<<

Le Conseil général soutien laLe culture Conseil en général Val d’Oise soutien la culture en Val-d’Oise L E PARCOURS-ENQUETE E PARCOURS -ENQUETE L

Le Conseil général soutient la culture en Val d’Oise

L E PARCOURS-ENQUÊTE Les corrigés

eine

S

-

sur

-

la découverte du paysage d’Herblay paysagedu découverte la

À et de La La de et

1

2

Fiche identité de l’élève

Nom …………………………………………………

Prénom ………………………………………………

Classe ……………………………………………….

Établissement scolaire......

Ville de résidence......

Vous habitez :  Un village  Une ville  Une ville nouvelle  Une mégalopole

Connaissez-vous la ville d’Herblay ?

 Un peu  Bien  Très bien  Pas du tout

Connaissez-vous la ville de la Frette-sur-Seine ?

 Un peu  Bien  Très bien  Pas du tout

3 Le parcours-enquête en 6 étapes

1 L’église d’Herblay

Le panorama vu d’Herblay 2

Les bords de la Seine jusqu’à La Frette 3

4 L’architecture éclectique

5 Herblay et La Frette par les peintres

6 L’église de La Frette et la mairie-école

4 a. La carte ci-dessous est un plan d’intendance de 1781. Comment s’écrivait Herblay sous la Révolution française ? Erblay b. Comment se nomment les habitants d’Herblay et de la Frette-sur-Seine ?

Les Herblaysiens /nnes et les Frettois/es

Plan d'intendance d'Herblay, 1781. ADVO

Plan d'intendance de La Frette, 1781. ADVO

5 L’église d’Herblay et son panorama

1 Le parcours débute rue Jean XXIII en direction de l’Église.

2008 Années 1920

a. Repérez la maison qui abritait les anciens Bains-Douches. Aidez-vous de la photo- graphie ci-dessus à gauche. Selon vous, dans quel but ont-ils été construits?  Pour faire des économies d’eau  Pour l’hygiène, par peur des épidémies

b. Comparez les deux photographies ci-dessus et relevez les différences : Les bains- douches n’étaient pas encore construits sur la carte postale de droite. Aujourd’hui, le bâtiment a été rénové depuis la photo de droite. L’inscription « Bains douches » est davantage visible aujourd’hui. Le bâtiment a été transformé en habitations.

Dirigez-vous maintenant vers l’église Saint-Martin.

L’église date du XIIe siècle. Elle a été bâtie sur l’emplacement d’une nécropole mérovingienne (580-630). L’église a connu trois périodes majeures de construction :  Le XIIe siècle pour les fondations en style roman,  Le XIIIe siècle pour le clocher et une série d’arcades gotiques,  Le XVIe siècle pour le chœur

6 c. L’église a été classée Monument Historique en 1925. À votre avis, pourquoi res- taure-t-on le patrimoine ancien ? On classe un Monument historique un édifice ou un ouvrage d’art réputé pour son ancienneté ou sa valeur artistique et dont la conserva- tion présente, du point de vue de l'Histoire ou de l'art, un intérêt public. L’objectif est de mettre en œuvre tous les moyens afin que soit protégé ledit monument. d. Dans l’église, on peut observer une huile sur bois, L’Annonciation, classée Monument Historique en 1988. Elle a été réalisée par G. Seghers, au XVIIe siècle. Selon vous, de quel peintre l’artiste est-il con- temporain ?

