Peinture Religieuse Du Grand Siècle. 3

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Peinture Religieuse Du Grand Siècle. 3 Le Conseil départemental soutient la culture en Val d’Oise Peinture religieuse du Grand Siècle / 3 2 3 ne nouvelle ère de la peinture française s’ouvre La conviction du souverain d’être « l’Oint du Uau début du règne personnel de Louis XIV Seigneur » explique sa politique religieuse. Partisan (1638-1715). L’ « idéal de clarté » élaboré par la du gallicanisme, il combat aussi bien la Compagnie pléiade d’artistes dont il s’entoure exalte la gloire du Saint-Sacrement (dissoute en 1666) que la religion du Roi-Soleil, qui exerce son « métier de roi » en protestante (les premières dragonnades débutent en monarque absolu. 1679, l’Édit de Nantes est révoqué en 1685), la doctrine quiétiste (condamnée à la conférence d’Issy en 1694- Premier peintre du roi, directeur de l’Académie 1696) que les thèses jansénistes (de la fermeture royale de peinture et de sculpture et de la programmée de Port-Royal des Champs, en 1679, à la Manufacture royale des Gobelins, Charles Le bulle Unigenitus fulminée par le pape en 1713). Brun (1619-1690) domine les premières décennies du règne. Après qu’il ait fait ses preuves sur Marquée par une diminution des commandes, la le chantier du château de Vaux-le-Vicomte de fin du règne voit émerger de nouveaux modèles 1657 à 1661, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), tourmentés et sensuels. Jean Jouvenet (1649-1717), surintendant des Bâtiments du roi, lui confie la Charles de La Fosse (1636-1716) ou les frères Louis création du décor de Versailles. Dans le salon des (1654-1733) et Bon Boullogne (1649-1717) adaptent Ambassadeurs, la galerie des Glaces, les salons de la leçon de Le Brun en se référant aux œuvres du la Paix et de la Guerre, Le Brun, grand admirateur Corrège (1489-1534), du Titien (vers 1490-1576) de Nicolas Poussin (1594-1665), développe un et de Rubens (1577-1640), dont ils soulignent les style personnel alliant les formules classiques à mises en scène théâtrales par de savants effets de une mise en scène théâtrale. Ses compositions lumière et de couleur, alliés à une grande liberté mouvementées et dramatiques insistent sur le d’exécution. Leur génération assure la transition traitement des matières, les effets de couleur et de entre le style classique et le style rococo. lumière – ses tableaux d’église prolongeant le style monumental et structuré de l’atticisme parisien. Il a pour grand rival Pierre Mignard (1612-1695) dit « le Romain ». Portraitiste réputé, coloriste renommé, cet élève de Simon Vouet (1590-1640) s’est initié pendant vingt ans à la « manière italienne » et ses Vierges à l’Enfant, dites « Mignardes », l’ont rendu Église Notre-Dame de Magny-en-Vexin. L’Adoration des bergers. célèbre. Rappelé de Rome en 1657 par Louis XIV, il Huile sur toile, 1688. peint à fresque La Gloire des Bienheureux sur la Signée et datée par Louis de Boullogne, dit le Jeune (1654-1733). Classée en 1907. coupole du Val-de-Grâce, décore la grande galerie © Conseil départemental du Val-d’Oise / Jean-Yves Lacôte. du château de Saint-Cloud pour Monsieur, frère du roi, travaille à Versailles aux plafonds de la petite L’Adoration des bergers galerie et de ses salons, du cabinet des Coquilles et du salon Ovale. Nommé premier peintre du roi en 1690, il réalise plusieurs tableaux religieux dont Adoration des bergers de Magny-en-Vexin En 1692, Louis de Boullogne réalisa une autre les compositions simples reposent sur un dessin L’ respire la douceur et la joie de la Nativité. Adoration des bergers, aujourd’hui conservée dans aux contours nets, une touche lisse et une lumière Loin d’être figée, sa composition savante, qui l’église Notre-Dame de l’Assomption de Chantilly