(I. Musique Et Socie?Te?:I. Musique Et Soci√©T√

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

(I. Musique Et Socie?Te?:I. Musique Et Soci√©T√ À LA VILLE ET À LA COUR AU TEMPS DE DU MONT Marcelle BENOIT 1992 1 LA VILLE À l’époque, Paris compte environ 400 000 habitants et se divise en seize quartiers. L’île de la Cité, avec Notre-Dame et la Sainte-Chapelle, constitue le centre religieux de la capitale. Quelques musiciens demeurent autour du Palais de justice. Sur la rive droite, à l’est, se situent les bastions protecteurs de la royauté : la Bastille, l’Arsenal, le Temple. Au centre, le peuple industrieux pratique le commerce, l’artisanat, dans les ports, les halles. Les banquiers, eux, se concentrent autour de Saint-Eustache. À l’ouest, le long de la voie royale du Louvre et des Tuileries, va se dessiner un quar- tier neuf, résidentiel. Les Grands s’installent dans des hôtels particuliers sur les paroisses Saint-Thomas et Saint-Roch. Peintres, sculpteurs et architectes vont vivre dans et autour des galeries du Louvre, à l’heure où se créent les académies. Cette extension ira même par-delà le faubourg Saint-Honoré, jus qu’au bourg de la Ville- l’Évêque (actuellement la Ma de leine), où Lully passera ses dernières années. Sur la rive gauche, c’est l’université, les collèges, les couvents, les imprimeries et librairies, lieux privilégiés de l’étude, où peu de musiciens résideront. Il n’existe pas à proprement parler de quartier réservé aux musiciens. Ceux-ci se distinguent moins par leur ori gine sociale que par leurs fonctions auprès d’un prince, d’une église, au sein d’une corporation, au service d’un théâtre, d’une académie. Leur résidence se situera donc dans le pourtour d’un sanctuaire, ou dans la maison d’un seigneur, ou à proximité de l’Opéra. Les plus favorisés pos- séderont un pied-à-terre à Saint-Germain-en-Laye ou à Fontainebleau lorsqu’ils seront “de quartier” à la Cour : à partir de 1682, ils logeront chez l’habitant à Versailles ou y feront construire. Les sanctuaires C’est dans les sanctuaires que se transmet une certaine permanence de la pen- sée musicale. Ils servent d’école aux jeunes garçons qui s’incorporent à la maî- 1. Partie de ce texte provient d’une conférence faite par l’auteur à la bibliothèque de l’Arsenal à Paris, en 1990, pour l’Association “Sauver les documents en péril des bibliothèques françaises”. 34 LE CONCERT DES MUSES trise de leur pa roisse. Les enfants de 7-8 ans à 13-14 ans (âge de la mue) appren- nent le latin, la grammaire, quelques éléments de mathématiques et le chant avec un ecclésiastique chargé également de surveiller leur moralité. Les cler- geons, destinés à servir aux offices, reçoivent une formation plus poussée dans le domaine de la liturgie et du plain-chant, et s’appliquent à la lecture à livre ouvert devant le lutrin. Tous étudient un instrument d’accompagnement : viole, luth, clavecin, orgue. Si l’enfant veut se spécialiser dans le jeu de l’orgue et la com- position, la capitale ne manque pas d’excellents organistes qui, entre 1660 et 1690, lui donneront des leçons : les de La Guerre à la Sainte-Chapelle, Charles Racquet et les Montalan à Sainte-Madeleine-en-la-Cité, Nicolas Lebègue à Saint-Merry, Pierre Denis à Saint-Pierre-des-Arcis, Nicolas Gigault à Saint- Nicolas-des-Champs, Jacques Thomelin à Saint-Jacques-de-la-Boucherie, Henry Du Mont à Saint-Paul, etc. La musique religieuse diffère selon l’affectation des lieux. On peut distinguer d’une part les sanctuaires privilégiés, d’autre part les paroisses, enfin les couvents. Au sommet des premiers se situe la Sainte-Chapelle du Palais, qui remonte à saint Louis et où se célèbrent les plus beaux offices de la capitale. La Musique du roi, d’ailleurs, y recrute souvent ses chantres. On