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FICHE SOMMAIRE SOUS -BASSIN N’FIS Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N’FIS

Version FINAL - Fiche sommaire sous-bassin N’FIS

1. Présentation du bassin de N’Fis Activités économiques des secteurs productifs (Source : Recensement Général de l’Agriculture (RGA) 1996) D’une superficie de 2.855 km², le sous-bassin de N’fis fait partie du système hydraulique de l’oued Tensift dans sa Secteur Description partie Haouz-Mejjate qui comporte une dizaine de sous- Agriculture Principale composante de l’activité économique : bassins de plus ou moins grande importance. Parmi ces 14.393 exploitations agricoles. Emploi permanent à 27.330 personnes, dont 1.227 mains d’œuvre salariale derniers, le sous-bassin de N’fis est situé dans la partie et 26.103 ~familiale.GH : 16.400 ha, arboriculture centrale du bassin Haouz-Mejjate. Il est délimité à l’Est (olivier, vigne, abricotier, agrumes), céréales, fourrages, maraichage. PMH : 25.700 ha. Plaine, Piedmont : par le sous-bassin Rherhaya, au Sud par les montagnes production diversifiée. Maraîchage, rosacées, céréales du Haut Atlas, au Nord par l’oued Tensift et à l’Ouest par et élevage bovin laitier. Montagne : arboriculture (noyer, pommier, cerisier), cultures fourragères (orge), petit le sous-bassin Assif Al Mal. élevage, collecte de produits forestiers. Foresterie Rôle écologique : conservation des sols contre la forte érosion 2 000 T/km2/an, protection des ouvrages hydrauliques contre l’envasement et des populations contre les crues, Parc National du 380 km², potentiel écotourisme : espèces médicinales aromatiques. Industrie et Partie nord : 6 ha petites activités industrielles légères. mines Mine Guemassa, valorisation de minerais polymétalliques par voie hydrométallurgique. Produits à forte valeur : cathodes de cobalt, oxyde de cobalt, de zinc, etc. Artisanat Secteur très dynamique : petites et moyennes entreprises. Ateliers de poterie, de fer forgé et de bois (commune de Tamesloht, , Agafay, Loudaya). Tourisme Capacité d’hébergement : 40 établissements classés. 900 lits. Trois zones : 1. Tamesloht-Oumnas: 2. Contexte socio-économique résidences hôtelières de haut standing, 2. Barrage de , auberges et gîtes implantés sur ses Caractéristiques démographiques: Le sous-bassin de rives, 3. Barrage de Yaacoub El Mansour. Commerce Commerce rural de base : 11 souks approvisionnent la N’fis relève, dans sa partie amont, de la Province d’Al et services population en bien de consommation (produits de base: Haouz et dans sa partie aval, de la Préfecture de farine, sucre, thé, huile,..). Marrakech. Il englobe la ville d’Amizmiz ainsi que 20 communes rurales avec une population totale de 245.656 L’indicateur de pauvreté pour le sous-bassin est de (RGPH2014). 22,3%. (2004), supérieur à la région de Marrakech Tensift Al Haouz 19,2% (Source : INDH). Répartition et densité moyenne de la population suivant les zones géomorphologiques du s.bassin (Source: RGPH 2014): 3. Acteurs du sous-bassin