 E. Delacroix  P. Picasso  P. Rubens  V. Van Gogh e. Faites le tour de l’église et essayez de repérer les éléments suivants gravés sur les murs :  Des dates anciennes  Des bateaux  Un cadran lunaire  Des écritures  Un cadran solaire

Le cimetière d’Herblay est accolé à l’église. C’est au Moyen-âge qu’on aménage les cimetières autour des églises ; chaque paroisse en possède un. Les habitations s’installent autour des églises. À partir de 1776, on éloigne les cimetières pour des raisons d’hygiènes, notamment par peur des épidémies. f. Entrez calmement dans le cimetière et repérez les tombes des personnes suivantes : Vous pouvez relever leurs noms.  La pierre tombale d’un des curés de la paroisse  La pierre tombale d’un maire Que remarquez-vous ? De nombreux curés de la paroisse sont enterrés au pied de la croix dans le petit cimetière. D’autres prêtres ou curés (les plus anciens) sont inhu- més à l’intérieur de l’église. g. Listez les différents symboles ou inscriptions que l’on peut retrouver sur des pierres tombales : l’ancre, le cœur, la croix, l’ange, l’arc de stèle, l’auréole, la balance, le blason, le bâton d’Esculape, le blé, le compas et l’équerre, la couronne mortuaire, le coussin, la coupe, le pilon, le serpent, le drapeau, l’encrier, l’épée, l’étole, la flamme, le flambeau, les fleurs, le fruit, le laurier, le linceul, le lierre, les mains...etc.

7 À présent, vous pouvez admirer le panorama depuis le parvis de l’église.

2011 1946

h. Quelle est la définition du mot « panorama » ? Le panorama est la vue sur un vaste paysage depuis une hauteur.

i. Observez attentivement le panorama et repérez les éléments suivants :  La Seine  Le vallon (espace de terre entre deux coteaux)  Le coteau (flanc de colline)  L’affleurement rocheux  Au loin, la forêt de St-Germain  La station d’épuration d’Achères

Avant la station d’épuration

d’Achères, ce site était un lieu de trai-

tement des eaux d’égout de Paris.

Tout au long du XXe siècle, ces eaux

« usées » étaient acheminées par une

canalisation jusque sur des champs

cultivés. Elles irriguaient les cul-

tures avant de regagner la Seine, une

Terrassement de galeries des eaux, Colombes, 1900 fois filtrée par le sol sableux.

k. Que font les hommes sur la photographie ci-dessus ? Ces ouvriers construisent une canalisation dans le but d’évacuer les eaux usées. l. Repérez la station d’épuration d’Achères située sur la rive gauche de la Seine. Quels indices vous ont permis de la trouver ? La station d’épuration d’Achères est repérable grâce aux bassins de décantation ainsi qu’à une forte odeur qui varie selon la météo. En effet, les matières solides sé- parées de l'eau sont séchées et mélangées à de la chaux. Cette " boue ", qui se pré- sente sous la forme de sable brunâtre, est destinée à être épandue sur des parcelles agricoles et c’est elle qui est à l’origine des mauvaises odeurs.

8 Les ressources d’Herblay et de La Frette-sur-Seine

2

Pointe de l'Île d’Herblay et les coteaux, 1905

C’est du sol, du sous-sol et du fleuve que les hommes vont tirer profit pour subsister.

Le climat et la géologie des coteaux sont favorables aux cultures. Celles- ci ont constitué la principale activité économique d’Herblay jusqu’au XIXe siècle. En l’absence d’engrais, les ordures ou gadoues parisiennes (éplu- chures, crottin de cheval...) étaient amenées par wagons puis épandues sur les champs pour les fertiliser. a. Observez la carte postale ci-dessus. Repérez puis entourez les coteaux d’Herblay. b. Aujourd’hui, les coteaux sont-ils toujours utilisés pour la culture ?

La vigne disparait au début du XXe siècle suite à des maladies parasitaires et à l’arrivée sur le marché de vins du Sud de la France transportés par le train. Le dé- veloppement de la commune et la création de lotissements ont aussi contribué à la disparition des vignobles dans les années 1930. Au début des années 2000, symbo- liquement, 3 nouvelles plantations voient le jour sur les coteaux à côté de maisons et de lotissements bâtis sur les anciennes cultures herblaysiennes.

c. Que cultivait-on sur les coteaux d’Herblay jusqu’au XIXe siècle ? Vous trouverez des indices sur le blason de la ville. La vigne.

