Pasquale Anfossi Samedi 1er avril - 19h30

Wolfgang Amadeus Mozart Dimanche 2 avril - 16h00

Durée de chaque ouvrage : 3h avec un entracte Pourquoi ce projet ?

A l‘occasion du 250e anniversaire de la naissance de Mozart (1756-1791), la Fondation Royaumont souhaite proposer un projet original qui permet une écoute renouvelée de l'oeuvre de Mozart, en fonc- tion des interrogations actuelles des artistes et musicologues sur l'interprétation de son oeuvre. En par- ticulier l'idée est de replacer Mozart parmi ses contemporains : les voyages de Mozart en Italie et son amour de l'opéra sont connus, à une époque où l'opéra italien, en particulier l'opéra bouffe napolitain, était le grand modèle dominant dans toute l'Europe. Quelle est l'influence de ce style sur l'écriture de Mozart ?

La découverte d'une partition napolitaine directement à l'origine d'une commande à Mozart, celle de Pasquale Anfossi à la Bibliothèque Nationale de France, a permis d'imaginer concrètement cette confrontation, en présentant deux versions de La Finta Giardiniera.

Le choix de chefs avec leurs orchestres sur instruments d'époque est déterminant aussi par le renouvel- lement que chacun d'eux apporte à l'interprétation des oeuvres de cette époque charnière entre baroque et classique au XVIIIème siècle : respectivement les napolitains Antonio Florio et sa Cappella de'Tur- chini pour l'opéra napolitain, style qu'ils défendent depuis de nombreuses années, et David Stern, grand mozartien qui a créé son orchestre consacré à l'opéra sur instruments d'époque, Opera Fuoco, en 2003.

Les deux oeuvres sont confiées au même metteur en scène, Stephan Grögler, qui aime puiser son ins- piration dans la musique, ce qui permettra de mieux souligner les ressemblances et les originalités profondes de chaque oeuvre. Il y aura deux versions d'une même scénographie, destinées à rendre l'at- mosphère unique de chaque oeuvre. La façon dont la musique "in-forme" le texte, lui donne sens, sera aussi pleinement mise en évidence ici.

Enfin, l'objectif recherché par Royaumont est d'aider des jeunes chanteurs solistes en début de carrière en leur proposant un complément de formation spécialisée et en favorisant leur insertion profession- nelle: La présentation de ces deux opéras réunit une double distribution exceptionnelle de jeunes chanteurs sélectionnés à travers l'Europe. La sélection fut rude (370 candidats ; 220 auditionnés de Naples à Londres en passant par Paris et Cologne ; 14 retenus), leur niveau est exceptionnel, la préparation soi- gnée (12 semaines) et ils ont l'âge des rôles qu'ils interprètent avec passion et talent.

Ce projet signe l‘acte de naissance de l‘Unité Scénique de Royaumont, destinée à favoriser l'insertion professionnelle de jeunes artistes par la formation, la production et la diffusion en France et à l'étran- ger des aventures scéniques : opéra, théâtre musical contemporain ou médiéval, spectacle mêlant à la musique différentes disciplines (danse, vidéo, texte, théâtre...). Soutenue dans le cadre du plan pour le Spectacle Vivant du Ministère de la Culture et de la Communication, cette Unité scénique prolonge les programmes de formation professionnelle de Royaumont en permettant à de jeunes interprètes ou créateurs de compléter leur formation à la scène et surtout de se faire connaître par une diffusion de ce travail en France et à l‘étranger, créant ainsi une passerelle pour faciliter l‘entrée dans la carrière.

Labellisé projet pilote des "Voies de Mozart", qui retrace les voyages de Mozart à travers l'Europe, ce projet donne l'opportunité à cette nouvelle génération de chanteurs d'approfondir leur connaissance du style et de la dramaturgie mozartiens en leur faisant mieux connaître l'environnement musical et théâ- tral dans lequel le génie de Mozart s'est épanoui et de leur permettre les voyages formateurs, comme Mozart au même âge. ~ Equipe de Royaumont pour les 2 spectacles

Unité scénique Fondation Royaumont Direction technique : Philippe Mulon Assistant mise en scène / technique: Eric Williams Réalisation surtitrage : Richard Neel Machinistes : Patrick Ligarius, Gregory Legeai, Jimmy Serrier Lumières : Lais Foulc, Gildas Plais Régie orchestres et surtitrage : Sébastien Hanon Chargée de production : Catherine Huet Direction du projet : Catherine Kollen Habilleuses : Agathe Gudefin et Sonia Bosc La tournée 2006

Les deux Finta Giardiniera ont été répétées et créées au Théâtre de St Quentin en Yvelines, Scène Na- tionale, qui est l'un des coproducteurs de ce projet, et qui accueille David Stern et l'ensemble Opera Fuoco en résidence en 2005-2006 et 2006-2007.

- Théâtre St Quentin en Yvelines 23 février 2006 à 19h30 : ANFOSSI / 24 février 2006 à 20h30 : MOZART

- Théâtre Silvia Monfort (Paris 15e) 26 et 28 février 2006 à 20h30 : MOZART / 27 février 2006 à 20h30 : ANFOSSI

- Concertgebouw de Bruges (Belgique) 3 mars 2006 à 20h : MOZART / 4 mars 2006 à 20h : ANFOSSI

- Scène Nationale d’Orléans 9 mars 2006 à 20h30 : ANFOSSI / 10 mars 2006 à 20h30 : MOZART

- Maison de la Musique de Nanterre 24 mars 2006 à 20h : ANFOSSI / 25 mars 2006 à 20 h : MOZART

- L’apostrophe - Théâtre des Louvrais (Pontoise) 28 mars 2006 à 20h30 : ANFOSSI / 29 mars 2006 à 20h30 : MOZART

- Grand Théâtre de Reims 1er avril 2006 à 19h30 : ANFOSSI / 2 avril 2006 à 16h : MOZART

Production : Fondation Royaumont Coproduction : ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile-de- France), Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines/Scène Nationale, Grand Théâtre de Reims, Concertgebouw de Bruges. Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication-DMDTS, du Conseil Régional d‘Ile- de-France, du Conseil Général du Val d‘Oise, de la Commission Européenne-FSE OBJ.3, de la Ville de Paris et de la Ville de Reims. Projet Pilote des Mozart Ways (Les Voies de Mozart) Deux « Finta Giardiniera»

Notes sur les œuvres d’Anfossi et de Mozart

Préambule

Le 13 janvier 1775 fut créée à la Cour de Munich La Finta Giardiniera, second opéra bouffe de Mozart qui avait 18 ans et était déjà célèbre par ses operas seria : l‘œuvre connut un succès remarquable mais fut très vite oubliée après seulement trois représentations. L‘auteur du livret est incertain : peut-être écrit par Giuseppe Petrosellini, écrivain spécialisé dans la production de drames et comédies pour la musique, mais peut-être, selon certaines sources, par Ranieri de Calzabigi.

La Finta Giardiniera, en fait, avait déjà été mise en musique en 1774 par Pasquale Anfossi, de trente ans son aîné, alors considéré comme "célébrissime maître de chapelle", qui précisément dans ces années-là obscurcissait à Rome la gloire de Niccolo Piccinni, son maître et protecteur. La création au Théâtre des Dames durant le carnaval 1774 avait eu lieu donc seulement un an avant les représentations mozartiennes à Munich. Mozart accepta la commande en 1774, et le livret de La Finta Giardiniera lui fut proposé (ou imposé ?) par l‘intendant musical de la Cour, le Comte de Seeau.

Il est probable que le succès remporté par l‘œuvre d‘Anfossi à Rome ait joué un rôle important dans ce choix, peut-être transmis par l‘ambassadeur auprès de l‘Etat Pontifical, Gian Grancesco Catena, qui l‘avait fort appréciée.

La découverte de la partition d‘Anfossi à la Bibliothèque Nationale de Paris - l‘œuvre d‘Anfossi ayant été représentée à l‘Académie Royale de Musique de Paris en 1778 - a permis à la Fondation Royaumont de confronter les deux ouvrages.

Mais qui était Pasquale Anfossi ?

Né à Taggia, près de Rome, le 25 avril 1727, mort à Rome en février 1797, il avait partagé le sort de tant de jeunes de son temps en entrant dans un des célèbres conservatoires de musique de Naples et en en sortant comme violoniste vers 1752. Son ambition de devenir un compositeur le porta à abandonner, pendant une décennie, la profession de violoniste, et à prendre des cours auprès de ses contemporains Sacchini et Piccinni, qu‘il avait probablement connus durant ses années d‘études. Nous connaissons en effet quelques particularités de sa vie grâce à la Notice biographique…de Nicolas Piccinni, écrite par Pierre-Louis Ginguené après la mort du compositeur de Bari, en 1801. D‘après celle-ci, Piccinni aida son élève à présenter au public de Rome trois opéras, de 1771 à 1773, le réconfortant après chaque insuccès, et seule la dernière, L’Incognita perseguitata, connut l‘issue triomphale qui permit de lancer Anfossi comme compositeur à succès. Toujours selon Ginguené – qui rapporte la pensée de Piccinni – Anfossi aurait démontré une ingratitude méprisante envers son maître, complotant pour se substituer à lui dans les faveurs du public romain, tant et si bien que Piccinni, dominateur incontesté après les succès romains de La Cecchina en 1760, fut contraint de retourner à Naples en 1774. Il est toutefois important de noter que la préparation et le talent d'‘Anfossi étaient mûrs pour une carrière internationale vraiment importante : appelé à Venise comme enseignant au célèbre conservatoire de l‘Ospedaletto, il reçut des commandes de l‘Opéra de Turin, de Reggio-Emilia, et contribua ensuite à la phase décisive de la réforme dramaturgique opérée par Jommelli et Traetta. Un séjour à Paris vers 1780 n‘est pas certifié – ville où triomphait Piccinni et sur laquelle pointait également Sacchini – mais tout de suite après, on le retrouve à Londres, où il produisit ses œuvres comme directeur du prestigieux King‘s Theater, de 1782 à 1786, ainsi que des œuvres d‘autres auteurs, dont l‘Orfeo e Euridice de Gluck. De retour à Venise, il se transfère ensuite définitivement à Rome, où il obtient le poste convoité de maître de chapelle de San Giovanni in Laterano, de 1792 à sa mort.

