Harmon Stes Des XII Et X" Siecles
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H A R M O N S T E S DES X II" ET X … " SIEC LES P A R E O SSEM A K R . DE C U E ’ l Institut Correspondant de , ’ l A cadém ie I V Membre correspondant de mpériale de ienne , l - d u I u h Membre titu aire non résidant Comité mpérial des trava x istoriques , ’ l adé m ie l B r r l Associé de Ac R oya e de elgique , Memb e honorai e de a S R l t L . ociété oya e des An iquaires de ondres , etc , etc M DC C C LX IV H A R M O N ST E S DES X IIe ET X IIIe SIÈC LES P A R E O SSEM A KER . DE C U ‘ l Institu t Correspondant de , ’ l A c adé m ie I V Membre correspondant de mpériale de ienne , no n— I s Membre titulaire résidant du Comité mpérial des travaux historique , ’ l A adé m ie R B Associé de c oyale de elgique , Membre honoraire de la S R L . ociété oyale des Antiquaires de ondres , etc , etc M DC C C LX 1V — — E . M P R M E R E D E L É F E B V R E D U C R O C R U E E S U E R M O IS E 5 . LILL I I I Q , Q , 7 LES H A RM O N ISTES D ES DO U "IEM E ET T R E I"IÈM E S IÈC LE S ‘ ’ D v n epuis quelques années , il s est produit un mou ement considérable da s ‘ ‘ L arc hé o l ie fixé les études historiques sur la musique . o g musicale a l atten ‘ tention des érudits et des corps savants . On a compris que l art des sons , par ” ‘ e fiets la puissance de ses , mérite dans l histoire générale une place au moins ‘ égale à celle qu on y accordée aux arts plastiques . ‘ Bien que l archéologie musicale ne soit pas une science nouvelle , témoins les travaux sur la musique grecque , témoins les savants ouvrages sur le plain " e X V Ie a chant et la musique du moyen g , publiés depuis le siècle jusqu nos ’ ’ ’ L e s l n " f co ntro ve rsé à lignes qu on va lire ont été objet d u e asse nouveau et ort , savoir que ’ ’ communication faite par l auteur à l " Académie la musique h arm o m q u e était connue et prati I B L sa e l a des nscriptions et elles ettres dans qu e dans nos p us grandes églises , comme ' c 2 E x11 si l . 0 . l P èc e séance du mai dernier lles ont été ensuite a cathédrale de aris , dès le Ainsi ’ ’ ’ " l l o ù s é ano u it publiées dans les Anna es Archéo ogiques (t . l époque de renaissance , p l archi ' e id r n " n a ùit 2 o ù D . D o o ù xx , le irecteur , M a né , les tecture romane et q l architecture ’ : fu t c elle o ù a accompagnées de la note suivante Cet article ogivale , précisément l harmonie ’ " doit servir d introduction à un ouvrage impor musicale prit des développements inou s . Au k . C o u ssem a e r " e tant que prépare M de , et qui moyen g , tous les arts sont contemporains et v : . f aura pour titre Mu sique harmonique et solidaires Ce ait , qui caractérise les plus belles ‘ ’ h ar n e ° " m o iste s x11 e t xm . Musiciens aux siècles périodes de l histoire humaine , nous l avons vu Ce livre , basé sur des monuments recueillis souvent énoncé , nous remercierons donc vive vv k r . C o u sse m a e dans un manuscrit musical des plus précieux , ment notre ami M de de venir le vv que possède la b ibliothèque de la Faculté de confi rmer une fois de plus par les monuments ' " 8 c o nfi rm e ra f le s . médecine de Montpellier , un ait d un art qui rivalise avec plus grands 4 ‘ jours , néanmoins , on peut le dire , le développement qu ont pris ces études ‘ ‘ lui a donné un caractère et une importance qu elle n avait pas auparavant . ‘ ‘ L arc hé o lo ie g musicale forme , selon nous , deux branches distinctes l une ‘ - relative au plain chant , l autre à la musique proprement dite . L ‘ idée de retrouver le chant de saint Grégoire et de le rétablir sur ses bases primitives a donné lieu à des recherches sérieuses et profondes qui devaient mener à des résultats sinon absolus , du moins satisfaisants . Malheureuse ‘ ‘ ‘ l es rit ment , p de systeme s est emparé de la question et l a détournée de la véritable voie qui pouvait la conduire à la solution désirée . Ce mouvement h fi incomplet , ces études inac evées ont fait croire à quelques esprits super ciels ‘ ‘ f s exe r aient que les ef orts tentés ç sur un terrain stérile , que l art musical ‘ fi ‘ n avait pas de principes xes , qu il manquait de bases solides pour constituer ‘ une science . C est là une grave erreur . ‘ Lorsque la question sera replacée sur son véritable terrain , qu elle aura fi ‘ ‘ repris son essor réellement scienti que , on verra qu aujourd hui , comme aux ‘ — époques les plus brillantes du christianisme , le plain chant est digne d oc ‘ cuper l attention des hommes sérieux ; que la solution des graves questions ‘ ‘ qui s agitent sur cette m atière intéresse au plus haut point l art catholique . 