeux), Paul Guidé trouve, dans La Flamme: La Mejrabpom-Russ prépare les films sui- (Paris), Claude Nicolas (Paris), Armando Belle et troublante... — 1» Vous avez trouvé « Enbafllm » : Corso, Capitol et Pan. vants : La Guerre et la Paix, d'après Tolstoï, — Alexandre Hertz, le directeur-fondateur de Paul-Pr, mise en scène de Protosanoff, Stepun Schiano (Port-Saïd), Fleury (Vincennes), Roger dans notre dernier numéro réponse à votre lettre la Société cinématographique « Sfinks » est dé- Rasin, Le dernier trajet, L'ami des Décem- Teulat (Paris), vicomte R. de Liffiae (Mont- précédente et en même temps à votre dernière. cédé le 26 janvier. La cinématographie polonai- bazillae), Charles Kauffmann (Metz), Julio Yi- — 2° Merci pour votre offre dont nous prenons se perd en lui un organisateur de talent et hom- bristes (à l'occasion du S0« anniversaire de la ciro (Matosinhos, Portugal), Piercourt (Mais-- bonne note le cas échéant. me de bonne volonté. mort du poète Nekrasoff, Le descendant de koftf), Onik A. Torossian (Nidin, Bulgarie), P. Jean Paesmans. — Maurice Gleize : 40, rue — On vient d'organiser à Kattowitz une nou- Teliyngys-Khan (mise en scène de Poudovkine), Leblay (Renues), R. Maurique (Isle-sur-le- de Varenne. Son fils (mise en scène de Jeliabrysky, vedette velle Société de production et de location : du film Moskvine). Doubs), Charles Franck (Paris), Abdallah Genna CaiHesimâ. — 1" Baby Peggy a grandi, « Espe-Film », qui possède le studio le mieux Mahmond Bey (Le Cane), P. J. Rezker (Tagan- et c'est la seule raison pour laquelle vous ne — Viennent d'être vendus à l'étranger les aménagé de Pologne. Directeur de la produc- rog, U. R. S. S.), Redaktsia Sovikino, Moscou), la voyez plus à l'écran. tion Antoine Pierzthalski. Metteurs en scène : films russes suivants, pour la France et la Bel- Mezhdounarodnaya Kniga (Moscou), Regal- Adsmiratcnr de Dolly. — 1° Les véritables dé- Alexandre Lowiez et Arthur Twardyjewiczl La gique : La Môre, Dura Lex, Les Noces de Films (Bucarest), Productions Markus (Paris), buts de Dolly Davis remontent à Claudine U le « Espe-Film » a déjà engagé pour une production l'ours, Le Maître îles Postes ; pour les Etats- A tous merci. Pous&in. Ses derniers filins sont : Feu .', La prochaine le sympathique jeune premier Eric Unis : Potemkine, La Mère, Les Dêcembristes, Petite Chocolatière, Gafé Chantant, Le Chauf- Barclay et Mary ICid. « Espe-Film » est aussi l'u- Le Tsar et le Poète, Outrich ; pour l'Allemagne Marie de Monti. — 1° Vous n'êtes pas la feur de Mademoiselle, La merveilleuse journée. et l'Europe Centrale : L'Homme du Restaurant, nique concessionnaire pour la Pologne de la pro- première qui vous plaignez du ton souvent plus B. O. — 1" Don't be fishing ! Pourquoi tant duction allemande « Emelka-Film ». Mme Skotinine . Le Tsar et le Poète, La Ligne que désagréable de ce confrères. Mais pourquoi Générale, La Jeune fille au paquet. M. de modestie. Elle est très bien votre lettre et — Napoléon a passé presque sans écho au Pa- continuer à le lire ? — 2° Impossible répondre à vous jugez avec beaucoup de bon sens. U est lace de Varsovie et la critique locale a été plu- VIENNE votre seconde question : d'abord parce que je ne évident qu'il se dégage toujours beaucoup moins tôt froide pour l'œuvre superbe de Gance. le peux, et même le pourrais-je... Vous me com- d'émotion des films à grand spectacle que des — L'éminent réalisateur italien Carminé Gal- Le metteur en scène Max Neufeld a complète- prendrez aisément. ment terminé les prises de vues de son nouveau films d'intimité. Voyez Ijes Dix Commande- lone tourne actuellement à Suwalki, un film TJni- Hamlet. — 1° Jean Dehelly est le fils du ments, par exemple. La partie moderne est infi- versal, en collaboration avec le metteur en scène film, Les deux Phoques. (Ce titre est