Dans ses quelques 60 œuvres parvenues jusqu‘à nous, il démontre une capacité de s‘adapter aux nouvelles tendances de la dramaturgie de son temps. Son point de départ, comme il a toujours été mis en évidence et comme il est naturel du fait de la relation pédagogique, est le style simple et élégant de son maître Piccinni, visible dans ses premiers opéras, parmi lesquels La Finta Giardiniera. Si nous pensons au fait que ce style et aussi quelques-unes des caractéristiques structurelles des opéras de Piccinni (les « concertati » et par-dessus tout les finales) eurent une influence bien étudiée sur les débuts théâtraux de Mozart, il est licite de croire qu‘Anfossi pourrait avoir été un point ultérieur de référence pour le jeune Salzbourgeois dans son apprentissage de l‘opera buffa.

La confrontation Anfossi-Mozart

Les changements effectués dans le texte de Mozart, par rapport au livret original mis en musique par Anfossi, sont minimes. L‘existence de quelques partitions de l‘œuvre d‘Anfossi permet une confrontation musicologique très intéressante des deux œuvres, toujours évoquée dans la littérature sur Mozart, mais jamais réellement effectuée.

La Finta Giardiniera d’Anfossi fut décrite dans une correspondance envoyée à Munich par l‘ambassadeur auprès de l‘Etat Pontifical, Gian Grancesco Catena, qui écrivait au jour de l‘an 1774 : « Dans le théâtre de Torre Argentina fut donné le drame en musique L’Ezio, qui récolta une approbation médiocre du public, lequel a beaucoup plus apprécié la farce de La Finta Giardiniera représentée dans l‘autre théâtre dit des Dames et mis en musique par le célèbrissime Maître de chapelle Anfossi. »

Ainsi, la confrontation des deux œuvres est rendue encore plus intéressante du fait de cette parfaite coïncidence chronologique et de la circulation internationale certainement plus ample de l‘œuvre du maître romain par rapport au Salzbourgeois : après sa création à Rome, l‘œuvre d‘Anfossi fut reprise de nombreuses fois à travers l‘Europe (parfois traduite en allemand, parfois sous le titre La Marchesa giardiniera) : 1774-5 : Pise, Prato, Würzbourg - 1775 : Florence, Dresde, Vienne, Londres - 1776 : Bologne, Faenza, Prague - 1777 : Jesi, Reggio Emilia, Turin - 1778 : Fano, Paris - 1779 : Cesena, Ferrare, Rome -1780 : Esterhaza - 1781 : Venise - 1786 : Lisbonne.

Après trois représentations applaudies à Munich, l‘opéra de Mozart connut d‘autres reprises en tant que La Contadina in corte et, plusieurs années après, il fut traduit en allemand comme Die verstellte Gärtnerin pour la reprise à Augsbourg en 1780 et Die edle Gärtnerin à Francfort en 1782, puis en 1789. Après la mort de Mozart, il fut représenté à Prague en 1796 deux fois en italien (version 1775) et de nouveau en allemand avec un titre modifié en Die schöne Gärtnerin, à Oels en 1797.

La Finta Giardiniera / Mozart © Michel Chassat L’intrigue

La marquise Violante, blessée par le jaloux Comte Belfiore, fait courir le bruit de sa mort et, accompagnée du cousin Roberto, rejoint son ancien amant dans la petite ville de Lagonero, dont le Podestat est Don Anchise. La marquise se présente au podestat sous le nom de Sandrine, une jardinière, et obtient d‘entrer à son service. Roberto aussi, à son tour faux jardinier sous le nom de Nardo, est engagé par le Podestat. Ce dernier, un temps amoureux de sa servante Serpetta, s‘énamoure vite de la marquise qu‘il croit jardinière. Elle apprend que Belfiore s'est fiancé avec une dame milanaise, Arminda, qui est la nièce du Podestat, et qui est aussi courtisée par Ramiro. Comme les arguments habituels basés sur les équivoques, travestissements et reconnaissances en conclusion, l‘intrigue conduira à l‘apaisement général et à trois mariages. Violante avec le Comte Belfiore, Ramiro avec Arminda, et Roberto avec Serpetta, juste comme les conventions sociales le prévoient. Note préparatoire au travail d‘étude de Dinko Fabris (Traduction de Catherine Kollen)

PASQUALE ANFOSSI (1727 - 1797) :

LA FINTA GIARDINIERA

Livret de Giuseppe Petrosellini (?) - Création au Théâtre des Dames, Rome, 1774.

Partition retrouvée à la Bibliothèque Nationale de France par Alessandro di Profio et Dinko Fabris, restitution moderne supervisée par Alessandro di Profio et réalisée par Nanon Bertrand.

Direction : Antonio Florio Mise en scène : Stephan Grögler Assisté de : Bénédicte Debilly Décors : Stephan Grögler & Véronique Seymat Costumes : Véronique Seymat Lumières : Laurent Castaingt

Maria Grazia Schiavo Sandrina, Marquise Violante, amante du jeune Comte Belfiore, passant pour morte et déguisée en jardinière sous le nom de Sandrina Maria Ercolano Arminda, dame noble de Milan, nièce du Podestat, d'abord amoureuse du Chevalier Ramiro, et maintenant promise en mariage au Comte Belfiore Léa Pasquel Serpetta, femme de chambre du Podestat, amoureuse de celui-ci

Soledad Cardoso Don Ramiro, amoureux d'Arminda et abandonné de celle-ci

Daniele Maniscalchi Le jeune Comte Belfiore, d'abord amoureux de Violante et maintenant d'Arminda

Laurent Bourdeaux Le Podestat, Don Anchise, podestat de Lagonero, amoureux de Sandrina

Pierrick Boisseau Nardo, de son vrai nom Roberto, valet de Violante, se fait passer pour le cousin de celle-ci, déguisé en jardinier ; il aime Serpetta, qui le dédaigne

Orchestre : La Cappella de’ Turchini

Guitares: Ugo Di Giovanni (continuo), Luca Tarentino (continuo) Violons 1 : Alessandro Ciccolini, Paolo Cantamessa, Marco Piantoni, Rossella Croce Violons 2 : Nunzia Sorrentino, Patrizio Focardi, Massimo Percivaldi, Gianluca Pirro Altos : Rosario Di Meglio, Géraldine Roux Violoncelles : Alberto Guerrero (continuo), Rebeca Ferri Contrebasse : Giorgio Sanvito Flûtes : Marcello Gatti, Tommaso Rossi Hautbois : Marco Cera, Emiliano Rodolfi Basson : Cecilia Medi Cors : Gabriele Rocchetti, Francesco Meucci

Pianoforte (continuo et chef de chant) : Carlos Aragon Assistante à la direction d'orchestre : Elisabeth Askren Diction italienne : Livia Lionnet Puccinelli

Avec le soutien de la Fondation France Telecom

W. AMADEUS MOZART (1727 - 1797)

LA FINTA GIARDINIERA

Dramma Giocoso en trois actes - Livret de Giuseppe Petrosellini (?) Création au Salvatortheater, Munich, 13 janvier 1775 Editions Barenreiter-Verlag, Kassel 1978, Neue Mozart Ausgabe - par Rudolph Angermüller

Direction : David Stern, Mise en scène : Stephan Grögler Assisté de : Bénédicte Debilly Décors : Stephan Grögler & Véronique Seymat Costumes : Véronique Seymat Lumières : Laurent Castaingt

Chantal Santon, Sandrina, Marquise Violante, amante du jeune Comte Belfiore, passant pour morte et déguisée en jardinière sous le nom de Sandrina Sara Hershkowitz, Arminda, dame noble de Milan, nièce du Podestat, d'abord amoureuse soprano du Chevalier Ramiro, et maintenant promise en mariage au Comte Belfiore Aurélie Loilier, Serpetta, femme de chambre du Podestat, amoureuse de celui-ci

Daphné Touchais, Don Ramiro, amoureux d'Arminda et abandonné de celle-ci

Mathieu Abelli, Le jeune Comte Belfiore, d'abord amoureux de Violante et maintenant d'Arminda José Canalès, Le Podestat, Don Anchise, podestat de Lagonero, amoureux de Sandrina

Ernesto TresPalacios, Nardo,de son vrai nom Roberto, valet de Violante, se fait passer pour le cousin de celle-ci, déguisé en jardinier; il aime Serpetta, qui le dédaigne.

