Le Conseil général Développement Terroir à vos côtés durable Un brin Pour garantir Accompagnement social de campagne 3 la sécurité sanitaire 8 à portée écologique 16 dans les assiettes

LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE HAUTE-MARNE

Ligne NUMÉRO 97 - DÉCEMBRE 2009/JANVIER 2010

Diffuser la culture, partout et pour tous

2009 / Janvier 2010 Décembre cte L’Entracte lSUPPLÉMENT’e DUn MAGAZINE D’ACTUALITÉtr DU aCONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-MARNE Textes de couverture Samuel Stolarz,

au pays des fées Curiosité PAGE 5 Page 4 loisirs Page 5 Arts Vivants : l’orchestre départemental mené tambour battant • Arts Vivants : à la découverte du répertoire

Page 2 •

Page 3 • Curiosité : les PAGE 4 théâtral • Théâtre : au programme du Nouveau Relax et de la Forgerie • Curiosité : Samuel Stolarz, au pays Arts Vivants : l’Orchestre départemental mené tambour battant Page Au programme Arts Vivants : A la découvertePage 6 du • Initiativerépertoire : lesthéâtral amis de la Gare dePage 10 • du Nouveau Relax Page 2 alpagas de Dampierre Page 9 • Articles libres

Page 7 • Peinture : les visages et les figures de Françoise Dinville Théâtre et de la Forgerie Page 3 • Curiosité : 8 • Nature : Pour l’amour du beau bois des fées • Curiosité : les alpagas de Dampierre • Initiative : les amis de la Gare de Wassy • Peinture : les Arts Vivants : l’orchestre départemental mené tambour battant Agenda Page 11. • Arts Vivants : à la découverte duPage répertoire 6 • Initiative théâtral : les amis de la Gare de les alpagas de Dampierre • Peinture : les visages et les figures de Wassy Page 7 • Nature : pour l’amour duPage beau 11 Page 8 • Agenda Françoise Dinville Page 10 • Articles libres visages et les figures de Françoise Dinville • Nature : pour l’amour du beau bois • Articles libres • Agenda bois Page 9 ISSN N°1166-729 X • X N°1166-729 ISSN • Graphycom IPPAC/groupe photogravure, Bimestriel • numéro 97 • Décembre 2009/Janvier 2010 • • 2010 2009/Janvier Décembre Rédaction • publication 97 la de numéro Directeur • Bimestriel DIRECTE LIGNE uun, 21 Camn CDX • CEDEX Chaumont 52011 Hugueny, Commandant du rue 1 Haute-Marne, de général Conseil - www.haute-marne.fr • communication Service Relax, Saint-Dizier,Nouveau de le Ville Silos, Les 9), (page Clément Etienne 8), (page Urbain Nicole 7), (page Daoust Thévenin (page 4), Pierrick White (page 5), Sarah Bernhard (page 6), Frédérique 18), Supplément 52. Vivants Arts Gaulle, de (page Bernhard Sarah 17), Charles Mémorial MDHM, (page communication, Service , 19), (page Khenfer Sabrina Clément Etienne 16), (page Danichy Samuel 15), 13, et 12 (page Klopp Auriane ) 21 14, 7, et 6 3, • (pages 04 Thévenin 85 32 25 03 : Fax – 13 88 32 25 03 2 - Directe Ligne evc Cmuiain • Communication Service : partout et pour tous pour et partout gérontologiques coordinations aux grâce En bref En proximité de Démocratie d’élus Expression T Solidarité métier son de sommet au Linotte Marc Portrait l’automobile de Lagerfeld Le Entreprise détendue très reconversionUne Entreprise vitrine en haut-marnais produits Les Terroir assiettes les dans de “Brin Un Terroir verdured’eau de et îlot Un Environnement D Dossier écologique portée à social Accompagnement durable Développement R Solidarité hivernale viabilité de actions et Priorités Routes sanitaire sécurité la garantir Pour côtés vos à général Conseil Le Impression ous plus forts que tout que forts plus ous sommairel’isolement ompre iffuser la culture la iffuser décembre 2009/janvier 2010 2009/janvier décembre rn SD • Co-directeur • SIDO Bruno : n° 97n° directe Ligne Imprimerie de Champagne. de Imprimerie : Tirage : Auriane Klopp (pages 2 et 3), Frédéric Frédéric 3), et 2 (pages Klopp Auriane : Réalisation Crédits photos Crédits Campagne”

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(1) Source : dictionnairedel’Académie française Excellente lectureetàtoutestous,bonnesfêtesde find’année. ral, lepremierpromoteuretdiffuseurdecultureenHaute-Marne. Ligne Directe revient en détails sur les multiples actions du Conseil géné- qualité etd’ouvertureauplusgrandnombre. ment du château du Grand jardin, en respectant le double impératif de musique la de et danse la de théâtre, du en soutenant l’action de l’association Arts Vivants 52 dans les domaines vivant spectacle le promouvoir de églises…), (lavoirs, local patrimoine du protection la pour communes des côtés aux s’engager de choix le fait a général Conseil le obligatoires, compétences, ces de Au-delà mieux connaîtrenosancêtres. pour national plan au références des l’une et Champagne-Ardenne en site Leur ligne. en se distinguent par la qualité et la diversité des informations disponibles partenaires un réseau de bibliothèques publiques tandis que les Archives communes les avec anime départementale Médiathèque la cadre, ce les compétences obligatoires confiées par l’Etat aux Départements. Dans mémoire écrite de la Haute-Marne. Ces deux missions comptent parmi ture et la conservation des archives départementales, qui constituent la double est général Dans le domaine de l’éveil artistique et culturel, l’engagement du Conseil d’accéder àuneoffreculturelledequalité,surtoutleterritoire. grands, ou petits Haut-Marnais, des l’ensemble à permet associatifs et notamment, mais pas seulement savoirs, une dimension de découverte artistique, présente dans les collèges des transmission la et l’apprentissage outre comprend, L’éducation les jeunesdeHaute-Marne. tous à possibles d’étude conditions meilleures les d’offrir afin sements cadre du « L’éducation constitue l’une des priorités du conseil général, qui, dans le domaines” maisrenvoitàlaformationdel'espritparl'éducation. ment un donner leur meilleur emploi à ses facultés”, ce terme ne désigne pas seule- “ensemble des connaissances qu'on a acquises dans un ou plusieurs plan plan collèges est le seul de ce type ce de seul www.haute-marne.fr/archivesle est : il s’agit d’une part d’assurer la diffusion de la lec- la de diffusion la d’assurer part d’une s’agit il : », », reconstruit, modernise et équipe ces - établis : un réseau très actif d’acteurs publics tend à accroître ses connaissances et à méthodique par lequel une personne nie Parce que la culture Haute-Marne en plan premier de culturel acteur un général, Conseil Le édito 1 comme un comme ; et de renforcer le rayonne- le renforcer de et ; Président duConseilgénéral Sénateur deHaute-Marne, “effort personnel et personnel “effort est d’abord défi- Bruno Sido

Le Conseil général à vos côtés Pour garantir la sécurité sanitaire Le laboratoire départemental d’analyse est un équipement du Conseil général de la Haute-Marne. Il accompagne les agriculteurs pour protéger leur cheptel contre certaines maladies et garantit une plus grande sécurité sanitaire et alimentaire, de la fourche à la fourchette. Présentation.

n outil de proximité du Conseil et de garantir la qualité sanitaire du cheptel général au service des éleveurs, des haut-marnais. vétérinaires“U et plus généralement des consom- A cette surveillance annuelle et “de rou- mateurs”. En quelques mots, Christelle tine” s’ajoute, parfois, une surveillance Béguinet, directrice du site, justifie l’exis- “de crise” comme pour la fièvre catarrhale tence d’un laboratoire d’analyse et expli- ovine. Ce suivi se fait en collaboration que que la structure permet au Conseil avec la direction des services vétérinaires général de mener à bien sa politique agri- et les vétérinaires eux-mêmes. ble grâce à des prestations pour d’autres cole et celle en faveur des collèges. départements voisins et au développement Aide au diagnostic de nouvelles analyses après la formation Santé animale du personnel. La deuxième mission du laboratoire est Le laboratoire a également en charge, via Situé à Choignes, ce laboratoire accrédité l’aide au diagnostic. En cas de problèmes des tests rapides, le dépistage des Encépha- et agréé remplit quatre missions d’intérêt sur une exploitation (forte mortalité des lites spongiformes subaiguës transmissibles, général. La première d’entre elles porte veaux, mort suspecte, présence de sal- plus communément appelées ESB ou sur la prophylaxie animale et concerne maladie de la vache folle. Ce dépistage directement les éleveurs du département. s’opère par prélèvement à l’abattoir de Chaque année, plus de 100 000 analyses Chaumont sur tous les bovins de plus sont effectuées sur le lait prélevé dans les de 48 mois destinés à la consommation fermes ou sur le sang, humaine. suite aux prélève- Enfin, pour assurer la sécurité alimentaire, ments effectués le laboratoire veille à l’hygiène alimentaire par les vétérinai- dans les restaurants, chez les traiteurs et res sur les bovins dans les cantines scolaires. Des analyses et ovins. Le but régulières sont réalisées sur des aliments est de déceler monelles…), des analyses peuvent être à risques (mayonnaise, charcuterie, steak d’éventuels cas réalisées à la demande du vétérinaire et haché, mousse au chocolat…) à la recher- de brucelloses, de l’éleveur. Ils peuvent ainsi adapter le che d’éventuels germes. de leucoses ou de traitement à mettre en place à la ferme. Au-delà de cette mission sanitaire, le Rhinotrachéite Environ 2 500 analyses sont effectuées laboratoire remplit aussi un rôle de infectieuse bovine chaque année. Un volume d’activité sta- prévention et d’accompagnement des acteurs de la filière agricole. Il informe, “Le partenaire des éleveurs forme, évalue et valide. Tout cela pour et des vétérinaires” conserver la qualité des produits de l’agriculture haut-marnaise. Hubert Gouget, éleveur à Robert-Magny et président du Groupement de défen- se sanitaire (GDS), témoigne de l’intérêt de posséder, sur le département, un laboratoire d’analyse : “en cas de problèmes, la proximité du laboratoire permet, en Frédéric THEVENIN un coup de fil, d’avoir un rendez-vous pour discuter et pour trouver des solutions. Avec les éleveurs et les vétérinaires, il fait partie d’un trio incontournable pour que l’état CONTACT : LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL sanitaire du cheptel haut-marnais soit irréprochable. Il en va de notre réputation lors D’ANALYSE – RUE DU LYCÉE À CHOIGNES des concours et des ventes, dans toute la . ” 03 25 30 31 70 – COURRIEL : [email protected]

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 3 Routes Priorités et actions de viabilité hivernale En charge de l'entretien et de l'exploitation des 4 000 km de routes départementales, le Conseil général doit assurer la délicate mission de viabilité hivernale. Il a donc mis en place un dispositif complet pour garantir les meilleures conditions de circulation possibles malgré les intempéries. Cette mission est assurée par les personnels de la Direction des infrastructures et des transports (DIT) du Département, répartis sur le territoire haut-marnais pour une plus grande efficacité.

’est un fait vérifié : en période Priorités définies hivernale, entre le 15 novembre Cet le 15 mars, aucune commune haut- Pour garantir les meilleures conditions marnaise ne se retrouve enclavée en cas de circulation possibles sur tous les axes de neige ou de verglas plus de quelques du département, le Conseil général a heures. Le Conseil général, en charge de établi des priorités sur les 4 000 km de la viabilité hivernale depuis maintenant routes dont il a la charge. deux ans, y met un point d'honneur. Les axes supportant les plus forts trafics sont ainsi pris en charge en premier, par- fois très tôt dans la nuit, afin de sécuriser les déplacements du plus grand nombre d’usagers de la route. Ces axes repré- sentent en effet à peine 20 % du réseau départemental haut- marnais mais concentrent

85 % des déplacements quotidiens. Ils constituent logiquement le réseau prio- ritaire (en bleu sur la carte publiée dans le hors-série de Ligne Directe). Grâce aux circuits prédéfinis, la totalité de ce réseau, qui compte 750 km de chaussée, est traité 90 minutes environ. Préparer ses déplacements et prévoir le meilleur itinéraire Réseaux secondaires Qui ne s'est pas réveillé un matin en constatant que la neige avait blanchi les chaussées et auxiliaires et en s'interrogeant sur l'état des routes en général et de son itinéraire professionnel en particulier ? Depuis trois ans, le Conseil général a mis en place un outil informatique qui Pour assurer la circulation des véhicules permet de répondre rapidement et avec fiabilité à ces interrogations. transportant environ 12 000 enfants dans Grâce aux données routières enregistrées dans le Système d'informations géographiques les meilleures conditions de sécurité (SIG) durant les interventions, toutes les informations relatives à l'état des routes sont possibles, le réseau dit “secondaire” publiées et actualisées en continu sur le site Internet du Conseil général. Ainsi, pour se (en vert sur la carte) est traité très tôt rendre au travail ou amener les enfants à l'école par un blanc matin d'hiver, quelques chaque matin, avant le départ des bus clics permettent de connaître les conditions de circulation en temps réel, sur le réseau et l’acheminement des enfants vers les départemental en général mais aussi sur des itinéraires particuliers. établissements scolaires. Celui-ci cumule Pour connaître les conditions de circulation, consultez le www.haute-marne.fr, plus de 2 200 km de route et enregistre rubrique “pratique” puis "info routes". environ 12 % des déplacements quoti- diens en Haute-Marne.

