Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Municipal

CONVOCATION

Le Conseil Municipal se réunira en mairie, en séance ordinaire,

le mardi 17 septembre 2019 à 19 h 30

Je vous remercie de bien vouloir assister à cette réunion et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.

Le 09 septembre 2019

Le Maire, Daniel MARTIN.

À L’ORDRE DU JOUR

ADMINISTRATION GÉNÉRALE - INTERCOMMUNALITÉ 1°) Présentation du schéma directeur intercommunal du numérique, 2°) Modification des statuts de Agglomération au 1er janvier 2020 : approbation du conseil municipal, 3°) Convention intercommunale d’attribution de logements sociaux : autorisation de signature, 4°) Changement de dénomination de l’école de Kerzo et du Centre, 5°) Atlas sur la biodiversité intercommunale de Lorient Agglomération : modification de la représentation au sein du groupe de travail, 6°) Création d’une commission extra-municipale « mise en valeur de la redoute de Kerzo »

FINANCES – PATRIMOINE 7°) Budget 2019 : décision modificative budget annexe des mouillages, 8°) Cession de la parcelle du feu du Lohic par l’État à la ville de Port-Louis, 9°) Programme de logements sociaux rue Marcel Charrier : demande d’exonération de la part communale de la taxe d’aménagement, 10°) Projet d’accueil des femmes victimes de violence : demande de participation

QUESTIONS DIVERSES

Hôtel de Ville CS 40018 56290 PORT-LOUIS Tél. 02 97 82 59 59 [email protected]

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Procès-verbal du Conseil Municipal du 17 septembre 2019 Date de convocation : le 09 septembre 2019

L’an deux mil dix-neuf, le dix-sept septembre à dix-neuf heures trente minutes, le conseil municipal, légalement convoqué, s’est réuni en mairie, en séance ordinaire, sous la présidence de Daniel MARTIN, Maire

Etaient présents Jacques LEMERLE, Gwenola MEUNIER-LE CORRE, Pierre COUTANT, Katia FAUCHOIX, Hafidha BATEL, Hervé SONNIC, Karen AUBERT, Cyril AUBERT, Marie LALLEMANT, Katell BERTHE, Danièle , Annie LE BUREL-MAHÉO, Jean-Paul HUBERT, Colin GANNAT

Absents excusés ayant donné pouvoir de vote Élisabeth LE NAGARD, ayant donné pouvoir de vote à Katia FAUCHOIX, Julien KERARON, ayant donné pouvoir de vote à Jacques LEMERLE, Aymery BOT, ayant donné pouvoir de vote à Daniel MARTIN Claude TUAUDEN, ayant donné pouvoir de vote à Jean-Paul HUBERT, Fabienne LE TALLEC, ayant donné pouvoir de vote à Annie LE BUREL-MAHÉO, Jean-Michel PAHUN, ayant donné pouvoir de vote à Colin GANNAT

Jacques LEMERLE est élu secrétaire de séance à l’unanimité

Le conseil municipal, à l’unanimité, approuve le procès-verbal du dernier conseil

M. le Maire donne lecture de l’ordre du jour

ADMINISTRATION GÉNÉRALE - INTERCOMMUNALITÉ

1°) Présentation du schéma directeur intercommunal du numérique

Lorient Agglomération et ses partenaires s’engagent dans un schéma territorial du numérique pour entrainer l’ensemble du territoire dans une dynamique collective indispensable à l’attractivité et la compétitivité Lien vers : Schéma territorial du numérique

Ce schéma développe trois grandes ambitions - Accompagner la transformation numérique, - Entrainer l'ensemble du territoire, - Développer les usages du numériques

Il se structure autour de six orientations - Identifier et prioriser les besoins de l’ensemble des acteurs, - Renforcer la culture numérique à l'échelle du territoire, - Installer une gouvernance numérique, - Expérimenter des dispositifs innovants dans le domaine du numérique, - Structurer une offre et la rendre visible, - Evaluer la transformation numérique et adapter les dispositifs

L’ensemble de ces six orientations se décline autour de 18 actions

2/26 Dès 2019, certaines actions verront le jour. C’est le cas notamment de la mise en service de l’application mobile de Lorient Agglomération ou du vote d’un fonds d’intervention communautaire dans le numérique Parallèlement, la gouvernance de cette dynamique collective sera installée et l’information dans le domaine du numérique sera renforcée Lorient Agglomération a prévu de consacrer une enveloppe pluriannuelle de 1,5 millions d’euros en investissement sur la période 2019 – 2021 (soit 500 000 € par an) au dispositif

Les actions du schéma territorial du numérique :

Identifier et prioriser les besoins de l’ensemble des acteurs - Faire une enquête auprès des communes sur leurs besoins d'évolution dans le numérique, - Connaitre les besoins des entreprises pour mieux les informer, - Créer une base de connaissance des entreprises numériques, - Recenser l'ensemble des acteurs du numérique sur le territoire

Renforcer la culture numérique à l'échelle du territoire - Organiser des évènements de promotion du numérique, - Développer un axe numérique dans l'activité du fablab, - Définir une stratégie de diffusion des données publiques

Installer une gouvernance numérique - Créer un comité de pilotage sur la transformation numérique du territoire, - Mettre en place un comité technique de suivi des actions proposées, - Travailler avec les opérateurs et informer sur le déploiement du très haut débit

Expérimenter des dispositifs innovants dans le domaine du numérique - Mettre en place un fonds d'intervention communautaire numérique aux communes, - Concevoir des dispositifs de soutien financier aux entreprises, - Favoriser le développement des outils numériques sur des solutions innovantes o Blockchain, o Outils nomades, o Panneaux numériques - Impulser la formation et l’accompagnement au changement sur le numérique o Intelligence artificielle, o Forum numérique, o Formation, o Coaching numérique

Structurer une offre et la rendre visible - Renforcer une administration numérique de proximité et d’échanges o Application mobile, o Vote électronique, o Outils collaboratifs et participatifs, o Dématérialisation - Lancer une démarche smartcity à l'échelle de Lorient Agglomération o Mise en réseau des actions à l’échelle du territoire de Lorient Agglomération, o Développement d’objets connectés dans les politiques publiques - Structurer des réseaux publics o Réseaux de données, o Wifi public

3/26 Évaluer la transformation numérique et adapter les dispositifs - Observatoire du numérique et indicateurs de transformation o Indicateurs de transformation numérique o Conférence annuelle sur la transformation numérique

Schéma territorial du numérique, construisons un e-territoire Présenté par - Mme Thérèse THIÉRY, 1ère vice-présidente de Lorient Agglomération, chargée de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et de la société numérique, Maire de Et - Mme Lénie GIRARDOT, directrice générale adjointe du pôle ressources de Lorient Agglomération, en charge de l’élaboration du schéma directeur intercommunal du numérique