Orchestre : Opera Fuoco

Co-direction artistique Jay Bernfeld, viole de gambe (continuo et chef de chant) Pianoforte : Hélène Clerc-Murgier (continuo) Guitare : André Henrich (continuo) Violons 1 Katharina Wolff, Heide Sibley, Alexandra Delcroix, Marieke Bouche, Gwenaelle Chouquet Violons 2 : Solenne Guilbert, Bérénice Lavigne, Katia Krassoutskaia, Laetitia Gillardot Altos : David Glidden, Denis Bouez, Marta Paramo Violoncelles : Pauline Warnier (continuo), Alberto Guerrero Contrebasse : Joe Carver Flûtes : Jean Bregnac, Charles Zebley Hautbois : Christian Moreaux, Yanina Yacubsohn Bassons : Nicolas André, Jani Sunnarborg Cors : Lionel Renoux, Camille Leroy, Nicolas Chedmail, Emma Cottet Trompettes : Joël Lahens, Christophe Rostang Timbales : Aline Potin

Assistante à la direction d'orchestre : Elisabeth Askren Diction italienne : Livia Lionnet Puccinelli

Faire émerger de jeunes talents, favoriser le développement de leurs connaissances à la recherche de l’excellence, tels sont les objectifs communs que KPMG S.A. et la Fondation Royaumont poursuivent en commun. Biographies / Anfossi

Antonio FLORIO, chef d'orchestre Né à Bari, Antonio Florio a d'abord reçu une formation académique classique. Il obtient ses diplômes de piano, violoncelle et composition au Conservatoire de Bari, dirigé par Nino Rota, son professeur et père spirituel qu'il suit à Rome jusqu'à la mort du maestro. En 1987, il fonde la Cappella della Pieta de' Turchini avec laquelle il se produit régulièrement en concert et enregistre pour Opus 111 Naïve depuis 1996. Aujourd'hui, avec le musicologue Dinko Fabris, il mène d'importants travaux de recherche musicologique sur le répertoire de l'école napolitaine des XVIIe et XVIIIe siècles, et poursuit l'étude systématique de l'œuvre de Francesco Provenzale, Maître de Chapelle au Conservatoire de la Pietà de Turchini jusqu'en 1701, dont il a exécuté l'intégralité des œuvres conservées. Une série de publications est prévue pour faire connaître ses recherches au public le plus large. Il enseigne la musique de chambre au Conservatoire de San Pietro a Majella de Naples et depuis 1999, il est invité régulièrement à l'abbaye de Royaumont pour des masterclasses. Il fonde à Naples en 1996 le Centro di Musica Antica Pieta de Turchini.

La CAPPELLA DE’ TURCHINI Créée en 1987, La Cappella de' Turchini est composée d'instrumentistes et chanteurs en majorité napolitains. Elle est dirigée par Antonio Florio, son fondateur, qui attache une très grande importance à un esprit de travail de troupe. Sous son impulsion, La Cappella de' Turchini collabore de manière régulière avec les mêmes chanteurs et instrumentistes pour ne pas perdre cette spécificité qui la distingue des autres ensembles. Le nom de l'ensemble est celui de l'un des quatre conservatoires napolitains du XVIIe siècle, qui se distinguait par le port d'un habit turquoise (turchese = couleur turquoise = Turchini) lors des grandes fêtes. L'ensemble est spécialisé dans le répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles, âge d'or de l'école napolitaine. Grâce à lui, plusieurs compositeurs de la période baroque tombés dans l'oubli ont pu être redécouverts tels Provenzale (maître de chapelle jusqu'en 1701 du Conservatoire de la Pietà de' Turchini), Caresana, Trabaci, Veneziano, Netti, Sabino, Paisiello, Piccinni, Jommelli, etc. Leur musique, à la croisée des cultures mauresque, italienne, grecque, espagnole et française, se distingue par une forte particularité que La Cappella recrée dans l'esprit d'origine. L'ensemble est invité par de nombreuses salles, parmi lesquelles on peut citer la Konzerthaus de Vienne, La Cité de la Musique à Paris, le Teatro San Carlo de Naples, le Théâtre de Bonn, le Théâtre de la Zarzuela à Madrid, le Teatro Arriaga à Bilbao, le Palau de la Musica de Barcelone, le Teatro Ponchielli de Crémone, le Teatro Olimpico à Rome, l'Opéra de Rennes, le Centre Lyrique d' Auvergne... L'ensemble se produit régulièrement lors de prestigieux festivals comme le Festival de Musique Ancienne de Barcelone, le Festival de Postdam, le Festival de Wallonie, BBC Early Music Festival, la Saison musicale de la Fondation Royaumont, le Festival de Beaune, le Festival de Radio France à Montpellier, le Festival de Sablé, le Festival Trigonale en Autriche, le Festival d'Ambronay, le Festival Mozart à La Coruña, le Festival de Saint Denis, le Festival International de Menton, Accademia di Santa Cecilia, Società del Quartetto di Milano, Amici della Musica di Firenze, etc. En 2004-2005, l'ensemble a donné l'opéra La Partenope de Leonardo Vinci en coproduction avec le festival de Beaune et la Cité de la Musique à Paris, un récital avec Patrizia Ciofi (première à l'Arsenal de Metz le 05 mars 2005), ainsi que l'opéra Partenope de G.F. Haendel, puis a enregistré un disque du Stabat Mater de Pergolèse avec Stéphanie D'Oustrac et Maria Grazia Schiavo avec le label Eloquentia. Des tournées en Europe sont prévues en 2005/2006, notamment le projet avec la Fondation Royaumont sur La Finta Giardiniera de Pasquale Anfossi en version scénique. Parmi les dernières réalisation scéniques : - l'opéra bouffe de Latilla, La Finta Cameriera avec la Fondation Royaumont, en tournée en 2000- 2001, - La Colomba Ferita de Provenzale à Naples, production reprise au Teatro de la Zarzuela de Madrid et au Teatro Arriaga de Bilbao, - Pulcinella Vendicato nel ritorno di Marechiaro de Paisiello, créée à Naples en septembre 2001, a fait l'objet d'une tournée en Espagne durant l'été 2002, - la création d'un opéra de Francesco Cavalli Statira, Principessa di Persia, dans une nouvelle production au Teatro di San Carlo de Naples en février 2004 avec la mise en scène de Paul Curran, - l'opéra de Francesco Di Mayo Motezuma, la Conquista del Messico créé en Allemagne en mai 2003 lors des célébrations de Heinse et repris à Naples en mai 2004.

Carlos ARAGON, chef de chant Né à Cadiz (Espagne), Carlos Aragon a étudié le piano au Conservatoire Supérieur de Musique de Séville dans les classes de Pilar Bilbao et Elena Orobio. Il termine son cycle d'études en 1991 avec une mention d'honneur en piano et musique de chambre. Il étudie ensuite à la Liszt Akademie de Budapest puis devient en 1993 chef de chant au Théâtre Maestranza de Seville où il participe à la création du Chœur de l'Opéra. Il se spécialise dans le répertoire lyrique italien qu'il a d'ailleurs l'occasion de mettre en pratique en tant que chef d'orchestre. Il travaille avec de nombreux théâtres en Espagne et a entamé une collaboration régulière avec Antonio Florio et la Cappella de' Turchini.

Maria Grazia SCHIAVO, soprano - Sandrina La soprano napolitaine Maria Grazia Schiavo est diplômée à l'unanimité du Conservatoire San Pietro de Majella dans la classe de R. Passaro. Elle débute sa carrière très jeune en abordant, outre le répertoire lyrique, les domaines de la musique de chambre, la musique baroque, les Lieder et la musique dodécaphonique. Elle a travaillé avec la compagnie théâtrale de Roberto De Simone en interprétant le rôle titre de La Gatta Cenerentola et le rôle de castrat Gizziello dans l'Opera Buffa del Giovedi Santo, joué dans les plus grands théâtres italiens mais aussi à l'étranger. Lauréate d'une bourse d'étude du Conservatoire de Musique de Naples, elle a remporté de nombreux prix italiens, notamment celui du Concours Santa Cecilia de Rome avec un programme de cantates de Bach. En 2001, elle est venue suivre une session de formation professionnelle sur la musique sacrée napolitaine du XVIIe siècle à Royaumont. En 2002, elle remporte le Concours International de Chant de Clermont-Ferrand dans la catégorie opéra, oratorio et mélodie française. Elle perfectionne la pratique de la musique baroque auprès de Roberta Invernizzi. Elle a travaillé avec plusieurs ensembles de musique ancienne dont Europa Galante, Resonanzen de Fabio Bonizzoni et a débuté avec la Cappella de' Turchini dirigée par Antonio Florio au Konzerthaus de Vienne. Devenue l'un des membres principaux de l'ensemble, elle a chanté à travers l'Europe en Amérique du Sud, au Japon, en Egypte et au Maroc. Elle a chanté Belinda dans Didon et Enée de Purcell et divers rôles dans The Fairy Queen de Purcell au Festival International de Ravello en 2003 et 2004. Pour l'Opéra San Carlo de Naples elle a interprété Marioletta dans Il Pulcinella Vendicato de Paisiello et Gretel dans Hansel et Gretel de Humperdink sous la direction de F. Maestri. Elle a été Guacosinga dans Motezuma de G. F. De Majo, en recréation moderne au Théâtre d'Aschaffenburg, en Allemagne. Elle a interprété le rôle de Floralba dans Statira de Cavalli au Théâtre San Carlo dirigé par Antonio Florio. Elle a chanté dans de nombreux festivals et salles internationaux ; à Beaune (Rosmira dans La Partenope de Vinci, Selene dans Didone abbandonata de Piccini), Saint Denis, au Festival Monteverdi de Cremona, à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, la Philarmonie de Varsovie, la Cité de la Musique, à la Società del Quartetto di Milano, au Teatro Colòn di Buenos Aires, l'Association Scarlatti de Naples, l'Accademia Santa Cecilia e l'Accademia Filarmonica de Roma. Elle a collaboré avec la Radio Svizzera Italiana sous la direction de Diego Fasolis et a enregistré de nombreuses fois pour Radio3 suite, Radio France, Rai 2 – Einaudi, RTSI. Elle a enregistré : Pulcinella Vendicato de Paisiello, Statira de Francesco Cavalli, Coralità e Divotione de Francesco Provenzale, our OPUS111/Naive, et pour Eloquentia, le Stabat Mater de Pergolesi, direction A. Florio. En 2005-2006, elle sera au Festival de Beaune dans le rôle titre de la Partenope de Haendel et au Festival de Saint Denis pour la Messa per l’Incoronazione di Napoleone de Paisiello puis à Madrid et à Montpellier dans La festa Cinese de Nicola Conforto avec Fabio Biondi. Parmi ses projets, citons Bajazet de Vivaldi avec Fabio Biondi au Japon et à Montpellier, La Vergine dei dolori de Scarlatti avec Rinaldo Alessandrini au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et un récital avec Ottavio Dantone/ Accademia Bizantina à Milan, La Betulia Liberata de Mozart avec Antonio Florio/Cappella de‘ Turchini, La Didone de Cavalli avec Fabio Biondi à la Fenice de Venise.

