Dossier > #2 Le SCoT du Marsan Le Marsan 2030 se dessine aujourd’hui MARSAN AG GLOMÉRA TION

p.II > p.III > Regards d’élus p.VII > Le territoire demain

www.lemarsan.fr 681 hab. Lucbardez-et-Bargues 909 hab. Maire : Jean-Paul Alyre 400 hab. Maire : Maire : Robert à la page Dueso-Mairal 180 hab. François Maire : Sallibartan Uchacq-et-Parentis Jean-Yves Paronnaud Pages II & III 593 hab. Saint-Avit Maire : Jean-Claude Lalague 646 habitants Les enjeux du scot Maire : Claude Lafargue Gaillères Saint-Martin-D’Oney 587 hab. dérits par les élus 1163 hab. Maire : José Pascual Maire : Jean-Paul Le Tyrant Campet-Lamolère du marsan 343 hab. Maire : Mont-de-Marsan Jacques Junquas 594 hab. 32 120 hab. Maire : Christian Cenet Maire : Geneviève Darrieussecq Page IV Saint-Perdon Mazerolles de nouvelles 1331 hab. 673 hab. Maire : Gilbert Lartigue formes urbaines, Campagne Maire : Pol Rio Saint-Pierre-du-Mont 945 hab. 8783 hab. interview Maire : Frédéric Carrère Maire : Jean-Pierre Jullian 589 hab. Maire : Gérard Apesteguy

Bretagne-de-Marsan Page V 1255 hab. Maire : Alain Bentejac La concertation au cœur d’un 1525 hab. Maire : Pierre Mallet projet partagé

Page VI Du diagnostic 52 000 49 000 23 500 3 parcs d’activités aux engagements habitants d’hectares emplois économiques communautaires concrets

I Le marsan insolite

Au centre de la double peau vitrée de la Médiathèque du Marsan Votre Médiathèque communautaire ouvrira ses portes à l’automne 2012. II Dossier Scot du Marsan de grands projets pour le territoire planification Comment vivrons-nous dans l’Agglomération du Marsan en 2030 ? Combien serons-nous et comment se logera-t-on ? Quels em- plois ? Comment se déplacera-t-on ? M.ag a choisi de revenir sur l’ambition poursuivie par cet outil de planification et sur l’exigence de ses objectifs. es mutations profondes que nous observons à Scénario du projet d’aménagement du territoire l’échelle régionale ou na- tionale auront des réper- cussions sur le fonction- nementL et l’aménagement de notre espace communautaire. L’augmen- tation des prix de l’énergie, la crois- sance démographique, la hausse des prix de l’immobilier qui rend inacces- sible la location ou l’acquisition d’un logement pour de nombreux ménages, sont autant d’éléments qui amènent la collectivité à réfléchir et organiser son développement différemment. Les enjeux : pour vous garantir un cadre de vie agréable et préservé, développer l’économie et l’emploi et protéger notre environnement. Tels sont les 3 grands défis du SCoT qui va orienter les grandes décisions d’amé- nagement du Marsan Agglomération pour les 20 ans qui viennent. Le SCoT, quesaco ? (Schéma de cohérence territoriale) Ce n’est pas un document qui cherche à “prévoir l’avenir”, mais plutôt à pré- parer le territoire à faire face aux défis de demain en tenant compte des ten- dances observées à ce jour. Un SCoT fixe des objectifs et met en oeuvre des outils et prescriptions pour les at- teindre. Il cherche avant tout la “cohé- rence” entre les différentes politiques d’aménagement du territoire et invite les citoyens, notamment à travers les élus qui les représentent, non seu- lement à “vivre leur développement” mais à le réfléchir et le planifier.

Le périmètre du SCoT “Anticiper notre développement

Il s’applique aux 18 communes du Marsan Agglomération. pour ne pas le subir”

