James Bond Et Le Dirigeant : « Presque 007 » Points Communs
James Bond et le Dirigeant : « presque 007 » points communs Sans être un dirigeant lui-même1, James Bond 007, le plus célèbre2 des agents secrets, a des points communs avec ce métier. Il a un objectif clairement identifié (sauver le monde). Il est soumis à une très forte pression (temps limité pour réussir, avec un minimum d’informations), dans un contexte hostile (ennemis intelligents, voire hyper-intelligents, pervers, puissants, excessivement bien organisés avec des équipements modernes et innovants). Il est seul. Son succès depuis près de 60 ans et, bientôt, 25 missions3, peut-il être une source d’inspiration pour le dirigeant ? A travers une revue de tous les films interprétés par Sean Connery4, Georges Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig, nous allons identifier des comportements, actions et scènes qui semblent répondre positivement à cette question. Nous verrons que 007 n’a pas l’exclusivité des inspirations pour l’action, mais que les méchants, parce qu’aussi dirigeants, peuvent nous inspirer, même si souvent c’est pour illustrer les actions et comportements à éviter, parfois le film lui-même, de par son histoire, peut être source d’enseignements. 1 Notamment, il n’a pas vraiment d’équipe à manager 2 ce qui est une incohérence : un agent secret, par définition, doit « être secret » donc inconnu ; James Bond est connu de tous ses ennemis, y compris ses faiblesses, voire ses vices. 3 Nous n’avons retenu ni la version parodique Casino Royale de 1967 où 007 est interprété par David Niven et le méchant par Woody Allen, car la loufoquerie lui a retiré tout caractère d’exemplarité, au sens de respect des codes fondamentaux, ni Jamais plus jamais de 1983 où Sean Connery a réendossé le smoking, 12 ans après sa dernière interprétation, avec un « recul » peu respectueux des codes de la saga officielle, à la limite de la parodie.
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