Maria ERCOLANO, soprano - Arminda La soprano Maria Ercolano est diplômée du Conservatoire Musical S. Pietro a Majella de Naples avec Tina Quagliarella Marchetti et a continué ses études avec Elizabeth Smith puis Anna Vandi. Ayant remporté trois bourses d'étude, elle a suivi en 1996 le cours de perfectionnement de Raina Kabaivanska et Maurizio Arena à Palerme, où elle a débuté dans Il Matrimonio Segreto de D. Cimarosa (m. en sc. Beppe de Tomasi, dir. Roberto Rizzi), le Medium de G. C. Menotti et Il Capitan spavento de G. F. Malipiero (m. en sc..Ugo Gregoretti). Elle a été primée au concours ‖Cascina Lirica‖ en 1998; et a remporté le Prix International ―Città di Roma‖(‗98), à la suite duquel elle a été engagée pour chanter Nedda dans I Pagliacci de R. Leoncavallo (Teatro Brancaccio, Roma). En 1999 elle a participé à l‘Accademia Rossiniana de Pesaro dirigée par A. Zedda. Elle a collaboré avec Roberto De Simone du répertoire baroque au contemporain (De Falla, Weill). Avec ―La Cappella della Pietà de’ Turchini” dirigé par Antonio Florio elle s'est produite dans de nombreux opéras et concerts dans les festivals et théâtres à travers le monde (parmi lesquels le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Berlin, la Cité de la Musique, le Palao de la Musica à Barcelone, la Zarzuela à Madrid, Séville, Londres, Lisbonne, Montréal, l'Accademia di Santa Cecilia et le Teatro Olimpico à Roma, Carlo Felice di Genova, Comunale di Ferrara, Teatro Verdi di Pisa et des tournées en Amérique du Sud, Canada, Japon, Europe de l‘Est, Norvège.). En 1999, elle a participé à une session de formation professionnelle de Royaumont et à la suite, a chanté dans la produzione de La Finta Cameriera de G. Latilla (Ile de France, Rennes, Lille, Besançon, Paris). Pour le San Carlo de Naples en 1999, elle a chanté l‘opéra La Colomba Ferita de F. Provenzale, en 2001 Pulcinella vendicato de G. Paisiello, en 2004 La Statira de F. Cavalli. Au Festival de Ravello en 2003, elle a interprété La Petite Messe solennelle de G. Rossini, Didone ed Enea de H. Purcell (retransmis par Radio 3 RAI), puis en Allemagne le rôle titre de Montezuma de G. F. De Majo, (enregistré par la Bayerische Rundfunk). En 2004, elle s'est produite dans Partenope de L. Vinci à Beaune, et dans The Fairy Queen de Purcell au Festival de Ravello. En 2005, elle a chanté au Festival di Saint Denis la Messe et le Te Deum de G. Paisiello; puis Socrate Immaginario de G. Paisiello au Teatro San Carlo de Naples, et La Petite Messe Solennelle de Rossini en tournée en Amérique du Sud sous la baguette de Michele Campanella. En janvier 2006, on a pu l'entendre dans l‘oratorio de W.A. Mozart L'obbligo del primo comandamento dans la région de Caserta. Pour Opus 111 elle a enregistré quatre CD salué par la critique internationale : Li Zite 'n Galera de L. Vinci (1999), La Finta Cameriera de G. Latilla (2000), Pulcinella de G. Paisiello (2001), La Statira de F. Cavalli (2003), et pour Bongiovanni, Le Finte Gemelle de N. Piccinni.

Léa PASQUEL, mezzo-soprano - Serpetta Léa Pasquel commence ses études de chant en France avec Hervé Caresmel et les poursuit en Allemagne au sein de la Musikhochschule de Düsseldorf auprès de Jeanne Piland, tout en terminant une maîtrise d'allemand. Elle y reçoit également l'enseignement de Matthias Goerne pour le Lied et a travaillé en master-classes avec Christa Ludwig, Christine Schäfer et Christiane Oelze, ainsi qu'avec le metteur en scène Christof Loy. Elle fait ses débuts scéniques sur la scène de la Deutsche Oper am Rhein où elle chante entre autres la Contessa Ceprano et le Page de Rigoletto et la Sacerdotessa dans Aïda. En Juin 2004 elle chante Rossane dans l'Alessandro de Haendel au festival baroque de Potsdam, production de la fondation Villa Musica, dans une mise en scène de Georges Delnon et sous la direction d'Alan Curtis. Le succès qu'elle y remporte lui vaut d'être immédiatement réinvitée par ce dernier, d'abord pour de nouveaux concerts haendéliens dans le cadre du festival Rheinvokal, puis en Italie avec la première exécution moderne de l'oratorio d'Alessandro Scarlatti Il giardino di rose (Carità), en clôture du festival baroque de Viterbo et en ouverture de la saison de l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia à Rome notamment (octobre 2005). Elle a également abordé le rôle d'Irene dans Theodora de Haendel sous la direction de Wolfgang Seeliger (Francfort, Darmstadt, Décembre 2004). Elle a par ailleurs remporté le deuxième prix du concours Ufam Honneur en Mai 2004 et fait ses débuts dans le rôle de Cherubino des Noces de Figaro à la Hochschule en Mars 2005.

Soledad CARDOSO, soprano Née en Argentine, Soledad Cardoso débute la musique au Liceo Municipal de Santa Fe, avant de se perfectionner auprès de Denise Dupleix. Elle obtient une série de Premiers Prix et se rend ensuite en Espagne où elle devient l'élève d'Alfredo Kraus et Teresa Berganza à l'Ecole Supérieure de Musique Reina Sofía. Elle s'est produite au Teatro Real de Madrid dans l'opéra Celos, aún del aire matan avec Jean-Claude Malgoire (mise en scène de Pizzi) ainsi que dans Manon, Don Carlo, L'enfant et les sortilèges, The Little Sweep et Le Nozze di Figaro. Elle a chanté dans Le Nozze di Figaro et La Petite Renarde rusée au Théatre de La Maestranza de Séville, ainsi que dans La Flûte Enchantée, Marina, Le retable de Maître Pierre et L'elisir d'amore à Jerez, Tenerife, Cadiz, Minorque et Oviedo avec Alain Lombard, Víctor Pablo Pérez et Paul Goodwin. Elle est régulièrement invitée par le Festival Mozart de La Corogne où on a pu l'entendre dans Le Nozze di Figaro, La Flûte Enchantée, Requiem , Exsultate, jubilate, Orfeo ed Euridice de Haydn, Gli Amori d'Apollo e di Daphne de Cavalli, Orfeo de Sartorio, et dans La Resurrezione de Händel, sous la direction de J. López Cobos, Víctor Pablo Pérez, Alberto Zedda et Eduardo López Banzo. Après une masterclass avec Gérard Lesne à Royaumont, celui-ci l'invite à chanter avec son ensemble Il Seminario Musicale pour plusieurs programmes ; Il Martirio di Santa Cecilia et Venere, Amore e Ragione de A. Scarlatti, Oratorio della Passione de Perti, Confitebor tibi Domine et Dixit Dominus de Galuppi, et Il duello amoroso de Händel au Festival d'Ambronay, au Théâtre des Champs-Élysées, à l'Opéra d'Avignon, l'Opéra de Bordeaux, Festival de la Chaise-Dieu, Royaumont, l'Opéra de Montpellier, l'Opéra National du Rhin, Festival de Sablé sur Sarthe et St Pétersbourg. Sous la baguette de Jos van Immerseel, elle a interprété La Création à Salamanca, Lisbonne, Paris et Brugge, ainsi qu'elle a chanté la Grande Messe en Si mineur de Bach à Amsterdam, Rotterdam, Utrecht, etc, avec la Société Bach d'Hollande sous la direction de Jos van Veldhoven. Elle a été sélectionnée pour Le jardin des voix dirigé par William Christie et a chanté avec Les Arts Florissants à Caen, Paris, Francfort, Lisbonne, Londres, Madrid, Bilbao et Bruxelles, elle a également chanté dans L’incoronazione di Poppea avec Christie à l‘Opéra de Lyon. Par ailleurs, elle a chanté le Gloria de Poulenc, la Grande Messe en Ut mineur de Mozart et Carmina Burana à Paris. Elle a enregistré Júpiter y de Antonio Literes (Harmonia Mundi).

Daniele MANISCALCHI, ténor - Belfiore Ayant étudié le piano, Daniele Maniscalchi s'est peu à peu découvert un grand intérêt pour le chant, intérêt qui l'a amené à travailler avec Donatella Debolini à Florence et à suivre les master-classes organisées au Théâtre de Cento avec Carlo Desideri. Débutant sa carrière avec le répertoire baroque (Jephte de Carissimi, Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi, Te Deum de Charpentier…), il entreprend une activité de chanteur lyrique avec des œuvres telles L'occasione fa il ladro de Rossini, La belle Hélène d'Offenbach, L'enfant et les sortilèges de Ravel ou encore Le voyage à Reims de Rossini et Parsifal de Wagner. Il chante par ailleurs de nombreuses pièces sacrées parmi lesquelles on peut noter la Messa di Gloria de Donizetti et la Messa de Mercadante. En 2005, sous la direction d'Alan Curtis, il fait ses début dans Le retour d'Ulysse dans sa patrie de Monteverdi en incarnant Télémaque, Eurimaco et Iro, lors du Festival de Musique de chambre d'Oslo. En novembre 2005, il fait ses débuts dans le rôle de Berengario du Lotario de Haendel, sous la direction d'Alan Curtis à Bilbao (Espagne).

