Bibliographie Des Chansonniers Franã§Ais Des Xiiie Et Xive Siãšcles

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Bibliographie Des Chansonniers Franã§Ais Des Xiiie Et Xive Siãšcles BIBLIOGRAPHIE CHANSONNIEH RANÇAI LE PU "t'. - 1~1PHBl1:HJ E MA HG!ŒSSOU FILS BIBLIOGRAPHIE DES CHANSONNIERS FRANCAIS. .. DES XIIIe ET XIVe SIÈCLES COMPRENANT LA DESCRIPTION DE TOUS LES MANUSCRITS LA TABLE DES CHANSONS CLASSÉES PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DE RIMES ET LA LISTE DES TROUVÈRES PAR GASTON RA YN A UD TOME PREMIER DESCRIPTION DES MANUSCRITS PARIS F. VIEWEG, LIBRAIRE- ÉDI TEUR 67, RUE RlCHELlllU. 67 1884 INTRODUCTION Les travaux préliminalres de l'édition des œuvres de Tiébaut de Champagne, que je prépare depuis plusieurs années et qui verra bientôt le jour, m'ont conduit à étu­ dier de près tous les manuscrits de chansons françaises du moyen âge; j'ai dû, à cette occasion, parcourir ces manuscrits, les dépouiller complètement et dresser pour mon usage une table générale, d'où je pusse extraire, dans son intégrité, la bibliographie des chansons du Roi de Navarre, qui trop souvent, dans certains manuscrits, sont anonymes ou ont de fausses attributions. C'est ce travail, complété et augmenté, que je présente aujour­ d'hui au public; il sera, je l'espère, utile, et évitera aux travailleurs bien des recherches et des tâtonnements, en leur permettant de prendre connaissance, à l'aide du premier vers d'une chanson, des manuscrits qui la con­ tiennent et des éditeurs qui l'ont publiée, et, d'autre part, de retrouver, sous le nom de chaque trouvère, les pièces qui lui sont attribuées, à tort ou à raison. L'idée, du reste, n'est pas absolument nouvelle: déjà, J:\ITnODUC'j au XVIIie siècle, La Borde, dans son Essai sur la musique (t. II, pp. 309-352) avait imprimé deux tables de chan­ sons, l'une se rapportant aux auteurs, l'autre aux pièces anonymes; en 1845, M. Paulin Paris a inséré dans ses français de du roi (t. deux nouvelles . établies sui van t que celles de Mais, il fau t ces tables sont complètes, et la thode qui a présidé à leur confection présente trop de chances d'erreur pour qu'on puisse s'y fier. La Biblio­ graphie des chansonniers français n'a pas la préten tion d'être rigoureusement complète, mais tout au moins a-t-elle l'avantage de ne pas permettre aux recherches comprend et se divise La première forme tout le est consacrée et dépouillements des manuscrits, qui servent de bases au travail; ces ma­ nuscrits appartiennent tous au XIIIe ou au XIVe siècle. Je me suis exactement restreint à cette période, de même que je n'ai relevé que les pièces purement françaises 1. Cha- manuscrits ou manuscrit est leUre initiale ville où se trouve ; ainsi A désigne Arras, M le ms. 1. On a les éléments d'une bibliographie provençale dans Les dernie,'s t"oubadours dè la P"ovence (Bibl. de l'Ee. des ch., t. XXX, pp. 245- 297, 461·531 et 649-ü8\l; t. XXXI, pp. 412-4(2) de M. Paul i'rleyer et dans le G"und"iss ZIW Geschichte der provenzalischen Literatur 11872) de M. Kal"i Bartsch. lNTl10DUCTION VII Modène, etc., etc. Quand une même ville possède plu­ sieurs mss., j'ajoute à la lettre de la ville, soit un chiffre en exposant (BI, B2, pour les deux mss. de la biblio­ thèque de Berne), soit une lettre minuscule (Lb, LI, pour différencier les deux mss. de Londres, dont l'un est au Musée britannique et l'autre au Lambeth Palace). Les mss. de Paris portent tous la lettre P; par Pa, j'ai dési­ gné le chansonnier de l'Arsenal, et j'ai numéroté de Pb l ~ Pbl7 les différents mss. de la Bibliothèque natio­ nale. Chaque ms. est l'objet d'une notice, où sont relevés, succinctement, mais complètement, tous les renseigne­ ments nécessaires (âge, matière, état de conservation, descriptions antérieures, etc., etc.). Je n'entre dans le détail que lorsqu'il s'agit de faits nouveaux et impor­ tants (voyez, par exemple, pp. HO-Hl, l'identification du ms. Baudelot et d'un ms. actuel de la Bibliothèque nationale). Cette notice est suivie de la liste complète des chansons du ms., représentées par leur premier vers. En regard de ce vers, se trouve le folio correspon­ dant ou un numéro d'ordre quelconque (voy. t.lI, pp. v­ VI). Les vers sont reproduits tels qu'ils sont dans le ms., souvent avec des fautes; les additions sont indi­ quées entre crochets, les suppressions entre parenthè­ ses. Les noms d'auteurs, quand ils exislent dans le ms., sont imprimés en petites capitales, en tête de la pièce ou de la série de pièces auxquelles ils se rapportent. Quand plusieurs pièces