uniforme. D’un classicisme tempéré, ses œuvres résulte d’un emboîtement de triangles, est égayée (Oise). semblent ouvrir la voie à l’art plus détendu du par le mouvement des personnages. Du regard ou XVIIIe siècle. de la main, Marie et Joseph présentent le bébé à la ronde des bergers extasiés. Le bœuf prend son rôle au sérieux tandis que l’âne paraît distrait par les angelots qui batifolent dans les airs. Les lignes pures, les couleurs franches du groupe principal contrastent avec les teintes assourdies mais chaleureuses des autres figures. La lumière qui émane de Jésus rayonne sur le visage de sa mère et sur la toison de l’agneau apporté en offrande, dont la présence anticipe le sacrifice rédempteur. L’ensemble évoque l’esprit de Le Brun. 4 5 Église Saint-Samson de La Roche-Guyon. Église Notre-Dame de Taverny. L’Adoration des mages. Saint Joseph et l’enfant Jésus. Huile sur toile, 4e quart du XVIIe siècle. Huile sur toile, 4e quart du XVIIe siècle. Attribuée à Giuseppe Bartolomeo Chiari (1654-1727). Copie d’après Guido Reni (1575-1642). Classée en 1996. Inscrite en 1996. © Conseil départemental du Val-d’Oise / Jean-Yves Lacôte. © Conseil départemental du Val-d’Oise / Jean-Yves Lacôte. L’Adoration des mages Saint Joseph et l’enfant Jésus ette peinture du maître-autel de l’église de La rehaussé d’une couronne. À ses côtés, Gaspard e Saint Joseph et le Christ enfant de Guido personnel du copiste ainsi que par une touche CRoche-Guyon, offerte en 1803 par la princesse regarde le spectateur. Le peintre s’est peut-être LReni, conservé au Museum of fine Arts de scintillante et précieuse : un nimbe auréole Joseph Anne de Rohan-Chabot (1771-1828), est attribuée représenté sous les traits du mage le plus jeune. Houston (États-Unis), met en scène l’Enfant Jésus et le voile transparent inventé par l’artiste accentue au peintre romain Giuseppe Bartolomeo Chiari. dans les bras de son père nourricier. le mystère de la représentation. Enfin, les effets En plein courant baroque, ce protégé du pape Derrière, plusieurs personnages se pressent pour de brillance appuyés rappellent ceux employés Clément XI (1649-1721) est resté très attaché à la entrevoir le prodige. Les nuages du crépuscule Joseph, vieillard protecteur et rassurant, plonge par Claude Vignon (1593-1670) pour ses figures tradition de la peinture classique. sont peuplés d’une foule d’anges et d’angelots qui son regard dans celui du nourrisson potelé qui lui d’apôtres. ajoute une dimension céleste à la composition. tend une pomme. L’émerveillement du père révèle La scène a lieu à l’entrée d’une grotte. Les attitudes Leurs attitudes exubérantes et les gestes la nature à la fois humaine et divine de l’Enfant. simples et les gestes calmes des personnages du démonstratifs des soldats de la suite dénotent une La couleur orangée du manteau aux plis amples et premier plan lui confèrent un caractère paisible. évolution vers le style baroque. souples qui les enveloppe tous deux livre la clé du Joseph, voûté et appuyé sur sa canne, apparaît en tableau : traditionnellement associée à Joseph, cette retrait, dans la pénombre. Melchior, le roi mage le couleur symbolise la révélation de l’amour divin à plus âgé, est agenouillé aux pieds de la Vierge qui l’âme humaine. trône en majesté sur une estrade en bois. L’Enfant souriant joue avec les pièces d’or de la coupe Bien qu’assez conforme à l’original dans son cadrage que lui présente le roi et en tend une à sa mère. et dans les lignes de sa composition, le tableau Balthazar, penché vers lui, est coiffé d’un turban de Taverny s’en distingue par plusieurs apports 6 Église Notre-Dame de Pontoise. Église Saint-Romain de Wy-dit-Joli-Village. Vierge de l’Immaculée Conception. La Prédication de saint Jean-Baptiste dans le désert. Huile sur