Laurent BOURDEAUX, baryton - Podesta Dès l'âge de neuf ans, Laurent Bourdeaux fait partie du Chœur d'Enfants de Paris. Plus tard, diplômé de l'ESCP, il étudie le chant avec Ana-Maria Miranda au Conservatoire du XVe arrondissement de Paris (Premier Prix en 2000), puis avec Udo Reinemann et Gabriel Bacquier (rencontré à l'Académie européenne de musique d'Aix-en-Provence en 2001). Il se produit dans de nombreux oratorios, de Monteverdi à Rebotier. Il collabore également avec de nombreux ensembles vocaux, notamment les jeunes solistes (direction : Rachid Safir) et les Musiciens du Louvre. Grenoble (direction: Marc Minkowski). A la scène, il a incarné les rôles d'Enée, du Génie du froid, de Belcore, ainsi que plusieurs personnages dans Raphaël, reviens ! de Bernard Cavanna, création de l'A.R.C.A.L. (tournée dans le cadre d'Opéra en Ile-de-France et sur plusieurs scènes nationales, puis enregistrement). En 2002/2003, il est Grabuge dans Geneviève de Brabant d'Offenbach, avec la compagnie Les Brigands (direction de Benjamin Lévy, mise en scène de Stephan Druet). Avec cette même compagnie, il incarne en 2003/2004 le Grand Personnage de Virgamen, puis Josse dans le Docteur Ox (DVD enregistré au théâtre de l'Athénée-Louis Jouvet). En 2004, il est "le" baryton dans Vertiges II, création de Jean-Pierre Drouet au Grand Théâtre de Limoges, sous la direction de Philippe Nahon. En 2005, il se produit à l'Opéra de Nantes et d'Angers dans le spectacle de madrigaux Love Songs dirigé par Rachid Safir et mis en scène par Renate Ackermann, puis au théâtre d'Herblay où il est Schaunard dans La Bohème (orchestre Ostinato, dirigé par Jean-Luc Tingaud). Parmi ses projets : une reprise de Das Theater der Wiederholungen de Bernhard Lang à l'Opéra de Paris en 2006, et une reprise de Vertiges II au grand théâtre de Reims et à Hambourg en 2007.

Pierrick BOISSEAU, baryton - Nardo Pierrick Boisseau a étudié le chant au Royal College of Music, au London Royal Schools Opera et au Centre de Musique Baroque de Versailles. Il a également participé aux masterclasses de Philip Langridge, Roger Vignoles, Martin Isepp, David Syrus, Rinaldo Alessandrini et Graziella Sciutti. Il s‘est produit dans de nombreux concerts d‘oratorio, notamment la Passion selon St Jean de Bach sous la direction de Peter Schreier à Londres, des Grands Motets de Charpentier avec Christophe Coin à Versailles, la Messe en Sol de Schubert avec Sir David Willcocks, le Requiem de Fauré à Athènes, New- York et San Fransisco, et la Fantaisie de Beethoven au côté du pianiste François-René Duchable, Salle Pleyel. Pierrick Boisseau se produit aussi sur scène en France et à l‘étranger : Gaudenzio dans Il Signor Bruschino à la Royal Academy of Music de Londres, Jules César de Händel dirigé par Patrick Bismuth, Lotario dans Flavio pour le London Händel Festival, Pasquale dans Olivo e Pasquale de Donizetti dirigé par Alberto Zedda à Royaumont, Alcindoro dans La Bohème en tournée avec le Centre de Formation Lyrique de l‘Opéra de Paris, Morales dans Carmen au Festival International de Baalbek. Il a participé à de nombreux festivals : Fes, Athènes, Jerash, Malte, Jackson Mississippi. En 2004, il rejoint le Nouveau Studio de l‘Opéra National de Lyon où il interprète Apollon dans l‘Orféo de Monteverdi, dirigé par Philip Pickett et mis en scène par Antonio Latella. Récemment, Pierrick Boisseau a interprété le rôle de Louis d‘Orléans dans Charles VI d’Halevy au Théâtre Impérial de Compiègne, sous la direction de Miquel Ortega. Prochainement, il chantera l‘instituteur dans Der Jasager de Kurt Weill dans une production de l'Opéra de Lyon. En 2007, il sera Osmano dans l‘Ormindo de Cavalli avec Les Paladins et Jérôme Coréas. Pierrick Boisseau est lauréat de la Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères, du Dr. Saleeby Prize et du R.C.M. Audrey Sacher Scholarship.

Anfossi Biographies / Mozart

David STERN, chef d'orchestre Après avoir dirigé au festival d‘Aix en Provence La Flûte enchantée (mise en scène Stéphane Braunschweig) et Curlew River (mise en scène Yoshi Oïda), David Stern dirige de nombreux opéras en Europe et en Asie; dernièrement à l'English National Opera de Londres, à l'Opéra de Lyon, régulièrement à l‘Opéra de Rouen où il a été le premier chef invité et à l‘Opéra de Hong Kong, et également en Finlande, en Israël, au Luxembourg, à Lausanne, La Monnaie de Bruxelles, Strasbourg, Paris, et dans des salles de concert ou festivals internationaux (Wiener Festwochen, festivals de Gstaad et de Lucerne, Concertgebouw d'Amsterdam, Edinburgh Festival). Il est extrêmement sensible aux subtilités inhérentes aux instruments et à leur articulation avec le style de la période correspondante, expérience initiée avec John Eliot Gardiner il y a quinze ans et qu‘il poursuit, en dirigeant depuis cinq ans Concerto Köln comme principal chef invité pour le répertoire du XIXe siècle. C‘est avec cet orchestre qu‘il a connu un grand succès au Carnegie Hall à New York dans des oeuvres de Schumann, Mendelssohn et Wagner et qu'il a aussi dirigé dans du Beethoven lors d'une retransmission en direct des Folles Journées de Nantes sur ARTE. L'aspect créatif et novateur de sa programmation lui a permis d'acquérir, en Europe et en Amérique, une réputation de concepteur de programmes musicaux originaux (citons pour exemple sa version du Chant de la Terre de Mahler, adaptant ce cycle de Lieder, chef d’œuvre absolu du XXe siècle, pour une mise en scène réalisée par Yoshi Oïda). Il dirige également de nombreux orchestres dans le répertoire symphonique (Kammer Orchester Basel, Camerata Salzburg, Orchestre de Paris, Ensemble Orchestral de Paris, etc...) Ses qualités pédagogiques et son expérience à Aix le rendent attentif à travailler avec de jeunes chanteurs et à les accompagner dans leur carrière. Enfin, ses convictions le mènent à vouloir communiquer sa passion au plus large public, y compris celui qui ne va pas spontanément vers ce type de répertoire. Aujourd‘hui son expérience multiple, notamment dans le domaine lyrique et sur instruments anciens, ainsi que sa sensibilité aux qualités dramatiques des œuvres, le conduisent à affirmer l‘émergence d‘une nouvelle génération de musiciens, soucieux à la fois d‘un travail exigeant sur le style musical et dramatique et d‘un contact avec le public qui soit plus direct et actuel. C'est dans cette perspective qu' il a créé Opera Fuoco en 2003.

OPERA FUOCO

Un atelier d'innovation lyrique Créé en 2003 à Paris par le chef d'orchestre David Stern, Opera Fuoco est une nouvelle compagnie dédiée à l‘art lyrique sous toutes ses formes, sur instruments d‘époque. Opera Fuoco se veut avant tout un atelier d‘innovation lyrique destiné à revitaliser ce répertoire, à favoriser la créativité dans son interprétation et à transformer son écoute en une expérience de vie marquante.

La théâtralité et le lyrisme dans l’expression musicale Opera Fuoco pose la question du sens du texte au cœur de sa démarche. Il ne s‘agit pas de rechercher une « authenticité » définitivement perdue, mais plutôt de communiquer ce qui fait aujourd‘hui la vitalité de ce répertoire, avec une approche renouvelée de sa théâtralité : -Affirmer que la musique lyrique doit servir le texte, -Réintégrer le récitatif comme le coeur du drame, véritable moteur propre à dynamiser l'opéra tout entier, -Privilégier le contenu dramatique, et au besoin adapter le livret aux conditions contemporaines de réception des œuvres pour concentrer l‘action sur l'essentiel, -Réintroduire le lyrisme dans la direction musicale ; l‘expression du texte, sans perdre de sa précision, gagne ainsi en intensité et en sens.

Une nouvelle énergie sur instruments d’époque La passion retrouvée du texte, la tension dramatique, la densité du son, une ligne instrumentale plus « chantante », une plus grande flexibilité du jeu sur instruments d‘époque, l‘intensité de l‘engagement des chanteurs et musiciens, vont communiquer une nouvelle énergie dans l‘interprétation de ces œuvres.

Les projets, passés et futurs, incluent des œuvres, connues ou à découvrir, de compositeurs tels que Haendel (Hercule, Semele, ), Mozart, Cherubini (Médée), Telemann, Haydn, Schubert et Mendelssohn.

Communiquer la passion au public C‘est cette envie de servir ces œuvres et de communiquer cette passion pour l‘art lyrique au plus large public possible qui guide la démarche d‘Opera Fuoco, dans l‘interprétation, mais aussi dans la recherche de formes nouvelles, l‘adaptation d‘œuvres non considérées comme lyriques, l‘orchestration quand elle renforce le discours, la sensibilisation de nouveaux publics et la formation de jeunes chanteurs. Opera Fuoco est invité par des lieux en France et à l‘étranger, tels que le Concertgebouw d‘Amsterdam, le Théâtre des Champs Elysées, le Festival de Lucerne, l‘Opéra de Metz, l‘Opéra de Rouen, le festival d‘Evian, le Festival d‘Art Sacré de Paris, le Festival d‘Auvers sur Oise, les Flâneries de Reims, l‘Opéra Théâtre de Besançon, le Musée du Louvre, la Fondation Royaumont, l'Opéra de Reims, le Concertgebouw de Bruges… Il est ensemble en résidence au Théâtre de St Quentin en Yvelines pour la saison 2005-2006 et 2006-2007.

Opera Fuoco reçoit le soutien de : la Fondation d'entreprise Veolia Environnement pour ses actions pédagogiques, la Francis Goelet Foundation, la Four Oaks Foundation, la Communauté d'agglomération de St Quentin en Yvelines, la SEVESC, et la Ville de Paris.