4 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 Invitation à la prudence “Aucun salage”. Tel est le message qui apparaît sur des panneaux triangulaires de signalisation au bord de certaines routes de Haute-Marne. Ces panneaux ont parfois fait polémique. Pourtant, ils participent eux aussi au dispositif de viabilité hivernale mis en place par le Conseil général. En effet, ces panneaux signalent un danger aux automobilistes empruntant les axes concernés et les invitent donc à adapter leur conduite au risque encouru sur la route lors d’intempéries ou à rejoindre un autre itinéraire. Ces panneaux se rencontrent sur les routes où le trafic enregistré est le plus faible. Moins de 25 % du réseau haut- marnais sont concernés. Si aucun salage Enfin, les routes départementales enregis- routier depuis une salle spécialement n'est pratiqué aux endroits balisés, cela trant le moins de trafic sont rassemblées aménagée, demeure en lien avec ses ne signifie pas pour autant qu'aucune au sein du réseau auxiliaire (en jaune collègues déployés sur le terrain pour intervention n’est prévue : en cas de sur la carte) où ne s'effectuent que 3 % des missions bien spécifiques. chute de neige importante (dès 5 cm des déplacements quotidiens. Comme Ainsi, chaque fois que les prévisions cumulés), un engin agricole, équipé les deux premiers, celui-ci est traité : il météorologiques ont besoin d’être confir- d'une lame et missionné par le Dépar- bénéficie de l’action d’agriculteurs ou mées, le permanent travaille en relation tement, racle la neige et la repousse sur le côté de la chaussée. Il revient donc de particuliers mandatés par le Conseil avec des patrouilleurs. Au cours de à chacun de prendre ses responsabi- général pour mener les premières opéra- la nuit, ceux-ci effectuent des relevés lités, en adaptant son comportement tions de déneigement. Grâce aux lames de températures sur la chaussée, en de conducteur et/ou en modifiant son dont sont équipés leurs tracteurs, il des endroits représentatifs des condi- itinéraire pour gagner des axes qui font peuvent repousser rapidement la neige tions de circulations rencontrées dans l'objet d'un traitement systématique de sur les bords des routes. raclage mais aussi de salage. Des personnels spécialisés Tout au long des opérations, les agents sont en contact continu et font remon- Depuis le 15 novembre et jusqu’au 15 ter des informations au permanent qui mars, les équipes du Conseil général peut ainsi les relayer en temps réel aux sont donc sur le pied de guerre pour usagers de la route via le site Internet assumer la mission de viabilité hivernale. du Conseil général (lire en encadré). Durant cette période, à chaque fois que Tant que les conditions générales de le bulletin météorologique analysé par circulation ne sont pas satisfaisantes, la “cellule météo” du Conseil général les équipes du Département se relayent laisse supposer qu’une chute de neige le département. En fonction des données sur les routes, à n’importe quelle heure ou une formation de verglas pourrait se récoltées, la stratégie d’intervention à du jour ou de la nuit. produire, des agents formés et entraînés déployer dans les heures qui suivent veillent sur l’état des routes et du ciel est affinée. On détermine par exemple pendant la nuit. à quelle heure les interventions doivent Thomas ROUSSEZ Le permanent, en charge de la sur- débuter pour être les plus efficaces. Les veillance nocturne globale du réseau chauffeurs et mécaniciens entrent alors RETROUVEZ LA CARTE DES NIVEAUX DE en piste. Mobilisables en équipe, ils TRAITEMENT DES ROUTES HAUT -MARNAISES sont formés pour piloter les 40 engins DANS LE NUMÉRO HORS SÉRIE DE LIGNE équipés d’une instrumentation complète DIRECTE DISTRIBUÉ AVEC CE MAGAZINE . leur permettant de racler la neige mais aussi, s’il le faut, de répandre la dose de sel parfaitement adéquate. Les équipes de chauffeurs peuvent ainsi se relayer pendant plusieurs heures, rechargeant s’il le faut plusieurs fois leur engin en sel et en carburant.

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 5 Solidarité Rompre l’isolement grâce aux coordinations gérontologiques Les coordinations gérontologiques présentes en Haute-Marne sont des structures territorialisées du Conseil général. Elles aident et conseillent les personnes âgées et leur famille, ainsi que les professionnels, sur toutes les problématiques liées au vieillissement et à la perte d’autonomie.

C’est le nombre de Les membres du service Personnes âgées sollicite l’intervention des partenaires et demandes de renseigne- - personnes handicapées au Conseil assure le suivi du dossier avec, éventuel- Légende ments647. reçues en 2008 par les trois coor- général, confirment que le regard exté- lement, l’accès à des aides financières. dinatrices gérontologiques du Conseil rieur des coordinatrices est primordial. Les coordinations soulagent ainsi les général de la Haute-Marne. Au bout du Souvent, les familles ne connaissent pas familles mais également tous les inter- téléphone ou en rendez-vous direct : les dispositifs existants et sont trop enga- venants à domicile, du médecin traitant des personnes âgées, des familles, des gées sentimentalement et moralement aux services d’aides à la personne, en professionnels, des aidants qui souhai- pour envisager les solutions les mieux passant par les infirmières ou le kinési- tent des renseignements, un conseil, un adaptées pour leur proche. Pire : dans thérapeute. Les coordinatrices s’occupent appui. le cas de la maladie d’Alzheimer par de tout ! Elles deviennent le cœur de ce exemple, certains aidants sont épuisés dispositif d’accompagnement. démoralisés et se sentent seuls face à la maladie de leur proche. Le rôle des Nouveau : trois coordinatrices est de trouver des les magnets ! solutions, de déculpabiliser les familles et d’en faire des “mieux aidants” grâce, Dans le cadre de leur mission, pour un par exemple, à la participation à des tiers de leur temps, les trois coordina- groupes de soutien. trices gérontologiques s’occupent du dispositif d’Allocation personnalisée Au cœur du dispositif d’autonomie (APA). Dans ce cadre, depuis mi-octobre, lors de visites chez La mission de la coordinatrice est donc des personnes âgées, elles déposent d’apporter les réponses adaptées et per- sur les réfrigérateurs des magnets, ces sonnalisées à la personne âgée grâce à petites plaques aimantées comportant un accueil et une écoute individualisés. des informations utiles. Ceux-ci rap- Les coordinations gérontologiques reposent pellent qu’à tout moment, les aînés, sur des équipes de professionnels, comme ici à chaumont. leurs proches et les personnels de santé

Depuis 2004, le Conseil général a la res- ponsabilité de la coordination gérontolo- gique. A cet effet, trois permanences de proximité ont été créées, avec pour but d’être un lien entre tous les intervenants du secteur, afin de sortir les personnes en difficulté de l’isolement.

Mauricette Dumoulin a bénéficié de l'aide Une écoute privilégiée de la coordination gérontologique pour solutionner la situation de sa mère, âgée de 97 ans. A leur permanence ou au domicile des demandeurs, les coordinatrices offrent Le temps d’écoute permet d'évaluer la une écoute privilégiée. Elles prennent situation et bien entendu de proposer des chaque cas en considération et prodi- solutions aux difficultés rencontrées. ou de soin ont à leur disposition un guent les conseils appropriés. Le tout, le En fonction des problématiques, la numéro vert départemental et peuvent plus simplement possible, sans démarche coordinatrice oriente, organise la mise contacter la coordinatrice de leur sec- lourde ou compliquée. en place d’un plan d’accompagnement, teur. Financées par la Caisse nationale

6 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 Rompre l’isolement grâce aux coordinations gérontologiques

Trois exemples de situations gérées par une coordination gérontologique ■ Quand le maintien à domicile n’est plus possible… Une dame a connu la coordination gérontologique par le bouche à oreille… Elle contacte le service pour obtenir des renseignements pour sa mère qui est devenue dépendante et pour qui le maintien à domicile n’est plus possible. Avec ses frères et sœurs, cette dame expose toutes les difficultés que cette situation engendre. Après l’avoir écoutée attentivement, la coordinatrice fait part de deux propositions : la possibilité d’un accueil familial chez une personne professionnelle agréée par le Conseil général ou l’entrée en Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Pour chacune des propositions, la coordinatrice présente les coordonnées des établisse- ments et accueillants familiaux, le coût de l’hébergement, les aides financières accessibles et les démarches à entreprendre.

■ Quand la maladie d’Alzheimer est là… Un professionnel contacte la coordination gérontologique pour un couple de personnes âgées qui a besoin d’aide. Il souffre de la maladie d’Alzheimer. Elle l’aidait jusqu’à présent de solidarité pour l’autonomie et le pour les actes essentiels de la vie courante mais réalise qu’elle ne peut plus l’accompagner Conseil général, ces magnets ont pour seule. Elle se sent épuisée. Elle a besoin d’être soutenue. but de maintenir en contact entre les La coordinatrice effectue une visite au domicile du couple. Au cours de l’entretien, elle personnes dépendantes et les acteurs de présente les dispositifs existants : aide à domicile, portage de repas, téléassistance, leur accompagnement. solutions d’accueil de jour et d’accueil temporaire, coordonnées des partenaires comme l’association France Alzheimer… En fonction du degré de dépendance de la personne, elle Frédéric THEVENIN présente également les aides financières dont l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) financée par le Département, ainsi que les démarches pour les obtenir. CONTACT : NUMÉRO VERT D’APPEL GRATUIT : ■ Quand l’accompagnement d’une personne âgée devient difficile… 0 800 11 14 44 20 Avec son frère, Mauricette Dumoulin s’occupe de sa mère depuis de nombreuses années. COORDINATIONS GÉRONTOLOGIQUES Pendant plusieurs heures, chaque jour, elle lui rend visite dans son appartement de EN HAUTE -MARNE : Chaumont. – À SAINT -DIZIER (RUE GODARD JEANSON ), Il faut dire que sa mère, Claire Noirot, a 97 ans ! Face aux difficultés grandis- FLORENCE PUYSSEGUR santes de Mauricette Dumoulin à s’occuper seule de sa maman, son médecin AU 03 25 04 19 19 traitant lui conseille de contacter la coordination gérontologique de Chau- – À CHAUMONT (AU CENTRE mont. Elle pourra ainsi bénéficier de tous les soutiens qu’il est possible de ADMINISTRATIF DÉPARTEMENTAL , mettre en place. COUR MARCEL BARON ) Lors du premier rendez-vous, la coordinatrice évalue la situation et définit CAROLINE THÉVENOT les besoins. A l’issue de ce rendez-vous, rapidement, un plan d’aide est AU 03 25 32 86 86 mis en place. Aujourd’hui, Mauricette Dumoulin ne tarit pas d’éloge sur le service. – À (212 Elle parle “d’un accueil sensationnel et d’une approche très humaine, LES HORTENSIAS ) à la portée des familles”. A la moindre question, la coordinatrice est ANNE -SOPHIE accessible pour des rendez-vous réguliers et pour modifier le plan DROUOT d’aide si cela se révèle nécessaire. AU Pour Claire Noirot, ce plan comprend l’aide à la toilette, l’aide au 03 25 84 43 86 repas et une allocation personnalisée pour les dépenses de para- pharmacie. Mauricette Dumoulin qualifie la coordination de “service en plus”. Elle en parle donc autour d’elle et confie qu’elle peut ainsi davantage apprécier les moments passés au côté de sa mère…

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 7 Développement durable Accompagnement social à portée écologique Maîtriser sa consommation d’énergie est une nécessité à la fois économique et environnementale. Forts de ce constat, le Conseil général, EDF et l’OPH de Saint-Dizier ont entrepris une démarche préventive innovante : offrir un accompagnement personnalisé aux familles socialement en difficulté, pour une meilleure maîtrise de leur consommation d’énergie.

a démarche initiée à Saint-Dizier Saint-Dizier seront accueillies pour une s’appuie sur une convention de réunion collective de lancement de ce Lpartenariat signée entre le Conseil dispositif. A l’issue de cette réunion, les général, EDF et l’Office public de familles repartiront avec un kit “gest’éco”, l’habitat (OPH) de Saint-Dizier. Elle composé d’outils spécifiques tels qu’un a pour objectif de faire découvrir aux thermomètre pour réguler la température familles volontaires les pratiques éco intérieure, une multiprise à interrupteur, responsables qui leur permettront de des ampoules “basse consommation” ou mation énergétique lors d’un rendez-vous réaliser des économies d’énergie. encore un stop douche, procédé permet- mensuel avec leur accompagnateur. Avec Au-delà de l’aspect financier, les parents et tant d’effectuer des économies d’eau. l’aide des agents du Département, elles enfants concernés s’inscriront également Durant un an, ces 15 familles bragar- analyseront les progrès accomplis et les dans une démarche de développement des bénéficieront d’un suivi individuel démarches à améliorer pour diminuer durable, gratifiante et pleine de sens. mensuel réalisé par des personnels du leur impact sur l’environnement. Conseil général qui ont bénéficié d’une formation sur les thèmes de la maîtrise Dynamique Un suivi personnalisé de la consommation d’énergie, du dis- de responsabilisation positif proposé par les partenaires et des Courant décembre, une quinzaine de outils associés. Ce dispositif d’aide un peu particulier familles volontaires et suivies par la Cir- ambitionne d’abord de faire prendre conscription d’action sociale (CAS) de Réduire conscience aux familles de leur capacité sa consommation d’action et de leur responsabilité dans le d’énergie domaine de la consommation d’énergie. L’objectif est simple : démontrer aux Tout au long de ce processus, parents volontaires que les factures d’énergie ne et enfants apprendront ensemble les sont pas une donnée immuable et totale- bonnes pratiques qui leur permettront ment subie. Chacun, en se responsabili- d’alléger leurs factures d’électricité, d’eau sant, peut en effet avoir un impact positif ou encore de gaz. Diminuer la tempé- sur ces factures, sans pour autant porter rature intérieure d’un degré, fermer ses atteinte à son confort au quotidien. volets dès la nuit tombée, éteindre la Soulignons que cette opération permettra lumière lorsque l’on quitte une pièce de sensibiliser les enfants de ces familles sont autant de petits gestes aussi béné- aux problématiques environnementales fiques pour l’environnement que pour et de diffuser les bonnes pratiques au le porte-monnaie ! sein des jeunes générations. Afin d’évaluer les progrès réalisés, les familles feront un bilan de leur consom- Anne-Charlotte PRUVOT

8 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 DOSSIER La culture, partout et pour tous

Chaque semaine, en Haute-Marne, concerts, spectacles, cours de musique, expositions, pièces de théâtre et sites de lecture sont accessibles au grand public. Cette vitalité artistique et culturelle est essentielle pour le bien-être des habitants et leur épanouissement individuel ou collectif. Conscient de l’enjeu que représente la culture pour le rayonnement du territoire, le Conseil général a choisi de s’impliquer fortement dans le développement de l’offre culturelle en Haute-Marne. Aujourd’hui, il se révèle le premier “diffuseur culturel” du territoire.

