<<

56* Année — N* 17» * * * Quotidien : 1 franc Jeudi 29 juin 1944

LE REVEILA PLUS FORTE LVENTE DDE LA URÉGION NOR D 186. r de Parts. LUio. Tél. «71.M-7-8 43, boul. Hausamann, (JH). EN NORMANDIE, L'assassinat de M. Philippe Henriotle point critique des combats •»•«•••••—«••— est situé au sud-est de Tiliy C'est dans sa chambre, au Ministère de l'Information, «—••••—• Quartier vénérai pu FiMhrSr, 2t. — Le Haut Commandement des forées sous les yeux de sa femme, que le Secrétaire d'Etat a été abattu armés» allemande* communique : Bn Normandie, la peint critique des combats l'est de neuvesu situé dam la région au sud-est de Tllly. Pendant toute la isttmès, d'impartantes fsraeatiens d'infanterie tt da char», appuyées par l'artillerie du olu» leur* Paris, 2tS. — A six neures ce matin, arriver jusqu'à lui en se faisant pas­ h Cambrai, a l'Institut catholique calibre, ont attaqué nas troupes. Leur assaut t'est brisé osntra l'opiniâtre * Paria, il Philippe Henriot. Secré­ ser pour des gardiens et des défen­ de Paris et a la Sorbonne. resjetsuoa da nas vaillantes divisions qui ont arraché de nouveau à l'enne­ taire d Etat à l'Information et à 1* seurs venus pour la protéger. Vous Licencié es lettres et diplômé d'étu­ mi, par des contre-attaques, a quelques endroits, la terrain perdu la veilla. Propagande, a été sauvagement abat­ reconnaissez là la guerre sauvage et des supérieures de langues classiques, tu dana aa chambre, par des indi­ sans honneur qui se nomme la guer­ 11 " fut professeur dans l'enseigne­ Dana un se et sur seulement, l'ennemi parvint, aprao de dura com­ vidus armé* de revolvers qui avalent re civile. ment libre à Salnte-Fov-la-Grande bat* aux alternatives diverses, à élargir d'une façon insignifiante son point réueal à pénétrer dana le ministère > Cette grande voix française, élo­ (Gironde) Elu en 1932 au siège de de pénétration. Il a subi les plus lourde» portée et a perdu plus de M ehar». après en avoir neutralisé les gar­ quente, passionnée n'était Indiffé­ l'abbé Bergey il fu* réélu le 2T sep­ A l'est de l'Orne, une troupe de choc ennemie fut complète assoit diens rente a personne. tembre 1936. Il se fit remarquer à détruits. > Slle était aimée ou elle était la Chambre par ses courageuses et L'assassinat de M. Philippe Hen­ redoutée éloquentes interventions. Unique­ riot a été perpétré sous les yeux de » Faute de pouvoir répondre a ment soucieux de l'intérêt suprême DANS LA RÉGION DE CHERBOURG, DE NOMBREUX POINTS aa femme Philippe Henriot. on l'a fait taire. de 1* patrie. U n'hésita pas à atta- COMMENT M. HENRIOT Faute de pouvoir lui fermer la bou­ uer vigoureusement les puissants D'APPUI ALLEMANDS SE DÉFENDENT ENCORE FUT TUÉ che, on lui a fermé les yeux. âe l'époque, s'attirent ainsi la haine » Philippe Henriot s'était dresse des 'communistes et des francs-ma­ Dan» la région de Cherbourg, de nombreux points d'appui do larme». Vicny. 28. — Des renseignements devant ceux qui veulent précipiter çons. On sait que lors des débats de la marine de guerre et de la Luftwette, continuent encore touleura * nous parviennent aur les cireonstan- la dans la guerre civile. Ils sur l'affaire Stavisky, prenant la pa­ sa défendre vaillamment, fidèles à leur devoir. oea du tragique assassinat d mer ma­ ne lui pardonnaient pas d'avoir arra­ role après le vote de confiance au L'entrée du port do Cherbourg «st ainsi toujours interdite à l'ennemi, tin. ché au , par la force persua­ ministère Chautemps, il obligea U bien que le» ruine» do la villa soient on ta possession. Il était o a. 60 lorsqu'un certain sive de sa parole, des milliers de cabinet a donner sa démission. Dana 10 nord-est at M nord-ouest do la presqu'île do Cherbourg, se» nombre de voitures automobiles s'ar­ jeunes hommes égarés. En 1936. déjà partisan d'une col­ points d'appui tiennent encore également bon avec une ténacité Iné­ rêtaient rue âolférlno. devant le mi­ » En proclamant chaque Jour la laboration franco-allemande, il eut branlable. nistère Leurs occupants, aussitôt vérité. 11 avait contribue à dissiper le courage de prendre position en descendus, parlementèrent a travers chez nous cet Illusionnisme qui nous faveur dun règlement pacifique de La nuit dernière, dos avions do combat du type lourd ont attaqué des la porte avec ;e concierge, se faisant a fait et qui peut encore nous faire l'affaire des audètes L'année sui­ concentrations de navires ennemis devant la cote normande. Un bateau passer pour des agents du maintien tant de mal. vante, il fut à la Chambre et dans dt débarquement spécial a été mis en feu Dos explosions se produisirent- Ce l'ordre, venus protéger le secré­ » Hier soir, à la radio, vous parlant la Presse, l'avocat de la politique La battorlo cfttière do la marina « Yarfc » a contraint un contre-tor- taire d'Etat contre un enlèvement pour la dernière fois, comme s'il avait préconisée par M. Georges Bonnet piileur ennemi et une formatian da vedettes rapide», qui voulaient pénétrer éventuel. été touché par un pressentiment, au sujet de la solution pacifique du dans le port do Cherbourg, a battre en retraite. Dès que »a perte tut ouverte, sous Philippe Henriot s'adressent à ses problème dantzlçois. Il s'opposa à la Devant la côte néerlandaise at dana la Manche, de» bateaux-vigies ont la menace de leurs armes, Ils obli­ adversaires habituels, leur disait : déclaration de la guerre 1939-1940, endommagé plusieurs vedettes rapide» britanniques. gèrent .e concierge à les conduire < Injuriez donc, couvrez-moi de vos au cours de laquelle il devait perdre L'interj»a fou du « V 1 • continue incessamment sur la région do Jusqu'à la chambre où M. Henriot outrages Je ne vous répondrai plus, un nu. Londres. reposait avec sa femme et le même s'il y a du sang entre nous, c'est" Après ie défaite il 6e mu au ser­ manège recommençait vous qui l'avez versé. » vice du Maréchal II s'attacha dès Sans, méfiance, le ministre entre­ » Il avait conscience des périls lors, tant a la radio que dans la En Italie, durs combats aux alternatives diverses bailla la porte. Il devait s'efforcer dont il était entouré. H en avait ce­ presse et dans des tournées de pro­ tuais en vain de la refermer en pendant accepté tous les risques pour pagande à travers les deux zones, à Sur le front d Italie, on a opiniâtrement combattu, htor encore, devant voyant briller les armes de ses assas­ accomplir pleinement son-devoir, a soutenir la politique de collabora­ Trasimène. L'ennemi a tenté de nouveau do percer notre front avec do sins. apportait dans la vie publique, la tion Inaugurée à Montoire. Avec ie puissantes forces d'infanterie et do chars. Il y eut do durs combat» aux Une .utte de quelque» secondes ferveur de sa fol religieuse et Je puis maréchal Pétain. M. Henriot pensait alternatives diverses, au cour» desquels, toutefois, l'adversaire parvint à s'engagea attester devant son sacrifice que qu'il fallait dominer notre