REVUE DE PRESSE 1er OCTOBRE 2013 1 Syndicats Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Jean-Sébastien Marsan

Les Québécois ne croient plus à la retraite à 65 ans

Aujourd’hui, seulement 41 % des travailleurs québécois prévoient prendre leur retraite à 65 ans, contre 62 % en 2003. De plus, la proportion de travailleurs s’étant prévalus d’une retraite hâtive ( avant 55 ans) a baissé de 33 % à 17 % au cours des 10 dernières années.

Ces données proviennent d’un sondage réalisé pour l’organisme sans but lucratif Question Retraite (créé en 2003 à l’initiative de la Régie des rentes du Québec pour sensibiliser les 2545 ans aux vertus de l’épargne-retraite). Ce son- dage a été conçu avec des questions et une méthodologie identiques à celles d’un autre sondage, mené en 2003 pour Question Retraite.

CHOISIR DE QUITTER

Premier constat, la perspective de prolonger la vie active est progressivement entrée dans les moeurs: la proportion des répondants qui prévoient continuer à travailler après 65 ans est passée de 5% à 13% depuis 2003.

Plus de la moitié (54%) des jeunes retraités interrogés en 2013 disent avoir quitté le marché du travail au moment de leur choix, comparativement à 40% il y a 10 ans. Les répondants ont d’ailleurs déclaré une diminution des incitatifs de départ à la retraite, telles les indemnités de départ: 11% des jeunes retraités les mentionnaient en 2003, seulement 2% en 2013.

PROGRESSIVE

Aussi, les travailleurs ont davantage accès à la retraite progressive: la proportion des répondants qui peuvent s’en pré- valoir est passée de 54% à 62% entre 2003 et 2013, et ceux qui désirent en bénéficier de 83% à 88% au cours de la même période.

Les répondants qui ont pris leur retraite citent une foule de motifs — aucun ne se démarque des autres: admissibilité à une rente de retraite convenable, perte d’emploi ou retraite forcée, désintérêt pour le travail, détérioration de l’état de santé, décès ou retraite du conjoint, etc.

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Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Stéphanie Grammond

Votre préretraite bat en retraite

La retraite en a pr i s pour son rhume depuis 10 ans. Les Québécois, qui étaient les champions de la retraite anticipée, constatent aujourd’hui qu’ils vont devoir travailler pas mal plus longtemps, comme en témoigne un nouveau sondage dévoilé ce matin par Question Retraite pour lancer le mois de la planification de la retraite.

D e pu i s 10 ans, les Québécois ont repoussé de deux ans et demi l’âge prévu de leur retraite, qui est passé d’environ 60 ans en 2003 à 62 ans et demi en 2013, révèle le sondage réalisé par SOM en collaboration avec la Régie des ren- tes du Québec (RRQ).

Désormais, la moitié des Québécois (49 %) pensent attendre à 65 ans ou plus tard avant de prendre leur retraite con- tre seulement le tiers (32%) en 2003. Parmi ceux qui pensent quitter plus tard le marché du travail, on retrouve une plus forte proportion de gens qui sont nés à l’extérieur du , de travailleurs à revenus modestes (de 20 000 à 40 000$) et d’employés de PME.

À l’inverse, la retraite anticipée perd du terrain. En 2003, le tiers des Québécois (34%) rêvait de partir avant 60 ans. Au- jourd’hui, seul 1 travailleur sur 7 (14%) a encore cet objectif en tête. Il s’agit le plus souvent de fonctionnaires et d’em- ployés qui comptent sur le régime de retraite de leur employeur pour assurer leurs vieux jours.

Voilà une preuve de plus que le système de retraite fonctionne à deux vitesses au Québec. Une retraite rapide et sans tracas pour les chanceux (de plus en plus rares) qui bénéficient d’un bon régime de retraite ; une retraite tardive et in- certaine pour les autres... à moins d’avoir commencé à épargner très jeune.

