Département du GERS

COMMUNE DE SARRAGACHIES CARTE COMMUNALE

Rapport de Présentation Pièce n°1

Élaboration Novembre 2016

ÉLABORATION Soumis à Enquête Publique : du 22-04-2016 au 27-05-2016 Carte Communale approuvée : - par Délibération du Conseil Municipal le - Par la Préfecture le

Cédric BELESTIN Géomètre Expert DPLG Successeur de M LACOSTE Michel 4, Place de la Garlande 32720 BARCELONNE DU GERS Tél. : 05 62 09 40 53 – Fax : 05 62 08 42 43 [email protected]

Table des matières

Table des matières ...... 2

Préambule ...... 4

1 Présentation de la commune ...... 8 1.1 Situation géographique ...... 8 1.2 Occupation du sol ...... 8 1.3 Histoire ...... 9 1.4 Cadre administratif ...... 9 1.4.1 Commune ...... 10 1.4.2 Intercommunalité ...... 10 2 ÉTAT DES LIEUX ...... 13 2.1 Cadre physique ...... 13 2.1.1 Géologie ...... 13 2.1.2 Topographie (Géomorphologie) ...... 13 2.1.3 Hydrologie ...... 15 2.1.4 Pédologie ...... 17 2.1.5 Climat ...... 17 2.2 Cadre biologique ...... 18 2.2.1 Flore ...... 18 2.2.2 Faune ...... 19 2.2.1 Réservoir Biologique ...... 19 2.3 Urbanisation ...... 20 2.3.1 Patrimoine bâti ...... 20 2.3.2 Évolution de l’habitat ...... 21 2.3.3 Organisation de l’habitat ...... 21 2.3.4 Structure de l’habitat ...... 21 2.4 Paysages ...... 23 2.4.1 Perception paysagères ...... 23 2.4.2 Unités paysagères ...... 25 2.5 Contraintes et servitudes ...... 29 2.5.1 Servitudes ...... 29 2.5.2 Contraintes ...... 30 2.5.3 Catastrophes naturelles passées sur la commune ...... 32 2.6 Qualité de l’eau et de l’air ...... 32 2.6.1 Qualité de l’eau ...... 32 2.6.2 Qualité de l’air ...... 33 3 ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE ...... 34 3.1 Population ...... 34 3.1.1 Démographie ...... 34 3.1.2 Nature de l'évolution ...... 34 3.1.3 Composition des ménages...... 35 3.1.4 Perspectives sur la démographie ...... 35 Carte Communale de Sarragachies

3.2 Logement ...... 36 3.2.1 Parc du logement ...... 36 3.2.2 Nouvelles constructions ...... 38 3.2.3 Perspectives d'évolution ...... 38 3.2.4 Besoins résultants ...... 39 3.3 Activités ...... 40 3.3.1 Population active ...... 41 3.3.2 Activités économiques ...... 41 3.4 Équipements et services publics ...... 44 3.4.1 Service publics ...... 44 3.4.2 Équipements ...... 45 4 JUSTIFICATION DU CHOIX DE ZONAGE ...... 49 4.1 LES ENJEUX ...... 49 4.2 LES ORIENTATIONS ...... 49 4.3 LES CHOIX RETENUS ...... 50 4.3.1 Prise en compte du SCOT dans la Carte communale ...... 50 4.3.2 Zones constructibles ...... 52 4.3.3 Zones non constructibles ...... 67 4.3.4 SYNTHÈSE ...... 69 5 INCIDENCE DES CHOIX ...... 72 5.1 cadre physique ...... 72 5.1.1 Topographie ...... 72 5.1.2 Risque retrait-gonflement des argiles ...... 72 5.1.3 Risque inondation ...... 72 5.1.4 Défense incendie ...... 72 5.1.5 Nuisances ...... 73 5.2 Cadre naturel ...... 73 5.2.1 Espaces naturels ...... 73 5.2.2 Espaces boisés ...... 73 5.2.3 Espaces agricoles ...... 73 5.2.4 Espaces paysagers ...... 75 5.2.5 Réseau routier ...... 75 5.2.6 Réseau d’eau et d’électricité ...... 76 5.3 Cadre de vie ...... 76 5.3.1 Economie ...... 76 5.3.2 Ressource en eau ...... 77 5.3.3 Assainissement ...... 78 5.3.4 Ordures ménagères ...... 78 6 MESURES DE PRESERVATION ...... 79

7 TABLES DES ILLUSTRATIONS ...... 80 7.1 Tableaux ...... 80 7.2 Figures ...... 80 7.3 Cartes ...... 80 7.4 (Pièce n°8) Évaluation environnementale ...... 82

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Préambule

Par délibération du 23 octobre 2012 le conseil municipal a décidé d’élaborer une carte afin de maitriser son développement et de donner une nouvelle impulsion à la commune. La carte communale est définie par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) mise en œuvre le 13 décembre 2000 et la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. Le projet doit être conforme aux articles L 110 et L121.1 du code de l’urbanisme. C’est un outil de réflexion et de gestion fondé sur le droit d'occupation des sols. Article L.110 : Le territoire français est le patrimoine de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de transport répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d’assurer la protection des milieux na turels et des paysages ainsi que la sécurité, la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace. Article L121.1, les « cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer : 1° L'équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, le développement de l'espace rural, d'une part, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles ou forestières la protection des espaces naturels et des paysages… 2° La diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale dans l'habitat urbain et rural, … 3° Une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux. » Les articles R 124-2 à R124.3 indiquent que la carte communale est composée du rapport de présentation et des documents graphiques. Seuls ces derniers sont opposables aux tiers et délimitent les zones constructibles et les zones non constructibles sans mise en règlement spécifique. Les permis de construire sont délivrés sur la base du Règlement National d'Urbanisme défini par le Code de l'Urbanisme. En annexe un extrait du RNU pièce n°3.2. Un droit de préemption urbain en vue de réaliser des équipements ou des opérations d'aménagement a été rajouté aux dispositions de la loi Urbanisme et Habitat. Cet outil de planification per met de gérer l’occupation des sols et exige d’avoir une vision globale de l'organisation du territoire en termes économiques et sociaux culturels. Il convient de respecter les principes de l'article L.124.2 du Code de l'Urbanisme, la carte communale doit être compatible avec des plans et programmes tel que les Schémas de Cohérence Territoriale. Aucun n’est opérant sur la commune. Elle doit également, être compatible avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) du Bassin de l’Adour en application de l'article L. 212-1 du code de l'environnement ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par le SAGE Adour Amont (Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux) en application de l'article L. 212-3 du même code. L’élaboration d'une carte communale est une tâche

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rigoureuse, le diagnostic du territoire est le résultat d’une évaluation de la popul ation, de ses activités des équipements, et des interactions entre ces éléments. A la lumière des enjeux définis par la municipalité, les stratégies de développement et d'aménagement sont établies. Ces études s’élargissent aux unités paysagères limitrophes et à l'attractivité exercée par les pôles d'activités des agglomérations voisines. Le rapport de présentation évalue les incidences prévisibles des orientations de la carte communale sur l’environnement et expose les modalités retenues pour sa préservati on et sa mise en valeur. Avis des services Voir les avis des organismes consultés (pièce n° 7). Préalablement à l’enquête publique, et conformément à l’article L 112 -3 du code rural, le projet a été notifié aux personnes publiques comme Monsieur le Préfet le demande dans le Porter à connaissance. Les services de la DDT 32 (Direction Départementale des Territoires) ont centralisé les réponses des services concernés. Les services de l’état et les personnes publiques associées ont participé à des réunions de travail ou ont répondu par courrier pour donner leur avis. Le document définitif, intègre les remarques et les observations susceptibles de l’améliorer. Les services de l’état et les personnes publiques associées parties prenantes aux réunions de travail donnent leur avis par courrier , ou l’on donné oralement au cours d’une réunion. Le CG32, par son service Direction départementale des infrastructures, invité à une réunion le 3/10/2013, a indiqué oralement que la commune faisait partie du schéma directeur de voirie départemental, des contraintes spécifiques sont attachées à l’accès de certains sites . L’ INAO invité à une réunion le 3/10/2013, a précisé que les vignes incluses dans le secteur urbain pouvaient être utilisées, c’est le cas au bourg. Celles situées dans des zones considérées de bonne qualité devait être sauvegardées. Ce qui a été mis en pratique. La CDCEA (Commission Départementale pour la consommation des espaces agricole) qui a été saisie conformément à la règlementation à émis un avis favorable le 9 juillet 2015. La CA32 (chambre d’agriculture) précise le 27 juillet 2015 que le projet ne soulève aucune observation. Le SIEBAG émet un avis positif le 18 juin 2015, précisant qu’aucun renforcement ni extension ne sont nécessaires. Le SDE G (Syndicat d’électrification du Gers), à envoyé le 26 juin 2015 une réponse qui précise la capacité des réseaux pour les secteurs choisis. Elle considère les classements conformes sur les secteurs proposés. Au Village, il demande qu’une attention partic ulière soit portée aux parcelles 33, 52, 621, 623 et 341 pour une possible extension du réseau BT. Le Pôle d’ Équilibre Territorial et Rural du Pays du Val d’Adour, donne le 22 juillet 2015 un avis défavorable sur la base de départ du projet de carte. Il p récise cependant qu’ il est établi sur « la base du SCOT non approuvé à ce jour mais arrêté par le comité syndical lors de la séance du 27 février 2015 ». Il explique que statistiques logements et prévisions sont peu cohérentes avec les prévisions du SCOT. L'avis du PETR indique que certaines prescriptions du DOO du SCOT n’ont pas été respectées. Certaines parcelles sont à étudier pour juger de l’opportunité de les mettre en

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constructible. Les parcelles 35, 52 en espace agricole, enclavées dans la partie urbaine, sont utilisables. La mairie par souci de protéger les espaces, a déjà agit derrière l’église sur une zone humide. Les paysages, les haies étangs et bosquets feront l’objet d’une attention particulière de la part des élus et des habitants. La mairie considère les observations du PETR justifiées. Elle s’accorde pour appliquer prescriptions et recommandations du SCOT au regard de l’avancée de son propre document. Elle regrette cependant que celles-ci n’est pas été disponibles avant l’arrêt de sa carte communale. Ainsi, dans le projet final, les surfaces ouvertes à l'urbanisation sont divisées par moitié par rapport au document initial visé par les services consultés. La municipalité s’est attachée à revoir et à modifier dans la direction proposée. Une a ttention particulière apporte des corrections significatives au document sans en modifier l’économie générale. La DREAL en date du 10 novembre 2015, demande à ce que l’avis de l’autorité environnementale, porté sur la carte communale et son évaluation environnementale soit joint à l’enquête publique, les deux documents seront réunis au sein du rapport de présentation. L’évaluation environnementale reprend largement le diagnostic, en particulier les éléments déterminants les critères de choix des secteurs constructibles assurant ainsi la cohérence entre les deux documents solidaires. Les choix sont faits à la lumière de l’évaluation. Le tracé de certaines zones comme au bourg a été modifié, pour préserver les zones naturelles sensibles. Celle-ci considère qu e le dossier rend compte de manière satisfaisante de la démarche d’évaluation environnementale. Elle conclue sur l’absence d’incidence sur le site NATURA2000. Elle demande enfin à ce que les surfaces ouvertes à l’urbanisation soient réduites. La DDT32, émet le 20 octobre un avis favorable assorti de certaines réserves. Des précisions ont été apportées notamment aux remarques, ou sur des informations inexactes, ou trop anciennes. Le document s’ attache à garder une cohérence avec le SCOT qui ne devrait être approuvé qu’au printemps 2016 . Une attention particulière a portée sur les logements effectivement construits, plus que sur les permis de construire délivrés. Le SCOT est précis sur les capacités d’habitats distribuées sur le territoire des Pays du Val d’A dour, notamment sur Sarragachies. Les surfaces constructibles ZC2 ont été réduites à 1.36ha. Les surfaces réellement constructibles diminuent de 2ha et sont ramenées à 1,56ha au lieu des 3,6ha initiaux. Le site de l’Eglise de Laleugue est supprimé, afin d e réduire le nombre de secteurs constructibles. Les espaces agricoles sont eux-mêmes préservés, 1,15 ha utilisés. Il est indiqué « qu’il n’y a pas de lien entre le rapport et l’évaluation environnementale ». . Ainsi, certaines zones comme au bourg ont été modifiées, pour préserver les zones humides sensibles. La parcelle OB224 ainsi que l’OB35 sont abandonnées. Des modifications à la marge de la Carte ont abouties à une diminution des surfaces constructibles et à une adaptation cohérente avec les prescriptions du SCOT. Ainsi en est-il des parcelles OB49, OB 51 et OB52 et OE621. Le rapport d’enquête publique a été remis le 27 juin 2016 avec un avis favorable assorti de trois recommandations. La commune a décidé en référence à l’une d’elle de rajouter la p arcelle 639 qui augmentait de 25% la surface nouvellement constructible. Après délibération du conseil municipal en date du 15 juillet 2016 décidant d'approuver le projet de Carte Communale en reprenant les recommandations formulées par le Commissaire- Enquêteur, Mme la Sous-Préfète de Mirande notifie au Maire son refus d'approuver le document en l'état par courrier du 30 septembre 2016. Elle demande à réduire les surfaces qui sont trop importantes au regard des orientations du SCOT. D’autre part elle incite à respecter les prescriptions du Document d’Objectifs et d’orientations du SCOT des Pays du Val d’Adour, en particulier concernant PR 6, PR 31, PR 54, ou PR 101 pour n’en citer que quelques unes.

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Le document repris et adapté à cette demande améliore la cohérence avec le SCOT. Des modifications à la marge de la Carte ont abouti à une diminution des surfaces constructibles et à une adaptation cohérente avec les prescriptions du SCOT. Ainsi en est-il des parcelles OB49, OB 51 et OB52 et OE621. Ainsi Montau t reste une zone délimitée ZC2 mais n’offrira pas de parcelles constructibles pour éviter des aménagements hors du bourg. Au bourg les parcelles sont conservées, mais leurs surfaces se voient réduites.

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1 PRÉSENTATION DE LA COMMUNE

1.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE Sarragachies est situé à l’ouest du département du Gers, région Midi Pyrénées au sud du territoire national. A l’interface avec la région Aquitaine, la commune est proche d’agglomérations de moyenne importance, Plaisance, Nogaro et Riscle. Des zones d’ac tivités importantes se situent à Tarbes, Pau, Mont de Marsan ou encore Auch, la préfecture de département. Deux grandes routes départementales la RD3, la RD 25 constituent les axes routiers majeurs dans la commune. Les communes voisines de Maulichères, Sor bets, Termes d’Armagnac et Riscle, sont à moins de 5 kilomètres. Sarragachies partage avec celles-ci de grandes similitudes physiques et socioéconomiques.

Carte 1: localisation géographique de Sarragachies (source IGN)

Sarragachies

1.2 OCCUPATION DU SOL La superficie de la commune est de 1283 ha, c’est la sixième superficie de territoire le plus étendue du canton. 61 % sont consacrés à l’agriculture, proportion sensiblement identique à celle du département (64,1% en 2007). La forêt est modérément développée avec environ le dixième du territoire, contrairement à d’autres communes plus boisées. Les vignes réduites à 13 %, sont d’une relative importance, à l’échelle du département.

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Landes et prés (7%) occupent une faible part de la surface et 3 % (33ha) sont réservés aux terrains bâtis à la fois des constructions elles-mêmes mais aussi des sols, des parcs et jardins, des garages, et des bâtiments d’exploitations. Les terrains consacrés aux routes et au parking en particulier non cadastrés, représentent eux-mêmes 3%. L’eau avec 5 ha représente une faible partie de la commune. Figure 1: occupation du sol en 2000 et en 2010

1.3 HISTOIRE Le nom de Sarragachies d’origine gasconne, peut signifier «gâcher sur la serres» rappelant la gâche de l’argile sur les nombreuses fabriques de tuiles qui s’égrènent sur le territoire. En 1793 la commune s’appelait Sarrgachies, en 1801 elle a changé pour son nom actuel. La commune résulte de la fusion de 3 paroisses voisines : Lacaussade, Laleugue et Sarragachies.

1.4 CADRE ADMINISTRATIF Le village de Sarragachies appartient à l'arrondissement de Mirande et au canton Adour Gersoise. Carte 2: localisation du canton de Riscle

Sarragachies

Elle adhère à plusieurs établissements de coopération intercommunale (EPCI) couvrant ses besoins dans plusieurs secteurs.

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Elle fait partie d’une communauté de commune, englobée dans un grand ensemble, le Pays du Val d’Adour qui regroupe douze communautés de communes ou commune s.

