ASSEMBLÉE NATIONALE

COMPTE RENDU IN EXTENSO DES SÉANCES QUESTIONS ÉCRITES ET RÉPONSES DES MINISTRES A CES QUESTIONS

AbttMUBtf à l'ÊdlUot 4M DÉBATS DE L'AISKKBLÉI IAT10IALE : a*£rxio»ox*a ST rKÀNQa tD*otJTajB«*cjBii t too ftp* \ afeTiuuwa*»i

PRIÈRE DE JOINDRE LA DBRNIÉRE BANDE DIRECTION, RÉDACTION KT ADMINISTRATION POUR LES CHAN0EMXNT8 D'ADRB88R atut renoureUemants at réclamations Ot'AI VOLTAIAX, M* St» -9* AJOUTER 13 FIXANCS

r LEGISLATURE SESSION DE 1948 — COMPTE RENDU IN EXTENSO — 168e SÉANCE

1™ Séance du Mercredi 28 Juillet 1048*

Adoption de la proposition de la commis- SOMMAIRE sion des finances tendant h la suppression ' PRESIDENCE M Mms ÛE RM Al NE NYROLtS, du chapitro. vlos-présklanta. f. — Procès-verbal. Chap. 507 et 50$. — Adoption. t. — Demande de discussion d'urgence d'une Chap. 500. La séanco ost ouverte à neuf heures «t proposition de loi. MM. Virgile Barel, le ministre de Vlv - demie. 0. — Aménagement dos dotations budgétaires rieur. — Adoption du libellé du chapitre. -t- reconduites h l'exercice I0i8. — Suite do la Chap. 510. — Adoption. discussion d'un projet de loi. PROCIS-VERSAL Intérieur (suite). Chap. 512. Chap. 506. MM. Girard, le ministre de l'Intérieur, MM. poumadère, Halbout, L'Huilier, Ba- Fariner, Pierre Montel, le rapporteur spé- Mms la présidants. Lo procès-verbal de rangé, rapporteur général de la commission cial. — Adoption avec le chiffre du Gouver- la séance du 27 juillet a été affiché et dl» des finance*; Ruffe. Dtlachonnl, Jules Moch, nement. tribué. ministre de l'intérieur: Truffaut, rappor- Chap. 513 11 n'y a pas d'observation ?..» teur spécial; (iu>x>mara, Félix Kir, Cou- Amendement de M. Dreyfus-Schmidt: Lo procès-verbal <»- L'Assemblés ne sors appelée A so pro- tions pour délivrer les communes do ces plaudistemcnU à l'extrême gauche.) noncer sur cette domando qu'en lin de citantes considérable». Mme m présidente* La partie e>t ti séance et après expiration d'un délai mi- M fait pratiquer une poliUquo routière M. Jlallnrl. nimum d'uno heure. * réaliste tenant compto de notre situation (!jt demande de discussion d'urgence est dans lo domaine touristique et dc« béné* M. Emile Halbeut. Aux chapitre* 003 affichée à neuf heures trente-cinq mi- fiée* que nouf pouvons en retirer. et suivants relatifs aux subventions ver- nu tes.) Mais le Gouvernement donno une fft- sées par l'Etat aux départements et aux chouso impression dans le pays. Je veux, communes, la commission des finances a à cet égard, citer un exemple. expHiué le désir de voir majorer les cré- Dans le polit coin touristique de Mon* dit». AMKNAQBMKNT Mil 00TATI0MS BU001* ségur, dans l'Arlège, l'administration des Cos subventions, en effet, ont, depuis TAIRES RSOONOUITIS A L'IXIRCICB beaux-arts a justement pris la décision do l'an dernier, un sort trop incertain et sont 1S4S restaurer le chAteau do Monségur qui est surtout versées avec l^aucoup do retard. en ruinos, et a accordé, dans eelto Inten- Certaines d'ontro elles, colles du cha- Suite de ls discussion d'un projet de lel. tion, un crédit do dix millions de francs. pitre 503, sont calculées d'at>rès les di*- Or, depuis des années, la population do positions do la loi validée lo 14 seplembre Mme l« préeldente. L'ordre du Jour ce village a demandé la construction d'une 1041. Pour 1945, elles ont été majorées de appelle la suite de la discussion du pro- route de déscnclavement qui lui permet- 25 p. 100; pour 1940 et 1947, elles ont été jet de loi et des lettres rectificatives au trait d'avoir une sortie touristique admi- doublées, seulement, & tltro exceptionnel. projet de loi portant aménagement, dans rable et de rester en contact avec Je reste Dejfuis trois ans, ccs subventions sont lo cadre du budget général pour l'exercice du pays pendant les périodes do neige. donc restées au même taux. 1948, des dotaTiono ds l'exercice 1917 Avant guerre, les travaux commencés Jlien qu'au début de cette année, nous reconduites à l'exercice 1918 au titre étaient estimés A 2 millions de francs. 1-a ayons voté un texte pour assurer d'autres du budget ordinaire (services civils) ot population attend encore la réalisation du ressource* propres aux départements, Ja des budgets annexes (dépenses ordinaires proiot. situation do ceux-ci demeurera difficile. civiles) (nM 3027-3067-4040-1749). bientôt. il no restera, dans ce coin de Les départements et les communes sont , que les ruines restaurées du châ- actuellement dans l'impossibilité pnsuuo Intérieur {suite). teau. il faut, certes, conserver, jpour les complète d'engager des dépenses pour des générations futures, les vestiges uu pa&sé, travaux d'Intérêt général, dont rturgeuco Mme la préeldente. Hier. l'Assemblée a mais rien ne servirait de dépenser des mil- ne fait plus de doute: adduction d'eau et lions A la réalisation de cette tmtvre de travaux d'élcctrlflcatlon ntralc notam- poursuivi l'examen des crédits du budget restauration st, par ailleurs, on ne faisait de l'intérieur et s'est arrêtée ou chapi- ment. tre 503. >as l'effort correspondant pour améliorer Je na reviens pas sur la question quo J'en donne lecture. fes 'moyens do communication qui donne- vient de traiter le précédent orateur, celle « Chap. 503. — Participation de l'Etat raient vie à nos villages de montagne. des chemins départementaux. Je souligna aux charges d'Intérêt général des collec- Or, le Gouvernement est loin de fournir simplement que le plus clair des ressourc- tivités locales, 3.789.999J0QO francs. » l'effort nécessaire. En 1036, on a dépensé ées des départements est consacré A ren- La parole est à M. Poumadère. 1.466 millions de francs pour l'entretien tretien des chemins. des routes nationales. En 1948. on dépense. Par ailleurs, nous avons reçu ces jouis M. Pierre Poumadère. Mesdames, mes- A cet effet, 10.150 millions ue francs. Si derniers des documents fort instructifs sieurs, lors de la discussion Au budget des l'on compare ces chiffres A ceux de 4930, notamment sur une « région pilote », travaux publics, nous avons posé le pro- cn tenant compte du coût de ia vie, on De telles initiatives ne pourront être géné- blème des routes départementales et com- constate qu'en 1936 183 millions d'heures ralisées. car les collectivités départemen» munales. do travail ont été consacrées A la roule,, talc? et locales n'ont A leur disposition quo H nous a alors été répondu que ce ii>ro- alors uu'en 1948 il n'y en a plus que des fonds insuffisants, mémo pour ré- blème était du ressort du minisire do l'in- 106 millions* Pourtant, les salaires du per- gler des (V-penscs courantes. térieur. sonnel des ponts et chaussée*, A qui on Il y va do l'avenir de nos départements, En poursuivant l'élude du budget de marchande lo reclassement, no sont nulle- do nos communes qui assument des char- l'intérieur nous constatons que les chapU ment en rapport avec le coftt de la vie. ges d'intérêt général considérai)!es. très 5063 et 5001, relatifs aux subventions On dépenso cn 1948, pour la reconstruc- Je demando donc instamment, non seu- à accorder aux départements et communes tion et rentretien, moins qu'en 1936 pour lement que Mes subventions plus élevée» pour les réparations do routes et les tra- l'entretien seulement. Le budget de la soient prévues, mais qu'elles soient ver- vaux neufs, sont supprimés et les crédits route sera pour cet année do 23 milliards sées aux dates normales auxquelles le» concernant ces travaux sont, en partie, do francs et le budget de rentretien de élus, qui ont la responsabilité des collec- inscrits au budget de reconstruction et 10 mUliards de francs. tivités départementales et locales, sont ta d'équipement. La situation est critique pour la route. droit de les obtenir. La confusion qut semble régner est le Tous Jes ingénieurs dea ponts et chaus- sées le proclament. On constate un man- M. Pierre Truffaut, rapporteur. Très meilleur procédé à employer pour réduire bien! et même supprimer 1 aide accordéo aux que certain de crédits. Pourtant, la route départements et aux communes dans ce rapport*) suffisamment à l'Etat. Mme la préeldente. la parole est A domaine. Les carburants ont produit plus de M. L'Huillier. i Applaudissements à l'ex- ÎA loi du 16 avril 1930 prévoyait le clas- 33 milliards d'impôts, sans compter les trême gauche.) sement de 40.000 kilomètres de roules et taxes et impôts multiples qui grèvent di- chemins appartenant A la voirie départe- rectement ou indirectement la circulation M. Waldeek L'Huillier. Mesdames, mes- mentale et communale. routière. sieurs, le rapport de M. Truffaut tant Je ne sais si ce plan a été réalisé. En Lo Gouvernement a même augmenté écrit qu'oral, est extrêmement court et tout cas, l'entretien de milliers dq routes tout dernièrement le |HÎX des carburants très discret en ce qui concerne Ja sep- reste A la charge des départements et com- de cinq francs par litre. tième partie du budget du ministère ae munes. C'est pour ces collectivités un far- Il est donc possible de consacrer itm l'intérieur et, en particulier, sur les cha- deau in'olérabto. crédits pour la route et nos communes ru- pitres 503, 504 et 505 qui ont trait aux Les communes attendent pendant des rales. subventions que nécessite l'état des finan- années la subvention départementale. Les La politique gouvernementale consiste ces des collectivités locales. subventions pour les routes et pour les aujourd'hui à préférer un policier A un Sa briévelé même m'amène à faire d-înx. travaux d'aaduction d'eau notamment, cantonnier. 11 en résulte que nos routas observations très Importante*. accordées aux communes en 1947, n'ont sont dans une situation délicate. Je tiens tout d'abord à marquer notro été à oc JOUT réglées que dans la propor- On ne peut continuer à transformer les satisfaction de voir la commission des tion de 50 p. 100. maires de nos villages en mendiants de finances revenir sur sa première position, Le Gouvernement ne tient donc pas ses subventions. C'est intolérable. celle de l'an dernier, au sujet de la situa- engagements. Il en résulte que les routes Toutes les routes reliant un village h tion financière des communes et des sont impraticables dans les villages et que un autre doivent être à Ja charge de rEtat départements. les municipalités ne peuvent plus faire et des départements. Les subventions dues En effet, et ce sera IA ma première face à leurs obligations. par l'Etat doivent être rapidement réglées. observation, lors de la discussion de la Les villages se vident de leurs habitant.* Il faut consacrer une grande partie des loi du 22 décembre 1947, k loi d'infor- rebutés par tant de difficultés rencontrées. ressources provenant de l'impôt sur les tune », avait dit M. de Tlnguy à cetto A l'heure actuelle! dans le département carburants au perfectionnement d.e notro époque, la commission de l'intérieur, con- tre i*avls de la commission dos finanças, lus subventions de 1016 ne sont pas encore le ministre, so trouve dans l'Inventaire de avait demandé avec Insistance le vote versées en totalité... M. Schuman. (fun article !* 6our le versement de la subven- mentales est soumise & l'autorité des élus M. Waldeck L'Hullller. M. Truffaut com- tion spéciale à 0,05 pour les communes locaux, plus cette gestion ést économique met une erreur dans son rapport. Il y in- ct à 0,03 pour les départements, soit exac- et plus elle répond aux besoins des col- dique : « Il faut terminer la discussion sur lement la moitié de la valeur fixée pour lectivités. la réforme des finances locales. » Hélas t 1047. monsieur le rapporteur, cette discussion Par ailleurs, est-il utile de faire & nou- M. Joseph Delachenal. C'est très juste. n'est pas commencée. veau le procès de la méthode que vous M. Waldeck L'Hullller. D'ailleurs, les M. le mlnletre de l'Intérieur, n faut la employez, monsieur le ministre, pour le pouvoirs de tutelle se chargent de com- commencer. versement des subventions, méthode qui pliquer des choses déjà difficiles. ' soulève les protestations unanimes des Si l'on examine la question des em- M. Waldeck L'Hullller. Même la modifi- maires ct présidents des conseils géné- prunts, on voit que les emprunts votés cation de détail que la conr/mission de raux ? par les collectivités locales sont* réduits l'intérieur a demandée, en ce qui con- L'article 2 de votre décret permet de considérablement par le ministère de l'In- cerne le mode de perception de la taxe de n'attribuer que 50 p. 100 du montajjt de térieur, comme c'est le cas pour certain transaction, avec un fonds de péréquation la subvention régulièrement inscrite au département qui, pour des travaux, avait départemental» qui constituerait déjà uno budget primitif. décidé un emprunt de 180 millions, lequel amorce importante ' de la réforme des Votre but est donc de verser des subven- a été réduit à 40 millions. finances locales, est toujours en instance tions calculées en fonction d'une loi, avec Je rejoins, à cet égard, ce que disait, sur le.bureau de notre assemblée, et nous rarriôre-ipensée de n'en donner qu'une ii y a un instant M. Poumadère. Les tra- n'en avons pas encore discuté. partie durant l'exercice, vous réservant, vaux pour la réfection des cheqiins sont après l'étude des budgets supplémentaires arrêtés. K. Antoine Demusols. Le rapporteur de nu des comptes administratifs, de ne pas ce texte est prêt depuis longtemps à soute- Les dépenses des communes sont stric- nir la discussion. verser h deuxième partie. tement indispensables et l'immense m&- Le cas est fréquent de plus-values sur jorité des collectivités locales se deman- M. Waldeok L'Hullller. Il ne suffit pas les rentrées d'impôts, de travaux non elfec- dent comment elles pourraient réaliser do s'apitoyer sur la grande misère des tués par suite au manque de matériaux des économies, quo vous leur avez de- communes, il faudrait y porter remède; ou pour d'autres raisons, qui laissent des mandé de faire, sur un personnel dont les 11 faudrait faire cesser cette hostilité do disponibilités aux comptes administratifs. traitements sont fixés par l'Etat et quf no l'administration des finances telle qu'elle Ajoutons d'ailleurs que les pouvoirs d

M, lleiriot s'exprimait alnt un indice donnant une menté aveo l'application des Ms d'assis- des arguments essentiels au ministéro des indication suffisante des charges. tance, alors que les pouvoirs des élus mu- finances, dont on sait fort bien qu'il n est Un a pu citer, A cette tribune, des com- nicipaux ont été A peu près supprimés par pas partisan d'une réforme des finances munes jo dois déminions collcclives de conseils munici- Je peme que les Initiatives des collec- tout de même évoquor parc*» qu'il soulève, paux, au caè où la réforme des financoî tivités locale* sont d'autant |>lus Intéres- chez nous, une très vive émoliun. Il s'agit locales ne serait pas appliquée en 1940. santes qu'elles sont sous le contrôle de de '*oUe lettre du 11 mars 10iBk portant C'est pourquoi le groupe communiste l'aililire suprême qu'est l'éteteur, le con- approbation du budget de 1013, ou vous s'associe à la proposition de la commis^ tribuable. C'est pourquoi 11 serait Intéres- indiquez quo ne peuvent être mandaté* sion doe finances tendant à une réduction sant de réintégrer dans lee reeeltea des les crédits prévu* en faveur des Institu- symbolique de 1.000 francs sur lee chapl* communes un certain nombre de taxes et teurs et des institutrice exerçait dans Ires 603, 603-2, 604 et 605, manifestant peut-être austl uno partie de certains Im- des postes déshérités. ainsi son désir de voir majoror ces cré- pôts cédulabes. Jo voua Mgnale à co sujet uno grave dit* d'une i&anlèié substantielle, puisque, Cela permettrait, en matière do collec- anomalie. U s'agit de fonctionnaires ru* enfin, on se rend compte, en haut lieu, de tivités rurales, de faire des adductions raïuc Qui sont frustrés. Us en sont, à juste la tttande intsère des finances locale* et d'eau, de procéder à l'électrlflcation des litre, fort irrités et incités à demander loue qu'il n'est plus possible de spéculer sur écarts et de participer, peut-être, à la ré- mutation vers la ville voisine. • cette misère. En donnant ce sens à cette novation de l'habitat rural. Lo conseil général, ému do cette si- réduction, noire assemblée s'engagera à U serait donc intéressant que, lors de tuation, a vota des crédits en faveur de donner au pays, pour 1949, la réforme tant la réforme flscalo, nous ne nous bornions ces instituteurs et institutrices pour les attendue qui permettra aux départements pas simplement à un ajustement des Im- maintenir dans k* petite* localité* rurales et communes de France, armature la plus pôts qui Interviennent dans le budget de où Ils sont en fonction. aolide du pays, de ne plus être des men- l'Etat mais que nous prévoyions l'utilisa- Or, à deux repris**, votre ministère a diants, de s'administrer librement, et tion d'une partie des Impositions au béné- désapprouvé cette initiative louable, de donnera la possibilité a leurs adminis- fice des collectivités locales, de manière sorte que ces fonctionnaires sont livrés à trateurs de gérer — sans sujétion humi- à supprimer, dans lo budget do 1049, ces lour triste sort. liante — le patrimoine que la confiance subventions d'équilibre dont personne ne de leurs concitoyens, dont Ils sont les J'attire votre attention sur re poiuf, a veut plus à cause des difficultés qVelies monsieur lo ministre, et vous demande, élu» les plus proches, leur e donné. (.4p suscitent, de l'injustice qu'elles présentent d'une part, d'autoriser le mandatement plattdissements à Vextrême gauche et sur et des charges très lourdes qu'elles impo- des crédits votés par l'assemblée dépar- de nombreux bancs.) sent au budget de l'EtaL tementale et, d'autre part, de donner une SSme le présidante. La parole est à M. le Mme le préaidente, La parole est à solution nationale à celte angoissante M. Ruffe. question. (Applaudissements àsleiirùme vappnrteur généraL gauche.) , , M. le rapporteur général. Mesdames, M. Hubert Ruffe. Mon Intervention sera Il va sans dire que les doléances ainsi messieurs, sans vouloir forcer les mots, il très brève. Elle portera sur trois oxposés exprimét-s lè sont sans préjudice de la faut bien reconnaître que l'intervention de fait* qui so suffisent à eux-mêmes et réforme des finances locales, dont nous de M. Waideck L'Hullller et le* observa- qui illustreront, à titre d'exemple, la pre- ne cessons de demander depuis longtemps tions qui l'ont précédée portent sur un* mière partie do l'intervention de mon col- qu'elle devienne enfin une réalité. question vraiment importante. lègue ct ami M. L'Hullller. C'est toute la question de l'autonomie Le premier fait concerne des travaux Mme la présidente. Je donne la,paiold financière des collectivités locales; c'est d'un montant Inférieur à dix millions de h M. Delachenal, car nous avons pensé toute la question de l'organisation muni- francs dits de Ja tranche de démarrage du qu'il était préférable de grouper les Inter- cipale et, plus généralement, des collecti- plan d'équipement national. ventions relatives aux subventions. vités locales qui se pose. Une demande de crédit a été envoyéo M. le mlnlatre de l'Intérieur* Noua allons II n'est pas besoin, en effet, d'insister par le département que ie représente, le donc discuter à la foi» tous les chapitres trop longuement ni oe mêler à ce débat 24 avril 1048. Or, les collectivités locales, des considérations politiques pour recon- de 1& 7* partie. Intéressées au plus haut point par des tra- Mme la présidente. C'est cela même. naître que la situation, telle qu'elle se vaux qui ont trait à iadductlon d'eau présente à propos des chapitres visant les otahle, à l'assainissement et à des cons- M. Joseph Delachenal. Los observation* subventions, ne peut pas être plus long- Sumions publiques, 6ont très inquiètes très judicieuses H pondérée» mi a pré- temps maintenue par une assemblée parce que nous sommes «ntrés dans le entées tout à l'heure M. Lhulllter vont autiunale. deuxième semestre et que rien n'a encore beaucoup simplifier ma tâche, car Je les Que ce soit au sujet de l'assiette do ces été fait pour la satisfaction des besoins approuve et je n'aime pas les redites qui subventions, nue ce soit dans leur paye- ainsi établis pour 1018. en raison du retard font perdre inutilement le temps do l M* ment aux collectivités locales ct aussi à mis par vos services a l'agrément des de- semblée. l'or.vision de ia charge qu'elles imposent à mandes de crédit relatives au démarrage Je me bornerai donc à pr&enler une noire budget national, U est bien certain de ces travaux^ très courte observation, en ce qui con?* qu'il nous faudra, dans un délai très Sur ce premier point, jo serais donc cerne la subvention d'équilibre. . court, revoir l'ensemble de la question, de heureux de connaître, monsieur le mipis Certes, comme tous mes coUègues, Je manière à ne plus retrouver, dan* le bud- tre, vos Intentions et vos possibilités. souhaite ardemment que'le vote le plus get de 1949, ces subventions spéciales de Le deuxième point est relatif à vo«re cir- rapide possible du projet relatif aux finan- l'Etat aux collectivités locales. culaire du 16 mars 1948, circulaire très ces locales permette do supprimer cette Certes, mesdames, messieurs, nou* y contestée, d'ailleurs, et qui, paralt-il, a subvention mai établie, dont le calcul est, retrouverons les participations de l'Etat été établie par vous sur la demando de Bans conteste, d'une complication ex« ctux charges d'intérêt général des collec votre collègue de l'éducation nationale. trême. • tivités locales. Mais, en cette matière éça Cette circulaire recommande la non-ins lement, il faudra que soient bien définies Cependant, actuellement, cette subven- criptlon à la tranche de démarrage des tion est indispensable à l'équilibre de nos les charges de l'Etat. Il faudra que le Gou projets de constructions scolaires pour les. vernement consente à faire une démarca quels aucune subvention n'est en mémo budgets. tion très nette, afin que ne «oient plus temps demandée. U en résulte gue, dans Maires et préfets se sont résolument at- * !ais>é« st longtemps à la charge des col- mon département, huit constructions sco- telés à la besogne ct sont parvenus au lectivités locales des services qui-doivent laires commencées avant 1939, et dont prix d'un gros effort à vérifier, à la fin être incorporés dans les services de l'Etat l'édification a été interrompue par la de 1946, quel devait être le montant de et payés par lut. guerre, n'ont pu être reprises faute, nar cette subvention à Inscrire dans chaque Mats 11 ne faudra pa« croire que la 6eule l'Etat, d'avoir donné son agrément à cctte budget communal. réforme des finances locales permettra de demande de travaux. Comme les recettes et Îe3 dépenses de «donner aux collectivités locales leur au- Je demande tout d'abord que votre cir- chaque commune sont égales, la subven- tonomie financière et les moyens de ges culaire soit rapportée. Non seulement c'est tion d'équilibre de 1947. telle qu'elle avait tion qui leur sont nécessaires. le vœu unanime du conseil général de été fixée par le préfet, était donc devenue C'est par une réforme fiscale d'ensemble Lot-et-Garonne, mais c'est aussi celui des indispensable, pour permettre aux com- que nous pourrons sortir, et très rapide Etats généraux de la laïcité qui se sont munes de payer leurs dépenses inscrites nient, de ces difficultés majeures. tenus a Paris tout dernièrement. au môme budget et approuvées par le pré- fet. M. Antoine Demueole. Attention I Qui Je demanderai ensuite que le nombre Irop embrasse... de projets agréés par l'Etat, tant sur la . Cette subvention devait, évidemment, liste de priorité des constructions neuves être versée en 1947, de façon à permettre M. le rapporteur général. On a dit que que sur la liste de priorité, des grosses aux maires de mandater les dépenses aN tes subventions d'équilibre, versées par réparations, soit plus important quo les an- férentes à cet exercice. Or, à ce Jour, 28. l'Etat, étaient de nafure à empêcher les lices précédentes. juillet 1918, les cojnmuwa D'on) çqçpifc reçu que la moitié de la subvention d'équi- M. Joseph Detaehensl, Vous ajoutez en- Je reprends votre exemple fort intérêt libre do 1017. fin: sant pendant qu'il est présent k la mé* Je vous ai posé, h cet égard, monsieur « Celte seconde moitié de la subvention moire de tous nos collègues. le ministre, le 30 avril, uno question ^era calculéo de tello manière qu'aucun On ne pourrait concevoir qu'à la faveur écrite. Je vous demandais à quelle date déficit n'apparais,so au compte do la col- d'une subvention destinée k équilibrer ls sera versée aux commune* la seconde lectivité et flhe l'excédent de recettes ap- budgot. ce budget pût se trouver en excé- moitié de la subvention d'équilibro de paru au compte administratif do l'exercice dent de recettes, II y aurait enrichisse* l'exercice 10i7; j'ajoutais que le non ver- précédent no soit pas réduit. » ment tndû de la commune au détriment sement de cetto seconde moitié désorgani- Qu'est-ce À dire ? de l'Eut. se complètement les budgets communaux Permettez-moi de vous faire remarquer Mais, d'autre part, on ne veut pas non et met la plupart des communes dans une que cette observation n'est peut-être pas V>lue qu'il y ait enrichissement de l'Etat situation critique, car elle* comptaient lé- extrêmement claire. Prenons un exemple, au détriment de la commune. Et c'est gitimement sur lo versement intégral do pour essayer de comprend!e. pourquoi, si lo compte do 1046 présente cette subvention avant la fin de 10i7, Voici une commune qui avait h son un excédent de recette*, la subvention se- Vous m'avez répondu lo IC Juin: budgot do 1017 uno subvention d'équili- ra calculée de telle sorte qu'elle rétablira bre de* 200.000 francs. Vous lui en avez cet excédent de recettes dans le compte « Le décret du 13 mal 1017 a autorisé lo cn cause. versement d'un acompte sur la subvention versé Ja moitié, c'cst-à-diro 100.000 franos. d'équilibro potir 1017, égal à h moitié do Dans le compto administratif volé en M. Joseph Delaohenal. Permettez-moi, la recette régulièrement inscrite h cc ti- avril 19*8 pour approuver les recettes et monsieur lo ministre, pour bien préciser tre au budget primitif de la collectivité. dépends de l'cxercico 1017, la subvention vos explications, de reprendre mon exem- L'attribution du reliquat ne peut donc, d'équilibro ne figurait donc que pour ple do tout à l'heure, celui d'une com- |>our le moment, étro effectuée. » 100.000 francs, somme effectivement re- mune parvenuo à avoir 50.000 francs Je vous avoue que Je ne comprends pas çue. d'excédent de recettes k son compte admi- *rès bien lea raisons pour lesquelles il est Je suppose que rc compte administratif nistratif de 1010. fe chiffrait pas ir>0,000 francs d'excédent nécessaire d'avoir recours a un décret M. le ministre de l'Intérieur. Nous réta- iour verser aux communes uno subven- de rebelles; mais comme tl y avait 200.000 francs de dépenses engagées et non encoro blirons par ia subvention au compte admi- Îion fixée par la loi, et dont le montant nistratif actuel, au îhaxlmum, l'excédent était inscrit dans les budgets communaux pavées, lo déficit réel de l'exercico 1017 pour celte commune était de 50.000 francs. do recettes qui existait au compte admi- avec l'approbation préfectorale. nistratif do 1010. En outre, co décret était nécessaire, . M. le ministre de l'Intérieur. Non, il v •pourquoi, le 10 mal 1917, avez-votw prévu avait dans cc cas 50.000 francs d'excé- M. Joseph Delaehenal. Don! c'est déjà dent... une satisfaction qui ne se dégageait pas seulement de verser la moitié de cette nettement de votre réponse k uia question subvention ? M. Joseph Doiacbenal. Non, puisque j'ai écrite. Quo diriez-vous, mes ehers collègues, supposé qu'il y a 150.000 francs d'excé- d'un décret stipulant quo les fonctionnai- duit de recettes et 200.000 francs de dé- M, le ministre rte l'intérieur. Nous res ne recevraient que la moitié de leurs penses engagées non payées. l'avons toujours dit. appointements, les ouvriers la moitié de Au contraire, si vous aviez versé l'inté- La subvention répond, en somme, à leur salaire, lct vieillards la moitié de gralité do la subvention d'équilibre, soit deux bute; elle so tient entre un plan- leurs peiutiuns, et les pères de famille la 200.000 francs, et non pas eeulement 100 cher et un plafond. D'une part, il ne moitié de leurs allocations familiales 7 mille francs, au lieu de 50.000 francs de peut y avoir enrichissement de Ja com- déficit il y aurait eu 50.000 francs d'ex- mune; par conséquent 11 no saurait êtro M. Waldeek L'Huillier. A titre de repré- cédent do recettes qui auraient permis à donné & cctto commune uno subvention sailles, mon cher collègue, nous poumons cette commune d'alimenter le budget addi- supérieure à co qui est nécessaire pour t)v voter que la moitié des subventions tionnel de 1018, qui, vous le savez, a pour équilibrer le compte administratif, sauf le pour le mini-stère do l'intérieur. (Sou- but de faire face aux dépenses multiples cas où celui-ci, pour 1016, présentant un rires.) si imprévues qui se présentent toujours excédent de recettes de 40.000 francs. Son M. Henri Mallez. Et que dirait-on d'un dans le courant de l'année. les limites fixées par la loi. peut être telle Contribuable qui ne payerait que la moi- Votre réponse h ma question écrite slgnl- qu'elle rétablisse cet excédent de recettes tié de ses impôts ? fie-t-elle que, cctte commune ayant un dé- au compto administratif do 1047. ficit réel de 50.000 francs, vous n'allez lui Je no sais pas si j'explique clairement M, le ministre de l'Intérieur. Ce que verser que 50;000 francs de subvention une situation qui, au demeurant, est assez TOUS dites n'est pas exact, monsieur De- d'équilibro 1 complexe. C8r tout cela constitue m lachenal. Je répondrai tout u l'heure, car tyais si vous ag!6soz ainsi, vous allez ré- « fouillis » Infernal. Je no veux pas vous interrompre. duire à néant son budget additionnel, de Ji. Joseph Dsiaehenaf. Je vouâ remer- telle sorte que, pour faire face k toutes M. Joseph Delaohenal, D'accord. cie, monsieur le ministre. Co n'est, en les dépenses spéciales qui so présenteront Afin de vérifier si " j'ai bien compris effet, que pour provoquer votre réponso au cours de l'exercice 1018 — j'ai été votre intervention, J'utiliserai encore uno que je 6tiis rn&nté à cette tribune. maire assez longtemps pour m'en rendre fois mon exemple. Je vous prio do m'en En tout cas, s'il fallait un décret après compto — celte commune sera obligée, si excuser mais jo crois quo c'est le meil- celui du 13 mal 1017, ii eût été désirablo minimes quo soient ccs dépenses, d'avoir leur moyen do parvenir k clarifier la quo vous lo proposiez; en eifet, il y a recours a un emprunt. Outre les compli- question. déjà quatorze mois nue celui de mat 1917 cations extrêmes quo cela entraine, c est M. le ministre de l'Intérieur. C'est pour est paru. un procédé déplorable, car, dané toutes y aniver que je me suis permis de vous Vous ajoutez, dans votre réponse h ma les communes bien administrées, l'em- interrompre. question, que les services du ministère de prunt ne doit être effectué que pour des dépenses d'ordre exceptionnel. M. Joseph Delachenaï. Jo prends dono 1 intérieur sont en pourpalers avec ceux l'cxemplo d'une commune dont lo compte du ministère des finances et des affaires M. Waldeek L'Huillier. Celle commune administratif de 1016 s'est établi avec un économiques pour déterminer les modali- ne trouvera pas d'argent parce qu'il s'agit excédent do recettes do 40.000 francs. Son tés dont sera assorti le versement du de coniKer un déficit. compto administratif do 1947, après quo solde de la subvention spéciale. I.e com- vous lui avez versé la moitié de îa sult- lément sera calculé, dile^-vous, dans les M. Joseph Delaehenal. Il lui sera en effet très difficile de trouver à emprunter. vention d'équilibro, s'établit avec un excé- Omiles de la seconde moitié de la subven- Votre réponso \ ma question écrite, dent de recettes de 50.000 francs, au lieu tion. monsieur le ministre, ne m'a paru nulle- do 40.000 francs l'année précédente. 11 parait donc résulter de cette réponse ment satisfaisante. J'ai le ferme espoir Vous lui verserez Ja subvention d'équi- que vous avez l'intention de no pas ver- que celle que vous aile/, me donner au- libre de 40.000 francs au lieu de 100.000 ser aux communes l'intégralité de cette jourd'hui le sera davantage, et vous ferez ainsi une économie de 60.000 subvention de 1017. Mais, monsieur le mi- francs, nistre, il semble qu'une loi eût été néces- Mme ls présidente. La parole est A M. le ministre uo l'intérieur. M. le ministre de l'Intérieur. Ce n'e^f saire pour pouvoir réduire la subvention pas tout ù fait cela. Permettez-moi de pré- d'équilibre ou en modifier le calcul. Et M. le minietre de l'intérieur. Je vous ciser 1 mémo une loi votée en i0i8 no saurait répondrai toût de suite, monsieur Dela- avoir d'effet rétroactif en ce qui concerne ehenal, pour séparer cette question des M. Antoine Demusois. Il s'agit du cad les budgets de 1917 qui ont été approu- autres problèmes. inverse. vés par le préfet. Une subvention d'équilibre est faite, par M. le ministre tft l'intérieur. Oui, c'esf M. Antoine pemutole. C\e>t trè^ juste. définition, pour rétablir l'équilibre, le cas inve^e. M. JMipti Delaehenal. Je pense avoir tre de l'année 1948, elle entre bel et bien C'est que les services du ministère de «récUé le pensée de M. le ministre de dans Io volume des disponibilités de cette l'Intérieur avalent découvert que le mode raitôiicur» qui disait qu'il ne voulait pae commune. do calcul de la eubventlon était faux, lt en est résulté une diminution de ressources voraor l'Intégralité do la subvention d'équl- ft. Joeeph leUshenal. Non, monsieur le Lbre dana h mesure où elle dépannait rex- telle qua ces petites commume vont se „• ministre, cela ne nous donne pas satis- trouver dans robttgation d'avoir recoure cèdent de recettes de l'exercice précé- faction. dent. iiux emprunts pour assurer l'équilibre de Jo vous al donc donné l'exemple d'une ft. le ministre de l'Intérieur. Préférez- leur budget primitif et supplémentaire. commune dont le compte administratif a vous aue jo ne verse pas la première moi- Je conttal* un grand nombre de maires comporté, pour l'exercice 1010, un excé- tié de la subvention de 1948 1 qui se trouvent dans une réelle angofese dent de recettes de 40.000 francs et, pour , )ar suite de cette altuatlou, sur laqucllo M. Joseph DeleeMnal. Je souhaitera^ , é ne saurais assez attirer votre attention, l'exercice 1917, un excédent de recettes do quo vous versiez l'intégralité de la sub- 60.00) francs. monsieur le ministre, et qui décourage vention de 1948. les élus municipaux dans la tâche déjà si ». le rapporteur. Il s'agit non pas II. le ministre de l'Intérieur, Mol aussi! lourde qui pèse sur leurs épaules. d'un excédent de rocettce, mais d'un dé- U est vrai que le calcul de cette subven- ficit. M. Jeeeph Delaohenal. Je vous ferai ce- tion est tellement compliqué qu'un grand ai. Antoine Demueole. C'est là que réside pendant remarquer que la subvention nombre de percepteurs on de receveurs l'erreur de M. Delachenal. d'équilibre de 1048 permet d'équilibrer les municipaux ont avoué eux-mêmes que dépenses ordinaires de 1048 et, par consé- l'opération était au-dessus de leur compé- % M. Joeeph Delachenal. En effot, et lo quent, ce versement de la premioro moitié m'excuse do cette erreur. J'aurais m lence. 11 faut donc avok recours, dans de ne constitue pas du tuut un supplément do très nombreux cas, à de véritable* spécia- Mgualer dans mon cxcmplio qu'en 10*7 trésorerie pour la commune. j) y a eu 50.000 francs de dfficlt, par suite listes des préfectures et sous-préfectures Normalement, à la date ou nous sommes, pour effectuer ce travail. du non-verse ment de la moitié de la sub- dans la sccomde moitté de l'année, los vention. communes ont déjà clfcctué la moilié de Je vous demande donc, monsieur le mi- M. le rapporteur. Les 40.000 francs do leurs dépenses, de sorte que la subven- nistre, de simplifier ccs calculs, afin que subvention rétablirent l'équilibre. tion d'équilibre de 1018 que vous allez ver- n'importe quel maire, comptablo ou aeeré- ser permettra seulement de régularlsor les taire de mairie toit en mesure, en toute M. le ministre de l'intérieur. Je crois dépenses de la prcmlèro moitié de l'exer- clarté, de connaître» les ressources dont que nous sommes d'accord. cice 1948. Sur ce point, je n'ai donc pas une commune peut disposer pour entre- Jo précise: si une commune avait, pour satisfaction. prendre les travaux possibles et raisonna* reprendre l'exemplo de M. Delachenal, un Je vous remercie néanmoins de cctte nies, i Applaudissements au cenlre et à excédent de recolles de 40.000 francs à première concession quo vous voulez bien droite J eon compte administratif de 1016 et ci, consentir. Mme ta préeldente. La parole est à avcc lo versement de ce qu'on appelle la première moitié de la subvention d'équi- Mme la présidente. La parole est à M. Liluillier. libre. elle arrive à avoir un bénéfice de M. Guyomard. M. Waldeok L'Hullller. Notro collègue, M. Guyomard, vient de porter condamna- no.tu io franw, el^e n'a pas droit à la se- M. Joseph Ouyomard. Je vais revenir, cou lo moitié de cette subvention, puis- tion mémo du principo de l'article 2 do ct je m'en excuse, sur des sujets déjà trai- la loi du 22 décembre, puisque, non seule- qu'elle a déjfi Téaîisé, du fait du verse- tés par d'autres collègues. ment de la première moilié de la subven- ment le plafond qui avait été fixé n'a pas C'est à la demande do nombreux maires été respecté, mais que, en outre, a été tion, un enrichissement indû. des communes rurales do ma région, avec Si une commune avait, en 1916, à son accordéo au ministre de l'intérieur la pos- lesquels je suis constamment en relations, sibilité — alors qu'il avait fait uno pro- compte administratif, un excédent do que jo veux vous faire part des difficultés 40.000 francs, et si, avcc le versement do messe en sens contraire — de rédulro la inextricables dans lesquelles ils so trou- valeur du point, ce qui, automatiquement, ia première moitié de la subvention, son vent. Je >uudrals vous donner à co eu jet compte administratif de 1947 se présenta pour toutes les communes qui s'étaient, ba- quelques explications très brèves ot d'or- sées ectto année sur les calculs de 1947, en définit de 50.000 francs, on lui verse dre général. 00.000 francs, de manière, premièrement, conduit à perdre cxActement la moitié de Je signal* en premier lieu l'insuffisance la subvention. A couvrir son déficit et, deuxièmement, à dos subvention* accordées par l'Etat aux mettra son compte administratif dana la communes rurales pour l'équilibre de leur Jo rogrotto l'absence de M. le rapporteur situation excédentaire où tt était en 1910... général, car je veux évoquor une question budget. qui a une très grosse importance au re- M. Joseph Delaohenal. C'est déjà mieux I Celte insuffisance est tellement évidente gard do la réformo des finances locales. que de nombreux conseils municipaux ne Quelle a été la position de la commis- M, le mlnletre de l'Intérieur. ... sous ré- disposent plus des fonds nécessaires à la perve, naturellement que la deuxième par- sion dos finances et du ministère des rétribution des employés communaux. finances ? tie de la subvention ne soit pas supéricuro Je connais des communes qui, depuis le à l;i première, dan* l'hypothèse où la pre- janvier, n'ont pas payé leur secrétalro Il n'est pas possible, a-t-on dit, de voter mière moitié est de lOn.OOO francs. de mairie, bien qu'elles aient surchargé cetto réformo des finances locales tant Voilà. Je crois, celte fois, un exemple les contribuables de centimes addition- qu'on n'aura pas voté la réformo de la clair *ur lequel nous sommes tous d'ac- nels et aient arrêté des travaux dont l'ur- fiscilitô de l'Etat. Je regrette d'avoir à cord. m'insertre en faux, catégoriquement, con- gence ct l'Importance sont indiscutables, tro uno pareille affirmation, car si le pro- M. Joseph Delachenal. Oui, monsieur lo fête quo les travaux de construction de jet do la commission do l'intérieur tient ministre, et je vous remercie do cette ex- chemins pour dé^enclavement des écarts, compte des impôts d'Etat, sur lesquels il plication. d'électrificalion des campagnes, pour ne articule les finances locales dans la pro- Je vou? demanderai simplement que le parler quo des plus nécessaires. portion d'un quart, il conserve, pour les complément de subvention soit versé le Il faut à tout prix que les subventions trois autres quarts, une base réelle, celle plus rapidement possible pour permettre d'équilibre soient augmentées dans la des impôts qui sont perçus actuellement aux communes de payer les dépenses de proportion de l'accroissement des dépenses dans les communes, en les modifiant pour 1948. communales, sous peine do voir les com- les ajuster à la législation qui était en munes dans l'impossibilité absolue d'éta- vigueur en 1947. M. le miniatre de l'intérieur. Il faut pour blir un budget normal et de faire face à cela que les comptes administratifs soient leurs obligation*. C'est pourquoi jo considère que. vouloir connus... attendre la réforme flseala do l'Etat pour Je tiens également à vous signaler, réformer la fiscalité dc3 communes, c'est M. Joseph Delachenal. Ils le sont. monsieur le ministre, un autre fait qui a' Jeté un véritable trouble dans les conseils vouloir systématiquement contribuer à M. le ministre de l'Intérieur. ...comme municipaux ruraux qui avaient fait calcu- aggraver encore cette grande misère des la démonstration vient d'en être faite. ler la subvention par les services adminis- finances locales que vient d'évoquer Ce qui diminue un peu la difficulté de la tratifs, suivant les règles fixées par ie mi- M. Guyomard. situation c'est que, du point de vue tréso- nistère de l'intérieur. C'est tellement vrai quo la septième par- rerie, les communes auront entre temps Ils avaient évidemment pris pour hase tie du budget de l'intérieur, celle qui con- reçu la première moitié de la subvention les chiffres fournis pour équilibrer leur cerne les subventions, atteint un total de de 1918. Cela ne permet pas de régulariser budget. Or, quelques mois après, ils ont 21 milliards, c'est-à-dire, par rapport à un les écritures du compte administratif, l'en eu la désagréable surprise d'apprendro total de 40 milliards, plus de la moitié. fuis d'accord avec voué, mais, du point de que les budgets établis par les comptables M. le ministre de l'intérieur, tout à vue trésorérie. qu'une somme soit versée municipaux ou les services des préfectures l'heure, a indiqué que le système de répar- par l'Etat au titre de l'année 1947 ou au li- étaient erronés, tition des subventions éiaii juste. ;