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9/26 Débat Thérèse Thiéry : « Merci Mme Girardot pour cette présentation particulièrement compétente et nous allons donc, si vous le souhaitez débattre sur ce schéma » Daniel Martin : « Chaque conseiller a été destinataire d’une note de synthèse. Je vous précise qu’avant de déposer un projet numérique auprès de l’agglomération nous attendrons que le règlement soit voté au conseil communautaire du 15 octobre » Thérèse Thiéry : « Si vous avez des questions, des remarques, des observations, des attentes mais aussi des incompréhensions et/ou compréhensions ? » Pierre Coutant : « J’ai deux questions d’ordre financières. Vous nous avez informés du vote d’un Fonds d’Intervention Communautaire –FIC- à hauteur de 250 000 € pour les 25 communes soit 10 000 € par commune… Faites-vous la même chose pour l’enveloppe de 1,5 M€ en investissement pour les années 2019 à 2021 soit 500 000 € par an ? Cette somme sera-t-elle répartie également sur les 25 communes ? » Thérèse Thiéry : « Non… » Lénie Girardot : « Je peux effectivement préciser que c’est véritablement le FIC qui va aller directement vers un fonds de concours aux communes sous réserve, bien sûr, qu’elles présentent des projets pour pouvoir bénéficier de ce fonds de concours… Le reste va servir à des projets soit qui porte sur les politiques publiques de Lorient Agglomération mais qui sont, et c’est mis aussi sur l’ensemble du territoire comme par exemple les déchetteries et la politique de l’eau. Il va servir aussi dans les fonds qui vont être donnés vis-à-vis du monde de l’entreprise puisque là encore aussi, ce schéma s’adresse aussi au développement d’un volet développement économique… donc voilà ce qui va être fait en investissement sur l’autre partie des fonds qui vont être déployés… » Colin Gannat : « Je vous remercie pour votre exposé, je ne doute pas de votre bienveillance et de vos bonnes intentions à travers ce projet mais simplement deux ou trois commentaires en forme de questions… le premier, vous faites un parallèle avec le développement durable… C’est vrai, il ne faut pas louper le virage numérique mais je trouve ce parallèle un peu douteux dans le sens où, on sait quand même que le numérique sur l’environnement à un poids considérable car les données sont des usines et des usines cachées un peu en et qui ont un impact sur l’environnement assez dramatique c’est pourquoi, je trouve que ce point- là n’est pas assez mis en valeur… Envoyer un mail pollue bien plus qu’envoyer un courrier par la poste, il ne faut jamais l’oublier donc il y a un écueil auquel il faut faire attention… Deuxième remarque sur le numérique et vous l’avez souvent évoqué c’est par rapport aux enfants et aux écoles. L’école ne doit pas faire évidement l’impasse sur le numérique, il faut qu’il trouve sa place mais il ne faut pas oublier non plus que jusqu’à l’âge de 5, 6 ans, il faut aussi faire le vide, il ne faut pas de numérique pour les enfants jusqu’à 3 ans, c’est clair car cela nuit au langage, cela nuit à l’apprentissage. Il faut aussi sanctuariser des lieux, tout ne doit pas être numérique et je vais prendre l’inverse des enfants, ce sont les personnes âgées –j’ai peut-être eu un moment d’absence, mais je ne sais pas si vous en avez parlé lors de votre exposé- mais là aussi, c’est un public qui est souvent, d’après les enquêtes menées, exclus de l’usage du numérique… Merci » Thérèse Thiéry : « Deux ou trois observations par rapport à ce qui vient d’être partagé… la comparaison avec le développement durable que Lénie Girardot à faite si je suis sa démarche, c’est de se dire que aujourd’hui, dans nos politiques, dans nos investissements, ne passons pas à côté de la question du numérique c'est- à-dire, demandons-nous dans cet investissement est-ce que le numérique peut nous apporter une plus-value ? Le but, n’est pas du numérique pour le numérique mais est-ce que le numérique peut nous apporter une plus-value par exemple sur la question de l’énergie, est-ce que le numérique peut nous apporter une plus-value pour réduire notre consommation d’énergie ? Et quand Mme Girardot parlait du

10/26 réflexe numérique, ce n’est pas le réflexe de mettre du numérique partout mais c’est plus le réflexe de le mettre dans la construction de nos projets c'est-à-dire qu’est-ce que le numérique peut être utile ou pas et d’en mesurer l’effet, l’impact financier car la plus-value est-elle au rendez-vous et vous avez raison de souligner le caractère –on est aujourd’hui concerné que l’on veuille ou non par la transition numérique et par la transition écologique, réchauffement climatique et autre- mais ce qu’il faut c’est que l’on essaye de rendre compatible tout cela… d’où la nécessité, d’où l’intérêt je pense de la démarche qui est la nôtre c'est-à-dire que si l’on veut faire en sorte que le numérique reste humain, si on veut faire en sorte que le numérique soit vraiment utile, je pense que si l’on partage la réflexion, si on fait un travail collectif, si on réfléchit collectivement, on a plus de chance de prendre les bonnes décisions et d’être vigilant par rapport à l’impact écologique sur les produits numériques en tant que tels… Numérique et enfants, numérique et personnes âgées, je partage encore une fois votre opinion mais j’insiste, le schéma n’est pas pour faire du tout numérique, ce n’est pas ma religion, on n’est pas dans l’intégriste du numérique au contraire et encore une fois c’est qu’est-ce-que le numérique peut nous apporter en plus-value ? Et cette question-là, le choix du schéma territorial numérique c’est de se la poser collectivement car on pourrait, si on ne réfléchit pas ensemble, on pourrait le subir… là le fait d’écrire et de se réunir autour de la table et on réfléchit pour prendre les bonnes décisions pour éviter en effet le tout numérique… C’est étonnant parce que le numérique et les enfants j’en ai parlé avec l’inspectrice de la circonscription de Lanester et pas plus tard que cet après- midi et elle disait que le numérique pour les maternelles ce n’est peut-être pas une bonne solution… Mais encore une fois, il faut utiliser le numérique avec intelligence et pour se construire l’intelligence du numérique, il faut parler, il faut que l’humain prenne le pouvoir… Et pour la personne âgée, c’est une vrai bonne question… » Lénie Girardot : « Pour compléter votre intervention, je rajoute que nous sommes candidat sur un projet « Handicap – Innovation – Territoire » ou HIT et il y a un volet du numérique justement là-dessus qui s’adresse selon le handicap mais finalement on peut voir que ça s’adresse aussi au handicap lié à l’âge et pas seulement à toute forme de handicap… On voit en effet que c’est un champ de politique publique qui est un sujet sur notre territoire pour savoir comment faciliter les services publics, faciliter le quotidien… Pour ma part, je trouve que sur le numérique on a souvent une représentation qui est faussée c'est-à-dire que l’on visualise le smartphone, la tablette et l’écran… Lorsque nous avons testé le numérique et l’école, vous ne pouviez même pas savoir que c’était du numérique comme par exemple, cette petite coccinelle de la taille d’une main sur laquelle on appuie sur des boutons dans le but de la faire tourner à gauche, à droite et le but de ces outils-là par exemple, c’est de former les enfants à la spatialisation, à anticiper… Il ne faut pas non plus avoir une vision du numérique qui soit justement, même moi j’ai découvert ces outils, ma génération n’a pas forcément le bénéfice de ces outils-là dans l’école où j’ai été élevé et il y a aussi, écran d’une part et il y a aussi d’autres outils numériques qui ne sont pas des écrans et qui du coup vont plutôt être dans le développement cognitif plutôt qu’un frein au développement cognitif du langage… Quant au développement durable, je souhaiterai prendre un exemple concret, aujourd’hui, dans notre pratique interne, on a une action très concrète que l’on veut faire au sein de nos services c’est justement apprendre à mieux gérer nos mails et c’est de l’accompagnement numérique parce que aujourd’hui on se rend compte que finalement, on ne sait pas utiliser nos mails collectivement donc c’est un problème que nous avons car on n’a peut-être pas été formé, peut-être qu’il y a une liste de réflexe à avoir que nous n’avons pas, … et donc, le fait de ne pas savoir utiliser nos mails cela implique que l’on multiplie le nombre de mails, on multiplie la pollution qui en découle et donc ce type d’action d’accompagnement est de réduire justement l’impact écologique parce que c’est une préoccupation qui est même remontée