1.4.1 COMMUNE Sarragachies avait 260 habitants en 2012 soit à la 36 ème place de l’arrondissement de Mirande, à la 41 ème place pour la superficie. Tableau 1: classements de la commune (INSEE) Classement Habitants Superficie Densité sur le département du Gers 149 e 157 e 175 e sur l'arrondissement de Mirande 36 e 41 e 47 e

1.4.2 INTERCOMMUNALITÉ

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES ARMAGNAC ADOUR (ancienne CCMVA Communauté de communes des Monts et Vallée de l’Adour)

La commune adhère à différentes EPCI 1 (établissement public de coopération intercommunale) pour la gestion de certains services Avec Sarragachies, la CCAA avec 7 217 habitants regroupe 24 autres communes ; Aignan, Avéron-Bergelle, Bouzon-Gellenave, Cahuzac-sur-Adour, Cannet, Castelnavet, Caumont, Fustérouau, Goux, Labarthète, Lelin-Lapujolle, Loussous-Débat, Margouët-Meymes, Maulichères, Maumusson-Laguian, Pouydraguin, Riscle, Sabazan, Saint-Germé, Saint-Mont, Sarragachies, Tarsac, Termes d'Armagnac, Verlus, et Viella.

Elle fait partie des trois communautés de communes gersoises ayant rejoint la structure interdépartementale du Pays du Val d'Adour. Les compétences de la communauté s’exercent dans des domaines variés.

Ø Action de développement économique (soutien des activités industrielles, comm erciales ou de l'emploi, soutien des activités agricoles et forestières…) Ø Action sociale Ø Activités périscolaires Ø Autres actions environnementales

1 Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sont des regroupements de communes ayant pour objet l'élaboration de "projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité". Ils sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles de collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et les syndicats mixtes sont des EPCI.

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Ø Collecte des déchets des ménages et déchets assimilés Ø Constitution de réserves foncières Ø Création et réali sation de zone d’aménagement concertée (ZAC) Ø Création, aménagement, entretien de la voirie Ø Création, aménagement, entretien et gestion de zone d’activités industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou touristique Ø Établissements scolaires Ø Schéma de cohérence territoriale (SCOT), Schéma de secteur, Tourisme Ø Traitement des déchets des ménages et déchets assimilés

Syndicat Mixte de Gestion de l’Adour et de ses Affluents

Créé le 01 janvier 2013, pour l’assainissement agricole.

SDEG (SI D’ ÉNERGIE du GERS)

Ce SIVU crée le 01/08/1930assure la distribution d’énergie : Électricité - Gaz (distribution d'énergie)

SIEBAG (Syndicat Intercommunal des Eaux du Bassin de l’Adour Gersois) (27/05/2010)

Crée le 24/01/1956, il assure le traitement l’adduction et l a distr ibution de l’eau potable pour 35 communes, ainsi que la gestion de l’Assainissement non collectif pour 24 communes et Collectif pour 3 communes du département.

SICTOM DU SECTEUR OUEST (déchets)

Crée le 09/01/1984, il adhère au groupement Trigone. Il gère le traitement, et la collecte des déchets des ménages et déchets assimilés, des ordures ménagères.

Pôle d’Équilibre Territorial et Rural du PAYS DU VAL D'ADOUR.

La CCAA fait partie elle-même avec trois autres communautés de communes de cette structure interdépartementale. Avec une population d'un peu plus de 50 000 habitants, le Pays du Val d'Adour (PVA) s'organise autour d'un réseau de 64 communes du Gers, 61 des Hautes Pyrénées et 42 des Pyrénées Atlantiques. Le territoire rural bénéficie de l'influence des agglomérations voisines de Tarbes, Pau ou encore Mont de Marsan. Après une procédure engagée fin 2011, le PVA a approuvé par délibération du 3 février 2016, un Schéma de Cohérence Territoriale couvrant l'ensemble de son territoire. Le SCOT est un document de planification stratégique qui fixe à l'échelle d'un territoire intercommunal, les grandes orientations d'aménagement et de développement pour les 10/20 ans à

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venir dans une perspective de développement durable. Il traite des questions relatives à l'organisation de l'espace, à l'habitat, aux déplacements, à l'environnement et aux équipements commerciaux. Dans le périmètre d'un SCOT, les documents d'urbanisme de rang inférieur comme les cartes communales et les PLU doivent lui être compatibles. De fait, la carte communale de SARRAGACHIES doit respecter les orientations du SCOT Val d'Adour maintenant applicable. Figure 2: carte du Pays Val d'Adour 2 (extrait)

Elle est pr ésente dans d’autres collectifs, et fait partie du SICTOM OUEST au travers de la CCAA. Le SRADDT C’est un document indicatif, non inscrit dans la hiérarchie des normes. Il n’est pas à prendre en compte dans l’élaboration pour ce document. Mais il est intéressant à signaler car il montre les évolutions de Midi-Pyrénées au cours des dernières années, le Conseil Régional a lancé la révision de son SRADDT (Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire) mis en place le 30 mars 2009. Co nformément à l’article L 4251-1du code général des collectivités territoriales en absence de SCOT applicable.

2 Schéma Territorial des Infrastructures Economiques, VERSION FINALE, (JUILLET 2010)

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2 ÉTAT DES LIEUX

2.1 CADRE PHYSIQUE

2.1.1 GÉOLOGIE Le territoire est constitué de deux entités d’égales importances. Carte 3: géologie de la commune

Mollasses Sables fauves

Alluvions quaternaires Alluvions quaternaires

La moitié nord est constituée de sables fauves du Miocène Supérieur déposés sur un substrat de mollasse plus anciennes. Sur la moitié sud, un ensemble plus récent de la plaine alluviale de l’Adour a été remanié au Quaternaire par l ’érosion des cours d’eau et la solifluxion 3 pour déposer des alluvions (Fw) plus ou moins récentes à galets et graviers à matrices argileuse.

2.1.2 TOPOGRAPHIE (G ÉOMORPHOLOGIE ) La commune a un relief fortement accentué sur la moitié nord, fait de coteaux et de vallées plus ou moins découpées, qui influencent l’urbanisation. Il est plan au sud coupé par la vallée de l’Adour et de forme sensiblement parallélépipédique, il s’inscrit pour les grands cotés entre Adour et Yzaute.

3 Glissements de la couche superficielle d'un terrain gorgé d’eau

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Les vallées des deux rivières citées, courent transversalement d’est en ouest. Celle de l’Yzaute s’adossant au « bourrelet » de coteau sur lequel est posé le bourg. Trois ruisseaux orientés sud-ouest nord-est découpent le coteau en petites vallées secondaires en s’ouvrant vers l’est pour se dirige r vers l’Yzaute. L'altitude moyenne est de 142 mètres, à la mairie de Sarragachies elle est située à 40 mètres au dessus de la vallée d’Adour. Carte 4: topographie de Sarragachies et transec

Sarragachies

L’Adour c oule dans sa vallée à 106 m et l’altitude maximale se trouve au nord du territoire au Tuco de Buan à 177 m. Figure 3: profil topographique de Sarragachies, (Transec nord- nord est)

Le profil topographique passant par le bourg montre l’abrupt du ver sant de coteau.

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2.1.3 HYDROLOGIE

Eaux de surface

Deux cours d’eau principaux irriguent la commune, coulant respectivement au centre nord et au sud. o L’Yzaute . o L’Adour Un réseau de petits ruisseaux, matérialise la nature fortement irriguée du territoire, dont on peut citer les plus importants du nord au sud. - Ruisseau de Vielcapet et de la Palue traversent le territoire d’est en ouest sur la plaine alluviale de l’Adour et drainent un nombre important de rus temporaires et de fossés. - Les ruisseaux de Lubets, ainsi que le Mouriet et le Pajot sont affluents de l’Yzaute - Le canal du Moulin de Tarsaguet borde le territoire d’est en ouest. Des ruisseaux temporaires, présents en période de fortes eaux s’égrènent encore au gré des vallons et sur la plaine alluviale de l’Adou r. Un pastillage de lacs et étangs, se répartissent du nord au sud sur toute la surface de la commune, ceux du pied de Laleugue au sud est, à Pesqué au nord est, au pied de Barret. Un grand lac au nord barre le lit du ruisseau de Paradé au pied de As Lubets partagé avec Saint Martin d’Armagnac . Des lacs d’irrigations sur le ruisseau de Lapignouaou ou de Marcadet et à La Lanasso.

Eaux souterraines,

Elles sont prisonnières de couches géologiques de différentes périodes que le SIE (Système d’Information sur l’Eau) du Bassin Adour Garonne attribue aux :

· Alluvions de l'Adour et de l'Echez, l'Arros, la Bidouze et la Nive · Sables fauves Bassin Versant Adour · Calcaires du jurassique moyen et supérieur captif · Calcaires du sommet du crétacé supérieur captif sud aquitain · Sables, calcaires et dolomies de l'éocène-paléocène captif sud AG · Calcaires et sables de l'oligocène à l'ouest de la Garonne · Calcaires de la base du crétacé supérieur captif du sud du bassin aquitain

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Carte 5: réseau hydrographique (extrait)

R de R du pajoc Bielcapet

L’Yzaute R de Mouriet R de Parion R des Lubet R de Pillac

R de Cramaillaou R de Paouats

R du Dous R. de Lapignouaou

R Le Palue

Canal M de Tarsaguet

L’Adour

Prélèvements

L’eau est principalement destinée à l’irrigation, sur un total de 972 658 m3, la plus grande partie est en eau de surface sur huit ouvrages.

Irrigation Total Nature Usage Volume Nb d'ouvr. Volume Nb d'ouvr.

Total 972 658 8 972 658 8

Eau de surface 965 264 4 965 264 4

Nappe phréatique 2 295 1 2 295 1

Retenue 5 099 3 5 099 3

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La commune fait parti de l’axe migrateur « Amphihalins » avec le cours d’eau L'Adour (Q --- 0000) en aval du seuil de l'ancien pont de fer (commune d e Termes d’Armagnac ), y compris son débouché maritime sur 242.22km la commune est comprise pour 0.3%.

2.1.4 PÉDOLOGIE Les sols résultent de la dégradation du substrat géologique sous l’action conjuguée du climat et de la végétation, ils appartiennent à plusieurs formations. Les Sables Fauves (m4) du Bas Armagnac constituent une entité originale à l’ Ouest de la Région et du Gers. Il s’agit de dépôts de plages et d’estuaires, sableux à argilo -sableux plutôt colorés en rouge, antérieurs aux grands dépôts quaternaires des Sables des Landes. Les sols, généralement acides sont plus riches en sables qu’en limons : ce sont des sols bruns plus ou moins lessivés hydromorphes c’est le cas à Marcadet et Laleugue.

Les sols de plaines, profond sablo-limoneux

En fond de vallons et dans les vallées, (Fz) dépôts issus de reprise de divers matériaux alluvionnaires ou d’érosions. En sommet une forte épaisseur de limons beiges qui reposent sur un niveau de galets, sols peu perméables et hydromorphes (à Lacaussade). On rencontre sur les coteaux des sols limono-argileux peu perméables et hydromorphes. Ce sont des « boulbènes » à horizon de Grepp variable en épaisseur dans les secteurs du village à hydromorphie moyenne. Les glaises bigarrées, argiles plus plas tiques, de couleur claires marbrées d’ocre, avec une couche indurée, le « terrebouc », à 1m de profondeur, imperméables et hydromorphes vers le nord du territoire. De profondeurs variables ces sols présentent des morphologies différentes selon les secteurs étudiés. Les replats comme dans les nombreuses petites vallées parsemant le territoire sont propices aux sols profonds, hydromorphes avec une teneur en argile élevée.

2.1.5 CLIMAT Les données climatologiques de Météo France datent de l’analyse des trente derniè res années.

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Figure 4 : courbe des précipitations de la région de Vic Fezensac (mm)

L’influence océanique est caractéristique. Les précipitations annuelles sont de 900 mm, il y à 88 jours de brouillard par an et plus de 30 jours d ’orages. Les températures minimales sont de 8 - 9°C et les maximales de 18 à 19°C. La durée d’ensoleillement est évaluée à 2000 heures par an. Cette partie du Gers se caractérise par des influences atlantiques. Elles s’atténuent ensuite progressivement dans le reste du département soumis aux influences méditerranéennes et continentales.

2.2 CADRE BIOLOGIQUE

2.2.1 FLORE

À l’arrière de la zone de culture, la forêt de feuillus, principalement le chêne Les chênes rouvres, pédonculés et pubescents dominent. Ce sont les essences caractéristiques de ces territoires. Les robiniers faux acacia sont en mélange dans les massifs forestiers qui s’égrènent sur la commune. Associés aux ajoncs européens et aux genêts à balais, ils occupent les zones dégagées. Les châtaigniers et les frênes colonisent les sites plus humides. L’influence du climat se vérifie par les fougères, les bruyères, les ajoncs bordant les champs. La végétation herbacée faite de bromes, de globulaires ponctuées et de laiches se développe localement sur les sols mollassiques. On retrouve par exemple des plantes messicoles associées aux vignes et aux cultures en milieu acide

Fougères aigles, saules, couloir de saules et de chênes sur talus

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Les ripisylves, en bordure des ruisseaux au centre de la commune au pied de Laleugue, dans la vallée de l’Yzaute, au pied de Jeppoun et de Pageot au nord-ouest abritent des espèces caractéristiques d’aulnes ou « vergnes » et de saules. Ces espaces naturels ne sont pas protégés, cependant ils présentent un intérêt certain pour la flore. Ils sont pris en compte dans le zonage de la carte communale.

2.2.2 FAUNE Les vieux arbres isolés ou en alignement dans les haies de limites parcellaires ou dans les massifs boisés, hébergent des insectes xylophages et saproxylophages. Les prédateurs spécifiques sont diverses espèces d’oiseaux. Certains chiroptères (chauve -souris) utilisent les bâtis pour les étapes de leur cycle de vie. L’Armagnac est un important refuge pour la migration des oiseaux. Les tempêtes l’Atlantique poussent certa ins migrateurs et parfois quelques oiseaux de mer (mouettes ou goéland) à trouver refuge vers l’intérieur des terres notamment ici en Armagnac, lorsque le climat est trop rude au moment du franchissement des montagnes Pyrénéennes. Les grues cendrées affect ionnent les zones d’étangs. Lorsqu’elles descendent de Scandinavie quelques unes hivernent. Contrairement à de nombreux sites européens où la Cistude d’Europe a fait l’objet de réintroduction, le site des étangs de l’Armagnac constitue un des berceaux de l’espèce. De grands mammifères comme les sangliers, les chevreuils peuplent les massifs forestiers. On y rencontre aussi des plus petits tels les renards. Leur régulation est nécessaire périodiquement lorsque la pression est trop forte, des battues sont organisées.

2.2.1 RÉSERVOIR BIOLOGIQUE

Ce sont des cours d’eau, ou parties de cours d’eau ou canaux (article L. 214-17 du code de l’environnement) comprenant une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplancton, de macrophytes et de phy tobenthos, de faune benthique d’invertébrés ou d’ichtyofaune , et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’ eau du bassin versant. Cette disposition vise à préserver les milieux à fort enjeu environnemental au regard des impacts liés à la cré ation de plans d’eau. La cartographie réalisée reprend les cours d’eau classés réservoirs biologiques ; cours d’eau de1ère catégorie piscicole, et sous bassins des cours d’eau en très bon état écologique. Elle est complétée par les têtes de bassins versants à fort enjeu environnemental, et les divers inventaires de zones humides réalisés sur le territoire. Les cours d’eau éligibles au classement et identifiés par le SDAGE figurent dans les listes annexées aux dispositions C32 et C40. La liste des réservoirs biologiques (article L214-17), y figure. Ainsi l’Adour et l’Yzaute sont classés sur les listes 1 et 2 par arrêté préfectoral du 7 janvier 2013. L’inventaire des cours d’eau du département qui justifient une restauration de la continuité écologique à moy en ou long terme est en annexe à l’arrêté de classement du Préfet coordonnateur de bassin comme préconisé par la Direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère.

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2.3 URBANISATION

2.3.1 PATRIMOINE BÂTI La commune est particulièrement riche en monuments religieux, des églises paroissiales, non classées. - Eglise de Laleugue construite en 1759, restaurée est redevenue un lieu de pèlerinage. - L’Eglise paroissiale du XI ème siècle. De style roman, retient l’attention par ses sept « pierres sacrées » scellées dans les murs gravées de croix.

Église de Sarragachies Statue de vierge à Lacaussade Ces églises étaient au centre des paroisses qui avaient valeurs de communes à part entière au milieu du XIXème siècle. En 1793 le nom de la commune était Sarrgachies, puis en 1801 il est devenu Sarragachies. Carte 6: occupation du sol (extrait)

Hameaux Quartiers Diffus

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Voir la carte d’occupation des sols (pièce n°5)

2.3.2 ÉVOLUTION DE L ’HABITAT Différents hameaux, Sarragachies, Lacaussade, Laleugue , d’anciennes paroisses regr oupées, constituent ce qui est aujourd’hui la commune de Sarragachies. Le bâti est disséminé sur l’ensemble du territoire . La logique urbaine est inspirée par la topographie de la commune. Faite de coteaux, de crêtes et d ’une vallée largement ouverte, l’habitat s’est constitué de manière éparse ou regroupé qui dessine une occupation du sol spécifique.