Ce territoire attractif, traversé Interview Prévenir plutôt que guérir. éviter les erreurs passées sur d’autres territoires. Sauvegarder l’agri- par l’A65 et la future ligne LGV, culture et la forêt. Penser aux générations futures. Tour d’horizon des enjeux avec la présidente de l’Agglo. devrait subir une pression ur- baine importante. Pourquoi un SCoT ? carbone essentiel pour notre avenir. C’est-à-dire ? Geneviève Darrieussecq : C’est d’abord L’attractivité des territoires peut engen- un document obligatoire ! On parle d’augmentation de la popula- drer une raréfaction de l’espace et du lo- Mais c’est surtout un outil de pla- tion, qu’en est-il réellement ? gement, qui se traduit souvent par une nification nécessaire, indispensable L’augmentation démographique dans croissance des coûts de l’habitat et une même, pour que les élus puissent, notre département est toujours forte, éviction progressive de ces territoires Les enjeux d’une part, organiser le développement c’est même la plus élevée d’Aquitaine. des ménages les plus modestes. Et l’on du SCoT du territoire de façon harmonieuse et Un seul exemple : on prévoyait il y a sait en plus que le coût des déplace- cohérente et, d’autre part, s’obligent encore cinq ans que le cap des 390.000 ments sera dans tous les cas de plus en z Le principe d’équilibre : entre à respecter les grands principes de la Landais serait passé en 2015, or le der- plus élevé. Il est de notre responsabilité renouvellement urbain et déve- loi Grenelle Environnement qui pré- nier recensement a montré que nous de faire en sorte que les futures géné- Quelles thématiques cet outil de loppement urbain d’une part, et conisent notamment une meilleure sommes dés 2012, 392.000 … Bien sûr, rations puissent continuer à vivre chez planification qu’est le SCoT en- préservation des espaces natu- gestion des sols, l’économie du fon- l’évolution n’est pas partout la même : elles dans les meilleures conditions. globe-t-il ? rels, agricoles et paysagers, cier, la gestion de l’eau et des espaces plus on s’approche de la côte, plus elle Elles sont nombreuses ! Comment se d’autre part, naturels, agricoles et, notamment pour est forte. Mais le Marsan est tout aussi nous Landais, sylvicoles. concerné avec une augmentation de la loger, dans quelles conditions, com- Une démarche somme toute similaire à population très régulière et des prévi- ment se déplacer, comment seront d’autres territoires. z Le principe de la diversité Pourtant, on n’en manque pas ici de sions de 15.000 nouveaux habitants positionnées les zones commer- Tout à fait, les mêmes constats et les des fonctions urbaines (habiter, foncier ! d’ici 15 ans. ciales, les zones d’activités etc. mêmes préconisations sont faits par- travailler, se déplacer, se diver- D’abord, ce n’est pas si évident que ça Tout cela se prépare. L’enjeu ? Maîtriser Et puis, s’il y a des considérations tout. Mieux, une certaine intelligence tir…) et de la mixité sociale, même s’il est vrai que nous avons de la ce développement pour qu’il se fasse de environnementales et d’organisation territoriale voudrait que chaque SCoT marge. manière harmonieuse, pour apporter des espaces et lieux de vie, ce travail puisse tenir compte de celui de ses voi- z Le principe d’une utilisation Ensuite, justement cette richesse les meilleurs services à la population, a aussi une dimension sociale forte. sins, pour planifier au mieux l’implan- économe et équilibrée des es- mérite d’être préservée. En particulier pour préserver les espaces naturels et A la fois parce que les modes de vie tation des activités économiques en paces, la préservation des res- l’agriculture et la forêt, qui constituent pour conserver notre qualité de vie. Ce changent, et aussi parce qu’il faut relation avec la LGV et l’A65 pour un sources naturelles et la prise en à la fois des activités économiques ma- développement, il faut l’anticiper pour prendre en compte les capacités éco- développement harmonieux de l’Est compte des risques. jeures du département, et un puits de ne pas le subir. nomiques des ménages. des .

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La parole aux élus Maillon essentiel du SCoT, le diagnostic a permis de dessiner les grandes lignes d’un véritable projet de territoire basé sur un développement économique structurant, des ressources environnementales préservées et un aménagement harmonieux du territoire. Mais de quelles manières et dans quels domaines allons-nous intervenir ? Parole à des vice-présidents.

Des principes communs, Les fragilités en matière d’habitat des déclinaisons adaptées sont identifiées... les solutions aussi !

“Un des enjeux principaux de demain sera “L’habitat pavillonnaire qui caractérise notre territoire ne sera plus adapté aux de bien identifier les zones de consomma- réalités actuelles et futures du Marsan. L’idée n’est évidemment pas de stopper tion et d’emploi par rapport aux domiciles ce genre d’habitat, mais de diversifier les types de logements. On a construit des pour réduire ces trajets récurrents, et maisons avec toujours plus d’espace et c’est devenu, au fil du temps, notre seule de revoir le modèle dominant de l’habi- offre, que ce soit à l’achat ou à la location. Pourtant, avec l’augmentation des familles monoparentales et des jeunes adultes vivant seuls, la demande évolue tat pavillonnaire en variant les formes et nous pousse à réfléchir à la production de petits logements de type T1, T2. de construction, en les densifiant aussi, Le logement social est également une vraie problématique. Beaucoup de personnes et de familles vivent dans la diffi- en s’adaptant aux caractéristiques de culté et le nombre des demandeurs de logement social ne fait qu’augmenter. Sachant au demeurant que les trois quarts chaque commune. Marsan, c’est l’idée d’une densification des familles, en et sur notre territoire, y sont éligibles ! Aujourd’hui, il n’y en a pas assez pour satisfaire les La notion de densifiation suscite débat, et proportionnelle au développement de nos demandes et si nous n’agissons pas, demain ce problème deviendra très épineux. Il est donc primordial de diversifier les c’est normal. Mais d’une part, densifier ne communes. types de logement et de faire un effort particulier en matière de logement social.” veut pas dire empiler. Et ne veut pas dire Dans le même esprit, on a su conserver le non plus mettre complètement fin aux pouvoir de décision des maires puisque les Jean-Paul Le Tyrant / Maire de Saint-Martin-d’Oney / vice-président en charge du logement et de la politique de l’habitat