9 d. À votre avis, que représente les éléments composant le blason d’Herblay ?

 Les plants de vigne

 Une serpette

 La croix de guerre 1939-1945

 La couronne murale d’or

e. Que font les personnages sur la photogra- phie ci-contre? Ce sont des vendangeurs. Ils récoltent le raisin destiné à la production de vin. f. Selon vous, à quoi servaient ces outils ? Vendangeurs à Argenteuil en 1908

 Piochard ou  Panier porté dans le  Panier de vendange dos par les vendangeurs porté sur le dos des mu- tranche-pioche de servant à recueillir les lets ou des ânes vigne utilisé pour

déraciner les pieds grappes de raisin

de vigne

 Une serpette  Une charrette destinée à  Un pressoir en bois transporter les paniers de servant à couper servant à presser le raisin raisin ou les tonneaux de les grappes de raisin vin

10 Les hommes exploitaient aussi le sous-sol...

g. On donnait des

noms aux galeries creusées comme le montrent les photographies ci- Pendant trois siècles, le dessus. À votre avis, à quoi servaient ces noms ? gypse, pierre à plâtre, a été Les noms servaient à se repérer dans les nom- extrait des carrières breuses galeries. d’Herblay. Les galeries h. Les galeries souterraines sont étayées d’arcs de s’étendaient sur environ 14 décharge élevés à partir de 1762. À quoi cela vous kilomètres à l’intérieure de fait-il penser ? la butte et sur 200 mètres de Aux églises. profondeur. Les plâtriers i. Selon vous, que carriers étaient employés à font les personnages la fois à l’extraction, à la sur la carte postale cuisson et au broyage de la ci-dessous ? pierre à plâtre. À Herblay, la Les ouvriers carriers extraient la pierre de la dernière carrière a fermé carrière avant de la lester sur des chariots tirés vers 1930.

par des chevaux.

j. Quels animaux utilisait-on pour aider l’homme à transporter les pierres ?

 Chevaux

 Ânes

 Mulets

Carrière de plâtre, Herblay, vers 1910

11 k. À votre avis, à quoi servait le plan incliné sur la carte postale ci-contre ? Le plan incliné possédait deux rails per- mettant aux wagonnets d’être remplis de pierres ; ce système facilitait le transport de la carrière jusqu’au port de La Frette.

Les plâtrières, vers 1920 l. Les chariots de pierres (appelés « fardiers ») empruntaient la rue de l’Enfer jusqu’aux rives de Seine pour charger la pierre à bord des bateaux. C’est une ruelle :  bitumée  bétonnée  pavée

m. Lorsque les carrières furent inutilisées, elles ont été transformées en champignon- nières. Qu’y cultivait-on ? Des champignons

o. Pourquoi ce lieu était-il favorable à ces cultures ? Les champignons ont besoin d’humidité et d’obscurité pour pousser, conditions réunies dans les carrières.

Quelques artistes ont laissé leur em- preinte dans les carrières d’Herblay, en réalisant des fresques à même la pierre.

On dit que c’est un travail « in situ », c’est-à-dire une œuvre hors du cadre conventionnel, d’un musée, d’une gale- rie ou de tout autre lieu d’exposition. p. Pourriez-vous retrouver une autre œuvre Ci-contre, on observe un personnage de Jérôme Mesnager parmi celles-ci ? dessiné par Jérôme Mesnager.

   

12 Les rives d’Herblay à La Frette

3 Empruntez la rue du Val pour descendre au bord de l’eau.

Les Parisiens à la Belle Époque, La Frette, vers 1910 a. Observez le fleuve. De quel fleuve s’agit-il ? Il s’agit de la Seine. b. Quel est le nom du quai longeant la Seine d’Herblay à La Frette ? Vous trouverez un indice dans le texte encadré. Il se nomme « Quai du génie ». À Herblay, en août 1940, des combats eurent lieu entre cheminots Français et soldats Allemands. Les résistants furent rejoints par un camion de soldats du Génie. Il y eut des victimes parmi les civils ; dans ces combats, quatre hommes du Génie tombèrent. Cette portion du quai de Seine a été rebaptisée en leur mémoire. c. Quels étaient les usages de la Seine jusqu’au milieu du XXe siècle ?  Laver le linge  Se baigner  Boire  Faire du bateau de plaisance  Transporter de marchandises  Se laver  Abreuver les animaux  Produire de l’électricité  Pêcher  Danser dans des guinguettes

