Les Contes D'hoffmann

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Les Contes D'hoffmann Vendredi 26 octobre (20 h 00) Dimanche 28 octobre à4 h 30) NOUVELLE PRODUCTION LES CONTES D'HOFFMANN Opéra fantastique en un prologue, trois actes et un épilogue d'après le drame de Jules Barbier et Michel Carré Musique de Jacques OFFENBACH (Editions Choudens) Antonia - Giulietta - Stella Marion SYLVESTRE Olympia Marina BOLGAN La Mère d'Antonia - La Voix Jane BERBIE Hoffmann Alain VANZO Lindorf - Coppelius Dapertutto - Docteur Miracle José VAN DAM Crespel Michel HUBERT Andréas - Cochenille Pitichinaccio - Frantz Rémy CORAZZA Nicklausse Jean-Louis ELIE Nathanaël - Spalanzani Gérard FRIEDMANN Schlemil - Hermann Alain VERNHES Luther Bertrand KOVACK Choeurs du Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Direction : Nadine WELLECAM Ballet du Théâlre d'Avignon et des Pays de Vaucluse Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence Direction musicale Michelangelo VELTRI Mise-en-scène Antoine SELVA Chorégraphie Jacques FABRE Décors et costumes Théâtre d'Avignon Maquettes décors et costumes Antoine SELVA ' --a CARICATURE D'OFFENBACH GENESE Jacques OfTenbach a eu l'idée des "Contes d'HolTmann" à Chicago, au cours d'une tournée aux Etats- , f i Q-îi''m""' "" P'®? "J® à l'Odéon, en 1851, De retour à Paris, en iuil- ' Jules Barbier qui vient justement d'écrire un livret d'opéra tiré des "Contes d Hotlmann . Le musicien s'empare du livret et demande à Jules Barbier de réécrire plusieurs scènes Contrairement a ses habitudes, OfTenbach va travailler très lentement, n'hésitant pas à intégrer dans sa partition de nombreux extraits d'œuvres antérieures. Ainsi la barcarolle et les couplets bachiques d Hottmann proviennent d'un opéra séria composé pour Vienne en 1864 ("Rheinnixen") et la phrase que chante la mere d'Antonia ("Chère enfant que j'appelle.,."), dérive d'un fragment de l'ouverture de Fantasio , ouvrage cree à l'Opéra-Comique en 1872. Le nouvel ouvrage est destiné à la Gaîté Lyrique. Hélas ! en 1878, ce théâtre connaît de graves difficul- tes timncieres et doit fermer ses portes. Le compositeur essaie alors de faire représenter "Les Contes d Hotlmann a 1 Opera-Comique. Dans ce but est organisée une audition privée en mai 1879 à laquelle assistent trois cents personnes parmi lesquelles Léon Carvalho, directeur de l'Opéra Corni- que, et Jauner, directeur du Ringtheater de Vienne. Le résultat de l'audition est positif. Jauner et Carvalho partagent le même enthousiasme et sont prêts à monter l'opéra. L'Opéra Comique est fina- lement choisi mais Offenbach doit accepter de nombreuses modifications. Souffrant de la goutte le musicien travaille de plus en plus péniblement, "Arriverai-je ? Espérons-le", écrit-il à sa fille Pépita' et un autre jour, lui parlant du personnage d'Olympia : "Le ressort de la poupée articulée se détraque maintenant à la moindre fatigue". Cloué au lit, fin septembre 1880, Offenbach entreprend une véri- table course de vitesse avec la mort, corrigeant, complétant, reprenant sans cesse sa partition Cette derniere lui tombe des mains, le 4 octobre 1880. Le musicien meurt le lendemain, à trois heures du matin, L'eblouissement des "Contes d'Hoffmann" eut lieu, à l'Opéra Comique, le 10 février 1881 U' . • i .liL/ »W \ • i l //' . I I // • ! , - • W" MJ/- tL ) L'homme au sable, dessin de novembre 1815, publié par Hitzig qui dil qu'Hoffmann esquissa cette scène un jour où il racontait à son ami le conte projeté. ANALYSE PROLOGUE - La taverne de maître Luther La salle est encore vide et obscure. Mais deux silhouettes soudain... Le valet Andrès, soudoyé par le Conseiller Lindorf, accepte de lui remettre certain billet et certaine clef que la cantatrice Stella desti- nait au poète Hoffmann. Au théâtre voisin, en effet, le rideau va se lever sur une représentation de "Don Juan", et Lindorf a bien l'intention de se substituer à Hoffmann pour rejoindre la Stella à l'issue