4V5S ASSEMBLER NAÎ10NALB — SEANCE DO 28 JUIUET 1918

M. «• mlMetre êê l'Intérieur, lo n'ai pas blée, d'aboutir au moins à un accord sur communes ont mis en recouvrement. Trou* dit celai les points contestés ? vaut un total supérieur su crédit Inscrit, M» Waldctk L'Huillier. J'ai le regret de Il est certain que, tant quo nous n'au- on abaisse le point; et l'cm procède ainsi lui dire — Il le sait bien d'ailleurs — rons pas proclame la séparation des finan- par ajustements successifs jusqu'à ce que la discussion avec les services préfec- ces locales et - des finances nationales, qu'on ait réparti le erédit fixe voté par toraux pose une question de force entre nous resterons plongés dans l'absurde. le Parlement, proportionnellement» ou k le maire, qui défend son budget, et le Il nous faut réaliser, d'uno part, une fisca- > peu près, aux divers centimes mis en re- préfat, qui a en charge les Intérêts de llté départementale et communale totale- couvrement. ment indépendante do celle de l'Etat, et, C'est cette opération, faite à le direction U en résulte, pour les administrateurs d'autre part, une répartition, salno, logi- de l'administration départementale et corn* locaux, une Invitation à ruser avec l ad- que des dépenses entre les communes et «munale, qui* a conduit à constater qu'en ministration préfectorale, et l'on sait bien i Etat. fonction du crédit existant 11 fallait attrW que, même pour le compto administratif, On peut, certes, épiloguer h perte de Vue huer au point une certaine valeur pour ne st le maire sait Jouer des restes fi payer, sur le fait quo, d'une part, les communes répartir quo le crédit. Et le crédit ayant Il obtient des subventions plus Impor- ussument un certain nomhro de charges été jugé insuffisant, nous en avons de* tantes. qui, logiquement, devraient Incomber à mandé in majoration. Cela est Immoral. 11 vaudrait mieux Mro rF.lat, mai* que, d'aulro part, l'Etat sub- Je traiterai maintenant de deux ou trois uns lot beaucoup plus simple, mais plus ventionne les communes. La conclusion, questions do moindre Importance. efficace que l'actuelle. (Applaudissements c'est qu'il faut évidemment élaguer dans M, poumadèro a parlé du problème I Vextrême gauche et sur divers bancs.) tout cela, Mais nous n'y parviendrons que des désoneîavements. il est oxact que dans par lo vote de la nouvelle loi. les budgets, depuis la libération, les cré- Mme le présidente. La parole est à M. te En attendant, je rappelle que le crédit dits prévus pour les désenclavements ont ministre do rintérieur. du chapitre 503, qui concerne la partici- été progressivement diminués, puis sup* pation de l'Etat aux dépenses d'intérêt gé- primés en 1018. M» le ministre de l'Intérieur. Je ne m'en- néral des collectivités locales et non pas .a gagerai pas dans le grand débat qui vient subvention d'équilibre, est inscrit h titre M. Joseph Delaehenal. Hélas t («•s'ouvrir. Je pense qu'il convient cepen- provisionnel. Dans ces conditions, l'Assem- M. le ministre de l'Intérieur. Nous tâche* dant d'en retenir deux ou trois Idées géné- blée n'a pas à éprouver les inquiétudes qui rons d'obtenir leur rétablissement sur rales. % ont été manifestées par certains orateurs. l'exercice 1010, mais le ne puis prendre Tout d'abord, on m'excusera de le dire, Cetto subvention ost fixée par îa loi. h d'engagement, la décision ne dépendant cetto Assemblée a vraiment trop tardé h rateon do 25 francs par habitant, plus une pas du seul ministre de l'intérieur. ouvrir le véritabîo débat sur la réforme majoration calculée d'après lo nomhro des des finances locales, mais qui ne peut pas enfants inscrits au l,r janvier de l'année M. tugène Ohassalng. Monsieur le mi- venir à l'occasion d'un chapitre du bud- précédente dans les écoles primaires. Co nistre, ce problème intéresse exactement get. crédit a donc le mémo caractère que celui 47 départements. E:\ effet, le projet a été déposé, non par qui concerne l'assistance, par exemple. M. le ministre de l'Intérieur. Je 1e salus sommes M. le ministre de l'Intérieur. Au con- actuellement incapable* do dire quels traire, pour les projets dépendant unique- M. Hubert Ruffs. J'en prends volontiers, a-tes. dan* l'avenir, nécessiteront ta signa- ment de i'intéiiuur, mais établissons doux acte. Nous nous adresserons donc \ M. lo fure tlu ministre. listes, quo nous appelons « Ja tranche de ministre de l'éducation nationale. . M. Paul Boulet. Si hou* J>UIIUIIO* tous démarrage » o*. « fa tranche bis »». Mme la présidente.. Monsieur le ministre, d'accord, monsieur le in'iii M. Hubert Ruffe. Eh bien! passez vile l'avais indiqué tout A l'heure, mais c'c?t lui garant-'* qu'une enquête sera ouverte '(Sourires.) la même chose. imnu'iliatr-ment et qu'elle ne Ira "nota pas. Cette circulaire traduit exactement îa mais j'ni l'impression que les faits aux- M. le ministre de l'intérieur. Je pense position qui, A ce moment-lA, a ét< prise quels il fait allusion relèvent d'une autre que c'est maintenant chose faite. Ce qui par le ministère de l'éducation nationale, administration uue la mle:u)ô. «L réilx Kir. Monsieur le minisire, je ne lorsque les matériaux de construction aciers, les métaux non ferreux sont encoro voulais pas vous adresser un reproche, étaient entièrement contingentés, bien en quantité insuffisante. Il y a M en- je voulais vous complimenter de votre qu'ils fussent abondants* core ur 1018 & 43 frahes par habitant et put l'ancienne situation, réserve faite, évi- an. demment, d'uno ruorganisation sur de Mme la nréaldente. La parole est A M. le J'ai déJA eu l'occasion, ici et ailleurs, de nouvelles bases. ministro de l'intérieur. dire cc qu'avait d'anormal cette situation Les interventions do certains de nos col- lègues à l'Union des maires patriotes ont . M. le mlnlatre tfe l'Intérieur. Le Gouver- qui dépossède les municipalités do leur* nement repousse également l'amendement. droits sur les services d'Incendie dans montré combien ils partagent cetto opi- nion. L'un d'eux — lo maire de Cachan — Il rappelle A l'Assemblée aue, dans le dé- les communes do la Seine. La loi do Vi- bat précédent, elle a déjà repoussé le chy qui a permis cctto atteinte A la lot ne disait-il pas, voyant ie montant de ses contingents augmenter sans cesse: mémo amendement. A ce moment, j'avais de 18H|, aux droits des maires, n'a pas été Indiqué les raisons de toute nature, no- abrogée. n Je rue demande si vraiment j'en al pour mon argent. * tamment les raisons techniques, qui mili- Nous avions déposé uno proposition do L'un dernier, le contingent était fixé a taient en faveur d'une concentration des loi, mais la majorité do la commission do DO francs par habitant. services do lutte contre le feu. ^ l'intérieur l'a rejetéor^Cependant, elle ré- Hier soir, vous me lappelloz, monsieur le Disposer d'un matériel moderne se por- , pondait au désir et au vœu"maintes fois ministro de l'intérieur, que le contingent tant rapidement d'un point central partout exprimés dans les divers congrès des tflxé pour la polico parisienne était de où il est nécessaire est préférable A l'im- unions de sapeurs-pompiers et dans les 22 francs pur habitant pour. 1917. provisation qut résulterait do l'existence congrès ct assemblées générales d.o l'union ue cinquahto systèmes différents dàns la des maires do la Seine et do l'association M. le ministre de l'Intérieur. Il est très même zone. des maires de France. insufflant. Je conçois très bien que les maires' de Je ne voudrais pas rappeler par lo M. Albert Petit. U n'a pas été augmenté la région parisienne, dans leur majorité» détail les motifs invoqués pour tenter do pour 1048. Mais le contingent, pour les souhaitent avoir chacun ^son système de ju«iiller celte dépossession des commu- services d'incendlo, ost passé do 80 francs luite contre l'incendie et de recrutement nes suburbaines: technicité, rapidité, par habitant en 1047 à 43 francs en 4948. de pompiers. moyens puissants mis en œuvre par le A combien sera-MI I an prochain, si l'on régiment. Je dirai simplement quo les en juge par les cr» <111 énormes que vous M. Waldeck L'Hullller. Ah nonl compagnies locales dans le département demandez pour le seul '^glment-de Paris ? M. le mlnlatre de l'Intérieur. L'intérêt gé- de la Seine n'avaient rien à envier au Aucun d'entre n«» is ne se désintéresse néral commande lo maintien intégrai du régiment de Paris et qu'elles avalent le évidemment d'un s< c aussi Important rayon d'action du régiment do sapeurs- mérite d'être beaucoup moins onéreuses. que celui dont il est om|>lers. Du reste, jusqu'à présent, rertement. Il ne nous a pas été versé un seul centime gets, tandis que d'autres sont aUkurs, saut pour ce matériel qui est encoro, mémo Je vous demande, monsieur ls ministre, lorsqu'il s'agit do faire tomber un gou* dans là période actuelle, utilisé par le ré de rappeler au Gouvernement lea autres vernement ou do se livrer A des combU Riment des sapeurs-pompiers. parties de ladite proposition de résolution naisons do couloirs. qui tendent, d'u&e part, A l'octroi de se- Ceux d'entre nous qui r rayent de tra- C'est dire que Jes argument? techniques cours aux victimes, d'autre part, au dépôt dont il est question, pour prendre seule- vailler sérieusement... Mouvements di- d'urgence par le Gouvernement d'un projet vers.) ment l'exemplo du matériel, stfr.i sans de loi devant assurer le llnancemcnt de la valeur. reconstruction des Immeubles détruits. M. Jeeeph Delaehenal. Nous sommet un Je signale, d'autre |>art que certains de Nous souffrons, en effet, à la Guadeloupe, certain nombre A être très assidue. nos coilègu»* qui, antérieurement, man- d'une crise de logement très grave, et qui quant d'Info» mations — et Je voudrais M. Yvee Fagon. ...ont assisté A un débat géno notamment lo recrutement du por- entre if. le ministre de la reconstruction faire appei ici A M. Fagon — s'étalent sonnal administratif; la plupart des fonc- prononces, 4 la commission de l'inté- et certains d'entre nous sur le centre tech- tionnaires qui doivent se rendre dans le nique et scientifique du fcàlimcnt. rieur, contre notro proposition deman- d6part#»**nt pour mettra en œuvre la ré- dant le retour au régimo existant avant ur, co centre est alimenté par lee de- forme de l'assimilation refirent d'y aller niers de l'Etat. Je rappelle A la commis- 1030. sont, depuis, revenus sur leur parco qu'ils ne trouvent pas,A s'y loger. manière de voir et jpenscm que, imit-être, sion des finances que nous avons volé 06 on pourrait réexaminer le problème et en- Mm* la présidente. U parole est à M. le millions do subventions pour ce centre, visager lo retour au régimo do 1030, sous ministre do l'Intérieur. qui s'occupe do l'étude dos matériaux de réserve, évidemment, do certaines modi- construction, de la résistance des maté- M. le ministre de l'Intérieur. Je réponds riaux, des conduits de chaleur, d*s con* fications et d'une réadaptation i»ar la mise A M. Girand que Jo viens de réunir pendant en œuvre do moyens plus modernes. duits de cheminées, etc....* c'est-A-dire de quinze Jours, en séances de travail aux- tout co qut intéresse la lutte contre l'in- Uno telle solution rallierait l'unAnimlté quelles ont participé des représentants de cendie et l'extension éventuelle des feux des maires de la Seino, à deux ou trots tous les ministères intéressés et sur un dans les immeubles. exceptions près, comme Ncuilly et Saint- plan très strictement établi I l'avance, les Mandé, qui ne sont pas dos communes du f Je ne comprend pas pourquoi, A cèté pré ets do nos quatre nouveaux départe- de cct organisme contrôlé et subventionné genre do celles dont J'ai parlé tout A ments. l'heure: Boulogne-Billancourt, Montreull- par l'Etat, le ministère de l'intérieur Los préfets regagnent actuellement leur constituerait un laboratoire avant le même sons-Pois, etc. lointain chcf-lleu, après avoir fait, dans ces VoilA pourquoi Je demande, madame la objet. Je suis persuadé que si nous v re- conférences pour la coordination et l'assi- gardions do plus près, nous trouverions présidente, que l'on voto sur mon amen- milation, plus que n'auraient permis do dement. une Institution de ce genre au mlnislèro faire en deux ou trois ans des échanges de l éducation nationale qui s'occupe des Mme la présidente. Personne ne demande de notes entre les ministères. bAtiments nationaux. plus la parole?... Parmi les questions qui ont été traitées Je demando, dans un souci d'unité, que Je mets aux voLx l'amendement do figurait précisément l'organisation," dans l'on groupe tous ces organismes qui s'oc- M. Albert P*tit, repoussé par la commis- les nouveaux départements, de la protec- cupent de la mémo question. tion contre l'incendie. ibipn et par le Gouvernement. Peut-être veut-on utiliser pour ce labo- (L'amendement, mis aux voix, n'est pas Les préfets repartent; un Inspecteur ratoire un certain nombre u'ofticiers qui adopté.) s'occupera l'étudier sur place la situation. sont en surnombre, personne n'en doute, Mais, dès maintenant, nous avons appro- Mme la présidente. Personne ne demande dans le corps des nompiers î visionné A Paris du matériel do traction et Je crois que do tels postes budgétaires plus la parole ?... _ du matériel motopompes, de manière A euvent êtro régulièrement supprimés. Je Je mets aux-vpix le chapitre 506, au répondre aux demandes aussitèt que les Scmande un abattement de 100.000 F sur chiffre do 427.350.000 francs. conseils généraux ou les conseils munici- le crédit mroposé pour Inviter M. 1c mi- (Lo chapitre 500, mis aux voix, est paux Intéressés auront voté les crédits nistre de rintérieur et la commission des adopté.) nécessaires. Les préfets ont reçu toutes finances A veiller A ce que Ja construc- Mme le présidente. '« Chap. 5002. — Sub- instructions pour porter ces faits A la con- tion de ce laboratoire ne soit pas ébau- ventions ue l'Etat aux collectivités locales naissance des collectivités locales. chée avant qu'on ait l'assurance qu«î le pour l'équipement des services d'incen- Mme la présidente. Personne ne de- centro technique et scientifique du bâti- die et de secours, 584 millions de francs. » ment ne serait pas A même de fournir mande plus la parole ?... tontes les indications que l'on attend du M. Rosan Girard. Je demande la parolo. Je mets aux voix le chapitre 5002, au laboratoire projeté. Mme le présidente. La parole est à M. Gi- chiffre de 581 millions de francs. Mme la présidente. La parole est A M. Id rard. (Le chapitre 5002 mis aux voix, est adopté.) rapporteur. M. Rosan Girard. Monsieur le ministre, Mme la présidente. « Chap. 50G6. — M. le rapporteur. Le crédit de 2 millions l'attire votre attention sur la nécessité de francs demandé, qui avait déjà été ins- d'aider le département de la Guadeloupe Construction et aménagement d'un labo- ratoire du feu, 2 millions de francs. » crit aux budgets de 1016 efoe 1047 et A organiser la lutte contre l'incendie. avait été annulé, concerne l'achat d'un Voua avez peut-être appris que la ville M. Yves Fagon a déposé un amendement terrain pour la construction d'un labora- de Pointe-à-Pitre a été vi.lime, en moins tendant A réduiro lo crédit de ce chapitre toire. d'une année, de deux graves incendies qui de 100.000 F. J'avoue que les reports successifs de ont ravagé se3 principaux quartiers. La parole est A M. Fagon. L'Assemblée nationale a été saisie de la cette somme ne me donnent pas l'impres- question et a adopté, à l'Unanimité, une M. Yves Fagon. Sur ce chapitre, je suis sion qu'on soit très attaché à ce travail proposition de résolution, rapportée par obligé de reprendro les observations que et A cet achat. notre camarade M. Petit et demandant au j'ai déjà présentées hier soir. Nous Personnellement, sans avoir pris l'avis Gouvernement de prendre l'initiative de la n'avois, ici non plus, ni 'e la part de M. le do la commission des flnances, par simple lutte contre l'incendie. mlnîstn, ni de la part de la commission raisonnement, allant plus loin que M. Dien entendu, des incendies ausei graves des finances d'indications précises sur la Fagon, je proférai volontiers la suppres- et qui so reproduisent aussi fréquemment, construction et l'aménagement d'un la- sion de ce crédit de deux millions do Tiennent au fait quo les maisons sont cn boratoire du feu. francs. bote, mais aussi à l'insufflsance des Je présume, puisque le ministère de Mme la présidente. La parole est A M. le moyens do protection contre l'inccndio l'intérieur s'occupe des pompiersk qu'il mis en œuvre dms le département. s'agit de construire un laboratoire char- ministre de l'intérieur. J'ai pris la parole, monsieur le minis- gé d'étudier la résistance des matériaux M. le ministre de l'Intérieur. L'hislorlquo tre, pour vous rappeler cette proposition oo construction A l'Incendie et les moyens de cette affaire est le suivant: il s'agit, de résolution et vous demander, non seu- de lutter pins facilement confire"Tes causes en eftet, d'étudier les matériaux au point lement de prendre l'initiative d'organiser d'incendie. de vue de leur résistance au feu. la lutte centre l'incendie en envoyant aur Ceux d« no* collègues aui onj a&Jslé il .existe de grands laboratoires & fit ASSEMBIJVK NATIONALE — 1" SEANCE DU 28 JUILLET 1948 4MI genre en Amérique di eu Angleterre; il Je sais que tel président d'une déléga- vital devait être de 40 fr. 65 de l'heure. n'y en a pa^en France. tion spéciale demande que l'on se préoc- Or, les ouvriers avalent pris le travail eQ cupe îles impositions que los communes avril sur la base d'un salaire horaire de «i. Vvee rage*. Vous allei l'avoir. pourraient être obligées de payer & l'Halte 27 fr. GO. Depuis deux mois, Ils récUmont M. le mlnletre de l'Intérieur. Une déci- et demande que les taxations ne soient l'application de ce salaire minimum vital sion du comité national de la sécurité pas trop élevées. au-dessous duquel la commission trlpartlte contre l'Incendie et le danger aérien, qut Je sais également que ces communes a reconnu qu'il n'était pas possible do vi- est présidé par M. Jollot-Curie, demandait ont des ressources réduites par suite dee vre. ia création de ce laboratoire. clrconMances, Par exemple, l'une d'elles M. «e mlnletre de l'Intérieur, ffous re- Par la suite, les différents ministères tirait 85 p. ioo de ses revenus da l'exploi- commençons à débattre de questions qui Intéressés — ministère do la reconstruc- tation des forêts, Or, immédiatement avant n'ont pas de rapport avec le budget. tion, ministère des travaux publics, minis- le rattachement, les autorités Italiennes tère des finances, intéressé par îa direc- ont autorisé des « coupes sombres ». de M. Meean Qlrard. Si, car au Hou de don- tion dc3 assurances, et rr.înUtere de l'inté- sorte que l'administration des eaux et fo- ner satisfaction aux grévistes, on les em- rieur — se i ont mts d'accord pour deman- rêts vient d'y interdire les coupes pour prisonne. der laçons! uctlon de ce laboratoire. une période de trente ans, d'où perte M. le ministre de l'Intérieur. Je ne ré- Plus tari, le centre do la recherche considérable de revenus pour la com- pondrai, comme je l'ai dit hier, qu'aux s.iontllluue a tenu essentiellement A se mune. questions ayant trait aux chapitres du maintenir dans le domaino do la science Pour d'autreso poso îa question des budget en aiscussiou. puie et a considéré quo la science appli- j>i\turages qui so trouvent sur le territoire M, Jean Crlstofoï, Parce que nos ques- quée était indigne de lut; il s'est alors tions vous gênent. retiré. 11 y a. par conséquent, îlr.i pour le mi- Il fallait que le crédit fût inscrit au nistre de l'Intérieur d'envisager si, au Mme la présidente. M. Girard va con- budget d'un ministère. On l'a inscrit A lieu de 1a mention « mémoire », il ne clure rapidement. celui du ministère de l'intérieur, celui-ci serait pas possible, sinon même néces- M, Rosan Girard. Mais alors, que M. le ayant, dans ses attributions, la lutte contre saire, de prévoir à brève, échéance l'ins- ministre mo permette de m'exprimer. le feu. H s'agit d'un crédit interministériel. cription d un crédit pour subventions à Mon observation a un rapport direct Ccia dit, je crois que ce laboratoire ost certaines communes de l'ancien comté de avec lo chapitre en discussion, car il y a utile. Mai*, étant donné 1a pénurie actuelle, Nice. eu et 11 continue d'y avoir Intervention je me lullie Irta volontiers à la ^ropositioh M. le ministre de l'Intérieur. C'est pré- Inconsidérée de îa gendarmerio. de la commission des finances et je n'in- cisément pour répondra & ccs préoccupa- ta Gouvernement, au lieu de donner sa- siste pas pour obtenir ce crédit cette tions qu'on a maintenu le chapitre avcc tisfaction aux ouvriers qui réclament l'ap- annee. la mention « mémoire », en vuo do l'ins- plication du salaire minimum vital qu'^l Mme la préaidente. ta commission, d'ac- cription éventuelle d'un crédit. Mais nous a lui-même établi, a envoyé des gendar- corJ aveo le Gouvernement, propose la rie pouvons faire figurer au îaidgct des mes sur los lieux pour essayer de provo- suppression du chapitre 50G0. crédits dont nous ignorons le montant et quer les travailleurs. Au lieu de donner Je consulte l'Assemblée sur cette propo- la lialurc. C'est pourquoi nous avons main- satisfaction aux intéressés, on arrête les sition. tenu le chapitre avcc la mention « mé- dirigeants des syndicats et on fait des moire >'. démonstrations de forco pour essayer de (l'Assemblée, consultée, adopte cette démoraliser la classe ouvrière. proposition.) M. Virgile Barel. Dans ce cas,, Je me per- Lo Gouvernement prend ainsi une res- Mme la préaidente. En conséquence, le mets d'insister pour que îe plus rapide- ponsabilité extrêmement grave. Chacun chapitre 5COC est supprimé. ment possible on prenne en considération sait, en effet, qu'à la Guadeloupe n'existe la situation de ces quelques communes... qu'une scuio industrie ne fonctionnant Mme la présidente. « Chap. 007. — Res- M. le mlnlatre de l'Intérieur. S'il y a que quelques mois par an. Ce sont les sa- >on» - (Adopté.) vailleurs qui no demandent que les sement des impositions qu'elles payent A Mme la présidente. La commission a dis- moyens de vivre, on devrait sans tarder l'Italie pour leur? biens communaux. » joint le chapitre 512 qui était ainsi libelle: leur donner satisfaction ct, ainsi, sauver — (Mémoire.) « Chap. 512. — Participation du minis- uno denrée dont la pénurie se fait grave- l/i parolo est à M. Barel. tère de l'intérieur aux dépenses de fonc- ment sentir dans la métropole. M. Virgile 8arel. Le chapitre 500, inscrit tionnement de Ja gendarmerie, n Mme la présidente. La parole est M. le iour mémoire, est relatif à des « subven- M. Rosan Girard. Je demando la parole. ministre do l'intérieur. Îions à des communes de l'ancien comté M. le ministre de l'Intérieur. Jo suis de Nice pour faire faco à l'accroissement Mme la présidente, ta parolo est & M. Girard. obligé de demander le rétablissement do des impositions qu'elles payent à l'Italie la dotation de 8.238.416.000 francs du cha- pour leurs biens communaux ». M. Rosan Girard. Monsieur le ministre pitre 512 nouveau que la commission des Je suppose qu'il s'agit là des communes de l'intérieur, je voudrais attiier volro finances a disjoint. qui avaient, avant l'application du traité attention sur la situation à la Guadeloupe. 11 m'aurait été indifférent que cette dis- de paix avec l'Italie, des propriétés en Vous avez sans doute appris que, dans jonction fût opérée si, entre temps, le cré- territoire italien et qui, par suite du dépla- ce département, une grève totale dans dit on question avait é<4 réinscrit au bud- cement de la frontière, n'ont plus à paver l'industrie sucrière ct rhumière dure de- get des forces armées. Mais, actuellement, de tels impôts, puisque les terres qu'cfles puis le 10 juin. ce crédit' n'est inscrit nullo part. possèdent sont maintenant en territoire Salariés de l'industrie ct des champs, Je dois, le m'en excuse, mais nous som- français. employés sont tous en grève, parce qu ils mes dans le vif du sujet, rappeler à l'As- Mais ce déplacement de la frontière réclament l'application du salaire, mini- semblée la situation do la gendarmerie. franco-italienne a placé d'autres commu- mum vital établi pour la Guadeloupe par La gendarmerie est indiscutablement un nes dans une situation analogue à celle une commission officielle tripartitc com- corps militaire. A co titre, elle relève du ui était faite autrefois aux communes prenant des représentants de l'adminis- ministère des forces armées. Elle est as- 3ont je viens de parler. Je veux parler des tration, des représentants des patrons ct treinte à la discipline militaire ct elle exé- communes qui ont été rattachées h la des représentants des ouvriers. cute un certain nombre de tâches, d'ail- France par application du même traité. Cette commission, &yant travaillé sur les leurs limitées, pour l'autorilé militaire, Ces communes ont des terres qui demeu- prix pratiqués au cours du premier tri- par exemple le r»ort des fascicules de mobi- rent en territoire italien. mestre, a établi que le salaire minimum lisation. Mais elle travaille aussi le minis- M. le ministre 4e l'Inférieur Jo ferai !!' vaudrait donc mieux que le ministre tère de rintérieur» puisqu'elle partlc!(>e ati part de cette observation su ministre com- de l'intérieur soit à même d'utiliser pleine- maintien de l'ordre et procède à des arres- pétent. ment la gendarmerie, en dehors des mo* tations. Ello travailla enfin pour le minis- M, Auguste Farines. J'enregistre avee sa- ments où elle a à.travailler pour l'armée, tère de la justice. tisfaction» monsieur le ministre, votre raomants qui sont d'ailleurs fort rares, tt Quel ministère doit l'administrer? Le déclaration. qui se résument dans la transmission des système actuel no satisfait personne. Par fascicules de mobilisation. exemple, lorsque Jo donne Instructions la préeldente. La parole est k Quant au budget, c'est évidemment uni aux forces de police de faire des barrages M. Montel. soutien tout k fait provisoire que cellt pour contrôlor la circulation automobile, M. Pierre Montel. 11 est évident que el < umlste k j faire nartlciper le mlnls*' si ces instructions ne sont pas acceptées loi crédits de la gendarmerie ont été, k tire de l'intérieur, n faut qu'un seul wU par mon collègue des forces armées, elles partir de cette année.'nartagés entre le nlstre soit responsable du budget. Je sou- ne sont même pas transmises à la gendar- budget de l'Intérieur et Je budget des for- haiterais que, dans un avenir plus ou merie. ces armées, Il faut bien les rétablir, pour moins lointain, ce soit le ministre de i'in* Nous avons envisage une gestion com- touvolr payer h personne! et assurer les térleur, de la mérite manière que le Mi- mune de la gendarmerie — qui resterait un Ïrais de fonctionnement, nistre des travaux publics est responsable corps militaire — par les deux ministres Mais je me permets, à celte occasion, de du budget de l'inscription maritime. de l'intérieur et des forces armées, gestion formuler une observation. Le Gouverne- du genre de colle qui existe déjà pour un ..Mme la préeldente. La parole est k outre corps militaire, celui des administra- ment est-Il certain que la méthode de ges- M. Pierre MonteL teurs de l'inscription maritlmâ, qui dépend tion adoptée va donner des résultats inté- à ia fois du ministère des forces armées- ressants ? > Ml «erre Montel* Monsieur lo ministre, et du ministère des travaux publics. Vous disiez tout à l'heure, monsieur lo l'avoue que Je ne vois pas très bien Le corps do l'inscription maritime pro- ministre, que vous aviez prévu une ges- l'avantage de cette gestion commune. cède à la mobilisation des gens de mer, tion commune des orédits. Je prends un exemple typique: Je sup^ mais il assure au*si les fonctions de luge M. le vnlntette de l'Intérieur. Nous étu- pose que vous demandiez, vous, ministre de paix, d'inspecteur du travail et bien dions, du moins, ies moyens d'y parvenir. de l'intérieur, k ia gendarmerie de tel can- d'autres encore pour tous les pêcheurs. M. Pierre Montel. Vous estimez qu'une ton, d'effectuer des barrages sur ies routes Sa gestion est k cheval sur deux minis- \elle réforme aurait l'avantage de mettro pour arrêter, par exemple, le « gang des tères et le système fonctionne très bien, les forces de police en uno seulo main. Je tractions avant », qui serait allé faire un c'est un ancien ministre des travaux pu- vous avoue que je n'ai pas lté s bien com- tour k la campagne. (Sourires.) Or, dans blics qui l'affirme. pris comment cela pourrait so faire. le même tjmps, le ministre des forces Nous avons donc envisagé, pour l'avenir, armées s, sans que vous le sachiez, en- une gestion commune de ce genre pour Je crains, en ce qui concernr les crédits, voyé ses gendarmes procéder k des con- la gendarmerie, do manière à réunir eu que cette division entre deu< ministcios ie présente de graves inconvénients. Nous trôles de prix dans des communes voi- une seule main l'ensemble des dispositifs sines. x de police. Î'avons vu, par exemple, à l'occasion du Pour amorcer cette réforme. M. Teitgen. vote des crédits militaires. M. le minietre «le l'Intérieur. Excuse**' alors ministre des forccs armées, m'avait M. Teitgenf alors inistro des forccs moi de vous interrompre, mais laissez-moi demandé d'inscrire la moitié des dépenses armées, énumérant los économies qu'il vous dire que ce sont vraiment là des de la gendarmerie au budget de l'intérieur. soumettait lui-même A l'Assemblée, propo* questions qui doivent êtro étudiées par les J'avais accopté bien voiont|ers, à condi- sait, sur un crédit global de 7 & 8 milliards administrations. tion que la réforme dont je viens d'esquis- de francs pour la gendarmerie, et proba- Pour l'instant, je demande simplement ser les grandes lignes fût mise.au point, blement sans vous avoir consulté — je ue l'on rétablisse la moitié des crédits non pas au cours d'une improvisation hâ- vous avals posé la question & l'époquo et vous m'aviez répondu que vous n'étiez 3e la geodarmerio qui. en fait, ne se trou- tive a la veille de la présentation du bud- vent plus inscrits nulle part. get. mais au cours de l'exercice. as renseigné, J'espère *ue voiis l'êtes au- J avais précisé : l'accepte de prendre Îourd'hui — une réduction de 800 millions M. Pierre Montel. Cela va de sol et nous à la charge de mon budget, pour les huit de francs. sommes d'accord 6ur ce point, monsieur mois restant do l'exercice, la moitié des Comment peut-on faire fonctionner* un le ministre. Mais J'avoue que cette ques- dépenses de gendarmerie, a condition que, service de gendarmerie si chaque minis- tion de gestion commune reste nlen pendant cc temps, nos deux ministres so tre. de son côté, à l'occasion de ia discus- obscure pour moi. mettent d'accord sur io mode do gestion sion de son budget peut, sans même avoir consulté son couègue, opérer des réduc- Mme la présidente. La parole est à M. le définitif. rapporteur. C'est cc que ia commission des finances tions? n'a pas accepté. Elle a disjoint le chapitre Quoi qu'il en soit, nous devons répondre M.* le rapporteur. La commission des Mais cette décision vient après le vote des k la demande du ministre de l'Intérieur, finances n'avait disjoint ce chapitre que dépenses militaires, de sorte que le crcdit puisqu'il faut bien que ces crédits soient pour obtenir certains éclaircissements. correspondant ne figure plus nulle part. votés, qu'ils soient inscrits à unr budget St nous voulions étudier le problème k SI l'Assemblée ne le rétablit pas, 11 sera ou & un autre. fond, nous en aurions probablement pour Impassible, durant les derniers mois de une séance entière. l'année, de payer les gendarmes, ce que, Mme la présidente. La parole est à H. le (certainement, n'a pas voulu la commission ministre de l'intérieur. M. le ministre de l'Intérieur. C'est, en des finances. M. le ministre de l'Intérieur. Je mo suis effet, un problème très compliqué. Je demande donc 1e rétablissement, au sans doute mal fait comprendre. M. le rapporteur. L'essentiel, pour ce moins provisoire, du crédit prévu k ce cha- Quand je parlais tout a l'heure der ges- matin, c'est que ces crédits soient votés, pitre. tion commune, Je n'envisageais pas uno car s'ils ne Pétaient pas, on ne pourrait Mms la présidente. La parole est A M. Fa- dichotomie budgétaire. (Sourires.) pas faire face aux frais de personnel et rinez. Bien entendu, 11 faudra qu'un ministre de fonctionnement de la gendarmerie. M. Auguste Fariner, J'ai demandé la pa- soit responsablo du budget. Cela va de La commission des finances accepte donc role sur ce chapitre pour attirer l'atten- soi. que le chapitre 512 nouveau soit doté du tion de l'Assemblée et du Gouvernement Mais la gestion commune pourrait être, crédit demandé par le Gouvernement, sur la situation faite aux gendarmes sta- par exemple, de la nature de celle qui est étant entendu qu'une étude de la gestion tionnés dans les villes et localités sinis- appliquée pour les administrateurs de de la gendarmerie sera entreprise. trées. l'inscription mariilme: tableau d'avance- En cette matière, la commission avait Dans ces villes et localités, tous Icâ fonc- ment signé & la fois par le ministre des des idées, assez précises que je ne dévelop- tionnaires. les agents de police notam- travaux public*» et par le ministre chargé perai cependant pas maintenant. J'espère ment, perçoivent une indemnité' excep- .de ia marine militaire; ordres donnés in- que nous aurons l'occasion d'en parler tionnelle do cherté do vie. Seuls les gen- différemment par l'un ou l'autre ministre, prochainement et que nous pourrons enfin darmes ne Ja perçoivent pas. N'y a-t-il pas chacun dans sa spécialité, etc. prendre une décision définitive. là quelque chose d'anormal ? C'est ainsi qu'il est absurde, lorsque la le demande que cette injustice flagrante gendarmerie collabore au maintien de Mme la présidente. A la demande du «oit rép^e dan$ un très bref délai, car, l'ordre public, qu'il faille passer par le Gouvernement, la commission accepte tout comme dans la police, il y a, dans ministre des forces armées et la direction l'inscription au chapitre 512 : « Participation la gend irmerîc nationale, des hommes que de la gendarmerie pour charger les gen- du ministère de l'Intérieur aux dépenses l'on peut compter parmi les plus fidèles darmes de contrôler des voitures sur les de fonctionnement de la gendarmerie » pervitems de la nation. (Applaudissements routes de France, alors qu'on envoie direc- d'un crédit de 8.238.416.000 francs. pu centre.) tement ce! ordre à toutes les polices. Personne ne demande la parole?... Je mets «aux voix le chapitre 512 avec subvention militaire dont je parlais tout vous n'ayez pas repris le chiffre inscrit* te chiffre. à l'heure, une dotation propre de l'Algérie au même titre, au précédent collectif. Voua (Le chapitre 512. mis aux voix avec ce et une dotation de la métropole: c'est auriez eu ies meilleures et plus Justifia» ' chiffre est adopté.) ceUe précisément qui fait l'objet du pré- bles raisons de le faire. t sent chapitre. En effet, au collectif du 13 mai, nous Mme la présidente. « Chap, 513. — Sub- Nous avons tout intérêt h nous engager avions accepté un crédit de 75 millions vention au fonds de progrès social de aussi hardiment que possible dans la vole pour secourir d'extrême urgonce ies vic- l'Algérie, 100 millions oie irancs. » ui doit permettre d'améliorer l'Instruc- times des calamités publiques. Ce crédit M. Dreyfus-Schmidt a présenté un amen- aon et la santé publiques en Algérie. C'est devait être dépensé avant le 20 mal, ce qui dement tendant à réduire le crédit de ce pourquoi le demande à l'Assemblée de fut matériellement impossible. chapitre de i million de francs. voter co chapitre. J'aurai satisfaction si ma question La parole est h M. L'Huillier, pour sou- provoque au moins la promesse du réta- M, Waldeek L'Huillier. Après les expll-, blissement de cette subvention. tenir l'amendement. cations de M. le ministre, je retire l'amen- M. Waldeek L'Huillier. Le but de cet dement. M. le ministre de l'Intérieur. Je vous in* dlque tout de suite que cela est entendu amendement est d'obtenir de M. le minis- la préeldente. L'amendement de tre de l'intérieur des explications sur cette entre les ministères des finances et de M. Dreyfus-Schmidt est retiré. l'intérieur. subvention au fonds de progrès social ds Personne ne demande la parole 1... l'Algérie. Je mets aux voix le chapitre 513 au M. OlMMia Mont. Je vous remercie,'mon- J espère que M. lo ministre voudra bien chiffre de 100 millions de francs. sieur le ministre, de celte précision. nous donner quelques éclaircissements. Vous le savez, de pauvres gens, souvent (Le chapitre 513, mfs aux voixt est Mme la présidente. La parole est à M. le adopté.) chargés de famille, commo il y en a dans rapporteur. mon département, attendent de nous ce témoignage d'une sympathie humaine et M. le rapporteur. La commission a acepté 8* partie, — Dépenses diverses. agissante. Il ne faut pas décevoir l'espoir ce crédit, car il s'agit d'une subvention. m Chap. 000. — Secouw aux anciens mi- qu'ils ont mis en la solidarité de leurs Mais, étant donné que l'Algério a un nistres des cultes et & leurs familles, concitoyens. (Applaudissements au cen- budget propre, elle serait heureuse aussi tre.) d'avoir quelques explications sur la na- 400.000 francs. » — (Adopté.) ture de celle subvention. la présidente. '« Chap. OOi. — Se- Mme la présidente. La parole est à M. Ma* rin. Mme la présidente. La parole est i M, le cours d'extrême urgence aux victimes do ministre de l'intérieur. calamités publiques, 20.490.000 francs, n. M. Louis Marin, Monsieur le rapporteur, La parole est À M. Claude Mont. J'estime que vous méritez bien les compli- M. fte ministre de l'intérieur. Ce cha- M. Claude Ment. Je demande & l'Assem- ments que M, Fagon, comme tous nos col- rilrc est la contre-partie d'un article de la blée la permission de présenter, après la lègues présents ce matin, vous adressaient Ioi do finances ainsi conçu: commission dee finances, quelques obser- tout à l'heure. t* Le financement du plan de progrès vations sur le chapitre 001. Vous avez pu constater, au cours de eociai de l'Algérie est assuré, à compter du Sans doute est-il peu nécessaire de faire celte discussion passionnante du budget J" janvier 1947, par un fonds spécial ali- de longs discours, mais ii serait désirable, de l'intérieur (Sourires), qu'un très grand menté en recettes: en revanche, d'obtenir quelques engage- nombre d'orateurs se sont plaints de « a) Par une dotation du budget de ments précis du Gouvernement. Voilà défi- n'avoir pu exercer hjur droit de contrôle l'Etat, dont le montant sera inscrit chaque nis ies limites et les buts de mon inter sur les deniers publics et de n'avoir pas oruiée au budegt du ministère de l'inté- vent ion. le moyen de l'exercer. D'ailleurs, en ce qui riem ; concerne le chapitre 601, nous n'avons Je reviendrai tout d'abord brièvement jamais pu exercer ce droit. « 6) Par une dotation de l'Algérie, votée sur le crédit de 200 millions de francs chaque année par l'Assemblée algérienne, d'aide exceptionnelle que nous avons voté Aujourd'hui, nous avons d'autant plus prélevée sur les ressources permanentes récemment. 11 ne nous a pas échappé, mon- conscience que notre devoir est d'exercer ou extraordinaires de l'Algérie, provenant sieur le ministre, que vous n'avez pas ce droit vis-à-vis de ce chapitre que, pour soit (tes impôts et taxes, soit du fonds de repris intégralement Ja proposition de la première fols, nous avons obtenu Pan réserve, soit de toute autre source de re- M. Pctsche, ratifiée par l'Assemblée natio- dernier, de M,* le ministre de l'intérieur, ,venus, à l'exclusion des emprunts; la liste des bénéficiaires des secours qui nale le 21 juin dernier. avaient été accordés sur le crédit de co « v) Par ie versement de trois quarts an Les commîmes ravagées par l'ouragan chapitre, au cours do l'exercice 1916. moins du produit de la contribution de ont besoin de crédits pour réparer les che- l'Algérie aux dépenses militaires et de s i- mins et les bâtiments communaux dété- En 1910, il «'agissait encore du vieux cuiiU'î assumées sur son territoire par le riorés; mais elles ont besoin également de chapitre 57. fcudget de l'Etat... ». A la lecture de la liste de bénéficiaires matériaux et d'un peu d'essence pour as- dont je viens de parler, il s'est révélé fin Eu principe, il s'agissait de créer une surer des transports imprévus devenus tel nombre d'iniquités que, dès que jo 6orie de caisse autonome pour le finan- urgents et nécessaires. Il faut que notre vous en ai d'ailleurs signalé une. vous cement cn Algérie, à l'aido des sommes sollicitude soit effective et efficace confor- avez voulu, monsieur le ministre de l'in- Notées par l'Assemblée algérienne et mément â notre souhait unanime du térieur, la réaparer immédiatement ; mais il d'une participation de la métropole, dos 21 Juin. Vous faciliterez ainsi réellement, reste que celle liste, avec des injustices constructions scolaires, de l'enseignement monsieur le ministre, les travaux de réfec- d'autant plus graves qu'elles portent sur .technique, de l'habitat, etc... tion que, comme nous, vous souhâitez voir des malheureux; nous oblige à un contrùio l'ti fait, en 1917. les prévisions de réali- rapidement mener A bonne fin. dont nous vouions avoir les moyens do sation du plan s'élevaient h un peu plus Après ce détour que vous me pardonne l'exercer. dp 'a milliards, alors que P ensemble du rez, j'en arrive au chapitre 601 soumis à De plus, le crédit ost devenu très consi- budget extraordinaire atteignait 10 mil- nos délibérations. dérable, tant par le développement de liards. L'abattement de 1.000 francs proposé par solidarité démocratique que par le nombre Ce crédit se répartlssait de h façon *ui la commission, qui n'avait pas plus que de cataclysmes qui nous ont frappés de* y a n te: nous le pouvoir d'augmenter les crédits puis les débuts de cette Assemblée. inscrits, recevra notre pleine approbation. Constructions scolaires, nn peu plus de Celte réduction symbolique vous indique Le crédit en question, s'il a été relevé» '4.20U millions; enseignement technique, notre volonté de vous voir demander ne'l'a pas encore été assez à notre gré, 130 millions; constructions dépendant de davantage pour des sinistrés, hélas trop étant donné l'ampleur des catastrophes quo la santé publique, hôpitaux et autres, nombreux. nous avons eu à subir celte année et 825 millions ; plus toute une série de pos- l'année dernière. A l'époque où .vous établissiez vos prévi- Or, hier malin, J'ai vu paraître an d'importance se >ndaire. sions, peut-être avez-vous songé à écono- L'Algérie, qui doit déià financer un bud- Journal officiel 1a loi ouvrant le crédit do miser sur ce chapitre. Aujourd'hui, après 200 millions que nous avons voté il y a get extraordinaire de plus de 7 milliards, les terribles calamités qu'ont subis plus presque uniquement affecté à un pro- quelques semaines, & l'occasion de la ré- de 10 départements, nous vous le disons paration des dommages subis dans lo gramme rentable d'investissement écono- franchement et nettement, il n'est pas pos- mique et immobilier, ne pouvait envisa- département de l'Isère, à la suite des inon- sible de faire des économies sur des mal- dations de juin. ger de fournir h elle seule les 3 milliards heureux parfois chassés de chez eux et (nécessaires & la réalisation de ce plan. dépouillés par d'imprévisibles et redouta- M. le rapporteur. Elle s'applique ii plu- Au«si, avait-on prévu, d'accord avec bles ouragans. sieurs départements. le ministère des finances, une avance du Au demeurant, je m'étonne, monsieur le M. le ministre de l'intérieur K 1a Gua- ffré?f»r, la ristourne des trois quarts de ia ministre, que, dans le présent budget, deloupe, notamment. M. Loule Marin, Vous avez raison do rec- Dans cos conditions d'obscurité, Il est quilleur a de milliards dans sa poche ef tifier. Ost, en effet, un amendement de impossible A un parlementaire et, par combien les. sinistrés peuvent demandot M. Maurice-Petsche qui en a étendu le exemple, à un habitant de l'Isère, de la au ministre de rlntériour, puisquo nous bienfait à do nombreux départements ot MeurUie-ét-Moselle, du llaut-l\hln, du Bas? savons que ce. resqu|Keur ne déclare a remplacé les crédits fermes par des cré- Rhin ou des Alpes-Maritimes, do ces dé- qu'uno vingtalnç de millions de 'francs, dits provisionnels, dont il faut surveiller partements S l'occasion desquels on a, do- c'est-à-dire très peu de co qui' est à sôtt l'emploi bien plus encore que pour les puis six mois, réclamé des secours pour crédit. premiers. moTFîWms, de chercher K combien se U n'est pas facile pour un représentant Mais, dans la loi qui vient de paraître, montent les crédite dont le département dos sinistrés et encore moins pour lee J'ai vu, comme tous nos collègues, qu'on peut bénéficier: à quel chapitre. Hs sont sinistrés oux-mêmes d'opérer un conltèl* nous renvoio, non pas au chapitro 001, Inscrit**; & quoi chiffre ils se montent: sur ce chapitre qui dissimule ainsi le mon* mais au chapitre 601-4. combien ont été distribués; combien II en tant de sa dotation en le iéparMssant sut A co propos, nos électeurs nous de- resto, etc. co que j'apptflo ses eiiîams (Sown'rejK mandent où il faut rochcrchcr le chapi- On ne lo sait pas. Co sont des enfants surtout lorsque le premier, io principal» tro COU, car, eu réalité, il faudrait llro : qu'on cache. Or, jo suit; sceptique quand le père ae famille, est connu depuis long- chapitro fiOl-i. on cacho des enfants et quand on cache de temps comme un resquilleur du fisc. Mon expérience me permet de ranpolcr la mémo façon les chapitres d'un budget; Je vous les recommande, monsieur Id ft nos couègues quo les chapitres étaient mon bon sens me demande: pourquoi? rapporteur, à co dout)!e point de vue. Mg* autrefois numérotés bis, fer, qualer, etc. 11 est un autre point que Je vous signale, pfagdfmmcnls à droite et au centre.) ' Mais commo la séparation dos chapitres monsieur le ministre, et que jo signalerais joue quelouefois un rôle considérablo pour au ministro des finance* s'il était là. Mme le présidente. La parole est A le contrôlo des budgets, 11 est arrive un Autrefois, quand on discutait lo budgot, M. Vergés. moment où l'un a remarqué que ie blo- il n'y a pas si longtemps, sous la troi- M. Raymond Vergée. Mesdames, mes; cage do différents crédiis dans un même sième République comme sous les régimes sieurs, i'Assemblcp unanime a vote chapitro bénéficiait toujours aux mêmes précédents, le ministre dee finances était 200 millions do secours d'urgence pour fonctionnaires et rarement aux petits per- au t>anc du Gouvernement pour défendre le evelône qui, le 26 janvier 1018, a dé- sonnels. son budget, car i) se défiait de ses collè- vasté la Réunion, On a fait alors une multiplication de gues... Or, la distribution à mes compatriotes chapitres avec des bis et des 1er, des M. le ministre de l'intérieur. Mais aujour- sinistrés d'une premièro tranche de 51 mil- quinquics, des nomes, chapitres qui d hui, la confianco règne. (Sourires.) lions de francs aurait à peino commencé, étaient évidemment très utiles pour notre et dans des conditions qui n'offrent contrôle. M. Louis Marin. J'entends bien, mon- aucune garantie d'éqùitablo répartition. Dans d'autres cas, au contraire, la mul- sieur le ministre, qu'avec votre caractère Comment no pas comprendre lour légl* tiplication des chapitres, commo dans le et votre amour de l'autorité votre collègue time émotion lorsque, par ailleurs, un cas particulier dont nous parlons, rend des finances peut être relativement tran- rapport du préfet luf-mêmo évalue lee bien plus difficiio lo contrôlo des inté- quille, car vous défendrez son projet dégâts à plus de 4 milliards de francs» ressés. Le ministro qui disposo do cinq comme vous défendrez tous ceux du Gou- lorsque le Conseil do la République el ou six chapitres ayant, au fond, le même vernement. l'Assemblée de l'Unton française ont voté objet, peut, s'il lui pialt, puiser dans l'un Mais 11 y a encore des ministres qui sont La réparation totale des. dégûts, çt lorsque^ ou dans l'autre, absolument à sa guise, bien contents lorsqu'un de leurs collègues depuis cette époque, uno proposition du co qui rend tout contrôlo impossible. — non pas du cabinet, mais du Parle- groupe communiste, déposée dans ce but, Au moment do cette épidémie de chapi- ment — prend la parole pour soutenir une n'a jamais pu venir en discussion, tres bis, ter, qualer, le rapporteur géné- demande d'augmentation de crédits que le Pensez-vous qu'on puisse no pas étro ral de la commission des finances du Sénat ministre lui-même n'a pu obtenir du chez nous profondément ulcéré en était M. Miiliès-Lacroix. devenu un finan- ministre des finances. On dit même que pareille circonstanco ? cier éminent, et chaque fois que venait en certains ministres voient avec un certain Nous no savons quelle idée M. le minis- discussion un chapitro ter, qualer ou plaisir leur personnel se mettre en grève, tre de l'intérieur so fait des quatre nou- quinquies, les sénateurs, qui aimaient plai- parce que cela leur pcrmotlra de forcer la veaux départements et du million de bons santer, s'écriaient: Millièsi Milliès! main au ministre des finances. Mais on Français qui les peuple. De sorte que M. Miiliès-Lacroix s'est dit dit tellement de choses 1 Par contre, nous pouvons lui affirmer un jour: 11 faut que je trouve do nouveaux J'aurais & signaler un point au ministre que nos populations, elles, ont la très systèmes, et c'est ainsi quo do cc tempe des finances, 6*11 so décidait à venir ici ca nette impression qu'on se moque d'elles; l'administration a subdivisé les chapitres & nous envoyer un do ses collaborateurs, bien plus, qu'on veut en quoique sorte le* en faisant suivro simplement leur numéro comme il l'a fait hier soir pendant une punir d'êtro entrées dans la ïamillo fran- des chiffres i, 2, 3, 4, 5, etc. On reprend U partie 1î la séance. çaise. système depuis l'an dernier. M. le ministre de l'intérieur, M. le direc- A part la venue d'un préfet entouré de Je demande, maintenant, à la commis- teur du budget était ici H y a encore son é bit-major, qu'y a-t-il do changé t sion des finances avec précision comment quelques instants. Ne sont-ce pas les mêmes chefs do service Je chapitre 601 a enfante des chapitres qui exécrés qut ont été versés dans lo cadré sont rattachés à son sillage, c'est-a-diro aes M. Louis Marin. Je voudrais parler de ses métropolitain, où ils continuent leur cou- enfants plus ou moine légitimes. collaborateurs parlementaires. Il ne faut pable besogne de colonialistes profession- 11 doit y en avoir au moins quatre, puls- pas imposer à nos commissaires du Gou- nels ? uo nous avons un chapitre 601-1. Il faut vernement une charge excessive, car nous 3 n'avons pas le droit do les interpeller, et En dehors des lois lourdes aux épaules onc supposer quo nous avons au moins ils ne peuvent prendre )a parole qu'avec des malheureux, qu'a-t-on introduit dé! un chapitre 001, un chapitre GOM, un l'agrément ds leur ministre. bienfaisant ? 601-2, un 601-3 et un 601-1 et, peut-être, Ne leur imposons donc pas une tâche qui Tandis qu'on applique des impôts ini- d'autres qui suivent. revient aux collaborateurs directs du mi- ques sur les salaires, dont l'abattement Si M. le directeur du budget était pré- nistre des finances et au ministre lui- à la base est de 12.000 francs, on renvoie sent, je lui exposerais lo malheur de 6es même; les commissaires du Gouvcrnemenl aux calendes grecques les mesures de enfants dont je mettais en doute tout à sont là pour renseigner leur minîslre, et sécurité sociale. La seule rctrailo des l'heure la légitimité. 11 est Jo fils d'un nous-mêmes h l'occasion; lis ne sont pas îft vieux travailleurs, arrachée par la pres- grand poète qui a consacré une de ses œu- pour prendre de responsabilités. sion des masses populaires ct annoncée! vres au malheur des enfants qui ont peidu Je signalerais, disais-je, à M. le ministre au Journal officiel pour lo i* avril 1948, leur mère, et je lui dirais que ces chapi- des fi: °nces, ce père ae famille qu'est le n'est même pas cncorc payée aujour- tres sont bien plus malheureux que le? en- chapitre GOt (Hires), qui est un resquilleur d'hui. fants qui ont perdu leur mère, si malheu- vis-a-vis du budget, et que ses enfants le . Quand on parle du sabotage de l'assimi- reux que soient ceux-ci. parco que ces cha- 00i-l, îe 601-2, le 6Ô1-3, le OOI-i l'aident i\ lation, vous protestez avec véhémence* pitres sont des enfants qu'on cache, remplir ce vilain métier. Y a-t-il pourtant un autre mot pour qua- comme s'i:s étaient adultérins. On n'ose Comment I ce chapitre 601 ne déclare lifier cc qui so passe ? Je n'en vois pas* en narler nulle part dans les documents lé- posséder que 20 millions à son crédit, ct vous non plus. Mais nous l'aurons, l'as- gislalifs, commo s'ils étaient le fruit alors qu'on nous a dit l'autre jour similation, non pas celle que vous nous 'amours illégitimes. qi'ii disposait de plusieurs milliards appliquez, mais cello qui doit noua M. le ministre de l'intérieur. Je vais vous déifr votés, ne serait-ce quo les deux apporter ses avantages substantiels, celle le dire. milliards votés à l'occasion des inonda- que nos populations sauront imposer M. Louis Marin. Je n'en sais rien, mais tions de Lorraine, même s'il y en avait malgré vos sympathies pour la poignée on dirait qu'on les cache, et que dnn* vo- une partie sur 10i7 et une partie sur 1018. d'esclavagistes qui s'acharnent, par les ire fcudget ces chapitre^ sont inavouablee. Je voudrais bien savoir combien ce res- plus ignobles moyens, à prolonger ta régimo colonial 8l favornblè à Popprcs- M. Léon de Upervanette. Je demande la loi. Telle était dis moins i* promesse qui ' bion. parole. a été folle aux sinistrés; noué éUons. Je Et quo diro do cet autre scandale quo l'ajoute, en période électorale. - • constituent la non-ltxatlon du prix et le Mme la présidente. Jo vous la donne, m attendent toujours que. la solidarité non-payement eux producteurs dè leurs monsieur de topervanche, cn vous .priant nationale s'èxcrco à leur égard, certes, un sucres achetée, expédiés, consommés déjà, do bien vouloir vous limiter à l'objet du peu tard, mats nous n'en portons pas la do la misère ainsi crééo artificiellement chapitro 001. responsabilité. ' " ui aboutit à l'exploitation inqualifiable M. Yves Fagon. Les calamités publiques ^amendement que Je défends a pour Al:e nos petits planteurs et do nos ouvriers (ftîrei.) objet do réduire, & titre Indicatif, les eré* ogricotes ? M. Léon de Lepervanohe. Je vous le pro- dits du chapitre 601, atln de permettre a Certes, cela n'est pas sans enrichir cer- mets, madame ia présidente. l'Assemblée d'exprimer sou opinion à ce tains de manièro indécente, mais lo res- M. lo ministre do rintérieur nous a dit sujet. 11 a aussi pour but.de faire préciser ^ntimetit qui s'installe au cœur des que le stock do ravitaillement de la Réu- la politique du Gouvernement, et de .ommes, estimez-vous qu'il faille en faire nion était suffisant, votre mémo abondant. l'orienter vers l'application de la solidarité il? nationale à toutes 'es victimes des cala- Lorsque vous refusez à nos auxiliaires M. le ministre de l'Intérieur. J'ai parlé mités publiques. (7*rèi / frès 6fen / des traitements analogues à ceux de la du stock de sécurité. à Vextrême gauche.) métropole, sous prétexto quo l'améliora- M. Léon de Leyervanehe. Celte abon- Mms la présidente. Quel est l'avis de la tion do leurs salaires so répercuterait dance apparente -st la conséquence de la dans le secteur privé, commo l'a déclaré misère des massas laborieuses. commission 1 lo président llobcrt Schuman dans sa cir- Quand vous Imposez à des travailleurs M. le rapporteur. La commission re« culaire, el commc l'a reconnu le ministre un salalro do cent francs par jeur, soit pousse l'amendement de M. Poumadère. du travail cn pleine séanco do l'Assem- l'équivalent do quatre kilogrammes de M. Pierre Poumadère, Cependant. l'As- blée, lorsque les gros usiniers se sentent pain en tout et pour tout, et cc tans sur- si puissamment encouragés è multiplier semblée n déjà voté uno proposition de salaire familial, vous les mettez dans lot dans le mène sens. leurs abus, et quo les classes laborieuses l'in/possibilité de so vêtir décemment et sont amenées à so défendre, A revendi- de se nourrir convenablement. M. le rapporteur. Je voudrais mainte- quer, n'est-ce pas vous, cn fait, qui mena- nant donner à M. Louis Marin uno explica- cez l'ordre social ? Voilà la vérité, puisque vous voulez que tion. U est vrai qu'il y a deux méthodes pour Je vous la dise. (Applaudissements à Vex- Si la commission des finances a proposé assurer l'ordre social. L'uno consiste A trême gauche.) un abattomont indicatif de i.000 francs donner aux travailleurs un salaire décent, M. Antoine Demusois. La vol*-, la véri- sur les crédits du chapitre 001, c'est pour l'autre è les payer à coups do matraque, table calamité publique. indiquer que la dotation demandée de et les fonctionnaires quo vous nous M. le ministre de l'Intérieur. Vous êtes 20.500.000 francs lui paraissait insuffisante envoyez semblent singulièrement s'y très spirituel, monsieur Demusois, comme pour donner au ministre de l'intérieur les connaître. do coutume. moyens permettant d'accorder les pre- Je signale notamment à votre attention miers secours aux victimes des calamités le directeur départemental do la police, M. Antoine Demusois. Ce n'est pas à publiques. M. Espitallicr, qui vient attaquer a leur vous quo je m'adressais. En raison des catastrophes-nombreuses propre domicilo nos militants démocrates, Mme ls présidente. Jo vous prie de ces- survenues ces dernières années, le crédit qu'il menace de descendre à l'américaine. ser d'interrompre, monsieur Demusois. initial a été très vite absorbé, et il a fallu Traduit devant les tribunaux, M. Espital- » M. Poumadère a présenté un amende- demander à t'As semblée des crédits sup- licr se transforme en accusateur et s'en- plémentaires. fonce tellement dans un systèmo de ment tendant à réduire de 100 francs le En conséquence, la commission des contre-vérités évidentes qu'il finira imman- crédit du chapitre 601. finances attire l'attention do M. le mlnis- quablement par Otro .confondu, jetant La parole est & M. Poumadère. tro de l'intérieur et de M. le ministre des ainsi au départ lo discrédit sur lo nou* M. Pierre Poumadère. Jo mo permets de finances sur la nécessité de mieux doter veau service de sécurité dont il a la poser deux queslions précises. le chapitre 601, pour donner A M. lo mi- charge. Au chapitre 001, il est prévu un crédit nistre de l'intérieur les moyens pratiques Jo pourrais continuer ainsi longtemps, de 20.400.000 francs pour les secours d'ex- de pourvoir immédiatement, puisqu'il et montrer que nos populations sont trême urgence à accorder aux viciinics des s'agit de premiers secours, à certains frais conduites à découvrir, dans les moindre* calamités publiques. Cc crédit est déri- indispensables auxquels il doit subvenir gestes de l'administration, uno volonté soire, en raison des sinistres qui se sont en cas do catastrophe. constante do brimado; mais, j'entendais abattus sur notre pays en 1048. Quant aux chapitres 601-2 et suivants, seulement vous fairo connaître, en vue du Jo sais qu'un crédit spécial a été accordé monsieur Louis Marin, que vous appeler remèdo à y apporter, l'inquiétude et l'irri- aux sinistrés de l'Est, et que 200 millions les enfants naturels du chapitre 601, ils tation do nos compatriotes qui, au lieu du ont été votés par l'Assemblée comme pre- ont été créés pour les besoins de la comp- ravitaillement si nécessaire à leur état de mier secours aux sinistrés des calamités tabilité, en particulier fc cause do la méca- dénutrition, au lieu d'étolîcs, car ils sont publiques. nographie et pour individualiser les qua- nus, au lieu d'outils do travail qui leur Il reste dons maintenant à examiner la tre subventions votées à des titres divers font défaut, ont la surpriso de vo*r débar- proposition de loi déposéo par ie groupe par l'Assemblée. quer, en tout et pour tout, des chenillet- communiste, et qui prévoit 2 milliards do L» méthode, monsieur Marin, me parait tes, des jeeps, des mitrailleuses, des armes crédits provisionnels pour l'aide à appor- plus heureuse que celle qui consiste a blo- automatiques,... ter aux sinistrés. quer tous les crédits dans un seul chapitre M. le ministre de l'intérieur. C'est Ce n'est pas trop demander au Gouver- où ils se trouveraient mélangés. inexact. Les stocks de sécurité de ravitail- nement. 11 aurait fallu déjà.prévoir à cct U subdivision en plusieurs chapitres est lement de la Réunion ont élé reconstitués effet des crédits importants dans cc bud- donc nécessaire; puisque chacun des cré- depuis qu'elle est administrée f)ar le minis- get. dits votés par l'Assemblée a un objet bien tère de l'intérieur et n'ont jamais élé aussi Pour ma part, j'ai déposé sur le bureau déterminé. Il est évident que, s'ils étaient élevés. de l'Assemblée deux propositions de réso- tous centralisés au chapitre 601, il se pour- lution afin d'attirer l'attention du Gouver- rait qu'ils ne soient pas exactement affec- Je ne laisserai pas dire dano un simple nement sur les dégâts causés par les inon- tés à la réparation du sinistre pour lequel intérêt électoral des choses aussi inexac- dations et par les orages de grêle dans ils ont été votés, tandis que leur classifica- tes I (Applaudissements à-gauche et au mon département. tion dans des chapitres 601, 601-2, 601-3 centre.) Ds ptus, pendant îa première législature, et 001-4 en permet l'identification et leur M. Virgile Barel. Le douleur Vergés est je suis intervenu plusieurs fois et par une acheminement vers un objet bien déter- .tellement aimé là-bas qu'il n'a pas besoin question écrite au ministre de la recons- miné, ainsi que le contrèle détaillé de leur de recourir à de<> manœuvres électorales. truction pour la reconstruction du village répartition. dn Salan, dans l'Ariège. emporte par ies Je répète que c'est là une des nécessités M. Raymond Vergés. ...des bombes la- eaux en 1037. On nra todjours répondu comptâmes qui découle do l'installation crymogènes, qui ne leur semblent pas que la question était du ressort du minis- être des objets de première nécessité. do la mécanographie dans les services du tre de l'intérieur. ministère. Ils voient aussi débarquer des légion- Depuis cette époque, tius les habitants Admimstrativement parlant, cette dis- naire*, au fort accent étranger, dont ils de cc village de montapno attendent une position s'explique. Il n'empêche que, se demandent s'ils sont là pour emplover jnsle réparation. Le ministère de l'inté- comme vous le souhaitez, ces crédits doi- ces engins et contre qui ? (Applaudisse- rieur a récemment envoyé une délégation vent être contrôlés, et la commission des picnts a Vextrême gauche.) sur pîa:o. On devait déposer un projet de j finances ne manquera pas de le faire. I) Importe notamment (te savoir s'ils ont les w secours d'extrême urgence aux vlci M. te ministre de l'intérieur, Je voûs en Lien élé utilisés pour l'objet même qui ttmes des calamités publiques ». frrie. * a été Indiqué lors du voto Le système n'est Le chapitre 001-4 concerne « l'aide im- donc pas contraire & l'Intérêt des popula- médiate aux particuliers et aux association» M. Louis Marin. Vous nous dites: Ces tions pour lesquelles les crédits unt été syndicales, aux collectivités locales, vic- ciédits sont, Individualisés par les 601.2, votés, ct 11 «si bon de le maintenir ct times dos calamités publiques qui out 601.8 et 601.4. Ceux qui vous intéressent, d'otiMlr un chapitro nouveau & l'occasion affecté divers départements. » me dites-vous, sont ceux qui concernent du vote do chaque subvention. le* sinistrés de im Quelle différence existe-il entre le* deux Yous êtes dans l'erreur. Il n'y a plus Unie la présidente, La parole est A textes ? de sinistrés de l'Est, dans ce budget. M. Uuls Marin. Uno simple différence de virgule, qui M. Pctscho les a fait disparaître. U a fait IN, Louis Marin. Il se trouve que. par me fait nen«er à quelqu'un qui veut subi- disparaître, pour toute la France, tous les basant, le conseil général do Meurthe-ct- tement s'anoblir, qui s'appelle Dupont et sinistrés victimes des catastrophes do l'An- Moselle, que J'ai l'honneur da présider, qut écrit son nom avee un d'. née 1647 et ceux victimes des inbndation* e étudié avec attention la question de la Mais quelle différence au point de vus de Janvier 1948: sans quoi, je compren- mécanographie. du eontrfilo liudgétairo î Contrôlerons-nous drais — jo demandorais même, pour potre Je i»o vois pas pourquoi les calculs mé- mieux, du moment que los deux chapitres contrôle — des clmpitres spéciaux. cauogujihiqucs nécessitent uno réparti- ont exactement le même sens ? Beaucoup tion entre tels ou tels chapitres, moins bien, car le ministre puisera A sa M. le ministre de l'Intérieur. J'ai mal guise dans les deux. éclairé ma lanterne. Ce quo jo reprocho & la théorie inat- Monsieur le rapporté»*, vou* êîes un tendu? de M. le rapporteur spécial, jo homme de très grand bon sens et d'in- M. Loule Marin. Je m'en doutais, ct J'at- no l'aurais pas reproché autrefois, à pro- telligence cultivée. Je suis sûr que je tends que vous l'éclalriez bien. pos de chapitres ois, ter ou quater. vous aurai convaincu. Pourquoi ? Quand II existait un fonds M. le ministre de l'Intérieur. Le chapi- de secours commun pour toule.s les catas- Mme la préefdente. La parole est & M. le tre 601.2 vise k* sinistrés de l'Est. trophée, fut-ce do 20 millions de francs, ministre de l'Intérieur. Car avant de voter le crédit de 2 mil- par exemple, on faisait un chapitre bis, M. le minietre de l'Intérieur. Je voudrais liards. au sujet duquel, en effet, un petit comme M. le ministre de l'Intérieur l'avait à mon tour essuyer do légitimer quelques tour de prestidigitation a élé fait Ici, avec proposé dans le projet qu'il avait déposé enfants naturels. (Sourires.) le consentement de l'Assemblée... accordant 2 milliards de francs de secours Je ferai d'abord un aveu à M. I ouïs Ma- M. Loule Marin. Non 1 Avec ie consente- aux sinistrés des départements do l'Est rin. Le chapitre 6011 n'existe pas et ne ment de la commission des finances 1 pour les inondations de décembre et de peut exister. M. le ministre de l'Intérieur. L'Assem- Janvier. M. Louis Marin, n a été étranglé t Je r m prends très bien, monsieur îe blée a ratifié. M. le ministre de l'Intérieur. Il est mort- ai. Loule Marin. Elle a eu tort. rapporteur, ces chapitres bis dons un tel né (Rires), car le chapitre 001 ct lo cha- projet, qui a un objet très précis: les pitro 6011, c'est la mémo chose, en méca- M. H ministre de l'Intérieur, Pour ma fnond Mons de décembre et de Janvier, nographie. On commence par le 601, qut part, je m'Incline (lovant la loi souveraine. et t evenu un chapitre « omnibus ». M. le minisire de l'Intérieur. De sorte faire allusion, vise les secours d'extrême Ce chapitre concerne, en effet, tous les qu'au chapitro COI, nous disposons de urgence aux victimes des inondations des sinistres possibles: raz-de-marée, grisou 20 millions de francs, auxquels viennent départements de l'Est, k concurrence do et autres, tous les sinistrés de toute îa s'ajouter, pour reconduction, les 75 mil- 100 million*. * Franco et tous les sinistrés de l'année lions de francs du collectif auquel II a J9I7 comme ceux du mois de janvier 1018. été fait allusion tout à l'heure, soit au M. Uuls Marin. Alors, bravo pour la spé- Avec cela, que reste-t-il A nos pauvres total 95 millions do francs, uniquement cialisation de ce chapitre-là ! Inondés de décembre et- janvier des six destinés aux secours d'extrême urgence, M. le mlnletre de l'intérieur. Le chapi- départements sinistrés de l'Est 1 A peu je dirai presque aux aumônes, par oppo- tre 601.2 a donc été spécialisé. prè« rien. sition au devoir de solidarité, la recons- Le chapitre 601.3 est également spécia- lors, ft quoi bon faire de* chapitres truction, qui vient après. lisé puisqu'il concerne los victime* du différent, puisque le premier d'entre eux Ce chapftrc-là permet k une famille qui eyc'ono de la Réunion. est un chapitre omnibus î Ce n'est pas a tout perdu dans une inondation de rece- Le chapitre 601.4, dont lo crédit est de la peine. voir immédiatement des vivres, quels quo 840 millions, représente la part distribuée Si VOIN aviez fait un chapitre fer, affec- puissent être ultérieurement sçs droits. par le ministère de l'Intérieur, sur le cré- tant, par exemple, 200 millions aux sinis- Le chapitre 601.2 correspond aux se- dit de 2 milliards voté globalement par trés de l'Isère, victimes des inondations cours d'extrême urgence aux victimes des l'Awemblép. et dont uno partie relève de £e juin, nous aurions eu une disposition inondations du département de l'Est. C'est certains crédits budgétaires des ministères précUc. qui nons aurait permis de mieux celui qui vous intéresse. des travaux publics et de îa reconstruc- 6ulvre l'emploi do ce crédit particulier. Le enapitre 601.3 est celui qui résulte tion. Car M. Petsche a, une fois de plus, agi do la loi du 21 mars pour secours d'ex- I C'est la part « ministère de l'intérieur » a l'égard de l'Isère do la même façon que trême urgence aux victimes du cyclone de de ces 2 milliards qui figure sous lo vis-à-vis des six départements de l'Est — l'Ile do la Réunion. 001.4 avec l'indication « Calamités pu- ou presaue — et je crains qu'il n'agisse Et le chapitre 601A vise les calamités bliques. — Indemnités aux sinistrés ». encore plus de cette façon comme ministre, publiques : « Indemnités aux sinistrés, 840 Mais nous avom* essayé de limiter les c'est-à-dire quand il n'aura plus !>esoin de millions do francs. » dégjlts, si je puis dire, en nous dépêchant Fassentiment de la commission des finan- De sorte que chacun de ccs chapitres de répartir les crédits en question, dont ces et qu'il sera dans son cabinet de secré- se trouve individualisé après coup. II y plus aes neuf dixièmes ont été immédiate- taire d'Etat au budget en pleine liberté. aurait eu en effet des chapitres diffé- ment répartis aux victimes des calamités Il nou« «urait fallu des chapitres nette- rents si le budget avait été voté avant les publiques survenues dans les départe- ir.en. distincts. lois en question. Cc n'est pas de. notre ments de J'JEst. Je n'ai entre les mains que les docu- faute s'il ne l'a pas été, puisque le projet Nous tenons à votre disposition l'état ments que nous avons tous ici. de budget a été déposé il y a déjà un de répartition qui m'a été proposé par Je ne puis y trouver le chiffre que Je certain temps. mes services. Cherche, à moins que jo ne le demande Ces lois sont maintenant réintégrées Le fait que l'Assemblée ait accepté la è M. le ministre de l'intérieur, ct qup dans l'architecture budgétaire générale proposition de la commission des financer ses services ne le lui fournissent après des par la formule dos chapitres 601.2, 601.3 de supprimer la mention « Est » ct additions successives et 601.4 de telle sorte que vous vous y re- d'étendre ce crédit à toute la France m'a Voulez-vous alors me dire, monsieur îe trouverez pleinement. empêché de rester rigoureusement ferme rappel-ur. ft quoi peuvent nons servir M. Louis Marin. Mais non, monsieur lo sur ma position initiale ct de la réserver les différents chapitres que vous nous ministre, vous êtes dans l'erreur com- aux sinistrés do l'Est. prnnrxe: d'adopter, au point de vue du plète. •J'aurais & ce moment commis une sorte contnVe parlementaire ? Voulez-vous me permettre do vous inter- d'abus de pouvoir, I.e chapitre GOi — c'est le père, comme rompre, pour vous permettre d'apporter M. Loule Marin. D'autant plu? que vous froiH ic disiez tout à l'heure — concerne Ja ciarté voulue l n'aviez pas défendu votre premier projet toi devant la commission, ni devant l'As- « Chap. 701. — Service central des appro- A vingt et une heures, troisième séance - aembiéo. visionnements en matériaux contingentés. publique: > liais J'ai déjà uno demi-satisfaction. — Frais de déplacements, 245.000 francs, p Suite de la discussion des affaires Ina* M. io mlnistro * l'intérieur, En tout — (Adopté.) crites h Pordro du iour de la séance. cas, ce qui est essentiel — car nous ne « Chap. 702. — Service central des appro. pommes ici ni pour faire oeuvre d'histo- vlslonnements en matériaux contingentés. U n'y a pas d'observation?... rien ni pour faire de l'exégèse — c'est — Matériel, 290.000 francs. % (Adopté.) L'ordre du Jour est ainsi réglé. que ce crédit a été, en ce qui concerne « Chap. 703. — Subventions aux collecti- Personne no demande ia parole ?..• le ministère de l'Intérieur, réparti entre vités locales atteintes par faits de guerre, La séance est levée. Jes départements sinistrés de l'Est. 1.31 J millions de francs. » — (Adopté,) (U séance est levée à douse heureè Je tiens, je le répète, îa liste de répar- « Chap. 705. — Dépenses* ues exercices vingt-cinq rofnule*.) tition à votre disposition. clos. »• (Mémoire.) Le Chef du service de la sténographie « Ghap. 700. — Dépenses des exercices de VAssemhlée nationale Mme la préeldente. La parole est périmés non frappées de déchéance. » t N. Louis Marin. (Mémoire.) PAUL LAISSV. M, Loue Marin. J'accepte volontiers votre proposition, mais jo vous soumets cetto Mme la présidente. Dans sa première observation pour quo vous continuiez séance du 10 Juillet, l'Assemblée a réservé dans uno voie encoro meilleure. le chapitre 100 ainsi libellé et doté: COMPTE RENDU LY fim'NSO.— 10* SEANCE Jo comprendrais deux catégories de se- « Chap. 100. — Traitements du minis- cours d'extrême urgence: un chapitre qui tre et du personnel titulaire de l'adminis- concernerait les secours immédiats & tration centrale, 118.622.000 francs. » 2* séance du meroredl 28 Juillet 1948. apporter aux gens sans logis et sans La parole est à M. le rapporteur. pain... M. le rapporteur. La question a été réglée SOMMAIRE M. te ministre de l'intérieur. C'est l'objet à l'occasion de la discussion du chapitre du chapitre 601.2,. 708. 1. — Procès-verbal. M, Louis Marin. ...et un autre chapitre 11 n'y a donc pas d'empêchement à ce S. — Excuse et congd. oui permettrait une sorte de rcconstruc- que nous adoptions le chapitre 100 dans S. — Nomination, par suite de vacance, d'un 1lon plus rapide et qui précéderait les son état actuel. membre de commission, indemnités proprement dites. Mme la présidente. Personne ne de- 4. — Organisation do la répartition des pro- Mais, pour en revenir au chapitre 601 mande la parole ?... duits industriels. le père — : « Secours d'extrême urgence Je mets aux voix le chapitre 100 au chif- Hctriit ée l'orérc du Jour ée la discussion aux victimes de calamités publiques \ et fre de 118.022.000 francs. d'un projet do loi. au chapitre 601.4: « Aide Immédiate aux Dépêt, aveo demande de discussion d'ur- particuliers, associations, collectivités, vic- Ue chapitre 100, mis aux voixt est gence, d'uno proposition de loi. times de calamités publiques », je vous de- adopté.) MM. Mauroux, rapporteur; Leenhardt, pré- mande, monsieur le ministre, quelle dif- Mme la présidente. Nou« avons terminé sident de la commission. férence sensible vous pouvez faire entre l'examen des crédits du ministère de l'in- 5. — Aménagement des dotations budgétaires les secours d'extrêmo urgence et l'aide térieur. reconduites à l'exercice 1918. — Suite de î& immédiate ? La suite du débat est renvoyée & la pro- discussion d'un projet de lot. Afin de nous permettre d'exercer le chaine séance. Etat A (suite). . contrôle parlementaire et de nous rendre L'Assemblée devait être appelée à se Travail et sécurité sociale. compte de l'emploi que vous faites de ces prononcer en fin de séance sur la demande MM. Ramette, rapporteur spécial de 11 crédits, jo vous demande de préciser cette de discussion d'urgence-de la proposition commission des flnancos; Vlalle, rapporteur différence. de loi de M. Defferre, dont j'ai donné lec- pour avis de la commission du travail et D'autre part, il me parait illogique de ture ce matin. de la sécurité sociale. laisser un ch^ltre ter et un chapitre qua- Mais en raison de l'heure, l'Assemblée " Chap. 100. ter quand il n'y a pas de bis. Si ce bis voudra sans doute examiner cette demande MM. Delaehenal, Daniel Mayer, ministre est étranglé, Il faut, pour respecter le rang à la lin de la séance de cet après-midi. du travail et do la sécurité sociale. — Adop- de l'hérédité, remonter à leur place les (Asscnfimcnf.) tion. chapitres suivants. Chap. 101 à 103. — AdoptTon. Mme la présidente. Personne ne de- Chap. 100. monde plus la parole ?... — MM. le rapporteur spécial, le ministre da travail et do la sécurité sociale. — Adoption. Je mets aux voix l'amendement de REÛLKMftMY DB L'OftDRI DU JOUR M. Poumadère. Chap. 107 à 110-3. — Adoption. (L'amendement, mis aux voix, n'est pas Mme la présidente. Aujourd'hui, & Chap. 111. adopté.) quinze heures, deuxième séance publique: MM. le rapporteur pour avis do îa corn* Mme la présidente. Personne ne demande Nomination, par suite de vacance, d'un mission du travail et de la eécurlté sociale, plus la parole ?... membre de commission. le rapporteur, le minlslro du travail et de Je meto aux voix le chapitre 601 au chif- Discussion du projet de loi portant or- la sécurité sociale. — Adoption. fre de 20.490.000 francs, Chap. 112 h 121, 300 è 315. — Adoption. ganisation de la répartition des produits Chap. 400. (Le chapitre 601, mis aur voix, est industriels (n° 4093). MM. Garet, Cayeui. ~ Adoption. Qdopté.) Suite de la discussion du projet de loi « Chap. 602. — Secours personnels h et des lettres rectificatives au projet de Chap. 401. divers titres, 14.2u0.0u0 francs. » — loi portant aménagement, dans le cadre MM. Besset, Boulet, lo ministre du travail (Adopté.) du budget générai pour l'cxercicc 1048, et de la sécurité sociale, Elain. — Adoption. « Cbsp. 603. — Frais de contentieux et des dotations de i'exercico 1917 recon- Chap. 402 à 407, 409. — Adoption. réparations civiles, 23 millions de francs. » duites à l'exercice 1018 au tltro du bud- Chap 410. — (Adopté.) get ordinaire (services civils) et des bud- MM. Garet, Boutav&nt, le rtlnistre du tra- u Chap. 601. — Service du Journal offi- ets annexes (dépenses ordinaires civiles) vail et de la sécurité sociale, Pierre Meu- ciel aux communes et aux chefs-lieux ae .n* 3027-3GÛ7-40A6-4740. — M. Charles Ba; nier, Halbout, Mazier. — AdopUon. canton, 4.277.000 francs. » — (Adapté.) rangé, rapporteur général) : ' Chap. 411 à 415, 500 à 503, 600 à 605, 700 « Chap. 605. — Emploi de fonds prove- Travail- A 704. — Adoption. nant de legs ou de donation?. » (Mémoire.) Marine marchande; Chap. 705. « Chap. 600. — Dépenses des exercices Aviation civile; MM. Alphonse Denis, le ministre éu tra- clos. » (Mémoire.) Monnaies et médailles; vail et de la sécurité sociale. — Adoption. « Chap. 607. — Dépenses des exercices Santé publique: Chap. 70>2. — AdopUon. périmés non frappées de déchéance. » (Mé- Affaires étrangères; Chap. 700. • moire.) Affaires allemandes et autrichiennes; MM. Halbout, le rapporteur pour avis de TITHB II. — LTQL*ID\TION DES RTFRR.NSES Haut commissariat en Sarre; la commission du travail et de la sécurité Finances; sociale, DJemad. IU&SVLTAST DES HOSTILITÉS Amendement de M. Gabriel Paul: MM. Ga- Affaires économiques; briel Paul, Pinet, le rapporteur, Claudlus- « Chap. 700. — Service central des appro- Ravitaillement; Petit, Joseph Denais. le ministre du travail visionnements en matériaux contingentés. Education nationale; 7- Personnel. — Salaires, i millions 380.000 et de la sécurité sociale, DJemad. — Retrait. Anciens combattants; Adoption du chapitre av". le chiffre pro- francs. » — (Adopté.) Articles du projet de loi. posé par la commission. 11 1 —«iit ' o

