UNIVERSITE D’

n ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

Mention : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Parcours : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur grade master en Information Géographique et Foncière

« AMENAGEMENT D’UNE ZONE A URBANISER SISE A VAHILAVA-COMMUNE RURALE SOAVINA-ANTANANARIVO ATSIMONDRANO ».

Présenté par: RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel

Encadreur Professionnel : Monsieur RAKOTOARISON Max Simon

Date de soutenance : 10 Février 2018

PROMOTION 2016

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

Mention : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Parcours : INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FONCIERE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur grade master en Information Géographique et Foncière

« AMENAGEMENT D’UNE ZONE A URBANISER SISE A VAHILAVA-COMMUNE RURALE SOAVINA-ANTANANARIVO ATSIMONDRANO »

Présenté par: RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina

Président du jury : Monsieur RABETSIAHINY, responsable de la mention IGAT, maître de conférences et enseignant chercheur à l’ESPA.

Examinateurs : Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et enseignant chercheur à l’ESPA.

Madame RAHAJANIRINA Michelle, chef de service de l’imagerie et espace photogrammétrique au FTM, enseignante à l’ESPA.

Encadreur Pédagogique : Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maitre de conférences, Architecte urbaniste et enseignant chercheur à l’ESPA. Encadreur Professionnel : Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Principal Géodésien, Géomètre Expert, enseignant à l’ESPA et chef De service au FTM.

REMERCIEMENTS

En premier lieu, je rends grâce à Dieu pour son amour, sa bonté et son aide dans l’accomplissement de ce présent mémoire.

En second lieu, je tiens à exprimer mes sincères remerciements à :

 Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur titulaire, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, qui m’a consenti d’effectuer mes études pendant cinq années au sein de l’Ecole et d’avoir bien voulu accepter la présentation de ce mémoire;

 Monsieur RABARIMANANA Mamy, Professeur responsable de la Mention Information Géographique et Aménagement du Territoire, qui nous a dirigés pour mener bien nos études ;

 Mes encadreurs :  Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maitre de conférences, Architecte urbaniste et enseignant chercheur à l’ESPA.;  Monsieur RAKOTOARISON Max Simon, Ingénieur Principal Géodésien, Géomètre Expert, enseignant à l’ESPA et chef de service au FTM. ; Qui ont bien voulu m’encadrer et me conseiller lors de la réalisation de ce mémoire. Mes mots ne suffiront pas pour les remercier pour ses confiances, ses patiences, ses conseils très utiles, son entière disponibilité tout au long de l’élaboration de ce mémoire.

 Tous les membres du Jury qui, malgré leurs occupations respectives, ont pris la peine d’examiner et d’évaluer ce mémoire :

 Monsieur RABETSIAHINY, responsable de la mention IGAT, Maître de conférences et enseignant chercheur à l’ESPA.  Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur Titulaire et enseignant chercheur à l’ESPA.  Madame RAHAJANIRINA Michelle, chef de service de l’imagerie et espace photogrammétrique au FTM, enseignante à l’ESPA.

 Ensuite, mes remerciements vont aussi à tous les enseignants qui nous ont formés au sein de la Mention IGF tout au long de ces cinq années d’étude ;

 Je tiens à exprimer ma vive gratitude à mes chers parents, ma famille, mes amis et connaissances qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.

i

SOMMAIRE

INTRODUCTION …………………………………………………………………………….1

PARTIE I : CADRE DU PROJET

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PLAN D’URBANISME……………………3

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG).………………………………………………………………..…...6

CHAPITRE III : GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTO…………...……………….9

PARTIE II : ETUDES URBANISTIQUES DE LA ZONE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET…………………………...………13

CHAPITRE II : ETUDES TOPOGRAPHIQUES………….………………...…………32

CHAPITRE III : AMENAGEMENT DE LA ZONE…………..…...………………….62

PARTIE III : EVALUATION DES IMPACTS ET COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET

CHAPITRE I : EVALUATION DES IMPACTS……………………………………...82

CHAPITRE II : COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET………………………...88

CONCLUSION……………………………………………………………………………….92

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………...I

ANNEXE………………………………………………………………………………………II

ii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Extrait de l’effectif de la population dans la commune répartie par tranche d’âge et de sexe...…………………………………………………………...18 Tableau 2 : Taux d’accroissement naturel pendant les 4 dernières années……………...19 Tableau 3 : Liste des outils de transport motorisés……………………………………...21 Tableau 4 : Liste des outils de transport non motorisés…………………………………22 Tableau 5 : L’Ecole primaire…………………………………………………………….23 Tableau 6 : L’enseignement secondaire…………………………………………………24 Tableau 7 : Infrastructure sanitaire………………………………………………………25 Tableau 8 : Les maladies courantes de la Population…...……………………………….25 Tableau 9 : Utilisation GPS ……………………………………………………………..33 Tableau 10 : Caractéristiques des sommets……………………………………………….43 Tableau 11 : Coordonnées des points de la polygonale de base……………….………….48 Tableau 12 : Observation sur terrain……………………………………………………...52 Tableau 13 : Calcul de nivellement indirect…………………………………….………...54 Tableau 14 : Récapitulatif de la zone d’activité…………………………………………..68 Tableau 15 : Volume d’air par personne..………………………………………………...72 Tableau 16 : Valeur de la portance du sol suivant la résistance du sol…………………...75 Tableau 17 : Récapitulation des indices de sollicitations en fonction de la taille de la zone…………………………………………………………………...76 Tableau 18 : Récapitulation des impacts causés par le remblayage………………………85 Tableau 19 : Récapitulation des impacts causés par les destructions de la chaussée……..86 Tableau 20 : Récapitulation des impacts causés par le drainage………………………….87 Tableau 21 : Durée de travaux………………………………………………………….…88 Tableau 22 : Moyen personnel……………...…………………………………………….88 Tableau 23 : Moyen matériel……………………………………………………………...89 Tableau 24 : Cout du projet……………………………………………………………….89

iii

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Le Gisement……………………………………………………………………….45

Figure 2 : Principe de nivellement trigonométrique………………………………………….53

Figure 3: Implantation d’un point…………………………………………………………….59

Figure 4 : Variantes de structures de chaussées suivant l’indice de qualité du sol…………..77

LISTE DES PHOTOS

Photo1: Les coordonnées de point de référence………………………………………………32

Photo 2 : Nivellettes…………………………………………………………………………..60

LISTE DES CARTES

Carte 1 : Localisation de la commune………………………………………………………...14

Carte 2 : Localisation de la zone du projet……………………………………………………27

Carte 3 : Carte d’occupation de sol…………………………………………………………31

Carte 4 : Carte de la Polygonale base………………………………………………………...37

Carte 5: Modèle Numérique du Terrain……………………………………………………....56

Carte 6 : Courbes de niveau..…………………………………………………………………57

Carte 7 : Plan d’implantation…………………………………………………………………61

LISTE DES PLANS

Plans 1 : Plan d’urbanisme directeur (Pudi)…………………………………………………..69

Plans 2 : Plan d’urbanisme de détails (Pudé)……………………………..…………………..71

Plans 3 : Plan des maisons...... ………………………………………………………………..73

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LISTE DES FORMULES

(1) Précision planimétrique ...... 10

(2) Précision altimétrique ...... 11

(3) Mesure des angles verticaux ……………………………………………………………...39

(4) Moyenne des angles verticaux…………………...……………………………………….39

(5) Moyenne de lecture de chaque visé……………………………………………………….39

(6) Calcul des angles au sommet à chaque séquence...……………………………………….41

(7) Moyenne des angles au sommet…………………………………………………………..41

(8) Calcul des angles de chaque séquence……………………………………………………42

(9) Angle vertical……………………………………………………………………………..42

(10) Calcul de gisement………………..……………………………………………………..42

(11) Transmission du gisement ………………………………………………………………45

(12) Détermination de la distance ……………………………………………………………46

(13) Calcul de la distance horizontale ………………………………………………………..47

(14) Fermeture angulaire……………………………………………………………………...47

(15) Tolérance de fermeture angulaire………………………………………………………..48

(16) Compensation angulaire ………………………………………………………………...50

(17) Fermeture planimétrique ………………………………………………………………..50

(18) Calcul des coordonnées………………………………………………………………….51

(19) Tolérance planimétrique…………………………………………………………………51

(20) Compensation linéaire………………………………………………………………...... 52

v

(21) Calculs des altitudes des points………………………………………………………….54

(22) Calcul de la moyenne des altitudes aller...………………………………………………55

(23) Calcul de la moyenne des altitudes retour...…...………………………………………...55

(24) La fermeture……………………………………………………………………………..55

(25) La tolérance…………………………...…………………………………………………56

(26) Le réseau en eau potable…………………………………………………………………79

(27) Le réseau en eaux usées………………………………………………………………….80

LISTE DES ABREVIATIONS

3P : Trois pièces

4P : Quatre pièces

A.N: Application Numérique

AV: Angle Vertical

AH: Angle Horizontal

BD100 : Base des Données 1/100 000

BV : Bassin Versant

CD: Cercle à Droite

CG: Cercle à Gauche

CEG : Collège d’Enseignement Général

CUA : Commune Urbaine d’Antananarivo

D h : Distance Horizontale

D p : Distance suivant la pente

D éllip : Distance à l’ellipsoïde

EPP : Ecole Primaire Publique

ESPA: Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo

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FTM : Foiben- Taosarintanin’i Madagasikara

G : Gisement

GPS: Global Positioning System

IGF: Information Géographique et Foncière

INSTAT : Institut National des STATistiques

M.N.T : Modèle Numérique du Terrain

PUDi : Plan D’urbanisme Directeur

PUDé : Plan D’urbanisme de Détails

POS : Plan d'Occupation des Sols

PVA : Prise de Vue Aérienne

RN : Route Nationale

R D C : Rez de Chaussée

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Aménagement d’une zone à urbaniser 1

INTRODUCTION

Comme tous les pays en voie de développement, se trouve encore dans une situation très délicate. L’augmentation du nombre de population provoque des problèmes, surtout dans le domaine de propriété foncière.

La construction illicite des bâtiments provoque un mauvais exemple de plan d’urbanisme dans le pays, surtout dans la Capitale, la ville d’Antananarivo. La construction d’un éco-quartier résidentiel aux alentours de cette ville s’avère une des solutions à ce problème.

Un éco-quartier est un quartier urbain qui s'inscrit dans un objectif de développement durable et de réduction de l'empreinte écologique, généralement associé à une implication des habitants. La réalisation d’un tel projet demande un terrain de grande surface.

Poursuivant ce contexte, on a choisi ce sujet qui consiste en aménagement: « AMENAGEMENT D’UNE ZONE A URBANISER SISE A VAHILAVA-COMMUNE RURALE SOAVINA-ANTANANARIVO ATSIMONDRANO ». En effet, notre travail se divise en trois parties: La première concernera le cadrage du projet, la deuxième partie observera les études urbanistiques de la zone et dans la dernière partie nous verrons l’évaluation des d’impacts et coût de la conception du projet.

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Aménagement d’une zone à urbaniser 2

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PLAN D’URBANISME

L’urbanisme est l’élaboration de plan conforme aux normes techniques artistiques d’une localité, Il donne une bonne présentation de la ville, mais également assure la sécurisation de la ville aménagée face aux divers problèmes.

Étudions les plans suivants pour en connaître d’avantage.

I.1. Définitions [2]

L’urbanisme est un art, une science et technique d’étude de l’aménagement rationnel d’un lieu. C’est l’ensemble des mesures politiques, administratives, financières, économiques, sociales et techniques destinées à assurer le développement harmonieux d’un espace. Le mot urbanisme vient du latin « urbs » qui signifie ville ; il est alors la science du développement de la ville ou un espace.

L’urbanisme est donc une science de l’agglomération c'est-à-dire celle qui étudie la composante de la ville (le plan proprement dit), en fonction des activités des habitants et des éléments naturels et artificiels existants ou à prévoir.

