REVUE DE PRESSE 30 OCTOBRE 2013 1 Syndicats Revue De Presse | APM
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REVUE DE PRESSE 30 OCTOBRE 2013 1 Syndicats Revue de presse | APM Date de publication : 30 octobre 2013 Auteur(s) : Valérie Gaudreau La SPGQ craint une perte d’expertise à la Ville En coupant dans les conditions de travail des employés municipaux, Régis Labeaume risque de priver la Ville de Qué- bec d’une expertise qui protège contre la collusion, estime le président du Syndicat des professionnels du gouverne- ment du Québec (SPGQ), Richard Perron. «On en est aujourd’hui à l’heure où on doit maintenir l’expertise pour en assurer la rigueur afin de réduire les risques de collusion. En pleine commission Charbonneau, il faut voir de bonnes conditions salariales comme un investisse- ment, pas comme des coûts», plaide M. Perron dont le syndicat compte quelque 23 000 membres de la fonction publi- que. «On est en recherche d’expertise et là on a quelqu’un qui dit qu’il faudrait réduire les conditions salariales qui nous per- mettent d’aller chercher les meilleurs. C’est du nivellement par le bas», juge le président du SPGQ qui rencontrait hier des délégués et membres de Chaudière-Appalaches. «LES MEILLEURS PEUVENT CHOISIR» Il donne l’exemple de l’expertise perdue au ministère du Transport qui, selon le rapport Duchesneau, avait permis à des firmes d’en profiter pour manigancer. Sans prendre position explicitement sur le bras de fer qui a presque quoti- diennement opposé Régis Labeaume et les syndicats pendant la campagne électorale qui s’achève, M. Perron recon- naît que le maire sortant fait jaser dans le milieu syndical. «Les meilleurs peuvent choisir où ils vont et ils vont aller vers des gens qui ne les méprisent pas. La reconnaissance est extrêmement importante et je ne pense pas que M. Labeaume a été très reconnaissant envers sa fonction publi- que » , estime M. Perron. 2 Revue de presse | APM Date de publication : 30 octobre 2013 Auteur(s) : Stéphanie Martin Labeaume «fier» de créer un mouvement Heureux de l’appui du maire de Gatineau dans sa croisade sur la réforme des relations de travail et dans sa lutte con- tre les déficits des régimes de retraite, Régis Labeaume estime que l’enjeu qu’il a mis de l’avant est en train de gagner le Québec en entier. «Au moment où on se parle, cette semaine, la thématique est en train de devenir québécoise. Les gens, les observateurs et la presse de l’extérieur de Québec comprennent la problématique et ont tendance à dire qu’on a peut-être raison de faire ce qu’on fait.» En marge d’un point de presse, hier, le maire sortant s’est dit ravi de l’appui du maire sortant de Gatineau, Marc Bureau, qui est d’accord avec lui sur le fait que les villes devraient plutôt avoir le droit d’imposer un règlement sur les conventions de travail après une année de négociations infructueuses avec les syndiqués. «Tant mieux», a exprimé M. Labeaume, qui est convaincu que son administration est «en train d’initier un mouvement». 3 Revue de presse | APM Date de publication : 30 octobre 2013 Auteur(s) : Marianne White Les cols blancs n’interviendront plus dans la campagne électorale Après avoir laissé entendre qu’ils pourraient porter plainte contre Régis Labeaume pour incitation à la haine, les cols blancs ont décidé hier de ne plus se mêler de la campagne. Par voix de communiqué, le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec (SFMQ) a indiqué que son président, Jean Gagnon, n’interviendra plus dans le débat public jusqu’aux élections, à moins que ses membres soient visés di- rectement. M. Gagnon n’a pas retourné les appels du Journal afin de savoir s’il était allé trop loin en parlant d’incitation à la haine. Le syndicat a noté hier qu’il va attendre l’avis de ses avocats sur le dépôt de poursuites ou de plainte contre le maire avant de trancher. MÉDIAS DE MONTRÉAL Le maire sortant ne s’est pas montré impressionné hier par d’éventuelles poursuites. «J’ai bien dormi, j’ai fait un beau dodo», a-t-il lancé, amusé, aux journalistes. M. Labeaume a souligné que des médias montréalais ont parlé ces jours-ci de la campagne à Québec. En éditorial, Jean-Robert Sansfaçon du Devoir a fait écho hier à des préoccupations du maire en soulignant que les municipalités devraient unir leurs forces pour réclamer des changements de la part du gouvernement provincial qui est «trop proche de l’establishment syndical». «La thématique est en train de devenir québécoise, s’est félicité M. Labeaume, qui a aussi eu l’appui du maire de Gati- neau. Les gens, les observateurs et la presse de l’extérieur de Québec comprennent la problématique et ont tendance à dire qu’on a peut-être raison de faire ce qu’on fait et qu’on est peut-être en train d’amorcer un mouvement.» LES PROFESSIONNELS RÉAGISSENT Le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) a déploré hier que M. Labeaume veuille niveler par le bas les conditions de travail de ses employés. Oui, ces derniers gagnent 33 % de plus que les fonctionnaires provinciaux, mais le SPGQ affirme que c’est parce que ses membres sont sous-payés. «Ses propos vont à l’encontre du gros bon sens. Il faut pouvoir attirer et retenir les meilleurs employés dans la fonction publique», a dit le président Richard Perron. En entrevue à LCN hier matin, le maire a répliqué au candidat à la mairie de Montréal Marcel Côté, qui l’a qualifié de «fanfaron». 