Zone géo- Densité Ils se divisent entre les opérateurs sectoriels, les Nombre Liste des Population morpho- (hab/ Communes Communes 2014 instances élues et les associations d’usagers des logique km²) eaux agricoles (AUEA), respectivement des associations Agafay, Ait de l’alimentation en eau potable. Imour,Guemassa, Les opérateurs sectoriels intervenant au niveau du sous- Lalla Takerkoust, Plaine 10 Loudaya, Oulad 164.889 103 bassin (Source : AHT/RESING 2015) Mtaa, Sid Zouine, Grand périmètre de GH. ORMVAH fortement Sidi Bedhaj, présent. Représenté localement par CMV 430 Souihla,Tamsloht ORMVAH Tamsloht, CMV 432 Saada, CMV 431 Tamzegleft et , Amiz- CMV 434 Loudaya miz, Moulay Bra- Piedmont 5 45.504 94 DPA L’intervention de la DPA concerne davantage les him, Ouazghuita, Marrakech zones de piedmont et de montagne. Nouvellement créé. l’ONCA aura un grand rôle à , , ONCA jouer dans l’encadrement et l’accompagnement des Ighyl, , Montagne 6 35.263 28 agriculteurs. Imgdale, Talat Elle intervient fortement au niveau de gestion des N’yaaqoub ABHT barrages Lalla Takerkoust et Yaacoub El Mansour. Total 245.656 73 DREF Haut Protection des deux barrages contre l’envasement. Atlas Aménagement de bassins versants. Le taux d’accroissement de la population a augmenté de Le sous-bassin est la source d’une partie d’AEP de ONEE-Eau 1,21% (1994/2004) à 1,76% (2004/2014). la ville de Marrakech/périphérie et AEP de secours (DR2) Répartition de la population urbaine et rurale dans le sous- (barrage Lalla Takerkoust) et champ captant N’fis. Service de DPE: pour la zone de la préfecture de Marrakech. bassin de Nfis (Source: RGPH 1994. 2004, 2014) : l’eau (DPE Service de l’eau d’Al Haouz, pour la zone de la Marrakech) province d’Al Haouz. 1994 2004 2014 Services Tous les services (DAR, DAS, DE, DUE, DCL) Sous- Provinciaux Popu- Popu- Popu- bassin % % % lation lation lation N’fis Urbaine 5.660 26 5.557 3 14.364 6

Rurale 177.156 97,4 200.643 97 231.292 94

Totale 182.000 100 206.000 100 245.656 100 Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N`FIS

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4. Ressources en eau de surface Diagramme pluviothermique de la station Lala Takerkoust (Source ABHT) : L’oued N’fis draine une superficie de 2.855 km2. De part et d’autre de la vallée principale, il reçoit de nombreux Température (°C) affluents. Les principaux sont l’Oued Amezmiz, Assif Ougdemot, Oued Ouirgane, Assif Imigdal, et Assif 80 40 N’Augrandis. (°C)

(mm) 60 30 Caractérisation géométrique et morphologique du sous- bassin (Source: SIG-GIRE, AHT-RESING, 2015) :

40 20 Caractéristiques physiques Valeur

2 Température Superficie (km ) 2.855 Pluviomètrie 20 10 Périmètre (km) 394 0 0 Longueur (km) équivalente (km) 183,5 Largeur équivalente (km) 27,5 JFMAMJJASOND Indice de Gravellius 2,13 Débits moyens annuels des stations hydrométriques : Longueur du cours d’eau principal (km) 183 Station Hydrométrique Débit moyen annuel Longueur totale du réseau hydrographique (km) 2.009 Ighir Nkouris 4,7 m³ /s Densité du réseau (km/km2) 0,74 Imin El Hamam 6,8 m³ /s Altitude amont (m) 2.417 Lalla Takerkoust 12,9 m³ /s Altitude aval (m) 360 Volume moyen simulé 379 Mm³ Pente moyenne du cours d’eau principal (%) 1,14 à l’exutoire du bassin

Les précipitations sont enregistrées au niveau de deux Estimés par la méthode des paramètres régionaux calés stations : sur les stations de références et par la méthode Francou- - Lalla Takerkoust: moyenne annuelle de 226 mm, avec Rodier (rapport diagnostic, Annexe 2) : les débits de un maximum 433 mm (96/97) et un minimum 95 mm crues sont présentés dans le tableau suivant : (82/83) .

