Procès-verbal

Conseil Communautaire de la Communauté de communes du Pays de Gex

jeudi 22 février 2018

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Procès-verbal du Conseil Communautaire DU 22 février 2018 P.1

Affichage de la convocation : 15 février 2018

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Nombre de délégués présents et représentés : 40 Nombre de pouvoir(s) : 6

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Présents titulaires : M. Christian ARMAND, M. Hubert BERTRAND, Albert BOUGETTE, M. Christophe BOUVIER, M. Michel BRULHART, Mme Catherine CAILLET représentée par M. Noël PLISSONNIER, M. Jean- Claude CHARLIER, Mme Michelle CHENU-DURAFOUR, M. Marc DANGUY, Mme Véronique DERUAZ, Mme Hélène DEVAUCHELLE, Mme Dominique DONZÉ, M. Jacques DUBOUT, M. Patrice DUNAND, M. André DUPARC, M. Jean-Louis DURIEZ, Mme Florence FAURE, M. Jean-Pierre FOUILLOUX, Mme Michèle GALLET, M. Bernard GENEVRIER, Mme Valérie GOUTEUX, Mme Judith HEBERT, M. Pierre HOTELLIER, M. Jean-Paul LAURENSON, M. Jack-Frédéric LAVOUE, M. Denis LINGLIN, Mme Yvette MARET, Mme Monique MOISAN, M. Jean-François OBEZ, Mme Isabelle PASSUELLO, M. Didier PATROIX, M. Jean-Claude PELLETIER, M. Daniel RAPHOZ, M. Bernard VUAILLAT représenté par M. Philippe DELORME, M. Jean-François RAVOT, M. Vincent SCATTOLIN, Mme Sandrine STEPHAN, Mme Evelyne TEXIER, M. Alain GIROD, Mme Sandrine VANEL- NORMANDIN . Pouvoirs : Mme Muriel BENIER donne pouvoir à M. Jack-Frédéric LAVOUE, Mme Isabelle HENNIQUAU donne pouvoir à Mme Judith HEBERT, M. Jean-Yves LAPEYRERE donne pouvoir à M. Vincent SCATTOLIN, M. Pierre- Marie PHILIPPS donne pouvoir à M. Daniel RAPHOZ, Mme Khadija UNAL donne pouvoir à Mme Hélène DEVAUCHELLE, Mme Monique DASSIN donne pouvoir à M. Hubert BERTRAND. Absents excusés : M. Etienne BLANC, Mme Aurélie CHARILLON, M. Sébastien CHARPENTIER, M. Alain GILLARD, M. François MEYLAN, Mme Patricia ALTHERR, Mme Magali DREYER.

Secrétaire de séance : M. Patrice DUNAND ______

Objet : Approbation du procès-verbal du conseil communautaire du 25 janvier 2018

Monsieur le président sollicite l’approbation de l’assemblée communautaire sur le procès-verbal du conseil communautaire du 25 janvier 2018.

Les délégués communautaires, à la majorité (2 abstentions), approuvent le présent procès-verbal.

FINANCES Objet : Contrat Ambition Région Monsieur le président rappelle la volonté de la Région Auvergne – Rhône-Alpes de mettre en place une nouvelle politique contractuelle plus proche des territoires et qui remplace les anciens Contrats de Développement Durable Rhône-Alpes (CDDRA). Ces nouveaux contrats, appelés Contrat Ambition Région, d’une durée de 3 ans, permettent d’accompagner les projets relevant des domaines d’intervention de l’aménagement du territoire. Il est rappelé que deux programmes complémentaires, basés sur un dialogue direct avec les élus communaux, ont vocation à soutenir leur projet d’investissement :  l’un en faveur de la ruralité pour les communes de moins de 2 000 habitants,  l’autre à destination des bourgs centres pour les communes de 2 000 à 20 000 habitants. Monsieur le président propose que la Communauté de communes du Pays de Gex sollicite la contractualisation avec la Région Auvergne – Rhône-Alpes dans le cadre du dispositif Contrat Ambition Région. L’enveloppe allouée au territoire s’élève à 3 038 000 €. Après concertation avec la Région, en cohérence avec le projet de territoire et en considérant les autres dispositifs de financement existants, il propose que ce contrat porte sur 15 actions, dont 5 actions communales, axées sur les thématiques suivantes :  développement touristique, ______

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 renforcement de l’offre de service intercommunale ou communale à la population.

Monsieur le président indique « Il y a eu un certain nombre d’échanges avec des évolutions au niveau du choix de la Région vis-à-vis des communes, ce qui a mis un certain temps à se décanter et le projet qui a été proposé est celui-là. Je rappellerai simplement qu’à un moment j’ai dit à Stéphanie PERNOD-BEAUDON qu’à partir du moment où l’on favorisait certaines communes, il était important de demander à toutes les communes d’être concernées, c’est pour ça qu’un courrier est apparu à ce moment-là, pour que toutes les communes soient au courant de cette partie. Je rappellerai que dans ce contrat il y a deux parties, il y a le Contrat Ambition Région qui est tourné dans une approche touristique et de différents projets, et il y a le contrat avec les centres bourgs notamment, qui est une enveloppe séparée de la Région sur laquelle les attributions se font commune par commune, complètement gérée par la Région. Voilà où l’on en est aujourd’hui, Stéphanie nous a présenté, on a su une semaine avant la teneur du contenu de ce qu’allait présenter Stéphanie PERNOD-BEAUDON par rapport à sa venue lors du précédent conseil, moi, j’en suis resté là. Je le redis très clairement, je n’ai eu aucun pouvoir de décision, je n’ai eu aucune volonté non plus de décision par rapport aux choix qui ont été faits au niveau communal. Par contre, je porte toutes les décisions, sans aucun problème, concernant les choix portés au niveau de la CCPG. Maintenant le débat est ouvert. »

Monsieur Hubert BERTRAND prend la parole « ça amène les remarques que vous attendez, c’est-à-dire que ce saupoudrage qui n’est vraiment pas d’une ambition régionale marquante, c’est quasi scandaleux ces arrosages continus aux amis des copains. Je n’ai pas dit que c’était forcément vous, l’intervenant, ou vous le bénéficiaire, mais je vois que quand même, même aller jusqu’à l’excès de création d’une salle de réception à Divonne, très honnêtement je trouve ça scandaleux, et c’est le moins que l’on puisse dire. C’est-à-dire qu’il y ait, effectivement, une subvention de cette importance sur une salle à Divonne qui, évidemment, n’a rien d’intercommunale, à priori. Je ne sais pas comment on peut justifier de pareilles choses. Pour le reste, évidemment, des communes se sont faites inscrire, elles ont eu gain de cause, ce n’est pas ça le problème, ce qu’il y a de sûr c’est que, je l’ai écrit d’ailleurs, la commune de Saint-Genis-Pouilly n’a pas été sollicitée dans cette donnée de projet, on a été sollicité pour les centres bourgs, qui est une autre donnée, mais absolument pas pour ces projets. Ce qui est quand même assez incroyable, c’est-à-dire que non seulement je vois que l’on sert les copains, puisqu’évidemment ça ne peut être que sur un critère de cette nature, et que d’autre part on évite, au niveau de la Région, de demander aux autres communes, qui ne sont pas forcément des copains, si, éventuellement, elles avaient un projet, voire un projet qui pouvait intéresser l’intercommunalité. Là-dessus, ce n’est pas une accusation sur ce fait là, à la Communauté de communes, simplement, bon évidemment que les projets qui sont proposés par la Communauté de communes, il y en a que je ne partage pas, donc ça vous le savez, la tyrolienne par exemple, on en reparlera tout à l’heure, l’aménagement du site du Golf de la avec 500 000 € qui sont prévus comme dépenses, ce qui m’apparait assez incroyable, mais c’est une autre donnée, la Communauté de communes a fait un choix de prioriser des opérations de cette nature, ce n’est pas la même critique que celle que je formule pour ce qui est des aménagements que l’on peut traiter de copinage ou d’amitié. Mais on avait promis, les uns et les autres, de ne plus faire d’arrosage, et là c’est typique, c’est de l’arrosage qui est un presbytère, un centre de loisirs, etc. Moi, je veux bien que la Région choisisse ce qu’elle veut, mais je crois qu’il y a aussi au niveau de la politique quelque chose de très malsain qui est en train de se faire. Merci, Monsieur le président. »

Monsieur André DUPARC prend la parole « Monsieur le président, on a dialogué il n’y a pas si longtemps que ça, moi, ce que je regrette dans ce dossier c’est que les communes devaient être informées de ces subventions, et on n’a jamais reçu de courrier puisque, d’après ce que l’on a entendu par la vice-présidente de la Région, c’était le président de la Communauté de communes qui devait informer les communes qu’il y avait un million à se distribuer, voilà. Donc, on a discuté par téléphone, tu m’as dit que ce n’était pas de ta faute, voilà. Moi, j’ai envoyé à Emmanuel un courrier que m’a adressé Stéphanie PERNOD-BEAUDON pour lui faire voir que c’est elle qui avait relancé un peu la machine, mais c’était trop tard puisqu’il fallait que les dossiers soient déposés avant le 31 décembre, voilà mon point de vue. Pour répondre à Hubert, le terme « presbytère » est peut-être mal employé, c’est pour faire un RAM, un Relais d’Assistants Maternels dans le presbytère. Tu connais mes croyances. »

Monsieur Hubert BERTRAND précise « je nuancerai à propos du presbytère puisque, effectivement, c’est fait pour un RAM et qu’il y a là une justification qui peut intéresser tout un secteur. Mais pour le reste, vous m’excuserez, la salle de Divonne, c’est un scandale, oui, je dis que c’est un scandale, je ne comprends pas que l’on puisse aller jusque-là dans l’abus d’orientation de subvention régionale, ce n’est pas normal du tout, et vous verrez qu’un jour vous serez tous punis de la même nature, parce qu’effectivement dans des contextes comme celui-là, chacun suivant sa majorité ne pourra plus avoir de participation globale mais à des opérations de copinage, d’arrosage, mais je le regrette parce que je crois que c’est bien dommageable. »

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Monsieur le président indique « je voudrais juste répondre à André DUPARC. Moi, personnellement, je ne suis pas là pour annoncer les décisions de la Région, que quelque part on discute des choix qui ont été faits, je veux bien le faire, mais, moi, je ne suis pas là pour annoncer ce qu’avait choisi Stéphanie PERNOD, elle est venue le faire. Tu fais référence à un courrier, ce courrier, je l’ai dit depuis le début, je ne l’ai jamais cautionné, si le but du courrier est de dire que je devais annoncer ce qui est là, je le fais ce soir, mais je ne le faisais pas avant, parce que je ne cautionne pas tout non plus, clairement. Les choix ont été faits, il aurait été normal de contacter tout le monde, il y avait peut-être des choix à faire, je suis tout à fait d’accord qu’il faut éviter le saupoudrage, je suis tout à fait d’accord, mais je n’ai pas cautionné ça et je m’exonère complètement de la part communale, je le redis très clairement. »

Monsieur Christian ARMAND prend la parole « alors effectivement, dans le courrier de Stéphanie PERNOD-BEAUDON, elle dit clairement que c’est le président de la Communauté de communes qui devait nous prévenir par courrier, ça, c’est une chose, c’est son courrier à elle, je ne l’ai pas pris malheureusement, mais c’est son courrier. Par contre, si vous pouviez nous rappeler les critères de sélection par rapport aux dossiers, qui sont dans ce courrier, parce que ce n’est pas tout azimut, il y avait des critères quand même, dont principalement des dossiers liés à l’intercommunalité. »

Monsieur le président répond « l’esprit, on va le reprendre à la base, c’est que la Région devait intervenir au niveau intercommunal, ça, c’est l’esprit de départ où la Communauté de communes devait faire des propositions. On a fait des propositions dans ce cadre-là jusqu’à hauteur de 3 millions au départ. Après, suite à un certain nombre d’interventions de maires, on ne va pas se voiler la face, la Région a souhaité revenir sur des critères communaux. Une nouvelle fois, je ne maîtrise pas les critères communaux, je le dis très clairement, ce n’est pas moi qui ai mis en place ces critères communaux, il faut s’adresser à Stéphanie PERNOD-BEAUDON pour connaitre les critères communaux qui ont été retenus, pourquoi le château de a été retenu ? Pourquoi à Segny le centre de loisirs a été retenu ? Pourquoi l’aménagement de la salle à Divonne a été retenu ? Ça, ce sont des subtilités qui m’échappent complètement. »

Monsieur Daniel RAPHOZ prend la parole « Monsieur BOUVIER, un contrat ça se fait à deux. Dans le cas présent, il y a la Région et la Communauté de communes, il n’y a pas les communes, c’est vous qui êtes chef d’orchestre, alors quand c’est vous il y a un loup, bien entendu. À chaque fois, c’est toujours ce montage-là, « ce n’est pas moi, ce sont les autres », assumez votre rôle de président. »

Monsieur le président indique « j’assume mon rôle de président, je n’ai pas cautionné ça. »

Monsieur Daniel RAPHOZ reprend « la Région a décidé que ce sont les communes, je laisse faire ». »

Monsieur le président répond « oui, et je le redis, ce n’est pas moi qui l’ai décidé. »

Monsieur Daniel RAPHOZ poursuit « et vous signez ce contrat ? »

Monsieur le président ajoute « attendez, d’abord il faut qu’il soit voté, je ne signe que ce qui est voté Monsieur RAPHOZ, au cas où vous ne le sauriez pas. Or, ce contrat doit être voté, on ne signe que si s’est voté. Vous, vous ne le faites peut- être pas, mais moi, je le fais, c’est comme ça. »

Monsieur Daniel RAPHOZ répond « ah bon ? Quand ça ? »

Monsieur le président reprend « je ne sais pas, vous me posez une question, vous faites des sous-entendus, je sous- entends de la même façon que vous. Clairement, le contrat, aujourd’hui, ce qui a été défini avec la Région c’est qu’il y ait une partie communale, et ça, je l’ai respecté, je l’ai validé. Après, le choix de la partie communale, ce n’est pas moi qui le décide, comme avec le Département, je ne décide pas les parties communales. Je rappelle juste que nous, on a été averti des projets communaux une semaine avant que Stéphanie PERNOD vienne la dernière fois, et on a interrogé les communes pour connaitre le contenu de ces projets. »

Monsieur Jean-Paul LAURENSON prend la parole « Monsieur le président, à mon avis il devrait y avoir, quand même, deux votes distincts, puisque normalement le contrat est un contrat pour des projets intercommunaux, on devrait voter la partie CCPG, les actions communales on ne devrait pas les voter ici, ça devrait être distinct. »

Monsieur le président précise « on s’est renseigné, et on ne peut voter le contrat que dans sa globalité. »

Monsieur Hubert BERTRAND indique [Inaudible]

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Monsieur le président reprend « moi, je veux bien tout ce que vous voulez, mais on s’est renseigné, on doit voter le contrat dans sa totalité. » Monsieur Jean-Paul LAURENSON reprend « moi, personnellement, je ne participerai pas au vote. »

Monsieur Hubert BERTRAND ajoute « moi non plus, c’est une escroquerie [inaudible]» Monsieur le président ajoute « je vous le redis Monsieur BERTRAND, c’est la question que j’ai demandée à mes services de poser à la Région, et la Région a répondu très clairement que l’on était obligé de voter d’un bloc. »

Monsieur Patrice DUNAND prend la parole « moi, je voulais simplement dire que je suis très ami avec Stéphanie PERNOD- BEAUDON, mais que quand on a eu ce courrier, parce qu’à ma connaissance toutes les communes ont eu ce courrier, d’une manière ou d’une autre, au mois de novembre, il y a eu une circulaire qui est arrivée dans les mairies, enfin en tout cas nous, c’était sous forme d’une circulaire qui avait l’air d’être envoyée à toutes les communes, je ne sais pas si c’était le cas ou pas. Moi, je veux juste dire que d’après les explications qui ont été données ce sont 3 millions malgré tout qui reviennent sur le territoire et qui n’existaient pas auparavant, je pense qu’il faut malgré tout le souligner parce qu’on entend quand même des choses sur les termes qui peuvent malgré tout choquer, sur la sémantique en tout cas. Mais on peut être d’accord ou pas, sur les projets, moi, très honnêtement, sur la liste des projets il y a des choses où, effectivement, on peut s’interroger sur la pertinence, mais, encore une fois, ce sont des critères qui sont fixés par la région. Moi, ce que je veux relever c’est que, nous, au niveau de la commune de Gex par exemple, on a postulé donc, pour ce dispositif CAR mais on n’a pas été retenu dans le cadre de ce dispositif CAR et que, par contre, on a été retenu sur une enveloppe qui est celle des centres bourgs, je crois que ça s’appelle comme ça, comme Saint-Genis-Pouilly. Donc, l’avantage que ce système avait l’air d’avoir c’est que les communes comme Saint-Genis-Pouilly ou comme Gex, qui ont quand même des projets avec des montants assez importants, auraient impacté cette enveloppe CAR qui était par ailleurs validée après coup, enfin, avec cette liste que vous avez eue, donc ça permettait de dégager aussi des fonds pour des communes, on a parlé du RAM de Collonges, ou du château de Vesancy. Moi, je veux juste rappeler que si on se rappelle bien ce que disait Stéphanie PERNOD-BEAUDON l’autre jour en présentation, c’est quand même de l’argent qu’avant il n’y avait pas à se partager sur le territoire, on a quand même ces trois millions qui arrivent sur le territoire du Pays de Gex , et je trouve qu’il faut quand même aussi que l’on fasse attention aux signaux que renvoie des collectivités qui malgré tout, auparavant, n’avaient aucune enveloppe pour ces investissements, quels qu’ils soient. Après, le choix des investissements, ça appartient à la Région, là-dessus, on n’a pas de prise, sur ce que la Région a pu décider ou pas. »

Monsieur André DUPARC prend la parole « je vais répondre à Patrice. Quand tu dis que pour une fois il y a des subventions, le CAR remplace le CDDRA qui existait avant, donc il y avait quand même déjà des subventions. »

Monsieur Patrice DUNAND précise « on n’avait quand même pas des montants de ce type-là sur les dernières années du CDDRA, de mémoire, mais très honnêtement on n’est quand même pas dans les mêmes fourchettes. »

Monsieur Hubert BERTRAND indique « l’assemblée détermine sa politique, ce que je trouve, là, c’est qu’il y a un abus caractérisé d’une position majoritaire qui dit, par exemple, qu’on subventionne Divonne pour une salle qui, évidemment, n’a rien d’intercommunal et qui n’a pas fait appel aux autres communes, à toutes les communes, pour ces projets. Je trouve, et je modère encore mes propos, en disant que c’est scandaleux. »

Monsieur Christian ARMAND prend la parole « moi, c’est la méthode que je conteste. Il y a quelques communes, et tant mieux pour elles, qui ont pu faire des dossiers alors que les autres ne savaient pas qu’il y avait ces dossiers que l’on pouvait faire, c’est la méthode qui ne va pas. Alors, il y a un problème d’information, à qui la faute ? Je n’en sais rien, mais c’est franchement agaçant quand on lit que des communes ont pu, parce qu’il y a des subventions qui ne sont quand même pas inintéressantes, que bourg centre ne donnera pas, parce que Bourg centre, là, c’est du saupoudrage, là, c’est du vrai saupoudrage. Donc, voilà, la méthode ne va pas, il y a quelque chose qui, pour moi, ne va pas du tout. »

Monsieur le président indique « je voudrais juste rappeler quand même que l’on est la seule intercommunalité où il y a une différenciation commune et intercommunalité, c’est donc bien qu’il y a eu des pressions au niveau de certains maires pour qu’il y ait une partie qui soit à ce niveau-là. Après, une nouvelle fois, je ne vois pas la décision que moi je peux avoir vis-à-vis de la Région pour influencer. Moi, je n’étais pas opposé, j’ai déjà expliqué pourquoi, qu’il y ait une partie qui revienne aux communes, le choix qui est fait, une nouvelle fois vis-à-vis des communes c’est du propre de la Région, et c’est vers la Région qu’il faut se tourner. »

Monsieur Marc DANGUY prend la parole « je voulais juste préciser que si on ne vote pas le contrat on n’aura pas les trois millions. Il me semble que quand Stéphanie PERNOD-BEAUDON est venue faire son intervention, elle a bien dit qu’avec

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.5/38 le président de la CCPG, et après ça serait avec les maires pour les subventions d’un million, mais elle a bien vu avec toi pour la partie CCPG. »

Mesdames Florence FAURE et Monique DASSIN n’ont pas pris part au vote, Messieurs Alain GIROD, Noël PLISSONNIER, Christian ARMAND, Jean-Paul LAURENSON, Hubert BERTRAND, Albert BOUGETTE et Didier PATROIX n’ont pas pris part au vote.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à la majorité (1 voix contre, 13 abstentions),  VALIDE la stratégie d’investissement de la Communauté de communes du Pays de Gex telle que définie en annexe ;  APPROUVE la mise en place d’un Contrat Ambition Région entre la Région Auvergne – Rhône-Alpes et la Communauté de communes du Pays de Gex pour un montant de 3.038.000 €, conformément au tableau annexé à la présente délibération ;  AUTORISE Monsieur le président à signer le Contrat Ambition Région avec la Région Auvergne – Rhône-Alpes et tout acte y afférent.

