Saint-Laurent· Vision
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
DFO IÏ llii J~~m~l~lfI~ IÏ l l~ill i l~il~èq u e 14030038 .. ... Saint-Laurent· Vision . 2000 . L. SYNTHÈSE DES CONNAISSANCES SUR LES ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES ·L DU SECTEUR D'ÉTUDE GOLFE DU SAINT-LAURENT ··L BAIE DES CHALEURS RAPPORT TECHNIQUE L · Zones · . d'interVention prioritaire TD 227 . .Q4 1 -- B341 1 Ex .2 -Canada·. Québec::::· SYNTHÈSE DES CONNAISSANCES SUR LES ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES DU SECTEUR D'ÉTUDE GOLFE DU SAINT-LAURENT BAIE DES CHALEURS RAPPORT TECHNIQUE J J V 1 Synthèse des connaissances sur les aspects socio-économiques du secteur d'étude Golfe du Saint-Laurent-Baie des Chaleurs Rapport technique Zones d1intervention prioritaire 19, 20 et 21 Jean-François Bibeault , Nathalie Gratton et Patrice Dionne Centre Saint-Laurent Environnement Canada - Région du Québec Mars 1997 AVIS AU LECTEUR Les rapports sur les Zones d'intervention prioritaire (ZIP) sont produits dans le cadre de Saint-Laurent Vision 2000 par le Centre Saint-Laurent, d'Environnement Canada, conjointement avec le ministère des Pêches et des Océans, Santé Canada et le ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec. On devra citer la publication comme suit : J.F. Bibeault, N. Gratton et P. Dionne (1997. Synthèse des connaissances sur les aspects socio-économiques du secteur d'étude Golfe du Saint-La.uren-Baie des Chaleurs. Rapport technique. Zones d'intervention prioritaire 19, 20 et 21. Environnement Canada - région du Québec, Conservation de l'environnement, Centre Saint-Laurent, 256 pages. Publié avec l'autorisation du ministre de l'Environnement ©Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 1997 N° de catalogue: En40-216/29F ISBN: 0-662-82018-5 iii Équipe de réalisation Analyse et rédaction Jean-François Bibeault Nathalie Gratton Patrice Dionne Coordination Jean Burton Analyse cartographique Marcel Houle Révision linguistique Monique Simond Mise en page Monique Simond Sarnim Esmail Traduction Patricia Potvin iv Collaborateurs Ministère de l'Environnement et de la Faune du Québec (MEF) Direction des écosystèmes aquatiques Sylvie Cloutier Isabelle Guay Yves Lefebvre Camille Paré Lucie Wilson Direction régionale de la Côte-Nord J ohanne Labonté André Lamoureux Direction régionale de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Eric Côté Gilles Landry Donald Roussy Ministère des Affaires municipales (MAM) Direction de l'assainissement urbain Michel Laurin Environnement Canada Direction de la Protection de l'environnement Vincent Jarry Ministère des Pêches et des Océans Direction des sciences (IML) Dominique Gascon Judith Leblanc Direction de l'économique et de la statistique Raymond Dupuis Pierre Lauzier Biologiste-conseil Pierre Luissier V Remerciements Le travail présenté ici n'aurait pas été possible sans la précieuse collaboration de nombreux intervenants. L'équipe «socio-économique» tient particulièrement à remercier tous ces partenaires ainsi que les représentants des instances municipales et régionales (MRC) qui nous ont promptement transmis les documents de base nécessaires à notre analyse. Nous désirons également souligner la contribution des nombreux organismes provinciaux, fédéraux et autres sans qui la réalisation de la présente synthèse aurait été beaucoup plus ardue. Mentionnons entre autres le MEF, le MAPAQ, le MAM, le MAC, la CPTAQ et le ministère des Richesse naturelles au provincial; Environnement Canada, Pêches et Océans, Patrimoine canadien et Statistique Canada au fédéral, et enfin le Groupe RLD inc. pour la section relative aux pêches. Il nous est malheureusement impossible de mentionner tous les collaborateurs oeuvrant au sein de ces organismes, mais nous tenons à souligner leur enthousiasme et leur professionnalisme. En plus des collaborateurs indiqués, nous désirons souligner la contribution de nos collègues aux services informatiques, de rédaction et de documentation. vii Perspective de gestion Le programme des Zones d'intervention prioritaire (ZIP) relève le défi de la concertation entre les gouvernements fédéral et provincial et de l'implication communautaire des partenaires riverains, en vue de mettre en oeuvre des mesures de réhabilitation du Saint-Laurent. Ce programme comporte trois grandes étapes, soit l'élaboration d'un bilan environnemental sur l'état du fleuve à l'échelle locale, la consultation de partenaires riverains, avec l'identification de priorités d'intervention, et l'élaboration d'un plan d'action et de réhabilitation écologique (PARE). Un bilan régional est établi à partir d'une synthèse de quatre rapports techniques portant sur les aspects biologiques, physico-chimiques, socio-économiques et de la santé humaine du secteur étudié. Ces rapports sont préparés par les partenaires fédéraux et provinciaux du plan d'action Saint-Laurent Vision 2000, dans le cadre du volet Implication communautaire. La cueillette et l'analyse des données existantes à l'échelle locale constituent une première pour l'ensemble du fleuve Saint-Laurent. Les rapports techniques vont plus loin encore, en proposant un bilan des connaissances sur l'état