- Imin ElHamam : moyenne annuelle de 330 mm, avec un Débits et volumes des crues pour différentes périodes de maximum de 675 mm (73/74) et un minimum de 149 mm récurrence (Source : ABHT 1939-1984) : (2000/2001). Volume (Mm³) Débit de pointe (m³ /s) Evolution de la pluviométrie annuelle – Stations Imin El (Méthode Exponentielle) Hamam et Lalla Takerkoust (1971-2012), (Source : ABHT) : Q2 175 16

Q10 585 54

Q50 1.064 99

Q100 1.285 119

Q1000 2.063 191

Q10000 2.897 269

Evolution des débits moyens annuels, I.Nkouris (1974-2013), I.El Hamam (1966-2013), et Lalla Takerkoust (1985-2014) source ABHT :

Le régime pluviométrique (station Lalla Takerkoust) présente deux saisons distinctes : une saison pluvieuse concentrée entre octobre et avril (84% des précipitations annuelles), avec un pic au mois d’avril et une saison sèche s’étalant de mai à septembre (16% des précipitations annuelles).L’évaporation reflète le caractère aride du climat (Station Abdala, environ 2700 mm/an).

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Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin NFIS N’FIS nivea Distri sont (<50 des com une activi Cepe princi 2004 Les nivea Evolu La pr 153 p repré de la exha La b Systè piézo Rése nivea Profo Lithol Exte Para 5. m a a p p n d u s u b u t o m s m n p t a u d’eau 000 m³/an). métrique ndeur du o oints etlesp oints se dedonné se ugmentation ugmentation és, particuli sion oints d’eau d’eau oints 19 et nappe rélèvements rélèvements ion des réalis ion stive des red stive des e l’ordre de e l’ordre périph unes évalués ont du sous-bas du sous-bas ution des pr des ution fondeur moy fondeur entent 75% entent u de suivi gie dant, les alement dé ètres ètres es aquiferes aquiferes es Ressour

7 m d’ S E P 7 N c 5 é è u 6 c e L à é c a 1 s s i o l s e a e ations de poi ations années, les nive prélèvement . piézomètres (de tué àmoins d io-Quaternaire Eau es en %. %. sous bassin ( orresponden dela riques rement le t sur lanapp its forés18% dans lazon dans s compte 2. s compte 6 km es gros prél gros es leveurs sur l leveurs sur larés comm 88,9Mm³/a in de N’fis in de N’fis ( de N’fis in cène calcaire g vec 1732 po vec 1732 ppe du Haouz ( ppe duHaouz outenue, sp nne des ouv des nne vables, ABH vables, 2

(S S 3 n s S e p o d o e é n a e t S a e r o i e rages est de estde rages z avec 428 poi avec428 destinés destinés 2004).2.11 T uis 2005) ts d’eau (puit d’eau ts d’e 13 points à despetit ville de ville Marr étritique éseu nts, lesforag 20m,ilya urce ABHT 20 àladate urce : ABHTurce : 2 ux actuels dépa cialement au cialement . Cesprélèv outerraine nappe par par nappe veurs (>150 (>150 veurs one plaine) one plaine) ource : ource destinés destinés urisme, co urisme, de piedmo de x

A HT/R à d n c s n 0 s u 0 6 e a s a a ESING 2015): nts. es 7% avec avec es 7% niveau des des niveau l’irrigation. 7 au niveau ommune au au ommune préleveurs préleveurs e l’enquête e l’enquête naissement naissement 4) : ne trentaine /forages) au au /forages) 04) : t. Les puits t. Lespuits sent les100 000 m³/an) 7m. 7m. ments sont ments sont ux autres u (enquête u (enquête kech. 74%

Au nivea au niveau Evolution important, m/an, ce c Haouz disponible piézomètr entre 1à analysés variant e en terme de l’ABHT Qualité d : ABHT) (piézomèt Evolution Version F Nappe Nappe

Profondeur d'eau (m) Haouz

8 8 7 7 6 6 5 o 5 0 5 0 5 0 5 r 5 0 5 0 5 0 5 s 2 n p d e u présentent d présentent es eaux so es eaux e 4442/44) da 4442/44) e s 20 : depuis 2004, laqu 2004, INAL -Fiche nnait des b desalinité mais trèsdiff g/l et 5%un g/l tre 0,et 7,9 iézométrique iézométrique u sous-bassi s depuis depuis s du sous- du des profon des qui révèle qui Piézomètre