13 d. La photographie ci-contre montre un ba- teau-lavoir au bas de la rue du Val. Que fai- sait-on sur ce bateau ? Des groupes de femmes, appelées lavan- dières, venaient y laver le linge. Bateau-lavoir, Herblay, 1880

e. Aujourd’hui, le fleuve est-il encore utilisé ? Par qui, comment et pourquoi ? La Seine est aujourd’hui utilisée comme moyen de transport de marchandise, d’habitations (péniches), pour la plaisance et la pêche.

f. Au bord de la Seine, repérez maintenant la maison du passeur grâce à cet indice. À quoi servait cette maison ? Le passeur, personne chargée du bac qui permettait de traverser la rivière jusqu’à la fin du XIXe siècle, habitait cette petite maison.

g. Observez les alentours et trouvez la maison Mauresque. Vous pouvez vous aider de la carte postale suivante qui en présente une partie.

La maison Mauresque appartenait au peintre et photographe orientaliste Victor Madeleine (1855- 1931) qui, influencé par l’architecture coloniale, en a décoré lui-même les baies et les boiseries.

La maison mauresque vers 1910

h. Selon vous, l’architecture mauresque se réfère :

 Aux Anglais  Aux Allemands  Aux russes  Aux Espagnols  Aux sud-africains  Aux thailandais  Aux Berbères  Aux Guadeloupéens  Aux Ibériens

14 i. Sauriez-vous reconnaitre le style mauresque parmi les motifs suivants issus de différentes cultures ?

   

Dirigez-vous maintenant vers La Frette en longeant les rives de la Seine.

Carte postale de La Frette, début des années 1900 j. Le cœur du village de La Frette se situe :  Sur un coteau surplombant le fleuve  Au bord de l’eau  Au sommet d’une colline  Au creux d’un vallon k. Dans le cadre ci-dessous, dessinez schématiquement l’implantation du village de La Frette par rapport à la Seine :

15 L’architecture éclectique

4 Longez les quais de Seine.

Maisons de villégiature, Herblay, vers 1930

Herblay et La Frette offrent une grande diversité stylistique : architecture éclec- tique des maisons de villégiature du début du siècle, avec leurs jardins d'inspiration classique, influence exotique et coloniale, architecture moderne des années 1950...

 Architecture éclectique : Qui juxtapose des éléments empruntés à différents styles ou époques : pit- toresque, renaissance, gothique, gréco-romaine.  Villégiature : De l’italien villeggiatura, de villeggiare, « aller à la campagne »

a. D’après la définition ci-dessus, que veut dire « maison de villégiature » ? C’est une résidence secondaire, une maison de campagne. b. À votre avis, à qui appartenaient les maisons de villégiature situées sur les bords de Seine ? Ces maisons appartenaient aux bourgeois, et plus particulièrement à des Parisiens aisés. c. Qu’est-ce qui a changé avec l’arrivée du chemin de fer à Herblay et La Frette en 1892 ? Qui venait ? Et pourquoi ? Le chemin de fer a permis de simplifier les voyages. Les Parisiens prenaient le train pour se ressourcer à la campagne, profiter des loisirs nautiques et du panorama. De nombreux peintres venaient y peindre la vue.