Chap. m. D'autre part, j'ai reçu de M. Mauroux MM. Gin M, lo ministre du travail ot 4e une proposition de lot portant modifie*? U sécurité eocltlo. — Adoption. WHM «NR tlon a la lot n* 48471 du 31 mars 1948 Chap. W-% 700 et W-2. — AdopUon* modifiant la loi du 26 avril 1946 portant M. le préetoent M. Félix OaMlard s'ex- dissolution d'organismes professionnels et CA»p. 710. t organisation, pour la période transitoire, MM. Payet, le rapporteur pour avis, le cuse do ne pouvoir assister I la présente ministre du travail et de U sécurité sociale, eéance et demande m congé. de la répartition des produite Industriel*. — Adoption. Le bureau est d'avis d'accorder ce La proposition aera imprimée sous le Chap. 7it à "21. - Adoption. congé, n» 5.074, distribuée et, s'il n'y a paa d'op- Henvol de la suite de la discussion du col- Conformément * l'article 41 du règle- position, renvoyée A la commission de» lectif à la prochaine séance. ment, je soumets cet aviji k l'Assemblée affaires économiques. (.Assentiment.) I. — Abrogation de l'ordonnance du 3 mors U n'y a pas d'opposition î,.» L'auteur demande la discussion d'ur* im et oei décrété des 22 mi 1919 «- (Adopté.), « Chap. 192. — Emoluments du person- « Chap. 1102. — Service mécanographi- Au cas où il n'en serait pas ainal, le nel temporaire de l'administration cen- que. — Personnel, 7.832.000 francs.. » — sorats fondé à demander, àu nom de U trale, 10.951.000 francs. » - (Adopté.) Adopté.) commission du travail, qu'un effort sup* « Chap. 109. — Agents du cadre complé- « Chap. 1108. — Rémunération des atta- plémentalre soit fait pour qut les postes , mentalre de l'administration centrale, chés du travail, 2.703.000 francs, e — des caisses et das organismes de sécurité 8^18.000 francs. » — (Adopté.) (Adopté) sociale fassent l'objet d'une compression « Chap, 104. — Indemnités du cabinet du supplémentaire. (Applaudissements eu een* ministre. — Indemnités et allocations di- M. le préeldent. « Chap. lit. — Direc- verses du personnel de l'administration tions régionales de la sécurité sociale, — Traitements, 275.548.000 francs. » M. le préeldent. La parolo ost à M. le centrale, 6.121.000 francs. » — (Adopté.) rapporteur. w Chap. 105. — Contrôlo général de la sé- La parole est A M. le rapporteur pour curité sociale. — Traitements, 11.680.000 avis de la commission du travail et de la M. le rapporteur, Mon rapport répond, francs. » — (Adopté,) sécurité sociale. par avance, aux préoccupations de notre collègue. J'ai, d'ailleurs, tenu i présenter H, le président. « Chap. 106. — Services, H. le rapporteur pour avle. A propos des chapitres 111. 112 et 113, je veux parler les suppressions d'emplois aveo une extérieurs du travail et do la maln-d'œu- des économies de personnel réalisées loyauté parfaite, de façon que personne vre. — Traitements, 253.985.000 francs, k tant dans les services centraux que dans Ici ne soit trompé. La parolo est à M. le rapporteur. les directions régionales de la sécurité so- Vous trouverez A la pago 17 de mon H. le rapporteur. Au chapitre 100. la ciale. rapport un tableau très clair Indiquant commission des finances a /ait un abat- Lors de la discussion du budgot, & la u fl y a eu, dans les services régionaux tement indicatif de 1.000 francs, pour mar- commission des finances, j'avais fait obser- 3 e la «sécurité sociale, 1.563 emplois sup- quer sa volonté de voir reétudler ia décl- ver à M. le rapporteur que nous aimerions primés en 1947. Je n'ai voulu cacher, ni à .sion priso par Ja commission de la guillo- avoir des renseignements complémentaires la commission des finances ni & l'Assem- tine. qui tend à supprimer quinze postes & ce sujet. blée, que ces suppressions d'emplois ne de directeurs départementaux. correspondaient pas À la disparition dee En effet, prétendre, comme il l'Indique, fonctionnaires de la sécurité sociale. En Il semble, en effet, que la suppression dans son rapport, À propos de ces çhapl- effet, j'indique À là page 2 de mon rapports de quinze postes do directeurs départeméti très, qu'il y a eu des suppressions d'em- « Ces réductions de crédits sont obte- taux des services extérieurs de la main- plois, ne nous parait pas extrêmement sé- nues par la suppression de 1.326 postes d'œuvre soit une mesure exagérée. Cela rieux. d'agents, dont 870 dans les services cen- veut dire quo trente départements, pour Chacun sait aue l'ensemble du per- traux et régionaux de la sécurité sociale. le moins, seront Jumelés. sonnel de la sécurité sociale, tant celui Il convient cependant do souligner que lea Or, étant donné les charges actuelles des des caisses quo celui des directions ré- suppressions envisagées portent sur un services extérieurs' do îa main-d'œuvre, gionales et de la direction générale, est, grand nombro de vacances d'emplol9. D'au- services d'inspection et autres, la mesure en définitive, rémunéré par le budget de tre part, le plus grand nombre des agents dont il s'agit va trop loin. La commission la sécurité sociale, puisque les traitements dégagés des services de sécurité sociale des finances a donc demandé que la ques- sont remboursés à l'Etat par la caisse sont, en fonction flo l'application du plan tion soit revue et que la décision de sup- nationale. de sécurité soctolo, pris en charge par les ression ne touche plus que huit emplois H y a bien une suppression apparonte caisses primaires régionales et d'alloca- e directeurs départementaux. d'un certain nombre d'emplois, de l'ordre S do 700 à 800, qut peut Sembler intéres- tions familiales, qui font désormais char- M. le ministre du travail et de la eéeu- sante. Mais nous voudrions être sûrs que gées des différentes attributions qui relo- rlté eoolale. La commission demande donc c'est vraiment de suppressions d'emplois vaient auparavant uniquement des service* le rétablissement de sept emploie î centraux et régionaux des assurances so- qu'il s'agit et non pas de transferts d em- ciales. » M. le rapporteur. En effet, et je voudrais plois. être assuré quo vous acceptez cette me- En effet, de par la mise en application Par conséquent, la réponse A votre do* sure. ^ du plan de sécurité sociale, le rôle des di- mande se trouve, mon cner collègue, clai- rections régionales a changé. Il s'est ame- rement formulée dans le rapport que j'ai M. le président. La parole est & M. le nuisé. Ce sont maintenant les çaisses- présenté devant rAssemblée nationale. ministre du travail et de la sécurité so- vieillesso qui ont la gestion du risque Reste à savoir quels sont les effectifs ciale. vieillesse. oes caisses primaires régionales ct des cals* M. le ministre du travail et de la eéou- Il a donc fallu augmenter le nombre des ses d'allocations familiales. rlté soeiale. Chaque fols que la commis- fonctionnaires des caisses-vieillesse et je A ce sujet, j'ai demandé aux services hion des finances veut, môme par le biais crois savoir que, généralement, cela s'est du ministère du travail ct de la sécurité de la procédure d'une réduction indicative, pass5 d'uno façon très simple, parle trans- sociale des renseignements précis, Malheu- réclamer lo rétablissement de postes, le fert du personnel qui, d'ailleurs, est prévu reusement, je n'avais pas encore j^u les ministre, non seulement est d'accord, mais dans l'ordonnance du 4 octobre 1945. obtenir, au moment où j'ai établi ce remercie évidemment la commission des Autrement dit, leâ fonctionnaires qui rapport. finances (Sourires.) existaient dans les directions régionales peuvent maintenant figurer dans les Je me suis préoccupé de savoir s'il était M. Charlee Barangé, rapporteur général caisses régionales bu dans les caisses- possible au ministère du travail de nous JC'est la seule procédure qui nous^soit per- 'vieillesse. * donner l'état des effectifs qui existaient mise par le règlement, préalablement dans les différentes caisses SI le nombre total n'a pas changé. 11 et les services des assurances sociales M. le président. Elle est très pratiquée. ne faudrait pas laisser croire au public avant l'application des lois visant au déga- (Sourires.) qu'on a effectué des suppressions d'em- gement des services centraux des assu- Personne ne demande tplus la parole ?... plois, car ces suppressions seraient pure- ment et simplement fictives. rances sociales, et celui des effectifs exis- le mets aux voix le chapitre 106, au Au surplus, j'ai assisté, comme repré- tant aujourd'hui. thiffre de 253.985.000 francs. sentant ae rAssemblée, la semaine der- N'ayant obtenu aucune réponse & ce (Le chillrc 106^ tm's aux voix, est nière, à la réunion du conseil supériour sujet, ii m'est impossible, monsieur I dopié.) Viatte, de vous documenter a mon tour de la sécurité sociale. A cette réunion ont aujourd'hui. Il restera à M. le ministre du « Chap. 107. — Services extérieurs du été enregistrées les protestations do cer- travail et de la sécurité sociale de vous travail et de la main-d'œuvre. — Salaires tains membres des organisations de sé- apporter lui-mêmp les renseignements que çt indemnités du personnel auxiliaire, curité sociale contre l'effectif pléthorique vous désirez. 513.516.000 francs. » — (Adopté.) des caisses, en particulier contre le trop grand nombre ue cadres dans les orga- Cela dit, jo répète qu'en ce qui concerne « Chap. 108. — Services extérieurs du nismes de sécurité sociale. les suppressions d'emplois, je n'ai pas travail et de la main-d'œuvre. — Agents J'ai d'ailleurs été quelque peu surpris laissé planer de doute sur le fait que la Su cadre complémentaire, 29 millions d'entendre cette même protestation de la plupart des fonctionnaires dégagés des 171.000 francs. » — (Atiepté.) bouche de M. Henri Reynaud qui, à ma services centraux de la sécurité sociale « Chap. 100. — Services extérieurs du connaissance, a joué un rôle très impor- ont été répartis dans les caisses primaires travail et de la main-d'œuvre. — Rémuné- tant dans la mise en place des nouveaux et régionales. ration des agents contractuels, 69 695.000 organismes de sécurité sociale. M. le président. La parolo est à M. lo francs. » — (Adopté.) Quoi qu'il en soit, nous aimerions savoir rapporteur pour avis. « Chap. 110. — Services extérieurs du si les suppressions d'emplois dont sem- travail et de la main-d'œuvre. — Agents blent faire état tant le projet du budget M. le. rapporteur pour avis. M. le rappor- du cadre complémentaire, 3 millions 24.000 ue le rapport sont des suppressions etfec- teur de la commission des finances com- |r$ncs. » — LAdopté.l S prend lui-môme qu'il n'a réjjondu .que ves4 d'une façon imparfaite an souci de rensoi- plexes que celles des caisses d'assurances f (foetales. 5 partie. — Matériel, /onctfonnemenl nement qui est celui de la commission dés services et travaux d'entretien, Su travail. D'autre part, il est h peu près iropo» M. lo rapporteur, J'ai eu lo mime souci elble actuellement de fournir les entf* m Chap. 300. —- Indemnités pour diffi- que vous, mon cher collègue. fres quf nous sont' réclamés, 'car nous cultés exceptionnelles d'existence, 23 mil- sommes en train de tenter un récôio lions 500.000 francs. » — (Adopté.) Mais si vous n'avez pas obtenu ces ren- ment de tous ies emplois. Nous fourni* geignements, étant rapporteur de la com- rons sans doute ces chiffres, soit à la com- a Chap. 301. — Remboursement de frais, mission du travail, vous comprendre* nue mission du travail, soit k la commission 03,682.000 francs, » — (Adopté,) l'ai eu les mômes difficultés pour me les des finances, dans quelques semaines. n Chap. 302. — Services de l'administra- procurer, comme rapporteur de la commis- J'espère, en tout cas, ie plus rapidement tion centrale. — Matériel, 20.181.000 sion des finances. possible. Mais, là encore, je ne veux pas francs. » — (Adopfé.) H. le rapporteur pour avis. Je dois cepen- faire de promesse quo Je ne saurais tenir. « Chap. 303. — Payements h l'Imprime- dant préciser, mon cher collègue, qu'en Les enquêtes les |>lns approfondies se- rie nationale.* — Impressions, 25.150.000 tant «lue rapporteur pour avis Un la com- ront faites, car, comme M. Vlatte, comme francs. » — (Adopté.) mission du.travail, Jo ne peux rapporter M. Ramette. l'ai le souci de réaliser le n Chap. 304. — Payements k l'adminis- «levant cette- commission quo le rapport maximum n'&onomia*. tration des postes, télégraphes et télé- phones, 24.030.000 francs. » w- (Adopté.) que vous avez vous-même établi. Mais, ipour répondro également à h C'est (bnc h vous quo J'avais mission do dernière partlo de l'intervention de n Chap. 305. — Services extérieurs du demander des précisions. Jo noto — et M. Vlatte, et attn quo les amte de la sécu- travail et de la main-d'œuvre. — Matériel, vous Clos d'accord avec moi — quo Je no rité sociale puissent lo répercuter au 75.450.Q00 francs. » — (Adopté.) lf'S al pas obtenues. dehors, car elle n'a que des amis au sein « Chap. 305-2. — Frais d'enquête de Ce qui nous intéresse, encore une fols, de l'Assemblée'..; main-d'œuvre, i.301.000 francs. » — c'est le toial des agents, tant de l'admi- (Adopté.) nistration do la sécurité sociale <|uc des M. le rapporteur pour avis. Mais non ! « Chap. 305-3. — Service mécanographi- caisses. Car, en définitive, c'est l'ensemble que. — Matériel, 5.107.000 francs. » — du per* jnnel dos caisses, des services ré- M. le ministre du travail et de la eéou- (Adopté.) gionaux, des directions régionales et de rlté sociale. ...je dois rappeler que les « Chan. 306. — Inspection généialo mé- la direction générale qui est payé par les frais de gestion sont d'enviion 5 p. 100, dlealo du travail et do la main-d'cruvre. •caisses, o'o>t-à-diro avec les fonds des c'est-à-dire que près de 05 p. 100 des coti- Vaccinations et expertises, 10.200.000 assurés sociaux. sations perçues sont intégralement ris- francs. » — (Adopté.) tournés et servent de couverture .aux Or. la commission du travail a le souci risques. « Chap. 307. — Directions régionales de que les fonds des assurés sociaux soient la sécurité sociale. — Matériel, 10.720.000 employés à couvrir surtout les risques el Je donne ce chiffre global, avant de francs. » — (Adopté.) non pas Us frais d'administration. fournir les chiffres plus précis concernant les personnels qui sont dans les caisses, « Chap. 300. — Entretien et fonctionne- Je suis obligé de souligner, au nom de simplement pour répondre aux campagnes ment uu matériel automobile, 3.000.000 la commission, quo nous no savons pas, intéressées, que l'Assemblée nationale de- francs. » — (Adopté.) dans l'état actuel des choses, si un effort vrait être unanime k condamner, qui sont « Chap. 310. — Loyers, 13.205.000 de compression du personnel a été fait. menées contre la sécurité sociale. (Applau- francs. » — (Adopté.) Et je rappelle encore une fois que cct dissements à gauche,) « Chap. 311. — Récompenses honori- effort a été demandé, mardi dernier, au fiques, 375.000 francs. » — (/idopfé.) conseil supérieur de la sécurité sociale, M. le président, Personne ne demande •« Chap. 312. — Dépenses de fonction- p.ïr un de vos amis, qui a une très grosse plus la parole ? nement des conseils et commissions. — responsabilité dans la mise en application Je mets aux voix le chapitre ili, au Frais d'organisation et de uréparation aux du plan, M. Henri Itaynaud. chiffre do 275.5i8.000 francs. concours et stages de formation profes- Nous aimerions savoir si l'on a fait un ILe chapitre 113, mis aux voix, en sionnelle, 17.420.000 francs, » — Adopté.) effort dans ce sens et, en tout état de adopté.) « Chap. 313. — Frais de fonctionnement cause, nous voudrions que cet effort fût du fonds spécial de prévoyance des bles- fait à l'avenir. « Chap. 112, — Directions régionales de sés de guerre, victimes d'accidents du On .^e livre, dans lo public, à trop d'atta- la sécurité sociale. — IVaitements des travail. ?> — (Mémoire.} ques — je le dis et j'ai peut-être, un peu agents du cadre complémentaire. 61 mil- « Chap. 314. — Frais de fonctionnement plus que d'autres, le droit de le remarquer lions 600.000 francs. » — (Adopté.) du fonds de solidarité des employeurs — contre l'organisation de la sécurité so- « Chap. 113? — Directions régionales de pour la réparation dos accidents du travail ciale. pour que nous ne fassions pas tout la sécurité sociale. — Salah-os et indem- résultant de faits de guerre. » — (Mé- co qui est en notre pouvoir pour cn amé- nités du personnel auxiliaire, 251 millions moire.) 350.000 francs. » — (Adopté.) liorer la gestion. Je me permets donc d'in- c a 31 5 sister sur une question dont vous sentez «< Chap. 114. — Emoluments du person- J** J?. .P' , - Travaux d'entretien, toute l'Importance. [Applaudissements au nel temporaire des services sociaux; 13 millions de francs. » — (Adopté.) centre.) 2.132.000 francs. » — (Adopté.) M. le président. Nous arrivons au chapi- tre 400. " r M. le président. La parole est à M. le m Chap. 115. — Contrôle général et direc- ministre du travail et de la sécurité sociale. tions régionales de la sécurité sociale. — Indemnités, 2.375.000 francs. » — (Adopté.) 6* partie, — Charges sociales. M. le ministre du travail et da la oéeu- « Chap. 116. — Indemnités de résidence, rité soeiale. Dans cet échange do ]>ro4>os 181.676.000 francs. » — (Adopté.) et de questions qui pouvait donner l'illu- « Chap. 117. — Supplément familial de AA^ifc — Allocations familiales9, sion de so passer par dessus nia téta, 06.710.000 francs. » traitement, 14.750.000 irancs. » — (Adopté.) La parole est k M. Garet. j'avais, en réalité, l'impression que les « Chap. 118. — Traitements des fonction- orateurs s'adressaient très exactement naires en congé do longue durée, 0.781.000 M. Pierre Garet. Le chapitre 400 a trait tous les deux, à moi. francs. » — (Adopté.) aux allocations familiales et, à ce propos, je voudrais poser à M. le ministre une M. te rapporteur pour avis. Ce n'est pas » Chap. 119. — Application de la régle- uestion au sujet du montant des alloca^ une implosion. mentation relative aux fonctionnaires suspendus de leurs fonctions. » — (Mé- aons familiales touchées par les employés M. le ministre du travail et de la sécu- moire.) et par les travailleurs indépendants. rité sociale. Je peux reprendre â mon « Chap. 110-2 — Rappels de rémunéra- Cé n'est, en effet, un secret pour per- compte toute la première partie de la tions aux fonctionnaires réintégrés. » — sonne que ce moplant est manifestement réponse de M. Rainette, parlant au nom (Mémoire.) insuffisant. Il est égal au tiers environ de de la commission des finances, qne le celui de* allocations familiales perçues « Chap. 120. — Indemnités pour diffi- par les autres catégories de travailleurs. Gouvernement, tout au moins son minis- cultés administratives dans les départe- tre du travail, fait entièrement sienne. ments du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la C'est là une situation inadmsisible, qui Moselle, 5.500.000 francs. » — (Adopté.) crée des inégalités chormantes. Aussi vou- Le f)crsonnet des services a été nolassé drais-je savoir si le Gouvernement compte dans les caisses, avec toutes ses attribu- « Chap. 12t. — Indemnisation des fonc- tions Or, il est bon de rappeler que ccs prendre des mesures dans ce domaine. tionnaires et agents licenciés 6dans Jes con- attributions, maintenant, sont beaucoup ditions prévues par la loi n 47-1680 du M. le président. La parole est à M» l>lus vastes, plus étendues, plus com- 3 septembre 1017. » (Mémoire.) Cayeux. ftp, Jsan Cayeux, Mesdames, messieurs» tenter da déclarations optimisiez et nous Jo poijso que M. le minirire du travail la commission de la famillo.de la popula- voudrions connaître les mesures qu'entent) nous donnera quelques explications A ce tion el de la santé publique, vient précisé- prendre le Gouvernement pour lutter sujet. mont, il y a quelques Instants, d'examiner contre le chômago. ' En tout cas. nous estimons que légis- cette question A propos d'un autre pro- Il a été dit par M. le directeur de la lation actuelle concernant les fonds, de blème. main-d'œuvre, au cours de la conférence chômago doit étro révisée'et adaptée A la Ello a onténdUr on effet, lo rapporteur, dont j'ai parlé tout A l'heure, quo 200.U10 Constitution votée en 1046. Si un ouvrlor M. Fredet. sur les allocations famlllolc* prisonniers do guorro allemands, dont un ost privé do son emploi et ne peut eri . dans l'agriculture. certain nombre sont travailleurs libres, trouver un autre blon qu'ayant la volonté Avant .000 unités. Plus précisément, au 1er dé- indemnités qu'aux chômeurs remplissant chômago ct je voudrais qu'on arrivât A icmbre 1047. le nombre dos chômeurs l'ensemble des conditions exigées, ct une solution qui permit de subventionner secourus était do 6.280 ct il est passé celles-ci sont nombreuses ct difficiles à ces chantiers communaux, qui ont déjA tu 1er mars 1948 à 11.300. réunir toutes. donné d'excellents résultats. Donc, en trois mois, le nombre des chô- Ainsi, les dispositions législatives ou Lo second problème dont je désiro meurs a doublé. réglementaires actuelles laissent sans res- entretenir l'Assemblée est celui du chô- Et l'honorable directeur précisait que le sources les victimes du chômage. maço féminin, auquel, ,en général, ou aomlire des chômeurs inscrits est loin rte Quelles sont les intentions du Gouverne- n'attache pas suffisamment d'attention. représenter la totalité des chômeurs réels. ment ? Dan* un3 ville comme la nô./e, contre En effet, la plupart des sans-travail, du Les crédits inscrits au chapitre 401 sont un total de chômeurs hommes, qui, actuel- fait des restrictions législatives, n'émar- inférieurs A ceux de 19Î7. De 900 millions lement, ne dépasse guère cinquante a gent pas aux fonds de chômage et csli< ils ent été ramenés A 800 millions do soixante nous avons plus de deux cents aient donc inutile leur inscription dans francs. Pourtant, nous l'avons dit, le nom- chômeuses. Je parle de celles qui sont vé- ieà bureaux de placement. bre de? sans-travail, mémo inscrits, est en rifiées par les services de la main-d'œuvre, D'après les organisations syndicales augmentation. c'est-A-dire d'une façon très sévère. ouvrières, ce sont des dizaines de milliers A cela, il faut ajouter que l'allocation Elles se répartissent A peu près ainsi, l'ouvriers qui sont sans emploi ct beau journalière a été portée de 75 A 150 francs; professions manuelles: une centaine en- :oiip, évidemment, sans secours. dans ces conditions, on peut s'étonner que viron; professions intellectuelles: une cin- Sur ee premier point du développement le- Gouvernement n'ait pas demandé des quantaine; fonctionnaires non reclassées; lu chômage, nous ne saurions nous con crédits plus élevés. une cinquantaine également. Soit 200 fem- . ASSEMBLEE NATIONALB — 2* SEANCE DÛ 28 JUILLET 1048 mes qui sont- chômeuses intégrales à . -Je rappelle que>»V* syndicate..ouvriers directement au ministère du. travail, o« l'heure actuelle. -, •font partie de ces corçunlsston* départe», demandes k leur* préfet de Wen vouicé* De très grosses difficultés s'opposent k mentales; * faire cette démarche* . l'ouverture de ehantlors féminins. Nous Enfin, le Gouvernement étudiera toutes avons essayé d'étudier le problème de la* «les suggestions qui pourront lut être pré* , M, Herre Hait». C'est ce qfuo j'ai (ait. ( création d'ouvroirs où l'on pourrait, par senties par dea membros de l'Ansemblée * m. le présidant. Personne ne demand* exemple, faire travailler au moins un cer- nationale, comme colle qui a été formulée pïus la palrôle tain nombre de chômeuses. Mais c'est par M. Boulet concernant la lutte à mener extrêmement malaisé à organiser et, du * Je mets aux voix le chapitre 40t au contre le chômage féminin. * chiffre de 800 million* de francs.' reste, l'Etat ne nous aiderait d'aucune Au «nj't de l'ouverture de chantiers do subvention. grands travaux, je fais observer que les (Le chapitre. 4QI, mis aux voix, est Nous sommes donc obligés de demander uestions soulevées par do tels projets adopté.) l'ouverture d'un fonds de chômage. Qchappent, pour des raison* que l'Assem- « Chap. 402. — Délégué* k h sécurité Vous voyez les difficultés qui se posent blée comprendra, à la seule compétence des ouvriers mineurs- (dépenses reoou* quand il s'agit du chômage féminin. du mlnistero du travail qui se contente de vrahles sur les 'exploitants), 250.milliona Pour ce qui est du travail féminin, nous joindre ses vœux h ceux de l'Assemblée de francs. » — (Adopté.) n'avons pas les mêmes possibilités que unanime. (Applaudissements à gauche et « Chap. 403. — Délégués k la sécurité pour les chômeurs masculins de trans- au centre.) des ouvriers mineurs (dépenses non ro* plantation des personnes en chômage. 11 couvrablus sur les exploitants, 300.000 est moralement impossible d'envoyer une M. la préeldent. La parolo est \ francs. » — (Adopfé.y mère de famille dans uno autre ville sous M. Elain. « Chap. 404. — Participation le l'Etat prétexte qu'il y a du chômage dans celle aux allocations et primes assurées par les où elle vit et qu'il n'y en a pas daps M. Pierro Blalit. J'atlacho personnelle- caisses de compensation d'allocations fa- l'autre, car cctto femme doit s'occuper sur ment une grande importance à eelto ques- miliales des travailleurs Indépendants. » place do ses enfants. tion du chômage; encore que je repré- (Mémoire.) J'Insiste sur cc problème très spécial du sente un département presque totalement « Chap. 405. — Subventions ot bonifi- chômage féminin et je voudrais quo l'As- agricole. cations d'Intérêts aux sociétés de secours semblée et lo Gouvernement se penchent Dans mon département dè la Mayenne mutuels. 60 millions de francs. » —• sur cette question. {Applaudissements au nous avons connu cet hiver et nous con- Udopfd.) centre et â droite.) naissons encoro aujourd'hui le «chômage. H Chaip. 400. — Subventions aux sociétés M. te président La parole est k M. le Je ferai observer à M. le ministre que de focours des ôuvriers et employés dea ministre du travail. nous n'avons pas obtenu l'ouverture d un ruine* ». fonds de chômage, et pourtant ia ville do « Chap. 407. — Majoration* de renies M. le ministre du travail et de la sécu- Laval a eu cct hiver de 70 k 120 chô- mutualiste?, 182.600.000 francs. » -« rité sociale. Jo déslve répondre lo plus meurs. (Adopté.) brièvement possible. Chaque fois quo je me suis adressé au « Chap. 400. — Don'Mention* aux pen- En ce qui concerne les fonds de chô- service de la main-d'œuvre pour résorber sions île retraites, 200 millions de francs, i mage proprement dits, je dois signaler que cc chômage ou pour apporter un secours — (Adopté.) nous avons étendu à un très grand nom- quelconque aux chômeurs, la plupart bre d'activités professionnelles le béné- ières de famille ou, en tout cas, chefs de M. le présidsnt. « Chap. ilO. — Mse eit fice des allocations de chômage partie!. Îamillc, on m'a fait des promesses, me vigueur anticipée de !a loi n* 40-1140 du Je rappelle, après un do nos collègues, disant qu'on étudiait avec le génie rural 22 mai 1010. — Priso en charge d'un que nous avons fait passer de 75 à 150 ou avec le service des ponts et chaussées acompte par l'Elat sur la retralto dos lianes le taux de l'allocation de chômage. des travaux qui allaient être entrepris à vieux, mémoire. » J'indlquo à M. Ilesset que, si le crédit une époque plua ou moii>s rapprochée. La parole est à M. Garet. demande est inférieur au chiffre qui sem- On a bien ouvert quelques chantiers, mais blerait correspondre à une prévision rai- on a cependant, pendant plusieurs se- M. Pierre ûaret. J'avais déposé, il y a' sonnable, s'il est inférieur même aux cré- maines, sinon plusieurs mois, fait atten- plusieurs mois, une demande d'Interpel- dit? votés l'année dernière, cela n'a au- dre certain* chômeurs. Ces derniers se lation en faveur des vieux travailleurs qui cune importance, puisqu'il s'agit d'un sont trouvés dans des situations.lamen- soat, c rtainement, le plus à plaindre crédit indicatif et que ies chômeurs qui tables. actuellement. remplissent les comblions prévues par les C'est «pourquoi, je demande à M. le mi- Cette demande d'interpellation est* tom- règlements en vigueur toucheront 1 alloca- nistre du travail et de la sécurité sociale bée avec le Gouvernement précédent. Je tion, quoi qu'il arrive. Au besoin, le Gou- de veiller ù co que, chaque fois qu'il y a ne la reprendrai pas, d'abord parce que vernement reviendrait devant le Parlement un certain nombre de chômeurs dans uno nous n'avons pas le temps de discuter une pour demander un crédit supplémentaire. localité quelconque, de/» fonds de chô- Interpellation et qu'il vaut bien mieux Noo* avons d'ailleurs ouvert tout récem- mage soient ouverts le plus tôt possible. nous occuper du travail législatif en fa- ment un nombre élevé do fondM de chô- Je me rallie, mot aussi, k ridée de mon veur de ceux-là même* dont je veux par- mage. Nous l'avons fait chaque fois qu'il collègue et ami M. Boulet, qui, il y a quel- ier; ensuite parce qu'il n'est pas douteu* fi'est ivére que le reclassement des chô- ques instants, demandait (pie fussent sub- qfte certaines satisfactions pour diverses meurs n'était pas possible. ventionnés le le La parole eet k M. lieu* plafonds logiques 11 y a plusieurs roots, compte faire en faveur du relèvement du nier, nuls qui ne lo sont puis maintenant plafond des ressources, une telle augmea* M. Pierre Meunier. Ja désire poser A M. le Enfin, jo voux attirer l'attention do M, le latlon ayant été réalisée tout dernièrement ministre du travail et de la sécurité soctalo ministre du travail sur los conséquences on ce qut concerne l'attribution des alloca- une question qut intéresse un certain nom- du décret du 12 Janvier 1018, pris en appll- tions aux vieux travaillons salariés. bre oo vieux travailleurs, Il s'agit de ceux cation de la loi du 4 septembre 1U17, et Les maxlma de ressources devraient être ft qui la retraite des vieux a éfo accordée qui fixe la procédure dans laquelle on ost portés, a notre avis, respectlvomont A au vu de certificats délivrés par leurs dans l'obligation do s'engager lorsquo la 75.000 et à 100.000 franc* (Applaudisse- ments à Vextrême gauche.) anciens employeurs; demande d'allocation aux économique* Conformément aux dispositions en ment faibles donne lieu A contestation. M. le préeldent. La parole est à M. le mi- vigueur, la sécurité sociale se retourne, Aux tormes de l'article 5 de co décret, nistre du travail. pour l'attribullou des allocations, vers les l'ollalre ost portée devant une commis* aL te mlnletre du travail et de la eéeurlté anciens employeurs, en sorte que la plu- Klon cantonale; si des difficultés subsis- eoelale. Il mo parait très difficile de mettre part des Intéressés renoncent & leur tent, on va alors devant la commission dé- en application la loi qui a été votée le retratto, soit sur la pression de leurs partementale. On a cnlln la possibilité de 17 janvier dernier. Kn particulier, rien n'a anciens employeurs, soft parce qu'ils con- faire appel devant la commission centrale été encore fait pour la profession agricole, sidèrent eux-mêmes que ceux-ci sont de tTa&sUlattce. où lo nombre des béntlciaires serait d'en- condition trop modeste pour pouvoir eup- Do tout rela résultent dos longueurs, ar an. M. Rémy Boutavant. Je prends acte do D'après les dispositions it/lslalives en Le 20 juillet dernier, nos camarades la réponse de M. le ministre au sujet de vigueur, l'attribution de l'allocation aux iWaldeck Hochet ct Musmeaux déposaient la décision prise cc malin en conseil des vieux travailleurs salariés est subordon- sur le buivjiu de l'Assemblée, avcc de- ministres, en vue de la reconduction des née à la présentation d'un certificat éma- mande de di«ni^sion d'urgence, une pro* crédits. nant de l'employeur de l'intéressé et justi- position de loi n° ni un:» tendant: 1° A re- J'insiste brièvement à nouveau sur la fiant que celui-ci a exercé une a* iivité sa- conduire l'allocation temporaire aux vieux, nécessité de relever lo taux do l'allocation lariée .pendant la péiiode exigée. Lorsque pour le* troisième et quatrième trimestres temporaire. M. le ministre nous opposo tas cotisations d'assurances sociales dues de l'année 1 2° ;» élever le taux de l'Impossibilité qui résulterait (lo co que les pendant la période ft laquelle s'applique cette allocation à 1.000 francs par mois. caisses des travailleurs indépendants ne le certificat n'ont pas été jpavées, les orga- nismes de sécuiilé sociale doivent, en vertu Je demande ft M. le ministre du travail sont pas encore en état de fonctionner. No ïv ou'il rompt P hilre clans ce domaine, penso-t-il pas, comme nous, qu'il est du de la lot, so retourner vers l'employeur et d'abord en vue do la reconduction des (tevMr du Gouvernement de no pas faire et colui-ci ést tenu de verser le montant «•rédits pour l^s troisième et quatrième tri- dép ndro la vlo des vieux économique- des arrérages correspondant ft l'allocation mestres de liM*. ment faib'.cii de b mise en service do ces servie. L'Assemblée se souvient sans douto caisses ? qu'il y a fort (peu de jours, lorsque fut On me dirr«. fc le sais, que la lot du adoptée la proposition de loi présentée par 'il janvier 19iJ prévoit un régime d'assu- Los caisses ne fonctionnent pas, peut- être, mais c'est un fait que les vieux n'ont M. Meck, ce remboursement fut limité ù ronce-vieillesse au bénéfice des vieux tra- un maximum de cinq annyes d'arrérages. vailleurs non salariés. M;ds la perception quo 820 francs par mois pour vivre, lit IU'S cotisations et le versement des presta- peut-on dire « pour vivre », alors qu'il En présence de cette situation, de*, allo- tions étaient subordonnées A la parution est impossible do subsister avec une pa- cataires, voulant éviter de mettre dans décrets qui devaient fixer les modalités reille somme 1 (Applaudissements à Vex- l'embanas les personnes qui leur ont dé- do fonctionnement des quatre caisses trême gauche.) livré des certificats, exacts ou non. renon- créées par crtto loi. Or. ces décrets n'ont C'est une question de gouvernement. cent nu bénéfice de l'allocation. Ils vien- pas encore é4é pris; je demande donc A N'invoquez donc pas do considérations nent ensuite .réclamer le bénéfice de l'allo- M. le ministre de bien • vouloir nous dire juridiques. Jo pose ainsi le problème, cation temporaire prévue par la loi du 6*11 envisage de reconduire les crédits pour comme le posent les vieux ct comme doi- t3 septembre 1040, et cette allocation leur le troisième et le quatrième trimestres, et, vent le poser également tous les élus, à est systématiquement refusée. de surcroît, co qu'il compte faire pour quelque parti quriïs appartiennent : peut-on C'ost bien contre ce refus que proteste relever sensiblement le taux des alloca- admettre que des vieux, pour la plupart M. Pierro Meunier, refus qui est commandé tions teinpoiaires. compte tenu de notro sans autre ressource, ne perçoivent encore cependant ipar les dispositions formelles do 'demande tendant ft le porter A 1.600 francs que 820 francs par mois ? (Applaudisse- la législation en vigueur comme ipar la na- par mois. ments à Vextrême gauche.^ i ture propre tant ug l'allocation agx vie.u* travailleurs salariés que de l'allocation retraite des vieux, ni l'allocation tempo- « Chap. 411. — Contribution annuelle de temporaire. raire. l'Btat au fonds de répartition do la caisse J'appuierai ma réponse sur trois obser» C'est pourquoi Je me permets d'insister autonoma de retraites des ouvriers mi- valions : auprès de vous, monsieur le ministre, neurs, 3.620.000.000 de francs. » Tout d'abord, une môme personne ne pour qu'une mesure bienveillante soit (Adopté.) peut avoir droit à l'allocation aux vicia prise en leur faveur. Je crois que ce ne M Chap. 412. — Contribution annuelle de travailleurs et à l'allocation temporaire. Ou sciait que Justice. (AppfciwftiscmenfJ à l'Etat à la caisse autonome de retraites des bien, en effet, elle réunit les conditions Vextrême gauche.) agents des chemins de fer secondaires et requises pour l'obtention de l'allocation aux caisses de retraites assimilées. Bi mil* aux vieux livaillcurs — ot cette alloca- M. le préeldent, La parole est & M. Hal- lions 171.000 francs, y» — (Adopté.) tion lui est alors attribuée — ou bien elle bout. « Chap. 413. — Attributions aux person* est en droit de prétendre à l'allocation M. Bmile Halbout. Je soumets * M. le nels auxiliaires des allocations viagères an* temporaire. En réalité, la première s'a im- ministre du travail et à M. le ministre de nuelles, 900.000 franc;.. » — (Adopté.) plique aux anciens salariés, la seconde aux la santé publique, tous doux présents, une « Chap. 414. — OR'v/res sociales, 10 mil* non salariés. Par conséquent, on ne peut petite difficulté tcchnlquo concernant le lions 850.000 francs. » — (Adopté.) nas concevoir uno ogillop entre l'uno et fonctionnement des commissions canto- « Chap. 415. — Prestations en espèces l'autre. nales chargées de vérifier les dossiers d'al- assurées par l'Etat au titre du régime de Bn second Heu, on ne peut IMS légale- locations temporaires. sécurité sociale. » — (Mémoire.) ment renoncer au bénéfice de l'allocation Depuis quelques mois, ces dossiers sont aux vieux travailleurs1 salariés, non plus transmis par les directions régionales de 7* partie; — Subvention. u'au bénéfice d'aucune autre prestation ia sécurité sociale aux commissions can- e caractère social; c'est une règle géné- S tonales. 11 en résulte des frais de secréta- •« Cliap. 500. — Participation de la France rale quo les dispositions do la législation riat assez considérables et, Jusqu'alors, sociale aient un caractère d'ordre publie au fonctionnement de l'organisation inter- aucune décision n'a été arrêtée cn vue nationale du travail, 56.522.000 francs, u et que, pir suito, toute rcnonciatlim au bé- d'en assurer la couverture. Les greffiers néfice ae ces dispositions soit nulle est de de paix ne touchent, pour ce travail, que — (Adopté.) nul effet. « Chap. 501. — Frais de fonctionnement les sommes allouées en matière d'assis- du centre d'études et d'information du Le bénéficiaire de l'allocation aux vieux tance, c'est-à-dire quelques francs par dos- service social du travail. — Attribution travailleurs salariés qui renonco aujour- sier. co qui est insuffisant, étant donné de boursed aux élèves, 2 millions de d'hui & son allocation i>cut toujours de- l'activité des commissions cantonales francs. » — (Adopté.) mander que le payement en soit ultérieu- chargées de l'attribution de cette allocation « Chap. 502. — Aide aux travailleurs émt- rement repris, ebrétroactivement, dans les temporaire aux vieux. gronts, 8 millions do francs. » — (Adopté.) limites de la prescription habituelle. J'fnslsto donc pour qu'une solution soit 9 Chap. 603. — Encouragement aux so- Ainsi, aucun effet juridique ne peut être trouvée, qui permette d'assurer ces tra- ciétée ouvrières et aux fédérations de so- attaché à la renonciation dont il s'agit. vaux de secrétariat et mette fin aux re- ciétés ouvrières de "production et de cré- Enfin, les allocations temporaires doivent tards que l'on constato dans beaucoup de dit, 200.000 francs. » — (Adopté.) être prises en charge par les caisses créées, cantons de Franco, les dossiers d'alloca^ en exécution de la loi du 12 Janvier der- tions temporaires, depuis quelques mois, nier, respectivement au profit des com- demeurant en instance. {Applaudissement* partie. — Dépenses diverses. merçants, dC6 artisans, des membres des au centre.) professions libérales et des exploitants M. le président. La parole est à M. Ma- « Chap. 600. — Secours, 480.000 francs. » 'igricoles, co qui implique nécessairement zier. — (Adopté.) quo ces allocations ne saluaient être con- « Chap. 601. — Réparations civiles d'ac- senties aux salariée, M.* Antoine Marier. Je m'assoclo aux dé- cidents du travail, 195.000 francs. » clarations de M. Pierre Meunier concernant (Adopté.) A la vérité, la pratique qui a été indi- « Chap. 602. — Allocations de l'Etat aux quée il y a quelques instants par mon ami les atigumenis d'ordre juridique invoqués par M. le ministre du travail. titulaires de rentes d'assurance® sociales» Pierro Meunier conduit A uno véritable 4.500.000 francs. » — (Adopté.) fraude. Elle tend à permettre à des em- Lors de la discussion de la proposition ployeurs qui no se sont pas conformés de loi S'ir la retraite des vieux, de notre « Chap. 608. — Emploi no fonds prove- aux prescriptions de la loi d'éluder la res- collègue M. Meck, j'avais attiré l'attention nant de legs ou de donations. » — (Mé- ponsabilité qui leur incombe du •fait do ce du mlnistro sur cette question et J'avais moire.) manquement. Ello peimet aussi, lo cas déposé un amendement qui fut repoussé. « Chap, 604. — Dépenses des exercices échéant, de couvrir toutes les fraudes ré- Depuis, j'ai eu connaissance de nou- clos. » — (Mémoire.) sultant de certUlcats de complaisance. veaux cas vraiment pénibles, car nombre « Chap. 605. Dépenses des^ exercices de vieux travailleurs préfèrent renoncer à périmés non fraippées de déchéance. » -« Par conséquent, 1e refus do l'allocation l'allocation plutôt que de mettre à la (Mémoire.) temporaire aux bénéficiaires do l'allocation charge d'employeurs nul ne sont pas plus aux vieux travailleurs salariés, non seule- riches qu'eux-mêmes des versements qu'ils TITRE JÎ. — LIQUIDATION DBS DÉPENSES ment est commandée par une disposition ne pourraient effectuer. formelle de la loi, comme je l'Indiquais KÉSULTANT DES HOSTILITÉ^ au début de ma réponse, mais encoro La situation ne présente donc pas seu- s'Impose dans l'intérét de la simpln mora- lement un caractère juiidique; elle a aussi v Chap. 700. — Subventions aux comités lité et du fonctionnement correct des ins- un aspect humain que les services de- d'entreprises ei aux institutions sociales. » vraient prendre en considération. — (Mémoire.) titutions de la sécurité «uciale. En ce qui concerne le montant do l'al- Je regrette d'être conduit à celte ré- location aux économiquement faibles, l'As- « Chap. 701. — Renforcement temporale ponse, mais je ne saurais en faire d'autre semblée pourrait , fairo observer au Gou- des services extérieurs du travail et de la a M. Meunier. main-d'œuvre. — Rémunération des agents vernement que, pratiquement et d'une fa- contractuels, 01.071.000 francs. » Je sais que, dan6 bien des cas, la pra- çon générale cn matière d'assistance les (Adopté.) tique i)cut paraître injuste à l'égard d'un services de la sécurité sociaje se substi- « Chap. 702. — Renforcement temporaire certain nombre d'hommes qui pensaient tuent de iplus en (plus à l'Etat. C'est ainsi des services extérieurs du travail et de pouvoir opter entre l'une et l'autre des que, à l'heure actuelle, l'allocation aux la main-d'œuvre. — Salaires du person- allocations; toutefois, la loi, le règlement vieux travailleurs salariés'est consentie nel auxiliaire, 2.124.000 francs. » — et la moralité coïncident en l'affaire. à des bénéficiaires qui sont loin d'avoir versé des cotisations correspondantes. (Adopté.) M. le président. La parole est à M. Meu- « Charo. 703. — Renforcement des ser- nier. Reste donc la catégorie des non salariés vices extérieurs du travail et de la main- en faveur desquels nulle mesure législa- d'œuvre. — Frais de déplacement. 32 mit- M. Pierre Meunier. ?e ne méconnais pas tive nouvelle n est encore intervenue. Pour lions 328.000 francs. » — (Adopté.) la valeur juridique des arguments que ceux-là un effoit supérieur à celui qui est « Chap. 704. — Renforcement temporaire vient d'invoquer M. le ministio du tra- fourni par lo budget général serait dési- x des services extérieurs djt travail et de la vall. Cependant, il n'en demeure pas moins rable. main-d'œuvre, f— Matériel, 22 millions qu'une catégorie de vieux travailleurs, cens 300.000 francs. » — (Adopté.) très intéressants, puisqu'il s'agit de vieux M. le président. Personne ne demande et de vieilles qui allaient en journée chez plus la parofe ?... M. le président. « Chap. 705. — Entre- les uns et chez les autres — et vous com- Je mets aux voix le libellé du cha- tien de Ja main-d'œuvre déplacée et dé- prenez que, dans ces conditions, ils pitre 410. (penses diverses, 59 millions de francs, a n'aient pas effectué de versement à la sé- (le libellé du chap tre 440, mis aux voix, — (Adopté.) tîurité sociale — ne vont toucher ni la est adopté.) — La parole est à M. Denis., m. AlpHenee 9***. J'avais déposé» a* dévcloppo dans le pays et qui englobe ai. le mintsSre dm tmtH et ée ta eé« trioiu du groupe communiste, un amende* toutes les tendances syndicales, les mou- eurtté eoolete. Mesdames, messieurs* le mont tendant à réduire ie crédit de ce vements de famille populaires, etc. chapitre 705. sur lequel vient de parler chapitre, à titre purement indicatif et afin Certains membres de l'Assemblée, ne M. Denis, est ainsi libellé: « Entretien de de poser A nouveau ie problème de la pouvant nier la légitimité do celte reven- la main-d'œuvre déplacée et dépenses dt* réduction de* abattement* de? zoues de dication, se sont retranchés derrière la verses. » salaires. nécessité d'attendre los résultats de4 la Je croie que ce qui est déplacé ainsi, Je ne reviendrai pas «sur lés nombreux politique économique du Gouvernement, c'est l'intervention de M. Denis qui aurait argument» qui militent en faveur de cette faquelle devait entrulner la baisse. dft se situer dans une discussion géné- mesure et qui ont été longuement déve- Or, sans insister davantage, ie puis dire rale que l'Assemblée a refusée. loppés par lee orateur* de mon groupe quo c'ost exactement ie contraire qui s'est *n réalité, il y a eu un débat sur les Born de récents débats. Je rappellerai sim- rodult. Lo précédent gouvernement s'est zones de salaires, il y a peu de semaines. plement l'ampleur du mouvement de pro- S'ailleurs effondré avec sa politique i J'ai demandé au nouveau gouvernement testation ouvrière qui s'est développé de- aujourd'hui, nous sommes en présence de de reprendre sur ee problème la même pub plus d'un an, appuyé par des arrêts protestations généralisées. Le problème est politique que le précédent, politique que de travail, des grèves k durée limitée, si aigu qu'il n'y a pas de division parmi l'Assemblée nationale avait sanctionnée de des manifestations parfois tragiques les travailleurs. L'union de ceux-ci s'est son vote. comme ceîie/* du Mans. réalisée dans l'ensemble du pays. Partout Je-suis personnellement à la disposition Personne dans cotte Assemblée ne pour- l'action s'organise, se développe. On COQIS- de l'Assemblée pour le jour où elle voudra rait contester h légitimité do ces reven- tate des débrayages partiels, comme dans instituer un nouveau débat sur ce sujet, dications. le textile, & lléricmirt, où les ouvriers ont mais je crois que ce serait une f&cheuse M. le mkflstro du travail a affirmé, aux décidé de cesser le travail de neuf heu- méthode de travail d'ouvrir ce débat main- délégués qui se présentaient devant lui res à dix heures, chaque jour, jusqu'à ce tenant, A l'occasion du budget du minis- pour obtenir des réductions d'abattement, iu'its obtiennent satisfaction, dfea maui- tère du travail. vouloir régler la question dans son en- JestaUons avec arrêt du travail limité, ou M. le préeldent. La parole est à M. De- semble et d'une manière définitive. Ce généralisé & la région ou au département. nis. < *>at!sfaction immédiate. taires soient immédiatement acceptées par du pays et qui leur permettra d'élever Certains membres de cette Assemblée te Gouvernement. (Applaudissements leur famille. étaient d'accord sur le principe et ne pou- Vextrême gauche.) H faut, bien entendu, que les centres vaient pas rester insensibles au formida- M. le président. La parole est à M. le soient ouvert* pour les spécialités quj ble mouvement de protestation qui ee ministre du travail. manquent le plus à une région donnée,, ASSEKW . NATIONAjLU — 2* SfcASCB DU 28 JUILLET I0« «m I! faut aussi que les antres aient uu sûr qu'il s'agisse d'abus, niais je voudrais du tiavall, cn créant les centres de forma* pourcentage de moniteurs correspondant au moins obtenir des explications au sujet Uon professionnelle accélérée; a accueilli au nombre des élèves. de ces centres de formation professionnelle de nombreux Nortl-Africains, en {*rtrcu- Sous ces réserves de bon sens, fi faut accélérée où il y a un certain nombre de lier dans les centres du bAtlment «4 4o qu'au Parlement et dans te pays, ccs cen- moniteurs et aucun élève. la métallurgie. tres soient soutenus far une sympathie Je sais d'ailleurs que, dans quelques cas, Nantir ies jeunes Nord-Africains d'un mé* active. . . on a ahuri, pendant une année au moins, lier, les ?i écîaHaer, c'est $réjarar ta C'est le vœu des syndicats ouvriers, dos maintenu en place des ouvriers qualifiés effet 'les cadres, les tedmfclens dont l'Ai* mtrcprcncurs et aussi îles sinistrés. du intiment, recrutés comme moniteurs, gène et la *:ancc ont besoin. Si loin qu'on pousse la préfabrication, k qui on interdisait de travailler pour les Je voudrai?, A ce propos, parler du cen- la reconstruction a le plus présent be- entreprises civiles et qui n'avaient aucun tre de Vancia, qui formait exclusivement soin non pas de inaimuwes, mais, d ou- élève k former. des apprentis nord-afrieains. Nous nova vriers hautement qualillés. J'attire 'l'attention de M. le min'.stra du élevons d'ailleurs contre un tel prlneipo Les centres de formation profes*ii>nnel.e travail sur l'intérêt qu'il y aurait à remé- et nous comprenons mieux aujourd'hui ont prouvé qu'ils pouvaient les former, dier à cet,tc situation. les raisons pour lesquelles il a été adoptéf c'est dans ce sens que j'insiste pour que Le centre de formation professionnelle les crédit* soient judicieusement employés, M. ie président. La parole est k M. Djc- accélérée de Vancia est un internat ins- mais qu'ils soient maintenus. mad. tallé dans un fort désaffecté. 84 apprentis La valeur professionnelle transforme ai. AArterraltme Cher* liemad. Mesda- ré pari i s en 0 soctions reçoivent uh ensei- tout une vie; c'est une. question qui ne mes, messieurs, je voudrais attirer l'atten- gneme^ qui leur permet, au bout do six se mesure pas en crédits. [Applaudisse' tion de l'Assemblée et du Gouvernement mois, (juand ils savent (tans leur spécia- ments au centre.) sur la formation professionnelle accélérée lité lire un dessin et l'exécuter» d'obtenir M. le président. La parole est à M. le qui intéresse beaucoup les travailleurs un diplôme d'ouvrier qualifié. rapporteur pour avis. nord-afric'iin*. Ainsi, outre les cours d'application, le* Le rapporteur spécial, M. Arthur Ra- stagiaires font une heure de dessin par M. fa rapporteur pour avis. Au sujet, d*- mette, signale, age 7 au rapport de M. Ramette, une narlant des travailleurs algériens en France, les conditions d'existence de ce3 bien compris, puisque 400 Nord-Africains, phrase à laquelle nous souscrirons pleine- I ment sous certaines conditions. La voici: chômeurs permanents bientôt réduits à un d'après a \ou du Peuple, allaient sui- état de déficience physique trop souvent vre le stage. « On ne saurait donc admettre la ré: générateur de tufercnlose. Ce a quoi le Jo voudrais ici rapporter le témoi- duc tion des crédits concernant la forma- ministre avait répondu le 26 juin 1948: gnage de La Liberté de Lyon du 10 août lion professionnelle à un moment où une «c ... Afin de favoriser l'efficacité de c<îttc 1047, qui écrivait textuellement: recrudescence de chômage est constatée et mesure, un plan de formation profession- « Ce centre créé par le ministère du tra- frappe particulièrement ' les non-spéciali- nelle accélérée sera bientôt en vigueur; vail et destiné à donner une qualification M'S et manœuvres de toutes ies profes- mais Mn tel plan ne peut produire d'effets professionnelle k des éléments venu» sion*. » bienfaisants qu'au bout de quelques an- d'Afrique du Nord est le premier qui a Je rejoins entièrement sur ce point les nées. » su se développer de manière satisfaisante observations qui viennent d'être présen- Je ne comprends fias, mesdames, mes- en France. ^ tées. sieurs, comment d'un côté on juge qu'il « Aujourd'hui, les Algériens qui remplis- Mais cette phrase me semble illustrée par est nécessaire d'aller vite et d'aller de sent le centre sont adroits à manier ta W s tableaux qui llgorent aux paqes 8, 0 et l'avant, tandis que de l'autre, on envisago truelle et le fil à plomb ; ils se préparent, suivantes concernant la répartition des de réduire le crédit de ce chapitre. après quelque mois de stage, à devenir; • entres et cn particulier les effectifs des des ouvriers qualifiés et rêvent do retour- moniteurs et des stagiaires. Ce n'est pas Le conseil municipal de Paris s'est ner faire profiter de leurs connaissances >ans quelque surprise que je lis. par exem- ému lui aussi. Le Bulletin municipal offi- leur Afrique nafale. » ple, les indications suivantes: Aude, Car- ciel de ia ville de Paris publie la résolu- Je passe, mesdames, messieurs, sur i*assonne: Moniteurs 12, stagiaires, zéro; lion et le vœu relatifs à la situation des le long éloge que La Liberté fuit de la vo- Aveyron, Rodez, moniteurs 5. stagiaires, Xord-Africains dans la capitale. Ils recon- lonté des apprentis dans lç travail, do l'es- zéro. , naissent ia nécessité « quo soient assurés prit de bonne camaraderie qui les lie Je pourrais citer d'autres exemples tels r .r tous services appropriés à la fois, leurs professeurs et de leur enthousiasme «lue ceux de Vienne dans l'Isère, de Mendê l'adaptation professionnelle des travail- A apprendre un métier. dans la Lozère, de llerck dans le Pas-de- leurs nord-africains aux conditions propres Il est nécessaire de noter que le vétéran Calais. k la métropoje et le placement de cesr tra- de ce centre avait quarante-cinq ans ; con- Il est bien évident que sur le principe vailleurs dès leur arrivée dans la région naissait toutes les règles de discipline et de la formation professionnelle, ta com- parisienne; qu'un centre de formation do camaraderie et s'y pliait mieux quo mission du travail est unanime. C'est une professionnelle soit créé par le ministère quiconque. réalisation d'après guerre qu'il faut encou- du travail, que des subventions du gou- Je ne crois pas qu'il faille citer ici tous rager, soutenir, développer. verneur général de l'Algérie et des ré- les témoignages, aussi élogicux les uns Mais j'ai le dioit d'insister sur le fait sidents généraux (te France en Tunisie et que les autres, sur le centre spécial de que les meilleures idées risquent d'être dé- au Maroc "iennent aider l'effort considé- Vancia. Or, le ministère du travail a pris linitivement perdues dans l'esprit du pu- rable qui est réalisé en faveur des travail- Ja décision de fermer co centre. blic si les réalisations ne correspondent pas leurs nord-africain3 ». h re qu'on avait esnéré. Il me paraît arbitraire de réduire les C'est pécisémcnt afin de transformer crédits h 1 enseignement professionnel ac- L'a.tiention du public e^t attirée sur les les conditions de vie de ces travailleurs céléré, parce que Mît enseignement touche abus qu'il peut constater. Je ne buis pas que notre ami Croisât, ancien ministre une catégorie de travailleurs Jrop long- temps brimés, qui vivent encore dans dos leurs des industries du bâtiment et du bénéficiaires. Ensuite, tout sera mts eu comblions inhumaines et nul constituent bols précisait : œuvre pour abaisser leur personnalité. t'armée ia plus importante des manœuvres « Il faut considérer qu'il manquerait en- Nous craignons que cette mesure injuste qui ont toujours vu ae dresser des obsta- viron 200.000 ouvriers quallilés pour les ne soi! étendue, d'autant plus que vous cles constants A leur quaUltcatlon. Industries Uu bâtiment et des travaux pu- préparez le terrain en cherchant notam- Je crois, monsieur îe ministro du tra- ériles, st l'on réalisait les programmes pré- ment & faire des stagiaires des êtres dimi- vail, qu'il ost désormais établi, contraire- vus par le commissariat général du pian. » nués par l'interdiction qui leur est faite ment A ce que certains pouvaient penser, D'ailleurs, 11 suffit de regarder les ré- d'exercer leur droit syndical dans les cen- contrairement au préjugé colonialiste, que gions et les villes sinistrées pour constater tres. te centre spécial pour les Nord-Africains, que des milliers de manœuvres, hier em- Puis, vous ramenez le nombre des loin d'étro un échec, o permis do faire la ployés au terrassement ou au déblaie- heures de stage de 48 A 40 par semaine. preuve (juo los travailleurs algériens, ment, éprouvent actuellement mille diffi- Le stage durera six mois au lieu de cinq. commo tous leurs frères, ont les qualités cultés à tiouver do l'embauche dans le Il ne sera plus possible de faire deux nécessaires pour devenir d'excellents ou- bAthuent, parco quo, dans l'état actuel, ii stages par an. Le salaire des stagiaires vrlers ost fait plus particulièrement appel A la sera d'autant plus insuffisant qup vous C'est un signe réconfortant de leur foi main-d'œuvre qualifiée. voulez leur enlever le bénéfice des heure* Pour d'autres branches d'industrie, bien supplémentaires. en l'avenir, do leur volonté farouche qu'il devrait y avoir des besoins, le recru- d'améliorer leur sort et do sortir de la tement dus stagiairos est freiné et alors Enfin, vous supprimez, monsieur le mi- condition de manœuvre, Avcc un métier qu'en Seine et Sclne-ct-Olse par exemple, nistre, les attributions d'outillage A la en mains, les jeunes, en particulier, sont (X) menuisiers, 203 tourneurs, 04 soudeurs, sortie du stage. sûrs d'améliorer leur sort, en même temns 94 fraiseurs pourraient sortir des centres On ne ferait pas mieux si l'on voulait que celui de leurs frères. Ils formeront la eu 1948, lo recrutement est suspendu, délibéiément indiquer aux candidate nouvelle élite d'Algérie, celle du travail cependant que de nombreuses demandes qu'ils n'ont plus droit à la formation pro- et «le la technique, qut aura la lourde sont formulées. fessionnelle accélérée. Le résultat sera tflche de rattraper lo retard d'un siècle de Dans Je cadre normal de noire relève- clair, et l'on s'explique mieux comment, colonisation. ment, lo nombro de nos centres et celui dans de telles conditions, certains peuvent Je voudrai*, monrlcur le ministre, étant de nos stagiaires tendraient, par consé- laisser entendre que le recrutement ne donné les résultats magnifiques donnés sera pas fameux dans l'avenir. par lo centre do Vancia, que celle expé- quent, h progresser. rienco fût plus généralisée. Or, que constatons-nous, h la lecture du N'entreront dans les centres que ceux Partout où ii y a des Algériens — ct ils budget ? qui, pendant leur formation, auront d'au- sont nombreux flans toutes les régions iiv « Des économies, nous dit-on, seront tres moyens pour faire vivre leur famille dustiielles el minières — à côté d'écoles réalisées sur la baso du regroupement ct et qui a leur sortie, seront sûrs d'acheter d'analphabètes, comme 11 en existe déjà de la réorganisation des centres ». l'outillage qui leur sera nécessaire. quelques-unes, des centres do formation S'il nous parait possible que des écono- Ceux qui ont lo plus besoin de cette professionnelle dotvcnl être créés où une mies soient faites, ii n'en reste pas moins formation professionnelle seront écartés. large place doit être faite aux Nord-Afri- quo celles qui nous sont proposées sem- Personne no niera sérieusement que ces cains. blent destinées à « étouffer » les centres mosures contribueront à la liquidation des C'est lo meilleur moyen d'aider prati- de formation professionnelle accélérée. centres. quement les travailleurs algériens, dont Cet « étoufîement >r comporte deux as- Ici, comtne ailleurs, on retrouve l'un 1 économie française a tant besoin, à so pects: 3a liquidation do certains centros ot des aspects de la politique de démission spécialiser pour être plus utiles encore. la désorganisation d'autres centres, d'une française du Gouvernement. C'est l'une (Applaudissements h Vextrême gauche.) part, les difficultés matérielles créées aux des applications du plan Marshall et'do M. le président, M. Gabriel Paul a pré- stagiaires, d'autre part. son corollaire, le pacte bilatéral. Pulsquo senté un amendement tendant h réduire Liquidation et désorganisation? Certes le Gouvernement accepte la liquidation de 1.000 francs le crédit du chapitro 700. oui, car, enfin, le regroupement est loin do nos grandes industries, il est clair qu'il La parole est à M. Gabriel Paul. {Applau- d'ôlre achevé. Aussi bien, ii nécessite des ne voit nullement la nécessité de former dissements à Vextrême gauche.) frais de réinstallation, de déménagement des ouvriers qualifiés, Du peuple français. et d'aménagement de nouveaux centros. Il entend faire des manœuvres, puis de la M. Gabriel Paul. Mesdames, messieurs, la piétaille. • 1 lettre rectificative n° 48-13 comporte, par Pourtant, le projet de budget indique rapport au projet de budget, sur les dé- ou il permettra de réaliser un milliard Uno autre politique s'impose. Nous le penses de fonctionnement des centres de d économies. Nous sommes sceptiques. En manifesterons en demandant non seule- formation professionnelle accélérée, une tout cas, nous déclarons que ces écono- ment lo rétablissement du crédit de 350 diminution de crédit do 350 millions de mies ne seront pas réalisées cette année, millions de francs, mais encore une aug- francs. à moins que le Gouvernement no se con- méhtation des crédits pour les centres «o Le Gouvernement indique, entre autres tente, sans autre forme de procès, de fer- formation professionnelle accélérée. (Ap- choses, que cette diminution est jugée pos* mer purement et simplement les centres plaudissements à Vextrême gauche.) sible. compte tenu de la réduction ct des secondaires. A cet effet, nous avons déposé un Amen- effectifs de personnels ei du nombre des Que va nous apporter, d'autre part, la dement portant une réduction indicative stagiaires qui seront Instruits dans les nouvelle organisation des stagiaires par de 1.000 francs. En le votant. l'Assemblée centres au cours le l'année 194S. équipes de 15 ? Les locaux étaient disposés nationale manifestera sa volonté de re- Or, enj&i7, le nombro des stagiaires a pour l'organisation ét la formation par construire la France dans f indépendance. été bien inférieur à celui des candidats. équipes de 10 ou de 12. Vous niiez suppri- (Applaudissements à Vextrême gauche.) Un seul exemple sufflralt & le démontrer. mer, monsieur le ministre, dts postes de Lo président de la commission parttaire moniteurs. Mais, avec l'économie obtenue, M. le préeldent. La parole est à M. Finet. départementale du Finistère écrivait aux vous serez obligé de transformer les lo- M. Maurice Pinet. Les précurseurs de la parlementaires de ce département, le 5 no- caux, & moins que vous ne vous souciiez • formation professionnelle accélérée ne vembre 1947: point de la qualité de la formation, qui, peuvent que se réjouir de voir l'Assem- « Plus de 1.000 stagiaires attendent la d'ailleurs, en tout état de cause, perdrait blée s'y intéresser chaque jour davan- possibilité d'entrer dans les oentres. » de sa valeur par la diminution du nombre tage. • Mais, aujourd'hui, on entend dire: « Le des moniteurs. Je voudrais simplement rappeler quoi- recrutement sera plus défectueux en S'il fallait une confirmation à ce que ques faits et rétablir la vérité à ce sujet. 19481» nous avançons, nous la trouverions dans U y a bien longtemps que la formation Pourquoi y aurait-il moins de candidats le fait que 90 millions seulement sont professionnelle accélérée existe dans co en 1948? Les besoins en main-d'œuvre destinés & l'équipement des centres de pays. C'est un fonctionnaire du ministère qualifiée diminueraient-ils ? formation professionnelle accélérée et des du travail qui, le premier, dès mai 1938, Si l'on considère la situation économique centnes de rééducation professionnelle des s'y est intéressé. Si ma mémoire est fi- du pays, son état de relèvement et sa re déficients physiques. dèle, il fut le premier directeur de cabinet construction, une idée très nette se dé Voici quelques-unes des difficultés maté- d'un ministre socialiste. je : il y a encoro beaucoup à faire pour rielles créées aux stagiaires 1 A ce grand fonctionnaire et à 'ses collé, rrenaissance du pays. Vous avez supprimé le salaire des sta- gues, je veux dire d'abord notre recon- Nous sommes considérablement en re giaires des centres do sténodactylos, Vous naissance : c'est grAce à leur activité et tard sur les perspectives fixées par le plan lui substituez une bourse dont vous pré- à leur dévouement quo des initiatives Monnet. cisez, dans uno circulaire, « le caractère intéressantes ont pu être groupées et quo Dans un document important pivbfié au d'assistance ». On comprend" ce que cela c'est lo décret de m^i 1939 qui leur a début de 19i8. la Fédération des travail signifie. Tout d'abord, rares seront les donné vie. M. lugtne «audkis-PstW. H s'agit du Les sommes dépensées pour la forma- de considérer, d'une part, que cet homme chef de cabinet de M. Philippe Serre, alors tion professionnelle accélérée constituent ne recevra plus de secours de chômage, *ous-secrétatre d'Etat dans ie gouverne- un excellent placement. d'autre part, qu'il aura recouvré entière* ment do M. Léon Bium. J'Insiste donc auprès du Gouvernement ment sa dignité de travailleur, ur qu'il ne lésine pas sur la dépense Je crois que le deuxième élément d'ap- At. «tairfeê Ptaet. L'objet de ce décret propîos de ce chapitre. En se montrant préciation doit être tenu pour primordial, du 15 mal 1930 a été quelque peu déformé. rasaei large — c'est la conclusion de ce et que c'est lut qui doit finalement entrer H serait utile de rendre A la formation débat —• il ne fera quo suivre non seu* en ligne de compte. professionnelle accélérée son véritable lement sa commission, mais aussi, je le C'est pourquoi je1 demande à U. le minis- Usage et do lui enlever le caractère poil- constate avec plaisir, l'Assemblée tout en- tre du travail do bien vouloir diminuer lo tique qu'on a voulu lui donr.er en partie tière. (Applaudissements à Vextrême gau- moins possible les crédits concernant les dans ces dernières années. che.) centres de formàtion professionnelle accé- En tout cas, nous nous réjouirons cer- M. (e président. La parole est & M. Eu- lérée, mais de se montrer d'une exigence tainement tous de ce que des crédits im- gène Claudlus-Pctlt. rigoureuse quant à l'emploi des fonda portants soient affectés A cette formation votés par l'Assemblée. (Applaudissements professionnelle accélérée. M. Eugène Ctaudius-PetiL II est certain sur certains bancs à gauche.) Cela dit, je voudrais présenter quelques que la formation professionnelle accéléréo suggestions. • a donné lieu à des abus que, trop souvent, M. le préeldent La parole est 4 M. Joseph nous avons été appelés A constater les Denais. Il y aurait intérêt pour l'Industrie et uns et les autres. pour la formation professionnelle accélé- Il est certain également que les crédits M. Joseph Denais. Je me bornerai h rée elle-même à réduire de six à trois votés pour cette formation professfonnelle oser deux questions à M. le ministre du mois le stage de rotation et à « mettre accélérée ont été, dans certains centres, Ê•avail. D'une part, y a-t-il beaucoup de dans le bain » ces travailleurs, c'est-à-dire mal utilisés. Des scandales trop éclatants demandes d'admission dans les centres do à les placer dans l'industrie, avec dos sont arrivés aux oreilles du public pour moniteurs spécialement formés. que nous soyons aujourd'hui sensés les 11 faudrait également faire disparaître le ignorer. préjugé d'après lequel les ouvriers qui Cependant, il est surprenant de voir di- quel est le prix de revient de la formation ont été formés dans ces centres ne sont minuer les crédits consacrés à la forma- d'un ouvrier ? pas rompus aux iAches industrielles. tion professionnelle accélérée au moment où, dans certaines industries, le chômage M. le président. La parole est à M. lo J'ai été de ceux qui ont bénéficié des ministre du travail. bienfaits de la formation professionnelle commence à apparaître. accélérée. SI on veut que celle-ci vive, il Il ne faut pas oublier que la création M. le ministre du travail et de la sécu- faut revenir à des méthodes plus saine». des premiers centres de formation pro- rité soeiale. Ma réponse comprendra deux En particulier, il ne faut pas qu'il y ait fessionnelle accélérée, qui s'appelaient, je parties: le passé et l'avenir. dans ces centres plus de moniteurs que crois, à l'origine « centres de reclasse- En ce qui concerne le passé, je demande d'élèves. , . ment professionnel », et oui sont nés sous A l'Assemblée nationale de méditer deux le gouvernement do front populaire, lors- i dates et six_chiffrcs. En procédant ainsi, on aura fait faire que M. Philippe Serre était sous-secrétaire un grand pas à la formation profession- d'Etat au travail dans le ministère de | Première date: au i" septembre 19479 nelle accélérée. [Applaudissements au M. Léon Bium, répondait à cette idée très Il existait 125 centres du bâtiment. centre.) nette: permettre lo * réemploi dans l'in- Deuxième date: au 30 juin 1948, il n'y en M. le président. La parole est A if. le dustrie d'un certain nombre de chômeurs rvait plus que 105. rapporteur. nar leur reclassement professionnel, c'esU I A la première date, il y avait 1.450 sec- a-dire par la suppression de ce qui est tions; a la seconde, 11 n'y en avait plus M. le rapporteur. Mesdames, messieurs, toujours uno cause de déchéance hu- que 898. * la commission des finances a opéré une maine: l'inactivité. Mais, A la première date, il y avait réduction indicative de 1.000 francs sur , 9.204 stagiaires, et A la seconde, 11.700. le crédit du chapitro 706, pour montrer C'est eci souvenir de ce précédent que ? Ces chiffres fournissent la preuve quo son désir d'obtenir le rétablissement du je demande au Gouvernement d'observer l'on peut diminuer le nombre des centres crédit de 350 millions de francs que le dans ce domaine la plus grande circons- et le nombre des sections, tout en augmen- tiouvernement a supprimé dans sa lettre pection en matière d'économie. En effet, tant le nombre des stagiaires. Voilà la rectificative n° 18-13. Il est des économies qui coûtent cherl l meilleure réponse quo je puisse faire à Les orateurs qui m'ont précédé ont sin- Il faudrait demander à M. le ministre du ' un certain nombre de membres de l'As- gulièrement allégé ma tache, puisqu'ils travail et de la sécurité sociale do fairo semblée. ont été unanimes A reconnaître l'utilité en sorte que pas un franc de crédit voté f Nous nous sommes efforcés de répartir de la formation professionnelle accéléréo, par l'Assemblée nationale ne soit pas mal les crédits avec assez d'équité et d'intelli- Je ne reprendrai pas leurs arguments, utilisé, mais que la formation jprofession- gence .pour no pas nuire au seul but de Je voudrais simplement, après eux, au nelle accélérée soit conçue de façon assez la formation professionnelle accélérée, A souple pour se modeler sur les crises do 1 savoir la formation do stagiaires. nom de la commission des finances, in- chômage qui pourraient apparaître dans le sister auprès de M. le ministre du travail pays. L'n effort particulier devra être Je demande donc A l'Assemblée, qui sait pour lui demander s'il est également d'ac- entrepris dans les Industries où le chô- 3uo le ministre du travail tiendra compte cord avec la commission pour rétablir le mage commence à s'intensifler. En mémo e toutes les observations pertinentes que crédit initial et apporter ainsi à la forma-, temps, on devra orienter la main-d'oeuvro ses membres ont présentées, de faire lion professionnelle toute l'aide indispen- vers les professions qui ont besoin d'une confiance A l'homme qui a actuellement la sable à son développement au cours de mam-d'œuvre qualifiée. charge du département du travail et qui a l'année 1948 et pour nous donner l'espoir le môme souci qu'elle, c'est-A-dlre une que, dans le budget de 1940, des crédits Je ne sais s'il est bon de réduire de utilisation des crédits rationnelle et judi- plus importants seront prévus en vue d'ac- six mois à trois mois le stage dans les cieuse, avec ce but exclusif: ne pas uimi» croître très sensiblement' les' contingents centres do formation professionnelle accè» nuer le nombre des stagiaires et en faire de stagiaires dans les centres de forma- érée. U s'agit essentiellement de moda- des hommes qui, demain, pourront tra- tion professionnelle accélérée. lités professionnelles dont l'Assemblée vailler utilement à la reconduction du Jo crois que des économies sur ce cha- nationale no peut décider. pays. pitre ne sauraient avoir de grands résul- Ce sont les conditions techniques qui M. le préaident. L'Assemblée est d'ac- tats pour le pays. font que, dans telle ou telle profession, cord. Nous avons actuellement besoin de for- celle du bâtiment par exemple, on peut mer une main-d'œuvre qualifiée. En effet, se contenter d'un stage de trois mois, M. le ministre du travail et de la sécu- somme je l'ai souligné dans mon rapport, alors qu'au contraire, dans d'autres pro- rité soeiale. Je vous remercie, monsieur au moment où le chômage sévit dans cer- fessions. particulièrement darts la métal- le président. taines industries, fait paradoxal, d'autres lurgie, la qualification, môme sommaire, manquent de main-d'œuvre qualifiée. d'un professionnel, demandera au moins M. le président Je vois une main qui so 11 est plus avantageux pour le pays de six mois de 6tage. lève; peut-être dois-jo faire des réserves» dépenser une somme de 350 millions de Il est encore vrai que la formation pro M. le ministre du travail et de la sécu- francs pour éduquer 6.000 stagiaires de fesslonnelle accélérée coûtera toujours rité sociale. C'était certainement la main plus par an que de consacrer la même très cher, si l'on veut tenir compte sim- d'un collègue qui votait pour. (Sourires.) somme au payement d'allocations de chô- plement du prix que coûte la formation ! En ce qut concerne l'avenir, je tiens à mage. (Applaudissements à l'extrême gau d'un ouvrier qui acquiert une autre quali- faire connaître A l'Assemblée nos préoc* che et sur divers bancs à gauche.) fication professionnelle. Mais il importe i cupations et nos proiets. 11 a paru tout d'abord indispensable de ce qui prouve qu'ils sont fort satisfaits de Nous maintenons donc notre Amende- ^roporllonnor t'cffort en matière de for- la qualité dos employés et des ouvriers* ment et nous pourrions citer 'd'autres, faits, mation professionnelle A la demande d'ou- qu'ils sont amenés à juger. si c'était nécessaire, pour Justifier nos ap- vrier* qualifiés. • J'ajoute que lea projets de mon minis- réhensions quaht à l'avenir de la forma* SI, comme le demande M. Joseph De- tère ne se bornént pas aux propos que je Ron professionnelle accélérée. mis, 11 faut tenir compte du nombre d'ou- viens d'avoir l'honneur de tenir devant vriers qui se présentent dans les centres, l'Assemblée. Depuis quelques mois, nous ai. le préeldent. La parole est A H. Dje* peut-être faut-il davantage encore tenir étudions le reclassement aes déficients de mad. compte du nombre d'ouvriers qualifiés de- toute nature et leur rélncorporatton dans mandés par les industriels et dont l'in- le monde du travail. - U. Atederrehme dheiif Djemad. Monsieur dustrio française a besoin. Il s'agit là d'une formation profession- te ministre, l'ai souligné tout A l'heure le Dam ce but. des contacta ont été pris nollo qui, naturellement, sera moins accé- fait qu'il existe à Vancia un centre pro- itvec l'enseignement technique. La direc- lérée, étant donné la qualité hbmalne à fessionnel spécialement réservé aux tra- Uon de la main-d'œuvre de mon minis- laquelle ello s'adresse, mats je pense que vaillcurs nord-africains. tère. par ses services de statistiques, sera l'Assemblée voudra bien se rendre compte 11 est désormais acquis que les travail- dorénavant appelée à chiffrer, chaque an- de cet effort particulier. leurs nord-africains sont capables de se née ct pour chaque profession, le nombre Des centres spéciaux ont été' créés, avec perfectionner et. d'accroître leur qualifica- d'ouvriers qualifias qui devront être for- beaucoup de prudence, d'ailleurs, et l'on tion professionnelle tout comme leurs ca- més au cours de l'année k venir. peut constater que. dans ce domaine, des marades curopcéns. A cet effet, une commission interminis- résultats appréciables ont déjà été obte- Je voudrais quo M. le ministre ma dise térielle qui comprend des membre du nus. s'il partage cette opinion et s'il entend ministère du travail et du secrétariat Je citerai entre autres les centres de qu'à l'avenir, dans les regroupements qui d'Etat à l'enseignement technique est ap- Dûhl, le rentre de chaussures de Romans, vont s'effectuer, disparaisse toute espèce pelée à so réunir pour répartir enlre les les centres organisés par la Ligue des di- de cloisonnement entre travailleurs nord- centres dépendant do l'éducation natio- minuas physiques et qui sont sous le pa- africains et travailleurs français. nale et ceux dépendant du ministère du tronage du ministère du travail. Nous avons énormément souffert de ces travail lea ouvriers à former, compte tenu Voilà les quelques observations que je différenciations. En Algérie existent déjà du délai de formation imparti k chaque voulais formuler devant l'Assemblée, en un enseignement spécial pour les indi- ministère, c'est-à-dire trois ans, pour mon la remerciant d'avoir Instauré une discus- gènes et un enseignement spécial pou* les collègue de renseignement technique et sion Intéressante, irhportanle, même si Européens. »ix mois pour ia formation professionnelle elle a été longue, sur un sujet qui cons- Au nom de tous les Algériens et de accélérée, pour ce qui me concerne. titue une des activités essentielles du nos camarades communistes, je vous de- Mais H a paru nécessaire d'améliorer ministère du travail, {Applaudissements à mande, monsieur ie ministre, qu'on en les méthodes de formation. A cet effet, un gauche et' tu centre.) finisse avcc ces spécialisations et que, dana comité do perfectionnement comprenant les centres qui seront prochainement créés, des hommes venus à la fois du monde H. Joseph Denals. Et le prix de revient ? les travailleurs français et les travailleurs médical, du monde industriel, de l'ensei- M. le préeldent; La parole est à M. Ga- musulmans soient fraternellement unis, gnement technique et d'autres départe- briel Paul. % comme ils l'étaient sur le front lorsqu'il ments ministériels qui y ontjdépéche plu- s'agissait de défendre la France e.t la Ré- sieurs de leurs fonctionnaires les plus M. Gabriel Paul. M. le ministre nous dit publique. (Applaudissements à Vextrême hautement qualifiés, sera réuni pour tâ- qu'il entend obtenir un emploi judicieux gauche.) cher d'améliorer les. méthodes de forma- de nos centres de formation profession- tion. nelle accélérée. M. le président, La parole est à M. le . J'informe M. Claudius-Petit que M. Phi- Je voudrais, A ce propos, faire état de- ministre du travail. lippe Serre fait partie de ce comité de per- vant VAssembléo de deux faits essentiels. fectionnement. Notre collègue voudra bien Emploi judicieux des centres de forma- H. le ministre du travail et de la eéeu* m'en donner acte. tion professionnelle, nous dit-on. Or, que rlté eeeiale. Nous avons envoyé un cer- constatons-nous ? tain nombre de moniteurs en Afrique du aL Kugtne Glaudlua-Petlt, Je ne l'igno- Il eat question de regrouper à Bourges Nord pour tenter dQ créer sur placj des rais pas, monsieur le ministre, (Sourire*.) les centres d'Auxerre, Nevers, Châteauroux, centres de formation professionnelle accé* Saint-Amand et du Morbihan, et créer par lérèe. M. le ministre du travail et de la sécurité conséquent dans cette ville un grand cen- Nous allons travailler en accord avec la •oelale. Dans un avenir très prochain, tre de formation des ouvriers du bâtiment. direction du travail du Gouvernement gé- l'amélioration des méthodes de formation Or, il se trouve qu'à Bourges et dans le néral de l'Algérie. Nous voulons éviter, professionnelle accélérée sera notamment département du Cher, une main-d'œuvre en particulier, que certains travailleurs recherchée par la revision de tous les destinée & l'industrie du bâtiment ne pa- venant d'Afrique du Nord soient les vic- programmes et par l'amélioration des pro- rait pas tellement nécessaire, le départe- times d'hommes qui exploitent la misère gressions. ment n'étant pas très sinistré, alors que 1 umaino et qui se servent de cette main- Ce travail est Confié à l'institut de for- l'on aurait besoin plu.tôt de métallurgistes. d'œuvre. entrée en France la plupart du mation dos cadres professionnels, k qui Par contre, dans des régions sinistrées, temps clandestinement, dans des condi- est dévolu également le soin de former on compte fermer certains centros, celui tions Indignes d'êtres humains, {Très les moniteurs de formation professionnelle de Lorient, par exemple. Peut-on dire dans bien! rès bienl) accélérée et d'augmenter, par des stages ces conditions que la répartition des cen- Nous avons, pour des raisons maté- plus fréquents, la qualification pédagogi- tres est judicieuse? rielles indépendantes de notre volonté, que des moniteurs actuellement occupés On affirme d'autre part que le nombre «fermé le centre nord-africain de Vancia. dans les centres. des stagiaires sera maintenu et ira même Je suis personnellement, comme tous les Les meilleurs parmi ces moniteurs ont, en se développant. membres du Gouvernement, totalement au surplus, été conservés. H convient Or, compte tenu des installations exis- opposé à ces discriminations raciales indi- de noter qu'au fur et à mesure du dérou- tantes, que constatons-nous encore? gnes de la République, du Gouvernement lement des stages, leur qualification s'est Il y a actuellement k Bourges 14 sections et de la nation. améliorée h tel point que, dans un avenir et 210 stagiaires, k Saint-Amand 90 sta- M. Djemad a donc entière satisfaction prochain, on pourra encore envisager la giaires, k Auxerre 76, A Châteauroux 75, à sur ce point. Nous entendons utiliser ce réduction du temps de 6tage et, malgré Nevers 60. soit au total 510 stagiaires. ue l'on a coutume d'appeler 1a main- cela, former des ouvriers professionnels Ces centres doivent être groupés en un 3'œuvre nord-africaine au même titre que d'une qualité dont le moins que l'on seul, mats le Gouvernement a limité à n'importe quelle autre main-d'œuvre, en puisse dire est qu'elle ne sera pas Infé- 230 pour l'avenir le nombre de stagiaires tenant compte uniquement de 6a qualifi- rieure à celle des ouvriers sortant des qui y seront formés. cation professionnelle et des conditions centres spécialisés et qui, tant dans le Prenons un au,tre centre de regroupe- éet vie et d'assimilation qui peuvent lui bâtiment que dans les métaux, sont, en ment, celui de Saint-Priest, par exemple. être propres. (Applaudissements à gauche, règle générale, fort appréciés des em- U devrait grouper normalement les 115 sta- et au centre.) ployeurs. giaires de Saint-Priest, les 135 stagiaires Pour vous donner une idée précise — et de Vencia, les 150 do Creil, soit 400. sta- U le préskient. M. Gabriel Paul vient ce sera ma conclusion — de la qualité des giaires. Or, les effectifs prévus pour l'ave- de déclarer qu'il maintenait son amende- ouvriers qui sortent des centres, il me suf- nir à Saint-Priest sont fixés à 150. ment. fira de vous apprendre que, dans la plu- En définitive, on liquiderait ainsi pure- Mais la commission des finances ayant iart des cas. les employeurs membres des ment et simplement certains centres sous déjà opéré une réduction indicative de Î prétexte de les regrouper en un centre 1.000 francs ayant le même sens, cet amen- urys chargés d'apprécier les épreuves de principal i dement m TUA oaralt oas nécessaire; ie. portie engagent ces ouvriers sur-le-champ, but visé par son auteur sera atteint al Parlant du conflit, ii éftrit: M. le ministre du travail ne fait rien l'Assemblée adopte le chiffre proposé par « U est temps nue tous les hommes de pour résoudre un conflit dont ses propres la Commission, 1(l1 bonne volonté s'unissent pour lui trouver camarades souligner^ la gravité exception» M. le rapporteur a déjà précisé le sens une solution équitable, et sauver la nelle. de cette réduction indicative; cela peut paysannerie guadeloupécnne de la ruine Il s'agit du sucre dont la métropole af paraître suffisant. certaine qui s abattra sur elle si les cannes besoin et qut va être perdu. U s'agit dea restant sur pied ne sont pas mâchées cannes de milliers de petits planteurs qui M. te rapporteur. Si M. le ministre du tra- avant la fin de septembre. » vont être perdues. Il s'agit du salaire nu* vail accepte do donner à la réduction in- Un peu plus loin : nimum vital de notre classe ouvrière, sa* dicative le sens d'une demande en vue a C'est, paraît-il l'arbitrage du ministre laire fixé par une commission qui com- du rétablissement du crédit primitif, du travail qut est maintenant attendu. prenait des représentants du Gouverne* l'amendement pourrait, en effet, être « Mais quels rapports ont été adressés à ment. retiré. Daniel Mayer, et pout-ii, & mille huit cents Par conséquent, je prie M. le ministre M. te ministre du travail et de la tfeu* lieues do distance, même s'il est saine- du travail de ne pas laisser s'éterniser co rlté soeiale. Je donne à cette réduction ment informé, saisir la complexité des pro- conflit. Je lui al envoyé des lettres, t'ai fait indicative le sens d'un appui de l'Assem- blèmes qui se posent ici ? des démarches auprès do son administra* blée nationale dans mes revendications « Si cet arbitrage se révèle malheureux tion, mais aucune suite n'intervient. uotidiennes auprès de mon collègue des pour le monde du travail, il incombera à Je compto bien être entendu et, cette inances. (Très bienl très bienl) tous les démocrates de l'Ile, et en particu- fois, l'espère que M. le ministre du travail Î lier à nous, socialistes, d'avoir la même fera le nécessaire atln que les travailleurs M. le président. L'amendement est donc attitude que nous , avions en mars 1046, de la Guadeloupe aient satisfaction et pour retiré. c'est-à-dire d'exiger que la question soit qu'un terme soit mis à une situation pré- Personne ne demande plus la parole ... reconsidérée dafts tous ses éléments, car judiciable aux intérêts généraux du terri- Je mets, aux voix le chapitre 706 au ii n'est pas logique» il n'est "pas humain toire. . chiffre de 3.800.099,000 francs. ue ceux qui sont les artisans principaux e nos richesses soient condamnés à cre- M. le président. Je rappelle qu'il s'agit de chapitre 706, mis aux voix, est 3 eh ce moment des services départemen- . adopté,) ver de faim ou à mener une existence misérable. taux dç formation professionnelle. M. le président. « Chap. 707. — Services « Plaise & quelques faux professeurs de M. Roean Girard. Il s'agit de la vie do départementaux do formation profession- vertus civiques de sillonner les campa- travailleurs qui ont faim, monsieur le pré- nelle. — Dépenses de personnel, 29 mil- gnes pour exhorter maladroitement les sident. lions 284.000 francs. » " travailleurs à se remettre à l'ouvrage ; leur La parole est à M. Hosan Girard. initiative peut porter des fruits isolés, Mcle préeldent. La parolo est & M. lo minlstré du travail. M. Rosan Girard. Je m'excuse de présen- n'empêche qu'elfe ne dissipe aucunement ter uno intervention qui no se rapporte l'amertume qui noie l'Âme du proléta- M. la ministre du travail et de la eéeu- peut-être pas très exactement à ce cha riat. » (Intenuvtions au centre.) rlté sooiale. Je pourrais faire observer à • pitre. l'Assemblée qu'il s'agit en réalité d'uno M. le président. Monsieur Girard, je vous interpellation dont je serais prêt & discu- M. le président. Aht Faisons attention t prie de limiter vojtre lecture aux points ter la date lors d'un autre débat. essentiels. Les questions soulevées par M. Rosan M. Rosan Girard. Jo ne parlerai pas, en Vous avez dema .dé la parole sur un cha effet, de la formation professionnelle ac- Girard n'ont absolument rien & voir aveo pitre qui n'a aucun rapport avec le sujet la discussion d'un budget et je pourrais célérée, mais plutôt de ce quo je pourrais que vqus traitez. appeler le chômage forcé ef prolongé. aussi faire observer qu'interpeller ainsi un J'attire l'attention du Gouvernement, M. Rosan Girard. Vous savez bien, mon ministre à l'occasion de la discussion de celle do M. le ministre du travail en parti sieur le ministre, que les conditions de son budget est une méthode de travail qut culicr, sur le très grave conflit du travail vie sont intenables a la Guadeloupe, pays nuit au prestige de l'Assemblée elle-même. qui sévit à la Guadeloupe depuis le 10 juin. d'importation, qui reçoit de la métropole (Applaudissements à gauche et au centre.), En effet. l'Industrie sucre-rhum — toute l'essentiel des produits qu'il consomme. M. le président. L'observation de M. lo l'activité do la Guadeloupe est, on le sait, Vous savez très bien que le Gouverne- ministre du travatl est parfaitement justl- axée sur cetto industrie *— est en grève ment a pris, à l'égard do nos territoires, depuis le 10 juin. une disposition d'exception, à savoir qu'a J'ajoute, monsieur Girard, que vos amis Pour savoir ce qu'il faut penser des re l'égard des taxes sur le chtflre d'affaires 'ont déposé une demande de discussion vendications d?s travailleurs, je demande les départements d'outre-mer sont consi- d'urgence et que plusieurs d'entre eux à M. le ministre de me permettre de lui dérés comme territoires d'exportation, ce m'ont dit qu'ils en attendaient la discus- soumettre deux documents. qui a pour conséquence de faire percevoir sion avec impatience. Or, l'abus du droit Voici d'abord une motion du conseil la taxe à la production à l'arrivée des pro- de . parole retarde précisément cette dis- général de la Guadeloupe, votée à l'una- duits à destination et partant sur un prix cussion. nimité le 25 juin dernier: de revient grevé de tous les frais de trans- « Le conseil général do la Guadeloupe port, d'emballage, d'assurance, etc. M. Rosan Girard. J'ai tenu à souligner la et dépendances, carence du ministre du travail dans un « Considérant qu'en raison de la hausse M. le président. Monsieur Girard, jo vous domaine essentiel à la vie du département Incessante des prix, la classe ouvrière ne al déjà prié d'être aussi bref que possible. que je représente. se trouve plus cn mesure, avec les salaires Je ne puis tolérer une intervention de ce M. le président. Vous n'avez pas la pa- actuellement servis, de faire face à ses genre, qui n'a aucun rapport avec la dis- role, monsieur Rosan Girard. besoins immédiats ; . cussion en cours. Laissez parler M. le minisire du travail. « Considérant que cette situation a con- C'est déjà par un libéralisme excessif (Exclamations à Vextrême gauche.) duit les travailleurs des industries sucre- que, jusqu'à présent, je vous ai laissé Je prie l'Assemblée de faire silence. rhum à se mettre en grève dans le but parler. d'obtenir le minimum vital; C'est l'intérêt de tous. « Considérant que, jusqu'à ce jour, au- M. Rosan Girard. On essaierait vainement M. le ministre du travail et de la séeu- cun accord n'a pu être réalisé entre le pa- d'interpeller M. le ministre du travail, (/n- rlté soeiale. L'Assemblée voudra bien re- tronat et lés représentants de la classe ou terruptions au centre et à gauche.) marquer que mes propos étaient respec- vrière * Nombreuses voix au centre. Ce n*est pas tueusement au conditionnel: j'ai indiqué « Considérant que les revendications ou< le sujet. ce que je pourrais dire, mais je ne l'ai pas vrières sont à la fois justes et équitables dit. (Sourires.) et qu'il convient, dans un but d'apaise- M. Rosan Girard. A toute demande d'in S'aglssant du fond, je tiens par contre ment, de leur donner rapidement satis- terpellatlon sur la politique du Gouverne à répondre à M. Hosan Girard qu'il n'a pas faction, men.t dans les départements d'outre-mer, le droit de parler de carence du ministre ;« Emet le vœu que l'administration s'em- les ministres ont repondu jusqu'ici par une du travail, puisque j'ai réuni, il y a cinq ploie à résoudre dans le meilleur délai le demando de renvoi à la suite. Les lettres jours, dans mon propre cabinet, mes col- conflit social actuel et à donner satisfac- adressées restent sans réponse. Les au- laborateurs immédiats et M. le préfet de tion aux revendications parfaitement fon- diences sont données par- des fonction- la Guadeloupe que j'avais mandé spéciale- dées de la classe ouvrière. » naires irresponsables. Il y a des graves ment, pour résoudre avec lui ce conflit. Je Voici l'autre document. Il émane d'un problèmes concernant les départements tiens à mettre l'Assemblée au courant. propre camarade de parti de M. le minis- d'outre mer qui doivent être discutés avec Le conflit qui nous oppose est plus en- tre du travail. Il s'agit d'un article paru les ministres, notamment celui que je core un conflit de forme qu'un conflit de sous la signature d'un conseiller général traite aujourd'hui. Je demande à l'Assem fond. La revendication des travailleurs de socialiste. En voici quelques extraits blée quelques minutes de patience. la Guadeloupe, il faut que l'Assemblée le sache, n'a pas seulement trait à une llenno compte de leur situation et qu'on d'un autre débat, m'approuve, cc dont jef augmentation de leurs salaires, ee qui étudie la possibilité de les loger. ne ncux que me féliciter. ftourrait paraître légitime, mais ello a Il y a des baraques, dea casernes, U est En ce qui concerne les allocations fami- aussi pour objet de u raccrocher », pour donc possible d'y arriver. liale*, jo répondrai A M. Fayet pat une employer un terme consacré par l'usage, Ma deuxième question a trait aux allo- brève information. eux salaires de la région parisienne ceux cations familiales des travaillais musul- Un contrôleur spécial de la sécurité so- d'un département dont le moins qu'on mans en France. Nous recevons d'eux ciale est actuellement en Algérie. Il y puisse dire est que ks conditions de l'ex- ournellcment des lettres dans lesquelles conduit une enquête dont lee conclusion!! loitation économique et les conditions du ls se plaignent quo leurs familles, restées doivent permettre — c'est eu tout cas le C en Algérie, ne perçoivent pas les allo- but de ia mission que je lui ai assignée — ttvail y sont toutes différentes. cations familiales en raison des difficultés d'améliorer sensiblement ia procédure de C'est contre cela que le ministre du tra- qu'elles rencontrent pour se procurer les payement des allocations familiales. vail s'est élevé, m aïs 11 a on même temps pièces nécessaires. Je ne sais pas si, en Dn de compte, admis la légitimité de certaines revendica- J'ai Ici une série da lettres d'où il res- M. Fayet aura satisfaction. Ce quo je puis tions et a donné au préfet de ia Guade- sort que les caïds ou les cadis demandent dire, néanmoins, c'est que le mit qu'il se loupe des instructions formelles et pré- des sommes très importantes pour déli- propose d'atteindre est ceiul du Gouver- cises pour que 1a partie légitime de ces vrer ces pièces. nement lui-même, et je suis convaincu revendications soit satisfaite, pour que, que nous parviendrons k trouver une so- pour le plus grand bien de ia récolte, m. Jeav»-*aptfete GvHten. Combien de lution k ce douloureux problème. comme pour lo maintien de la paix sociale lettres avez-vous ? M. le préeldent La parole est A M.JayeL dans ce nouveau département de la France M. Pierre Payet J'en al de nombreuse*. d'outre-mer, rattaché, sans aucune espèce Je pourrais donner k M. ie ministro du tra- M. Pierre Fayet. Je ne veux pas polémi- de restrkUon, aux autres départements de vail tyut un dossier. quer sur le nombro des travailleurs nord- la métropole, et où tous nous efforçons Je pense que sur ce point tout le monde africains en France... d'introduire progressivement la législation est d'accord. sociale, il ne soit fait aucune différence M. IQ mlnletre du travail et de la eécsi* J'Insiste donc, comme le demandent les rlté sociale. Moi non phisî avec les travailleurs de îa métropole. Il travailleurs musulmans, pour que les al- fallait que cela fût dit. locations familiales, au lieu d'être servies M, Pierre Payet. ... mais ii y a quelques M. Renan Girard. R est Inexact de dire par les caisses de compensation de l'Algé- jours, le ministre de l'intérieur iui-même, que les travailleurs de la Guadeloupe de- rie. soient payées directement par celles difis une réponse écrite, indiquait qu'on mandent le salaire do Paris. C'est con- de la métropole, par mandat, aux familles comptait dans la région parisienne cent traire à la vérité. des bénéficiaires dix mille Nord-Africain*, leur nombre M. te préfidifit. Monsieur Rosan Gtrard. Je vous assure qu'en lépondant au désir s'élevant pour la métropole à ko ls cent vous n'avez pas îa parole. des travailleurs musulmans en France, cinquante mille. M. Rosan Girard Je proteste. L'Assem- vousi leur donnerez des apaisements consi- Je précise que ces renseignement* éma- blée a le droit d'être informée. dérables; nent du ministre de l'Intérieur lui-même* Je n'insiste pas plus longuement et de- A Vextrême gauche. Accordez vos vio- aL te président Vous avez dit vous- mande à M. le ministre du travaU de leur lons! même que votre intervention n'avait pas accorde* satisfaction. (Apptaudissements sa place dans ce débat. N'insistez pas! à Vextrême gauche.) IS. Pierre Fayet Pour ce qui est du payement des allocations familiales, jo «. le mlnletre du travail et de la eéeu- M. le préeldent La parole est k M. le rap- prends acte des paroles de M. le ministre, rlté eeeiale. Je n'ai d'ailleurs jamais dit porteur pour avis. que les travailleurs de la Guadeloupe de- en souhaitant que les promesses devien- mandaient les salaires de Paris.. aL Je rapporteur pour avie. La commis- nent des réalités. (Applaudissements à sion du travail unanime a demandé qu un F extrême gauche.) M. Roean Girard. Rs demandent 40 fr. 65 effort supplémentaire soit fait pour le ren- de l'heure, chiffre fixé par la commission forcement du contrôle social des travail- M* le préeldent, Personne ne demande locale du minimum vital. leurs nord-africains. Nous avons été plus la parole quelque peu surpris de constater, au con- Je mets aux voix le chapitre 710 au chif- fl. le président Personne ne demande traire, une diminution des crédits au lieu fre de 15 millions de francs. plus la parole sur le chapitre 707 ?... de l'augmentation que tout laissait es- (Le chapitre' 710, tms aux voix, est Je le mets aux voix, au chiffre de 20 mil- pérer. adopté.) lions 284.000 francs. ' « Chap. 711. — Serivces généraux de \x (Le chapitre 707, mis aux voix, est sa. le président. La parole est à M. le mi- main-d'œuvre. — Magasins et transporte. adopté.) nistre du travaU. — Emoluments du personnel contractuel, n Chap. 707-2. — Services départemen- M. le ministre du travail et de la sécu- 18.751.000 francs. » — (Adopté.) taux de formation professionnelle. — Dé- rité soeiale. M. F yet commet une erreur « Chap. 712. — Services généraux do penses do matériel, 5.500.000 francs. » — en évaluant à 350.000 le nombre des Word- la main-d'œuvre. — Magasins èt trans- {Adopté.) Africains actuellement dans la métropole. porte. — Salaires du personnel auxiliaire, « Chap. T09. — Main-d'œuvre étrangère. Mes services les évaluent k 00.000. 6.069.000 francs. » — (Adopté.) — Frais do fonctionnement des commis- Je veux bien reconnaître que, peul-êire, «t Chap. 713. — Services généraux de lai sions de rapatriement, 2 millions de la vérité est entre les deux chiffres, mais main-d'œuvre. — Magasins et transports. francs. » — (Adopté.) eKe doit étie probablement assez éloignée — Matériel, 3.960.000 francs. » — (Adopté.) « Chap. 700-2. — Prime d'accueil prévue du chiffre formulé par M. Fayet. « Chap. 714, — Services généraux de la pour les travailleurs italiens Immigrants M. Pierre Fayet. Je proteste contre cette main-d'œuvre. — Entretien et fonctton-< ar l'article 17 de l'accord franco-italien affirmation. nement des véhicules, 29.000.000 francs, v! — (Adopté.) S M. le ministre du travail et de ta eéeu- u 30 novembre 1946, 40 millions de « Chap. 715. — Responsabilité civile et francs. » —- (Adopté.) rlté sociale. Nous avons créé un grand nombre de centres d'hébergement. Nous accidents du travail, 1 million de franc*?. » m. te président « Chap. 710. - Matériel — (Adopté.) et dépenses diverses du contrôle social des en créerons d'autres. J'ai déjà déclaré à l'Assemblée, au cours « Chap. 716. — Régie de recettes ct de Nord-Africains, 15 millions de francs, » dépenses. — Services de la main-d'œuvre. La parole est à M. Fayet. du vote d'un précédent budget — c'était, si j'ai bonne mémoire, celui de t$46 — — Rémunération du personnel contractuel, M. Pierre Fayet. Pour répondre à l'appel que nous nous efforcions de substituer 22.360.000 francs. » — {Adopté.) de M. ie président et en raison de l'impa- des méthodes sociales et humaines aux « Chap. 717. — Régie de recettes et do tience de rAssemblée, je limiterai mon in- méthodes qu'on appelait naguère, dans les dépenses. — Service de la main-d'otuvre.. tervention à deux questions. mUieux nord-aîricatns de ht métropole, les — Rémunération du personnel auxiliaire, En premier lieu, je tiens â attirer une « méthodes de la rue Lecomte », c'est-à- 18.060.000 francs. » — (Adopté.) fois de plus l'attention de M. le ministre dire celles qui avaient une allure policière « Chap. 717-2. — Indemnisation des fonc- du travail sur le grand nombre de tra- et désagréabïe çour les populations venues tionnaire» et agents licenciés dans los con-» vailleur africains qui vivent en France. d*. l'Afrique du Nord. ditions prévues par la loi n* 47-1680 du Ils sont k l'heure actuelle au nombre de Celui qut vous parle a le ferme désir de 3 septembre 1947. — (Mémoire). » 350.000 environ, dont 110.000 dans le continuer. H est bien certain d'avoir l'as- « Chap. 718. — Régie de recettes et dd département de la Seine. sentiment du Gouvernement tout entier, dépenses. — Services de la main-d'œuvre, Ces travailleurs sont logés dans des et M. le président du conseil, qui est en — Dépenses de fonctionnement, 4 millions conditions déplorables. Je demande qu'on ce moment, à mes côté$ daps l'altentc de francs. ». — (Adopté.) « Chap. 710. — Entretien des prisonniers M, Jean Oayeujc, rapporteur. Mesdames, teur, la commission s'est opposée hier une de guerre employés en régie par le minis- messieurs, c'est à une petite cérémonie nouvelle fols à l'urgence. tre. — (Mémoire). * devenue rituelle que nous devons mainte- A cette occasion, u. Delxonne a tenté de nant procéder. A t , brouiller les cartes, en affirmant que les « Chap. 720. — Entretien des prisonniers Nous ne l'avons pas fait depuis le états généraux avalent seulement voulu de guerre. — Dépenses communes. — 10 juillet, puisque, aussi bien. à quelque ue l'Assemblée prit une décision avant le ;(Méinolre). » chose malheur est bon, la crise ministé- λ janvier 1919. 4e suis' sûr que les délé- « Chap. 721. — Entretien des prisonniers rielle nous l'a éparguée la semaine der- gués socialistes venus des quatre coins de de guerre. — Dépenses particulières aux nière. la France à la Mutualité ne l'entendront camps de prisonniers. — (Mémoire). » Cette crise est maintenant résoluo et pas de cette oreille, surtout au moment où « Chap. 722. — Entretien des unités de voici qu'il nous faut recommencer. la minorité du comité directeur de la S. F. garde des prisonniers de guerre et person. La commission de la famille, de la popu- I. 0. vient de publier un désaveu retentis* nel français des dépôts. — (Mémoire). » lation et de la santé publique, appelée À sant de ia politique que Léon Bium veut « Chap. 723. — Dépendes des exercices se prononcer sur la demande de discus- imposer & «on parti. (Applaudissements à périmés non frappées de déchéance, — sion d'urgence de la proposition de loi Vextrême gauche. — Interruptions à gau* (Mémoire). » de M, Garaudy, s'est souvenue que, déjà, che.) elle en a repoussé trois, non pas identl- Les militants socialistes verront, dans la « Chap. 721. — Dépenses des exercices ues dans leur lettre, mais semblables position de H. Delxonne, un nouveau di- clos. — (Mémoire). » Sans leur esprit. vorce entre les paroles et les actes de leurs M. le préskient. Nous cn avons terminé Elle a procédé ce matin à un vote, par dirigeants. {Interruptions à gauche.) avec l'examen des chapitres du budget du appel nominal, à la demande des mem- travail et de la sécurité sociale. bres du parti communiste. Ce vote a donné M. Maroel David. Pas du tout 1 * Vous L'Assemblée voudra sans doute ren- les résultats suivants: 22 commissaires se n'avez pas le droit de dire cela do voyer à la prochaine séance la suite de la sont prononcés contre l'urgence, 12 pour: M. Deîxonne. discussion du projet de loi portant col- ces derniers sont tous membres du parti 11 est absent. Je proteste en son nom. lectif d'amémgement des dotations bud- communiste. \ f M. Henri Thamier. Vous pouvez protes- gétaires pour 10J8 ? {Assentiment.) La commission a donc refusé de' prendre ter. Ce sont les militants socialistes qui en considération la demande de discussion nous départageront, mon cher coltègue. d'urgence formulée par le parti commu- (Mouvements divers.) — e - niste. Au nom de votre commision, et vous M. Marcel David. Parfaitement t ABROGATION D8 L'ORDONNANCE N» 46-323 mo permettrez d'ajouter: au nom du bon Mais^n'hèsitez pas, et allez Jusqu'au bout DU 3 MARS 1945 ET DES DECRETS S'Y sens, je vous demande de refuser la dis- de votre pensée. REFERANT cussion d'urgence. (Applaudissements au M. Henri Thamier. Ils seront d'accord Pébat sur ts demande ds discussion d'urgence centre, à droite et sur divers bancs à pour dire que si Delxonne et Léon Bium... d'une proposition de loi. (fauche. — Exclamations à Vextrême gau- che.) M. Marcel David. M. Delxonne n'est pas là. Je proteste. Vous n'avez pas le droit do M. te président. En vertu de l'article 01 M. Ir'président. Je rappcllé à l'Assemblée l'attaquer en sou absence. (Mouvements du règlement, M. Carandy a. demandé la. les dispositions du dernier alinéa de l'ar- divers.) discussion d'urgence de sa proposition de ticle 63 du règlement: loi tendant à abroger l'ordonnance . « En tout état de cause, le débat ouvert M. Henri Thamier. Je ne suis tout de n° 45-323 du 3 mars 1045 et les décrets devant l'Assemblée sur l'adoption de la mémo pas responsablo de l'absence de n" 48-855 du 22 mal 1018 et 48-903 du procédure de discussion d'urcence ne peut l'un do nos collègues! (Applaudissements 10 juin 19SS se référant à ladito ordon- amais porter sur le fond; l'autour de la à Vextrême gauche.) nance. Îdemande et un orateur d'opinion contraire, La commission de la population, de la le Gouvernement et le président ou le rap- M. Arthur Ramette. Les absents ont tou- famlllo et de la santé publique m'a fait porteur do la commission saisie du fond jours tdrt. connaître qu'elio n'acceptait pas la dis- peuvent, seuls, intervenir. » M. Henri Thamier. SI vraiment le groupe cussion d'urgence. La parolo est à M. Thamier, suppléant socialiste a l'intention d'abroger les dé- L'auteur de la proposition demande quo l'auteur de la proposition de loi. (Applau- crets du 22 mal et du 10 juin, ainsi que l'Assemblée soit appelée à se prononcer dissements à Vextrême gauche.) i'ordonnance du 3 mars, rien ne devrait sur la discussion d'urgence et m'a remis M. Henri Thamier. Le 18 juillet, à la Mu- l'empêcher aujourd'hui de voter avec nous à cet effet, conformément à l'article 62 tualité^ les mille cinq cents délégués des pour que ce soit fait tout do suite. {Applau- du règlement, une demande signée par dissements sur les mêmes bancs.) cinquante députés (i) dont îa présence états généraux do la France laïque récla- doit être constatée par appel nominal. maient. & l'unanimité, l'abrogation des dé- D'ailleurs, lea socialistes ne sont pas les % J'invite chaque signataire à se lever à crets Schuman-Poinso-Chapuis du 22 mai seuls. Dans le pays, les radicaux, les sans son banc à l'appel de son nom et je prie 1018. du décret du 10 juin ainsi que de parti, les catholiques laïques (Exclama- MM. les secrétaires de bien vouloir con- l'ordonnance du 3 mars 1945. tions au centre et à droite) qui sont nom- Dimanche dernier, à ftlmee, c'est encore breux (Interruptions sur les mêmes bqpcs. trôler les présences. — Applaudissements à Vextrême gauche) (Vappel a lieu.) à l'unanimité que le congrès national de la Ligue de l'enseignement s'est prononcé verront de quel côté sont les défenseurs • M. le président. La présence de cin- dans le môme sens. de l'école dans la République. (Interrup- quante signataires étant constatée, je vais Délégués et congressistes, traduisant la tions au centre et à droite. — Applaudis- •vpeler l'Assemblée à se prononcer sur la volonté quasi-unanime du peuple français sements à Vextrême gauche.) demande de discussion d'urgence. (Interrujnions au centre et a droite— Ap- llefuser d'examiner aujourd'hui notre Au préalable, ie donne la parole à M. Jean plaudissements à Vextrême gauche) de- demande de discussion d'urgence, c'est Cayeux, rapporteur. mandaient avec insistance que cette déci- permettre aux écoles confessionnelles de sion soit prise avant la Un de la session recevoir dès maintenant, et surtout dès la (1) La demande porto la signature de M. Demusois; Mme Braun; MM. Poumadère, de l'Assemblée... rentrée scolaire d'octobre, les subventions Musmeaux, Liante, Fayet, Arthaud; Mme Ne- - M. Louis Siefrldt Demandez donc un publiques qut manquent à l'école de la rf elec ; MM. Péron, Camphln, Barel. L'Huil- République. (Applaudissements à Vex- lier, Albert Petit, Larcppe, Doyen; Mme Ren- referendum sur la question I trême gauche.) tre; MM. Billat. Juge, Denis, Trlcart, Goudoux; M. Henri Thamier, ... c'est-à-dire, dans Alors que le principe fondamental qui Mme Mety; MM. Garaudy, Darras, Touchard, leur esprit, avant les vacances parlemen- était à l'honneur depuis des décades dans Rosenblatl, Girard, Jullan, Maton, Biscarlet, Marc Dupuy, Dutard, Cermolaccd, Kriegel-Val- taires, pour éviter qu'à partir d'octobre notre pays était le suivant: subventions rimont, Giovonl, Albert Masson, Brillouet, les écoles confessionnelles soient subven- publiques aux écoles publiques, subven- Hamon; Mmes Lejeune, Douteau, Péri; tionnées. tions privées aux écoles privées, grâce aux MM. Thamier, Savard, Cance, Montngnler; C'est pourquoi le groupe communiste, décrets- du 22 mai et du 10 juin, 750 mil- Mmes'Ilerlzog-Cachln, Rabaté; MM. Renard, sous la signature de IVoger Garaudy, dépo- lions iront aux écojes confessionnelles, Bartollnl; Mme Lucie Guérin: MM. Albert sait le 20 juillet, avec demande de discus- alors que nous ne disposerons dans notre RIRII, Benolst, Midol, Mora, Morand, Bocca- sion immédiate, line proposition de loi ten- pays que de 210 millions pour les cons- gny. Michel, Paul, Besset, Ramette, Vergés, de Lepervanche, Mokhtari, Chambclrqn: Mme dant à abroger les textes ci-dessus. tructions scolaires laïques. (Applaudisse- Duvernol*; MM. Pierre Meunier, Tourne, Pey- M. Félix Kir. Au nom de l'égalité. ments à Vextrême gauche.)„ rat; Mme Sporlhso; MM. Berger, Dassonvllle, Refuser de discuter notre proposition do Zunino, Rufle. Barthélémy; Mme Boutard: M. Henri Thamier. Par vingt-deux voix loi, cest déjà 6'afflrmer d'accord sur le MM. Girardot, Malllocheau, Boutavant et contre treize, les seules voix communistes, principe des décrets-lois qui ont jeté Gresa. comme vient de le rappeler M. le rappor- notre pays dans lo désastre et fa trahison en 1040, car- A notre avis, les décret» dea M. Albert Mit. lenteur! Telles soift ies elioarvMtaiis é^wiw 9b 22 mat et 10 Juin nejrowaiwft "ntfHemeift M. le frlefedeat. Une telle y eat siéral *fae |e VMKS devais. élargir l'aupUcatton rtxne ordonnance ml inadmissnCe. A m'f a pas de juiyriare. A f a clof ladàalt Terne de loi dans notre pm (iCje- toursJours», Je tenai' s ks mêmes ^repas, À oeté» plau4isstime?tts à f extrême gauche:) Monsieur Petit, Je vous rappelle à kibuue. Muser de Ûiscttter notre jmmosHHm. fordre, Qu'il m soit panaris, au det «test s'Incliner devant l1x3atftnwum de m. mm% *etlt. 7e m'en moqué. vous faire remarquer ttue, depuis cinq M. "Schumann qui. il no m en croyons un mairies, c'est la troisième fois Que cln* Técertt lwlietta dinf arma tlon flu gromw ft. lt pdeSdsnL ie vam rappe&e à l'ar- quanta députés demamdeiA tme dtkusstani parlementaire dn M. ft. P., « a renouvelé dre avec inscription au procès-yerbai sur îe mtrnrie sej??t, % mtrne vtrte w ta rATOTUssement matâtes fols domîé dé|Ct M. Albert Vent. Tous tolérez tout de DOS même quesUo». {Applaudissements d &esh gu'wa évcntnel débat sur le décret Polnso- collègues et ànous, vous ne passez rien. $réme g*uat, (Ap- M. Robert Bétolaud. Tout oela n'est aas lion où i'élémenj de conscience doit libre- plaudissements à Vertrême gauflte.) sérieux. Nous avons d'autres tâches plus merft s'exprimer, mate ft -es* Impossible Pour notre part, nous mènerons inlassa- urgentes à accomplir que de nous occuper de concevoir qu'un tel prdMème s>aissa ble me rtt le combat ,que nous avons com- Chaque semaine, sinon chaque jour, oes être traité dans de pareilles 'Condhîpns^ mencé, et ce sera IA ma réponse à farrtaisios de M. Garaudy. {Applaudisse- Cét^ je ne puis l'acoeptur. M. Cayeux. . ments à droite, eu centre et A gauche* ~ C'est pourquoi je vous demande, très Dans tout le pays, nous appellerons les j ËarclamaUons à Vextrr&me gauche.) termement et très -évHsrgiquemenL oe laïques à se rassembler autour de l'école Lo Parlement doit, par un vote una- eter, comme vous le propose ^îe^oèrae publique menacée. nime, a l'exception, naturdBemertt, du J\ commission compétente, l'urgence qut Et ce ne sera pas votre gouvernement parti communiste, manifester sa réproba- vous est demandée. (Applaudissements, qui pourra empêcher l'union étroite de, tion contre ia campagne démagogique dotft ceux pour qui l'idéal laïque n'est pas mort, on vient de nous parler. à gauche, au centre ei à droite.) de ceux qui n'acceptent pas de transaction l'orateur communiste a déclaré qu'il M. le président. Je .suis saisi d'une de* honteuse sur la laïcité, pierre anwiilaire allait déclencher une campagne dans tout mande de scrutin. de la République et de l'indépendance le pays. La parole est A M. Garaudy, pour expli- française* (Applaudissements à l'extrême quer son vote. {Applaudissements à Teo?« gauche.) Qu'il Je fasse s'il le veut,-mois pos loi trême gauche J (Très bienl 4rès bienJ à droite, au centre Ce faisant, nous attendrons le départ ei à gauche.) ML Raymond Trftmvftet 'Encore luit d'une coalition dominée par des hommes aa SS. Italien Mtelaud. Je serai très bref. D'après les paroles-que je vdens d'enten- que M. Deixonne $oit malade. En réalité, nous assistons au cinquième dre et les cippiaudi&em&tttâ qui les ont round du mntoh Garroudy-Boixonne (Sou- accompagnées, je sens quo j'ai «été entendu M. Maroel Dav4d. M. Do i «une ré(>onftra, et compris et que oetk; .Assemblée, devant rires), W. Garaudy ayant perdu les quatre *. Boger ttaraudy. Je soulignerai égale- premiers rounds auxrpoims. 1e nombre, rimporianoe ci la gravité des problèmes qui restent à vûwmÀpe, ment, comme un fait partie uTièremeni si- Il va d'ailleurs perdre le cinquième. n'untond $as qu'A ia laveur de ^inguaute gnificatif, que 1SL. le président du acuiAeil, {Exclamations à Vetctéme gmcltc.) signatures, au c^pnioc 4e cinquante pasle- (fui s'e^t déjà aTflrmé l'Adversaire de la De quoi sCaglt-îl Y mentaire, des questions viennent d'une ia- Constitution, vienne ici prendre position Je n'aborderai pas le fond. Cela est çon inopinée s insérer dans la discussion pour nous deruonder de violor ou ide no interdît par le règlement ei Je n'en ai, au et l'ordre normal des travaux parlemen- pas -respecter notre (règlement. (Applaudi* surjflus, nulle envie. taîres. (Applaudissements ù rfmiche, au ren- semeuti à H'ewMme gauche,) 11 s'agit de faire abroger i'witonnanQe tre et à droite.) M -ne s'agit dn caprice de cinquante du 3 mars 1945, qui. je veux le rappe&er, Je le dl6 très nettement: la volonté «0u députés. H s'agit encoro moins 4*une Sis- ïsi imputable à M. François iBUloux. [Pro- Parloment ne peut s'exprimer qu'à l'occa- cuâ^ion inopinée. testations à Vextrême gauùhc^ eiim dHin dé&pt annoncé, publié, ot «ron €e qui est inopiné, c'est que, iJans mi A T-eiïtr&me gauche. Et à M. Tixierl pas A la laveur de ta surprise «jf»e cfl&e pays qui avait Yéra cinquante ans sous un lo dépôt brutal, en pleine séanœ, mai régime de laïcité, Ton vierm^ par des IS. ftotoert UéSotmd. Le rparti commu- cinquante dépotes, de je me sais quallt décr&U, non seulement inopinés, mais dé- niste, récemment, eu Kommform, a con- proposition. placés et in f humant rogretUâues * paut fessé ses erreurs. l'unité du !pays, 4»05er A nouveau m pro- 11 faut croire que cette ordonnance était Au centre. Pour saboter! blème qui ne ^e ^posait ràus. (Açpiaudisifr Pune de ces erreurs. C'est pourquoi il met M. le pnéaldent eeneeft. Je m'oppo méats â V»d*M*fc Monsieur Garaudy, par- cussion d'urgence et qu'elle était prête k En raison, du relèvement (Sa notre pro» taettea-ntofc de voua faire remarquer que présenter immédiatement ses conclusions ductian au eours de l'année précédente et c'est précisément parce que l'on respecte sur ie fond. de la hausse môme des prix,, il se pro* Je règlement que vous êtes à la tribune. La parole est k M. Mauroux, rapporteur (luisait une véritable restriction des de* mandes d'achat de pcodutts. Le marché 01. Raser ftarsudy. yen viens aux rai- tt. Fevtwml Btiraro»** rapporteur*. Heur de non produits Industriels voyait et réta- sons qui noua ont amenés À demaïufcr dames, messieurs, k propos de la proposi- blir un certain équilibre entreXoOre et la l'urgence. tion de loi qui a été êéeosée, au nom do defîiande. Comme le rappelait tout à l'heure notee la commission des affaires économiques, ; Collègue Thamier, notfcs avons eu Focca» nous vous devons quelques explications Maie, à ca même moAient, nous avoua sion, aux états généraux de la France sur la question de la répartition des pro- pu constater que, par suite de la hausse laïque, comme an congrès do la. Ligue de duits industriel*. des prix intérieurs, et malgré le rajuste- renseignement, de prendre en commtra et La loi du avril 1916, réglementant ment do la parité des changes, nos expor- unanimement... la répartition des produits industriels, a tateurs rencontraient le» pftn grandes dif- fait l'objet do prorogations successives ei ficultés & placer au dehors leurs meweban» WL Engjto» BJ*AI» Quamlf son application devait prendre Ru le dises ou leurs objet» fabriqués* B. Hsger ...et vos amis du ras- 31 juillet, c'est-à-dire dans qwekpies joers. tons la zone dollar, noua ne parvenons ftembiement des gauches, monsieur André Nous avons été saisis dtan projet de à vendre que tfr p. HQ0 de ce qui noua est Marie, commo ceux du portl socialiste loi, déposé le 20 Juillet par fe précédent nécessaire pour importer et, si nous étaient présents —- l'engagement d'abroger gouvernement, mai» ce n est qu^hier que n'avions pas l'appui du pîan Marshall, les décrets en question avant les vacances co projet a été mis en dfatrihutfrow et que nous serions absolument dans l'impossibi> iHirîementaires. la commission a été en mesura (fen abor- lité d'alimenter la plupart de ne* tedns* E n'y » là aucune ambiguïté: la raison der r&xaa&en. triels dont l'activité dépend, des xtiatiéree peur laqpeUe nuus dmnanuo&s cette abro- Préc&temment, deux propositions do lof premières que nous achetons dans la loue gation avant les vacances parlementaires, avaient été déposées, au cours du mots qui se rattache au dollar. c'est que nous no voulons pas que, pen- de mars, au Conseil do la République et La situation à l'égard des pays da Béné- dont les vacauces, on trouve un Biais ($ui à PAsscmhiée nationale, au sujet de la lux, k l'égard aussi de la zone du sterRng permette de fake fonctionner, dès la ren- répartition des produits frîduslriefies» est encore beaucoup plus f&titeusej car trés d*oetohve, un système nouveau de Des excès nombreux avaient en effet 1$ nous n'avons pas, pour ainsi dire, l'ap- subventions k l'école coû/eesionfiielle. été constatés; ils tenaient d'abord* M -fiait pui du marché libre dea- devises, et c'est Par conséquent,. aucune restriction men- que cette répartition qui 'était arrêtée par an taux du marché officiel que doivent tale sur Io sens des mois a avant les le comité écononuque interministériel s ef- être vendues les dévises provenant de nos. vacances parleaietitaires » ne peut préva- fectuait, au titre primaire, par des rcia* exportations. loir contre u à engagement puis en com- tions de bureau k bureau, de ministère à De ce fait, nos exportateurs se from ent, mun. ministère. Elle se trouvais réglée c» dé* llnttive après ewaraen do lu direction; de* la plupart m temps, dntm Fimpossibilité Au centre. Avec qui î programmes du ministère do Féconerato* d'exporter, et cette situation a rfejà eu des nationale. conséquences fâcheuses dans Ites feits, car K. Régi* Caeaudy. Si aujourd'hui cer- nous ne pouvons pas k Iffceure actuelle taine contestaient cet engagement, ee Cette direction procédait k l'examen nos acheter au dehors bien des matières pre- sera.l îo premier reniement qui feue serait pas dans le but d appliquer un programme mières nécessaires à «otre industrie» Imposé par leur entrée dans une coalition défiai, mais simplement eu s'inspirant dtt aux côtés de H. Paul Revaaud et die ses. désir do satisfaire quelques ba&oi&SS H'or- C'est déj& le cuivre qui &'a pu être dis- tfre de ces besoins ét;u? d'aille aïs déter- trièué a« reurs dt» troisfième trimestre k «unis. (Apidauéissements à Vextrême aaur nw industriels, F^a pénurie est telle, à eat che.) miné* non -par la néaessitë de mettre fin à. notre situation de pénurie et à notre égard», que dés directeurs de secteurs élec- WL Sa président, le consulte rassemblée Systi'iire mémo do répartition, mais, |a lô triques ont reçu de PEfeetriotté de Franee •sr tfurgeace. | repète, pair le désir ae; satisfaire ceux de l'avis que, st de çros transformateurs me- ' ces besoins ^ugés essentiels Wur préesaè- naient a être mis nors d'usage, on se irai* Je suis saisi d'une demande de scrutin r verait peut-être trèe embarrassés peur Itod présentée au nom du groupe communiste. nence n/étant pas souvent détesmiuée par la nécessité du renforcèraeat de kk produn- réparer rapidement fUiite de cuivre ikéces* le scrutin est ouvert. tion elle-même. saise. '{les votes soht recueillis.) Il convenait sau& doute de traiter de- Mais-ce n/est pas seulement le cuivre que vant Te Parlement la question du point de nous aehetoes tUtns celte zeae, c'est Pa fe le préside M» Personne ne demande vue économique, car crest bien fa ques- ptornb et le sine, ce sont également de* Jduâ à» voter T... tion de Torlenlation de notre poHlîque produite pétroliers, niais c est auesfr le te scrute est closw t économique qui se pose à propos deis qries- coton que, par suite de lia restrictié» de tas secrétaires pont le dépouilla tions de répartition des produite indUB- nos exportations, nous ne pouvons impor- toent des votes.} ter cn quantité suffisante; Alors que notre niveau de production M. le «véeftdent La parole est à M. Catrice. entendu, monsieur le ministre, quo là où tendait â s'élever, il est actuellement me* M. Jean (latrie*. Mes premières paroles, là pénurie n'existe plus, on supprimera nacé et nous fxmvons craindre une cer» monsieur le ministre, traduiront des immédiatement les services de répartition, tatne régression de notre production elle* réflexions extrêmement amèree. (Applaudissements au centre el sur cer» même. Trois jours seulement avant l'échéance latns bancs à gauche.) Dam ces conditions, il fallait prévoir de la date d'application d'une loi prorogée M.Idgar Faure, Tjès bien! que nous serions en présence d'une pénu- pour la sixième fois, vous nous demandes rie bientôt accruo et que nous serions par de revenir sur cette question de la réparti- M. Jean Qatrlee. Car il est absolument la suite obligés d'imposer à nos produc* tion des produits Industriels, C'est là une inadmissible que l'on continue à répartir teurs de nouvelles restrictions. Do plus, méthode de travail inadmissible. là où la pénurie n'existe plus. il fallait quo la répartition des produits Vous avez déposé hier un projet que la Lé second objet des services de réparti- industriels s'effectuât désormais de telle commission n'a évidemment pas eu le tion est d'intervenir lorsqu'il est néces* manlèro qu'elle permit de maintenir notre temps d'étudier. Nous ne savons pas si salre do répartir pour empêcher la suren- niveau do production. ce projet est celui de l'actuel gouverne- chère à laquelle donnent lieu des matières U était indispensable, do toute façon, ment, puisqu'il était signé du gouverne- rares et éviter qu'une espèce, de dictature d'éviter le gaspillage que déterminent de ment précédent. Nous voudrions savoir si de l'argent n'Intervienne dans un domaine mauvais emplois. Il fallait aussi quo ceux le nouveau gouvernement le reprend à son où l'intérêt national doit être avant tout qui recevaient leur dû par la voto de la compto. sauvegardé. répartition eussent le sentiment que En ce qui concerno la répartition des Mats là ne s'arrête pas à notre sens, l'ob- l'équité était respectée, car, dans la me- produits industriels, ainsi que M. Mau- jet de cctto répartition nécessaire. Comme sure où lo régimo actuel doit étro prôrogé» roux vient de le rappeler, nous sommes l'a fait observer M. Palewskl, cette répar- ii est absolument intolérable que se pour* actuellement sous le régime de la loi du tition doit nécessairement aussi orienter suivent des pratiques fâcheuses perpétuant 26 avril 10:16, encombrés encoro que nous son activité suivant de vastes vues défi- une certaine injustice qui résulte, soit sommes des restes vivants ûe l'O.C.R.P.L nies. d'une fantaisie administrative persistante, qui date de 1043. Or. trop souvent, la répartition, telle soit d'une action désordonnée des groupe- Cette loi avait établi uno distinction qu'elle résulte do l'organisation actuelle, ments chargés do la répartition. excellente entre la répartition primairo qui n'est autre chose qu'une installation tra- Pour toutes ces raisons, votre commis- réservo au ministre la déoislon d'attribuer cas&ièro et mortelle dans la pénurie, qui sion a pensé qu'elle devait aborder le pro- dos contingents de matières premières à a fait disparaître toute Initiative, alors que blème dans son ensemble et que si elle chaque grand secteur de l'économie, d'une celle-ci aurait permis de remédier beau- vous demandait aujourd'hui de proroger part, et la sous-répartition confléo à des coup plus facilement à la situation pré- le système actuel, ce ne pouvait être que Organismes professionnels, d'autre part. sente. On ne pense plus dans ces services pour une courte période prenant fin au Mais cette même lot prévoyait une réor- • à cette construction, que jo viens de signa- 31 août, dernier délai, aûn d'avoir le ganisation densemblo de la répartition, ler, d'un plus large avenir. temps, pendant ces quelques semaines, car, déjà en 1016, on considérait que ia Si nous avons déclaré tout à l'heure d'examiner le problème et d'être en me- répartition avait besoin d'être réorganisée. que le maintien de ce service était indis- sure de présenter ensuite à l'Assemblée un Mais les décrets d'application prévus par pensable, c'est parce quo nous avons de- projet vraiment cohérent. cette loi ne sont jamais intervenus et l'on vant nos yeux, pour le redressement de C'est dans cct esprit qu'elle vous de- nous a demandé, le 28 octobre 1016, une l'économie française, à la fois le plan mande d'adopter la proposition de loi quo prorogation de six mois, qui a été succes- Marshall, le plan Monnet et le programma j'ai l'honneur de rapporter. (,Applaudisse- sivement demandée à nouveau lo 31 mars de reconstruction économique europeenne» ments au centre.) 1947, ie 30 septembre 1947, puis le 31 mars à peine né, qui nous imposent un cerlaia 194*. nombre d'obligations essentielles* M. le président. Il n'y a pas d'opposition Et voilà qu'aujourd'hui on nous de- à la discussion d'urgence ?... Sans nul doute, si nous no parvenions mande une nouvelle prorogation. Vous pas à mettre sur pied tout un système do La discussion d'urgence est# ordonnée. m'avouerez, monsieur le ministre, que cela planification dont nous assurerions le fonc- (La discussion d'urgence est ordonnée à n'est pas sérieux. tionnement, la première année d'applica- 'dix-huit heures dix minutes.) Pourquoi toujours attendre le dernier tion du plan Marshall n'aurait pas de suite moment et mettre l'Assemblée devant la et il serait impossible de mettre en œuvre M. le président. Dans la discussion géné- nécessité de voter la prorogation ? rale, la parolo est à M. Edgar Faure. & la fois le plan Monnet et lo programme Déjà, depuis quelques mois, un certain de reconstruction économique européenne. M. Edaar Faure, Je renonce à prendre la nombre de parlementaires, M. Mauroux et parole dans la discussion générale, me ré- mol-ir.4rae a l'Assemblée, MM. Pairault et Voilà pourquoi cet organisme de répar- servant de présenter des observations à walker au Conseil de la République, ont tition des produits industriels est absolu- propos d'un amendement que j'ai déposé. déposé des proposition* de loi concernant ment indispensable. 11 doit donc subsister, la répartition. mais à la condition que son activité soit M. le président. La parole est à Notro commission des affaires écono- orientée d'une manière touto différente. M. Palewskl. miques s'est attelée à ce travail et a pro- Je voudrais Insister brièvement sur ce' M. Jean-Paul Palewskl. Mesdames, mes- cédé à un examen sérieux et approfondi do fait que nous ne sorpmes |>as satisfaits de sieurs, j'accepte la proposition de loi qui le question. Mais notro discussion a été ia répartition telle qu'elle fonctionne. nous est présentée et qui tend à reporter entravée du fait qu'il nous a été dit que lo J'ai déjà Indiqué qu'en 1940, lors dé au 31 août la dato lfmito de l'applica- Gouvernement allait déposer un projet de l'élaboration de la loi sur la répartition, on tion de la loi cn vigueur, mais à la condi- loi. n'en était pas déjà satisfait. Nous devons tion formelle que l'Assemblée soit mise Nous sommes intervenus à plusieurs re- constater quo,cotte répartition est plus en mesure de délibérer et de voter une prises pour demander que ce projet soit mauvaise que Jamais et que le mal n'a nouvelle loi sur la répartition des pro- déposé en temps utile, dans l'intention fait qu'empirer, depuis 1016. duits industriels. d'éviter une nouvelle prorogation. Mais La répartition est plus mauvaise que Ja- Je voudrais qu<* cette nouvelle loi procé- nous n'avons jamais pu obtenir satisfac- mais. à cause de la fantaisie administrativo dât d'un point de vue totalement différent tion. qui règne d'un bout à l'autre de l'organi- de celui qui avait inspiré l'ancien texte. Vous comprenez que j'avais raison do sation. du fait quo les attributions sont Jusqu'à présent, c'est une répartition de dire que mes premiers propos seraient par- faites dans la nuit et du fait également que pénurie que nous faisons. Nous nous ins- ticulièrement amers. le répartiteur de la sous-répartition na tallons dans la pénurie et nous n'envisa- Au sujet db cette répartition, qu'il est rend jamais compte de co qu'il a distribué :eons pas une augmentation de la produc- nécessaire de changer, je no voudrais pas et qu'il lui est trop souvent loisible do ? rouvrir la querelle sur le point do savoir distribuor n'importe quoi h n'importe qui. ivité et du rendement. Or, c'est dans ce s'il faut supprimer eu maintenir les ser- . Aussi, nous ne pouvons pas comprendre sens que les crit^-es de la répartition doi- vices do répartition. Cette discussion me le recul constant des décrets qui devaient vent être totalen. nt modifiés. semble oiseuse. Au surplus, M. Mauroux, intervenir pour la réorganisation d'en- Je profite de ces brèves observations dans son rapport, y a fait une allusion suffisamment nette. semble do la répartition. . pour demander à M. le ministre d'envisa- Sans doute, monsieur le minietre, allez- ger dans le projet de loi qui sera prochai- En effet, le but de cette répartition est vous nous diro quo vous n'êtes pas plus nement examine par l'Assemblée, une mo- de permettre un emploi judicieux des pro- satisfait quo nous do cette répartition. dification des critères de répartition, de duits dans l'intérêt de la nation. Mais si nous admirons beaucoup votre (phi- manière à augmenter la productivité et Les services chargés de cette répartition losophie souriante, nous voudrions savoir 3e rendement des entreprises. En èffet, ont deux objets : c'est uniquement en développant cette pro- 6l elle signifie que vous attendez avec pa- ductivité et ce rendement que nous échap- Le premier est de répartir les produits tience la fin d'un régimo qui impose l'obli- perons à la pénurie actuelle. }à où la pénurie existe encore, étant bien gation de cette répartition, ou bien qu$ von* vou* résignez à cet Inévitable passe- de matières-premières pour l'industrie du pas été mis sur pied, que je sache» poui droit, selon les termes que vous aves voua- coton. éviter les responsabilités ministérielles. même employés en réunion de commission. Je sais que le précédent gouvernement Comme vous êtes le. ministre du corn* Quant A nous, le voue l'assure, nous ne a fait des efforts Importants pour que les meree et de l'induslrio, Je désirerais nue nous résignons f»as. Nous voûtons conti- centaines de mille de travailleurs de ce soient prises par vous en considération , nuer notre effort de remise en place $our pays, qui vivent de cette Industrie, ne les demandes que Je formule pour toutes que disparaisse ie chaos né de la guerro. soient pas mis en chômage. Je voudrais ces catégories de Fiançais. Nous voulons que, par la réorganisation étro sûr que votre gouvernement va con- Quant & la sous-répartition. conAéo aux économique, par ie renouveau dans la tinuer ces efforts et je serais très heureux organismes professionnels, je vous de* répartition dos produits industriels, la d'avoir, de votre port, une confirmation. manderai que soit exercé un contrôle plu* France puisse retrouver sa place dans l'éco- Au demeurant, si les organisations pro- actif et plus compétent de l'action des nomie mondiale. fessionnelles étalent consultées, comme sous-répartiteurs. Nous n'avons pas abandonné la volonté cc!a est prévu dans la loi, on n'aurait pas Je l'ai déjà dit, Il est nécessaire que les* Ue falro passer la justice dans ce domaine, à envisager de questions aussi difficiles. sous-répartiteurs rendent compte de la comme partout ailleurs. (Applaudissement* D'autre part, dans cette répartition pri- façon dont ils s'acquittent de leur tâche.. au centre et sttr divers bancs à droite.) maire, nous voudrions que fût atténuée Ja D'ailleurs, lorsque je vous demande un C'est Thabitude paresseuse de se com- disproportion qui existe entre les contin- contrôle plus actif et plus compétent, ce plaire dans un provisoire bancal qui a fait gents attribués aux grands organismes et n'est pas dut tout pour encourager un tant de mal Justjii'aujourd'hui a cette idée ceux appliqués au secteur- privé, A la renouveau d'Intrusion paperassière ou de direction de l'économie, qui est pour- petite et k la moyenne industrie, cl prin- « fonctionnariste » A l'intérieur dea orga- tant indispensable, si nous voulons sortir cipalement aux artisans. nismes. Nous savons bien que le pays des difficultés dans lesquelles nous Je sais bien qu'au lendemain de la li- n'en veut A aucun prix. C'est pour uue, sommes. bération il y avait urgence à remettre grâce à Ce contrôlo, tout s'accomplisse Quels sont les points principaux que sur pied les grands organismes publics. en fonction de l'orientation d'un plan gé- noua désirons voir examiner ipour la remise Mais, A l'heuro actuelle, alors que la plu- néral économique précédemment tracé. tcn ordre de la répartition dos produits part de ces grand* organismes sont en industriels ? Et lo moment mo parait venu do parler état, la priorité qu'on continue à leur de l'abus de certaines formules qui est Prenons d'abord, si vous le voulez bien, donner est devenue abusive. fait à l'intérieur de cette répartition. Je pour procéder par ordre, la répartition pri- Déjà, l'année dernière, nous adressant fais allusion, en particnlier, k la forujile maire. Nous demandons, en premier lieu, A M. le ministre do l'économie nationale, de référence ft 1038. que se fasse la publication des contingents quelques-uns de mes collègues et moi- attribuas aux divers secteurs de l'écono- même avions insisté tout particulièrement Je sais bien que nombro de circulaires mie. alin que ces derniers puissent pré- our aue l'on augmente les attribution* ministérielles sont intervenues pour' dire senter leurs observations. Ses artisans. Jusqu'à la fin de l'année, ce et répéter que cette référence A 1038 ne Nous demandons également que les relèvement n'a pas été décidé, malgré la devait pas exister. Mais, en fait, elle' est comités consultatifs professionnels, dont promesse qui nous en avait été apportée. emplovée constamment dans la sous- vient (h: parler M. Mauroux et nui de- 11 a fallu attendre le début de Tannée et répartftion des produits industriels. vraient exister en fait, soient consultés, ce lo précédent gouvernement pour que soit Or, Je me permets de rappeler que c'est qui n'a jamais été fait jusqu'à présent, noté un commencement de réalisation en une référence d'asphyxie. La production iifln qu'ils puisent faire connaître leur faveur des artisans. française, en 1938, était une production de opim iri. Je voudrais vous demander aujourd'hui misère. Si nous sommes heureqx ct fiers — Déjà, dans la répartition primaire, si ces de faire effort pour enlever aux grands et noué devops l'être — d'avoir actuelle- deux objets étaient réalisés, il y aurait organismes publies une partie de leurs at- ment uue production égale à 120 p. 100 da moins d'abus, moine de déséquilibre, tributions el la reporter, en particulier, •celle do 1038, nous ne devons pas croiro moin* d'hésitations aussi dans la manièro au compte des artisans. que noteo effort doit s'arrêter là. d'effectuer cette répartition. Tous savez ce oui se passe, notamment En effet, la production de 1038, que Je 11 y a certaine* options qui, vraiment, dans le domaine de la répartition des ma- viens de qualifier de production de misère» tparai&icnt fantaisistes ct ridicules. Voici lié! es promières. Vous n'ignorez pas les était égale & celle de 1913, ce qut repré- trois semaines environ, je relevais, en pre- trafics auxquels doivent so livrer les ar- sente une régression extraordinaire, puis- mière page d'un Journal sérieux, une tisans pour vivre. Je mo contenterai de qu'on 1020, la production était déjà supé- information qui précisait, de la part de vous citer un chiffre qui prouvera à quel rieure de 40 p. 100. M. le directeur du cafcfact de M. le minis- point les artisans ont été abandonnés, en tre de l'industrie et du commerce, qu'il matière de répartition. Aujourd'hui, ils Je vous demande donc avec insistance e livre cet orga- cation des contingents attribués. Indépen- rigeants des organisations pétrolières ont nisme. Kt ceux qui empruntent les voies damment (les doctrines personnelles quo raison d'expliquer qu'il est possible d'im- ferrées soi.t un peu effarés d'apercevoir, nous pouvons avoir, sur le plan éco- porter beaucoup plus de produits pétro- dans tous les grands centres ferroviaires, nomique, les \ms ou les autres, je crois quer liers bruts, non pas au détriment des im des constructions tenant du palace pour noue pouvons arriver à cette constatation loger des locomotives, alors que la re- que. *>ar suite de la pénurie, la direction construction privée éprouve tant de diffi- de i'economie qui est vraisemblablement produits cultés à obtenir des matériaux. {Applau- — ct c'est mon avis — un mal, est cepen- pétroliers à la disposition des usagers, dissements au centre cl sur de nombreux dant un mal nécessaire. bancs it gauche et à droite.) notamment en diminuant les importations Mais si, dans le pays, une propagando trop de charbon américain qui nous revien- Vous me répondrez, monsieur le minis- souvent démagogique, a trouvé un écho nent, vous le savez, beaucoup plus cher tre, que cela ne dépend pas seulement extraordinaire contrô cette direction da que les importations de produits pétro- de vous et que les attributions sont faites l'économie, ce n'est pas tellement contre liers. par lo comité économique interministé- le principe même de la répartition qut l'our ma part. Je voudrais savoir de riel. Et J'en suis tout à fait d'accord. Mais venait de ce mal nécessaire, c'est à causo "Vous, monsieur le ministre, ce qu'il est le comité économique interministériel, or- de l'application déficiente de cette répar- de cette question des importations ganisme particulièrement intéressant, n'» tition. * " Or, eelto application défleiento eat née, il nous serait impossible d'accepter une pourquoi, M. Catrice, car lorsqu*on n'a pas certes, et Je ral déjà dit. d'une certalnoi nouvelle prorogation. (Applaudissements suffisamment de devises pour acheter dea fantaisie administrative, u'un favoritisme au centre et sur divers bancs à gauche et matières première*, il faut ot c!èst la, trop fréquent, mais aussi do l'application ' droite.) 4Acho du Gouvernement — procéder à un clandestine — comme je rappellerai — de arbitrage. Cent «e queTon fait continuel* la sous-répartitlon. Et c'est cette applica- M> Je préeWewt. La parole est à M. Ju- lement au comité* économique interminis- tion clandestine qui est un danger perma- llan. tériel et ce sont les décisions de cet orga- nent, car elle peut faire du dirigisme uno nlsrae qui servent de base à ce qu'on ap» if. Gaston Jullaét. Bien entendu, )o pelle la répartition primaire. . arme de dictature. Elle en a fait, en tout Toupe communiste ne s'opposera pas & cas; une armo do désagrégation morale adoption du texte qui nous est se «mis. Que l'on puisse organiser ^ répartition dans le pays. (Très bien! très bien!) Mais à mon tour, je voudrais faire re- primaire sur d'autres bases, 'le le veux Nous ne vôulons plus de cela, nous ne bien. C'est ce que nous testons en discu- marquer à l'Assemblée que c'est la tant la loi dont le projet est déposé. voulons plus do répartition clandestine. cinquième fois que nous sommes amenés Nous voulons lo contrôlo des intéressés, à proroger les délais en cette matière. Quant à'la sous-répàrtltlort, c'est d'ello, nous voulons la répartition au grand jour. permettez-moi de vous le dire, que vien- , * Et qu'on no nous dise pas qu'il y a. C'est là une méthode déteetablo et Je nent la plupart des faits qui font i'objet dans toute cette affaire, un secret profes- tiens, au nom du groupe communiste, à de vos critiques. protester et à souligner rentière responsa- sionnel à sauvegarder. On a joué de >ilité du ministre de l'industrie et du com- J'admets que la puissance publique ait cet argument, on en* a même abusé. merce et celle du Gouvernement, en gé- un droit de regard ou de tutelle sur. la Mais, en définitive, cet argument n'aboutit néral. sous-répartitloh. comme on l'a demandé k à' rien d'autre qu'a maintenir des préroga- cetto tribune. Mais Je me permets d'en- tives dont nous ne voulons plus, qu'à con- Il faut que tous ceux qui se plaignent gager très vivement les membres des orga- solider des abus et qu'à continuer des très jutement des mauvaises méthodes de nisations professionnelles et syndicales priorités dont nous avons assez/, répartition et de l'insuffisance des produits chargées de la sous-répartitlon & s'occu* Au démentant, si cet argument a uno répartis, en particulier les artisans, les in* per eux-mêmes de celle-ci. valeur native, que je lui reconnaîtrais dustriels, petits et moyens, et tous ceux volontiers, etto valeur relative ne tient qui, par ailleurs, souffrent également de Je sais qu'il Y a des abus, que des inté« pas en regard des inconvénient qu'il pré- la politique du Gouvernement, dans d'au- rêts sont Iésé3. Mais, dans la vie syndicale, • sente. tres domaines, sachent quels sont ceux ies détenteurs de ccs intérêts savent par ui portent la responsabilité du maintien uel moyen ils peuvent les défendre. Ils Là encore, jo pourrais citer des ^xem 3e rétat de choses actuel. 3oivent vivre la vie de leurs organisa- >Ies, car j'ai ici quelques lettres à co su Par notre vote favorable, nous voulons tions. Je n'ai jamais entendu dire que l'oa Îet. marquer notre désir de voir l'Assembléo se soit occupe d'une façon véritablement Il y a quelques mois, en effet, j'ai écrit rapidement saisie d'un projet de loi sus- vivanto de la sous-répartitlon. Maintenant, quatre fols de sulto à M. lo ministre de ceptible d'apporter une amélioration sa- après avoir prétendu que l'on était inca- l'économie nationalo pour lui demander tisfaisante au système actuel do réparti- pable d'assurer cette sous-répartition, on des renseignements complémentaires au tion, aux différents stades, des produits so retourne vers la puissance publique en sujet do répartitions que je qualifiais de industriels. (Applaudissements a l'ex- lui demandant ce qu'elle attend pou* fantaisistes, car jo savais do quoi il s'a- trême gauche) prendre cela en main; gissait, et qui avaient été faites au profil Que de contradictions! de certaines grandes congrégations éco* M. le président. La parole est à M. le H, Jean Catrice. Mais non, ce n'est pas riomiques. ministre do l'industrie et du commerce. cela quo nous avons dit. J'ai reçu quatro réponses dans lesquels - les, malgré mon insistance, il m'a été dé. M. Robert Lacoste, ministre de l'indus- M. le ministre de l'industrie et du claré que le secret i^rofcsslonncl ne per- trie et du commerce. Le texto très court oommsroe. Si, monsieur Catrice. mettait pas, mémo à un député, de pren- soumis à l'approbation de l'Assemblée Yous avez parlé tout à l'heure de la dre connaissance do ces distributions. J'ai remet à uno date ultérieure la discussion référence 1938. Voulez-vous me dire qui fixe dû m'avoucr vaincu, je n'ai pas Insiste. au fend de la nécessaire réorganisation de la répartition des produits industriels. la référence pour cette règle de sous-ré- Seulement, trois semaines après, quel- partition, sinon ies organismes sous-répar- qu'un do mon département rao remettait Je no me lancerai donc pas dans de très titeurs eux-mêmes t une lettre d'une maison de répartition, en longues déclarations. Je fournirai seule- Vous me demandez d'intervenir dans un tête do laquelle — je l'ai ici — il était ment quelques précisions. domaino où nous avions cessé d'inter- écrit quo lo comité intoiprofessionnel La loi du 26 avril 1040 prévoit la sup- venir, pour imposer aux professionnels des chargé do la sous-répartition lui avait fait ression pure et simple de la répartition et règles de sous-répartitlon jugées plus connaître les noms et les quantités quo Se l'O. C. R. P. I. justes par l'opinion publique. pouvait recevoir chacune des maisons. Votre Assemblée a voté celte loi parco C'est cela que vous avez demandé et Ainsi donc, les chiffres, quo jo n'avais qu'elle partageait la vaine illusion, qui vous avez raison. pu obtenir du ministère do l'économie na- s était emparée do l'unanimité do noire tionale, à causo du « secret profession opinion publique, que le retour aux condi- Dans le projet de loi de réorganisa lion nel », uno maison de répartition Jes tions économiques et aux conditions de vie de la répartition, qui est soumis à votre avait obtenus; et cetto maison se permet- d'avant guerro était tout proche. commission, cela est rendu possible. tait d'écriro à chacun des intéressés pour Mais on a dû déchanter. Il a%, alors, fallu Pour moi, je n'ai d'autro ambition que m dire : le comité m'a indiqué quo vous proroger le statut transitoire do la répar- d'attirer votre attention sur l'évolution do aviez telle attribution. Je viens vous faire tition qu'avait instauré la loi du 20 avril i opinion elle-même. mes offres de service. 1040. M. Jean Catrioe. Me permettez-vous de Alors, qu'on ne parle plus de secret pro< Il s'agissait d'un régimo transitoire non vous interrompre, monsieur le ministre t fcssionnel. Co n'a jamais été qu'un se pas entre l'ancien système de répartition cret do polichinelle, sauf, bien entendit, et un nouveau système, commo l'a dit M. le minietre de l'Industrie et du pour les honnêtes gsnsl (Applaudissements M. Catrice, mais entre l'ancien svstèmo de commerce. Je vous en prie. au centre.) répartition et la suppression définitive. M. Jean Catrice. Je n'ai jamais demandé* Voilà, monsieur le ministre, les quel Ainsi, nous avons été amenés à des pro et c'est très loin de mes intentions, que ques observations générales que je vou rogations successives jusqu'au moment où le Gouvernement intervienne directement Jais présenter. l'opinion et le Parlement, mieux informés, dans la sous-répartition. M. Mauroux a insisté auprès do vous ont envisagé avec plus do faveur qu'ils ne Il est bien entendu que nous devons pour qu'avant lo 31 août nous revenions le faisaient il y a quelques mois uno ré- nous éloigner, au contraire, de tout fonc- définitivement sur l'organisation de la pro forme de la répartition. tionnarisme, pour essayer do travailler duction industrielle. Nous le savons maintenant, la réparti- d'une manière très étroite avec les pro- Je vou« avoue qu'il nous a fallu un tion durefa encore. Eile durera notamment fessions. très grand eflort, à mes collègues et ' — nous le voyons aujourd'hui d'une façon Mais ce que j'ai voulu faire remarquer, moi-même, pour accepter, encoro une très précise — à cause de la pénurie de et j'insiste encoro sur ce point, c'est, fois, le report au 3i .août. Nous considé- devises, qui nous empêche de nous pro- commo l'a dit tout à l'heure M. Palewskl, rons ccttc date comme la dernière limite. curer toutes les matières premières néces- qu'à l'heure actuelle, dans le domaine do Nous osons donc espérer que, do votre saires pour faire travailler notre industrie. la répartition, on parait être installé très côté, vous voudre: bien faire en sorte Cette pénurie de devises nous conduit à confortablement dans la pénurie. que le débat vienne devant l'Assemblée des arbitrages peu faciles, commo ceux Ce qne je demande au Gouvernement, avant celle date, car, sans aucun doute dont s'étonnait, je ne sais .vraiment pas c\'&t d'essayer do faire eu sorte que i'pft pousse de l'ayant, e'est de tracer dea tâ- H. le préeldent. Personne ne demande l'Gtalt lors de la séance du mois de mars ches, des plan.*, de.dopner dea directives. plus la parole dans la discussion géné- où nous avons voté, en dix minutes, la Je voudrais en particulier aue cette di- rale t... dernière prorogation et où, à la date du rection, qui a été donnée déjà plusieurs La discussion générale est close. 31 mai proposée parla commission, il avait fois par lo ministre de l'industrie • et du été propose de substituer celle du 31 juil- Je consulte l'Assemblée sur le passage let comme étant vraiment satisfaisante. commerce, d'intordlre cette référence de à ia discussion de l'article unique. dO. soit confirmée. Tracer de telles tâ- M. le ministre nous promettait alors la ches, ce n'est pas se livrer A une intru- (L'Assemblée, consultée, décide de pas- libération rapide du commerce du char- sion de la puissance publique dans h ser à la discussion de l'article unique.) bon et de quelques aulres marchandise. sous-i épartltion. Je constato qu'aujourd'hui, après ses ex- Jo vais vous donner un exemple invrai- aL le président. Je donne lecture de l'iar - plications générales, il. eat beaucoup mol AI semblable. Vous mo direz, jo io saU bien, ticle unique do ia proposition de lot: optimiste et qu'il se rapprocha du point que, pour l'économie du pays, ce n'est pis « Article unique. «— La date du 31 juil- de vue de M. Mendès-France qui t'avait tellement grave. Mais c'est très grave pour let 1948 prévue à l'article unique de la lot assez vivement interrompu A ce mo* les gens qui vivent de l'industrie do it je n* 48-511 du 31 mars 1948, modifiant le ment-là. .vais parler, celle des artisans bonnetiers. deuxième paragraphe de l'article 1" de la Quoi qu'il en soit, nous nous rer^rv*. Ceux-ci ne peuvent obtenir do matières loi n» 46-827 du 26 avril 1046, est rempla- rons d'exp.osejr nos idée.? daiis * débat premières que s'ils peuvent prouver qu'ils cée par la date du 31 août 1948. » général. Nous n'avons aucui préjup>5 en îa ma- en recevaient avant 1938. Tous $eux dont Personne ne demande la parole sur l'ar- les meUers no fonctionnaient pas à cetto tière et nous ne craignons aucun préju- date eu qui en ont actiuis depuis na peu- ticle unique ?... dice dans ce domaine si nous adoptons au* y*.nt obtenir uno attribution de matières Je le mets aux voix. Jourd'hut une règle qui rétablira sur ce premières. (Varticle unique, mis aux voix, est point, comme nous l'avons fait sur d'au- Alors que nous avons bcM>ln de h pro- adopté à dix-huit heures cinquante mi- tres et comjne nous devrions le fs're sur duction de tons, j'estlmo «me les artisans nutes.) tous, la légalité républicaine. (Applaudis- ent le Grolt d'étro protégea autant quo sements sur certains bancs à gauche, au n'importe quel trust. Pomquoi ne pour- M. le préaldent. M. Edgar Faure a pré- centre ct à droite.) raient-ils pas, eux aussi, obtenir des ma- senté un amendement tendant à insérer, r.près l'article unique, un articlo nouveau H. le président. La parole est à M. le tières premières potur travailler? l,a président de la commission. France, pour so redresser, a besoin du ainsi conçu: concours do tous. « Les sanctions prévues par ia loi vali- M. le préeldent de la oommlseien. La pro- Le Gouvernement devrait se pencher sur dée du 29 juillet 1043 ne pourront être position de loi que nous discutons a un îa question do la sous-rèpartitlon, non pas prononcées que par l'autorité judiciaire ». objet très modeste, celui de reporter au pour uno intrusion tracasslère ou pape- La parole est à M. Edgar Faure. 31 août le système en vigueur actuelle- rassière, mais, au contraire, pour tracer ment. les lignes directrices de îa reconstruction M. Edgar Faure. Mesdames, messieurs, Pourquoi seulement le 31 août ? Parce économique du pays, dans le sens de cette puisque tout le monde est d'accord, d'une que. comme les orateurs qui se sont suc- volonté de reconstruction européenne qui, part pour reporter encore une fois au cédé à cette tribune l'ont indiqué, il existe seule, pourra nous sauver des difflcultés 31 août l'échéance prévue par la loi de des lacunes très graves qu'il est absolu- que nous risquons de connaître lorsque 1916, d'autre part pour regretter do so ment urgent de combler. l'application du plan Marshall aura pris trouver dans le cas de procéder de celte J'ai enregistré avec satisfaction l'accord fln. manière, je suggère à l'Assemblée de met- de M. Edgar Faure, auteur de l'amende- Telle est la tâche à laquelle le Gouver- tre en application, au moins sur un point ment, qui veut bien accepter ia date du nement devrait se livrer. C'est dans ce particulier, uno loi validée depuis plus 31 août. sens qu'il devrait intervenir. de deux ans. Notre collègue estime donc comme nous Ce point particulier, c'est la question de que nous devons procéder à une réforme M. le ministre de l'Industrie et du com- la répression, des sanctions en matière de au fond. merce. Monstcur Catrlce, nul plus que mol répartition. Jo lui fais observer que, précisément, n'est convaincu de la valeur de vos pa Je me permets de rappeler que la légis- l'article unique de la proposition en dis- rôles. lation lde la répartition repose sur deux cussion aujourd'hui réserve entièrement En effet, j'estime que la répartition et pièces essentielles: une loi do janvier Je fond. la sous-répartition sont des fonctions pu- 1913, qui a institué le système, et uno loi Au contraire, son amendement ne peut bliques. C'est un attrKhut de l'Etat, ne du 29 juillet 1013, qui a institué la répres- élre discuté aujourd'hui, la discussion au serait-ce que pour des raisons d'équité. sion. fond étant* réservée encore devant la com- Je vous demanderai donc d'adopter, Cette dernière loi prévolt deux ordres mission. lorsqu'il vous sera soumis, le projet que de sanctions: des sanctions administrât! La commission n'a pas connu l'amende- j'ai déposé depuis plusieurs semaines et ves ct des sanctions judiciaires. ment de M. Edgar Faure. Il faudra néces- qui prévoit que toutes le); règles de la Cela rappelé, je voudrais suggérer à l'As- sairement qu'elfe s'en saisisse. sous-ré»partition devront Mro communi- semblée de confirmer auiourd'hul en cette Je pense donc que M. Edgar Faure, quées au ministre inléressé. matière la doctrine qu'elle a adoptée très témoin do l'unanimité qui s'est manifestée Vous voyez donc, monsieur Catrice, que clairement à l'occasion d'un débat précé- à la commission et sur ccs bancs poiir nous sommes d'accord. dent sur le projet de loi relatif à la hausse réclamer une réformo urgente, voudra illlcile, qu'elle a voté le 25 février, loi à accepter de retirer son amendement, aûn Je souligne cependant que bien des cri l'occasion de laquelle nous avons, pjr un tique/; que vous avez formulées ne s'adres- qu'il soit discuté lorsque l'Assemblée sera vote exprès, écarté les sanctions admi- saisie de la question au fond. eent pas du tout à la puissance publique, nistratives et rétabli la règle de la légalité ni à la législation sur la répartition, mais républicaine qui veut que des sanctions, M. le président. La parole est à M. Faure. qu'elles vont aux organismes sous-répar- pécuniaires ou autres, dans cette matière titeurs ct, suhfiéquerament, aux intéressés économique, doivent être déférées aux tri- M. Edgar Faure. Je prends acte des décla- ui ne savent pas toujours défendre leurs bunaux, car il s'agit do véritables péna- rations de M. le président de la commis- 3roits à l'intérieur des organismes profes- lités qui ne peuvent être prononcées et sion. Ne voulant pas me montrer discour- sionnels dont ils sont membres. Infligées qu'après des débats contradic- tois à l'égard de la commission, qui n'a Je dis cela parce nue chacun a le droit toires. pas connu mon amendement, je rrinslste de fixer les responsabilités. La procédure des sanctions administra pas. Je mo réserve simplement d'interve- nir dans le prochain débat. Ceci posé, jo pense que votre ordre du tives, qui permet des sanctions très gra jour vous permettra ae voter avant le ves, comme la fermeture totale d'une M. le président. L'amendement est retiré. 3t août le projet de loi que je vous al sou- entreprise, a donné lieu et peut sans ce?se mte. C'est dans cet espoir ct seulement donner lieu à des abus regrettables. Je M. Henri Bergeret. Voulez-vous préciser, dans cet esipoir que- J'ai accepté la pro crois donc nue, dès aujourd'hui, sans monsieur le ministre, si la date du 31 août, ^position de voire commission. qu'un long débat soit nécessaire, nous que nos amis acceptent, est une date ourrions dans ce domaine sanctionner la limite et si, par conséquent, il est vrai- M. le préeldent. La parolo est à M. le P semblable que, d'ici le 31 août, nous président de la commission. octrine que nous avons déjà adoptée en auront ie nouveau statut de TO.C.R.P.I. ? voter la loi du 2n février. Cela ne résulte pas explicitement de vos M. Francis Leenhardt, président de la D'ici le 31 août, je souhaite que le débat déclarations. commission. Je me réserve de iparîer, le dont on a parlé puisse avoir lieu. cas échéant, au moment de la discussion Je constate que M. lo ministre de l'in- M. le ministre de l'Industrie et du eom- tfe l'amendement qui a été déposé. dustrie et du commerce est beaucoup meree. Monsieur Bergeret, J'ai déjà dit que moins optimiste aujourd'hui qu'il ne le projet de réforme de l'O. C. n. P. L était « La collectivité intéressée devra, dans le IL Emile Hugues. Je m'étais fait ins- dépose depuis plusieurs semaines. Je vais délai d'un an à compter du 90 novembre crire dans la dbcu*sion générale, avant demander au nouveau gouvernement de le 1918, motiver sa demando et présenter un que la commission de l'Intérieur ait exa* prendre à son compto sans délai, et il projet de réorganisation du service, res- miné les amendements qui lui ont été pro* appartiendra à l'Assemblée, compte tenu pectant, dans toute la mesure compatible posés par la commission des finances. des difficultés de son ordre du jour, de io avec l'intérêt public, les droits acquis du Je dois dire que, dans l'ensemble, ces voter le plus rapidement possible. personne). » amendements répondait aux objections Après l'article i«', M. Truffaut, an nom que je me proposais do formuler. Et ce >J. Henri Bergeret. C'est ce que je dési- de la commission des finances, a proposé n'est pas à l'unanimité, bien entendu, rais savoir. d'Insérer un article nouveau, qui a été qu'avait été accepté à l'origine lo toxte du H. le minietre de l'Induetrie et du com- également adopté par la commission de rapport de M. Borra; jo fus de ceux qui merce. Mais si, au 31 août, ce projet n'était rintérieur, et qui est ainsi libellé: attirèrent l'attention de la commission de pas voté, je serais obligé de demander une « La loi n» 47-1413 du 30 Juillet 1057 est l'intérieur sur le grave danger qu'entra?- nouvelle prorogation. complétée par un article 18 bis ainsi nerait la prorogation d'un texte exception- conçu : nel, me référant aux travaux préparatoires M. Henri Bergeret. L'engagement que de ia loi. « Toute demande effectuée en vertu des M. lè ministre prend au nom du Gouver- fr Toutefois, si le texte de la proposition de nement me donne satisfaction. titres l ou H de la présente loi, avant lo loi doit être amen lé dans le sens proposé 30 novembre iOI8, permettra à la collec- par la commission des llnances, et pour tivité intéressée d'opter, pendant ie délai ne pas prolonger h débat, je limiterai Jà d'un an, soit pour ia résiliation en vue do mes observations. — S — reprise cn régie ou cn société d'éconamie mixte, soit pour la revision, soit potr la M. le président. La parole est à M. le se* REVISION ST RESILIATION DE CONTRATS résiliation sans reprise cn régie directe ». crétaire d'Etat aux ilnancoa. PASSES PAR LES COLLECTIVITES LOCALES L'article 10 de la mime loi dispose: M. Maurlee Petsehe, secrétaire d'Etat aux Discussion d'ursence d'une proposition de lot. « Indépendamment des possibilités de finances. J'apporte l'adhésion du Couver-* revision ou de résiliation indiquées, quo nement aux amendements de la commis- les collectivités locales pou; aient, dans le sion des finances. M. le préaident, Kn vertu de l'article 61 délai fixé à l'article i,r, constater, par des Le Gouvernement regrette que l'on re- du règlement, la commission de l'intérieur délibérations spéciales à chaque cas et mette cn muse une disposition de carac- a demandé la discussion d'urgence do approuvées par l'autorité de tuteile, ia nul- tère exceptionnel, mais, étant donné son rapport sur la proposition do loi de » lité de tous leurs contrats passés posté- l'accord réalisé par les deux commissions, M. Delferre et plusieurs de ses collègues, ! rieurement au 16 juin 1010 et antérieure- et dans un but de conciliation, ii accepte tendant à proroger d'un an le délai prévu l ment à la libération de leurs territoires, le texte proposé à l'Assemblée. ponr l'application de la loi du :iO julJU. lorsque ces contrats no constituent pas la 1917, relative à la revision et à la résilia- M. fe président. Personne ne demande prorogation pure et simple, des contrais plus la parole dans la discussion gCné- tion exceotionner.es <*e certains contrat? conclus entre les mêmes parties antérieu- .raie ?... passé* par les collectivités locales rement au 1G juin 1010 et venant à expira- (n° 1753). Je consulte l'Assemblée sur le passage à tion ai: plu;, tard dans les deux années la discussion des articles. La parole est à M. Borra, rapporteur. suivant ie moment oû la prorogation a été consentie. La constatation de cette nullité (L'Assemblée, consultée, décide de pas- M. Raoul Borra, rapporteur. Mesdames, n'ouvrira par elle-même aucun droit à ser à la discussion des articles.) messieurs, la commission de l'intérieur et indemnité, sous quelque forme que co la commission des llnances ont, tour à soit, au proltt des cocontraclanls do l'ad w tour, adopté la proposition de loi do ministration ». îAiticle i .) M. Defferre, tendant à pro.oper la loi Un 30 juillet 1947 relative à la revision et à La commission des finances nous a M. le président. « Art. 1er. — L'article itr la résiliation de certains contrats passés demandé de rédiger comme suit le début do la loi n° 47-141*1 du 30 juillet 19i7 est par les collectivités locales. de cet article 19: ainsi modifié: Toutes les collectivités départementales « Indépendamment des possibilités de « Jusqu'à ia date du 31 juillet 1940, toute ou communales et tous établissements pu- revision ou de résiliation qui léur sont coUectivité départementale ou communale, blics cn dépendant, après promulgation do offertes par la présente loi, les collectivi- tout groupement de ces collectivités, tout la loi, qu'il y ait eu ou non exécution do tés locales pourront, jusqu'à la date du établissement public en dépendant, qui travaux, pouvaient, dans l'intérêt public, 30 novembre 1040, constater par des déli- a concédé ou affermé avant la promulga- demander la résiliation des contrats bérations spéciales à chaque cas... » tion de ia présente loi l'exploitation d'un qu'elles avaient passés. Le reste sans changement. service public ou d'intérêt public... De nombreuses collectivités n'ont pas Les deux commissions, celle de l'inté- « (Le reste sans changement.) » pu bénéficier de h lot pour des raisons di- rieur et celle des finances, sont unanime- M. Truffaut a nrésenté, au nom de ia verses. C'est surtout, sans doute, cn rai- ment d'accord pour demander à l'Assem- commission des finances saisie pour avis, son des élections municipales qu'elles sont blée de bien vouloir accepter la proroga- un amendement tendant à rédiger commo menacées d'être frappées de forclusion. tion demandée par la proposition ae loi de suit Je texte modlticatif propose pour l'ar- Les municipalités sortantes se sont pré- M. Gaston Defferre. ticle iep de la loi n° îl-1413 du 30 juil- occupées,évidemment, do bénéficier des Les collectivités locales doivent pouvoir let 1947 : faveurs du corp« électoral; puis, installées, étudier à loisir la résiliation des contrai* « Jusqu'à h date du 30 novembre lOiê, elles ont dû passer à l'étude de leur bud- qui leur semblent dommageables à l'inté- toute collectivi.té départementale ou com- get. La commission de l'intérieur a reçu rêt public. munale. tout groupement de ces collectivi- SJe nombreuses doléances de la part do M. le président. La parole est à M. Truf- tés, tout établissement public en dépen- collectivités qui demandent la prorogation faut, rapporteur pour avis de la commis dant, qui a concédé ou affermé avant la de la loi. sion des finances. promulgation de la présente loi l'exploita- M. Gaston Defferre demandait une pro- tion d'un service public ou d'intérêt pu- rogation d'un an. La commission des N. Pierre Truffaut, rapporteur pour avis blic, avec ou sans l'exécution de travaux, llnances, par l'organe de son rapporteur (h la commission des finances. M. Borra pourra demander îa résiî'ation du contrat M. Truffaut, nous demande de modifier vient d'expliquer quelle a été l'attitude lorsqu'une reprise en régie ou en société er de la commission des finances. Je n'y re- ainsi l'arlicle 1 de ia loi du 30 juillet viendrai pas, me réservant d'intervenir, d'économie mixte lui paraîtra devoir s'im- 1947: s'il y a lieu, lors de la discussion des poser dans l'intérêt public. « Jusqu'à la date du 30 novembre 1948, article et des amendements que j'ai dé- « La collectivité intéressée devra, dans toute collectivité départementale ou com- posés au nom de la commission des lo délai d'un an à compter du 30 novem- munale, tout groupement de ces collecti- Pnances. bre 1948, motiver sa demande et présenter vités, tout établissement public en dépen- un projet de réorganisation du service, dant, qui a concédé ou affermé, avant la M. le président. Il n'y a pas d'opposition respectant, dans toute la mesure compati- à la discussion d'urgence ?... ble avc(-. l'intérêt public, les droits aoquls La discussion d'urgence est ordonnée. du personnel. (La discussion d'urgence est ordonnée « (Le reste sans chang?ment.) » pourra demander la résiliation du contrat à dix-veuf heures.) La parole ost à M. Truffant, lorsqu'une reprise en régie ou en eociété d'économie mtxto lui paraîtra devoir s'im- M. le président. Dans la discussion gé- M. Pierre Truffattf, rapporteur pour œis. poser dans l'intérêt public. nérale, la parole est à M. Hugues. Eu déposant cet amendement, la commis- sion des finances a donné, dans une cer- nue par une renonciation unllatéralo au position, renvoyée à la commission du ra- taine mesure, satisfaction à la proposition contrat. vitaillement. (Assentiment.) d. M. Defferre qui demandait une proro- L'auteur demande la discussion d'ur- IS. le rapporteur pour «vie. Dès lors que gence de sa proposition. gation d'un an. la demando a été formulée, la collectivité La commission des finances a limité locale ne peut, en £ffot, éviter d'opter Conformément aux dispositions du 2* ali- lette prorogation à quatre moi*, puis ello pour l'une des trois - éventualités envi- néa de l'article 61 du règlement, Il va étro a fait admettre, par Io texte qui vient de sagées. procédé & l'affichage do la demando de vous étro lu. qu il suffirait qu^une collec- îliscussloin d'urgence et à.sa communica» tivité ait déposé une demande avant lo H. 1e président. Je mets aux voix l'amen- tion à la commission compétente ct aux ft) novembre 1918 pour disposer d'un délai dement de M. Truffaut, accepté par la com- présidents des groupes. d'un an à compter de cette date, en vue do mission. J'invite la commission du ravitaillement d'établissement du dossier do réorganisa- (L'amendement, mis aux voix, fit à se réunir aussitôt en vue do se pronon- tion. adopté.) cer sur l'opportunité do la discussion d'ur- Dans le texte primitif de la proposition gence ainsi que sur le fond mémo de la de loi. la demande devait être accompa- proposition. gnée du dépôt du dossier complet relatif [Articlo 2.] t J'ai reçu do M. Jean Dinot uno proposi- au projet destiné à remplacer le système tion de résolution tendant A inviter lo Gou- précédent. M. le président. « Art. 2. - L'article 10 vernement à hâter la transformation d'em- 11 est évident — f^run fait d'expé- de la loi du 30 juillet 1917 est ainsi mo- plois de personnel contractuel en emplois rience — qu'il était matériellement Impos- difié : de personnel titulaire des corps civils tech- sible aux collectivités locales de faire, dans « Indépendamment des possibilités de niques et administratifs dans certaines le délai qui leitr était ainsi imparti, uno revision ou de résiliation qui leur sorçt usines d'armement nationalisées on 1930. é'ti Î!» approfondie de la nouvelle organisa- offertes par la loi du 30 juillet 1917, les La proposition sera imprimée SOUK lo tion de la concession publique. collectivités locales pourront, jusqu'à la n° 50^8, distribuée et, s'il n'y a pas d'op- La modification ainsi proposée facilitera date du 31 juillet 1949,. constater par des position, renvoyéo à la commission das ïa lArbe des collectivités locales, en limi- délibérations spéciales à chaque cas... » finances. (Assentiment.) tant cependant à quatre mois la prolonga- « (Le reste sans changement.) » L'auteur demande la discussion d'ur- tion du délai prévu pour l'application M. Truffaut a déposé, au nom do la com- gence do sa proposition. d'une loi dont le caractère était nettement mission des finances, saisie pour avis, un Conformément aux dispositions du 2» ali- exceptionnel. amendement ainsi conçu: néa do l'arUcle 61 du règlement, il va La conimission des finances, en con?é- « Dans le texte modificatif proposé pour être procédé à l'affichage de la demando ciiience, demande à l'Assemblée d'adopter do discussion d'urgence et à sa communi- 6 ~ 0 — Anciens combattants; entre la commission df» l'intérieur et la Articlèb du projet de loi. commission des finances. DEPOT, AVEC DEMANDE DS DISCUSSION Il n'y a ina? d'observation ?..* D'URGENCE, DE PROPOSITIONS DE RESO- L'ordre (lu jour est ainsi réglé. H. le président. La parole est à M. Hu- LUTION irltes. Personne ne demande la parole?..* I:a séance est levée. M. Emile Hughes. Est-Il bien entendu, M. le président. J'ai reçu «Je M. Juge monsieur Truffaut, qne, lorsque la collec- une proposition do résolution tendant A (Îa séance est levée ù dix-neuf h turcs, inviter le Gouvernement à porter, à dater di.? minutes.) tivité intéressée aura formulé sa delnande, r ptf.e devra (par la suite se prononcer pour du l* août 1918, la ration de pain à 350 Le Chef dit service de la sténographia l'une des trois éventualités qui s'offriront grammes et à en améliorer la qualité en A elle ? ramenant le taux de blutage à 85 p. 100. rfa VAssemblée nationale, Sinon, l'amendement aboutirait à la La proposition sera imprirréc sous lo PAUL LUSSY. grorogaiion pqux une nouvelle année, obte- n° £075. distribuée $t, s'il n'y a pas d'op- es» a ASSEMBLEE NATIONALE SE.VKC» W 28 JUILLET «M

