BREF PORTRAIT DU PAYS DE NEUCHÂTEL

Un concentré d’avantages !

Un paradis naturel

Au cœur de l’arc jurassien, au bord du plus vaste plan d’eau entièrement suisse, face à la chaîne des Alpes, le Pays de Neu- châtel jouit d’une situation géographique privilégiée à tous égards. Sur une superficie restreinte, il offre une étonnante diversité de paysages au charme prenant et à l’authenticité préservée, les deux-tiers du territoire étant zones protégées.

Littoral neuchâtelois

Un centre urbain à la campagne, ouvert sur le monde

Ce pays de forte nature est pourtant urbain par sa dimension et sa culture. Sa population n’est que de 170’000 habitants, dont 70% vivent dans le Réseau urbain neuchâtelois (RUN), que forment les agglomérations de Neuchâtel (Littoral) et de La Chaux-de-Fonds/ (Haut). Son niveau d’équipement et de services est élevé, avec notamment des structures de formation de premier ordre (Université, écoles techniques supérieures, professionnelles, etc.), sa vie culturelle et asso- ciative intense et riche. Et le Pays de Neuchâtel, largement ouvert sur le monde par son histoire et sa trajectoire économique, est près de tout: frontalier de la France, il est à une demi-heure de la capitale fédérale Berne, à un peu plus d’une heure de la métropole économique Zurich et de la cité internationale Genève.

Un savoir-faire à la mesure de notre temps

Le plus horloger des cantons suisses est aussi le pôle national des micro- et nanotechnologies, rassemblant, autour du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), de l’Institut de mi- crotechnique de l’Université, de l'Ecole d'ingénieurs de l'Arc juras- sien (EIAJ) et de Neode, parc scientifique et technologique, une remarquable densité de centres de recherche et de développe- ment et d’entreprises innovantes dans lesquelles s’invente une partie de notre futur. Le savoir-faire et le goût de l’innovation neuchâtelois s’expriment aussi de plus en plus dans les domaines Circuit imprimé, Institut de microtechnique de des biotechnologies, du génie informatique, de l’optique, des l'Université de Neuchâtel énergies renouvelables, etc.

Source des photos : Tourisme neuchâtelois, CSEM, IMT

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Principaux atouts

Qualité de vie exceptionnelle à tous égards : environnement naturel, offre culturelle, équipements et services, sécurité, stabilité sociale, commodité des liaisons, prix modérés, convivialité, possibili- tés sportives, etc.

Centre de compétences de valeur internationale dans les do- maines des micro- et nanotechniques, tant au niveau de la recherche (siège du centre suisse de recherches en électroni- que et microtechnique CSEM, de la Fondation suisse pour la recherche en microtechnique, d’un Institut microtechnique uni- versitaire) qu'au niveau de son tissu industriel.

Centre suisse de recherches en électronique et microtechnique (CSEM)

Offre complète et de haut niveau en matière de formation: des structures de la petite enfance au niveau post-universitaire. En particulier : Université, Ecole d’ingénieurs, écoles techniques et de métiers, écoles de commerce et de gestion, écoles d’arts appliqués, lycées, etc.

Culture et tradition industrielles séculaires, à forte compétitivité grâce à une ouverture marquée à l’exportation, à l'innovation et aux technologies de pointe. Qualification de la main-d’œuvre.

Terrains et locaux à conditions attrayantes, pour l’entreprise comme pour l’habitat.

Avantages de situation : liaisons autoroutières, ferroviaires et aériennes directes avec l’ensemble de l’Europe ; interface entre Suisse et France, entre mondes francophone et germanophone, proximité de la capitale politique du pays et de ses métropoles économiques. Centre-ville de Neuchâtel

Politique économique et fiscale favorable aux entreprises, accessibilité et ouverture d’esprit des autorités et de l’administration.