11/26 dans le cadre des groupes de travail interne sur à la fois comment on achète le plus durablement possible, comment on recycle aussi les équipements en fin de vie et plus profondément que cela puisque au-delà de la pollution de ces équipements, il y a aussi la pollution des usages, comment faire en effet, pour que nos pratiques ne génèrent pas plus d’effet qu’un numérique de simple commande… » Thérèse Thiéry : « Au niveau de nos indicateurs, cette question de développement durable peut-être aussi dans les indicateurs intéressants parce que je suis persuadée que peu de gens savent combien consomme un mail, quelle est la consommation d’énergie que coûte un mail… » Hafidha Batel : « Vous en êtes où dans le projet Handicap –Innovation – Territoire ? » Thérèse Thiéry : « Nous avons été retenu par contre, ce qui n’est pas si simple, c’est la question du point de financement… Vous avez sans doute entendu parlés de la contractualisation c'est-à-dire le budget de Lorient Agglomération –pas celui de Port-Louis, ni celui de Lanester car nous sommes dans les petits budgets- mais dans les agglomérations, les dépenses de fonctionnement ne doivent pas augmenter de plus de 1,3% sur un an, … » Daniel Martin : « … Tout compris y compris pour la masse salariale qui subit des augmentations classiques de 0,5 – 0,6, il ne reste pas grand-chose après comme marge… » Thérèse Thiéry : « Or -Handicap – Innovation – Territoire- ou HIT va nous apporter des recettes mais va nous apporter aussi des dépenses qui s’équilibrent avec les recettes mais comme ces dernières ne comptent pas et que les dépenses vont progresser du fait du HIT… Donc notre gros défit aujourd’hui, et le Président Métairie s’y emploie, est de faire du lobbying pour faire en sorte ces dépenses ne soient pas comptabilisés en plus et que ça soit retiré du budget et ça, ce n’est pas garantie… Mais le projet Handicap – Innovation – Territoire est un beau projet… »

Le conseil municipal prend acte de la présentation du schéma directeur intercommunal du numérique

2°) Modification des statuts de Lorient Agglomération au 1er janvier 2020, approbation du conseil municipal

→ présenté par Daniel Martin Le conseil communautaire de Lorient Agglomération a décidé, par délibération du 25 juin 2019, d’engager une procédure de modification de ses statuts

La Loi du 07 août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République dite Loi NOTRe ainsi que les Lois du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté et du 03 août 2018 relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes ont modifié le champ des compétences exercées par les communautés d’agglomération, telles qu’elles sont listées à l’article L 5216-5 du Code Général des Collectivités Territoriales

Les statuts de Lorient Agglomération ont ainsi été modifiés : - au 1er janvier 2017 (arrêté préfectoral du 29 décembre 2016) :  la compétence en matière de développement économique (zones d’activités, tourisme, politique locale du commerce) est redéfinie,  la compétence relative à l’accueil des gens du voyage devient une compétence obligatoire

12/26 - au 1er janvier 2018 (arrêté préfectoral du 7 décembre 2017) :  transfert de la compétence GEMAPI,  basculement de la compétence collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés dans le champ des compétences obligatoires

La loi n° 2018-957 du 07 novembre 2018 relative à l’accueil des gens du voyage et à la lutte contre les installations illicites a modifié le contenu de la compétence obligatoire relative à l’accueil des gens du voyage désormais libellée dans les termes suivants : «Création, aménagement, entretien et gestion des aires d'accueil et des terrains familiaux locatifs définis aux 1° à 3° du II de l'article 1er de la Loi n° 2000-614 du 05 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage »,

La Loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 dite loi ELAN a modifié la compétence de l’agglomération en matière d’aménagement de l’espace dans les conditions suivantes : «Définition, création et réalisation d'opérations d'aménagement d'intérêt communautaire au sens de l'article L 300-1 du Code de l'urbanisme »

Par ailleurs, Lorient Agglomération a mené une réflexion pour identifier des modes de fonctionnement plus efficients en matière d’achat public. C’est dans ce contexte qu’il est envisagé de créer une centrale d’achat communautaire qui permet de proposer un nouveau modèle de coopération à l'échelle du territoire en matière d’achat public. La centrale d’achat est un acheteur qui prend en charge, au bénéfice de ses adhérents, la passation de marchés de travaux, de fournitures ou de services. La centrale d’achat peut également exercer des activités d’achat auxiliaires à la demande de ses adhérents notamment sur : - Le conseil relatif aux procédures de passation des marchés, - La préparation et la gestion de ces procédures La centrale d’achat communautaire doit permettre : - d’accroitre l’efficacité économique et les gains issus de la massification des achats, - de développer un mode coopératif plus efficient, - de simplifier les procédures administratives, - d’accroitre les segments d’achats mutualisés, - de répondre à la demande de conseil et d’assistance des communes, - de rendre plus souple l’action des services communautaires, - de favoriser la transversalité

La souplesse d’adhésion et de fonctionnement de la centrale d’achat permet aux acheteurs de choisir les consultations auxquelles ils souhaitent recourir. Ainsi, l’adhérent reste libre de faire appel à la centrale et peut continuer à passer ses propres consultations. Les modalités d’adhésion et de fonctionnement de la centrale seront définies ultérieurement par délibération du Conseil communautaire.