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 9 DOSSIER Le Conseil général, promoteur et diffuseur de culture Si l’Etat a confié aux Départements deux missions principales dans le domaine culturel (la conservation des archives et la diffusion de la lecture publique), en Haute-Marne, le Conseil général va beaucoup plus loin. Au cœur d’un réseau ulturellement, la Haute-Marne est un territoire extrêmement d’associations, il s’impose riche.C Dotée d’un patrimoine bâti et comme un véritable artistique exceptionnel, comme en attestent les différentes opérations de acteur de promotion et recensement menées par la Conserva- de diffusion de la culture tion du patrimoine (lire Ligne Directe n°91), et forte d’une histoire qui a lais- sur tout le territoire. Son sé de nombreuses traces écrites conser- objectif : développer une vées aux Archives départementales (lire la diffusion culturelle, tant en milieu Ligne Directe n°86 et 91), la Haute- urbain que dans les zones rurales. La offre culturelle de qualité, Marne vit aujourd’hui au rythme de Médiathèque départementale, service accessible et variée, centaines de manifestations. du Conseil général (lire en page 14) et Pour préserver le patrimoine et accom- l’association Arts Vivants 52, soutenue à destination de tous pagner le spectacle vivant, le Conseil par le Département (lire en page 12), les Haut-Marnais. général s’est doté de services et de parte- illustrent parfaitement la vocation de naires spécialisés. Grâce à eux, il soutient promoteur et de diffuseur culturel de la collectivité départementale. Aide à l’édition Cofinanceur Sur une terre où de grands noms de l’écriture et de l’édition ont vécu, la présence des de manifestations éditions Guéniot et du Pythagore atteste de la persistance d'une tradition. Le Conseil général apporte naturellement sa contribution au maintien de cette tradition éditoriale. Il D’autres éléments viennent renforcer finance des activités d’édition, qu’elle soit écrite, illustrée ou sonore. Dans ce cadre, le la capacité d’action du Conseil géné- Département accorde par exemple des subventions à des artistes musicaux haut-marnais ral dans le domaine culturel. Ainsi, le tels que le contrebassiste Diego Imbert. Il soutient aussi la production audiovisuelle, budget intitulé “fond de vie culturelle particulièrement celle de documentaires sur les Abbayes Cisterciennes, ainsi que l’édition départemental” permet de soutenir la de livres, tels que celui du photographe chaumontais Eric Girardot, intitulé “Terre de programmation artistique et le déve- je”. Ces aides à la production de biens culturels permettent de mener à bien des projets loppement de l’offre culturelle sur le haut-marnais qui mettent en lumière le territoire et ses habitants. territoire haut-marnais. Le Conseil géné-

10 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 ral apporte ainsi un soutien financier les associations. Il subventionne notam- Le Château du Grand aux associations et collectivités qui ment le Nouveau Relax à Chaumont ou Jardin de Joinville, un organisent des manifestations. Cette certaines animations proposées par les site du Conseil général implication financière, régie par des services culturels des villes de Langres règlements d’attribution d’aide, se tra- (l’Estival des Hallebardiers) et Saint- Site de renom du patrimoine haut-mar- duit concrètement par la tenue d’un Dizier (Musical été). Des troupes de nais, le Château du Grand Jardin de grand nombre de spectacles, concerts ou théâtre, des compagnies de danse, des Joinville appartient au Conseil général expositions de Prauthoy à Saint-Dizier musiciens se produisent ainsi régulière- depuis 1978. La programmation cultu- et de Bourmont à . Il y en a ment en Haute-Marne. relle, qui comprend de nombreuses partout et pour tous les goûts. Bien entendu, les manifestations phares expositions et conférences mais aussi du département ne sont pas oubliées. des concerts et des événements orga- nisés sur le thème des jardins, relevait Elles bénéficient même d’une autre aide, d’une association partenaire : l’asso- spécialement mise en place pour elles : ciation du Grand Jardin, présidée par le Festival du Chien à Plumes ou bien Jacqueline Hanin, ancien conseiller encore le Festival international de la général. Dès l’année prochaine, à l’oc- photo animalière et de nature de Mon- casion d’un passage de témoin, la Pré- tier-en-Der perçoivent une subvention sidente de l’association a souhaité que du Conseil général. le Conseil général assure la pleine et entière gestion du site. “Après en avoir Eveil culturel à l’école discuté avec Bruno Sido, le Président du Conseil général, nous pensons que Pour que les spectacles proposés en c’est la meilleure solution, et la plus Haute-Marne reçoivent dans les années à naturelle. Cette transition garantit au venir un public suffisamment nombreux Grand Jardin de conserver son statut et toujours aussi curieux de nouveauté, de lieu de culture” explique Jacqueline Dans ses choix, l’Assemblée départemen- le Conseil général s’emploie à rendre la Hanin. Ainsi, en 2010, le Département tale privilégie les spectacles accessibles au culture accessible à l’ensemble des élèves définira la programmation artistique du plus grand nombre. A titre d’exemple, haut-marnais, dès l’école primaire. site, après avis d’un nouveau comité le Conseil général soutient l’association de suivi culturel. Avec le Conseil géné- Microphone et le groupe Tournelune ral, le double objectif affiché par le dans l’organisation du “Track’tour”. Sur Château du Grand Jardin depuis des une scène de fortune installée sur une années demeurera inchangé : proposer remorque attelée à un vieux tracteur, le des manifestations de qualité tout en groupe de musique sillonne les routes s’ouvrant au plus grand nombre. des campagnes haut-marnaises et propose des étapes musicales dans les villages. patrimoine, service du Conseil géné- Une belle façon de véhiculer la musique ral chargé de la mise en valeur du site actuelle en des lieux qui ne lui sont pas archéologique d’Andilly-en-Bassigny. spécialement prédestinés. Favoriser l’ouverture d’esprit et l’épa- Cette année de travail s’est clôturée par nouissement culturel des plus jeunes une exposition des œuvres réalisées par Qualité professionnelle fait aussi partie de ses objectifs. Pour les collégiens. diffuser la culture en milieu scolaire, il Les animations locales, réalisées par des organise, avec des partenaires, des Projets Anne-Charlotte PRUVOT amateurs, ne sont pas les seules à être artistiques globalisés (PAG) : il s'agit de et Thomas ROUSSEZ soutenues par le Conseil général. mettre en relation des professionnels Il soutient aussi les spectacles profes- de la culture et des arts avec des classes sionnels organisés par les communes et d’écoles primaires ou de collèges pour POUR EN SAVOIR PLUS : leur permettre de travailler sur un thème SUR LES AIDES DISPONIBLES EN MATIÈRE précis. Une occasion pour les ensei- CULTURELLES : www.haute-marne.fr, gnants de diversifier leurs méthodes RUBRIQUE PRATIQUE PUIS “GUIDE DES AIDES ” pédagogiques et de laisser leurs élèves SUR LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES : s’exprimer autrement. www.haute-marne.fr/archives Durant l’année scolaire 2008-2009, des SUR LA MÉDIATHÈQUE DÉPARTEMENTALE : collégiens des villes de Nogent, Langres www.haute-marne.fr/mediatheque et Montigny-le-Roi ont par exemple travaillé sur le thème de la couleur et SUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE : de la fresque dans l’Antiquité. Ce pro- www.haute-marne.fr/patrimoine jet artistique fut mené conjointement SUR LA VILLA GALLO -ROMAINE par les collèges, le musée de Langres D’A NDILLY -EN -BASSIGNY : et la conservation départementale du www.haute-marne.fr/archeologie

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 11 DOSSIER Arts Vivants 52 : au service du spectacle vivant Tout à la fois partenaire et outil du Conseil général, l’association Arts vivants 52 œuvre en faveur du spectacle vivant en Haute-Marne. Référence pour les professionnels comme pour les amateurs, elle accompagne les activités musicales, chorégraphiques et théâtrales existantes ou en cours de réalisation. Aux côtés du Conseil général, elle assure une mission de service auprès de différents publics et contribue à la diffusion culturelle. Présentation.

’association Arts vivants 52 existe l’association), Arts Vivants 52 travaille à étudie leurs perspectives de développe- depuis une vingtaine d’années. l’échelle départementale pour dévelop- ment. En relation avec le Conseil général, LD'abord connue sous le nom d’Asso- per l’offre et la pratique, principalement elle leur propose un accompagnement ciation départementale pour le déve- dans les domaines de la musique, de la adapté, notamment pour des projets loppement musical et chorégraphique danse et du théâtre. pédagogiques et artistiques. Elle a par (ADDMC), l’arrivée du théâtre dans exemple développé un réseau de chœurs son champ de compétences lui a impo- Un schéma pour d’enfants (lire en encadré) qui permet sé une nouvelle dénomination. coordonner les actions aux jeunes de découvrir la musique dans Soutenue par le Conseil général (près un cadre convivial et accessible. de 350 000 € ont été attribués en 2009 à L’une des principales missions d’Arts Et puisque l’éducation artistique et cultu- Vivants 52 consiste à mettre en œuvre relle passe aussi par les bancs de l’école, le Schéma départemental de dévelop- Arts Vivants 52 s’associe au Conseil pement des enseignements artistiques général pour proposer un programme (SDDEA) adopté par le Conseil général de développement du spectacle vivant en 2005. L’objectif du SDDEA est d’amé- en milieu scolaire, notamment à travers liorer l’offre d’enseignements artistiques les Projets artistiques globalisés (PAG) spécialisés, afin que et les résidences d’artistes. Ces deux chaque Haut-Mar- démarches permettent à des écoliers nais puisse trouver de rencontrer des un cours de danse, une professionnels et école de musique, une ini- parfois de conce- tiation au théâtre… voir avec eux une Dans le cadre de ce schéma, œuvre originale. Arts Vivants 52 rencontre les diverses écoles d’enseignement Mise artistique de Haute-Marne et à disposition de ressources Le réseau chœurs d’enfants Arts Vivants 52 se situe donc au Depuis trois ans, l’association Arts Vivants 52 accompagne la création de chœurs d’en- cœur d’un réseau d’acteurs de fants dans le département. Ils sont mis en place en partenariat avec les écoles de terrain dans le domaine du spec- musique, les foyers ruraux, les communes et intercommunalités de Haute-Marne. Le tacle. Non contente d’impulser réseau chœurs d’enfants propose un enseignement artistique accessible à tous, géogra- des actions globales, l’association phiquement grâce au maillage des structures d’accueil mais aussi financièrement. Cette initiative, encadrée par des intervenants qualifiés, est ouverte à tous les enfants de 6 fait vivre le réseau et lui permet à 12 ans, sans aucune connaissance musicale préalable. Elle offre un premier accès à de s’étoffer. la musique tout en permettant le partage de connaissances et d’expériences. Pour animer ce réseau, elle dispose d’un centre de ressources, véritable

12 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 outil de connaissance, de formation et d’information ouvert et accessible à Arts Vivants 52 : tous. Son objectif : répondre au mieux à chaque demande spécifique, qu’elle provienne d’un public professionnel, amateur (troupe de théâtre, école de au service du danse, conservatoire, groupe de musi- que..) ou totalement néophyte, soucieux par exemple de savoir comment orga- niser un concert. spectacle vivant L'association facilite également les démarches de création de projets. Pour informer les acteurs de terrain, le centre de ressources a aussi élaboré des outils comme l’annuaire des acteurs du spectacle vivant, grâce auquel on peut dénicher un festival ou un groupe de musique, découvrir un cours de danse ou localiser un studio d’enregistrement. Le répertoire des salles de convivialité ciation, l’Effet Papillon met en œuvre Arts Vivants 52 toutes les missions d’Arts Vivants 52 : sur le net diffuser, soutenir, créer et partager. Lors de la prochaine édition, quatre groupes Depuis peu, Arts Vivants 52 a renouvelé ou artistes vont mener un véritable tra- son site internet, www.artsvivants52.org, vail d’échanges avec le public sur fond outil indispensable de communication de musiques traditionnelles. Empli des et d’information. Le site internet d’Arts musiques du monde, la quatrième édi- Vivants 52 permet de retrouver toutes tion de l’Effet Papillon qui se déroule les missions de l’association regrou- à partir de mars 2010 s’annonce expéri- pées en rubriques. Ainsi, on trouvera un ainsi qu’une documentation spécifique mentale et riche en découvertes. agenda culturel où tous les spectacles, formations et ateliers de l’association sont aussi accessibles à tous et emprun- On le voit : que ce soit par la mise en sont annoncés, un annuaire des acteurs/ tables gratuitement. Enfin, le centre de œuvre du SDDEA, par l’accompagne- diffuseurs et des salles, un accès libre ressources organise des journées d’infor- ment des acteurs dans leur projet de et gratuit au fonds documentaire ou mation à destination des professionnels développement culturel ou par l’orga- encore un espace offres d’emploi qui comme des bénévoles. nisation de manifestations, Arts Vivant centralise toutes les offres culturelles 52 est, année après année, le partenaire et artistiques du département. Le site Eclectisme principal du Conseil général en matière d’Arts Vivants 52 se pose ainsi comme et expérimentation de diffusion culturelle. un outil de médiation. Auriane KLOPP En contact permanent avec les acteurs CONTACT : de terrain, l’association organise égale- ment ses propres événements comme le festival l’Effet Papillon, manifestation placée sous le signe de l'éclectisme. Déployé en quatre itinéraires musicaux, ARTS VIVANTS 52 l’Effet Papillon décline les musiques : CENTRE DE RESSOURCES du jazz à l’électronique, du tradition- 03 25 02 79 49 nel au rock. Le mot d’ordre en est bien [email protected] l’expérimentation sonore et l’innova- tion musicale. Le festival se déploie sur l’ensemble du département et s’ouvre à toutes les démarches artistiques dans une volonté de rapprocher public et artistes. L’EFFET PAPILLON Grâce à un savant mélange des genres, 03 25 02 79 50 l’Effet Papillon constitue un moyen [email protected] d’échanger et de faire circuler, au sens propre du terme, les musiciens et leurs RETROUVEZ D’AUTRES INFORMATIONS SUR compositions instrumentales. ARTS VIVANTS 52 ET SA PROGRAMMATION Emblématique de l'action de l'asso- EN PAGES 2 ET 3 DE L’ENTRACTE .