2.3.3 ORGANISATION DE L ’HABITAT L’habitat est dépendant de l’histoire et du caractère des hommes. La topographie, la répartition des terres agricoles fertiles ou non contribuent à l’implantation de l’habitat . Les fermes parsèment le territoire rural, et racontent la dynamique de la présence humaine. Être au centre des terres travaillées a conduit par le passé à construire les bâtiments d’exploitations au centre des exploitations. Les révolutions agricoles marquent l’histoire , elles ont laissées de profondes empreintes sur les paysages. La plus récente, dans la deuxième moitié du XXème siècle a précipité le déclin économique de la région et du village. L’implantatio n de nouveaux sièges d’exploitations s’ est largement atténué, les extensions urbaines se sont faites lentement au gré des exodes ou des faibles apports démographiques. Les économies d’échelles souvent évoquées, les facilités de déplacements, la nécessité de regroupements ont entrainé la réunion d’anciennes paroisses au sein d’une même commune . Sarragachies n’a pas échappé à ces impératifs .

2.3.4 STRUCTURE DE L ’HABITAT La nécessité de protection, les raisons de religion ou sociales ont conduit l ’habitat rural à se regrouper autour de l’église paroissiale. C’est l’existence de ce s hameaux et de ces bourgs typique du Gers qui en témoignent. Du point de vue architectural, l’église, le presbytère sont les bâtiments les plus anciens . Les autres constructions datent de la fin du XIX ème ou du début du XXème. Quelques vieilles fermes dont certaines réhabilitées et d’autres en ruines s’égrainent sur le territoire et ont plus d’un siècle. Les possibilités d’aménageme nts restent dans les secteurs urbanisés, pour accentuer la densification. La municipalité a décidé de porter ses efforts dans ce secteur. Dans ces zones les parcs et jardins qui sont plus ou moins développés ne sont pas considérés comme constructibles. Souvent les propriétaires se sont installés à la « campagne » pour bénéficier de surfaces importantes et ne pas être gênés par les voisins. Cela est si vrai que certains ont acheté les parcelles adjacentes pour éviter qu’elles ne deviennent constructibles.

Hameaux

Les trois hameaux « historiques », constitue nt les trois pôles de la commune. D’abord celui qui abrite la mairie, l’église et l’ancien presbytère ne diffère pas dans sa structure de ce que l’on

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rencontre ailleurs. Les maisons se regroupent autour de l’église , délimitant le bourg. Un bâtiment du débu t du siècle, l’ancienne école abrite la mairie qui côtoie l’ancien presbytère . L’ensemble est sur un plateau et peut être densifié. Le hameau clairsemé de Laleugue, s’étire sur la crête du coteau. Son statut de hameau se justifie par l’existence d’une petite église paroissiale ancienne, et d’un cimetière réduit. Ils rappellent un passé de paroisse « autonome ». L’habitat est disséminé au bord de la VC n°4. Le développement ne pourra qu’accentuer cette tendance.

Hameau de Lacaussade en bordure de la RD3 le bourg de Sarragachies Enfin Lacaussade, plus important ne bénéficiera d’auc une extension. Sa situation en zone inondable en plaine alluviale de l’Adour, grève son développement urbain.

Quartiers et habitat linéaire

Hors des hameaux, les quartiers, cités, ne présentent pas de véritable trame urbaine. Ce sont des maisons paysannes ou des résidences récentes. Elles peuvent être rapprochées, mais rarement accolées les unes aux autres. Elles s’étirent le long de s routes et chemins, ou se groupent autour d’un croisement pour aboutir à cette disposition en « grain de chapelet ». Il n’existe pas un modèle d’organisation caractérisé. On trouve cette structure à Marcadet, à Goubets, ou encore à Gaillon, ou n’ existe aucune continuité avec des hameaux existants.

Les quartiers au bâti lâche à Cardinat, au centre, la structure dessinée par les voiries constituent un début d’organisation avec des bâtisses dont certaines sont des bordes réhabilitées.

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L’habitat diffus

Pour des raisons historiques, les sièges d ’exploitations agricoles se sont installés aux centres des parcelles exploitées, notamment pour se rapprocher des cours d’eaux . On trouve cette structure lorsqu’il n’existe aucune continuité avec des hameaux ou quartiers existants. Sur le sommet de coteaux l’économie de terres de qualité, la préservation de parcelles faciles à exploiter et disponibles les tient à l’écart. Les maisons peuvent aussi s’appuyer sur les petits massifs forestiers se développant sur les pentes. Ils sont à l’origine de beaucoup de lieux dits, à Lagardère, Lapignou aou, la Gravette, à l’ouest et au sud. Ou encore Saint Guilhem, la Buscasse, à Paou et à Pageot au nord, pour n’en citer que quelques uns. La plupart du temps ce sont des sièges d’exploitations agricoles, autour desquelles se sont agrégées les habitations de la famille.

Une ferme en bord de route à Hontan Une ferme isolée vers Laleugue

Les possibilités d’aménagements sont mesurées si ce n’est absentes du fait d’une topographie peu favorable, mais la présence de réseau même souvent réduits, entraine leur utilisation. Cela inclut aussi le risque d’accentuation des effets des mitages.

2.4 PAYSAGES

2.4.1 PERCEPTION PAYSAGÈRES Le territoire fortement vallonné sur sa partie nord, donne au paysage le caractère très typé du Gers. Les variations topographiques, dessinent des unités paysagères particulièrement riches. Les coteaux, les « serres 4 », les « boubées 5 » et les « ribères 6 » rythment les points de vue que l’on peut avoir en quelques points du territoire que l’on soit.

4Serre, versant court et sommet de coteau exposé à l’ouest (source « paysages du Gers » de B. SIRVEN.) 5 Boubée, versant long et peu pentu des vallées, généralement exposé à l’est (source « paysages du Gers » de B. SIRVEN.) 6 Ribères, vallée étroite et sa rivière (source « paysages du Gers » de B. SIRVEN.)

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Un horizon découvert, de vastes étendues de champs, des fermes isolées, les couleurs verte de printemps

Des étangs, du blé, des colzas, un horizon lointain, les verts, les jaunes, les bleus, les couleurs pastel de l’été

Un fond de vallon boisé, un coteau d’où se détache l’église de Sarragachies

Vue des cotes de Sarragachies, un horizon fermé, des vignes, des couleurs sombres, les massifs forestiers et leur aspect sauvage

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Prairies, vignes, champs, bois, bords d ’étangs changent au fil des saisons. Les couleurs brunes des labours ou l’ocre des feuillages d’automne comme les verts tendres du printemps se métamorphosent en été, offrant une palette picturale très variée. Carte 7: occupation des terres (extrait Géoportail)

Semences Prairies

Terre de coteau, vignes

Mais grain

Cultures

La cascade de perspectives où se retrouvent les nombreux bocages qui pastillent la campagne, ainsi que les massifs forestiers, les vignes en « codes barres » et les grandes plaines céréalières donnent une touche particulière à ces paysages. La carte préserve cette harmonie en évitant les constructions sur des sites symboliques. La municipalité soucieuse de garder ce cachet particulier a défini un certain nombre d’orientations.

2.4.2 UNITÉS PAYSAGÈRES

Bocage

La perspective des coteaux et la couverture boisée sur la moitié nord du territoire, masque et assombrit l’horizon. Les bâtiments d’exploitations couronnent les crêtes entourées de terres travaillées faites de prairies et de champs. Sur cette portion très accidentée, certaines terres sont difficiles à travailler avec des engins modernes. Elles gardent leur organisation d’origine, faite de parcelles de tailles moyennes à petites, clôturées par des haies naturelles arbustives. On les trouve dans les parties les plus déclives surtout sur la serre, au long de la RD25 à Goubets, à Marcadet à l’ouest à Hontan prés du bourg ou encore à Genièbre, au Pesqué , à la Caou dou Lubet au nord.

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Un découpage en parcelles soulignées par les haies d’arbres, des vignes et des prairies de pacages

Le relief est moutonnant avec un jeune maïs et la vigne dans un paysage morcelé et des arbres omniprésents Au sud, le bocage est rare sinon absent en raison d’une topographie favorable aux grandes étendues agricoles.

Espaces ouverts

Ces paysages sont en zone de planes, sur la plaine a lluviales de l’Adour largement ouverte. La vision aérienne laisse entrevoir des structures de parcelles caractéristiques qui dessinent des bandent sur la partie nord ouest sur une zone de plateau à Aslubets, à la Caou de Lubet ou au Jeppoun. On les reconnait sur les coteaux à leur taille importante et aux formes parallélépipédiques des parcelles. La vallée de l’Yzaute, moins large plus profonde se prête moins aux grands espaces.

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Une « esplanade » de champs en maïs sur la vallée de l’Adour limitée seul ement à l’horizon par les coteaux.

La plaine de l’Adour, vers Riscle, d es céréales et le s cotes rives gauche à l’horizon s’impose nt pour borner les grands espaces de cultures

Vignes

Le vignoble du St Mont s'étend sur 1200 ha, avec 1000 producteurs et 100 salariés permanents répartis sur les différentes caves. Son installation date du IV e siècle av. J.-C. Au cours des vingt dernières années, les vignerons ont réussi à rendre au Saint Mont une renommée acquise au temps des pèlerins de Saint-Jacques de Co mpostelle. L’e ncépagement est fait de rouges contenant un minimum de 60% de tannat et un minimum de 20% de fer servadou, complétés de cabernet franc et de cabernet sauvignon. Les blancs sont composés d'arrufiac, de petit courbu, de manseng.

Le cépage à Marcadet, une signature, celle du vignoble des cotes du St Mont

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En exposition sud, à Laleugue la vigne descend le coteau en continuité avec les prairies Les vignes couvrent les sites bien exposés et caractérisent cette région gersoise dont la pro duction de l’eau de vie appelée Armagnac est une source importante de revenus. Elles jouent aussi un rôle non négligeable dans l’activité agricole du village. Nous avons vu qu’elles représentaient une grande superficie dans la partie centrale du territoire sur les côtes de Marcadet et de Sarragachies sur le sud du coteau, à Ramounnau et à Buscassé à l’est. Elles s’étendent à l’arrière du coteau vers le nord. On peut d’ailleurs noter que la Vigne cadastrée E615 au Marcadet est protégée au titre des Monuments historiques depuis 2012 (arrêté du 15/06/2012) Ces terroirs sont réservés aux activités agricoles autant qu’il est possible , pour éviter les nuisances sonores et olfactives gênantes pour les habitants. La pratique intelligente de « bon voisinage » s’acco mpagne de la mise en place de bandes de protection suffisantes pour permettre le traitement des vignobles et les périmètres de protections réciproques pour les élevages.

Bois et ripisylves

Le bourg possède un habitat plus dense et occupe une position de crête sur le coteau. Il est fait de constructions serrées autour de l’église. La densification et l’opti misation des réseaux justifient de nouvelles extensions. Il convient cependant de préserver les points de vue remarquables, notamment sur le bord de la cote de Sarragachies, ou encore sous la mairie. Les massifs forestiers, faiblement étendus, se concentrent en haut de coteaux au nord au Tucou de Buan, au nord est sur les collines de Pesqué et du bois de Laleugue, le bien nommé. A l’est et au sud, ils s’égrènent sur l’ensemble du territoire. Ils s’étirent en versant sud de coteau, à Hontan et Montauban ou au Camp de l’Aygue et à Artigalas par exemple, soulignant la transition avec le plaine. En bordure de l’Adour, c’est une ripisylves qui s’étale celle de s Aous Saligas fortement peuplée de saules comme son nom l’indique.

Une cascade de massifs boisés aux Cotes de Sarragachies

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Une ripisylve en bord de ruisseau En bordure des cours d’eau s’étalent quelques ripisylves, bandes plus ou moins étroites, occupées par des taillis et des arbres caractéristiques. Un très bon exemple est visible sur les ruisseaux de Lubets, ou sur l’Yzaute . Les bords de l’Adour sont aussi fortement occupés par ces éléments. Sites sur lesquels les aménagements sont proscrits car souvent soumis à des inondations.

2.5 CONTRAINTES ET SERVITUDES Voir annexe liste et plan des servitudes / contraintes pièces n°4-1 et 4-2 et 4.3

2.5.1 SERVITUDES

EL2, Plan de surfaces submersibles

Une planche de l’Atlas CIZI (1643 -4) pour 18% de la commune est disponible.

I4, Réseau électrique

T1, Voies ferrées

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T7, Protection aéronautique hors dégagement

Elles s’adressent en général dans ces secteurs Gersois aux parachutages militaires.

PPRN, Retrait Gonflement des Argiles

Le plan (carte 8) est validé 20 juin 2014. Cependant dans un souci de sécurité des biens, les nouveaux propriétaires seront informés des risques par affichage en mairie. PPRn « tassement »Référence préfecture : 32PREF20040051 approuvé le 03/05/2006. Carte 8: retrait-gonflement des argiles (extrait IGN, PRIM)

Aléa moyen

Aléa nul

Aléa faible

2.5.2 CONTRAINTES

Zones humides, inventaires commandés par le CG32

Chêne, aulne saule et bouleau sur le nord du ruisseau de l’Yzaute.

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Mouvements de terrains connus, type érosion de berges,

Au niveau du déversoir

Zone Natura 2000 des protections des Habitats naturels (10/05/2007)

Vallée de l’Adour , ZSC, (FR7300889), 10/05/2007, sur 2628.82ha dont 0.5% du territoire communal. Un DOCOB est disponible validé depuis le 2/02/2011.

Cartographie Informative des Zones inondables

Il existe sur la commune un Pss du 2/11/1960 (plan des surfaces submersibles). Cependant deux cours d’eau représentent ces risques définis par la carte informative des zones inondables, le fleuve Adour et le ruisseau Yzaute.

Risque sismique faible

ZNIEFF type 2 (Zon e Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique)

Elles sont étendues sur une petite portion de l’Adour et au long de l’Yzaute en particulier sur le secteur de la Sègue au nord de Montaut. Réseau hydrographique de l’Ado ur et milieux annexes (730030398 Z2PZ2008) modernisation d'une Znieff de 1 ère génération, 3% du territoire. Adour et milieux annexes, (730010670 Z2PZ2006) modernisation d'une Znieff de 1 ère génération, 3% du territoire

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ZNIEFF type 1

Caractérisés par leur intérêt biologique remarquable (inventaire modernisé de 2011). L'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers (730010678 Z2PZ0091), modernisation d’une Znieff 1 ère génération, 0,8% du territoire.

ICPE

- Au lieudit « Bidalot » l’établissement BRETHES Laurent avicole d’oies labels « prêtes à gaver », de poulets labels, et d’un gavage de canards et d’oies. Aucune autre ICPE n’est à signaler sur la commune. La vocation agricole est confirmée par les élevages qui se répartissent sur la commune. Ceux qui restent sont soumis au RSD, le Règlement Sanitaire Départemental qui définit un certain nombre de règles à respecter.

2.5.3 CATASTROPHES NATURELLES PASSÉES SUR LA COMMUNE - Inondations et coulées de boue du 24 au 27 janvier 2009 - Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 janvier au 31 décembre 2002 - Inondations et coulées de boue le 10 juin 2000 - Inondations, coulées de boue et mouvements de terrain du 25 au 29 décembre 1999 - Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 octobre 1993 au 31 décembre 1997 - Mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse du 1 janvier 1991 au 30 septembre 1993.

2.6 QUALITÉ DE L ’EAU ET DE L ’AIR

2.6.1 QUALITÉ DE L ’EAU Les informations de l’Agence de Bass in Adour-Garonne indiquent que le réseau n’est pas classé en zone sensible 7, mais en zone vulnérable 8 et en zone 9 de répartition des eaux.

7 Les zones sensibles sont des bassins versants, lacs ou zones maritimes qui sont particulièrement sensibles aux pollutions, notamment sujettes à l'eutrophisation. Les rejets de phosphore, d'azote, ou des deux substances, doivent être réduits.

8 Les zones vulnérables sont des parties du territoires où la pollution des eaux par le rejet direct ou indirect de nitrates d'origine agricole et d'autres composés azotés susceptibles de se transformer en nitrates, menace à court terme la qualité des milieux aquatiques et plus particulièrement l'alimentation en eau potable. Sont désignées comme zones vulnérables les zones où les eaux douces superficielles et souterraines, notamment celles destinées à l'alimentation en eau potable, ont ou risquent d'avoir une teneur en nitrates supérieure à 50 mg/l, Dans ces zones, les agriculteurs doivent respecter un programme d'action qui comporte des prescriptions à la gestion de la fertilisation azotée et de l'interculture par zone vulnérable que doivent respecter l'ensemble des agriculteurs de la zone

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Un document d'orientation à portée juridique s'impose aux décisions de l'État en matière de police des eaux, notamment des déclarations d'autorisations administratives (rejets, urbanisme...). Il s’impose aussi aux décisions des collectivités, établissements publics ou autres usagers en matière de programme pour l'eau. Zone vulnérable (Code SANDRE, extrait document DREAL) - ZV0501 Teneur excessive en nitrates arrêté de création 31/12/2008 - ZV0503 Teneur excessive en nitrates arrêté de création 31/12/2012. Plus localement il fait parti du SAGE de la Midouze et du SAGE Adour Amont en cours d’élaborations, documents d'orientations de la politique de l'eau. Il doit être compatible avec le SDAGE. Il concerne cinquante six communes du Gers. Il établit le diagnostic global du territoire sur la gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau ainsi que la cartographie des zones humides remarquables. Les objectifs sont de garantir : - l’alimentation en eau potable en qualité et en quantité afin de préserver et d’atteindre le bon état quantitatif des eaux souterraines ; - le bon état global des masses d’eau du bassin en réduisan t la pollution domestique et industrielle, la pollution diffuse, l’érosion, le transport solide. Il doit limiter l’impact de l’urbanisme ; - la gestion quantitative de la ressource en eau, en garantissant les débits d’étiages et en approfondissant les conna issances sur le fonctionnement ; - la protection et la restauration des cours d’eau et des milieux aquatiques.