4 «Je constate que M. Côté n’a pas plus de jugement qu’il en avait au début de la campagne. C’est le même gars qui quand il est à Québec me lèche les oreilles et veut que je participe à toutes ses activités. Il y a des gens qui, aussitôt qu’ils viennent en politique, perdent leur cerveau», a rétorqué le maire. 5 2 Campagne électorale Montréal 2013 Revue de presse | APM Montréal 2013 : Médias électroniques 20131029 CBC17h Candidat Zambito exclus http://youtu.be/gzDVApm2OrY 20131029 CTV18h Candidat Zambito exclus http://youtu.be/ubIXAB6JNxU 20131029 SRC TJ18h Candidat Zambito exclus http://youtu.be/Vf2m2v8q3z4 20131029 - 98,5FM - Émission : Dutrizac - Dernier sprint pour Mélanie Joly dans la course à la mairie de Montréal. Elle est avec nous. http://files.gestionradioqc.com/audio/2013/10/29/20131029AZ3R06.mp3 20131029 - 98,5FM - Émission : Montréal Maintenant - Un candidat de la formation politique de Denis Coderre a été forcé de démissionner aujourd'hui en raison d'allégations de pots-de-vin. Les détails avec Philippe Bonneville, journa- liste. http://files.gestionradioqc.com/audio/2013/10/29/20131029XID514.mp3 7 Revue de presse | APM Date de publication : 30 octobre 2013 Auteur(s) : Sarah-Maude Lefebvre Un organisateur de Côté a enfreint la loi électorale Un des organisateurs de la campagne de Marcel Côté avoue avoir enfreint plusieurs articles de la Loi électorale, en ré- digeant de fausses factures pour un candidat de l’ADQ en 2007. Mario Lapointe a été condamné en 2009 à des amendes totalisant 4500 $, après avoir plaidé coupable à cinq chefs d’accusation. Lors des élections de 2009, M. Lapointe était l’agent officiel d’Éric Laporte, candidat pour l’ADQ dans l’Assomption. Selon le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), il aurait remis un faux rapport de dépenses électorales. Deux fausses factures, au nom de Sophie Grenier et d’Alain Rock, ont été incluses dans le rapport, alors que les deux personnes en question n’avaient reçu aucun paiement pour les services rendus. Aussi, M. Lapointe a payé une dé- pense électorale de 291,30 $ autrement que par un fonds électoral, ce qui contrevient à l’article 414 de la Loi électo- rale. UNE ERREUR REGRETTABLE Joint par le Journal, Mario Lapointe a affirmé qu’il s’agissait d’une «erreur regrettable». «J’ai fait ces erreurs de bonne foi. Je voulais rendre service à un ami, M. Laporte. Mais je ne suis pas un comptable. Je me suis trompé et quand je m’en suis rendu compte, j’ai tout de suite appelé le DGEQ. Mais il était trop tard pour modifier le rapport de dépenses et une enquête a été déclenchée», explique-t-il. M. Lapointe affirme en avoir parlé à l’entourage de M. Côté lorsqu’il a été embauché pour s’occuper «du pointage, de la sortie du vote et de certains événements de Coalition Montréal.» «On n’a pas jugé que c’était incompatible avec mes fonctions parce que je ne touche pas à l’argent et que je ne suis pas impliqué dans les décisions», dit-il. Ces révélations ont fait bondir les adversaires de Marcel Côté à la mairie de Montréal. «Malgré toute son expérience, on voit bien que Marcel Côté n’est pas immunisé contre les erreurs. Après l’épisode des robotcalls et maintenant le choix d’un organisateur au passé douteux, Marcel Côté n’est pas en position de faire la leçon à qui que ce soit», a commenté Mélanie Joly. 8 «Marcel Côté a choisi de s’allier à Vision Montréal, un parti municipal qui a plus de 200 condamnations pour des infrac- tions à la Loi sur les élections municipales. «Nous ne sommes pas surpris de voir ce genre de personne dans l’entourage de Marcel Côté», a commenté l’atta- chée de presse de Projet Montréal, Catherine Maurice. «M. Côté n’a pas de leçons à nous donner sur l’intégrité, tranche pour sa part la candidate pour l’équipe Coderre Anie Samson. Surtout quand on voit les gens de qui il s’entoure.» 9 Revue de presse | APM Date de publication : 30 octobre 2013 Auteur(s) : Agence QMI Coderre forcé à défendre l'intégrité de son équipe Denis Coderre a immédiatement dû s’expliquer à propos de la démission de son candidat Robert L.