De La République Française -§
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
ISSN 0249-3088 Année 1988. - No 34 [2) A. N. (C. R.) 0242-8785 Jeudi 3 novembre 1988 5-- 7-ter-'7 ele -eeere DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE -§-,. e - -- 1./ ,‘ AEEl . FS, ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 9e Législature PREMIÈRE SESSION ORDINAIRE DE 1988-1989 (35e SÉANCE) COMPTE RENDU INTÉGRAL 2e séance du mercredi 2 novembre 1988 62 1596 ASSEMBLÉE NATIONALE — 2. SÉANCE DU 2 NOVEMBRE 1988 SOMMAIRE PRÉSIDENCE DE M . LAURENT FABIUS FAMINE EN AFRIQUE ET AU SOL"IAN (p. 1604) MM . Bertrand Gallet, Bernard Kouchner, secrétaire d'Etat 1. Démission d'un député (p . 1597). auprès du Premier ministre, chargé de l'action humani- taire . 2. Communication de M . le président (p . 1597). LIAISON RHIN-RHÔNE (p. 1605) MM. Jean-Michel Dubernard ; Georges Sarre, secrétaire 3. Fixation de l'ordre du jour (p. 1597). d'Etat auprès du ministre des transports et de la mer, chargé des transports routiers et fluviaux. 4. Questions au Gouvernement (p . 1597). MOUVEMENT SOCIAL NOTAMMENT DANS LA FONCTION PUBLIQUE (p. 1606) NOUVELLE-CALÉDONIE (p. 1597) MM . Louis Mermaz, Michel Rocard, Premier ministre. Mme Muguette Jacquaint, M . Michel Durafour, ministre de la fonction publique et des réformes administratives. PERSONNES ÂGÉES (p. 1598) RENTRÉE UNIVERSITAIRE MM . André Clert, Théo Braun, ministre délégué auprès du DANS LES PETITES UNIVERSITÉS (p. 1607) ministre de la solidarité, de la santé et de la protection sociale, chargé des personnes âgées. MM . Denis Jacquat, Lionel Jos pin, ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale, de la _jeunesse et des SITUATION DANS LES CENTRES sports. DE TRI POSTAL (p. 1599) Mme Denise Cacheux, M . Paul Quilès, ministre des postes, SITUATION DE L'INDUSTRIE TEXTILE (p. 1607) des télécommunications et de l'espace. MM . Jean-Paul Fuchs, Roger Fauroux, ministre de l'indus- GLISSEMENT DE TERRAIN MENAÇANT trie et de l'aménagement du territoire. SAINT-ETIENNE-DE-TINÉE (p. 1600) MM . Christian Estrosi, Gérard Renon, secrétaire d'Etat PILULE RU 486 (p. 1608) chargé de la prévention des risques technologiques et Mme Christine Boutin, M . Jean Poperen, ministre chargé naturels majeurs. des relations avec le Parlement. GRÈVE DES P.T.T. (p. 1600) Suspension et reprise de la séance (p . 1610) MM . Main Cousin, Paul Quilès, ministre des postes, des télécommunications et de l'espace. PRÉSIDENCE DE M . CLAUDE LABRE BRIGADE FRANCO-ALLEMANDE (p. 1601) MM . Jean-Claude Lefort, Roland Dumas, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères. 5. Loi de finances pour 1989 (deuxième partie) . - Suite de la discussion d'un projet de loi (p . 1610). LIAISON RHIN-RHÔNE (p. 1602) MM . René Beaumont, Georges Sarre, secrétaire d'Etat Défense (suite) auprès du ministre des transports et de la mer, chargé M . Jean-Michel Boucheron (Ille-et-Vilaine), président de la des transports routiers et fluviaux. commission de la défense nationale. AMÉLIORATION DE LA SITUATION DE L' EMPLO; MM . Arthur Paecht, ET MESURES D ' INSERTION PROFESSIONNELLE (p . It'03) Guy-Michel Chauveau, MM . Léonce Deprez, Jean-Pierre Soisson, ministre du tra- François Fillon, le ministre, vail, de l'emploi et de la formation professionnelle. Loïc Bouvard, Louis Pierna. PROJET DE CONFÉRENCE SUR LES DROITS DE L' HOMME (p. 1603) M. Jean-Pierre Chevènement, ministre de la défense. M. Bernard Bosson, Mme Edwige Avice, ministre délégué Renvoi de la suite de la discussion à la prochaine séance. auprès du ministre d'Etat, ministre des affaires étran- gères . 6. Ordre du jour (p . 1626) . ASSEMBLÉE NATIONALE — 2 e SÉANCE DU 2 NOVEMBRE 1988 1597 COMPTE RENDU INTÉGRAL PRÉSIDENCE DE M . LAURENT FABIUS Urbanisme, logement et services communs ; Routes. La séance est ouverte à quinze heures. Dimanche 13 novembre - puisqu'il nous faut aussi siéger M . le président . La séance est ouverte. ce jour-là - à dix heures et quinze heures : Départements et territoires d'outre-mer. Lundi 14 novembre, à dix heures, quinze heures et vingt et une heures trente : Solidarité, santé et protection sociale. Mardi 15 novembre, à neuf heures trente, seize heures et DÉMISSION D'UN DÉPUTÉ vingt et une heures trente : M . le président. J'ai reçu de M . Alain Carignon, député Jeunesse et sports ; de la I « circonscription de l 'Isère, une lettre m 'informant Recherche et technologie . qu'il se démettait de son mandat de député. Acte est donné de cette démission qui sera notifiée à M . le Premier ministre . 