toile, XVIIe siècle. Huile sur toile, datée de 1670. École italienne (Bologne). Classée en 1980. Classée en 2009. © Conseil départemental du Val-d’Oise / Jean-Yves Lacôte. © Conseil départemental du Val-d’Oise / Jean-Yves Lacôte. Vierge de l’Immaculée Conception La Prédication de saint Jean-Baptiste pparue au Moyen Âge, la croyance selon laquelle dans le désert Ala Vierge a échappé dès sa conception au péché originel s’est répandue parmi les catholiques bien avant que le pape Pie IX n’en définisse le dogme, le 8 ousin et précurseur de Jésus, Jean le Baptiste banderole, le prédicateur scande ses arguments de décembre 1854. Cprêche dans le désert de Judée, baptisant la main droite. La foule pittoresque qui l’entoure dans les eaux du Jourdain ceux qui viennent à l’écoute attentivement. À l’époque moderne, cette croyance a gagné lui de toute la Judée en confessant leurs péchés suffisamment de fidèles pour que la représentation (Évangile de Matthieu, 3, 1-6). Ce tableau est signé « ... mart invenit Baronet fecit de l’Immaculée Conception devienne un des sujets à Pontoise » et daté de 1670. Il fait pendant à un privilégiés de l’iconographie religieuse. En Italie, Conformément à l’acception ancienne, en Festin d'Hérode de facture très proche. Les deux Guido Reni en a mis au point les prototypes les plus Occident, du « désert » comme « solitude », le seraient de la main d'un artiste local inspiré par séduisants et les plus durables, bien diffusés par la peintre situe la scène dans une vallée boisée. un maître de l'école hollandaise, peut-être un gravure et souvent copiés. De cette image qui relève Sommairement vêtu d’une cape jetée sur l’épaule membre de la dynastie des Bloemaert : Abraham du genre très prisé des tableaux de dévotion à usage et d’un pagne ceignant ses reins, soutenu par (1564-1651) ou Hendrick (1601-1672). privé, se dégage une émotion intime et sincère. une haute croix atour de laquelle s'enroule une 8 9 Église Saint-Denis de Neuilly-en-Vexin.
Recommended publications
  • Illuminating the Old Masters and Enlightening the British Public
    Illuminating the Old Masters and Enlightening the British Public: Anna Jameson and the Contribution of British Women to Empirical Art History in the 1840s Susanna Avery-Quash Within the Victorian art world, the wind of change was signalled early on in a very visible way when, in April 1838, the Queen opened the National Gallery in its new, purpose-built home on Trafalgar Square. The relocation from its original cramped quarters at 100 Pall Mall, where the gallery had been since its foundation in 1824, would have brought to mind the recent debates addressed by a select committee of 1835 concerning the public util- ity of art institutions including the adequacy of the national collection and its future purpose.1 Numerous other governmental inquiries would pursue these matters in the 1840s and 1850s, culminating in the select committee of 1853, which led to the gallery’s reconstitution in 1855. Outside Parliament a host of voices was also lobbying for change, among them Anna Jameson, a well-known figure in her day.2 Her contribution is notable because she was a woman in a male-dominated arena and because her message was heard early on and by a wide audience. With the recent interest in women’s con- tributions to scholarship, her work has been re-evaluated, especially in rela- tion to what she published on early Italian art and religious iconography.3 1 On this topic, see Nicholas M. Pearson, The State and the Visual Arts: A Discussion of State Intervention in the Visual Arts in Britain, 1760–1981 (Milton Keynes: Open University, 1982); Christopher Whitehead, The Public Art Museum in Nineteenth Century Britain: The Development of the National Gallery (Aldershot: Ashgate, 2005).