y rencontre des musiciens importants tels les de La Guerre, Louis Chein, Tho mas Gobert, René Ouvrard, Étienne Loulié, François Chaperon. À Notre-Dame se célèbrent les Te Deum à grand renfort de chantres et de symphonistes. Jean Mignon y dirige la musique et compose des messes pour les offices. À Saint-Denis, lieu de sépulture des rois et reines de France, les obsèques de Marie-Thérèse (1683) mobiliseront un nombre important de chantres et de concertants. En dehors de ces foyers à vocation nationale, les paroisses parisiennes jouent un rôle plus modeste. Question de moyens financiers d’abord : deux à six enfants de chœur, quelques chantres, un organiste, un joueur de cornet ou de serpent, voilà l’ordinaire des églises, qui trouvent à renforcer leur effectif les jours de fête pour les grand-messes, les vêpres, les complies, les saluts, les processions, grâce à des concours extérieurs. Les symphonistes se font rares, et d’ail leurs, dans quelles compositions les incorporer ? Le répertoire ne les a guère prévus dans les messes de plain-chant alternant avec des versets d’orgue improvisés sur les thèmes liturgiques. Si quelques ecclésiastiques se hasardent du côté de la modernité, d’autres curés, au contraire, se plaignent à l’archevêque des préten- dues nouveautés introduites dans la musique, ce qui fait ressembler l’office à un spectacle et amène des “indécences” dans la liturgie dominicale. On rencontrera le goût moderne de préférence dans les couvents et collèges (chez les jésuites notamment), où les conditions financières favorables et le M. BENOIT : À LA VILLE ET À LA COUR AU TEMPS DE DU MONT 35 niveau intellectuel et artistique élevé autorisent l’expérimentation et créent des modes… qui peuvent aller jusqu’à la provocation. L’avant-garde se situe aux Théatins : “On s’est plaint au Roy que les Théatins, sous prétexte d’une dévo- tion aux âmes du Purgatoire, faisoient chanter un véritable Opéra dans leur Eglise, où le monde se rend à dessein d’entendre la musique, que la porte en est gardée par deux Suisses, qu’on y loüe les chaises dix sols, qu’à tous les change- ments qui se font et à tout ce qu’on trouve moyen de mettre à cette dévotion, on fait des affiches comme à une nouvelle représentation…” (1685). Le comble du snobisme consiste à assister à l’office des ténèbres “en mu sique”, à la congréga- tion de l’Assomption ou à l’Abbaye-aux-Bois, surtout si “ce qu’on entendoit estoit de M. Charpentier” (1680). Lecerf de La Viéville écrit : “Mille gens ne vont plus à la grande Messe ni aux Vêpres aux Cathédrales que quand l’Evêque y officie avec une Musique renforcée ; plus de ténèbres, à moins qu’on ne soit sûr que les leçons seront travaillées de la main d’un compositeur fameux.” Paris va connaître, au cours des années 1680, une transformation de la musique religieuse, sous l’influence conjuguée de la Cour que l’on prend pour modèle, de l’oratorio italien et du style d’opéra. Doit-on regretter que l’Église ne demeure plus le rempart d’une tradition usée, qui laisse le chant grégorien s’abâtardir, qui trahit les psaumes en des paraphrases peu convaincantes, qui déguise des chan- sons en airs de dévotion, qui fabrique des stances chrétiennes fort éloignées de la liturgie catholique ? Nous ne le pensons pas. Au premier rang des compositeurs de musique reli gieuse de la capitale, il faut nommer Marc-Antoine Charpentier, rival malheureux de Lully pour le théâtre lyrique, mais auteur comblé de commandes par Mlle de Guise, le Dauphin, Port- Royal, les académies, les collèges. Admirateur de Carissimi, assidu du milieu ita- lianisant de Saint-André-des-Arts et de son curé l’abbé Mathieu, il sera bientôt nommé maître de musique des jésuites à Saint-Louis, rue Saint-Antoine, presque en face de