Discographie Semele de Haendel (Pierre Verany / Arion en avril 2004) A paraître : Jephtha de Haendel (Pierre Verany / Arion)

Jay BERNFELD, viole de gambe, chef de chant Jay Bernfeld a étudié la viole de gambe ainsi que le répertoire instrumental et vocal des cinq siècles passés. Il est l'un des fondateurs du Capriccio Stravagante, ensemble avec lequel il s'est produit au studio et en tournée. Avec Skip Sempé il a dirigé les Intermedii della Pellegrina, Il Ritorno d'Ulisse in Patria de Monteverdi au Palais de la musique d'Athènes et la Dafne de Marco da Gagliano au Teatro Olimpico de Vicenza. Il est reconnu comme soliste pour le travail qu'il réalise sur la basse continue, les ornementations baroques et les improvisations. Il s'est produit tant en Europe qu'en Amérique. Ses derniers enregistrements : Pièces de viole d'Antoine Forqueray, Abendmusik de Buxtehude, Il Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi, les Pièces pour viole et Folies d'Espagne de Marin Marais ainsi qu'en première mondiale les Pièces de viole de Johann Schenk et de Byrd ont reçu de nombreuses récompenses internationales. Jay Bernfeld a un grand intérêt pour la redécouverte du répertoire lyrique du XVIIe siècle qu'il développe avec l'ensemble qu'il dirige, Fuoco e Cenere. Au cœur de l'ensemble Opera fuoco, créé avec David Stern en 2003, Jay Bernfeld mène un groupe de continuo riche et varié et développe un langage immédiatement capable de communiquer le sens musical et dramatique de toute œuvre. Jay Bernfeld allie des qualités de soliste virtuose, de continuiste et de chef de chant. Expérimenté avec David Stern au Festival d'Aix, cet ensemble de compétences est extrêmement précieux pour tout le travail sur le continuo, le récitatif et la préparation des chanteurs, solistes et chœur.

Chantal SANTON, soprano - Sandrina Diplômée de Sciences-Politiques, Chantal Santon se forme au CNR de Paris puis se perfectionne notamment auprès de Margreet Honig, Udo Reinemann, Noelle Barker, Florence Guignolet... Ses premières expériences au sein de diverses formations l'amènent à chanter sous la direction de Kurt Masur, William Christie, René Jacobs, Michel Plasson, Laurence Equilbey, Rachid Safir, Joêl Suhubiette... Elle est lauréate en 2003 du Concours International de chant de Clermont-Ferrand (prix d'oratorio Bernard Plantey). C'est en grande partie à la scène qu'elle se consacre aujourd'hui. Elle y fait ses débuts au Théâtre des Champs-Elysées dans der Freischütz de Weber dirigé par Myung-Whun Chung (une demoiselle d‘honneur), puis prend part à différentes productions lyriques, notamment: Wolfgang Caro Mio, Mozart intime et Opéra d'appart, deux spectacles de l'ARCAL., qui connaissent un vif succès et de très nombreuses reprises; l’Album de l’oiseau qui parlait de Jean Christophe Marti; La Vie Parisienne d‘ Offenbach (Metella); La Petite Renarde Rusée de Janacek dirigé par Jonathan Darlington, à nouveau au TCE (Madame Paseck). Elle incarne Ernestina dans l’Occasione fa il ladro de Rossini, sous la direction de Jean-Christophe Spinosi et mis en scène par Dan Jemmett, Janine dans les Têtes Pansues, farce lyrique de J. Pontier, avec 2e2m, mis en scène par Christian Gangneron, l‘Angelica de l‘opéra vénitien Il Medoro de Lucio avec le Seminario Musicale et Nérine dans Médée de Charpentier dirigé par Hervé Niquet. En récital et oratorio, elle aime aborder tous les répertoires, baroque italien, français, lieder, création contemporaine... Récemment elle a chanté la Brockes Passion de Haendel sous la direction de Jean-Claude Malgoire, le Te Deum et les grands motets de Charpentier avec le Concert Spirituel, des cycles de mélodies françaises au Japon, un récital Mozart accompagnée par Antoine Palloc...Depuis 2003 elle est régulièrement invitée à chanter avec le Seminario Musicale de Gérard Lesne avec qui elle enregistre récemment le DVD le Tombeau de Charpentier.

Sara HERSHKOWITZ, soprano - Arminda Sara Hershkowitz est diplômée de la Manhattan School of Music de New York en musicologie (2003). En 2005, elle a remporté le Grand Prix Robert Stolz lors du Concours International d'Opérette Jan Kipiura à Winttenberge (Allemagne), ainsi que le prix du public lors du Concours Klassik-Mania de Vienne. Elle chante également cette année le rôle de Valencienne dans La veuve joyeuse de Franz Lehar en Pologne. En 2004, elle chante le rôle d'Emilie dans Egon et Emilie de Ernst Tochs avec le Komische Oper Berlin ; elle est Frasquita dans Carmen de Bizet et Pamina dans La Flûte enchantée de Mozart.

Aurélie LOILLIER, soprano - Serpetta Après avoir obtenu ses prix de piano et de solfège, Aurélie Loilier décide de se consacrer entièrement au chant lyrique. Dès lors, elle se produit régulièrement en récital et interprète des rôles comme Elisetta du Matrimonio segreto de Cimarosa au festival de Gattières, Monica du Medium de Menotti, Adina dans l’elisir d’amore de Donizetti au Palais des Congrès du Mans… Elle a également donné des récitals Mozart en 2005 avec l‘orchestre Ostinato sous la direction de Gaspard Brécourt au Palais des Congrès du Mans et à l‘abbaye de Soissons. Elle a aussi chanté l’Exsultate, jubilate toujours avec l’orchestre Ostinato, sous la direction de Claire Levacher. En mars 2006, elle chantera la Passion selon Saint Jean de Bach au théâtre de Fontainebleau, avec l‘Orchestre de Chambre de Versailles sous la direction de Gaspard Brécourt. Elle donnera également au théâtre de Fontainebleau un récital avec piano. Ensuite, en mai et juin, elle chantera le rôle de Despina dans Cosi fan tutte de Mozart avec l’orchestre Ostinato, sous la direction de Jean-Luc Tingaud, au théâtre d‘Herblay, à Saint Germain et au festival de Sully-sur-Loire. En septembre, elle chantera au théâtre des Champs-Elysées dans le cadre du concert « une Soirée avec les Fontanarosa ».

Daphné TOUCHAIS, soprano - Ramiro Daphné Touchais commence ses études de chant au "Département Chant" de l'E.N.M. d'Orléans. Elle s'oriente ensuite vers l'interprétation de la musique baroque en intégrant le "Département Musique Ancienne" du Conservatoire Supérieur de Paris (C.N.R.) où elle obtient le Diplôme Supérieur de Musique Ancienne en 2002. En septembre 2002 elle intègre, pour un an, l'atelier lyrique des Jeunes Voix du Rhin (Opéra National du Rhin). En 2004 elle est lauréate du Concours de Chant et de Mélodie de Mâcon, et obtient le 1er Prix au Concours International de Chant Baroque de Chimay, présidé par William Christie. En 2005 elle est sélectionnée pour faire partie des « Révélations Classiques » de l‘ADAMI. Depuis 1998 Daphné Touchais se produit en France et à l'étranger, dans des pièces aussi bien classiques que baroques, telles que : The Fairy Queen de Purcell, Orphée aux Enfers d'Offenbach (dir. P. Davin), les Vêpres de la Vierge de Monteverdi (dir. G. Garrido), la Grande Messe en Ut mineur et le Requiem de Mozart. Avec les Jeunes Voix du Rhin, elle participe aux productions scéniques du Docteur Miracle de Bizet (Laurette), de Cendrillon de Pauline Viardot (la Fée), de Postcard from Morocco de Dominick Argento et des Larmes de Couteau de Bohuslav Martinu (Eléonore). Sur scène elle a participé, entre autres, aux productions de La Flûte Enchantée de Mozart (Papagena) aux Pays-Bas, dirigée par Ton Koopman, Cadmus et Hermione de Lully (Charite) dirigée par Christophe Rousset, L’Orfeo de Monteverdi (La Musica) à l‘Opéra de Lyon en 2004 ainsi que Passions Baroques, spectacle pour trois solistes conçu par Emmanuelle Haïm et Stuart Seide, donné à l‘Opéra de Lille en 2005. En 2005, elle a également fait ses débuts dans le rôle de Susanna dans Les Noces de Figaro de Mozart au Festival des Nuits Océanes (Vendée). Au printemps, on pourra l‘entendre en concert à Radio France dans Orfeo ed Euridice de J. Haydn (Genio) sous la direction de Ton Koopman et dans la Messe du Couronnement de Mozart, avec l‘Orchestre National d‘Ile de France. Daphné Touchais se produit également en récital, principalement dans des programmes de musique ancienne et de mélodie française. En 2005 elle a été l‘invitée de plusieurs festivals, dont le Printemps des Arts à Nantes, le Printemps Baroque du Sablon (Belgique) et le Festival de Musique Baroque de Chimay (Belgique). En tant que « Révélation Classique » de l’ADAMI, elle s’est produite au Festival de St Denis et au Festival Pablo Casals à Prades.

Mathieu ABELLI, ténor - Belfiore Né à Paris en 1980, Il étudie le chant au Conservatoire Paul Dukas (Paris XVIIe) parallèlement à un cursus universitaire d'Économie à l'Université Paris I - La Sorbonne. A partir de 2002, il poursuit ses études de chant au Mozarteum de Salzbourg. Il chante Arlecchino dans de Rigghini au Belcanto Festival de Dordrecht (Hollande) durant l'été 2003. Fin 2003, il interprète le rôle de Tamino à Rosenheim. Il achève ses études de musique au Mozarteum et poursuit l'étude du chant avec la grande mezzo-soprano Grace Bumbry. Au Théatre du Chatelet, il interprétera le rôle titre du Chanteur de Mexico à partir de septembre 2006.