02/2006 Moyenne 3595/53 3849/53 4010/53 4011/53 4442/44 02/2007 u u a a b b a a n n d d e e n n 0 e 0 e s s é é

7 g/l. Envir 7 g/l. 02/2008 (résidu sec) (résidu terraines : terraines lité de lité de l’eau (2005 - 2015) - 2015) (2005 assin deN assin isses impor isses s le sous-ba s le eurs duni eurs s salinités de N’fis de N’fis ommaire so 5). On cons 5). On salinité>2 rentié d’une d’une rentié les anné les un niveau un niveau Baisse entre 2006 et 2015 02/2009 (m) -13.9

02/2010 (Sou -2. -8. -12 -24 -23 g g d d d 6 5 d 6 3 5 u u D o D o s s t t t t e e d d rce : ABHT):rce : zone à l’autr à zone veau de la

antes d’envi ate que lan que ate ’fis, l’ABHT ’fis, l’ABHT /l. e la nappe e nappe e la e 0,5à 1g montre des montre sin de N’fis N’fis de sin s-bassin N’FI s-bassin n 53% des des n 53% s ‘70 (d

’après l’enq ’après 02/2011 e la nappe d nappe e la de surexpl moyenne ( 02/2012 Baisse an 02/2013 e ( a n x u u r m S / onnées valeurs oitation . uelle S on 2,8 ppe de de ppe primée primée l, 31% l, 31% ête de ête de Haouz Haouz suit 7 ource : : ource /an) points points

02/2014 nappe

-2.84 0.09 page 4 -2.4 -8.7 -2.9 0.3

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6. Ressources en eau non conventionnelles 7. Aménagements hydrauliques

Le potentiel en termes de rejets des eaux usées dans le Le sous-bassin comprend le complexe des barrages Lalla sous-bassin de N’fis est de l’ordre de 3 Mm³/an en 2015. Takerkoust et Yaacoub El Mansour, le petit barrage Il serait en 2030 de 4 Mm³/an environ avec une évolution d’Agafay, une série (14) de lacs collinaires qui servent annuelle d’environ 0,07 Mm³. essentiellement pour l’abreuvement du cheptel. Le réseau des seguias de la zone ORMVAH dans le sous Potentiel des rejets des eaux usées- sous bassin bassin N’fis est composé de 33 seguias d’un linéaire N’fis(Source : Questionnaire et estimation AHT/RESING, 2015) : totale de 77 km environ. La superficie dominée par ce 2014 2015 2020 2025 2030 réseau est de l’ordre de 60.142 ha (35.330 ha à la rive Population 184 187 206 226 248 droite de l’oued N’fis et 24.812 ha de sa rive gauche). (1000) Milieu Consommation Caractéristiques des barrages du bassin N’Fis (Source : rural en eau (1000 9,0 9,4 10,6 12,0 13,2 ABHT, 2015): m³/j) Population Lalla Yaacoub Agafay 10 10 10 11 11 Milieu (1000) Takerkoust ElMansour urbain Consommation (Amizmiz) 815 819 856 883 911 Bassin versant (km²) 1.707 1.200 37 en eau (m³/j) Apport moyen annuel 180,4 155 1,5 Consommation totale (1000 (Mm³/an) 9,8 10,2 11,5 12,9 14,1 m³/j) Volume de la retenue 56 70 0,51 Taux de retour aux égouts (Mm³) 80 80 80 80 80 (%) béton poids en Milieu 7,2 7,5 8,5 9,6 10,6 Type de barrage poids béton compacté maçonne Production rural au rouleau rie moyenne des Milieu Hauteur max. sur 0,65 0,66 0,69 0,71 0,73 71 70 28 eaux usées (1000 urbain fondation (m) m³/j) Total 7,8 8,2 9,2 10,3 11,3 Longueur de la crête 500 233 208