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 13 DOSSIER Une tête

et un réseauSITES DES BIBLIOTHEQUES EN HAUTE MARNE

pour SITESla DES BIBLIOTHEQUESlecture EN HAUTE MARNE Bibliothèques

Bibliothèques municipales (5) En couvrant l’ensemble du territoire, de village SITES Bibliothèques relais (44) VILLIERS-en-LIEU BETTANCOURT-la-FERREE Petites bibliothèques (42) SAINT-DIZIER DES BIBLIOTHÈQUESBibliothèques hors réseau (3) en village, la Médiathèque départementale de la EN HAUTE-MARNE

LOUVEMONT Haute-Marne, service du Conseil général, participe CHEVILLON WASSY RACHECOURT-sur-MARNE Bibliothèques CUREL MONTIER-en-DER Bibliothèques municipales (5) CHATONRUPT pleinement aux actions du Département dans CHANCENAY VAUX-sur-BLAISE Bibliothèques relais (44) VILLIERS-en-LIEU BETTANCOURT-la-FERREE Petites bibliothèques (42) JOINVILLE SAINT-DIZIER Bibliothèques hors réseau (3) le domaine de la diffusion culturelle. Présentation. SAINT-URBAIN CHAMOUILLEY DOULEVANT-le-CHATEAU DONJEUX GUDMONT CIREY-lès- DOULAINCOURT LIFFOL-le-PETIT CHEVILLON WASSY RACHECOURT-sur-MARNE PREZ-sous- ompléter, former, animer, dessinée et de la science. CUREL VOUECOURT SAINT-BLIN MONTIER-en-DER BROUSSEVAL GONCOURT SONCOURT-sur- MARNE CHATONRUPT ANDELOT conseiller… quatre verbes qui Conseiller comme conseiller VECQUEVILLE VAUX-sur-BLAISE BRIAUCOURT CHANTRAINES BOURMONT JOINVILLE POISSONS BOLOGNE C résument l’action de la Médiathèque les élus et coordonner les SOMMEVOIRE SAINT-URBAIN CONDES départementale de la Haute-Marne, un multiples entreprises en DOULEVANT-le-CHATEAU LE PUITS-des-MEZES BUXIERES-lès-VILLIERSDONJEUX CHAUMONT AILLIANVILLE BREUVANNES service qui, au sein du Conseil général, faveur de la lecture publi- GUDMONT MANDRES-la-COTE CIREY-lès-MAREILLES DOULAINCOURT LUZY-SUR-MARNE LIFFOL-le-PETIT FRONCLES assure une mission étendue dans le que, pour rationaliser les NOGENT MANOISPOULANGY PREZ-sous-LAFAUCHE VIGNORY CHATEAUVILLAIN VOUECOURT SAINT-BLIN GONCOURTVAL-de-MEUSE domaine de la lecture publique auprès initiatives et assurer un SONCOURT-sur- MARNE VITRY-lès-NOGENT DAMMARTIN-sur-MEUSE ANDELOT RIMAUCOURTLEFFONDS CHALVRAINES DAMREMONT des communes de moins de 10 000 équilibre de l’offre sur le BRIAUCOURT CHANTRAINESROLAMPONT DAMPIERRE BOURBONNE-les-BAINS BOURMONT VICQ DANCEVOIRBOLOGNE NEUILLY-L'EVEQUE JUZENNECOURT RIAUCOURT BANNES habitants. Pour remplir sa mission, elle territoire départemental. HUMES MELAY JONCHERY VARENNES-sur-AMANCE VOISEY CONDES ESNOUVEAUX LANGRES s’appuie sur un réseau de bibliothèques Pour mener à bien ces quatre LE PUITS-des-MEZES BUXIERES-lès-VILLIERS BIESLES CHAUMONT BREUVANNESCHAUDENAY qu’elle a parfois largement aidé à créer. missions, la Médiathèque compte NOIDANT-le-ROCHEUX SAINTS-GEOSMES BRICON VERBIESLES MANDRES-la-COTE FAYL-BILLOT Compléter comme compléter les moyens 21 agents, au service des 184BLESSONVILLE biblio- LUZY-SUR-MARNE AUBERIVE NOGENT LONGEAU CHATEAUVILLAIN FOULAIN SARREY VAL-de-MEUSE des bibliothèques municipales et intercom- thèques de la Haute-Marne. CHASSIGNY VITRY-lès-NOGENT DAMMARTIN-sur-MEUSE PRAUTHOY MAATZ munales par le prêt de documents comme ESNOMS-au-VAL DAMREMONT DAMPIERRE BOURBONNE-les-BAINS VAUX-sous-AUBIGNY MARAC VICQ NEUILLY-L'EVEQUE les livres, les revues, les CD, les DVD, les Modernisation BANNES HUMES PLESNOY MELAY partitions… Les documents en dépôt dans VARENNES-sur-AMANCE VOISEY les bibliothèques du réseau sont renouvelés Chaque année, la MDHM investit pour LANGRES CHAUDENAY NOIDANT-le-ROCHEUX SAINTS-GEOSMES plusieurs fois par an, grâce aux tournées améliorer le fonds. Aujourd’hui, elle multiplient et l’accès àFAYL-BILLOT des livres en gros CHAMPSEVRAINE des bibliobus et des médiabus. possède plus de 276 000 documents ! AUBERIVEcaractèresLONGEAU ou à des textes lus sur CD se

Former comme former les profession- Et pour rester à la page, conformément développe.CHASSIGNY DansGRENANT cette logique, un projet MAATZ nels et les bénévoles qui animent les au plan départemental de développementESNOMS-au-VAL d’abonnementPRAUTHOY à des bases d’information bibliothèques, tant en formation de base de la lecture publique, un effort particu- et de VAUX-sous-AUBIGNYfourniture de documents en ligne, CUSEY qu’en formation continue sous forme de lier est consenti pour l’accroissement de via Internet, est aussi en réflexion. stages, journées à thème et de rencontres collections spécifiques : les DVD, CD Frédéric THEVENIN autour de l’actualité littéraire. Rom, DVD Rom et revues sollicités par et Sylviane BARRAND les adolescents comme les mangas se Partenariat

Animer comme animer ces structures par Le Haut-Marnais lit de plus en plus… la mise à disposition d’expositions itiné- Grâce aux statistiques de la Médiathèque, les rumeurs les plus alarmistes sont mises à rantes. Le Conseil général subventionne mal… Il apparaît que les Haut-Marnais lisent toujours, voire même de plus en plus ! aussi des spectacles assurés par des inter- Par exemple, en 2008, les 184 bibliothèques du réseau ont prêté 403 000 documents. Les venants professionnels et propose leur 17 000 Haut-Marnais inscrits dans l'une des bibliothèques profitent donc pleinement des diffusion au sein du réseau. La MDHM possibilités du réseau. Gageons qu'ils seront rejoints par de nombreux autres habitants contribue à l’accueil d’auteurs, conteurs dans le futur. et conférenciers et est partenaire d'événe- ments culturels. C’est la cas par exemple Surfant sur la tendance française, l’emprunt de CD est en forte baisse du fait de la concur- rence du téléchargement en ligne. A contrario, la vulgarisation du DVD et la multiplication de la fête de la science, pour laquelle la du nombre de communes dotées de secteurs audiovisuels permet à ce support de doper MDHM propose aux jeunes lecteurs des les prêts de manière spectaculaire. animations tournant autour de la bande

14 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 Environnement Un îlot de verdure et d’eau En suivant le cours sinueux de la Marne, on atteint l’ancien Moulin des Tanneries, à Bologne, au milieu d’un environnement préservé. Là, la nature commence doucement Xxx à redresser ses branches après le passage de l’homme. Elle règne en maîtresse sur un étroit royaume que l'on nomme “l’île-eau-vert”.

ologne, commune de 2 000 habi- ses biefs. Aujourd’hui, Charly Masse est tants confortablement installée propriétaire de tout le bief de Bologne entreB la Marne et ses biefs. C’est le et il peut ainsi contrôler les débits d’eau long d’un de ceux-ci, dans un cadre grâce aux nombreuses vannes qui jalon- idyllique, que Charly Masse, installé nent le cours de la Marne. Énergies intelligentes en Haute-Marne depuis plus de 35 ans, Mais l’île-eau-vert, c’est aussi un moyen de sensibilisation à l’environnement. Il Soucieuse de sensibiliser le plus grand constitue le terrain de jeu et d’observa- nombre à la protection de l’environne- tion favori de l’association du même ment, l’association va bientôt se tourner nom, constituée en 1999 avec l’aide de vers les scolaires, en collaborant avec des Roger Fléchy, adjoint au maire de Bolo- organismes tels que les Petits Débrouillards gne. Son but : préserver l’ensemble du qui prônent le développement durable et patrimoine vert de la commune. Ainsi le recours aux nouvelles énergies. la Marne qui abrite plus d’une trentaine Car la thématique énergétique a, elle d’espèces de poissons différentes telles aussi, toute sa place sur l’île-eau-vert : que le saumon de fontaine ou la carpe, Charly Masse y a en effet installer une a créé l’île-eau-vert. Au cœur de ce pro- fait l’objet de toutes les attentions sur roue hydroélectrique. L’utilisation de jet, comme de tous ceux élaboré par cet cet îlot de verdure et d’eau. Pêche “no l’eau comme source d’énergie ne date pas ancien ingénieur, on trouve le thème kill” ou encore ballades au fil de l’eau, d’hier mais a été peu à peu abandonner de la protection et la valorisation de tout a été pensé pour faire des rives de au profit de systèmes “énergivores” et pas la nature. la Marne, un petit coin de paradis où toujours respectueux de l’environnement. représentants de la faune et de la flore Charly Masse et son île-eau-vert remettent Un petit bout haut-marnaises s’épanouissent en toute donc au goût du jour un système de pro- de nature protégé quiétude. Bientôt, on pourra flâner sur duction énergétique totalement propre. les berges, pique-niquer le dimanche en Une mini centrale est née sur les bords L’île-eau-vert, c’est avant tout un espace famille tout en apprenant à distinguer les de la Marne. remarquable constitué autour des ancien- espèces volantes, aquatiques ou même nes forges de Bologne, du Moulin et de rampantes vivant dans cet écosystème. Auriane KLOPP

De l’eau et du bois Charly Masse s’investit également dans la filière bois et la gestion forestière. En 2007, il a ainsi créé une coopérative forestière (CPF 52) pour aider les propriétaires de bois à gérer leur patrimoine. CPF 52, c’est avant tout une association de personnes qui souhaitent défendre et valoriser la filière bois en Haute-Marne en protégeant, en contrôlant et en conseillant les propriétaires. Mais CPF 52 a aussi d’autres ambitions : la coopérative espère favoriser l’em- ploi des jeunes dans la filière en mettant en lumière les besoins de l’exploitation raisonnée du bois en Haute-Marne. N’a-t-on pas dit que le bois était l’avenir de la Haute-Marne ?

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 15 Terroir Un brin de campagne dans les assiettes Une nouvelle boutique de produits bouchers et charcutiers a ouvert à Chaumont. Avec une politique qualitative très affirmée qui met en valeur les productions locales, “Brin de Campagne” propose une alternative intéressante aux consommateurs haut-marnais et apporte un doux air d’authenticité dans les assiettes.

e vais prendre quatre paupiettes; viande : le Gaec de la Charmotte qui très coûteuse en énergie, nous défendons l’idée elles sont bien rosées. Et mettez- élève des porcs, Charles Colin, éleveur qu’il ne faut pas manger trop de viande. C’est moi“J aussi un peu de rillettes et de cervelas”. de bœuf charolais et le Gaec du Val du aussi dans la rareté que l’on trouve le plaisir” A première vue, tout se passe comme Four, producteur de volaille. “Cela faisait plaide Jean-Jacques Bailly. A “Brin de dans un commerce de bouche ordi- longtemps que nous avions envie de nous Campagne”, les clients trouvent donc naire. Les clients font leur choix, les lancer et de créer un magasin dont le moteur des produits qui ont été élaborés en bouchers découpent et préparent les serait la vente de viande et de charcuterie” observant des normes proches de celles commandes. Mais en y regardant de explique Jean-Jacques Bailly, l’un des du “bio”. Les producteurs s’imposent par plus près, on comprend que “Brin de responsables de la boutique. “Lorsque nous exemple de respecter scrupuleusement le Campagne” n’est pas une boucherie avons appris que les locaux d’une boucherie rythme de croissance des animaux avant charcuterie ordinaire. Les étiquettes qui chaumontaise étaient à vendre, nous avons d’en commercialiser la viande. C’est indiquent l’origine des produits portent saisi l’opportunité. Depuis, nous avons proposé cette éthique de production qui a poussé des noms familiers : Dancevoir, Essey- à d’autres producteurs de nous rejoindre.” les créateurs de “Brin de Campagne” à les-Ponts, Andilly, Montsaugeon… Dans les rayons, l’achalandage se révèle n’ouvrir leur échoppe que du mercredi Viandes, fruits et légumes, fromages, plutôt attractif : le choix est large tant en au samedi. “Puisque nous attendons que les miel, escargots sont en effet issus des pièces de boucherie qu’en préparations bêtes soient à maturité, nous ne sommes pas campagnes environnantes. charcutières, toutes entièrement préparées toujours capables de répondre instantanément sur place. Des rayons annexes viennent à la demande. Mais les clients le comprennent Démarche collective éveiller encore davantage la curiosité des et ils passent de plus en plus commande ; cela gourmets en présentant des confitures, nous permet d’anticiper et de gérer au mieux Rien d’étonnant puisque la création de des fromages de chèvre, des vins, des nos productions. Nous avons d’ailleurs de “Brin de Campagne” résulte d’une idée potages… nombreuses commandes pour les fêtes.” Il de trois producteurs haut-marnais de y a fort à parier qu’avec des produits Pour le plaisir de cette qualité, “Brin de Campagne” remettra rapidement les terroirs locaux La nouvelle enseigne s’appuie aussi sur à la carte des Haut-Marnais. un concept particulier, tant au niveau commercial qu’au niveau gastronomique. Samuel DANICHY “Notre idée centrale consiste à remettre le plaisir CONTACT : de bien manger au centre des préoccupations du consommateur. Bien manger, c’est manger des produits de qualité, avec une vraie plus- value gustative, mais c’est aussi adapter sa consommation aux enjeux environnementaux 66 AVENUE ASHTON UNDER LYNE actuels. Et puisque la production de viande est À CHAUMONT – 03 25 03 74 86