José CANALES, ténor - Podesta Né en Espagne, José Canales étudie le violon puis le chant au Centre de Musique Baroque de Versailles mais aussi au sein de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris et au Conservatoire Supérieur de Paris - CNR où il obtient un Premier Prix. Il est également titulaire d'une maîtrise de Musicologie et d'une licence de Lettres (Universités de Paris IV et X). Son répertoire va du médiéval au contemporain et il a chanté sous la direction de plusieurs chefs comme Marc Minkowski, Jean-Claude Malgoire, René Jacobs, Laurence Equilbey, Kurt Masur… Dans le domaine de l'opéra, il incarne Monostatos dans La Flûte enchantée de Mozart sous la direction de David Stern au Festival d'Aix en Provence, Alcibiades dans La Patience de Socrates de Telemann sous la direction de Jean-Claude Malgoire dans le cadre d'une session de formation à Royaumont, Don Curzio dans Les Noces de Figaro sous la direction de David Stern à l'Opéra de Rouen. En mai 2001, il chante Cena Furiosa (spectacle sur des madrigaux de Monteverdi) dans le cadre du Kunsten Festival de Bruxelles. Il est également Philôcome dans La Belle Hélène d'Offenbach dirigée par Marc Minkowski au Théâtre du Châtelet à Paris. Dans le domaine de l'oratorio, il a chanté le Requiem de Mozart ainsi que les Vêpres de la Vierge de Monteverdi. Il travaille régulièrement au sein des Musiciens du Louvre - Grenoble avec qui il a enregistré, entre autres, le Messie et de Haendel, Dardanus et Platée de Rameau… Son répertoire comprend également la musique contemporaine, notamment avec les ensembles Soli-Tutti et Sequenza 93. Il dirige l'ensemble Tono Humanos, consacré à la musique espagnole sud-américaine, avec lequel il se produit en France et en Espagne.

Ernesto TRESPALACIOS, baryton - Nardo Ernesto TresPalacios commence ses études de chant à l'âge de 15 ans et, jusqu'à 18 ans, il chante les premiers rôles dans plusieurs comédies musicales notamment celui de Tony dans le West Side Story de Bernstein. Il décide alors de se diriger vers le répertoire classique et, sous la tutelle de Yvonne Cianella et Timothy Hoekman, il aborde un vaste répertoire des mélodies françaises, lieder et chansons russes. En 1995, la soprano Adriana Maliponte l'invite à Milan et en fait son unique élève. Il est ensuite découvert par la soprano Katia Ricciarelli, qui l'invite aussitôt à chanter à ses côtés pour un concert télévisé au Lac de Garde (La Flûte Enchantée, La Fille du Régiment). Elle lui propose alors de rejoindre son académie de chant lyrique à Rivoltella deI Garda et de travailler avec le ténor Ugo Benelli. En 1998, il arrive à New York où il retrouve le pianiste Christopher Cooley, avec qui il obtient en 2001 un premier prix de mélodie au concours de IBLA (Sicile). A New York, il poursuit ses études auprès de la basse Spiro Malas, et fait ses débuts avec la New York Repertory Company, avec Lucia di Lamermoor. Il s'installe à Paris en 2001 et commence alors une carrière soliste avec de nombreux orchestres. Il chante le Messie de Haendel, le Stabat Mater de Haydn, Dominus Regnavi de Mondonville, Les Vêpres du Confesseur de Mozart et le Miserere de Donizetti. Il fait ses débuts au Concertgebouw d'Amsterdam avec Hercules de Haendel avec l'orchestre Opera Fuoco sous la direction de David Stern. Avec ce dernier, il enregistre le rôle d'Apollon dans Semele de Haendel (2004). A l'Opéra de Lille, on a pu l'entendre en concert dans des extraits du Faust de Gounod et de La Damnation de Faust de Berlioz. Ainsi que dans les Liebes Lieder Walzer de Brahms. En 2004, il débute à Paris au Théâtre des Champs- Élysées dans le rôle de Clem dans The Little Sweep de Britten, qu‘il a fait à nouveau en 2005.

La Finta Giardiniera / Mozart © Michel Chassat Biographies / Anfossi et Mozart

Stephan GRÖGLER, mise en scène & décors Tout récemment Stephan Grögler a mis en scène une nouvelle production de La Sonnambula avec Nathalie Dessay pour le Festival de Santa Fe (USA) qu‘il vient de reprendre au Teatro Comunale di Bologna (cette fois-ci avec Patrizia Ciofi et Michele Pertusi) et à Nantes. Pour le Grand Théâtre de Genève il a créé la production Les Enfants du Levant de Isabel Aboulker. En Suisse, il a monté une première mondiale Et si Bacon de François Cattin Né à Berne en 1966, Stephan Grögler poursuit des études musicales (violon) avant de rejoindre la Hochschule de Vienne pour étudier la mise en scène. Rapidement il travaille en qualité d‘assistant metteur en scène dans les principaux théâtres en France, Suisse, Autriche, Allemagne, Belgique, Portugal, Etats-Unis, Japon ainsi qu‘aux Festivals de Salzbourg et Aix en Provence. Dès 1986 il signe ses propres mises en scènes dont il fait aussi les décors : Eight Songs for a Mad King et Miss Donnithorns Maggot de Peter Maxwell Davies à Vienne et Lyon , Eine Stravinsky -Milhaud Revue à Salzbourg et The Turn of The Screw -B. Britten, à Caen, puis à Rennes, Rouen, à l‘Opéra Comique de Paris et à l‘Opéra National de Lyon. En 1995, il est nommé metteur en scène en résidence à l‘Opéra National de Lyon et à ce titre réalise entre autres : Hänsel et Gretel - Humperdinck, La Rose Blanche - Zimmermann, Le Téléphone- Menotti, Aller Retour - Hindemith, Le Secret de Suzanne - Wolf Ferrari. Durant la saison 97/98 il monte pour La Bohème à Bienne (Suisse) , The Rape of Lucretia - Britten à Caen, puis Lausanne et Rennes, Der Kaiser von Atlantis - Ullmann et La Mort de Socrate création mondiale de Gracianne Finzi sur un livret de Jean-Claude Carrière à l‘Opéra Comique de Paris, Blaubart - Bartok et Der Zwerg - Zemlinsky, à Berne. Citons également, en 1999 The Beggar’s Opera - Britten à Caen et Rouen, L’Anima del Filosofo - Haydn, à Lausanne ainsi que La Traviata à Dublin ; en 2001, Tancredi - Rossini, à l’Opéra de Marseille, La Cenerentola à Lausanne et Viva la Mamma - Donizetti à l’Opéra de Montpellier et Caen. En 2003/04 il monte entre autres Don Pasquale pour St.Gallen en Suisse, et de nouveau pour Lausanne la production très remarquée de Roland - Lully, avec Christophe Rousset. Sa curiosité pour les formes nouvelles l‘incite à monter sous chapiteau Johnny Johnson - Kurt Weill (première comédie musicale de Weill aux États-Unis), à Caen en 2000. En 2003 la même curiosité le pousse à s‘aventurer dans une production de Acis et Galatea - Händel, dans une vielle église désacralisée dans le Jura Suisse. Dans le cadre du GRAME de Lyon une création mondiale Exercices de conversation…- José Evangelista, sur des textes de Ionesco à l‘Opéra de Lyon. Il met également en scène la création mondiale scénique de Niobe - Pascal Dusapin et dans la même soirée il monte Medeamaterial du même compositeur pour l’Opéra de Lausanne (2002). Il assure également plusieurs mises en scène pour Le Bal de la Rose de Monaco : les 50 ans de règne du Prince Rainier de Monaco, en collaboration avec Karl Lagerfeld (1999) et le peintre - sculpteur Fernando Botero (2000). En 2002 il travaille avec les étudiants du Conservatoire de Lausanne et réalise Didon et Enée - Purcell, Il Trionfo del Onore - A. Scarlatti. Parmi ses projets citons Les Noces de Figaro - Mozart et Johnny Johnson - Kurt Weill …

Bénédicte DEBILLY, collaboratrice à la mise en scène Bénédicte Debilly a suivi une formation de comédienne au TNM – La Criée à Marseille. A partir de 1987, son activité se partage entre le théâtre et la musique contemporaine, notamment W ou le souvenir d’enfance - Georges Perec, Un cirque horrifique - Jean-Luc Therminarias (Festival Les Musiques GMEM). Puis en 1995, parallèlement à son travail de comédienne, elle devient l‘assistante de Stephan Grögler. Depuis 2000, elle collabore régulièrement aux productions de la Coopérative 326 (Jean Lambert—Wild/ Jean-Luc Terminarias) : Spaghetti’s Club (Théâtre de l’Odéon – Paris 2001, la Filature – Mulhouse, MC 93 – Bobigny 2002), Crise de nerfs, parlez-moi d’amour (Festival d’Avignon 2003 et tournée 2004) et Mue (Festival d’Avignon 2005 et tournée 2006). Véronique SEYMAT, décors et costumes Après une formation à l‘Ecole supérieure des arts appliqués de Lyon et à l‘Institut des études théâtrales de la Sorbonne à Paris, Véronique Seymat travaille dès 1988 en tant qu‘assistante aux décors et aux costumes sur de nombreuses productions théâtrales et cinématographiques. En 1992, elle crée, pour Gilbert Blin, la scénographie et les costumes de Iphigénie en Aulis, la Pastorale et Werther (Opéra de Nancy et Opéra Comique). Dès 1994, elle travaille avec Stephan Grögler, ils collaborent ensemble aux décors et elle crée les costumes : Le Tour d’écrou et Le Viol de Lucrèce à Caen, Hänsel et Gretel à Lyon, La Bohème à Bienne, Der Kaiser von Atlantis et La Mort de Socrate à l’Opéra Comique. A l‘Opéra de Lyon, La Rose Blanche et une trilogie : Le Téléphone, Aller retour, Le secret de Suzanne. Toujours pour l‘Opéra de Lyon elle signe les costumes de Gallina, création mondiale mise en scène par Alexandre Tarta. De retour avec Stephan Grögler, elle conçoit les costumes du Beggar’s Opéra à Caen, de La Traviata à Dublin et de l’Anima del Filosopho à l’Opéra de Lausanne. Le 31 décembre 2000 à Genève, elle signe les 350 costumes du "spectacle du temps", chorégraphie Guillerme Bothelo. Elle enchaîne avec Beckett ou la gloire du Dieu, mise en scène Didier Long au Théâtre de Paris, pièce qui lui vaudra une nomination aux Molières 2001 pour les meilleurs costumes. De nouveau pour Stephan Grögler, elle travaille sur Johnny Johnson à Caen, Tancredi à Marseille, La Cenerentola à Lausanne, Viva La Mamma à Montpellier, Didon et Enée et le Triomphe de l’Honneur à l’Atelier Lyrique de Lausanne. En 2003, Niobé et Médée de Dusapin à l’Opéra de Lausanne, Don Pasquale à l’Opéra de St Gall et pour le 31 décembre Roland de Lully à l’Opéra de Lausanne. Eté 2004, elle signe les costumes et co-signe les décors de la Sonnambula à l’Opéra de Santa Fé au Nouveau Mexique avec Natalie Dessay, spectacle repris à l‘Opéra de Bologne en janvier 2005. En décembre 2004, elle crée les costumes des Enfants du levant pour le grand théâtre de Genève.