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Géographie, accès

Situation, caractéristiques

Occupant la partie centrale de l’Arc jurassien qui s’étire entre Rhône et Rhin, le Pays de Neuchâtel est sur la ligne de partage des eaux de ces deux bassins. Il a des frontières communes avec le département français du Doubs et les cantons suisses de , de Fribourg, de Berne et du Jura. Il est riverain direct des lacs de Neuchâtel et de Bienne, qui communiquent par le canal de la Broye avec le lac de Morat, ces trois lacs formant le plus grand plan d’eau navigable entièrement sur territoire suis- se. Etagé sur trois niveaux (Littoral, Vallées, Montagnes), il offre un climat contrasté. Creux-du-Van

Longueur maximale : 53 km

Largeur maximale : 19 km

Superficie : 803 km2, dont forêts : 312 km2

agriculture : 337 km2

Altitude mini : 429 m (lac)

Altitude maxi : 1552 m (chaîne de Chasseral)

Neuchâtel est à 520 km de Paris, 460 km de Frankfort, 390 km de Milan, 150 km de Zurich, 135 km de Bâle et de Genève, 100 km de Besançon, 45 km de Berne.

Accès

Par route : autoroutes A1/A5/H20

Par rail : TGV Paris-Berne, Intercity Genève-Zurich, lignes régionales Par voie aérienne : aéroport régional IFR La Chaux-de- Fonds/Le Locle aéroport de Neuchâtel-Colombier

Par bateau : lignes régulières de et vers Yverdon-les- TGV en gare de Neuchâtel Bains, Bienne, Morat, etc.

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Un destin européen

De tout temps, le Pays de Neuchâtel a joué un rôle de carrefour économique et culturel, de lieu de rencontre entre différents modèles socio-politiques. Il en est résulté une histoire singulière en rela- tion étroite avec l’histoire de l’Europe médiane.

Peuplée dès la période de Cro-Magnon, la région conserve des témoignages abondants et excellemment interprétés par les archéologues, de la vie de groupes humains sur les rives de son lac et sur les voies de communication à travers la chaîne jurassienne. A l’époque gallo-romaine, le littoral neuchâtelois sert essentiellement de zone de production agricole. Subsis- tent notamment de cette période les vestiges d’une vaste et somptueuse villa, à Colombier.

Maquette de la villa romaine de Colombier, exposée au musée Latenium de Hauterive

Le nom de Neuchâtel apparaît pour la première fois en 1011 comme celui d’une forteresse de Ro- dolphe III, roi de Bourgogne. A peu près à la même époque (998), des moines clunisiens fondent l’abbaye de Bevaix. L’histoire du comté de Neuchâtel au moyen âge témoigne de la variété des influences politiques et culturelles qui s’y sont manifestées. Après la disparition du royaume de Bourgogne, Neuchâtel passe successivement aux mains des Fenis, seigneurs du Seeland (milieu XIIe siècle), qui adoptent le nom de Neuchâtel, puis des Fribourg (1395), enfin des Hochberg (mi- lieu XVe siècle), deux familles originaires du Sud de l’Allemagne. Tout en faisant partie du Saint- Empire, le comté passe sous influence franc-comtoise, puis bourguignonne lorsque les Neuchâtel deviennent vassaux des Chalon-Arlay (1288). L’influence impériale et comtoise est présente aussi dans les franchises accordées par le comte aux bourgeois de Neuchâtel en 1214 : elles s’inspirent directement de celles de Besançon.

Après l’occupation du comté par les Douze-Cantons suisses (1512-1529), Neuchâtel devient possession de princes français, les Orléans-Longueville, qui achètent la seigneurie de Valangin et la rattachent au comté (1592). L’adoption de la réforme pro- testante (1530) rapproche cependant Neuchâtel de ses voisins suisses de Berne, du Pays de Vaud et de Genève. A l’extinction des Orléans-Longueville (1707), les Neuchâtelois décident de confier leur souveraineté au roi de Prusse, Frédéric Ier, qui s’engage à respecter leurs institutions politiques et leurs liber- tés. Château de Vaumarcus

C’est, au Siècle des Lumières, le début d’une ère de prospérité pour la principauté, dont témoi- gnent l’essor de l’horlogerie dans les Montagnes, la multiplication des échanges commerciaux, le développement de la vie intellectuelle, ainsi que l’édification de magnifiques architectures en ville ou dans les campagnes.

Après un épisode napoléonien (1806-1813), puis un retour à la Prusse, Neuchâtel, encore princi- pauté, devient canton suisse en 1814. La République ne sera instaurée qu’en 1848, au cours d’une révolution paisible. A la fin du XIXe siècle, Neuchâtel se trouve pleinement intégré à la nouvelle Confédération suisse née en 1848. Le jeune canton n’en a pas pour autant oublié la spécificité de son histoire et sa vocation de terre nécessairement ouverte aux apports extérieurs.