encore provisoire). Le montage se poursuit activement sociétaire de la Comédie-Française. Vous avez niment plus émouvante que toutes les « gran- polonais Victor Bieganski. Pour l'instant, les pu voir le père et le fils réunis dans Graziella des machines » de la partie biblique. Ces'impor- prises de vues sont arrêtées à cause du mauvais et sera terminé au début du mois prochain. Le où l'un interprétait Lamartine jeune, et l'autre temps. CH. FORD. scénario dû au Docteur Fritz Toreff et à Sieg- tantes reconstitutions, ces grands décors, ces le poète à l'époque où il écrivit son poème. -— mouvements de foules sont un plaisir pour les U. R. S. S. fried Bernfeld est tiré d'une comédie du même 2° Adressez-vous directement à l'Union, 45, fau- titre de Karl Roessler. Les rOles principaux yeux mais n'atteignent pas le cœur. — 2° C'est Un jeune cinéaste de talent, M. Perestiaui, va bourg Montmartre. — 3° Tous ces clichés sont Betty Bronson qui interprète le rôle de la Vierge - tourner pour la Wufku un grand film intitulé sont incarnés par Charlotte Ander, Mary Kid. notre propriété. Hans Junkermann, Werner Pittschau et Richard Marie dans Ben Hur. Calomnie. Nous devons déjà à M. Perestiani Les Luceuta. — Pour tous les renseignements que D. Cavê. — Votre pseudonyme m'encourage à Waldemar. Ce film résulte de la collaboration vous me demandez adressez-vous directement à Diablotins Rouges, un très beau film sur la de la Société Allianz et de Max Wirtschafter, vous conseiller le film de 9 mètres qui est le seul guerre civile de 1918-1020. l'ancien directeur de la Fanamet. U promet de Huguette Duflos : 137, boulevard Haussmann, à la portée de la bourse d'un amateur. Ces ma- . — Expulsé de Grèce, le grand écrivain fran- qui se fera un plaisir de donner satisfaction à nuels publiés sur le Cinéma d'Amateurs conte- co-roumain Panait Istrati va prochainement ve- remporter ici le même succès que l'avant-dernier film de Neufeld, Dor Balletterzherzog, qui vient un aussi lointaine admiratrice. naient quelques erreurs et beaucoup d'ènfantib nir à Kieff afin de surveiller la réalisation du de nous être présenté avec le même succès qu'à Koh I. Nor. — 1° Laura La Plante est d'ori- lages ; vous trouverez ces renseignements dans grand film tiré de son ouvrage Les Hïdeuks. la première à Berlin. gine canadienne. Ecrivez-lui : Universal City, Ca- le Manuel du Cinéaste Amateur de notre col- — Le directeur du Théâtre des Arts de Mos- Une autre collaboration, celle de la Wiener lifornie. Norma Shearer : Métro Studios, Culver laborateur Jacques Henri-Robert, (en vente à cou, M. Nenierwitch-Dantchesuko est revenu City, Californie. •— 2° J'ai déjà dit et répété Lichfrbildnerei avec la F. P. G., de Berlin a nos bureaux). d'Hollywood et vient de faire à Moscou une pour but la réalisation de quelques grands que je ne pouvais donner aucun renseignement Contran Rcman. — 1° Vous pouvez envoyer conférence sur le cinéma américain. M. Nenier- films sous la mise en scène de Robert Wohlmuth. touchant la vie privée et les convictions reli- votre scénario en même temps à plusieurs mai- witch ne ménage guère les appréciations peu Le premier s'appelera : Das sïiid die Madels aus gieuses des artistes. sons ou metteurs en scène. — 2° Il est inutile flatteuses sur le cinéma yankee ou, plus exac- WHen. Alexandra Rubus. — 1° Du moment que vous de le découper, cela est le travail du metteur en tement, sur la façon dont on « brime » les ar- Sous la direction générale de M. Léo Mandl admettez être de parti pris...? je vous assure scène, mais s'il vous prenait fantaisie de le fai- tistes il Hollywood. Auteur du scénario de la la Sasclia projette d'intensifier sa production que votre amie n'est pas la seule à admirer re, croyez bien que le « style et la manière dont Tempête, que Tourjansky et Sam Taylor