du spectacle. Pour l'instant, un groupe d'étudiants envahit bruyamment le cabaret, chahutant Luther, plaisantant sa femme et buvant son vin. Hoffmann, accompagné de son fidèle Nicklausse, se joint à eux et pour accéder à leur désir leur chante la Légende de Kleinzach. Mais Hoffmann, visiblement tourmenté, s'embrouille dans les paroles de sa chanson, évoque quelque fantôme enchanteur, et après un échange de propos aigres-doux avec Lindorf— "Tout mauvais sort me vient de lui !" — propose à ses amis de leur conter ses aventures amoureuses avec trois femmes — Olympia, Giulietta, Antonia - qui s'incarnent aujourd'hui en une seule : la Stella. Les étudiants, manifestement peu intéressés par la représentation de "Don Juan", se groupent, attentifs, autour d'Hoffmann. ACTE I — Le cabinet du physicien Spalanzani Pour Spalanzani le grandjour est arrivé : il doit tout à l'heure présenter à ses invités sa "fille" Olympia, qui n'est en réalité qu'une poupée mécanique perfectionnée. Mais Hoffmann, son élève et invité, prompt à s'enflammer, n'en a cure et pour mieux admirer l'objet de ses désirs, s'empresse d'acheter des lunettes magiques, des "yeux merveilleux" propres à embellir la réalité, que lui propose un per- sonnage inquiétant, Coppelius, venu conclure un marché avec Spalanzani. Coppelius n'a-t-il pas col- laboré à la construction de l'automate — il a ses yeux — ? Spalanzani pour le calmer, lui remet une traite sur le juif Elias. Pendant ce temps les invités ont envahi les salons du physicien et se pressent autour de l'héroïne de la fête, la charmante Olympia, qui se lance dans des acrobaties vocales, émerveillant l'assistance, et tout particulièrement Hoffmann, complètement subjugué. Resté seul avec l'automate, il lui déclare son amour sans délai, puis se laisse entraîner dans le tourbil- lon d'une valse exaltante, endiablée. Il ne peut en suivre le rythme et s'affale, étourdi, sur un canapé. A peine se remet-il de sa chute qu'éclatent des cris dans la pièce voisine. Coppelius s'est aperçu de l'escroquerie de Spalanzani (Elias a fait banqueroute) et, pour se venger, brise la poupée dont il vient montrer les débris aux invités hilares. Seul Hoffmann est consterné : Olympia n'était qu'un automate. Enlr'acte ACTE II — La maison du luthier Crespel à Munich Seule devant son clavecin, Antonia chante une complainte en songeant au bien-aimé Hoffmann. Au grand désespoir de son père, Crespel, qui redoute que le chant ne la tue comme il a tué son épouse, cantatrice célèbre, Crespel craint l'influence qu'HofTmannpeut exercer sur sa fille et ordonne au valet Frantz de n'ouvrir à personne. Vaine recommandation, puisque, quelques instants plus tard, Hoff- mann rejoint Antonia. Long duo passionné entre les deux jeunes gens. Nicklausse s'éclipse discrète- ment. Mais Crespel, toujours inquiet, réapparaît. Pour se trouver face à face avec le sinistre Docteur Miracle qui prétend vouloir guérir Antonia, se livre à des incantations à distance, et contraint la jeune fifle à chanter Terrifié, Crespel réussit pourtant à jeter dehors l'infernal docteur Hoffmann, qui a assisté caché à la scène précédente convainc Antonia de ne plus chanter. Celle-ci promet, sans soupçonner qu'elle sera bientôt la proie de Miracle. Tentateur, machiavélique, le prétendu médecin évoque devant elle toutes les joies du chant, tous les attraits du succès, et pour finir, la mère même d'Antonia dont le portrait s'anime afin d'encourager la jeune fille à chanter. A tout prix. Totalement désemparée, comme harce- lée par un cauchemar, Antonia cède, chante... et meurt. Crespel, Hon"mann et Nicklausse se précipi- tent. Trop tard ! Entr'acle ACTE m - Le Palais de Giulietta à Venise La courtisane Giulietta donne une soirée dans son palais vénitien. Hoffmann est là ainsi que Nick- lausse qui, en manière de préambule, chante en duo "la Barcarolle !" avec la maîtresse de céans Apres quoi, Hoffmann entonne des couplets bachiques qui, pour une