La procédure de modification statutaire engagée par Lorient Agglomération a ainsi pour objet : - de faire basculer les compétences eau et assainissement ainsi que la compétence relative à la gestion des eaux pluviales urbaines dans le champ des compétences obligatoires de l’agglomération au 1er janvier 2020, - de mettre à jour les statuts consécutivement aux dispositions législatives précitées, - de permettre la création d’une centrale d’achat à destination des acheteurs du territoire de Lorient Agglomération soumis au Code de la commande publique,

13/26 Cette procédure permettra également de mettre à jour plusieurs formulations devenues obsolètes ou sans objet : - la charte pour l’environnement est remplacée par Agenda 21 communautaire et Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), - la gestion intégrée de l’eau est supprimée puisque traitée dans le cadre de la compétence GEMAPI, compétence obligatoire de Lorient Agglomération depuis le 1er janvier 2018

La procédure de modification statutaire est la suivante : Une fois approuvé par le conseil communautaire, le projet de statuts modifiés est notifié au maire de chacune des communes membres. Le conseil municipal de chaque commune dispose d'un délai de trois mois pour se prononcer sur la modification envisagée. A défaut de délibération dans ce délai, sa décision est réputée favorable. La modification est subordonnée à l'accord des conseils municipaux dans les conditions de majorité qualifiée requise pour la création de l'établissement, soit : - 2/3 au moins des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population ou - 1/2 au moins des conseils municipaux représentant les 2/3 de la population La majorité doit nécessairement comprendre le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse, lorsque celle-ci est supérieure au quart de la population totale concernée

La décision de modification est prise par arrêté préfectoral

Vu la Loi n° 2015-991 du 07 août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République, Vu la Loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté, Vu la Loi n° 2018-702 du 03 août 2018 relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment ses articles L 5216-5 (dans sa version à venir au 1er janvier 2020), L 5211-17, L 5211-20, Vu l’arrêté préfectoral en date du 07 décembre 2017 relatif aux statuts de Lorient Agglomération, Vu la délibération du 25 juin 2019 par laquelle Lorient Agglomération a décidé de modifier ses statuts au 1er janvier 2020, Vu le projet de statuts de Lorient Agglomération au 1er janvier 2020 annexé à la présente délibération,

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à la majorité (abstentions : Jean- Michel Pahun, Colin Gannat), Article 1 : approuve la modification des statuts de Lorient Agglomération au 1er janvier 2020 tels qu’annexés à la présente délibération, Article 2 : mandate le Maire ou son représentant pour prendre toutes les mesures nécessaires à la bonne exécution de la présente délibération

14/26 3°) Convention intercommunale d’attribution de logements sociaux, autorisation de signature

→ présenté par Hafidha Batel Les différentes lois qui se sont succédées (lois ALUR, Lamy, Egalité et Citoyenneté et Evolution du Logement et Aménagement Numérique) ont conféré aux EPCI la mise en œuvre de la réforme des politiques d’attribution et de demande de logement social au sein de son territoire

Cette politique est définie dans un cadre concerté avec l’ensemble des acteurs de la Conférence Intercommunale du Logement

Ainsi, conformément aux lois précitées, Lorient Agglomération a rédigé sa convention intercommunale d’attribution (pour une durée de 6 ans), objet de la présente délibération. Celle-ci constitue la traduction opérationnelle du document cadre approuvé par la Conférence Intercommunale du Logement le 21 novembre 2018 et par le conseil communautaire le 18 décembre 2018

Lorient Agglomération a élaboré ce document dans le cadre d’une démarche partenariale réunissant les élus, les bailleurs sociaux actifs sur le territoire, les communes, les services de l’État, les associations, … afin d’enrichir les constats issus du diagnostic réalisé et d’échanger sur les orientations et les modalités de mise en œuvre du programme d’actions. Cette coopération partenariale a permis de dégager les enjeux et les leviers répondant aux besoins du territoire et constitue le socle d’une politique de mixité sociale efficiente. La convention intercommunale d’attribution est donc le fruit d’un travail partenarial qui se concrétise sous la forme d’engagement et d’un programme d’actions

Conformément à l’article L 441-1-6 du Code de la construction et de l’habitation, la convention précise les objectifs et les engagements de chaque partenaire signataire (EPCI, État, bailleurs, réservataires, communes, associations) : - Pour chaque bailleur social, un engagement annuel concernant l’accueil :  des ménages du 1er quartile (à hauteur de 25% de baux signés) hors Quartier Politique de la Ville (QPV) et des anciennes Zones Urbaines Sensibles (ZUS),  des publics prioritaires : personnes bénéficiaires du Droit Au Logement Opposable (DALO) et répondant aux critères de priorité définis dans le CCH,  des ménages des autres quartiles en QPV et en anciennes ZUS (taux minimal de 50 % des attributions). Lorient Agglomération souhaite viser 50 % de baux signés et non d’attributions. - Pour chacun des autres signataires de la convention :  des engagements relatifs à leur contribution à la mise en œuvre des actions permettant de respecter les engagements définis et, le cas échéant, les moyens d'accompagnement adaptés,  les modalités de relogement et d'accompagnement social des personnes relogées dans le cadre des opérations de renouvellement urbain,  les conditions dans lesquelles les réservataires de logements sociaux et les bailleurs sociaux procèdent à la désignation des candidats dont les demandes sont présentées aux commissions d’attribution et les modalités de la coopération entre les bailleurs sociaux et les titulaires de droits de réservation

La présente convention comprend également 15 actions identifiées comme leviers à actionner afin de participer aux rééquilibrages sociaux et territoriaux et à l’atteinte des objectifs précités. Celle-ci est annexée à la présente délibération.