    [Show full text]
  • BON BOULLOGNE Paris, 1649 – Paris, 1717 UN CHEF D’ÉCOLE AU GRAND SIÈCLE
    Aide à la visite BON BOULLOGNE Paris, 1649 – paris, 1717 UN CHEF D’ÉCOLE AU GRAND SIÈCLE Musée national Magnin, Dijon du 5 décembre 2014 au 5 mars 2015 présentation de l’exposition Actif à la n du règne de Louis XIV, Bon Boullogne fut de son vivant et tout au long du XVIIIe siècle l’un des peintres d’histoire français les plus admirés. Doué pour illustrer les sujets mythologiques et bibliques, l’artiste fut sollicité pour décorer résidences royales et édices religieux. Auteur de grands décors comme de petits tableaux recherchés par les collectionneurs, Bon Boullogne était également apprécié comme portraitiste. Il avait surtout la rare capacité de peindre selon diérentes manières et de réaliser des pastiches susceptibles de tromper les amateurs. Passée la Révolution, Bon Boullogne et les meilleurs peintres d’histoire de sa génération - Louis de Boullogne (son frère cadet), Charles de La Fosse, Antoine Coypel, Jean Jouvenet et Nicolas Colombel - furent l’objet d’une désaection. Ces artistes connaissent depuis quelques années un regain d’intérêt à l’exception de Bon Boullogne. Aussi la rétrospective qui s’ouvre au musée Magnin est-elle l’occasion de lui rendre justice: les tableaux, dessins et gravures d’interprétation qui ont été réunis restituent les multiples facettes d’un art qui a souvent déjoué l’avis des connaisseurs. Les œuvres présentées évoquent tantôt l’art des peintres bolonais du XVIIe siècle (Le Dominiquin, L’Albane), tantôt l’art amand (Van Dyck). L’exposition est également l’occasion de présenter certaines « contrefaçons ». Conservée pendant près de deux siècles au musée des beaux-arts d’Orléans sous des noms italiens, la petite Assomption est l’une d’elles.
    [Show full text]
  • Les Peintures De L'église Notre-Dame-De-La Nativité De Bercy
    Peintures et décor du siècle des Lumières dans les églises parisiennes sous la direction de Christophe HENRY (GHAMU) et Laetitia PIERRE (UNIVERSITÉ PARIS-1 PANTHÉON-SORBONNE) LES PEINTURES DE L'ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-LA NATIVITÉ DE BERCY NOTE DE VISITE Place Lachambeaudie – 75012 Paris Lundi 25 mars 2013 EFFECTUÉE SOUS LA CONDUITE DE : Laëtitia PIERRE (Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne) & Christophe HENRY (Ghamu) GROUPE HISTOIRE ARCHITECTURE MENTALITÉ URBAINES - 2013 1 Notre-Dame-de-la-Nativité de Bercy Ghamu 2013 Présentation de l'église En 1677, les Pères de la Doctrine Chrétienne ouvrent à Bercy un couvent dédié en 1679 à « Notre-Dame du Bon Secours ». Le 19 octobre 1790, suite à la création de la commune de Bercy qui compte près de 1400 âmes, l’église du couvent des Pères de la Doctrine Chrétienne devient l’église paroissiale et est consacrée en 1792, sous le vocable de l’Assomption. La décision de reconstruire l’édifice devenu vétuste intervient en 1822. L’ouvrage est confié à l’architecte André Marie Chatillon (Paris, 1782-1859), premier grand Prix de 1809 et promis aux fonctions d'architecte-voyer de la ville de Paris. Il sera notamment chargé du palais de la Légion d'honneur à Paris et des travaux visant à permettre l'accueil au château d'Écouen de la maison d'éducation de la Légion d'honneur.. Le 8 juin 1823 est posée la première pierre de la nouvelle église, consacrée en octobre 1826 sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Nativité. Sur ce chantier, Chatillon a pour collaborateur l'architecte J.-B.-A.