I.2. Objectifs de l’urbanisme

L'urbanisme se préoccupe de l'organisation de l'espace urbain. Il a pour but de mettre en œuvre les mesures techniques, administratives, économiques et sociales qui doivent permettre un développement harmonieux, rationnel et humain des agglomérations, dans l’espace et dans le temps.

L’urbanisme assure aussi la normalisation de la vie humaine en agglomération pour la satisfaction des besoins matériels, intellectuels et spirituels des hommes. Il permet à l’homme de s’épanouir pleinement avec une habitation saine.

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Pour cela, il faut prendre en considération les éléments naturels tels que : le soleil que l’homme a toujours son droit à la lumière, le soleil est la source naturelle la plus considérée. IL est l’une des choses importantes pour procurer sa joie et son bonheur. L’eau potable est un besoin absolument prioritaire pour l’homme. L’espace pour vivre, l’homme a besoin d’un certain espace pour sa liberté individuelle ou collective. L’homme toujours et partout a besoin d’un certain m2 de surface, d’un certain nombre de m3 de volume et d’installations sanitaires et autres équipements. Les arbres, nous procurant de l’ombrage, de la fraicheur et de l’air pur.

Donc, en un mot, l’homme a le droit de tirer profit de tout ce qui l’entoure.

I.3. Les différents types de plans d’urbanisme

On distingue deux types de plans d’urbanisme :

 Le Plan Directeur d’urbanisme (PUDi) [3]

« C’est le document qui trace le cadre général et indique les éléments essentiels de l’aménagement communal ou intercommunal tels que le zonage et le tracé des principales voies. »

Le zonage définit le mode d’occupation du sol selon les activités des habitants comme : les zones résidentielles, la zone d’activités pédagogiques, la zone d’activités administratives, la zone d’activités commerciales ; la zone d’activités sociales, la zone d’activités industrielles, la zone d’activités sportives et de loisirs, les espaces verts,

Le tracé des principales voies de grande circulation indique les voies assurant les échanges entre les différents quartiers et permettant la pénétration ou l’évidement de la cité.

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 Le Plan d’Urbanisme de détails (PUDé) [3]

C’est le plan s’appliquant à un secteur déterminé faisant partie du territoire traité par le plan directeur. Les caractéristiques sont: le plan fixe, le mode d’utilisation du sol d’un quartier, ce plan va indiquer le tracé de voies urbaines du quartier; les avant- projets en matière d’eau et assainissement.

I.4. Règlement de l’urbanisme [3]

Au sujet d’un règlement d’urbanisme, aucun permis ou certificat ne peut être délivré que si les dispositions contenues dans ce règlement sont respectées. C'est-à-dire tous les niveaux lots, constructions et travaux doivent se conformer au permis ou certificat.

En matière de construction, surtout sur le plan d’urbanisme, il faut exiger la cessation d’un usage dérogatoire qui ne doit être inférieur à six mois ; interdire l’extension ou la modification d’un usage ou d’une construction dérogatoire ; prescrire la dimension du terrain à bâtis. Toute construction à usage d’habitation doit être sur des terrains non inondables (cote de mise hors d’eau 1250m.) et aucun permis de construire ne sera accordé sur des terrains se situant à une cote inférieure à 1265 mètres du plan topographique (F.T.M.), sinon après remblai et assainissement constaté, dans la mesure où celui-ci est autorisé.

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG)

Le SIG peut être utilisé pour l'urbanisme, dans l’aménagement du territoire pour l’élaboration d’un schéma d’urbanisme, d’un plan d’urbanisme ou d’un plan d’aménagement, le choix de tracés routiers ou ferroviaires, l’étude d’impact des projets d’aménagement.

II.1. Définition [4]

Un SIG est un ensemble de matériels, logiciels et des données dont la conception permet la modélisation, la saisie, la gestion, la manipulation, l’analyse et la représentation des données à référence spatiale.

Un SIG comprend 3 composantes qui sont vraiment indispensable à la suite de notre travail :

 Matériel (écran, unité centrale, etc.)  Logiciel SIG proprement dit (ArcGIS 9.2)  Données

II.2. Les fonctionnalités du SIG

Les fonctionnalités du SIG sont résumées en général par : l’acquisition des données ou collectes des données, l’archivage ou gestion de données, l’analyse des données et l’affichage des résultats.

 Acquisition des données ou collectes des données

C’est une fonction principale du SIG, la saisie des données et la transmission de ces données rassemblées et mettre en format utilisable par le système les différents éléments qui caractérisent l’objet ou le phénomène à étudier. Ces données se présentent sous forme de tableaux, de statistiques, des cartes ou d’images satellitaires. Selon le type des objets, la saisie se fera au clavier (ex : les résultats d’une enquête) ou avec une table à numériser (ex : carte des

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réseaux routiers) ou avec un scanner (ex : photographie aérienne), ou encore intégrées directement par traitement numérique.

 Archivage ou gestion des données

L’Archivage ou gestion des données consiste à la manipulation d’un large éventail des données cartographiques ou numériques c'est-à-dire l’archivage requiert des différentes opérations : sauvegarder, additionner, supprimer, modifier, changer l’échelle ou de projection, joindre des cartes adjacentes pour en assurer la continuité.

 Analyse des données

L’Analyse des données consiste à traduire les données en informations facilitant la compréhension du phénomène étudié et par conséquent facilitant aussi la prise de décision. Toute la puissance d’un SIG réside sur sa capacité à mener à bien les différentes opérations nécessaires à l’analyse : intégration, combinaisons des différents éléments par intersection, superposition, inclusion, exclusion pour répondre. L’analyse doit permettre de mesurer les changements dans le temps et dans l’espace ; de comparer l’intersection entre les différents paramètres environnementaux tels que les précipitations, les sols, la topographie ; d’élaborer des projections, des situations possibles dans un développement futur.

 L’affichage des résultats

Les possibilités cartographiques offertes par le SIG permettent de produire rapidement des documents nécessaires à la prise de décision. Les résultats de l’analyse : cartes, tableaux, graphiques sont envoyés à l’écran de l’ordinateur, l’imprimante ou la table traçante. Ils se présentent sous une forme claire et facilement compréhensible.

II.3. Avantages de l’utilisation du SIG

Le SIG permet de disposer les objets dans un système de référence géoréférencé ; de faciliter la superposition de cartes de sources différentes ; de convertir les objets graphiques d’un système à un autre ; de fusionner des objets ayant une caractéristique commune.

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II.4. Rôles du SIG dans le projet d’urbanisme

Le SIG permet d’obtenir des nouvelles informations à partir des bases de données, il nous aide à acquérir des données et à localiser la zone d’études ainsi facilite la prise de décision en effectuant des requêtes et de réduire le coût du projet.

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CHAPITRE III : GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTO

L’orthophoto est utilisée dans des domaines variés (l'aménagement du territoire, l'urbanisme, l'environnement, l'agriculture, et la communication) et pour de nombreuses applications (l'étude d'impact, la révision du Plan d'Occupation des Sols (POS), l’analyse du paysage, la gestion des aides ou les plans de préventions). Elles permettent l'identification d'objets, et la mesure planimétrique.

III.1. Définition [5]

Généralement, l’orthophoto est une série de photos aériennes d’une surface donnée, rectifiées géométriquement et égalisées radiométriquement. Ces photos qui se présentent sous forme de dalles couvrant une zone de la terre peuvent être géoréférencées dans n’importe quel système de coordonnées. Plus précisément, on appelle « orthophoto » une photo obtenue par traitement d’un cliché aérien dont la géométrie a été redressée de sorte que chaque point soit superposable à une carte plane qui lui correspond. En d’autres termes, une orthophoto semble être prise à la verticale de tous les points qu’elle figure, ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat.

III.2. Différents types

Il existe deux types d’orthophoto selon l’appareil utilisé :

 L’orthophoto (analogique)

Ses applications n’ont plus cours aujourd’hui. Son principe est mentionné pour la bonne compréhension du procédé.

La réalisation d’une orthophoto implique à exposer point par point un film photographique mobile en hauteur, le film étant placé pour chacun des points insolés exactement en contact avec un stéréo modèle ; chaque point sera ainsi reproduit à son emplacement précis occupant sur le film la même position planimétrique que sur le relevé.

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Pour réaliser une orthophotoe, il est donc nécessaire de connaitre le relief de l’objet et par conséquent d’utiliser un appareil de stéréorestitution. Les matériels orthophoto analogiques sont donc essentiellement au départ des appareils de restitution photogrammétriques.

 L’orthophoto numérique

Le développement de la technologie informatique et l’évolution du système de traitement d’images permettent, aujourd’hui, d’effectuer toutes les corrections géométriques par des procédés mathématiques à partir des photographies numérisées et directement numérique , corrigées radiométriquement.

Une orthophoto numérique est une image numérisée à partir d’une ou plusieurs photographies auxquelles on a soustrait par l’intermédiaire d’un Modèle Numérique du Terrain de l’objet, les aberrations dues à la morphologie de cet objet, aux caractéristiques de l’appareil photographique utilisé et à la position de ce dernier au moment de la prise de vue.

III.3. Précision de l’orthophoto

La précision de l’orthophoto dépend des paramètres suivants : l’échelle photographique brute du terrain, l’échelle de l’orthophoto, la précision de scannage, la résolution d’échantillonnage du MNT et le calage des points

La précision de la prise de vue varie en fonction de l’échelle du cliché « Ec », la base « b » et les hauteurs « h » de la prise de vue.

 précision planimétrique

Ep=0.015*1/EC (1) [4]

EC = Echelle d’un cliché

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 précision altimétrique

Ea=0.015*Ep*b*1/h (2) [4]

b = base, h = hauteur de la prise de vue

III.4. Utilité de l’orthophoto dans l’urbanisme

L’orthophoto numérique conserve la valeur « objective » d’une photographie ; elle n’est pas interprétée comme une carte classique et contient donc une plus grande quantité d’informations. Elle présente au moins la même précision qu’une carte et chacun de ses pixels est repéré en coordonnées : on peut dire qu’elle est géocodée.

De ce fait, l’orthophoto peut réduire les travaux topographiques dans le projet d’urbanisme par exemple le complètement du croquis du levé. On peut l’utiliser aussi à l’élaboration du plan d’occupation du sol, il permet également de localiser, de repérer la zone de travail et d’améliorer l’acquisition des informations dans une ou plusieurs zones.

L’emploi des orthophoto diminue la majeure partie des travaux de descente sur terrain et permet de gagner beaucoup de temps surtout quand la superficie de la zone à étudier est très importante. Pour la réalisation des plans directeurs par exemple, l’orthophoto facilite le travail de zonage car le dessinateur ne fait que tracer les zones d’activités existantes sur un fond de carte réelle. Néanmoins, quelques vérifications sur terrain seraient nécessaires pour compléter et apporter plus de précision au plan définitif. En outre ; l’orthophoto est très fiable et pratique pour faire l’inventaire et l’état des lieux des zones d’activités existantes dans la zone d’étude, vu que tous les éléments dans l’orthophoto sont tous réels.

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET

La Commune Rurale SOAVINA recouvre une superficie de 9km2 dont le fleuve d’Ikopa limite la partie Nord- Est et celle de Sisaony à la partie ouest. Elle se trouve à 15 km du chef- lieu du district et à 5km de l’axe routier RN7 en allant vers l’Est.

I.1.PRESENTATION DE LA COMMUNE

I.1.1. Environnement physique

I.1.1.1. Géographie

La Commune rurale de SOAVINA se situe dans la partie sud-ouest de la ville d’Antananarivo, et compte parmi les communes du district d’Antananarivo Atsimondrano. Elle est délimitée : Au Nord par le 4ème Arrondissement, de la Commune Urbaine Antananarivo et la commune rurale Anosizato ; à l’Est : les Communes Rurales de et d’ ; à l’Ouest : la Commune Rurale Ampitatafika ; au Sud par la Commune Rurale d’Ampanefy et au Nord-Ouest : la Commune Rurale Ampitatafika.