Production moyenne annuelle des eaux usées 2,87 3,00 3,37 3,79 4,14 (Mm³/an) 8. Usages d’eau

ƒ Occupation du sol A l’exception de la ville d’Amizmiz et des centres de Lalla Takerkoust et Loudaya, ces ressources sont diffuses, ou Importance relative des classes d’occupation du sol du sous-bassin N’Fis (Source : DSS, Ministère d’Agriculture de petite capacité. 2010) : Collecte des eaux pluviales : La pratique de collecte des eaux pluviales est une pratique courante dans les zones de piedmont. Sur la base du questionnaire « commune », 18 metfias, avec une capacité totale de l’ordre de 730 m³ ont été mentionnées. L’eau est généralement utilisée pour l’abreuvement de cheptel et parfois, pour l’arrosage des potagers situés à proximité des habitations.1.16

Potentiel pluviométrique du sous-bassin de N’fis (Source : Estimation AHT-RESING, 2015) :

Unité Pluvio Potentiel Superficie morpho- moyenne Pluviométrique (km²) logique (mm) (Mm³/an) Alimentation en Eau Potable Montagne 1.616 700 813 Piedmont 591 450 266 Les besoins moyens annuels d’AEP dans le bassin Plaine 1.080 231 249 passeraient de 147 l/s en 2014 à 207 l/s en 2030. Total 1.329 Le taux de branchement moyen est de 92%. La quasi- totalité des ménages est raccordée par des Metfias et leur capacité par commune (Source : Questionnaire branchements individuels. La gestion est assurée par les commune, Etude GIRE ABHT/GIZ, 2014) : communes/associations ou par les habitants eux même.

Nombre des Capacité L’ONEE-Eau intervient dans la sous bassin N’fis au Commune Etat Usage Metfias totale (m³) niveau des centres : Amizmiz, Mly Brahim et Tameslouhte. La population desservie en 2014 par ces L.Takerkoust 1 50 Abreuvement trois centres est de l’ordre de 44.484 habitants. Fonctionnelles Ouazguita 3 20 du cheptel, pour la plupart arrosage Les ressources utilisées sont les eaux souterraines qui 13 620 1 40 deviennent de plus en plus insuffisante. Le centre ONEE- Total 18 730 Eau de Tameslouhte est alimenté à partir de la station de

Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N’FIS traitement de Marrakech.

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Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N’FIS 21 de sous- Mode mené com Un Tnin L’ON d’une résea fosse dans La q Assa Estim Besoi Mtaâ, Amiz l’ON Abba Un p

Total Total Rura Urba m E p m L E u a r s c b l i i s n par la GIZd u d’assainis SidiBadhaj rojet d’assai : n : le milieu nat milieu le E-Eau en20 ojet de renf nissement nissement

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e 7 S m T é S s u o N 17/2018. Ce n idi Badhaj e idi Badhaj ement vers l vers ement es ménages ménages es rcement à p à rcement ns le cadre d ns lecadre grammé pou t Amghras. t Amghras. .960 Equival ource :Questi /RESING) : /RESING) dans le so dans le et seuleme sur l’oued rel à : 29% TEP detype TEP uars des c uars des ent enmilie issement d issement G 2015) : libre A l’Air

15 10 65 93 20 50 10 70 29 20 50 20 9 0 8 2

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100 85 90 20 80 50 92 90 98 30 69 91 80 50 80 7

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ORMVAH, D Irrigation 2012-2013 2012-2013 Répartitio A cultures, fourrages d’abricoti sont con occupent L’assolem A Version F ssolement ssolement Total PMH Total PMH (GH) draulique Hy-Grand gricultur Maraich Tot Tot 7% e s s a a n e 6 P (Source : (Source ent est à age INAL -Fiche tituées princi l l uivies duma uivies rs. Lasuperf

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140

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Evolution de la superficie irriguée(Source : AHT/RSING 2015) : 9. Bilan des eaux Evolution de la superficie irriguée dans le sous bassin Tableau : Bilan de la nappe entre 2001 et 2013 de N'fis (Source : calculs AHT-RESING, 2015)