Objet : Société des courses de Divonne-les-Bains Monsieur le vice-président rappelle que chaque année la Direction générale des Finances publiques verse aux EPCI, qui comptent, parmi leurs communes membres, une commune accueillant un hippodrome, une redevance au titre des enjeux de l’année N-1. Pour l’hippodrome de Divonne-les-Bains, la Communauté de communes du Pays de Gex a perçu en 2017 (enjeux 2016) une redevance d’un montant de 17 881,93 €. Créé en 1965 avec les matériaux extraits du lac, c’est le seul hippodrome du bassin lémanique. En 2018, il accueillera 11 réunions entre le 11 août et le 14 octobre 2018. S’il participe à l’animation divonnaise, il contribue également à la promotion du Pays de Gex en renforçant l’offre touristique globale au travers de manifestations dont l’organisation et l’ouverture permettent la découverte des sports hippiques par le plus grand nombre. Essentiellement actif durant la seconde partie de l’été, il complète une offre d’animation qui se fait plus étalée à cette période. Pour autant, l’intercommunalité, comme l’office de tourisme intercommunal, n’assument aucune charge du fait de l’activité, de la gestion et de l’entretien de cet hippodrome. En revanche, le territoire peut être valorisé, dans un cadre conventionnel, au travers de la saison en général et d’une ou plusieurs courses en particulier.

Monsieur Hubert BERTRAND prend la parole « je ne comprends pas pourquoi on verserait cette somme puisque, évidemment, il y a quand même une valorisation complète du Pays de Gex qui est faite par l’EPIC et à, partir de là, il me semble que cette somme devrait être versée à l’EPIC qui réunit toutes les communes, sauf le secteur de Divonne, et ensuite charge à eux de voir comment ça s’intègre dans une promotion « Pays de Gex », mais là, je ne vois pas pourquoi. Ou alors, on accepte que les autres communes conservent une part des taxes de séjour, c’est une forme de taxe, pour effectivement, les aménagements ou améliorations que chacun voudra faire. Moi, je croyais qu’on était d’accord d’avoir un raisonnement plus global. »

Monsieur Vincent SCATTOLIN prend la parole « je vais peut-être juste rappeler un peu l’histoire sur cette taxe et autour de la taxe perçue dans le cadre des jeux effectués à l’hippodrome. Elle se faisait depuis maintenant quatre ou cinq ans, je crois, de la part de la Communauté de communes pour le paiement, me semble-t-il, de factures ou d’animations sur la société des courses et sur des journées d’animations qui étaient labellisées CCPG. En fait, ce qui est dit dans la délibération est relativement juste, c’est qu’aujourd’hui, c’est l’entretien de l’hippodrome et les animations qui se font, enfin c’est un équipement qui est géré par la ville de Divonne et le retour de cette redevance, pour à peu près 18 000 €, permettra de faire des animations et il est évident que la CCPG sera valorisée au moment des animations qui seront faites avec ce montant. »

Monsieur Hubert BERTRAND ajoute « oui, j’entends bien cela, mais on va avoir la même politique avec la taxe de séjour de nos communes parce qu’il n’y aura pas de raison que cette donnée-là, qui sera peut-être acceptée par la Communauté de communes, elle fera effectivement référence, ou jurisprudence, pour les taxes de séjour parce que c’est de même nature, donc savoir ce que l’on fait là parce qu’ensuite dans les communes, si on conserve une part de la taxe de séjour, on valorisera aussi la Communauté de communes, on verra bien ce que l’on en fera. »

Monsieur Vincent SCATTOLIN répond « Il y a deux éléments, la taxe de séjour, aujourd’hui, c’est un transfert qui se fait à l’intercommunalité parce qu’il y a eu un transfert de la compétence tourisme à l’intercommunalité, et je crois que la taxe qui est en lien avec les jeux hippiques était préalable au transfert de la compétence tourisme à l’intercommunalité. Donc,

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.6/38 ce débat sur le fonds, il aurait fallu l’avoir il y a déjà des années, en se posant la question de savoir pourquoi le produit lié aux courses hippiques retournait à Divonne et n’était pas conservé par la Communauté de communes du Pays de Gex qui aurait pu, au regard de ses compétences culturelles ou des actions qu’elle menait jusqu’à présent, porter certaines actions sur l’hippodrome ou ailleurs. Donc, j’entends votre débat aujourd’hui, la comparaison qui est faite avec la taxe de séjour, je pense que l’historique n’est pas le même, et je pense que cette précision est aussi importante pour l’assemblée. »

Monsieur Hubert BERTRAND reprend « non, mais quand même, je crois très honnêtement que de faire une référence à l’histoire c’est une chose, mais à un moment donné on a accepté qu’il y ait des compétences à la Communauté de communes, quelle que soit l’antériorité des autres opérations, taxe de séjour, etc. Les taxes de séjour étaient, évidemment, bien antérieures à la création de la Communauté de communes. Je trouve que pour les gens qui vont s’engager, éventuellement, à soutenir cette délibération ils soutiendront aussi le fait que nous ne cédions pas la totalité de nos taxes de séjour, et puis après on verra bien. J’ai vu que d’autres contestent ces données-là, on verra bien comment on fait, mais je trouverai anormal que le prétexte de l’antériorité soit le prétexte aujourd’hui d’un vote qui bloquerait les données, ce n’est pas cela. »

Monsieur Jean-Yves LAPEYRERE prend la parole « il y a un autre élément qui est plus important mais l’antériorité est un point qu’il était bon de rappeler. Dans le cadre de la taxe de séjour, les dépenses afférentes sont à la charge de la Communauté de communes, là, dans ce cadre-là, les dépenses afférentes à l’entretien sont à la charge de Divonne, les charges liées à l’exploitation sont à la charge de Divonne, ce n’est pas nous qui payons. »

Monsieur Hubert BERTRAND répond « […] les personnes concernées sont les joueurs, on s’adresse aux joueurs pour savoir ce qu’on en fait, ce n’est pas la même chose. »

Madame Judith HEBERT prend la parole « dans la mesure où au niveau des zones d’activités artisanale et économique on reverse notre taxe professionnelle à la CCPG, pour moi, c’est une taxe d’activité professionnelle, même si ce sont des jeux. Pourquoi est-ce que, du coup, ça ne revient pas aussi à la CCPG ? »

Monsieur Jean-Yves LAPEYRERE indique « c’est ce que j’expliquais tout à l’heure. Quand les charges sont transférées, quand les taxes sont transférées à la Communauté de communes, c’est la Communauté de communes qui supportent l’exploitation, l’entretien, etc. Là, c’est la commune de Divonne qui doit payer le fonctionnement de l’hippodrome, donc on est dans une situation qui est très différente. »

Monsieur Patrice DUNAND prend la parole « je ne peux pas être soupçonné de défendre Divonne bec et ongle, donc je me permets quand même de prendre la parole. Je crois qu’il faut quand même qu’on ne mélange pas tout, cette redevance sur les paris hippiques, il n’y a aucune conséquence pour la Communauté de communes, et de façon globale sur le territoire quand vous regardez, on l’a fait à plusieurs reprises puisqu’on avait déjà eu par le passé un débat sur le sujet, le mécanisme de reversement n’était pas le même pour des questions juridiques, mais par contre vous avez pratiquement à 100 % un reversement de ces taxes quand elles sont perçues par les collectivités à partir du moment où il n’y a qu’une commune qui porte l’activité concernée, c’est-à-dire que quand on compare avec la gestion des zones d’activités économiques ou quand on compare avec la taxe de séjour, on n’est quand même pas du tout dans le même cadre juridique puisque les sociétés hippiques, le fonctionnement de l’hippodrome, les paris, etc., ça n’a aucune conséquence pour la Communauté de communes au niveau d’un coût quelconque ou d’une prise en charge de gestion. Sur le raisonnement, je pense qu’il ne faut pas que l’on mélange tout et que l’on regarde aussi comment se passe ces sujets spécifiques qui ne sont pas très développés sur le territoire, mais quand vous regardez toutes les zones où c’est le cas, à moins que vous ayez, par exemple, des hippodromes où vous avez en fait un impact, comme par exemple sur les grands hippodromes de la région parisienne où vous avez un impact sur la collectivité toute entière parce que, par exemple, les installations et puis la dynamique autour de ces courses hippiques se font sur plusieurs communes et impactent des agglos ou des communautés de communes, ce n’est pas le cas ici. Je pense que de ce point de vue-là, moi, en tout cas, il me semble assez clair que ce reversement automatique est parfaitement justifié, ou alors il faut que nous aussi on justifie par rapport à la Communauté de communes quel coût et quel impact ça a pour notre collectivité, et on sait bien que, par définition, il n’y en a pas. Ce qui n’est pas la même chose que la taxe de séjour ou la taxation professionnelle. »

Monsieur Hubert BERTRAND reprend « […] le problème, c’est que les arguments qui sont donnés sont pour la promotion aussi du Pays de Gex, mais je ne vois pas pourquoi alors on a un EPIC si, effectivement, un seul secteur prétend mettre des moyens pour la promotion du Pays de Gex. Moi je pense que ça doit aller à l’EPIC et que l’EPIC négociera avec l’office de tourisme de Divonne, et des choses vont se passer comme ça à plusieurs niveaux. »

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.7/38

Monsieur le président indique « il y a quand même une petite subtilité qu’il faut noter, là, vous parlez de ville, nous on parle de la société hippique, ce n’est pas la ville. » Monsieur Hubert BERTRAND ajoute « oui, mais c’est pour ça, c’est la bonne raison d’ailleurs. »

Monsieur le président reprend « on ne peut pas comparer, quand on parle de la reversion par rapport aux communes parce qu’on parle des communes, là, on parle par rapport à une société de courses, une société hippique. Après, moi, ça a toujours été fait comme ça, maintenant si vous voulez changer, on changera, mais, une nouvelle fois, on ne parle pas tout à fait de la même chose quand même. Une société hippique est indépendante de la mairie, ça ne va pas dans les caisses de la commune. »

Monsieur Hubert BERTRAND répond « justement. »

Monsieur le président poursuit « après, on peut discuter de ça. Mais, une nouvelle fois, par rapport au discours que tu tiens par rapport à ta commune, on est dans une structure… »

Monsieur Hubert BERTRAND indique « on n’a pas contesté pour la taxe de séjour, on a dit que l’on s’alignerait. »

Monsieur le président répond « ce n’est pas ce que je veux dire, simplement, ce sont deux entités différentes puisque la société ce n’est pas la commune de Divonne, c’est tout ce que je dis. »

Monsieur Hubert BERTRAND ajoute « non mais c’est reversé à la commune de Divonne. »

Monsieur le président précise « non, à la société hippique, la société des courses. »

Monsieur Patrice DUNAND prend la parole « à l’extrême limite, même si on avait Divonne, moi, j’ai regretté que Divonne ne soit pas dans l’office de tourisme intercommunal, donc j’en parle avec beaucoup d’aisance. J’ai regretté parce que globalement j’ai toujours considéré que c’était en plus une locomotive pour l’ensemble du Pays de Gex, ce n’est pas négatif, on ne va pas rouvrir un débat, c’est fait, c’est fait. Moi, je pense que ce n’est pas sur le même plan parce que même si Divonne avait adhéré à l’EPIC et que l’on ait une gestion touristique globale, ce sujet de redevance sur les paris, moi, j’aurais le même positionnement, il n’y aurait aucune raison que ça vienne alimenter la caisse de l’EPIC puisque ces redevances sur les paris sont spécifiques et en plus, à l’extrême limite, il n’y a que du positif puisque le fait d’avoir quand même un hippodrome dans le Pays de Gex, que ça soit à Divonne ou ailleurs, c’est quand même un point positif à tout point de vue, pour tout le monde au niveau de l’image, mais dans la réalité des coûts, des charges, etc., ça n’intervient pas de la même manière que quand vous avez des mécanismes de financement du tourisme en général. Moi, je crois que là-dessus il faut quand même que l’on soit cohérent par rapport aussi aux sociétés en question qui n’ont pas à payer le prix d’un débat qui est politique entre nous sur l’adhésion ou non au tourisme global dans le Pays de Gex. »

Monsieur le président ajoute « à aucun moment on intervient dans les courses, c’est une structure qui est indépendante de la commune, c’est une structure qui se gère. Il se trouve que l’on se retrouve boîte aux lettres sur une somme, parce que c’est ça en fait, on nous reverse une somme parce que c’est la loi, une nouvelle fois. »

Monsieur Hubert BERTRAND indique « mais justement, il n’y a pas de raison d’aller contre la loi, il n’y a pas de raison. C’est un motif qui me parait, là, tout à fait plausible. Alors, je voudrais répondre à Monsieur le vice-président chargé des finances, voilà deux sujets sur lesquels vous dites « tant mieux, on touche 3 millions de la Région », même s’il peut y avoir quelques questions à ce propos, là, ce sont 17, 18 milles euros, dans le fond, tant pis, puisque ça revient à la Région. Mais, la répartition de l’argent, c’est un problème fondamental dans un fonctionnement de démocratie, ce n’est pas le fait de recevoir seulement, c’est aussi cette répartition qui est importante, donc voilà pourquoi les deux données que vous avez argumentées me surprennent parce que, évidemment, on est heureux qu’il y ait des revenus dans le Pays de Gex, mais pas n’importe comment, c’est sûr. »

Monsieur Patrice DUNAND répond « je ne vais pas débattre sans fin, je crois que l’on s’est bien compris. Au-delà des montants, il y a quand même des questions de principes, alors que sur l’enveloppe de la Région ça ne soit pas clair par rapport aux répartitions, moi, je ne suis pas un défenseur du fonctionnement de la Région, je n’en sais rien du tout, je relève simplement que l’on a une enveloppe de trois millions d’euros qui est proposée pour le Pays de Gex et qui revient sur le territoire, je veux dire il faut quand même faire attention aux signes négatifs que l’on peut faire par rapport à nos financeurs parce que ces trois millions d’euros, très honnêtement, il n’y a aucune obligation. On peut discuter, on peut évidemment critiquer les critères d’octroi mais il faut quand même faire attention, à mon sens, aux termes que l’on

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.8/38 emploi quand on parle de « copinage », etc. Je trouve que c’est très désagréable parce que je ne crois pas que ça soit la réalité. Puisque vous parlez de ça, je ne voulais pas développer mais je pense qu’il y a quand même des limites, en tout cas dans les termes que l’on emploie, que l’on puisse dire qu’il y a des choix qui sont faits qui ne sont pas ceux que l’on aurait pu croire, d’accord. Vous avez par exemple Chevry qui a eu des financements, ce n’est pas parce que vous avez un maire qui est copain avec la Région ou qui est à droite qu’il a eu des financements, vous en avez eu au même titre que Gex pour le centre bourg par exemple, donc ce n’est pas du copinage. »

Monsieur Hubert BERTRAND « si vous n’aimez pas les mots que j’emploie, ça m’est égal. »

Monsieur le président invite à la modération dans les propos.

Monsieur Patrice DUNAND reprend « je pense qu’il y a des mots, quand même, qui peuvent choquer. Moi, je suis désolé, je suis maire à Gex, je reçois une subvention de la Région, je n’ai pas envie qu’on pense que c’est parce que je copine avec la Région, ça n’existe pas. On a eu une circulaire qui nous disait que l’on pouvait postuler, enfin avoir des subventions, et on fait une déclaration de dossier, ça a été vrai à Chevry, ça a été vrai à Vesancy, ça a été vrai à Divonne, voilà. On peut critiquer la méthode, parce que ça, c’est notre droit le plus strict bien sûr, mais on ne peut pas tout réduire à du copinage, moi, je ne sais pas ce que ça veut dire. »

Monsieur Hubert BERTRAND [inaudible]

Monsieur Patrice DUNAND poursuit « non, mais qu’il y ait une opération typique et bien il faut demander des explications, on peut les demander à la Région, mais nous, nous n’avons pas la réponse à ça. Par contre, globalement, les choses me semblent avoir été faites avec des candidatures sur des dossiers, moi j’ai postulé par exemple pour être subventionné sur le CAR, je n’ai pas été retenu, voilà, parce qu’il y a un autre dispositif qui a permis de dégager aussi les sommes que j’aurais pu avoir pour d’autres communes, je pense qu’il faut qu’on revienne quand même à un certain équilibre. C’est un débat et je trouve qu’il est important. Pour Divonne, pour cette histoire de courses, moi, je réitère le fait que moi je ne défendrais pas les choses si je ne pensais pas qu’elles sont justes, et très honnêtement je trouve que là, par rapport à la société des courses, il faudrait quand même pouvoir expliquer que l’on retienne une somme et ce que ça représente en charge pour la Communauté de communes parce que c’est quand même ça le problème. »

Monsieur Hubert BERTRAND [inaudible]

Monsieur Patrice DUNAND répond « non, mais d’accord, mais cette redevance, en particulier, n’est pas fléchée pour financer des actions globales de tourisme dans le Pays de Gex, légalement. »

Monsieur le président indique « ce n’est pas fait pour la promotion. ».

Monsieur Hubert BERTRAND [inaudible]

Monsieur le président reprend « je rappelle que dans la discussion que l’on a eue avec la société des courses, ils ont fait une animation avec les enfants d’Eclat à une époque, c’est bien une valorisation. »

Monsieur Hubert BERTRAND indique « à ce moment-là, la Communauté de communes discutait avec la société des courses pour une opération particulière, ce n’est pas la même chose. »

Monsieur Alain GIROD prend la parole « je pense que ça aurait été l’occasion pour la société des courses, à l’occasion de cette demande de reversement, qui me semble justifiée aussi, c’était l’occasion de venir présenter succinctement au moins ses actions et ses problèmes de gestion, les risques de pérennité ou pas de l’activité hippodrome à Divonne, ce n’est quand même pas simple. La société des courses pourrait très bien justifier le reversement avec les actions qu’elle a à faire pour pérenniser l’hippodrome de Divonne qui peut très bien s’arrêter très rapidement. »

Monsieur Jean-Paul LAURENSON prend la parole « moi, c’est juste une information que je vous demande. Est-ce qu’il est d’usage que les collectivités qui reçoivent des taxes sur les jeux les reversent aux sociétés qui sont à l’origine de ces taxes ? Parce qu’il n’y a pas que Divonne qui a des hippodromes. »

Monsieur le président indique « oui, je crois que ça se fait ailleurs. Ça se fait pratiquement partout.»