Musmeaux. Roucaute (Gabriel)* Dtfthore. Lemèert qtmit» ANNEXE AU PROCÈS-VERBAL Mme Nautrd. Gard. BeijM^iûa, Louis), nouba, Mme Nedelec. Roucaute (Roger). Dessoa, Mlle Lunbtfaa. DE U Noël (Mtxtd), Aube. Deveui*. Lamine-Guèye. r eéaitee *• wemséi Sta JuWet IMS. Falmatxl. mure. Devinât. Unie! (Joseph)'. Paul (Gabriel). Mlie Kumeiu. DfzarnauMs. Lapte (WewOlirlerli Finistère. f Bavard. Dhers. Laribf. Paumier. Mme Scbell. Dlcilo (YacJne). UUMHI. MRtlflN <*• «54) Perdon (Hilalre). Sorvln, MUe Dleae^eb» Laurens (Camille); Mme Péri. Slgnor. vixater. tfur l'urgence de la discussion de h proposi- * Péron (Yvée). Mmo SporUsse. Dominjon, CantaL tion de toi de Af. Garaudy relative à Vabro ivtlt (Albert), 6eîne Thamier. Douala. Laurent (AugusUnL patton de l'ordonnance n* 45-32.1 au 3 mors Peyrat. Thorez (Maurice). DoutreHoU Me«4. S045 (Stt&Detiffcms aux écoles libres}. PierraKt.- ThulUter. . Draveny. Le iell. Pirot. Tlllon (Charles), Dubois (René-Emile). Lecacheux, Nombre de9 votants...... 6N Poumadère, Tonchard. Duforeit. Lecourt. Majorité absolue < tes Pourtalet. Toujas. Dumas (Joseph). Le Goutaller. Pour l'adoption.. 113 Pronlcau. Tourne. Bu pi M (Joejanéi). Lécrlvaln-Servoi. Tourtaud. Leenhardt (Franclsf. Contre 4M Prot. Mlle DupuU (José), Mme Rabaté. Trie art. Heine. Mme Lefebvra (Fresi* L'Assemblée nationale n'a pas aJoptâ, Ha mette. Mme Vaillant-Coûta- Dujpuy^j Marceat», clne), Selna. Henard. nt*. Lefèvre-Pon tells. Mine Remué. Vedrtncs. Letendre. Ont voté pour s Duquesnek Lejeuoe (Max) » SomméU Itljjal (Albert), Loiret. Vergés. Durroux. Mme Roca. Mme Vrrmcersch. Mme Lempereur» MM. Fierez. Dusseaulx. Hochet (Wakleck). Pierre Villon. Duveau. ls Sclellour. AlrokJt, Mme François. Itoscablatt. Zunino. Lescorat. Aku. Mme Gallc.er. Elain. Lespès. •• AplUiy. Garaudy. Errecart. Letourneau. Mlle Archimède. Garcia. Ont volé oonlre t Evrard. Ifvlnérey, Arthaud. Gautier. Jagon (YveiK Faraud. Liqua^t Astlerdela Vigcrie(d). Genest. MM, Burlot. Iivry-LeveL Auguet. Mme Clnollln. Abelln. Buron. Farine «(Philippe), Farinex. ^ Loustau. Bafiauger (Robert), Giovonl. Atinue. Caiilavet. Louvel. Scine-et-Olse. Girard. A t tonneau. Oapcieville. Faure (Edgar). Fauvel. Luc*?. Barel. Giraixiot. Amiot (Octave). Capltant Utcné). Charles Lussy. Barthélémy. Gosnat. Caron. Félix (Ctâonel), Angcictti. Flnet. Ma bru t. Bartollnl. Goudoux. An lier. Cartier (Gilbert), Macouin, Mme nastlde (Denis», Gouge. Auiionnaz. fct'inc-et-Oise. Foniupt-Espertber. Malhranû Loire. G refiler. Ar^on (d'). Cartier (Marcel), Fordnal. Matiez. BenoWt (Charles), Grenier (Fernand), Archldice Drôme. Fouyet. t Frédéric-Dupont. Marcs nia, Berger. Gr«m (Jacqur^j, Arnol. Castellani. Marc-Sangnier. Desset Gros. As>eray. Cati>lre* Frédet (Maurloe). Froment, • MSrle (André), Billat. Mme Guérin (ï.uclc), Aibimc. Catrice. Marin (Louis). Billoux. Seine-Inférieure. Auban. Cayeux (Jean), Furaud. Blscarlet. Gabelle. Maroselll. Mme Guérin (llose), Aubry. CayçL Martel (UuU). Bissoi. Seine. AudeguiL Corel ier. Caborit, Blanchet. Guiguen. GaiieL Martineau, Au^ardP. Chaban-Delmas [Géné- Msureilet. Boccugnv. Gulïlon (Jean), AuJoulA. ral). Galy-Gasparrou. Bonté (Florlmond). Indre-et-Loire. Aumeran (Général). Chamant. GaraveL Maurlce-Petsche. Bourbon. Gujot 'Raymond), Bnbet (Raphaël). Chariot (Jean). Garet. Mauroux. Mme Boutard. Seine. Bacon*. Charpentier* (Jau. • - Msyer iDeniel), Sein* Boulavant. Humant Dlnrl. Bulle. v Clurptn. Gavinl. René Mayer. Boysson (de), Hamon (Marcel). Badfcou. Gazier. Constantin* Brault. Mme Herlzog-Cachln. Barangé (Charles), Chastellaln. Geoffre (de). Mazol. Mme Madeleine Braun. Houphouet-Boigny. Malue-et-Lolre. Chautard. Cernez. . Mazier. Brillouet. Juin ville (Général) Barbier. Chaze. Gervoiiao# \ Mazuez (Pierre^Fcr Cachln (Marcel). [Alfred MaltcretJ. Bardoux (Jacques). Chevalier (Fernand), Glacobbl* nané). Calas. Juae. Barrachin. Alg«?r. GCKi'.U. Meck. Camphln. Jullan (Gaston}, Barrot. Chevallier 'Jacques), Gor?e. Médecin^ Cance. Hnutes-Alpes. Bas. Alger. Gospel. Mehalgnerie. Cartier (Marius), Krlecel-Valrimont. Baudry d'Asson (do). Chevallier (Louis), Gouln (Félix). Mefckl. Haute-Marne. Lambert (Lucien), Baurens. lndr<*. Gozard. MenUKkn fde)'. Casanova, Bouches-du-Rhône. Bayiet. Chevallier (Pierre). Grimnud. Mercier (André-Fran- Castera. Mme: Lambert (Marie), Bayrou. Loiret. Guéiln (Maurice), . cols), ueux-Sèvres. Cermolacce. Kfnistèro. Beauquier. Chrlstlaen*. niicme. Métayer. Césaire. Lamps. Bèchc. Clemenceau (Michel). Guesdon. Jean Meunier, Chambeiron. Lar^ppe. Bédouin. Coffln. Guilbert Indre-et-Loire. Chambrun (d<*). Lnvergne. Béiïé (Maurice). Colin, Guiltant (André). Michaud (Louis), Mme Charbonne!. Lee cour. Bentaieb. Cordonnier. GolHe. Vendée, Chausson. Mme Lo Jeune (Hélène), Béronger (André). Coste-Floret (Alfred), Guiitou (Louis), Miehelet. Cherrier. Côles-du-Nord. Bernasse. Haute-Garonne. Finistère. Minjoz. Citerne. Lenormand. Bergeret. Coste-Floret (Paul), Guitton. Mitterrand. Cognlot. Lepervanche (de). Bessac. Hérault. Guyomard. Moch (Jules), Costes (Alfred), Seine. L'Huillier (Waldeek). Bétolaud. Coty (René). Guyon (Jean-Ray- Molsan. Pierro Cot. Lisette. Beugniez. Coudray. nwnd), Gironde. Mcllet (Guy). Coulibaly Ouezzin. Liante. Bianchlnl. Courant Halbout. Mondon, Crlstofol. Lozeray. Blchet. Couston. Henn^guelle. Monln. Croizat. Malllocheau. Bidault (Georges). CrouzJer» Horma Ould Babana. Moniaret, *Mme Darras. Mamadou Konate, Billèrea. Gudenet. Hugues. Mont. basson ville. Mamba Sano, Binot. • Dacaln. Hulin. ^Ibnteit (André), Demusois. Manceau. Blondi. Daladier (Edouard). HusseL , Denit (Alphonse), Marty (André). Finistère. Blocquaux. Damas. Hutln-Desgrèes. Montel (Pierre). Haute-Vienne. Masson (Albert), Rocauet. Darou. Ihuel. ^ DJemad, Loire. MontilloU Boganda. David (Jean-Paul), Jacquinot Moxicc. Mme Douteau. Maton. Edouard Bonnefous. Selne-ct-Olse. Jaquet. Doyen. André Mercier, OHe. BonneL David (Marcel), Jean-Moreau. Moro-Giafferri (de). Dreyfus-SchraidL Mme Mety. Borra. Landes. Joubert. Mouchet Duclos (Jacques), Meunier (Pierre), Mlle Bosauler. Defferw». N Jouve (Géraud). Moussu. Seine. COtc-d'Or. Bouhfiy (Jean). Defos du Rau. - Jugias. Moustler (de). Duclos (Jean), Mlchaut (Vicfor), Boulet (Paul). Dégoutté. Jules-Julien, Rh<*>r\ Moynet. Seine-et-Oise. Seine-Inférieure. Bour. Mme Degrond. July. Mutter (André). Dufour.' Michel, Bouret (Henri). Delxonne. Kauffmann. Ninine. Dumet (Jean-Louis). Midol. Bûurgès-Maufcoury. Delaehenal. Kir. Nisse. Duprat (Gérard). Mokhtari. Xavier Bouvier. Delahoutre. Krieger (AUrci) Noél (André), Marc Dupuy (Gironde). Montagrder. llle-et-V Haine. Delbtft (Yvon). Kuehn (Penô). Puj-de-Dôm^ Dutard. MOquet. Bouvier -O'Cottereau. Delco*. Labrosse. Noguères, Mme Duvemors. More. Mayenne. Denais (Joseph). Lacaze (Uenrl). Oïml. Fajort (^tienne). Morand. Bouxom. Denis (André), Lacoste. Orvoen. Fayet. Mouton, Brusset (MajL Dordogne. Lall«î. Palewskl. Mudry, féiii-TcMcajt, BjrayneeV Pcpreui (E49u*M)j t Lamarque-Cando» Fjuuioûi, mmma mm*iM * m»« w » JImm M* «• -p Renvel peur avis» dtf ^AIWK Schmltt (Renél, COMPTE BEN DU m mïïKSO. - 11» fiKAKGE Rappel d'inscription a Vatêm 9m |oof 1MU (OiA Hanche. «flaire sous r*Hm %\?% n'y tit *aa BisaMj^NMei, SchneUcr. Schuman (R6*ert¥, rejtrt. MoseUt. T atotee tfu memeil M jawet IM*. t* Communication d'une Kwaluton. MloUia. Miumann iUf ttadjd*. Mord. * par le ûsnsatt de ia Républiqtisu SegeSle. jSOMMAlRS ftnay. Aaigliar. e. — Dépét de propositions de xésotattaa, JNnwu. t. i— Procès-verbal. rîeren (René)*. gitfrfdt, sa. — Dépét de rapports. PtVmKHMl!. gterfst/ a. — Aménageaient des dotât tout budgétaires Mm» fetose-Chaiiils. SflVandre. reconduites è l'exercice 1948, — Suitu de 1a JPoirot (Ma«trtçe£ BimonneL* discussion d'un projet de lot Poulain» glon. Etat A (*ttlf«). PRioMw» «i ss. sftMiftsu» ammm ftourUerg «ssoke (Wy-Dabe)\ Trav1^1 » Gironde. MM. Cayol, Pineau, ministre des travaux BueuiHe» Teitgen (Pierre), Qulttct ïUe-et-ViUine» pubUcs et des transports. «— Adoption. raMH>Yiasai Rabler. Temple. Chap. 101 à les, 123. — AéopUon. ' R&raadler» Chap. m M. te président. Le procès-verbal de la Ramorony. Terpend. Ramonet. Terrenolre^ MM. Cayol, le ministro des travaux pu- deuxième séance de ce jour a été affiché Raulln-Laboureor (de). Thôôtteiu bUcs et des transport*. — Adoption. et distribué. Raymond Lauréat Thibault* Chap. 127 à 129, 151, 1Ô5 et l«t 1W. - U n'y a pas d'observation ?«« Rccj (deh Thlrlet Adoption. Le procès-verbal eat adopté. Thomas .(Eugène)â Regaudie. Thoral. Chap. 801. ReTHe-Souît Tlnaud (Jean-Louis). MM. Cayol. le ministre des travaux pu- Rencurel. Tinguy (de)j bUcs et dos transports. — AdopUon, Tony Révllhm. TrikouleL Chap. 312 et 3i3. — Adoption. AMIMACUtM^MT DU OOTATiOMS Reynaud (Paul). Truflaut Chap. en. Ribeyre (*aul)< Valay. T/URM REOONONITB» A L'ftXfiflOftOI MM. Cayol. le ministre des travaux pu- tS4S fltcou: . * « . Valentino* blics et des transports. — Adoption. Bigal (Eugène), Saine. VÔG. Mf ds te dieewêen d'un mm de lei Vincent Vendioux, Chap. 815. — Adoption. Rivet. Veraeyras. Chap. m. Roclore. Very (Emmanuel), . MM. Coudray, le ministre des travaux pu- ai. le préeldent. L'ordre du jour appelle ItoV.in (Louis). la suite de la discussion du projet ae loi Roques. VianL blics ét des transports. — AdopUon. Roulon. Viatte. Chap. 333. et des lettres rectificatives au projet de loi Rousseau. Vlllard. MM. Gulgen, le ministre des travaux pu portant aménagement, dana le cadre du S&Id Mohamed Cbelkh. Violiette (Maurice). biles et des transports, Coudray. budget général pour l'exercice 1948, des VuiUaume* donnons de l'exercice 1947 reconduites à Sauder, Wagner. Chap. 036 et 337, m à 342, 315, 400 À 402 Schaff. Wasmer. — Adoption. l'exercice 1918 au titre du budget ordinaire Sehaufller. N Chap. 403. (services civils) et des budgets annexes Beherer. Mlle Webor« (dépenses ordinaires civiles ). (n0> 3027* pcltmiét (Robert), Wolfl. MM. Cajol, Maxtor, le ministre des tra Yvon. vaux publics et des transports, CayoL 3C5Î-4046-4749). Haute-Vienne. Cet après-midi. l'Assemblée a examiné le Amendement de M. Hamon: MM. llamon N'ont pat l*is part «u vote i le ministre dee travaux publics et des trans budget du travail. Khlder. ports. Slefrldt, le rapporteur spéclaL — Ben Aly Chérit Lamiue Debaghlns, Adoption au scrutin. Travaux publiée et transporte* BenchennouL Martine. AdopUon du chapitre avee un nouveau Ben Tounes. Mezerna. chiffre. N. — Marine marehande, Boukadoum. Nail Boni. # i Cad; (Abdelkader). Ouedraogo Mamadou. Chap. 40i, — Adoption. Condat (SSahaman). Saravane Lambert M. le présMenL Nous abordons le budget Pcidour. Serre. Chap. 405. de la marine marchande. fiuissou (Henri), MM. Cance, le ministre des travaux pu- Avant d'ouvrir la discussion* je dois blics et des transports. — Adoption. faire connaître que J'ai reçu un décret Ne peuvent gendre part nu vjrte s Chap. 406. désignant, en qualité de commissaires du MM. «Jaseta MM. Cayol. le ministre des travaux pu- Gouvernement,v pour assLster M. le ministro Rabemananjara. I Ravoahangy. blics et des transports. — Adoption. ' des travaux publics, des transports et du Chop. 407, 513. — Adoption. tourisme : v Excusés ou absente per eo*gé i MM. Andu?e Paris, secrétaire général de MM. Gay (Francisque). Chap. 514. 1a marine marchande; Paul BastiL Jeanmot MM. Cermolacce, le ministre des travaux Rouiller, sous-directeur au secrétariat gé- Béchard. Masson tfean), publics et dc3 transports, Cayol. — Adop- tion. néral à la marine marchande; Bougrain. Haute-Marne. Le Hénaft, chef adjoint du cabinet du Chevigné (de). Mendès-France. Chap. 515 et 616. — Adoption. Clostermann. Naegelen (Marc^)i ministre dès travaux publics, des trans- Gaillard. Chap M. — Amendement de M. Cermo ports et du tourifime. lacce: AI M. (krmolacce, le ministre des tra Acte est donné de cette communication. me pria part au vote i vaux publics ct des transports, Robert Pil- La parole est A M. Pleven, rapporteur M. Edouard Herriot, président de l'Assera gent. — Rejet au scrutin, spécial de la commission des finances. Adoption du chapitre. blée nationale, 1e t M. Ke Troquer, qui prési- IS. René Pleven, rapporteur. Mesdames, dait la séance. Chap. 513. • messieurs, lorsqu'il y a une année je pré- MM. Gaborit, le ministre des travaux pu- sentais devant l'Assemblée nationale le Les nombres annoncés en séance avaient blics et des transporte. — AdopUon. budget de la marine, marchande pour l'an- *té de: Chap. 600, 606 à 613, 702. — Adoption. née'1947, j'appelais l'attention de l'Assem- Nombre des votants... 690 Chap. 703. blée sur le fait que, dans notre pratique Majorité absolue. 296 Amendement de JI. Cermolacce: M. Car budgétaire et financière actuelle, le budget molacce. ordinaire ne donnait pas à l'opinion pu- Pour l'adoption 183 Décision de renvoyer la suito de la dis- blique et au Parlement une idée complète Contre 407 cussion a la eéance de demain matin. de rellort financier accompli par le pays Mais, sprôs vérification, ces nombres ont en faveur de sa marine marchande et dei été rectifiés conformément h la liste de scru- 3. — Règlement de l'ordre du jour. pêches maritimes. tin ci-dessus. 4. — Dépét d'un avis transmis par le Confieil La môme observation s'Impose encore » ei» économique* cette année, puisque le budget ôrdi^&irj de 1048 n'est, en fait, qne îa reconduction au moment de la libération, se trouve dèréqulsltion a été. décidée, est prîvu du budget de 1947 tel qu'il a été modifié ainsi presque reconstituée.. comme devant être en équilibre. (par diverses lettres rectificatives qut sont J'Insiste sur le fait qu'il s'agit d'une.re- Je1 rappelle à mes collègues les expli- entro vos mains. constitution en quantité, en tonnage. La cations que j'avais soumises à l'Asscm- Aprôs avoir donné effet à ccç lettres, rec- qualité des navires n'est peut-être paa la blétrau nom de la commission des flnan* tificatives, le budget ordinaire de la ma- même et je dois noter au passage que nous ces, le 15 février 1W8, lors du débat sur rine marchande «e présente cette année n'avons malheureusement plus assez de le statut do la marine marchandes quanti avec un total de 3 milliards 739 millions, grands paquebots. au caractère très disparate des différentes en augmentation de 639 millions sur lo 11 n'en reste pas rooïns qne nous n'avons dépenses inscrites au passif du compla budget de 1017. pas tellement d'occasions de nous féliciter spécial des transports maritimes. Ce chiffre, cependant, devrait êtro cor- des progrès de la reconstruction et il Sous réserve do ces observations, la rigé pour tenir compte de différent* cré- est juste de souligner que, dans ce do- tuntion du compte spécial des transporta dits afférents à la marine marchande, maine, les gouvernements successifs ont maritimes i u 30 juin 1948 est la suivante* mais qui, en fait, figurent dans dau- suivi une politique qui n'a pas connu d'In- recettes ii milliards; dépenses 84 mil.-' tres budgets on feront l'objet do votes terruption et qui donne aujourd'hui les ré- Itords. Déficit: 43 milliards. séparés. C'est ainsi qu'il ne comprend pas sultais que je viens de constater. On peut espérer que ce déficit ne sera; tin crédit de 120 millions environ qui cor- Ceci m'amène d'ailleurs à demander à as dépassé, l'Etat n'assurant nias la ges* respond & la majoration do traitements M, le ministre des travaux publics et des ion des navires et devant récupérer un attribuée aux fonctionnaires do la marine transports, lorsqu'il nous présentera ses certain nombre de comptes arriérés. Il marchande à dater du 1" Janvier 10i8 et observation* sur le budget, ae bien vouloir n'en reste pas moins que nous,devons dont la contre-partie se trouve englobée nous donner quelques Indications sur la être heureux d'avoir mis fin au régime de* cette annéo au chapitre 1752 du budget future politique du Gouvernement en ce transports maritimes et du compto spécial du minlstcro des finances. 11 n'englobé pas qui concerne un accroissement supplé- par la loi du 28 février 1018. non plus toutes les dépenses de fonction- mentaire du tonnage sous pavillon fran- M. Charles Barangé, rapporteur gènéraU nement de l'office scientifique des pèches, çais. Très bien 1 qui dispose d'un budget autonome ali- Nous avons lu, en effet, avec beaucoup menté par des taxes spéciales. d'intérêt, les déclarations qui ont été M. le rapporteur. Si je reviens au budget Enfin, le crédit inscrit pour îa subven- faites dimanche dernier devant lee minis- ordinaire, dont les crédits rectifiés s'eU* tion & l'établissement national des inva- tres des affaires étrangères et les ministres blissent à 3 milliards 739 millions, je cons* lides de la marino marchande ne comprend des finances des divers pays compris tate que les différentes dépenses peuvent pas une somme de 200 millions de francs, dans le plan Marshall et qui bénéficient de être groupées sous quelques grandes tô« qui est nécessaire au financement de la ce qu'on appellle l'aide à l'Europe. Il y tes de chapitres. majoration temporaire de 20 p. 100 payée est question de coopération, de coordina- Il y a drabord ce quo nous pourrions! tion des économies. appeler les frais généraux administratif» aux pensionnés de la marine marchande qui comportent l'ensemble des dépense* depuis le 1* janvier et qui, si je suis Il va de sol que, dans une telle coordina- ae personnel et de matériel et s'élèvent bien informé, fera l'objet a'un projet spé tion, la Hotte marchande représente un & un total un peu supérieur à 517 mil- cial qui sera déposé incessamment. élément extrêmement important. Les ef- lions de francs. Ce sont les dépenses do Compte tenu de ces diverses observa forts de certains pays, comme les Pays- l'administration centrale et des services tions, le total des crédits do la marine mar- Bas, la Grande-Bretagnè, tendront à obte- extérieurs, personnel et matériel. Certal* chande inscrits au budget ordinaire ou qui nir que leur flotte marchande soit chargée nés d'entre elles ont pu être réduites par devraient y être englobés «'élève à un peu d'assurer la majorité des transports de rapport à l'année 1947, en raison des sup* plus de 4 milliards pour l'année 1918. cotte Europe occidentale qui est en train de so constituer. Je souhaite vivement — pressions rendues possibles par la déré* Ce dernier chiffre est cependant de peu et je sus sûr que toute l'Assemblée le quisition des navires et des équipages ot* d'hpportance si on le compare aux crédits souhaite avec moi — connaître la position (l'autre part, par le retour à l'autonomie inscrits au budget extraordinaire, depuis des négociateurs français sur cette ques- des stations de pilotage qui sont désor* ue nous avons adopté la méthode des tion vitale pour l'avenir de marine mar- mais financées, comme elles l'étaient Seux budgets. chande française. avant la guerre, par des taxes quo cea Je rappelle à l'Assemblée qufau titre, de stations perçoivent sur les navires qu) la reconstitution de la flotte de commerce L'an dernier, l'avais aussi appelé l'atten- font usage de leurs services.* et de la flotte de pèche, le hudget extraor- tlon de l'Assemblée nationale sur la situa- La réduction de dépenses do personnel tion déficitaire du compte spécial des trans- et do matériel qui a été permise bar la finf dinaire do la seule année 1918 a ouvert ports maritimes où 6e reflétaient lee ré* our 43 millards 102 millions de crédits du régime des réquisitions s'éleve pour sultats de 1* gestion par l'Etat de la flotte 1048 à 15.494.000 francs, tandis que le te* S'engagement et pour 42 milliards 450 mil- marchande depuis sa réquisition en sep- lions de crédits do payement. tour & l'autonomie des stations do pilo* tembre 1939; tage & permis de supprimer dans le bud« Au titre de la reconstruction et de l'équi- J'avais complété et amplifié ces obser- gel de 1948. 76 millions de dépenses qui pement, le budget extraordinaire de la vations au cours de la discussion du statut étaient en 1947 à la charge de l'Etat. marine marchande comporte 258 millions de la marine marchande en gvrier der- D'atflrc part, conformément aux conclu- de crédits d'engagement et 278 millions de nier. crédits de payement. sions do la commission de la guillotine» Comme la commission des finances le quelques suppressions d'emplois — au to* Depuis la libération, le pays a ainsi redoutait et contrairement à certains es- tal 31 — ont été effectuées a l'administra» consacré à la reconstruction de sa flotte poirs qui s'étaient exprimés, l'apurement tion centrale du secrétariat générai de la; do commerce et do sa flotte de pèche des opérations ne paraît pas devoir dimi- marine marchande. 129 milliards 98 millions de francs en cré- nuer très sensiblement le déficit du La plus importante de ces compressions dits d'engagement et 81 milliards 403 mil- compte spécial. lions do francs en crédits de payement. d'emplois résulte de la fusion de la dirçc* "En effet, les navires réquisitionnés ou tlon du personnel et de celle des gens del Le chiffre de 129 milliards que je viens affrétés ayant été restitués ou devant mer. de citer comprend 0 milliards 365 millions être restitués À leurs propriétaires, il L'ensemble de ces économies t>'élèvé| que le Parlement n'a pas encore votés, apparaît qu'un grand nombre de travaux pour 1948, à un total de 2.835.000 francs. mais devra accorder avant la fin de l'an- d*entretien ou de réparation qui avaient Je signale au passage que, confirmant née pour traduire en francs les consé- été différés pendant la période d'exploita- leinement les indications données l'ani quences de la dévaluation monétalro de tion intensive des hostilités ou des années janvier 1918. qui ont suivi doivent maintenant être Sernier par votre rapporteur, la commis* La contre-partie de cet effort financier effectués pour remettre les navires dans elon de la guillotine n'a proposé aucune! considérable se trouve dans la reconsti- l'état oùMl? étaient, à leur prise en charge suppression d'emploi dàns les services ei* tution du tonnage français. par l'Etat. térieurs de la marine marchande. Au i* juillet 1018, la flotte de com Pour l'année 194$. l'état évalnatif pré- Ces services restent squelettiques et, S merce sous pavillon français était de 2 mil paré par M. le ministre des travaux pu- mon sens, nettement insuffisants. Nous lions 511.000 tonneaux, dont environ blics et des transports fixe les dépenses du connaissons tous des quartiers où les bu* 200.000 encore en fin de travaux, alors que compte spécial ii 2? milliards et les recet* reaux' de l'inscription maritime n'ont notre flotte avait, au septembre 1939, tes du même compte à 17 milliards même pas une dactylographe à leur dis- un tonnage global de 2.692.000 tonneaux 500 millions soit un excédent de dépense^ position. de 9 milliards 5C0 millions. Ces bureaux, qui tiennent notamment En quantité, cn tonnage, la flotte mar- Jes guichets de l'établissement national chande, qui était l'un des secteurs les En revanche, le compte d'exploitation des invalides, sont incapables de mettra plus sinistrés de l'économie française, •des navires pour l'année .1918, qui 6cra en pnyement les prestations dues auv n puisqu'il pe restât que S7J3.0M topn_çaux d'ailleurs un année « SQurto & puisquç la rjn$ blessés ou malades. Je persiste donc à demander qu'au pro- Notre enseignement maritime comporté, parait impossible que, l'an prochain, les chain budget, quelques créations d em- en effet, actuellement, deux degrés: un crédits demandée pour améliorer les lus* ploi* dans les services extérieurs soient degré élémentaire, qut est représenté par lallations des écolo* nationale* da la ma- autorisées. les écoles d'apprentissage, et un degré su- rine marchande — je pense plus spécia- Je signale également que la commission périeur, qui est destiné a fournir los cadres lement A l'outillage nécessaire pour le* de-* finances nous avait autorisé & accorder d'officiers de la marine marchande prépa- sections de préparation des officiers méca- un supplément de crédits pour permettre rés dans les écoles nationales de ta marine niciens ne soient |>as un peu plus d'octroyer aux personnels de l'inscription marchande. généreusement consentis. maritlmo ie statut dont bénéficient les En ce qui concerne l'apprentissage, le Tels quels, los crédits permettront agents techniques do ia marine marchande. chapitre 333, actuellement inclus dans les d'achever les installations de l'école de In Nous avons appris avec satisfaction qu'un dépenses de matériel, concerne la réfec- marine marchande do Paris, d'assurer hi accord était intervenu entre le secrétariat tion, l'entretien et l'équipement des écoles réouverture de l'école du Havre, mais les d'Etat A la fonction publique ct le minis- de la marine marchande, ainsi quo les frais autres écoles seront encore condamnées k tère des travaux publics, des transports» et de personnel, malgré son libellé. végéter. du tourisme pour réaliser cetto réforme Il existe, en France, actuellement, vingt Lo troisième groupe de dépenses est qui, pour le moment, cependant, ne se tra- écoles d'apprentissage. Le nombre des di- celui des subventions que l'on pourrait duit pas par une augmentation de crédits recteurs, ((Ut était (le 28, A été réduit à 22 dire « économiques », c est-A-dire les cré« Unus ie budget. en 1018. ta nombre des Instructeur», qui dits ouverts pour payer A différentes com- Le deuxièmo grand groupe de dépenses était de 131, a été réduit k 100. » pagnies de navigation, en vertu des con- peut ranger sous la rubrique « Dépenses Il n'est pas possible, A notre avis, d'efTec- ventions existantes, dos subsides que sociales ». Elles s'élèvent A l.r»53 millions l'Etat s'est engagé k leur verser. de francs en chiffres ronds, en augmenta- tucr do nouvelles réductions. On ne dis- tion de 501 millions de francs sur l'année pose plus, en effet, que de 5 instructeurs Une lettre rectificative, reçue depuis 1017. par école, ce qui est un minimum au- l'impression (kt rapport, a porté-ccs sub- Cotte augmentation reflète la majoration dessous duquel ou ne saurait descendre. ventions de 311 mLllons do francs k 875 do la pension proscrite par la loi (lu C sep- Toute suppression nouvelle aurait pour millions de francs. tembre 1017. Ello ne comprend pas, commo conséquence la fermeture d'écoles, alors Actuellement, en vertu des conventions, je l'ai déjA dit. ie coût de la majoration que, (fans l'état actuel, en raison de l'exi- quatre comitagnics ont droit A des sub- de 20 p. 100 mise en payement *ur notre guïté de certaines installations, on ne peut sides de l'Etat. demando ic 1" avril dernier. Enfin, clic ne icccvoir tous les candidats apprentis ct que C'est d'abord la Compagnie générale contient aucune provision pour la refonte nous ne préparons pas un nombre suffisant transatlantique, qui, actuellement, ne per- du statut des pensions. de mousses et do novices, en particulier çoit pas de subventions, car elle est pour la pèche. in bonis. Je rappelle, à ce sujet, ft M. îe ministre Le montant total de la subvention aux C'est, en second Heu, les services dos travaux publies et des transports qu'à écoles d'apprentissage qui figure au contractuels des Messageries maritimes, In dite du 16 juillet, je lui ai écrit, au nom budget, s'élève k 78.317.000 francs. J'ai qui vont recevoir 612 millions de francs, de la commission consultative de rétablis* reçu l'assurance qu'il permettra d'attribuer au lieu do 2*0 millions de francs origi- M-meiit des invalides, pour lui demander des bourses d'entretien, sous forme de par- l'appui du Gouvernement, afin do faire nairement prévue. ticipation aux dépenses de nourriture, ù Cette augmentation nouvelle est due A Inscrire à l'ordre du jour do l'Assemblée tous les élèves de ccs écoles. lo nrojet qui résulte des travaux de lo ce que 1e compte d'exploitation dos ser- commission consultative. A mon sens, ces crédits sont cependant vices contractuels des Messageries mari- . Nous voudrions demander A M. le mi- calculés d'une façon un peu trop étroite, times pour 1017 va accuser un déficit de nistre de nous faire connaître, dans la dis- car beaucoup d'écoles ne peuvent accueil- 012 millions do francs, au lieu des 280 mil- cussion. la position du Gouvernement à lir tous les candidats qui s'adressent k lions de francs initialement prévus. l'égard de ce proiet Impatiemment attendu elles, et ceci, principalement, dans les Votre rapporteur s'est naturellement par tes pensionnes ct par tous los marhu, réglons eûtlères dont la population a uno vivement préoccupé des motifs d'un tel et que nous souhaiterions'tous voir adopter forte vocation maritime. dépassement des prévisions, alors que, par l'Assemblée nationale et par le Conseil J'attire l'attention de M. le ministre, éga- normalement, on pouvait s'a tlon il re k ce do la llépuhlique avant la fin de la session lement, sur le fait que les représentants quo les compagnies de navigation aient, parlementaire. do ces régions ont tous l'impression quo on 1047, une exploitation bénéficiaire. Dans les dépenses sociales, il faut aussi les crédits destinés à l'enseignement ma- li résulte des explications qui m'ont été ranger les subventions pour les foyers des ritime sont calculés beaucoup plus étroi- fournies qu'en 19i7, les recettes des ser- marins. la somme prevuç pour les dé- tement <{ue ceux destinés aux autres bran- vices contractuels des Messageries mariti- enses de fonctionnement est de 20 mil- ches d'enseignement technique. Or, il n'y mes accuseront un excédent de 390 mil- a aucune raison pour quo le ministre dos lions de francs par rapport k celles de Runs 100.000 francs. finances traite différemment les deux Il faudrait pouvoir vérifier dans les ports 1956. ordres d'enseignement scion qu'ils dépen- Par contre, les dépenses se sont accrues si ce< crédits sont tout A fait suffisants, dent du ministère (les travaux publics et car rien n'est plus Important pour la santé dans une proportion beaucoup plus ue- des transports ou du secrétariat d'Etat k vée, du fait notamment des deux postes ph\siquc et morale des marins que des l'enseignement technique. {Très bien! très foyer* digne* de cc noble nom. suivants : bien !) D'une part, les réparations des navires Je crains que l'étranger ne soit très en En ce qui concerne les écoles nationales qui coûtaient 250 millions de francs en avan^tî sur nous & cet égard, et je dois de la marine marchande, je suis obligé de 1946, sont passées h 499 millions de francs noter que les crédits prévus sont inférieurs signaler que, si beaucoup ést fait pour en 1917. Les navires do celte société, ù ceux de 1047 de pics de 3 millions, bien l'école nationale de la marine marchande comme tous ceux qui ont été gérés par la que les équipages actuellement en service de Paris, créée pendant l'occupation, très direction des transports maritimes, ont aient tendance â devenir plus nombreux. peu est réservé aux écoles nationales de souffert du retard apporté aux réparations Dans les dépenses sociales, rentrent navigation de la marine marchande situées d'entretien, retard causé par la néces- nibsi les dépenses coircspondant aux sur les côtes. Te", est le cas, par exemple, sité d'utiliser intensivement les navires bourses attribuées aux élèves des écoles pour une de ces écoles que je peux visi- ct d'assurer uue rotation aussi rapide quo ïiatiiiiales d® la marine marchande. ter fréquemment, celte de Paim|wl. possible. Le compte de 1947 supporte donc Le crédit de ce chapitre — 2.855.000 11 semble que les écoles qui ont dû se des réparations qui, r.vec des méthodes Ira nés — est, à notre avis, tout à fait replier ct qui ont été fermées par l'en- d'exploitation normales, auraient été éten- insufiisuiil. De nombreux élèves aptes à nemi poui actes de résisiance restent en dues sur plusieurs des exercices anté- faire des officiers de la marine marchande quelque sorte pénalisées. rieurs. Et II faut craindre qu'en 1948 il en doivent renoncer A s'engagtv dans cette Plusieurs d'entre nous ont pu vérifier sott de même. 11 y a encore un gros retard voie, leur famill* étant incapable d'assu- nar eux-mêmes que, dans certains cas, à rattraper. mer leurs dépenses d'entretien pendant l'équipement de ces écoles était si insuf- D'autre part, les conventions qui lient leur* études. fisant quo les candidats nui doivent faire les services contractuels des Messageries Ce chapitre devrait, A notre avis, ainsi dos essais pratiques étaient obligés de maritimes ft la Compagnie des messageries que ceux du même ordre qui se trouvent passer leurs examens le dimanche, de maritimes, instituaient en faveur de cette sous le titre, des dépenses de matériel ct manière A pouvoir utiliser les machhics- dernière compagnie un forfait de frais do de personnel, être incorporé dans un titre ouîils d'ateliers privés, nui sont mises gestion qui variait en fonction des dépen- spécial réservé à l'enseignement maritime, obligeamment à la dis^slllon des direc- ses du personnel administratif de la pour que nous puissions, l'an prochain, teurs des écoles par leurs propriétaires. Compagnie des messageries maritimes. Ces examiner A fond l'ensemble des crédits Nous n'avons pas le droit de prendre dépenses reflètent, en 1947, les incidences destinés A cet enseignement. , des initiatives, budgétaires. Mais ii me. des augmentations de salaires intervenues à.deux reprises, en juillet et cn décembre Telles sont les observations qu'appellent M, Ohrletlan Pineau, ministre des Ira* de l'année dernière. • . les principales rubriques sous lesquelles vaux publics, des transports et du fou*. Cct élément d'augmentation n'était pas se rangent les différents crédits de ce rime. La fusion des deux directions dont prévu lorsquo le budget a été préparé et budget. . • 11 s'agit, et qui se traduit dans Je budget, fe forfait passe do 282 millions en 1046 L'examen détaillé des chapitros nous présenté, A été décidée par la commission à 487 millions en 1047. permettra, s'il y a lieu, do compléter ces de la guillotine, qui a réduit d'une unité, Je rappelle qu'en vertu de la loi votée observations. le nombre des directions des services dQ »ar l'Assemblée nationale le 28 février Je me permets d'émettre l'espoir que lo la marine marchande par la fusion de lu Î94* ce régimo, qui a toujours été l'objot budget de 1049 nous sera présenté un peu direction de l'administration générale et do critiques très sérieuses et, à mon avis, plus tôt que celui de l04d et Je souhaite de la direction des gens do mer. Justifléos, doit prendre fin par la fusion aussi que les différentes observations que Bien entendu, cette fusion s'est faite au des services contractuels dos Messageries 'ai faites au nom de votre commission, sein de ce que l'appellerais la « section maritimes et de la compagnie du même quant & l'insuffisance de certains crédits marino marchande » do mon ministère* nom. Mais cette fusion prendra place seu- et au sujet do certaines améliorations dans Il no s'agit pas du tout d'opérer la moin* lement & dater du i* août 1948, la présentation du budget, qui visent no- dre fusion entro la direction du personnel Or, je crois qu'uno convention nouvelle tamment la création d'un titre spécial des- des gens de mer, nouvelle direction uni* est en cours de négociations avec la nou- tiné \ englober toutes les dépenses se ré- que, et la direction du personnel des tra- velle compagnie nationale. 11 aurait été férant à l'enseignement maritime, pour- vaux publics, Je mode île recrutoment et également très désirable, bien que cola ront être retenuos par le Gouvernement. de gestion de ces services étant très dlffé* paraisse maintenant assez douteux, que la (Applaudissements à gauche, au centre et rent. nouvelle convention fût soumise nu Par- à droite.) M. Raymond Cayol. 1} en avait été ques* lement et votée avant notre séparation. tion à un moment donné. Quoi qu'il en soit, il est évident qne M. le président. Nous abordons l'examen nous pouvons avoir de ce fait, dans un des chapitres. M. le minietre dee travaux publies, dea cahier collectif de crédits prochain, de transporte et du tourisme. Mais jo nuisi cette question et je puis vous donner tous nouveaux crédits à accorder. Tirnu I". — DÉPENSES OIIDIKAIIIES Une autro subvention importante eel apaisements sur ce point. attribuée au service de Corse, précédem- 2# partie. Dette viagère. M. le précisent. Personne ne demanda ment assuré |»ar la compagnie Frayssinet. « Chap. 70. — Soldo des officiers géné- plus la parolo ?... Je constate, au passage, que le transfert Je mets aux voix le chapitre 100. à la Compagnie générale transatlantique raux du cadre de réserve, 5.749.000 francs.» de ce service n'a pas eu pour effet 1e Personne ne demande la parole ?.„ (Le chapitre 100, mis aux voix, est diminuer les charges budgétaires» puisque adopté.} Je mets aux voix le chapitre 70. la subvention, qui était prévue au budget « Chap. 101. — Fonctionnaires détachés pour 17.5C0.000 francs se trouve, du fait (U chapitre 70, mis aux voix% est & l'administration centrale, 13.361.000: de la nouvelle lettre rectificative, portée h adopté.) 13.361.000 francs. » — (Adopté.) 56 millions do francs. M. le président. Nous arrivons au cha « Chap. 102. — Traitements du personnel Enfin, la dernière compagnie subven pitre 100: des cadres complémentaires de l'adminis* tlonnéo est la Compagnie Siid-Atlantique tration centrale, 197.000 francs. » qui ne recevra que la bagatelle de sept 4* partie. — Personnel. (Adopté.) millions de francs. « Chap. 100. — Traitenants des divers « Chap. 103 — Rémunération du person- Il est impossible, je tiens & le souligner, nel contractuel do l'administration cen* & voire commission des finance*, de vous personnels en service h l'administration traie, 14.858.000 francs. » — (Adopté.) assurer que tous ces chiffres ne seront centrale, 49.415.000 francs. » pas très sensiblement modifiés par dc3 La parole est à M. 'ftyol, « Chap. 101. — Salaires du personnel collectifs à venir, dès que les conventions auxiliairo de l'administration centrale* nouvelles auront été préparées par lo coâi- M. Raymond Cayol. Je ne reviendrai pas 13.096.000 francs. » — (Adopté.) seil supérieur de la marino marchande sur les observations de M. le rapporteur tt Chap. 105. — Allocations et indemnité* et acceptées par le ministre des travaux au sujet de la modification opérée par le diverses du personnel do l'administration! publics qui devra les soumettre au Parle- Gouvernement dans l'administration cen- centrale, 2.381.000 francs. » — (Adopté.) ment. trale de la marine marchande, à savoir la fusion de deux directions. « Chap. 125. — Personnel dos servipoal Enfin, la dernière grande catégorie de Un projet avait vu le jour sous le pré- do l'inscription maritime, 121 million* dépenses peut rentrer sous la rubrique cédent gouvernement; il prévoyait une 735.000 francs. » — (Adopté.) générale : « Dépenses résultant de la liqui- modification beaucoup plus générale, et dation des hostilités ». M. le préeldent. « Chap. 126. — Insnec* h mon sens, plus grave, de cette adminis tlon et police de la navigation. — Police! Trois ans après la guerre, ces dépenses tmlion centrale. Co projet a été «ban représentent encore aans le budget de la donné, h voudrais avoir l'assurance, des pêches. — Agents du gardiennage. —i marine marchande une somme globale monsieur lo ministre, que vous vous en Traitements et salaires, 68.250.000 francs. 4 de 900 millions. tiendrez à la modification dont M. le rap* La parole est & M. Cayol. Cette somme est constituée essentielle porteur vient de parler. Je n'insisterai M. Raymond Cayol. J'ai élé chargé paq ment par deux chapitres. Le premier, qui d'ailleurs pas sur ses conséquences. la commission de la marine marchande! correspond aux prîmes d'attente payées Je voudrais savoir également si vous d'appeler votre attention sur le sort de* aux armateurs dont les navires ont été n'avez pas envisagé* monsieur le minis- agents du gardiennage. détruits par faits de guerre, représente tre, un projet do fusion des deux sour- Vous êtes certainement au courant, mon* 300 millions de francs. Le second chapitre; ces de recrutement du personnel de l'ad- sieur le ministre, de cette question: uit qui représente 600 millions de francs, cor- ministration centrale de la marine mar- dossier a été constitué par le syndicat det respond aux dépenses de renflouement ou chande. agents du gardiennage. de remise en état d'unités qui avaient été La première source de recrutement est réquisitionnées pendant la guerre au pro- le concours. On recrute ainsi des admi- Il s'agit d'une question de reclassement* fit non pas de la marine marchande, mais nistrateurs qui sont formés comme tous Je m'excuse de soulever uno telle question de la marine nationale. à propos de la discussion du budget, mais ceux de nos administrations publiques. je saisis l'occasion qui m'est offerte. En faisant supporter par le budget de la La deuxième source de recrutement est Pouvez-vous me dire, monsieur le mi nid* marine marchande des dépenses qui sont celle de l'inscription maritime. tre. 6i vous comptez donner une substan* le résultat d'hostilités et d'opérations mili- Je me demande s'il n'y aurait pas inté tlelle satisfaction aux revendications de es taires, en fait, on tend è décharger les rôt à instituer un mode unique de for personnel, en alignant les traitements des budgets militaires pour charger un budget mation, de recrutement, de nos adminis- agents du gardiennage sur ceux de la caté* civil et les sommes dont il s'agit auraient trateurs de la marine marchande, dont le gorie avec laquelle Ils demandent la pa* été, à mon avis, plus justement placées rôle est très spécial et dont la compé rlté ? .dans les crédits militaires de la marine* tence serait précisément mieux soulignée Toutefois, je n'ai pas jugé nécessaire par un mode de formation, unique. M. le président. La parole est à M. le mfc d'engager sur cette question uno dispute C'est 6ur ces deux points que je vou nlstre des travaux puiblics, des transports de principe et, puisque les crédits sont drais avoir quelques explications. et du tourisme. s nécessaires, j'ai estimé oue nous pou- M. le président. La parole est à M. le mi M. le ministre dee travaux publies, des vions les accepter au budget de la marine nistre des travaux publics, des transports transporte et du tourisme. Je m'excuse d| marchande. et du tourisme. Ijlire & M. Cayol qu'il m'es* très difficile ASSEMBLKE NATIONALB — SEANCE 00 26 JUILLET 1WS de traiter une question de reelassement à n y aurait Heu de respecter l'écrit dan* . M, la préeMent.* Chap, ^14. — Dépenses l'occasiôn de la discussion du budget» lequel nous avions i nséré J'ai ticle 21 tfana ulvérses.pour.la surveillance et la protécU le reclassement a fait l'objet dee dis- le statut de la marine marchande tion de* pêphes maritliyes, , S.Wû.ootf eussions que l'Assemblée connaît et créé Sans instaurer de précédents qui pour- francs, n .... ; , » erltre les différentes catégories de fonc- raient être gênante en matière ue traite: La parole-est iM. Cayol, . tionnaires une certaine émotion due aux ment des'fonctionnairee, nous ne devons concurrences. cencndant pas traiter aveé désihvolture M. Raymond Cayol, Je suis confus, parce des agents qut ont vraiment rendu de ue je v&ls sa ni doute déborder le çadr$ En qualité de ministre chargé de la ma- nombreux services h la mariné marchande âe ce budget et soulever une quostiou rine marchande, l'àl défendu le reclasse* à l'époque où la réquisition 'mit en d'intérêt local. Je le ferai le plus rapide* ment du personnel dont j'avais la charge. vigueur. ment possible. Je n'ai pas toujours, comme beaucoup de 11 s'agit de la pèche au lamparo (Souri- mes collègues, obtenu les satisfactions que M. le préeMent. La parole est k M. le res.) qui a soulevé, k en particu* je souhaitais. ministre des travaux publics, des trans- lier, uoe querelles longues et passionnées. H m'est assez difficile de remettre ports et du tourisme. Me plaçant uniquement sur le pfaq do la question en discussion devant l'Assem- M. le minietre dee travaux publie*, dee l'intérêt oesr consommateurs, J'ai toujours blée, étan,t donné qu'il s'agit d'un pro- transporte et du touriime. Permettez-moi, pensé que la pêche au lamparo pouveit blème d'ensemble.-et non nas d'un pro- mon cher collègue, de vous lire un toxte amener sur le marché une quantité de blème propre 4 mon ministère, qui vous prôuvera que )'ai suivi, tout ati poissons plus-considérable* que celle que moins partiellement, votre avis. peuvent rapporter les pêcheurs usant M. Raymond Cayol. Vous faites votre de- d'autres procédés. voir, monsieur le ministre; j'ai fait lo M. Raymond Cayol. Je vous avais d'Ail- L'avis do l'Office des pêches n'était paa mien. leurs écrit à ce sujet, monsieur le mi- défavorable, mais on se heurtait aux diffi- M. le préeldent. Personne ne demande nistre. cultés. inhérentes k la divergence d'inté- plus la parole?... rêts des différentes catégories de pé« M. le minietre dee travaux publies, dee chenrs. Je mets aux voix lo chapitre 126, au traneports et du tourisme. En effet, et le Le lamparo étant autorisé à peu près chiffre de 68.250.000 francs. vous mis répondu. Ce sont des extraits sur tout le littoral sauf à Marseille» (Le chapitre 126, mis aux voix, est de cette réponse que ie veux lire à l'As- nous sommes un peu étonnés que adopté.) semblée, car cette lettre traduisait bien les arguments qui nous sont opposé « Chap. 127. — Traitements du personnel ma pensée: pour cette ville ne soient pas valables pour « Les (tgents contractuels n* peuvent 1 des cadres complémentaires des services bénéficier que du préav's de trus moi* l'ensemble des ports méditerranéens. extérieurs, 1.630.000 francs. » — (Adopté.) prévu k leur contrat. Les auxiliaires tempo- . Je crois savoir que le ministère du îavt- « Chap. 128. — Salaires du personnel raires ont droit à un mots de salaire s ils taiilement à donné un avis favorable à auxiliaire des services extérieurs, 15 mil- ont moins de cinq mi> de services, deux la pratique de la pêche au lamparo k lions 878.000 francs. » — (Adopté.) Marseille. mois s'ils ont de cinq à dix ans, trois . Me faisant, Je le répète, uniquement « Chap. 129. — Indemnités et allocations mois s'ils ont de dix à quinze ans. l'écho des préoccupations des consommai diverses aux personnels des service:- exté- a En ce qui concerne les fonctionnaire* teurs, et pensant quo la pêche au lamparo rieurs, 630.000 francs. » — (Adopté.) temporaire», chefs, sous-chefs, rédacteurs, est susceptible d'amener sur le marche dû, « Chap, 151. — Enseignement maritime. comptables, etc... » — Je crois que c'est poisson en quàntlté plus importante, j'e9» — Traitements et salaires, 22.080.000 surtout À ccux-là que vous faf.es ailueion ère, monsieur le ministre, que vous sanc* francs. » — (Adopté.) — « ...la solution est moins nette et j'ai Ronnerez l'avis favorable donné par <*Chap. 165. — Indemnités de résidence, demandé & M. le ministre des financer M. Coudé du Foresto, en donnant votro 19.638.000 francs, n — (Adopté.) d'admettre qu'ils pourraient bénéficier des autorisation. avantages qui sont accordés aux fonction- « Chap. 166. — Supplément familial de naires titulaires ayant moins de quinze ans M. le présidents La parole est A M. 10 Jraltement, 5.731.000 francs. » — (Adopté.) de services. Je rt'ai pu, jusqu'à ce jour* ministre des travaux publics, des trana» « Chap. 168. — Congés spéciaux de Ion- obtenir la décision favorable que j? ports et du tourisme. gu3 duree, 1.965.000 francs. » -r (Adopté.) souhaito en ieur faveur et qui les ferait bénéficier du mois par année de services M. le ministre dee travaux publies, des M. te président Nous arrivons au cha- faisant Pobjet de leur revendication. » transporte et du touriime. Je m'en excuse, pitre 301: Au cours des discussions que j'ai eues mon cher collègue, mais ma réponse va à ce sujet avec M. le ministre des finances, être moins favorable que les précédentes En effet, il y a une opposition, à mort # ce dernier m'a présenté une objection D partie. — Matériel, fonctionnement résultant de la comparaison que nouj* sens assez légitime, des autres catégories des services et travaux d'cnlfctien. avions faite entre le statut de licenciement do pêcheurs et notamment des chalutiers de ce personnel et celui du personnel du qui n'admettent pas la pêche au lam- '« Chap. 301. — Matériel de l'administra- ministère du ravitaillement. paro, qui présente tout de même des incon- tion centrale, 6.591.000 francs. » vénients 6ur lesquels je n'ai pas besoin Dans lo dernier .paragraphe de la lettre d'insister. ? La parole est à M. Cayol. que je voue al adressée, je faisais unique- ment allusion aux fonctionnaires qui Je ne puis prendre, vraiment, sur ca M. Raymond Cayol. Je m'excuse auprès avaient quinze ans de services. Or, 11 n'y n point, aucun engagement et je m'en de l'Assemblée do reprendre la parole: pas au ministère du ravitaillement, et pour excuse. je serai aussi bref que possible. cause, de fonctionnaires remplissant cette M*, le président. La parole est k M. Cayol* Mon intervention a trait au personnel condition. de la direction des transports maritimes. Par conséquent, je nè désespère .pos M. Raymond Cayol. Vous comprendrez* Vous vous souvenez, monsieur )e mi- d'obtenir satisfaction, puisque l'objection monsieur, le ministre, que je ne mo con* nistre, que lors de la discussion du sta- qui m'avait été faite n'est plus valable tente pas tout û fait de cette déclaration* tut de la marine marchande, nous avions pour cette catégorie d'agents de l'Etat. En effet, j'ai reconnu qu'il y avait de* inséré un article spécial comportant des intérêts opposés À ceux des 'pêcheurs, dispositions favorables a.u personnel de M. Raymond Cayol. Je vous remercio de mais il faudrait essayer de trouver un cette direction. Dans notre esprit, ces fa- vos explications, monsieur le ministre, ot terrain .do, conciliation. veurs étaient amplement méritées par lè j'espère que le vœu que j'ai formulé sera C'est celui de l'intérêt général des con- travail écrasant qu'avait fourni ces agents un jour réalisé. sommateurs,' sur lequel je me suis placé* de l'Etat. M. le président. Personne ne demande Est-ce que, k la faveur de ce critérium Sur l'intervention de la commission et plus la parole ?... — et de ce critérium seul — vous n'au- du ministre des finances nous avons re- Tlez pas une bonne occasion de vous éleve* tiré cet article, sans cependant renoncer t Je mets aux voix le chapitre 301, au chiffre de 6.591.000 francs. au-dossus des intérêts particuliers et diver* k donner à ce personnel quelques satis- gonts des diverses catégories de pêcheurs factions bien méritées. ' (Le chapitre 301, mis aux voix, est adopté.) et de dire si, oui ou non, la pêcln au Or. une circulaire datée du 15 avril 1948 lamparo, d'une part apportera uno plus attribue au personnel de la direction ma- « Chap. 312. — Frais de mission et de grande quantité de poisson destiné a la ritime une indemnité de licenciement qui déplacements, 18.260.000 francs. » —• consommation et. d'autre part, dépeu- ne s'élève qu'à un ou deux mois de trai- [Adopté.) plera les fonds ae la légion de Marseille tement suivant que l'intéressé a fourni « Chap. 313. — Dépenses diverses de — il fwralt que c'est la nrinclpale obleo moins de cinq ans ou entre cinq et dix matériel des services extérieurs, i0.380.000 tion — alors qu'ailleurs elle ne les dévast* ans de services. francs. » — (Adopté.) pas. 5000 ASSEMBLEE NATIONALE — SEANCE DU 18 JCflLLfifr IM8 lt te président* Personne ne demande côtés normandes est d'environ un tiers Une telle situation, qui parait, en effet» plus h parole t.. plos élevé que le fret vers les'côtes bre- anormale, né prendra Un que le jour Je mets aux volt le chapitre 314 ao tonnes. où nos importutlous de charbon ot aubes chiffre de 8.600.0(10 francs, Par conséquent, on devrait pouvoir pro- matières premières seront régularisées, et (le chapitre 814, mis ans va ix, est céder à l'importation par Itg ports lire* oa nous connaîtrons d'une manière pré* adopté.) tons au moins do toutes les quantité„ s et cise et & l'avance la nature et l'Impor- tance des bateaux qui viendront dans noe « Chap. 345. — Dépenses diverses pour de toutes les qualités de charbon qui sont ports. la eéeurlté de la navigation maritime tt nécessaires a cette région. l'hygiène, 7.135.000 francs. » — (Adapté.) Or, ce n'est pas du tout ce qui se pro- Mats nous sommes dans une période qui duit. O.. volt arrivor dans nos porls bre- suit de près celle de 1a guerre et de la M. le président. « Chap. 3t8. — ftfyroscs tons des charbons américains transbordé* réquisition de la marine marchande. Je. diverses concernant les personnels dos de Brest «t dè Cherbourg, es qui est vrai- vous demande donc d'être suffisamment services de la marine marchande. 4 mil- ment Irrationnel, ou même des charbons patient. lions 100.000 franc*. » — [Adopté.) dés mines du Nord ot du Pis-de-CalaU. ce Nous avons fait, comme vous avex bien La parole est A M. Coudray. qui, vous le voyez, alourdit considérable- voulu le reconnaître tout à l'heure, un ai. Qeerfee ftoudray. Je ne proteste pas ment les transports ferroviaires dan? un effort important dans le sens que vous contre la suppression de la subvention moment o» notre matériel roufont est ré- souhaitez. LaUsoz-nous le temps d'en faire destinée à l'organisation du pilotage. duit dans tmo proportion que v JUS connais» un autre un ptn plus grand, en espérant J'ai été, en effet, de ceux qui, au cours m. mieux que quiconque. que lors de la discussion du prochain bud* J'insiste donc, monsieur îe ministre, gel nous pourrons, mon successeur ou de la discussion des précédents budgets mol. vous donner quelques gisements de la marine marchande, sont intervenus our que l'offort de rationalisation qui a qu'il m'est encoro Impossible de voua pour que l'on parvienne, le plus rapide- ?té tenté dans votre ministère soit con- apporter cette année. ment possible, a l'autonomie des stations tinué avcc persévérance. de pilotage. Ainsi, vous aurez pormis non seulement le président. Personne ne demande Cette autonomie comporte à mon sens à ces organisations de pilotage de vivre, plus la parole certains corollaires que J'avais eu l'occa- mais vous aurez aussi sauvé la vie de ces Jo mets aux voix le chapitre 310, au sion d'envisager avec le. précédent titu- petits ports, c'est-à-dire à la foU celle chiffre de 4.199.000 francs. laire du portefeulilo des travaux &ut>lles des pilotes, et tous coux qui gravilerit au- (Le chapitre 310, mis aux voix, est ot des transports. tour d'eux et dont vous aurez sang doute adopté.) D s'agit maintenant .de faire vivre les encore besoin demain. « , le préeJdSfft. n Chap. 333. — Ensei- organisations de pilotage devenues auto* J'ai déjà en l'occasion de traiter ce pro- nomes, en développant dons toute la me- blème. Je voudrais insister ce soir pour gnement et apprentissage maritimes, — sure possible, un trafic suffisant dans toits que la disparité que je signale disparaisse. Matériel, 7S.3il0Ô0 francs, » les ports et en particulier dans les petits Tout nous Invite à vous le demander, A La parole e$t à M. Guigucn. ports. la fois l'économie générale du pays et la M. Louis ttutguon. M. Pleven, rapporteur Jo dois reconnaître qu'un effort consi- prospérité de ces petits porls auxquels spécial du budget de la marine mar- dérable a été accompli en co domaine et je suis attaché; (Applaudissements au chande. n fait remarquer, avec juste rai- on assiste actuellement i une véritable centre.) son, le danger (pie présentait la diminution tentative de rationalisation des importa- des crédits prévus nour le fonctionnement tions dans les différents ports. E reste ML le président U parole est à 'M. lo de nos écoles d'apprentissage maritime. ministre des travaux publics, des trans- cependant beaucoup à faire. x En effet, le projet n* 3027 prévoyait, U y a lieu. A co sujet, de noter l'im- ports et du tourisme pour le fonctionnement en 1947 desaites portance du tonnage des Importations de ai. te mlnletre dee travaux publies, dee école, un crédit de S4.439.000 francs. Entre charbon britannique. transporte et du tourisme. Mon cher col- parenthèse, ce chiffre ne permettait pas lu J'ai sous 1ô9 yeux le tableau des impor- lègue, je comprends très bien l'intérêt que réouverture des. écoles qui avalent été fer- tations de charbon britannique, élat>ll par •vous portez A la vie de ces petits ports et mées en 1016. l'association technique de l'importation je vous donne acte qto'à plusieurs reprises Cette année il est prévu un orédlt de charbonnière, pour juin 1948. vous êtes intervenu auprès de mot pour 78.317.000 franc*. En réalité, pour mainte- Il se trouve que. sur 107XXX) tonnes de ue j'essaie de les aider au maximum, en nir le statu quo. c'est une majoration de charbon, C5.000 tonnes sont importées par Sfrlpeant vers eux certaines de nos impor 50 p. 100 du chiffre prévu h fin 1947 qu'il les ports de Dieppe, lo navre, Rouen et tatLns de charbon. aurait fallu proposer, parco qu'il faut tenir Caen, c'est-à-dire quo GO p. 100 du ton- Je vous fais remarquer toutefois*, ou**e n compte des hausses qui se sont succédé nage de charbon britannique sont Im- ce qui concerne îe charbon anglais fl tes t depuis la lin de l'année dernière, hausses portés dans les ports normands. absolument impossible de comparer les qui ont eu une incidence certaine sur les Ce chiffre est xnur le moins étonr.apt, courants commerciaux d'avant guerre avec frais de fonctionnement de ees écotes. U est considérable. lo courant commercial actuel, étant donné Or, au lieu d'une majoration de 50 p. 100, Nous savons que les charbons d'Jmpor* que nous sommes passés du chiffre d'tm- c'est urie diminution de SO p. 100 par rap- talion américains ne peuvent élre débar- ortation do 12 millions de tonnes à celui port à prévision de décembre 1917 reva- qués que dans des ports en eau profonde, Se 117.000 tonnes. lorisée à ce jour, rue l'on nous propose. car ils eont chargés sur des tateaux ' 11 n'y a aucune comparaison entre ces Personne ne pourra,démentir que cette fort tonnage comme les liberty shlps. chiffres et, par conséquent, 11 est normal diminution de moitié du crédit aura pour Nous savone aussi que ces ports qu'un certain nombre do ports qut rcco- conséquence la fermeture de nouvelles éco- sont voisins des centres miniers du Nord valent du charbon anglais avant la guerre les d'apprentissage maritime. et du Pas-de-Calais qui peuvent rocevoir n'en reçoivent plus aujourd'hui. Tout à l'heure, M. Pleven nous a dit que ainsi, dans des conditions rationnelles, le D'autre part, je vous signale que, dans les écoles vont végéter. Je lui répondrai eharbon dont lia ont besoin la plupart des cas, c'est le destinataire que déjà tes écoles végètent et, si l'on Le chiffre que j'ai déjà cité nous parait lui-même qui choisit le port dans lequel diminue les crédits, non seulement les cependant trop fort et nous pensons qu'à doit se faire le déchargement; noua no écoles continueront à végéter, mais on y a U une anomalie. sommes donc pas entièrement libres de sera obligé de fermer de nouvelles écoles. choisir le port. Ainsi, nous devons faire un gros effort Les porto bretons, par contre, reçoivent Un autre probème se pose encore: celui pour augmenter et améliorer notre flotte fort peu de ces Importations, on ne corn* du tonnage des bateaux transportant le de pèche et notre flotte marchande; cela prend pas exactement pourquoi. charbon. Comme vous le savez, ces ba- ne pourra se faire, évidemment, sans for- Comme les charbons britanniques sont teaux, comme ceux d'ailleurs qui transpor- mer des marins en quantité et en qualité. ceux pour lesquels le fret est le moins tent de nombreux autres produits, «ont En qaantité, pour dUnner A nos nouvelles onéreux, leur importation, pour é*re ra d'un tonnage qui va croissant, en sorte unités des équipages qui leur sont néees-. tionnelle, devrait d'abord être faite çar ue, seuls, certains grands ports peuvent salres; en qualité, parce que l'amélioration les ports les plus rapprochée de la cote Îes recevoir et les décharger dans de des techniques fait des navires modernes anglaise. bonnes conditions. de véritables usines flottantes. Je n'îgnore pas que, dans votre minis- On est obligé par suite de procéder à Il fut une époque où 11 suffisait d'avoir tère, certains considèrent que les ports certains transbordement, puis de transpor- navigué un certain temps pour être un riormands sont de ceux-là, mais je vous ter une partie du charbon sur ' petit* marin. Aujourd'hui, il faut, certes, avoir rappelle que les ports anglais qui nous bateaux qui les déchargent dan, forts navigué, mais il faut aussi une formation livrent le charbon sont situés sur la cùte do moindre importance d'où L îarbon technique, pour le plus rctit comme pouc flu pays dé Galles ct que le fret vers les est ensuite expédié à l'intérieur du navs, le ulus grand* ASSEMBLEE NATIONALB — 3* SEANCÇ BU 28 JUILLET 1048, m*^, J'ose espérer mië mon observation, IS» lo minietre dee travaux puttfise» dss Seine que l'on puisse endurcir les ma- Jointe k celle de M. Pleven, influera stjr impsfts et du tsUHeme» Si, car le crédit, rins à leur méfier, lis gagneraient à s'ins- vos décisions et conduira à l'augmentation ïï était, Tannée dernière de 21282,000 truire au contact'de ls mer et a connaître nécessaire de la dotation de ce ehapltre. francs est porté, .cette année, à 78.317.000 la vie du large. w, Mais, dans cc domaine comme dans tous francs. Il n*a pas été réduit par rapport^ Je euls Convaincu que ce n'est pas k les autres, nous constatons encore une fols l'année dernière, mais seulement par Tan- Paris que vous obtiendrez dés vocations port à celui que j'ai demandé au minis- durables. les résultats de la politique néfaste du tère des finances. Gouvernement. On sabote, d'un côté, l'en- Bllee seront, au contraire, superficielles, seignement technique, de l'autre la for- Peut-être d'autres écoles n'ouvriront ce qui ne contribuera certainement pas a mation professionnelle accélérée. Kn réa- pas comme vous le souhaitez» et comme je assurer à notre marine ies équipages va- lité, on veut faire des Français des sans- Je souhaite mol-même, mais je vous ga- leureux que nous lui voulons, (Applaudie* métiers et des chômeurs, afin de pouvoir rantis formellement qu'il n'y en aura pas sements au centre.) plus facilement les Incorporer dans l'ar- de fermées et que celles qui existent con- mée que vous voulez créer. tinueront k fonctipnner. M. le président. La parolè ost & M. ie* mi- nistre des travaux publics, des transports Mais si, aujourd'hui, nous n'avons pas II. Loule Guiguen. Si vous avez demandé et du tourisme. de crédit» suffisants pour nos écoles mari- certains crédits, c'est qu'ils étaient néces- times, je suis persuadé que, demain, le saires ? M. le ministre dss travaux puJWee, des Gouvernement d'union démocratique quo transports et du .tourisme. Je reconnais nous aurons donnera à notre pays aes ls ministre dss travaux putollee, dss volontiers que certaines éculejs d'enseigne- techniciens pour notre marine marchande» transports st iki tourisme. lis mé sem- ment maritime n'ont pas encore été i ou- facteur essentiel dq notre indépendance blaient indispensables ou développement vertes. Mais leur nombre est moins élevé nationale. (Applaudissements à Vextrême des écoles. Mais beaucoup de crédits sem- que ne le suppose M. Coudray. gauche.) , blent nécessaires aux ministres techniques Je défendrai, cependant, ie principe d^ et la situation financière oblige très légiti- l'existence d'une de ces écoles à Paris. M. la président. La parole est h M. le mement lé ministre des finances k n'en Elle existait d'ailleurs avant la guerre. Il ministre des travaux publics, des trans- accorder qu'une partie. , s'agit, en effet, d'une 'écolo qui forme Sur- ports et du tourisme. Les ministres techniques ne peuvent que s'inclinef ; ils sont les ministres d'un Gou- tout des techniciens de la machine, dont M. le minietre dee travaux publice, def vernement qui est obligé de penser avant il n'est pa* indispensable qu'ils soient for- transporte et du tourisme. Sans vouloir tout k l'intérêt général. més dans un port de mer. anticiper sur ce que sera le gouvernement Au demeurant, cette école de Paris est de demain (Sourires), le vous affirme au- M. Loule Guiguen. Je ccnstate que, par celle pour laquelle ii y a le plus de can- jourd'hui que vos préoccupations, d'ail- solidarité gouvernementale, vous n'êtes didats. Si nous Je fermions, nous risque- leurs parfaitement légitimes, ne doivent pas d'accord avec moi, rions de voir un certain nombre deé can- pas vous conduire à un trop grand pessi- didats k celte école de Paris ne pas con- misme. M. la minietre dee travaux publies», dss courir à l'admission dans une école situes transporta et du tourisme. Je suis très res- à une certaine distance de la capitale. En effet, les crédits qui subsistent dans pectueux de la solidarité gouvernementale. 11 serait donc dangereux ae fermer le budget de cette année, au titre des l'école d'enseignement maritime de Paris, écoles d'apprentissage, sont encore très If. le préeldent. La parole est k M.* Cou- dont l'existence n'empêchera d'alileurs supérieurs k ce qu'ils étaient l'année der- dray. nullement le développement d'autres éta- nière. lui situation financière seule a biissements semblables dans des ports ap» amené le ministère des finances k réduire M. George* Ooodray. Ce chapitre, mon- propriés. le crédit de 120 millions que je lui avais sieur le ralnisfnistre , m'inspire une remarque. demandé. M. le rapporteur a souligné l'importance 0L le président* Personne ne demande La meilleure réponse à votre question de l'enseignement maritime, et le vou- pl^s la parole ?... me semble contenue dans ce passage du drais. mol aussi, dire combien j'attache le mets aux voix le chapitre 333, au rapport de M. Pleven : d'intérêt à son développement. chiffre de 78.317.000 francs. « ...La mise au point des crédits (il mil- Nous avons besoin, en effet, de techni- (Le chapitre 333, mis aux voix, est lions d'augmentation) nécessaires l'ap- ciens, en particulier du pont et de la ma- adopté.) prentissage maritime, compte tenu d'un chine. programme qui tend k regrouper cer- S'il y a actuellement pléthore d'agents « Chap, 336. —• Indemnités pour difficul- taines écoles en vue d'un meilleur rende- subalternes, par contre ou s'arrache, vous tés exceptionnelles d'existence, 8.200.000 ment: ces regroupements comportent né- le savez bien, monsieur le ministre, dans francs. » — (Adopté.) cessairement la création d'internats. U ne ies compagnies privée* comme dans les « Chap. 337. — Loyers et indemnités de faut pas se dissimuler que les 75 millions compagnies nationalisées, les techniciens réquisition, 4.250.000 francs. » — (Adopté.) ainsi consacrés à l'apprentissage sont trop du pont et de la machine. . « Chap. 330. — Payements à l'Imprime- faibles et ne permettent pas l'essor souhai- Ainsi que l'a souligné M. le rapporteur, rie nationale, 2.500.000 franc?. » -p table de cetto formation professionnelle. fait tient k ce que notre flotte ae com- (Adopté.) Seules, les circonstances nous incitent, merce, si éprouvée par la guerre, «e 4 « Chap. 340. — Frais de correspondance comme elles ont incité le Gouvernement, trouve aujourd'hui , à la euite d tm magni- télégraphique et téléphonique, 4.615.000 à limiter cette année un effort qui devra fique effort puquel il faut rendre hom- franco » — (Adopté.) être poursuivi dans les années k venir. » mage. k peu près reconstituée. Jvestime que l'enseignement maritime « Chap. 341. — Acquisition de véhicules J'ajoute qu'il n'est pas question de doit être organisé surtout sur le littoral, automobiles. » — (Mémoire.) fermer des écoles. Je vous donne, sur ce pour pouvoir s'y développer largement. ' « Cb*t>. 342. — Entretien et fonctionne- point, une garantie formelle. Je tfteherai, Or, j'ai été surpris de trouver dans le ment des véhicules automobiles, 4.298.000 iu contraire, l'année prochaine, d'accroître projet de budget la consécration de i'écolo Ï'effort entrepris cette année. francs. » —. (Adopté.) d'enseignement maritime de Paris. En « Chap. 345. Entretien des immeubles» M. le président. La parole est à M. Gui- effet, j'y trouve un crédit de 600.000 3.500.000 francs. » — (Adopté.) guen. francs pour le transfert do ladite école à Paris, avenue Foch. Pour mort compte, Je ê M. Loule Guiguen. M. le ministre vient de le regrette, monsieur le ministre. . 6 partie. — Charges sociales. nous faire remarquer qu'il approuve mon J'ai vu rouvrir avec plaisir les écoles du. intervention et celle de M. Pleyep, rap « Clrp. 400. — Allocation^ familiales. • Havre et de Paimpoi; fermées pendant la 22.i20.utf) francs. » — (Adopté.) porteur du budget de la marine mar- guerre. Il Nen reste encore bien d'autres à chande. rouvrir, en particulier une que je con-. « Chap. 4002. — Prédations en éspèces nais bien," et que j'espère voir bientôt assurées par l'Etat au titre du régime de. la Vous nous dites, monsieur le ministre, sécurité sociale. » — (Mémoire.) qu'on ne fermera pas d'écoles, mais avec fonctionner de nouveau. quoi allez-vous les faire fonctionner, puis* Mais lo choix de Paris ne me semble « Chap. 401. — Œuvres sociales en fa- .que vous diminuez les crédits ? pas particulièrement heureux. Je ne crote veur du personnel administratif, 2.414.000 pas qne ce soit sur les rives de la Séine, francs. » — (Adopté.) On a déjà fermé des écoles en 1046. Leurs près des Champs-Elysées et des grands « Chap. 402. — Attribution au personnel difficultés sont de plus en plus grandes, en toulevards, que se trouvent l'ambiance et auxiliaire de l'Etat des allocations viagères raison des hausses successives de prix. le climat nécessaires à la bonne formation annuelles prévues par l'article 1er de la loi Vous ne pourrez par les faire fonction de nos marins. Je ne pense pae que ce soit du 18 septembre 1940, 44.000 francs. » -» lier .cette, année* sur les eaux calmes et paisibles de la (Adopté.f ^