50000 Entrées Sorties 40000 (Mm³) (Mm³) 30000 20000 Prélév. Pom- Eclmnt 10000 Total Total Agri- page latéra. + 0 Entrées drainag Sorties culture ONEP Tensift

2001- 60,7 151,2 2,1 0,105 153,5 02

2002- 68,6 137,3 2,1 0,105 139,6 03 La superficie irriguée montre des fluctuations 2003- 73,7 119,7 2,1 0,105 122,0 interannuelles liée à l’hydraulicité de l’année. Entre 2001- 04 2002 et 2012-2013, le minimum est de 32 789 ha en 2004- 63,9 149,1 2,1 0,105 151,4 2007-2008 (année sèche) et le maximum est de 43 462 05 ha en 2008-2009 (année pluvieuse). 2005- 60,3 62,5 1,8 0,105 64,5 Demande en eau agricole : Le besoin total pour le 06 bassin est de 303 Mm³ pour une superficie cultivée de 2006- 51,9 82,2 1,6 0,105 83,9 40 766 en 2012-2013 soit en moyenne 7 400 m³/ha 07 irrigué (toutes cultures confondues). 2007- 54,9 121,9 1,2 0,105 123,2 08 Consommation d’eau agricole :La consommation, 2008- 74,9 56,8 0,7 0,105 57,7 estimée sur la base d’un taux de couverture des besoins 09 en eau à 85%, est de l’ordre de 257 Mm³ (toutes sources 2009- 66,7 51,0 0,7 0,105 51,9 d’eau confondues). 10 2010- 69,7 83,5 1,0 0,105 84,6 Les prélèvements moyens dans la nappe sont estimés à 11 108 Mm³ par an (période 2001-2013), néanmoins ceux-ci 2011- 67,7 144,6 1,3 0,105 146,1 connaissent des fluctuations interannuelles importantes 12 liées aux variations de l’assolement et de la pluviométrie : 2012- 69,1 140,3 1,5 0,105 141,9 150 Mm³ en année sèche (2004-2005) et 50 Mm³ en 13 année humide (2009-2010). Evolution du pompage dans le sous-bassin du N’Fis (Source : AHT/RESING 2015) : Le Total des Entrées est composé par : Evolution du pompage dans le sous bassin du N'fis (Mm3) • L’Infiltration des précipitations • L’Infiltration des eaux au niveau d’oued N'fis 160 140 • Le Retour des eaux d'irrigation 120 • Le Retour au niveau des séguias 100 80 • Les Apports latéraux 60 40 20 0 Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N`FIS

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10. Pistes d’amélioration préliminaire Axe 1 : Développement des ressources en eau

Secteur Solutions/Actions

▫ Surélévation du barrage Sidi Driss ▫ Mise en place d’un contrôle des prélèvements illicites

▫ Promouvoir les techniques culturales conservatrices de l’eau et du sol : cultures selon courbes de niveau, techniques de murettes en pierres sèches, etc. Eaux de surface ▫ Continuer l’effort de reboisement et la correction mécanique des ravins. (Anticiper sur les ouvrages hydrauliques projetés). ▫ Suivi rigoureux de la bathymétrie (tous les 5 ans) Optimiser la gestion du complexe Yaacoub Al Mansour / Lalla Takerkoust en mettant en place un modèle de prévision du débit de crues au niveau des barrages à partir des débits mesurés dans les stations amont. (Nkouris et Imin Lhamam) ▫ Renforcement de la recharge le long des oueds en relation avec la gestion des crues Eaux souterraines ▫ Recherche de nouvelles techniques en matière de recharge (innovation / bonnes pratiques) ▫ Mise en place de seuils de recharge ▫ Activer la réalisation des STEP des gros centres ▫ Activer la mise en œuvre du PNAR Eaux usées ▫ Promouvoir le micro traitement écologique avec réutilisation des dérivés ▫ Renforcement des capacités financières des CR pour le renforcement de l’assainissement ▫ Développer la pratique des metfias ▫ Capitaliser sur le savoir-faire local Eaux pluviales ▫ Capitaliser sur l’expérience des bonnes pratiques (GIZ) ▫ Introduire des systèmes d’aide financière pour la promotion de la collecte des eaux pluviales (aides déjà instituées dans le FDA pour ouvrages de collecte d’eau pluviale à usage agricole). Eaux saumâtres ▫ Non existantes dans le sous-bassin du N’fis