fois, ne sont pas hymne à 1 amour. Le ton change brusquement avec l'arrivée de Schlemil, amant de la dame visiblement jaloux de la présence d'Hoffmann. Pour dissiper le malaise, Giulietta invite ses amis à venir prendre place au pharaon. Emerge alors de l'ombre Dapertutto, un mystérieux capitaine, qui use d'un diamant de grand prk pour fasciner Giulietta et exiger d'elle qu'après lui avoir donné l'ombre de Schlemil elle lui obtienne le reflet d'Hoffmann. Hoffmann sort justement de la salle de jeux où il a tout perdu. Il se découvre en revanche une passion subite pour la courtisane, s'enflamme - comme tout à l'heure pour Olympia - et lui livre ce qu'elle lui demande : son reflet. Us invités de Giulietta sortent "maintenant du palais. Schlemil provocateur, Dapertutto insinuant: "Comme vous êtes pâle !". Et de tendre un miroir à Hoffmann qui constate qu'il a perdu effective- ment son reflet. Rires de l'assistance. Emotion de Nicklausse. Désarroi d'Hoffmann qui, tout en mau- dissant "l'amour qui le dévore", ne peut se décider à quitter Giulietta. Mieux : pour la posséder il pro- voque Schlemil en duel et le tue. Pour rien. Giulietta s'enfuit déjà sur sa gondole, serrant contre elle un misérable avorton, Pitichinaccio... EPILOGUE - La taverne de Maître Luther "Voilà quelle fut l'histoire de mes amours. Ainsi Hoffmann conclut-il son récit tandis qu'à côté s'achève la représentation de "Don Juan". Grand succès pour la Stella. Lindorf, constatant l'ébriété d'Hoffmann, s'en va dédaigneux rejoindre la cantatrice : le poète n'est plus à craindre ! Nicklausse résume la situation : "Olympia, Antonia, Giulietta ne sont qu'une même femme • la Stella !" Annihilé par sa série d'échecs, Hoffmann ne songe plus qu'à se griser avec les étudiants. Qu'on allume le punch ! Ivre-mort le poète ne reconnaît même pas Stella qui passe, indifférente, au bras de Lindorf, et c'est à la Muse que s'adresse son dernier hymne d'amour.
Recommended publications
  • “Lucrezia Borgia”
    PROGRAMACIÓN LÍRICA DE A CORUÑA 2017 ÓPERA (en versión de concierto) “Lucrezia Borgia” Gaetano Donizetti Teatro Colón, 23 de septiembre (20.00 h.) PROGRAMACIÓN LÍRICA DE A CORUÑA 2017 EDITA Amigos de la Ópera de A Coruña DISEÑO Y MAQUETACIÓN Lamarck Publicidad TRADUCCIÓN Roxelio Xabier García Romero IMPRIME Imprenta da Deputación da Coruña Gaetano Donizetti Lucrezia Borgia Ópera en un prólogo y dos actos, con libreto de Felice Romani, basado en el drama Lucrèce Borgia de Víctor Hugo, y música de Gaetano Donizetti, estrenada en el Teatro alla Scala de Milán el 26 de diciembre de 1833. REPARTO Lucrezia Borgia Mariella Devia, soprano Gennaro Celso Albelo, tenor Don Alfonso Luiz-Ottavio Faria, bajo Maffio Orsini Elena Belfiore, mezzosoprano Rustighello Francisco Corujo, tenor Astolfo Axier Sánchez, barítono Jacoppo Liverotto Enrique Alberto Martínez, tenor Apostolo Gazella David Sánchez, bajo Oloferno Vitellozzo Ramón Farto, tenor Ascanio Petrucci Pedro Martínez Tapia, barítono Gubetta Jeroboám Tejera, bajo Coro Gaos Fernando Briones, director Orquesta Sinfónica de Galicia Andriy Yurkevych, director 6 Lucrezia Borgia Ópera en só un prólogo e dous actos, con libreto de Felice Romani, baseado no drama Lucrèce Borgia de Víctor Hugo, e música de Gaetano Donizetti, estreada no Teatro alla Scala de Milán o 26 de decembro de 1833. REPARTO Lucrezia Borgia Mariella Devia, soprano Gennaro Celso Albelo, tenor Don Alfonso Luiz-Ottavio Faria, baixo Maffio Orsini Elena Belfiore, mezzosoprano Rustighello Francisco Corujo, tenor Astolfo Axier Sánchez, barítono Jacoppo Liverotto Enrique Alberto Martínez, tenor Apostolo Gazella David Sánchez, baixo Oloferno Vitellozzo Ramón Farto, tenor Ascanio Petrucci Pedro Martínez Tapia, barítono Gubetta Jeroboám Tejera, baixo Coro Gaos Fernando Briones, director Orquestra Sinfónica de Galicia Andriy Yurkevych, director 7 ARGUMENTO El prólogo se desarrolla en Venecia, y el drama en Ferrara, a comienzos del siglo XVI.