2.6.2 QUALITÉ DE L ’AIR Les mesures sur la qualité de l’air prises sur la station de Peyrusse -Vieille la commune voisine la plus proche, indiquent qu’elle est bonne. Elle indique les concentrations des polluants tels que les particules fines en suspension, le monoxyde et le dioxyde d'azote, les particules en suspension et l’ozone. Cette station appartient au réseau de mesures des retombées atmosphériques (MERA) créé en 1984 qui compte 10 stations en France, 100 en Europe. Les données recueillies, sur les pluies acides en milieu rural, par cette station sont également utilisées par le réseau EMEP (Européen Monitoring and Évaluation Program) au niveau européen

9 ZRE, zones de répartition des eaux comprennent des bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques ou des systèmes aquifères, caractérisées par une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins

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3 ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE

3.1 POPULATION

3.1.1 DÉMOGRAPHIE Les habitants de Sarragachies étaient de 265 en 1999 et 251 en 2009. Le nombre de propriétaires de résidences secondaires à Sarragachies était de 15 en 2009. Figure 5: évolution démographique à Sarragachies depuis 1846 (données INSEE)

On note que la population qui était de 275 habitants en 1793 est tombée à 103 ( !) en 1821, effets des guerres de la révolution et napoléoniennes. En 1831, le « saut » à 573 résulte de la fusion de 3 paroisses, Lacaussade, Laleugue et Sarragachies. On assiste ensuite au cours du siècle suivant à une diminution continue (figure 5). Un grand nombre de facteurs expliquent ce résultat. La succession de guerres, 1870, 1914 et 1940, les guerres coloniales ont provoqué ces saignées et alimenté la liste des morts sur le monument de la commune. Les révolutions industrielles de la fin du XIXème siècle et du vingtième siècle, ont encore accentué le phénomène. Beaucoup de ruraux, chassés par la pauvreté, les mutations économiques nombreuses dans cette période ont migré vers les pôles industriels, en abandonnant les campagnes. L’une des dernières révolutions, celle de l’agriculture , a vu passer celle de la mécanisation notamment à l’ère moderne, sous l’impulsion d e la politique de la communauté européenne et la course à la production. Sarragachies a cependant échappé à la tendance générale de déclin de la population. On assiste après 1990 à une relative stabilité de la démographie à environ 265 habitants, 260 en 2012.

3.1.2 NATURE DE L 'ÉVOLUTION On évalue l’évolution démographique de la commune sur 5 périodes (figure 6). La « régression» démographique de 1975 à 1982 est clairement visible et elle s’explique. La natalité s’est fortement anémiée et l’installation de nouve lles populations est restée problématique. Quelques arrivées n’ ont pas compensé les déficits de mortalité et le départ des habitants vers de nouvelles destinations. Ces chiffres ne font que confirmer les précédents.

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Figure 6: évolution de la population par périodes (source INSEE)

Au cours de cette période l’évolution a été très négative. La tendance s’atténue au début des années 1990, sans qu’elle devienne positive . Le solde naturel reste à la baisse, et sur la période de 2007 à 2012 le solde migratoire soutien la démographie, la courbe de l’évolution suivant une forme parallèle. Les sociologues voient dans cette évolution, la manifestation d ’un retour des citadins vers la campagne. C’ est le résultat du renchérissement des parcelles dans les grosses agglomérations, qui conforte l’attrait économique des espaces ruraux .

3.1.3 COMPOSITION DES MÉNAGES . Figure 7: évolution de la composition des ménages dans le temps (source INSEE)

Le facteur taille des ménages est un élément caractéristique à observer dans l’évolution d’une société. On assiste à ce que les sociologues présentent comme un phénomène de « décohabitation » des jeunes et des parents (Figure 7). Les familles traditionnelles, ont fortement évolué dans leur structure. Elles sont passées de 4,2 à 2,3 personnes en 40 ans. C’est aussi la manifestation d’une tendance au déclin de la cohabitation de plusieurs générations dans le cercle familial. Les chiffres de l’INSEE indiquent que le quart des ménages est composé d’une seule personne. Cette propension a des incidences non négligeables sur le nombre de logements à prévoir.

3.1.4 PERSPECTIVES SUR LA DÉMOGRAPHIE Plusieurs hypothèses peuvent être émises sur les pers pectives d’évolution démographique :

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- 289 habitants à l’horizon 20 23, situe la population à un niveau équivalent à celui de 1972. Le frémissement démographique, malgré l’apparente stabilité , le vieillissement progressif de la population demande une réponse adaptée. - 270 habitants, le niveau intermédiaire des années 1980 et 1990, correspond à la période au cours de laquelle le déclin de population est le plus important. La reprise est modeste, ce chiffre reste réaliste.

3.2 LOGEMENT

3.2.1 PARC DU LOGEMENT Le parc immobilier était de 87 logements en 1968, il est passé à 137 en 2012 (figure 8). Dans ce laps de temps, les résidences principales ont connu une nette progression avec de profondes variations entre 1990 et 2009 en phase avec l’évolution de la démographie. Le nombre de résidences secondaires a augmenté en 1976 pour atteindre 14 unités en 1990, contre 3 en début de période, démontrant une nouvelle fois l’attrait de ces communes rurales. Ce chiffre repasse à 15 unité en 2012. Dans le même temps on n’ assiste pas à de profondes modifications du nombre de logements vacants , qui reste stable à une dizaine d’unités avec une période des fin 1990 à 2007 ou le chiffre tombe à 5 unités . C’est probablement la concrétisation du retour des « enfants au pays », partis « à la ville ». C’est aussi l’arrivée des citadins vers la campagne. Figure 8: types de résidences sur la commune (source INSEE)

La figure 9 fait apparaitre une remarquable stabilité des résidents de la commune, car plus des quatre cinquièmes y vivent depuis plus de cinq ans (88%). Les trois quarts étaient déjà là 10 ans auparavant. Seules 54 personnes ont aménagé au cours des quatre dernières années soit 21%.

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Figure 9: ancienneté d'aménagement des ménages en 2012 (source INSEE)

Le parc immobilier de la commune est relativement ancien, près de 41% ont déjà plus de 60 ans, et 44% ont été construits dans les 45 dernières années (figure 10). La plupart n ’est plus adapté aux besoins modernes, et devrait être rénovés. Figure 10: ancienneté des constructions en 2009 (source INSEE)

C’est une nouvelle manifestation de l’atonie de la démographie de cette période. Le nombre de propriétaires logeant sur la commune a subit une variation significative entre 1999 et 2008, de 87 % le chiffre a augmenté de prés de 10% (figure 11). Le nombre de locataires est relativement important, 11 %, il n’a pas varié. Cela démontre sans doute l’ attrait de la commune, lié à la fois la disponibilité en logements, au charme des paysages et à la nature que l’on y trouve.

Figure 11: statut d'occupation des résidences principales (source INSEE)

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3.2.2 NOUVELLES CONSTRUCTIONS Les vingt nouvelles constructions réalisées entre 1999 et 2009, période prise en compte par le SCOT des PVA, indiquent un certain dynamisme (figure 12). L’analyse des données en glissement de périodes de 5 ans, avec une dizaine logements montrent une certaine constance cela représente au moins deux permis de construire en moyenne annuelle. Figure 12: évolution du nombre de logements construits, (source INSEE)

Le nombr e de CU (certificats d’urbanisme) demandé durant cette période, est symptomatique de l’évolution de la demande. On peut constater qu’il y a une forte différence avec les permis, 67 CU demandés sur les dix dernières années. On peut aussi considérer que les propriétaires ont cherché à connaitre le statut de leur terrain en raison de l’impression générale que les droits à la construction en l’absence de document d’urbanisme étaient très réduits. Le PADD prévoit que les communes rurales accueilleront une partie du développement. Sarragachies s’inscrit dans cette démarche. Page 16 du SCOT livre 3, une programmation est proposée en fonction des logements construits dans les années 1999 à 2009. Il faut cependant pondérer ces données statistiques. En l’absence de documents d’urbanisme, la règle des PAU (Parties Actuellement Urbanisées), ne permet des constructions qu’à proximité des zones d’habitats agglomérés. Cette situation créé un déficit de PC autorisés, en particulier dans la dernière période. Le droit à la construction est réduit drastiquement en l’absence de document d’urbanisme . Cela explique une partie de la chute constatée des logements construits durant les dernières années.

3.2.3 PERSPECTIVES D 'ÉVOLUTION Le développement de la commune repose sur l’analyse de l’état initial et la mise en perspective du développement communal. Trouver un équilibre entre les besoins réels en terrains constructibles et les ambitions de croissance de la municipalité devient son challenge. Les réponses à apporter dépendent des paramètres pris en comptes. - La population de 251 habitants aujourd’hui pourr ait passer à 289 à l’horizon 202 3, ce qui l’amèn erait au niveau de 1982 (figure 13).

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Figure 13: perspectives démographiques

Perspectives à 10 ans

- Le nombre de résidences secondaires a augmenté de 22 unités au cours des dix dernières années ; - Quarante deux personnes ont choisi d’aménager depuis moins de quatre ans. Cela donne une indication du potentiel de renouvellement, même si dans le même temps, certains habitants sont partis ; - Douze permis de construire concernant des projets d'habitation neuve ont été accordés entre 2006 et 2016 (source SITADEL). L'un des objectifs du SCOT élaboré au niveau intercommunal par le PETR Val d'Adour est de réduire la consommation d'espace (à hauteur de - 30 % de consommation foncière affiché au PADD pour le résidentiel) en affectant notamment le niveau de développement aux communes rurales et en intégrant des objectifs minimaux de logements à produire par hectare et par secteur géographique. Il est précisément énoncé à la prescription PR 6 du DOO que l'objectif est de « maintenir le développement résidentiel des territoires ruraux en veillant à le maîtriser ». Pour ce faire, le SCOT prévoit de répartir le développement au sein du territoire en fonction du rythme de développement constaté par les communes sur les 10 dernières années (données Insee ou Sit@del des 10 dernières années). Pour SARRAGACHIES, ces statistiques Sit@del des permis de construire des logements accordés révèlent qu'entre 2006 et 2016, il a été autorisé en moyenne 1,2 logements/an (12 logements individuels purs ont été accordés entre 2006 et 2016 sur la commune). Sur cette base, les préconisations du SCOT en nombre de logements nouveaux attendus en moyenne par an sur la commune est de 0,8 logements/an, soit 8 logements supplémentaires pour les 10 ans à venir.

3.2.4 BESOINS RÉSULTANTS La taille des terrains concorde avec l’un des objectifs d’économie d’espace de la loi SRU. Par ailleurs, le SCOT Val d'Adour fixe des objectifs de diminution de la surface moyenne consommée par logement (prescription PR 104). Ces objectifs diffèrent selon la densité moyenne constatée sur la commune durant les 10 dernières années : les communes rurales dont la taille moyenne constatée des terrains excède 2 000 m² devront prévoir une réduction de 40 à 50 % et celles dont la taille moyenne calculée ces 10 dernières années est comprise entre 1 000 et 2 000 m² devront prévoir de la réduire de 20 %.

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Concernant la surface moyenne des terrains constatée sur la commune, une surface de 1500m² par parcelle, s’avère raisonnable à la lumière de l’analyse 10 de la DDE 32 en 2014 dans le département, qui indique une taille moyenne de 1413 m². Dans celle-ci, on constate que dans 33% des cas, la taille des lots en lotissements de moins de quatre lots proposée dans le Gers est supérieure à 1500m² et dépasse 2 500m² dans 52% des cas. Cependant depuis quelques années la surface moyenne des lots diminue, ce que suggère le SCOT. Au regard de ses prescriptions (PR 104), les prévisions de SARRAGACHIES relativement modestes prévoient des terrains de surfaces moyennes compris entre 1000m² et 1500m², en fonction de leur situation en zone urbaine ou agricole et naturelles. Est donc utilisée ici une surface moyenne de 1 200m² soit une diminution des espaces consommés de 20% au regard de la taille moyenne initiale de 1 500m². La prescription PR 102, pour les documents d’urbanisme comme les cartes communales donne un coefficient de rétention adapté à la situation communale compris entre 30% et 50 % pour les zones urbaines. Dans cette perspective, le besoin en terrains sera de 0,96 ha (1 200m² x 8 = 0,96 ha), le taux de rétention choisi 1.5 égal au 50% du PR 31 autorisé par le SCOT. La surface disponible sera donc de 0.96ha * 1.5= 1.44 ha

3.3 ACTIVITÉS Voir la carte des enjeux communaux (pièce n°6) Sarragachies se trouve dans le triangle d’emploi de Mont de Marsan, Auch et Tarbes. Les habitants travaillent dans des secteurs d’activités variés. L’agriculture représente la part principale, ce qui n’est pas exceptionnel, dans une région rurale. La commune abrite 5 entreprises. - Un forestier ; - Un plâtrier ; - Un menuisier, ébéniste ; - Un atelier de mécanique agricole comprenant 7 employés. - Un métreur. La commune emploie trois employés communaux à temps partiels (14h, 8h et 10h).

10 La commercialisation des lotissements récents dans le Gers – Avril 2014 Information Expertise et Développement des Territoires DDT32

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3.3.1 POPULATION ACTIVE Figure 14: répartition de la population par type d'activités (source INSEE)

Il n’y a pas d’évolution significative des actifs depuis 1999, le chiffre se situe autour de 67% (figure 16). C’est d’ailleurs un constat pour l’ensemble des chiffres disponibles. En 10 ans la situation s’est figée. Il y a ainsi une évidente stabilisation des départ s en retraite d’agriculteurs.

Figure 15: lieux de travail

Si un tiers des habitants résidaient et travaillaient sur la commune en 1999, il n’en reste plus qu’un quart aujourd’hui. Les proportions ont changé, plus de la moitié travaille sur d’autres communes à proximité ou dans le département comme le montre la figure 16. C’est une manifestation du manque de volume d’activité sur la commune. Celle-ci reste toutefois attractive.

3.3.2 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

3.3.2.1 Agriculture

Plus de 80% des surfaces vont à l’agriculture qui fonctionne s ous forme de polyculture- vignes. Prairies et pâturages ne ponctuent plus dans de fortes proportions le paysage comme c’était le cas par le passé. Maïs forêts et vignes dominent en particulier sur la partie coteaux du territoire. Sarragachies en région d’Armagnac , constituée par une agriculture diversifiée : grandes cultures et vignes. Ces dernières représentent une part importante de la surface avec 160,27 ha. Il reste peu d’ élevages à l’exception de quelques petits de type familial et parmi eux : - Un élevage de 40 bovins dont le siège est extérieur à la commune

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- Deux élevages de canards et ateliers de gavages et de poules pondeuses (10 000 têtes avec des parcours spécifiques) ; Ils se répartissent à l’ouest et au centre du territoire. Figure 16: nombre d'exploitations agricoles (source AGRESTE)

Le nombre d’exploitations décroit régulièrement depuis 1988 (figure 17). Il est passé de 36 à 18 aujourd’hui (chiffres de la mairie). Les fermages sont restés constants au cours de vingt dernières années. Les agriculteurs sont partis en retraites, ou exilés vers les pôles industriels en délaissant leur exploitation, devenu limitée du point de vue économique. Ils ont changé de métier et ont confié leurs terres en fermages à ceux qui ont agrandi leurs exploitations. L’ensemble est diversifié, beaucoup ont quelques arpents de vignes, des céréales et de l’élevage. Figure 17: surfaces agricoles (SAU, Ha, source AGRESTE)

La surface est fortement irriguée, 11 irrigants sont répertoriés sur 466 ha concernés. Les prélèvements sont faits sur retenus, nappes phréatiques ou eaux de surfaces. Les surfaces utilisées (SAU 11 ) sont restées stables au-delà de 1300 ha depuis 1988 (figure 18 ) sur des données issues du site AGRESTE (ministère de l’agriculture), avec les données statistiques récentes collectées par la mairie. Les céréales restent relativement constantes. Les terres labourées sont occupées par différentes cultures, mais, blé, colza et quelques arpents de soja. C’est une autre indication de la transformation de l’agriculture. Les surfaces en fermages ont peu évolué entre 2000 et 2013, mais elles indiquent le non remplacement des agriculteurs partis en retraite.