Monsieur Hubert BERTRAND précise « vous n’êtes pas assuré de cela. »

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.9/38

Monsieur le président ajoute « si, on s’est renseigné. »

Monsieur Hubert BERTRAND répond « alors on corrige la loi, c’est vrai que ça doit se faire partout. Ça serait étonnant. […]»

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à la majorité (7 voix contre, 7 abstentions),  APPROUVE le reversement intégral de la redevance sur les paris hippiques perçue par la CCPG en 2017 au titre des enjeux 2016 à la Société des Courses de Divonne-les-Bains,  AUTORISE Monsieur le président à signer tout acte y afférent et notamment une convention portant modalités de valorisation du Pays de Gex au travers des activités de la Société des Courses de Divonne-les-Bains et de la saison hippique 2018.

DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE Objet : Choix du mode de gestion pour l’exploitation de la tyrolienne double installée au Suite au réaménagement global du cœur de station du Col de la Faucille, un deuxième volet porte sur le développement d’activités ludiques et sportives dans le but de dynamiser et de diversifier l’offre 4 saisons. Ces nouvelles activités permettront de conforter le site pour en faire un pôle phare. Dans ce cadre, il est prévu d’installer une tyrolienne double au départ du Col de la Faucille jusqu’à Mijoux. La Communauté de communes du Pays de Gex assurera l’installation de cette tyrolienne. Le marché de conception – réalisation a été attribué à la société TECHFUN et NBTM le 30 novembre 2017. Compte tenu des spécificités de métier liées aux tyroliennes, la Communauté de communes du Pays de Gex souhaite confier l’exploitation de cet équipement à un prestataire spécialisé dans le cadre d’un marché public. Elle mettra à disposition l’ensemble de l’équipement et des installations nécessaires au fonctionnement du service. La gestion par voie de marché public bénéficie d’avantages par rapport à la régie directe et notamment :  transfert partiel des responsabilités, notamment ceux liés à l’exploitation ;  qualification et savoir-faire requis pour l’exploitation du service, notamment en termes de fiabilité des matériels et de sécurité des participants ;  respect par le titulaire d’obligations précises déclinées dans le cahier des charges du marché public. De même, la gestion par voie de marché public bénéficie d’avantages par rapport à une gestion par voie de délégation de service public :  une lisibilité du rôle de la CCPG ;  la CCPG garde un contrôle sur l’exploitation ;  une durée de contrat à moyen terme  respect par le titulaire d’obligations précises déclinées dans le cahier des charges du marché public ; Néanmoins, le risque commercial d’exploitation reste à la charge de la CCPG en cas de gestion en marché public. Le comité technique paritaire du 6 octobre 2017, la commission consultative des services publics locaux du 17 octobre 2017 et la commission culture et tourisme du 11 octobre 2017 ont proposé de retenir la délégation de service public comme mode de gestion. Le Syndicat Mixte des Monts Jura ayant, depuis ces avis, manifesté son intérêt pour l’exploitation de la tyrolienne double du Col de la Faucille, la Communauté de communes du Pays de Gex propose de lui confier cet équipement par voie de marché public.

Monsieur Hubert BERTRAND prend la parole « je regrette de devoir intervenir sur chacun de ces points. Pour la tyrolienne, chacun sait ce que j’en pense, au niveau attrait et au niveau intérêt pour le Col de la Faucille et surtout pour le Pays de Gex. Je vois que le chiffre qui est annoncé dans le dossier que vous avez présenté à la Région est de 1,6 millions et qu’on nous avait annoncé précédemment 1,2 millions, donc on est à 400 000 € de plus. On ne nous annonce d’ailleurs pas le prévisionnel de dépenses qu’il y aura avec ce nouvel équipement. Je ne sais pas quel est l’accord avec le syndicat mixte, qui évidemment comme on le sait grâce aux subventions arrive à équilibrer son compte, il n’empêche que pour cette donnée-là il y a donc un accord qui est que la Communauté de communes paye le déficit qui sera résiduel de cette opération au syndicat mixte, si j’ai bien compris ce qui est dit à propos du marché public puisque la Communauté de communes délègue un service à des professionnels mais garde en charge le déficit qui sera le déficit final. Voilà en tout cas ce que j’ai compris. Je souhaite, évidemment, bon vent au syndicat mixte s’il rentre dans cette donnée de gestion de la tyrolienne, j’avais effectivement fait une comparaison entre le déficit annuel attendu de cet équipement que vous tenez tant à avoir pour le secteur de Mijoux, en particulier, et bien je vous invite évidemment lorsqu’il y aura le déficit à le comparer au déficit d’une crèche, qui elle, effectivement, est un établissement public qui a une utilité qui est complètement reconnue. Voilà ce que je voulais dire, je ne vais pas prolonger ce débat sur cet équipement, mais je crois qu’il n’y a pas beaucoup de gens convaincus du bienfait de la tyrolienne, en tout cas ceux avec qui je parle et que je

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.10/38 rencontre, il n’y en a pas beaucoup qui sont convaincus de l’effet positif d’attrait de cette tyrolienne. Je regrette, là, aujourd’hui, on va encore s’embourber parce qu’on aurait peut-être souhaité avoir une DSP, parce qu’on aurait su exactement qu’elle était le coût pour la Communauté de communes, tandis que là ; on ne sait pas, c’est-à-dire le déficit sera intégré, effectivement, dans les dépenses de la Communauté de communes. Voilà, Monsieur le président, ce que je voulais dire à ce propos, je ne vous surprends pas parce que je vous en ai déjà parlé de cette tyrolienne. »

Monsieur Daniel RAPHOZ prend la parole « contrairement à Hubert BERTRAND, moi, je pense que nous avons investi, et on investit lourdement sur le Col de la Faucille. Il faut savoir ce que l’on veut, on parle d’animations, et la tyrolienne en fait partie, on en a besoin, réellement, sur une animation quatre saisons. Les rapports de la Cour des comptes, où on voit ce qui se passe sur la moyenne montagne nous mène à la nécessité d’avoir des activités toutes saisons. Il faut être cohérent, je veux être cohérent, donc, moi, je soutiens cette installation. Alors, je sais que ça a un coût, on devra l’estimer au fur et à mesure de la montée en puissance, c’est à nous de la faire monter en puissance, donc, moi, je soutiens ce projet comme j’ai soutenu la Faucille dans ce montage. Il y a des améliorations à faire, on le voit sur les parkings ou autres, mais c’est un projet qui va mûrir avec le temps, donc je voterai ce projet. »

Madame Dominique DONZE prend la parole « on parle de déficit, c’est vrai que c’est quelque chose qui nous a beaucoup interpellé avant de prendre notre décision, on a quand même bien réfléchi. Concernant le déficit, Monsieur BERTRAND, ça peut être tout à fait transparent, je pense qu’il n’y a pas de problème, le déficit on saura à combien il s’élève, il n’y a pas de souci de ce côté-là. »

Monsieur Hubert BERTRAND indique « alors, vous ne m’avez pas compris, ce n’est pas la première fois. Simplement, pour ce propos-là, je n’ai pas parlé de méconnaissance, on connaitra le déficit, il sera n’importe comment, quel qu’il soit, à la charge de la Communauté de communes, j’ai bien compris. »

Madame Dominique DONZE précise qu’elle ne prendra pas part au vote.

Madame Judith HEBERT prend la parole « est-ce qu’on a fait un business plan pour connaitre le déficit que l’on pourra avoir ? »

Monsieur le président précise « oui, ça a déjà été présenté à la commission tourisme. Derrière, de toute façon, il y aura une présentation qui sera faite puisque c’est un projet qui est plus global et que c’est à travers ce projet global et la position que l’on prendra, et je souhaite qu’à un moment ou un autre il y ait une commission qui se mette en place pour étudier les choix que l’on va faire sur l’ensemble du projet de la Faucille puisque, une nouvelle fois, on le réduit à une approche de tyrolienne et ce projet va être beaucoup plus large qu’une tyrolienne parce que, pour moi, il est beaucoup plus ambitieux qu’une tyrolienne. Une présentation va vous être faite, peut-être au prochain conseil communautaire ou celui d’après, mais elle sera faite en commission avant, où on va vous identifier, dans tout l’espace, ce qui va vous être présenté, avec des choses qui n’auront pas du tout les mêmes coûts. Moi, je le dis, dans mon esprit c’est de créer une sorte d’espace ludique, de parc ludique avec, si c’est possible. Ce seront des discussions que l’on aura une fois que l’on maitrisera tous les coûts parce qu’il faut connaitre aussi les coûts avec le SMMJ parce qu’il faut une amplitude d’ouverture, avec un coût d’entrée dans cette sorte de parc et un surcoût pour l’utilisation de la tyrolienne. L’idée est que les gens qui vont faire de la luge pourront faire de la luge autant de fois qu’ils le veulent dans la journée à partir du moment où ils ont un billet à la journée, et c’est le monde qui bloquera, si monde il y a une nouvelle fois, mais moi je suis persuadé qu’on peut drainer du monde à travers un tel projet, ça, ce sont deux visions qui sont différentes. Je voudrais juste quand même revenir, parce que Monsieur RAPHOZ en a parlé, quand moi je suis arrivé à la Communauté de communes j’ai fait le tour des communes et je vous ai expliqué que, personnellement, je pensais qu’il fallait évoluer dans une activité plus large que l’hiver pour le Col de la Faucille, il en va de sa pérennité. Une nouvelle fois, le rapport de la Cour des comptes qui fait suite à deux études de la Cour des comptes sur notre territoire, à 4 ou 5 ans d’intervalle, où on montre très clairement qu’il n’y a pas eu d’évolution sur ces 5 années-là, dans les grandes lignes, à part le désendettement, mais qui ne s’est traduit que par un désendettement et, alors pour des différentes raisons, pas de politique d’investissements. Ça entraine aujourd’hui que la Cour des comptes a indiqué dans son rapport que concernant la pérennité dans les stations de moyenne montagne, sur une période limitée aux mois d’hiver, il y a un vrai danger pour ces stations, en citant un exemple, suite à ces études, qui est le suivi des Monts-Jura. Moi, ça conforte ce que j’avais à l’esprit, je suis pour aider le syndicat mixte, il faut trouver des solutions et j’en suis convaincu, d’agrandissement de la saison et de passer en structure 4 saisons, Monsieur BERTRAND l’a dit, je rappelle juste que les Monts-Jura sont quand même une station sous perfusion à hauteur de deux millions par an, c’est conjoncturel aujourd’hui. Il y a une autre problématique, il ne faut pas se voiler la face, c’est qu’il y a des investissements qui doivent être faits à hauteur de 8 millions. Aujourd’hui, on n’a pas de réponse du Département sur le cautionnement de ces investissements, si ces investissements ne sont pas faits, il faudra faire une grande visite à hauteur de 500 000 €. Moi, je le dis très clairement, je pense qu’aujourd’hui, sauf à ce qu’on ait une saison comme cette année, il en va de la pérennité des stations des Monts-Jura telles qu’elles sont aujourd’hui. Si on ne fait rien, je vous donne mon avis Monsieur BERTRAND, si on laisse

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.11/38 continuer cette situation, on verra disparaitre les Monts-Jura en l’état, alors il faut tenter des choses, je me suis peut- être trompé, j’assumerai tout à fait mes torts , dans tous les cas je suis persuadé qu’il y a une autre opportunité sur cette station aujourd’hui qu’il faut développer, c’est un début d’autre chose, je le redis très clairement, il faut avoir une vision beaucoup plus large et il s’agira d’étendre. Se pose aussi la problématique des lits froids qu’il faudra aussi travailler parce qu’il y a un travail énorme, il y aura les problématiques demain de comment on aménage et qu’est-ce qu’on offre à côté comme services ? Parce que quand vous allez au Signal de Bougy, vous avez des services, n’empêche que ce qu’ils font à signal de Bougy, on n’est pas plus bête que nos voisins et je pense qu’on peut réussir ici, on a un bassin de population qui nous le permet, je ne vois aucune raison pour qu’on n’y arrive pas. Dans tous les cas, moi, c’est ce que je porte aujourd’hui, après dans l’esprit, je vous le dis très clairement et pour la raison qu’on ne peut pas faire porter les risques au syndicat mixte des Monts-Jura puisqu’il n’en a pas les moyens, il faut le dire quand même, aujourd’hui il n’a pas les moyens de porter ces risques. On investit, à partir de ce moment-là je veux bien croire qu’il y aura un déficit de fonctionnement mais ce déficit de fonctionnement apparaitra avec l’amortissement des équipements qui est une autre approche, mais aujourd’hui si c’est pour faire tourner la structure telle qu’elle est, la luge tourne, je ne vois pas pourquoi la tyrolienne ne marcherait pas si on fait abstraction de la part d’investissements, même si on la calculera après pour connaitre le montant du déficit, mais le principe aujourd’hui c’est que la structure des Monts-Jura tourne, tourne l’hiver et tourne l’été, et je pense que l’on a le potentiel pour y arriver, c’est mon avis et c’est pour ça que je porte ce projet. »

Madame Dominique DONZE ajoute « c’est pour ça qu’on a décidé de vraiment travailler en collaboration étroite entre la CCPG et le syndicat mixte parce qu’on ne peut pas travailler l’un sans l’autre, la station est portée par le SMMJ au niveau de l’hiver pour l’instant, on est obligé de collaborer pour l’été puisque c’est la CCPG qui investit pour les activités intersaisons et je pense qu’on ne peut pas travailler l’un sans l’autre. »

Monsieur Alain GIROD prend la parole « juste une intervention sur le fond. En fait, quand j’ai lu le rapport, il s’agit d’essayer de compenser le déficit par une activité 4 saisons, c’est ce que vous avez bien présenté, c’est ce que la Cour des comptes a présenté, mais, moi, personnellement, ce que j’observe d’une manière générale c’est que toutes les activités qui sont d’ambition 4 saisons, à droite ou à gauche, sauf dans les grandes stations qui ont beaucoup d’hébergements, elles amplifient les déficits. Les acteurs économiques de la Faucille sont extrêmement inquiets actuellement, pourquoi ? Parce que ces activités risquent d’augmenter les déficits de la station, moi, je ne suis pas contre votre optimisme mais je suis quand même pessimiste sur ce sujet-là, malgré tout, et je pense que si on regarde quand même ce qui s’est passé à la Faucille, l’ancien projet 4 saisons c’était la luge 4 saisons qui s’est transformée en luge d’été pendant 2 mois, et j’aimerais bien connaitre la vraie comptabilité exacte du bilan de cette luge 4 saisons qui fonctionne que pendant les 2 mois d’été, quand il ne pleut pas, et qu’est-ce que ça rapporte aux gens qui sont sur place d’une part, malgré tous les investissements en ferraille qu’il y a là-bas sur le site naturel de la Faucille. Et puis, aussi, par mon approche professionnelle du tourisme, ça m’est arrivé souvent de faire des enquêtes touristiques sur le secteur, la première demande des touristes qui viennent sur le Col de la Faucille ce n’est pas d’être enfermés dans un parc type Signal de Bougy, qui prend de moins en moins d’intérêt depuis que les barrières se sont fermées autour, la première demande est d’avoir une ferme pédagogique, c’est à 80 % dans toutes les enquêtes touristiques, c’est d’avoir de très jolis sentiers accessibles à tout le monde, c’est d’avoir un accès handicapés, aux télécabines de Crozet, l’autre jour, je me suis trouvé planté au pied du télécabine de Crozet, c’est d’avoir un bar qui fonctionne en bas de la télécabine de Crozet, l’autre jour je me suis retrouvé planté dehors par le grand froid avec mes clients à la télécabine de Crozet, c’est d’avoir des choses extrêmement simples, de beaux sentiers, de beaux chemins, de beaux accueils, restaurer le bar panoramique du sommet du Col de la Faucille, des choses comme ça. Bien faire fonctionner les Monts-Jura, vous avez dit que la première partie sont les parkings, il y a eu du beau travail de fait, on est obligé de le reconnaitre Monsieur DUNAND, mais quand même, ça ne fonctionne pas, il n’y a pas de bouclage dans les parkings, tous ces week-ends on a envoyé nos clients aux Rousses, on a perdu énormément de chiffre d’affaires sur les Monts-Jura, c’est incalculable ce que l’on perd, on sait ce qu’on gagne, on sait ce qu’on ne gagne pas, mais on ne sait pas ce que l’on perd, mais moi ce que je sais c’est que par exemple sur le site de la Vattay j’ai reçu les gens qui arrivaient, qui étaient refoulés sur le Col de la Faucille, et mes copains des Rousses m’ont félicité parce qu’ils m’ont dit qu’ils recevaient énormément de clients qui arrivent du Col de la Faucille, les gens sont détournés au Col vers la station des Rousses, donc il y a une grosse perte de recettes aux Monts-Jura, il faut d’abord le constater, ça c’est une chose importante. Je pensais que ça allait sur Mijoux, je suis descendu voir à Mijoux, j’ai vu que le parking n’était pas déneigé à Mijoux pour éventuellement accueillir les gens qui dépassaient le Col de la Faucille, il y a une gestion des Monts-Jura qui fait peur à tous les acteurs économiques. Actuellement, certains se plaignent un peu trop, mais on s’est réuni entre nous et on s’est dit qu’au Col de la Faucille ce n’est pas nous qui sommes en danger, ce ne sont pas les acteurs économiques, ce sont les Monts-Jura parce que, actuellement, avant de continuer à investir dans des projets dangereux, il serait peut-être opportun de réfléchir, déjà, à optimiser les investissements en cours sur lesquels on ne peut pas revenir en arrière, d’une part les optimiser et les améliorer de façon à accueillir les gens de manière correcte, sachant aussi, et c’est une donnée qui n’est pas prise en compte aux Monts-Jura, c’est que sur le Col de la Faucille on accueille une clientèle de très haut niveau professionnelle et financier, on le sait, on a un pouvoir d’achat extraordinaire dans la région, mais nos clients, par exemple dans les écoles de ski, sont des clients qui ne sont ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.12/38 pas ouvriers à la crèche de Gex, ce sont des clients qui sont directeurs de banque à Genève, des clients comme ça, quand on voit comme ils sont accueillis sur le verglas, dans le brouillard, dans le vent, sans un abri, sans rien du tout sur le Col de la Faucille, souvent ça nous fait un peu honte, sans accès handicapés, cette semaine on a encore monté les handicapés à la Vattay à 4 personnes pour atteindre la zone où l’on a fait des aménagements handicapés en haut, mais pour atteindre cette zone où l’on fait des aménagements handicapés il n’y a pas d’accès handicapé. Je pourrais vous faire un rapport, moi, je peux vous faire le rapport de 2 ou 300 dysfonctionnements sur le Col de la Faucille, les Monts-Jura, Crozet, etc., et avant d’investir dans de grands projets comme ça, très aventureux, avant d’avoir fait le bilan réel de la luge d’été. Moi, je peux vous faire un autre bilan, je souhaitais le dire ce soir, je peux vous faire un autre bilan qui est celui que j’avais fait avec Monsieur BARLET, Monsieur PAOLI, avant que je quitte le SIVU de la Vattay, quand c’est passé à la Communauté de communes, notre bilan sur le fonctionnement du SIVU de la Vattay, c’était un compte administratif équilibré, amortissement du centre nordique et des matériels, et des dameuses et du centre de traitement des eaux, et des parkings, et de l’entretien des pistes, un compte administratif équilibré, amortissement de tout compris, parce qu’avec Monsieur BARLET, l’ancien percepteur, on disait qu’il n’y aurait plus de compensation genevoise, donc il faut équilibrer, donc dans les trois dernières années du fonctionnement de la Vattay, on avait tout équilibré et à l’époque j’avais écrit dans le Gessien « que va devenir ce centre de la Vattay quand il sera géré dans la complexité administrative de la Communauté de communes », et bien aujourd’hui j’en ai l’image concrète, c’est l’aventure. »