    [Show full text]
  • Mihailo Arsenski, Tenor
    Mihailo Arsenski TENOR Mobil 0176 7086 5780 [email protected] www.arsenski.de REPETOIRE The French- Macedonian tenor Mihailo Arsenski made his debut at the Macedonian National Opera in the roles of Alfredo (La Traviata), Almaviva (Il Barbiere di Siviglia), Beppe (I Pagliacci), Camille (Die Lustige Witwe) and Homonay (Der Zigeunerbaron). He obtained the «Artist Diploma» from the Oberlin Conservatory, USA, in the class of Richard Miller and until 2001 was part of the Opera Studio «Centre de Formation Lyrique» at the Paris National Opera. In Paris he performed regularly in concerts and productions at the Amphitheatre of Opera Bastille, including Nemorino (L'Elisir d'Amore), Fenton (Falstaff), Roméo (Roméo et Juliette), coached by Janine Reiss (Opéra de Paris), Robert Kettelson (La Scala di Milano) and Joan Dornemann (Metropolitan Opera, NY). He also sang a number of roles at the Paris National Opera, at the Opéra Bastille and Palais Garnier, including Matteo Borsa in Rigoletto, Abdallo in Nabucco, Uldino in Attila, Gastone in La Traviata, Thibault in Vêpres Siciliennes, Dritter Jude in Salome, Haushofmeister bei Faninal in Rosenkavalier and Solo Tenor in Les Noces by Stravinski, with conductors such as Daniel Oren, Pinchas Steinberg, Gary Bertini, Renato Palumbo, Paolo Carignani, Nicola Luisotti, Ulf Schirmer, Dietrich Henchel, James Conlon, Philippe Jourdain, Vladimir Jurowski, Jesus Lopez-Cobos and Arturo Tamaio. Concerts in Paris at the Opéra Comique, Théatre de Champs Elysées, Salle Pleyel and Salle Gavot. Mihailo took part in the Master Classes with Alain Vanzo, Michel Sénechal and Christa Ludwig. He represented Macedonia at the BBC «Cardiff Singer of the World» 2001 competition.
    [Show full text]
  • Modes of Knowing: Resources from the Baroque John Law 17
    MATTERING PRESS Mattering Press is an academic-led Open Access publisher that operates on a not-for-profit basis as a UK registered charity. It is committed to developing new publishing models that can widen the constituency of academic knowledge and provide authors with significant levels of support and feedback. All books are available to download for free or to purchase as hard copies. More at matteringpress.org. The Press’s work has been supported by: Centre for Invention and Social Process (Goldsmiths, University of London), Centre for Mobilities Research (Lancaster University), European Association for the Study of Science and Technology, Hybrid Publishing Lab, infostreams, Institute for Social Futures (Lancaster University), Open Humanities Press, and Tetragon. Making this book Mattering Press is keen to render more visible the unseen processes that go into the produc- tion of books. We would like to thank Endre Dányi, who acted as the Press’s coordinating editor for this book, the reviewers Anna Tsing and Margaret Wiener, Jenn Tomomitsu for the copy-editing, Tetragon for the production and typesetting, Sarah Terry for the proof- reading, and Ed Akerboom at infostreams for formatting the html versions of this book. Cover In 1693, the French Académie des Sciences introduced a new, supposedly more rational system for categorising letterforms and constructing them according to an underlying grid. This was employed in the design of Romain du Roi, a new typeface for Louis XIV’s royal printer. The grid-engraved plates, on which the ‘B’ on the cover is based, were produced to demonstrate the typeface’s geometrical construction at a time when letterforms were generally derived from stylised handwriting.
