Le Scot Du Marsan Le Marsan 2030 Se Dessine Aujourd’Hui MARSAN AG GLOMÉRA TION
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Dossier > #2 Le SCoT du Marsan Le Marsan 2030 se dessine aujourd’hui MARSAN AG GLOMÉRA TION p.II > p.III > Regards d’élus p.VII > Le territoire demain www.lemarsan.fr Geloux Pouydesseaux 681 hab. Lucbardez-et-Bargues 909 hab. Maire : Jean-Paul Alyre 400 hab. Bostens Maire : Maire : Robert À la page Dueso-Mairal 180 hab. François Maire : Sallibartan Uchacq-et-Parentis Jean-Yves Paronnaud Pages II & III 593 hab. Saint-Avit Maire : Jean-Claude Lalague 646 habitants LES ENJEUX DU SCOT Maire : Claude Lafargue Gaillères Saint-Martin-D’Oney 587 hab. DÉRITS PAR LES ÉLUS 1163 hab. Maire : José Pascual Maire : Jean-Paul Le Tyrant Campet-Lamolère DU MARSAN 343 hab. Bougue Maire : Mont-de-Marsan Jacques Junquas 594 hab. 32 120 hab. Maire : Christian Cenet Maire : Geneviève Darrieussecq Page IV Saint-Perdon Mazerolles DE NOUVELLES 1331 hab. 673 hab. Maire : Gilbert Lartigue FORMES URBAINES, Campagne Maire : Pol Rio Saint-Pierre-du-Mont Laglorieuse 945 hab. 8783 hab. INTERVIEW Maire : Frédéric Carrère Maire : Jean-Pierre Jullian 589 hab. Maire : Gérard Apesteguy Bretagne-de-Marsan Page V 1255 hab. Maire : Alain Bentejac LA CONCERTATION Benquet au cœur d’un 1525 hab. Maire : Pierre Mallet PROJET PARTAGÉ Page VI DU DIAGNOSTIC 52 000 49 000 23 500 3 parcs d’activités AUX ENGAGEMENTS habitants d’hectares emplois économiques communautaires CONCRETS I LE MARSAN INSOLITE Au centre de la double peau vitrée de la Médiathèque du Marsan Votre Médiathèque communautaire ouvrira ses portes à l’automne 2012. II DOSSIER SCoT DU MARSAN DE GRANDS PROJETS POUR LE TERRITOIRE PLANIFICATION Comment vivrons-nous dans l’Agglomération du Marsan en 2030 ? Combien serons-nous et comment se logera-t-on ? Quels em- plois ? Comment se déplacera-t-on ? M.ag a choisi de revenir sur l’ambition poursuivie par cet outil de planification et sur l’exigence de ses objectifs. es mutations profondes que nous observons à Scénario du projet d’aménagement du territoire l’échelle régionale ou na- tionale auront des réper- cussions sur le fonction- Lnement et l’aménagement de notre espace communautaire. L’augmen- tation des prix de l’énergie, la crois- sance démographique, la hausse des prix de l’immobilier qui rend inacces- sible la location ou l’acquisition d’un logement pour de nombreux ménages, sont autant d’éléments qui amènent la collectivité à réfléchir et organiser son développement différemment. Les enjeux : pour vous garantir un cadre de vie agréable et préservé, développer l’économie et l’emploi et protéger notre environnement. Tels sont les 3 grands défis du SCoT qui va orienter les grandes décisions d’amé- nagement du Marsan Agglomération pour les 20 ans qui viennent. Le SCoT, quesaco ? (Schéma de cohérence territoriale) Ce n’est pas un document qui cherche à “prévoir l’avenir”, mais plutôt à pré- parer le territoire à faire face aux défis de demain en tenant compte des ten- dances observées à ce jour. Un SCoT fixe des objectifs et met en oeuvre des outils et prescriptions pour les at- teindre. Il cherche avant tout la “cohé- rence” entre les différentes politiques d’aménagement du territoire et invite les citoyens, notamment à travers les élus qui les représentent, non seu- lement à “vivre leur développement” mais à le réfléchir et le planifier. Le périmètre du SCoT “Anticiper notre développement Il s’applique aux 18 communes du Marsan Agglomération. pour ne pas le subir” Ce territoire attractif, traversé INTERVIEW Prévenir plutôt que guérir. Éviter les erreurs passées sur d’autres territoires. Sauvegarder l’agri- par l’A65 et la future ligne LGV, culture et la forêt. Penser aux générations futures. Tour d’horizon des enjeux avec la présidente de l’Agglo. devrait subir une pression ur- baine importante. Pourquoi un SCoT ? carbone essentiel pour notre avenir. C’est-à-dire ? Geneviève Darrieussecq : C’est d’abord L’attractivité des territoires peut engen- un document obligatoire ! On parle d’augmentation de la popula- drer une raréfaction de l’espace et du lo- Mais c’est surtout un outil de pla- tion, qu’en est-il réellement ? gement, qui se traduit souvent par une nification nécessaire, indispensable L’augmentation démographique dans croissance des coûts de l’habitat et une même, pour que les élus puissent, notre département est toujours forte, éviction progressive de ces territoires Les enjeux d’une part, organiser le développement c’est même la plus élevée d’Aquitaine. des ménages les plus modestes. Et l’on du SCoT du territoire de façon harmonieuse et Un seul exemple : on prévoyait il y a sait en plus que le coût des déplace- cohérente et, d’autre part, s’obligent encore cinq ans que le cap des 390.000 ments sera dans tous les cas de plus en z Le principe d’équilibre : entre à respecter les grands principes de la