Monsieur Patrice DUNAND prend la parole « Monsieur GIROD, il y a beaucoup de choses dans ce que vous dites, et on sait que vous êtes un spécialiste du massif, en long, en large et en travers, mais, il y a quand même deux, trois choses qui, à mon sens, sont pour le moins excessives. D’abord, je pense que les gens doivent tous être bien accueillis, que ça soit des banquiers suisses ou des gens qui travaillent à la crèche de Gex ou d’ailleurs, donc je pense que le niveau de services qui est rendu au niveau de nos stations comme dans tous les services communautaires, j’espère, qu’ils ne se basent pas sur la catégorie socio-professionnelle, ni sur les revenus, parce que je pense que l’on a tous le même niveau d’exigence et que ce n’est pas lié à notre compte en banque, ça, c’est le premier point. Le deuxième point que je voulais soulever c’est que c’est vrai qu’il y a des problèmes, on le sait, on est dessus en continu, on est plusieurs à être dessus, j’allais dire que ça mobilise même tout le monde, moi, j’y suis allé deux jours de suite, hier et aujourd’hui même, pour essayer de relever, j’y étais avec Pascal RIGAUD hier et aujourd’hui je suis monté à la Vattay justement pour essayer de relever tous les points de dysfonctionnements qui peuvent apparaitre. Je n’ai pas du tout la vision que vous avez, il y a, sur le Col de la Faucille en particulier, un changement d’habitudes qui est réel, un changement d’habitudes parce que vous avez aussi des parkings qui sont structurés, donc on nous dit qu’il y avait 1 200 places avant, alors c’est un débat sans fin, maintenant on est à 800 et quelques, et puis maintenant on me dit « ah ben non, on est allé compter on est plus qu’à 700 », enfin bref. D’abord avant, je ne sais pas comment on faisait pour compter les véhicules parce que dans une carrière, enfin dans un espace où vous n’avez pas de stationnement géré, je ne sais pas qui s’est amusé à compter véhicule par véhicule, mais enfin peu importe. Je crois que le problème sur le stationnement, parce que c’est un point qui est récurrent et qui est toujours avancé par les professionnels, qu’il y en ait moins maintenant parce que c’est organisé, peut-être, mais par contre quand c’était mal organisé vous en perdiez aussi beaucoup de places, donc l’un dans l’autre je ne suis pas sûr que l’on résolve le problème, de toute façon, juste en se figeant sur ce nombre de places. On sait que l’on a une population dans le Pays de Gex et dans le bassin qui augmente, donc on a un site qui, malgré tout, aménagement ou pas, est contraint, et qu’on ne pourra pas continuer à avoir des flux de véhicules supplémentaires parce qu’on ne pourra pas les accueillir, mais ça, c’est une réalité. On est sur un site contraint. Ce que l’on relève aussi c’est qu’il y a des changements d’habitudes, ce n’est pas à vous que je vais le dire parce que vous connaissez le sujet bien mieux que moi, c’est que depuis une dizaine d’années vous avez des activités qui ont changé, avant au Col de la Faucille, il y a quelques années, vous n’aviez que des skieurs, vous n’aviez pas les raquettes, vous n’aviez pas les balades que les gens font de plus en plus sur les site de ce type-là parce qu’ils sont aussi aménagés et plus agréables, il faut aussi le reconnaitre, mais, parfais, enfin ça les professionnels je pense qu’ils le reconnaissent aussi parce que quand on discute avec, par exemple, le loueur de ski qui est sur Gex dans le chalet, c’est exactement les remarques qu’il fait, il dit qu’effectivement on a plein de gens qui viennent avec une voiture, qui vont faire de la raquette, qui ne viennent donc pas dans nos magasins, qui ne viennent pas à la station, puisqu’en plus c’est gratuit et qu’à la Vattay c’est payant parce que ce sont aussi des choses que l’on entend, donc vous avez aussi ce changement de mode de fonctionnement qui fait que vous avez, effectivement, un engorgement que l’on n’avait pas il y a quelques années. Ce sur quoi on travaille, parce que ce qui compte c’est de résoudre les problèmes, ce n’est pas de les constater sans fin comme certains professionnels le font, pas tous là-haut, parce que je pense que quand on a investi 3 millions d’euros même s’il y a des problématiques, on a fait des réunions multiples, des COPIL, des réunions sur le terrain, improvisées ou pas, il y a des gens qui ne veulent pas comprendre que les choses changent. Quand on a fait un front de neige, par exemple, dont les utilisateurs nous disent que ça va changer l’image de la station, qu’on a vraiment l’impression d’arriver maintenant dans une station de ski comme on peut en avoir ailleurs, au niveau de ce qu’elle est, c’est-à-dire une station familiale, effectivement, vous n’êtes pas au Menuires ou ailleurs, mais par contre on a un vrai front de neige, qui est déjà une vie de station qu’on n’avait pas auparavant, vous n’avez plus de confusion entre les flux, etc. Ce front de neige nécessite effectivement des contraintes, il y a des contraintes sur les accès entre les différents commerces, quand en plus c’est la même société par ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.13/38 exemple, donc tout ça, on l’a listé, on le sait, mais ce que je regrette c’est qu’il y a des choses qui auraient pu se dérouler dans la discussion et qu’à un moment donné, dans une discussion il faut que chacun fasse un pas, et parfois et bien on a des gens qui refusent aussi de changer des modes de fonctionnement, je ne les critique pas en soi parce que ce sont quand même eux qui font vivre ce secteur, mais il faut aussi accepter de coller à la réalité de ce que les gens souhaitent maintenant, parce que ce qui compte c’est quand même le retour du client, et ce que l’on peut relever, et ça, je peux vous le dire parce que, à Gex, on est aussi bien placé parce qu’on a une proximité avec la station qui est réelle, c’est que, moi, cette année, j’ai entendu beaucoup de choses positives de la part des utilisateurs. Donc, on a des articles de presse contreproductifs pendant toute la saison, je trouve que c’est lamentable, quel que soit les sujets que l’on soulève, parce que c’est contreproductif au niveau de l’image et ce n’est pas bon pour la promotion générale du massif, mais à côté de ça vous avez des gens qui vraiment ont trouvé un changement et y trouvent leur compte. Après, quand une collectivité investit et quand vous avez un syndicat mixte avec les difficultés de gestion qu’on connait depuis très longtemps, il y a des exigences par rapport à nous qui sont normales, mais nous, à un moment donné, il faudra aussi que l’on ait des exigences envers certains professionnels, parce que quand vous arrivez par exemple à des débuts de neige qui arrivent un peu plus tôt et puis que vous passez sur le Col, vous allez essayer de boire un café ou je ne sais pas quoi et que tout est fermé, je trouve que là, aussi, on pourrait avoir des remarques à faire sur les gens qui se plaignent parfois qu’on ne soit pas à la hauteur et en temps voulu. Ca n’enlève pas qu’il y a un certain nombre de problèmes qui ont été listés sur le déneigement, sur l’accessibilité à certains commerces, que j’ai déjà relevé encore ce week-end, donc on a bien sûr des choses qui doivent s’améliorer mais on a investi sur du matériel, il faut que le personnel du SMMJ puisse se l’approprier parce que ce n’est pas un travail qui est facile malgré tout, avec des contraintes de terrain qui n’étaient pas celles d’avant, avant on arrivait avec le chasse-neige, on poussait tout, on mettait tout dans la Valserine, et puis c’était fini, maintenant, vous n’avez même plus, à certains endroits compte-tenu des aménagements, vous avez des difficultés de stockage de la neige, c’est à la petite cuillère, si j’ose dire. Enfin bref, je ne veux pas m’étendre plus, mais je trouve que votre discours là-dessus est quand même très négatif, quand on parle de la luge 4 saisons et qu’on dit qu’elle ne marchait que deux mois, mais c’est parce que vous n’aviez pas un ensemble d’activités, justement, qui permettaient aux gens de venir sur site et puis de profiter pendant les jours d’été, de printemps et d’automne, de l’ensemble des activités, donc vous n’aviez que les gens qui montent à la luge, point final. La démarche qui est faite aujourd’hui c’est d’essayer d’avoir un parcours, enfin c’est ce que Christophe BOUVIER développait tout à l’heure, c’est-à-dire que vous avez un parcours, vous avez un « passeport », vous payez et vous avez un certain nombre d’activités. Moi, j’ai des réserves sur certaines de ces activités, je l’ai déjà dit, mais, par contre, globalement sur le principe c’est ça qui va créer le fait que vous allez avoir une affluence l’été et en intersaison qui sera beaucoup plus importante, il faut que l’on passe ce cap pour que le syndicat mixte trouve un équilibre dans ces activités qui ne soient pas cantonnées au mois de juillet et août, c’est bien convenu, mais aussi derrière il faut que sur le site il y ait toutes ces activités qui soient posées, et je pense, très honnêtement, qu’on va dans la bonne direction. Je reviens juste deux secondes et après j’arrête, sur le problème d’accessibilité à la station, je pense aussi qu’on a travaillé, il y a déjà des réflexions qui sont faites, sur la mise en place de transports, navette, supplémentaires, plus conséquentes, en utilisant par exemple à terme, pourquoi pas, les P+R du Pays de Gex, quel que soit le secteur, puisque le week-end on sait que c’est quand même sous-utilisé par rapport à la semaine pour les travailleurs frontaliers, etc. On pourrait très bien avoir des navettes qui soient mises en place et qui vont permettre aux gens d’accéder à la station sans être obligés de faire la queue depuis la Fontaine Napoléon certains jours quand il fait beau, et puis qui se trouvent en haut sans place, parce que ça par contre c’est terrible pour l’image de la station et pour les utilisateurs. Il y a de la communication à avoir par exemple quand on arrive à Gex avec le panneau de la DDE, c’est tout bête, mais que vous sachiez que par exemple votre parking est complet, les gens partent, retournent à Crozet ou ils vont ailleurs. Par contre, sur ce que vous dites sur , par exemple, le débordement, et vous dites qu’il y a une déperdition sur les Rousses, mais ça a toujours été, vous avez toujours eu, quand la Faucille était complète, des gens qui sont partis aux Rousses, et j’allais presque dire tant mieux, un massif ça marche aussi avec toutes ces composantes, on n’est pas que sur les Monts-Jura malgré tout. Quand les gens arrivent à la Faucille, s’ils n’arrivent pas à stationner ou qu’ils trouvent que c’est trop bondés, on a un domaine skiable qui est aussi réduit là-bas, qu’ils partent dans le reste du Jura, moi, je trouve que c’est plutôt un bon fonctionnement de l’ensemble de notre massif, Rousses comprises. Je pense qu’il y a une façon de voir les choses, on ne peut pas rester figer sur des vieux schémas et on a, à cause du changement climatique, à cause du changement aussi du mode de fonctionnement des gens, avoir peut-être sur le Col de la Faucille, pourquoi pas, alors là, je sais que ça va être le tôlé, mais je le dis quand même, à un moment les gens qui viennent au Col de la Faucille, pourquoi pas, ont le stationnement gratuit à partir du moment où ils prendraient, par exemple, un forfait de ski et à ce moment-là, comme ça marche un peu pour les P+R, les gens qui viennent pour des activités hors cadre, à la fois pour le commerce et pour la station, ils ont bien raison de venir, ce n’est pas la question, mais on peut se poser la question de savoir si eux ne peuvent pas avoir une contribution qui permette au moins d’être égal à la Vattay et puis de ne pas avoir des gens qui viennent là parce que c’est gratuit, sur des gens qui ne font pas d’activité de ski. Vous avez aussi beaucoup de gens qui montent, il y a une voiture, un skieur, à un moment donné c’est comme pour le reste, c’est comme quand vous irez en ville ou que vous devez vous garer pour aller faire vos courses, il y a un moment il faudra aussi que l’on trouve des moyens pour favoriser en tout cas l’accès à la station pour les gens qui jouent le jeu de

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.14/38 l’autopartage, je ne sais pas comment dire ça, mais en tout cas une rationalisation des transports. En résumé donc, une communication en amont, une communication aussi par exemple sur les applications où l’on peut voir en temps réel qu’à la Faucille on a un problème de débordement et quand il y a des concours, j’en finis par-là, parce que ce sont souvent ces week-ends là où on a eu des problèmes, quand vous avez des concours de ski club ou autres, qui sont très utiles à la vie de la station, ce n’est pas le sujet, il y a une organisation qui a été proposée afin que quand vous avez 100 voitures qui viennent dans la station alors qu’il y a 800 et quelques places, 700 et quelques, ça dépend des débats, que l’on puisse les envoyer sur les Égravines à Mijoux pour que, justement, ils « n’encombrent » pas avec un stationnement à la journée le site, et malgré ces sollicitations ça ne marche pas, mais à un moment donné peut-être qu’il faudrait être un peu plus directif sur l’orientation quand il y a des événements particuliers, parce que c’est quand même là qu’il y a eu les plus grosses problématiques. Donc, en résumé, je pense qu’il y a quand même un mode de fonctionnement aussi du site qu’il faut de toute façon faire évoluer, et voir aussi au niveau de notre bassin de vie comment on peut améliorer l’accès à la station par des moyens de transports publics. »

Madame Dominique DONZE prend la parole « merci Patrice parce que tu as déjà dit l’essentiel de ce que je voulais dire par rapport à la Faucille, tu as vraiment terminé par ce que je voulais souligner, l’histoire des compétitions et que les personnes ne veulent pas descendre à Mijoux. Concernant l’accessibilité, je pense qu’on est obligé de faire des choix, on sait bien dans les communes que l’accessibilité ça coûte très cher pour tout mettre aux normes, on ne peut pas mettre toute la station aux normes, ce n’est pas possible, donc on a misé sur l’accessibilité à la Faucille avec déjà le bâtiment dit « ski », etc., à Crozet ce n’est pas encore d’actualité. Autrement, je reconnais que, comme tout le monde, on est bien conscient qu’il y a des dysfonctionnements, que ce n’est pas facile, on gère au quotidien des problèmes sans arrêt, donc je pense que chacun fait des efforts et on essaye de faire au mieux. Je crois qu’on ne peut pas arriver à quelque chose de parfait, de toute façon il y a toujours quelqu’un qui a quelque chose à dire, il faut reconnaitre ce qui est. »

Monsieur Alain GIROD prend la parole « surtout Monsieur DUNAND et Madame DONZE, ne prenez pas ce que j’ai dit comme des critiques. Mon propos était de dire qu’il faut faire attention, il y a tellement de choses à optimiser dans une région où l’on reçoit, non pas que je ne veuille pas recevoir les gens de la crèche, mais on reçoit une clientèle de très haut niveau financier et de responsabilité, les gens qui viennent à la Faucille ne veulent pas repartir avec un bras dans le plâtre ou des choses comme ça. Donc, on reçoit une clientèle à laquelle il faut faire très attention, souvenez-vous de l’accident de SCHUMACHER, après on a mesuré au centimètre près l’écartement des jalons le long de la piste pour savoir qui était responsable, on pourrait avoir la même chose à la Faucille, et on serait en difficulté. Par contre, pour optimiser ce fonctionnement, il faudrait peut-être éviter de se lancer dans des projets douteux, il y a tellement de choses à optimiser, et il y a déjà un très bon fonctionnement, moi, je travaille très bien avec les gens de la station, on aime bien voir les efforts que tout le monde fait, mais quand même. Mon propos était de dire qu’avant d’investir dans des choses aventureuses, c’était d’optimiser et de rentabiliser cette station déjà avec ce qui marche, puisqu’on nous parle des 4 saisons mais quand une école de ski vient le jour où ça ne fonctionne pas, le jour où les télécabines ne fonctionnent pas parce qu’il y a du vent, ils rentrent chez eux, ce n’est pas l’effet 4 saisons qui va combler leur porte-monnaie. Donc attention, il y a certains jours où les recettes tombent, elles financent les Monts-Jura et avec vos 4 saisons, si vous augmentez les dépenses et que vous n’augmentez pas les recettes, vous allez affaiblir les Monts-Jura, c’est ce dont ont peur les professionnels, vraiment de l’affaiblissement des Monts-Jura à force, peut-être, d’aller un peu trop vite avec un peu trop d’ambition sur un peu trop de rêves sur le Col de la Faucille, par exemple. »

Monsieur Bernard GENEVRIER prend la parole « deux choses, la première c’est que les portefeuilles ne sont pas aussi riches que ça, je pense, sur tous les sites, moi, je les vois depuis 40 ans à Lélex, je peux vous assurer qu’il faut être attentif aussi aux portefeuilles moins remplis, même si on connait bien la clientèle de la Faucille, à Lélex ce n’est pas ça. La deuxième chose c’est que la clientèle a besoin de tout autre chose que du ski uniquement, ou que de l’activité de randonnée uniquement, elle demande de la diversité, et c’est cette diversité là qu’il faudra que l’on arrive à offrir, qu’elle passe par la voie douce de la Via Valserine, qu’elle passe par les activités de carte ou autres, pour reprendre la tyrolienne, mais toutes ces activités sont nécessaires sur une station aujourd’hui, et je crois que les exemples dans les Alpes le montrent, alors restons à notre dimension, la dimension Monts-Jura, mais allons vers cette diversification. »

Monsieur Alain GIROD reprend « l’exemple type d’optimisation, le bâtiment d’ADAPEI qui est fermé, qui est entretenu pour rien, avec personne dedans, on ne sait pas comment ça fonctionne, voilà, encore un exemple extrêmement grave d’optimisation sur le site des Monts-Jura. Je voudrais bien savoir comment ça fonctionne, je ne l’ai jamais vu à l’office de tourisme, il y a des groupes qui viennent, on vient faire la fête dans le bâtiment de l’ADAPEI, on ne sait pas comment ça fonctionne. C’est un bâtiment pour les handicapés, les premiers handicapés qui sont venus cette année c’est cette semaine, et toute l’année on voit des gens qui vont faire des mariages, des machins, ce n’est pas dans les offices de tourisme, taxe de séjour, il n’y en a pas, on ne sait pas comment ça fonctionne, le paon on le refait tous les ans parce qu’il n’y a personne pour le regarder et ça coûte une fortune pour le refaire, on peut vendre des tas de brioches. Enfin moi, je peux vous en citer, je peux vous écrire un livre sur tous les dysfonctionnements. »

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.15/38

Monsieur Bernard GENEVRIER ajoute « merci Alain de rappeler le fonctionnement du bâtiment de l’ADAPEI. Je te rappelle que je suis à la retraite depuis 6 mois, ce n’est pas grave. Le bâtiment de l’DAPEI est un bâtiment privé, qui est de la responsabilité unique et entière de l’ADAPEI. »