réali- non interrompue. M. Mandl vient de confier la Mosjoukine. Quand à me demander s'il a du Abe'l Gance a traité son Napoléon » est large- talent... il faut que vous lisiez bien mal ce sèrent avec Barrymore, M. Nenierwitch conte réalisation du deuxième film entrepris cette ment suffisant. avec indignation toutes les « chicanes » que lui année au metteur en scène Fritz Freissler. Cette courrier ! — 2° Votre amie peut renouveler Jean Mézerette. — C'est un plaisir de voir un firent les producteurs du film. U parle avec gra- bande sera intitulée Dorine et le hasard. sa demande. — 3° William Dieterle est Alle- film de Chaplin compris et aimé comme Le Cir- titude et sympathie de l'activité déployée en fa- — La Kinogemeinde, l'Association des amis mand, et né en 1889. A'ous le trouvez curieux ? que l'est par vous. Votre lettre est parfaite ; je veur du cinéma européen par notre ami Robert du cinéma, vient d'élire son nouveau président, Qu'entendez-vous par curieux ? Je lui trouve moi n'y trouve absolument rien à redire. Florey. M. Igo Sym, le célèbre star de la Sascha. beaucoup de talent. J. L. R. — 1" Lars Hanson : M. G. M. Stu- —■ lie grand tragédien de théâtre W. I. — Vient de paraître l'almanach Meim Film- Peter. — 1° Il est absolument impossible à un étranger de pénétrer dans un studio pen- dios, Culver City, Californie. Cet artiste, qui fut Katchaloff qui débuta au cinéma en 1913 et Bach 1928, édité par l'hebdomadaire cinémato- un des plus grands interprètes du cinéma sué- s'abstint depuis de paraître sur l'écran, va pro- graphique Mein Film. dant qu'on y travaille. Et heureusement ! que deviendraient metteurs en scène et artistes si dois, est maintenant en Amérique où il a déjà chainement tourner dans plusieurs films. — Comme à la première du Cirque, la Con- tourné plusieurs films, dont La Lettre rouge, Le —• On vient de condamner à des peines assez tout le monde pouvait venir les importuner ! ! — conlia (l'Association des journalistes et des 2° Pour tous renseignements sur l'Association Maître du bord. Vous avez raison de l'admirer, graves le metteur en scène, le directeur com- écrivains autrichiens) organisa un grand gala des amis du cinéma, adressez-vous 14, rue de c'est un des plus grands tempéraments que l'é- mercial et les techniciens du film Sevemoe Si«- pour la représentation de Résurrection qu'édite cran nous permette d'applaudir. nie (Le Rayon Polaire) qui dilapidèrent l'ar- également la Société « Projektograph ». Inutile Fleurus. gent il eux confié au détriment du gouvernement d'ajouter que c'était là un événement impatiem- et du Sovkino. ment attendu dans tous les milieux artistiques. — Le scénariste de Trois dan* un sous-sol Cette première eut lieu au Lowenkino et suscita f FOURNITURES GÉNÉRALES POUR L'EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE « et de Dura Lex, M. Victor Chirlovsky, publie la des applaudissements frénétiques. Croisième Usine, essai fort curieux sur le cinéma — La Reine de Paris est le titre sous lequel et ses rapports avec les autres arts et avec le la Lux-Film présente La Revue des Revues. V É N AT « rythme pseychique » de notre temps. Actuel- I PAUL TAUSSIG. CONSTRUCTEUR - MÉCANICIEN BREVETÉ S. a. D. a. 9S. Faubourg Saint - Martin. PARIS (X') - Tiléph. NORD 11-70 433 pmagazine 432 (pmagazine vrer à de savantes conférences sur la dissection Olga. — 1» Vous ignoriez sans doute que Les du « Moi ». Trois Mousquetaires avaient été tournés en Amé- Fervente de "Wladimir. — Votre artiste préféré POUR ACHETER UN CINEMA rique avec Douglas Fairbanks dans le rôle de Enfin ï une Maison Française fabrique n'est vraiment pas à son avantage dans le film d'Artagnan ; le film n'a d'ailleurs jamais été des fards parfaits qui rivalisent avanta- dont vous me parlez et je ne comprends pas que Adressez-vous en confiance