La Commune rurale de SOAVINA est encadrée par les coordonnées Laborde suivantes

(Source : Orthophotographie FTM 2007)

X min= 510700.29 m X max= 513812.00 m

Y min= 791989.08 m Y max= 794920.40 m

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Carte 1 : Localisation de la commune

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I.1.1.2. Relief et topographie

La commune rurale de SOAVINA est marquée par deux aspects bien visibles dans l’espace :

Au Sud et Sud-Est, dominé par la colline de Soavina, une butte moins allongée se trouvant isolée dans sa partie orientale et occidentale.

A l’ouest, au Nord et dans sa partie orientale, la colline de Soavina se trouve encerclé par une vaste plaine appartenant à la zone de Betsimitatatra. La plaine proprement dite entre 1245-1250 m. est légèrement surélevée en amont dans la vallée de la rivière Sisaony. [6]

I.1.1.3. Sols et Hydrographie

 Les sols ferralitiques rouges sont prédominants dans la zone. On y trouve trois types de sols :

Les sols squelettiques sur les roches très résistantes, localisés sur les reliefs les plus élevés. On les rencontre dans la partie Est et Sud-Est de la Commune. Ce sont des sols peu profonds et fragiles, d’assez bonne qualité.

Les sols ferralitiques rouges sur les zones à faible altitude de la Commune, joignant la limite même de la plaine. Ce sont des sols plus ou moins acides à vocations agronomiques limitées. Sur les bas des pentes, le colluvionnement contribue à améliorer leurs aptitudes culturales.

Les sols hydro morphes couvrent la majorité de la plaine de la Sisaony. Ils sont caractérisés par leur carence phosphore. Cependant leur amendement est possible. Ils présentent une valeur culturale moyenne à bonne.

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 L’utilisation du sous-sol :

Dans la Commune rurale de SOAVINA, le prélèvement de sable de rivière sur les berges de la rivière Sisaony occupe une frange importante de la population riveraine, mais risque de fragiliser les digues et de compromettre l’avenir de la riziculture de cette zone, voire même de celle en amont. L’exploitation de tourbe et d’argile pour la confection artisanale de briques et tuiles est pratiquée en mêmes endroits de la plaine, surtout sur la partie occidentale de la Commune et notamment depuis quelques années où la pluviométrie est déficitaire et l’entretien du réseau principal d’irrigation délaissé.

 L’hydrographie de la commune rurale Soavina est drainée à l’Ouest par la rivière Sisaony à l’Est par la rivière Ikopa et ses affluents comme la rivière de l’Ankady. La Sisaony conditionne la mise en valeur de la vaste plaine occidentale de la Commune. Depuis quelques années, les variations entre hautes et basses eaux deviennent de plus en plus capricieuses, suite aux changements du régime climatique. Ces variations se manifestent par un risque accru de rupture des digues pendant la saison de pluie et l’assèchement prématuré de la plaine peu de temps après la saison pluvieuse. Dans la partie orientale de la plaine, les vestiges de la briqueterie laissent place à divers plans d’eau, marais et étangs, des véritables gîtes de moustiques et foyers de bilharzioses en saison chaude.

I.1.1.4.Climat et Végétation  Le climat [6]

A moins de 1250m d’altitude de le Commune Rurale SOAVINA jouit d’un climat tropical qui est caractérisé par deux (02) saisons nettement distinctes qui sont :

- La saison chaude et pluvieuse qui va de Novembre à Avril ; - La saison froide et sèche qui va d’Avril à Octobre. Cette division générale de l’année doit être nuancée par l’effet de l’altitude qui influe sur les températures et la dissymétrie du relief qui entraînent des différences entre les versants au vent et sous le vent.

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Aménagement d’une zone à urbaniser 17

La température minimale absolue se situe au mois de juin avec 06°6C tandis que la température maximale absolue se présente en octobre avec 31°1C. Mais la température moyenne absolue se trouve en janvier avec 23° 5C. En raisonnant sur les températures moyennes, le minima moyen est de 10°9C au mois de juin et le maximum moyen se situe entre le mois de janvier et avril avec 21°9C. L’amplitude annuelle n’est donc pas très forte avec une fourchette oscillant entre 4°6C à 6°6C. Paradoxalement, les écarts journaliers sont beaucoup plus élevés. En juin, juillet, on peut grelotter le matin avec moins de 7°C, se retrouver à midi avec une température tournant autour de 20°C et ressentir la fraîcheur dès que le soleil décline vers 16 heures.

Les précipitations sont de 80 à 97 % des pluies annuelles tombent durant la saison chaude et pluvieuse d’octobre à avril tandis que le reste tombe en quantité infime de mai à septembre. Cette tendance générale doit être nuancée car les écarts peuvent être importants d’une année à l’autre et même sur une décade.

Les observations sur la décennie 1990-2000 révèlent une tendance à la diminution de la hauteur annuelle des précipitations.

Durant la période considérée, le total des pluies a été de 1359 mm en 154 jours. En saison chaude avec la présence de zones de convergence intertropicale-ZCIT- dans l’hémisphère Sud, chaque mois d’été reçoit plus de 100 mm d’eau, le maximum se plaçant en décembre, ou janvier-février, parfois mars. Les pluies tombent sous forme d’averses orageuses, en fin d’après-midi. La montée de la température durant la journée entraîne la formation de masses nuageuses, des accumulations de cumulo-nimbus porteuses de pluie.

En saison fraîche, les pluies tombent sous forme de brune, de brouillard ou de crachin plus ou moins persistant provoquées par la baisse de la température et la remontée des alizés du Sud-Est. Le brouillard matinal s’estompe progressivement, le ciel est dégagé et un beau soleil vient réchauffer le froid de l’hiver qui reprend ses droits en fin de soirée.

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 Végétation [5] En général, la végétation naturelle est très pauvre. La végétation herbeuse et aride (horona) domine l’ensemble des « tanety ». Cette formation ouverte n’a qu’une faible valeur fourragère. Le peu d’arbres fruitiers : manguier (mangifera), goyavier (psidium), pêchers, bibassiers et avocatiers se retrouvent aux alentours des cultures de case.

I.1.2. Démographie de la population L’étude démographique est l’étude de la population humaine, de sa structure et de son évolution, du point de vue quantitatif et qualitatif. Les données, qui sont à la base de la démographie, sont indispensables à l’étude des problèmes sociaux, et donc à la conduite de la politique intérieure de la Commune, mais aussi des grandes politiques en matière de développement.

I.1.2.1. Effectif

Selon le Recensement de la Population effectué en 2016 par la commune.

Tranche d’âge 0 à 5ans 6 à 17 ans 18 à 60 ans 61 et plus Total

Fokontany Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin Masculin Féminin

V a h i l a v a 64 63 488 604 482 504 47 36 2288

Analapanga 113 100 763 686 1590 1510 138 148 5048

S o a v i n a 249 229 210 230 282 322 95 80 1697

Ambanivohitra 462 487 398 403 1028 973 85 73 3909

A m b i h i v y 189 215 646 672 1223 1273 50 64 4332

T o t a l 1077 1094 2505 2595 4605 4582 415 401 17274

Tableau n°1 : Extrait de l’effectif de la population dans la commune répartie par tranche d’âge et de sexe.

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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I.1.2.2. Taux d’accroissement naturel

La population de la Commune connait un taux d’accroissement naturel moyen de 10 ‰

 Natalité :

Le taux de natalité pour la Commune est de 23 ‰ , qui est inférieur à celui du taux de natalité moyenne nationale qui est de 4 ,33% selon l’enquête nationale démographique et sanitaire de 1992. Cette baisse de fécondité est une condition favorable pour l’amélioration et la gestion de la ville. De plus, l’existence des programmes de planning familial joue un rôle important dans cette diminution de taux de natalité. Néanmoins, cela montre aussi la réticence des parents à multiplier ses enfants face aux difficultés financières que traverse le Pays.

 Mortalité :

Pour la Commune, on observe un taux de mortalité de 13 ‰ qui est élevé par rapport à l’année 2015 de 9.89‰.

Tableau n°2: Taux d’accroissement naturel pendant les 4 dernières années

Année 2013 2014 2015 2016

Population 9430 9952 16448 17276

Naissance 165 172 228 220

Décès 43 50 51 67

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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I.1.3. Aspects économiques et sociaux

I.1.3.1.Aspects économiques

L'agriculture constitue la principale activité de la population de la Commune, avec support de l'élevage, du commerce et de l'artisanat.

 Secteur primaire La production se fait dans le cadre d’un multitude type d’exploitation de taille variable. L’activité agricole est très diversifiée. La subsistance domine la stratégie paysanne ; la polyculture répond à un souci d’ordre aussi bien alimentaire que financière. Mais dans l’ensemble, bien que considérer comme un des piliers de l’économie locale s’exerce encore dans un cadre assez primitif.

On y compte 2356 exploitants agricoles avec une surface totale cultivable de trois cent soixante-dix hectares (370 Ha) dont cent quarante-trois hectares seulement (143 Ha) sont cultivées. [6]

Pour l’élevage, il est caractérisé par l’élevage traditionnel de bovin, volailles et de porcins, depuis quelque temps, on a constaté que les paysans s’orientent de plus en plus vers l’élevage semi-extensif de vache laitière d’une part et l’élevage intensif des volailles (poule pondeuse ou poulet de chair).

L’élevage de chevaux à Vahilava et à Soavina spécifie la commune rurale de Soavina. Les diligences sont encore des moyens de transport très utilisés dans la partie occidentale de la Commune.

 Secteur secondaire

Ce secteur qui comprend l’artisanat, l’entreprise et les industries occupent actuellement une place prépondérante dans l’aspect économique de notre pays. Dans la Commune Rurale SOAVINA, les travaux d’artisanat sont nombreux et variés (vannerie, sculptures, art malagasy, Maçonneries, Menuiseries, Briqueteries, Coutures).

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 Secteur tertiaire

Commerce : D’après les enquêtes faites auprès de la Commune, le commerce est moins développé ; la plupart des cas, le commerce apparaît sous la forme d’épiceries et des petits commerçants.

Le secteur de commerce se subdivise en trois (03) catégories qui sont : commerce de gros ; commerce de détail ; commerce des produits locaux.

Transport : Le déplacement des personnes, des marchandises dans la commune vers la capitale et les communes environnantes se présentent en deux modes :Les transports motorisés et les transports non motorisés.

- Les transports motorisés peuvent être classés en trois types : Les transports particulièrs (taxis ville) : c’est le mode de transport moins rencontré dans la commune à cause de la faible revenu de la population, en majeur partie des paysans ; Les transports en commun : le mode de transport qui répond à la demande de la majeure de la population. Les transports des marchandises.

Tableau n°3 : Listes des outils de transport motorisés par semaine

Types de transport Nombre Utilisateurs

Taxi – ville 21 63

Taxi – be 454 11088

Camion 28 40

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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- Les transports non motorisés

Les transports non motorisés se classent en deux types.

Tableau n° 4 : Listes des outils de transport non motorisés par semaine

Types de transport Nombre Utilisateurs

Charrettes 70 210

Bicyclette 1246 2115

Diligences 12 2520

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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I.1.3.2. Aspects sociaux

 L’enseignement

La commune rurale SOAVINA est dotée de 14 établissements scolaires publics et privés tous niveaux confondus dans l’enseignement général. Deux Fokontany à savoir Ambanivohitra et Soavina sont dépourvus d’Ecole Primaire Publique. Le taux net de scolarisation s’évalue à cinquante-six pour cent trente-deux (56.32%).Les effectifs totales des élèves scolarisés sont de mille huit cent cinquante-six (1856) et quant aux enfants scolarisables, ils sont au nombre de trois mille deux cent quatre-vingt-quinze (3295). Le taux d’Alphabétisation des adultes est de soixante-quinze pour cent (75%) c’est à dire que vingt- cinq pour cent (25%) des adultes sont analphabètes (qui ne savent ni lire ni écrire) dont les soixante-deux pour cent (62%) sont des femmes et les trente-huit pour cent (38%) sont des hommes. [6]

Tableau n°5: L’Ecole primaire

PUBLIQUE PRIVEE Total Total Nombre Taux de école élève d’enfants scolarisation FOKONTANY Nb Nombre Nb Nombre Total Total scolarisables écoles d’élèves écoles d’élèves

Garçons Fillet Garço Fillet ns

SOAVINA 0 0 0 0 02 319 300 619 02 619 297 108,08%

AMBIHIVY 01 269 221 490 01 02 490 634 83,28%

AMBANIVOHITRA 00 / / / 02 139 144 283 02 283 474 37%

ANALAPANGA 01 203 184 387 02 03 387 1301 31,05%

VAHILAVA 01 303 255 558 01 88 92 180 02 738 589 102,37%

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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Tableau n°6 : L’enseignement secondaire

PUBLIQUE PRIVEE Total

FOKONTANY Total école élève Nb Nombre Total Nb Nombre école école d’élèves d’élèves Total

Garçons Fillets Garçons Fillets

SOAVINA 1 139 150 289 01 150

AMBIHIVY

AMBANIVOHITRA 1 218 242 460 1 31 34 65 2 525

ANALAPANGA 1

VAHILAVA

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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 Santé

La Commune rurale de Soavina a déjà eu un Centre de Santé de Base niveau II. Ce CSB II a été ouvert en 2011.

