Les Infos Des Professionnels De La Dance-Music – 146 – Décembre 2020 Contact > [email protected]
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les Infos des Professionnels de la Dance-Music – 146 – décembre 2020 contact > [email protected] Solidarité avec le monde de la nuit et de la musique > Signez la pétition 'Réanimons la culture club' ! sur change.org/cultureclub A la Une > le poids économique de la musique en Europe (IFPI) D'après 'The Economic Impact of Music in Europe', une étude approfondie d'Oxford Economics commandée par l'IFPI, le secteur de la musique* représente deux millions d'emplois et contribue à l'économie à hauteur de 81,9 milliards d'euros par an dans les 27 États membres de l'UE et au Royaume-Uni (UE28). Pour Frances Moore, directrice générale de l'IFPI : 'La musique est une pièce essentielle du puzzle européen, de l’identité et de la culture de l’Europe. À bien des égards, la valeur de la musique est incalculable, elle nous fait vibrer et nous guérit. Et au-delà de son apport à la vie sociale, comme le démontre le rapport d'Oxford Economics, premier du genre, la musique apporte une contribution économique vitale à l'Union européenne et au Royaume-Uni, en soutenant l'emploi, en stimulant le produit intérieur brut, les exportations et la fiscalité de la région. Au cœur de cette contribution se trouvent les 7400 maisons de disques de l'Union européenne. Outre le fait qu'elles emploient près de 45.000 personnes dans l'UE, elles investissent considérablement dans d'autres parties du secteur de la musique et concourent substantiellement aux exportations européennes'. L'étude démontre aussi que les exportations européennes de musique (y compris celles du Royaume-Uni) ont généré 9,7 milliards d'euros de recettes - dont près de la moitié (4,7 milliards d'euros) pour les maisons de disques, les éditeurs de musique et les services de streaming audio. Le secteur de la musique a également joué un rôle essentiel dans les recettes fiscales, en générant 31 milliards d'euros de recettes fiscales dans l'UE28 en 2018. Ce montant équivaut à 19,4 % de l'ensemble du budget de l'UE pour la même année. (communiqué) * Le secteur de la musique : maisons de disques, éditeurs de musique, studios d'enregistrement, auteurs ; artistes interprètes ou exécutants, gestion des artistes, organisations de gestion collective, radios musicales, télévisions musicales, services de musique numérique, ventes physique de musique au détail, production d'événements musicaux en direct, salles de concert, tournées, fabrication et vente au détail d'instruments de musique et d'équipements musicaux, commercialisation de la musique, enseignements de musique. > Discothèques : les sacrifiées du gouvernement (UMIH) 'Le Président de la République s'est exprimé lors de son allocution mardi 24 novembre au sujet de la sortie du confinement. Son entourage avait préalablement précisé, qu'il apporterait de la visibilité pour tous les secteurs, afin 'de tracer des perspectives mais aussi donner une dose d'optimisme dans un moment difficile' car 'Il ne faut pas qu'on ait le sentiment de vivre à la petite semaine. Il faut dissiper autant que possible le brouillard pour les mois qui viennent'. Les professionnels de la nuit et des discothèques naviguent à vue, depuis plus de 9 mois de fermeture administrative, dans un épais brouillard et sans perspective d’avenir. Un allègement du confinement a été annoncé en 3 étapes. Les bars, cafés et restaurants pourront rouvrir le 20 janvier mais aucune date n'a été évoquée pour les discothèques, ni aucune perspective de réouverture. A la réponse d’un journaliste, le Premier ministre a parlé de l’été ou de l’automne 2021. Il s’agit là pour les professionnels de la nuit, d’une non reconnaissance de leur métier voire d’un mépris et une épreuve supplémentaire. Ils sont passés de l'accablement à l'abattement et nous dénonçons une profonde injustice et une discrimination de traitement. La plupart le vivent comme un harcèlement psychologique car ils sont figés et privés de toutes perspectives et d'espoir. L'UMIH dénonce l'inconséquence des décisions prises par le gouvernement depuis la fermeture administrative le 14 mars 2020, le décalage entre les déclarations et les aides obtenues réellement dans les trésoreries. Pour rappel : - Aucune aide pour les mois de mars, avril et mai 2020. - Attente au mois de juillet pour obtenir le programme des aides et la validation des protocoles sanitaires proposés - Fin septembre : Décret rectificatif pour obtention des aides - À partir du 1er octobre versement pour les mois de juin, juillet et août : 85 % des discothèques ont reçu des aides, 15 % manque encore à l'appel. - Aujourd’hui une partie des discothèques n’a pas touché un euro d’aide ! Depuis 3 semaines, les restaurants et les cafés sont à nouveau fermés, et le gouvernement a pris conscience que l'aide de 10 000 euros n'était pas suffisante pour la survie des ces entreprises. Il