Saint-Paul où Du Mont tenait l’orgue, maître de musique du duc de Chartres (futur Régent de France), avant de terminer sa carrière à la Sainte-Chapelle en 1698. Ses messes, motets, litanies, hymnes, psaumes, leçons de té nèbres, cantiques, tragédies sacrées allient la science à la sensibilité, traitent les textes saints avec une égale réussite dans la grandeur et dans l’inti misme, res - pectent la tradition autant qu’ils favorisent l’innovation. La rue Passé l’époque des mazarinades, l’homme de la rue re trouve un peu de calme. Les révoltes ont fait leur temps. Mais les célébrités ne seront jamais à l’abri de la critique. Les Grands, domestiqués par le pouvoir centralisateur, deviennent des courtisans, et le peuple les préférait peut-être en frondeurs, plutôt qu’en pâles 36 LE CONCERT DES MUSES reflets d’un soleil rayonnant. Les chansonniers continuent de les brocarder, de se moquer de leurs aventures galantes. Ils prendront aussi pour cible les gens forts du régime, ceux que Louis XIV a choisis pour l’aider dans sa tâche, la classe labo- rieuse des bourgeois, dont l’enrichissement, mérité, ne manquera pas d’être raillé. Les chansons de rue nous montrent sans indulgence l’envers du décor : le procès de Fouquet, les maîtresses du roi, les taxes imposées par Colbert, l’Affaire des poisons, les démêlés avec la papauté… Le Pont-Neuf marque un lieu de fêtes où les marchands, pourvoyeurs de bibelots, rejoignent les saltimbanques, danseurs et charlatans, vendeurs d’eau et symphonistes. C’est un endroit où les rimeurs contestataires confient leurs couplets à de petits maîtres en musique qui restent anonymes pour leur travail d’arrangement – de dérangement – d’airs connus. Le fonds musical auquel puisent ces chansonniers vient autant de la chanson popu- laire que du noël ou encore, à partir de 1673, d’airs d’opéra parodiés. D’autres réjouissances rassemblent la population dans la rue : les feux d’artifice pour la Saint-Louis, les carnavals, les jeux nautiques sur la Seine.
Recommended publications
  • Deux Siècles D'orgue
    La Chapelle Royale du Château de Versailles DEUX SIÈCLES D’ORGUE Collection Versailles Alpha 950 Enregistrement du 4 au 9 avril 2011 à la Chapelle Royale du Château de Versailles Prise de son, montage et Mastering : Christoph Frommen Direction de production : Julien Dubois Photos : Christian Milet , Jean-Marc Manaï (p. 20) Julien Dubois (digipack, photo 4 p.19, p. 23, 24 &27) Édition : Pauline Pujol Graphisme, illustrations et typographie : Sarah Lazarevic Traduction anglaise :Mary Pardoe Texte composé en Rameau et Scala sans DEUX SIÈCLES D’ORGUE CD1 *********************** Jean-Baptiste Robin Nicolas Lebègue (1631-1702) Extraits du Premier Livre d ’orgue (pièces du sixième ton) 1 Prélude 1'48 2 Duo 1'31 3 Fugue Grave 2'05 4 Basse de Trompette 1'45 5 Écho 1'45 6 Dialogue 1'55 Extraits du Troisième Livre d’orgue (Noëls) 7 À la venue de Noël 2'27 8 Or nous ditte Marie 2'47 9 Les Cloches 2'18 Jacques-Denis Thomelin (v.1640-1693) Hymne Ave Maris Stella 10 Plain chant en taille du 1er ton 2'22 3 11 Fugue grave pour la Trompette et le Clairon duer 1 ton 2'43 12 Autre fugue à 3 2'22 Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714) Extraits du Deuxième Livre d ’orgue contenant la Messe et les Hymnes de l’Église –1667 (Messe) 13 Récit de Cromhorne (Benedictus) 4'08 14 Offerte en fugue et Dialogue 6'41 François Espinasse François Couperin (1668-1733) Extraits de la Messe propre pour les couvents de religieux et religieuses(1690) KYRIE 15 Plein jeu, 1er couplet du Kyrie 1'36 16 Fugue sur la trompette, 2e couplet du Kyrie 1'48 17 Récit de chromorne 2'52 18 Trio
    [Show full text]
  • Toccata Classics TOCC0203 Notes