La pratique de médecine traditionnelle reste encore vivace et à un impact sérieux sur l’état de santé de la population surtout les mères et les enfants .Cette situation se justifient par la pratique prépondérante des matrones en cas d’accouchement, de circoncision ou de petite chirurgie.

Tableau n°7 : Infrastructure sanitaire

Formation Personnel médical Consultation sanitaire mensuelle Médecin Sagefemme Dispensateur Secrétaire publique

406 CSB II 05 01 01 00

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

Tableau n° 8 : Les maladies courantes de la Population

Types de maladies Malades Pourcentage

Infection respiratoire aiguë 673 3.89

Infection cutanée 73 0.42

Paludisme 06 0.03

Diarrhée + dysenterie 299 1.73

Autres (trouble digestif, neuroendocrinienne, 30 0.17 gynécologique)

Source : Commune Rurale SOAVINA, Mars 2017.

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I.2. PRESENTATION DU PROJET

Le projet se situe dans la limite ouest de la commune rurale SOAVINA dans le fokontany VAHILAVA. Cette zone est choisie pour son emplacement proche de la ville avec plusieurs accès vers les Fokontany environs et la Capitale.

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I.2.1. Origines du projet

Dans la ville d’Antananarivo, la densité moyenne de population augmente et en même temps, les alentours s’étendent en joignant petit à petit. Sous la poussée de cette croissance démographique, la ville s’élargit: En s’étendant sur une surface toujours plus grande, en s’élevant dans des immeubles toujours plus élevés.

L’origines du projet est en général l’inadaptation de l’extension de la Commune Urbaine d’Antananarivo, entraine l’absence des zones à aménager en milieu urbain qui incite à des constructions illicites dans les communes périphérique comme SOAVINA, qu’on remarque que dans la Commune, l’espacement et le taux de la population n’est pas réciproque, la population n’est pas proportionnelle au vaste espace non aménagé.

L’existence d’une superficie inondable dans la commune lors de la période de pluie est très importante car elle occupe la majorité du terrain : Plus de 90 Ha sont inondés, tous les villages dans les zones du projet sont menacés par l’inondation.

Ses étendues de la Commune rurale de Soavina offrent des possibilités moyennes en terme d’aménagement : l’immensité de la plaine présentent une forte potentialité économique non négligeable. Cependant, son exploitation est conditionnée par la maîtrise de l’eau.

L’insuffisance des infrastructures entraine l’inexistence du développement humain, de la satisfaction des besoins de la vie quotidienne comme la santé, le marché, la circulation. Les infrastructures existantes sur le lieu du projet sont : EPP , Eau et électricité de la JIRAMA mais aujourd'hui, le nombre de population dans le fokontany atteigne 12000, ils sont en général concentrés sur la digue. [6]

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I.2.2. Justification du projet

On constate ces deux dernières années dans l’agglomération d’Antananarivo et dans les périphéries des constructeurs et des réhabilitations de nombreuses infrastructures urbaines ou rurales, cela fait partie de la politique d’amélioration du plan d’urbanisme de la commune.

Parmi les différents travaux, la construction d’un bâtiment à usage d’habitation peut aussi contribuer à embellir la ville. Nous allons, dans la suite, faire l’analyse de cette dernière tout en justifiant le projet.

 Dans la commune rurale de Soavina, la norme architecturale n’est pas encore respectée pour les constructions des bâtiments d’habitation. Par exemple, une chambre d’enfant et celle des couples parents doivent avoir respectivement les surfaces minimales de 7m2 et de 15m2, tandis que dans la commune, on remarque une surface moyenne de 4,33m2 par personne, soit une taille moyenne de logement de 21m2.  Aussi, vu la croissance démographique, l’accroissement naturel de la population et le contexte actuel des logements dans la commune, les conditions d’habitation ne suivent pas les normes et on constate, pour certains ménages, l’absence de confort et de sécurité.  L’augmentation sans cesse de la population et l’élévation du taux d’urbanisation sont des facteurs qui sont proportionnels à la taille de la demande de logement et après l’enquête faite auprès de la Commune concernant la demande de permis de construire, on a constaté que presque 90% des demandes sont des nouveaux projets de bâtiments d’habitation.

D’après ces enquêtes, on a remarqué l’importance actuelle de la demande de logement d’habitation. [6]

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I.2.3. Objectifs

Le présent projet d’étude a pour principal objectif d’apporter un développement durable de la commune rurale Soavina en matière de gestion des plans d’urbanisme à travers la construction d’un quartier à usage d’habitation. Il permettra d’améliorer et d’accroître les développements sociaux, économiques et environnementaux des citoyens.

Pour arriver à terme, des objectifs spécifiques doivent être atteints :

 Améliorer la sécurité et les conditions de vie de la population ;  Améliorer les infrastructures de communication ;  Rapprocher des centres de santé ;  Réduire les risques de catastrophes en aménageant ou projetant des infrastructures ;  Eradiquer les constructions illicites ;  Donner satisfaction aux jeunes pour les activités sportives et de loisirs.

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CHAPITRE II : ETUDES TOPOGRAPHIQUES

Les travaux topographiques sont indispensables pour tous projets d’aménagement. Il consiste à représenter le site afin de pouvoir facilement se projeter et évaluer les contraintes sur le projet

II.1.Préparations des levés topographiques

II.1.1.La reconnaissance sur le terrain

Avant la descente sur terrain la première étape est la recherche de point de référence qui est nécessaire au rattachement du terrain aux coordonnées Laborde Madagascar. Ce point de référence est un point géodésique qui figure dans les fiches signalétiques du FTM. Sur le terrain ; on prend le point géodésique à Anosizato-Ouest qui est un point géodésique de troisième ordre et ce point se situe à 5 km au Nord de la zone à aménager.

Le point géodésique est un point dont les coordonnées Laborde sont connues.

Anosizato-Ouest

X = 511 536.30 m Y = 795 439.55 m Z = 1262.00 m

Photo 1 : Les coordonnées de point de référence.

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II.1.2.Calage du GPS

Le GPS de poche de marque GARMIN nous a aidés à déterminer les coordonnées des points de station après avoir été calés sur ce point géodésique à Anosizato-Ouest.

II.1.2.1.Caractéristique du GPS Le GPS portable à un d’Ecart-type de 03 à 04 m qui est valable dans un rayon de 10 Km une fois calé.

II.1.2.2. Calage du GPS en coordonnées Laborde [7]

Pour que le GPS soit utilisable pour notre travail avec une précision métrique, il faut travailler en méthode différentielle en trompant le GPS et nous utiliserons la projection Laborde. Voici la démarche à suivre

Mettre sous tension le GPS :

Menu → Navigation → User grid →Entrée

Ou Paramètre →Unité →Entrée → Grille utilisateur →User

User grid User Datum

λ=46°26,14 ∆X= - 158m Ko=0.9995 ∆Y= - 231m E= 400 000m ∆Z= - 112m N= 2 882 000m ∆f= - 0.0001419 ∆a= - 251m

Tableau n° 09: Utilisation GPS

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 Le point géodésique exact:

Le point géodésique à Anosizato-Ouest

X=511 536.30 m

Y=795 439.55 m

Z=1 262.00 m

 Le point géodésique fictif :

On prend les coordonnées de ce même point par le GPS, Pour cette opération entrer dans : Page → Marque → Entrer les coordonnées observées affichées sur le GPS X= 511 534.07 m Y= 795 438.92 m

Puis les ramenées aux coordonnées réelles. X= 511 534.072 + 2.228 =511 536.30 m Y= 795 438.925 + 0.625 = 795 439.55 m

Puis on ajoute la différence entre les coordonnées dans le GPS. Paramètre → Unité → Grille .on a deux valeurs E et N

E= 400000 + 2.228

N= 2882000 + 0.625

Enfin il ne reste plus qu’à comparer les coordonnées observées et les coordonnées exactes d’un point.

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II.2. Le levé topographique II.2.1. Matériel Topographique utilisé

La station totale TC 1610 et ses accessoires (Prisme, Chaine)

C’est un appareil qui fonctionne par émission d’une onde électromagnétique, qui permet la mesure du déphasage de l’écho de cette onde renvoyée par un réflecteur, qu’on utilise pour effectuer les mesures des angles horizontaux, des angles verticaux et des distances. C’est un appareil topographique adéquat pour cette opération.

Les caractéristiques de la station totale sont les suivantes :

- Ecart-type angulaire : σ α = 2mgon

- Ecart-type de linéaire : σ L= 2cm

II.2.2. La polygonale de base

La polygonale de base est l’ensemble des points d’appui du levé topographique. Ce sont des points de station.

II.2.2.1.Méthodologie

On a choisi le cheminement fermé comme méthode. Le cheminement comporte des mesures de distances et d’angles qui ont été faites en cercle à gauche et cercle à droite ou double retournement pour éliminer les différentes erreurs systématiques qui peuvent réduire la précision. L’un des points de station est connu en coordonnées Laborde.

Dans notre étude, c’est le point S1 : S1 (X= 511 144.00 m ; Y=794 481.00 m ; Z=1 263.00 m).Ces points ont été répartis sur la zone de levé pour que sur chaque point de la polygonale, on peut viser au moins deux (2) autres points de la polygonation de base.

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II.2.2.2.Choix de La mise en place des points de station

Les points de station doivent remplir les conditions suivantes :

•L’obtention maximum de point pour minimiser le nombre de stations

•L’inter-visibilité de deux stations successives.

II.2.2.3.Matérialisation des points de station

On a matérialisé les points de station par un ensemble de clous et de capsules dans un endroit stable et bien assuré, c’est-à-dire qui ne risque pas d’être détruit ou perdu.

.

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Carte 4 : Carte de la Polygonale base

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II.2.3. Mesure des angles horizontaux

L’angle horizontal est l’angle que fait la référence avec le point visé. Pour minimiser l’erreur et avoir plus de précision sur les observations, on mesure les angles par tour d’horizon avec réitération.

On dit qu’on effectue un tour d’horizon lorsqu’on choisit une direction comme référence et vise successivement des points à partir d’une seule station et en le fermant sur cette référence avec une nouvelle lecture.

La réitération est un procédé consistant à décaler l’origine du limbe entre deux séquences.

On appelle séquence, l’ensemble de lectures effectuées à partir d’une même station sur des directions différentes avec la même position des cercles horizontaux, en fermant la lecture à la référence.

Les observations :

On stationne au point de station et on vise la référence, dès que la visée de référence est faite, on introduit l’origine zéro. A chaque visée, on doit avoir au moins trois pointés en basculant la fin du pointage pour avoir plus de précision. On vise l’autre point et on effectue le double retournement (CG, CD). Cela permet de doubler les lectures et donc de diminuer le risque de faute de lecture, de ne pas toujours lire sur la même zone du limbe, d’éliminer les défauts de collimation horizontale et de tourillonnement.

S’il y une faute de lecture en refait tout de suite les observations, après on change l’origine et cette méthode est la même pour chaque station.