    [Show full text]
  • A List of Works on Display (PDF)
    Track No. Artist Title Date Media Owner , 22 69 William Bouguereau Youth and Cupid 1877 Oil on canvas Musée d Orsay, Paris List of Works Musée des Beaux-Arts, 1858 Oil on canvas 70 Paul Baudry The Toilette of Venus Bordeaux 23 71 Edouard Manet A Stroll ca. 1880 Oil on canvas Tokyo Fuji Art Museum Part 4: Drawings Pen and brown ink, Département des Arts highlighted with brown Nicolas Poussin or his Date unknown Graphiques, Musée du 14 73 Five Trees in a Meadow wash, over black chalk ・Please note that while the numbers in the exhibition hall correspond to the catalog numbers, peers Louvre, Paris underdrawing 4 February ‒ 29 March 2020 some works may not be displayed in the order presented in the catalog. ・This list does not include works in the catalog that are not being displayed in this exhibition. Audio guides in English are available for ¥600 per unit. ・All works in this list will be on display throughout this entire exhibition. Claude Lorrain Jacob Meeting Laban and His Two Pen and brown ink, Département des Arts 75 Date unknown highlighted with brown Graphiques, Musée du (born Claude Gellée) Daughters wash Louvre, Paris Track No. Artist Title Date Media Owner Département des Arts Black chalk, brown wash, Allegory of Autumn: The Triumph Date unknown Graphiques, Musée du 76 Pierre Mignard and white highlight of Bacchus and Ariadne Louvre, Paris Part 1: The Formation of the Grande Manière in the Seventeenth Century— Département des Arts Poussin, Le Brun, and the Royal Academy of Painting and Sculpture Red chalk, highlighted Date unknown
    [Show full text]
  • UNE FOULE D'objets Parlez-Moi
    Parlez-moi Restaurer Mettre en valeur PATRIMOINES... Protéger 100 ans de monuments historiques en Pays de la Loire UNE FOULE D’OBJETS Sommaire 04 La patrimonialisation des objets d’art en France de la Révolution à la loi de 1913 par Louis BERGÈS, Directeur régional des affaires culturelles des Pays de la Loire Le Tigre terrassant l’aigle, 12 PROTÉGER bronze de Gardet, p 38 Redécouvrir par la restauration 1913-2013 : Bilan et perspectives 72 ANGERS - Les ornements de la protection des objets liturgiques de Mongazon, une œuvre exceptionnelle... mobiliers en Pays de la Loire vers 1750 74 RUFFIGNÉ - Cloche de l’église 18 SAINT-JEAN-DES-ÉCHELLES e Saint-Pierre, 1771 Panneaux peints du XVI siècle 76 SAINT-MARS-LA-JAILLE 22 NANTES - Christ espagnol La fuite en Égypte de Laurent de la cathédrale Blanchard, vers 1819 24 YVRÉ-L’ÉVÊQUE - Cadran solaire 78 FONTENAY-LE-COMTE e de La Groirie, XVII siècle Les Muses de Terre-Neuve, 26 DUNEAU - Cinq retables de Joseph e e début du XIX siècle Lebrun, XVIII siècle 82 LA CHÂTAIGNERAIE - Le Baiser 28 CHEFFOIS - Les derniers vestiges de Judas de Félix Lionnet, 1854 de la collection Fillon 32 SAINT-LAURENT-SUR-SÈVRE 84 METTRE EN VALEUR Dessins préparatoires aux vitraux, De la conservation 1868-1870 préventive à la sécurisation : 3 34 LAVAL - Les deux bateaux-lavoirs quelques projets de mise 36 NANTES - Le « Lechalas », en valeur bateau centenaire 38 MOUILLERON-EN-PAREDS 90 SAINT-JULIEN-DE-VOUVANTES Le Tigre de Georges Clemenceau Fragments du dépôt lapidaire 42 PIRIAC-SUR-MER 92 BÉHUARD - La redécouverte La Marianne
    [Show full text]
  • From Sequence to Scenario. the Historiography and Theory of Visual Narration