C’est le message que répète sans relâche Question Retraite. Depuis sa création il y a 10 ans, l’organisme fait la promo- tion de la planification de la retraite chez les jeunes de 25 à 45 ans. «Le message est passé: les gens sont plus con- scientisés. Mais ils ne savent pas encore comment faire pour y arriver. Ils ne passent pas à l’action», déplore la prési- dente de Question Retraite, Jocelyne Houle-LeSarge.

«Il faut se prendre en main, insiste-t-elle. Quand on veut prendre des vacances, on met de l’argent de côté. On n’at- tend pas de gagner à la loto. Pour la retraite, c’est la même chose.» Autrement, il n’y aura pas de miracle. Il vous fau- dra prendre votre retraite plus tard.

Et ne comptez pas sur votre employeur pour vous indiquer la sortie. Avec la baisse de la population active, les entrepri- ses sont plus désireuses de garder leurs travailleurs âgés dans leurs rangs, du moins dans les secteurs où la pénurie de main-d’oeuvre est plus criante.

3 Ainsi, la majorité (54%) des jeunes retraités sont partis à la retraite de leur plein gré (contre seulement 40% en 2003). Ils sont beaucoup moins nombreux à s’être fait montrer la porte par leur patron (17% en 2013 contre 27% en 2003). Tant mieux! Cette baisse marquée découle surtout de la disparition des indemnités de départ offertes par les em- ployeurs (nommées par seulement 2% des jeunes retraités contre 11% en 2003).

De leur côté, les gouvernements encouragent aussi les travailleurs à rester plus longtemps au boulot avec la carotte et le bâton.

En 2012, Ottawa a annoncé le report de 2 ans de l’âge d’admissibilité à la pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV), qui passera graduellement de 65 ans à 67 ans entre 2023 et 2029. Ce n’est pas pour tout de suite, mais il faudra s’y faire.

Mais une autre mesure pour encourager les gens à reporter leur retraite est déjà en place. Depuis juillet, les Canadiens peuvent différer le paiement de leur PSV. Pour chaque mois d’attente, la pension est bonifiée de 0,6% jusqu’à concur- rence de 36% pour ceux qui attendent jusqu’à 70 ans pour toucher leur PSV.

La RRQ a aussi augmenté sa bonification pour les Québécois qui attendent après 65 ans pour demander leur rente. Depuis janvier dernier, sa rente peut être bonifiée de 42% pour ceux qui patientent jusqu’à 70 ans, au lieu de 30% au- paravant.

La RRQ sortira le bâton en 2014. Elle pénalisera davantage les travailleurs qui optent pour une retraite anticipée. Pré- sentement, la rente est réduite de 0,5% pour chaque mois précédant 65 ans, soit une pénalité de 6% par année. À par- tir de janvier, cette pénalité augmentera à 0,6%, soit 7,2% par année, jusqu’à concurrence de 36% pour ceux qui la demandent dès 60 ans.

Mais en même temps, la RRQ facilitera la retraite progressive. Les Québécois pourront recevoir leur rente, dès l’âge de 60 ans, tout en continuant de travailler à temps plein ou à temps partiel. Les conditions actuelles seront éliminées. Une solution mitoyenne pour ceux qui veulent prendre une retraite à temps partiel.

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Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Agence QMI

Combien d’argent faut-il pour prendre sa retraite?

Plusieurs d’entre nous devraient tendre l’oreille pour attraper quelques trucs au passage et éviter de manquer d’argent lorsqu’ils quitteront le marché du travail, dans 10, 20 ou 30 ans.Seuls le temps et l’argent nous permettront à tous de vivre une retraite confortable. Le temps parce qu’il permettra à vos économies de fructifier, et l’argent car nous en au- rons besoin pendant longtemps. Decombien d’argent croyezvous que vous aurez besoin, une fois retraité? La plupart des experts affirment que pour maintenir son niveau de vie, un retraité aura besoin de 70 % du revenu annuel moyen, qu’il a empoché pendant ses trois dernières années de travail. Ça veut dire que le travailleur de 35 ans qui gagne 50 000 $ par an aura besoin de 35 000 $ par année, en 2045.