formes d’habitat actuelles. Il nous faut élus gardent la main sur le degré de leur dé- économiser de l’espace et varier les formes veloppement, et la forme qu’il doit prendre. d’habitat. Ne serait-ce que pour repondre Si on a établi des règles communautaires, Les déplacements aux aspirations et aux capacités finan- les élus locaux les appliquent en fonction au cœur de notre développement cières des jeunes ménages. de leur politique municipale. Notre SCOT, L’intérêt d’une prise en main de ces ques- c’est tout le contraire de l’uniformité“. “L’A65 et la future LGV vont favoriser le désenclavement du territoire et nous tions par les élus a permis d’arriver à permettre de renforcer notre positionnement géostratégique au cœur de l’Aqui- trouver des solutions adaptées à notre Pierre Mallet / Maire de Benquet taine. Nous sommes désormais plus visibles, plus attractifs aux yeux des entre- fonctionnement. Par exemple, ce que vice-président en charge prises ou des nouvelles populations. Il nous faut être prêts à les accueillir dans je trouve intéressant dans le SCOT du de l’aménagement et des finances les meilleures conditions. Parallèlement, nous avons pris en considération les besoins et les aspirations des habitants du Marsan en matière de transport et, pour y répondre, nous avons remis à plat notre politique de déplacement communautaire. Bientôt, c’est-à-dire début juillet 2012, une nouvelle offre de transport, plus adaptée et plus efficace, sera proposée aux usagers : un réseau de bus urbain cadencé, une navette de centre ville gratuite, un service de transport à la demande (TAD) pour les communes P artout les mêmes préconisations rurales, la location de vélos...” z Landes 2040 (CG40) : “Un mode de croissance urbaine générant de l’étalement n’est pas Dominique Clavé / Maire de Bretagne-de-Marsan / vice-président en charge du transport soutenable. D’où la question d’un modèle de développement urbain alternatif propre aux Landes. La production d’une offre suffisante en logements, tant quantitativement que qualitativement, est à concilier avec une consommation d’espace raisonnée. Comment alors revisiter le modèle pavillonnaire, très consommateur d’espace et de réseau et peu adapté aux formes architecturales Développer le territoire identitaires ? Quelles autres formes de logement proposer pour préserver l’identité paysagère et tout en préservant l’environnement architecturale landaise, tout en la modernisant pour l’adapter à la rareté foncière ?” z Grand Dax : “Le modèle de développement pavillonnaire renvoie au constat d’un étalement “Nos richesses paysagères sont multiples. Les changements qui s’opérent, sur urbain de par sa faible densité globale. Il participe ainsi à l’artificialisation durable de foncier au fond de développement économique, ne doivent pas nous faire négliger ces atouts détriment du monde agricole et forestier qui manque lui-même du foncier pour assurer son renou- qui fondent notre identité. Notre développement se fera, mais de façon maîtri- vellement ; la constitution de surcoûts collectifs par l’étirement des réseaux et des déplacements sée et raisonnable. Nous ne pouvons plus consommer de manière hasardeuse les ; la difficulté pérenne de desserte des espaces urbains faute d’une densité suffisante et favorise terres agricoles et notre patrimoine environnemental avec, pour seules finalités, ainsi l’usage automobile ; déstructurer les centralités en constituant des opérations isolées socia- le foncier et le développement. L’agriculture est chez nous une richesse et d’elle lement et tournées vers l’usage exclusif de l’automobile ; déconnecter le résidentiel du dévelop- dépend la filière agro-alimentaire qui assure de nombreux emplois sur le territoire. La ressource en eau est également une question très sensible, mais le principe de sa préservation est simple : ne pas pement économique et du loisir faute de se fédérer autour d’espaces publics de centralités (…).” gaspiller, travailler sur les questions d’assainissement autonome et collectif. Chaque projet de développement intè- z “Promouvoir le développement d’un nouveau modèle urbain moins Pays de l’Agenais : grera un volet environnemental, qu’il s’agisse de l’habitat, des déplacements en passant par les opérations d’embellis- consommateur d’espace, la réalisation de logements en accession à prix maîtrisés, et lutter contre sement des bourgs ou des entrées d’agglomération.” l’exclusion et l’étalement. Maîtriser l’étalement urbain par le renforcement de l’habitat dans la ville centre, la densification du bâti, le renouvellement des formes urbaines et la limitation de l’urbani- Jean-Yves Paronnaud / Maire de Bostens / vice-président en charge de l’environnement et du développement durable sation dans les communes rurales (…).”