    FRANÇOIS COUPERIN, MUSIC FOR TWO HARPSICHORDS, VOLUME ONE by Emer Buckley and Jochewed Schwarz François Couperin was born in Paris in 1668, into a family of musicians. His father, Charles, was the youngest of three brothers (Louis, 1626–61; François, 1631–1708; and Charles, 1638–79), who came to the city from a small town, Chaumes-en-Brie, nearly 50 kilometres to the south-east. Having met one of the best-known musicians of the time, Jacques Champion de Chambonnières,1 and played for his birthday celebrations, Louis, the eldest of the three boys, was invited to accompany him to Paris and had settled there by 1650 or 1651, thus beginning a new era in the musical life of the Couperin family. Another Louis was to herald a new era for France: Louis XIV, ‘Louis le Grand’, the Sun King. Born in 1638, he was crowned at age five but became de facto king only in 1661, at 23. As a child, with P Cardinal Mazarin (who, rumour had it, was the young king’s mother’s lover) acting as regent, Louis witnessed the uprising of Parisian citizens, unable to pay the huge taxes forced upon them. The trauma of this uprising undoubtedly influenced his political approach: he had a clear idea of what had to be done to establish an impressive court and a strong state. Armed by his distrust of the Parisians, he set himself to building an impressive palace well outside Paris, on the site of a former royal hunting lodge in Versailles. Not only his architectural projects but also the visual arts, literature, music and the stage were all to serve the young King as tools for his political ambitions, with the aim of marking him as an enlightened ruler and the most powerful of European kings.
    [Show full text]
  • Markus Grassl Bibliographisches Verzeichnis Der Musikerinnen In
    1 Markus Grassl Bibliographisches Verzeichnis der Musikerinnen in Frankreich 1643–1715 (Erstveröffentlichung Oktober 2011; 3. aktualisierte Fassung August 2016) Mit dem vorliegenden Katalog ist beabsichtigt, alle im Musikschrifttum erwähnten Musikerinnen im Frankreich Ludwigs XIV. zu verzeichnen. In mehrfacher Hinsicht wird dabei relativ breit angesetzt. So bildet die untere zeitliche Grenze der nominelle Beginn der Herrschaft des „Sonnenkönigs“ nach dem Tod Ludwigs XIII. 1643. Zwar mag die persönliche Übernahme der Regierungsgeschäfte 1661 kulturpolitisch und institutionengeschichtlich das markantere Datum darstellen. 1 Jedoch fallen bereits in die 1640er und 50er Jahre Ereignisse bzw. Entwicklungen, die für die spätere Musik und Musikkultur der Ära Ludwigs XIV. zumindest indirekt von Relevanz waren (wie etwa die ersten Aufführungen von italienischen Opern und damit verbunden die Anwesenheit italienischer Sängerinnen). Weiterhin werden all jene Musikerinnen berücksichtigt, deren Lebenszeit sich, wenn auch nur geringfügig, mit der Herrschaft Ludwigs XIV. überschnitt. Dies hat vor allem zur Konsequenz, dass zahlreiche Frauen aufscheinen, die 1715 relativ jung waren bzw. erst danach zu wirken begannen. Ihre Aufnahme erscheint aber insofern gerechtfertigt, als die soziokulturellen Bedingungen ihrer Erziehung und zumindest frühen musikalischen Aktivität noch aus der Epoche Ludwigs XIV. stammen. Schließlich sind alle Frauen genannt, die gleich welcher „nationalen“ Herkunft auf französischem Gebiet einer praktischen musikalischen Tätigkeit welcher Art auch immer nachgingen. Die Intention, eine Basis für ein möglichst umfassendes Bild zu schaffen, war bei mehreren Entscheidungen leitend, vor welche die lückenhaften Quellenlage stellte. Zum einen wurde in den zahlreichen Fällen eines unsicheren oder unbekannten Geburtsdatums als Kriterium für die Aufnahme in den Katalog ein Beginn des Wirkens vor 1750 gewählt. Dass damit unweigerlich so manche erst nach 1715 geborene Musikerin miterfasst wird, war in Kauf zu nehmen.