0 ‘ — Mais , comme n us venons de le dire , l étude historique du plain chant ‘ ‘ ‘ n est qu une des branches de l archéologie musicale . Il en est une autre tout - h . à fait distincte , la branc e relative à la musique proprement dite Celle ci ‘ ‘ n est ni moins intéressante , ni moins importante que l autre au point de vue ‘ ‘ E ff c o nnaitre à de l art . n e et , s il y a un intérêt immense à et faire revivre dans nos cathédrales et dans nos églises paroissiales les chants primitifs de ‘ saint Grégoire , une importance incontestable se rattache aux questions d ori c gine , de onstitution et de développement de la musique moderne et notam ‘ ment de l harmonie qui en a fait à la fois une science et un art . C est de cette ‘ partie de l archéologie que nous allons parler . Si quelques questions concernant la musique des Grecs sont restées dans ‘ ‘ le domaine de la controverse , c est qu on ne possède pas de monuments qui ‘ l e o u e o ù " datent de p q l art était orissant . Il est évident que si des o ù v rages pratiques , si des compositions de ces temps reculés nous étaient parvenus on , ‘ ‘ y trouverait des éléments certains d appréciation , et l on ne verrait pas se perpétuer des discussions où sont soutenues les thèses les plus opposées sans , que les questions traitées puissent recevoir une solution décisive faute de , ‘ preuves à l abri de toute contestation . ‘ Il en a été longtemps de même à l égard des origines de la musique mo e ‘ d rne les documents et les monuments , bien qu ils existassent , étaient . enfouis dans la poussière des bibliothèques Mais les choses ont changé . V ers fi - Ge rbert ‘ la n du siècle dernier , le prince abbé a publié une collection d écri ‘ ‘ ère vains qui a ouvert une nouvelle à l histoire de l art , en mettant les érudits ‘ à même de l étu die r dans ses sources originales Il faut le dire néanmoins , outreque cette collection ne renferme qu ‘ une faible partie des documents é o u e e lle - relatifs àla musique de cette p q , laisse subsister une lacune très impor ‘ —à - ‘ tante . Les monuments c est dire les compositions musicales n y ont , ‘ ‘ ‘ a lac e u cu ne p ; on semblait même en ignorer l existence . C est à peine si l o n s " k F rk en trouve quelques fragments ans valeur dans Ha ins , Burney , o el et K " iese etter , dont les investigations ont été si patientes et si laborieuses . ‘ 1 2 e Ce ne fut qu en 8 7 que M . F tis annonç a la découverte de quelques ‘ d A dam rondeaux à trois parties de la Hale , et en publia un avec une tra en o le duction notation moderne , mais traducti n totalement fautive , puisque ‘ morceau est reproduit en mesure à deux temps , tandis qu il appartient à celle l . es à trois temps Ces compositions et quelques autres , trouvées depuis , dont ‘ unes sont incomplètes et les autres inexactement transcrites , sont loin d être suffi santes pour donner une idée véritable de la musique harmonique aux xu e x 111e et siècles . n U ne nouvelle découverte est venue combler cette lacune . U manuscrit de la bibliothèque de la Faculté de médecine de Montpellier , renfermant une 3 in ri t r s l t i sim u m . l S c o e o t s . 1 8 . p ecc esias ici de musica sacra p etc , vo 7 4 6 collection de trois cent quarante compositions à deux trois et quatre ‘ h ‘ parties , et toutes inédites , est destiné à jeter une vive lumière sur l istoire de ' ‘ ‘ l art d écrire la musique harmonique dans les prem ie rs temps de ses de velop m pe ents .