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L’itinéraire du projet parait fasti- Comment déchiffrer ces lettres ? dieux et compliqué. Comment peut- Après le diagnostic vient, en effet, le on l’expliquer simplement ? PADD, “Projet d’Aménagement et de Depuis le lancement du SCoT, il y a Développement Durable” : un docu- eu 3 grandes étapes. Première phase ment simple, court et illustré - pour incontournable : l’état des lieux. Ce en faciliter la compréhension - qui rapport-diagnostic a permis d’éla- exprime le projet politique du terri- borer des scénarios d’évolution du toire et énonce les objectifs retenus territoire, de déterminer les objectifs en matière de développement écono- et les projets et de les hiérarchiser. mique, de cadre de vie (habitat, trans- Ce travail est encadré par différents ports...) et d’environnement. textes de lois, dont le Code de l’Ur- Le DOO “Document d’Orientation et banisme..., ce qui implique de res- d’Objectifs” est, quant à lui, la troi- pecter un bon nombre de règles et de sième et dernière étape de ce proces- principes. Ces “cadres” allongent les sus. Il “traduit” de manière concrète, délais, mais ils contribuent à enri- sous la forme de prescriptions et de Demain, de nouvelles chir les réflexions. recommandations, les objectifs énon- cés dans le PADD. C’est donc ce docu- C’est donc le fameux diagnostic qui ment qui permet la mise en œuvre et formes urbaines sera relayé par le “PADD” et le “DOO”. le respect des objectifs du ScoT. Interview La lutte contre l’étalement urbain a alimenté les nombreux débats Densifier dans le respect engagés dans le cadre de la concertation sur le SCoT. Pourquoi ? Existe-t- il d’autres formes de développement plus durables ? Réponses avec Fabien des identités communales Fenestre, urbaniste, au cabinet Citadia Sud Ouest. Focus Le Marsan a confié à des étudiants en urba- nisme une mission sur les densités et formes urbaines Consommation des espaces et des année sur le territoire de l’agglo- existants. Il est important de sou- (1) ressources, dépendance à l’auto- mération et l’équivalent de la sur- ligner par ailleurs que la demande en milieu rural. Vincent Tricaud , leur professeur, nous mobile, émission de gaz à effet face d’un département tous les 7 à évolue. En premier lieu, les mé- livre ses premières impressions. de serre… l’étalement urbain est, 8 ans à l’échelle nationale. Dans nages (et notamment les jeunes) Quels enseignements les étudiants de Les étudiants ont eu à se projeter dans aujourd’hui, porteur de bien des un contexte de tension financière n’ont plus forcément toujours l’Institut d’Urbanisme de l’Université le futur, quelles conclusions en ont-ils maux. Confirmez-vous ce constat ? et de raréfaction des énergies, il envie de passer un temps impor- Bordeaux 3 ont-ils tiré de leurs travaux tiré ? En effet, nous avons consommé en est important de revenir à des tant à entretenir leur jardin même sur les communes de Bougue et de Bos- Ils en ont tiré un enseignement : la France bien plus d’espace dans les modèles de villes, de villages, de s’ils souhaitent avoir un extérieur tens ? “bonne façon” d’utiliser le foncier est 50 dernières années qu’au cours quartiers et de logements plus agréable et intime. En second lieu,

Ils ont compris la nécessité d’avoir primordiale … Les étudiants s’inves- des 2000 ans précédents. L’étale- compacts, économes en déplace- l’augmentation spectaculaire des une vue d’ensemble sur les bourgs et tissent beaucoup sur cette question qui ment urbain, lié principalement à ments et moins énergivores. prix du foncier ces dernières an- non pas à l’échelle d’une parcelle à revient, pour eux, à trouver des formes l’essor de l’automobile, est un phé- nées et les droits à bâtir renforcés, bâtir seulement. Cette prise de recul d’habitat moins consommatrices de nomène qui génère de nombreux Il est pourtant le fruit d’un rêve : la invitent les ménages à acheter leur permet de comprendre comment foncier, et qui répondent en même dysfonctionnements aujourd’hui maison individuelle et son jardin. moins grand. fonctionne un bourg rural, comment temps à la nécessité de conserver le et encore bien plus dans les années Va-t-on devoir y renoncer ? les habitants vivent dans ces bourgs, caractère rural de ces bourgs et leurs futures. Sur le territoire du Mar- La maison individuelle sur des Quelles politiques publiques se- pourquoi ils s’y plaisent, ce qui leur qualités paysagères et architecturales. san, et plus largement sur le dé- terrains de grande superficie (plus raient de nature à enrayer le phé- manque pour, au final, savoir ce qu’il partement des Landes, la consom- de 2500 m²) a vécu. Il sera difficile nomène de l’étalement urbain ? (1) faudrait faire pour qu’on s’y sente Vincent Tricaud, paysagiste-urbaniste et Fran- mation moyenne par logement est de créer de nouveaux logements Les politiques de planification et çois Marie Lebrun, architecte urbaniste sont les bien. très importante (la densité a été sur des terrains de cette emprise. les documents d’urbanisme asso- deux enseignants/animateurs de cet atelier inférieure à 5 loge- Les formes ur- ciés (SCoT, PLU, Cartes Commu- ments à l’hectare Des modèles baines, dans les nales) tendent à réduire l’étale- sur de nombreuses prochaines an- ment urbain. La croissance des communes dans plus économes nées, seront plus prix du foncier limitera, de fait, les années 80 et au en foncier. compactes. Cela cet étalement. Autre frein : la début des années ne veut pour politique énergétique et les trans- 2000) même si elle autant pas dire ports. Les secteurs peu denses ne l’est un peu moins ces dernières que les gens qui habitent ou qui pourront pas être desservis par années (de l’ordre de 8 à 10 loge- désirent habiter sur des grands des transports collectifs ou alter- ments par hectare). A ce rythme, terrains ne pourront pas le faire, natifs à la voiture. Un pétrole cher, ce sont plusieurs dizaines d’hec- mais ce sera dans ce cas princi- de nos jours, contribue à recentrer tares qui disparaissent chaque palement par l’achat de logements l’urbanisation.