ï m. li mrètiêmk « Chap. 10). — Stftven- cakcd de la retraite. I elnspii* dee prin-i qu'aux termes des règlements on vigueur, lion A i'étabUMC*ncnt national des inva- dpea q*i ont présidé A la rebute ém H- seuls les originaires des quatre cantons ne lides de la marine, IJHXMXKLOOe de gtme des pensions dee fonctleunatièe ehrile l'ai cités peuvent, sous certaines condi- francs, >> et mttttafrae et renréttatera. par coneé tions, obtenir leur immatriculation dana quant, un progrèe sérieux «r te régime on uu poU métropolitain. La parole esi A IL Cayol vigueur. A Cette mesure restrictive est susceptible M. Raymond ftayoh Monsieur le prési- Mon intervention a surtout paur objet d'été amé&ioide ou même annulée par des dent, mon intervention devait venir après d'encourager M. le ministre des travaux décrets qut peuvent être pris on applica- celle de M. Coudra*, qui devait présenter publics et des transports A faire pression tion de la lof du 7 mat im conférant aux des remarques générales sur le régime des sur M. le ministre des finances» en l'assu- ressortissants dea territoires vd'outre-mar 1a pensions, a quoi M. le rapporteur spécial rant qu'il a derrière lui l'Assemblée una- qualité de citoyen français au même titre a fait excellemment allusion dans eon nime. Ce n'est pas de lui, en effet mais que les nationaux de ia métropole. rapport de M. le ministre des finances, que dépend Ce n'est pas un cas particulier que fat îe déolre examiner un point de détail, la solution du problème, car le budget voulu citer, mais un cas général, et il est et Je no sais si, pour la nonne méthode, général doit concourir su financement de alors permis de se demander si la lei du il n'aurait pas été plus indiqué que M. Cou- la caisse de retraite des marina. Lee coti- 7 mai 1948 aura tous ses effets. dray prit fa parole avant moi. Mais puis- sations, même élevées, actuellement ver- «qu'elle m'a été donnée, Je vais m'ex|>Uquer sées ne permettent pas, en effet, et n'ont at le président. La parole est k V. ld rapidement jamais permis d'en assurer le financement ministre des travaux publics, des trans- Intégrât J'interviens sur quelques cas précis inté- ports et du tourisme. ressant les inscrits maritimes des terri- H y a un an. votre prédécesseur signa- lait qu'en 1939 la subvention de l'Etat était aL le mlnletre dee travaux publies, dee toires d'outre-mer qui ne bénéficient pas transporte et du tourisme. Je crolp avoir des mesures sociales. de 80 p. 100. Elle est aujourd'huktofBfeée A 00 p. 100. mal compris la question que vous m'avez Vous savez qu'à l'exccpMon des cantons posée. En réalite, elle n'est pas propre A de Dakar, de Saint-Louis vi, do nuflsque, L'an dernier, lorsqu'il s'est agi d'aug- l'inscription maritime ; c'est une question les inscrits djss territoires d'outre-mer ne menter le taux des pensions, nous dous d'ordre général qui sera résolue dans un sommes heurtés à une résistance très opi- cadre d'ensemble. peuvent outenir leur immatriculation et, niâtre de M. le ministre des finances. A en conséquence, bénéficier des mesures faut, cependant, qu'il comprenne qpe cotte Biais du point de rue de rinscrlpUpri sociales. subvention ost légitime car les conditions maritime. Il n'y a aucune opposition de 11 y a IA un (problème qui me semble do travail des marins leur donnent un notro part. Nous sommes simplement tenus réseator un intérêt certain, et Je vou- droit sur la collectivité: ils sont soumis, d'appliquer les lois existantes en la ma- Srats savoir si le Gouvernement s'en pré- en effet, à des servitudes qui n'existent tière. . occupe et s'il apportera une solution A pas pour d'autres catégories de citoyens, ce que je demande en faveur de nos ma- en matière, notamment, de service mili- M. le président M. Hamon a présenté rins des territoires d'outre-mer. taire. un amendement tendant k réduire det 1.000 francs'te crédit du chapitre 403, SI. le préeldent. La parole est à M. Ma- SI j'interviens, c'est pour vous assurer rier. que vous aurez certainement avec vous La parole est k M. llamon. l'Assemblée tout entière pour faire aboutir M. Antoine aiazier. M. le rapporteur, dans un projet do loi que nos populations ma- M. Marcs! Marne*. Mesdames, messieurs, son exposé substantiel, a examiné les ritimes ^attendent avec impatience. j'ai, en effet, prsenté au chapitre 403 divers cléments du budget de la marine un amendement tendant k réduire le cré* marchande et A notamment souligné l'im- M. le préeldent La parole est à If. le dit de ce chapitre de 1.000 francs. portance de l'effort de reconstruction ministre des travaux publics, des trans- Ce n'est pas parce aue nous le trouvons* accompli depuis la libération. ports et du tourisme. trop abondamment doté,* c'est, au con- Mais la valeur d'une marine ne se me- M. le ministre des travaux ptiftftoe< de traire, parce que nous estimons ce crédit sure pas seulement à l'importance du ma- transporte et du touvleme. Le projet de loi trop faible. Autrement dit, c'est k titre tériel; elle so mesure aussi A la qualité auquel M. Mazier vient de faire allusion, et indicatif qU* nous avons déposé cot amen- du personnel, et c'est pourquoi Je m'as- dpnt M. le rapporteur a souligné l'im- dement. socie aux observations présentées eur le portance, a été définitivement mis au .point En effet, le groupe communiste — M» lo développement des écoles d'apprentissage et approuvé par mon ministère, et IV y a rapporteur spécial l'a signalé lui-même il et do l'enseignement maritime. quelques jours je l'ai transmis au minis- y a quelques Instants — no trouve pas, Elle se mesure aussi aux conditions dans tère des finances. dans ie budget, les crédits nécessaires lesquelles est recruté le personnel, et je Je n'ai aucune raison de penser que ce au financement de l'augmentation des vous demande, monsieur lo ministre, de dernier fera opposition au dépôt du pro- pensions intervenue A partir du 1* jan- porter tous vos efforts à la miso en place jet, et j'espère qu'aussitôt, la commission vier 1948. aussi rapide que possible des bureaux pa- de la marine marchande pourra s'en sais». Je rappelle qué, lorsqu'au mois de mars ritaires qui permettront un recrutement Je dirai aussi à M. Mazier que les bu- 1948, nous avons été dans l'obligation de plus rationnel des marins. reaux paritaires auxquels il a fait allusion proroger la loi de septembre 1M7, parce Enfin, la valeur du personnel dépend existent depuis trois semaines ct que, par rue n'était pas intervenue entre temps aussi de la façon dont if est recruté. conséquent, dans ce domaine également, la refonte des pensions, le groupe commu* il a satisfaction. niste a déposé un amendement deman- L'on sait, dans nos régions maritimes, dant upe augmentation de 20 p. 100. que c'eôt la perspective de la retraite qui Pour ce qui est de l'observation présen- favorise le recrutement J'aborde ainsi tée par M. Cayol, je lut signale qu'en réa- Lo rapporteur nous avait alors dit la question de la subvention à l'établisse- lité, aucune mesure n'empêche l'inscrip- qu'incessamment serait déposé un projet ment des Invalides qui conditionne en tion dans un port. SI certains marins ne de loi concernant cette augmentation, et quelque sorte le régime de la retraite des peuvent être inscrits dans certains ports qu'il était, pir conséquent, inutile marins. aes territoires d'outre-mer, c'est parce d'amender le projet dans ce sens. qu'il n'y existe pas de services de l'ins- Ici, jj voudrais faire un rapprochement* Depuis la libération, les pensions des cription maritime. marine ont 6ubi plusieurs modifications. M. Pleven nous a dit tout A nieure tex- Elles ont été augmentées par les lois de Rien ne les empêche de se faire Inscrire tuellement qu'un projet spécial, ayant novembre 1946 et septembre 1947. dans d'autres ports. C'est simplement ^ne pour objet le financement de ces 20 p. 100, question d'organisation beaucoup plus serait dépoèé Incessamment * Au moi* d'avril, elles ont été augmeiK qu'une question de prl"?ipe. tées A nouveau de 20 p. 100. mais prati- Nous avons déjà entendu ce langage au quement, aucun texte législatif n'assure le M. le président. La parolo est à M. Cayol. mois de mars, et nous sommes bientôt au financement de cette augmentation. Il est mois d'août 1913. grand temps qu'intervienne, comme l'a si- M, Raymond Cayol. J* serais vraiment gnalé M. le rapporteur, une législation nou- M. te rapporteur. Mais les majorations heureux, monsieur ie ministre, que vos de pensions ont été payées. velle. paroles correspondent, non seulement à ia Iour Jo voudrais souligner ici combien la si- présenter celui concernant la refonte des Le projet est prêt: il est actuellement ett tuation des marins et des veuves do ma- pensions des inscrits Maritimes. discussion au ministère des finances. U rins est tragique. sera déposé devant l'Assemblée, qui en dis- Do vieux marins sont obligés de vivre Or» le projet concernant J'enscmblo des entera. C'est une affaire purement tech- maintenant avec environ 40.0u0 francs de fonctionnaires est maintenant déposé dé- nique. pension, lorsqu'ils sont de la sixième caté- puta un certain temps déjà, mais nous ne Tous, ici. le ministre en particulier, nous gorie. voyons toujours pas venir le projet de refonte des pensions des marine. sommes d'accord pour donner des satisfao' Je vous citerai le cas d'une veuve de Uons parfaitement légitimes aux marins. marin. Son mari était un marin de la Cependant — et je m'étonne qu'on ne Mais j'avoue que je ne puis suivre) cinquième catégorie. 11 a navigué vingt- l'ai pas souligné — la commission de la M. Hamon dans des discussions d'ordre* cinq ans au long cours. 11 a fait la guerre marine marchande a discuté un projet de poHUque qui n'ont rien à voir en cette! de 1911-1918. Us ont élevé trots enfants. refonte des pensions des marins. Mais on matière. n'en parle pas parce qu'il était de l'ini- Cette veuve doit maintenant vivre avec tiative du groupe communiste. 7.000 francs par trimestre. M. Maroel VVamon. J'enregistre? d'ordrg politique. Il est donc plus quo temps de refondre Eu effet, en février dernier, le groupe communiste a déposé uno proposition ae lee pensions des marins, loi relative à la refonte des pensions des M. le président. La parole est à M. Sie«» Et je voudrais ici, après mon collègue marias. Après que cette proposition de fridt. M. Mazier, mais en donnant peut-être un loi eût été inscrite neuf fols à Tordre du peu plus do précisions, rappeler comment joui de la commission de la marino mar- M. Unis SlcfHSt Mes amis du groupe du sont intervenues certaines augmentations. chande et des pêches, celle-ci a réusst à mouvement républicain populaire ne peu* Il y a d'abord la loi du 3 octobre 1046, adopter péniblement quatre articles qui, vent pas laisser dire qu'il se sont ppposés, qui prévoyait une indemnité extraordi- jo dois le souligner, ont tous été adoptés à la commission de la mâtine marchande! naire pour les marin«. an cours de la même séance. Ce qui veut à l'adoption du nouveau statut des ten- dire que, pendant huit séances entières, sions. Pas plus que les membres des an- Malheureusement, cette loi désavanta- on a retardé la discussion de 2a proposiUon tres groupes, nous n'avons jamais pris geait les pensionnés les plus modestes. communiste. C'est le moment de le faire une telle attitude. En effet, son article lfr portait, in fine: savoir puisque tout le monde proclame la C'est pour deux raisons que nous h ... sans que toutefois le montant de ladite nécessité de refondre les pensions des ma- n'avons pas voulu suivre nos collègues Indemnité extraordinaire puisse dépasser tins. (Applaudissements a Vextrême gau- communier s. che.) -le taux global de la pension liquidée sur La première, c'est que s'i}s proposaient, )a base de9 dispositions antérieures au un nouveau statut des pensions, ils ou- 1" juillet 1943 », ce qui voulait dire en M. Raymond Cayol. Mais vous n'apportez 1 termes clairs qu'il était impossible aux aucune solution pour le financement. bliaient de prévoir l'élément principal: la marins d'obtenir une augmentation supé- création des recettes correspondantes rieure à la pension qu'ils avaient avant H. Martel Marne* Chose curieuse, Jeudi Je sais que cela est conforme à leur le i« juillet 1913. dernier, la majorité de la commission a attitude habituelle. décidé d'arrêter la discussion de la propo- L'augmentation de 1016 a donc été mi- sition de loi communiste. M. Jean Liants. On peut prélever le» nime, précisément pour les pensionnés les ressources sur le budget de la guerre. plus modestes. Or. elle était en possession d'un texte. Celui-ci était amenaable: on pouvait le M. Louis Siefrldt. On propose de nom- Par la suite, le 5 Juin 1947, le groupe transformer. On avait déjà commencé à breuses dépenses, mais on oublis toujours communiste a déposé une proposition ae Je discuter. de proposer ks recettes correspondantes. loi tendant à l'amélioration des pensions des inscrits maritimes. Tout le monde vient pleurer misère au- Or, ceci est essentiellement un ques* jourd'hui et s'apitoyer sur la situation des tion de Gouvernement. Lo montant des L'amélioration prévue était assez sensi- marins. Comme U serait urgent, dit-on pensions sera nécessairement fonction ds ble puisqu'elle prévoyait le doublement de refondre les pensions des marfnst l'effort que celui-ci pourra faire* des pensions de nasc, ainsi que des sup- pléments. Mais, après avoir commencé la discus- Bn second lieu, nous savions tous, vous sion d'une proposition de loi, la commis- comme nous, qu'une commission était Elle prévoyait également que la pension sion retarde, puis fiait par arrêter com- réunie la commission consultative des proportionnelle serait attribuée, sans con- plètement la discussion. invalides de la marine — qui avait pré- dition, à cinquante ans d'âge, et après 180 cisément pour rôle de mettre au point mois de navigation. Elle prévoyait eneore Vc*M la vérité. Et je crois qntl était nécessaire qu'elle fût dite ici aujourd'hui. le nouveau statut des pensions. Nous y pour les veuves, le» deux tiers, au L*u avions tous des représentants* > de la moitié de la pension du mari. Nous sommes prêts & retirer l'amende- ment que nous avons déposé, mais à deux Il était normal qu'Ayant invité notam- Hais la majorité de la commission a re- conditions. ment des représentants des mn*™? & sié- fusé, il y a un an, de prendre position sur ger au sein de cette commission, nous* la proposition de loi communiste. La première, c'est que l'on nous garan- tisse que, dan? un délai très bref, le Gou- attendions leur décision. Quelques jours avant les vacances, le vernement déposera un projet de loi pré- Nou^ venons d'apprendre que le travail Gouvernement a déposé un projet de loi, voyant les crédits correspondant à l'aug- est terminé et que M. le ministre de la ma- qui est devenu la loi de septembre 1947. mentation de 20 p. IOO, qui est déjà effec- rine e pu transmettre des propositions k Malheureusement,'ce projet était beau tive. son collègue le ministre des finances. coup plus désavantageux pour les marins La deuxième condition, c'est que le mi- 1 Je me permettrai d'autre part de rappe-» que la proposition le loi du parti commu- nistre chargé de la marine marchande 1er que notre ami M. Coudra? avait lui niste. nous dise formellement qu'an im Janvier aussi, il y a do ?ongs mois, déposé une Cependant, une précision était donnée 1949, au plus tard, un projet do loi sur proposition de résolution demandant; dons l'exposé des motifs. J'avais moi- la refonte complète des pensions des ins- d'une part, la refonte du statut des pen- crits maritimes sera déposé, discuté et même posé la question à M. le ministre er sions et, d'autre part, le vote des moyens chargé de la marine marchande à Fépo- adopté, avec effet rétroactif au 1 Jan- financiers nécessaires pour faire face & que; je lui avais demandé si nou9 pou- vier 1948. cette réforme. vions au moins être assurés que ia refonte A ces deux conditions, nous sommes Bn ce qui nous concerne, par consé-* des pensions interviendrait avant le prêts à retirer notre amendement. (Applau* quant, nous ne sommes responsables d'as-1 janvier 19481 i dissements à Vextrême pstuA*.) con retard* SI retard U y a, peut-être pourrions nous malgré les déclarations de M. Pleven, M. le préeJdettL Personne ne demande ën accuser la commission consultative des nous maintenons cet amendement, en plus à voter invalides de la marine. donnant, comme je l'ai déjà précisé, A la Le scrutin est clos. tfais Je sais que la question essentielle réduction que nous proposons un carac- (MU. les secrétaires font le dépouille- est celle du financement, tère indicatif. ment des votes.) A-cet égard/ monsieur le ministre» Je M. le président La parole est à M. le vous shçnale, dans un ordre d'idées un rapporteur. M. le préeldent Voici le résultat du ieu dînèrent, que, depuis le début de dépouillement du scrutin: Ï'année, nos ports perdent des ressources M. le rapporteur. U n'y aurait aucun In- importantes, du fait que ie Gouvernement convénient, à mon sans, à voter la réduc- Nombre des votants 600 n'a pas déposé ie projet de loi, attendu par tion do mille'francs proposée par M, Ha- Majorité' absolue...... »*...., 801 les ports autonomes ou non autonomes, mon, en lui donnant le sens qu'y atta- Pour l'adoption 600 chent l'Assemblée et le Gouvernement» à relatif au relèvement des droits de quaL Contro 0 Un port autonome comme le navre perd savoir quo lo projet soit déposé en temps chaque jour, depuis une année, un demi- utile pour être voté avant notre sépara- L'Assemblée nationale a adopté. million ae francs. tion. Personne ne demande plus la paiole t.«» La part perdue par l'Etat est probable* M. le ministre des travaux publics et Je mets aux voix le chapitre 403, au ment quatre ou cinq fols plus élevée. W des transports nous a dit tout à L'heuro chiffre de 1.499.999.000 francs. le tiers des droits de quai est payable en que son département avait donné son ac- (Lo chapitre 403, mis aux voix avcc ce devises étrangères. cord au projet établi par la commission consultative de l'établissement des invali- chffre, est adopté.) Je sais qu'un projet est maintenant dé- des de la marine. « Chap 401. — Subvention spéciale A posé. Mais je voudrais que M. ie ministre l'établissement national des invalides do chargé de la marine marchande insiste do Je prends acte très volontiers do sa la marine. » — (Mémoire;) toute son autorité pour quo ce projet déclaration. vienne en discussion avant la séparation Je pense qu'il est possible de faire ac- M. le préaldent, « Chap. 405. — Ensei- du Parlement. cepter ce projot par lo ministère des gnement ^maritime. — Bourses, prêts Il y va de l'intérêt financier des ports finances, et peut-être même, st tous les d'honneur. — Aide aux élèves victimes de autonomes, qui ont besoin de ressources partis s entendaient pour no pas faire de la guerre, 2.855.000 francs. >» pour tenir leur outillage en parfait état surenchère électorale sur un tel sujet. A La parole est 5 M.' René Cance, et nour faire face au trafic grandissant le faire voter sans débat par l'Assemblée, qu'ils ont l'avantage de pouvoir réaliser. commo nous avions réussi à faire passer, M. René'Canoë. Monsieur le ministre, au mois de septembre 1917, le projet au- vous proposez au chapitre 405 un crédit Nous comptons sur M. le ministro des quel se référait tout à l'heure M. llamon. de 2.855.000 francs pour l'attribution do ' finances pour nous donner rapidement, bourse* aux élèves qui fréquentent nos sur CJD point, entière satisfaction. J'indique à cet égard que le projet écoles nationales. M. le président. La parole est à M. Ha- a été établi par la commission consulta- Après le rapporteur, M, Pleven, je veux mon. tive de rétablissement des invalides, avec attirer votre attention sur l'Insuffisance de le concours, et désormais l'accord, de ce crédit qui ne permet d'accorder quo M. Maroel Hamon. Je voudrais faire un toutes les organisations r/ndlcalcs du des aumônes. rerlain nombre de remarques, et d'abord mônde maritime. répondre à M. Siefrldt. Si l'on tient compte, en effet, du ton* Je rappelle également que notre com- nage actuellement à Ilot, soit plus de deux La principale critique qu'il fait à la mission comprend maintenant des repré- millions de tonnes, et des prévisions de proposition de loi communiste, c'est sentants de tous les partis. reconstruction, on peut dire que les be- qu'ello ne prévoyait pas de financement. Ce. projet prévoit une dépense supplé- soins en officiers de toutes spécialités sont Je pose la question A M. Siefrldt, qui mentaire qui laissera une insuffisance de tels que nos écoles nationales devraient parlait tout à l'heure d'une proposition recettes de 1.381 millions de francs A élre fréquentées par 400 ou 500 élèves. do résolution de M. Coudray: aurïez-vous l'établissement des invalides. Cette pénurie d'officiers est actuellement voté contre la proposition de votre collè- C'est cette insuffisance de recettes qui particulièrement grave en ce qui concerne gue parce qu'elle ne prévoyait pas de devra être couverte par une nouvelle sufc les officiers mécaniciens. financement ? ventioii du budget. Il serait nécessaire de créer dans no$ écoles nationales des cours d'officiers mé« M. Louis Siefrldt. Une proposition de Quant à la couverluro de cette subven- eaniclens do troisième classe. Les candi- résolution n'est pas une proposition de tion, nous avons demandé — f espère que dats à ce brevet sont. s positions. dre*, qui préparerait lc