Viaduc et aqueduc de La Frette, 1917 16

Les paysages très agréables, les bords de Seine et les possibilités de se baigner, de pratiquer des sports nau- tiques ont, dès le milieu du XIXe siècle, attiré à Her- blay et La Frette, des Parisiens qui venaient en villé- giature . Dès lors, ils commandent à des architectes en vue, des villas anglo-normandes en colombages, entou- rées de jardins de rocailles avec grottes et rampes en ciment -faux bois, ou bien se laissent aller à la fantaisie et multiplient les clochetons et les tourelles néo- gothiques ou Art Déco.

d. Où sont construites les plus belles villas ? Un indice se trouve sur la carte postale ci-contre.

 Sur le coteau surplombant la Seine  Au bord de la Seine Maisons de villégiature, La Frette, vers 1930  Dans le centre du village

Sur les quais de Seine d’Herblay et La Frette, on peut distinguer différents types d’habitations :

 Les anciennes maisons de cultivateurs  Les pavillons de banlieue  Les grandes demeures bourgeoises  Les villas modernes

Observez maintenant les coteaux et les bords de Seine.

La Frette, vue sur la Seine, 1904

17 À présent, tentez de repérer les différents types d’habitations. e. Repérez une maison de cultivateur grâce aux indices suivants :

f. Lorsque vous aurez trouvé la maison rurale, recherchez les éléments caractérisant la maison de cultivateur :

 Une porte charretière  Des briques  Un chasse-roue  Des moellons de calcaire  Un alignement sur rue  Une frise décorative

g. Entourez les éléments caractérisant la maison de cultivateur sur la photo suivante :

Au 7 rue Pasteur, près de l’église de la Frette, cette maison de cultivateur est construite avec les maté- riaux du pays, notamment le plâtre des carrières d’Herblay qui transite par le port au Plâtre. Cette maison apparte- nait à des cultivateurs aisés. En effet, la culture des as- perges, des arbres fruitiers et surtout de la vigne assu- rait au XIXe siècle des revenus confortables. Les agriculteurs céréa- liers, moins nombreux, étaient plus modestes.

18 h. Repérez à présent une maison dite « bourgeoise » et identifiez un ou plusieurs élé- ments la caractérisant. Vous pouvez vous aider des images.

 Une frise décorative  Une lucarne  Une marquise (auvent métallique)  Un perron  Des décors en céramique  Un jardinet i. À votre avis, pourquoi a-t-on qualifié ces maisons de « bourgeoise » ? On a qualifié ces maisons de « bourgeoise » car les propriétaires de ces villas étaient aisés.

j. Avec l’explosion démographique, les pavil- lons se sont multipliés sur les bords de la Seine. Repérez un pavillon de banlieue typique. Quels sont les matériaux utilisés pour sa cons- truction ?  Pierre meulière  Béton  Ardoise  Brique  Plâtre  Pierre calcaire

k. Identifiez sur la photographie, les pavillons de banlieue. Que remarquez- vous dans leur disposition ? Ils sont construits en bordure de route, face à la Seine.

La Frette vers 1975 l. Enfin, repérez une villa contemporaine. (N’oubliez pas de lever les yeux vers les coteaux) À quoi la reconnait-on? On la reconnait par l’unité et l’homogénéité des matériaux utilisés, par la parcimonie des décora- tions et sa sobriété, par l’ouverture sur la lumière et l’utilisation des grands vo- lumes.

19 Les rives d’Herblay et de La Frette vues par les peintres

5

Dans les années 1840, les peintres impressionnistes ont quitté leurs ateliers pour poser leur chevalet face au paysage et peindre directement la nature telle qu’ils la perce- vaient. Le paysage des bords de Seine d’Herblay et la Frette a attiré des peintres tels Daubigny, Cézanne, Pissarro, Marquet, Vlaminck, Kaminagai.... Daubigny le premier, a l’idée d’aménager une péniche en bateau-atelier pour aller peindre l’eau (gravure ci-dessus).

a. Beaucoup d’artistes venus peindre Herblay et La Frette faisaient partie du mouve- ment des Impressionnistes. Sauriez-vous reconnaitre un tableau impressionniste parmi ces quatre toiles ?