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Une des deux réunions publiques organisées avant l’adoption du SCoT par le Conseil communautaire.

Bilan de la concertation

Les points ayant fait l’objet de nom- breux débats et discussions avec l’en- semble des personnes ayant participé à l’élaboration du SCOT, y compris lors des réunions publiques, ont porté es- sentiellement sur les points suivants : La concertation z La préservation du cadre de vie et la préservation des paysages de notre territoire, par la recherche de au cœur d’un projet partagé formes urbaines économes en foncier mais soucieuses du cadre de vie ; Dialogue Afin de faire duSC oT un projet partagé, une place importante a été octroyée à la concertation. z La réduction de la consomma- Pour mener à bien ce processus de réflexion et partager les enjeux pour le développement du territoire, des tion du foncier agricole et fores- tier, pour préserver les ressources temps de rencontres, sous forme de groupes de travail ou de réunions d’information, ont été organisés. économiques de notre territoire (nom- breux emplois induits) dans ces sec- out au long du processus d’éla- tion, les habitants des 18 communes communautaires. Il assurait aussi la munautaire qui assurent, comme teurs, boration de cet outil de plani- du Marsan été invités à s’exprimer concertation avec les représentants pour tout les dossiers, la validation z Le désenclavement de notre ter- Tfication, les différents acteurs et, ainsi, à participer à l’élaboration techniques des Personnes Publiques politique des choix retenus. ritoire, avec la question de la fluidifica- du SCoT du Marsan se sont réunis du SCoT. Associées et des organismes res- Le SCoT & la société civile dans le cadre d’instances spécifiques. sources. tion de la rocade, du barreau routier Les actions de concertation doivent Caloy – Rocade, et avec l’anticipa- Les acteurs La commission SCoT du Marsan également permettre d’associer les Les différentes instances tion des effets induits par l’ouverture du SCoT du Marsan Agglomération est l’instance de por- habitants, les associations locales et de travail et de validation récente de l’A65 et par l’arrivée pro- z Les élus du Marsan Agglomération tage politique. Elle a débattu et pré- toutes les autres personnes concer- z Les partenaires institutionnels : des différentes étapes sont : paré les documents du SCoT, soumis nées par le projet. Ce processus de chaine de la LGV, services de l’État, Région, Départe- Le comité de pilotage, présidé ensuite au débat puis au vote des consultation préalable du public a z Le développement économique ment, chambres consulaires par Pierre Mallet, était l’instance de élus du Marsan en Conseils commu- pour objectif d’informer mais éga- et commercial de notre territoire, z Le Conseil de développement travail proprement dite, de prépara- nautaires. lement de recueillir des avis afin avec le souci d’aménager de façon z La population : durant la concerta- tion des commissions et des Conseils Enfin, le Bureau et le Conseil com- d’aboutir à un projet partagé. qualitative ces sites,

z La volonté de diversifier les “Le SCoT est obligatoire, mais surtout nécessaire” produits “logements” pour faire en sorte que tout le monde puisse se Interview Questions à Jacques Junquas, maire de Campet-et-Lamolère, conseiller communautaire et vice- loger, quels que soient ses moyens et président de la commission SCoT. ses envies, et offrir d’autres solutions que logement pavillonnaire sur grande Lors des 12 réunions du comité de était plus intelligent de l’imagi- toire. Nous avons fait attention à nement pas la même que pour la parcelle, pilotage évoqué plus haut, quel ner ensemble, et en concertation la fragilité de nos communes ru- ville de Mont de Marsan. C’est dossier a le plus animé les débats ? avec les habitants du Marsan, rales face à ce développement qui une politique globale à l’échelle z La prise en compte de l’envi- Le comité de pilotage a travaillé que de nous le voir imposé. arrive à grandes du Marsan. Elle ronnement, et des logiques du dé- énormément. Nous avons modifié enjambées. Il faut est harmonieuse veloppement durable, en réfléchissant certaines orientations, mais nous Quelle évaluation faites-vous à bien reconnaître Une politique globale et utile pour les plus particulièrement aux nouveaux sommes restés fidèles à l’étude cette étape du dossier ? que c’est un chan- à l’échelle du Marsan. habitants. C’est globale. Le sujet qui a suscité le Je dirais que nous avons été au gement qui peut une organisation modes de construire, à la réduction plus de débats et d’échanges est bout dans ce dossier, tout en être brusque pour du territoire obli- de l’émission des gaz à effet de serre, celui de l’urbanisation. Il y a eu ayant une attention particulière nos communes et que l’appréhen- gatoire, mais surtout nécessaire et à la préservation de la ressource des craintes sur la régulation des aux spécificités de notre terri- sion de ses dernières n’est certai- pour notre développement. en eau (question de l’assainissement). surfaces, et des questionnements sur la densité des constructions. Mais je souligne que la synthèse est allée au maximum de ce que l’on peut faire. Nous avions tous conscience que le SCoT est obli- gatoire à mettre en place, et qu’il