II.2.4. Mesure des angles verticaux :

C’est l’angle mesuré dans le plan vertical. Son origine est le Zénith. La détermination de l’angle est faite par double retournement à chaque origine. L’intérêt de cette méthode est d’éliminer les fautes de lectures et certaines erreurs systématiques et accidentelles, entre autre le Zo de l’appareil.

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La méthode d’observation est la même que sur l’angle horizontal en visant le centre du prisme.

A chaque origine, la valeur de l’angle vertical est donnée par :

ퟒퟎퟎ−퐂퐃+퐂퐆 푉1+푉2 퐕ퟏ 퐨퐮 퐕ퟐ = (3) [2] ; Et on fera la moyenne 푉(푔표푛) = (4) [7] ퟐ 2

II.2.5. Les erreurs commises :

 Erreurs systématiques :  Erreur de collimation : c’est le défaut de non perpendiculaire de l’axe optique de la lunette et son axe de tourillon;  Erreur de tourillonnement : c’est le défaut de non horizontalité de l’axe de tourillon ;  Erreur du limbe : c’est l’axe principal qui ne coïncide pas avec le centre du cercle horizontal ;  Erreur d’index du cercle vertical : C’est-à-dire l’index du cercle vertical n’est pas situé sur le vertical du centre de cercle ;  Erreur d’excentricité du viseur : C’est l’axe de visée qui ne coupe pas l’axe principal ou l’axe secondaire.  Erreurs accidentelles :  Erreur de calage de l’axe principal  Erreur de centrage sur le point stationné : Il est d’ordre de 4mm pour la mise en station ;  Erreur de pointé  Erreur de lecture  Erreur de dérive de zéro de l’appareil : due à la torsion du trépied.

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II.2.6. Levé de détails

La distance obtenue est suivant la pente. Puisque le terrain est presque plat, on a déterminé l’altitude par nivellement indirect. Le levé de détails est l’ensemble des opérations intervenant dans un levé topographique et consiste à déterminer à partir des points du canevas d’ensemble, polygonal ou de détail, la position des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existants sur le terrain.

Dans cette étude, nous adoptons la méthode de levé direct qui est un levé effectué entièrement sur le terrain à l’aide d’un appareil topographique. Ce levé direct est complet et à jour au moment de l’exécution du travail. Les principaux objectifs du levé de détail sont :

 Fournir des données exploitables pour d’autre aménagement puisque le plan reflète des détails existants sur terrain.  Etablissement d’un plan graphique et numérique.  Avoir les modèles numériques du terrain, les courbes de niveaux

Il peut obtenir un plan graphique qui est établi par un dessin du trait avec une précision de 0,2 mm ou un plan numérique qui est un fichier informatique des coordonnées des points c'est-à-dire Dessin Assisté par l’Ordinateur (DAO).

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II.3. Calculs topographiques

II.3.1. Calcul des angles horizontaux pour la polygonation

II.3.1.1. Moyenne des lectures à chaque visée

Elle est donnée par la formule suivante :

∑퐧퐢 퐥퐢 L = (5) [7] 퐧

L : lecture de chaque visée

n : nombre de lecture

∑풏풊 풍풊 : Somme de lecture

II.3.1.2. Contrôle :

Le contrôle des erreurs de lectures angulaires est réalisé en partant d’une direction connue et en refermant les lectures d’angles sur une direction connue.

II.3.1. 3. Calcul des angles au sommet à chaque séquence :

On appelle angle au sommet, la différence des lectures entre la référence et le point visé. En général, on détermine les angles au sommet par la formule suivante :

[퐿(푖 + 1) − 퐿(푟푒푓)]퐶퐺 + [퐿(푖 + 1) − 퐿(푟푒푓)]퐶퐷 퐻 = (6) [7] 푖 2

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II.3.1. 4. Moyenne des angles au sommet

(7) [7]

Hi (0) : Angle au sommet d’origine 0

Hi (100) : Angle au sommet d’origine 100

II.3.1. 5. Calcul des angles verticaux

II.3.1. 5.1.Calcul des angles de chaque séquence

(8) [7]

II.3.1. 5.2.L’angle vertical

(9) [7]

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II.3.2. Calcul de gisement approché

Le gisement d’une direction est l’angle horizontal mesuré positivement dans le sens horaire entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette direction. Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre l’axe des ordonnées du repère et le vecteur. Il est compris entre 0 et 400 gones.

Figure 1: Le Gisement

II.3.2.1. Calcul de gisement 푮푺ퟏ−푹

On va prendre les coordonnées de R connue et on va calculer les coordonnées de S1 en imposant le gisement 푮푺ퟏ−푹 observé, RS1 le distance ramené à la projection.

Le gisement est donné par la formule suivante :

∆X 푮 = arctan (10) [8] 푺ퟏ−푹 ∆Y

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Calcul gisement 푮푹−푺ퟏ

∆x (S1-R) = 511 536.300 – 511 144.000 = 392.3m > 0

∆y (S1-R) = 795439.550 – 794481.000 = 958.55m > 0

A.N:

∆x > 0; ∆y > 0 alors 푮푺ퟏ−푹= 375.269퐠퐫

Transmission du gisement:

La transmission du gisement est calculée par la formule:

(풊,풊+ퟏ) = 푮풓풆풇 + 푯풊 ± ퟐퟎퟎ품풐풏 (11) [8]

G (i, i+1): gisement de i, i+1

Gref : Gisement de référence

Hi : angle au sommet

II.3.3. Détermination planimétrique des points

II.3.3.1. Détermination de la distance L풔ퟏ

Les coordonnées de point 퐬ퟏ sont déterminées par rayonnement d’où la distance LS1est calculée par le procédé de l’amplification de base. Cette méthode est utilisée au cas où la distance entre la station et le point visé est très longue.

Etant sur une station S1, on vise le point de rattachement R connu en coordonnées Laborde Madagascar.

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On a obtenu la distance approchée SR notée D par la formule :

푫 = √∆푿ퟐ + ∆풀ퟐ (12)[9]

AN:

푫 = √(392.3) 2 + (958.55) 2

푫 =1035.720 m

II.3.3.2. Calcul de la distance horizontale

Avec une station totale, la distance obtenue sur terrain est toujours la distance suivant la pente. On devrait réduire cette distance à l’horizontale, dont la formule est la suivante :

Dh = Dp sin V (13) [7]

Dh : distance horizontale Dp : distance suivant la pente V : angle vertical

Calcul des coordonnées

On va calculer les coordonnées de point I par rapport à R en appliquant le gisement imposé GIR. Connaissant le gisement et la longueur de chaque côté du cheminement, on calcule à partir des coordonnées du point de départ les coordonnées des autres sommets par rayonnements successifs.

푋푖 + 1 = 푋푖 + 퐷 (푖; 푖 + 1) 푆푖푛 퐺 (푖; 푖 + 1) { (14) [7] 푌푖 + 1 = 푌푖 + 퐷 (푖; 푖 + 1) 퐶표푠 퐺 (푖; 푖 + 1)

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II.3.3.3. Fermeture angulaire

(15) [8]

n : nombre de sommets de la polygonale

AN : fa=199.9989-200.0000 fa= -0.0011gon

II.3.3.4. Tolérance de fermeture angulaire La tolérance angulaire est donnée par la formule suivante :

Soit Ta la tolérance angulaire, on a

(16) [8]

δa : Ecart-type de mesure d’angle n : nombre des sommets du polygone

Double observations donc on a

10 훿푎 = √2

10 AN : 푇푎 = 2.7 × ( ) × √5 √2

푇푎 = 42푑푚푔표푛

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II.3.3.5. Compensation angulaire

On peut procéder à la compensation si et seulement si fα

La correction de la Compensation angulaire est :

fα 퐶 = (17) [8] 푛

C : correction fα : Fermeture angulaire n : nombre de sommet

II.3.3.6. Fermeture planimétrique

Fermeture linéaire :

Dans le cas d’un cheminement fermé, la somme algébrique de ΔX et ΔY doit être égale à zéro. D’après le calcul énumérer dans le tableau 11, on a trouvé

풇풙 = Σ횫퐗 = 0.00 m

풇y= Σ횫Y = -0,02m

La formule de la fermeture planimétrique est donnée par la formule :

푓푝 = √푓푥2 + 푓푦2 (18) [8]

AN :

푓푝 = √0.002 + 0.022 = 0.02 푚

fp = 2cm

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II.3.3.7. Tolérance planimétrique

푇푝 = 2.7 × 훿푙√푛 (19) [8]

δl = 2cm (sans centrage forcé) n : nombre de côté du polygone

AN : 푇푝 = 2.7 × 2 √5

푇푝 = 12 푐푚

II.3.3.8. Compensation linéaire

D’après le calcul ci-dessus, la tolérance linéaire est supérieure à la fermeture linéaire. (fp

−푓푥 −푓푦 퐶푥 = 퐸푡 퐶푦 = (20) [8] 푛 푛

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II.3.4.DETERMINATION ALTIMETRIQUE DES POINTS II.3.4.1. Détermination de l’altitude Z des sommets (par nivellement indirect)

Observations sur terrain :

Stations ha(m) hp(m) Points V (gon) Dh(m) visés S1 1.405 1.50 S5 100.3401 261.18 S2 100.6482 271.83 S2 1.40 1.50 S1 99.2887 271.83 S3 98.7248 314.71 S3 1.46 1.50 S2 100.2545 314.71 S4 100.8982 280.62 S4 1.68 1.50 S3 100.6263 280.62 S5 99.9649 230.89 S5 1.37 1.50 S4 100.5594 230.89 S1 99.3787 261.18 Tableau n° 12 : Observation sur terrain.

 Principe Le nivellement permet de déterminer la dénivelée entre le point de station S et le point de visé P visé à partir des coordonnées planimétriques de A et B et l’angle vertical V.

 Méthodes On a fait des mesures d’angle zénithal V, puis mesures de distance inclinée.

V: Angle vertical [gon] ha : Hauteur d’appareil [m] hp : Hauteur du prisme ou Hauteur de voyant [m] Dh : Distance horizontale [m]

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II.3.4.2. Calcul des altitudes des points S1, S2, S3, S4 et S5

Les altitudes des points d’appui sont obtenues par la méthode de nivellement indirect.

Voici le principe :

La détermination de dénivelé entre le point de station S1 et le point de visé S2 se fait par le nivellement. Le nivellement indirect trigonométrique permet de déterminer la dénivelée ∆H entre la station S1 et un point S2 visé.

Figure 2 : Principe de nivellement trigonométrique

Di = La distance inclinée suivant la ligne de visée ou Dp.

V = L’angle zénithal

On peut écrire :

∆H S1-S2 = ht + Di S1-S2 x Cos V – hp (21) [7]

Avec ∆H S1-S2 = La dénivelée de S1 vers S2.

ht = La hauteur de l’appareil (ha).

hp = La hauteur de voyant ou plus généralement la hauteur visée au- dessus du point cherché

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Pour éliminer l’erreur de collimation

Il faut calculer la moyenne des altitudes aller et retour.

De S1 vers S2

∆HS1-S2 = ht + Di S1-S2 x Cos V – hp (22) [7]

De S2 vers S1

∆H S2-S1 = hp - Di S2-S1 x Cos V – ht (23) [7]

Fermeture et tolérance en altitude

La fermeture

fZ = ∑∆Z = ZS1 obs– ZS1 calc (24) [7]

ZS1obs : Altitude observée en S1

ZS1calc : Altitude calculée en S1

La tolérance

2 Tz = √∑Ti (25) [7]

Avec Ti est la tolérance sur l’écart entre deux déterminations indépendantes de chaque dénivelée.

C_ij=-f_Z

Avec:

C_ij: correction en altitude (mm)

AN : T z=110 mm

f z=13 mm

Puisque la fermeture est inférieure à la tolérance, alors on peut compenser.

