Catalogue De La Partie Des Archives Tronchin Acquises Par La Société Du

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Catalogue De La Partie Des Archives Tronchin Acquises Par La Société Du S o c ié t é d u M u s é e h is t o r i q u e d e l a R é f o r m a t ïo n e t B ibliothèque calvinienne CATALOGUE de la partie des ARCHIVES TRONCHIN acquise par la Société du Musée historique de la Réformation rédigé par Fréd. GARDY, docteur ès lettres h. c. GENÈVE LIBRAIRIE A. J U L LIE N 1946 CATALOGUE DES ARCHIVES TRONCHIjV La Société du Musée historique de la R éformation, à Genève, a été fondée en 1897, sur l’initiative de M. le professeur Eugène Choisy. Elle s’est donné pour but la création d’un Musée-bibliothèque concernant l’histoire de la Réformation calvinienne. Au cours des cinquante années de son existence, elle a réuni plu­ sieurs milliers de livres, entre autres la B ibliothèque calvinienne qui appartenait au Comité de la Salle de la Réformation, et de nom­ breux ouvrages de Cahin, Th. de Bèze, Farel, Viret, etc., en différentes éditions et traductions. Elle a constitué un fonds important de manus­ crits (lettres des Réformateurs, copies de la correspondance de Th. de Bèze, papiers d’Aimé Herminjard, une partie des archives de la famille Tronchin, etc.) et formé une collection de portraits gravés, d’estampes et de médailles. Le Musée historique de la Réformation complète ainsi les documents conservés par la Bibliothèque publique et universitaire de Genève, dans le bâtiment de laquelle il a son siège. Il met ses ressources à la dis­ position de ses membres, des savants et du Séminaire calvinien de la Faculté de théologie, par l’entremise de la Bibliothèque. Extrait des statuts A rt. VI. — Font partie de la Société les personnes de tout âge et de tout sexe qui adhèrent aux présents statuts et paient une coti­ sation annuelle dont elles fixent elles-mêmes le montant, lequel ne peut être inférieur à cinq francs. Les Sociétaires qui versent en une seule fois la somme de cent francs au minimum, sont libérés de toute autre cotisation. Les adhésions sont reçues par le Secrétaire, M. Paul Meyhoffer- Weiss, Miremont 33, Genève. S o c ié t é d u M u s é e h is t o r i q u e d e l a R é f o r m a t io n e t B ibliothèque calvinienne CATALOGUE de la partie des ARCHIVES TROACHIN acquise par la Société (lu Musée historique rtc la Réformation rédigé par Fréd. GâRDY, docteur ès lettres h. c. GENÈYE LIBRAIRIE A. JULLIEN 1946 c. ; ■} INTRODUCTION Parmi les familles ayant marqué dans l’histoire de Genève, les Tronchin occupent un des premiers rangs. Dans l’Eglise et à l’Académie, au gouvernement de la République, dans le domaine des arts et des sciences, dans les affaires, ils ont joué, depuis le début du XVIIe siècle, un rôle considérable. Les archives qu’ils avaient heureusement accumulées et précieusement conservées et qu’un des leurs avait classées avec soin dès le XVIIIe siècle, sont aussi remarquables par la qualité que par la quantité. Rien connues des chercheurs, elles ont été fréquemment utilisées, grâce à l’obligeance et à la libéralité des derniers possesseurs. Depuis le milieu du XIXe siècle, elles étaient déposées dans la maison de Ressinge, si accueillante à tous. L’avant-dernier propriétaire en particulier, Henry Tronchin, veillait sur elles avec un soin exemplaire et, bien qu’il ne fût pas préparé aux travaux historiques, il en avait tiré lui-même deux ouvrages, l’un consacré au Conseiller François Tronchin et ses amis, Voltaire, Diderot, Grimm, etc. (1895), l’autre au Docteur Th. Tronchin (1906). Mais les nombreuses publications pour lesquelles on s’est servi des papiers de Ressinge sont bien loin d’en avoir épuisé l’intérêt. Lorsqu’on apprit, il y a quelques années, que le dernier repré­ sentant mâle de la famille (il est décédé peu de temps après) avait l’intention de se défaire de ses archives, des négociations furent entamées qui aboutirent à l’acquisition, en 1937, par la Biblio­ thèque publique et universitaire de Genève et la Société du Musée historique de la Réformation, de la partie la plus impor­ tante de cette collection, celle concernant les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, au total environ 400 volumes. Au Musée historique de la Réformation furent attribués les documents des XVIe et XVIIe siècles, qui intéressent au premier chef l’histoire de l’Eglise de Genève et du protestantisme en général, ainsi qu’une partie de ceux du XVIIIe siècle relatifs aux VI INTRODUCTION mêmes sujets. C’est cette part qui fait l’objet du présent cata­ logue. Contenue dans 135 volumes, elle complète les archives de la Compagnie des pasteurs, connues sous le nom de « Correspon­ dance ecclésiastique » et conservées depuis longtemps à la Biblio­ thèque publique et universitaire b