15/26 Cette convention a été présentée en Conseil de Communauté le 25 juin dernier et a été approuvée à l’unanimité, comme cela a également été le cas lors de la CIL du 12 juin dernier, montrant tout l’intérêt pour les élus et les partenaires d’un tel dispositif qui vise à opérer les rééquilibrages sociaux et territoriaux dans le parc locatif social Les communes étant cosignataires de cette convention au même titre que les bailleurs sociaux, Action Logement et les associations membres de la CIL, il leur revient donc de délibérer pour permettre au maire de signer ce document

Débat Hafidha Batel : « Pour notre commune, les enjeux sont de participer activement à la politique de rééquilibrage social et territorial, notamment dans l’accueil des ménages les plus modestes, nous n’avons quasiment pas de personnes qui correspondent au 1er quartile. C’est défini en fonction des revenus et pour votre information, les personnes isolées avec un enfant et les couples avec un enfant disposant d’un revenu inférieur à 500 €/unité de consommation/mois… Donc sur Port-Louis, on en a zéro… Il faut donc que l’on participe à l’effort intercommunal et que l’on essaye d’intégrer des familles sur notre parc social » Pierre Coutant : « C’est un peu ambigu cette histoire de quota parce qu'il faut quand même rappeler que Port-Louis n’a pas vocation à faire du logement social et malgré tout, on nous demande de participer à l’effort… Je trouve cela un peu bizarre, on a des constructions qui vont se réaliser et on essayera justement d’intégrer ces familles à bas revenus mais je trouve bizarre de demander un effort aux communes qui n’ont pas l’obligation de faire du logement social… » Hafidha Batel : « Oui, c’est sur l’existant en fait… c’est sur les affectations, les mutations, sur l’existant car on fait partie du parc… Port-Louis a 156 logements sociaux »

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, Vu, le Code de la construction et de l’habitation et notamment son article L 441-1-6, Vu, la convention Intercommunale d’Attribution annexée,

Article 1 : prend connaissance de la Convention Intercommunale d’Attribution, Article 2 : autorise le Maire à signer ladite convention

4°) Changement de dénomination de l’école du Centre et de Kerzo

→ présenté par Gwenola Meunier-Le Corre Le projet de fusion administrative des écoles élémentaires et maternelles a amené l’équipe enseignante et la municipalité à chercher un nouveau nom à l’école

Une consultation des parents d’élèves, des élèves, ouverte aux Port-Louisiens a eu lieu du mois de janvier au mois de juin. Sur la totalité des propositions le bureau municipal a retenu 4 noms : - École de la Compagnie des Indes, - École de la Citadelle, - École Chandernagor, - École Soleil d’Orient

Un vote a été opéré lors du conseil d’école commun du mois de juin

16/26 Il a retenu le nom d’école Chandernagor en référence à l’un des Comptoirs de la Compagnie des Indes établi au Bengale

Débat Colin Gannat : « Pour ma part, je ne voterai pas pour… Certes Chandernagor sonne jolie à l’oreille néanmoins ça fait référence en partie pas forcément la plus joyeuse de notre histoire, c’est le temps des colonies et je pense qu’il y a mieux comme nom pour une école et voilà pourquoi je m’abstiendrai… » Gwenola Meunier-Le Corre : « Ça fait référence néanmoins à l’histoire de Port-Louis si on se réfère à la compagnie des Indes…» Colin Gannat : « Ça fait référence à l’histoire de Port-Louis c’est certain mais Chandernagor c’est aussi autre chose et pour ma part, je ne trouve pas que cela soit souhaitable pour le nom de notre école » Daniel Martin : « C’est votre avis… » Pierre Coutant : « J’avais une petite idée qui va un peu à l’encontre de ce que vient de dire Colin… On pourrait peut-être adresser un fax justement à la ville de Chandernagor pour expliquer notre démarche et après on verra… Adresser un fax ou courriel avec la photo de nos enfants devant l’école Chandernagor de Port-Louis et après on verra ce qu’ils nous répondent…» Daniel Martin : « L’idée est excellente… Je propose que l’on attende d’avoir apposé le nom de l’école sur les établissements et on réunira l’ensemble des enfants et enseignants pour une photo puis on adressera un courrier à Chandernagor au maire ou à son équivalent… Chandernagor est un ancien comptoir donc c’est plus des relations à caractère économique qui ont été développées. Ce n’est pas de là que venaient les bateaux négriers qui faisaient une escale à Port-Louis avant d’aller sur Nantes pour vendre des êtres humains… »

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à la majorité (abstentions : Jean- Michel Pahun, Colin Gannat), décide de retenir cette nouvelle dénomination à savoir « École Chandernagor »

5°) Atlas sur la Biodiversité Intercommunale de Lorient Agglomération, modification de la représentation au sein du groupe de travail

→ présenté par Daniel Martin Le conseil municipal lors de sa séance du 19 mars dernier a décidé d’adhérer au programme de l’Atlas de la Biodiversité Intercommunale –ABI- proposé par Lorient Agglomération

À cet effet, le conseil municipal avait désigné - comme membres siégeant dans le groupe de travail : Daniel Martin, Pierre Coutant, Katia Fauchoix, Cyril Aubert, Jean-Paul Hubert, Jean-Michel Pahun, Gwénaëlle Trévarin et Sylvie Varache Et - Katia Fauchoix et Gwénaëlle Trévarin comme membres siégeant dans le comité de pilotage

Par courriel en date du 18 juillet dernier, M. Jacques Lemerle, premier adjoint, sollicite son intégration au sein du groupe de travail

17/26 Débat « On a actuellement un ensemble de dossiers qui touchent à l’environnement, aux écosystèmes, à la biodiversité… Nous allons devoir gérer la partie du château de Kerzo qui va être rétrocédée à la ville et là, il y a une biodiversité forte… Rappelez- vous, nous avions également décidé d’avancer au niveau du Lohic afin d’accompagner la population dans une démarche pédagogique de compréhension de la biodiversité. Nous allons créer des passages, délimités, avec des panneaux qui vont expliquer pourquoi telles parties des douves ne seront plus coupées ou du moins plus aussi souvent coupées que le reste de ce secteur. Nous allons expliquer la vie qui existe à l’intérieur de ces parcelles rendues à la biodiversité… »

Après en avoir délibéré, le conseil municipal, à l’unanimité, accepte la demande de M. Jacques Lemerle d’intégrer le groupe de travail

6°) Création d’une commission extra-municipale « Mise en valeur de la redoute de Kerzo »

→ présenté par Daniel Martin À l’occasion du débroussaillage de l’espace autour du château de Kerzo, des parties de la redoute existante datant de la révolution Française sont réapparues

Une réunion s’est tenue avec La Direction Régionale des Affaires Culturelles –DRAC- , « l’association 1846 » qui effectue des repérages, des croquis de tout ce qui touche au patrimoine militaire, le CAH et le représentant du propriétaire du château de Kerzo

La municipalité a proposé la création d’une commission extra-municipale où siégeront l’ensemble de ces partenaires, le groupe sauvegarde du patrimoine ainsi que l’Architecte des Bâtiments de France, l’objectif étant d’approfondir l’étude de la situation et réaliser un balisage et une signalétique des éléments de la redoute