 Paul Gauguin  Albert Gleizes

 Claude Monet  Eugène Delacroix

20 b. Retrouvez les légendes de chacune de ces œuvres:

 Paul Louchet  Lucien Pissarro

 Albert Marquet  Paul Signac

Paul Louchet, Monsieur le Maire et son maitre Marquet, Le printemps à la Frette, 1935 d’école, 1900

Lucien Pissarro, La Frette et Sartrouville, 1924 Paul Signac, La Seine à Herblay, 1887

L'Impressionnisme est un mouvement artistique qui

souligne les effets de la lumière et de l'atmosphère

sur les couleurs et les formes. Les impressionnistes

travaillaient par touches vives au lieu de touches lisses et invisibles et utilisaient de nombreuses couleurs.

21 c. Parmi les mots suivants, retrouvez ceux qui caractérisent le mieux le mouvement im- pressionniste.

Couleur Sombre Lumière

D’autres mots ? Flou Angle Vive,

Forme, Matière...etc. Nature Perspective

Droit

d. Observez l’œuvre L’église, La Frette de Lucien Pissarro (fils de Camille Pissarro), réalisée en 1924. Selon vous, quelle (s) technique (s) a (ont) été utilisée (s) par l'artiste ?  Peinture à l’huile  Encre  Pastel  aquarelle  Fusain  Craie

e. Selon vous, où se tenait Lucien Pissarro lorsqu’il a réalisé cette œuvre ? L’artiste se trouvait en hauteur puisqu’il s’agit d’une vue plongeante. Lucien Pis- sarro devait donc se tenir sur les coteaux lorsqu’il a peint l’église de La Frette.

f. À votre avis, qu’a voulu montrer l’artiste à travers son œuvre ? Libre interprétation de l’élève.

22 L’église de La Frette et la mairie-école 6 Vous vous trouvez devant l’église de La Frette-sur-Seine.

L'église Saint-Nicolas en 2012

L'église Saint-Nicolas en 1912

L’église de La Frette est édifiée au XIIe et XIIIe siècles. Le site entier

(l’église et sa berge) est classé Monument Historique en 1947. Construite avec

des matériaux du pays (pierre, enduit de plâtre et chaux), elle a fait l’objet de

nombreuses transformations.

a. Qu’est-ce qui a changé ou disparu sur la photographie récente de droite par rapport à la carte postale de gauche ? On compte de nombreuses transformations : le clocher, la girouette, l’horloge, le portail, les murs enduits ont remplacé les pierres apparentes...etc. b. L’église de La Frette est consacrée à Saint-Nicolas, le protecteur des voyageurs, des bateliers et des mariniers. À votre avis, pourquoi cette église lui est-elle consacrée? La Frette est un village situé au bord de la Seine et l’activité fluviale était impor- tante jusqu’au début du XXe siècle (port au plâtre...) ; Saint-Nicolas symbolise donc le milieu maritime en lien étroit avec le village.

Si vous faites le tour de l’église, vous trouverez le monument aux morts de la Frette-sur-Seine.

23 c. Quel est le rôle d’un monument aux morts ? Un monument aux morts est un monument érigé pour commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes, tuées ou disparues par faits de guerre. Après la première Guerre mondiale, tous les villages de France construisent un mo- nument aux morts. d. Repérez sur ce monument, les symboles caractéristiques des monuments aux morts : Le drapeau, la croix de guerre, le coq, le fût de canon, les palmes, le soldat (un poilu) et l’allégorie de la République.

e. À qui est dédié ce monument-ci ?  Aux soldats de la Première Guerre mondiale  Aux soldats de la Seconde Guerre mondiale  Aux soldats de la guerre d’Algérie  Aux résistants (Jean Lefebvre, fusillé en 1942)  Aux soldats de la guerre d’Indochine

Le monument aux morts en 1921 f. Qui sont les deux personnages sculptés et que symbolisent-ils ? La femme est une al- légorie de la République symbolisant une veuve portant le en signe de deuil. L’homme est un soldat, un poilu, représentant tous les soldats morts au combat.

g. Selon vous, à quelle occasion a été prise la photographie ci-dessus datée de 1921 et qu’est-ce qui a changé depuis? La photo a été prise lors de la commémoration du 11novembre 1921. On aperçoit, de part et d’autre du monument, des soldats portant les drapeaux et jouant du tambour ainsi que des gerbes de fleurs au pied du monu- ment. Depuis l’époque de la photographie, le monument a été agrandi afin de com- mémorer les soldats de la Seconde Guerre mondiale et des suivantes.