    From Sequence to Scenario. The Historiography and Theory of Visual Narration Gyöngyvér Horváth Thesis submitted in fulfilment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy University of East Anglia School of World Art Studies and Museology 2010 © This copy of the thesis has been supplied on condition that anyone who consults it is understood to recognise that its copyright rests with the author and that no quotation from the thesis, nor any information derived therefrom, may be published without the author’s prior, written consent. Abstract When visual narratives first became the focus of study in art history in the late nineteenth century, they were believed to be such a strong phenomenon that they effected the formation of styles. Today, visual narratives are regarded as significant forms of knowledge in their own right, appearing both within and beyond the artistic context. Between these two ideas there is a century-long story of historiography, an almost unknown tradition of academic writing. One of the major aims behind the research presented in this thesis is to trace this tradition: to show the main trends, ideas, persons and methods that formed this particular discourse. In the first part of the thesis, two fundamentally different traditions are identified: one where narratives were regarded as illustrations and one which treated them as elements of a visual language. Special attention has been devoted to the ideas of two scholars, G. E. Lessing and Franz Wickhoff. This is because Lessing’s ideas had particularly strong and lasting effects, and Wickhoff’s ideas were visionary and exemplary.
    [Show full text]
  • The Aeneas Gallery
    The Aeneas Gallery ... Ever since Primaticcio’s creation of the Gallery of François I at the Chateau of Fontainebleau, in France painted galleries have become an ostentatious political or social statement for those who commission them. There was a wealth of examples in the seventeenth century, many of which have now disappeared. These include the Gallery of the Life of Marie de Medici painted by Rubens (1622-25), the Hall of Mirrors by Charles Le Brun at Versailles (1679-84) and private galleries such as the one in the Hotel Lambert (c.1650-58). In the early eighteenth century examples include the Mississippi Gallery of the Royal Bank (1720) by the Italian painter The Gallery Giovanni Antonio Pellegrini (1675-1741) and the gallery by Charles de La Fosse (1636- of 1716) for financier and collector Pierre Crozat (1705-07). As the century progressed, the fashion waned. Highlights of this historical episode include the Aeneas gallery at the Palais-Royal Columns in Paris, home to the three large canvases by Coypel and distinguished by its artistic value that was acknowledged by its contemporaries : indeed the duke of Orleans soon had an ... engraving made of it. European Art After the death in 1701 of the brother of Louis XIV, his son Philippe, duke of Orleans who from the Fourteenth would become regent when the king died in 1715, asked his chief painter, Antoine Coypel to Eighteenth Century (1661-1722), who was already a celebrity, to decorate a large gallery that he had had built by Jules Hardouin-Mansart in 1698-1700 at the Palais-Royal overlooking the rue de Richelieu.