Monsieur le président indique « j’aimerais juste revenir sur deux, trois petites choses que vous avez dites. On est dans une station particulière, très particulière, d’abord parce qu’il y a trois lieux non reliés, ça c’est une première chose, quatre pardon, parce qu’il y a la Vattay que j’ai comptée différemment, mais surtout, et c’est une des problématiques que l’on a, c’est que l’on a un bassin de population qui est de 500 000 habitants, à peu près, qui est à une demi-heure de ce site, quand il n’y a pas de problématique d’accessibilité sur la route. Tout ça, à un moment ou un autre, il ne faut pas se voiler la face, avec la présence d’une Réserve, vous ne pourrez jamais accueillir l’ensemble des skieurs qui sont sur ce territoire- là. Donc, qu’une partie de cette population parte aux Rousses, et bien ils ne sont pas dans cette situation-là, donc de toute façon, c’est une logique. De la même façon, moi, je regarde ce qui se passe l’été, je monte de temps en temps l’été, je suis des fois, quand on voit les choix, les possibilités qu’il y a, le nombre de personnes qu’il y a, c’est déjà énorme, moi, je trouve ça énorme. Je suis persuadé que si demain vous donnez la possibilité à ce bassin de population, de 500 000 habitants, de monter parce que vous avez des activités, alors vous aurez des activités, comme vous le dites, qui sont dans un parc ludique, mais qui seront restreintes dans le lieu, mais c’est aussi prévu dans l’approche tout un tas d’activités qui seront beaucoup plus larges et qui seront beaucoup moins « dynamiques » que cette partie-là. Le principe, c’est bien de créer un bassin de vie pour une population qui est très large et permettre à ces gens-là d’avoir cette accessibilité sur ce territoire-là. Demain, c’est sûr qu’on peut le reprendre comme on veut, se posera, Patrice l’a dit, la question de comment on arrive sur cet espace-là, il faudra peut-être aussi réfléchir sur les moyens que l’on se donne pour permettre aux gens de monter là-haut sans qu’ils soient bloqués parce qu’aujourd’hui on a la Fontaine Napoléon, peut-être que demain on descendra encore d’un cran, voilà. Maintenant, moi, je suis convaincu qu’avec ce bassin de population-là, et ce lieu-là parce que ce que vous dites est très juste, les gens viennent, moi aussi je suis originaire d’ici, dans la vallée, à l’époque, vous aviez des touristes, aujourd’hui c’est quand même une denrée qui est beaucoup plus rare, mais les gens quand ils partent ils sont contents, parce que l’espace qu’ils ont, il est quand même magnifique, c’est quand même un écrin cette montagne. L’environnement qu’il y a avec, au niveau hébergement on n’est peut-être plus tout à fait à la pointe, il y aura un travail derrière. Une nouvelle fois, moi, je suis persuadé que si on reste dans l’approche telle qu’elle est aujourd’hui, avec les contraintes que vous avez données, les problématiques, on va vers la fin de cette structure qui s’appelle le syndicat mixte, il faut agrandir. On a bien vu, vous êtes originaire d’ici, par rapport à une époque que la durée de ski diminue, moi, cette année il y a de la neige mais c’est quand même une neige, je fais un peu de ski, qui n’est pas très intéressante, qui est humide, Hubert je ne crois pas que tu fasses de ski, mais après il ne faut pas non plus oublier qu’à la mi-mars, toute la neige que vous avez la saison varie. Moi, je pense qu’il y a une vraie opportunité, on a le bassin de population pour, une nouvelle fois je vous rejoins, la luge, si on prend le fonctionnement de la luge et qu’on intègre le potentiel investissement, on ne sera pas rentable, mais c’est une évidence. Après, la question c’est est-ce qu’on fait monter notre population dans cet univers-là ? Par exemple, l’été, est-ce que les jeunes qui sont dans nos centres de loisirs on leur permet d’avoir accès à ce genre de choses, qui vont permettre à nos jeunes de voir autre chose aussi, c’est ça qui est important, voilà, moi, c’est là-dessus que je me base et je crois qu’il y a une possibilité sur les 4 saisons à ce niveau- là, mais une nouvelle fois il ne faut pas se focaliser sur la tyrolienne, c’est un ensemble et quand on aura cet ensemble, et une nouvelle fois c’est un ensemble qui est condamné à évoluer parce qu’il faudra continuer à travailler parce qu’il y aura des choses à faire. »

Monsieur Jacques DUBOUT prend la parole « je suis content de beaucoup entendre parler du syndicat mixte ce soir, je n’ai pas entendu beaucoup de choses en bien mais, moi, je retiens que c’est une grosse machine qui dépense beaucoup d’argent, mais enfin elle fait relativement bien son travail puisqu’on envisage de lui confier en plus, éventuellement, la gestion de la tyrolienne. »

Monsieur le président précise « une nouvelle fois, ce n’est pas que la tyrolienne. »

Monsieur Jacques DUBOUT reprend « oui, mais on veut encore lui confier des tâches, donc elle a peut-être encore un bel avenir. J’entends que les professionnels du Col de la Faucille sont aussi soucieux du devenir du syndicat mixte des Monts- Jura, ça veut quand même dire qu’il faut que l’on se batte tous ensemble pour que ça marche cette affaire-là. Il ne faut peut-être pas que l’on fasse exactement comme on a fait pour le parking, c’est-à-dire que dans un coin on fasse un très beau projet et puis que deux mois avant la saison on nous dise « tenez, occupez-vous en. » Il faudrait juste que ces équipements on les travaille ensemble pour les mettre en place, pour les faire fonctionner, de façon à ce que les choses que Patrice DUNAND a eu à gérer ces derniers jours, on les ait un tout petit anticipées, ça, ça serait formidable. Et ce que je vois dans cette proposition, ce qui est formidable aussi, c’est que pour une fois les élus sont prêts à s’engager et à s’engager sur les risques qu’ils font prendre au syndicat mixte des Monts-Jura, c’est-à-dire qu’ils ne lui collent pas un truc comme le célèbre robodôme, un truc qui ne marchera jamais et sur lequel il n’y a aucun retour, mais c’est le syndicat mixte qui doit en prendre et en tirer les conséquences. Alors, Monsieur BERTRAND vous me connaissez suffisamment

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.16/38 pour savoir que je n’attaque personne et que je voudrais bien que tout le monde puisse travailler ensemble pour les Monts-Jura. »

Monsieur Jean-Yves LAPEYRERE prend la parole « simplement pour rappeler qu’on parlait de la diversification en matière de randonnée, la Communauté de communes a investi depuis trois ans avec ses équipes sur la remise à plat de la randonnée, c’est facile aujourd’hui de dire qu’on ne fait pas grand-chose sur la randonnée, on est, aujourd’hui, en relation avec 3 500 propriétaires avec qui on établit des conventions. En matière d’accessibilité, sauf erreur, sous le mandat de Monsieur BERTRAND, il a été fait un espace d’accueil pour les handicapés qui est absolument unique dans le secteur avec des accès, alors, évidemment qu’il reste des choses à faire, évidemment on peut toujours faire mieux, sûrement, et nous nous y attelons, mais balayer tout cela d’un seul coup ça me parait un petit peu dommage. En ce qui concerne la sécurité sur les domaines skiables, je la connais bien la sécurité, c’est ma responsabilité, moi, je n’ai jamais vu d’augmentation d’accidents sur les Monts-Jura malgré l’augmentation du nombre de pratiquants, et le service des pistes fait un travail remarquable sur ce sujet-là. Donc, on a, effectivement, des activités, comme la randonnée, l’accessibilité des handicapés, les raquettes, etc., on vient y ajouter une autre activité et petit à petit l’offre se développe, l’offre grandit, pour faire un véritable espace de jeux pour les Gessiens, et je pense que c’est une opportunité formidable pour l’ensemble du Pays de Gex de pouvoir offrir à des milliers de gens, parce que ce sont des milliers de gens, je dirais même plus des dizaines de milliers de gens, qui montent l’hiver et qui cherchent des activités d’été, c’est vrai ce sont des dizaines de milliers de gens. Donc, c’est une opportunité d’ajouter une activité supplémentaire qui crée une nouvelle synergie et qui relance l’activité sur l’ensemble de l’année. »

Madame Dominique DONZE ne prend pas part au vote. Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à la majorité (6 voix contre, 4 abstentions),  RETIENT le marché public comme mode de gestion du service,  AUTORISE Monsieur le président à lancer la procédure de consultation de marché public relative à l’exploitation de la tyrolienne double du Col de la Faucille.

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Objet : Destination du patrimoine communal - commune de Gex Monsieur le vice-président rappelle que, depuis le 1er janvier 2017, les politiques de soutien au développement économique local relèvent essentiellement des régions et des intercommunalités. Cette évolution invite à préciser le sujet des aides à l’immobilier d’entreprises. En effet, la Communauté de communes du Pays de Gex dispose de la faculté d’attribuer des aides à l’immobilier d’entreprise, dans la mesure où elles sont compatibles avec le Schéma Régional de Développement Économique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII) élaboré par la Région Auvergne – Rhône-Alpes. Ces aides à l’immobilier d’entreprise permettent de conférer à une entreprise en particulier un avantage concurrentiel. Elles font l’objet d’une convention entre l’intercommunalité et la Région qui fixe les modalités et le périmètre de ces aides. Néanmoins, au regard de leurs compétences, les communes restent en droit de mettre en œuvre une politique de construction et de gestion d’immobilier d’entreprise dès lors que sont respectées les conditions de marché dans la prise à bail. Il s’agit donc de dissocier la gestion patrimoniale des collectivités des aides à l’immobilier d’entreprises, qui s’inscrivent dans le cadre de l’exercice des compétences de l’intercommunalité. Dans cette perspective, chaque cas d’espèce doit être analysé au regard :  des aides prévues par convention entre la région Auvergne – Rhône-Alpes et la Communauté de communes du Pays de Gex ;  du procès-verbal de mise à disposition des équipements publics dans le cas d’une implantation en zone d’activité économique ;  du rapport entre le montant consenti du loyer et les prix du marché ;  d’un éventuel projet de cession à un tiers, assimilable à une aide à l’immobilier d’entreprise ;  de l’obstacle qu’il pourrait représenter à l’exercice effectif de la compétence de l’intercommunalité sur les actions de développement économique ainsi que la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activité économique. À la demande de la direction départementale des finances publiques, et en l’état de l’interprétation de la circulaire de M. le préfet de l’ en date du 20 décembre 2017 et portant sur les modalités de transfert de la compétence développement économique, cette analyse qui aboutit à reconnaitre ou non la vocation patrimoniale du bâtiment doit faire l’objet d’une délibération concordante du conseil communautaire et du conseil municipal de la commune d’implantation. La ville de Gex est propriétaire d’un bâtiment communal implanté à Gex, 290 rue des Entrepreneurs, au cœur de la zone artisanale de l’Aiglette Nord (parcelles cadastrées AV 58, AV 139 et AV 140, lieu-dit Chardenie). ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.17/38

Ce bâtiment, qui figure à l’actif de la commune, propose sur deux étages une surface de près de 1 130 m2 d’ateliers et de bureaux rénovés. Une extension de 400 m2 est prévue à la livraison d’ici au mois de mars 2018. À ce jour, le bâtiment héberge une seule entreprise au titre d’un bail commercial (BC Charpentes) et concernant ce bâtiment :  il ne sert de support à aucune des aides prévues par convention entre la Région Auvergne – Rhône-Alpes et la Communauté de communes du Pays de Gex ;  il ne figure pas au procès-verbal de mise à disposition des équipements publics de la zone d’activité économique de l’Aiglette à Gex ;  les loyers consentis par la ville de Gex correspondent aux prix du marché ;  il ne fait pas l’objet d’un projet de cession à un tiers, assimilable à une aide à l’immobilier d’entreprise ;  sa gestion patrimoniale ne fait pas obstacle à l’exercice effectif de la compétence de l’intercommunalité sur les actions de développement économique ainsi que la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activité économique. La ville de Gex est également propriétaire d’un bâtiment communal implanté à Gex au 72, rue des Transporteurs, dans la zone artisanale de l’Aiglette Sud (parcelles cadastrées AW 64, AW 92, AW 93, AW 96, AW 97, AW 98 et AW 111, lieu- dit Aiglette Sud). Ca bâtiment, qui figure à l’actif de la commune, propose une surface utile de près de 887 m2. À l’acquisition, la ville de Gex a repris à son compte le bail commercial existant passé avec ENEDIS et couvrant l’intégralité de l’immeuble et concernant ce bâtiment :  il ne sert de support à aucune des aides prévues par convention entre la région Auvergne – Rhône-Alpes et la Communauté de communes du Pays de Gex ;  il ne figure pas au procès-verbal de mise à disposition des équipements publics de la zone d’activité économique de l’Aiglette à Gex ;  les loyers consentis par la ville de Gex correspondent aux prix du marché ;  il ne fait pas l’objet d’un projet de cession à un tiers, assimilable à une aide à l’immobilier d’entreprise ;  sa gestion patrimoniale ne fait pas obstacle à l’exercice effectif de la compétence de l’intercommunalité sur les actions de développement économique ainsi que la création, l’aménagement, l’entretien et la gestion des zones d’activité économique.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  PREND ACTE du caractère patrimonial et de l’initiative laissée à la commune propriétaire pour la valorisation des immeubles suivants :  bâtiment sis à Gex, 290 rue des Entrepreneurs, cadastré AV 58, AV 139 et AV 140,  bâtiment sis à Gex, 72 rue des Transporteurs cadastré AW 64, AW 92, AW 93, AW 96, AW 97, AW 98 et AW 111.

AMENAGEMENT DE L'ESPACE Objet : Convention de projet urbain partenarial (PUP) avec la société EUROPEAN HOMES relatif à une opération immobilière chemin des Noyers à Crozet Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La société EUROPEAN HOMES projette de réaliser à Crozet une opération immobilière située chemin des Noyers, sur les parcelles cadastrées sections ZA30, B125 – B349 - B425 et B606 dont la superficie totale est de 9 485 m². Le périmètre de ce tènement figure en annexe de la présente convention. Il constitue le périmètre du présent Projet Urbain Partenarial. Cette opération se compose de 34 logements dont 8 logements locatifs sociaux représentant environ 2 182 m² de surface de plancher. Le plan d’aménagement et le programme de constructions conçus par la société EUROPEAN HOMES sont présentés en annexe de la présente convention. Cette opération implique la réalisation de divers équipements publics pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre de la présente convention de PUP :  extension du groupe scolaire et l’aménagement de son parking ;  aménagement de la rue des Noyers et du carrefour des Hivouettes ;  extension du réseau électrique ;  fourniture et pose de conteneurs semi-enterrés d’apport volontaire des ordures ménagères résiduelles (OMr) ;  fourniture et pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif. L’utilité des équipements excédant les besoins de l’opération, Monsieur le vice-président propose de mettre à la charge de la société EUROPEAN HOMES le financement d’une partie du programme d’équipements publics par le biais de la procédure du projet urbain partenarial, dans les proportions suivantes :  22,39 % de l’extension du groupe scolaire, soit 11 858,48 € HT ;

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.18/38

 3,18 % de l’aménagement du parking de l’école, soit 9 575,52 € HT ;  94,44 % de l’aménagement de la rue des Noyers et du carrefour des Hivouettes, soit 101 523,00 € HT ;  85 % de l’extension du réseau électrique, soit 34 000,00 € HT ;  56,67 % de la fourniture et pose de conteneurs semi-enterrés d’apport volontaire des OMr, duquel il convient de déduire la moins-value liée au terrassement, soit un total de 5 305,60 € HT ;  34 % de la fourniture et pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif, duquel il convient de déduire la moins-value liée au terrassement, soit un total de 429,48 € HT. La participation financière de la société EUROPEAN HOMES s’élève ainsi forfaitairement à 162 692,08 € HT valeur février 2018, hors révision issue d’une modification du programme. La convention de Projet Urbain Partenarial jointe à cette délibération est signée par la société EUROPEAN HOMES. La société EUROPEAN HOMES procèdera au paiement de sa participation, en deux étapes, selon les modalités suivantes :  25 000 € HT, à partir du sixième (6) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire,  le solde, soit 137 692,08 € HT, à partir du douzième (12) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire. À l’intérieur du périmètre concerné par la présente convention PUP, les constructions seront exonérées de la part communale/intercommunale de la taxe d’aménagement (TA) pour une durée de 10 ans.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 20 février 2018, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la convention de Projet Urbain Partenarial entre la Communauté de communes du Pays de Gex et la société EUROPEAN HOMES,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention de Projet Urbain Partenarial.

Objet : Convention de projet urbain partenarial (PUP) avec la société EUROPEAN HOMES relatif à une opération immobilière chemin de Farreu à Crozet Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La société EUROPEAN HOMES projette de réaliser à Crozet une opération immobilière située chemin de Farreu, sur les parcelles cadastrées section E711 et de E868 à E871 dont la superficie totale est de 7 254 m². Le périmètre de ce tènement figure en annexe de la présente convention. Il constitue le périmètre du présent Projet Urbain Partenarial. Cette opération se compose de 12 logements, dont 2 logements locatifs sociaux, représentant environ 1 460 m² de surface de plancher. Le plan d’aménagement et le programme de constructions conçus par la société EUROPEAN HOMES sont présentés en annexe de la présente convention. Cette opération implique la réalisation de divers équipements publics pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre de la présente convention de PUP :  extension du groupe scolaire et aménagement de son parking ;  travaux de voirie rue de la Montagne ;  extension du réseau électrique ;  fourniture et pose de conteneurs semi-enterrés d’apport volontaire des ordures ménagères résiduelles (OMr) ;  fourniture et pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif ;  pose d’une canalisation d’eau potable. L’utilité des équipements excédant les besoins de l’opération, Monsieur le vice-président propose de mettre à la charge de la société EUROPEAN HOMES le financement d’une partie du programme d’équipements publics par le biais de la procédure du projet urbain partenarial, dans les proportions suivantes :  4,29 % de l’extension du groupe scolaire, soit 2 272,63 € HT ;  1,12 % de l’aménagement du parking de l’école, soit 3 379,59 € HT ;  63,16 % des travaux de voirie rue de la Montagne, soit 9 805,59 € HT ;  100 % de l’extension du réseau électrique, soit 45 000,00 € HT ;  0,40 % de la fourniture et pose d’un conteneur semi-enterré d’apport volontaire des OMr, duquel il convient de déduire la moins-value liée au terrassement pris en charge par la Société EUROPEAN HOMES, soit un total de 1 157,80 € HT ;  12 % de la fourniture d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif, soit 1 485,00 € HT ;  12 % du génie civil pour la pose des conteneurs « tri sélectif », soit 672,66 € HT ;  9 % des travaux sur le réseau d’alimentation en eau potable, soit 4 500,00 € HT. La participation financière de la société EUROPEAN HOMES s’élève ainsi forfaitairement à 68 273,27 € HT valeur février 2018, hors révision issue d’une modification du programme. La convention de Projet Urbain Partenarial jointe à cette délibération est signée par la société EUROPEAN HOMES. ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.19/38

La société EUROPEAN HOMES procèdera au paiement de sa participation, en deux étapes, selon les modalités suivantes :  11 000,00 € HT, à partir du sixième (6) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire,  Le solde, soit 57 273,27 € HT, à partir du douzième (12) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire. À l’intérieur du périmètre concerné par la présente convention PUP, les constructions seront exonérées de la part communale/intercommunale de la taxe d’aménagement (TA) pour une durée de 10 ans.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 20 février 2018, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la convention de Projet Urbain Partenarial entre la Communauté de communes du Pays de Gex et la société EUROPEAN HOMES,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention de Projet Urbain Partenarial.

Objet : Convention de projet urbain partenarial (PUP) avec la société KHOR IMMO relatif à une opération immobilière sise hameau de Villeneuve à Crozet Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La société KHOR IMMO projette de réaliser à Crozet une opération immobilière située rue de la Montagne, sur les parcelles cadastrées section E307, E308, E310, E1020, E1024, E1025, E1058, E1060, ZB207 et ZB 260 dont la superficie totale est de 26 855 m². Le périmètre de ce tènement figure en annexe de la présente convention. Il constitue le périmètre du présent Projet Urbain Partenarial. Cette opération se compose de 60 logements dont 12 logements locatifs sociaux représentant environ 5 815 m² de surface de plancher. Le plan d’aménagement et le programme de constructions conçus par la société KHOR IMMO sont présentés en annexe de la présente convention. Cette opération implique la réalisation de divers équipements publics pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre de la présente convention de PUP :  extension du groupe scolaire et aménagement du parking ;  aménagements sécuritaires liés à l’accès du programme RD89/rue de la Montagne/chemin des Nants ;  extension du réseau électrique ;  fourniture de conteneurs semi-enterrés d’apport volontaire des Ordures Ménagères résiduelles (OMr) ;  fourniture et pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif ;  pose d’une canalisation d’eau potable. L’utilité des équipements excédant les besoins de l’opération, Monsieur le vice-président propose de mettre à la charge de la société KHOR IMMO le financement d’une partie du programme d’équipements publics par le biais de la procédure du projet urbain partenarial, dans les proportions suivantes :  39,51 % de l’extension du groupe scolaire, soit 20 927,81 € HT ;  5,61 % de l’aménagement du parking de l’école, soit 16 897,98 € HT ;  80 % des travaux d’aménagements de l’accès au programme, soit 271 228,20 € HT ;  100 % de l’extension du réseau électrique, soit 39 000,00 € HT ;  2 conteneurs semi-enterrés d’apport volontaire des OMr, soit 12 797,40 € HT ;  60 % de la fourniture et pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif, duquel il convient de déduire la moins-value pour le terrassement, soit 5 182,80 € HT ;  33 % du coût des travaux sur le réseau d’alimentation en eau potable, soit 16 500,00 € HT. La participation financière de la société KHOR IMMO s’élève ainsi forfaitairement à 382 534,19 € HT valeur février 2018, hors révision issue d’une modification du programme. La convention de Projet Urbain Partenarial jointe à cette délibération est signée par la société KHOR IMMO. La société KHOR IMMO procèdera au paiement de sa participation, en deux étapes, selon les modalités suivantes :  50 %, soit 191 267,10 € HT, à partir du sixième (6) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire,  50 %, soit 191 267,09 € HT, à partir du neuvième (9) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire. À l’intérieur du périmètre concerné par la présente convention PUP, les constructions seront exonérées de la part communale/intercommunale de la taxe d’aménagement (TA) pour une durée de 10 ans.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 20 février 2018, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.20/38

 APPROUVE la convention de Projet Urbain Partenarial entre la Communauté de communes du Pays de Gex et la société KHOR IMMO,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention de Projet Urbain Partenarial.