Maintenant, dirigez-vous vers la mairie-école du village.

24 h. Repérez la mairie-école de La Frette construite en 1877. Quelle est la définition d’une mairie-école ? C’’est un bâtiment communal qui regroupe à la fois une mairie et une école. La construction de l'école répond aux lois sur l'instruction publique qui imposent aux communes de se doter de locaux adéquats pour l'enseignement. i. La mairie-école de La Frette est:  asymétrique  symétrique j. Qu’est-ce qui a changé depuis l’époque de la photographie précédente ? Aujourd’hui, la mairie-école est ouverte sur la rue puisque la grille en fer forgée a disparu. k. Selon vous, la mairie-école est-elle toujours en activité ?  Oui  Non l. En face de la mairie, au bord de la Seine, vous pouvez observer trois drapeaux. Que représentent ces deux-là ?

 L’Union européenne  Le blason de La Frette m. À votre avis, que symbolisent les éléments suivants et quelle est leur signification ?

 Bateau rappelant les activités fluviales du village.

 Grappe de raisin symbolisant la vigne, l’une des principales ressources du village.

Si vous continuez jusqu’au 8 quai de Seine, vous apercevrez la villa "Les Iris" qui clôt le parcours.

25 n. Construite au XIXe siècle, cette villa est bien représentative du style :  Gothique  Roman  Mauresque  Éclectique  Contemporain  Rural  Renaissance

o. Quelles sont vos impressions lorsque vous observez cette villa ? À quoi vous fait-elle penser ? La villa « les Iris » juxtapose plusieurs styles historiques et vernaculaires avec une toiture en ardoise, une façade en brique, meulière et bois, de nombreuses fenêtres et portes. La maison du gardien, même si elle est plus modeste, est tout autant tra- vaillée dans le style éclectique. C’est une maison qui rappelle les manoirs des années 1900.

p. Savez-vous à qui était destinée la petite maison située en bordure de la route ? Cette petite maison était le logement du gardien de cette propriété.

La villa des Iris était la maison de Louis Schreck (1874- 1941). Ingénieur français et maire de la Frette, il est connu

pour avoir fondé à Argenteuil en 1913 « Louis Schreck,

constructions aéronautiques ». Il est l’un des inventeurs de l’hydravion. Lors de la Première Guerre mondiale, il fournit des modèles spécialisés d’hydravion pour l’armée française. Il reçoit la Croix de la Légion d’honneur pour

services rendus à la patrie. Maire de progrès, il est réélu

trois fois (1925, 1929 et 1935) et laisse de lui le souvenir d’un républicain ouvert ayant modernisé la ville dont la population double entre 1920 et 1935.