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Points Ha(m) Hv(m) Dh(m) Cna(m) Dn(m) Dn Z (m) Zmoy(m) comp(m) S1 1.52 2 1249.03 194.75 0.00252856 -0.108 -0.105 1248.98 S2 1.48 2 1248.92 157.56 0.00165505 -0.267 -0.263 1248.79

S3 1.55 2 1248.66 150.60 0.00151206 0.355 0.359 1248.84 S4 1.53 2 1249.02 152.75 0.00155565 0.086 0.089 1249.06 S5 1.49 2 1249.11 109.29 0.00079632 -0.083 -0.08 1249.07 S1 fermeture -0.017 0 1249.03 Tableau 13:Calcul d’altitudes des sommets

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II.3.4.3. Implantation

L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications de plan, la position de détails ou des ouvrages à construire par des piquets colorés en rouge et blanc. Dans les travaux de terrassement, on a implanté la limite de la zone de l’ouvrage. L’opération se réalise en trois étapes : importation des données, matérialisation sur terrain et vérification.

II.3.4.4. Moyen matériel et personnel :

On utilise les matériels suivant :

 Station total WILD 1610.  Un trépied ;  Deux prismes ;  Ruban  Plan ;  Talkie-walkie.

Le personnel est composé d’un Chef de brigade qui dirige et contrôle les travaux, d’un opérateur qui assure toutes les opérations sur terrain et trois manœuvres qui portent les prismes et matérialisent les points.

II.3.4.5. Méthode d’implantation :

On utilise la méthode par coordonnées lors de l’implantation et on prend comme base d’implantation deux points de la polygonale de base. Pour contrôler, on change de station.

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II.3.4.6. Planimétrie :

Insertions des points sur le logiciel Covadis. On prend la commande point (acad) sur la commande (dessin) →change les points en point topo :

 Cov2D/point topographiques/immatriculation d’entité/ok : on a des points topo  Cov2D/listing/listing d’implantation :

On a un fichier Word.

(Les listes de points d’implantation sont dans l’annexe.)

II.3.4.7. Matérialisation des données sur terrain :

On dispose une station totale et un ruban sur le terrain horizontal, l’opérateur stationne la station totale en S1 et positionne le zéro du cercle horizontal sur S2. Il ouvre ensuite l’angle α depuis S2 et positionne le point P à implanter à la distance horizontale Dh de S1.

Figure 3: Implantation d’un point

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Contrôle

Nous avons appliqué deux méthodes de contrôle :

 Le changement de station : C’est une méthode pour contrôler les points sur terrain par une autre station.  Méthode classique : c’est les calculs de la distance horizontale à partir des coordonnées des points déjà implantés et mesurés sur terrain.

II.3.4.8. Altimétrie

On a utilisé le nivellement par rayonnement à partir de point de base. Si la zone est trop loin du point de base on fait un cheminement aller et retour pour placer une autre base. Durant ce cheminement, on applique la méthode de double station.

La nivelleuse nécessite une pige lors de la finition. On implante le pige de finition comme le carreau qui occupe toute la surface tel que leur côté est supérieur à la largeur de l’engin.

Photo2: Nivellettes

Les nivelettes sont très utilisées par les conducteurs de nivelleuse pour vérifier l’empierrement et les fonds de formes.

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CHAPITRE III : AMENAGEMENT DE LA ZONE

L’urbanisme fait appel à des sciences et des arts multiples et très divers tels que la sociologie, la statistique, l’architecture, l’histoire et l’économie. [10]

Les règles fondamentales actuelles constituent à diviser l’espace urbain en diverses zones dont les fonctions sont spécifiques (habitations, industrie, espace vert, circulation, Administration, etc…)

L’application de ces règles conduit à l’élaboration du Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi) sur lequel s’appuie les Administrations chargées de contrôler l’occupation du sol.

Le règlement de zonage est par la suite adopté pour mettre en œuvre le plan directeur et il reste un des outils à cette fin. Il est donc soumis au premier document et doit y être conforme.

III.1. ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR

III.1. 1. LE ZONAGE [11]

Théoriquement, le zonage a pour but de grouper géographiquement les usages compatibles, mais en pratique, il est souvent utilisé pour prévenir les nouveaux développements qui pourraient nuire aux résidents ou aux commerces existants et donc pour protéger la valeur des propriétés et maintenir une certaine homogénéité sociale.

Un règlement de zonage régit habituellement le type d'activité qui sera permis sur un lot particulier comme : espace vert, habitation, industrie, loisir, commerce, culturelle, cultuelle, administrative, les densités d'occupation du sol de ces activités (souvent exprimée par un coefficient d'occupation du sol ou COS), la hauteur des immeubles, l'espace qu'un immeuble peut occuper au sol, les distances entre les immeubles ou de l'immeuble à la limite du lot.

(marge de recul). Le zonage régit aussi les proportions de chaque usage sur un même lot (par exemple, le pourcentage d'espace vert) et la quantité de parking qui doit être fourni.

Un plan de zonage, qui précise l’affectation des sols dans les différents types de zones définies de façon homogène. Notre zone d’étude dans le Fokontany VAHILA SOAVINA sur

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un terrain marécageux à remblayer ; à une superficie de dix-neuf ha pour réaliser le projet d’aménagement.

Le plan de zonage comprend huit grands types de zones :

 Zones résidentielles  Zone d’activités commerciales  Zone d’activités administratives  Zone d’activités sanitaires  Zone d’activités cultuelles  Zone d’activités sportives; culturelles et loisirs  Zone d’activités pédagogiques  Zones réservées aux voies d’accès et zones vertes.

Ce plan de zonage précise l’affectation des sols dans les différents types de zones définies de façon homogène et de respecter le type d’occupation du sol autorisé.

III.1.1.1. Zones résidentielles

Les études urbaines et les enquêtes montrent que la majorité des habitants dans le fokontany construisent leur maison sur la digue et cela provoque une forte densité de la population à cause de l’insuffisance des espaces réservés aux habitations. Donc les zones résidentielles forment les plus importantes parties de l’occupation du nouveau quartier. On a placé la zone résidentielle presque dans toute partie de la zone surtout dans la partie extrême Nord et extrême Sud pour donner la satisfaction des populations qui sont entrainent de s’accroitre.

On se propose d’installer la zone résidentielle sur une superficie de 45.21% du nouveau quartier soit 8 Ha 71 a 99 Ca et elle sera répartie en quatre zones, séparées par la voie de communication: chaque zone regroupe les appartements individuels ou les villas.

Ces habitations seront bâties suivant les normes de constructions et doivent satisfaire les besoins des usagers.

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III.1.1.2 .Zone d’activités commerciales

Cette zone d’activité commerciale est la zone qui aura tous les jours beaucoup de monde, ainsi pour éviter les embouteillages, on y adopte aux alentours de la zone des accès. Elle est divisé en deux, le premier au Nord : la marché de quartier et au Sud : la Grande Surface qui sont proches des zones résidentielles,

 La Grande Surface

L’apparition d’une Grande Surface est en rapport avec la libéralisation des échanges et sans doute avec la réémergence d’une classe moyenne locale et la présence d’une minorité étrangère. Or une série d’études concernant le développement urbain et la fonction socio- économique des marchés montre qu’un projet d’aménagement d’un quartier résidentiel est mieux d’avoir sa grande surface.

Cette grande surface est de 7146m². Il se divise en deux :

• Au rez de chaussé, il sera composé des marchandises générales, les boucheries, les charcuteries, les produits artisanaux, les poissonneries, les légumes….

• A l’étage, on y trouve la boutique vestimentaire et cosmétique, restauration, boulangerie, pharmacie. Elle est équipée d’un local pour toilettes publiques, des bacs à ordures et il y a aussi des bornes fontaines.

 Marchés du quartier

Afin de solutionner l’occupation anarchique des ruelles et trottoirs dans le fokontany, la création de nouveaux marchés dans le nouveau quartier est prévue. Les produits offerts sont essentiellement alimentaires. Ce marché occupe une surface de 3741m², soit 37 a 41 Ca.

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III.1.1.3 .Zone d’activités administratives

Il est important pour assurer la sécurité des habitants, pour faciliter leur préparation de dossiers administratifs. Ainsi, on envisagera la construction d’un bureau de Commissariat de police et un bureau du Fokontany.

 Le bureau de Commissariat de police comprendra : - Au rez de Chaussée : une (01) salle d’attente, deux (02) salles réservées pour les gardes à vues (cellules) et pour l’accueil, des toilettes, des salles d’eau. - A l’étage : trois (03) salles pour les bureaux de commissaire, de l’inspecteur et des agents de police.

 Le bureau de Fokontany Soavina  : - Au rez de chaussée : un hall, une salle de conférence, des toilettes et salles d’eau - A l’étage : une salle d’accueil, deux salles pour le chef du Fokontany, le secrétaire et l’adjoint

L’ensemble contient un espace réservé aux parkings pour 7 voitures. Cette zone est entourée et couverte de végétations décoratives, des gazons et des parterres et de jet d’eau.

III.1.1.4. HOPITAL

La santé est un élément indispensable pour la vie d’un être vivant. L’aménagement d’un hôpital est alors en vigueur pour une société et apporte aussi un développement pour cette société. Cette zone se trouve à côté d’un espace vert car l’harmonie de l’espace viaire peut satisfaire aux passions de l’hôpital. Dans cette zone, on y trouve : à l’entrée les responsables pour l’accueil et pour l’organisation des emplacements des véhicules qui y circulent et enfin pour les renseignements et au centre, il y a un parking pour le stationnement, espace spécifiquement aménagé pour le stationnement des véhicules, des ambulances et les brancards. Un grand bâtiment pour les soins généraux, à la partie droite, la maternité et enfin des zones vertes un peu partout pour l’harmonie de l’espace.

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III.1. 1.5. Zone d’activités cultuelles

A cause de la difficulté de la vie, l’homme a besoin de prier, de demander au Seigneur. Ainsi on fait la zone d’activité cultuelle en endroit calme, paisible et adorable pour avoir beaucoup de concentration lorsqu’on parle au bon Dieu. Cette zone d’activité est clôturée par des haies vives. Elle est composée d’une chapelle de 225 m2 entourée par des pavés et le reste est pour les jardins et quelque arbre.

III.1.1.6. Zone d’activités sportives; culturelles et loisirs

Les zones d’activités sportives et du loisir sont un lieu d’éducation physique et des centres de divertissement pour toute la population. Cette zone comprend des parkings accessibles à toutes personnes venant pratiquer les sports. Elle comprend aussi un terrain de football, deux stades de basket-ball, de volley-ball et de hand-ball qui se superpose sur un même lieu avec des vestiaires pour les équipes tous venant. Elle comprend aussi une piscine sans oublié les zones vertes pour harmoniser l’espace.

Cette zone serait agréable pour toute personne surtout les étudiants qui a besoin de s’exercées un effort physique.

III.1.1.7. Zone d’activités pédagogiques

Pour y participer à une aide sociale dans la commune et le fokontany. La création de deux établissements scolaires et prévue dans ce projet de création d’un nouveau quartier. Un EPP et un CEG en respectant les normes sur l’éducation.

Pour l’EPP, trois bâtiments sont envisagés pour cet établissement dont chaque bâtiment comprenant six salles de classe dont trois salles au rez de chausser et trois salles à l’étage. Une salle de classe possède 25 élèves; et celle du CEG, trois bâtiments qui contiennent chacune six salles de classes.

Ces deux établissements possèdent aussi les éléments suivants : Une salle destinée à la bibliothèque, Une salle des professeurs, un bureau de l’administration, une salle de laboratoires, une grande cour de récréation, une maison pour le gardien.

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III.1.1.8. Zones réservées aux voies d’accès et zones vertes.

 Voies d’accès :

La largeur du chaussée de la rue principale sera 7m dont elle comporte 2 voies (aller, retour) de 3.5m de large chacun. Cette route aura une largeur de 4 m de trottoir de chaque cotés. La largeur du chaussé de la rue d’accès dans chaque zone résidentielle sera 5m dont elle comporte 2 voies (aller, retour) de 2.5m de large chacun. Cette route aura une largeur de 2.70 m de trottoir de chaque cotés. Une telle largeur est choisie pour faciliter la circulation des voituriers ainsi que des piétons.

Pour assurer la sécurité des usagers de la voie publique et pour améliorer la visibilité pendant la nuit des poteaux sera installée au bord de route.