Cette dernière a gardé pour sa part, outre les manuscrits d’Agrippa d’Aubigné, légués par celui-ci à Théodore Tronchin, les documents du XVIIIe siècle émanant des Tronchin hommes d’Etat, hommes d’affaires, hommes de science et amateurs d’art, comprenant au total 265 volumes 1 2, dont un inventaire manuscrit a été dressé par les soins de la Bibliothèque. Nous n’avons pas à nous en occuper ici. A ceux qui éprouveraient quelque regret de la dissociation de cette collection, nous dirons, pour les rassurer, tout d’abord que les archives Tronchin, de par leur nature, se prêtent très bien à ce partage ; ensuite que le Musée historique de la Réformation a son siège dans le bâtiment même de la Bibliothèque, avec la­ quelle il a toujours entretenu d’étroites relations, et que, par conséquent, l’ensemble des documents 11e sera pas matérielle­ ment disjoint. On a même adopté une numérotation suivie des volumes de toute la collection. Pour mettre en relief la valeur et l’intérêt de ces documents, il est nécessaire de retracer brièvement la carrière des membres de la famille Tronchin qu’elle concerne. * * * L’histoire religieuse de Genève au XVIIe siècle est dominée, entre autres, par deux personnalités de premier plan, Théodore Tronchin et son fils Louis, qui, à eux deux, remplissent presque entièrement le siècle. Nous n’avons pas à parler ici des autres 1 A cette époque, la notion d’archives officielles n’était pas encore nettement établie, et les magistrats, ainsi que les représentants de corps constitués, conservaient souvent entre leurs mains des documents qui auraient dû être déposés dans les archives officielles. 2 Cf. ma «Notice sur les archives de la famille Tronchin», dans Genava, XVI, 1938, p. 143 et suiv., qui n’est reproduite ici qu’en partie et avec des modifications. INTRODUCTION VII théologiens, tels Jean Diodati et Bénédict Turrettirti, qui ont joué, eux aussi, un rôle important. La famille Tronchin a été admise à la bourgeoisie en 1579, en la personne de Rémi Tronchin, venu de Provence 1. En 1582 lui naît à Genève un fils, Théodore, qui est présenté au baptême par Théodore de Bèze, son parrain. Théodore com­ mence ses études de théologie à Genève, puis fait son tour d’Europe. Il visite les universités de Bâle, Heidelberg, Francfort, celles de Hollande, entre autres Leyde, où il soutient des thèses publiques et — détail à retenir — où il suit simultanément, semble-t-il, l’enseignement de Gomar et celui d’Arminius. De là il se rend en Angleterre, puis en France. Il rapporte de ses pérégrinations, comme c’était l’usage, un Liber amicorum, qui s’ouvre par un autographe de Théodore de Bèze — dont l’écriture tremblée est celle d’un vieillard de 81 ans — et qui contient plus de cent signatures de professeurs, pasteurs et savants étrangers, ainsi que de quelques condisciples. A peine de retour à Genève, en 1606, à l’âge de vingt-quatre ans, il est nommé professeur de langue hébraïque. L’année sui­ vante, il épouse la petite-fille de la seconde femme de Th. de Bèze, Théodora Rocca, que celui-ci avait adoptée. C’est grâce à cette alliance que Tronchin hérita, au décès de Catherine del Piano, veuve de Th. de Bèze, ce qui restait des papiers de ce dernier. Et voilà l’origine d’un premier ensemble de documents, les plus anciens de la collection. Ce n’est plus là, malheureusement, qu’une très petite partie des papiers et de la correspondance de Bèze. Celui-ci avait, en effet, aliéné de son vivant déjà sa bibliothèque et une grande partie de sa correspondance. Il les avait vendues en 1598 à un de ses pensionnaires, un noble Silésien, Georges Sigismond de Zastrisell. A vrai dire, les documents contemporains qui nous renseignent sur cette vente ne parlent que de bibliothèque et de livres. Nulle part il n’est question de lettres et de manuscrits. Cependant Hippolyte Aubert, qui a diligemment copié, dans tous les lieux où elle est dispersée, la correspondance de Bèze, n’a pas mis en doute qu’elle ait fait partie du lot cédé à Zastrisel. D’ail­ leurs une grande partie de ces lettres se trouvent maintenant à la 1 Cf. Ga u f f e , Notices généalogiques, II, 2me éd., p. 856 et suiv. VIII INTRODUCTION Bibliothèque de Gotha, réunies dans deux gros recueils dont le premier contient une note disant qu’ils ont appartenu originai­ rement aux Zastrisell. Cependant il subsiste encore dans les archives Tronchin quelques pièces importantes, des titres et actes concernant Th. de Bèze et sa famille, des lettres de noblesse, son acte de bourgeoisie, les contrats de son second mariage, son testament, des lettres de son père et autres personnes de sa famille, des documents relatifs à l’affaire des «bagues» du roi de Navarre, le futur Henri IV, déposées entre les mains de Bèze.
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