11 SAU : Superficie Agricole Utilisé). C’ est une notion normalisée dans la statistique agricole européenne. Elle comprend les terres arables (y compris pâturages temporaires, jachères, cultures sous verre, vergers et jardins familiaux …), les surfaces toujours en herbe et les cultures permanentes (vignes, vergers, etc.).

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Figure 18: exploitations agricoles et répartitions, statut des actifs (données AGRESTE)

L’évolution de l’agriculture indique que le nombre de chefs d’exploitations professionnels et de coexploitants (40 en 1988, 24 en 2010) a diminué progressivement comme le montrent les chiffres du PAC (figure 19). Les membres de la famille travaillant sur la ferme ont fortement diminué (de 86 à 40 sur la période). Le volume d’unités de travail annuel (UTA 12 ) a diminué aussi de 52 à 25 , matérialisant l’exode rural. On relève que le nombre de chefs d’exploitations professionnels a diminué entre 1988 et 2010 pour passer de 28 à 15. 86 personnes dans la population familiale étaient actives en 1988, il en reste environ 40 en 2013. La baisse de 52 unités de travail (UTA) à 25, équivalente à 50% est aussi hautement significative.

Élevages

Les activités sont variées et relativement spécialisées dans un domaine. Les éleveurs sont aussi cultivateurs de céréales et parfois vignerons . Base de l’alimentation du bétail, ce sont les matières premières produites sur la propriété, diminuant les achats d’intrants lorsque les surfaces sont insuffisantes.

Élevage de jeunes bovins à Laleugue

12 UTA : l'activité sur l'exploitation intègre l'ensemble des travaux concourant au fonctionnement de l'exploitation. L'Unité de Travail Annuel équivaut au travail fourni par une personne occupée à temps complet à des travaux sur l'exploitation pendant une année.

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Les zones d’épandages, ainsi que les parcours d’élevages sont répertoriées sur la carte de localisation des enjeux Agricoles et Naturels en Annexe (pièce n°6)

Vignes

Ce terroir viticole possède un climat de type océanique dégradé, caractérisé par des hivers doux et humides et des étés chauds, souvent orageux. Les précipitations annuelles varient entre 700 mm et 900 mm. En été les températures dépassent souvent 35 °C. Les hivers ont souvent des températures négatives, mais le climat reste tout de même doux et sec. Le vignoble représente 13% de la SAU 13 dans la commune, une surface largement représentative de cette partie du département. Son importance dans la vie de la commune n’est plus à démontrer. Il faut noter que le classement d’une parcelle de vigne en MNH (Monument National Historique) depuis moins de cinq ans sur le site du Marcadet matérialise leur importance. Celle-ci comporte une vingtaine de cépages différents ayant résisté au phylloxéra, champignon parasitaire qui a détruit le vignoble français au début du XXème siècle. Sept de ces souches sont réputées originales, leur génome (matériel génétique) est unique.

3.4 ÉQUIPEMENTS ET SERVICES PUBLICS

3.4.1 SERVICE PUBLICS

École

Il n’y a pas d’école commun ale, la commune entre dans un regroupement scolaire, le RPI Riscle, Sarragachies et Tarsac. Dix élèves vont ensuite sur le collège de Riscle.

Associations

- Amicale bouliste Sarragachissoise (05.62.69.70.47) - Association des anciens combattants (05.62.69.76.51) - Club taurin (05.62.69.75.60) - Saint Hubert Sarragachissoise (05.62.69.75.57) - Comité des fêtes

Infrastructures au village.

Les manifestations festives se déroulent à la salle des fêtes du village. Des tournois de tennis et de pétanque sont organisés dans les Arênes.

13 SAU : Surface Agricole Utilisée

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3.4.2 ÉQUIPEMENTS

3.4.2.1 Assainissement

La commune n’a pas de système d’assainissement collectif, c’est l’individuel qui a été privilégié, du fait de la dispersion de l’habitat, et de la faible densité des secteurs urbanisés. Une étude 14 a été réalisée en janvier 2005. Elle a porté sur six lieux : - Goubets (La Jouannelas) - Montaut (Malartic) - Village - Marcadet - La Gravette - La Caussade Carte 9: extrait schéma d'assainissement (janvier 2013)

Aucun secteur n’a été identifié comme point noir. La Gravette et La Caussade sont en zone inondable. A l’exception de la zone de plaine les nappes phréatiques profondes il existe une hydromorphie de surface liée à l’eau de ruissellement sur horizons imperméables. Pour les zones situées sur reliefs, l’ensemble des autres zones, l’hydromorphie est ponctuelle et affecte peu les sols. Les contraintes d’habitats vis -à-vis de l’assainissement individuel , sont variables, la superficie et la déclivité ne sont pas les moindres de celles-ci. Les contrain tes d’exutoires après traitement des rejets sont importantes. Actuellement on note la présence sur la commune de rejets non règlementaires au fossé, tous tracés sur la carte , mais aucune pollution n’a été constatée.

14 Étude réalisée par SIEE Soc iété d’Ingénierie Eau et Environnement, bureau d’étude et de maitrise d’œuvre, janvier 2005.

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Concernant l’assainissement individuel (il n’y a pas de collectif) c’e st le système de filtre à sable drainé qui été préconisé avec des terrains d’une surface minimale de 500m.

3.4.2.2 Eau potable

Sarragachies fait partie du SIEBAG15 de la Région de Riscle (Syndicat Intercommunal d’Eau Potable) avec Arblade-Le-Bas, Barcelonne-Du-Gers, Cahuzac-Sur-Adour, Caumont, Gee- Riviere, Izotges, Lanne-Soubiran, Lelin-Lapujolle, Luppe-Violles, Magnan, Maulicheres, Riscle, Saint-Germe, Saint-Griede, Saint-Mont, Tarsac, Vergoignan. Comme dans beaucoup de communes le réseau est ancien, mais aujourd’h ui suffisant pour la population prévue par la carte communale. Le captage est celui de Tarsac. Le SIEBAG qui a compétence, indique que le réseau avait été renforcé au cours des 6 derniers mois, et qu’il n’y avait d’objection sur aucun des secteurs. Tableau 2: qualité de l'eau (données DRAAF 2009)

15 http://orobnat.sante.gouv.fr/orobnat/rechercherResultatQualite.do

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Informations générales

Date du prélèvement 09/09/2013 13h00 Commune de prélèvement LUPPE-VIOLLES Installation RISCLE Service public de distribution SIEBAG RISCLE Responsable de distribution S.I.E.B.A.G. Maître d'ouvrage S.I.E.B.A.G. Conformité

Eau d'alimentation conforme aux exigences de Conclusions sanitaires qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés. Conformité bactériologique oui Conformité physico-chimique oui Respect des références de qualité oui

Paramètres analytiques

Limite de Paramètre Valeur Référence de qualité

qualité Ammonium (en NH4) <0,05 mg/L ≤ 0,1 mg/L

Aspect (qualitatif) 0 qualit.

Bact. aér. revivifiables à 22°-68h <1 n/mL

Bact. aér. revivifiables à 36°-44h <1 n/mL

Bact. et spores sulfito- 0 n/100mL ≤ 0 n/100mL rédu./100ml Bactéries coliformes /100ml-MS 0 n/100mL ≤ 0 n/100mL

0,14 Chlore libre (2) mg/LCl2 0,20 Chlore total (2) mg/LCl2 ≥200 et ≤ 1100 Conductivité à 25°C 270 µS/cm µS/cm Couleur (qualitatif) 0 qualit.

Entérocoques /100ml-MS 0 n/100mL ≤ 0 n/100mL

Escherichia coli /100ml -MF 0 n/100mL ≤ 0 n/100mL

Odeur (qualitatif) 0 qualit.

Prélèvement sous acréditation O - (2) Saveur (qualitatif) 0 qualit.

Température de l'eau (2) 21,0 °C ≤ 25 °C Turbidité néphélométrique NFU 0,10 NFU 7,6 unitépH pH

3.4.2.3 Voiries

La RD3 venant de Plaisance se connecte à la RD25 de Riscle Nogaro à l’ouest et la RD3 au sud-ouest du territoire qui circule sur la plaine alluviale de l’Adour sont toutes deux classées en RID 2 ème catégories (Routes d’ Intérêts Départemental). Un réseau de Voies communales et de chemins ruraux, forme une toile d’araignée sur le territoire permettant les déplacements sur tous les points d’un habitat dispersé.

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Carte 10: réseau de voiries (carte IGN)

Ch. D’Arnaudet

RD25

CR9 VC n°5

VC n°8 VC n°4 VC n°6

VC n°9

VC n°2

RD3

Électricité

Le réseau est suffisant pour l’habitat existant. Pour les nouvelles implantation s, le SDEG apporte des éléments indiquant la nécessité de réaliser des travaux sur certaines parties des réseaux qui sont détaillées pour chaque site. Au Marcadet, à Hontan des renforcements sont nécessaires, au nord du bourg, à Montaut des extensions locales et des modifications de lignes pourraient s’avérer nécessaires qui seront étudiées ponctuellement. L’exigence de préservation des deniers communaux, implique aussi de rester prudent quant à la création de zones excentrées. Leur entretien et leur renforcement futur pourraient entrainer de fortes dépenses.

3.4.2.4 Défense incendie

La municipa lité conformément à l’arrêté du 18 aout 2010, prévoit les aménagements nécessaires à la défense incendie des zones construites de la commune.

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4 JUSTIFICATION DU CHOIX DE ZONAGE

4.1 LES ENJEUX L’évolution démographie de la commune est remarquablement stable. Le taux de renouvellement est faible et la population vieillissante. Les enjeux sont connus, il convient de renouveler le tissu communal. La configuration du territoire, la position de l’habitat principal en sommet de coteau, le tracé des axes de communications en périphérie communale, et un réseau de voirie communales qui « irrigue » chaque zone habitée dessine une structure urbaine linéaire «naturelle » et incontournable, due à une « opposition de style » de relief fortement accidenté sur la moitié nord, plane sur le sud. · Développer harmonieusement le centre bourg en laissant Lacaussade et Laleugue de côté pour sa position en zone inondable ou faiblement urbanisées conformément à la prescription PR 51 du SCOT ; · Privilégier les secteurs ou la qualité des sols ou des exutoires sont suffisamment performantes pour recevoir un assainissement individuel PR 54 du DOO, c’est le cas dans le bourg ; · Revitaliser une population vieillissante et densifier autant que possible le village, pour le rendre attractif ; · Préserver un domaine agricole et les espaces à forte valeur agricole (PR 105) comme les grandes cultures au sud et ses forêts au nord prescrit par le DOO (PR 31) ; · Sauvegarder les grands secteurs de vignobles au centre et sur les coteaux prescription PR 31 du SCOT ; · Préserver les espaces naturels protégés par les directives NATURA2000 notamment sur les saligues de l’Adour. · Proscrire le mitage (PR 107) dispersion isolée ou en « tâche d’huile » de deux ou trois maisons pour économiser sur les renforcements de réseaux prescription PR 32 et PR 104 du SCOT. · Contrôler le nombre de zones à dessiner, pour réaliser des quartiers favorables aux économies d’espaces · Optimiser la présence et la capacité des réseaux. L’analyse des réseaux a contribué à écarter des zones trop p eu alimentées. Certaines sur la commune sont analysées précisément.

4.2 LES ORIENTATIONS Au regard des enjeux, la commune a fixé ses objectifs pour aborder sereinement les dix prochaines années. Elle a tenu compte des prescriptions et des recommandations du SCOT des Pays du Val d’ Adour. Pour être cohérent avec celui -ci, sont privilégiées les orientations suivantes, · Privilégier le développement du centre du village et des secteurs proches de celui-ci vers l’église en aménageant le terrain communal. les ancien nes paroisses ont un développement très limité, peu de parcelles ouvertes. · Prendre en compte dans la mesure du possible les logements vacants présents sur la commune, dans la mesure de leur état de salubrité ou de possibilité raisonnable de réhabilitation.

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· Densifier et aménager de manière très limité les anciennes paroisses de Sarragachies et Laleugue pour diversifier les sites. La surface moyenne choisie de 1200m² est un compromis acceptable entre la tailles « traditionnelle des parcelles en zone rurale, et la prescription du SCOT en matière de densification. Le coefficient de rétention défini par le SCOT (PR 102) laisse une marge suffisante dans le cadre de la zone urbaine développée à Sarragachies. · Éviter de développer des parties trop éloignées, pour ne pas entretenir démesurément des secteurs d’habitats réduits aux extrémités de la commune, à Fabas ou encore Lapignaou. S’écarter volontairement des zones inondables comme à Lacaussade, prescrit par la SCOT PR 51. · Aménager à Marcadet, à Montaut et à Goubets de façon très mesurée pour marquer la présence d’un habitat groupé sur ces zones, en sauvegardant la sécurité d’accès. La linéarité de l’urbanisation en sera accentuée, mais la topographie conduit à ce type de validation. · La modernisation de réseaux numériques constitue une priorité du SCOT PR 39, la commune a initié au cours des deux dernières années l’alimentation du territoire notamment sur le bourg. 4.3 LES CHOIX RETENUS

4.3.1 PRISE EN COMPTE DU SCOT DANS LA CARTE COMMUNALE

Processus de modification

Bien que l'étude d'élaboration d'une Carte Communale ait débuté après la décision du PETR Val d'Adour d'élaborer un Schéma de Cohérence Territoriale, le travail sur le projet communal a été au départ effectué sans connaître précisément les orientations que préconiserait le futur SCOT également en cours d'étude. Les pistes de développement explorées dans un premier temps ont porté sur des secteurs du territoire plus étendus que ce qui subsiste dans le projet final de Carte Communale. En effet, le projet validé par le conseil municipal en mai 2015 et ainsi soumis à la consultation des Personnes Publiques Associées dont le PETR Val d'Adour chargé d'élaborer le SCOT, avait pour objectif de permettre d'ouvrir à l'urbanisation un potentiel de 3,61 ha d'espace libre de toute construction, permettant la réalisation prévisible de 24 logements nouveaux. A ce stade de l'étude, le plan de zonage élaboré comportait notamment une zone constructible situé « A l'église de Laleugue ». Dans le cadre de la consultation, le PETR Val d'Adour a émis le 22 juillet 2015 un avis défavorable au projet de Carte Communale basé sur les motifs suivants : - prévisions du nombre de logements nouveaux largement surestimées compte tenu des statistiques des 10 dernières années, - surface ouverte à l'urbanisation trop importante, - densification non démontrée dans le projet de Carte Communale, - choix des terrains rendus constructibles à améliorer. Suite à cet avis basé sur le projet de SCOT non encore approuvé mais arrêté par le comité syndical en février 2015 (voir avis PETR en pièce 7), la municipalité a décidé d'apporter des

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modifications au zonage du projet de Carte Communale de façon à respecter les orientations du futur SCOT. Le projet a donc été réduit par : - la suppression de l'ensemble du secteur constructible délimité « A l'église de Laleugue », - la diminution de l'étendue des zones constructibles : * Au bourg, déduction de la parcelle 639 et fond de parcelle 621 sur la partie Sud / A « Hontan », suppression de la parcelle 383 et partie de parcelle 591 / au Nord, suppression de la parcelle 35 (intérêt paysager signalé par le PETR justifiant son déclassement), * « A Montaut», déduction de la partie constructible sur les parcelles situées à l'Ouest de la voie (parcelles 632, 633 et 634). Ce projet revu à la baisse une première fois n'avait pour ambition que de permettre la réalisation de 13 nouvelles constructions pour une surface de terrains potentiellement disponibles de 1,59 ha (au lieu de 3,61 ha du projet initialement élaboré). Communiqué au public lors de l'enquête publique qui s'est déroulée du 22 avril au 27 mai 2016, il a fait l'objet d'un avis favorable du commissaire-enquêteur le 27 juin 2016. Ce dernier a assorti son avis de recommandations dont celle d'intégrer à la zone ZC2 du bourg la parcelle 639. Au vu de ses conclusions, le conseil municipal a décidé en séance du 12 juillet 2016 de suivre l'avis du commissaire-enquêteur et d'approuver la Carte Communale après rajout de cette parcelle dans la partie constructible du bourg. Après mise au point du plan de zonage pour rajouter la parcelle 639, la délibération municipale d'approbation de la Carte Communale prise le 15 juillet 2016 a été transmise le 19 août à la Sous-préfecture de Mirande accompagné du dossier de Carte Communale correspondant, pour approbation du dossier par Monsieur le Préfet. Malgré les efforts de réduction du projet par rapport au respect du SCOT Val d'Adour aujourd'hui rentré en application, Madame la Sous-Préfète de Mirande a notifié au Maire le 30 septembre 2016, sa décision de ne pas approuver le dossier en l'état, au motif qu'il n'est pas compatible avec les dispositions du SCOT (voir courrier préfectoral en pièce 7 du présent dossier). Dans ce courrier, Madame La Sous-Préfète demande de préciser certains points du dossier et de revoir à nouveau le zonage à la baisse en vue de respecter plusieurs prescriptions du SCOT : diminution des perspectives de développement sur la base des 12 permis de construire accordés ces 10 dernières années pour des logements (passage de 13 logements à 8) et donc réduction de la surface ouverture à l'urbanisation, application de la densité minimum préconisée par le SCOT sur les parcelles jugées à forte valeur agricole dans le SCOT, ...