Tél. 05 58 75 29 38 VI Dossier

Entre 1999 et 2001

Pouydesseaux

Geloux Lucbardez-et-Bargues

Bostens

Uchacq-et-Parentis Saint-Avit

Saint-Martin-D’Oney Gaillères

Campet-Lamolère Bougue Du diagnostic… Mont-de-Marsan

Saint-Perdon Mazerolles

Campagne Saint-Pierre-du-Mont Laglorieuse aux engagements concrets Bretagne-de-Marsan Benquet état des lieux Vivre et habiter Les fragilités à corriger Le diagnostic territo- Entre 2002 et 2004 z Un développement de la dé- Pouydesseaux rial du SCoT, établi sur z Le territoire du Marsan accueille régulièrement de nouveaux habitants (500 à 600 Geloux Lucbardez-et-Bargues mographie fortement orienté Bostens les bases des prévi- habitants / an). En 2008, le territoire comptait environ 52 000 habitants. Uchacq-et-Parentis vers l’Est et le Sud du territoire Saint-Avit z Un solde migratoire positif qui compense le solde naturel négatif et un rajeunisse- Saint-Martin-D’Oney Gaillères sions économiques Campet-Lamolère et dépendant de la présence Bougue ment de la population Mont-de-Marsan et démographiques, des grands axes de communi- Saint-Perdon Mazerolles Campagne Saint-Pierre-du-Mont z Une accélération généralisée de la construction neuve, notamment sur les com- Laglorieuse et des besoins réper- cation, munes périphériques, mais de manière inégale et sans réelle diversification du parc Bretagne-de-Marsan z Un net déséquilibre entre l’Est toriés en matière de du logement. Benquet et l’Ouest du territoire concer- z Les services à la population sont de bon niveau mais les équipements se développement éco- nant la démographie, l’habitat, concentrent essentiellement sur Mont de Marsan et quelques pôles d’équilibre qui nomique, d’environ- l’économie et les équipements. Entre 2005 et 2007 structurent le territoire rural. Pouydesseaux Geloux Lucbardez-et-Bargues nement, d’équilibre Bostens

Uchacq-et-Parentis Saint-Avit social de l’habitat, de Saint-Martin-D’Oney Gaillères

Campet-Lamolère Bougue transports, a permis Mont-de-Marsan Se déplacer Les fragilités à corriger Saint-Perdon Mazerolles Campagne Saint-Pierre-du-Mont d’identifier un certain z Une accessibilité au réseau Laglorieuse nombre de dysfonc- z Un positionnement géographique central, facteur de compétition et d’attractivité. routier inégale, en particulier Bretagne-de-Marsan Benquet tionnements au sein Les grands projets d’infrastructures routières et ferrées (LGV, A65,...) placent Mont pour la partie Ouest du territoire, du territoire commu- de Marsan au cœur des échanges économiques régionaux et nationaux. z Des déplacements principale- nautaire. z Un trafic routier en forte augmentation ainsi qu’un accroissement des mobilités ment réalisés en véhicule indi- domicile-travail. viduel et des trafics routiers en Nombre de logements z Un réseau de transport urbain insuffisant. augmentation sur la quasi-tota- commencés par période e territoire connaît lité des axes principaux, pouvant entre 1999 et 2007 depuis quelques être sources de congestion au- 60 ou plus années une impor- tomobile au niveau de l’agglo- tante attractivité mération, Entre 50 et 59 démographique, ce z Une offre de transport collectif Entre 40 et 49 Lqui engendre des pressions sur diluée donc peu attractive, un le territoire et des déséquilibres Entre 30 et 39 contexte favorable aux modes croissants. doux pas suffisamment exploité Entre 20 et 29 Le développement actuel du Entre 10 et 19 Marsan tend vers une rupture et plus globalement un manque entre le bassin de vie (démo- d’intermodalité. Moins de 10 par an

graphie et habitat) situé au Sud de l’agglomération et la zone de développement économique qui Agriculture Industrie progresse vers l’Est en direction Travailler Pouydesseaux Pouydesseaux Geloux Lucbardez-et-Bargues Geloux Lucbardez-et-Bargues des grandes infrastructures rou- Bostens Bostens