Pas de panique! Vous n’avez pas besoin d’accumuler tout cet argent dans votre Régime enregistré d’épargne retraite (REER). Les régimes publics offrent un revenu de retraite de base.

Celui qui gagne 50 000 $, obtiendra 13 886 $ du Régime de rente du Québec ( RRQ) auquel nous cotisons à chaque paie. Une telle somme est versée aux travailleurs qui se retirent à 67 ans. Ce sera souvent le cas dans le futur. Ceux qui quittent le boulot plus jeunes obtiennent moins d’argent. Notre travailleur de 35 ans aura seulement 7624 $ s’il se retire à 60 ans.

Au fédéral, le gouvernement verse une rente à tous les retraités de 65 ans et plus, (NDLR: elle sera portée à 67 ans dans quelques années) via le programme de Sécurité de la vieillesse (SV), financé à même les revenus de l’État. Ceux qui quittent le travail à 60 ans doivent actuellement s’en passer pendant cinq ans. Pour notre travailleur, la rente de- vrait se chiffrer à 4766 $ par an. Ceux qui gagnent 40 000 $ ou moins et qui n’auront pas d’autres revenus que le RRQ et la SV, pourront toucher le Supplément de revenu garanti (SRG), qui variera de 468 à 5044 $.

Au total, notre travailleur gagnant 50 000 $ touchera environ 18 652 $ des programmes publics, soit 37 % de son reve- nu d’emploi, s’il se retire à 67 ans. Il ne lui restera que 33 %, ou 16 500 $, à remplacer pour atteindre le cap de 70 %.

Il aura moins d’efforts à faire s’il possède un régime complémentaire de retraite auprès de son employeur, à prestation déterminée ou à cotisation déterminée. Si ce n’est pas le cas, il devra accumuler un capital d’au moins 200 000 $ dans son REER. Le CELI et l’immobilier sont d’autres investissements à considérer.

Retenez que plus un travailleur se retire jeune, plus il aura besoin d’épargne personnelle pour compenser la faiblesse des programmes publics. Au moins 400 000 $ pour notre travailleur, s’il prend sa retraite à 60 ans.

5 Ceci étant dit, tous les retraités n’ont pas besoin de remplacer 70 % de leur revenu. Tout dépend de leurs projets. Ceux qui veulent faire le tour du monde ou s’installer près d’un lac auront besoin de plus d’argent que ceux qui plani- fient vendre la maison pour s’établir dans un condo moins dispendieux et passer du temps en famille.

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Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Valérie Gaudreau

La journée des grands enjeux

Deux partis, deux priorités. Cematin, à une heure d’intervalle, Équipe Labeaume et Démocratie Québec s’attaqueront chacun à ce qu’ils considèrent comme l’enjeu principal de la campagne électorale : les conventions collectives des employés pour Régis Labeaume et l’endettement pour David Lemelin. Depuis qu’il a lancé sa campagne, le maire sor- tant martèle que les relations de travail et les déficits des régimes de retraite sont les thèmes fondamentaux de sa cam- pagne. Régis Labeaume demande un «mandat fort» pour changer les conditions de travail des fonctionnaires.

Faux, réplique David Lemelin, selon qui ce choix d’Équipe Labeaume n’est que «diversion».

«Le vrai problème est l’endettement et les taxes. C’est le problème numéro un», dit celui qui ne sent pas que l’enjeu de campagne choisi par le maire sortant est une véritable préoccupation des citoyens.

Mener une campagne sur les relations de travail, illustre-t-il, est comme faire exploser «des pétards pour ne pas qu’on voie que la maison brûle». «Moi, il doit y avoir trois ou quatre personnes sur plusieurs centaines de portes qui m’ont parlé des régimes de retraite, a relaté M. Lemelin au Soleil hier. Combien me parlent de la dette? Plus de la moitié.»