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Ce destin de carrefour européen vaut aussi à Neu- châtel d’être une terre d’accueil et d’ouverture aux idées nouvelles. Après avoir adopté la Réforme, le pays voit affluer de nombreux réfugiés huguenots, qui joueront un rôle important dans le développe- ment de ses industries. Ce développement indus- triel attire à son tour d’autre immigrés, alémani- ques, italiens, juifs alsaciens, etc. qui, eux aussi, contribueront fortement à l’essor économique et à Fouille archéologique aquatique, au large de Bevaix l’enrichissement intellectuel neuchâtelois.

Successivement, les idéaux républicains, puis sociaux, féministes, européens, trouvent à Neuchâtel un terreau fertile. Le canton est aujourd’hui l’un des partisans les plus marqués de l’adhésion de la Suisse à la Communauté européenne. Et ce ne peut être un hasard s’il a donné successivement à la Confédération quatre ministres des affaires étrangères entre l’immédiat après-guerre et les an- nées 1980.

La dimension internationale du Pays de Neuchâtel s’inscrit aussi dans le vocabulaire scientifique, avec plusieurs sites éponymes : en géologie, les couches du crétacé inférieur du Valanginien et de l’Hauterivien, qui forment le Néocomien (transcription grecque de Neuchâtel : neokômé) ; en ar- chéologie les civilisations de Cortaillod (néolithique moyen) et de La Tène (second âge du fer).

Organisation politique

La République et Canton de Neuchâtel est l’un des 26 Etats de la Confédération suisse.

Ses autorités, qui siègent au Château de Neuchâtel, sont élues tous les 4 ans au suffrage univer- sel :

 Grand Conseil (parlement cantonal, 115 sièges répartis en proportion de la population des 6 districts qui forment les cercles électoraux : Neuchâtel (35 sièges), Boudry, (25) Val-de- Travers (8), Val-de-Ruz (10), Le Locle (10), La Chaux-de-Fonds (27).

 Conseil d’Etat, (gouvernement cantonal, 5 «ministres» qui assument à tour de rôle la pré- sidence annuelle et gèrent les départements de la justice, de la santé et de la sécurité; des finances et des affaires sociales; de l’économie publique; de la gestion du territoire; de l’instruction publique et des affaires culturelles.

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Le Grand Conseil élit à son tour le pouvoir judiciaire: juges du Tribunal cantonal (instance civile et pénale supérieure, autorité de recours, autorité de surveillance), procureur général et autres membres du Ministère public, juges d’instruction, juges des tribu- naux de district (instances pénales et civiles inférieure).

Le territoire cantonal est subdivisé en 53 communes. Chacune est administrée selon le même système bicaméral de démocratie représentative, l’autorité législative étant le Conseil général (9 à 41 membres selon la commune) et l’autorité exécutive le Conseil communal (5 à 7 membres). Le phénomène d’agglomération et la rationalité économique favorise maintenant un regroupement, Collégiale, Neuchâtel une concentration des communautés locales.

Le système de démocratie directe qui caractérise la Suisse prévaut évidemment aussi aux niveaux cantonal et communal où la population (y compris d’origine étrangère, après un an d’établissement) peut se prononcer au suffrage universel sur toute décision parlementaire que la Constitution prévoit ou permet de soumettre à référendum, ou sur toute proposition directe formu- lée par le nombre requis de citoyennes et de citoyens.

Le canton de Neuchâtel a été l’un des premiers en Suisse à accorder le droit de vote aux femmes (1959) ainsi qu’aux étrangers au bénéfice d'un permis d'établissement et domiciliés dans le canton depuis au moins cinq ans (2002), et à abaisser la majorité civique à 18 ans.

Les Neuchâteloises et Neuchâtelois élisent tous les 4 ans aussi leurs représentants au parlement de la Confédération helvéti- que: cinq des 200 députés au Conseil national (chambre du peuple) et 2 des 46 députés au Conseil des Etats (chambre des cantons), ces deux organes formant l’Assemblée fédérale, qui exerce le pouvoir suprême du pays et élit notamment les sept membres du Conseil fédéral (gouvernement), parmi lesquels s’est souvent trouvé un Neuchâtelois.