a annoncé une nouvelle aide de 20% du chiffre d'affaires aux entreprises des secteurs affectés par la crise comme l'hôtellerie, le tourisme ou l'événementiel et dont le chiffre d'affaires a chuté 'au moins de moitié' par rapport à 2019. C'est pourquoi, l'UMIH demande que les discothèques soient dès maintenant inclues dans ce programme, en ayant le choix entre le système actuel dédié aux discothèques, à savoir le paiement des charges fixes à hauteur de 16 500 € ou alors 20% du CA et sans aucune conditions relatives à l’activité de l’année 2019, comme par exemple des travaux en cours ou l'achat de l'établissement au cours de l’année. L’UMIH demande que ce système soit rétroactif au 2 juin 2020 afin qu’aucune différence de traitement n’existe entre professionnels fermés administrativement par l’Etat. De plus, l'UMIH souhaite que les discothèques en activité saisonnière, bénéficient d'un dispositif de 'lissage' sur toute l'année afin de ne pas être pénalisées par un système se référant au chiffre du mois de décembre alors que les établissements étaient fermés. Sur le plan économique, si l’État veut sauver les entreprises, il doit le faire avec justice et équité et sans discrimination ou sinon clairement nous annoncer : Vous allez disparaître parce que vous ne rentrez pas dans la bonne case, ou pire, parce que votre métier nous semble moins essentiel... Sur le plan sécurité et santé publique, nous sommes les interlocuteurs privilégiés de l’Etat : concernant la Prévention routière, la lutte contre les drogues, l’alcoolisation, le bruit, la protection de la jeunesse, contre le harcèlement. Nous sommes capables dans un milieu festif, de canaliser le comportement de la clientèle, comme nous avons su, depuis 2007, faire respecter l'interdiction de la cigarette quelle qu’en soit l’avancement de la soirée. - Thierry Fontaine (président d’UMIH Nuit) et Laurent LUTSE (président UMIH des cafés, brasseries et établissements de nuit) dénoncent les décisions arbitraires et sans fondement scientifique du gouvernement : 'D’un côté, on ferme les yeux en laissant se propager le virus lors de grandes fêtes en lieux privés, véritables clusters incontrôlables et intraçables et en même temps on ferme depuis 9 mois des établissements, qui seront contraints à terme de disparaître alors que leurs professionnels sont les meilleurs garants pour faire respecter les gestes barrières au Covid19.' (communiqué - www.umih.fr) > L'Extra Club devient 'Influenceur' Depuis la fermeture des clubs en mars et l'impossibilité d'utiliser les boîtes noires, le sondage a continué, via le vote par playlists des membres de MusiboxLive. Ce changement de méthodologie a permis de produire les 2 classements hebdomadaires - Electro & Urban-Latino - qui sont diffusés par une centaine de radios FM et web. Les projections pessimistes pour les discothèques en 2021 nous amènent à poursuivre ce processus et du coup à élargir le panel des votants à un plus grand nombre de DJ's, résidents bars, events, disco-mobiles et radios. Candidatures à [email protected] > Le Top 10 du Prix Societé Pernod Ricard France Live Music 2021 enfin dévoilé : Votez ! Les finalistes du Prix Société Pernod Ricard France Live Music viennent d'être sélectionnés (par un jury composé de 9 professionnels issus de la filière musicale, et les voix des internautes). 10 élus parmi plus de 1550 artistes inscrits : Kiara Jones, Therese, Coco Bans, Dirtsa, La Battue, Murman Tsuladze, Structures, Annie Burnell, Gaetan Nonchalant, et Genoux Vener. Les prochaines étapes : - Du 28 novembre 2020 au 8 janvier 2021 : La Team Société Pernod Ricard France Live Music, Rod Maurice et Romain Della Valle, respectivement vidéaste et ingénieur du son attitrés du Prix sillonneront les routes de France à la rencontre des 10 finalistes. - Jusqu'au 18 janvier 2021 : Place aux votes ! Durant cette période, les internautes, pourront à nouveau s’exprimer en votant pour le prochain lauréat sur www.societe-pernodricardfrance-livemusic.fr ! Pour ce faire, ils disposeront des vidéos réalisées avec les finalistes mais également la prestation scénique de chaque finaliste lors du festival. - Février/mars 2021 (date communiquée ultérieurement) : la Team Société Pernod Ricard France Live Music propose aux internautes et au pu Février/mars 2021), les voix exprimées par les internautes et les jurys dévoileront le lauréat 2021. Livestream > 'Open Stage' sur Arte Concert Dans le cadre de l'opération #on reste ouvert (en soutien à la création et aux artistes, ainsi qu'aux salles fermées), Arte Concert propose un nouveau rendez-vous hebdomadaire sous la forme d'une scène ouverte aux artistes (confirmés ou émergents (dans tous les styles musicaux) dans différentes salles de spectacles à Paris et en régions. Concerts diffusés en direct chaque vendredi et samedi soir à 20h30, sur Arte Concert, FB, YouTube et Insta. A venir : Philippe Katerine, Alex Beaupain, Bonnie Banane, Chevalrex, Frederik Stahl, etc.