Bref Portrait Du Pays De Neuchâtel
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BREF PORTRAIT DU PAYS DE NEUCHÂTEL Un concentré d’avantages ! Un paradis naturel Au cœur de l’arc jurassien, au bord du plus vaste plan d’eau entièrement suisse, face à la chaîne des Alpes, le Pays de Neu- châtel jouit d’une situation géographique privilégiée à tous égards. Sur une superficie restreinte, il offre une étonnante diversité de paysages au charme prenant et à l’authenticité préservée, les deux-tiers du territoire étant zones protégées. Littoral neuchâtelois Un centre urbain à la campagne, ouvert sur le monde Ce pays de forte nature est pourtant urbain par sa dimension et sa culture. Sa population n’est que de 170’000 habitants, dont 70% vivent dans le Réseau urbain neuchâtelois (RUN), que forment les agglomérations de Neuchâtel (Littoral) et de La Chaux-de-Fonds/Le Locle (Haut). Son niveau d’équipement et de services est élevé, avec notamment des structures de formation de premier ordre (Université, écoles techniques supérieures, professionnelles, etc.), sa vie culturelle et asso- ciative intense et riche. Et le Pays de Neuchâtel, largement ouvert sur le monde par son histoire et sa trajectoire économique, est près de tout: frontalier de la France, il est à une demi-heure de la capitale fédérale Berne, à un peu plus d’une heure de la métropole économique Zurich et de la cité internationale Genève. Un savoir-faire à la mesure de notre temps Le plus horloger des cantons suisses est aussi le pôle national des micro- et nanotechnologies, rassemblant, autour du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM), de l’Institut de mi- crotechnique de l’Université, de l'Ecole d'ingénieurs de l'Arc juras- sien (EIAJ) et de Neode, parc scientifique et technologique, une remarquable densité de centres de recherche et de développe- ment et d’entreprises innovantes dans lesquelles s’invente une partie de notre futur. Le savoir-faire et le goût de l’innovation neuchâtelois s’expriment aussi de plus en plus dans les domaines Circuit imprimé, Institut de microtechnique de des biotechnologies, du génie informatique, de l’optique, des l'Université de Neuchâtel énergies renouvelables, etc. Source des photos : Tourisme neuchâtelois, CSEM, IMT Page 1 / 13 Bref portrait du pays de Neuchâtel Principaux atouts Qualité de vie exceptionnelle à tous égards : environnement naturel, offre culturelle, équipements et services, sécurité, stabilité sociale, commodité des liaisons, prix modérés, convivialité, possibili- tés sportives, etc. Centre de compétences de valeur internationale dans les do- maines des micro- et nanotechniques, tant au niveau de la recherche (siège du centre suisse de recherches en électroni- que et microtechnique CSEM, de la Fondation suisse pour la recherche en microtechnique, d’un Institut microtechnique uni- versitaire) qu'au niveau de son tissu industriel. Centre suisse de recherches en électronique et microtechnique (CSEM) Offre complète et de haut niveau en matière de formation: des structures de la petite enfance au niveau post-universitaire. En particulier : Université, Ecole d’ingénieurs, écoles techniques et de métiers, écoles de commerce et de gestion, écoles d’arts appliqués, lycées, etc. Culture et tradition industrielles séculaires, à forte compétitivité grâce à une ouverture marquée à l’exportation, à l'innovation et aux technologies de pointe. Qualification de la main-d’œuvre. Terrains et locaux à conditions attrayantes, pour l’entreprise comme pour l’habitat. Avantages de situation : liaisons autoroutières, ferroviaires et aériennes directes avec l’ensemble de l’Europe ; interface entre Suisse et France, entre mondes francophone et germanophone, proximité de la capitale politique du pays et de ses métropoles économiques. Centre-ville de Neuchâtel Politique économique et fiscale favorable aux entreprises, accessibilité et ouverture d’esprit des autorités et de l’administration. Page 2 / 13 Bref portrait du pays de Neuchâtel Géographie, accès Situation, caractéristiques Occupant la partie centrale de l’Arc jurassien qui s’étire entre Rhône et Rhin, le Pays de Neuchâtel est sur la ligne de partage des eaux de ces deux bassins. Il a des frontières communes avec le département français du Doubs et les cantons suisses de Vaud, de Fribourg, de Berne et du Jura. Il est riverain direct des lacs de Neuchâtel et de Bienne, qui communiquent par le canal de la Broye avec le lac de Morat, ces trois lacs formant le plus grand plan d’eau navigable entièrement sur territoire suis- se. Etagé sur trois niveaux (Littoral, Vallées, Montagnes), il offre un climat contrasté. Creux-du-Van Longueur maximale : 53 km Largeur maximale : 19 km Superficie : 803 km2, dont forêts : 312 km2 agriculture : 337 km2 Altitude mini : 429 m (lac) Altitude maxi : 1552 m (chaîne de Chasseral) Neuchâtel est à 520 km de Paris, 460 km de Frankfort, 390 km de Milan, 150 km de Zurich, 135 km de Bâle et de Genève, 100 km de Besançon, 45 km de Berne. Accès Par route : autoroutes