    [Show full text]
  • TE DEUM Jean-Baptiste Lully ~ Marc-Antoine Charpentier
    5 La Chapelle Royale du Château de Versailles TE DEUM Jean-Baptiste Lully ~ Marc-Antoine Charpentier Le Poème Harmonique Capella Cracoviensis Vincent Dumestre Collection Versailles Alpha 952 TE DEUM ****************************** Marc-Antoine CHARPENTIER - H.146 1 Prélude 1’20 2 Te Deum laudamus 1’01 3 Te aeternum Patrem 4’08 4 Te per orbem terrarum 4’15 5 Tu devicto mortis aculeo 1’12 6 Te ergo quaesumus, famulis tuis subveni 2’13 7 Aeterna fac cum sanctis tuis 2’15 8 Dignare Domine / Fiat misericordia 3’59 9 In te, Domine speravi 2’12 Retrouvez les textes chantés en cliquant ICI You can find the lyrics if you click HERE ~ 2 ~ Jean-Baptiste LULLY - LWV.55 10 Te Deum laudamus 2’57 11 Tibi omnes angeli 1’15 12 Pleni sunt caeli et terra 3’18 13 Patrem immensae majestatis 3’52 14 Tu rex gloriae, Christe 2’59 15 Tu ad dexteram Dei sedes 1’15 16 Te ergo quaesumus, famulis tuis subveni 3’30 17 Salvum fac populum tuum, Domine 4’45 18 Dignare Domine die isto 6’47 19 In te Domine speravi 2’04 ~ 3 ~ LE POÈME HARMONIQUE Vincent Dumestre, direction SOLISTES Amel Brahim-djelloul, dessus Aurore Bucher, dessus Reinoud Van Mechelen, haute contre Jeffrey Thompson, taille Benoît Arnould, basse CHŒUR Capella Cracoviensis Jan Tomasz Adamus, direction Michalina Bienkiewicz, Ilona Fijał-Zając, Jolanta Kowalska, Magdalena Łukawska, Sylwia Olszyńska, Antonina Ruda, Katarzyna Wajrak, dessus Anna Bober, Łukasz Dulewicz, Dorota Dwojak-Tlałka, Katarzyna Freiwald, Helena Poczykowska*, Magda Niedbała, haute contre Maciej Gocman*, Szczepan Kosior, Karol Kusz, Krzysztof
    [Show full text]
  • La Paroisse Saint-Jacques-De-La- Boucherie De Paris
    PHILIPPE PICONE Un remarquable foyer musical de… Un remarquable foyer musical de l’époque baroque : la paroisse Saint-Jacques-de-la- Boucherie de Paris Philippe Picone Société Française des Amis de Saint Jacques de Compostelle Un notable foco musical de la epoca barroca: la parroquia de Saint-Jacques-de-la-Boucherie de París Resumen: Hasta su desaparición, durante la Revolución francesa, la iglesia de Saint Jacques-de-la- Boucherie de París, conocida como la iglesia de la Carnicería por su proximidad al barrio de los carni- ceros, era una de las parroquias más antiguas de la capital así como un lugar de peregrinación muy co- nocido para los peregrinos de Santiago de Compostela cruzando la ciudad para juntar la via turonensis, siguiendo el cardo y la rue Saint-Jacques. Muy conocida hoy por su magnífica torre de campanas, último testimonio de su pasado esplendor, la parroquia parece haber sido un hogar musical de gran importancia, en particular durante el tiempo barroco. En comparación con la importancia de los estudios medievales, el estudio de este aspecto des- conocido de su historia se inscribe también en un enfoque aún tímido de los estudios jacobeos sobre la edad moderna : el de la música. Así pues, este artículo propone el descubrimiento de un especie de « contexto sonoro » que no podía dejar insensibles feligreses o peregrinos. Palabras claves: Saint-Jacques-de-la-Boucherie. París. Música. Organos. Organistas. Cantores. Barro- co. Peregrinación. A Noted Musical Hub in the Baroque: the Parish of Saint James of the Butchery in Paris
    [Show full text]
  • Petits Motets De Guillaume-Gabriel Nivers : Aspects Historiques, Liturgiques Et Musicaux