    [Show full text]
  • Newsletter • Bulletin
    NATIONAL CAPITAL OPERA SOCIETY • SOCIETE D'OPERA DE LA CAPITALE NATIONALE Newsletter • Bulletin Summer 2000 L’Été A WINTER OPERA BREAK IN NEW YORK by Shelagh Williams The Sunday afternoon programme at Alice Tully Having seen their ads and talked to Helen Glover, their Hall was a remarkable collaboration of poetry and words new Ottawa representative, we were eager participants and music combining the poetry of Emily Dickinson in the February “Musical Treasures of New York” ar- recited by Julie Harris and seventeen songs by ten dif- ranged by Pro Musica Tours. ferent composers, sung by Renee Fleming. A lecture We left Ottawa early Saturday morning in our bright preceded the concert and it was followed by having most pink (and easily spotted!) 417 Line Bus and had a safe of the composers, including Andre Previn, join the per- and swift trip to the Belvedere Hotel on 48th St. Greeted formers on stage for the applause. An unusual and en- by Larry Edelson, owner/director and tour leader, we joyable afternoon. met our fellow opera-lovers (six from Ottawa, one from Monday evening was the Met’s block-buster pre- Toronto, five Americans and three ladies from Japan) at miere production of Lehar’s The Merry Widow, with a welcoming wine and cheese party. Frederica von Stade and Placido Domingo, under Sir Saturday evening the opera was Offenbach’s Tales Andrew Davis, in a new English translation. The oper- of Hoffmann. This was a lavish (though not new) pro- etta was, understandably, sold out, and so the only tick- duction with sumptuous costumes, sets descending to ets available were seats in the Family Circle (at the very reappear later, and magical special effects.
    [Show full text]
  • Gounod Faust Mp3, Flac, Wma
    Gounod Faust mp3, flac, wma DOWNLOAD LINKS (Clickable) Genre: Classical Album: Faust Country: France Released: 1973 Style: Opera, Neo-Classical MP3 version RAR size: 1647 mb FLAC version RAR size: 1494 mb WMA version RAR size: 1805 mb Rating: 4.7 Votes: 296 Other Formats: MP4 AUD MP1 MPC AC3 XM TTA Tracklist A1 Introduction A2 Acte I B Acte II C Acte III - Première Partie D Acte III - Fin E Acte IV - Première Partie F1 Acte IV - Fin F2 Acte V - Première Partie G Acte V - Suite H Acte V - Fin Credits Baritone Vocals – Ernest Blanc, Victor Autran Bass Vocals – Boris Christoff Conductor – André Cluytens Mezzo-soprano Vocals – Rita Gorr Orchestra – Orchestre Du Théâtre National De L'Opéra-Comique Soprano Vocals – Liliane Berton, Victoria De Los Angeles Tenor Vocals – Nicolai Gedda Other versions Category Artist Title (Format) Label Category Country Year Gounod* - Gounod* - Victoria Victoria De Los De Los Angeles, Angeles, Nicolai Nicolai Gedda, His Master's ASD 307-10 ASD 307-10 UK 1959 Gedda, Boris Boris Christoff, Voice Christoff, André André Cluytens - Cluytens Faust (4xLP + Box) Gounod*, Victoria Gounod*, Victoria De Los Angeles, De Los Angeles, Nicolai Gedda, Nicolai Gedda, Boris Christoff, SLPXL Boris Christoff, SLPXL Paris Opera Hungaroton Hungary 1972 31363-65 Paris Opera 31363-65 Orchestra and Orchestra and Chorus*, André Chorus*, André Cluytens - Faust Cluytens (3xLP, Box) Gounod*, Victoria Gounod*, Victoria De Los Angeles, De Los Angeles, Nicolai Gedda, Nicolai Gedda, Boris Christoff, Boris Christoff, 5 67967 2 Orchestre National EMI Classics 5 67967 2 Europe 2003 Orchestre De L'Opéra De National De Paris, André L'Opéra De Paris, Cluytens - Faust André Cluytens (3xCD, Album, RM) Ш.