Louis Schreck en 1906

26

Crédits photographiques

Conseil général du Val d’Oise, © ARPE- Collection particulière : couverture, pp.3 (haut), 9 (haut), 13 (haut et bas), 17 (2ème haut gauche), 23 (haut gauche). © Archives Départementales du Val d’Oise : pp. 5 (Plans d’intendance). © Droit réservé : pp. 6 (haut gauche et bas gauche), 8 (haut gauche : © Sepo), 8 (milieu : Usine élévatoire de Colombes. Construction de l'usine B : terrassement de galerie des eaux de condensation, 1900, © Mémoire de l'Assainissement - SIAAP), 9 (bas), 10 (les vendanges, © mairie Argenteuil), 10 (les 6 visuels d’outils : © musée du vin /Paris), 11 (4 visuels du haut : © Espace photo), 11 (milieu : © Ville d’Herblay), 12 (milieu : © Espace Photo), 15 (3 visuels du haut), 18 (illustration milieu : © Jean-Sylvain Roveri), 18 (bas), 19 (illustration milieu droite : © Jean-Marie Guillou), 19 (droite), 23 (haut droite : © topic- topos), 24 (haut gauche : © BNF), 25 bas droite (© topic topos), 25 (bas gauche : © Jean- Marie Guillou), 26 (milieu : © topic topos), 26 (bas, portrait de Louis Schreck © CTIE) © Droit réservé - Collection particulière : pp. 6 (haut droite), 11 (bas), 12 (haut gauche), 14 (haut droite et bas), 15 (milieu), 16 (haut et bas), 17 (haut gauche, milieu et bas droite), 19 (bas gauche), 24 (bas), 25 (haut et milieu : © Ville de La Frette), © E. Godefroot : pp.12 (haut droite), 14 (milieu droite), 18 (3 visuels haut), 19 (4 visuels haut). Illustrations : p.7 (de haut en bas et de gauche à droite) : Gerard Seghers, L’Annonciation, huile sur bois, 2e quart du XVIIe siècle, Église Saint-Martin d’Herblay © Conseil général du Val d’Oise/Armelle Maugin) Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple, 1830, huile sur toile, 260 x 325 cm, © RMN Musée du Louvre Pablo Picasso, Les demoiselles d’Avignon,1906-1907, huile sur toile, 244 x 234 cm, © Museum of Modern Art of New-York Paul Rubens, Jugement de Pâris, 1632-1635, huile sur panneau de chêne, 133.9 x 174.5 cm, © National Gallery, Londres. Vincent Van Gogh, La méridienne ou La sieste (d’après Millet), 1889-1890, huile sur toile, 73 x 91 cm, © RMN Grand Palais (Musée d’Orsay)/ Hervé Lewandowski p. 20 (de haut en bas et de gauche à droite) : Charles-François Daubigny, Le bateau-atelier (autoportrait), 1861, 13 x 17.9, © RMN Musée du Louvres, Paris. Paul Gauguin, Paysage tahitien, 1891, huile sur toile, 70 x 53 cm, © RMN Albert Gleizes, Paysage cubiste, 1914, huile sur toile, collection particulière. Claude Monet, Impression Soleil levant, 1872, huile sur toile, 49 x 63 cm, © Musée Mar- mottan Monet, Eugène Delacroix, Paysage à Champrosay, 1849, huile sur toile, 41 x 72.5 cm, © MuMa Le Havre/ Florian Kleinefern, p.21 (de haut en bas et de gauche à droite) : Paul Louchet, Monsieur le Maire et son maître d’école, 1900, huile sur toile, © Mairie de La Frette-sur-Seine, Lucien Pissarro, La Frette et Sartrouville, 1924, huile sur toile, 60.3 x 73 cm, © National Gallery of Victoria, Melbourne, Albert Marquet, Le printemps à La Frette au bord de la Seine, 1935, huile sur toile, 65 x 81 cm, © Musée du Petit Palais, Genève, Paul Signac, La Seine à Herblay, 1887, huile sur toile, 31.7 x 68.5 cm, © Musée Pissarro, Pontoise p. 22, Lucien Pissarro, L’église, La Frette, ver s 1921, aquarelle, encre sur papier, © col- lection privée.

27 L’église d’Herblay Le panorama vu d’Herblay Les bords de Seine

L’architecture éclectique Herblay et La Frette par les peintres L’église de La Frette

Atelier de Restitution du Patrimoine et de l’Ethnologie

Direction de l’Action culturelle Tél. : 01 34 25 38 00

Conseil général du Val d’Oise www.valdoise.fr Hôtel du Département [email protected] 2, avenue du Parc 95032 Cergy-Pontoise cedex

28