Modifications

Par soucis de compatibilité la municipalité de Sarragachies a choisi de suivre au plus prés les prescriptions du DOO (Document d’Orientations et d’Objectifs) du SCOT, pour les éléments de la carte qui sont concernés. L’article L.141-5 du Code de l’urbanisme décrit l e rôle de celui-ci, il assure « la cohérence d’ensemble des orientations arrêtés dans ses différents domaines ». - Gestion économe et équilibré de l’espace - Principe de diversité des fonctions et de mixité sociale - Respect de l’environnement - Cohérence des politiques publiques Page 51 sur 82

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Domaines d’interventions qui sont étroitement liés les uns aux autres, et qui ont naturellement des répercussions sur l’ensemble des éléments pris en compte. La déclinaison des orientations définies par le Conseil municipal au regard des prescriptions du SCOT sont mises en musique dans leur application pratique par les différents zonages. En conséquence, dans cette version finale de son projet de Carte Communale, la municipalité privilégie, le développement et l’aménagement du bourg, afin de limiter l’utilisation des espaces agricoles de bonne valeur agronomiques, de préserver les espaces naturels et les éléments paysagers importants. Elle réduit dans le même temps les surfaces parcellaires constructibles respectant en cela les prévisions d ’urbanisation du SCOT pour les prochaines années. Elle choisi d’affirmer le caractère d’habitats de certains secteurs sans permettre de nouveaux aménagements c’est le cas aux Goubets, au Marcadet et à Montaut. A ce titre, il est précisé que la prescription 31 du DOO dont la finalité est de réduire le mitage des terres agricoles a bien été prise en compte dans le projet communal. En effet, elle imposait « une densification minimum » (8 ou 10 logements par ha) sur certaines terres à forte valeur agricole recensées par le SCOT, et notamment à SARRAGACHIES, sur les parcelles 51 et 52 au village et la 239 à Montaut - conduisant à remplir à elles seules les objectifs de constructions de la commune. Aussi, le conseil municipal a dû réduire drastiquement l’utilisat ion de ces espaces agricoles, en supprimant des parcelles initialement prévues, telles que les parcelles 239 « A Montaut » et une partie des parcelles 51, 52 au bourg.

4.3.2 ZONES CONSTRUCTIBLES Voir en Annexe, mention des textes règlementaires pièce n°3-1 et les modalités d’application, pièce n°3.2 Les zones d’extensions (ZC2 ) : les constructions, à l’exclusion de celles à usage d’activités polluantes, nuisantes ou dangereuses pour le voisinage, sont admises sous réserve de satisfaire aux conditions d’équipement définies par le Règlement National d’Urbanisme. Les constructions sont en effet interdites si des équipements manquent. Ces zones qui sont les plus nombreuses dans la carte communale se prêtent à la réalisation de lotissements. Il est important de souligner que ces zones ZC2 sont potentiellement mais pas automatiquement constructibles. D’autre part, les accès éventuels aux routes départementales devront être limités en dehors des panneaux d’agglomération. Celles -ci devraient respecter les dispositions du Règlement National de l’Urbanisme

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Légende des symboles (vues aériennes et cartes de zonage)

Zones inondables

Sens de la pente

Zones constructibles nouvelles

Limites de sections cadastrales

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4.3.2.1 Au Village

vignes Champs Ferme

Prairies

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RD 258

Le bourg vu du sud la mairie derrière les arbres

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Situation Sur la crête du coteau et sur le visible de la plaine de l’Adour versant. A l’ouest un sect eur à forte déclivité.

Occupation Près de l’église, la municipalité possède un e prairie fauchée , derrière le du sol cimetière. A Hontan, à l’ouest du bourg et au sud, les terrains en prairies naturelles moins propices à l’agriculture et des champs sur le plateau et sur les versants. Ils ont une position périphérique favorable à un développement.

Urbanisation A Hontan à l’ouest, 3 construction s sur la crête en bordure du CR, en descendant par la VC n°9 vers l’ouest une ferme et ses bâtiments, à l’est deux bâtiments encadrant un terrain nu Au centre bourg dix maisons se répartissent autour des bâtiments communaux, mairie, salle des fêtes et église.

Voiries La voie communale VC n°3 de S arragachies à Laleugue d’est en ouest traverse le bourg. Elle est rejointe par la VC n°9 venant du sud en traversant Hontan. La VC n°2 prend la direction du nord à l’est du bourg en coupant la VC n°3 pour desservir les parcelles 51 et 52. Un CR dit de Bioue traverse Hontan sur la crête par l’ouest.

Objectifs Poursuivre et densifier le bourg et son périmètre immédiat. Optimiser l’utilisation des capacités des réseaux et compléter les dents creuses en privilégiant le bourg. Une partie des parcelles 49 et 621 sont ainsi mises à contribution pour compléter l’urbanisation in terne. La parcelle 639 vient en continuité du bourg : bien que la sa surface totale soit de 4 470 m², la partie supérieure d'environ 2300m² a une déclivité trop importante ou nécessitant des infrastructures trop couteuses pour être raisonnablement constru ite. Le contrebas d'un peu plus de 2 000 m² de surface pourra recevoir une construction. Les terrains 347 et 609 situés au milieu de la zone ZC2 et propriété de la mairie rentrent dans un projet de par king et d’un hangar à matériels. Les parcelles 51 et 52 voient leur surface réduite (plus 50%) de manière conséquente pour prendre en compte la prescription PR 31 qui définit la densité minimale constructible en zone urbaine précisé dans les orientations. Certaines parcelles sont « inutilisables » car rais onnablement inaccessibles en raison des talus (6m), des habitations déjà implantées (341) qui empêchent l’accès, ou d’une forte déclivité(591) PR 51 du SCOT.

Milieux Il n’y a pas d’espace naturel notable dans ce secteur , il est princip alement naturels et agricole. risques La parcelle 224 derrière l’église du bourg a été retirée en raison de la destruction inéluctable de la zone Humide inventoriée par l’évaluation environnementale réalisée, à préserver. Il existe un aléa faible à nul pour le retrait gonflem ent de l’argile.

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Agriculture Au sud est du Bourg se trouve un seul élevage de volaille en bâtiment d’élevage . Il conviendra pour celui-ci de respecter un périmètre de réciprocité la parcelle 51, les 350 et 351 restent à l’écart. Des vignes sont en cours d’arrachage à l’est de la VC n°9 sur lesquelles s’appuient les terrains constructibles. La densification du bourg pourra se réaliser. La parcelle 51, est une ancienne vigne arrachée non replantée, enclavée dans un secteur urbanisé.

Dessertes AEP le réseau est Ok sur le secteur. réseaux Assainissement individuel (filière à filtre à sable vertical drainé). Électricité le réseau est globalement desservi. A l’ouest renforcer quelques parcelles. 224 derrière l’église pour une seule habitation, 49, 639, 621 desservies. Il conviendra de déplacer le compteur de la 35 vers la VC n°2 pour desservir la 34 et 52 (commune).

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à Hontan ouest

vignes Champs

Prairies

Croisements

A Hontan le talus sur la VC n°9 vue du bas de Hontan vers l’ouest

Situation A l’ouest du bourg su r la crête, versant boisé visible de la plaine de l’Adour, un secteur à forte déclivité.

Occupation A Hontan, à l’ouest du bourg et au sud, les terrains moins propices à du sol l’agriculture en prairies naturelles et de des champs sur le plateau et sur l es versants. Ils ont une position périphérique favorable à un développement.

Urbanisation A Hontan à l’ouest, 3 construction s sur la crête en bordure du CR, en descendant par la VC n°9 vers l’ouest une ferme et ses bâtiments, à l’est deux bâtiment encadrant un terrain nu

Voiries La VC n°9 vient du sud en traversant Hontan et rejoint la VC n°3 du bourg. Cette dernière est dans une profonde saignée, encadrée par des talus de plus de 6m. qui interdisent tout accès aux parcelles adjacentes 591 et 341 de p art et d’autre.

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Un CR dit de Bioue traverse Hontan par l’ouest.

Objectifs Valider un hameau à proximité de la voie de dégagement que constitue la RD935 L’habitat récent doit être marqué. Les terrains constructibles ne doivent pas consommer l’espace agrico le. C’est pourquoi seule des constructions nouvelle s seront acceptées au sud du site.

Milieux Les voies communales à l’ouest sont encadrées par une haie continue naturels et d’arbres hauts et d’imposants talus importants à l’ouest limitant l’utilisation risques des parcelles en particulier 341 et 591. Vers l’ouest du secteur un massif boisé vers le CR de Bioue, une dent creuse la 383. Il existe un aléa moyen pour le retrait gonflement de l’argile.

Agriculture Il n’y a pas d’élevage dans ce secteur. La parcelle 335 est un champ cultivé, des vignes se répartissent au sud ouest, à l’est et au nord qui ne sont pas mise à contribution. Une prairie naturelle s’étend sous la crête du bourg. Le siège d’exploitation en 392 sera conservé hors de la ZC pour p ermettre de futurs agrandissements. Les parcelles 369 à 371 complètent le secteur d’habitat.

Dessertes AEP le réseau est Ok sur le secteur. réseaux Assainissement individuel (filière à filtre à sable vertical drainé). Électricité le réseau à renforcer, insuffisamment desservi, la 383 est desservie pour une seule habitation. Les 369 à 371 sont aussi desservies .

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À Montaut

Champs Chai Champs

Vignes

Bois Champs

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À Montaut, vu vers l’ouest

Situation A l’est du bourg, sur le sommet d’ un coteau occupé par des vignes vers l ’est , ou le zonage se concentre autour du croisement.

Occupation du Un secteur de vignes et de champs hameau regroupant 6 maisons sol

Urbanisation Les habitations se développent en bordure de voirie ou il y a peu de trafic. 4 maisons dont une implantée dans un grand parc sur la parcelle 103, que le propriétaire veut conserver en l’état.

Voiries La VC n°6 remonte le coteau vers le nord rejoignant la VC n°2 dite de Payros venant du bourg. La VC n° 5 de Sarragachies à Termes d’Armagnac se dirige vers l’e st depuis l’intersection située au milieu du quartier. Le CG32 ne pose pas d’avis contraire aux accès.

Objectifs La municipalité considère que l’urbanisation du quartier est terminée. Cependant, elle souhaite le valider comme quartier d’habitat. A ce titr e elle délimite le secteur construit, sans perspective d’expansion. Cela résulte aussi d’un constat, ne pas accentuer les risques liés aux accès à la VC n°5 de Sarragachies à Termes.

Milieux Peu de place est laissé au milieu naturel tout le secteur est anthropisé. naturels et Il faut signaler un aléa faible à moyen pour le retrait gonflement de l’argile , il risques n’y a pas de mesures particulières à prendre .

Agriculture Le secteur est occupé par les vignes. Un chai construit sur la parcelle B n°627 n’est pas intégré à la zone. Une attention particulière doit être apportée pour éviter les problèmes de voisinages qu’entrainent les nuisances apportées par les traitements du vignoble. L’INAO émet des réserves sur les 632 à 634, elles sont donc éliminées du secteur constructible . Le zonage s’attache à limiter autant que possible l’utilisation de s vignes.

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Les parcelles agricoles B n°105-106-107, 635, 670 et 837 ne sont pas mise à contribution même si l’INAO ne donne pas d’avis contraire.

Dessertes Assainissement individuel (filière à filtre à sable vertical drainé). réseaux AEP, pas de problème d’alimentation Électricité, les parcelles 105 à 107, 337, 670 et 837 sont insuffisamment desservies.

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4.3.2.2 À Goubets

Champs Champs

RD25

vignes

CR Prairie

Vignes

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Situation En bordure ouest du territoire, sur le coteau

Occupation du En bordure de la RD25, de part et d’autre. sol Les conditions de desserte et de sécurité seront précisées par le CG32. Mélange de champs de cultures, de prairies et de vignes en arrière plan du quartier vers l’ouest

Urba nisation Huit constructions se répartissent de part et d’autre de la RD 25, deux à l’est et 6 à l’ouest, toute s de style du milieu du siècle dernier. Les constructions sont entourés de parcs arborés qui n’ont pas vocation à être construits.

Voiries La RD 25 dite de Riscle à Nogaro de direction sud –nord dont la problématique principale est l’accès sécurisé. Le service des routes du CG32, limite le nombre de constructions sur se secteur afin de ne pas accentuer le trafic, car cela entrainerait l’ obligati on de mise en place d’un « tourne à gauche » que la commune ne souhaite pas réaliser. Le CR dit ancien chemin de Riscle à Nogaro coupe la précédente au centre du quartier pour se diriger vers l’est.

Objectifs La municipalité considère que l’urbanisation d u quartier est terminée. Cependant, elle souhaite le valider comme quartier d’habitat. A ce titre elle délimite le secteur construit, sans perspective d’expansion. Cela résulte aussi d’un constat, ne pas accentuer les risques liés aux accès à la RD25.

Milieux L’ensemble est agricole, seule s les haies d’arbres encadrant la zone naturels et construite matérialisent les espaces naturels et un bosquet au bas de la risques prairie au long de la RD25. L’aléa retrait gonflement des argiles est nul à très faible sur la zone, il n’y a pas de mesure spécifique à prendre

Agriculture Les terres sont occupées par le vignoble vers le sud. Au sud est limitée par le périmètre de protection de 500 m de rayons propres aux MNH, justifié par la présence d’une vigne classée (évoquée dans la partie activité) sur le secteur de Marcadet, ce qui entraine des contraintes règlementaires de construction. Il n’y a pas d’élevage. Les vignes sont à l’ouest de la RD25, qui n’est pas concernées par le zonage constructible. Elles sont toutes dans un périmètre classée AOC et l’INAO n’est pas favorable à leur utilisation. Il n’y a pas de vigne sur les surfaces considérées à l’est du secteur excepté plus à l’est, à l’arrière des constructions actuelles. Cependant le zonage ne concerne qu’un e faible partie de la parcelle 102 qui est encadrée par une haie d’arbres sur le bas vers le sud. Elle est enclavée entre route et construction actuelle et bois. L’exigüité de la parcelle est dé favorable à une exploitation intensive, ce qui en atténue l’ utilité. Cela réalise un tracé homogène pour remplir la « dent creuse ».

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Dessertes Assainissement individuel (filière à filtre à sable vertical drainé). réseaux AEP, pas de problème d’alimentation La desserte électrique est globalement réalisée sur le quartier.

4.3.2.3 À Marcadet

Champ

vignes

Prairies

Hangars

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A Marcadet, une vieille bâtisse « patrimoniale », vignes et bois

Bordure de la VC n°8 à Marcadet

Situation A l’ ouest du bourg, en bordure de la VCn8, au sud-est du quartier de Goubets. Sur la crête du coteau, en forme de plateau étroit

Occupation du Des vignes en zone INAO sur la face sud ouest de la RD25 en culture ou, sol non planté. Des champs de cultures de céréales et des prairies naturelles en face est, sur la serre de déclivité plus ou moins prononcée de ce coté.

Urbanisation Un habitat linéaire prononcé dicté par la topographie. En forte discontinuité. Un habitat en « grain de chapelet ». Trois maisons s’égrènent en bordure de la VC n°8, deux fermes et leurs dépendances au dessus d’un fort talus à Lagardèr e et à Ninan, ainsi qu’un e maison d’habitation récente. Vers l’ouest toujours en bord de la RD25 un hangar récent élevée en bordure du ruisseau de Lapignaou. Cette partie restera en dehors de la zone constructible. Plus vers l’est en bordure de la même VC n°8 un groupe de 8 maisons plus dense avec pour la plupart des bâtiments annexes le quartier date du milieu du XXème siècle, qui s’est constitué autour d’une ferme plus ancienne.

Voiries La RD 25 Nogaro à Riscle à l’ouest axée nord sud est la zone de so rtie du quartier. Le CG32 préconise de limiter si ce n’est d’éviter d’implanter de nouvelles constructions dans ce secteur. Se pose un problème de sécurisation de l’accès à la départementale. Le projet de séchoir agricole devra prendre en compte la sécuri té des accès, la commune ne prévoit pas de développement du quartier car elle ne peut pas assumer la réalisation d’un tourne à gauche sur la RD25.

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La VC n°8 dite de Marcadet se connecte à la précédente à l’ouest et se dirige vers le nord-est pour rejoindre la VC n°4 de Miqueou. Elle est rejointe par le CR dit de Marcadet à proximité de l’ancienne scierie à Pintou, à l’extrémité est du quartier.

Objectifs La vocation de la zone est de ne pas ajouter de nouvelles constructions. Il convient d’identifier cl airement le secteur d’habitat et de la décrire. Les parcelles sont limitées en surfaces afin d’éviter l’implantation de toutes nouvelles constructions. Le groupe de maisons, peut constituer le cœur d’un quartier à terminer avec deux ou trois constructions nouvelles.