    [Show full text]
  • August 2016 List
    August 2016 Catalogue Prices valid until Wednesday 28�� September 2016 unless stated otherwise 0115 982 7500 [email protected] 1 Welcome! Dear Customer, The ‘Shakespeare 400’ celebrations have been in full swing for a few months now, with performances and special events happening around the UK and beyond. Here at Europadisc, we have seen an uplift of interest in the DVD/Blu- ray versions of his plays recorded at the RSC and The Globe Theatre (issued by Opus Arte), and there have been a noticeable number of Shakespeare-themed recitals on CD featuring items such musical settings of the sonnets. Although our focus is primarily on classical music, we have agreed to feature a new CD set issued by Decca this month containing the complete plays, sonnets and poems of Shakespeare recorded by The Marlowe Dramatic Society back in the ‘50s and ‘60s, originally released on Argo Records. It is a beautifully presented boxset containing 100 CDs alongside a 200pp booklet crammed with fascinating notes and historical information. Much more information can be found on p.4 - highly recommended! Other boxsets featured this month include the Complete Remastered Stereo Collection of recordings from Jascha Heifetz on Sony (RCA), the Complete Decca Recordings of pianist Julius Katchen and some bargain re-issues of wonderful recordings from EMI, Virgin, Warner and Erato in Warner Classics’ Budget Boxset range. Of course, we mustn’t forget the many interesting new recordings being released: highlights include the next discs in both the Classical Piano Concerto (FX Mozart/Clementi) and the Romantic Violin Concerto (Stojowski/Wieniawski) series on Hyperion (p.5); four brand new titles from Dutton Epoch (see opposite); the already well-reviewed final instalment in Osmo Vänskä’s latest Sibelius cycle on BIS (Disc of the Month - see below); and a brilliant performance of works by Telemann from Florilegium (p.8).
    [Show full text]
  • Par L'opéra De Lyon
    BIMILLÉNAIRE DE LYON Qème FESTIVAL DE LYON - CHARBONNIERES LE FESTIVAL DE LYON-CHARBONNIÈRES EST ORGANISÉ PAR LE CASINO DE CHARBONNIÈRES AVEC LA COLLABORATION DE LA MUNICIPALITÉ LYONNAISE ET DU COMITÉ DES FÊTES ET DE PROPAGANDE DE LA VILLE DE LYON 14 JUIN AU 22 JUILLET 1958 LYON fête le 2 000e anniversaire de sa naissance. Quoi de plus émouvant que l'hommage rendu à tous ceux qui, au cours des siècles et jusqu'à nos jours, nous ont faits un peu ce que nous sommes. Des manifestations artistiques d'un éclat excep- tionnel vont rappeler la richesse du passé de notre antique Cité et célébrer en même temps sa vitalité présente. C'est sous le double signe des Fêtes du Bimillénaire et du Festival de Lyon-Charbonnières que cet imposant programme a été placé. La musique française y est à l'honneur avec, notamment, les œuvres lyriques et symphoniques du grand Hector Berlioz originaire de notre région et « Platée » l'œuvre si belle et si charmante de Jean Philippe Rameau qui séjourna à Lyon. « La Norma » opéra de Bellini et dont l'action se passe en Gaule, rappellera les liens qui, de tous temps, ont uni notre Ville à l'Italie. Grâce au talent de notre compatriote Albert Husson et de ses interprètes, l'Empereur Claude revivra dans le cadre qui fut le sien. Le Bourgeois Gen- tilhomme, dont l'auteur fut aussi pour un temps lyonnais ; Sodome et Go- morrhe la belle œuvre de Jean Giraudoux, seront autant de fleurons magni- fiques à la guirlande des beaux spectacles qui, du 14 juin au 22 juillet, se dé- rouleront pour notre joie au Théâtre Antique de Fourvière ou dans la Cour d'Honneur de notre Hôtel de Ville.