à, : édité en France, ce qui excuse votre méprise. geusement avec les meilleures marques vous l'aimiez dans ce rôle — indépendamment, étrangères. Aimé Simon-Girard, qui interprétait le même naturellement, de ses avantages physiques. Je personnage dans le film de Diamant-Berger, ne Leur gamme de teintes, complète, est n'ai jamais vu, excepté dans les premiers âges GENAY Frères s'est pas exclusivement consacré à l'opérette, spécialement étudiée ponr l'écran. du cinéma, une reconstitution ide l'antiquité qui Directeurs de Cinémas puisque vous aurez le plaisir «de le voir bientôt Ils sont MATS, et, grâce à leur onctuo- fût aussi complètement ratée. Les guerriers dont dans Les Transatlantiques, d'après Abel Her- sité, s'étendent facilement. Ils ne coulent 39, RUE DE TRÉVISE — PARIS (9' arr') Homère nous a laissé la puissante description qui vous renseigneront gratuitement mant, réalisé par Pière Colombier. — 2° Ces pas h la chaleur des projecteurs et, enfin, de mâles robustes et. terribles sont transformés truquages sont assez simples et sont empruntés n'abîment pas les épidémies les plus déli- en danseurs d'opérette, oints de blanc gras et et mettront au courant les débutant* cats. a la mise en scène des féeries ; un fil de fer ornés de tutus en crêpe de Chine dentelé.Croyez- suffit a assurer l'équilibre instable de ceux qui y Telles sont les qualités des FARDS vous que les anciens Grecs avaient cette allure AFFAIRES INTÉRESSANTES : sont accrochés. Quant aux personnages jouant YAMIl—EI> qui sont en vente équivoque et apprêtée ? Oroyez-vous que les no- 1» Cinéma 650 places à la porte de Paris, très avec leurs doubles, je répéterai — mais pour dans toutes les bonnes parfumeries de bles vieillards troyens ressemblaient h des nour- bien installé avec petit logement pour le Directeur. vous seulement, car vous semblez ne pas avoir France et de l'Etranger. rices empêtrées dans leurs jupes '; Croyez-vous lu ce que j'ai pourtant si souvent expliqué —- que Facile à exploiter même par personne n'ayant au- «pie les combats que le grand aède à chantés, cune connaissance spéciale. Bénéfice prouvé 40.000 la scène est tournée en deux fois et « au vo-' croyez-vous qu'ils étaient réglés commo des bal- let », donc avec une partie ide la pellicule mas- avec 75.000 francs. dire que nous pensions comme eux. La Rouma- lets où chacun danse devant son partenaire ? 2" Cinéma Paris, 450 places, à céder pour cause quée, suivant que l'acteur joue l'un ou l'autre nie, sœur de la France à de multiples points de Allons ! un peu de vérité ! Les hommes d'au- des personnages qu'il est supposé incarner. — très' sérieuse. Prouvant un bénéfice sérieux de 40.000, vue. est trop notre alliée de cœur et de senti- trefois ressemblaient aux hommes d'aujourd'hui, à enlever immédiatement avec 80.000 francs. 3° Mosjoukine est actuellement à Berlin où il ment pour que nous ayions jamais pensé à l'ac- à certains points ils leur étaient même supé- tourne pour TJniversal. 3° Cinéma, 3 heures de Paris, dans préfecture du cuser ou à la diminuer. rieurs. Ce que vous ne toléreriez pas dans un Centre, 700 places, galerie, scène, décors, buvette Valbreuze. — L'insertion des programmes de P. WUbùr Msmcy. — L'artiste dont vous nous film d'atmosphère moderne, ayez le courage ide d'entr'acte. Bénéfice prouvé 60.000, à profiter avec cinéma dans notre journal est absolument gra- parlez, Christian Ludowig, habite à Paris, 11, le détester dans une reconstitution mensongère. 