Il est proposé au conseil la création de cette commission avec la composition suivante : - Lionel Duigou, Patrick Jade et René Estienne –de l’association 1846-, - Anne-Marie Fourteau –de la DRAC, - Alain Gadal –représentant le propriétaire du terrain privé-, - Françoise Le Louër et Marguerite Richard –du CAH-, - Gérard Dieul –architecte et urbaniste-, - Oliver Curt –ABF-, - Anne Belaud De Saulce –réalisatrice d’un document sur les fortifications et administratrice du musée national de la Marine et de la Citadelle- - Le service culture et communication de la commune, - Élus : Daniel Martin, Katia Fauchoix, Élisabeth Le Nagard, Jean-Paul Hubert et Colin Gannat

Débat Jean-Paul Hubert : « Lorsque l’on va sur place, on s’aperçoit que le bornage a été réalisé et on peut s’apercevoir que c’est situé sur la partie qui reste privée… Les documents ont été signés chez le notaire ? »

18/26 Daniel Martin : « Je pense que c’est le notaire qui a le résultat du bornage, ce sera dans la cession… » Jean-Paul Hubert : « Non car comme c’est sur le terrain, c’est privé… » Frédéric Fontenay : micro non branché, inaudible Daniel Martin : « Oui c’est dans la propriété privée… Cette partie des fortifications est bien dans la partie privée… Cette commission extra-municipale nous permettra d’avoir une approche plus équilibrée avec des possibilités que nous n’aurions pas si le propriétaire ne collaborait pas en particulier avec la DRAC qui est très demanderesse de travailler dans ce secteur qu’elle a redécouvert et qui est riche sur le plan historique… »

Après délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, - approuve la création de cette commission extra-municipale « Mise en valeur de la redoute de Kerzo », - approuve la composition de ladite commission comme proposé ci-dessus

FINANCES - PATRIMOINE

7°) Budget 2019 : décisions modificatives, budget annexe des mouillages

→ présenté par Jacques Lemerle Après avis favorable de la commission des finances en date du 16 septembre 2019, il est proposé au conseil d’approuver les décisions modificatives suivantes :

BUDGET MOUILLAGES : SECTION FONCTIONNEMENT Dépenses Recettes Articles à modifier Dépense Dépense à Recette Recette à Observations supplémentaire diminuer supplémentaire diminuer 65 Autres charges de 8 650,00 € gestions courantes régularisation de redevances suite au 651 redevances pour retard pris sur 8 650,00 € concession l’établissement des AOT par les services de l’État 75 Autres produits de 8 650,00 € gestion courante 7588 produits divers de remboursement des 8 650,00 € redevances par les gestion courante occupants TOTAL / EQUILIBRE 8 650,00 € 8 650,00 €

Après délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, approuve cette décision modificative

19/26 8°) Cession de la parcelle du feu du Lohic par l’État à la ville

→ présenté par Jacques Lemerle L'État envisage de céder le bâtiment anciennement à usage de « feu » édifié sur la parcelle cadastrée AD n° 383 d'une superficie de 776 m² sur lequel est construit un petit édifice d’environ 22 m²

En application des articles L 240-1 à L 240-3 du Code de l’urbanisme qui accordent aux communes ou aux Établissements Publics de Coopération Intercommunale – EPCI- une priorité d’acquisition sur les projets de cession d’un bien de l'État, la direction générale des finances publiques soumet ce projet de cession au droit de priorité de la commune de Port-Louis à la valeur domaniale qui s'établit à quatre mille euros (4 000,00 €), cette proposition faisant suite aux diverses relances faites aux services des domaines

20/26 Débat Daniel Martin : « Cela va faire cinq ans que nous sommes sur ce dossier et je suis convaincu que nos prédécesseurs ont également essayé d’approcher France Domaine pour acheter ce bâtiment… Nous parlons bien du feu du Lohic et non du bâtiment dit Huiban du nom de son propriétaire qui part en ruine et qui se trouve juste avant le feu sur la droite… Le feu n’est pas très grand mais il est entouré d’un terrain de 776 m². Ce feu fait partie du patrimoine, je ne sais pas encore ce que l’on va en faire car il se trouve dans la bande des 100 mètres et il se trouve dans une zone sensible mais comme on a des intentions au niveau de la biodiversité, au niveau de la mise en valeur du Lohic, … »

Après délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, décide : - de réserver une suite favorable sans quoi l’État sera libre de vendre ce bien à qui bon lui semble, - d’autoriser le Maire à procéder à toutes les diligences relatives à cette acquisition et à la signature de tous actes nécessaires à la mise en œuvre de cet achat au prix fixé par le service des domaines

9°) Programme de logement sociaux Avenue Marcel Charrier : demande d’exonération de la taxe d’aménagement

→ présenté par Jacques Lemerle Par courrier du 22 août 2019 « Aiguillon construction » qui réalise un ensemble de 13 logements sociaux, 30 Avenue Marcel Charrier, sollicite l’exonération de la part communale de la taxe d’aménagement pour 9 logements

Cette opération comprend - quatre logements exonérés de droit au titre de l’exonération décidée par l’État pour les logements en PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration, réservés aux personnes en situation de grande précarité, article L 332-7 du Code de l’urbanisme, - neuf logements en PLUS, (Prêt Locatif à Usage Social correspondent aux HLM traditionnelles)

Conformément à l'article L 331-9 du Code de l'urbanisme, les organes délibérants des communes peuvent exonérer de la taxe d'aménagement, en tout ou partie, les locaux d'habitation et d'hébergement mentionnés au 1° de l'article L 331-12 (logements sociaux bénéficiant d'un prêt aidé de l'État hors PLAI)

Le montant de cette taxe pour les 9 logements en PLUS, est de 12 595 €

Débat Jacques Lemerle : « Le montant total de la taxe d’aménagement pour la part communale est de 12 595 € et la part départementale est de 1,10% soit 286 € » Annie Le Burel-Mahéo : « Qu’est-ce que la taxe d’aménagement ? » Jacques Lemerle : « Lorsque l’on construit un bâtiment sur une commune, il y a une part qui est reversée à la commune dans le cadre de la taxe d’aménagement et ne sont pas exclus les bâtiments de type HLM » Daniel Martin : « Nous parlons bien sûr de logements neufs… Dans cette part, il y a une partie qui concerne l’archéologie et la recherche, il y a trois tranches dans ce genre de calcul… »

21/26 Pierre Coutant : « Je vous rappelle que c’est un bâtiment qui va être fait à la place de la salle de l’Avancée, les travaux devraient débuter en décembre »

Après délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, décide d’exonérer de la taxe d'aménagement le programme de construction « d’Aiguillon construction » au titre des locaux d’habitation et d’hébergement mentionnés au 1° de l’article L 331-12 du Code de l'urbanisme qui ne bénéficient pas de l’exonération prévue au 2° de l’article L. 331-7