    [Show full text]
  • Bizet Carmen Highlights Mp3, Flac, Wma
    Bizet Carmen Highlights mp3, flac, wma DOWNLOAD LINKS (Clickable) Genre: Classical Album: Carmen Highlights Country: US Released: 1960 Style: Romantic MP3 version RAR size: 1402 mb FLAC version RAR size: 1205 mb WMA version RAR size: 1149 mb Rating: 4.7 Votes: 991 Other Formats: FLAC AHX TTA MP4 WAV MIDI XM Tracklist Act I A1 Prelude A2 Chorus of Street Boys A3 Habanera A4 Seguidilla And Duet Act II A5 Gypsy Song B1 Toresdor Song B2 Flower Song Act III B3 Card Scene - "En vain pour eviter" B4 Micaela's Air Act IV B5 March & Chorus - "Voici La Quadrie" Credits Liner Notes – Dyneley Hussey Orchestra – Orchestre National De La Radiodiffusion Française* Barcode and Other Identifiers Matrix / Runout: SX-1-7222 Matrix / Runout: SX-2-7222 Other versions Category Artist Title (Format) Label Category Country Year Bizet*, Victoria de Los Bizet*, Victoria de Angeles*, Nicolaï His Los Angeles*, Gedda*, Janine Master's ASD 590, Nicolaï Gedda*, Micheau, Ernest ASD 590, Voice, His UK 1960 ASD.590 Janine Micheau, Blanc, Sir Thomas ASD.590 Master's Ernest Blanc, Sir Beecham - Carmen Voice Thomas Beecham Highlights (LP, Album) Bizet*, Victoria De Bizet*, Victoria De Los Angeles, Los Angeles, Nicolai Nicolai Gedda, Gedda, Ernest Blanc, Ernest Blanc, Janine Micheau , And Janine Micheau , Angel Sir Thomas Beecham 35818, S And Sir Thomas Records, 35818, S Conducting Orchestre Canada Unknown 35818 Beecham Angel 35818 National De La Conducting Records Radiodiffusion Orchestre National Française* - De La Highlights - Bizet - Radiodiffusion Carmen (LP) Française*
    [Show full text]
  • Boston Symphony Orchestra Concert Programs, Season 99, 1979-1980
    eighteen 99th SEASON «^| BOSTON SYMPHONY ORCHESTRA SEIJI OZAWA Music Director & --^ THE FIRST NAME IN COGNAC SINCE 172 QUALITY: A DISTINGUISHING ATTRIBUTE State Street Bank and Trust Company invites you to an evening with The Boston Symphony Orchestra every Friday at nine on WCRB/FM. & ..dfr* .IS** «< &,#* gr^ Seiji Ozawa, Music Director Sir Colin Davis, Principal Guest Conductor Joseph Silverstein, Assistant Conductor Ninety-Ninth Season 1979-80 The Trustees of the Boston Symphony Orchestra Inc. Talcott M. Banks, Chairman Nelson J. Darling, Jr., President Philip K. Allen, Vice-President Sidney Stoneman, Vice-President Mrs. Harris Fahnestock, Vice-President John L. Thorndike, Vice-President Roderick M. MacDougall, Treasurer Vernon R. Alden Archie C. Epps III Thomas D. Perry, Jr. Allen G. Barry E. Morton Jennings, Jr. Irving W. Rabb Leo L. Beranek Edward M. Kennedy Paul C. Reardon Mrs. John M. Bradley George H. Kidder David Rockefeller, Jr. George H.A. Clowes, Jr. Edward G. Murray Mrs. George Lee Sargent Abram T. Collier Albert L. Nickerson John Hoy t Stookey Trustees Emeriti Richard P. Chapman JohnT. Noonan Mrs. James H. Perkins Administration of the Boston Symphony Orchestra Thomas W. Morris General Manager Peter Gelb Gideon Toeplitz Daniel R. Gustin Assistant Manager Orchestra Manager Assistant Manager Joseph M. Hobbs Walter D.Hill William Bernell Director of Director of Assistant to the Development Business Affairs General Manager Caroline E. Hessberg Dorothy Sullivan Anita R. Kurland Promotion Controller Administrator of Coordinator Youth Activities Richard Ortner Elizabeth Dunton Assistant Administrator, Elisabeth Quinn Director of Berkshire M usic Center Director of Sales Volunteer Services James F. Kiley Charles Rawson Operations Manager, Katherine Whitty Manager of Tanglewood Coordinator of Box Office Boston Council James E.
    [Show full text]
  • Decca Discography
    DECCA DISCOGRAPHY >>2 GREAT BRITAIN: ffrr, 1944-57 In a business where exclusive contracts were the norm, it was very difficult for a newcomer to become established and Decca’s initial roster of classical artists was unable to compete with established rivals. In March 1932 an agreement with Polydor provided access to a substantial catalogue of German artists and a year later the company virtually abandoned classical recording to concentrate on dance bands. The move to Thames Street Studios provided more scope for orchestral sessions and a bold policy of recording contemporary British music enhanced the label’s reputation. The newly formed Boyd Neel Orchestra was signed up in 1934, followed by the Griller String Quartet in 1935, Clifford Curzon in 1937, Peter Pears in 1944, Kathleen Ferrier in 1946 and Julius Katchen in 1947. War broke the link with Polydor, leaving Decca with a respectable catalogue of chamber music, but little symphonic repertoire. Armed with ffrr technology, the company began to remedy this in 1944, engaging Sidney Beer’s National Symphony Orchestra until 1947 and the misleadingly named New Symphony Orchestra (it had made its first recordings in 1909) from 1948. Neither developed into a house band to rival EMI’s Philharmonia and, with the Royal Philharmonic also exclusive to EMI, Decca had to resort to the LSO and the LPO, both in rather run-down condition in the post-war years. Meanwhile every opportunity was taken to impress visiting continental orchestras with ffrr sessions and it was evident that the company intended to transfer much of its symphonic work to Paris, Amsterdam, Geneva and Vienna as soon as practicable.