60.000 francs comptant. tuite. Vous n'avez qu'à nous envoyer, le vendre- rue Montholon. P. F, T. 346. — J'espère que vous avez ga- Grand choix d'autres cinémas plus ou moins importants di au plus tard, le programme, de la semaine Germaine et W. TF. et Berta Marie. — Je con- gné, votre pari : Dolly - Davis est tout ce qu'il y suivante. Quant aux prises de vues d'extérieurs çois que vous aviez plaisir à recevoir plusieurs a de plus Française et est âgée d'environ vingt- exécutées en studio, je n'ai plus à vous en ap- réponses sous différents pseudonymes, mais, ma trois ans. nous aurons de plus, amples informations, vous prendre la perfection. Ce que l'on vous a idit est chère correspondante, pourquoi compliquer mon American Girl — Je ne sais de qui vous par- les lirez dans nos Echos. parfaitement exact. travail ? Je vous serai reconnaissant de ne lez ; les acteurs masculins ide Masques d'artistes Cinéaste en herbe. — Dépêchez-vous de pous- Jasmin du Itlcd. — Je suis toujours très heu- m'adresser qu'une seule lettre à la fois, ou, tout sont Clive Brook (l'acteur principal), Lowell ser. Vous pouvez filmer sans autorisation spé- reux de répondre à des correspondantes aussi au moins, que des questions qui ne se contredi- Shermann (le viveur) et Roy Stewart (le confi- ciale des scènes de rues à Paris, puisque votre courtoises que vous, et j'espère que vous ne man- sent pas l'une l'autre. Vous parlez de tel film, dent) que je m'étonne ide voir, dans un si petit caméra est automatique, que l'absence de pied, querez pas, par la suite, de m'assaillir de ques- et avec une écriture déformée — un peu naïve- rôle, lui qui fut jadis grande vedette. l'assimile à un appareil de photo, et que vous tions ainsi que le font toutes vos consœurs. ment — vous m'en demandez le scénario, vous Hudson Loive. — 1°, Il faut pardonner aux ne tournez pas un scénario, mais en quelque L'Eclat de Ilire. — 1° Naracha Rambova, faites preuve d'érudition à propos de tel ou tel grands talents les petites fautes dont s'émail- sorte des actualités. après avoir, tourné un film qui ne semble avoir sujet, et vous me priez de vous expliquer ce que lent parfois leurs ouvrages. Dans Napoléon, dont Démètre Reutz. — Bonne note a été prise de été exploité que parce qu'on y mentionnait en vous venez d'exposer... Votre temps et le mien vous m'entretenez, il y a d'autres erreurs que votre changement d'adresse. Le partenaire de grosses lettres l'unique qualité de la vedette — sont trop précieux pour que nous le perdions à celles que vous me signalez ; fermez les yeux, et Claude France dans Lady Harrington était femme de Yalentino — Natacha, donc, semble "de pareils enfantillages, et j'espère que' vous me n'admirez que les beautés de l'œuvre. — 2° Warwick Ward. que vous avez dû applaudir avoir renoncé au cinéma. Elle doit être retournée comprendrez sans me tenir Tancune d'avoir dé- Koubitzky a fait dans Napoléon son début dans dans le rôle d'Artinolli, idans Variétés. il la parfumerie paternelle et être 'redevenne Wi- couvert votre candide stratagème. l'art muet.Jusqu'à présent, il faisait exactement Denise. —; Vous aurez peut-être plus de ehan- nifred Hudnut. — 2» Gertrude Olmstead tourne Cinéphile êcrivassière. ■— Votre humour me le contraire.étant l'un des plus grands chanteurs ce en écrivant directement au Publicity-Director pour le compte de Metro-Goldwyn-Mayer, où elle plaît et me détend... Vous avez bien raison d'ai- dont l'Europe puisse-s'enorgueillir. — 3° L'art des Metro-Goldwyn-Mayer Studios, Culver City, a, d'ailleurs, épousé l'ex-mari et metteur en scène mer Chariot, et de rire, et de pleurer en le de se grimer ne s'apprend guère en lisant des California, pour lui demander la photo ide la de Mao Murray. Robert Z. Léonard. — 3° Adres- voyant. Chariot... mais c'est toute la vie — sty- livres. U en existe qui traitent ce sujet. Je ne fantasque Greta Garbo. Shirley Mason : Fox sez votre demande au Gaumont-Palace, place lisée, pourrait-on idire — avec ses tristesses vous les recommanderai point, d'abord parce que Studios, Western Avenue et Sunset Blvd, Holly- tlichy, service de la publicité. dont on rit parfois, avec ses