Objet : Convention de projet urbain partenarial (PUP) avec la société AST GROUPE relatif à une opération immobilière située rue du Four à Chaux à Péron Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La Société AST GROUPE projette de réaliser à Péron (01630) une opération immobilière située rue du Four à Chaux, sur la parcelle cadastrée F287 dont la superficie totale est de 3 036 m². Le périmètre de ce tènement figure en annexe de la présente convention. Il constitue le périmètre du présent Projet Urbain Partenarial. Cette opération se compose de 27 logements dont 8 logements locatifs sociaux représentant environ 1 990 m² de surface de plancher. Le plan d’aménagement et le programme de constructions conçus par la société AST GROUPE sont présentés en annexe de la présente convention. Cette opération implique la réalisation de divers équipements publics pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre de la présente convention de PUP :  extension du groupe scolaire avec la création d’un réfectoire ;  aménagement du carrefour et sécurisation du chemin du Four à Chaux, y compris les acquisitions foncières et les frais de maîtrise d’œuvre ;  la pose d’un conteneur semi-enterré d’apport volontaire des ordures ménagères résiduelles (OMr) ;  la pose d’un « point vert » de tri sélectif ;  l’extension de la déchèterie de Péron. L’utilité des équipements excédant les besoins de l’opération, Monsieur le vice-président propose de mettre à la charge de la société AST GROUPE le financement d’une partie du programme d’équipements publics par le biais de la procédure du projet urbain partenarial, dans les proportions suivantes :  12,46% du coût d’une des six classes comprises dans l’extension du groupe scolaire soit 72 766,87€ HT ;  3,16% du coût du réfectoire soit 29 433,79€ HT ;  90% du coût de l’aménagement du carrefour et sécurisation du chemin du Four à Chaux, y compris les acquisitions foncières, soit 101 102,40€ HT ;  27/30ème du coût d’un conteneur semi-enterré d’apport volontaire des OMr pour un montant de 5 758,83€ HT ;  27% du coût d’un « point vert » pour le tri sélectif, y compris les travaux de génie civil, soit 4 854,74€ HT ;  0,43% du coût de l’extension de la déchèterie de Péron soit 6 136€ HT. La participation financière de la société AST GROUPE s’élève ainsi forfaitairement à 220 052,63€ HT valeur février 2018, hors révision issue d’une modification du programme. La convention de Projet Urbain Partenarial jointe à cette délibération est signée par la société AST GROUPE. La société AST GROUPE procèdera au paiement de sa participation, en deux étapes, selon les modalités suivantes :  50 %, soit 110 026,32 € HT, à partir du quatrième (4) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire,  50 %, soit 110 026,31 € HT, à partir du seizième (16) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire. À l’intérieur du périmètre concerné par la présente convention PUP, les constructions seront exonérées de la part communale/intercommunale de la taxe d’aménagement (TA) pour une durée de 5 ans.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 20 février 2018, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la convention de Projet Urbain Partenarial entre la Communauté de communes du Pays de Gex et la société AST GROUPE,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention de Projet Urbain Partenarial.

Objet : Convention de projet urbain partenarial (PUP) avec la société SAS KAYLIM relatif à une opération immobilière rue de l'Église à Saint-Genis-Pouilly Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La société SAS KAYLIM projette de réaliser à Saint-Genis Pouilly une opération immobilière située rue de l’Église, sur la parcelle cadastrée AE20 dont la superficie totale est de 4 595 m². Le périmètre de ce tènement figure en annexe de la présente convention. Il constitue le périmètre du présent Projet Urbain Partenarial.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.21/38

Cette opération se compose de 22 logements dont 7 logements sociaux et un local d’accueil petite enfance, représentant environ 2040 m² de surface de plancher. Le plan d’aménagement et le programme de constructions conçus par la société SAS KAYLIM sont présentés en annexe de la présente convention. Cette opération implique la réalisation de divers équipements publics pour répondre aux besoins des futurs habitants ou usagers des constructions à édifier dans le périmètre de la présente convention de PUP :  la construction (ou extension) d’un groupe scolaire y compris l’achat du foncier ;  la pose d’un conteneur semi-enterré d’apport volontaire des ordures ménagères résiduelles (OMr) ;  la pose d’un « point vert » semi-enterré de tri sélectif ;  l’extension du réservoir eau potable de la Combe d’Ahrée. L’utilité des équipements excédant les besoins de l’opération, Monsieur le vice-président propose de mettre à la charge de la société SAS KAYLIM le financement d’une partie du programme d’équipements publics par le biais de la procédure du projet urbain partenarial, dans les proportions suivantes :  29,91% du coût d’une salle de classe et de ses annexes, y compris le foncier, soit 274 884,87€ HT ;  22/30ème du coût d’un conteneur semi-enterré d’apport volontaire des OMr pour un montant de 4 692,38€ HT ;  22% du coût d’un « point vert », y compris les travaux de génie civil pour le tri sélectif soit 3 955,71€ HT ;  0,81% du coût des études et travaux d’extension du réservoir eau potable, soit 13 000,00€ HT. La participation financière de la société SAS KAYLIM s’élève ainsi forfaitairement à 296 532,96€ HT valeur février 2018, hors révision éventuelle issue d’une modification du programme. La convention de Projet Urbain Partenarial jointe à cette délibération est signée par la société SAS KAYLIM. La société SAS KAYLIM procèdera au paiement de sa participation, en deux étapes, selon les modalités suivantes :  50 %, soit 148 266,48 € HT, à partir du douzième (12) mois après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire,  50 %, soit 148 266,48 € HT, à partir du dix-huitième mois (18) après la purge de tout recours et tout retrait du permis de construire. À l’intérieur du périmètre concerné par la présente convention PUP, les constructions seront exonérées de la part communale/intercommunale de la taxe d’aménagement (TA) pour une durée de 6 ans.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 20 février 2018, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la convention de Projet Urbain Partenarial entre la Communauté de communes du Pays de Gex et la société SAS KAYLIM,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention de Projet Urbain Partenarial.

Objet : Approbation de la modification n° 2 du PLU de Gex Monsieur le vice-président à l’aménagement expose les éléments suivants : La modification n° 2 du PLU de Gex a été prescrite par arrêté du 22/08/2017 modifié le 28/09/2017. Les objectifs de cette modification consistent à : - organiser et structurer le développement urbain du secteur Ub du centre-ville de Gex tout en conservant le cadre de vie et la qualité du quartier en créant un sous-secteur Uba « Perdtemps-Gare » avec un règlement spécifique et une OAP sur l’emprise de ce secteur ; - modifier les articles 11 (aspects extérieurs), 12 (stationnements) et 13 (espaces verts et plantations) de la zone Ub ; - permettre la construction d’annexes sur un même terrain pour l’habitat individuel en zone Ud. Lors de l’enquête publique qui s’est déroulée du 20/11/2017 au 21/12/2017 deux observations orales ont été émises, dont une sans relation avec la modification. La seconde portait sur la mise en compatibilité entre les objectifs de la modification et le cahier des charges des lotissements situés dans la zone objet de la modification. Dans le cadre de la notification du projet aux personnes publiques associées : - la chambre d’agriculture a émis un avis favorable ; - les Amis de la Réserve Naturelle (ARN) émettent diverses remarques générales notamment en rapport avec la mobilité, les espaces publics et la densification ; - le département de l’Ain a émis un avis favorable sous réserve de : a) préciser dans le rapport de présentation les interactions de cette modification avec le projet « cœur de ville » ; b) de fournir une nouvelle étude précisant que le giratoire à 4 branches n’a pas d’incidence sur le fonctionnement du BHNS étudié avec un giratoire à 3 branches ; - les services de l’état ont émis un avis favorable sous réserve de : a) compléter la rédaction de l’article Ub11.3 ;

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.22/38

b) compléter l’OAP concernant les espaces verts publics à créer ; c) rajouter dans le règlement une prescription relative à la forme urbaine développée dans l’OAP d) de rectifier certaines incohérences. Dans son rapport, le commissaire enquêteur a émis un avis favorable. Le dossier soumis à approbation a été modifié en intégrant les demandes du département et des services de l’état. Les remarques plus générales de l’ARN seront intégrées à l’élaboration du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) en cours.

Vu l’avis favorable de la commission aménagement du 22 février 2017, Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la modification n° 2 du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Gex, telle qu’elle est annexée à la présente ;  INFORME que la présente délibération fera l’objet conformément aux articles du Code de l’urbanisme, d’un affichage durant un mois (au siège de la Communauté de communes du Pays de Gex et en mairie) et d’une mention dans un journal diffusé dans le département ainsi que d’une publication au recueil des actes administratifs mentionné à l’article R. 5211-41 du Code général des Collectivités Territoriales ;  INFORME que, conformément au Code de l’urbanisme, la modification n° 2 du Plan Local d’Urbanisme de Gex approuvée est tenue à la disposition du public au siège de la Communauté de communes du Pays de Gex aux jours et heures habituels d’ouverture ;  INFORME que la présente délibération sera exécutoire à compter de sa transmission à M. le préfet et après l’accomplissement des mesures de publicité.

Objet : Cession foncière CCPG/Co CRETTEZ - Délaissé de voirie à Mijoux Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière rappelle que par courrier daté du 12 septembre 2017, Monsieur le Maire de Mijoux a soulevé une situation foncière bloquante à l’égard d’un projet de cession de parcelles en vue de leur construction. Des irrégularités ont été soulevées concernant la propriété du foncier supportant la voirie publique d’une part, et les accès aux parcelles privées d’autre part. Concernant cette dernière, l’accès se faisant par traversée de la parcelle cadastrée section B n° 1139 à Mijoux. Suite aux deux examens de ce dossier en Comité de Coordination Foncière, Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière expose la stratégie privilégiée par la collectivité concernant ce dossier, à savoir, la division et la cession de la parcelle communautaire en vue de la vente de ses parties aux propriétaires voisins. L’objectif poursuivi étant double : la régularisation du foncier sur le secteur et le désengagement des responsabilités de la CCPG concernant les accès. À ce titre, Mme Martine CRETTEZ et M. Olivier CRETTEZ, propriétaires des parcelles identifiées au sein du plan provisoire de division joint à la présente section B n°1922 et 1923, ont donné leur accord par courrier daté du 20 novembre 2017 pour l’acquisition des parcelles B n°1139p3 et 1139p4. La cession à intervenir entre la CCPG et Mme Martine CRETTEZ et M. Olivier CRETTEZ concerne les parcelles identifiées au sien du projet de division joint à la présente, cadastrée section B n° 1139p3 et 1139p4, d’une superficie totale de 155m². Le prix de cession est fixé à 6 200€ HT, tel qu’issu des négociations réalisées, et conforme à l’estimation réalisée par la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Ain datant du 8 novembre 2017. La présente délibération annule et remplace la délibération 2017.00476 du 30 novembre 2017.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la cession des parcelles propriétés de la CCPG cadastrées B n°1139p3 et 1139p4, d’une superficie totale de 155m², sises sur la commune de Mijoux, pour un montant total de 6 200€ HT à Mme Martine CRETTEZ et M. Olivier CRETTEZ ;  AUTORISE Monsieur le président à recevoir et authentifier l’acte administratif ;  AUTORISE Madame Michelle Chenu-Durafour, vice-présidente en charge de la politique foncière à représenter la CCPG et signer l’acte ; les frais d’actes sont à la charge de la CCPG.

Objet : Cession foncière CCPG/Co BRUCKERT- Délaissé de voirie à Mijoux Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière rappelle que par courrier daté du 12 septembre 2017, M. le Maire de Mijoux a soulevé une situation foncière bloquante à l’égard d’un projet de cession de parcelles en vue de leur construction. Des irrégularités ont été soulevées concernant la propriété du foncier supportant la voirie publique d’une part, et les accès aux parcelles privées d’autre part. Concernant cette dernière, l’accès se fait par traversée de la parcelle cadastrée section B n° 1139 à Mijoux.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.23/38

Suite aux deux examens de ce dossier en Comité de Coordination Foncière, Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière expose la stratégie privilégiée par la collectivité concernant ce dossier, à savoir, la division et la cession de la parcelle communautaire en vue de la vente de ses parties aux propriétaires voisins. L’objectif poursuivi étant double : la régularisation du foncier sur le secteur et le désengagement des responsabilités de la CCPG concernant les accès. À ce titre, M. Gérard Bruckert, acquéreur de la parcelle identifiée au sein du plan provisoire de division joint à la présente section B n°1921, a donné son accord par courrier daté du 12 novembre 2017 pour l’acquisition de la parcelle B n°1139p5. La cession à intervenir entre la CCPG et M. Gérard Bruckert concerne la parcelle identifiée au sien du projet de division joint à la présente, cadastrée section B n° 1139p5, d’une superficie de 74 m². Le prix de cession est fixé à 1 480 € HT, tel qu’issu des négociations réalisées, et conforme à l’estimation réalisée par la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Ain datant du 8 novembre 2017. Cette délibération annule et remplace la délibération n° 2017.00477 du 30 novembre 2017.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la cession de la parcelle propriété de la CCPG cadastrée B n°1139p5, d’une superficie totale de 74m², sise sur la commune de Mijoux, pour un montant total de 1 480€ HT à Monsieur Gérard Bruckert ;  AUTORISE Monsieur le président à recevoir et authentifier l’acte administratif ;  AUTORISE Madame Michelle Chenu-Durafour, vice-présidente en charge de la politique foncière pour représenter la CCPG et signer l’acte ; les frais d’actes sont à la charge de la CCPG.

Objet : Cession foncière CCPG/Commune de Mijoux - Délaissé de voirie à Mijoux Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière rappelle que par courrier daté du 12 septembre 2017, Monsieur le Maire de Mijoux a soulevé une situation foncière bloquante à l’égard d’un projet de cession de parcelles en vue de leur construction. Des irrégularités ont été soulevées concernant la propriété du foncier supportant la voirie publique d’une part, et les accès aux parcelles privées d’autre part. Concernant cette dernière, l’accès se fait par traversée de la parcelle cadastrée section B n° 1139 à Mijoux. Suite aux deux examens de ce dossier en Comité de Coordination Foncière, Madame la vice-présidente en charge du logement et de la politique foncière expose la stratégie privilégiée par la collectivité concernant ce dossier, à savoir, la division et la cession de la parcelle communautaire en vue de la vente de ses parties aux propriétaires voisins. L’objectif poursuivi étant double : la régularisation du foncier sur le secteur et le désengagement des responsabilités de la CCPG concernant les accès. À ce titre, M. Jean-Yves Lapeyrère, en sa qualité de Maire de Mijoux, et dans le but de régulariser le foncier supportant la voirie municipale présente aux abords des parcelles privées, a donné son accord pour l’acquisition de la parcelle B n°1139p1. La cession à intervenir entre la CCPG et la commune de Mijoux concerne la parcelle identifiée au sien du projet de division joint à la présente, cadastrée section B n° 1139p1, d’une superficie de 969m². Le prix de cession est fixé à 1€ HT, tel qu’issu des négociations réalisées, et conforme à l’estimation réalisée par la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Ain datant du 8 novembre 2017. La présente délibération annule et remplace la délibération n° 2017.00478 du 30 novembre 2017.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la cession de la parcelle propriété de la CCPG cadastrée B n°1139p1, d’une superficie de 969m² sise sur la commune de Mijoux, pour un montant total de 1€ HT à la commune de Mijoux ;  AUTORISE Monsieur le président à recevoir et authentifier l’acte administratif ;  AUTORISE Madame Michelle Chenu-Durafour, vice-présidente en charge de la politique foncière pour représenter la CCPG et signer l’acte ; les frais d’actes sont à la charge de la CCPG.

Objet : Cession foncière CCPG/Co GIROUD - Aménagement du col de la Faucille et régularisation des échanges fonciers Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière rappelle que par courrier daté du 13 décembre 2016, M. Jérôme GIROUD a rappelé à la Communauté de communes du Pays de Gex les engagements pris par « le Syndicat intercommunal pour la construction et l’exploitation d’un télésiège et d’un téléski au Mont Rond » concernant un projet d’échanges de parcelles au Col de la Faucille. Ce projet, établit en 2012, faisait intervenir ledit syndicat intercommunal, les consorts GIROUD, et les communes de Gex et Mijoux. Suite aux examens de ce dossier en Comité de Coordination Foncière, et afin de respecter les engagements incombant à la Communauté de communes du Pays de Gex dans le cadre de la dissolution du Syndicat intercommunal pour la ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.24/38 construction et l’exploitation d’un télésiège et d’un téléski au Mont Rond intervenue en 2015, la cession faisant intervenir la CCPG concernent deux parcelles présentées au sein du projet de division joint à la présente. La cession à intervenir entre la CCPG et M. Jérôme GIROUD, président de la société SOCIETE EXPLOITATION LA PETITE CHAUMIERE, concerne les parcelles identifiées au sein du projet de division joint à la présente, cadastrées section B n°581p1 et 581p2, d’une superficie totale de 25 m². Considérant l’estimation réalisée par la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Ain datant du 6 novembre 2017, et considérant que cette cession intervient dans un projet d’échange parcellaire à l’échelle du Col de la Faucille, dans le cadre du projet de réaménagement initié sur ce site, le prix de cession est fixé à 1€ HT. Les frais d’actes sont à la charge de la CCPG. La présente délibération annule et remplace la délibération n°2017.00479 du 30 novembre 2017

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à la majorité (1 abstention),  APPROUVE la cession des parcelles propriétés de la CCPG cadastrées B n°581p1 et 581p2, d’une superficie totale de 25m² sises sur la commune de Mijoux, pour un montant total de 1€ HT à M. Jérôme GIROUD, président de la société SOCIETE EXPLOITATION LA PETITE CHAUMIERE ;  AUTORISE Monsieur le président à recevoir et authentifier l’acte administratif ;  AUTORISE Madame Michelle Chenu-Durafour, vice-présidente en charge de la politique foncière à représenter la CCPG et signer l’acte.

Objet : Extension de la déchetterie de Péron - acquisition foncière parcelle C2157 REPORTÉ Madame la vice-présidente en charge du Logement et de la politique foncière rappelle que dans le cadre de son projet de territoire, la Communauté de communes du Pays de Gex s’est engagée dans un programme de développement de nouvelles infrastructures nécessaires à la gestion et à la valorisation des déchets. À ce titre, un projet d’extension d’une déchetterie a été étudié sur la commune de Péron, sur des parcelles sises à proximité immédiate de la ZA du PRE MUNNY et de la déchetterie existante. Considérant la nécessité de réaliser le projet dans les meilleurs délais, et au regard de la faisabilité démontrée de ce dernier, il est aujourd’hui nécessaire de procéder à la sécurisation du foncier qui supportera les deux projets, à savoir, l’acquisition de la parcelle cadastrée section C n°2157 d’une superficie de 3 465m², propriété de Madame Pierrette MALAVALLON. La parcelle achetée est intégralement classée au sein du PLU de la commune en zone 1AUe. Madame MALAVALLON, par courrier recommandé datant du 8 septembre 2017, a donné son accord pour engager une procédure d’acquisition dans les conditions négociées de manière amiable avec la collectivité. Considérant l’estimation réalisée par la Direction Départementale des Finances Publiques de l’Ain actualisée le 29 novembre 2017, et le respect des engagements pris lors des négociations amiables menées auprès de Madame Pierrette MALAVALLON, propriétaire de la parcelle, le prix d’acquisition de la parcelle cadastrée section C n°2157 d’une superficie de 3 465m² est fixé à 34 650€ HT. Les frais liés à ce dossier seront supportés par la CCPG en sa qualité d’acquéreur.