Axe 2 : Contrôle et suivi des ressources en eau

Secteur Solutions/Actions Limiter les autorisations des prélèvements en fonction de la situation de la surexploitation de la nappe ▫ Bonnes pratiques de contrôle et de suivi des extensions agricole par télédétection ▫ Actualiser périodiquement l’inventaire des points de prélèvement ▫ Sanctionner les prélèvements illicites après délais d’avertissement Définir des périmètres d’interdiction Contrôle et suivi des ▫ ressources en eau ▫ Sanctionner les foreurs contrevenants ▫ Renforcer les moyens matériels et humains au niveau de l’ABHT et l’ORMVAH ▫ Implication des autorités locales pour le contrôle des captages ▫ Promouvoir l’autocontrôle par la population ▫ Impliquer l’autorité pour le contrôle des captages. ▫ Instaurer un inventaire périodique des prélèvements. ▫ Organisation de campagnes d’essais de débits ▫ Instauration d’inventaires exhaustifs et périodiques des prélèvements ▫ Suivi de la piézométrie ▫ Sensibilisation de la population et intervention des autorités locales ▫ Instaurer un soutien juridique pour le suivi de la nappe. Contrôle et suivi des ▫ Revoir la conception de piézomètres ressources en eau ▫ Evaluer l’expérience de l’externalisation de la mesure et revoir le cahier de charge correspondant ▫ Renforcer les moyens de l’ABHT /section eau ▫ Instaurer les procédures (manuels). Revoir l’instruction conjointe du Ministre de l’Agriculture et du Ministre des Finances relative aux modalités de traitement des dossiers de demande de l’aide financière de l’Etat distribuée dans le cadre du FDA ; chapitre concernant l’aide à la reconversion à l’Irrigation Localisée S’assurer que la loi en révision introduit ce code juridique. ▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir le conseil et l’encadrement pour les agriculteurs ▫ Compléter et adapter le cadre juridique ▫ Promouvoir les initiatives privées (mécanismes de dépollution volontaire, etc.) Contrôle de la qualité des ▫ Formation des techniciens communaux dans le domaine de l’assainissement liquide ressources en eau ▫ Activation de la mise en œuvre du PNAR ▫ Encourager les initiatives privées dans le domaine de l’assainissement ▫ Revoir la répartition et la densité du réseau de suivi ▫ Formation des techniciens dans les techniques d’analyses et d’interprétation des mesures de qualité Version FINAL - Fiche sommaire – Sous Bassin N’FIS ▫ Revoir les pratiques d’externalisation Inondations ▫ Mise en place de modèles de prévision

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Axe 3 : Gestion de la demande

Secteur Solutions/Actions ▫ Vulgariser les techniques de pilotage d’irrigation basé sur la mesure de l’ETR : mise en place de stations météorologiques, bacs d’évaporation, etc. ; ▫ Mise en place des techniques d‘avertissement à l’irrigation de masse (SMS, affichage panneaux électronique, bulletins, etc.) ▫ Cibler les filières arboricoles (olivier, agrumes, abricotier, vigne) ▫ Promouvoir les techniques d’irrigation déficitaire (olivier) Conduire des études de détermination des coefficients culturaux (Kc) et coefficients de réduction (Kr) adaptés aux conditions du milieu locales et des variétés cultivées Mener une évaluation mi-parcours de l’impact des actions du PMV sur les ressources en eau Agriculture Arrêt de l’extension des cultures maraichères et des agrumes Prévoir, dans le cadre du contrat de nappe et les subventions accordées par l’Etat, un assolement basé sur des cultures peu à moyennement exigeantes en eau et qui valorisent mieux le m³ : ▫ Mener une étude approfondie sur la valorisation de l’eau par les cultures en GH, PMH et IP ▫ Sensibiliser les agriculteurs pour la substitution de la luzerne par des cultures moins consommatrices d’eau (sorgho, maïs fourrager, vesce-avoine) ▫ Création d’écotypes de luzerne moins consommateurs d’eau (recherche scientifique) Prévoir un budget pour la maintenance et la réhabilitation du réseau de distribution