Milieux Le ruisseau de Lapignaou à l’ouest en bordure de la RD25 est bordé au nord naturels et par un secteur boisé très dense, et au sud par des prairies et des champs . risques Un hangar agricole est implanté pour le stockage de fourrage. Un séchoir pourrait être réalisé dans un futur projet agricole. Les zones boisées sont rejetées sur les marges du site, et dans les parties au relief accentué, nombreu ses à l’est et à l’ouest. Un massif à Lapignouaou à l’ouest et de Marcadet au sud est sous la zone constructible. L’aléa retrait -gonflement des argiles est faible à nul sur le secteur.

Agriculture On note la présence à Ninan une forte concentration de vignes qui coupe le secteur en deux. l’une d’elle est inscrites aux patrimoines des monuments historiques (parcelles 615), elle est invisible de la route. L’ensemble du versant sud des Côtes de Marcadet sont largement occupé par des vignes classées INAO Un ancien atelier de gavage sera certainement détruit à l’est . En bordure du ruisseau de Lapignouaou un hangar agricole est implanté sur une prairie, un séchoir est en projet sur la même parcelle E207. La partie constructible est dans un écrin de parcs et de jardins. Il n’y a pas de contrainte d’élevage sur cette zone, la ferme locale n’est plus acti ve dans ce domaine.

Dessertes Assainissement individuel (filière à filtre à sable vertical drainé). réseaux AEP, pas de problème d’alimentation La desserte électrique est globalement réalisée.

4.3.3 ZONES NON CONSTRUCTIBLES

4.3.3.1 Zones naturelles (ZN)

Le reste du territoire est classé en zone naturelle (ZN). Tous les terrains pressentis pour être cons tructibles n’ont pas été gardés pour des raisons techniques et règlementaires. Un des éléments qui pousse à limiter les extensions sur le territoire, provient du fait de la nécessité de ne pas multiplier les secteurs obligeant à des surcoûts d’entretien ou de renforcement

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de réseaux. C ette problématique reste dans la même logique que la mise en place d’équipements plus collectifs raisonnés en d’autres lieux à l’échelle de la Communauté de communes. o À l’Eglise de Laleugue, hameau historique au nord du bourg ne sera pas développé, afin de préserver le secteur agricole. o A Fabas, au nord-est du bourg, en limite du territoire le site préalablement choisi, n’ est pas développé . Il s’agit de préserver un secteur agricole important, pour la qualité de terres de cultures, et éviter l’accentuation d’un habitat linéaire non souhaitable ici. Éviter le mitage et les renforcements de réseaux. o Aux Cotes de Sarragachies des terres à réserver prioritairement à la vigne, dont on a vu qu’elles sont nombreuses sur la commune. L’INAO insiste sur la nécessité de sauvegarder ces terres, à l’avenir il pourra y avoir réhabilitation de ces vignobles, même si aujourd’hui la tendance est inverse. On note aussi la présence d’un élevage qui implique un périmètre de réciprocité important. o À Lac de Lanasso, sur le coteau au nord de l’église de Laleugue. Un projet de village vacance a été abandonné en raison du manque d’habitat et de l’absence de réseau. o A Lapignouaou, le secteur est en zone agricole très favorable avec un pivot d’irrigation qu’il convient de préserver. L es débouchés sur la RD25 sont problématiques, ils nécessiteraient des aménagements. La commune considère pour des raisons budgétaires qu’i l n’est pas urgent de réaliser un carrefour. Les réseaux sont insuffisants pour assurer l’alimentation de constructions nouvelles. o À Hontan sud, l’absence de réseau , la proximité des vignes sur des terres propices conduit l’INAO à émettre un avis peu favor able. Ce sont des éléments considérés comme déterminants pour l’abandon du secteur sous le bourg. o Au Cardinat, en bordure du CR dit de Lardit, abandonné en raison de la faiblesse de l’habitat, et d’une insuffisance des réseaux. o A Lacaussade, une ancienne paroisse en zone inondable et d’agriculture intensive, céréales et vignes deux éléments qui ont contribué à écarter le hameau dés les premières réunions. Le passage de la RD 3 a aussi été déterminant. Cette zone couvre la majeure partie du territoire communal. Sa vocation agricole, d’élevage, de vignes mais également paysagère, naturelle et environnementale impose d’ éviter toute urbanisation dispersée incompatible avec le projet. Les collectivités locales de taille moyenne, dont la population est faible sont amenées à élaborer les cartes communales. En l’absence de ces documents, les constructions ne sont autorisées que sur les PAU (Parties Actuellement Urbanisées). Les lois de décentralisation, notamment l'article R. 124-3 du code de l'urbanisme prévoient, que les documents graphiques délimitent les secteurs où les constructions ne sont pas autorisées à l'exception : - de l’adaptation, la réfection, le changement de destination ou l’extension des constructions existantes ;

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- des constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ; - de s constructions et installations nécessaires à l’exploitation agricole ou forestière ; - des constructions et installations nécessaires à la mise en valeur des ressources naturelles ; - de la restauration des bâtiment s dont il reste l’essentiel des murs porteurs lorsque leur intérêt architectural ou patrimonial en justifie le maintien et sous réserve de respecter les principales caractéristiques de ce bâtiment.

À titre indicatif, il faut souligner que le Conseil d'État (CE ; 9 mai 2005 de M. et Mme Weber ; requête n° 262618) estime qu'une construction peut être considérée comme une extension d'une habitation existante dès lors qu'elle est attenante à celle-ci. Hormis ce cas, il n'est donc pas possible, d’envisager que les garages, abris de jardins, piscines ou autres annexes, puissent être autorisés dans les zones inconstructibles des cartes communales. Les modalités d’applications du RNU se trouvent en Annexe pièce N° 3.2

4.3.4 SYNTHÈSE La description des secteurs envisa gés souligne la variété d’occupation du sol (tableau 1). Tableau 3: récapitulatif de l’occupation des sols en zones constructibles Occupation du sol Objectif

Prairies de pacages et vignes en Développer le périmètre du bourg, Village bourg limite de la zone urba ine accentuer l'urbanisation

Vignes et prairies bordent la VC Compléter l'habitat sur des terres n°9, forte déclivité des terrains peu favorable s à l'agriculture, Hontan vers le nord aménager la périphérie immédiate du bourg, Vignes et champs, déclivité forte Valider un quartier d’habitat, sans Montaut sur versants est, un chai au nord possibilité de nouvelles du secteur constructions. Équilibrer le développement du Un replat, le croisement avec la centre du territoire communal, RD25 un secteur d’habitat Goubets garder ce secteur , valider développé. Des prairies et des l’urbanisation sans possibilité de vignes en périphérie nouvelles constructions. Mélange de cultures et de vignes, Valider un quartier d’habitat, sans Marcadet des haies d'arbres avec un groupe possibilité de nouvelles de maisons constructions

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Une synthèse des équipements (tableau 2) indique que certains secteurs ont des réseaux insuffisants pour être pris en zones constructibles.

Tableau 4: Équipements

Quartiers Eau Électricité Voirie Assainissement ZONE

Village Bourg Desservi Globalement Pas de problème de Individuel ZC2 Desservi sortie

Hontan Desservi Globalement Pas de problème de Individuel ZC2 Desservi sortie

Montaut Desservi Globalement Pas de problème de Individuel ZC2 Desservi sortie

Goubets Desservi Globalement Limiter le Individuel ZC2 Desservi développement

Marcadet Desservi Desservi Aménager des Individuel ZC2 insuffisant sorties regroupées

Dans cette perspective le besoins en terrains constructibles sera de 0.96 ha (1200 * 8 logements), soit une fois appliqué le coefficient de rétention 1.5, chiffre égal à celui autorisé par la PR 102 du SCOT en zones urbaines, seules mises à contribution dans cette carte. Pour rappel une surface moyenne de 1 200m² par parcelle est utilisée. Tableau 5: récapitulatif des surfaces constructibles Secteur Surface Surface Superficie Superficie ZC1 ZC2 Agricole réellement estimée constructible Village 9 1143 m² 11573 m² 15643 m² A Montaut 13 870 m² 0 m² 0 m² A Marcadet 17378 m² Aux Goubets 27802 m² TOTAL 13 6323 m² 11 573 m² 15 643 m²

Elle permet à la municipalité de produire une carte communale pour une période relativement longue.

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La consommation d’espaces agricole pour les zones constructibles est de 1 ha 15 a 73 ca. Surfaces choisies en général pour leur faible valeur agronomique, difficiles à travailler, ou enclavées dans zones construites dont l’exploitation peut entrainer des nuisances de voisinage aux abords de ces sites, sauf pour les 4800 m² identifiés par le SCOT au titre de la prescription PR31.

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5 INCIDENCE DES CHOIX

5.1 CADRE PHYSIQUE

5.1.1 TOPOGRAPHIE Les modifications topographiques sont faibles. La déclivité de certains secteurs nécessite des terrassements pour faciliter l’accès aux parcelles, le nivellement pour l’implantation des constructions devrait rester modeste, pour ne pas bouleverser les paysages, au Marcadet, et au hameau de Laleugue. L’ensemble n’est pas susceptible de modifications sensibles par les travaux d’aménagements.

5.1.2 RISQUE RETRAIT -GONFLEMENT DES ARGILES La commune a un risque faible à moyen d’ aléa retrait-gonflement argiles sur la plus grande partie de son territoire précisé par l’arrêté préfectoral du 20 juin 2014. La mairie informera par affichage les nouveaux propriétaires des risques liés à ces aléas, conformément à la loi du 22 juillet 1987, sur le droit à l’infor mation du citoyen concernant les risques majeurs (article 125-2 du code de l’environnement) et l’arrêté 4 du 9 février 2005 du MEDAD. Concernant la prise en compte des mouvements de terrains liés au retrait-gonflement de l'argile, il existe un projet de carte des aléas. Elle met en évidence un risque moyen sur l'ensemble du bourg et sur les secteurs d'extensions. En l'absence de données plus précises, la carte communale en informe la population et renvoie les acquéreurs de terrains aux mesures à prendre en matière de constructions. Les terrains choisis pour être constructibles sont en dehors de la zone d’aléa moyen .

5.1.3 RISQUE INONDATION Les risques inondations de l’Adour sont répertoriés sur la commune, un Pss de l’Adour (plan des surfaces submersibles) est mis en place par arrêté préfectoral du 2/11/1960. La cartographie informative des zones Inondables au plan régional prend en compte les débordements de l’Adour et de l’Yzaute (Atlas 1643-4)). Il en est de même des zones de ruisseaux, nombreuses sur Sarragachies où peuvent survenir de petits débordements sans gravité de « mémoires de sages». Des bandes de sécurité sont reportées sur les cartes annexes de la carte communale. C’est le cas au bas du secteur sur du ruisseau de La Palue ou encore de Vielcapet. Ces périmètres n’entrent pas dans les zones constructibles. Il conviendra de garder libre une bande de 10m (demande préfectorale) autour des ruisseaux totalement inconstructible, de la classer en zone sensible (ZCi) s’il existe une construction.

5.1.4 DÉFENSE INCENDIE La commune a mis en place les éléments permettant d’assurer la défense incendie, sur les secteurs déjà construits conformément à l’arrêté préfectoral du 18 aout 2010 . Les mesures adaptées sont prises pour dimensionner les ressources aux nouveaux besoins de constructions, utilisation des mares, des citernes et des éléments déjà existants. Le SDIS interrogé a apporté un soutien technique pour définir les choix des emplacements et des dispositifs adaptés. Information à consulter sur le porter à connaissance. (PAC de la préfecture pour l’élaboration de la carte communale).

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5.1.5 NUISANCES Les nuisances relatives aux installations d’élevages ou agroalimentaires (arrêté du 7 février 2005), sont prises en compte en accord dans le cadre de l’application de l’article L111-3 du code rural sur la réciprocité des distances d’implantations de bâtiments agricoles et immeubles habités (code rural article L111-3). Les nouvelles zones constructibles sont suffisamment éloignées des secteurs d’élevages d’ailleurs parfaitement situées hors nuisances . Les zones d’épandages, génératrices de nuisances olfactives, sont suffisamment distantes des secteurs constructibles.

5.2 CADRE NATUREL

5.2.1 ESPACES NATURELS La biodiversité est un gage de richesse patrimoniale, la garantie de paysages harmonieux pour une commune. Les espaces naturels sont nombreux, au regard de la superficie communale, de sa richesse en zones humides, à la présence de nombreux ruisseaux cités plus haut. Au long de leur cours la bande de 10m aura aussi pour fonction de répondre aux objectifs généraux du SDAGE précisés au chapitre de l’eau notamment ceux de la Trame bleue pour le respect des corridors écologiques pour la flore et la faune. Les zones humides répertoriées sur l’Yzaute au nord du territoire sont très éloignées des zones constructibles et n’en subissent aucune incidence. Il conviendra de respecter la préconisation liée à leur préservation. Les secteurs ZNIEFF sont largement hors des zones constructibles comme la Natura 2000 qui comprend 3% du territoire communal au long de l’Adour.

5.2.2 ESPACES BOISÉS Chaque commune possède des éléments remarquables dans son patrimoine forestier : arbres, espèces rares. Ce sont souvent des éléments définissant son identité. L’ONF en charge des forêts communales les a identifiés et évalués, selon leur l’importance au niveau local ou régional et aide à les mettre en valeur ou à les protéger. Les massifs boisés restent des éléments incontournables du territoire, des « jalons » visuels qui doivent rester à l’écart des zones constructibles. C’est le cas sur l’ensemble des secteurs choisis pour les constructions , notamment l’ouest de la commune, très boisé à Hontan. C’est aussi le cas sur l’ensemble des ripisylves qui bordent la multitude de ruisse lets sillonnant le territoire.

5.2.3 ESPACES AGRICOLES La carte communale introduit localement des mutations d’espaces agricoles en secteurs urbanisés, mais le prélèvement reste modeste. Le terroir est touché à la marge principalement sur les crêtes et sur les parcelles enclavées dans des secteurs urbanisés comme au Goubets ou au village. Elle s’inscrit dans la continuité du développement historique de la commune, le long des voies de communication en crêtes. Les orientations prises conduisent à limiter l’utilisation d’espaces de talwegs ou de pentes, parfois certaines sont considérées comme incontournables. Il en est ainsi au village ou à Montaut où les terres sont en continuité avec des constructions existantes. Certains parcelles sont intégrées

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aux zones constructibles, elles constituent des parcs de loisirs arborés pour certaines habitations, elles ne répondent pas aux conditions de constructibilité définie par la mairie c’est le cas à Montaut, à Hontan, à l’Eglise de Laleugue. Les propriétaires concernés n’amputeront pas leur parcelle, et ils ne souhaitent pas de voisin à proximité. Sur les autres secteurs, les espaces agricoles, et les vignobles en particulier sont écartés. Il en est ainsi des zones d’élevages notamment dans le prolongement du village à l’est les Côtes de Sarragachies. A Montaut l’INAO ne s’oppose pas à l’urbanisation le terroir n’étant pas de qualité supérieure, ce qui n’est pas le cas au Marcadet, ou le prélèvement reste cependant parcimonieux. Les terres agricoles « sacrifiées » aux besoins en logements se valorisent en devenant constructibles. Les agriculteurs proches de la retraite sont tentés de les proposer. La municipalité s’évertue à ne pas favoriser ce type de spéculation. Une étude du ministère de l’Agriculture 16 indique : o Une multiplication par seize du prix d’un fond s'il passe d'une vocation agricole à une destination urbaine (multiplication par vingt s'il couvre moins d'un hectare). o Une multiplication par cinq du prix d'un fond à destination urbaine s'il est morcelé en lots de moins d'un hectare (multiplication par deux seulement pour les fonds agricoles conservant leur vocation) Le prix du terrain à bâtir influe largement sur celui de la terre agricole lorsque les fonds sont de petites superficies, moins nettement lorsqu'ils font plus d'un hectare. Une partie de ces surfaces perd sa vocation initiale (agricole, forestière, "naturelle") dans une région où l’évolution démographique est lente . Concernant les distances de réciprocité entre bâtiments d’élevages et habitations, les nouvelles zones tiennent largement en compte cette problématique. La réglementation relative aux installations classées, oblige les exploitants d’élevages désireux d’implanter de nouveaux bâtiments pour leur activité à respecter une distance de 100 mètres vis-à-vis des habitations riveraines : y com pris les gîtes ruraux et les campings (à l’exception des campings à la ferme). La réciprocité s’applique aussi puisque le règlement oblige les propriétaires des terrains proches d’un bâtiment d’élevage à respecter cette distance de 100 mètres s’ils souhaitent construire ou s’agrandir. En effet, l’article L. 111 -3 du code rural stipule que « lorsque des dispositions législatives ou réglementaires (arrêté du 7 février 2005 et article 19 de la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006) soumettent à des cond itions de distance l’implantation ou l’extension de bâtiments agri coles vis à vis des habitations. La même exigence d’éloignement doit être imposée à toute nouvelle construction d’habitations et à tout changement de destination à usage non agricole nécess itant un permis de construire, à l’exception des extensions de constructions existantes . Les bâtiments d’élevages plus petits, non ICPE, ne sont pas soumis au régime de déclaration ou d’autorisation préalable, relèvent du RSD (règlement sanitaire départeme ntal). Dans ce cas, la distance d’éloignement peut être inférieure aux distances indiquées ci -dessus mais ne peut être inférieure à 20 mètres pour les travaux visant à l’extension mesurée d’un bâtiment d’élevage existant ou la réaffectation d’un bâtiment d’élevage existant du même type ou non, et pour les créations ou extensions mesurées d’ouvrages de stockage de paille et fourrage. Sont soumis au règlement sanitaire départemental les élevages de moins de 50 porcs, de moins de 5 000 volailles,

16 Source : Agreste, Safer GHL, Sogap, Safalt – Notifications de 2004-2008

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d’ovins, de m oins de 40 vaches ou de 50 veaux à l’engraissement . Les distances d’éloignement dans le cas d’ICPE 17 sont ainsi résumées à titre d’extrait : - 25 à 50 mètres au moins pour les élevages de 10 à 49 volailles et lapins et de moins de 10 vaches, cochons, moutons, chèvres, chevaux, chiens ; - 50 mètres au moins pour les élevages de 50 à 2 000 lapins, de 50 à 5 000 volailles, de plus de 10 ovins et équidés, de 10 à 39 bovins ; - 100 mètres au moins pour les élevages de 10 à 49 porcins. En dessous de ces seuils, il s’agit d’élevages familiaux qui ne sont pas soumis à des conditions de distance vis-à-vis des habitations voisines.