Tour Espacité, La Chaux-de-Fonds

Population

Le Pays de Neuchâtel compte quelque 170'000 habitants, dont plus des deux-tiers vivent dans le Réseau urbain neuchâtelois (RUN) formé des agglomérations de Neuchâtel et de ses com- munes suburbaines d’une part, de La Chaux-de-Fonds et Le Locle d’autre part. C’est donc un Etat peuplé comme une ville moyenne, mais dont la forte urbanité s'est coulée dans un écrin de nature remarquablement fort et diversifié.

La plus peuplée des 53 communes est La Chaux-de-Fonds Vue aérienne de la ville de (38'000 habitants), suivie de Neuchâtel (31'000) et du Locle La Chaux-de-Fonds (10'500). La moins peuplée est Engollon (82 habitants).

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Au niveau des districts, la répartition démographique est en chiffres ronds la suivante : Neuchâtel (51’000), La Chaux-de-Fonds (39'000), Boudry (37'000), Val-de-Ruz (15'000), Le Locle (15'000), Val-de-Travers (12'000).

Les habitants d’origine étrangère sont environ 38'000, soit un peu moins du quart de la population totale.

Economie

µnT=NE : cette formule promotionnelle résume le fait que le Pays de Neuchâtel est aujourd’hui synonyme de micro- et nanotechnologies.

Pays de la haute précision par excellence, il maîtrise d’abord celle de la mesure du temps. Au cœur de la Valley, qui s’étend de Genève à Bâle et correspond à l’Arc jurassien, il est le canton le plus horloger de Suisse (il concentre un tiers des emplois de l’industrie horlogère nationale) et le berceau d’un nombre record de marques de montres.

Le savoir-faire affirmé dans ce domaine depuis le 18e siècle s’est maintenant diversifié dans une multitude de spécialités techniques liées à la maîtrise des très petites dimensions, et de l’extrême précision: machines-outils, appareils, pièces et composants techniques, électronique, informatique, biotechnologies, ingénierie médicale, etc.

La conjonction d’un tissu industriel très dense, aux compétences pointues et multiples, avec un secteur de formation très développé et un goût atavique de l’innovation et de la bienfacture, a permis au petit canton de Neuchâtel de réunir une capacité de recherche et développement et un potentiel de production remarquables. Ils se stimulent mutuellement, optimisent le délicat proces- sus du passage de l’idée à l’application et créent ainsi des conditions idéales d’émulation pour tou- tes les activités de pointe. Autre caractéristique de cette économie de haute technologie: sa très large ouverture sur le monde, corollaire naturel d’un tel pôle de recherche scientifique et technique et d’une industrie tournée presque exclusivement vers l’exportation.

La nature de ses activités permet à Neuchâtel d’être un des can- tons les plus industriels du pays tout en étant aussi un des plus verts. Même si Neuchâtel accueille la plus importante des deux seules raffineries de pétrole de Suisse, un de ses plus importants centres de production de cigarettes, une grande câblerie, etc., la présence industrielle s’y traduit peu en grands complexes. Elle s’exprime surtout par un foisonnement de petites et moyennes entreprises silencieuses et propres, le plus souvent élégamment intégrées dans le tissu urbain voire dans le paysage naturel. D’ailleurs, deux tiers du territoire sont placés en zone de protec- tion et l’agriculture, la viticulture, la sylviculture y sont très viva- ces.

Vignoble neuchâtelois

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Le vignoble neuchâtelois n’est que le 6e en importance de Suisse, mais il est réputé notamment pour ses pétillants chasselas épo- nymes, ses Pinot noir et la spécialité rosée dont il est l’inventeur: l’Œil-de-Perdrix. Le canton est un pionnier mondialement reconnu de la technique sylvicole de la forêt jardinée, qui concilie le res- pect de la nature avec une productivité optimale. Le lait, le vin, le bois sont les trois produits naturels neuchâtelois principaux. Mais le plus célèbre est sans conteste l’absinthe, l’eau-de-vie légendai- re dont le berceau est le Val-de-Travers et qui sort maintenant d’un siècle de clandestinité.

Le secteur tertiaire, pour sa part, offre évidemment toute la gamme des services liés aux activités industrielles, notamment Tour de l'Office fédéral de dans les domaines financier et juridique, mais il est surtout domi- la statistique, Neuchâtel né par les activités de recherche, de formation et de services publics ou liées à l’informatique. Neuchâtel abrite notamment l’Office fédéral de la statistique.