.-ii,. s «à- v la marine marchande* disposait notam- Quelles sont ces servitudes? Prenons H. Paul Oemotaeee, Je veux seulement ment: l'exemple des Messageries maritimes; Se- faire observer A M. le ministre que lai com- . « Sont prorogées, jusqu'à une date qui' rait-ce ia guerre en>Indochine f Peut-étro mission de la marine marchande s'est déjA ne pourra excéder six mois après 3a pro- va-t-on souligner l'état défectueux (le la prononcée sur ce point. Elle a reconnu flotte dos Messageries maritimes. qu'elle n'avait pratiquement pas le temps mulgation de la présente loi, la conven- nécessaire pour discuter le contenu d'une tion du 20 décembre 1920 conclue entre Ce serait ainsi reconnaître la part très telle convention. l'Etat et la compagnie des Messageries belle faite aux messageries dites libres, maritimes, la convention du 29 novembre en refusant d'adopter l'amendement que D'autre part, J'ai posé d'autres questions, -1939 entre l'Etat et la Compagnie généralo nous avions déposé et qut prévoyait l'ap- relatives a la Transocéaniquo et au dé- transatlantique. Sera prorogée de déux port do tous les navires, qultto à. la nou- routage des navires qui vont se faire répx« mois la convention du 10 mat 1927 con« velle compagnie de rétrocéder ceux qu'elle rcr à Dunkerque, tandis que le cahier des cluo entro l'Etat et la compagnie Frais- ne désirait pas. charges encore en vigueur exige la répa- pinet. • ration à Marseille. Enfin, pour la flotte in- Or, on a fait lo contraire On a gardé dochinoise, j'ai demandé s'il était vrai Cetto convention a été prorogée et mo- les vieux navires et laissé les neufs à la qu'elle devait passer sous la gestion dè la kllfléo provisoirement, il n'y u pas très TransocéanIque. Le résultat, c'est que les Transocéanique, au détriment des Messa- longtemps. Le vote sur ce point a été ac- actions de celle-ci ont augmenté. EUoa geries maritlmos ? quis sous les plus expresses réserves, étalent de 475 francs, le 22 juin dernier; •quant au contenu des conventions, do elles sont passées à iprès do 700 francs, au M. Henri Malles. Croyez-vous qu'à Dun- la part de l'Assemblée qui reconnaissait début de Juillet. kerque on n'est pas capable de travailler ainsi le bien fondé du rapport établi 11 est aussi curieux de constater, cepen- aussi bien qu'à Marseille ? par la cour des comptes on date du 15 dé- dant que le cahier des charges prévoyait • \ cembre 1938 dénonçant la responsabilité dans quelles mesures et qui devait effec- M. Pan! Cermolaooe. Si, mais Je prétends morale de certains administrateurs ayant tuer les réparations — à savoir plus parti- qu'à Dunkerque, ii y a du travail 'pour engagé des opérations avec des sociétés culièrement la Société provençale de cons- quatre ans tandis qu'a Marseille, on est en filiales, opérations qui tendaient à tour- tructions navales, à Marscillo — quo ce train de licencier des travailleurs. Est-ce ner le* conventions et à donner à ces so- sont aujourd'hui les Chantiers do France, cela la solidarité ? Jo croyais que c'étali ciétés une situation telle qu'elle risque à bunkerque, qui font do plus en plus autre chose. d'altérer les comptes d'exploitation ct ccs travaux, &ns que rien de particulier M. le président. La parolo est à M. Prt- des bilans. les désigne pour cela. gent. Le délai prend fin légalement le 1er sep- Bien mieux, ces chantiers ont du travail tembre 1018, ct à ce jour, malgré les en- our près de quatre années, tandis que la M. Robert Prlgent. Je m'étonne de la ociété provençale de constructions na- querelle que M. Cermolacco cherche aux gagement* résultant du projet gouverne- réparateurs de navires du port de Dunker- mental, aucun projet de convention n'a vales menace de licencier son personnel. que. encore élé déposé par le Gouvernement. Si nous ajoutons que c'est à Dunkerque Autrement dit, si l'on tient compto de que siège la société qui a pris le nom .de M. Paul Cermolseee. Ce n'est pas une l'ordre du jour de nos travaux, il nom Ivansocéaniquc, on peut se demander si querelle. faudra proroger des dispositions condam- le déroutage de ces navires n'est pas pour M. Robert Prlgent. Tous ceux qui con- nées par l'Assemblée nationale. permettre certaines pratiques qui avaient naissent ces questions savent que les Mes- U faut reconnaître qu'on est beaucoup cours déavant guerre. sageries maritimes ont toujours eu des iius diligent quand il s'agit de frapper Je veux citer le cas du Compiègne et du têtes de lignes à Dunkerque. notamment Ies ouvriers, les petit* commerçants, d'a- Félix-Roussel et, ces jours-ci, d'un nou- pour les lignes d'Extrôme-Orlent. bandonner les droits de la France aux ré- veau navire qui est appelé à se faire répa- D'autre part, des paquebots comme parations et son indépendance. rer â Dunkerque. le Compiègne et le Félix-Roussel ont déjà Nous constatons aussi dans votre let- Est-il vrai aussi, monsieur le ministre, subi avant guerre des travaux do répara- tre rectificative, monsieur le minUlre, que la flollc indochinoi.se, c'est-à-dive les tion de la part des Chantiers do France, A qu'il est question de reconduire, notam- packs Indochinois, ferait passer des ba- Dunkerque, qui sont donc Indiqués pour ment pour les Messageries maritimes, la teaux sous la gestion de cette compagnie, continuer ia remise en état de ces navires, dotation de 1017. au détriment des Messageries maritimes ? après leur utilisation comme transports de Autant de questions qui mériteraient ré- troupes, ainsi que co fut lo cas pendant la M. le rapporteur. On l'augmente beau- ponse de votre part. guerro. coup. Noire amendement a pour objet, d'une Par ailleurs, si ces chanliers ont des car- M r Paul Cermolaoce. Pour les Message- part, de faire voter les conventions le nets do commandes s'échelonnant sur plu- ries maritimes ello est, augmentée. Cela plus rapidement possible, en précisant sieurs années, il s'agit de constructions-do ressort des explications que vous avez qu'elles doivent être votées en connais- bâtiments neufs. Ces travaux sont diffé- fournies, 'monsieur le rapporteur; mais sance de cause et non à la sauvette, rents des réparations effectuées sur des na- ecla ne figure pas dans le projet de budget; comme cela art-lve trop fréquemment pour vires qui ont, je lo répète, déjà élé réparés Pour 1018, la subvention pour les Mes- de teis projets, il sera, d'autre part, l'Indi- par ces chantiers, avant guerre, et pour Fagerics maritimes serait de 612 millions cation de la volonté de celte Assemblée lesquelles lesdits chantiers paraissent donc de n»? pas proroger cc qu'elle a condamné mieux placés. . de francs. Pour le servico de Corse, elle en février dernier. (Applaudissements à est de 50 millions. l'extrême gauche.) La question est donc beaucoup plus sim- l'ne convention, modifiée, 11 esl vrai, ple que M. Cermolacco a voulu l'indiquer. S'applique au service de la Corse. M. ls président. La parole est à M. le mi- nistre ries travaux publics, des transports M. le président. Quel est l'avis du Gou- Je veux profiter de cette occasion, mon- et du tourisme. vernement ? sieur le ministre, puisque îe cahier des charges en ce qui concerne l'exploitation M. le foinistre dea travaux pubHee, dee M. le ministre dea travaux publies, dea des lignes de ia Corse n'a pas été discuté, transports et du tourisme. Je demando à transporte et du tourisme. Cette question pour vous demander si l'escale de , l'Assemblée de ne pas adopter l'amende- est ^ans rapport avec les conventions via la Corne, sera rétablie. Dans l'affirma- ment de M. Cermolacce. dont nous nous occupons à l'heure actuelle tive, à quelle date le sera-t-ellc ? Sera-ce La convention provisoire avec les Mes- et j'insiste auprès de l'Assemblée pour pendant la saison des vacances ? sageries maritimes entrera en vigueur le qu'elle* repousse l'amendement de M. Cer- La subvention est de 7 millions de francs, i" août. Le projet de loi approuvant la molacce. enfin, pour la Compagnie transatlantique. convention définitive a été établi par les soins de mon ministère. 11 est à l'heure H le président. Je mets aux voix l'amen- Au total, les subventions s'élèvent donc à dement do M. Cermolacco, repoussé par lo 675 millions de francs. actuelle au ministère des finances. Dès qu'il en sera revenu, 11 sera déposé devant Gouvernement, Nous avions raison, lors du débat sur cette Assemblée, qui aura la faculté de M. Paul Cermolseee. Nous demandons l'organisation de ia marine marchande, l'examiner-à fond et, par conséquent, d'en d'indiquer qu'en réalité c'était la désorga- discuter tous les termes. le scrutin. nisation de notre marine que la majorité * de cette Assemblée était en train d'opérer. Bien ne sera caché à l'Assemblée. Tou- M. le président. Je suis saisi d'une de- te? les craintes exprimées par M. Cermo- mande ae scrutin présentée au nom du Je sais que l'on nous objectera que les lacce me semblent donc vaines. groupe communiste. servitudes demandées à ces compagnies entraînent automatiquement droit à com- M. le président. La parole est à M. Cer- Le scrutin est ouvert. pensations. molacca. (Les voies sont recueillis.) ^RR RV •• V?,;' >/ ,