    [Show full text]
  • JUNE, 1969 60C WASHINGTON/ BALTIMORE EDITION
    JUNE, 1969 60c WASHINGTON/ BALTIMORE EDITION THE FM LISTENING GUIDE . r . 'n YG} itas-er".175ro ó _o °.. - i ,1!11 (! TV 1151,!S~ .. ha...,.. .,wv . _ . v '7.] gl "The Sony 6060 is the brightest thing that happened to stereo in a long while. If outshines receivers costing hundreds more." i///,ompoo.11 111111111IIIt111Í11111SM\\\\\\\\\\\ SONY FM 88 90 92 94 96 98 100 102104 10E 108 MHz at I 1UNING .lN"WI, 1 .. .r. I STEREO RECEIVER 0060 SO110 STATE Sony Model STR-6060 FW AM/FM Stereo Receiver MANUFACTURER'S SPECIFICATIONS- 0.5°/o. FM Stereo Separation: More :han 0.2°/o at rated output; under 0.15°/o at FM Tuner Section-IHF Usable Sensitivity: 40 dB @ 1 kHz. AM Tuner Section-Sensi- 0.5 watts output. Frequency Response: 1.8 /t, V. S/N Ratio: 65 dB. Capture Ratio: tivity: 160 µ,V (built-in antenna); 10 µ,V Aux, Tape: 20 Hz to 60 kHz +0, -3 dB. 1.5 dB. IHF Selectivity: 80 dB. Antenna: (external antenna). S/N Ratio: 50 dE @ S/N Ratio: Aux, Tape: 100 dB; Phono: 70 300 ohm & 75 ohm. Frequency Response: 5 mV input. Amplifier Section Dynamic dB; Tape Head; 60 dB. Tone Control 20 to 20,000 Hz ±1 dB. Image Rejection: Power Output: 110 watts (total), 8 ohms. Range: Bass: ±10 dB @ 100 Hz; Treble: 80 dB. IF Rejection: 90 dB. Spurious Rejec- RMS Power Output: 45 watts per charnel, ±10 dB @ 10 kHz. General-Dimensions: tion: 90 dB. AM Suppression: 50 dB. Total 8 ohms.
    [Show full text]
  • ARSC Journal
    HANS ROS BAUD: A DISCOGRAPHY by Les lie Gerber Hans Rosbaud was born in Graz, Austria, on July 22, 1895. His major studies were at the music conservatory of Frankfurt am Main. In 1929 be was appointed to his first major post, director of the Mainz School of Music. He left the following year to become conductor-in-chief of Radio Frankfurt. During World War II he was musical director of the city of Strasbourg. In 1945 he became conductor of the Munich Philharmonic. Rosbaud's most important appointment was made in 1948, when he was picked to reorganize and conduct the orchestra which became the Southwest German Radio Orchestra of Baden-Baden. Although devoting him­ self to other projects as well, Rosbaud's main interest seems to have been the Baden-Baden orchestra, of which he remained director until his death. In 1952 he be­ came conductor of the Zurich Tonhalle Orchestra, and in 1958 was made chief conductor of the Zurich Stadt­ theater. Other activities of Rosbaud's last years were his appearances at the Aix-en-Provence Festival and at the Donaueschinger Musiktage. He died in Lugano, Switzerland, on December 29, 1962. Rosbaud occupies a virtually unique position in the history of conducting. Almost alone among conductors of his generation (Hermann Scherchen is perhaps the only other example), he was as devoted to the most ad­ vanced productions of the contemporary avant-garde as to the works of the great classical tradition. As early as 1933 he bad the honor of conducting the first per­ formance of Bart6k's Piano Concerto No.
    [Show full text]