16 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 Terroir Les produits haut-marnais

Créée en 1993, en vitrine l’Association pour le développement de la diversification en milieu agricole et rural (ADMA) œuvre aux côtés des producteurs locaux pour mettre en avant leur savoir-faire et leurs produits. Dégustation.

scargots à la moutarde, fricassée compose méritent amplement d’être qu’elle organise traditionnellement sous d’endives à la bière, pigeonneaux mises en avant. C’est justement l’un des les Halles de Chaumont au printemps et sauceE ail, saumon champenois… si tous objectifs de l’ADMA, association créée à l’automne. “Pour nous, ces deux temps forts les goûts sont dans la nature, ils sont sur l’impulsion de la Chambre d’agri- sont avant tout des occasions de rencontres. aussi en Haute-Marne. Les papilles se culture qui souhaitait ainsi soutenir les Nous considérons que le développement passe dilatent rien qu’à la simple évocation agriculteurs engagés dans une diversi- également par l’échange”. Ainsi accompa- de ces quelques recettes réalisées avec fication de leur production. “Il s’agit gnés, certains producteurs ont laissé les produits locaux. Volailles, poissons, d’une association de développement qui va leurs dernières hésitations de côté pour fromages, liqueurs, miel, confitures, fois se lancer dans l’aventure et créer une gras… le département n’a pas à rougir nouvelle activité. De la même manière, de son terroir, bien au contraire. La l’association participe également à des diversité et la qualité de la carte qu’il évènements extérieurs au département. “On essaye de s’adapter aux attentes de nos Un bon tremplin adhérents et d’être présent à chaque fois qu’on nous le demande avec une vitrine de produits Composé pour près de la moitié d’agri- du terroir”. C’est notamment le cas lors culteurs pratiquant l’accueil à la de la Foire de Châlons-en-Champagne ferme, le réseau compte actuellement L’association gère également ou encore au Salon du Bien Vivre à table une cinquantaine d’adhérents répartis le réseau des fermes pédagogiques. de Troyes. Les milliers de spectateurs qui sur l’ensemble du territoire haut-mar- agir sur la promotion de la filière auprès des fréquentent ces manifestations peuvent nais. Installé à Montier-en-Der, Noël Lepoix a rejoint le mouvement il y a agriculteurs et du grand public ” explique ainsi goûter et découvrir les multiples deux ans et participe régulièrement Gratienne Edme-Conil qui assure l’ani- richesses que recèle le département. aux animations initiées par l’ADMA. mation et la coordination de ce réseau ; Gestionnaire du réseau “Bienvenue à la “C’est un très bon tremplin pour l’association étant présidée par Florence Ferme”, l’ADMA administre également quelqu’un qui se lance et qui cherche Pelletier des Caves de Coiffy. celui des fermes pédagogiques. Elles sont à se faire connaître. Cela m’a égale- ainsi une quinzaine en Haute-Marne à ment permis de faire la rencontre avec Se faire connaître ouvrir leurs portes à près de deux cents d’autres producteurs ou artisans qui et s’épauler scolaires chaque année. m’ont fait profiter de leur expérience en m’apportant certains conseils” sou- Dans ses intentions, l’ADMA souhaite Etienne CLEMENT ligne le responsable de la Brasserie également fédérer les porteurs de projets. artisanale du Der, qui est devenu un C’est dans cet esprit que l’association CONTACT : des lieux les plus visités à proximité met sur pied plusieurs opérations com- ADMA – 03 25 35 02 89 du lac du même nom. merciales dans le courant de l’année. SITE INTERNET : C’est notamment le cas lors des marchés www.terroir-hautemarne.com

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 17 Entreprise Une reconversion très détendue ! Après 11 ans rythmés par les impératifs stressants du métier de représentante de commerce, Martine Sagnet a choisi d’effectuer sa reconversion dans un domaine diamétralement opposé : elle a créé un centre de bien-être à Saint-Geosmes. Elle a ainsi entamé un nouveau parcours professionnel en toute décontraction !

uand j’étais représentante de et pas de soigner : il ne faut surtout pas tes d’un séjour, et surtout, à proximité. commerce, je vendais de la linge- confondre les deux pratiques !”, insiste la Les bienfaits d’une activité-détente pour rie“Q fine à domicile à travers toute la Cham- créatrice d’entreprise. laquelle il faut se déplacer dans une des pagne-Ardenne. Au fil du temps, j’ai pu grandes villes des départements voisins constater que mes clientes étaient de plus Relaxation sont bien vite anéantis par la route du en plus stressées, de plus en plus débordées de proximité retour. Hammam, sauna et spa accueille- par les multiples tâches qu’elles s’imposaient ront donc ses clients pour une à deux pour mener de front vie de famille et car- Une longue réflexion sur les besoins heures de détente. rière professionnelle. Elles ne prenaient pas le de la clientèle qu’elle cible lui permet temps de s’occuper d’elles-mêmes, de se déten- ensuite de dessiner son futur univers : Pas un luxe dre. Une balnéo ou un séjour spa aurait été un espace de détente et de bien-être, trop long et trop contraignant et il n’y avait Cet espace se veut intime tout en restant pas beaucoup d’autres possibilités dans la convivial : des chaises longues sont à la région. Alors, je me suis dit qu’il devait y disposition de ceux qui désirent faire une avoir quelque chose à faire dans ce domai- pause entre deux activités. “Que ce soit ne.” L’idée est là, il faut la concrétiser. seul, à deux, en famille, entre amis, c’est un Martine Sagnet commence logiquement moment privilégié pour relâcher la pression, par se former : elle réalise un bilan de com- papoter de choses et d’autres et prendre soin pétences avant de suivre des cours auprès de soi. Les clients découvrent le savon noir, de l’Institut Joël Savatofski, Ecole les gants de gommage, utilisent une pierre européenne du “Massage-Tou- simple et accessible. Pour pouvoir vivre ponce… Les samedis d’été, la salle est la cher” à Dijon. Son cursus lui per- de son travail, elle ne pourra se limiter à plupart du temps réservée pour un enter- met d’acquérir les techniques la détente musculaire, trop prenante et rement de vie de jeune fille. L’ambiance est de la détente musculaire et du massage- limitée à quelques heures par jour. Elle alors particulièrement joyeuse !” toucher, totalement différent des mas- sonde son entourage, qui lui confirme Pour permettre à tous de bénéficier de sages thérapeutiques prodigués par un qu’il y a un réel besoin en matière de ses services, Martine Sagnet a étudié et kinésithérapeute : “Le but est de détendre relaxation, mais sans toutes les contrain- adapté ses tarifs. Elle explique : “Le bien- être n’est plus un luxe : c’est un réel besoin en ces temps de surmenage chronique !” Aujourd’hui, le complexe “Les 5 Sens” propose à Saints-Geosmes une prestation unique en Haute-Marne : plus besoin de se déplacer sur une grande agglomé- ration pour se détendre !

Sarah BERNHARD

Co n t a c t : Le s 5 Se n s ZAE Le s Me n n é t r i e rs Ru e d u Li e u t e n a n t Didier 52200 Sa i n t s -Ge o s m e s – 03 25 87 01 96.

18 Ligne Directe - décembre 2009/janvier 2010 Entreprise Le Lagerfeld de l’automobile Après la mode et la gastronomie, voilà que la France donne à nouveau dans le haut de gamme avec “l’automobile haute-couture”. Et c’est à un Haut-Marnais qu’on le doit. Rencontre à Langres avec Patrice Parot, designer de la route connu et reconnu à travers le monde.

’est une information confidentiel- plupart des transactions se réalise auprès le : Langres abrite le temple de la de professionnels, à 100 % étrangers. Sony haute-coutureC automobile à la française. est le plus important d’entre eux. “L’intérêt Son grand Manitou, c’est Patrice Parot, pour eux est de créer un buzz à l’occasion de un Haut-Marnais de 47 ans qui a su faire salons ou d’évènements internationaux. Mais de sa passion pour les belles mécaniques une voiture comme celle-ci coûte très chère, alors de Patrice Parot est désormais ponctuée un art de vivre. En 1998, il crée Parotech, je cherche dix partenaires, un pour les pneus, un d’anecdotes comme celle-ci. une entreprise de quatre salariés, deve- pour la peinture, un pour les sièges... et je livre Mais pour lui, pas question de passer en nue référence dans l’art de la préparation un produit fini pour lequel le commanditaire a vitesse de croisière, il continue même de et du design automobile. les droits d’utilisation pendant deux ans.” développer de nouveaux produits comme Le principe : partir de modèles de véhi- Et ça marche ! Patrice Parot a beau se une remorque avec panneaux solaires cacher dans son petit coin de Haute- et bientôt une gamme de meubles. Du Marne, ses techniques alliant technologie préparateur à l’ébéniste (lire en encadré), 3D, travail à l’ancienne et liberté de ton sont reconnues dans le monde entier.

Guerre des étoiles

Émissions de télévision, salons presti- gieux, miniatures et timbres à l’effigie de ses créations... voilà notre dynamique patron entraîné dans des aventures frô- lant parfois les frontières du réel. “Pour la boucle serait-elle bouclée pour le Lan- une émission de Turbo, nous sommes allés grois ? Rien n’est moins sûr car il semble dans le désert tunisien avec le Touareg P24, en perpétuelle évolution. là où a été tournée “La Guerre des étoiles.” Ils ont recréé tout cet univers avec Obi-Wan Sabrina KHENFER Kénobi, R2 D2 avec le chien robot de chez Sony... C’était incroyable ! Et le plus beau, Co n t a C t : Pa r o t e C H – 1310 a V e n u e cules déjà existants (Fiat 500, Touareg, c’est qu’on voit le Touareg traverser le désert d e L’eu r o P e À La n G r e s – 03 25 90 79 90 Mustang, 206CC...) et les personnaliser avec sa plaque immatriculée en 52 !” La vie Co u r r i e L : [email protected] pour en faire de véritables objets de luxe. Mais n’allez surtout pas lui parler de tuning. “Ce que nous faisons est à l’opposé Une commode Louis XV à la sauce Parotech du tuning. Nous sommes quasiment considérés Ébéniste de formation, Patrice Parot tente un retour vers ses premières amours en comme des designers.” lançant une gamme de meubles préparés à l’image de ses voitures. “Je me dis : « Qu’auraient fait les ébénistes qui ont créé les meubles du château de Versailles avec Commandes la technologie et les matériaux d’aujourd’hui ?” » Et voilà, ça donne des meubles façon internationales Parotech.” Des lignes modernes pour une armoire qui s’accommodera parfaitement avec le véhicule dans le garage, une drôle d’idée ? “Non, les gens adorent avoir ce que les Parmi les clients de Parotech, quelques autres n’ont pas. Quelqu’un est venu me voir pour personnaliser son iPhone aux couleur rares particuliers fortunés, la plupart du de sa voiture. C’est là qu’est le futur pour nous.” temps venus du Moyen-Orient. Mais la

Ligne Directe - décembre 2009/janvier 2010 19 Portrait Marc Linotte au sommet de son métier Jeune ferblantier couvreur de métier, Marc Linotte a porté très haut les couleurs de la Haute-Marne. Jusque sur le podium mondial des Olympiades des métiers dans sa catégorie. A 23 ans, le professionnel médaillé est presque au sommet de son art. Et il compte bien gravir les derniers pas pour y parvenir. Portrait. © Dominique Bokalo.© Dominique

eu de gens peuvent se vanter son métier : Marc Linotte est en effet 2009 dans sa catégorie de couvreur fer- d’avoir un jour participé aux fils de couvreur. Il est donc tombé blantier, Marc Linotte a rejoint l’équipe PJeux Olympiques ; moins encore ont dans la ferblanterie tout petit. A douze de France des métiers. Avec les 43 autres eu l’honneur de prendre part aux ans, il observe déjà le déroulement des représentants nationaux, il s'est préparé Olympiades des métiers. C’est dire si chantiers et le travail des ouvriers cou- à s’envoler pour Calgary au Canada. Au en prenant la troisième place de cette vreurs de l’entreprise familiale. Quelques programme, activités physiques, sports compétition professionnelle internatio- années plus tard, il choisit de devenir collectifs, techniques de concentration et nale, Marc Linotte a réalisé un exploit compagnon du devoir et de faire de la de relaxation. Tout est fait pour mettre les digne des meilleurs athlètes. Il faut perpétuelle exigence de qualité son credo Tricolores dans les conditions optimales dire que le jeune homme originaire de professionnel. Après être passé par Dijon, avant l’entrée en compétition. Comme Champsevraine, à côté de Fayl-Billot, Nancy, Rodez, Saint-Malo, Dunkerque, pour de véritables sportifs. s’est donné les moyens de réussir. Lyon, Le Mans et Nancy au cours du tour de France qu’impose la formation Toujours plus haut Petit déjà… des compagnons, Marc Linotte a déjà emmagasiné une très riche expérience et Avant même le stage de préparation col- Il faut aussi dire que le ciel avait un peu il s’est aussi forgé une solide réputation lective, le couvreur de Champsevraine prédestiné cette étoile haut-marnaise à de professionnalisme. s’était astreint à un rythme intense : sur les chantiers en semaine, il regagne le Médaille d’or nationale centre de formation des compagnons le week-end pour réaliser des maquet- Car durant ses sept années de compa- tes. Encore et encore. Pour faire encore gnonnage, le Haut-Marnais n’a eu de mieux, toujours mieux. A Calgary, sa cesse que de se lancer des défis profes- discipline et son sérieux ont payé une sionnels et sportifs : avant de se dis- nouvelle fois : Marc Linotte s'est classé tinguer aux Olympiades des métiers, troisième de la compétition. il a remporté le concours du meilleur Ce n’est pas pour autant que ce brillant apprenti de France et s’est imposé lors professionnel se repose sur ses lau- des championnats du monde des jeunes riers. Toujours en quête d’excellence, il couvreurs. Quelques échauffements envisage déjà de partir en Suisse pour avant d’affronter la plus prestigieuse découvrir des techniques de ferblanterie et la plus renommée des compétitions qui n’existent pas en France et aimerait professionnelles. se présenter au concours du meilleur Les Olympiades des métiers rassemblent ouvrier de France, la dernière marche en effet les meilleurs ouvriers dans tous vers le sommet du métier. Nul doute