▫ Etude des nappes au piémont avec des méthodes de reconnaissance adaptées. ▫ Promouvoir la déminéralisation (petites unités). ▫ Promouvoir des solutions alternatives. AEP rurale ▫ Favoriser les captages par puits traditionnels. ▫ Equipement des sources ▫ Mise en place d’un comité d’encadrement technique piloté par les autorités ▫ Mise en place des périmètres de protection des captages AEP ▫ Arrêt de l’extension des irrigations ▫ Développement de l’irrigation par eaux de surface

Axe 4 : Gouvernance (transversal)

Secteur Solutions/Actions ▫ Redynamiser le comité de coordination (comité provincial de l’eau...). Instaurer une rythmicité de réunion et de reporting de ces comités, Coordination ▫ ▫ Désigner des points focaux permanents (nominatifs) au niveau des organismes/institutions membre de ces comités ▫ Etablir des règlements intérieurs de ces comités Echanges d’information et ▫ Instaurer une plateforme d’échange d’information /données avec des niveaux d’accès spécifiques de données ▫ Instaurer un protocole d’échanges des données sur les ressources en eau ▫ Formation du technicien et cadre sur l’utilisation des outils, Outil d’aide à la décision ▫ Choix des outils adaptés en pensant à E&M, la mise à jour et les exigences de communication entre les partenaires (au niveau central, local, sectoriel, ...) ▫ Institutionnaliser la participation et l’implication Implication des parties Adapter le cadre juridique à cet effet prenantes ▫ ▫ Réunir les conditions nécessaires pour une participation réelle et efficace (transparence, partage, représentativité...)

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Axe 5 : Information et communication (transversal)

Secteur Solutions/Actions ▫ Développer et mettre en place des outils performants et professionnels en matière de communication et d’information Communication avec le ▫ Inventorier et recourir à tous les canaux possibles et adaptés au contexte socio-économique local grand public ▫ Chercher à impliquer le public lui-même dans les efforts de communication ▫ Mise en place d’un site web efficace et dynamique Les institutions chargées de la gestion de l’eau devraient communiquer régulièrement sur les réalisations, les résultats, les Communication avec les démarches, etc. La création d’un bulletin (inter-institutions) dédié (papier, électronique...) permettrait d’apporter une partenaires institutionnels réponse à ces besoins. ▫ Instaurer un cadre de communication formel Communication avec les Elaborer des supports de communication adaptés usagers de l’eau ▫ ▫ Site internet dédié Organisation de la caravane de l’eau pour : • Informer les agriculteurs et la population de la situation des ressources en eau Communication avec les usagers de l’eau • Inciter les agriculteurs au choix de cultures moins exigeantes en eau et permettant une meilleure valorisation de l’eau • Montrer aux agriculteurs l’intérêt de leur regroupement en Coopératives, Associations… ▫ Mener plus de campagnes de sensibilisation de masse : émissions, et spots radiophoniques et télévisées, ▫ Instaurer un ‘’Prix Economie d’Eau’’ pour les AUEA, Coopératives, et Producteurs menant des actions d’économie d’eau ▫ Création d’une entité : Association d’institutions dans le but de créer un centre d’activités de pointe dans le domaine de l’agro-technologie, d’assister les entreprises dans le domaine de la recherche et/ou du développement à l’image

de l’Agrotech Souss-Massa-Draa ▫ Organisation de visites / voyages d’études à des exploitations pilotes et aux sites de démonstration

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