Agnès Varda 9 - 29 Janvier 2013
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Agnès Varda 9 - 29 JANVIER 2013 Cinéma Institut de l’image ..................................... 9 - 29 JANVIER 2013 La Pointe Cléo de 5 à 7 courte (Fr., 1961) 90 min / DCP (Fr., 1954) 80 min / 35 mm Int. Corinne Marchand, Antoine Agnès Varda Int. Philippe Noiret, Silvia Monfort… Bourseiller… À l’occasion de l’exposition « Agnès Varda en Bouches-du-Rhône » à À Sète, dans le quartier qui borde Cléo, belle et chanteuse, attend les la Galerie 13 du Conseil Général à Aix-en-Provence du 25 janvier au 17 l’étang de Thau et que l’on appelle résultats d’une analyse médicale. À mars, l’Institut de l’image rend hommage à cette grande artiste. La Pointe Courte, un homme revient travers Paris, elle fait des rencontres qui « Elle qui pour commencer fut une grande photographe a exploré toutes les pour les vacances sur les lieux de lui ouvrent les yeux sur le monde… variantes des images qui bougent, toutes les possibilités par elles offertes, son enfance. Il espère faire partager « Cléo de 5 à 7, c’est un portrait de et toutes les fantaisies (…) Chez Agnès Varda, le passé se mêle au présent, à sa jeune épouse son amour pour femme inscrit dans un documen- l’ici et l’ailleurs se marient, en viennent à se confondre, Jacques Demy ces paysages. Le couple, que mine taire sur Paris, mais c’est aussi un rencontre Jim Morrison, le Cuba de la révolution déboule rue Daguerre, l’incompréhension, ne s’intéresse documentaire sur une femme et entraînant avec lui l’Amérique en guerre au Vietnam, le sable file entre les guère à l’existence et aux problèmes l’esquisse d’un portrait de Paris. De doigts, les ombres qui glissent dans les rues, sur les marchés, deviennent des habitants du quartier… des Glaneurs et des glaneuses, une jolie fille qui n’a pas encore dix-huit la superstition à la peur, de la rue de Rivoli au café du Dôme, de la coquet- ans se fait vagabonde, cheveux raides de crasse et ongles en deuil, elle se Film précédé par L’Opéra-mouffe terie à l’angoisse, de Vavin à la gare du nomme Mona et aussi Sandrine Bonnaire, le film s’appelleSans toit ni loi. (1958, 17 min), carnet de notes d’une Maine, de l’apparence à la nudité, du Tout n’y est que sensation, le gel, la peur, les sardines qu’on mange avec femme enceinte dans le quartier de la Parc Montsouris à la Salpêtrière, Cléo les doigts, pierres qui roulent sur le chemin, bruissement des feuilles dans Mouffe (rue Mouffetard à Paris)… le vent, c’est du documentaire et aussi de la fiction, les deux en même découvre, un peu avant de mourir, la temps, l’un contre l’autre se frottent et ensemble ils se nourrissent, voilà couleur étrange du premier jour de c’est le cinéma, le cinéma d’Agnès Varda. » l’été, où la vie devient possible. » Pascal Mérigeau Agnès Varda « L’Institut de l’Image a déjà montré certains de mes films. Le lieu > présenté pAr Agnès VArdA et le public me plaisent beaucoup et je suis contente de présenter MArdI 22 jAnVIer à 20h30 à nouveau mes films à l’occasion de l’exposition de mes travaux inédits à la galerie des Bouches du Rhône. Photo- Cinéma- Installa- Mercredi 9 janvier à 14h30 / jeudi 10 à Autres séances mercredi 9 à 16h30 tions : même combat ! Mêmes plaisirs ! » 20h30 / samedi 12 à 18h30 / jeudi 17 à samedi 12 à 16h40 / jeudi 17 à 20h30 Agnès Varda 16h20 / lundi 21 à 18h40 lundi 28 à 20h30 Le Bonheur Les Créatures Lions Love Daguerréotypes (Fr., 1964) 85 min / 35 mm (Fr., 1965) 90 min / DVD (… and Lies) (Fr., 1975) 80 min / 35 mm Int. Jean-Claude Drouot, Claire Drouot… Int. Catherine Deneuve, Michel Piccoli… (Fr./USA, 1969) 110 min / 35 mm (VOSTF) Int. Jean-Claude Drouot, Claire Drouot… Un menuisier aime sa femme, ses Edgar et Milène vivent comme des Int. Jerry Ragni, Jim Rado, Shirley « Daguerréotypes n’est pas un film enfants et la nature. Ensuite il rencontre reclus, ils ne peuvent pas dialoguer, Clarke… sur la rue Daguerre, pittoresque rue une autre femme, une postière, qui mais ils s’aiment, et leur amour va du 14e arrondissement, c’est un film ajoute du bonheur à son bonheur… donner vie à un enfant. Quant au roman Trois acteurs (Viva, Jim et Jerry) sur le sur un petit morceau de cette rue, d’Edgar, il naît de rien, à première vue, chemin de la « staricité » et sur celui entre le numéro 70 et le numéro 90, L’amour est-il naturel ? Où commence car Edgar se promène seul dans l’île de non moins difficile de la maturité, c’est un document modeste et local l’idée morale ? Qui a besoin de vérité ? Noirmoutier. Au hasard de ses