 Zones vertes :

Le but d’installation des zones vertes est d’acquérir l’appellation de « quartier vert ». Pour atténuer les effets de la pollution urbaine, la sauvegarde des espaces verts et leur importance devront être des priorités. Cette zone aura est une lieu de promenade et de détente ainsi, elle va y avoir : des divers arbres isolés, des pelouses, des parterres, un jet d’eau, une borne fontaine, des bancs, des lampadaires et pour respecter la propreté il va y avoir des bacs à ordure.

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III.1.1.9. Tableau récapitulatif de la zone d’activités

Le Plan d’Urbanisme Directeur du projet est à l’échelle 1/3000 et dont la subdivision en zone d’activités est prévue comme suivant :

Zone d’activités Valeur en % Surface en (m²)

Zones résidentielles 45.21% 87 199m²

Zones d’activités commerciales 5.64% 10 887m²

Zones d’activités sportives et de loisirs 6.82% 13 155m²

Zones d’activités pédagogiques 4.45% 8 584m²

Zones vertes 4.34% 8 365m²

Zones d’activités Administratives 6.45% 12 439m² Zone réservé aux voies principales 22.48% 43 355m²

TOTAL 100% 192 862m²

Tableau 14 : Récapitulatif de la zone d’activité

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III.2. ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DE DETAILS

Les infrastructures qu’on va implanter doit répondre aux besoins et être conformes au code de l’urbanisme.

On peut énumérer les infrastructures à créer suivantes :

Pour les zones résidentielles, ce sont les maisons d’habitations individuelles. La zone d’activités pédagogiques est composée de l’école publique primaire et le CEG. La zone d’activités sportives et de loisirs contient le terrain de football, deux terrains de basket-ball, des volley-balls et des handballs avec un bâtiment pour le vestiaire. La zone administrative est équipé d’un bâtiment pour le bureau du fokontany et des sécurités publiques avec de parkings. La zone d’activités sanitaires est une clinique. La zone d’activités commerciales se partage en deux : la partie nord, la marché du quartier et aux sud, une grande surface. Pour le cultuelle, un édifice religieux et les zones réservées pour les voies d’accès, les espaces verts.

III.2.1. Le Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé)

Le PUDE évoquera les petits détails mais il est reste conforme au PUDI. Il fixe les modes d’utilisations du sol dans un îlot.

Dans nos études, le PUDé détermine : Le tracé des voies de circulation; Les modes particuliers d'utilisation du sol; Les emplacements des divers domaines publics ; Les installations des espaces libres; Les règles et les conditions de construction; Les conditions d'occupation du sol.

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III.2.2. Mise en place des équipements urbains

III.2.2.1.Conception architecturale

Pour les zones résidentielles, Le bâtiment sera construit en RDC avec deux types de maison, destiné pour l’habitation : la villa 4P qui occupe la parcelle de 480m2 et la villa 3P de 420 m2.

III.2.2.2. Dimensionnement de la chambre [11]

Pour respecter la norme, voici le volume d’aire nécessaire par personne

Adulte Enfant

Volume d'air suffisant (en m3) 32 15

Hauteur sous plafond Minimale (en m) 2.5

Surface de la pièce minimale 1 (en m2) 6à24 8à12

Tableau 15 : Volume d’air par personne

Dans notre cas on prend comme hauteur sous dalle = 2,70m alors,

 Les chambres pour les enfants  Pour la villa 4P : 2.80 x 3.25 x 2.7 = 24.6 m3 ; 3.00 x 3.25 x 2.7 = 26.3 m3 ;

 Pour la villa 3P : 3.25 x 3.25 x 2.7 = 28.5 m3 ;

 La chambre pour les parents  Pour la villa 4P : 3.00 x 4.45 x 2.7 = 36.0 m3 ;  Pour la villa 3P : 4.50 x 3.25 x 2.7 = 39.5 m3 ;

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III.2.2.3. Les études de VRD

Compte tenu de l’importance des VRD dans la réalisation d’un projet d’aménagement d’urbanisme, cette partie fera une étude approfondie sur ce point.

On désigne par VRD, Voirie et Réseaux Divers, l’ensemble des travaux qui ont pour objet de mettre un terrain en état de recevoir une construction et de raccorder les bâtiments aux réseaux de distributions collectifs des fluides et à la voirie publique. Il concerne essentiellement les amenées d’eaux, d’électricité, de chauffage, de téléphone, les évacuations d'eaux usées, les voies de desserte, les espaces verts et éventuellement les clôtures.

La voirie se compose de la chaussée, de trottoirs, de pistes cyclables et du parking. Les réseaux divers regroupent l’assainissement et la distribution en eau potable, en électricité, en télécommunication, etc. Tout projet rattaché à la circulation et aux constructions est lié aux travaux de VRD. En particulier, on peut citer les groupes immobiliers, les groupes de pavillons, les bâtiments industriels et surfaces de vente, les lotissements, etc. Leur réalisation préalable à l’ouverture d’un chantier devrait être obligatoire quel que soit son importance.

III.2.2.4. Objet

Les travaux consistent généralement à l’aménagement du terrain brut ; la mise en place des canalisations d’assainissement, l’alimentation en fluides, la création de la voirie, la réalisation des plantations et des chemins piétons et éventuellement la mise en place des clôtures.

III.2.2.5. Etude de la voirie

La voirie occupe 22.48% de la surface opérationnelle. La chaussée et ses accessoires peuvent représenter jusqu’à la moitié du coût de viabilisation du projet. Par conséquent, le coût de la voirie conditionne le prix de vente des lots. Une étude approfondie est alors indispensable pour la réussite de l’opération. Les voies de circulation dans le quartier regroupent les voies de distribution reliant les zones aux voiries existantes et les voies de desserte qui permet l’accès aux lots. Le tracé de la voirie doit prendre en compte la

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topographie du terrain et les voies existantes ; Le choix du profil en travers type doit permettre un bon écoulement des eaux avec une pente transversale comprise entre 0,5% et 2% , L’épaisseur et la composition de la chaussée sont liées aux contraintes financières et techniques du projet en particulier la constitution du sous-sol ; La circulation des véhicules lourds doit permettre le ramassage des ordures; Les accessoires de la voirie regroupent les caniveaux, les bouches d’égout, les trottoirs et les pistes cyclables.

 Le dimensionnement de la voirie

Les épaisseurs de la chaussée dépendent de trois paramètres : la nature du sol permettant d’apprécier la portance du sol et sa perméabilité à l’eau ; le trafic, faible en quartier , La qualité mécanique des matériaux constituant la chaussée.

Le tableau ci-dessous nous récapitule la valeur de la portance suivant le comportement du sol.

Classification des sols (indices de sollicitations du support)

DEFINITION PRATIQUE PORTANCE

Le comportement du support rend le chantier impraticable. 0

Le support est déformable un compactage satisfaisant du fond de forme. 1

Le support est réglable et compactable mais reste déformable. 2

Le support est réglable et compactable 3

Le support peut constituer une couche de fondation. 4

Tableau 16 : Valeur de la portance du sol suivant la résistance du sol [11]

Le choix de la structure varie en fonction de l’indice de sollicitation du chantier, de la qualité du sol, du coût des matériaux et du coût de transport. Dans le lotissement, l’indice de sollicitation dépend de l’effectif de logements dont la voirie aura à desservir.

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Classification des sollicitations (indices de sollicitations de chantier)

TAILLE DE LA ZONE INDICES DE

X = nombre de logements HIERARCHIE DES VOIES SOLLICITATIONS

De faible importance : Routes d’accès ou de desserte C X < 50 logements De moyenne importance : Route de distribution locale B 50 < X < 500 logements Route d’accès ou de desserte C De grande importance : Route de distribution principale A X > 500 logements Route de distribution locale B

Route d’accès ou de desserte C

Tableau 17 : Récapitulation des indices de sollicitations en fonction de la taille de la zone [11]

Pour les chantiers d’indice de sollicitations C, cas du lotissement, la chaussée peut se composer : d’une couche de roulement qui assure l’étanchéité d’une couche « fondation base » qui a pour rôle de répartir l’impact des charges sur le sol du feutre géotextile qui assure l'imperméabilité de l’eau sous la chaussée.

Suivant l’indice de la qualité du sol, quelques variantes de structures sont adaptables pour le chantier d’indice de sollicitations d’indice faible.

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Figure 4 : Variantes de structures de chaussées suivant l’indice de qualité du sol [11]

III.2.2.6. Etude des divers réseaux

Pour être constructible, les terrains doivent être desservis par les réseaux en eau potable, en électricité et par la voirie. Pour apporter plus de confort, d’autres réseaux peuvent être mis en place.

Les études de réseaux regroupent l’assainissement qui consiste à la collecte et au traitement des eaux usées domestiques et des eaux pluviales. Ces eaux peuvent être traitées sur place ou transportées et déversées dans un réseau existant, la distribution de l’eau potable, indispensable à la vie des êtres vivants, la distribution de l’énergie composée du réseau d’énergie électrique, l’éclairage public qui tient un rôle important dans l’aspect du paysage urbain et à la sécurité durant la nuit, le réseau de télécommunication constitué du réseau téléphonique et de vidéo de surveillance.

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 Les branchements sur le réseau public

Les réseaux en eau potable, en électricité et l’évacuation des eaux sont généralement reliés aux réseaux publics existants.

 Le réseau en eau potable

L’estimation en consommation d’eau dépend de l’usage auquel est destinée l’eau : eau potable à usage privé, incendie, etc. La détermination de la consommation d’eau est donnée par la formule suivante :

Q = (300 x N x 3) / 24 (26) [11]

Q : le débit horaire instantané en litres

N : le nombre d’usagers

L’alimentation en eau des matériels utilisés par les sapeurs-pompiers par le réseau incendie et l’entretien des espaces verts et le nettoyage des espaces communs par le réseau d'arrosage sont complémentaires de la distribution d’eau potable. L’écoulement des conduites ne se fait que dans un seul sens ce qui devrait nécessiter une purge d’eau.

 Le réseau électrique

Les immeubles doivent être alimentés en énergie. La détermination de la puissance nécessaire est de la compétence des gestionnaires du réseau suivant la nature de son usage.

Trois types d’alimentation sont possibles :

- La desserte en basse tension, puissance inférieure à 100 kVA, - L’alimentation d’une puissance supérieure à 100 kVA nécessitant un poste de transformation,

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- La desserte aérienne.

Les installations du réseau consistent à la pose de câbles de distribution, des coffrets de raccordement individuels devant être placés en limite de propriété et du poste de transformateur s’il a lieu, puis au raccordement du réseau. Le réseau électrique ne se limite pas à la distribution des habitations, il concerne également l’éclairage des chemins d’accès et des parcs de voiture pour l'améliorer la sécurité publique la nuit, tout en ne nuisant pas à l’esthétique le jour.

 Le réseau en eaux usées

Les eaux usées sont susceptibles de contaminer la nappe phréatique et de créer des foyers d’épidémie. Il est donc nécessaire de les rendre inoffensifs. Dans l’étude de ce réseau, seule intervient la prise en compte du volume et non de la pollution.

La dimension des collecteurs, calculés à section demi pleine, est basée suivant l’usage journalier. Dans le domaine d’habitat, le débit en eaux usées est considéré au même débit qu’en eau potable. Pour l’usage domestique, l’homme utilise environ 150 litres d’eau par jours par personne. Le débit de pointe dans l’habitation est donné par la formule :

Q = 0.00019N (27) [11]

N : le nombre de logements desservis

La section des canalisations se détermine par lecture sur l’abaque des eaux usées et varie en fonction de la pente des canalisations.

 Le réseau téléphonique

Ce réseau est facultatif, son branchement est raccordé à la ligne publique s’il existe. Il est constitué de l'ensemble des câbles (Téléphone, Télex et de Télédistribution) et des équipements permettant toute transmission, émission ou réception de la voix, de données et

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d'image. Les installations du réseau comprennent la pose des canalisations, de chambres et de regards afin d’assurer les liaisons entre les réseaux ouverts au public et l'habitation individuelle. Le dimensionnement des câbles sont de la compétence des services concessionnaires.