Uchacq-et-Parentis Uchacq-et-Parentis Saint-Avit Saint-Avit tières (la future A65 et la future Saint-Martin-D’Oney Gaillères Saint-Martin-D’Oney Gaillères z Une population en renouvellement constant lié à la structure économique du ter- Campet-Lamolère Campet-Lamolère Bougue Bougue gare LGV). Mont-de-Marsan Mont-de-Marsan ritoire (pôle administratif majeur avec plus de 10 000 emplois publics ou para-pu- Saint-Perdon Mazerolles Saint-Perdon Mazerolles Campagne Cette fracture entre les diffé- Campagne Saint-Pierre-du-Mont Saint-Pierre-du-Mont blics) concentrée sur Mont de Marsan. Laglorieuse Laglorieuse Bretagne-de-Marsan rentes fonctions du territoire Bretagne-de-Marsan Benquet z Le tissu économique est riche de 3 200 entreprises essentiellement des TPE, Benquet est susceptible d’engendrer de nombreux problèmes de fonc- créatrices de 27 500 emplois salariés, avec une augmentation de 19% sur la décennie. tionnement. Les infrastructures Construction T ertiaire z Les quatre premiers secteurs d’activités employeurs et non-marchands représen- Pouydesseaux Pouydesseaux Geloux de transports ne sont plus, et Lucbardez-et-Bargues Geloux Lucbardez-et-Bargues Bostens seront moins encore dans les tent 80% des emplois. Bostens Uchacq-et-Parentis Saint-Avit Uchacq-et-Parentis Saint-Avit Saint-Martin-D’Oney Gaillères prochaines années, en mesure z Un pôle d’enseignement supérieur d’excellence. Saint-Martin-D’Oney Gaillères Campet-Lamolère Bougue Campet-Lamolère Mont-de-Marsan Bougue Mont-de-Marsan de répondre à la demande. L’en- Saint-Perdon Mazerolles Saint-Perdon Mazerolles Campagne Saint-Pierre-du-Mont Laglorieuse Campagne Saint-Pierre-du-Mont jeu “déplacements” est, notam- Laglorieuse Bretagne-de-Marsan Bretagne-de-Marsan ment, devenu un point clé. Benquet Benquet Il était donc indispensable, pour Les fragilités à corriger les élus locaux, de trouver des z Un processus d’étalement urbain qui se poursuit et une organisation territoriale solutions cohérentes et effi- Repartition de l’emploi par secteurs d’activités en 1999 caces, adaptées aux réalités de qui favorise le développement des déplacements individuels motorisés, Entre 90 et 100% notre espace communautaire et z Une surconsommation de foncier à des fins urbaines et l’absence de protection Entre 40 et 50 % à ses perspectives de développe- de l’activité agricole et sylvicole, Entre 80 et 90% Entre 30 et 40 % ment. Le diagnostic a permis de z Une distorsion croissante entre localisation des emplois et des populations, Entre 70 et 80% Entre 20 et 30 % bien comprendre les raisons et z Un territoire dont l’économie est peu lisible à l’échelle régionale ou nationale. les modalités d’un pareil déve- Entre 60 et 70 % Entre 10 et 20 % loppement, de déceler les atouts Entre 50 et 60 % Entre 0 et 10 % et les fragilités du territoire. o %

Environnement et paysage

z Les espaces forestiers et agricoles dominent l’occupation du sol du territoire et façonnent son identité paysagère. Il existe un enjeu de maîtrise des pressions exer- cées sur les milieux naturels par l’artificialisation des sols. z Les milieux d’intérêt écologique sont peu nombreux, mais ont un fort potentiel, en Les fragilités à corriger particulier les vallées de la Douze, du Midou et de la Midouze. z Un patrimoine naturel remarquable mais insuffisamment connu, z L’alimentation en eau potable est fragilisée, mais des projets sont engagés pour z Des milieux naturels fragiles et menacés par l’activité humaine, pallier cette problématique. z Une dispersion du bâti (mitage), un étalement des villes, ou encore la pro- z Les ressources en eau sont très vulnérables et globalement dégradées. Il existe gression de zones d’activités qui menacent la qualité paysagère du territoire et un enjeu de préservation des milieux naturels qui participent au cycle de l’eau et à notamment celles des entrées de ville, la maîtrise des pollutions. z Une faible valorisation des énergies renouvelables malgré une ressource locale z Le territoire du Marsan est concerné par plusieurs risques naturels et industriels disponible (bois et solaire), parmi lesquels la Société Pétrolière de Dépôt (stockage d’hydrocarbures) et les z Une croissance exponentielle des besoins énergétiques. nuisances sonores liées aux voies à grande circulation et à la base aérienne. VII Dossier LE TERRITOIRE DEMAIN Planification Le rôle prégnant du développement économique dans la structuration du territoire du Marsan.