Formation, recherche et développement

La matière grise est la principale matière première du Pays de Neuchâtel, les cerveaux sa principa- le source d’énergie indigène. Le canton a l’intelligence de cultiver cette ressource et d’en assurer le renouvellement. Au prix d’un effort financier considérable: les deux tiers des dépenses publiques (canton et communes confondus) sont consacrés à ce secteur-clé! Mais la densité et la qualité de son offre de formation sont un de ses atouts majeurs. La patrie du père de la pédagogie moderne Jean Piaget ne renie pas sa vocation…

Le canton constitue en outre, autour de son Université, de son Ecole d’ingénieurs, du Centre suisse d’électronique et de micro- technique (CSEM) et du parc scientifique et technologique Neo- de, un pôle majeur, d’importance nationale et même euro- péenne, de recherche et développement dans le domaine des micro- et nanotechnologies.

Du niveau préscolaire au niveau post-universitaire, le Pays de Microréacteur, Institut de micro- Neuchâtel offre pratiquement toute la gamme des formations technique de l'Université de Neuchâtel possibles, et plusieurs filières spécialisées originales, avec une accessibilité et une convivialité remarquables.

L’école enfantine déjà est publique, gratuite et accessible dans toutes les communes. Elle offre aux enfants dès 5 ans (4 ans déjà dans certaines communes) une transition facultative, mais idéale, entre le milieu familial, respectivement celui des crèches et garderies, et l’école obligatoire.

Cinq années d’école primaire, dès l’âge de 6 ans, constituent la formation de base de tous les en- fants, dans une relation de proximité (écoles de quartiers dans les villes, écoles de campagne en

Page 8 / 13 Bref portrait du pays de Neuchâtel milieu rural) mais selon un programme unifié à l’échelon de la Suisse romande. Les deux dernières années intègrent une première familiarisation avec la langue allemande.

Le cycle secondaire inférieur, couvrant les 6e, 7e, 8e et 9e années d’école obligatoire, sert de pre- mière orientation vers l’apprentissage d’une profession ou la poursuite d’une formation dans les filières académiques, techniques, scientifiques, tertiaires, etc.

Le cycle secondaire supérieur, post-obligatoire, comprend

 trois lycées, incluant des formations bilingues ou combinées avec des formations artistiques, sportives, etc. et incluant des Ecoles supérieures de commerce réputées

 plusieurs lycées d’enseignement professionnel, écoles supérieures et écoles de métiers prépa- rant à toute une gamme de professions dans les domaines de l’horlogerie et des microtechni- ques, de la mécanique, de l’électronique et de l’électrotechnique, des arts appliqués (bijoute- rie, gravure, sertissage, graphisme…), du paramédical et du social, du commerce et de l’administration, des métiers de la nature, des métiers du bâtiment, de l’informatique de ges- tion, du tourisme, de la gestion commerciale, de la droguerie…

 des écoles de culture générale

Au niveau des écoles supérieures, l’Université de Neuchâtel (3200 étudiants, 1100 professeurs, doctorants et chercheurs) offre les filières de formation de cinq facultés (lettres et sciences humai- nes, sciences, droit, sciences économiques, théologie). L’Université de Neuchâtel propose aussi toute une gamme de formations postgrades dans les domaines de l’ethnologie et de l’anthropologie, de la géographie, des sciences de l’antiquité, de l’histoire industrielle, de l’hydrologie et de l’hydrogéologie, de la parasitologie, de la biodiversité, de l’ingénierie biomédicale, du management du sport, de la criminalité économique, du droit européen et du droit international économique, de la statistique, de la sociologie… Lié à l’Université, le Centre International d'Etu- de du Sport (CIES) développe des activités de formation, de re- cherche et des prestations de services dans les domaines du Université de Neuchâtel, droit, de la sociologie et de l'économie du sport. Aula des Jeunes Rives

La filière parallèle des Hautes écoles spécialisées (HES) organisée à l’échelon romand, propose en pays neuchâtelois des formations de haut niveau dans les domaines de la technologie (Ecole d’ingénieurs), de la gestion (Haute école de gestion), du design et de la conservation-restauration d’objets (Haute école d’arts appliqués), de la santé et du social (Centre Pierre-Coullery). Le canton abrite en outre le centre de formation des enseignants du degré préscolaire au degré secondaire supérieur pour les cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel, la Haute école pédagogique.