A1/A5/H20 Par rail : TGV Paris-Berne, Intercity Genève-Zurich, lignes régionales Par voie aérienne : aéroport régional IFR La Chaux-de- Fonds/Le Locle aéroport de Neuchâtel-Colombier Par bateau : lignes régulières de et vers Yverdon-les- TGV en gare de Neuchâtel Bains, Bienne, Morat, etc. Page 3 / 13 Bref portrait du pays de Neuchâtel Un destin européen De tout temps, le Pays de Neuchâtel a joué un rôle de carrefour économique et culturel, de lieu de rencontre entre différents modèles socio-politiques. Il en est résulté une histoire singulière en rela- tion étroite avec l’histoire de l’Europe médiane. Peuplée dès la période de Cro-Magnon, la région conserve des témoignages abondants et excellemment interprétés par les archéologues, de la vie de groupes humains sur les rives de son lac et sur les voies de communication à travers la chaîne jurassienne. A l’époque gallo-romaine, le littoral neuchâtelois sert essentiellement de zone de production agricole. Subsis- tent notamment de cette période les vestiges d’une vaste et somptueuse villa, à Colombier. Maquette de la villa romaine de Colombier, exposée au musée Latenium de Hauterive Le nom de Neuchâtel apparaît pour la première fois en 1011 comme celui d’une forteresse de Ro- dolphe III, roi de Bourgogne. A peu près à la même époque (998), des moines clunisiens fondent l’abbaye de Bevaix. L’histoire du comté de Neuchâtel au moyen âge témoigne de la variété des influences politiques et culturelles qui s’y sont manifestées. Après la disparition du royaume de Bourgogne, Neuchâtel passe successivement aux mains des Fenis, seigneurs du Seeland (milieu XIIe siècle), qui adoptent le nom de Neuchâtel, puis des Fribourg (1395), enfin des Hochberg (mi- lieu XVe siècle), deux familles originaires du Sud de l’Allemagne. Tout en faisant partie du Saint- Empire, le comté passe sous influence franc-comtoise, puis bourguignonne lorsque les Neuchâtel deviennent vassaux des Chalon-Arlay (1288). L’influence impériale et comtoise est présente aussi dans les franchises accordées par le comte aux bourgeois de Neuchâtel en 1214 : elles s’inspirent directement de celles de Besançon. Après l’occupation du comté par les Douze-Cantons suisses (1512-1529), Neuchâtel devient possession de princes français, les Orléans-Longueville, qui achètent la seigneurie de Valangin et la rattachent au comté (1592). L’adoption de la réforme pro- testante (1530) rapproche cependant Neuchâtel de ses voisins suisses de Berne, du Pays de Vaud et de Genève. A l’extinction des Orléans-Longueville (1707), les Neuchâtelois décident de confier leur souveraineté au roi de Prusse, Frédéric Ier, qui s’engage à respecter leurs institutions politiques et leurs liber- tés. Château de Vaumarcus C’est, au Siècle des Lumières, le début d’une ère de prospérité pour la principauté, dont témoi- gnent l’essor de l’horlogerie dans les Montagnes, la multiplication des échanges commerciaux, le développement de la vie intellectuelle, ainsi que l’édification de magnifiques architectures en ville ou dans les campagnes. Après un épisode napoléonien (1806-1813), puis un retour à la Prusse, Neuchâtel, encore princi- pauté, devient canton suisse en 1814. La République ne sera instaurée qu’en 1848, au cours d’une révolution paisible. A la fin du XIXe siècle, Neuchâtel se trouve pleinement intégré à la nouvelle Confédération suisse née en 1848. Le jeune canton n’en a pas pour autant oublié la spécificité de son histoire et sa vocation de terre nécessairement ouverte aux apports extérieurs. Page 4 / 13 Bref portrait du pays de Neuchâtel Ce destin de carrefour européen vaut aussi à Neu- châtel d’être une terre d’accueil et d’ouverture aux idées nouvelles. Après avoir adopté la Réforme, le pays voit affluer de nombreux réfugiés huguenots, qui joueront un rôle important dans le développe- ment de ses industries. Ce développement indus- triel attire à son tour d’autre immigrés, alémani- ques, italiens, juifs alsaciens, etc. qui, eux aussi, contribueront fortement à l’essor économique et à Fouille archéologique aquatique, au large de Bevaix l’enrichissement intellectuel neuchâtelois. Successivement, les idéaux républicains, puis sociaux, féministes, européens, trouvent à Neuchâtel un terreau fertile. Le canton est aujourd’hui l’un des partisans les plus marqués de l’adhésion de la Suisse à la Communauté européenne. Et ce ne peut être un hasard s’il a donné successivement à la Confédération quatre ministres des affaires étrangères entre l’immédiat après-guerre et les an- nées 1980. La dimension internationale du Pays de Neuchâtel s’inscrit aussi dans le vocabulaire scientifique, avec plusieurs sites éponymes : en géologie, les couches du crétacé inférieur du Valanginien et de l’Hauterivien, qui forment le Néocomien (transcription grecque de Neuchâtel : neokômé) ; en ar- chéologie les civilisations de Cortaillod (néolithique moyen) et de La Tène (second âge du fer). Organisation politique La République et Canton de Neuchâtel est l’un des 26 Etats de la Confédération suisse.