Laurent CASTAINGT, Eclairagiste Très tôt Laurent Castaingt se destine aux techniques du Théâtre et plus particulièrement à celles de la lumière. Depuis 20 ans et plus de 200 spectacles, il partage ses activités entre Théâtre et Opéra, cherchant toujours à diversifier les genres. Ses collaborations sont multiples, mais son travail se développe surtout autour de quelques metteurs en scène : Alfredo Arias, Jean-Claude Berutti, Bernard Murat, René Loyon, et Stephan Grögler, mais aussi Gérard Desarthe ou François Marthouret. Souhaitant alterner différents types de spectacles, il a travaillé également aux côtés de personnalités aussi diverses qu‘Hideyuki Yano, Karel Reisz, Jean-Claude Buchard, Gilles Cohen, Madeleine Marion, Pierre Barrat et Marie-Noël Rio, Olivier Bénézech, Pierre Ascaride, Jean-Claude Auvray, Alain Marcel, ou Karl Lagerfeld. Il poursuit par ailleurs une collaboration avec de jeunes artistes : François Rodinson, Rosario Audras, Cécile Backès, Elsa Rooke, Steve Suissa ou encore Vincent Delerm. L'année dernière, il a signé sa première scénographie pour Postcards from Morocco de D’Argento à l'Opéra de Lausanne (mise en scène Elsa Rooke) . Dans le cadre de l‘Exposition Universelle de Hanovre, il a éclairé pour François Schuitten les neuf hectares de scénographies que celui-ci avait conçus pour Planet of visions à l’intérieur du parc thématique. Laurent Castaingt a reçu trois nominations au Molière de la meilleure lumière. Il a également présenté une installation (Ecorces Vives) dans le cadre de l'édition 2005 du Festival Arbres et Lumières à Genève.

Elizabeth ASKREN, chef d'orchestre assistante Née en New York City en 1976, Elizabeth Askren commence l'étude du piano à l'âge de trois ans. Diplômée de la Juilliard School, du Conservatoire d‘Oberlin, du Conductor's Institute à Bard, de la Schola Cantorum, de l'Ecole Normale de Musique de Paris, elle compte parmi ses professeur principaux les chefs d‘orchestre Harold Farberman, Dominique Rouits, Louis Lane et les pianistes Byron Janis, Sergio Perticaroli, Germaine Tocatlian. Elle se perfectionne auprès des chefs tels que Marin Alsop, Apo Hsu, Janos Furst. Passionnée, Elizabeth Askren crée plusieurs projets artistiques. -En 1999 elle est la fondatrice et co-directeur artistique de PONT – Portes Ouvertes aux Nouveaux Talents – un programme à la Fondation des États-Unis qui a pour but d‘aider des jeunes musiciens à faire le pont entre la fin de leurs études et le début de leur carrière. -Elle est nommée chef d‘orchestre fondateur du COSP, le Chœur et Orchestre de Sciences Po, lors de sa création au printemps 2001. Actuellement dans sa 5e saison artistique, le COSP est un ensemble à la composante internationale marquée, qui recherche la qualité musicale tout en cultivant son caractère d'amateur - c'est à dire de celui "qui aime" - et qui met son enthousiasme au service de jeunes talents et de répertoires à faire découvrir. - En 2003 elle est co-fondatrice et chef associé du FACE, le Franco-American Chamber Ensemble, un orchestre à cordes dédié à préserver et a souder les relations culturelles entre les deux pays. - En septembre 2004, elle commence ses fonctions en tant que première attachée culturelle de la Fondation des Etats-Unis et directrice artistique de la saison marquant son 75ème anniversaire. Elizabeth Askren travaille également en tant que chef assistant en Europe comme aux Etats-Unis. Pendant la saison 2000-2001 elle occupe deux postes en tant que chef assistant à Paris auprès du Coge et de l‘orchestre de la Cite internationale universitaire de Paris. Pendant la saison 2002-2003, elle travaille en tant que chef assistant de David Stern. En 2004 elle est directrice musicale assistante sur une production du Fisher Center de Bard. La même année elle nommée professeur assistant de Janos Furst pendant son master-class à Szeged, Hongrie. Pianiste polyvalente, Elizabeth Askren s'est produite en tant que soliste et chambriste aux Etats-Unis ainsi qu'en France. Lauréate de la bourse "Harriet Hale Woolley", elle est finaliste au concours international Bartok-Kabelevsky. Elle participe aux festivals de Tanglewood, de la Hochschule de Vienne et du Salzbourg Mozarteum.

La Finta Giardiniera Anfossi © Michel Chassat Prochainement Cantatrix Sopranica L. Opérette expérimentale d’Arnaud Petit

Vendredi 5 mai à 20h30

“Cantatrix Sopranica L.” est une opérette expérimentale librement adapté d’une série de textes iconoclastes de Georges Pérec où l‘on découvre, entre autres réjouissances, les effets du lancer de tomates sur un échantillon de sopranos femelles en bonne santé.

A partir de ce pastiche savoureux des conférences scientifiques, Arnaud Petit a composé une opérette contemporaine, servie par la voix de la mezzo-soprano Isabel Soccoja et la virtuosité des instrumentistes de l‘ensemble 2e2m.

Christine Dormoy en assure la mise en scène.. Elle avait réalisé en 2003 pour le Grand Théâtre de Reims la création des Ailes du Vent de Stockhausen, spectacle qui a depuis tourné à Stuttgart, Rome, Colmar, Eysines, Evreux, Milan, Marseille et Paris (Cité de la Musique de la Villette).

Trois Valses Opérette de O. Straus

Samedi 20 mai à 20h30 Dimanche 21 mai à 14h30

Trois Straus(s) (Johann Strauss père et fils et Oscar Straus), trois actes et trois valses (de l‘Adieu - Interrompue - du Destin) se liguent dans un même ouvrage pour peindre spirituellement trois époques (Second Empire - Belle époque - Ère du cinéma parlant). Un couple se forme à trois reprises pour vivre à travers le temps une histoire d‘amour chaotique. Les deux premières idylles échouent : la troisième sera-t-elle une réussite ?

« Le final , il est aussi emballant qu‘inattendu : un vrai feu d‘artifice. On revit tout le spectacle en accéléré ! A souligner ; la mise en scène de Jean-Louis Grinda d‘une inventivité rafraîchissante, les éblouissants costumes, les décors très réalistes et le casting fort juste, avec une mention spéciale pour Laurence Janot ; elle est irrésistible, elle danse, elle chante, elle joue la comédie avec un égal bonheur. » Isabelle Debroux - La Meuse - 18/12/04 Prochainement

De formation classique (Conservatoires de Reims et de Paris), Arnaud Petit, né à Metz en 1959, a longtemps collaboré et enseigné à l‘Ircam aux côtés de Pierre Boulez.

Compositeur prolifique et diversifié, il est l‘auteur de plusieurs œuvres d‘orchestre et de musique de chambre interprétées par les plus Arnaud Petit grands ensembles contemporains.

Il a également composé des musiques de films (La Passion de Jeanne d’Arc de K. Dreyer, Tabou de F. Murnau), un opéra-film (La Place de la République) créé au Centre Pompidou, un oratorio Passages (joué dans la cathédrale de Reims) et l‘opéra Tenebrae d‘après l‘œuvre de Conrad.

Co-production : Grand Théâtre de Reims, Compagnie Le Grain-Théâtre de la Voix, En- semble 2e2m, Césaré-studio de création musi-

cale. Isabel Soccoja L’Elisir d’Amore Opéra bouffe de Donizetti Dimanche 4 juin à 14h30 Mardi 6 juin à 20h00

« Première mise en scène pour Omar Porras à l‘Opéra de Nancy, et pari réussi tant ce qu‘il nous donne à voir est empli de poésie et sonne juste… A la hauteur de cette production magique, la distribution est dominé par l‘Adina de Maïra Kery… Till Fechner avait la rude tâche de donner vie au personnage de Dulcamara et réussit sa prise de rôle au-delà de toute espérance !... L‘autre surprise de ce spectacle drôle et rafraîchissant, vient du jeune chef Sébastien Rouland. Un excellent chef lyrique qui sait varier les climats d‘une partition qui n‘en manque pas. » Bernard Niedda - Concert Classic - 02/06

CONFERENCE : vendredi 2 juin à 18h

« L’Elisir d’Amore, dernier opéra bouffe » par Francis Albou Entrée libre Réservation conseillée /03 26 50 03 92 A la Caisse d‘Epargne 12, rue Carnot