Sans détailler ce qu’il plaidera en point de presse à 10h ce matin, M. Lemelin avance qu’il présentera de nouveaux ar- guments pour étayer le thème de campagne sur la dette qui, dit-il, représente 22 ¢ par dollar alors que seulement 8 ¢ vont aux régimes de retraite.

De toute façon, répète David Lemelin, la question des régimes de retraite ne pourra se régler sans le gouvernement du Québec. «Ce n’est même pas dans sa cour.»

Ce matin, Démocratie Québec plaidera notamment que la lenteur des négociations pendant le dernier mandat de Ré- gis Labeaume a eu un impact sur les finances publiques.

Le maire sortant Régis Labeaume n’est pas de cet avis, lui qui présentera ce matin à 11h sa position sur les relations de travail après six conférences de presse sur les engagements de son équipe dans les arrondissements la semaine dernière.

«Maintenant qu’on a fait le tour des arrondissements, on s’en va au coeur des problèmes», a-t-il dit hier en marge d’une cérémonie marquant les 25 ans de l’Institut national d’optique (INO).

«Demain [ce matin], je vais dire à la population : “Voici ce que je veux négocier pour les conventions collectives.” Et que je veux un mandat entre autres là-dessus. Dans bien des cas, je n’aurai pas besoin de changements de lois.»

7 Et comment pourra-t-il évaluer la «force du mandat»? En pourcentage du vote le 3 novembre? «Les gens vont savoir ce que c’est un mandat fort… disons au-dessus de 50 %», a-t-il laissé tomber, sans élaborer.

COLS BLANCS EN FURIE

Déjà hier, le syndicat des cols blancs a réagi à la perspective de ce que dira Équipe Labeaume ce matin. L’organisa- tion ne digère pas que M. Labeaume ait décidé de faire campagne sur les conditions de travail.

« Le maire a passé la première semaine de la campagne à promettre des investissements dans tous les arrondisse- ments pour que les gens votent pour lui. Une semaine plus tard, il est déjà en train de détourner le résultat du vote pour lui faire dire ce qu’il veut vraiment : le droit d’imposer les conditions de travail de ses employés sans passer par la négociation», peut-on lire dans un communiqué signé par la vice-présidente du syndicat, Linda Bélanger.

8 2 Campagne électorale Montréal 2013 Revue de presse | APM

Montréal 2013 : Médias électroniques

20130930 - Ici Radio-Canada Première - Émission : C'est pas trop tôt - Course à la mairie de Montréal : Entrevue avec Mélanie Joly http://adn5media.com/zonemultimedia/audio/20130930_951fm_pastroptot_entrevue_melanie_joly.mp3

10 Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Ewan Sauves

Laurent Blanchard rejoint la Coalition de Marcel Côté

Le maire intérimaire de Montréal, , se présentera le 3 novembre sous la bannière de la Coalition Montréal – Marcel Côté, comme conseiller de ville du district d’Hochelaga. Un poste qu’il détenait avant qu’il soit élu maire.

« J'ai toujours voulu revenir sur mes terres d'Hochelaga, a dit le maire de Montréal. En écrivant mon discours hier (di- manche), j'ai réalisé que, cou donc, j'ai hâte de revenir chez nous!»

Il n’est pas étonnant de voir M. Blanchard faire équipe avec le candidat à la mairie de Montréal, Marcel Côté. En effet, en 2005, Laurent Blanchard s’était porté candidat dans le district d’Hochelaga de l’arrondissement de Mercier– Hoche- laga– Maisonneuve pour le parti de , Vision Montréal, qui s’est lié avec la Coalition Montréal. Il s'était fait réélire en 2009, toujours avec Vision Montréal.

Depuis la démission de l’ex-maire , M. Blanchard a exercé plusieurs fonctions clés dans l’administra- tion montréalaise.