10°) Projet d'accueil des femmes victimes de violence : demande de participation

→ présenté par Hafidha Batel Le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles –CIDFF- du , crée en 2010, a pour vocation d’agir pour l’égalité entre les femmes et les hommes, en favorisant plus particulièrement l’émancipation des femmes au travers de projets déclinés sur l’ensemble du département

Éléments de contexte Le Morbihan a disposé pendant quelques années et ce jusqu’en 2017, de deux accueils de jour « Moments pour elles », l’un à et l’autre à Lorient, géré par le CIDFF et qui avait pour fonction d’accueillir les femmes victimes de violence et de leur proposer un accompagnement juridique, social et psychologique

Historiquement, le lieu d’accueil Morbihannais se situe à Vannes mais le choix avait été fait par les différents partenaires financeurs de créer dans le département un deuxième lieu d’accueil à Lorient, considérant la nécessité d’une grande proximité dans la réponse apportée aux femmes victimes de violence

Les modalités de financement de ces deux accueils de jour dans le Morbihan, n’ont pas permis d’assurer la pérennité de l’offre de service sur deux lieux, et ont abouti à une fermeture de l’accueil Lorientais

Le CIDFF a mis en œuvre un accompagnement juridique temporaire via des crédits exceptionnels débloqués par l’État pour une période transitoire. Durant cette période, le CIDFF a été chargé par l’État d’écrire un projet pour Lorient, destiné à répondre localement à cette problématique, avec deux prérequis : - le potentiel futur projet ne pourra être mis en œuvre sur la base d’un accueil de jour (considérant qu’il n’y en a qu’un par département), - les collectivités locales doivent participer au financement, aux côtés de l’État, de la CAF, du CD56

Pour mieux définir ce projet, le CIDFF a proposé le lancement d’une étude-action, préalable à l’écriture définitive du projet

Sans engagement des collectivités, il n’y aura pas de financement des autres partenaires et la permanence s’arrêtera, les femmes étant dans ce cas de figure redirigées vers le lieu Vannetais

Le budget nécessaire à la conduite de cette étude est de 18 000 €, l’État, le Conseil Départemental et la CAF en assumant la moitié, le reste à charge pour les collectivités étant de 9 000 €

22/26 Lorient Agglomération n’ayant pas la compétence action sociale, un financement par ce canal est exclu. Il convient donc de répartir cette somme entre les communes de l’agglomération qui en accepteraient le principe, considérant que les femmes reçues jusqu’à présent dans les permanences du CIDFF viennent essentiellement du territoire communautaire et de la plupart des communes

Proposition de répartition entre les communes membres de Lorient Agglomération en fonction de leur poids démographique Population Population Communes Participation Communes Participation municipale municipale BRANDERION 1 409 63 € 2 382 106 € CALAN 1 187 53 € CAUDAN 6 784 302 € CLEGUER 3 326 148 € GAVRES 673 30 € GESTEL 2 751 122 € 2 276 101 € 11 388 506 € 15 620 694 € 2 139 95 € INZINZAC-LOCHRIST 6 498 289 € LANESTER 22 399 996 € 7 904 351 € 803 36 € LARMOR-PLAGE 8 240 366 € LOCMIQUELIC 4 072 181 € LORIENT 57 274 2 546 € 17 911 796 € 5 604 249 € PONT-SCORFF 3 703 165 € PORT-LOUIS 2 626 117 € QUEVEN 8 571 381 € 1 438 64 € 5 516 245 € TOTAL 202 494 9 000 €

Lorient Agglomération précise les éléments suivants, qui ont été clairement évoqués auprès de la Préfecture : - l’étude-action ne vaut pas engagement à financer le projet, mais seulement à faire en sorte que l’accueil puisse perdurer en attente des résultats de l’étude, de la faisabilité du projet, et de la contribution à laquelle seraient appelées les communes pour sa mise en œuvre, - Il a été demandé dans le cadre de l’étude, de recenser l’ensemble des acteurs qui interviennent sur le champ de l’aide juridique, sociale et psychologique sur le territoire (et qui sont par ailleurs parfois financées directement par les communes) pour étudier les possibilités de mutualisation des actions, voire réorienter ensuite les financements attribués par les communes à ces structures. Lorient Agglomération à demander à participer à la rédaction du cahier des charges de cette étude à laquelle sera associée les communes ayant donné leur accord pour participer

Débat Daniel Martin : « Vous avez sans doute suivi les péripéties de cette affaire dans la presse. Nous allons pouvoir lancer une étude. Nous avons dû faire admettre par les représentants de l’État le fait que le Morbihan est un département un peu atypique en matière de répartition de la population puisque nous avons sur le secteur Ouest et en particulier sur le grand pays de Lorient, un nombre d’habitants supérieur à la partie Est. Donc à travers un certain nombre de péripéties, la secrétaire d’état en charge a décidé de lâcher du lest et de permettre à travers une étude qui va exprimer nos besoins de pouvoir ensuite, éventuellement, se donner possibilité de reprendre un financement mais nous n’en sommes pas encore là… Aujourd’hui, comme vient de vous expliquer Hafidha, c’est une étude qui viendra montrer la nécessité de faire. Cette étude doit être financée pour moitié par les communes et pour Port-Louis, la participation demandée est de 117 €… »

23/26 Après délibération, le conseil municipal, à l’unanimité, donne son accord de principe à la procédure retenue et sur le versement d’une participation à hauteur de 117,00 €

QUESTIONS DIVERSES

Information sur l’utilisation des délégations du Maire Marché de maitrise d’œuvre, Aménagement du restaurant scolaire Daniel Martin : « Par décision du 17 juillet 2019, un avenant au marché pour la maitrise d’œuvre pour l’aménagement du restaurant scolaire a été passé avec la SARL Play Architecture pour un montant du forfait définitif qui est porté à 56 385 € HT + option détail DPGF pour un montant de 4 970,57 € HT » Le conseil municipal prend acte de l’utilisation de cette délégation

Le Plan Local d’Urbanisme –PLU- Daniel Martin : « Pour faire suite aux différentes réunions que se sont tenues ainsi que la réception d’une délégation de commerçants qui ont souhaité nous rencontrer, le changement de destination pour la vente d’un commerce sera fixé à trois ans »

Calendrier cantine Daniel Martin : « On a remis l’ensemble des lots sur le marché car c’était devenu ingérable compte tenu des réponses obtenues qui étaient surfacturées… Le début des travaux commencerait donc le 02 janvier 2020 pour s’achever le 29 juillet 2020… pour la rentrée 2020, logiquement cette cantine devrait être terminée »