e scénario de développe- puie sur des sites existants ou des sites en partie Nord Est et Ouest, deux d’assurer un développement cohérent mesurées. ment envisagé par les élus secteurs stratégiques identifiés : pôles tertiaires sur Mont de Marsan et équitable à l’échelle de l’agglomé- De recommandations en prescriptions par du développement éco- le Caloy (échangeur avec l’A65), les (à proximité de la gare et sur le futur ration. Les temps d’accès à ces diffé- du SCoT, entrons dans le détail d’une nomique pour élaborer en- sites en lien avec la future gare LGV, technopôle en partie Nord Est), un rents secteurs depuis les différentes stratégie de développement à 20 ans ! suite les logiques d’habitat, deux pôles commerciaux en partie sud pôle de services sur Mont-de-Marsan communes restent limités, ce qui doit deL déplacements, d’équipements, etc. et nord est du territoire, des zones in- en lien avec la gare. permettre à toutes les communes de Ce développement économique s’ap- dustrielles et artisanales en plusieurs Ces différents axes doivent permettre se développer, dans des proportions

Favoriser un développement économique structurant Les défis économiques Nos engagements Le développement économique, placé au cœur des réflexions du SCoT, conditionne en grande partie l’implantation de z Favoriser l’accueil de nouvelles entre- z Favoriser un développement éco- l’habitat, des équipements, des services, etc. Afin d’assurer un développement économe en espace, le SCoT priviligie prises sur le territoire, nomique structurant, un développement principalement orienté sur le pôle urbain pour les grands équipements et infrastructures écono- z Assurer un développement équilibré z Assurer une complémentarité entre miques, afin d’offrir au territoire un rayonnement sur l’ensemble du Marsan agglomération, une identité forte et une du tissu économique pour favoriser la développement économique et rési- reconnaissance plus importante à l’échelle régionale qualité de vie urbaine et à l’équilibre dentiel, territorial, z Renforcer l’attractivité du territoire z Préserver un équilibre spatial et en s’appuyant sur la formation et concurrentiel entre les différents types l’innovation, de commerces, z Assurer une certaine équité entre z Opter et agir pour une meilleure ré- l’agglomération et les autres pôles, partition spatiale de l’offre commerciale, z Structurer le développement z Répondre de façon qualitative et économique par secteurs géogra- quantitative à la demande commerciale phiques liée à l’accroissement démographique z Favoriser le développement des que l’agglomération connaît. entreprises locales, z Optimiser la capacité d’accueil des sites existants, z Améliorer la qualité des sites d’ac- cueil.

Préserver et valoriser les ressources environnementales Les espaces ne doivent plus constituer de simples réserves foncières pour une urbani- sation éventuelle. Ils doivent être conçus comme des espaces structurant du territoire Nos engagements tant dans leur valeur environnementale et paysagère que dans leur valeur de vie. z Préserver et valoriser les res- Les défis environnementaux riurbains et préserver les coulées vertes sources environnementales z Économiser la ressource “sol” z Préserver les zones humides, d’un point encore existantes, de vue écologique, hydrologique (qualité z Raisonner l’utilisation de l’eau pour z Économiser la ressource “eau” de l’eau) et hydraulique (espace de mobi- préserver la ressource, z Préserver les ressources natu- lité, champ d’expansion des crues), z Améliorer la maîtrise des rejets d’eau relles du territoire et les éléments structurants de la biodiversité z Préserver la continuité hydraulique et le traitement, des cours d’eau (transparence des z Engager une réflexion sur une straté- z Protéger les grandes compo- ouvrages), gie locale de développement des éner- santes du paysage z Mettre en scène le petit patri- z Préserver les boisements de feuillus, gies renouvelables et de limitation de la voire les restaurer, consommation, moine, témoin de l’identité locale z Limiter les atteintes à la santé publique z Limiter le fractionnement des milieux z Limiter les consommations d’énergie, par le mitage (habitat isolé) z Développer les transports alternatifs z Contribuer à la lutte contre l’émis- sion de gaz à effet de serre z Préserver l’intégrité des espaces pé- pour limiter le recours à l’automobile. Aménager harmonieusement le territoire Un objectif : rapprocher les bassins d’emploi, les bassins de vie et les principaux équipements, commerces et services, organisés autour d’un réseau de trans- ports urbains efficients. Les défis z Renforcer le parc de logements à socio-démographiques caractère social, Nos engagements z Anticiper et préparer l’accueil des z Limiter l’étalement urbain et la z Réduire la consommation foncière à des fins urbaines, nouvelles populations, consommation d’espace, z Accroître l’offre en logements sociaux, notamment à usage locatif, z S’adapter aux évolutions engagées : vieillis- z Intégrer les grands projets : A65, LGV z Encourager le renouvellement urbain et la sortie de vacance des logements, sement, diminution de la taille des ménages, Bordeaux-Espagne... z Conforter l’offre en logements destinés aux populations spécifiques, z Répondre aux besoins en logements z Développer des transports alternatifs z Conforter l’offre en équipements de proximité facteurs d’amélioration du cadre (nombre, taille, type...), pour limiter le recours à l’automobile, z Favoriser la diversification du parc de z Anticiper les besoins en équipements en de vie, logements, lien avec les évolutions démographiques. z Développer une politique de déplacements respectueuse de l’environnement.

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