Les Vendéens D'anjou (1793) : Analyse Des Structures Militaires

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Les Vendéens D'anjou (1793) : Analyse Des Structures Militaires ISSN 0300-7979 MÉMOIRES ET' DOCUMENTS publiés par les soins du Ministère des Universités XXXVIII La Commission d'histoire économique et sociale de la Révolution française (Sous-commission permanente) a décidé, dans sa séance du 8 décembre 1979, de publier l'ouvrage de M. Claude PETITFRÈRE intitulé Les Vendéens d'Anjou (1793). Analyse des structures militaires, sociales et mentales. En vente à Paris, à la Bibliothèque nationale Service de vente des catalogues, 71, rue de Richelieu. COMMISSION D'HISTOIRE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE MÉMOIRES ET DOCUMENTS XXXVIII Claude PETITFRÈRE Professeur à l'Université de Tours LES VENDÉENS D'ANJOU (1793) ANALYSE DES STRUCTURES MILITAIRES, SOCIALES ET MENTALES Préface par Jacques GODECHOT PARIS BIBLIOTHÈQUE NATIONALE 1981 ISBN 2-7177-1597-5 @ BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, PARIS, 1981 Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction, par tous procédés, y compris la photographie et le microfilm, réservés pour tous pays. AVERTISSEMENT Cet ouvrage constitue la première partie, quelque peu remaniée et surtout allégée, de la thèse de doctorat ès-lettres que nous avons soutenue à l'Université de Toulouse-Le Mirail en janvier 1977. Il devrait être suivi d'un second consacré aux gardes nationaux et aux volontaires de 1791 - 1792. Nous tenons à exprimer ici notre profonde reconnaissance à notre directeur de thèse, Monsieur le Doyen Godechot, ainsi qu'à Messieurs les Professeurs P. Bois, M. Bouloiseau, F. Lebrun, J. Meyer, J. Sentou et A. Soboul. Nous remercions également les Directeurs successifs des Archives départementales du Maine-et-Loire, Monsieur Robert Favreau et Made- moiselle Françoise Poirier-Coutansais, la Directrice de la Bibliothèque municipale d'Angers, Mademoiselle Isabelle Battez ainsi que le personnel de ces établissements, nos collègues J.P. Bertaud, M. Cardot, S. Chassagne, P. Wagret, l'équipe de statisticiens dirigée à l'Université de Toulouse par Yves Schektman à laquelle est dû le traitement informatique, tous les amis et correspondants qui ont manifesté quelque intérêt pour notre recherche ou dont les propres travaux nous ont inspiré, notamment Messieurs P. Arches, M. Faucheux, J. Saillot, D. Sutherland, Ch. Tilly. Un grand merci enfin à mes aides familiales, mon père et mon épouse. PRÉFACE Claude Petitfrère a fait toutes ses études à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse. En 1958 il y a soutenu un excellent mémoire de diplôme d'études supérieures. C'était une édition critique de la correspondance, avec les jacobins de Toulouse, du général Dupuy, volon- taire de 1791, qui devait être assassiné lors de la révolte du Caire, le 21 octobre 1798. Fait assez exceptionnel, ce mémoire de diplôme fut imprimé grâce à une subvention du Centre national de la recherche scien- tifique et parut en 1962, dans la Bibliothèque d'Histoire révolutionnaire. Après avoir été reçu dans un bon rang à l'agrégation, Claude Petitfrère fut nommé censeur au lycée d'Angers. Là, il me demanda un sujet de thèse de doctorat. Son mémoire de diplôme l'avait orienté vers l'histoire politique et militaire de la Révolution. Par ailleurs à cette époque, Marc Bouloiseau me signalait l'existence, aux Archives départementales du Maine-et-Loire, de 48 grosses liasses formées par les demandes de secours, adressées, après 1814, au gouvernement de Louis XVIII, par les anciens soldats de l' « armée catholique et royale » ou leurs ayant droit. Marc Bouloiseau n'avait pas l'intention d'exploiter lui-même ce fond. Il souhaitait qu'un historien qualifié pût en tirer parti. Je proposai à Claude Petitfrère d'en faire la base d'une thèse de doctorat qui renouvellerait nos connaissances sur les Vendéens. Depuis cent-cinquante ans, en effet, de multiples travaux relatifs à la guerre de Vendée ont été publiés. Mais aucun ne nous a montré avec précision ce qu'étaient les insurgés. En gros, on disait qu'il s'agissait de « paysans », tandis que les républicains, les « Bleus » auraient été des citadins. Mais ces indications étaient très vagues et ne permettaient pas de connaître, avec l'exactitude requise par la science historique, les origines géographiques, les professions, l'âge, la fortune des « Blancs ». Claude Petitfrère accepta de dépouiller les liasses des Archives du Maine-et-Loire. Entre temps il fut nommé assistant, puis maître-assistant à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Toulouse. Ces nominations lui donnaient plus de temps pour sa recherche, mais par contre l'éloignaient de ses docu- ments. Un détachement au Centre national de la recherche scientifique, la possibilité de faire traiter par un ordinateur les données contenues dans les demandes formulées après 1814, complétées par les indications recueillies dans les minutes notariales et les volumes de l'enregistrement, enfin une