L'adoption De Bracharia Par Les Éleveurs Mahafaly
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SIT Graduate Institute/SIT Study Abroad SIT Digital Collections Independent Study Project (ISP) Collection SIT Study Abroad Fall 2009 L’adoption de Bracharia par les Éleveurs Mahafaly : Un Étude du Projet de AVSF Dans la Commune de Betioky Michelle Fisher SIT Study Abroad Follow this and additional works at: https://digitalcollections.sit.edu/isp_collection Part of the Natural Resource Economics Commons, and the Natural Resources Management and Policy Commons Recommended Citation Fisher, Michelle, "L’adoption de Bracharia par les Éleveurs Mahafaly : Un Étude du Projet de AVSF Dans la Commune de Betioky" (2009). Independent Study Project (ISP) Collection. 739. https://digitalcollections.sit.edu/isp_collection/739 This Unpublished Paper is brought to you for free and open access by the SIT Study Abroad at SIT Digital Collections. It has been accepted for inclusion in Independent Study Project (ISP) Collection by an authorized administrator of SIT Digital Collections. For more information, please contact [email protected]. L’adoption de Bracharia par les éleveurs Mahafaly : un étude du projet de AVSF dans la commune de Betioky Michelle Fisher, Cornell University Academic Director: Jim Hansen Academic Advisor: Voriandro Marcel School of International Training, Fall 2009 Remerciements Jim, Naina, Mamy , et tous mes professeurs de SIT, merci pour m’avoir rassuré tout pendant le semestre que mon projet se réussirait à la fin. Mark Fenn , merci pour votre bonne volonté de partage la richesse de votre réseau malgache. Mes collègues de SIT , merci pour votre appui totale tous au cours de ce semestre. Rachel, spécialement, ton amitié à Toliara et tes prières de lointain étaient inestimables. Voriandro , merci pour l’encadrement, la traduction, l’accueil de votre famille, et l’opportunité à collaborer avec AVSF. Vous avez fait beaucoup plus que j’ai jamais attendu et ce projet n’aurait pas réussit sans votre aide. Haingo, Laza, Linda, sy Desi : ny fanakavianako ny Betioky. Misoatra ny shakafo tsara , pour disait toujours qu’ akafa mandoko aho koa , pour nanampy zaho mahay teny gasy , et pour m’avoir quelquefois laissé manampy koa . Vous m’avez vraiment mis à l’aise chez vous. Theodore et Natasha , merci pour votre aide comme traducteurs et guides. Tous les gens avec qui j’ai parlé à Betioky , vous avez gracieusement partagé vos avis et votre temps avec moi. Merci surtout aux gens d’Ankilimary pour les leçons de mandrary et de miketsy shakafo, pour ny balahazo et ny fangilotsy , et pour m’avoir montré la hospitalité malgache. 2 Table des matières Introduction …………………………………………………………………………………….. 4 Matériels et Méthodes …………………………………………………………………………. 12 Résultats ………………………………………………………………………………………... 15 Les indicateurs sociaux…………………………………………………………………. 15 L’usage de terre…………………………………………………………………………. 16 Les activités économiques……………………………………………………………… 17 La valeur de zébu……………………………………………………………………….. 18 Fady concernant le zébu………………………………………………………………... 20 Les changements de gestion…………………………………………………………….. 21 Les contraintes et les solutions proposées……………..……………………………….. 24 Discussion ……………………………………………………………………………………… 25 Bracharia et le contexte culturel……………………………………………………….. 25 L’adaptation aux conditions qui changent……………………………………………… 27 Les réussites et les échecs jusqu’à maintenant…………………………………………..29 Le futur de Bracharia …………………………………………………………………... 31 Bibliographie …………………………………………………………………………………... 33 Appendice ……………………………………………………………………………………… 35 3 Introduction Le pays de Madagascar est surtout célèbre pour sa diversité biologique et sa pauvreté économique. Quatre-vingt-dix pourcent des espèces sauvages sont endémiques (Jolly, 2008) ; d’après le « Human Development Report » le plus courant, Madagascar compte 145ième parmi les 182 pays évalués (2009). Au même temps que la population humaine se multipliait rapidement et plusieurs populations des espèces menacés diminuaient, le cheptel national est reste environs 10 million bétail pendant les deux dernières décennies (World Bank, 2003 ; Rasambanarivo et al, 1994). En 2000, l’élevage extensif de ces animaux s’est atteint à 32 millions hectares, ou 55% de la superficie du pays (World Bank, 2003). Les éleveurs malgaches sont souvent à la fois les cultivateurs ; 80% de la population pratique la culture, utilisant, en comparaison, environs 6% de la surface malgache (CIA World Fact Book, 2009). A Madagascar, les bétails, surtout le zébu, ont aussi une influence culturelle, à la fois écologique et économique. Cette relation nuancée entre les zébus, les Malgaches, et l’environnement évoluait depuis centaines des années et continue à évoluer jusqu’à ce moment-là. L’évidence archéologique la plus ancienne des zébus à Madagascar