Le conseil constitutionnel valide l’accompagnement financier des communes pour l’abaissement à 3 ans de la scolarité Daniel Martin : « La loi pour une école de la confiance abaisse l’instruction obligatoire à l’âge de 3 ans au lieu de 6 ans. Le Conseil constitutionnel a jugé conforme à la Constitution l’accompagnement financier des communes à cet effet (article 17 de la Loi). Ainsi, la loi précise que l’État attribue à chaque commune, de manière pérenne, les ressources correspondant à l’augmentation, par rapport à l’année scolaire 2018 - 2019, des dépenses obligatoires que la commune prend en charge au titre du financement des écoles et classes maternelles au cours de l’année scolaire 2019 - 2020, dans la limite de la part d’augmentation résultant directement de l’abaissement à 3 ans de l’âge de l’instruction obligatoire . Ces dépenses sont celles qui bénéficient aux écoles publiques et aux établissements d’enseignement privés ayant passé un contrat d’association avec l’État. Le Conseil constitutionnel relève qu’il existe bien une différence de traitement entre les communes, selon qu’elles finançaient ou non des classes maternelles avant l’abaissement à 3 ans de l’âge de l’instruction obligatoire. Les communes qui n'en finançaient aucune bénéficient, de ce fait, d'une compensation financière de l'État correspondant à la totalité des charges résultant de cet abaissement. Il en va différemment des communes qui avaient financé de telles classes, soit au sein d'une école élémentaire publique, soit en créant une école maternelle publique, soit en donnant leur accord à la conclusion du contrat liant une école maternelle privée et l'État. Celles-ci ne bénéficient d'une compensation qu'à hauteur des charges créées

24/26 par la Loi, résultant de l'augmentation du nombre d'élèves scolarisés ou de l'obligation de financer les écoles privées dont le contrat d'association n'avait pas été approuvé par la commune. Toutefois, le Conseil constitutionnel a jugé que cette différence de traitement entre ces deux catégories de communes est conforme à la Constitution. Un décret d’application de l’article 17 de la loi est attendu. Selon cet article, Port-Louis aura un remboursement ad vitam aeternam de l’ensemble des engagements financiers qu’elle prendra. Nous mettrons en application dès que le décret paraîtra… »

Camping et camping-cars Daniel Martin : « Pour la saison 2019, nous obtenons à la date d’aujourd’hui pour le camping, un résultat de clôture c’est à dire une fois défalqués les charges de personnel, les fluides, … de 17 604,49 € : en recette, nous obtenons 41 720,85 €, en dépenses 31 057,05 € décomposées ainsi : 13 452,56 € de salaire –agent détaché au camping pendant la période d’été ainsi que les saisonniers-, 10 663,80 € pour les autres frais Pour les camping-cars, à la fin août, nous obtenons 57 209,16 € ce qui correspond à 5 769 nuitées et en comparaison de 2018, à la même époque, on avait encaissé 51 314,55 € pour 5 668 nuitées… le résultat est plutôt satisfaisant mais il est également dû à la météo et aux grandes marées… Nous arrivons donc à environ 70 000 € de résultat net sur l’année en cumulant camping et camping-cars »

Aménagement du fonds d’anse du Driasker Daniel Martin : « Chacun a pu constater qu’il y a un léger retard pour le début des travaux dû à l’absence pour cause accidentelle de l’agent en charge de ce dossier à Lorient Agglomération. Aujourd’hui, les panneaux d’informations sont déposés, la population est informée, toutes les règles de sécurité ont été évoquées lors d’une commission de travail que nous avons eue il y a quelques jours, un flyer est en cours de réalisation et il sera adressé aux riverains. Nous allons également utiliser le panneau électronique. Une conférence de presse commune entre Lorient Agglomération et la municipalité est prévue pour ce 26 septembre où sera repris l’ensemble des éléments de ce dossier. Nous travaillons en bord de mer donc la marée va jouer un rôle lors des travaux sur la partie « mer ». Les ouvriers vont devoir travailler dans une amplitude de travail différente de la normale du fait des marées. Ils vont commencer à 7 h et selon les marées, termineront à 20 h. Il y aura de la poussière due à une noria de camions qui vont déplacer un tonnage important de pierres et de l’ensemble du matériel nécessaire. La base-vie se trouvera du côté de la rue de la Digue, à côté de la pompe de relevage et la zone de stockage sera sur le parking à côté de la porte rouge… L’ensemble de cette zone sera sécurisée, un passage piéton permettra l’accès au local Jean-Baptiste Havret… Sans rentrer dans le détail, cet aménagement comprend deux phases, les gros travaux puis on passera aux aménagements mobiliers urbains, poteaux d’éclairage, … Dans la négociation, nous avons inclus les mâts qui sont le long du port… » Annie Le Burel-Mahéo : « Combien de temps vont durer les travaux ? » Pierre Coutant : « trois mois et demi » Daniel Martin : « Les travaux débuteront le 07 octobre et s’achèveront donc fin décembre » Micro non branché, inaudible Daniel Martin : « Normalement car il va y avoir des arbres… ça devrait être février 2020 au plus tard »

25/26

Môle du port de la Pointe Daniel Martin : « Le chantier du môle de la Pointe a pris beaucoup de retard… Les travaux devraient démarrer en septembre 2020… » Frédéric Fontenay : micro non branché, inaudible Pierre Coutant : « Et en même temps, c’est peut-être une chance que ces travaux aient été différés car deux gros chantiers en même temps, je pense que l’on aurait eu du mal à gérer… » Daniel Martin : « Le chantier du môle a pris du retard car les dégâts découverts sont beaucoup plus importants que prévus, l’eau s’est infiltrée loin dans le môle et les réparations vont être complexes. Cela va coûter beaucoup plus cher, je crois que la première tranche est à 1,5 million et ce n’est pas la totalité du dossier… » Pierre Coutant : « Et c’est un chantier qui va durer un an… »

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 21 h 30

Daniel MARTIN Julien KERARON absent

Maire Conseiller municipal délégué excusé Jacques LEMERLE Aymery BOT absent

1er adjoint Conseiller municipal délégué excusé Gwenola MEUNIER-LE CORRE Katell BERTHE

2ème adjoint Conseiller municipal délégué Pierre COUTANT Danièle CAUDAN

3ème adjoint Conseiller municipal délégué Katia FAUCHOIX Claude TUAUDEN absent

4ème adjoint Conseiller municipal excusé Hafidha BATEL Annie LE BUREL-MAHÉO

5ème adjoint Conseiller municipal Hervé SONNIC Jean-Paul HUBERT

Conseiller municipal délégué Conseiller municipal Élisabeth LE NAGARD absente Fabienne LE TALLEC absente Conseiller municipal délégué excusée Conseiller municipal excusée Karen AUBERT Jean-Michel PAHUN absent

Conseiller municipal délégué Conseiller municipal excusé Cyril AUBERT Colin GANNAT

Conseiller municipal délégué Conseiller municipal Marie LALLEMANT

Conseiller municipal délégué

26/26