    Ecole Nationale Superieure des Sciences de Flnformation et des Bibliotheques Dipldme de conservateur de bibliotheque MEMOIRE D»ETUDE Rapport d'etape de la recherche Les petits motets de Guillaume-Gabrie! Nivers : aspects historiques, liturgiques et rnusicaux Sebastien Gaudelus sous la direction de M. Denis Crouzet Paris IV-Sorbonne 2000 Ecole Nationale Superieure des Sciences de l'Information et des Bibliotheques Diplome de conservateur de bibliotheque MEMOIRE D'ETUDE Rapport d'etape de la recherche Les petits motets de Guillaume-Gabriel Nivers : aspects historiques, liturgiques et musicaux Sebastien Gaudelus sous la direction de M. Denis Crouzet Paris IV-Sorbonne 2000 Les petits motets de Guillaume-Gabriel Nivers : aspects historiques, liturgiques et musicaux Guillaume-Gabriel Nivers fut organiste et maltre de musique sous le regne de Louis XIV. II acceda a des postes importants a Saint-Sulpice, a la Chapelle royale et a la Maison royale de Saint-Cyr. II composa pendant sa carriere de nombreux petits motets. Certains furent imprimes en 1689. D'autres lc furent apres sa mort, en 1733. Certaines compositions sont conservees sous forme manuscrite dans les recueils de musique de Saint- Cyr. Nivers, Guillaume-Gabriel Chants sacres (voix aigue) acc. de basse continue**F:rance**XVIIe siecle Maison royale de Saint-Louis (Saint-Cyr-PEcole, Yvelines) The petits motets of G uillaume-G abriel Nivers : historieal, liturgical and musical aspects Guillaume-Gabriel Nivers was a french organist and a maTtre de musique under the reign of Louis XIV. He had important positions at Saint-Sulpice, at the Chapelle royale and at the Maison royale of Saint-Cyr.
    [Show full text]
  • Cover Booklet Lebegue33673.Qxd
    DULCIMER STR 33673 Nicolas Antoine LEBEGUE Pièces de Clavessin 1677~1687 Paola Erdas PAOLA ERDAS www.janas-ensemble.it Nicolas Antoine LEBEGUE anche disponibili / également disponibles / also available: 1631-1702 Pièces de Clavessin Première Suite en D la re sol (Les Pièces de Clavessin - 1677) 1 Prélude en d la re sol 1'34'' 2 Allemande 3'30'' 3 Courante grave 1'49'' 4 Courante gaye avec double 2'48'' 5 Sarabande 2'36'' 6 Canaris 1'46'' 7 Gavotte 0'52'' Il Cembalo intorno a Gesualdo Pieces de Luth en Musique 8 Menuet 1'15'' Stradivarius STR33596 Stradivarius STR33433 9 Courante en D# 1'30'' 10 Sarabande grave 2'59'' 11 Gigue 1'56'' 12 Chaconne grave 3'59'' 13 Ballet 1'27'' 14 Gavotte 1'23'' Quatrième Suite en Ut la mi re (Les Pièces de Clavessin - 1677) 15 Prélude 1'19'' 16 Allemande 2'50'' 17 Courante 1'33'' 18 2.me Courante 2'22'' Libro de Cifra Nueva HERMOSURAS Stradivarius STR33483 Stradivarius STR33601 19 Chaconne 3'40'' 20 Bourrée 1'32'' 2 27 Nata in Sardegna, Paola Erdas si è diplo- Stradivarius 21 Gigue 2'07'' mata in clavicembalo a Venezia nel Elle a publié pour la maison d’edition Ut 22 Gavotte 1'42'' 1991. Dal 1992 al 1996, grazie ad una Orpheus de Bologne la première édition 23 Menuet 1'01'' borsa di studio, frequenta il Mozarteum moderne des Pièces de Luth en Musique di Salisburgo, dove è allieva di K.Gilbert. pour jouer sur le Luth et le Clavessin de [Deuxième] Suite en G ré sol b (Second Livre de Clavessin - 1687) Nel 1996 ha fondato l'ensemble JANAS Perrine et, en collaboration avec che esplora gli aspetti letterari, musicali e G.Cerasoli, les Pieces de Clavessin de 24 Allemande 3'22'' coreografici dell'arte del Mediterraneo N.