provient du Sud du pays du douzième siècle, mais le chemin précis suivi par Bos indicus de l’Inde à Madagascar reste un mystère. L’analyse génétique suggère que les animaux sont arrivés directement de l’Inde (Klein, et al, 2008) ; les enquêtes linguistiques dévoilent que le mot malgache pour zébu, omby , vient de la langue swahili (Rabarijaona, 2009). Enfin, d’après une légende malgache, le zébu est « aombiboakandriaka », une bête qui vient de la mer, qui s’était donc considérée comme animal sacré envoyé par Dieu (Rabarijaona, 2009). A ce moment-là, les zébus se trouvent tout au cours de la culture du pays, de l’agriculture et du sport à la religion et à l’art. 4 Le zébu est l’animal ultime polyvalent malgache. D’abord, les Malgaches les emploient en quelques domaines facilement visibles : préparer les champs agricoles, tirer les charrettes, et fournir du lait et de la viande. Même si cette dernière fonction n’est pas, aux yeux des quelques Malgaches, assez importante que les autres, une enquête de Kaufmann a trouvé qu’un tiers de la nourriture des paysans Mahafaly du sud-ouest vient de produits de zébus (2008). Moins ostensiblement, le zébu se consiste un élément essentiel des moyens de vivre, se servant comme une source de liquidité stockée pour les besoins de la nourriture et des vêtements et comme une caisse d’épargne en cause d’urgence imprévu. Cependant, les éleveurs n’arrivent pas facilement à vendre les zébus. D’après les recherches du Système d’Information Rurale et de Sécurité Alimentaire (SIRSA), les Malgaches emploient la réduction du nombre du repas et la consommation de plantes de cueillette comme stratégies d’adaptation en cas de difficultés alimentaires avant la décapitalisation de bétail (2006). Celui montre la valeur pas complètement commerciale des zébus. Les Malgaches respectent le zébu comme symbole de statut, qui serve à montrer le prestige, à exprimer l’identité, et à définir l’hiérarchie sociale. A cause de cette valeur, le zébu se serve comme sacrifice pour les cérémonies traditionnelles et pour les grandes fêtes, y compris la naissance, la circoncision, le mariage, les funérailles, la guérison, et la bénédiction des ancêtres. Bien que ceux qui assistent ces fêtes mangent cette viande, donner quelque chose de précieux est plus important que fournir les denrées alimentaires. Les détails de ces traditions dépendent de la région du pays. On va donc se concentrer à la région Mahafaly où cette enquête s’est passée. Le Plateau Mahafaly se situe dans le sud-ouest de Madagascar. Ici on trouve les gens Mahafaly, les cultures et les animaux auxquels ils s’occupent traditionnellement, et la forêt épineuse qui les entoure. Un nombre des organismes environnementaux, y compris World 5 Wildlife Fund (WWF), Association National pour la Gestion des Aires Protégées (ANGAP, et maintenant Madagascar National Parks), Birdlife International, and Conservation International, ont identifié la forêt de cette région comme une prioritaire pour la conservation biologique à cause de son taux élevé d’endémisme—95% des espèces des plantes, par exemple (Elmquist et al, 2007) ainsi que son taux élevé de défrichement. Concernant les gens locaux, leurs moyens d’existence sont devenus de plus en plus incertains à cause des plusieurs contraintes chevauchants et intimement liés, y compris l’insuffisance d’eau et de forage, la compétition pour les ressources de terre, la menace de vol, et l’accès limité des services de santé et d’éducation. Les changements climatiques, la croissance démographique et la migration, et la responsabilisation des autorités fondent le contexte culturel dans lequel les Mahafaly vivent au jour le jour et dans lequel ils élèvent les zébus. Au sein du Plateau Mahafaly, la commune de Betioky est un des 27 communes dans le district de Betioky et se consistent de 26 fokontany . Plus de 80% des habitants sont les Mahafaly indigènes, avec les minorités immigrés d’Antandroy, d’Antanosy, de Merina, de Betsileo, et d’Indo-Pakistani. (entretien avec M. Daniel, 2009) Les ministres gouvernementaux différentes rapportent les chiffres qui se différencient ; il faut donc considérer les donnes comme les estimations plutôt que les numéros précises. Cependant, d’après la Ministre de Planification, la population de la commune s’est atteinte à 14 840 habitants en 2007. Le Service Agricole rapporte une superficie de 313 km 2, ce qui fournit une densité d’environs 47 gens par km 2, un peu plus haut que celle du pays total d’environs 35 gens par km 2 (CIA World Factbook, 2009). D’après le Ministre de Planification, le taux de croissance démographique reste un peu plus haut que le taux national de 2,8%. 6 La plupart de ces gens sont les agro-pastoralists. Ils poussent surtout, en matière de la superficie occupée, le manioc et l’arachide pour la consommation locale (entretien