    [Show full text]
  • Liste Des Doubles Pour Échange
    Liste des ouvrages disponibles pour échange Centre de ressources documentaires Février 2019 ART DE LA RENAISSANCE L’art de la Renaissance en France : l’invention du classicisme Henri Zerner Paris : Éditions Flammarion, 2002 ISBN : 2-08-010686-4 La Crise de la Renaissance : 1520-1600 André Chastel Genève : Éditions Skira, 1968 Qua rocento : Italie, 1350-1523 peintures et sculptures du Musée des beaux-arts de Lyon exposition ; Lyon, Musée des beaux-arts, 19 novembre-03 avril 1987 Philippe Durey Lyon : Musée des beaux-arts, 1987 ISBN : 2-901306-18-7 Les trésors des Médicis : la Florence des Médicis, une ville et une cour d’Europe exposition ; Munich, Kunsthalle der Hypo-Kulturstiftung, 4 décembre 1998-21 février 1999, Vienne, Kunsthistorisches Museum, 7 mars-6 juin 1999 Luchinat Adicini, Mario Scalini Paris : Éditions Somogy, 1999 ISBN : 2-85056-352-8 Fra Bartolommeo della Porta et Mario o Albertinelli Gustave Gruyer Paris : J. Rouan, 1887 Andrea Mantegna : l’œuvre du maître, tableaux, gravures sur cuivre Paris : Éditions Hache e, 1911 1 ART DU 17e SIÈCLE Seicento : le siècle de Caravage dans les collections françaises exposition ; Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 11 octobre 1988-2 janvier 1989, Milan, Palazzo Reale, mars-avril 1989 Nathalie Volle, Arnauld Brejon de Lavergnée Paris : Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1988 ISBN : 2-7118-2213-3 Flandre et Hollande au siècle d’or : chefs-d’œuvre des musées de Rhône-Alpes exposition ; Lyon, Musée des beaux-arts, 25 avril-12 juillet 1992, Bourg-en-Bresse, Musée de Brou,
    [Show full text]
  • Dossier De Presse
    dossier de presse Bon Boullogne (1649-1717) Un chef d’école au Grand Siècle 5 décembre 2014 – 5 mars 2015 Musée Magnin 4 rue des Bons-Enfants 21 000 Dijon sommaire : communiqué de presse p.2 press release p.4 comunicato p.6 chronologie p.8 textes des salles p.10 catalogue de l’exposition p.12 quelques extraits du catalogue p.13 liste des œuvres exposées p.22 quelques notices d’oeuvres p.32 activités pédagogiques p.35 musée Magnin p.36 liste des visuels disponibles pour la presse p.37 la Maïf, mécène et partenaire éducation p.43 partenaires p.44 Bon Boullogne, L’enlèvement d’Hélène (détail), huile sur toile,136 x 95 cm, Bayonne, Musée Bonnat © RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojéda communiqué Bon Boullogne (1649-1717) Un chef d’école au Grand Siècle 5 décembre 2014 – 5 mars 2015 Musée Magnin 4 rue des Bons-Enfants 21 000 Dijon Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et le musée Magnin. Cette rétrospective a pour vocation de faire redécouvrir l’œuvre de Bon Boullogne qui, avec Charles de La Fosse, Jean Jouvenet, Antoine Coypel et Louis de Boullogne, fut l’un des cinq plus célèbres peintres d’histoire de la fin du règne de Louis XIV. Lors des expositions Les Peintres du Roi-Soleil (1968), Les Amours des Dieux (1990), La Peinture française au Grand Siècle (1994), aucune peinture de Bon Boullogne n’était présentée. La production de Jouvenet, La Fosse et Coypel nous est connue par de nombreux travaux ; le cabinet des arts graphiques du Musée du Louvre a consacré une exposition aux dessins de Louis de Boullogne en 2010.
    [Show full text]
  • The Seventeenth Century 2. Spain and the Catholic North
    The Seventeenth Century 2. Spain and the Catholic North Contents (major artists only) Spain .............................................................................................................................................. 3 Influences from Italy: naturalism and Caravaggio ........................................................................... 3 Jusepe de Ribera (1591-1652) ............................................................................................................. 4 Francisco de Zurbaran (1598-1664) .................................................................................................... 6 Still Life (Bodegon) .................................................................................................................................. 8 Madrid ........................................................................................................................................................ 12 Diego Velazquez (1599-1660) ............................................................................................................ 12 Alonso Cano (1601-67) ........................................................................................................................ 22 Seville ........................................................................................................................................................ 24 Bartolome Esteban Murillo (1618-82) ................................................................................................ 24 High Baroque ..........................................................................................................................................