ASSEMBLER NATIONALE — V SEAKCB DU 28 JUILLET 1948 5007 Il eût été plus rationnel, k mon avis. | d'augmentation de ce personnel est de< M. le préeldent. Personne ne demande ; plus à voter ?..; - * - - ^ - y » dévisager la prise en charge par rEtat | quatre-vingts aaents du budget total de l'office scientifique et Avee cc supplément de personnel appré-. Lé scrùtiîi est clos. technique des pêches; ou de faire partici- ci We, nous pouvons espérer une amelio* (MU. ies secrétaires font le dépouille• per à son financement tous les produits de ration/sensible du contrôle et, par consé-. $nent des votes.) la nier, comme cela se fait à l'étranger où' quent, mettre Ûn aux critiques des pro- M* le préeldent. Voici le résultat du dé- le financement est assuré p*r une taxe de ducteurs qui, jusque là, étaient justifiées. pouillement du scrutin: 1 p. 1.000 sur tous les produits de la pêche» Ceci être amené .à proposer des réductions. cutable, il faut donner k l'office les L'Assemblée nationale n'a pas adopté. moyens de faire ce contrôlé rationnelle- M. le préeldent. Personne ne demande Personne ne demande plus la parole sur ment #us le parole t le chapitre 517 ? Or, ce n'est ^pas le cas actuellement; Je mets eux voix le chapitre 518, au Je le meta aux voix au chiffre de 675 et il n'est pas rare de voir.deux établis- chiffre de 37 millions de francs. millions de francs. sements ostréicoles côte à côte, dont l'un (Le chapitre 518, mis aux voix, est {Le chapHre 517, mis aux voix, est est salubre et l'autre insalubre. Ceci ne adopté.) adopté.) s'explique pas. sinon par le fait, comme l'a dit M. le directeur de l'office scienti- 8* partie. — Dépenses diverses. M. le président. « Chap. 518. — Subven- fique, que. n'ayant pas assez de person- tion k l'ofûce scientifique et technique des nel, cet office ne peut pas fournir k tou- « Chap. 600. — Frais de Justice devant pèches maritimes : 37 millions de francs. » tes les-tâches qui lui incombent. les tribunaux civils, administratifs et de La parole est & M. Gaborlt. Si on veut permettre k l'office de rem- commerce. — Réparations de dommages, 00.000 francs. » — (Adopté.) M. Roger Gaborlt. Je voudrais attirer plir la mission qui lui avait été confiée par l'attention du Gouvernement et du Par- ia loi de 1918, c'est-à-dire de développer «,Chap. 606. —Dépenses entraînées par lement sur la situation équivoque de l'of- les recherches au point de vue maritime la réquisition des marin3 du. commerce, > fice se*.: itiflque et technique aes pêches en vue de la détection et de l'utilisation 1 million de francs. » — (Adopté.) maritlrr.es qui, n'ayant pas de statut pro- des produits de la mer, il faudra lui accor- « Chap. 607. — Dépenses résultant de pre. a un budget autonome et vit en partie der des subventions bien supérieures pour l'application du code du travail maritime do la charHé de l'Etat et en partie d'expé- l'entretien de ses laboratoires ou de ses et au code disciplinaire et pénal de la dients. navires de recherche. mariné marchande, 2 millions de francs. 4 - (Adopté.) De deux choses l'une: ou on veut sup-. La France, en effet, est loin derrière « Chap. 608. — Versement au fonds de irimer cet office, ou on doit lui donner l'étranger en cette matière. La Russie a renouvellement des navires de l'Etat affec- Ïes moyens de remplir la tâche pour la- actuellement 56 laboratoires et 16 navires tés aux services entre la France, l'Algérie quelle il a été créé. de recherche. La Norvège a 7 laboratoires ôt 4 navires de recherche. L'Angleterre a et la Tunisie. » — (Mémoire.) Si on veut le conserver, la subvention navires do recherche. La France ne pos- « Chap. 6Ô9. — Frais d'administration et de 37 millions do francs, prévue au chapi- sède que 5 laboratoires, auxquels il faut de contrôle des sociétés de crédit maritime tre 518 du budget, est insuffisante. donner Jes moyens de vivre, et un seul mutuel. » — (Mémoire.) En effet, cette subvention se décompose navire de recherche auquel il faut don- « Chap. 611. — Emploi de fonds prove- de la façon suivante: ajustement de la ner les moyens de naviguer-. Il faut sur- nant de legs ou de donations. » — 'Mé- subvention de 1947, en fonction du relè- tout permettre à l'Etat français de possé- moire.) vement de3 salaires : 9.100.000 francs. der d'autres navires, qui sont absolument « Chap. 612. — Dépenses des exercices Subvention complémentaire pour l'arnje- nécessaires aux missions dévolues à l'of- périmé*? non frappées de déchéance. » — ment du navire océanographique Président- fice des pêches. (Mémoire.) Théodore-Tissier: 18 millions de francs* « Chap. 613. — Dépenses des' exercices Si l'intérêt national lo commande — et clos. » — fMémoire.) Re; induction des sommes allouées en je le crois — il importo do mettre fin 1947 : 9.900.000 francs. au .plus vite à la situation équivoque de C'est dire quo l'Etat alloue k l'office l'office scientifique et technique des pê- TITRE N scientifique des pêches 19 millions de ches en lui donnant les moyens indispen- francs de subventions de fonctionnement. sables et en le délivrant de la nécessité LIQUIDATION DES DÉPENSES RÉSULTANT Ces sommes sont insuffisantes et c'est d'avoir recours à des ponctions sur les DES HOSTILITÉS producteurs, ce qui, en fait., retombe tou- tellement vrai qu'à elles viennent s'ajou- « Chap. 702. — BAtiments sous réquisl* ter les sommes prélevées sur les produits jours sur les consommateurs. (Applaudis sements sur divers bancs à gauche.) tion. — Indemnités de privation de jouis- conchylicoles et les conserves, jïar le jeu sance et dépenses de remise en état* .des étiquettes do salubrité, sommes qui, M. le président. La parole est k M. le 600 millions de francs. » — (Adopté,) pour 1947, so sont élevées pour les con- ministre de3 travaux publics, des trans- « Chap. 703. — Indemnité d'attente ver- chyliculteurs, à 13.600.000 francs et, pour ports et du tourisme. les conserveurs, à 4.600.000 francs, soit sée aux armateurs des navires perdus, un S-V- de 18.200.000 francs. M. le ministre dee travaux publlos, dee 300 millions de francs. » Avant la guerre, ie budget de l'office transports et du tourisme. Je reconnais vo- M. Cermolacce a déposé un amendement lontiers avec M. Gaborit que le montant de tendant à réduire le crédit de ce chapl-» était alimenté par une subvention de la subvention prévue au budget est extrê- l'Etat, par des taxes spéciales perçues sur mement faible et beaucoup plus faible tre do 1.000 francs. » le sei, sur les navires, sur le domaine ma- qu'il no serait utile pour le bon fonction- La parole est k M, Cermolacce. :*tim:, ainsi que par préciput sur les nement (Te l'office. M. Paul Cermolacce. A ce chapitre figure jeux. Ces taxes ont été supprimées en. Mais vouâ savez comme moi, mes chers un crédit de 300 millions de francs. En 1939. Actuellement, co sont aonc essen- J947, la dotation était de 189 millions ; tiellement et injustement les conchyll- collègues, qu'il est impossible pour la France, actuellement, de consacrer k un l'augmentation est- donc de 111 millions culteurs et les conservateurs qui, seuls, de francs. font les frais de l'opération, en payant les certain nombre de ses organismes toutes étiquettes de salubrité. le3 sommes qui seraient nécessaires pour M. le rapporteur a pris soin de nous les faire vivre normalement. Je suis, d'ail diro que cette augmentation sur le bud- Or, celles-ci, qui étaient à 4 francs pour leurs, le .premier k le regretter. get de 1947 n'est qu'une apparence, la* un panier de 40 kilos, vont passer à sept chargo afférente à l'inîemnité d'attente francs, ce qui va grever davantage encore Toutefois, en ce qui concerne les pro- versée aux armateurs des navires petdus le budget des conchyliculteurs et des con- ducteurs, jo n'ai pas l'impression que ayant été assumée, l'an dernier, jusqu'au servateurs. Vous me direz peut-être quo ce ceux-ci se plaignent tant des sommes ier juillet 1017 par le compto spécial des sont les consommateurs qui payent ei non u'ils sont appelés k verser k l'office que transports maritimes et n'étant entrée en- le* producteurs. Je vous répondrai qu'au 3e la manière dont est effectué le contrôle suite dans le budget ordinaire de 1947 moment où le Gouvernement songe à s'at- qui ne leur donne pas satisfaction. que pour six mois. En définitive, il y au- taquer aux prix, il ne semble pas logique C'est la raison pour laquelle l'office a rait une diminution de 38 millions de d'envisager l'augmentation des étiquettes été autorisé, pour que le contrôle dps éti- francs. : de salubrité, augmentation qui aura une quettes soit efficace, à recruter du per- Je veux1 bien admettre cette diminu- > répercussion sur les prix de vente. sonnel cl je crois savoir que le chuire tion, puisqu'il faut l'appeler ainsi, mais J1 faut noter qu'il existe un détoura de 300 d'économie, l'Assemblée a décidé de ne militons de francs découlant du régime pas siéger an delà de cette heure. < — « - d'exception de la charte-partie du im sep- tembre 1940, qui prévoit que le propriétaire M» fteui termolaeee» Je suis à votre dis- DCPOT D'UN AVIS d'tm navire nerda continue A percevoir position, monsieur le président, pour con- TRANSUM PAR ftJI tliWIll 8MOM#MKQW une indemnité d'usage alors que l'usage tinuer mon exposé demain matin. a cessé avec la chose. BL le rspp—teur. Nous pourrions en ef- ia. le préaldent J'ai reçu, transmis par C'est bien le bateau fanttone mil est fet poursuivre l'examen de ce budget de-' M. le président du Consei0 l économique, devenu une réalité, réalité fort coûteuse, main matin, avec la permission de l'ora- un avis donné sur : i la proposition do d'ailleurs l teur. loi de M. Bacon et plusieurs de ses collè- 11 serait intéressant de savoir quellos gues, tendant A la création d'une nou- sont les sommes versées antérieurement à M. le président. Nous reprendrions donc velle fora* de société dite « Société de ce titre par le compte spécial des trans- h suite de la discussion demain matin. travail et d'épargne 2* Ja proposition ports maritimes. De même il serait utile Paul lermelacee. Je suis tout disposé do loi de M; Landry, conseiller de la de connaître le compte de gestion des à contribuer à éviter des frais à l'Assem- République» relative A la wstructure sociale transports maritimes. blée. des sociétés anonymes (n 90-3090). b>rs de U discussion du projet de loi L'avis sera imprimé sous le n° 5100 et sur l'organisation de ia marine marchande, aL le préeldent li n'y a du reste t>lu9 à d'.strtfraé. M. le rapporteur de la commission des fi- discuter que l'amendement de M. Cermo- nances avait d'ailleurs formulé, au nom lacce. Aucun orateur n'est inscrit sur les de cette commission, les plus expresses autres chapitres de ee budget. — « - réserves sur ce compte d'exploitation, il M. le ministre dee travaux pufrftss, dee avait souligné l'impérieuse nécessité d'opé- transports «t du tourisme. J'accepte d'au- RKMVO! POUR AVIS rer une vérification rapide et. sérieuse des tant plus volontiers le renvoi que, demain, comptes de voyage, afin de faire appa- l'Assemblée discutera îo budget de l'avia- raître claiiement fe déficit des transports lt le président La commission des tion ci vite qni nécessitera ma présence à finances demande à être appelée A don- maritimes qui, selon lui, s'élevait à 31 banc. milliards de francs. ner son avis sur la proposition de loi Depuis ce débat, il fant reconnaître que IL l« président La suite du débat est (n* 5009) de M. Waldeck Bochet et plu- l'on est aasez discret sur ce point. On no ujnc renvoyée à la séance de demain sieurs de ses collègues, tendant: 1° a la parle môme plus de ce déficit. Tout au matin. reconduction do l'allocation temporaire moins M. le rapporteur est seul à en par- aux vieux pour les troisième #et quatrième ler, très brièvement d'ailleurs, et l'on est trimestres de l'année 1948: 2 à élever Jè beaucoup plus pressé quand il s'agit de taux de cette allocation à 1.600 francs par rechercher un déficit imaginaire dans les REGLEMENT DR L'ORDRC DU JOUH mois, qui a été renvoyée pour examen au comptes d'une entreprise telle que la S. N. fond à la commission du travail et de la E. C. M. A. M. ls président Demain, jeudi 29 juil- sécurité sociale. Ainsi, pour les deux années 1917 et let, à neuf heures et demie, première La commission des finances demande à 1918, c'est 678 millions de francs que séance publique : être appelée à donner son avis sur la l'Etat versera aux armateurs au titre de Discussion en deuxième lecture de la proposition de loi (n° 4928) de M. Pierro l'indemnité d'attente, laquelle continuera proposition de loi portant modification des Montel et plusieurs de ses collègues, ten- à être versée jusqu'au remplacement de lois n° 40-028 du 8 avril 1940 et n® 46-229* dant à fixer le statut des officiers de ré- tous nos navires perdus. du 21 octobre 1946 sur la nationalisation servo de l'armée de terre, qui a été ren- Ainsi se pose avec force le problème du de l'électricité et du gaz (nM 4813-4889 voyée pour examen au fond à la commis- remplacement aussi rapide que possible — M. Louvel, rapporteur) ; sion de la défense nationale. du tonnage perdu ct, par là même, la Débat sur la demande de discussion La commission des finances demande à uestion du programme de reconstruction d'urgcnce de la proposition de loi de être appelée à donner son avis sur la 2e notre Hotte de commerce. M. Louvel, tendant à modifier certaines proposition do résolution (n° 4921) de J'ai consulté avec beaucoup d'Intérêt dispositions de la loi du 17 mai 1916 rela- Mme Degrond et plusieurs de ees collè- dans les annales techniques do la marine tive à la nationalisation des combustibles gues, tendant à inviter le Gouvernement marchande le numéro spécial consacré à la minéraux (n" 4901-4022-4001 — M. Louvel, à recourir à l'emprunt ipour parer à l'in- reconstruction de la Hotte de commerce. rapporteur) : suffisance des crédits d'équipement accor- Je rie reviendrai pas sur ce qui a- été dit dég au titre des télécommunications sur à maintes reprises sur lo tonnage existant Suite de la discussion dï? projet de loi et des lettres rectificatives au projet de l'exercice Î948, qui a été renvoyée pour avant la guerre, sur la place occupée par examen au fond à la commission des loi portant aménagement, dans le cadre du 4 la marine marchande française dans le do- moyens de communications. maine international, ct sur ses pertes qui budget général pour l'exercice 1918, des se sont élevées à près des deux tiers de dotations de l'exercice 1947 reconduites à La commission de l'agriculture demando notre tonnage ct qui ont rendu nécessaire, l'exercice 1948 au titre du budget ordi- à être appelée à donner son avis sur la proposition de résolution (n® 5060) de aussitôt après la libération, l'affrètement naire (services civils) et des budgets an0-1 de navires étrangers. Mes observations nexes (dépenses ordinaires civiles) (n M, Paumier et plusieurs de ses collègues, porteront uniquement sur la reconstruc- 3027-3057-4016-4740 - M. Charles Barangé, tendant A inviter le Gouvernement: i® à tion de notre nette de commerce. - rapporteur général) : constituer immédiatement le fonds natio- Jo lis k la page 170 du numéro spécial: Marine marchande (suite); nal de modernisatiotr n ct d'équipement « Une durée de cinq ans a été prévue Aviation cyvile ; * prévu par l'article i de la loi du 7 jan- pour l'exécution do ces mesures d'ur- Monnaies et médailles; vier 1948 ; 2® à affecter à ce fonds de mo- gence, qui doivent nous assurer une flotte Santé publique; dernisation et d'équipement le tiers du d'environ trois millions de tonneaux, soit A (Ta i res é t ra ngè r es ; produit du prélèvement exceptionnel et à environ le tonnage d'avant-guerre, durée Affaires allemandes et autrichiennes;* fixer aux trois cinquièmes de celte sommo qui doit expirer en 1950 et pour laquelle Haut-commissariat en Sarre; la fraction devant être utilisée au béné- Jl est pourvu: Finances; fice de l'équipement rural, qui a été ren- Affaires économiques ; voyée ipour examen au fond à la commis- i® Au renflouement et à la réparation Itavitaillement; sion des finances. de tous navires français retrouvés à l'état Education nationale; La commission des finances demande à d'épave et susceptibles d'être récupérés Anciens combattants; être appelée à donner son avis sur la pro- puis remis en état, soit* quelque 300.000 Articles du projet de loi. position de résolution (nê 4598} de M. Mon. tonnes de navires de plus de 1.000 ton A quinze heures, deuxième séance pu- tagnier ct plusieurs de ses collègues, ten- neaux* ; blique : dant k inviter le Gouvernement à'mainte- 2* A îa livraison de certains navires re- Suite de la discussion des affaires ins- nlr le prix du permis de chasse pour l'an- mis par l'Allemagne, au total 59.000 ton- crites à l'ordre du Jour de la première née 1048 au taux actuel tant que la pra- neaux. alors que nos pertes certaines dé séance. tique de la chasse ne sera pas organisée passent de loin un million de tonneaux. A vingt et une heures, troisième séance nationalement, oui a été renvoyée pour C'est une constatation supplémentaire de publique : examen au fond a la commission de l'agri- l'abandon des réparations ducs par l'Alle- culture. magne... Suite de la discussion des affaires Ins- crites à l'ordre du jour de la première Conformément à l'article 27 du règle- M. le président. Me permettez-vous, séance. ment, l'Assemblée voudra sans doute pro- monsieur Cermolacce, de vous signaler . 11 n'y a pas d'observation?... noncer ces renvois pour avis. (Assenti- qu'il est près de minuit et que, par raison L'ordre au jour est ainsi réglé. ment.), ASSEMBLEE NATIONALE — 3* SEANCE DU 28 JUILLET 1918 6000 ques-François de La Rocque, un des plus purs héros de l'air. Héelgnatlon, par suit* de vacance, de candidature pour une eommleekMi, RAPPEL D'INSCRIPTION A L'ORDRE DU JOUR La proposition de résolution sera impri- mée sous lo n° 5077, distribuée et, s'il n'y (Application de l'article 16 du rôglemeht.) D'UNE AFFAIRE SOUS RESERVE QU'IL N'Y a pas d'opposition, renvoyée k la commis- AIT PAS DB9AT sion de la défense nationale. (Auenlimenf.) J'ai reçu de M. Métayer et plusieurs de Le groupe socialiste a désigné M. Chariot H. I« président. Conformément à l'arti- ses collègues une imposition ae résolution (Jean) pour remplacer^ dans la commis- cle 36 du règlement et à la décision de la tendant k la nomination d'une commission sion des finances, M. Ramadier. conférence des présidents du 27 juib spéciale chargée d'enquêter sur les motifs (Cette candidature sera ratifiée par l'As- qui ont pu' provoquer l'mccident ayant semblée si, avant la nomination, elle n'a entraîné fa mort de 1 équipage et la destruc- pas suscité l'opposition de cinquante mem- tion du Cormoran N.-C.-211. bres au moins.) vant la séance d'aujourd'hui, la deuxième La proposition de résolution sera impri- lecture dû projet de loi relatif k l'organi- mée sous le n° r»070, distribuée et, s'il n'y sation? et au fonctionnement de la lutte a pas d'opposition, renvoyée à la commis- contre les maladies vénériennes (n" 1902- sion du suffrage universel, du règlement Erratum 4987). et des pétition. (Assentiment.) au compte rendu in extenso de la 1" séance du 7 juillet 1948. — f— - te - COMMUNICATION D'UNI COMMISSION DEPOT DR RAPPORTS AUTORISATION OE RATIFIER TROIS ACTES INTERNATIONAUX (L. 1098) M. le préeldent. J'ai reçu une lettre par M. le préeidont J'ai reçu dejf. Cayol un laquelle la commission des finances déclare rapport, fait au nom de la commission de' Page 4390, 2* colonne, dans le tableau renoncer à donner son avis sur le projet la marine marchande et des pèches, sur le (Affaires étrangères), de loi relatif à l'organisation et au fonc- projet de loi modifiant les articles 116 Au lieu dei u ...chapitre 3113... », tionnement de la lutte contre les maladies oi et 119 de la loi du 13 décembre 1920 (code Lire* « «..chapitre 3114... », vértériennes (n 4*02-4987), et qui a été du travail maritime) (n° 276). renvoyée pour examen au fond k la com- . Le rapport sera imprimé sous le n° 5080 mission de la famille, de la population et et distribué. de la santé publique. J'ai reçu de M. Lucas un rapport, fait au Erratum Acte est donné de cetie communication. nom de la commission de l'agriculture, sur la proposition de loi de M. lias cl plu- au compte rendu in extenso de la séance sieurs de ses collègues, tendant k modifier du 24 juillet 1948. -s- la législation relative aux bouilleurs de cru DEPOT D'UNE PROPOSITION Dt LOI TRANS- (t»« 2424). -te- MIS! PAR LE CONSEIL DK LA REPU- Le rapport sera imprimé sous le n° 5082 et distribué. ftLIQUI DEPOT DE RAPPORTS J'ai reçu de M. Cayol un rapport supplé- M. le président, J'ai reçu, transmise par mentaire, fait an nom de la commission* Page 4896, 3® colonne, 3e alinéa, M. le président du Conseil de la République, de la marine marchande et des pêches, sur Au lieu des « proposition de résolution une proposition do loi, formulée par M. La- le projet de loi autorisant le président du Gouvernement provisoire de la République tendant k inviter le Gouvernement », fay, tendant à permettre la pratique de la Lire i « proposition do résolution de greffe de la cornée grâce k raide de don- fi ratitier plusieurs conventions adoptées neurs d'yeux volontaires. par la conférence internationale du travail M. Anxionnax tendant k inviter le Gouver- (sessions maritimes) en 1936 k Genève et nement ». La proposition de loi sera imprimée sous en 1040 k Seattle (n"» 275-2454). le n° F070, distribuée et, s'il n'y a pas Le rapport supplémentaire sera imprimé d'opposition, renvoyée k la commission de 0 la famille, de la population et de la santé sous le n 5083 et distribué. publique. (Assentiment.} J'ai reçu de M. Barangé, rapporteur gé- néral, un rapport, fait au nom de la corn- QUESTIONS ÉCRITES mission des finances, sur le projet de loi relatif à certaines dispositions flnan* REMISES A LA PRESIDENCE - e - cières k prendre pour l'application de l'ac- DE L'ASSEMBLEE .NATIONALE DEPOT DE PROPOSITIONS DE RESOLUTION cord bilatéral do coopération économique LE 23 JUILLET 19iS conclu entre la Hépublique française et les M. le président. J'ai reçu de M. Edgar Etats-Unis d'Amérique (n° 4750). Faure une proposition de résolution ten- Le rapport sera imprimé bous le n° 5084 Application des articles et et 97 du règle» dant à inviter le Gouvernement à permettre et distribué. ment, ainsi conçus; aux contribuables de demander sans délai J'ai reçu de M. Burlot un rapport, fait « Art. 91. — les'questions, écrites ou orales, le remboursement des sommes versées cn au nom de la commission des llnances'sur ne peuvent être posées que par un seul dé- trop au titre de l'acompte provisionnel. le projet de loi relatif au contingentement puté. La proposition de résolution sera impri- des rhums des départements et territoires • Tout député qut désire poser au Gouver- mée sous le n° 5072, distribuée et, s'il n'y d'outre-mer (n° 4427). nement des questions, orales ou écrites, doit a pas d'opposition, renvoyée à la commis- Le rapport sera imprimé sous le n° 5085 les remettre au président de l'Assemblée, gui sion des finances. (Assentiment.) et distribué; les communique au Gouvernement. « Les questions doivent être très sommaire- J'ai reçu de Mme Hélène Le Jeune et plu- J'ai reçu de M. Gros un rapport, fait au ment rédigées et ne contenir aucune imputa- sieurs de ses collègues une proposition de nom do la commission do 1 agriculture, tion d'ordre personnel â lfégard de tiers nom- résolution tendant à inviter le Gouverne- sur la proposition de loi de M. Perdon et mément désignés. ment à attribuer aux enfants, aux jeunes plusieurs île ses collègues, tendant à ac- « Les questtons orales sont inscrites sur un et aux vieillards de province, la même corder aux jeunes-travailleurs des profes- rôle spéciat au fur et à mesure de leur dépôt. quantité de lait qu'aux ayants droit de la sions agricoles et forestières des congés « Les questions écrites auxquelles tl n'a pas région parisienne. payés d'une, durée identique k ceux des été répondu duns le délai prévu, par l'arti- La proposition de résolution sera impri- autres professions (n° 388C). cle 97 ci-après sont, sauf indication contraire mée sous lo n° 5073, distribuée et, s'il n'y Le rapport sera imprimé sous le n° 5086 de leurs auteurs, automatiquement converties a pas d'opposition, renvoyée à la commis- et distribué. cn questions orules et prennent rang au rôle, sion du ravitaillement (Assentiment.) à compter de leur insertion au Journal offi- Personne ne demande la parole ?... ciel. » J'ai reçu de M. Jean-Paul David une pro- position de résolution tendant à inviter Je La séance est levée. • Art. 97. — les questions écrites sont pu- bliées à la suite du compte rendu in extenso; Gouvernement: 1° à citer k l'ordre de la (La séance est levée à minuit.) dans te mois qui suit cettf publication. les nation l'aspirant pilote Jacques-François de réponses des ministres doivent également y La Rocque, qui a fait le sacriflque héroïque Le Chef du service de la sténographie être publiées de sa vie pour sauver se« passagers ; 2° a de l'Assemblée nationale, « Les minUtrcs ont toutefois ta faculté de décerner à titre posthume ia croix de la PAUL LAISSY1 déclarer par écrit que l'intérét public teur JLégioii d'honneur,. à l'aspirant pilote Jac- interdit de répondre oué à titre exceptionnel qu'ils TêcUmont yn telal *tgtpj&mtnteire raison de son Age, exercé aucuno profession pour ressembler tes Héments ée fevr r&pen^e; ANQMM8 OtMftSATf AUVS BT VfCTMBS et participé A aucun ceimnerce ou industrie; ee «M swpptémevUtie m petè* ettddtr mn t effectué versements àj'aJ^e d§ ija %*Sff ^^ ^Weu^qfeçpf JS» . t*<~ îwa - MU derasu*le A m. «s màrnmti battant» «t vfstkem ds guarrt ost le matérie' • " l roalôrth utiHsis<é par ton w*ini*tCre, ?«!& - 28 tuUkt i m. ~~ a APTAHkCI BTftAtt&CftSa MWWUW ivunnu uuiuf |MU WII HIWJWUV, KIX dciwufc&e à M« le mtaietee dee Wmsme peur le transport des corps des victimes de et dee «HUTH êeemmkmm si, îonque les la guerre. TVA. — 26 Juillet im. - enfants et la veuve turvmate commune en ftvats» expose à li. le wMwMrt r Mens' çcqnSts et usafnrltière i^gale, etnstl* quo l'artlcJs de l'annexe XVI tvent une société po«r reiptettatton de la «lu traité de paix aveo l'Italie s^pid à Paris mwmm matonALC propriété rurale qui était ceûjhrés par le éé- le 10 février 1047, prescrit que t « sauf excep- I^T cet appert 4 ladite «ocldté feMéi^ee m tions énoncées dans los paragraphes 2 et 3 m\. — m juillet IMS. - at. droit de pseontttan établi su profit des mo ci-dessous tout contrat ayant nécessité pour efceuK demande I BS. le mlnlatre de la «S» tmionacis dei'agrkultere par lés lois du son exécution des rapports entre des parties «anse audleMdei t* tt un étudiant en méde- 13 avril IMS el due avrft tm. ^ qui sont devenues ennemtos au sens de la cine nonmé médecin auxittalrd de réserve partie D de la présente annexe sera tenu pour en im on' raison du nombre inswgisant de résilié depuis te moment oû l'une quelconque ses inscriptions, pout, maintenant qull a ter- miné ses études, être nommé médecin officier 7216. - 28 juillet 1948. - M. Jaoquee CKae* des parties est devenue ennemie »; et lui eaing demande à M. le mlnlatre dea ffnaneet demande si, en vertu do celte disposition, de réserve comme Vmi été les médecins ayant tennlné leurs études lors de leur pré- st «M affaira* éoettemlquea si l'appllc&tlon tous les contrats signés entre personnes du pUn MarahaU ne pettmùnit paa, omMn- physiques ou morales françaises et italiennes sonce sous les drapeaux; * quelles conditions cl formants il doit remplir. tement avec rapplication du plan Monnet, de « avant la-date où tout commerce entre ellos dégager les ciédlU Ubéceaeaire^ peur reprendre ' est devenu illégal » doivent être • considérés les programmes de construction dès chemins Comme résiliés Ipso fecte aussi bien ceux vicinaux et de d (^enclavement — les travaux signés en Franco ou on territoire français 72t2. - 28 juillet ma. - M. Ktfgène Riga* étant pratiqueront suspendus depvds $940 — qu'à Tétrangor entre Fronçais et Italiens et expose à M. le minittre ds le détenet natte- et Insiste peur que ces travaux, qui se places* sous les réserves prévues par le traité, notam- rude qu'une lourde administration du gouver- an premier rang de l'équipement mal, aofteAt ment pour les Etats-Unis au paragraphe 2 de nement militaire a été mise en place dans les de toutes façons, aubvenuonués et entrepris la section D de l'annexe XVI. territoire* occupés;, que celte administration dans le plus bref délai. pourrait, pour le plus grand bien des finances publiques, et sans danger pour le prestige de notre pays, être réduite au moins de moitié: 7217. - 28 juillet 1948. - M. Albert Qftiief 720i — 28 juillet 19ÏS. — M. Jean Gulllon ue les dépenses do personnel, d'entretien et 'essence pourraient être diminuées, dans de expose à M. le mlnlatre. dee Wraansse st dee demande h M. te ministre dea affaire* étran- 3 affaires éoenemlquee qu'une per&onno fran* gères si le Gouvernement de la République très sensibles proportions, pulsqu'à Baden- Baden notamment la circulation automobile çftlse, décédéo eu 1W3, avait déposé de son maintient toujours sa souveraineté sur l'île vivant, dans une banque située a l'étranger, Clippcrton^et &ous quelles formes 11 l'affirme. est plus Intense quo sur lesjrrand* boulevards parisiens; et demande queues sont le» me< des avoirs son déclarés aux administrations sures d'économie envisagées. fiscales, qu! étaient régis par des contrats, conclus solidairement aveo son ecnJoint sur- vivant et assurant à celui-ci. en cas de mrvte, 7206. — 28 juillet 191$. — M. 4ean ûutlten le droit exclusif de disposition des avoirs en demande à ai. le mlnletre dee affaire» êtres- 4 EDUCATION NATIONAL! cause, au détriment dos droits suc&c*ôorattx gères quelle a été la position du Gouverne- de ses héritier* légitimes réservataires, égale- ment français, lors de la prise de possession 7211. - 28 juillet 1948. - M. Chutes Viatte ment dè nationalité française; que ces héri- des tlos Marlon par la Grande-Bretagne^- attire l'attention de M. le mlnletre de l'édile* tiers, ignorant la situation exacte de ces ttea nattenale sur les difficultés d'intexpréta- avoirs, effectuèrent à l'office des changea, tion d* l'arrêté du 10 mat 1949 modifiant le d'abord, avant le 1* mars 4045, une déclara- régloment des écoles normales et spécial», tion de présomption d'avelrs successoraux a muât da son article 102; et lui demande: l'étranger, mis spontanément, en 1947, uno AGRlpVLTtrflS i* si ladlto circulaire, qui interdit tout grou- déclaration complète de ces avoirs, lorsque pement dans les écoles normales, vise l'ap- des recherches eurent abouti & leur décou- partenance à toute collectivité spécifiquement verte : que cette déclaration fui ensuite confir- 7207. - 28 juillet 19î8. — M. Jacques Bar. religieuse ou seulement l'appartenance A des mée par celle de l'administrateur séquestre doux demando à M. le minittre de l'agricul- groupements confessionnels organisés à lin té- désigné par autorité de justice, qui en prit ture: lo lorsque 4e propriétaire d'un moulin rieur de l'écolc, étant entendu que toute l'administration en 1947; et lui demande: A farine, du bâtiment et du matériel flxo, a ropagande politique ou religieuse doit être lo el la situation "des divers ayants droit sur cédé la propriété'du fonds do commerce avec Eaterdilô à l'intérieur de l'écolé; 2* ai l'auto- ces avoirs doit être examinée séparément par tous ses éléments mobiliers et la location de rité académiquo ou un directeur d'école nor- l'office des changes, et si elle peut comporter l'immeuble et du matériel fixe, depuis 1937, male peut s'autoriser do cette circulaire pour des solutions distinctes suivant 1<* cas das ii uno société à responsabilité limitée, à qui, interdire, lo dimanche, è un élève-maUre ou divers intéressés, au point de vue deJ a régu- «n vertu de îa législation actuelle, doit oppar à une éièYe-mattressc l'assistance à un culte larisation de ces avoirs; 2® si l'office des tenir le contingent de rnouturo, (au proprié religieux de *>n choix et, notamment, lui changes peut considérer qull y ft soîwanté taire de l'immeublo ou au propriétaire du Interdiro l'assistance à un culte religieux plus entre les différents ayants droit pour le fonds de commerce); 2° si le contingent de spécialement destiné à des étudiants ou à des luouturo doit être considéré comme un élé- payement dos taxes dont 11 peuvent être rede- universitaires; 3« si les élèves-maîtres ou vables auprès de cet organisme, méiçe lors- ment incorporel du fonds do commerce do élèvesmaîtressoa ont le droit de suivre, en meunerie, ou comme un droit attaché à l'im que des actions en recel ont été engagées dehors de l'écoio normale et pendant leurs contre l'époux survivant ou ses complices. meuble. • heures de lotsifs. un cours public dlnstruo- tlon religieuse qui donnerait « ce complément de culture religieuse et philosophique » dont parlait Jules Ferry et «uo l'école laïque ne 721S. - 28 juillet m - li. AH** Ctolee expose & M. le mlnlatre des flaa*eq| «t «n 7208. — 23 juillet 1918. — M. #ac*)ie» etia» peut pft3 dispenser précisément parce qu'elle est laïquo; 4» si un élève-maître ou une. affaires éoenomlquès que l'ordonnance •alng demande A M. le mlfttotre de l'agitait» 85 du IS janvier lftft a Institué une amnistie titre: 1° s'il «>3t prévu dans le plan d'équipe- élève-maîtresse a ,lo droit de posséder» dans ses objets privés, des ouvrages fondamentaux nscale pour les infractions concernant los ment rural une ouverture de crédits destiné3 philosophiques ou religieux sans caractère de biens à l'étranger, en la subortwmant au à réaliser les programmas de construction de propagande {hiHle, coran, missel, livres de payement d'une taxe de légitimation, duquel cheinlns pastoraux; 2* dans quelle mesure les spiritualité, etc.). f administration a, toutefois, 'admis que les améliorations pastorales seront, lors de l'éta- déclarants pouvaient être affranchis « dans blissemont du prochain budget, l'objet « d'au- tous les cas où leur bonne fol n'«t pas dou- torisations de promesse » et de « crédits de teuse » (instruction n« 4693 de l'enregistre- payement ». FINANCES BT APFAUIIS StOMtMtQtNES ment, n® 28) ; qu'un Français, résidant en France, y est décédé en 1943 en laissant des 7214. - 28 juillet im - M. teoeiee Ba avoirs Buccessoraux, inconnus de ses héritiers deux demando à M. le ministre dee ftntnoeè légitimes réservataires et non déclarés aux 7209. — 23 juillet 1918. — M. Bernard Pau» et dee affalree éaawtmHmee si les sommes administrations fiscales de sou vivant, les- mler demando à M. le mlnlatre ds l'agrleul- versées entre le 1»* janvier 1940 et le 4 juin quels avoirs étaient déposés dans des banques Mrs: 1° à combien ont été évaluées les im- 1915 à la caisse des retraités pour la vieillesse, Mitoses et régis par dea contrats-Joints soli- portations do vin, en provenance du Portugal ù capital aliéné, pour constitution d'une rente daires, assurant, en cas de mort, le transfert prévues par l'avis publié au Journal offiefel viagère en six versements successifs, tombent automatique et exclusif du droit de disposition du 16 juillet 1948; 2* à combien sont évaluées sous le coup de i'arUde 21, paragraphe 1 a, de tes avoirs i ta veuve «Jtvivmte, cosigna- les importations de vin. en provenances de la do l'ordonnance du 1& août 1945 pour la taire de cea contrats: quo celle-ci sd borna, Gréto, prévues par l'avis publié au Jatrnal contribution de l'enrichissement, même si le ea février à prétendre auprès ds l'office officiel du 20 iuia 19*S. contribuable peut démontrer: !• qu'entre le des changes qu'elfe ignorait ces avoirs, après l« janvier 1910 ct le 4 juin-1*45 il n'a, en s'être, en dit, opposée à des recherches dftna Assimim mKWAtg — a» SEANGA DU & wmffiy JIMS pi les documents de M>D mari; que l'héritier té- sement d'une sonuna déposée au nfcm d'uae servatalw. atns! dépossédé, wtè% «voir efiec- succession et- revenant à m héritier légal tué en lévrier ittS une éédaralion de p»- unique et à U veuve du défont, d'un partage ANNEXÉS AU mtèS*VEft»AL somptUm dYxlrtfiçee de biens successoraux à définitif entre tes intéressés, en se basant sur l'étranger, les fit connaître spontanément a l'article 55 de l'instruction générale sur ie con- mu ^ l'office des thanges, après lee avoir décou- tentieux et le service dee consignation*, alors verts, malgré les dittlcuités dues à l'existence quo cct article prévoit expressément le verse- è* «emedl *! Julll* *efl» deà contrats-Joints; *t lut demande: 1* si. ment co conjoint survivant ave le concours dans ce ces particulier, l'exemption da droit de l'héritier et seulement A défaut de ce oftn- de légitimation serait accordée a l'héritier en cours (i ou kr présentation d'un partaje. MftVYlft (M* M) cause, soit par application do la décision 11 semble que le trw»rlcr.payeur eéaeral doit administrative su*vwée, soit eu oen&Ulérattei* en tout état de cause, faire le versement à m Svr l'amendement ée M. Hemen eu cfca* de ce que les avoirs en question no parais- mandataire commun de l'héritier (dont les pitre m iu buê$ct de le marine mo* gâtent, en ce qui lo concerne, que soumis A qualités sont dûment établies) et-de la veuve, chaude. * l'obligation de simple déclaration prévue I qui sont le* séuU ayants droit du défunt et l'article 13 do l'ordonnance n® 4M6, et de qui désirent paur le moment rester dan* In- Nombre des voladti..M ce que de* Infractions fiscales no partissent division. , Majorité absolue m pas pouvoir être retenues à l'oncontr* de Pour l'ftdoption. cet héritier ; 2* si cette exemption s'éten- Contre drait ft la part des avoir* en question qui Ferait attribuée ft cet héritier par cxhérédation mAnoff foumc-Miit L'Assemblée nationale a adopté. d'autres ayants droit pour causo de recel suc- cessoral. 722S. —•28 Juillet 4918. - M demande a M. fe minietre de «a Pranoe #ew- ** vttf pour i tre-mer quelles formalités doit accomplir un 7Î1P. - 28 juillet im - M. Albert Castor particulier ou une société pour obtenir l'au- MM. ^Boganda. rappelle A M. le mMKn «et limwii et êee torisation d'installé? un établissement Indue* Abelln. Edouard Bonnefoni» •ffaHaa ÉeewmHnn que l'ordonnance n» 45- trlel aux Iles Saint-Paul et Amsterdam. Ahnne. Bonnet ftû du 16 Janvier 10#6 avait pré écrit è tout AiroWL Bonté rimond)j Français, ayant sa résidence habilut 11* en Aku. Borta. Fnnce, da dtVclarer tous ses biens à l'étran- 7224* — 28 Juillet 1948. - M. écatr Outil** AUonneau. Mlle Bosquler. ger, tels qu'ils existaient au 3t oécwbre demando I M. le wfcitstm *oJa Pvanoa d'eu- Amlot (Octave). Bouhey (Jean)» 4914; et lui demande: 1° si les héritiers légi- traîner i 1° quelle est l'organisation adminis- André (Pierre). Boulet (Paul). times réservataires d'un Français, décédé trative du territoire de i'fnlnl; 2« ée quelle Antier. Bour, en 1913 en France, où il résidait, pouvaient manière sont réglés les rapports entre ce Anxionnaz% . Bourbon, fltre considérés, aux terme* de celle ©rdc•fi- territelrc, la France métropolitaine et l'Union Apithy. » bouret (Henri). nance, comme tenus de déclarer les avoirs française; 3* quelles formantes doit accom- Aragon (d*)'. Bourgés-Maunourpi successoraux, inconnus d'eux, laissés par leur llr, pour obtenir une concession minière Arcnidlce. Mme Buutard. . auteur ù sa mort en dépôt dans une banque Sait* ce territoire: a) une société ou un par- Mlle Archimède. Boutavant suisse, alors qu'ils s'en trouvaient dépossé- ticulier français; 0) une société ou un par- Arnol. Xavier Bouvier, ttt* dés par le jeu do con Ira t s solidaires passés ticulier étranger. Arthaud. et-Vilaine. avec l'établissement dépositaire par le défunt Asseray. Bouvtar-O'CotteieaVi et s* femme, demeurée sa veuve, h laquelle AstierdeUVigeriefd'). Mayenne. lo droit de disposition des avoirs en quesUon Aubame. Bouxom* était ainsi transféré automatiquement et JUSTICK Auban. Bovsson (de), exclusivement, bien que le droit successoral Aubry» brault. lraruMis eût dû être normalement appliqué 722$. - 28 juillet 19Î8. - M. Paul Antier AudefuH. Mme Madeleine Bmfe en vertu de la convention diplomatique expose fr m. le mialalre Ue la Juetioas que Augarde. Brillouet. ^^ franco-suisse du 15 Juin 1809; 2° si. au con- d« nombreux tribunaux et cours d'appel ont Auguet. , Brusset (Max)* traire, l'obligation de déclaration incombait rondu des luge menu définitifs condamnait Aujoulat. BruynecL uniquement h la veuve survivante; 3° si les le ministre de la guerre et, por vole ae consé- Aumeran (Génértl). Burlot héritiers peuvent étro considérés comme [ucncet l'Etat français & payer à des citoyens Babet (Raphaël), Buron. n'étant en contravention, ni avee le décrct- ?rançais le montant des réquisitions da véhi- Bacon. lpl du o septembre nt avec l'ordonnance cules et prestations de service : 2» que, mal- Badle. du IC Janvier 1945, cn raison de ce qu'ils pré ces décisions, les services du ministre de Badiou. Calas. nvaécnt, à toutes fins utiles, adressé h l'office la guerre se refusent d'une façon systéma- Camphln* des changes uno déclaration de présomption tique d'exécuter les condamnations pronon- Cance. d'avoirs successoraux a l'étranger, avant Ifc cées contrfi l'Etat fran^Is ; et demande quels Capdeville. 1" mars 1945, qu'ils ont par la suite com- sont les voles et moyens d'exécution régu- plétée par une déclaration spontanée en 1917, liers à employer pour obtenir l'exécution for- Barbier, Capitant (Renffc Bardoux (JecqueDt Caron. to'rsqui e leurs recherches aboutirent. cée des jugements et arrêts rendus contre l'Ëlat français; et si notamment, l'huissier Barel. Cartier (OUbevQ, , chargé de .l'exécution peut saisir et arrêter Barrachln« Seine-et-Olae. I le montant de la créance entre les mains des Barrot Cartier (Marcelf 7220. - 28 Juillet 1948. - M. Bernard Pau- percepteurs ou autres agents comptables de Barthélémy. ^ Drôme. mlar demande h M. I« minietre des flnanoei l'Etat et exiger lo versement des sommes Bartolint Cartier (Marliuf, et dea «ffafttee Imiwlpei quotto est la dûcs oonlro remise du titre. Bas. Haute-Marne* somme globalo déposée à des comptes spé- Mme Bastide (Denise)» Casanova. ciaux au Crddlt national, organisme habilité Loire. Castellani* h comptabiliser les rentrées prévues au titre Baudry d'Acsou (de), Castera, du prélèvement do l'emprunt forcé, Jusqu'au 722S. - 28 Juillet J04S. - M. Paul Antier Baurcns. Catulle. juillet, date h laquelle dcVait être institué expose & M. la minietre da la Justloe qu'il Bayiet Catrice. le fonds national de modernisation ei d'équi- résulte d'une réponse écrite faife h M. Fé- Beyrou. Cayeux (fean). pement (ce, fonds n'est, par ailleurs, pas mis vrier, et parue m Umtnal officiel du 12 Juin Beauquler. cn place). 192C, page 2509, que, conformément aux dis- Bêche. CcrcHer. positions da l'article 61 de la loi ûa 28 avril Bégouin. Cermolacce. 1816, les baux des caves, celliers, magasins Béné (Mauilccf, Césaire. 7221. - 28 juillet 1948. - M. Eugèiw ttfcaJ et autres lieux destinés aux débits et aux Benolst tCharlesf, Chaban-Delmas expose i M. to «(«Metre dee fiwwws et des dépôts de boissons doivent être passés devant : Bentaieb. ral). affaires éoonomHmaa que la création d'une notaire, h peine de nullité et qu'il s'ensuit Béranger (Andrfi« Chaînant commission extra-parlementaire de la réforme que lo propriétaire d'un local quelconque ran- C&ambeiron. % de la fiscalité française a été envisagéo et fermant des boissons appartenant à un débi- Berger. Chambrun (dey. promise par les ministres des finances des tant est cn droit de demander l'oxpulalon du Bergeret Mme CharbonneL locataire de ce local.' si le bail n'a pas éil Bessae. Chariot (Jean), "deux précédents gouvernements; et demando: Besset. Charpentier, 1* s'il compto procéder très prochainement A fait par acte authentique et qu'il ést fondé k Charpln. la constitution de cette commission; 2* com- se prévaloir de l'irrégularité du titre en vertu Bétolaud. duquel le iocaUh* occupe les lieux. Il de- Beugnlez. Chassaing. bien de membres elle comprendra; 3° h Bi&nchinh Chastelialn. quelles catégories do professionnels ou de mande; lo si, À l'heure actuelle l'expulsion Blchet. Chausson. techniciens il sera fait appel et daus quelles de ce local peut valablement eus réclamée et obtenue par le propriétaire, si le bail n'a pu Bidault fGeorgeif. Chaut aro. proportions ; 4® si ladite commission compren- Billet . Chase. dre des parlementaires et combien ; 5« 6'U élé fait par acte authentique: 2° au cas, où •Cherrier. sera. tait. appel à des personnes ayant des les baux sous signatures privées sent lilts en Blllères. connaissances fiscales ou ayant simplement même temps pour: des caves, celliers, maga- Billoux. Chevalier (FernandL yno certaine « culture générale ». sins et autres lieux destinés aux débits et aux Binot Alger, dépôts des boisions, d'une part, et à tout Blondi. ChevaiMcé (raoquesf» autre eommeroe, d'autre part, si la nullité Blscarlet* Alger. - 2i juillet 10)8. - M. Joaaph Waemar s'applique uniquement aux locaux désignés Bissoi. Chevallier (Louis?» demande à ei le «nkUttro «M finances «t des par la lot du s avvU 1016 ou | la tetalitTées Blanchet Indre. locaux ayant fait l'objet des fcauxt Blocquaux. Chevallier (Pierref, ?M*lr*e éœwemlqtwe si un trésorJer-pçyeur Boccagny. Loiret ypnérol est en droit de faire dépendre fe ver- •• • • 4e» &ocquet. (%ristiaen^ SOIS ASSEMBLEE NATIONALE — 8* SEANCE DU .28 JUILLET 1948 Citerne. flnet Lambert (Emile-Louis), MkioL Rlgal (Eugène), Seine. Mme Sportissa. Cteraenoeau (Michel), Fonlupt-Espereber. Doubs. Minjoz Rincent. Taillade: Coffln. Forcinal. Lambert (Lucien), Mitterrand. Rivet Teitgen (Henri). Cognlot Fouyet. Bouc hes-du-Rhône. Moçb (Jutes), Mme Roca. Gironde. Colin. Mme François. Mme Lambert (Marie), Molsan, Hochet ; Waldeek), Cordonnier, Frédéric-Dupont. Finistère. Mokhtari. Roclore. mar»* Coste-Floret (Alfred), Frédet (Maurice). Mlle Lamblln. Mollet (Guy). Rollin. (Louis). llaute-Geronne.. Froment Lamlne-Guèye. Mondon. Roques. Teraple. Coste-Floret (Paul), Furaud. Lamps Monln. Rosenb'att. Terpend. Hérault. Gabelle. Laniel (Joseph). Monjaret. Roucaute (Gabriel), Terrenoire. Costes (AJfred), Seine. Gaborlt Laple (Pierre-Olivier). Mont Gard. \ Thamier. Pierre Cot. Theetten. Mme Galicler. Lareppe. Montagntcr. Roucaute (Roger), Thibault Coty (René). GaUet. Laribi Monteil (André), Ardèche. Coudray. Laurent. Finistère. Thirlet. GoJy-Gaaparrou. 1 Roulon. Thomas (Eugène)', Coulibaly Ouezzin. Garaudv, Laurens (Camille), Monte (Pierre). Rousseau. Courent. Thoral. G amer. Cantal. Montillot Ruffe. Thorez (Maurice). Couston. Garcia. Laurent (Augustin), Méquet. Mite R'imeau. Thulllier. Crlstofol. Garet Nord Mora Saïd Mohamed Chelck- Croizat. Tillon (Charles). Gau. Laveigne. Morand. Sauder. Tlnaud (Jean-Louis)* Crouzier. Gautier. Le Bail. Morlce. Savard. Tinguy (de), Cudenet Gavinl. Lecacheux. Mort-Giafferrl (de). Schaff Touchard. Dagaln. Gazler. Leceeur. Mouchet Schauffler. Toujas. Daladler (Edouard). Genest. Lecourt. Moussu. Mme Schett. Tourne. It.unas. Geoffro (de). , Lo Coutaller. Moustler (de), Scherer. Tourtaud. Darou. Cernez. Ucrivôm-servoz. Mouton. Schmidt (Robert). Trtboulet. Mme Darras. Gervolino. Leenhardt (Francis). .Moynet Haute-Vienne. Tricart. DassonvlUe. Glacobbl. Mme Lefebvre (Fran- Mudry. Schmitt (Albert), Bas- Truffaut. Davjd (Jean-Paul)9 Mme Glnollln. cine), Seine. Musrneaux. Rhin Mme Vaillant • Coûta Selne-et-Olse. Giovonl. Lefèvre-Pontalls. Mutter (André). 8chmltt (René), rler. David (Marcel), Lan- Girard. Legendre; Mme Nautré. Manche. Valay. des. Girardot Mme Le Jeune (Hé- Mme Nedelee. 8chnelter. Vaientino. - Defferre. Godln. lène). Cétes-du Nord. Nlnlne Schuman (Robert), Vednnes. Defos du Eau. Gorse. Lejeune (Max). Somme Sisse Moselle. Vée. Dégoutté. Mmf Lempereur. Noél (André), Puy-de- Schumano (Maurice), Vendroux, Mme Dcgrond. Gosnat. Gossct. Lenormand. Dôme. Nord. Vergés. Delxonne. Lepcrvanche (de). Noc: (Marcel), Aube. Semelle. Mmo Vermeersch. Delaehenal. Goudoux. Gouge. Le Sciellour. Noguères. Senghor. Verneyras. Delanoutre. Lescorat. Olml Serre. Very (Emmanuel), Delbos (Yvon). Gouin (Félix). Gozard. Lespea Orvoen. Servin. Viard. Delcos. Letourneau. PalewskL Demusois. Greffier. Sesmalsons (de). Vlatte Grenier (Fernand). Le Troquer (André). Patlnoud. Siefrldt Vtllard Denais (Joseph). Levmdrey. Pau; f Gabriel), Finis- Déni» (Alphonse), Gresa (Jacques). Slgnor. Pierre Villon. Grlmaud. L'Huillier (Wokleck) tère. Slgrlst. Vlollette (Maurice). Haute-Vienne. Gros. Llquard. Pa uni 1er. * Siivandre. Vulllaume. Denis (André), Dor- Mme Guérin (Lucie), Lisette Penoy. . Slmonnet. Wafçnee. dogne. Seine-inférieure. Li\r>4.evet Perdon (Hilalre). Ston. Wasmer. Dt preux (Edouard). Guérin (Maurice), Liante. Mme Péri. Slssoko (llly Dabo). Mlle weber. « De s h ors. Rhône. Lcuatau. Péron (Yves). Smaîl. Wolff. Dosjordlns. Mme Guérin (Rose), Louvel Petit (Albert). Seine. Solinhac. Yvon. Desson. Seine. Lczeray. Petit [Eugène), dit Sourbet Zunlno. Devemy/ Luca». Claudius. Devinât. Guesdon. Guiguen. Chanes Lussy. Petit (Guy), Basses- DezarnauldS. Mabrut. Pyrénées. N'ont pas prie part au vote* Dhcrs Guilbert Guillant (André). Macouin. . Peyrat Diallo (Yaclne). Gullle. Malllocheau. Mme Peyrolies. MM. Khlder. Mlle Dienesch. Guillon (Jean), Indre- Malbrant. Peytet. Ben Aly Chérlf. Lamine Debaghin* Dixmler. Mallez PfTmlin. DJemad. et-Loire. Philip (André). Benchennouf. Martine. Guillou (Loulf), Fini* Mamadou Konate. Ben Tounes Mererna. Dominjon* tère. Mamba Sano. Picrrard Douala Manceau. Pierre-Grouès. Boukadoum. Nazi Boni. Gultton. , Cadi (Abdelkader). Ouedraogo Mamadou Mme Douteau. Guyomard. MarceUln. Pinay. Doutrellot Slarc-Sangnier. Pineau. Contât Mahaman. Pantalon:. Guyon (Jean-.Ray- Plrot. Derdôur. • Saravane Lambert Doyen. mond), Gironde. Marie (André). Gulssou (Henri). Draveny. Guyot (Raymond), Marin (Louis). Pleven (René). Dreyfus-Schmidt Maroselll. Polmbœuf. Dubois (René-Emile). Marte' (Louis). Mme Poinso-Chaputs Duclos (Jacques), » Halbout. Martineau. Poirot (Maurice). Ne peuvent prendre part au vole i Seine.' Hamant Dior!. •Mart? (André). Poulain. Duclos (Jean), Selne- Hamon (Marcel). - Masso! (Albert), Poumadère. MM. | Raseta. et-Olse. HennegueJle. Loire. Pourtalet Rabeminanjara. I Ravoahangy. Duforest. Mme Hertzog-Cachln. Maton. Pourtier. Dufour. s Horma Ould Babana. Manrrllet. Pouyet Dumas (Joseph). Houphouet-Bolgny, Maurtce-Fetscbe. Mile Prevert Excusés ou absents par oonjéj Dumet (Jean-LouU). Hugues. Mauroux. Prient (Robert). Duprat (Gérard). Hunn. Mayer (D|nfel), Selnf. MM. . Gay (Francisque). t Dupraz (Joannèsl. Husset. René Mayer, Cône- Prlgent Tanguy). Fi- Paul Bastlo. Jeanmot Mlle Dupuls (José), HuUn-Desgrèes. tantine. nistère. Béchard. Masson (Jean), Haute- i ihuet. Prontéau. bou§rain. Marne. } Seine. Mazel & Marc Dupuy (Gironde). Jacquinot Mazier. Prot Chevtgné ide). Mendès-France. c Pupuv CM arceau), Gi- Jaquet. Mazuez (Pierre-Fer- Queuille. Clostermann. Naegelen (Marcel). t ronde.- Jean-Morean. nand). Quilici. , Gaillard. v' Duquesne. Jolnvilie (Général) Mecir Mme Rabafé. i Durroux. (Alfred Kalleret). Médecin. Rabier. N'a pae prie part au vote i Dusseaulx. Joubert. Mehaignerle. Ramadier. Dutard. Jouve (Géraud). Mekkl Ramarony. M. Edouard Berriot, président de l'Assem- Duveau. Juge Menthén (de). Ramette. blée nationale, qui présidait la séance. Mme Duwrnols. Jugias André Mercier (Oise) Ramonet Elain. Juies-Jullen, Rhône. Mercier (André-Fraa- RauîlnLaboureur (de). Errecart Jullan (Gaston), lieu cols» Deux-Sèvres. Raymond-Laurent Les nombres annoncés* en séance avalent Evrard. tes-Alpes. Métayer. Recy (de). Mme Mety. Reeb été de: Fagon (Yves). July s Fajon (Etienne). Kaufljoann. Jean Meunier, Indre- Regaudle. Nombre des votant3.. 600 Faraud. Kir et-Loire. Reflle-Soult. Majorité absolue. 301 Farine (Philippe). Krlegel-Valrlmont Meunier (Pierre), Renard. Farinez. Krieger (Alfred). Céte-d'Or. Rencurel. Pour l'adoption 600 Faure (Edgar). Kuehn (René). Michaud (Louis), Tony Révlllon. Contre 0 Fauvel. Latrossc. Vendéer Reynaud (Paul). Lacaze (Henri). Mlchaut (Victor), Mme Reyraud. Mais, anrôs vérification, ces nombres ont Fayet été reeUflés, conformément à la liste do Félix (Colonel) Lacoste. Seine-Inférieure. Ribeyre îPaul). Fôlix-Tchicaya. Lalie Michel Ulcou. scrutin cl-dessas. i fiev