En novembre 2012, après l'élection de au poste de maire intérimaire, il avait été nommé président du comité exécutif et numéro deux de la Ville de Montréal. Le 25 juin dernier, il avait été sacré nouveau maire par inté- rim à l'issue d'un vote serré.

«J'ai offert stabilité, continuité, transparence et collaboration. Je pense que le 3 novembre, je vais quitter la mairie avec le sentiment du devoir accompli», a affirmé Laurent Blanchard.

Il a fait l'éloge de la présente coalition à l'Hôtel de Ville qui, selon lui, a donné une voix aux quartiers ignorés de la mé- tropole.

Le maire Blanchard a aussi expliqué pour quelle raison il a décidé de se ranger derrière Marcel Côté.

« CANDIDAT DE VALEUR »

«M. Côté est celui qui a le mieux compris que les Montréalais n'ont pas besoin de quelqu'un qui se percevrait comme un sauveur, mais plutôt celui qui présente une équipe guidée par des principes et non pas sur une base du culte de la personnalité», at-il expliqué.

11 Pour le chef de la Coalition Montréal, Laurent Blanchard est un «candidat de valeur». «Je l'ai observé de près et j'ai vu tout ce que je souhaitais vivre dans notre coalition», a ajouté M. Côté, qui a précisé que M. Blanchard serait un «pilier» de son administration s'il est élu maire de Montréal.

12 Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Karim Benessaieh

MONTRÉAL LE MAIRE BLANCHARD CHOISIT MARCEL CÔTÉ

Le secret le moins bien gardé en ville a officiellement été éventé hier: le maire par intérimde Montréal, Laurent Blan- chard, sera candidat dans le district Hochelaga sous la bannière de la CoalitionMontréal de Marcel Côté. Celui que Louise Harel a présenté comme un «poète de l’esprit» a résumé ses promesses électorales en quatre couleurs: blanc pour la propreté, vert pour l’environnement, rouge pour l’apaisement de la circulation et noir pour la sécurité publique. M. Blanchard a expliqué son choix en lançant des pointes à peine cachées aux autres chefs, DenisCoderre et . «De tous les candidats à lamairie, je pense queM. Côté a compris que les Montréalais n’ont pas besoin d’un soi-disant sauveur, mais bien d’une équipe qui sera guidée par des principes et non par le culte de la personnalité. Et surtout pas par le populisme ou le dogmatisme.» Marcel Côté a promis que M. Blanchard serait un «pilier» de son ad- ministration.

13 Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Jeanne Corriveau

Élections municipales - Lisée et Bergeron ont discuté de tramway

Le ministre responsable de la Métropole, Jean-François Lisée, a entrepris de rencontrer les principaux candidats à la mairie de Montréal pour connaître leurs priorités. Il a ainsi discuté lundi avec le chef de Projet Montréal, mais n'a pas voulu se prononcer sur le réseau de tramway que souhaiterait réaliser Richard Bergeron.

" Lorsqu'une nouvelle administration sera élue, le gouvernement du Québec sera au rendez-vous pour être à l'écoute des changements proposés ", a expliqué M. Lisée au terme de l'entretien d'une quarantaine de minutes qu'il a eu avec M. Bergeron.

D'ici une dizaine de jours, M. Lisée rencontrera Marcel Côté et , et il est " probable " qu'il s'entretiendra aussi avec Mélanie Joly.

Plusieurs dossiers, dont le budget de la Ville et les familles, étaient au menu des discussions entre MM Bergeron et Lisée. " On a parlé de certains projets plus particuliers, comme le tramway qui se ferait simultanément au prolonge- ment du métro, a indiqué Richard Bergeron. Et je souhaiterais qu'on les inaugure tous les deux en même temps en cette fameuse année 2017. "

M. Lisée est demeuré prudent au sujet du tramway. " Le tramway est porté avec beaucoup d'éloquence par Projet Montréal, a-t-il dit. Je ne fais aucun commentaire. Je laisse les Montréalais décider du candidat qui sera choisi. Selon ce candidat, on discutera de la réalisation de ses projets. "

Projet contesté

Au cours des derniers jours, les adversaires de M. Bergeron ne se sont pas gênés pour critiquer son projet de tram- way jugé trop coûteux. La codirectrice de Coalition Montréal, Louise Harel, a d'ailleurs cité une récente étude de l'Insti- tute for Transportation and Development Policy (ITDP) révélant que le service rapide par bus (SRB), moins coûteux que le tramway, génère des retombées plus intéressantes là où il s'implante.