    [Show full text]
  • Marty De Cambiaire XVI 16 Place Vendôme - Paris 2019 Marty De Cambiaire
    Dessins et Tableaux / Drawings and Paintings Dessins et Tableaux Marty de Cambiaire XVI 16 place Vendôme - Paris 2019 Marty de Cambiaire Dessins et Tableaux Drawings and Paintings Marty de Cambiaire Toutes les œuvres du catalogue sont visibles sur rendez-vous à notre bureau. Les dimensions des œuvres sont données en millimètres (dessins) ou centimètres (tableaux) et en inches, en indiquant la hauteur puis la longueur. All artworks in the catalogue can be viewed by appointment in our office. Dimensions are given in millimetres (for drawings) or centimeters (for paintings) and inches, with height before weight. Marty de Cambiaire 16 place Vendôme 75001 Paris +33 (0)1 49 26 07 03 [email protected]\ www. martydecambiaire.com Dessins et Tableaux Drawings and Paintings Marty de Cambiaire 1 PIRRO LIGORIO Naples vers 1513 – Ferrare 1583 Triptolème sur un char tiré par deux serpents Triptolemus on His Chariot Drawn by Two Serpents Plume et encre brune. Inscrit dans la partie supérieure de la feuille, découpée et pliée, [...] Triptolemo che scrisse dell’Agricoltura trovò la invensio[ne] del quadro per uso del numero quaternario, per multiplicare et partire sempre per quattro. Triptolemo fingono che col carro tirato da duoi draconi annucniò la ritrovata del frumento da Cerere. Bears the inscription in the upper section of the sheet, extended and folded to read [...] Triptolemo che scrisse dell’Agricoltura trovò la invensio[ne] del quadro per uso del numero quaternario, per multiplicare et partire sempre per quattro. Triptolemo fingono che col carro tirato da duoi draconi annucniò la ritrovata del frumento da Cerere. 134 x 96 mm ; 182 x 32 mm pour la bande de papier.
    [Show full text]
  • Tableaux | Sculptures | Dessins 2018 1900 1600 Tableaux | Sculpturesdessins
    GALERIE TERRADES - PARIS 1600 - 1900 TABLEAUX | SCULPTURES | DESSINS 2018 1900 1600 TABLEAUX TABLEAUX | SCULPTURES | DESSINS 1600 TABLEAUX | SCULPTURES | DESSINS 1900 Nous exprimons toute notre gratitude à celles et à ceux qui nous ont apporté leur aide, leurs avis et leur expertise au cours de la préparation de cette exposition : Édouard Ambroselli, Guillaume Bouchayer, Dominique Brême, Éric Coatalem, Jose Luis Díez Garcia, Carlo González Navarro, Stefano Grandesso, Louis Lamy, Dr. Fred Meijer, Paola Pacht Bassani, Patrick Perrin, Annabelle Sansalone, Shlomit Steinberg, Carlo Virgilio et Dominique Vitart Relecture : Suzanne Madon Couverture : J.-P. Franque, La Conversion de saint Paul sur le chemin de Damas, n°10 (détail) Frontispice : A.-H. Dunouy, La Clairière, n°11 (détail) CATALOGUE Les œuvres sont classées par ordre chronologique de réalisation. Les dimensions sont données en centimètres, la hauteur précède la largeur pour les tableaux et les dessins, puis la profondeur pour les sculptures. Claude Vignon Tours, 1593 – Paris, 1670 1. Le Repentir de saint Pierre, vers 1620 Huile sur toile Né dans une famille liée au milieu de la cour, Claude être rapprochée d’une peinture connue uniquement 95,5 x 132,5 cm Vignon fait son apprentissage chez Jacob Bunel, l’un par son dessin préparatoire (New York, collection des plus célèbres maîtres du règne d’Henri IV. Vers particulière, fig. 1) mais également d’un Saint Jérôme 1609-1610, il est à Rome et, avec Vouet, Valentin, (San Francisco, The Fine Arts Museum) et d’un Saint Régnier, Mellin, connaît l’âge d’or de la bohème Antoine (perdu, composition connue par une réplique caravagesque quand, après la mort précoce de d’atelier, Semur-en-Auxois, musée)1.
    [Show full text]