ASSBM0UBJS NATIONALE — 3» SRANGB DU Si JUILUKT IÔ48 i-" -' '•""; Patinai»! Rou&tate ' Chambrun (de). MmoLeJeune(nélène), Bêche. Haute-Garonne. nalbout. ' Mme Charbonnot. Côtes-du-Nord. BégVwln. Coste-Floret (Paul), Honneguelle. issMur"*- chausson, Lenormand. Béné (Maurice). Hérault. Horma Ould Babana. Moricc. (.herrlcr. Lepervanche (de). Bentaieb. Coty (René). Hugues. Moro-Glafferrl (da)« Citerne. L'Hullller (Waldeck). Béranger (André). Coudray. Hufin. Mouchet. Cognlot. Lisette. Couston. Hussel. Moussu. Costes (Alfred), Seine. Liante. Bergeret. Crouzier. Cudenet. Hutln-Desgrèes. Moustler (do). Pierre Cot. Lozeray. Bessao. Ihuel. Moynet. Coulibaly Ouezzln. Malllocheau. Bétolaud. Dagaln. Mutter (André). Daiadler (Edouard). Jacqulnot. Crlstofoï. Mamadou Konaté. Beugnlez. Jaquet. Nlnlno. Croizat. Mamba Sa no. Blanchlnt Damas. Nlsse. Darou. Jean-Moreau. Mmo Darras. Maneeau. Biehet. Joubert. NoM (André), Dassonviile. Marty (Andrél. Bidault (Georges). David (Jean-Paul), M Puy-de-Dôme. Demusols. Masson (Albert), Blllères. Scine-et-OIse. Jouve (Géraud). Noguères. Denis (Alphonse), Loire; * Binot. David (Marcel), Jugias. Olml. Haute-Vienne. Landes. Jules-Julien, Rhône. Maton. Blondi. July. Orvoen. Djemad. André Mercier, Oise. Blocquaux. Defferre. Penoy. 1 Defos du Rau. Kauffmann. N(me Doutcau. Mme Mety. Bocquet. 8 Doyen. Dégoutté. Kir. taff" ^ Meunier (Pierre), Boganda. Khrleger (Alfred). Droyfus-Schmidt. Côte-d'Or. Edouard Bonnefous. Mme Degrond. Petit (Giiy), Duclos (Jacques), Delxonne. Kuehn (René), Michaut (Victor). Bonnet. Delachenal. La brosse. Basses-Pyrénées» Seine. Borra. Mme Peyroles. Duclos (Jean); Seine-Inférieure. Delahoutre. Lacaze (Henri). Michel. Bouhey (Jean). Delbos (Yvony, Lacoste, Peytel Seine-et-Oise. Midol. Boulet (Paul). Delcos. Lalle. PfCmlin. Dufour. Mokhtarl. Bour. Denals Lamarque-Cando. Philip (André). Dumet (Jean-Louis). Montagnler. Bouret (Henri). Denis (Andr Lambert (Emile- Plerre-Grouès. Duprat (Gérard). Môquet. Bourgôs-Maunoury. Pinay. Dordogne. Louis), Doubs, Pineau. Marc Dupuy (Gironde) Mora. Bouvier (Xavier), Depreux (Edouard). Mlle Lamblln. Dutard. Morand. Doshors. Pleven (René). Hle-et-Vilalne. Lamlne-Guèye. Polmbœuf. Mme Duvemols. Mouton. Bouvier - O'Cottereau, Desjardins. Laniel (Joseph). Fajon (Etienne). Mudry. Dosson. Mme Polnso-Chapufi. Mayenne. Lapie (Pierre-Olivier). Polrot (Maurice). • Fayet. Musmcaux. Bouxom. Devemy. Laribl. Félix-Tchicaya. Mme Nautrô. Devinât. Poulain. Brusset (Max). Laurelli. Courtier. , Flevez. Mme Nedelee. Bxuyaeet DozATtttuldi. LauMAs famille), Mme François. Noét (Marcel), Aube, Dfccta. Pouyèt. Burlot Cantal. Mlle Prevert «OU ASSEMBLEE NATIONALB — 3* SSAtfÇB DU 28 JUILLET IMS

Prient (Robert)» 8chmidt (Robert), Thomas (Eugèae)< Very (Emmanuel). Haut^Vienne. ThoraL • Vlafte. No paiiveiK prendre nu veto j Prisent (Tanguy), •ïhmitttàtbert), Tlnaud (Je&n-Loals). VlUaid. Finistère* Bu-Rhin; viollette (Maurice). MM; • balsta; * Queuille, Schmitt (René)« M?9™ VuiiUume. . Rafcesnanaojara, Ravoahangy, «QuillcL Manche. ' Wagner. ftabler. chnelter. ter Waimcr. Excusée ev Absent» per songéi ftamadler, Dhuman (Robert), Vaientino, •Mlle Weber* Ramarony. Moselle. Vée. . WOlff. Ûat (tfrc-vtwu*). Ramonet. Schunjann (Maurice), Vendroux. Yvon. Ba»tî$M(Paul)> Jeanmot. .Raulln-Laboureur (4e) Verneyras. . Béchard. Masson (Jeanl, Raymond-Laurent Segelie. Haute-Marne. Reeb. Senghor. N'ont pas prie part au votei cftevlgné (de)» Mendès-France. Regaudle. Setmalsons (de). Clostermann. Naegelen (Marcel). Rellle-SoulL MM. Lamine Debaghine. Ganlard. encureL Igrtst. Ben Aly Chérir. Lécrivaln-Servoz» > Çony Révlllon. Stivandre. Benchennouf. Lespès. N'a pae prie part au vote i Revnaud (Paul). Slmonnet. Ben Tounes. / Llquaid. Ribeyre (Paul). Sion. Mlle Bosquler» Livry-Level. M. Edouard Kei^ol., président .de l'Asseu* Rlcou Slssoko (Fily-Dabo). Boukadoum. MoxoelHn. blée natiiOalq, qui présidait u séauce. Rigal (Eugène), reine. Smaîl. Çadl (Abdelkader). Martine. Rincent Solinhde, Chevalier iFefnand), Mezerna, Rivet Sourbet Alger. Miehelet. , Les nombres annoncés *n séance avaient Roclore. Taniade. ClievalUer (Louis); Kazl Boni. été de: Rollin U*uls). Teitgen (Henri)! Indre: # Ouedraooo AUmadoa Roque». Gironde. Condat Mahaman. Palewskl, Nombre des votants....s...... Routon. Teitgen (Pierre). Courant Pantalon!. Majorité absolue...... 288 Rousseau.. llle-et-Vilalne. Derdour.. Reoy (de). Pour l'adoption.... SaSd Mohamed Cheikh. Temple. Dusseaulx. Saravane Lambert 188 Sauder. Terpend. Furaud. Serre. 'Contre ...... f.*.. 891 Schall. Theetten, Gutllant (André). Terrenoire. 0 Bchauffler. Thibault, Gulssou (Henri), Vlaid. Mais, après vérification. ces nombres ont Thirtet Wilder* été recilftés conformément à la liste de sorti» Scberer« Un ci-dessus.

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