joies dont on pleure je ne les connais pas, ensuite parce que j'estime, wood, Calif. Doris Kenyon, First National Stu- souvent. Qui pleure sans cesse. — 1° Les spectacles et avec moi, nombre id'artistes, que la meilleure dios, Burbanks, California (U. S. A.). coupés — ce que nous appelons, « en français », Chevalier rie Petichgarie. — Bravo ! cette fois, école du maquillage est la pratique constante et ■L'Enfant Prodigue. — Je crois, madame, d'a- des spectacles de « music-hall » — sont ordinai- vous avez droit au fameux coquetier en bois l'expérience répétée. près le pseudonyme que vous avez choisi, que la des îles, à prendre dans la rangée du milieu... rement catalogués, A l'étranger, sous le nom de Claudel Kantara. — Je vous remercie de vos vocation de votre fils n'est pas précisément celle C'est un véritable effort que vous avez accom- « variétés », ce qui vous explique le titre du compliments et vous prie de croire que je suis que Vous auriez désirée pour lui. Son jeune âge pli d'écrire presque lisiblement ! Aussi c'est avec film de Dupont. — 2» Joan Crawford est âgé tout à votre disposition, ainsi qu'à celle de tous lui permettra d'écouter vos sages avis avec d'au- joie que je vais vous répondre : 1° Je ne con- d'une vingtaine d'années. — 3° Un « flou »... les correspondants du Courrier. J'aime beaucoup tant plus de fruit qu'il semble, d'après votre nais pas le nom de cet artiste qui n'interpréta plus ou moins artistique, s'obtient, soit en mas- votre liste d'acteurs préférés, et je suis heureux lettre, vous être obéissant, et, d'après sa photo, jamais que des rôles de troisième plan. Mon ac- être un excellent garçon. Conseillez-lui donc de quant l'objectif d'une gaze légère, soit iprace a de voir que- vous placez Nadia Sibirskaïa parmi teur préféré ? Mon actrice préférée ? Celui ou se préparer à l'existence par une solide instruc- une mise au point un peu décalée qui permet à les interprètes que vous aldmirez. Je ne sais pas celle que je viens de voir dans un beau rôle. tion qui lui permettra, si, plus tard, le métier l'objectif de ne pas donner une image trop pré- d'artiste plus émouvante qu'elle dans Ménilmnn- Pour l'instant : Janet Gaynor et George O'Brien. d'acteur de cinéma ne lui sourit pas, de recher- cise de ce qu'on veut enregistrer. tant, lorsque, sur un banc de squa're, elle a faim, Mais ce n'est là qu'une royauté éphémère. Us se- cher une autre carrière, et prémunissez-le contre Orikt. — Wnlter Butler n'a joué — à ma con- convoite un. misérable bout de pain et le dévore ront détrônés dès que j'aurai vu un autre film naissance — que dans Trette, et Albert Rancy honteusement tandis que coulent ses larmes si- toutes les. désillusions qui l'attendent dans une comme L'Aurore. Hélas 1 je ne crois pas que ce profession déjà bien ingrate pour ceux qui. pour- que dans Croquette. Vous pouvez écrire au pre- lencieuses. Je n'ai aucune nouvelle de Quartier sera de sitôt. Votre blonde amie vieillit un peu, tant, ont, bien plus que lui, des raisons de réus- mier : c/o British International. Elstré, Angle- Latin, excepté qu'il se tournera à Berlin avec certes, mais... savez-vous que beaucoup de jeunes telle. Quant à Rancy, il habite Asnières. — Louise Lagrange comme principale interprète, femmes voudraient et lui ressembler et avoir sa Vous n'êtes guère indulgente pour vos compa- et un jeune premier pas encore désigné. Dès que triotes, mais je suppose que votre jugement est popularité ? De votre avis pour vos antipa- basé sur de solides appréciations. En tout cas, thies à l'écran. Non, je ne suis pas habitué de la il montre votre impartialité. Tribune Libre, mais j'y vais oecassionneJlement. Ce qui m'ennuie un peu dans ces réunions qu'un Un Film distribué par P.