Monsieur le président indique « le point 16 est retiré puisqu’il y a encore des négociations avec les propriétaires sur ce terrain-là. Je vous propose donc de passer au point 17. » ______

Il sera proposé au conseil communautaire :  D’APPROUVER l’acquisition de la parcelle cadastrée section C n°2157 d’une superficie de 3 465m² sise sur la commune de Péron et propriété de Madame Pierrette MALAVALLON, pour un montant total de 34 650€ HT,  D’AUTORISER Monsieur le président à signer tout document relatif à ce dossier.

MAITRISE D'OUVRAGE Objet : Adhésion au groupement de commandes pour la fourniture et l’acheminement de gaz naturel et de services associés coordonnés par le SIEA Monsieur le vice-président, délégué au patrimoine, expose au conseil communautaire que dans le cadre de la loi n°2014- 344 du 17 mars 2014 relative à la consommation, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel ont été progressivement supprimés depuis le 1er janvier 2015, pour les sites ayant une Consommation Annuelle de Référence (CAR) de plus de 30 MWh/an. Dans ce cadre, le groupement de commandes est un outil qui peut permettre d’effectuer plus facilement les opérations de mise en concurrence en obtenant des tarifs plus avantageux. Le groupement est ouvert aux communes et leur CCAS et à tous les établissements publics du département de l’Ain.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.25/38

Le coordonnateur du groupement est le Syndicat Intercommunal d’Énergie et de e-communication de l’Ain (SIEA). Il est chargé d’organiser, dans le respect des règles relatives aux marchés publics, l’ensemble des opérations de sélection d’un ou de plusieurs prestataires afin de permettre de répondre aux besoins exprimés par les membres du groupement. Le coordonnateur est également chargé de signer et notifier les accords-cadres ou marchés qu’il conclut ; chaque membre du groupement, pour ce qui le concerne, s’assurant de leur bonne exécution. En outre, le coordonnateur est chargé de conclure les avenants aux accords-cadres et marchés passés dans le cadre du groupement. La Commission d’Appel d’Offres de groupement est celle du SIEA, coordonnateur du groupement de commandes. Ouï cet exposé et la convention correspondante :

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  ACCEPTE les termes de la convention constitutive du groupement de commandes pour l’achat de gaz naturel et de services associés, annexée à la présente délibération ;  AUTORISE l’adhésion de la Communauté de communes du Pays de Gex au groupement de commandes ayant pour objet l’achat de gaz naturel et de services associés ;  AUTORISE Monsieur le président à signer la convention de groupement, et toutes autres pièces nécessaires ;  AUTORISE le représentant du coordonnateur à signer les marchés, accords-cadres et marchés subséquents issus du groupement de commandes pour le compte de la Communauté de communes du Pays de Gex.

GESTION ET VALORISATION DES DECHETS Objet : Autorisation du Président à créer une régie de recette prolongée et d’avance Monsieur le président rappelle que le conseil communautaire, lors de sa séance du 22 février 2017, s’est prononcé en faveur de la création d’un service de recouvrement de la redevance incitative et déchèterie. Il s’agit pour la CCPG de reprendre directement la relation avec les usagers du service Gestion et Valorisation des Déchets dès la fin du marché de prestation de service avec le groupement SITA SUEZ/ PLASTIC OMNIUM, et d’assurer la gestion de la base de données, l’émission des factures, d’assurer les encaissements spontanés, le suivi des impayés et les remboursements en lieu et place du centre des finances publiques. Il a également été acté le principe de créer une régie de recette prolongée et d’avance pour assurer le recouvrement des factures de redevance incitative et déchèterie (droit de dépôts des professionnels) et que sa mise en œuvre sera effective au 1er janvier 2019. Afin de pouvoir effectuer toutes les démarches administratives préalables nécessaires pour cette réalisation (acte constitutif de la régie, ouverture d’un compte bancaire, nomination d’un régisseur…), il convient d’autoriser expressément monsieur le président à créer cette régie de recette prolongée et d’avance.

Le Conseil Communautaire après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents, AUTORISE Monsieur le président à créer une régie de recette prolongée et d’avance pour assurer le recouvrement des factures de redevance incitative et des factures de droit de dépôts en déchèterie.

DELEGATIONS Objet : Compte-rendu des séances de délégations aux bureaux des 11 et 25 janvier 2018 et des décisions du président

I – DELEGATIONS AU BUREAU

VU la délibération du Conseil Communautaire du 24 avril 2014, n°2014/105B, donnant délégations au Bureau exécutif,

Le 11 janvier 2018

Présents titulaires : M. Michel BRULHART, M. Christophe BOUVIER, M. Jean-Claude CHARLIER, M. Patrice DUNAND, M. Jean-François OBEZ, Mme Isabelle PASSUELLO, M. Jean-Yves LAPEYRERE, Mme Michelle CHENU-DURAFOUR, M. Vincent SCATTOLIN . Absents excusés : Mme Muriel BENIER, M. Daniel RAPHOZ.

Secrétaire de séance : M. Patrice DUNAND ______

ENVIRONNEMENT Objet : Contrat rivières - Action VAL-3-3 - Sensibiliser les scolaires - Demande de financement 2018

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.26/38

Madame la vice-présidente rappelle l'engagement de la Communauté de communes du Pays de Gex en tant que structure porteuse du 2nd contrat de rivières « Pays de Gex-Léman » signé le 3 mai 2016. L’ensemble des partenaires français et suisses s'engagent ainsi à mettre en œuvre le programme d’action. Par la mise en œuvre de l'action n°VAL-3-3 de ce contrat, intitulée "Sensibiliser le public scolaire", la CCPG propose en 2018 de :  d’assurer 3 demi-journées d’animation pour 20 classes de cycle 3 (CE2/CM1/CM2) en 2018. Ces animations comprennent 2 demi-journées en classe et 1 demi-journée sur le terrain ;  de proposer 2 demi-journées d’animation à 5 classes de collège en 2018. Ces animations comprennent 2 demi- journées en classe et 1 demi-journée sur le terrain. Le montant prévisionnel total de cette action s’élève à 13 088 € TTC en dépense de fonctionnement pour 2018. Tableau 1 : Budget prévisionnel 2018 – CR2 / VAL-3-3

Dépense Libellé Unité Nb Coût Coût € unitaire HT € HT Animations primaires (transport A/R 6 155 930

en bus) 6 A/R en 2017 Animations collèges (transport en A/R 2 155 310 bus) 2 A/R en 2017 Total dépenses externes HT 1 240

Fonctionnement Dépenses externes Total dépenses externes TTC 1 488 Animations écoles primaires ½ 60 145* 8 700

(animation) journée 3 ½ journée * 20 classes en 2017 Animations collèges (animation) ½ 10 145* 1 450 2 ½ journées * 5 classes en 2017 journée Préparation des animations et journée 5 290* 1 450 évaluation

Fonctionnement Dépenses internes Total dépenses internes (net de TVA) 11 600 Total action € HT 12 840 Total action € TTC 13 088 * Les coûts journée sont calculés selon le mode de calcul n°2 de l’Agence de l’Eau RMC : forfait de 290€/jour. Il s’agit donc de solliciter l’appui financier de nos partenaires selon le plan de financement suivant, conforme aux engagements pris lors de la signature de ce contrat : Tableau 2 : Plan de financement 2018 - CR2 / VAL-3-3

Partenaire financier Taux de subvention Recettes €

Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse 0.3 3 925

Conseil Départemental de l’Ain 0.32 4 244

Autofinancement (CCPG) - 4 919

Total des recettes 13 088

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  AUTORISE Monsieur le président à solliciter auprès de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, les subventions prévues dans le cadre du contrat de rivières ;  AUTORISE Monsieur le président à signer toute pièce nécessaire à la mise en œuvre ou au suivi de ce dossier ;  AUTORISE le démarrage anticipé de l’action avant réception de l’intégralité des arrêtés attributions de subvention. ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.27/38

Objet : Contrat unique environnemental - Postes GMN - Demande de financements 2018 Madame la vice-présidente déléguée à l’Environnement et au Développement Durable, rappelle l’engagement de la CCPG en faveur de la préservation des milieux naturels. Dans ce cadre, la Communauté de communes du Pays de Gex est structure porteuse ou partenaire de plusieurs démarches transfrontalières en faveur de la préservation et la restauration des milieux aquatiques et des trames bleues et vertes :  contrat corridors « Vesancy – Versoix », signé le 27 février 2014  contrat unique environnemental, signé le 3 mai 2016, constitué de :  contrat vert & bleu « Mandement – Pays de Gex »  2nd contrat de rivières « Pays de Gex – Léman »  contrat Valserine rivière sauvage, signé en 2016 (structure porteuse : PNR Haut-Jura) Afin de mettre en œuvre ses engagements, la CCPG a réorganisé ses services. Elle a ainsi créé en février 2014 un service dédié à la gestion des milieux naturels, composé d’une responsable de service, d’une technicienne « milieux naturels », d’un technicien « rivières » et d’une assistante administrative. L’Agence de l’Eau RMC soutien les postes de chargée de mission, technicienne « milieux naturels » et technicien « rivières » dans le cadre des contrats corridors et du contrat rivières. La masse salariale pour ces trois postes s’élève à 133 000 € net de TVA pour 2018. Il s’agit donc de solliciter l’appui financier de l’Agence de l’Eau RMC (50% d’aide) au titre du soutien à l’animation territoriale.

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  AUTORISE Monsieur le président à solliciter auprès de l’Agence de l’Eau RMC les subventions concernant le pilotage et l’animation des contrats environnementaux portés par la Communauté de communes ;  AUTORISE Monsieur le président à signer toute pièce nécessaire à la mise en œuvre ou au suivi de ce dossier ;  AUTORISE le démarrage anticipé de l’action.

Le 25 janvier 2018

Présents titulaires : M. Michel BRULHART, Mme Muriel BENIER, M. Christophe BOUVIER, M. Jean-Claude CHARLIER, M. Patrice DUNAND, M. Jean-François OBEZ, Mme Isabelle PASSUELLO, Mme Michelle CHENU-DURAFOUR, M. Vincent SCATTOLIN . Absents excusés : M. Daniel RAPHOZ, M. Jean-Yves LAPEYRERE.

Secrétaire de séance : M. Patrice DUNAND ______

FINANCES Objet : Convention conclue entre l'État et la Communauté de communes du pays de Gex en application de l'article L851-1 du code de la sécurité sociale pour la gestion d'aires des gens du voyage pour l'année 2018 Monsieur le vice-président, délégué à l’Administration générale et aux Finances, rappelle aux membres du bureau exécutif qu’en application de l’article L851-1 du code de la sécurité sociale pour la gestion des aires d’accueil des gens du voyage, il convient d’établir une convention entre l’État et la Communauté de communes du Pays de Gex. La convention autorisera le versement pour l’année 2018, des aides versées par la Caisse d’allocations familiales pour les aires de passage des gens du voyage, sis sur le territoire du Pays de Gex. Elles sont basées à Divonne les bains, Ferney-Voltaire, Gex et Prévessin-Moëns. Le montant cumulé prévisionnel pour l’exercice 2018, se monte à cent quarante-quatre mille deux cent soixante- quinze euros et cinquante-trois centimes (144 275,53 €), pour les aires.

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE ladite convention tel qu’annexée ;  ACCEPTE le versement mensuel de l’aide prévue par l’article L851-1 du code de la sécurité sociale pour la gestion d’aires des gens du voyage pour l’année 2018 ;  AUTORISE Monsieur le président à signer la convention avec les services de l’État.

MOYENS GENERAUX Objet : Marchés de service relatifs à l'entretien et au nettoyage des locaux et bâtiments de la communauté de commune du pays de Gex. Le vice-président délégué à l’Administration présente le dossier relatif à l’entretien et au nettoyage des locaux et bâtiments de la Communauté de communes du Pays de Gex. Il précise qu’une partie desdits locaux est entretenue par un prestataire extérieur. ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.28/38

Le marché précédent étant arrivé à échéance, une consultation pour l’établissement d’un marché d’un an non renouvelable a été faite. Cette consultation comporte trois lots géographiques : Lot 1 : Bâtiment GVD + Patrimoine et Eau & Ass. à Prévessin-Moëns Lot 2 : Bâtiment du CLIC et Rez de Jardin de la Crèche « Les Pitchouns » de Saint Genis Pouilly Lot 3 : 2 Bâtiments au Technoparc : Pépinière + FTECH Une procédure adaptée a été lancée conformément aux dispositions de l’article 27 du décret 2016-360 du 25 mars 2016. Un avis d’appel public à la concurrence a été adressé le13/11/2017 pour publication dans le BOAMP. Une annonce a également été mise en ligne sur le site Internet de la collectivité et le dossier de consultation était téléchargeable gratuitement sur le profil d’acheteur de la collectivité. Conformément au règlement de la consultation, la date de réception des offres a été fixés au 05/12/2017 à 12H00. Un seul candidat a déposé une offre dans les délais impartis. L’offre reçue a été ouverte et analysée par les services concernés. La commission d’appel d’offres s’est réunie le 16 janvier 2018 pour émettre un avis sur le jugement des offres reçues. Au vu du rapport d’analyses des offres, réalisées par les services concernés, les membres de la Commission d’Appel d’Offres, après examen, ont émis pour avis de retenir :  pour le lot 1 : Bâtiment GVD + Patrimoine et Eau & Ass. À Prévessin, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 29.399,76€ HT soit 35.279,71 € TTC ;  pour le lot N° 2 : Bâtiment du CLIC et Rez de Jardin de la Crèche « Les Pitchouns » de Saint Genis Pouilly, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 19.741.92€ HT soit 23.690,30 € TTC ;  pour le lot 3 : 2 Bâtiments au Technoparc : Pépinière + FTECH, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 24.909,60€ HT soit 29.891.52€ TTC.

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE les marchés relatifs à l’entretien et au nettoyage des locaux et bâtiments de la communauté de communes du pays de Gex :  pour le lot 1 : Bâtiment GVD + Patrimoine et Eau & Ass. À Prévessin, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 29.399,76€ HT soit 35.279,71 € TTC ;  pour le lot N° 2 : Bâtiment du CLIC et Rez de Jardin de la Crèche « Les Pitchouns » de Saint Genis Pouilly, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 19.741.92€ HT soit 23.690,30 € TTC ;  pour le lot 3 : 2 Bâtiments au Technoparc : Pépinière + FTECH, l’offre de la Ste SRP Polyservices pour un montant annuel de 24.909,60€ HT soit 29.891.52€ TTC.  AUTORISE Monsieur le président à signer les marchés mentionnés ci-dessus et à en suivre leur exécution.

AFFAIRES SOCIALES Objet : Renouvellement de la convention de prestations pour une psychologue au multi-accueil "Les pitchouns" de Saint-Genis Pouilly Madame la vice-présidente en charge des Affaires sociales et de la santé rappelle au bureau exécutif que, dans le cadre de la compétence petite enfance de la CCPG, la structure multi-accueil « Les pitchouns » est gérée par la CCPG dans le cadre d’une régie directe. En avril 2009, la CCPG a mis en place un partenariat avec Madame Béatrice CONCHE, psychologue de l’enfant, pour l’intervention auprès du personnel du multi-accueil. Pour rappel, il s’agit d’apporter des éléments théoriques sur certains thèmes après observation (alimentation, agressivité, sommeil…), d’ouvrir la réflexion sur des thématiques concernant l’enfant et d’apporter un soutien auprès des équipes éducatives. Madame CONCHE intervenait dans la structure jusqu’à présent une fois par trimestre, à raison de 2h30 par séance soit 10 heures sur l’année, pour un coût total annuel de 800 Euros. La précédente convention a été signée en septembre 2014, pour une durée de trois ans. Il convient donc de la renouveler. Compte tenu de l’apport bénéfique de ses séances et de la demande des professionnels au sein de la structure, il est envisagé d’augmenter son temps d’intervention à 20 heures par an, pour l’année 2018, permettant ainsi de :  mettre en place des temps d'observation supplémentaires auprès des enfants dans les unités,  animer plus de réunions d’analyse de la pratique suite aux observations faites auprès des enfants, pouvoir soutenir davantage les professionnelles en entretien individuel,  proposer des entretiens avec les parents dans le cadre de la mission d’accompagnement à la parentalité. L’objectif étant d'intégrer davantage la psychologue à la vie de la crèche et que sa présence soit utile à tous (enfants, professionnels - dans la pratique et la relation à l’enfant-, parents en questionnement…). La convention détermine les modalités de fonctionnement et les modalités financières de ce partenariat.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.29/38

Cette évolution est proposée à budget constant pour la crèche Les pitchouns.

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE la convention à passer entre la CCPG et Madame Béatrice CONCHE à compter du 1er janvier 2018,  AUTORISE Monsieur le président à signer ladite convention et tous documents s’y référant.

AMENAGEMENT DE L'ESPACE Objet : Convention d'occupation précaire domaine de Piers - logement de l'agent Pierre Marin Madame la vice-présidente au Logement et à la Politique foncière propose aux membres du bureau exécutif une convention d’occupation précaire à passer avec Monsieur Pierre MARIN, pour un logement situé au Domaine de Piers, à Collonges. Monsieur Pierre MARIN, agent de la collectivité, animateur en éducation à l’environnement et au Développement Durable, rejoint les effectifs de la collectivité et ne dispose pas de logement. Il lui est proposé d’occuper un logement vacant au Domaine de Piers, sur la durée de son contrat, conformément à la stratégie interne de logement des agents de la collectivité. La convention d’occupation précaire est établie pour une durée du 12 janvier 2018 au 16 juillet de la même année, moyennant une redevance mensuelle de 280,00 euros (dont 80,00 euros de charges).

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE La convention d’occupation précaire établie avec Pierre MARIN pour une durée du 12 janvier 2018 au 16 juillet 2018,  AUTORISE Monsieur le président à signer toutes pièces relatives à ce dossier.

EAU ET ASSAINISSEMENT Objet : Avenant N° 03 à la convention de déversement d'eaux résiduaires autres que domestiques - Fromagerie de l'Abbaye Chezery-Forens. Monsieur le vice-président, délégué à l’Eau et l’Assainissement, rappelle aux membres du bureau exécutif que par convention en date du 10 décembre 2017 ont été fixées les conditions techniques, administratives et financières du déversement des effluents autres que domestiques de la fromagerie de l’Abbaye sise à Chezery-Forens. Par avenant, la convention a été prorogée jusqu’au 31 décembre 2017. Depuis le 1er janvier 2018, la Régie des eaux gessiennes a en charge l’exploitation des services eau et assainissement sur l’ensemble du territoire du pays de Gex. Au cours du 1er semestre 2018, une nouvelle convention de déversement devra être conclue entre la Régie et la fromagerie. Dans cette attente, il convient de proroger la convention en cours pour une nouvelle période de 6 mois, soit jusqu’au 30 juin 2018. Les droits et obligations communautaires découlant de la présente convention sont transférés de plein droit à la régie des eaux gessiennes.

Le Bureau Exécutif après en avoir délibéré, à l’unanimité des présents,  APPROUVE l’avenant N° 03 à la convention de déversement des eaux résiduaires autres que domestiques de la fromagerie de l’Abbaye sise à Chezery-Forens tel qu’annexé à la présente délibération.  AUTORISE Monsieur le président de signer l’avenant N° 03 ainsi que toutes les pièces qui s’y rapporteraient.

II – DECISIONS DU PRESIDENT

VU le Code général des collectivités territoriales, VU le code des marchés publics, VU la délibération du Conseil communautaire du 24 avril 2014, donnant délégation au président de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés, des accords-cadres et des commandes simples d’un montant inférieur à 50'000 € HT, ainsi que toute décision concernant leurs avenants lorsque ces derniers n’entraînent pas un dépassement du seuil financier précité, VU les arrêtés du président portant délégation de fonctions et de signature aux vice-présidents.