nomination comme maître-assistant à l'Université de Tours, permirent d'accé- lérer la rédaction de la thèse qui était consacrée non seulement aux « Blancs », mais aussi aux « Bleus » d'Anjou. Cette thèse fut soutenue avec succès le 24 janvier 1977 devant l'Université de Toulouse-Le Mirail et mérita la mention « Très honorable ». Le présent volume forme la pre- mière partie de la thèse, celle qui traite des « Blancs », des Vendéens d'Anjou. Qu'apporte donc de nouveau Claude Petitfrère ? D'abord, son enquête est sérieuse, puisqu'il a analysé avec minutie les dossiers de 5 484 soldats vendéens. Etaient-ils tous de pauvres paysans ? L'historien américain Charles Tilly, un des derniers chercheurs qui se soit occupé de la Vendée écrivait en 1964 : « Savoir qui combattit en Vendée est apparemment si évident pour la plupart des historiens de ce mouvement qu'ils ne se posent même pas la question. Pourtant personne ne le sait vraiment... On se trouve d'accord, en général, sur le fait qu'un grand nombre de paysans, plus quelques nobles et prêtres marchèrent dans les armées rebelles ». Or Claude Petitfrère est en mesure de nous donner une réponse précise. Celle-ci permet de nuancer l'affirmation traditionnelle. Sur les 4 715 soldats de l'armée catholique et royale de métier connu, 2 962 seulement, soit 62,8 % appar- tenaient aux « métiers de la terre » (1 185 qualifiés de « laboureur », « cul- tivateur » ou « vigneron », 988 de « métayer » ou « bordier », les autres étant des journaliers ou des domestiques). Par contre les tisserands sont relativement nombreux (728) et les artisans et petits commerçants groupent encore 900 individus. Enfin les « bourgeois » ne sont pas absents, on en dénombre près d'une centaine. Par contre, il y a dans cette masse aux origines sociales assez hétérogènes, des éléments d"unification : il s'agit, en grande majorité d'analphabètes, sur 4 681 dossiers susceptibles d'être signés, 835 seulement le sont, soit à peine 18 %. Les Vendéens d'Anjou comp- taient donc 82 % d'illetrés, beaucoup plus que ne l'admettaient générale- ment les historiens de la Vendée, et notamment un des plus récents, Marcel Faucheux. Autre élément d'unité, l'hostilité à l'égard de la Révolution. Certes, elle ne doit pas nous surprendre. Mais elle se manifeste avec éclat dans la répugnance des insurgés pour les achats de biens nationaux, qui jusqu'en 1793 consistaient essentiellement en biens du clergé. Dans le dis- trict de Cholet, 33 « paysans » seulement en ont acquis, et la valeur de ces acquisitions représente moins de 10 % de la valeur totale des biens vendus. Enfin les « Vendéens d'Anjou » étaient-ils des miséreux ? Claude Petitfrère a appliqué à l'analyse de leur fortune la méthode que Jean Sentou a employée avec bonheur à l'étude de la richesse des Toulousains. La for- tune des « Blancs » varie naturellement selon la condition sociale. Les « métayers » étaient assez aisés, mais ils formaient moins de 16 % du total des soldats insurgés, et ceux qu'on peut qualifier « riches » sont un peu plus de 2 % seulement. Ce sont donc bien en majorité des pauvres, et même des « miséreux » qui se sont soulevés. Après cette analyse, qui ne laisse de côté aucune des caractéristiques sociologiques des « Vendéens d'Anjou », peut-on formuler, sur les causes de l'insurrection, un diagnostic plus précis que par le passé ? On a attribué l'insurrection à l'attachement des Vendéens à la religion catholique et à la monarchie légitime, puis on a voulu voir en elle le développement d'un complot fomenté par quelques nobles soutenus par les émigrés et par le gouvernement britannique. On a aussi souligné l'opposition ville-campagne ou paysans-citadins, on a voulu voir en elle un aspect de la lutte des classes, paysans pauvres contre bourgeois enrichis du travail des ruraux. Bien entendu la répugnance pour le service militaire obligatoire n'est pas niable, la levée de 300 000 hommes a été le signal de la révolte. L'étude de Claude Petitfrère, permet-elle d'éclairer le problème ? Sans doute, mais elle met l'accent sur sa complexité. Comme cela se produit souvent en histoire, il n'y a pas de cause unique, pas d'explication simple. Certes, la guerre de Vendée est, avant tout une guerre des pauvres contre les riches. La fortune moyenne des « Bleus » que Claude Petitfrère a étudiée dans sa thèse, et qui sera exposée dans un autre volume, est près de dix fois supérieure à celle des « Blancs ». Mais il s'agit là de moyenne, et on ren- contre des miséreux chez les « Bleus » comme des paysans assez riches parmi les « Blancs ». Guerre des pauvres contre les riches, c'est dire aussi, guerre des paysans contre la bourgeoisie citadine, plus aisée, en moyenne, et qui, jusqu'en 1793 a davantage « profité » de la Révolution. Mais ces explications n'excluent, ni l'hostilité à la levée de 300 000 hommes, ni l'action de l'Eglise catholique et des prêtres réfractaires, ni celle des émigrés, ni même, bien que peu probable, celle du gouvernement britan- nique.
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