commencent par le même vers, j'ai reproduit, non plus le premier, mais les tieux pre- VIJl INTllODUCTION miers, quelquefois même les trois premiers vers de ces chansons. De la sorte, chaque ms. se présente avec sa physio­ nomie propre, et offre tous les éléments nécessaires à un classement définitif des chansonniers 1. L'Appendice, placé à la fin de la première partie, se rapporte principalement à des pièces isolées ou peu nombreuses, empruntées à quelques manuscrits. La deuxième partie, qui commence le second volume, se compose d'une Liste des chansons classées par ordre alphabétique des rimes des premiers vers; chaque vers ainsi classé porte un numéro d'ordre dans une série continue, qui va de i à 2130. Il m'a semblé de beau­ coup préférable d'adopter le classement alphabétique des rimes au classement alphabétique des premiers mots, car souvent les mêmes vers ne commencent pas d'une façon identique dans les mss., et on ris­ querait fort, à suivre une autre méthode, de faire des doubles emplois. C'est ainsi que, dans la classification de M. P. Paris, la pièce Ausi con l'unicorne sui se re­ trouve jusqu'à quatre fois, suivan t qu'elle est attribuée à 'l'iébaut de Navarre ou à Pierre de Gant, ou encore que le premier mot a été écrit A usi ou Einsi. Les pièces sont donc classées par ordre alphabétique <:le rimes, voilà un point admis; le vers terminé par le 1. Un classement par g"oupes a été proposé par:\1. P. ~Ieyer ùans les A"chives dé:S missions (2e sél'i~, t. V, pp. lGO-151) et pal' ~I. J. 13rl1kel­ mann dans l'Archiv fü,' das Studiwn de}' nelwren Sp"achen, t. XLlI, pp. ,13-72. INTRODUCTION IX mot POiSSANCE sera donc placé avant le vers terminé par le mot bontÉ, qui lui-même précédera le vers terminé par le mot amOUR, etc., etc. Mais dans quel ordre se présenteront les mots ayant même rime? Faudra-t-il ici tenir compte de la lettre ou des lettres d'appui, et dis­ tinguer entre les rimes en bance~ çance, dance, fance, e t c., bee~ ' cee~'d ee~ ' 1f. ee~ ' e t?c. ae sys t"eme, a mon aVIS,. entraînerait trop loin et offrirait bien des difficultés; il m'a paru plus naturel de classer tous les vers, abstrac­ tion faite de la rime, suivant l'ordre alphabétique des dernie1's mots de chaque vers. Etant donnée une rime quelconque, oir, par exemple,je classe tous les,vers ter· minés en oir suivant l'ordre alphabétique ordinaire de leur dernier mot, et j'ai ainsi la série : apal'oir, avoir, cheoir, devoir~ espoir~ manoir, etc. Si l'on considérait la lettre d'appui, la classification ne serait plus la même, et chEoir, serait placé avant apaRoir, de même maNoir avant espoir. Quand plusieurs vers se terminent par le même mot, c'est l'ordre alphabétique ordinaire- des avant-derniers mots qu'il faut suivre, et ainsi, en re­ montant toujours, suivant que deux, trois ou quatre mots pareils se montrent à la fin de plusieurs vers. Les mss. chansonniers ne sont pas tous exactement de la même époque; ils sont, de plus, écrits en dialec­ tes différents; il a donc fallu, pour l'homogénéité de cette liste, adopter une orthographe uniforme; j'ai choisi l'or­ thographe usuelle du xme siècle dans le dialecte de l'Ile­ de-France. Les t finaux ont donc disparu partout dans les pnrticipes passés (amé et non mnet, ape1'ceü et non INTRODUCTION aperceüt); les s Hnales ont été substituées aux z (bras, amés, finis, fois, et non braz. amez, finiz, foiz) ; le dé­ part a été exactement fait entre les finales en ant et en ent, ance et ence, eur et our, eus et ous . la forme eu a pour son 0 dans les feuille, breuil, fueille, brueil, , comme boscaige, etc. ; enHn, cas tout spécial, les rimes en ère, ont été confondues avec les rimes en aire. Quelques petits changements, opérés çà et là dans l'intérieur même des vers, achèvent de don­ ner à l'ertsemble de la table un caractère de régularité. des vers de trouve l'indication contiennent la ms. y est dé- souvent par la lui a été assignée partie de (voy. plus haut, II, p. V-VI), aussi par une men- tion un peu abrégée, mais suffisante (voy. t. l, pp. 241- 247). L'indication du ms. est suivie d'un chiffre, qui correspond soit au folio, soit à la pagination, soit à une division quelconque du ms. (voy, t. II, pp. V-VI). Vient entre nom abrégé du la chanson dans ce ms. VI-XU). Si mss. qui se sui- contiennent le même ce nom est écrit (en abrégé) la première fois seulement, et rem­ placé, dans la suite, par un ou plusieurs id.; quand il n'est pas fait mention de nom d'auteur, la pièce est anonyme dans le ms.
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