5.2.4 ESPACES PAYSAGERS Les aménagements paysagers ne devraient pas perturber les espaces investis. C’est la zone du village en perspective loi ntaine sur laquelle il conviendra d’être vigilant sur le type de construction.

Des talus très haut, qui limitent les accès aux parcelles

Les constructions « victimes » d’effets de modes, architectures standards et plurirégionales dénaturent l’environnement rural en diminuant l’identité de terroir. L’urbanisation ancestrale des crêtes se poursuit aujourd’hui, les paysages n’en seront pas modifiés significativement mais des conseils paysagers pourraient être prodigués par la municipalité avec l’aide du CA UE32 . L’équilibre des zones de constructions et la taille de parcelles restent importants.

5.2.5 RÉSEAU ROUTIER Les déplacements pourraient être modifiés, par la mise en place de certaines zones. Les services au des quartiers de Goubets, les services techniques du conseil général ont insisté sur la sécurisation des accès sur l’ensemble des secteurs. Le danger est présent sur certains sites, aux abords de la RD25 inscrite au Schéma Directeur Routier, pour les Marcadet ou le développement

17 Il convient de se reporter au règles d’implantations des bâtiments d’élevage au RSD départemental ou pour les ICPE régime de la déclaration (arrêté ministériel du 07/02/2005 – Journal Officiel du 31/05/2005) ou de l’autorisation (arrêté ministériel du 07/02/2005 – Journal Officiel du 01/06/2005).

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doit être limité pour évi ter d’accentuer le trafic sur les accès à la départementale . Le service gestion et exploitation de la route du conseil général a donné un avis détaillé sur l’élaboration de la carte communale. Certains quartiers, ont été fortement limités ou même abandonnés en raison d’une mauvaise visibilité des accès aux routes départementales , c’est le cas notamment à Goubets ou à Lapignouaou. Les terrains classés en zones constructibles sont desservis par des voies communales ou des chemins ruraux bien entretenus avec des conditions de sortie sur les voies soumises à des directives précises, permettant une visibilité satisfaisante. La mairie mettra en place des cheminements piétonniers, lors de la création de nouvelles voies comme le préconise le Plan de mise en accessibilité de la voirie et Espaces Publics approuvé. La sécurité des arrêts de cars scolaires est assurée, aucune modification n’est prévue à ce jour. Les arrêts en agglomération existent dans les hameaux.

5.2.6 RÉSEAU D ’EAU ET D ’ÉLECTRICITÉ La municipalité privilégie le développement de zones suffisamment pourvues en réseaux d’eau ou d’électricité afin de limiter les coûts d’entretien et de renforcement. Ont ainsi été écartés les secteurs nécessitant des renforcements onéreux que la municipalité ne pouvait pas assumer. Au nord du village, certaines parcelles nécessiteront des travaux de modifications de lignes, comme à Montaut. A Montaut, une ligne électrique borde le secteur tracé à l’ouest de la VC n°2. Sur les autres secteurs, la capacité est suffisante, mais un renforcement sera nécessaire, comme c’est le cas au bourg ouest.

5.3 CADRE DE VIE

5.3.1 ECONOMIE Le SRADDT (Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire) mis en place le 30 mars 2009, définit pour les communes du département des objectifs économiques à suivre pour l’ensemble des collectivités du périmètre régional. Conformément à l’article L4433 -8 du code des collectivités territoriales en absence de SCOT elles doivent s’y conformer. Trois phases sont prévues, préparer l’actualisation et la réalisation du diagnostic, élaborer une charte, et réaliser une consultation règlementaire Les choix qui seront faits, reprennent les objectifs des schémas régionaux déjà élaborés. Le scénario dit souhaitable donne une vision générale et partagée de l’ aménagement et du développement durables futurs plus largement que l’échelon territorial. La charte d’aménagement et de développement durable du territoire se décline en 4 axes stratégiques : o AXE 1 : Organiser et diffuser en aménageant l’espace régional p our un développement équilibré et une gestion raisonnée des ressources.

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o AXE 2 : Adapter et diversifier en soutenant le développement garant de la qualité de vie et de la cohésion territoriale. L’attractivité des territoires s’appuie sur une offre de ser vices et d’équipements adaptés aux territoires et aux publics.

o AXE 3 : Renforcer le rayonnement de Midi-Pyrénées. Le territoire régional doit trouver un positionnement international (visibilité et échanges), notamment grâce à la valorisation de son image et le renforcement de son identité.

o AXE 4 : Développer la solidarité entre les acteurs du développement de Midi- Pyrénées.

Dans la mesure de son projet, la commune participe à son échelle au suivi de ces axes.

5.3.2 RESSOURCE EN EAU Les zones constructibles, n ’empiètent pas sur le réseau hydrographique très développé qui joue un rôle important dans la structuration du village. Les nombreuses vallées et vallons s’égrenant sur la zone de coteaux au nord du territoire sont à l’écart de l’urbanisation. Comme beaucoup de communes gersoises, Sarragachies s’est urbanisée historiquement sur les coteaux. L’imperméabilisation des surfaces , due à l’urbanisation contribue à augmenter le volume des eaux pluviales à recueillir. Dans ce contexte, l’incidence du développement de l’habitat est d’abord liée aux effluents domestiques. L’accroissement de l’habitat sur les secteurs choisis et la modestie des modifications ne devraient pas influer sur le réseau. La carte communale est compatible avec le SDAGE (Schéma Directeur d’Am énagement et de Gestion des Eaux) du Bas sin de l’Adour et le SAGE Adour amont (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux). Elle n’introduit pas de modification susceptible d’influer sur la qualité des eaux. Les priorités définies par le SDAGE sont rappe lées dans les notes des services de l’état : localiser l’effort de dépollution, restaurer les débits d’étiages, protéger et restaurer les milieux aquatiques, remettre les rivières en bon état, sauvegarder la qualité aquifère des eaux douces, délimiter les zones inondables, instaurer la gestion équilibrée par bassins versants. Ces zones sont répertoriées, il est à noter que les crues locales et limitées n’influent en rien sur l’urbanisation, aucune zone constructible n’est créée à proximité. Le comité de bassin Adour-Garonne 18 a adopté le 16 novembre 2009 le SDAGE du bassin Adour-Garonne pour les années 2010 à 2015 et rendu un avis favorable au projet de programme de mesures (PDM) qui lui est associé. Ils sont entrés en vigueur dès leur approbation par le préfet coordonnateur de bassin en décembre 2009. Au travers de ses six orientations fondamentales et de ses 232 dispositions, le SDAGE est un document d'orientation stratégique pour une gestion harmonieuse des ressources en eau entre 2010 et 2015. A ces objec tifs s’ajoutent ceux plus spécifiques de protéger les zones humides, de restaurer durablement les équilibres quantitatifs, de lutter contre les inondations, de favoriser la circulation des poissons migrateurs.

18 Le SDAGE 2010-2015 remplace donc celui mis en œuvre depuis 1996 sur notre bassin. Il sera mis à jour tous les six ans. L'État, les collectivités, les établissements publics qui prennent des décisions publiques et mettent en œuvre des programmes d'actions dans le domaine de l'eau devront rendre les documents d’urbanisme compatibles avec ce SDAGE.

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5.3.3 ASSAINISSEMENT La topographie de la commune ne permet pas la mise en place d’assainissement collectif. Les nouveaux propriétaires devront respecter les préconisations de l’ar rêté du 6 mai 1996 modifié par celui du 24 décembre 2003, qui indiquent que chaque nouvelle habitation traite ses eaux usées dom estiques. Ce sont des lits à massifs de zéolite qui assurent l’épuration de s effluents avant rejet vers le milieu hydraulique superficiel. Les installations doivent être conformes aux prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non c ollectifs (arrêté ministériel article L1331-1 du code de la santé publique). Il convient de respecter la surface minimale préconisée au cours de l’étude pour mettre en œuvre les dispositifs , des filières de filtres à sables drainés, nécessitent un minimum de 110m² pour le filtre avec une pente de 5%. Seul au Marcadet nécessiterait une tranchée filtrante et une surface de 350 m². Les demandes de constructions seront examinées au cas par cas pour trouver la meilleure solution à la contrainte de pente. Ces exigences sont fortes pour des pentes supérieures à 15%, ce n’est pas le cas pour les zones tracées. Les exutoires sont de surfaces. Il existe un réseau de fossés peu marqué en bord de route, favorisant l’évacuation rapide des eaux de surfaces vers les talwe gs, utilisés comme exutoires des systèmes drainés. Localement des postes de relevage individuels pourraient être nécessaires à l’aval du traitement pour évacuer les eaux traitées

La profondeur des fossés peut s’avérer limitante et nécessitera l’utilisa tion de pompes de relevage des effluents traités dans les secteurs qui le nécessitent.

5.3.4 ORDURES MÉNAGÈRES L’accroissement de population, n’entrainera pas une augmentation significative du volume de déchets. S’il y a lieu le SICTOM du Secteur Sud -ouest, prendra les mesures nécessaires pour leur bonne évacuation en augmentant le volume des bacs de réception, ou la périodicité des passages.

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6 MESURES DE PRESERVATION

La part prise par les zones constructibles sur le territoire n’est pas significative au regard de la surface totale de la commune. Précédemment elle en représentait 2,6 %. Cette évaluation ne tient pas compte des bâtis diffus. Une faible partie concerne la surface agricole, des terres de faible valeur en secteurs fortement inclinés, en prairies surtout les parcelles difficiles à travailler. Un effort important a été fait pour exclure des zones constructibles, celles à vocation agricoles(les grandes cultures et les vignes), forestières (les massifs boisés) ou celles astreintes à des servitudes particulières (argiles, inondation, réseaux). Cependant dans certains cas il fut indispensable d’amputer quelques vignes en général peu intéressantes pour la viticulture, c’est le cas à Montaut, ou enclavées dans un secteur urbain qui pénalisait leur utilisation comme à Goubets. A proximité du bourg, les vignes, classées, en cours d’exploitations, ont été limitées dans leur utilisation, celles qui le sont étaient en prévision d’arrachage . Il conviendra lorsque la situation se présente de garder des bandes en limite des parcelles travaillées pour permettre aux exploitants de faire leurs traitements de culture. Des secteurs moins riches, ont été délaissés à cause de leurs faiblesses en équipements ou pour les coûts de renforcements. Un effort particulier doit êtr e fait en matière d’assainissement, concernant les rejets. La richesse en cours d’eau, la présence d’un grand nombre de zones humides, la situation urbaine en ligne de crêtes, nécessitent une attention particulière quant à leur préservation. Ces zones d’éq uilibres fragiles, peuvent être aisément perturbées ou même abîmées par des pollutions intempestives. Il faut donc insister sur la nécessité de contrôles rigoureux des systèmes sous la responsabilité du SPANC. La qualité paysagère et la préservation du patrimoine constituent des fils « rouges » pour l’élaboration du document. La municipalité qui veut contrôler l’aménagement et garder autant que possible la maitrise de l’urbanisation, s’attachera à surveiller les constructions. Une utilisation mesurée de la surface est souhaitable notamment sur l’implantation des maisons , sur l’utilisation d’une architecture adaptée et sur la nature des clôtures. Il est indispensable que des conseils d’aménagement soient donnés aux futurs propriétaires, ne pas laisser construire des bâtiments qui détonnent dans le paysage par leur « exotisme » ou leur « originalité ». Le CAUE 32 peut aider la commune en matière d’ aménagement maîtrisé du territoire dans le respect des paysages et de son originalité. Ce document établit un équilibre entre les exigences de développements vitaux pour son évolution, ses perspectives socioéconomiques, de la préservation des espaces et de l’environnement.

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7 TABLES DES ILLUSTRATIONS

7.1 TABLEAUX

Tableau 1: classements de la commune (INSEE) ...... 10 Tableau 2: qualité de l'eau (données DRAAF 2009) ...... 46 Tableau 3: récapitulatif de l’occupation des sols en zones constructibles ...... 69 Tableau 4: Équipements ...... 70 Tableau 5: récapitulatif des surfaces constructibles ...... 70

7.2 FIGURES

Figure 1: occupation du sol en 2000 et en 2010 ...... 9 Figure 2: carte du Pays Val d'Adour (extrait) ...... 12 Figure 3: profil topographique de Sarragachies, (Transec nord- nord est) ...... 14 Figure 4 : courbe des précipitations de la région de Vic Fezensac (mm) ...... 18 Figure 5: évolution démographique à Sarragachies depuis 1846 (données INSEE) ...... 34 Figure 6: évolution de la population par périodes (source INSEE) ...... 35 Figure 7: évolution de la composition des ménages dans le temps (source INSEE) ...... 35 Figure 8: types de résidences sur la commune (source INSEE) ...... 36 Figure 9: ancienneté d'aménagement des ménages en 2012 (source INSEE) ...... 37 Figure 10: ancienneté des constructions en 2009 (source INSEE) ...... 37 Figure 11: statut d'occupation des résidences principales (source INSEE) ...... 37 Figure 12: évolution du nombre de logements construits, (source INSEE) ...... 38 Figure 13: perspectives démographiques ...... 39 Figure 15: répartition de la population par type d'activités (source INSEE) ...... 41 Figure 16: lieux de travail ...... 41 Figure 17: nombre d'exploitations agricoles (source AGRESTE) ...... 42 Figure 18: surfaces agricoles (SAU, Ha, source AGRESTE) ...... 42 Figure 19: exploitations agricoles et répartitions, statut des actifs (données AGRESTE) ...... 43

7.3 CARTES

Carte 1: localisation géographique de Sarragachies (source IGN) ...... 8 Carte 2: localisation du canton de Riscle ...... 9 Carte 3: géologie de la commune ...... 13 Carte 4: topographie de Sarragachies et transec ...... 14 Carte 5: réseau hydrographique (extrait) ...... 16 Carte 6: occupation du sol (extrait) ...... 20

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Carte 7: occupation des terres (extrait Géoportail) ...... 25 Carte 8: retrait-gonflement des argiles (extrait IGN, PRIM) ...... 30 Carte 9: extrait schéma d'assainissement (janvier 2013) ...... 45 Carte 10: réseau de voiries (carte IGN) ...... 48

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7.4 (PIÈCE N °8) ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

Sommaire ...... 3 I. Cadre juridique ...... 4 II. Conduite de l’évaluation environnementale ...... 5 A. La démarche ...... 5 B. Chronologie de l’évaluation environnementale ...... 5 C. Bibliographie ...... 5 III. Articulation du document d’urbanisme avec les programmes existants 6 IV. Diagnostic initial de l’environnement ...... 10 A. Situation géographique ...... 10 B. Données socio-économiques ...... 10 C. Biodiversité et dynamique écologique ...... 12 D. Les caractéristiques paysagères et patrimoniales ...... 21 E. L’eau, le sol, l’air ...... 22 F. Le bruit ...... 23 G. L’éclairage ...... 23 H. Les risques ...... 24 I. Synthèse des enjeux environnementaux ...... 26 V. Analyse du document d’urbanisme et de ses conséquences sur l’environnement ...... 27 A. Le projet communal ...... 27 B. Analyse des orientations ...... 27 C. L’évaluation des incidences au titre du site Natura 2000 ...... 27 VI. Analyses et justification des choix retenus pour l’élaboration du document d’urbanisme ...... 47 A. Le scénario retenu ...... 47 B. Les zonages retenus ...... 47 VII. Mesures de suppression, de réduction et de compensation de l’impact 51 VIII. Le dispositif de suivi et les indicateurs ...... 53 A. Définition ...... 53 B. Les indicateurs ...... 53 C. Moyens mis en œuvre pour le suivi des indicateurs ...... 54 IX. Résumé non technique ...... 55 A. Diagnostic initial ...... 55 B. Evaluation des incidences ...... 55 C. Mesures envisagées ...... 56 D. Le suivi ...... 56 ...... 57 X. Annexes

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