Landais serait passé en 2015, or le der- plus élevé. Il est de notre responsabilité renouvellement urbain et déve- loi Grenelle Environnement qui pré- nier recensement a montré que nous de faire en sorte que les futures géné- Quelles thématiques cet outil de loppement urbain d’une part, et conisent notamment une meilleure sommes dés 2012, 392.000 … Bien sûr, rations puissent continuer à vivre chez planification qu’est le SCoT en- préservation des espaces natu- gestion des sols, l’économie du fon- l’évolution n’est pas partout la même : elles dans les meilleures conditions. globe-t-il ? rels, agricoles et paysagers, cier, la gestion de l’eau et des espaces plus on s’approche de la côte, plus elle Elles sont nombreuses ! Comment se d’autre part, naturels, agricoles et, notamment pour est forte. Mais le Marsan est tout aussi nous Landais, sylvicoles. concerné avec une augmentation de la loger, dans quelles conditions, com- Une démarche somme toute similaire à population très régulière et des prévi- ment se déplacer, comment seront d’autres territoires. z Le principe de la diversité Pourtant, on n’en manque pas ici de sions de 15.000 nouveaux habitants positionnées les zones commer- Tout à fait, les mêmes constats et les des fonctions urbaines (habiter, foncier ! d’ici 15 ans. ciales, les zones d’activités etc. mêmes préconisations sont faits par- travailler, se déplacer, se diver- D’abord, ce n’est pas si évident que ça Tout cela se prépare. L’enjeu ? Maîtriser Et puis, s’il y a des considérations tout. Mieux, une certaine intelligence tir…) et de la mixité sociale, même s’il est vrai que nous avons de la ce développement pour qu’il se fasse de environnementales et d’organisation territoriale voudrait que chaque SCoT marge. manière harmonieuse, pour apporter des espaces et lieux de vie, ce travail puisse tenir compte de celui de ses voi- z Le principe d’une utilisation Ensuite, justement cette richesse les meilleurs services à la population, a aussi une dimension sociale forte. sins, pour planifier au mieux l’implan- économe et équilibrée des es- mérite d’être préservée. En particulier pour préserver les espaces naturels et A la fois parce que les modes de vie tation des activités économiques en paces, la préservation des res- l’agriculture et la forêt, qui constituent pour conserver notre qualité de vie. Ce changent, et aussi parce qu’il faut relation avec la LGV et l’A65 pour un sources naturelles et la prise en à la fois des activités économiques ma- développement, il faut l’anticiper pour prendre en compte les capacités éco- développement harmonieux de l’Est compte des risques. jeures du département, et un puits de ne pas le subir. nomiques des ménages. des Landes. http://www.outlandes.com LANDES TOURISME TEXTE Vincent Motos Fusion des stocks magasins 9, allée Brouchet - Mont-de-Marsan Livraison personnalisée 05 58 75 36 34 - [email protected] 04III DOSSIER Regards d’élus LA PAROLE AUX ÉLUS Maillon essentiel du SCoT, le diagnostic a permis de dessiner les grandes lignes d’un véritable projet de territoire basé sur un développement économique structurant, des ressources environnementales préservées et un aménagement harmonieux du territoire. Mais de quelles manières et dans quels domaines allons-nous intervenir ? Parole à des vice-présidents. Des principes communs, Les fragilités en matière d’habitat des déclinaisons adaptées sont identifiées... les solutions aussi ! “Un des enjeux principaux de demain sera “L’habitat pavillonnaire qui caractérise notre territoire ne sera plus adapté aux de bien identifier les zones de consomma- réalités actuelles et futures du Marsan. L’idée n’est évidemment pas de stopper tion et d’emploi par rapport aux domiciles ce genre d’habitat, mais de diversifier les types de logements. On a construit des pour réduire ces trajets récurrents, et maisons avec toujours plus d’espace et c’est devenu, au fil du temps, notre seule de revoir le modèle dominant de l’habi- offre, que ce soit à l’achat ou à la location. Pourtant, avec l’augmentation des familles monoparentales et des jeunes adultes vivant seuls, la demande évolue tat pavillonnaire en variant les formes et nous pousse à réfléchir à la production de petits logements de type T1, T2. de construction, en les densifiant aussi, Le logement social est également une vraie problématique. Beaucoup de personnes et de familles vivent dans la diffi- en s’adaptant aux caractéristiques de culté et le nombre des demandeurs de logement social ne fait qu’augmenter. Sachant au demeurant que les trois quarts chaque commune. Marsan, c’est l’idée d’une densification des familles, en France et sur notre territoire, y sont éligibles ! Aujourd’hui, il n’y en a pas assez pour satisfaire les La notion de densifiation suscite débat, et proportionnelle au développement de nos demandes et si nous n’agissons pas, demain ce problème deviendra très épineux.