© Dominique Bokalo.© Dominique les secteurs de métiers. Sélectionné au que l’homme en a le talent. Marc Linotte et les autres médaillés des Finales niveau régional, puis vainqueur de la Nationales, métier Ferblantier-couvreur. finale nationale à Lille en début d’année Nicole URBAIN

20 LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 Solidarité Marc Linotte T us plus f rts au sommet que t ut de son métier Au fil des années, le Téléthon demeure une manifestation caritative emblématique, qui fédère les énergies autour de la lutte contre les myopathies et les maladies génétiques. Gros plan sur l’édition 2009. l’élaboration de médicaments. Ces “trois Entre loto, lâcher de ballons et ventes de bras armés de l’AFM” sont le laboratoire gâteaux, de décoration ou de vin chaud, Généthon pour développer et produire les idées ne manquent pas pour fédérer bénévoles se des traitements de thérapie génique, les énergies, divertir et… récolter des sont mobi- l’Institut de myologie, un centre d’ex- dons. A Saint-Dizier, un grand show DJ lisés200 partout en000 France afin que l’édi- pertise dédié au muscle, et l’I-stem qui a attiré les plus jeunes. A Fayl-Billot, la tion 2009 du Téléthon soit une fête et travaille sur les cellules souches. chorale des Baladins et l’Harmonie ont que son message résonne dans toutes Enfin, les dons ont également per- donné un concert au lycée horticole. A les têtes : “Tous plus forts que tout”. mis d’ouvrir le premier “Village Répit Joinville, la comédie musicale “La croi- Cette année, Daniel Auteuil en était Famille”, à Saint-Georges-sur-Loire, dans sière s’amuse” a été proposée… le parrain. Il était accompagné, durant le Maine-et-Loire. Il est la réponse à ce Les exploits sportifs ont également été toute la mobilisation, par Céleste et qui constitue un véritable problème de nombreux. Pendant le Téléthon, Joël Tho- Léandre, 7 et 10 ans. Le frère et la sœur société : l’épuisement physique et moral mas a ainsi enchaîné plusieurs marathons. sont atteints de la même myopathie des aidants d’un proche dépendant. A Froncles, une randonnée à vélo a été qui les prive, muscle après muscle, de organisée et les tournois de football se leurs forces. La Haute-Marne sont multipliés sans oublier les baptêmes Le Téléthon est également le moteur des mobilisée en poneys ou la pêche à la carpe. familles de l’Association française contre Cette mobilisation générale, généreuse et les myopathies (AFM), qui ont engagé, Pour cette édition 2009, en Haute-Marne, désintéressée est porteuse d’espoir pour depuis plus de 20 ans, un combat sans la mobilisation n’a pas faibli avec plus de tous ceux qui s’investissent et surtout merci contre la maladie pour refuser 70 manifestations… Pour unifier le tout, pour les enfants et les familles touchées l’inéluctable, inventer la médecine de en partenariat avec le Conseil général, par les myopathies et les maladies géné- demain et mieux accompagner leurs une caravane est partie de Chaumont, le tiques. Merci donc. enfants. Aujourd’hui, la révolution vendredi 4, à 9 heures, pour un tour des médicale s’accélère et produit ses pre- rendez-vous prévus sur le département. Frédéric THÉVENIN miers résultats pour les malades.

Des avancées concrètes Il est toujours possible de faire un don… Grâce aux dons, 34 essais financés par … Pour refuser de se résigner face à la fatalité l’AFM sont lancés ou sur le point de … Pour ne jamais renoncer l’être et le Téléthon 2009 doit donner les … Pour atteindre le but coûte que coûte moyens de franchir un cap crucial comme … Pour que l’issue du combat soit la fête*… le démarrage d’un faisceau d’essais pour il est toujours possible de verser des dons afin que la de nouvelles maladies. 2010 ouvrira une recherche avance et les progrès continuent. décennie des résultats concrets. Sur Internet : www.afm-telethon.fr ou Toujours grâce aux dons, des centres de coordination52.telethon.fr

recherche, leaders dans leur domaine, *Extraits du slam d’Aimé Nouma conjuguent leurs forces pour parvenir à

LIGNE DIRECTE - décembre 2009/janvier 2010 21 Expression d’élus Démocratie de proximité

Groupe Groupe Groupe Groupe de la majorité de réflexion socialiste communiste départementale (indépendants) et républicain Le Président de la République est A la veille d’échéances impor- Suppression de la Pour la première année le venu en Haute-Marne. 2.000 poli- tantes au Parlement pour les Taxe Professionnelle Conseil général va voter son ciers ont transformé Saint-Dizier ressources des collectivités Les Communes et les Départe- budget sans taxe profession- en cité interdite. Bravant l’interdit, locales (taxe professionnelle ments français existent depuis nelle. Le Département va être la centaine de manifestants dont notamment), et pour la cla- plus de 200 ans. Ils ont toujours de plus en plus dépendant nous faisions partie ont été “par- rification des compétences eu un rôle essentiel et fondateur des financements apportés qués” très loin du “show”. Suppression de la taxe profes- entre acteurs locaux, il est dans le développement industriel par l’Etat. Les dotations attri- sionnelle. Les collectivités locales essentiel de dire ce qu’est la de notre pays. De par l’aména- buées seront donc décidées sont privées de leur principale gement de nos territoires, ils ont à Paris. Si aucune péréquation réforme proposée, au-delà ressource. L’UMP Bruno Sido contribué à l’implantation de n’est faite entre les territoires des polémiques : applaudit des deux mains ! Avec nos entreprises et la création de très riches et les territoires pau- - le refus du statu quo et de ce nouveau cadeau, le MEDEF vres, comme le notre, nous l’immobilisme alors que la nombreux emplois. Ces aména- s’en mettra encore plus dans les taxe professionnelle nuit à gements ont pu être réalisés en serons encore les “dindons” poches et ne relancera pas l’em- la compétitivité de nos ter- grande partie grâce aux impôts de la farce. Cette suppression ploi. Le contribuable paiera à sa ritoires pour l’accueil des locaux dont la Taxe Profession- de la TP sera, à terme, sup- place! Chez Ammann Yanmar entreprises, dans un monde nelle est une composante sou- portée par les ménages. Il y à Saint-Dizier, 60 salariés sont ouvert. C’est l’immobilisme vent indispensable. aura donc une aggravation licenciés mais les actionnaires se qui serait irresponsable dans Sa suppression partielle déci- de la fiscalité locale pour les partagent 5,6 millions d’euros ce contexte. dée de manière brutale par le contribuables. de bénéfices ! Le député UMP - l’engagement du Gouverne- gouvernement, inquiète à juste La réforme des collectivités François Cornut-Gentille trouve ment à compenser intégrale- titre les élus et nos concitoyens. locales prévoit la disparition des cela normal. 95 emplois sont conseillers généraux et leur rem- ment, pour 2010, les recettes Au-delà de la manière (déci- supprimés au dépôt SNCF de placement par des conseillers , avec la complicité des départements issues de la sion rapide sans concertation et réflexion de fond), l’enjeu territoriaux qui s’occuperont à du ministre UMP Luc Chatel. taxe professionnelle. principal demeure les compen- la fois des Régions et des Dépar- Le désert avance. Bruno Sido - l’occasion de clarifier le rôle sations financières… et là, c’est tements. Ce projet de loi définit nous programme pour finir en et les missions des collectivi- le brouillard ! donc l’organisation territoriale poubelle nucléaire à Bure. tés locales. Comment les collectivités vont- de la France autour du couple Suppression des départements. L’objectif ne consiste pas à elles construire leurs futurs pro- Département - Région. La réalité Nicolas Sarkozy veut supprimer exonérer les entreprises de jets tout en sauvegardant leur est tout autre, notre organisa- les départements qui sont des leur contribution, comme on indépendance financière… avec tion territoriale repose sur deux espaces de démocratie, de proxi- l’entend trop souvent, mais autant d’incertitudes ? blocs bien identifiés : le bloc mité. Se reniant, Bruno Sido et à passer d’un mode d’impo- Un report de ces projets irait communes et intercommuna- Charles Guene, sénateurs UMP, applaudissent encore des 2 mains. sition qui fragilise la com- à l’encontre d’une politique lités/départements. Il incarne la Ce ne sont plus des couleuvres pétitivité de notre pays par dynamique de reprise écono- proximité. Le bloc région/Etat- qu’ils avalent mais des boas ! rapport à ses concurrents, à mique. Europe. Il incarne les stratégies Coupes sombres dans le bud- un système plus adapté à la Les bénéficiaires de cette sup- de développement. get. La faillite de Haute-Marne réalité du fonctionnement pression de TP vont-ils jouer Comme d’habitude, on va nous de l’économie. Aménagement (présidée par le le jeu en investissant et en faire croire au grand change- Conseil général) coûtera 1 million Sur la réforme territoriale, ni créant des emplois ? Au vu ment et aux économies engen- d’euros aux contribuables. L’UMP les communes, ni les dépar- des résultats de la baisse de la drées par cette réforme alors annonce des coupes sombres pour tements, ni les régions n’ont TVA dans la restauration, on que nous n’aurons supprimé le budget départemental 2010, vocation à disparaître, bien au peut en douter. aucune strate “du mille feuilles” notamment dans le domaine asso- contraire. Il s’agit d’organiser En tout état de cause, le groupe et que les contribuables devront ciatif, culturel, sportif. C’est into- autrement, à l’horizon 2014, des indépendants n’acceptera compenser dans l’avenir le man- lérable. Le bénévolat ne mérite pas le rôle et les missions qui leur pas que le contribuable soit à que de recettes engendrées par cela. Plus combatifs que jamais, les sont confiés, dans un souci de terme sollicité pour compenser cette réforme de la Taxe profes- communistes voteront CONTRE simplicité et de clarté. cette suppression. sionnelle. ce budget.

22 Ligne Directe - décembre 2009/janvier 2010 bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref - en bref Succession de visiteurs prestigieux L’île aux Parents Le dernier trimestre 2009 a été La Circonscription d’action sociale (CAS) de Joinville, ser- marqué par une succession de vice du Conseil général, a créé un espace de conseil pour visites officielles. Des personna- les parents de jeunes enfants. lités politiques et économiques Tous les 2e jeudis de chaque mois, de 14h à 16h, “l’île aux sont ainsi venues à la rencontre Parents” accueille les enfants de moins de trois ans, accom- des Haut-Marnais. pagnés de leurs parents, pour des séances d’animation. Jouer, Le 1er octobre, Chantal Jouanno, chanter, se détendre mais aussi partager et échanger des Secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, était à Chaumont pour une expériences, poser des questions liées à la parentalité, telles étape de son “Tour de France du Grenelle de l’Environnement.” sont les activités proposées par des animatrices aux parents En compagnie du Président du Conseil général, Bruno Sido, par au cours d’après-midis récréatifs à thème. Une manière ailleurs rapporteur du projet de loi sur le Grenelle de l’Environne- conviviale d’apprendre le délicat métier de parent. ment au Sénat, elle a expliqué les enjeux de la loi en préparation et a débattu avec les nombreux Haut-Marnais présents. Le 20 octobre, c’était au tour du Président de la République 100 000e visiteur pour le Mémorial ! de venir en Haute-Marne. A Saint-Dizier, Nicolas Sarkozy Le 11 octobre 2009, tout a expliqué le fond et la forme juste un an après son de la réforme des collectivités ouverture, le Mémorial territoriales, assurant notam- Charles de Gaulle appro- ment que les Départements chait les 90 000 visiteurs ne disparaîtraient pas. cumulés. Depuis quel- Le 9 novembre, jour anniver- ques jours, il peut se saire de la mort du général de Gaulle, Hubert Falco, Secrétaire réjouir d’avoir accueilli d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, a rendu hommage son 100 000e visiteur et à l’homme du 18 juin, entouré de lycéens issus d’établissements s’enorgueillir d’être déjà le second site touristique de Champa- portant le nom du premier Président de la Ve République. Au gne-Ardenne en terme de fréquentation (derrière la Cathédrale pied de la Croix de Lorraine, au-dessus du Mémorial, les 200 de Reims). jeunes ont entonné le chant des partisans. Un moment très fort Et pour 2010, des chiffres encore plus flatteurs sont attendus. En en émotion. effet, de nombreux autocaristes proposent désormais des voyages au Enfin, le 23 novembre, Laurence Parisot, présidente du MEDEF, Mémorial dans leur catalogue et plusieurs milliers de scolaires ont a salué les initiatives haut-marnaises permettant aux lycéens de déjà réservé leurs places. Il faut dire que pour cette année qui célé- découvrir le monde de l’entreprise. Luc Châtel, Ministre de l’Edu- brera un triple anniversaire cation nationale était à ses côtés pour récompenser les lauréats (110 ans de la naissance d’un concours organisé par le MEDEF de Haute-Marne. de Charles de Gaulle, 70 ans de l’appel du 18 juin Equilibre alimentaire des collégiens et 40 ans de la Mort du Général), le Mémorial pré- Dans le domaine éducatif, le Conseil général ne fait pas que pare un programme d’évé- s’occuper de la qualité des bâtiments des collèges. Il veille aussi nements et d’expositions à la qualité des repas servis aux jeunes Haut-Marnais. très riche. Plus de détails Suite à l’étude sur la restauration au sein des collèges publics en 2010… du département menée par le Cabinet Agriate Conseil pour le compte du Conseil général, un groupe de travail, composé de plusieurs chefs de cuisine assistés d’une diététicienne, œuvre Gagnants du concours CODERPA actuellement à l’élaboration d’un plan alimentaire. Ce plan Dans le numéro 96 de Ligne Directe, à l’occasion de la Semaine est destiné à améliorer l’équilibre nutritionnel des repas servis Bleue, manifestation annuelle consacrée à la solidarité inter- aux élèves. Il sera mis en œuvre au cours du premier trimestre générationnelle, le Comité départemental des retraités et de l’année 2010. personnes âgées (CODERPA) a proposé un concours. Sur les 291 bulletins reçus, le CODERPA a dû départager 142 bonnes réponses pour désigner 50 gagnants. En voici les 11 premiers lauréats : Bernard Zerovek de Chaumont, Jean de Chaumont, Suzanne Kientzy de Chaumont, Robert Rémy d’, Nicole Sylvestre de Sommevoire, Jean-Claude Gillet de Tilleux, Jean-Claude Corneux de Chaumont, Antoinette Vigeannel d’, Eva Molle de Chaumont, Joseph Michelloti de Froncles et Anne-Marie Moulin de Chalvraines. Ils ont été récompensés par le CODERPA lors d’une sympathique cérémonie de remise des prix. Bravo à eux et aux autres gagnants !