prome- vivent dans une maison louée sur une sur quelques petits commerçants, un Le film aux couleurs sensuelles de nades, il rencontre des personnages colline de Hollywood. Ils ont tous les regard attentif sur la majorité silen- l’impressionnisme est empoisonné quotidiens, qui deviennent, trans- trois des crinières de lion. Ils vont vivre cieuse. C’est un album de quartier, comme un beau fruit véreux, cruel formés ou imaginés, les « créatures » à leur façon l’assassinat de Robert ce sont des portraits stéréo-daguer- comme la musique de Mozart… de son roman, les pions d’un jeu de Kennedy à travers ce que la télévision réotypés, ce sont des archives pour l’échec qu’il invente… en montre, alors que leurs amis ont les archéo-sociologues de l’an 2975. Film précédé par Les Dites cariatides d’autres problèmes… Comme dans la rue Mouffetard, où (1984, 13 min), sur les cariatides de La vie comme un jeu d’échecs dans j’ai filmé mon Opéra-Mouffe, Daguer- Paris. un conte sans fées. Hollywood à la mode hippie : peace réotypes est mon Opéra-Daguerre. » and love, sex and politics, freedom Agnès Varda and soft drugs. Film précédé par Elsa la rose (1965, 20 min), la jeunesse d’Elsa racontée par Aragon (poèmes d’Aragon dits par Michel Piccoli). Mercredi 9 janvier à 18h20 / vendredi Mercredi 9 janvier à 20h30 / mardi 15 à samedi 12 janvier à 14h30 / lundi 14 à dimanche 13 janvier à 16h40 / lundi 14 11 à 20h30 / vendredi 18 à 14h15 16h20 / jeudi 17 à 14h30 / dimanche 20 20h / jeudi 17 à 18h20 / vendredi 18 à à 14h30 / mardi 15 à 20h30 / lundi 28 dimanche 20 à 16h20 / lundi 21 à 14h30 à 14h30 / mardi 22 à 18h30 16h15 / samedi 26 à 20h15 à 18h30 Murs Murs Documenteur Sans Toit Les Glaneurs (Fr./USA, 1980) 81 min – DVD / Documentaire (Fr./USA, 1981) 63 min – DCP ni loi et la glaneuse Mur Murs est un documentaire sur les Int. Sabine Mamou, Mathieu Demy… (Fr., 1985) 105 min / 35 mm (Fr., 1999-2000) 88 min / 35 mm « murals » de Los Angeles, c’est-à-dire Int. Sandrine Bonnaire, Yolande Documentaire les peintures sur des murs de la ville. À Los Angeles, une française, Émilie, séparée de l’homme qu’elle aime, Moreau… Qui les peint. Qui les paye. Qui les Un peu partout en France, Agnès cherche un logement pour elle et son regarde. Comment cette ville, qui est Une jeune fille errante est trouvée a rencontré des glaneurs et des fils de 8 ans, Martin. Elle en trouve un, la capitale du cinéma, se révèle sans morte de froid : c’est un fait d’hiver. glaneuses, récupéreurs, ramasseurs y installe des meubles récupérés dans trucage, avec ses habitants par ses Était-ce une mort naturelle ? C’est et trouvailleurs. Par nécessité, hasard les déchets jetés à la rue. Son désarroi murs murmurants. Les murs califor- une question de gendarme ou de ou choix, ils sont en contact avec les est plus exprimé par les autres qu’elle niens parlent à une française qui les sociologue. Que pouvait-on savoir restes des autres. Leur univers est observe que par elle-même, vivant découvre. d’elle et comment ont réagi ceux qui surprenant. silencieusement un exil démultiplié… ont croisé sa route ? C’est le sujet de Sans Toit ni loi. On ne peut plus regarder comme avant Précédé par Black Panthers (1967, > samedi 19 janvier à 17h30 ceux qui soulèvent les couvercles des 30 min), documentaire tourné à Sans Toit ni loi est LE film sur l’errance poubelles... « agnès varda, de Cuba à Oakland (Californie) au cours des et sur ceux que l’on a nommés Los angeles, des villes et des manifestations autour du procès de (depuis) les SDF. gens ? » Huey Newton, leader des activistes renContre aveC juLia Fabry noirs. assistante réalisation (cinéma et projets artistiques) d’agnès varda, suivie de Salut les cubains (1962-63, 30 min) et de Murs Murs. dimanche 13 janvier à 14h30 / lundi 14 samedi 12 janvier à 20h30 / mercredi 16 Mardi 15 janvier à 14h30 / samedi 19 à Lundi 14 janvier à 16h30 / mercredi 16 à à 18h10 / vendredi 18 à 18h30 / jeudi à 16h30 / mercredi 23 à 20h30 / lundi 20h30 / vendredi 25 à 16h30 / dimanche 14h30 / lundi 21 à 20h30 24 à 20h30 28 à 16h20 27 à 14h30 CINÉ DES Ciné-Cité- JEUNES Philo Vendredi 25 janvier : « regards sur l’enfermement » À 18H30 Amphithéâtre de la Verrière RENCONTRE Les Plages AVEC CATHERINE PAULET, d’Agnès psychiatre. Entrée libre (Fr., 2008) 110 min / 35 mm Documentaire Mercredi 23 janvier à 10h30 et 14h30 À 20H30 Salle Armand Lunel En revenant sur les plages qui ont Jacquot de Nantes ÊTRE LÀ marqué sa vie, Varda invente avec Les (Fr., 1990) 118 min / 35 mm (Fr., 2012) 94 min Plages d’Agnès une forme d’auto-do- réal.