Le canton compte encore un Conservatoire de musique d’excellent niveau, avec un site sur le Litto- ral et un dans les Montagnes.

Une offre abondante existe également dans de multiples domaines en matière de formation conti- nue. Le Centre neuchâtelois d’intégration professionnelle (CNIP) à Couvet est pour sa part une structure publique originale qui permet d’acquérir tardivement une formation pratique.

Enfin de nombreuses écoles privées proposent des formations spécifiques ou des filières alternati- ves aux écoles publiques. Parmi elles, on peut citer le WOSTEP, centre mondial de perfectionne- ment des horlogers.

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Culture

La vie culturelle au Pays de Neuchâtel est d’une intensité sans commune mesure avec la dimension du canton, mais à la mesure de la richesse étonnante de son patrimoine et de son équipement culturels.

C’est l’héritage, constamment renouvelé, de son histoire politique et économique, qui lui a valu une large ouverture internationale et un goût pour l’émancipation développé dans toutes les couches sociales.

La diversité géographique du canton a aussi varié les référen- ces dans ce domaine: urbaines ou rurales, vigneronnes ou in- dustrielles, lacustres ou montagnardes. Et comme dans leurs savoir-faire professionnels, les Neuchâtelois y marient allégre- ment la fidélité aux traditions et le goût de l’innovation, de la découverte – mais aussi l’exigence de qualité.

Tout au long de l’année, l’agenda neuchâtelois regorge de fê- tes, spectacles, concerts, conférences, expositions, etc, en salle Centre Dürrenmatt, Neuchâtel comme en plein air, généralement de bon niveau et souvent d'une grande originalité.

La profusion des musées, galeries, scènes et autres lieux cultu- rels du canton, joue son rôle à la fois de diffusion régionale des artistes et des œuvres de tous horizons et de promotion des talents du cru et assimilés.

Car l’intensité de la vie culturelle en Pays neuchâteloise tient aussi à la présence et à l’activité de nombreux plasticiens, musi- ciens, écrivains, comédiens, danseurs et autres créateurs ou

Château des Monts, Le Locle interprètes, autochtones comme immigrés, qui en apprécient particulièrement le cadre et les conditions de vie personnels et professionnels, tant sur le plan intellectuel que matériel.

Et dans la plupart des disciplines on trouve un bon cadre d’enseignement, public et privé, pour assurer la transmission des techniques et de la «flamme» nécessaires.

Une réelle qualité de vie

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La qualité de vie du Pays de Neuchâtel tient aussi aux remarquables conditions qu’il offre pour as- surer à chacun les meilleures chances tant sur un plan moral, psychologique, que physique. Ceci grâce à un offre dense dans le domaine de la santé et un sentiment de sécurité élevé.

L’environnement, déjà, y est propice: une urbanisation à taille humaine, un cadre harmonieux et serein, un climat social sta- ble, une vie culturelle et associative intense, une nature large- ment préservée, dont l’accessibilité en toutes saisons et la di- versité permettent un exercice intensif de tous les sports et loisirs… voilà qui influe très positivement sur le bien-être per- sonnel et général !

Plage du lac de Neuchâtel

A ces atouts « naturels», mais soigneusement cultivés par une collectivité consciente de leurs va- leurs, s’ajoutent les fruits d’une politique sociale et sanitaire comptant parmi les plus avancées du pays. Equipement hospitalier, réseau médical et paramédical, services sociaux, services et équi- pements de secours, sont denses et de qualité, assurant efficacement prévention, dépistage, inter- ventions et prises en charge dans une relation qui est toujours de proximité.

Des noms évocateurs…

Même si vous ne connaissez encore que peu ou pas du tout le Pays de Neuchâtel, vous connaissez certainement plusieurs noms de personnalités, d’entreprises ou de produits qui lui sont liés, qui en illustrent la diversité, le génie et le rayonnement.

Nous évoquons ici quelques personnages neuchâtelois dont l’histoire a déjà consacré la notoriété, notamment dans le do- maine politique scientifique ou culturel. Beaucoup d’autres, en pleine carrière, pourraient être cités, mais les critères de leur sélection seraient plus arbitraires…

Ancien atelier d'horloger

Agassiz, Louis (1807-1873), naturaliste, promoteur de la recherche scientifique à Neuchâtel, professeur à Harvard, l’un des fondateurs de l’Académie des sciences des Etats-Unis.