4 2 . QUESTIONS AU GOUVERNEMENT COMMUNICATION DE M . LE PRÉSIDENT M . le président. L'ordre du jour appelle les questions au Gouvemement . M . le président. Mes chers collègues, je voudrais vous rappeler - ceci est important - que le délai prévu, en applica- NOUVELLE-CALÉDONIE tion de la loi relative à la transparence financière de la vie M . le président. Pour le groupe socialiste, la première politique, pour la déclaration d'appartenance à un parti ou à question est posée par M . le président Louis Mermaz, qui a un groupement politique, expire demain 3 novembre. la parole. Il vous faut donc vous mettre en règle avec cette législation d'ici demain . M . Louis Mermoz . Ma question s'adresse au Premier ministre. Monsieur le Premier ministre, lors d'une récente émission 3 télévisée, les Français ont pu entendre un échange aussi dense que passionné entre MM . Jacques Lafleur et Jean- Marie Tjibaou . L'un comme l'autre ont rappelé la fermeté FIXATION DE L'ORDRE DU JOUR des engagements qu'ils ont conclus en juin et en août 1988 M . le président . L'ordre du jouir des séances que l 'Assem- sous votre égide, mais ils ont aussi déclaré qu'il s'agissait blée tiendra jusqu'au mardi 15 novembre inclus a été ainsi d'un accord à trois, impliquant la parole de la France. établi en conférence des présidents : Oui, le référendum, partie intégrante des accords de Mati- Cet après-midi, après les questions au Gouvernement, et ce gnon, est là pour assurer nos partenaires de Nouvelle- soir, à vingt et une heures trente : Caiédonie que la parole de la France sera respectée dans Suite de la deuxième partie du projet de loi de finances dix ans. pour 1989 : Voilà pourquoi ce que nous déciderons, les uns et les Défense (suite). autres, le 6 novembre est essentiel pour la paix en Nouvelle- Jeudi 3 novembre, à neuf heures trente, quinze heures et Calédonie et pour notre avenir commun. vingt et une heures trente : M . Gérard Chesseguet . La question ! Travail, emploi et formation professionnelle. M . Louis Mermaz . Vendredi 4 novembre, à neuf heures trente, quinze heures D'où le caractère solennel de la déci- et vingt et une heures trente : sion que le peuple français est appelé à prendre par la voie Postes, télécommunications et espace ; référendaire. Culture ; Mais pour que la paix soit maintenue et pour que l'espoir renaisse, les mesures d'accompagnement décidées par le Gou- Communication. vernement seront également déterminantes. Lundi 7 novembre, à dix heures, quinze heures et vingt et une heures trente : Pouvez-vous nous préciser, monsieur le Premier ministre, la manière dont la France entend promouvoir la véritable éga- Enseignement scolaire ; lité économique, sociale, culturelle et politique de l'ensemble Enseignement supérieur. des Calédoniens 7 Cette égalité est nécessaire pour réussir la Mardi 8 novembre, à neuf heures trente, seize heures et décolonisation dans le cadre de la République française et vingt et une heures trente : pour ouvrir à chacun des perspectives nouvelles . Cela est Aviation civile, météorologie, navigation aérienne ; nécessaire aussi pour assurer la pérennité de la présence fran- Transports terrestres et sécurité routière ; çaise dans le Pacifique Sud . (Applaudissements sur les bancs Mer. du groupe socialiste.) Mercredi 9 novembre, à neuf heures trente, quinze heures, M . le président . La parole est à M. le Premier ministre. après les questions au Gouvernement, et vingt et une heures trente : M . Michel Rocard, Premier ministre. Monsieur le Industrie ; député, ... Amenagement du territoire. Plusieurs députés du groupe du Rassemblement pour Jeudi 10 novembre, à neuf heures trente et quinze heures : la République. Du calme 1 1598 ASSEMBLÉE NATIONALE - 2 e SÉANCE DU 2 NOVEMBRE 1980 M. le Premier ministre . ...je suis en effet certain, tout M . Arthur Dehaine . Mais pas de notre coeur ! comme vous, que ceux qui ont assisté à l'échange télévisé auquel vous avez fait référence ne se posent plus beaucoup M. le Premier ministre . Je sais également que beaucoup de questions. ont le sentiment, puisque l'accord est fait, qu'on les dérange pour rien. M. Jacques sodfrain . Si ! Pas mal ! Plualaurs députés du groupe du Rassemblement pour M. le Premier ministre . Ils ont compris et le sens du ut République . C'est vrai ! référendum, et la nécessité d'y prendre part . Ils ont aussi mesuré ce qui est en jeu : la confiance que l 'on peut avoir, M. le Premier ministre . Mais à ceux-là, je veux dire avec en Nouvelle-Calédonie, en la parole de la France, gravité que, dans la longue histoire de la décolonisation, si souvent dramatique, les problèmes n 'ont paru très proches Le F.L.N.K .S . s'est engagé. Le R.P.C .R . s'est engagé. Le que lorsqu'il était trop tard pour les régler convenablement. Gouvernement s'est engagé. Mais, natureliement, aucun gou- (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste.) vernement ne peut être assuré de durer dix ans . (Rires sur les Puisse la Nouvelle-Calédonie ne -es envahir à nouveau les bancs des groupes du Rassemblement pour k République et préoccupations quotidiennes de r,r rimpatriotes métropoli- Union pour la démocratie française.) tains comme il y a six mois ! Q, :le reste proche par la M. Jacques Blanc et M. Jean-Claude Gaudin . Eh non ! pensée et par le coeur suffira bien assez à réussir l'entreprise de réconciliation ! M.