Ligne Directe - décembre 2009/janvier 2010 23

La rigueur des hivers en France n France, plusieurs zones clima- tiques sont identifiées. Celles-ci connaissentE des différences dans le volume des précipitations, la durée annuelle d’enso- leillement ou la rigueur des hivers. Pour ce dernier point, les personnels chargés de la viabi- lité hivernale distinguent traditionnel- lement avec les météorologues 5 zones différentes, classifiées en fonction de la fréquence des intempéries hivernales portant atteinte aux conditions de cir- culation (neige et verglas). Pour connaître la zone à laquelle appar- tient chaque territoire, ces spécialistes dénombrent donc le nombre annuel de jours au cours desquels une chute de neige suffit à blanchir une chaussée non salée. Ils y ajoutent le nombre annuel de jours au cours desquels un phénomène de verglas apparaît. En additionnant les épisodes neigeux et verglaçants, les spécialistes ont constaté que la Haute-Marne enregistrait entre 30 et 50 jours d’intempéries hivernales chaque ZONES Hi année. Elle se classe donc dans la catégo- H 1 H 2 rie dite “H3” aux hivers assez rigoureux. H1, zone à hiver clément : H 3 10 jours d’intempéries hivernales tout au plus ; H 4 42 autres départements français sont en H 5 partie ou en totalité classés avec elle. A H2, zone à hiver peu rigoureux : noter que 40 départements doivent pour entre 10 et 30 jours d’intempéries hivernales ; tout ou partie de leur territoire composer H3, zone à hiver assez rigoureux : entre 30 et 50 jours d’intempéries hivernales ; avec une durée moyenne d’intempéries H4, zone à hiver rigoureux : entre 50 et 90 jours d’intempéries hivernales ; comprises entre 50 et 90 jours. H5, zone à hiver extrêmement rigoureux : plus de 90 jours d’intempéries hivernales. Ces chiffres cumulés permettent de relati- viser les difficultés météorologiques et de circulation rencontrées en Haute-Marne et Petit rappel toujours utile mettent aussi en perspective le travail des Pour la plupart des automobilistes, cela tient au bon sens et à la prudence ; il n’est néan- équipes du conseil général sur les routes moins pas inutile de rappeler qu’en cas d’intempéries, une adaptation de la conduite est lors des ces journées hivernales, car, dans indispensable. Chaque usager de la route doit également rester attentif aux panneaux l’immense majorité des cas, les axes du de signalisation qui précisent les lieux potentiellement sujets à la présence de verglas. département demeurent praticables. Ainsi lorsque les premiers flocons commencent à tomber, que la chaussée scintille, qu’il bruine ou pleut avec des températures basses, proches ou en dessous de 0°C, il RETROUVEZ EN LIGNE TOUTES convient de réduire sa vitesse et de privilégier le frein moteur pour ralentir. il est impor- LES INFORMATIONS ACTUALISÉES tant également d’avoir en mémoire que le dépassement des engins de déneigement et EN TEMPS RÉEL SUR LES CONDITIONS de salage est interdit. Leur vitesse réduite est la condition indispensable à l’efficacité de leurs opérations. DE CIRCULATION EN HAUTE -MARNE SUR LE WWW .HAUTE -MARNE .FR, enfin, pour une sécurité optimale, il est fortement recommandé de vérifier les pneuma- RUBRIQUE “PRATIQUE ”. tiques et le système d’éclairage des véhicules.

4 LIGNE DIRECTE - Hors-série hiver 2009/2010 hors-sériele magazine du Conseil général de haute-marne Ligne hors-série HIVER 2009-2010

Circuler sereinement sur les routes haut-marnaises en hiver

Pour permettre aux usagers haut-marnais de la route d’adapter au mieux leurs déplacements en période hivernale et notamment lors des épisodes neigeux ou verglaçants, Ligne Directe détaille les différents niveaux de traitement des routes gérées et entretenues par le Conseil général. Il sera ainsi plus facile de choisir l’itinéraire le plus sécurisé par les personnels de la Direction des infrastructures et des transports qui assurent, tout au long de l’hiver, les opérations de service hivernal. VILLIERSVILLIERS VILLIERS

6 EN-LIEUEN-LIEU 5 19 EN-LIEU 3 D 6 D BETTANCOURTBETTANCOURT LA-FERREELA-FERREE D221 LA-FERREE

ST-DIZIER ST-DIZIERST-DIZIER

6 4 Les niveaux 9 1 8 2B D 3 D D1 D 96 D 8

D2 4 2 D de traitement ECLARON-BRAUCOURTECLARON-BRAUCOURT EURVILLE-BIENVILLEEURVILLE-BIENVILLE

STE-LIVIERE STE-LIVIERESTE-LIVIERE STE-LIVIERE

5

3 3 D

D 8

D

4 D 2 BAYARD/MARNE D BAYARD/MARNEBAYARD/MARNE 8 2 BAYARD/MARNE

1 3 6 des routes 5 3 3 D D245

D

1 6 1 5 9 1 3 D247 D247 D 2 D D 3 8 CHEVILLON CHEVILLONCHEVILLON 1 D D 1 5 5 3 3 D9 D 4 A D9 7 D 7 1 D1 D31 D1 2 5 75 D 1 D1 haut-marnaises D1

D 5 2 7 3 61 9 D1 1 3 3 3 D WASSY 5 1 19 WASSYYSSAW YSSAW

3 D 9 7 1 0 4 D192 D D 6 1 D 8 5 3 7 D174 D4 4 1 D 2 4 D D D D D D 79 D 1 1 4 1 1 8 D 7 8 9 D D 1 3 4 4 2 7

MONTIER 5 MONTIERMONTIER

MONTIER en période

D257 4 0 D D 2 7 6 EN-DER 3 D 1 1 EN-DEREN-DER 4 EN-DER D 2 3 5 7 D D 8 1 D1 1 D 2 5 3 9 7 13 D D60 D 8 D1 184 2 9

4 4 5 7 D 1 1 1 1 D 4 D D

D1

7 D 4 JOINVILLEJOINVILLEJOINVILLE 3 JOINVILLE D1 D 1 13 7 5 4 D 2 6 0 5 8 2 0 6 7 D 3 D1 D D D60 1 D 75 hivernale

D D 2 POISSONSPOISSONS 15 D1 0 0 POISSONS 1 D400 73 D6 0

6 2 D13 0 D 1 D 1 D 1 8 7 82 3 D6 1 2 D1 14 D4 D 1 181 D 3 1 D 8 8 2 D1 1 73 D D 5 1 6 1 D D 13 2

2 1

D 4 2 1 1 7 D D 7 2 D D 4 1 16 2 D1 1 1 7 7 3 D DOULEVANTDOULEVANT D DOULEVANT 15 D 0 7 6 6 1 15 D LE-CHATEAU D 2 6 D LE-CHATEAULE-CHATEAU 1 0 60 0 D D D D6 2 3 4 D 1 2 11 0 D D D 2 1 7 6 D 0 1 D 2 6 2 D 1 D 0 5 2 2 7 0 A

0 D A

D2

2 4 D 7 9 5 1 1 6 1 D D 1 2 1 3 1 5 0 0 1 D 2 D D 0 134 6 D D 1 7 9 D2 4 2

26 D 4 1 7 4 D 9 1 9 1 DOULAINCOURTDOULAINCOURT 1 D DOULAINCOURT 1 7 D 5 D2 D D SAUCOURT 2 104 SAUCOURTSAUCOURT 9 D D 1 2 2 6 FRONCLES D 4 FRONCLESFRONCLES 67 D2 8 FRONCLES D 1 D 0 D 3 2 5 2 D 2 D D D 1 1 6 8 6 6 D 7 A A VIGNORY VIGNORYYRONGIV YRONGIV 3 ST-BLINNILB-TS NILB-TS 5 ST-BLIN 203 2 D 186 2 2 D D 3 D 23 1 D D 4 8 233 4 4 7 3 D 1 1 D 6 D 2 133 D D D 1 D ANDELOTANDELOT 4 1 8 0

4 D

BLANCHEVILLEBLANCHEVILLE D 1 7 BLANCHEVILLE 1 4

6 6 8

1

4 4 D 4 8 7

4 0 D 6 0 7 D 1 D 2 1 1 D D 1 19 D COLOMBEY-LESCOLOMBEY-LES D6 COLOMBEY-LES D D D137 2 BOURMONTBOURMONT DEUX-EGLISES 0 44 BOURMONT

DEUX-EGLISESDEUX-EGLISES DEUX-EGLISES 0 D

3 5 BOLOGNE 2 BOLOGNEBOLOGNE D BOLOGNE 1 D D D 4 19 6 4 6 3 D 7 1 1 4 6 1 3 9 4 8 D 4 D D D D 0

D1 1 D3 D 19 13 3 D1 JUZENNECOURT D1 7 JUZENNECOURTJUZENNECOURTJUZENNECOURT 0 JUZENNECOURT 3 D 74 1 6 6 4 D1

9 D D 9 119

0

D 0 1 1 4 19 1 8 D D D 4 D2 3 1 7 1 9 1 D 6 1 3 D D1 0 D D 1 7 1 D D 01 D15 6 3 2 D D 1 7 D208 2 2 1 D

6 4 1 0 D D 23 0

9 0 1 1 4

D 2

1 20

D 3 6 1 D 19 D119 8 6 D201 D 4 D1 D 1 D D 0 D 6 1 7 1 2 61 42 30 1 1 D 9 1 1 D 0 6 D 1 D 3 3 1 4 2 3 6 7 D1 D D D 7 6 D

6 2 4 D 0

9 74

D142 D

3 3 D 3

9 D4 D3 1

1 7

CLEFMONTCLEFMONT

6 CLEFMONT

D 5

1 D 6 D D 0 A 6 2 D 2 8 6 1 CHAUMONT D D2 9 30 CHAUMONTCHAUMONT 4 D 3 0 5 1 2 0 4 3 6 7 3 0 D 1 0 1

1 7 D 3 D D D 1 D D1 65 D 139 0 D D 5 D 2 D D105 6 3 1 2 3 9 8 5 D G 4 6 D 1 7

D 0 D 2 0 3 1 1 D 5 2 D 0 2 A 2 1 5 1 2 D 08 1 6 C D 3 3 D 1 D1 D207 2 D D D D

D 9

6 1 1 D42 6 D A 4 3 D D 1 2 6 D 7 3 2 1 1 1 6 D 9 4 3 3 D D D 0 1 07 D D2 2 3 D1 8 3 0 1 1

2 0 D 9 0 7 6 D NOGENT 1 NOGENTTNEGON TNEGON D

7 4 3 1 10 7 9 CHATEAUVILLAIN D CHATEAUVILLAINCHATEAUVILLAIN D D CHATEAUVILLAIN 1 2 89 1 3 4 D 8 3 1 36 3 D10 7 0 D1 D2 2 4 7 D D145 7 0 D 5 D 1 D D 1

1 1 D 2 2 D 5 6 4 4 5 VAL-DE-MEUSE

D 2 VAL-DE-MEUSEVAL-DE-MEUSE 2 3 VAL-DE-MEUSE 5

4 D 11 D 9 D 3

D 2 1 1 4 A 4 D

1 4 4 4 0 8

2 7 4 D 4 4 6 2 D 1 0 D D 5 1 D13 9A D 1 D 0 D 41 D6 7 6 D D1 54 4 02 1 6 2 D D D D D D 41 3 3 1 4 7 6 D 2 3 9 2 D

D417 4 5 3 2 D D2 D BOURBONNE 1 4 BOURBONNEBOURBONNE BOURBONNE 5 0 5 D 3

4 6 2 D 4 2

LES-BAINS D D3 LES-BAINSLES-BAINS 2 2 6 LES-BAINS

7 D 7 D 2

1 1 5 ROLAMPONT ROLAMPONTROLAMPONT D 2 ROLAMPONT

4 7 5 4 0 1 D 7 D3 170 D D D 2 ARC-EN-BARROIS 1 2 5 D ARC-EN-BARROISARC-EN-BARROIS 1 55 4 D 8 D D D D 1 3 2 1 1 9 0 2 4 6 4 1 1 D2 D3 D 7 2 1 155 D 7 1 D D2 D NEUILLY 2 D 6 5 NEUILLYNEUILLY D 0 5 NEUILLY D D 5 NEUILLY D 1 6 A 5 D2 5 2 8 5 4 4

7 5 1 0 4 1 5 3 8 D 6 7 6 4 L'EVEQUE D L'EVEQUEL'EVEQUE 2 D 5 3 5 L'EVEQUE 9 2 D D 2 D D 1 3 2

2 7 D 0 D 1 D

D D172 124B 2 D D6 D3 6 D2 0 3 28 TERRE-NATALE D 2 D TERRE-NATALETERRE-NATALE D 4 5 D D D 5 5 1 6 0 1 2 199 5 5 7 2 1 8 5 2 0 D 2 3 6 D D 5 D 5 D 2 D D 8 178 2 D2 28 D 2