Aubert, Pierre (1927), avocat et homme politique neuchâtelois, conseiller fédéral (1978-1987) président de la Confédération suisse (1983, 1987), né à La Chaux-de-Fonds.

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Béguin Albert (1901-1957), critique littéraire, éditeur et écrivain, directeur des Cahiers du Rhône (édités à Boudry) et de la revue Esprit, né à La Chaux-de-Fonds.

Breguet, Abraham-Louis (1747-1823), maître horloger et ancêtre du pionnier français de l’aéronautique, né à Neuchâtel.

Cendrars, Blaise (Frédéric-Louis Sauser) (1887-1961), écrivain, poète, conteur, ro- mancier, né à La Chaux-de-Fonds.

Charrière, Isabelle de (1740-1805), femme de lettres, établie à Colombier.

Chevrolet, Louis-Joseph (1878-1941), constructeur et pilote d’automobiles, fondateur de la marque éponyme, né à La Chaux-de-Fonds.

Comtesse, Robert (1847-1922), avocat-notaire et homme politique neuchâtelois, conseiller fédéral (1899-1912), président de la Confédération suisse (1904, 1910), né à Valangin.

Droz, Numa (1844-1899), horloger, instituteur et homme politique neuchâtelois, conseiller fédéral (1875-1892), président de la Confédération suisse (1881, 1887), né à La Chaux-de-Fonds.

Dürrenmatt, Friedrich (1921-1990), écrivain, peintre, établi et mort à Neuchâtel (musée et centre culturel public).

Farel, Guillaume (1489-1565), théologien français, propagateur de la Réforme en Suisse romande, établi et mort à Neuchâtel.

Felber, René (1933), instituteur et homme politique neuchâtelois, conseiller fédé- ral (1987-1993), président de la Confédération suisse (1992).

Guillaume, Charles-

Edouard (1861-1936), physicien, directeur du Bureau international des poids et mesures à Sèvres/Paris, inventeur d’alliages thermostables, Prix Nobel 1920, né à Fleurier.

Graber, Pierre (1908-2003), avocat et homme politique, conseiller fédéral (1970- 78), président de la Confédération suisse (1975), né à La Chaux-de- Fonds.

Jaquet-Droz, Pierre (1721-1790) et Henri-Louis (1752-1791), horlogers, penduliers et automatiers (3 androïdes: l’Ecrivain, la Musicienne et le Dessinateur au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel), nés à La Chaux-de-Fonds.

JeanRichard, Daniel (1664-1741), horloger, père de l’horlogerie neuchâteloise, né à La Sagne.

Le Corbusier, Charles-

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Edouard Jeanneret, dit (1887-1965), architecte, urbaniste, peintre et designer, né à La Chaux-de-Fonds (œuvres de jeunesse).

Marat, Jean-Paul (1743-1793), médecin, journaliste et homme politique français, né à Boudry.

Matile, Georges-Auguste (1807-1881), juriste, professeur à Philadelphie, né à La Chaux-de- Fonds.

Perregaux, Jean-Frédéric (1744-1808), banquier, cofondateur de la Banque de France, né à Neuchâtel.

Petitpierre, Max (1899-1994), avocat et homme politique neuchâtelois, conseiller fédéral (1945-1961), président de la Confédération suisse (1950, 1955, 1960).

Piaget, Jean (1896-1980), épistémologue et psychologue, né à Neuchâtel.

Pury, David de (1709-1786), homme d’affaires et homme politique, banquier du roi du Portugal, né à Neuchâtel à qui il lègue sa fortune.

Pury, Jean-Pierre (1675-1736), explorateur, fondateur de Purysburg (USA, 1730).

Robert, Léopold (1794-1835), peintre romantique né à La Chaux-de-Fonds.

Rougemont, Denis de (1906-1985), essayiste, promoteur du fédéralisme européen, né à Couvet.

Suchard, Philippe (1797-1884) industriel, fondateur à Serrières/Neuchâtel d’une im- portante chocolaterie.

Vingle, Pierre de (1495-1536), imprimeur installé à Neuchâtel, imprime la Bible d’Olivétan, première bible protestante en français (1535).

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