    [Show full text]
  • Les Années De Jeunesse BERTRAND CUILLER Clavecin|Harpsichord Jean-Luc Ho, Orgue|Organ Les Meslanges FRANZ LISZT
    FRANÇOIS COUPERIN L’ALCHIMISTE Les Années de jeunesse BERTRAND CUILLER clavecin|harpsichord Jean-Luc Ho, orgue|organ Les Meslanges FRANZ LISZT FRANÇOIS COUPERIN (1668-1733) 37 | Domine Fili unigenite, Jesu Christe 0’21 38 | Chromhorne en taille. 5e couplet [Domine Deus, Agnus Dei] 2’44 39 | Qui tollis peccata mundi 0’23 COUPERIN L’ALCHIMISTE 40 | Dialogue sur la voix humaine. 6e couplet [Qui tollis] 2’03 Les années de jeunesse 41 | Qui sedes ad dexteram Patris 0’28 42 | Dialogue sur les tierces et la basse sur la trompette. 7e couplet [Quoniam] 1’28 43 | Tu solus Dominus 0’08 44 | Récit de tierce. 8e couplet [Tu solus altissimus] 2’02 Premier ordre (sol / G) (Pièces de clavecin, Premier Livre, 1713) 45 | Cum Sancto Spiritu 0’08 1 | Allemande. L’Auguste 2’58 46 | Dialogue sur les grands jeux. Dernier couplet [In gloria Dei Patris] 1’29 Offertoire 2 | Première Courante 2’53 47 | sur les grands jeux 5’30 3 | Seconde Courante 2’08 4 | Sarabande. La Majestueuse 2’30 5 | Gavotte 2’46 6 | La Milordine. Gigue 1’43 Messe ‘propre pour les couvents de religieux et religieuses’ [suite] 7 | Menuet 0’48 Sanctus 8 | Double du Menuet précédent 0’53 1 | Premier couplet du Sanctus 1’02 0’11 9 | Les Silvains. Rondeau 4’10 2 | Sanctus e 10 | Les Abeilles. Rondeau 1’16 3 | Récit de cornet. 2 couplet du Sanctus 0’32 11 | La Nanète 1’13 4 | Pleni sunt cæli 0’32 12 | Les Sentimens. Sarabande 3’36 Benedictus 13 | La Pastorèlle 1’07 5 | Benedictus à 3 voix (François COSSET, c.
    [Show full text]
  • François Couperin: Pièces De Clavecin
    CSEH DALMA FRANÇOIS COUPERIN: PIÈCES DE CLAVECIN DLA DOKTORI ÉRTEKEZÉS 2012 Liszt Ferenc Zeneművészeti Egyetem 28. számú Zeneművészet besorolású doktori iskola FRANÇOIS COUPERIN: PIÈCES DE CLAVECIN NEMESI ARCKÉPCSARNOK A KIRÁLYI UDVARBAN CSEH DALMA TÉMAVEZETŐ: VADÁSZ ANTALNÉ HORVÁTH ANIKÓ DLA DLA DOKTORI ÉRTEKEZÉS 2012 Tartalomjegyzék I. Rövidítések II. Bevezetés 1. A Couperin-család 1 1.1. Mathurin Couperin 1 1.2. Idősebb Charles Couperin 2 1.3. Louis Couperin 3 1.4. Idősebb François Couperi 5 1.5. Ifjabb Charles Couperin 6 1.6. François Couperin „le grand” és a királyi udvar 7 1.6.1. XIV. Lajos kora 8 1.6.2. Versailles a Napkirály idejében 8 1.6.3. Az udvari élet XIV. Lajos korában 10 1.6.4. XIV. Lajos napirendje 12 1.6.5. François Couperin tanulóévei 13 1.6.6. A korai művek és az olasz hatás 15 1.6.7. XIV. Lajos udvarában 18 1.6.8. Vokális művek 23 1.6.9. Harc a Saint-Julien-des-Ménétriers társasága ellen 24 1.6.10. Nemes és lovag 26 1.6.11. Növekvő szakmai sikerek 26 1.6.12. A Pièces de clavecin első kötete 27 1.6.13. XIV. Lajos magánélete 29 1.6.14. A trónöröklés kérdése 30 1.6.15. Udvari élet a régens idejében 31 1.6.16. A régens napirendje 32 1.6.17. Egy züllött társadalom kórképe 33 1.6.18. A Pièces de clavecin második kötete 34 1.6.19. Visszatérés Versailles-ba 35 1.6.20. A Pièces de clavecin harmadik kötete és a kamaraművek 36 1.6.21.
    [Show full text]