71 D2 D

4 D 6 5 8 13 2 1 2 D D 48 D 5 6 7 D D 7 35 1 D1 1 2 LANGRES 6 D LANGRESSERGNAL SERGNAL 6 D D 13 9 5 2 8 D 0 6 D 0 2 6 3 6 D1 4 D 2 D2 0 5 D LAFERTE D LAFERTELAFERTE 0 13 D LAFERTE D D 3 1 4 6 3 4

8 2 D 51 1 1 D /AMANCE 1 0 /AMANCE/AMANCE/AMANCE 2 2 9 /AMANCE 3 D 1 D

D 7 D 8 1 7 7 0 8 D56 0 2 0 3 7 D 3 8 3

1 D 0 9 1 D D2 D 5 D 6 7 A D 0 D 0 8 1 1 2 D5 3 313 1 46 D 29 D D2 CHALINDREY 3 D D CHALINDREYCHALINDREY D CHALINDREY

1

2 7 1

26 D 2 D3 29 D 1A

FAYL-BILLOT FAYL-BILLOTFAYL-BILLOT

2 FAYL-BILLOT

974 0 428 D

0 2 D 7 D D D4 2 28 1 D3 1 7 AUBERIVE D 2 AUBERIVEAUBERIVE 4 D D AUBERIVE 6 1 1 D D D 8 D 7 42 29 D D 6 D A D 8 3 LONGEAU-PERCEY 8 2 LONGEAU-PERCEYLONGEAU-PERCEY 3 LONGEAU-PERCEY 1 1 0 1 1 7 A D 60 D 7 D 4 2 1 D D D 9 2

1 D 2 5 C 5 1 D D 8 0 D 1 36 6 7 3 7 D 1

292 D 1 2 D 1 D 6 6 D 118B 4 2 4 D 1 D D D 9 7 D 6 1 7

D 6 2 D D2 D 8 1 0 D125 2 7 D 1 D 6 125 9 9 2 1 2 4 D D 5 4

1 2 0 6 9 3 1 D D2 D 1 2 8 3 D7 D1 6 1 D D 8

D 7 6 1 2 7 6 0

2 D D2 4 7 3

8 1 9 7 D D

D 9 D

21 D

8 1 96 D

D 7 3 2 2

2 1 7 1 D 7 0 99 D D D

2

D D 14

0

8 D PRAUTHOY 1 PRAUTHOYPRAUTHOY 1 0 PRAUTHOY D 2 D14 D2 8 2 99 9 1 1 A 40 D 1 D

D D

2

0 1 1 4 7 0 0 1 0 1 0 A 3 3 D D D

1

7 D

1 1

D 2

D 8 1 A 7 1 8 A 2 D 17 1 1 D

VILLIERSVILLIERS VILLIERS

6 EN-LIEUEN-LIEU 5 19 EN-LIEU 3 D 6 D BETTANCOURTBETTANCOURT LA-FERREELA-FERREE D221 LA-FERREE

ST-DIZIER ST-DIZIERST-DIZIER

6 9 4 1 8 2B D 3 D D1 D 96 D 8

D2 4 2 D ECLARON-BRAUCOURTECLARON-BRAUCOURT EURVILLE-BIENVILLEEURVILLE-BIENVILLE

STE-LIVIERE STE-LIVIERESTE-LIVIERE STE-LIVIERE

5

3 3 D

D 8

D

4 D 2 BAYARD/MARNE D BAYARD/MARNEBAYARD/MARNE 8 2 BAYARD/MARNE

1 3 6 5 3 3 D D245

D

1 6 1 5 9 1 3 D247 D247 D 2 D D 3 8 CHEVILLON CHEVILLONCHEVILLON 1 D D 1 5 5 3 3 D9 D 4 A D9 7 D 7 1 D1 D31 D1 2 5 75 D 1 1 D1 D

D 5 2 7 3 61 9 D1 1 3 3 3 D WASSY 5 1 19 WASSYYSSAW YSSAW

3 D 9 7 1 0 4 D192 D D 6 1 D 8 5 3 7 D174 D4 4 1 D 2 4 D D D D D D 79 D 1 1 4 1 1 8 D 7 8 9 D D 1 3 4 4 2 7

MONTIER 5 MONTIERMONTIER

MONTIER

D257 4 0 D D 2 7 6 EN-DER 3 D 1 1 EN-DEREN-DER 4 EN-DER D 2 3 5 7 D D 8 1 D1 1 D 2 5 3 9 7 13 D D60 D 8 D1 184 2 9

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D1

7 D 4 JOINVILLEJOINVILLEJOINVILLE 3 JOINVILLE D1 D 1 13 7 5 4 D 2 6 0 5 8 2 0 6 7 D 3 D1 D D D60 1

D 75 D D 2 POISSONSPOISSONS 15 D1 0 0 POISSONS 1 D400 73 D6 0

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2 1

D 4 2 1 1 7 D D 7 2 D D 4 1 16 2 D1 1 1 7 7 3 D DOULEVANTDOULEVANT D DOULEVANT 15 D 0 7 6 6 1 15 D LE-CHATEAU D 2 6 D LE-CHATEAULE-CHATEAU 1 0 60 0 D D D D6 2 3 4 D 1 2 11 0 D D D 2 1 7 6 D 0 1 D 2 6 2 D 1 D 0 5 2 2 7 0 A

0 D A

D2

2 4 D 7 9 5 1 1 6 1 D D 1 2 1 3 1 5 0 0 1 D 2 D D 0 134 6 D D 1 7 9 D2 4 2

26 D 4 1 7 4 D 9 1 9 1 DOULAINCOURTDOULAINCOURT 1 D DOULAINCOURT 1 7 D 5 D2 D D SAUCOURT 2 104 SAUCOURTSAUCOURT 9 D D 1 2 2 6 FRONCLES D 4 FRONCLESFRONCLES 67 D2 8 FRONCLES D 1 D 0 D 3 2 5 2 D 2 D D D 1 1 6 8 6 6 D 7 A A VIGNORY VIGNORYYRONGIV YRONGIV 3 ST-BLINNILB-TS NILB-TS 5 ST-BLIN 203 2 D 186 2 2 D D 3 D 23 1 D D 4 8 233 4 4 7 3 D 1 1 D 6 D 2 133 D D D 1 D ANDELOTANDELOT 4 1 8 0

4 D

BLANCHEVILLEBLANCHEVILLE D 1 7 BLANCHEVILLE 1 4

6 6 8

1

4 4 D 4 8 7

4 0 D 6 0 7 D 1 D 2 1 1 D D 1 19 D COLOMBEY-LESCOLOMBEY-LES D6 COLOMBEY-LES D D D137 2 BOURMONTBOURMONT DEUX-EGLISES 0 44 BOURMONT

DEUX-EGLISESDEUX-EGLISES DEUX-EGLISES 0 D

3 5 BOLOGNE 2 BOLOGNEBOLOGNE D BOLOGNE 1 D D D 4 19 6 4 6 3 D 7 1 1 4 6 1 3 9 4 8 D 4 D D D D 0

D1 1 D3 D 19 13 3 D1 JUZENNECOURT D1 7 JUZENNECOURTJUZENNECOURTJUZENNECOURT 0 JUZENNECOURT 3 D 74 1 6 6 4 D1

9 D D 9 119

0

D 0 1 1 4 19 1 8 D D D 4 D2 3 1 7 1 9 1 D 6 1 3 D D1 0 D D 1 7 1 D D 01 D15 6 3 2 D D 1 7 D208 2 2 1 D

6 4 1 0 D D 23 0

9 0 1 1 4

D 2

1 20

D 3 6 1 D 19 D119 8 6 D201 D 4 D1 D 1 D D 0 D 6 1 7 1 2 61 42 30 1 1 D 9 1 1 D 0 6 D 1 D 3 3 1 4 2 3 6 7 D1 D D D 7 6 D

6 2 4 D 0

9 74

D142 D

3 3 D 3

9 D4 D3 1

1 7 CLEFMONT

CLEFMONTCLEFMONT

6 CLEFMONT

D 5

1 D 6 D D 0 A 6 2 D 2 8 6 1 CHAUMONT D D2 9 30 CHAUMONTCHAUMONT 4 D 3 0 5 1 2 0 4 3 6 7 3 0 D 1 0 1

1 7 D 3 D D D 1 D D1 65 D 139 0 D D 5 D 2 D D105 6 3 1 2 3 9 8 5 D G 4 6 D 1 7

D 0 D 2 0 3 1 1 D 5 2 D 0 2 A 2 1 5 1 2 D 08 1 6 C D 3 3 D 1 D1 D207 2 D D D D

D 9

6 1 1 D42 6 D A 4 3 D D 1 2 6 D 7 3 2 1 1 1 6 D 9 4 3 3 D D D 0 1 07 D D2 2 3 D1 8 3 0 1 1

2 0 D 9 0 7 6 D NOGENT 1 NOGENTTNEGON TNEGON D

7 4 3 1 10 7 9 CHATEAUVILLAIN D CHATEAUVILLAINCHATEAUVILLAIN D D CHATEAUVILLAIN 1 2 89 1 3 4 D 8 3 1 36 3 D10 7 0 D1 D2 2 4 7 D D145 7 0 D 5 D 1 D D 1

1 1 D 2 2 D 5 6 4 4 5 VAL-DE-MEUSE

D 2 VAL-DE-MEUSEVAL-DE-MEUSE 2 3 VAL-DE-MEUSE 5

4 D 11 D 9 D 3

D 2 1 1 4 A 4 D

1 4 4 4 0 8

2 7 4 D 4 4 6 2 D 1 0 D D 5 1 D13 9A D 1 D 0 D 41 D6 7 6 D D1 54 4 02 1 6 2 D D D D D D 41 3 3 1 4 7 6 D 2 3 9 2 D

D417 4 5 3 2 D D2 D BOURBONNE 1 4 BOURBONNEBOURBONNE BOURBONNE 5 0 5 D 3

4 6 2 D 4 2

LES-BAINS D D3 LES-BAINSLES-BAINS 2 2 6 LES-BAINS

7 D 7 D 2

1 1 5 ROLAMPONT ROLAMPONTROLAMPONT D 2 ROLAMPONT

4 7 5 4 0 1 D 7 D3 170 D D D 2 ARC-EN-BARROIS 1 2 5 D ARC-EN-BARROISARC-EN-BARROIS 1 55 4 D 8 D D D D 1 3 2 1 1 9 0 2 4 6 4 1 1 D2 D3 D 7 2 1 155 D 7 1 D D2 D NEUILLY 2 D 6 5 NEUILLYNEUILLY D 0 5 NEUILLY D D 5 NEUILLY D 1 6 A 5 D2 5 2 8 5 4 4

7 5 1 0 4 1 5 3 8 D 6 7 6 4 L'EVEQUE D L'EVEQUEL'EVEQUE 2 D 5 3 5 L'EVEQUE 9 2 D D 2 D D 1 3 2

2 7 D 0 D 1 D

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71 D2 D

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D 7 D 8 1 7 7 0 8 D56 0 2 0 3 7 D 3 8 3

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1

2 7 1

26 D 2 D3 29 D 1A

FAYL-BILLOT FAYL-BILLOTFAYL-BILLOT

2 FAYL-BILLOT

974 0 428 D

0 2 D 7 D D D4 2 28 1 D3 1 7 AUBERIVE D 2 AUBERIVEAUBERIVE 4 D D AUBERIVE 6 1 1 D D D 8 D 7 42 29 D D 6 D A D 8 3 LONGEAU-PERCEY 8 2 LONGEAU-PERCEYLONGEAU-PERCEY 3 LONGEAU-PERCEY 1 1 0 1 1 7 A D 60 D 7 D 4 2 1 D D D 9 2

1 D 2 5 C Routes 5 1 D D 8 0 D 1 36 6 7 3 7 D 1

292 D 1 2 D 1 D 6 6 départementales D 118B 4 2 4 D 1 D D D 9 7 D 6 1 7

D 6 2 D D2 D 8 1 0 D125 prioritaires 2

7 D 1 D 6 125 9 9 2 1 2 4 D D 5 4

1 2 0 6 9 3 1 D D2 D 1 2 8 3 D7 D1 6 1 D D 8 secondaires

D 7 6 1 2 7 6 0

2 D D2 4 7 3

8 1 9 7 D D

D 9 D

21 auxiliaires D

8 1 96 D

D 7 3 2 2

2 1 7 1 D 7 0 99 D D D

2

D D 14

0

8 D PRAUTHOY 1 PRAUTHOYPRAUTHOY 1 0 PRAUTHOY Routes nationales D 2 D14 D2 8 2 99 9 1 1 A 40 D 1 D

D D

2

0 1 Autoroutes 1 4 7 0 0 1 0 1 0 A 3 3 D D D

Bâti

1

7 D

1 1

D 2

D 8 1 A 7 1 8 A 2 D 17 1 1 D

Les capacités d’intervention du Conseil général face aux phénomènes neige et verglas INTERVENTION EN CAS DE NEIGE INTERVENTION EN CAS DE VERGLAS Sur le réseau prioritaire Le salage et le déneigement de la totalité du réseau peuvent être effectué en 90 minutes.Le salage des chaussées est effectué. (750 km de routes supportant 85 % des déplacements) Les opérations peuvent être conduites 24h/24. Les opérations peuvent être conduites 24h/24. Sur le réseau secondaire Un raclage de la neige est effectué toutes les 4 heures. En fonction des risques évalués avant 2h00 du matin, (2 200 km de routes supportant 12 % des déplacements). Une fois le réseau prioritaire entièrement traité, le salage du réseau secondaire les personnels du Conseil général effectuent un salage, Le traitement de ce réseau permet le désenclavement de toutes les communespeut être effectué toutes les 3 heures en moyenne. si nécessaire. et tient compte des circuits de transports scolaires. Les opérations peuvent être menées 24h/24. Traité après la fin des opérations sur les réseaux prioritaires et secondaires, en moyenne Sur le réseau auxiliaire 24h après la fin des chutes de neige. Un raclage sans salage est effectué. Aucune intervention n’est effectuée, comme l'indiquent (environ 1 000 km de routes enregistrant 3 % du total des déplacements). Pour les usagers de ce réseau, il est préférable de faire un détour et de se reporter les panneaux posés à cet effet. sur les axes traités. Dans le cas contraire, les pneus “neige” sont indispensables.