actuel d'un secteur à partir de critères de qualité connus. Le défi consiste donc à poser un jugement scientifique fondé sur l'information disponible. Les embûches sont nombreuses : les données ont été recueillies à d'autres fins, la couverture spatiale ou temporelle n'est pas idéale, les méthodes d'analyses chimiques ne sont pas uniformes, etc. L'équipe de travail ZIP demeure convaincue qu'il est possible de poser, sans plus attendre, un regard éclairé et prudent sur chaque secteur. Cette première évaluation constitue un point de départ et un document de base rédigé à l'intention des partenaires riverains de chaque secteur d'étude. viii Management Perspective The Priority Intervention Zones program (known as the ZIP program) is a joint initiative of the federal and provincial govemments involving riverside communities in the implementation of rehabilitation measures for the St. Lawrence River. The program has three phases: production of a local-level assessment report on the St. Lawrence, consultations with riverside partners and identification of intervention priorities, and development of an ecological rehabilitation action plan, or ERAP. The regional assessment report is a synthesis of four technical reports on the . biological, physico-chemical, socio-economic aspects and human health of the study area. These reports are prepared by the federal and provincial partners of the St. Lawrence Vision 2000 action plan, as part of its Community Involvement component. This process of gathering and analysing data on a local scale is a first for the St. Lawrence. The technical reports go a step further, assessing our knowledge of the current state of a given area based on known quality criteria. The challenge, then, is to advance a scientific opinion based on the available information. The pitfalls are numerous: the data were collected for other purposes, the geographic and temporal coverage is less than ideal, and the chemical analysis methods are not standardized, to name but a few. The ZIP work team remains nonetheless convinced that an enlightened and thoughtful overview of each study area can be presented without further de lay. This first assessment, written for the riverside partners in each study area, thereby constitutes a starting point and base document. ix Résumé Le présent rapport technique est publié dans le cadre du programme des Zones d'intervention prioritaire (ZIP) du Plan d'action Saint-Laurent Vision 2000 (SL V 2000). Il dresse un profil des aspects socio-économiques du secteur d'étude Golfe du Saint-Laurent-Baie des Chaleurs, qui comprend également les îles de la Madeleine (ZIP 19-20-21). Le secteur d'étude compte 72 municipalités, 2 territoires non organisés - TNO (en 2 partie) ainsi que 5 réserves et établissements indiens, et couvre 31 726 km • En 1991, 14 7 289 2 personnes y habitaient, ce qui donnait une densité moyenne d'occupation de 5 habitahts/km • La vocation forestière est dominante (51 p. 100), particulièrement sur la Côte-Nord, et elle est à la base du développement socio-économique de la région. La vocation de conservation représente 37 p. 100 du territoire et se concentre sur l'île d' Anticosti et aux abords d'affluents du secteur Côte-Nord. Les vocations liées à l'urbanisation et à l'industrialisation représentent 1 p. 100 du secteur d'étude et se concentrent essentiellement dans sept pôles (Sept-Îles, Port-Cartier, Sainte Anne-des-Monts, Gaspé, Paspébiac, New Richmond et Carleton) regroupant 43 p. 100 de la population. Port-Cartier est le pôle principal de l'activité industrielle, surtout représentée par le secteur des pâtes et papiers. Le secteur d'étude est doté de nombreux ports, le principal sur le plan économique étant celui de Sept-Îles avec environ 690 mouvements de navires (arrivées et départs) et plus de 21 millions de tonnes métriques de marchandises manutentionnées annuellement. Outre le transport de marchandises, les déplacements par bateau sont une réalité importante, surtout sur la Basse-Côte-Nord. Quelques entreprises de navette maritime desservent plusieurs localités sur une base quotidienne ou hebdomadaire. En ce qui a trait aux usages, l'approvisionnement en eau potable à des fins domestiques est indépendant du golfe et de la baie des Chaleurs. Par contre, en 1996, seulement 4 p. 100 de la population du secteur d'étude était desservie par une station d'épuration des eaux. X De nouvelles stations entreront en service d'ici 1998, ce qui portera la desserte à 50,7 p. 100 de la population riveraine. La consommation d'eau à des fins industrielles approchait 39 millions de mètres cubes en 1991. Avec les eaux de pluie et de ruissellement, la quantité d'eaux usées rejetées dans le golfe dépassait les 53 millions de mètres cubes. Les effluents de trois industries font l'objet d'un suivi par le SLV 2000 (au niveau fédéral-provincial) et on note un effort considérable en matière de réduction des rejets. La pêche commerciale est un usage primordial pour la population du secteur. En 1995, les débarquements atteignaient plus de 24 000 tonnes métriques pour les secteur Gaspésie Nord-Gaspésie-Sud-Baie-des-Chaleurs et 10 000 tonnes métriques pour le secteur de la Côte• Nord.