L'ITDP a comparé 21 projets de SRB et de tramway dans 13 villes américaines. Il relève notamment que chaque dollar investi dans le SRB de Cleveland a rapporté des investissements de 114,54 millions de dollars contre 3,74 millions pour le tramway de Portland, en Oregon.

Richard Bergeron a rejeté ces conclusions qui font abstraction des études réalisées en Europe et des 125 villes du monde qui ont choisi cette option. Selon lui, le tramway, en plus d'être un moyen de transport efficace et attrayant, est un outil de revitalisation urbaine beaucoup plus intéressant que le SRB.

14 Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Jeanne Corriveau

Le maire Blanchard sera candidat pour Marcel Côté

Sans surprise, le maire de Montréal par intérim, Laurent Blanchard, a confirmé lundi qu'il sera candidat au poste de conseiller dans le district d'Hochelaga avec l'équipe de Marcel Côté lors du scrutin du 3 novembre.

Lorsqu'il avait accepté le mandat d'assumer l'intérim à la mairie de Montréal en juin dernier, Laurent Blanchard avait fait savoir que sa contribution à ce poste serait limitée dans le temps et que, le 3 novembre, il retournerait dans son district si ses électeurs lui confiaient un troisième mandat.

La campagne électorale étant maintenant engagée, M. Blanchard a confirmé ses intentions et sera candidat dans Ho- chelaga sous la bannière de Coalition Montréal, dirigée par Marcel Côté, avec lequel la chef de Vision Montréal, Louise Harel, s'est associée.

" De tous les candidats à la mairie, je pense que M. Côté est celui qui a le mieux compris que les Montréalais n'ont pas nécessairement besoin de quelqu'un qui se percevrait comme un sauveur, mais plutôt d'une équipe guidée par des principes, pas sur une base de culte de la personnalité, populisme ou dogmatisme. "

Élu pour la première fois en 2005 avec Pierre Bourque, M. Blanchard avait été choisi par ses collègues pour prendre la relève de Michael Applebaum en juin dernier, celui-ci ayant été forcé de démissionner après son arrestation par l'Unité permanente anticorruption.

Un rôle important

Lors d'un point de presse lundi devant le Centre culturel et sportif de l'Est, il a rappelé avoir promis la stabilité, la conti- nuité, la transparence et la collaboration. " Je pense que le 3 novembre, je vais quitter la mairie avec le sentiment du devoir accompli, a-t-il dit. Coudonc, j'ai hâte de revenir chez nous. "

Marcel Côté a souligné que s'il est élu à la mairie le 3 novembre, M. Blanchard sera un " pilier " de son administration, mais il s'est bien gardé de lui promettre un poste au comité exécutif : " Je ne nommerai pas de membres du comité exécutif avant de connaître les résultats des élections. La seule chose que j'ai dite, c'est qu'il y aura une parité hom- mes-femmes ".

15 Revue de presse | APM

Date de publication : 1er octobre 2013 Auteur(s) : Agence QMI

Le maire avec la Coalition

Après avoir assuré l’intérim à la mairie, Laurent Blanchard souhaite redevenir simple conseiller «sur ses terres d'Hoche- laga» en vue des élections de novembre, at-il annoncé hier. Le maire actuel de Montréal se présente sous la bannière de la Coalition Montréal – Marcel Côté. Il n’est pas étonnant de le voir faire ce choix puisqu’en 2005, il était candidat pour le parti Vision Montréal, aujourd’hui fusionné avec la Coalition Montréal.

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