Convention générale de partenariat Jazz In Fort l'Ecluse 2018 CONSIDERANT la proposition de Jazzin’ Productions ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-010 en date du 3 janvier 2018 ;

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.30/38

Le président de la communauté de communes a décidé De signer avec Jazzin’Productions, sis 9 chemin de la Falaise - 1196 Gland - Suisse, la convention générale de partenariat relative à la programmation et l’organisation de la saison Jazz 2018 d’un montant de 14 500 € TTC.

Spectacle duels au Fort l'Ecluse - Festival Antigel CONSIDERANT la proposition de l’association Festival Antigel ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0041 en date du 4 janvier 2018 Le président de la communauté de communes a décidé De signer avec l’association Festival Antigel, 51A route du Bois des Frères – 1219 Le Lignon, Suisse, la convention de partenariat pour l’organisation de l’évènement Duels au Fort l’Ecluse le 17 février 2018 dans le cadre du festival Antigel, d’un montant de 20 000,00 CHF.

Travaux création entrée en enrobés pour entreprise ENEREQ Technoparc St-Genis CONSIDERANT la procédure de consultation du 1er août 2017 ; CONSIDERANT la proposition de l’entreprise COLAS ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 15 novembre 2017 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° Z-2017-0133 en date du 21 décembre 2017 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec l’entreprise COLAS Rhône-Alpes Auvergne, domiciliée immeuble échangeur, 2 avenue Tony Garnier, 69363 Lyon cedex 07, les pièces de la proposition relative aux travaux de création d’une entrée, en enrobés, pour l’entreprise ENEREQ au technoparc de St-Genis-Pouilly, d’un montant de 5786,30 € HT, soit 6943,56 € TTC.

Réalisation plans topographiques dans cadre prolongation 3 rues Technoparc St Genis CONSIDERANT la procédure de consultation du 27 novembre 2017 ; CONSIDERANT la proposition du cabinet BARTHELEMY-BLANC ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 13 décembre 2017 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° Z-2018-0006 en date du 4 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec le cabinet SCP BARTHELEMY-BLANC, domicilié 12 rue des Hautains, 01632 St Genis-Pouilly, les pièces de la proposition relative à la réalisation de plans topographiques dans le cadre des travaux de prolongation de 3 rues du technoparc de St Genis-Pouilly, d’un montant de 4728,91 € HT, soit 5674,69 € TTC.

Technoparc de St Genis Pouilly - Gardiennage de novembre 2017 à janvier 2018 CONSIDERANT la proposition de CBS MOBILITY de CRAN GEVRIER (74960) en date du 15 décembre 2017 ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 25 octobre (pour les montants ˃ à 4'000 € HT) ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-018 en date du 8 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société CBS Mobility, sise 6 allée des Cyclades, 74960 CRAN GEVRIER, les pièces du marché relatives à la au gardiennage sur le Technoparc de St Genis Pouilly du 16 décembre 2017 jusqu’à fin janvier 2018. Prix par jour supplémentaire après le 15 décembre 2017 : - heures jours en semaine : 17,00 € HT, - heures de nuit : 17,89 € HT - heures de dimanches jours et nuits : 17.89 € HT - heures de jour férié : 35,78 € HT Une régularisation de 608.26 € HT sera à ajouter sur la facture du mois de janvier 2018.

Achat copieur SHARP CONSIDERANT la proposition de la société SHARP ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0017 en date du 08/01/2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société SHARP Business Systems sise 12 Rue Courtois de Viçose - Portes Sud - Bat 3 CS 53646 - 31036 Toulouse Cedex 1, la proposition relative à l’achat d’un copieur d’un montant de 5139,38 € HT, soit 6167,27 € TTC.

Mission d'étude sur la définition des moyens humains, techniques et financiers de la ressourcerie du Pays de Gex et mission d'assistance au choix de l'exploitant de l'installation CONSIDERANT la procédure de consultation du 26 octobre 2017 ; CONSIDERANT la proposition du Groupement INDDIGO SAS/CAP3C ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 10/01/2018 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n°2018-042 en date du 11/01/2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société INDDIGO SAS (mandataire) - 367 avenue du Grand Ariétaz - CS 52401 - 73024 CHAMBERY CEDEX, les pièces du marché relatives à une mission d'étude ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.31/38 sur la définition des moyens humains, techniques et financiers de la ressourcerie du Pays de Gex et mission d'assistance au choix de l'exploitant de l'installation d’un montant de 19 668.00 € HT, soit 23 601.60 € TTC.

Complément de mobilier pour le service Economie sur le site du Technoparc CONSIDERANT la procédure de consultation, objet de la décision N° DP2017.00259 ; CONSIDERANT la proposition de de la Société EBI pour l’achat d’un complément de mobilier au montant de 8748.63€ HT ; CONSIDERANT l’avis favorable du formulaire de demande de dérogation du 09 janvier 2018 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 19/2018 en date du 9 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société E.B.I., sis RN5 0117 , la proposition relative à l’chat du complément de mobilier pour le service Économie sur le site du Technoparc, d’un montant de 8748.63 € HT, soit 10498.36 € TTC.

Action QUA 3-2 Etude sur l'identification des décharges dans le Pays de Gex CONSIDERANT la procédure de consultation du 24 août 2017 ; CONSIDERANT la proposition de DEKRA Industriel SAS ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 15 novembre 2017 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0065 en date du 10 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec DEKRA Industriel SAS, 36 Avenue Jean Mermoz, CS 58812 69355 LYON Cedex 8, les pièces du marché relatives à l’Action QUA 3-2 Etude sur l'identification des décharges dans le Pays de Gex d’un montant de 21 180.00 € HT, soit 25 416.00 € TTC.

Travaux de curage du bassin de décantation de l'étang de Cornelly (Péron) CONSIDERANT la procédure de consultation du 2 octobre 2017 ; CONSIDERANT l’unique proposition des ETS NABAFFA ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° P-2018-0061 en date du 9 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec les ETS NABAFFA sis 647 route du Chêne 01630 SAINT-JEAN-DE-GONVILLE, les pièces de la proposition relative aux travaux de curage du bassin de décantation de l'étang de Cornelly (Péron) d’un montant de 11 590 € HT, soit 13 908 € TTC.

Abonnement 2018 EDD PRESSEDD CONSIDERANT la proposition d’EDD ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-79 en date du 12 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec EDD, 28 boulevard de Port Royal, 75005, le contrat d’abonnement du 1er février 2018 au 31 janvier 2019 d’un montant de 7092 € HT, soit 8510,40 € TTC. MOE modification application réalité augmentée Fort l'Ecluse CONSIDERANT la proposition d’ATEMIA; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0059 en date du 9 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec ATEMIA, 94 impasse de la Roselière, ZA du Terraillet, 73190 St Baldolph, la proposition relative à la maîtrise d’oeuvre relative à la modification de l’application de réalité augmentée du Fort l’Ecluse d’un montant de 4 000,00 € HT, soit 4 800,00 € TTC.

Commande liaison fibre pour le service économie au technoparc CONSIDERANT la proposition de K-NET ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° Z-2018-0024 en date du 19/01/2018; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec K-Net, sis à ZAC de la Cambuse 76 route de Revermont 01440 Viriat la proposition relative à la mise en en place d’une connexion Internet par fibre optique d’un montant de 69,00€ HT, soit 82.8 € TTC par mois.

Renouvellement des services d'hébergement chez OVH CONSIDERANT la proposition de OVH ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° P-2048-0046 en date du 17/01/2018; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec OVH - 2 rue kellermann BP 80157 59053 ROUBAIX CEDEX 1 - France la proposition relative au renouvellement de services Internet d’un montant de 4 701,12 € HT, soit 5641.34 € TTC.

Commande de ligne M2M / data mobile CONSIDERANT la proposition d’Orange Business Service ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0084 en date du 17/01/2018 ;

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.32/38

Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec Orange 78 rue Olivier de Serres 75015 Paris la proposition relative à L’ajout de 10 lignes M2M au contrat existant d’un montant unitaire de 3.75€ HT, soit 4.5 € TTC par ligne hors dépassement du forfait.

Convention tarifaire - Brasserie Gessienne CONSIDERANT la proposition de la Brasserie Gessienne ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la Brasserie Gessienne, 308 rue de Perruet, Za de la Maladière, 01210 , la convention tarifaire relative à la fourniture de bières biologiques au Fort l’Ecluse pour la saison 2018.

Convention tarifaire 2018 - Couleur bière CONSIDERANT la proposition de la société Couleur Bière ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société Couleur Bière, 53 rue de la République, 01200 Bellegarde sur Valserine, la convention tarifaire relative à la fourniture de bière pression au Fort l’Ecluse pour la saison 2018.

Fabrication de 20 tourniquets CONSIDERANT la procédure de consultation du 17 novembre 2017 ; CONSIDERANT la proposition de la société L’ATELIER ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 20 décembre 2017 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° P-2018-0097 en date du 18 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la société l’Atelier sis 381 rue du Mont-Blanc, ZA de l’Allondon 01630 Saint Genis Pouilly, les pièces de la proposition relative à la fabrication de 20 tourniquets pour un montant de 10 746 € HT, soit 12 895.20 € TTC.

Convention de partenariat Sorgia FM CONSIDERANT la proposition de SORGIA FM ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0138 en date du 25 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec SORGIA FM, Avenue Paul Langevin, 01200 Bellegarde sur Valserine, la convention de partenariat pour la diffusion d’annonces sur l’ensemble des manifestations produites au Fort l’Ecluse durant la saison 2018, d’un montant de 600,00 € TTC.

Convention secouristes week-end des enfants au Fort l'Ecluse 26&27 mai 2018 CONSIDERANT la proposition de l’association départementale pour la protection civile de l’Ain ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0136 en date du 25 janvier 2018; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec l’association départementale pour la protection civile de l’Ain, 1 place Henri Dunant, Tour B, 01200 Bellegarde sur Valserine, la convention relative à la mise en place d’un dispositif prévisionnel de secours pour les 26&27 mai 2018 au Fort l’Ecluse, d’un montant de 500,00 € TTC.

Convention secouristes saison jazz et estivales au Fort l'Ecluse CONSIDERANT la proposition de l’association départementale pour la protection civile de l’Ain ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-0137 en date du 25 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec l’association départementale pour la protection civile de l’Ain, 1 Place Henri Dunant, Tour B, 01200 Bellegarde sur Valserine, la convention relative à la mise en place d’un dispositif prévisionnel de secours pour la soirée inaugurale et les concerts jazz au Fort l’Ecluse durant la saison 2018, d’un montant de 2 000,00 € TTC.

Convention secouristes nuit des étoiles et journées du patrimoine au Fort l'Ecluse CONSIDERANT la proposition de l’association départementale pour la protection civile de l’Ain ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° 2018-135 en date du 25 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec l’association départementale pour la protection civile de l’Ain, 1 place Henri Dunant, Tour B, 01200 Bellegarde sur Valserine, la convention relative à la mise en place d’un dispositif prévisionnel de secours pour la nuit des étoiles et les journées du patrimoine au Fort l’Ecluse (4 août, 15&16 septembre 2018), d’un montant de 870,00 € TTC.

Convention tarifaire 2018 - Fromagerie l'Abbaye CONSIDERANT la proposition de la fromagerie de l’Abbaye ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec la fromagerie de l’Abbaye, route de , 01410 Chezery-Forens, la convention tarifaire relative à la fourniture et la livraison de fromage pour la saison 2018 au Fort l’Ecluse. ______

Procès-verbal du 22 février 2018 P.33/38

Convention tarifaire 2018 - La Colonie CONSIDERANT la proposition de La Colonie ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec La Colonie, 210 rue du Fort, 01550 Collonges, la convention tarifaire relative à l’hébergement en chambres d’hôtes pour le Fort l’Ecluse durant la saison estivale.

Décision portant délégation ponctuelle du droit de préemption urbain sur un ensemble immobilier situé à Ornex, sur la parcelle cadastrée section AC n°32, et appartenant à la SAS BF Immobilier CONSIDERANT que la parcelle cadastrée section AC n°32 est essentielle à la réalisation d’un nouveau carrefour en entrée de zone, rendue nécessaire par la création d’une déchetterie et d’une ressourcerie en extension de zone, dont la livraison est attendue pour le 1er semestre 2020 ; CONSIDERANT que la procédure amiable engagée avec la SAS BF Immobilier en fin d’année 2017 n’a pas donné lieu à une réalisation de la vente au profit de la communauté de communes du Pays de Gex, au regard de la DIA réceptionnée en mairie d’Ornex le 22 décembre 2017 ; CONSIDERANT que la commune a donné son accord afin de permettre à la Communauté de communes du Pays de Gex de solliciter l’Établissement Public Foncier de l’Ain et ainsi réaliser l’acquisition dudit ensemble par voie de préemption; Le président de la communauté de communes a décidé de déléguer l’exercice du droit de préemption urbain à l’Établissement Public Foncier de l’Ain s’agissant de l’offre d’acquisition résultant de la DIA n°50 réceptionnée en mairie d’Ornex le 22 décembre 2017 relative à un bien foncier situé à Ornex, sur la parcelle cadastrée section AC n° 32.

Mission maitrise d'œuvre réhabilitation pont accès Fort supérieur Fort l'Ecluse CONSIDERANT la procédure de consultation du 25 août 2017 ; CONSIDERANT la proposition du cabinet BET FAVIER-VERNE & associés ; CONSIDERANT l’avis favorable du comité technique en date du 15 novembre 2017 ; CONSIDERANT l’engagement comptable n° P-2018-0128 en date du 24 janvier 2018 ; Le président de la communauté de communes a décidé de signer avec le cabinet BET FAVIER-VERNE & associés, domicilié 9 route de Hurtigheim, 67117 Quatzenheim, les pièces du marché relatif à la mission de maitrise d'oeuvre pour la réhabilitation du pont d’accès au Fort supérieur, au site du Fort l'Écluse à Léaz, d’un montant de 28 800,00 € HT, soit 34 560,00 € TTC.

Le conseil communautaire, à l’unanimité des présents,  PREND ACTE du compte-rendu des séances de délégations aux bureaux des 11 et 25 janvier 2017 et des décisions du président.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.34/38

Objet : Compte-rendu des DIA

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.35/38

Le conseil communautaire, à l’unanimité des présents,  PREND ACTE du compte-rendu des DIA.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.36/38

Questions diverses

Monsieur Hubert BERTRAND prend la parole « Monsieur le président, j’ai reçu des informations relatives à l’opération, qui est sous la responsabilité de la Communauté de communes, la ZAC de Ferney et d’un jugement qui a été rendu contre l’intérêt, j’allais dire, de la ZAC. Les termes du jugement sont d’une, j’allais presque dire, d’une agressivité assez importante puisqu’il est parlé « d’abus », de « dol », c’est assez rare, très honnêtement, on peut perdre dans un jugement, dans cette donnée-là cela voudrait dire que la Communauté de communes, sous sa responsabilité, a manœuvré pour qu’il y ait, effectivement, un achat de terrain un peu contestable, voilà comme je l’interprète. »

Monsieur Vincent SCATTOLIN indique « votre information est tout à fait justifiée. Il y avait un recours sur une acquisition faite par l’Établissement Public Foncier de l’Ain, qui a acheté un terrain sur la ZAC. Deux types de recours ont été formulés contre cette acquisition, le premier pour rescision pour lésion et un deuxième pour dol, c’est-à-dire pour mauvaise information du vendeur dans le cadre de la vente. Le tribunal a retenu le sujet du dol et a demandé la nullité de la vente auprès de l’Établissement Public Foncier de l’Ain, il n’a pas retenu par contre de grief relatif à la rescision pour lésion. C’est vrai que c’est un sujet important pour l’opération, qui est portée par la Communauté de communes et par la SPL Territoire d’Innovation. Nous sommes en train de voir avec l’Établissement Public Foncier de l’Ain qui est le premier responsable de ce jugement, quelles actions il va mener, quelles actions nous allons mener conjointement pour essayer de trouver une solution par rapport à ce jugement. Très clairement, la nature du jugement, vous l’avez soulevée, est quand même un peu surprenante car, je crois, qu’à la fois le vendeur comme les acquéreurs étaient informés depuis longtemps qu’un projet se ferait sur le secteur concerné, historiquement il y a eu le Rectangle d’or, il y a eu ensuite les travaux transfrontaliers qui s’appelaient « les projets stratégiques de développement » qui prévoyaient des aménagements sur ce secteur. Dans l’acte de vente, il avait même été prévu que les aménagements amènent des réseaux au nord de la parcelle non vendue, le juge a retenu ce dol, enfin cette accusation, elle nous parait surprenante. Ce jugement n’a pas d’impact, aujourd’hui, sur les autres décisions qui ont été prises, les autres arrêtés et notamment la déclaration d’utilité publique, qui pour nous est importante parce qu’elle nous permettra de prendre possession d’autres terrains. Ce point va être abordé lors du prochain conseil d’administration de la SPL qui est prévu mercredi, vous avez reçu le dossier et le contenu du jugement dans la journée ou dans la soirée, et il s’agira d’arrêter une stratégie pour poursuivre l’opération et de ne pas l’arrêter. »

Monsieur Hubert BERTRAND ajoute « oui, parce que les termes du jugement sont très, très difficiles quand même, tu les as vus, « l’EPF, donc la CCPG qui était le donneur d’ordres, en agissant ainsi a commis des manœuvres frauduleuses qui ont vicié le consentement sur deux points essentiels, l’accord sur le prix et l’assurance de mener à bien un projet immobilier, etc. » Donc, ce sont plutôt ces termes qui sont gênants sur la forme, alors est-ce qu’il y aura une incidence sur le fond ? Est-ce qu’il y a une négociation entre les parties actuellement ? »

Monsieur Vincent SCATTOLIN répond « comme je l’ai dit tout à l’heure, nous on est les héritiers de choix qui ont été faits par le passé, dans ce cadre-là, dans un mandat passé, mais c’est comme ça. Je crois qu’aujourd’hui les accusations sont ce qu’elles sont mais ce qui m’intéresse c’est le résultat, et le résultat n’est pas en notre faveur. »

Monsieur Hubert BERTRAND reprend « non mais, est-ce qu’il y a une discussion en cours ? »

Monsieur Vincent SCATTOLIN indique « alors, il y a trois solutions, soit un appel, soit on prend acte de la décision de dol et la troisième solution c’est qu’il y ait une discussion qui se fasse avec les porteurs. Je pense que ça sera peut-être un peu des trois, et je pense que c’est un choix et une discussion stratégique qui doit se tenir dans le conseil d’administration de la SPL et conjointement avec l’Établissement Public Foncier de l’Ain. Je crois que c’est juste dans ce cénacle-là qu’il s’agira de débattre de ce sujet-là, je crois que c’est stratégiquement important que collectivement soit portée, j’allais dire, une vision cohérente et globale d’une défense de ce projet. »

Monsieur Hubert BERTRAND précise « c’était simplement pour les termes que j’ai trouvé assez surprenant dans les attendu du tribunal. »

Monsieur Vincent SCATTOLIN répond « oui, ce sont des termes que le tribunal a repris du mémoire qui avait été transmis par la partie qui nous a attaqué. »

Monsieur Hubert BERTRAND prend la parole « simplement, pour finir sur une note agréable, j’étais aux vœux du président de la Communauté de communes du Pays de Gex et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, en particulier la répétition « ici c’est l’Ain », est-ce que quelqu’un dans l’assemblée doutait que nous soyons dans l’Ain ? »

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.37/38

Monsieur le président répond « personne. »

Monsieur Hubert BERTRAND reprend « à côté de moi, il y avait le Préfet, je voyais tout le monde s’interroger, est-ce qu’il y avait un message qui devait passer à travers cette multiple répétition de « ici c’est l’Ain » ? »

Monsieur le président indique « je vous laisse réfléchir à ce sujet tranquillement, ça occupe la nuit. »

Prochain conseil communautaire le 29 mars 2018.

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Procès-verbal du 22 février 2018 P.38/38