-^J. de VENLOO AU. — Je regrette, mademoiselle, que vous excellent esprit a créées et devrait toujours ani- ayez pu prendre ce qu'un de nos collaborateurs mer, c'est que, lorsque vient le moment ide pren- est toujours un succès ! Russe, «d'ailleurs — a écrit au sujet de la Rou- dre la parole, chacun, montant â la tribune, ne manie, comme une allusion au régime politique songe qu'à « vendre sa salade », pour employer de votre pays. Je comprends que vous ne soyiez une expression populaire qui ne fut jamais si Voyez "POUPÉE DE MONTMARTRE", avec Lily Damita pas de son avis, étant ardente patriote, maie bien employée, à parler de soi et de ses idées et vous savez que la règle dans notre journal est de ses aspirations et de ses critiques... et d'ou- Édition Union Artistïc Film de laisser librement la parole à tous ceux qui blier tout à fait le malheureux cinéma (il n'en veulent venir à notre tribune. Ceci ne veut point peut mais.... le pauvre... il est muet) pour se li- Pour relier "Ginêiîiapzifle" PROGRAMMES DES CINÉMAS du 9 au 15 Mars 1928 Les programmes ci-dessous sont donnés sur l'indication des Directeurs d'Eta- blissements. Nous déclinons toute responsabilité pour le cas où les Directeurs croiraient devoir y apporter une modification quelconque. 2° Art C0RS0-0]PERA' 27< hi des Ita- GRAND-CINEMA-AUBERT, 55, av. Bos- liens, La Danseuse espagnole, quet. — Une promenade sur le lac de avec Pola Negri. Garde ; Caprice de femme ; Morgane la ELECTRÏC-AUBERT-PALACE, 5, bd des Sirène. Italiens. — Koko masseur ; Quand la SEVRES-PALACE, 80 bis, rue de Sèvres. — chair succombe, avec Einil Jannings. Métropolis. GAUMONT-THEATRE, 7, bid Poissonnière. — Knock-out ; Folies de carnaval. IMPERIAL, 29, bd des Italiens. — Paname... n'est pas Paris, avec Jaque Catelain, Charles Etabl* L. SIR1TZKY Vanèl, Rnth Weyher et Lia Eibensbhiitz ; CHANTECLER Paris il y a vingt ans. Chaque reliure permet de réuair les , 26 nu- Timidité 76, Av. de Clichy (17e). — Marc. 48-07 EST VAINCUE EN MARIVAUX, 15, lxl des Italiens. — Le Cirque, méros d'un semestre tout en gardant la possi- avec Oharlie Chaplin et Merna Kennedy. LE MONSIEUR DE SIX HEURES bilité d'enlever du volume le* numéros que l'oa QUELQUES JOURS QMNIA, 5. bid Montmartre. —. Le Film du Poilu; LA SIRENE DES TROPIQUES désire consulter. par un système inédit et radical, clairement exposé j Circulez; Musée Océanographique de Monaco. dans un très intéreasant ouvraye illustré qui est en- H SEVRES-PALACE Prix : 7 francs voyé s- pli fermé, C™ 11. en timbres. Écrire au D'de \v.JSt PARIS1ANA, 27, hd Poissonnière. — Une Idylle 80 bis, Rue de Sèvres (7e). — Ség. 03-88 Pour frais d'envoi, joindre : 1 Fondation RENOVAN, 12, rue de Crimée, Paris SflB aux champs ; Sur la piste blanche ; L'en- METROPOLIS France : 1 franc 50 —Etranger : 3 francs vers du masque. 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Odéon. — Bellecour-Cinéma. — Athénée. — Sirène des Tropiques). — Cinéma-Royal. — Ci- 270, 286, 306, 434. 400, 438. Violet Hopson, 217. Idéal-Cinéma. — Majestic-Cinéma. — Gloria- néma Universel. — La Cigale. — Ciné-Vario. Greta Nissen, 283, 328, William Collier, 302. Lloyd Hugues, 358. DERNIÈRES NOUVEAUTÉS Cinéma. — Tivoli. — Coliseum. — Ciné Variétés. — Eden-Ciné. 382. Betty Cbinpsbh, 87. Marjorie Hume, 173. MAÇON. — Salle Marivaux. Gaston Norès, 188. — Cinéma des Princes. — Majestic-Cinéma. Lilian Constantin!, 417. Gaston Jacquet, 95. NAPOLEON, 10 cartes : MARMANDE. — Théâtre Français. — Palacino. Kolla Norman, 3 40. J. Coogan, 29, 157, 197. Emil Jannings, 205. Rainon Novarro, 156, 373, DieudDnné, 409, 471, 474. MARSEILLE. — Aubert-Falace. — Modem-Ci- BUCAREST. — Astorin-Fare. — Boulevard-Pa- Ricardo Cortez, 222, 341, Edith Jehanne, 421. 439. Maxudiau (Barras), 462. néma. — Comœdia-Cinéma. — Majectic-Ci- lace. — Classic. — Frascati. — Cinéma Tea- 345. 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