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CHAPITRE I : EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET

I-LA MISE EN COMPATIBILITE DES INVESTISSEMENTS AVEC L’ENVIRONNEMENT OU MECIE

I- 1 Généralité

La mise en compatibilité des investissements avec l’environnement ou MECIE est un règlement régissant tout investissement sur un projet afin de viser ses impacts sur l’environnement. La MECIE a pour objectif d’imposer, à tout projet, une procédure technique et administrative qu’il faut obligatoirement suivre avant l’approbation de ce projet.

La MECIE est donc une orientation établie pour tout projet vers une recherche optimale d’une solution technique correspondant à un minimum d’impact sur l’environnement. L’Etude d’Impact Environnemental (EIE) est alors nécessaire pour évaluer les impacts susceptibles d’un tel projet. Cette EIE consiste l’examen préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement. Elle devra mettre en œuvre toutes les connaissances scientifiques pour prévoir ces impacts et les ramener à un niveau acceptable. Tout cela dans le but d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des meilleures technologies disponibles à un coût économiquement viable. Le niveau d’acceptabilité est apprécié en particulier sur la base des politiques environnementales, des normes légales, des valeurs limites de rejets, des coûts sociaux, culturels et économiques, et des pertes en patrimoines.

II- ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET

II- 1 Généralité

L’environnement comprend : ‘’ les hommes, les animaux et les plantes ‘’. Implicitement, il en ressort que la législation privilégie les êtres vivants, lesquels sont en interaction avec leur milieux. L’ensemble de ces éléments et de leurs activités forme un écosystème, dont le suivi et l’équilibre sont assurés par la santé et la qualité des composants et les échanges génétiques ou d’information.

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Aménagement d’une zone à urbaniser 83

Ce système est une activité sur un espace donné, caractérisé par sa topographie, son climat, sa géologie, etc. l’EIE étudie précisément toutes les modifications, définitives et temporaires, affectant n’importe quel composant de ce système sur un périmètre donné. Dans ce sens la compatibilité doit être assurée avec l’aménagement du territoire puisque la Loi fédérale sur l’Aménagement du Territoire (LAT) précise que les actions d’aménagement doivent se faire de manière à préserver le milieu vital et le paysage.

II- 2 Etude d’impacts environnementaux du projet

Comme tout projet d’aménagement, la réalisation de cette étude expose différents impacts dans divers domaines (vie socio-économique, environnement, …). Ils sont positifs ou négatifs suivant la phase d’exécution et le type des travaux. La plupart des effets négatifs sont rencontrés pendant la réalisation des travaux (pollution de l’air, bruits et odeurs nauséabondes) tandis que la majorité des impacts, qui sont positifs, se relèvent après l’accomplissement du projet : protection de la zone contre les inondations, réduction du taux de chômage, embellissement des quartiers et création d’un meilleur cadre de vie, amélioration de la santé publique amélioration de la système de développement de la jeunesse (sports, cultures et loisirs) ; assurance du développement économique.

Les objectifs de cette étude sont de :

 réduire la vulnérabilité de ce projet : les interactions entre sol, sous-sol, eaux de surface, eaux souterraines ;  mettre en évidence les impacts du projet sur l’environnement tant sur le plan physique, biologique ou humaine (socio-économique).

II- 2 .1. Effet sur la topographie

Pendant la réalisation du projet, le remblaiement des parties non occupées et inondables constituent les principales modifications de la topographie de la zone. Etant donné qu’un renforcement du système d’évacuation d’eau est prévu dans cette étude, le changement de la topographie de l’espace ne provoque pas des problèmes, au contraire, il met le quartier à l’abri des inondations.

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II- 2 .2. Effet sur l’air Les poussières disséminées pendant le remblaiement et le travail de démolition polluent l’atmosphère. Ce dégagement de poussières gêne temporairement le voisinage et le personnel du chantier. Cependant, l’arrosage des matériaux de remblaiement et l’accélération des travaux, surtout au moment du déchargement des camions peuvent diminuer cette pollution.

II- 2 .3. Effet sur l’eau L’intervention d’engins de chantier par les hydrocarbures (huiles, fuel) provoque la pollution des eaux. Ensuite le régime d’écoulement des eaux de surface et des eaux souterraines est modifié pendant les travaux de remblaiement. Enfin l’étanchéité des sols peut avoir des risques d’inondations.

II- 2 .4. Esthétique et santé Cette étude propose la création de quelques infrastructures (terrain de sports,….) et donne au quartier du Vahilava une condition de vie agréable. La réalisation et la réhabilitation des réseaux d’assainissement, l’enlèvement des ordures et la création d’autres activités permettent d’améliorer la santé publique.

II- 2 .5. Effet socio-économique Au cours de la réalisation du projet, nombreux sont les emplois créés, comme l’utilisation de mains d’œuvre non qualifié. En outre, la clientèle, concernant les activités commerciales de la zone d’études sera beaucoup plus importante. D’autre part, la création de nouveaux équipements et infrastructures génère divers emplois à longue durée, à savoir l’embauche des gardiens, de divers responsables des centres sociaux et d’autres agents d’entretien des nouvelles infrastructures. Par ailleurs, le budget du quartier ainsi que celui de la commune peuvent s’accroître grâce aux diverses recettes (loyer des terrains de sports et du centre culturel,….). L’existence de centre culturel et de loisirs incite les jeunes à diversifier leurs distractions et par conséquent, le taux des délinquances diminue (alcoolisme, tabagisme, banditisme, taux de chômage…). Comme l’emplacement des zones d’activités culturelles et loisirs, ainsi que des centres commerciaux sont bien étudiés, le projet apporte beaucoup d’avantages dans le domaine socio-économique.

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II- 2 .6. Les impacts qui peuvent fragiliser les infrastructures

Origine : remblais

Impacts Causes

 Affaissement/ tassement des remblais  Choix des matériaux  Surcharge des véhicules  Absence de drainage et conséquence

 Déformation des remblais  Choix des matériaux  Surcharge des véhicules  Absence de drainage et conséquence  Instabilité statistique

 Rupture des remblais (localisée)  Aggravation du phénomène d’érosion

 Erosion de talus de remblais  Absence des végétations  Erosion des berges  Débordement des cours d’eau

 Ruissellement de la plateforme  Erosion en sortie d’exutoire

 Empiétement sur remblais  Exploitation des matériaux, extension des périmètres agricoles Tableau 18 : Récapitulation des impacts causés par le remblayage

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Aménagement d’une zone à urbaniser 86

Origine : chaussée

Impacts Causes  Destruction de la chaussée pour  Dégradation du corps de la chaussée travaux d’autres types nécessaires

(eau, électricité, téléphone)

 Choix des matériaux, méthodes de diagnostic  Absence de drainage souterrain  Surcharge des véhicules  Manque d’entretien  Sollicitation horizontale issues  Dégradation de la couche de roulement des véhicules (freinages, (revêtue) dérapages, état des pneumatiques)

 Manque d’entretien  Dégradation de la couche de forme (en terre)  Choix des matériaux, méthode de diagnostic  Non-respect des barrières de pluie  Effondrement en masse  Choix des matériaux, méthode de diagnostic  Erosion des accotements  Stationnement des véhicules  Absence de raccordement sur les pistes de desserte  raccordement des anciennes déviations  parcours du détail  surbaissement ou mauvais drainage  Submersion  Sédimentation sur la chaussée et les exutoires  Ligne rouge trop basse (manque d’exutoire) Tableau 19 : Récapitulation des impacts causés par les destructions de la chaussée

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Origine : drainage

Impacts Causes  Erosion des fossés  nature des matériaux, évolution du bassin versant  vitesse d’écoulement  insuffisance de fossés divergents  Colmatage des fossés, des passades busés et des  dimensionnement, évolution puisards des thalwegs  manque d’entretien provoquant d’importantes inondations (drainage, eaux usées, déchets, urbanisme)  manque d’entretien  évolution des bassins versant  Déformation/rupture des passages busés  conséquence des phénomènes colmatage des fossés et érosion régressive des exutoires  Erosion régressive de l’exutoire  nature des matériaux, évolution du bassin versant  vitesse d’écoulement  hauteur de chute  Baisse de la nappe phréatique  modification du drainage naturel conduisant à un assèchement des puits ou des cultures

Tableau 20 : Récapitulation des impacts causés par le drainage

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Aménagement d’une zone à urbaniser 88

CHAPITRE II : COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET

Il est utile de savoir le capital investi pour la réalisation de ce projet. Ce capital concerne toutes les charges relatives aux travaux topographiques, les traitements des données et la conception des infrastructures.

II.1. Coût des travaux topographiques

II.1.1.Durée des travaux :

La durée des travaux est détaillée sur le tableau ci-dessous :

Travaux Durée /jour Reconnaissance 1/2

Polygonation et Levée de détails 3 (TN+ Remblais)

Traitement au bureau 5 TOTAL 8 et 1/2

Tableau 21: Durée de travaux

II.1.2.Base de prix : Composante Du Prix Qté PU (Ar)

Chef de brigade 1 40 000 Dessinateur 1 10 000 Opérateur 1 20 000 secrétaire 1 10 000 Main d’œuvre 1 5 000 ordinaire Station Totale 1 80 000 Niveaux 1 40 000 Voiture de liaison 1 100 000 Tableau 22: Moyen personnel ordinateur 1 30 000 Source : Expert en Construction des Bâtiments (ECB), 2017

Fourniture de bureaux 1 10 000 Outillage 1 10 000 Borne 1 4 000 RAZAFINDRAKOTOPiquet en bois Minoharisoa Andrianina 1 200 IGF-2016

Tirage A2 1 2000 Tirage A3 1 1000 Tirage A4 1 500 Aménagement d’une zone à urbaniser 89

II.2. COUT DU PROJET :

Le cout de projet est la somme de toutes les dépenses durant la réalisation. C’est ainsi que nous avons pu avoir le rapport entre le cout du projet et les couts des travaux topographiques.

Voici le sous détail des prix :

Composante Du Prix Qté PU (Ar) Station Totale 1 80 000 Niveaux 1 40 000 Voiture de liaison 1 100 000 ordinateur 1 30 000 Matériaux et Outillage

Fourniture de bureaux 1 10 000 Outillage 1 10 000 Borne 1 4 000 Piquet en bois 1 200 Tirage A2 1 2000 Tirage A3 1 1000 Tirage A4 1 500 Tableau 23 : Moyen matériel

N° Désignation Qté PU montant (AR) Reconnaissance : 2 30000 60000 I  Déplacement 2  Topographe 60000 120000

2  Matérialisation 25000 50

SOUS SOUS TOTAL 230000 TOTAL Polygonal SOUS  Brigade topo 2 80000 160000 II TOTAL  Station total 2 80000 160000 000  Niveau 2 40000 80000 RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina IGF-2016  Fourniture 1 10000 10000

410000

Lever de détail III 3 80000 240000 Aménagement d’une zone à urbaniser 90

N° Désignation U Qté PU montant (AR) Polygonal  Brigade topo HJ 2 80000 160000 II  Station totale MJ 2 80000 160000

 Niveau MJ 2 40000 80000  Fourniture FFT 1 10000 10000

SOUS TOTAL 410000 Levé de détail 80000 III  Brigade topo HJ 3 240000

 Station totale MJ 3 80000 240000

SOUS TOTAL 480000

Traitement au bureau 40000 80000  Dessinateur HJ 2 IV  ordinateur 30000 60000 MJ 2  Fourniture de 10000 10000 fft 1 Bureau  Tirage 1000 6000 U 6

SOUS TOTAL 126000

Implantation :

Hj 3 240000  Brigade topo 80000

V  Station totale MJ 3 80000 240000  Niveau MJ 3 40000 120000 40000  Déplacement Fft 3 120000

SOUS TOTAL 720000

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Aménagement d’une zone à urbaniser 91

Source : Expert en Construction des Bâtiments (ECB), 2017

2 366 000 TOTAL GENERAL (Total + TVA 20%)

Tableau 24: Cout du projet

Arrête le présent devis à la somme de deux million trois cent soixante-six mille Ariary (2 366 000 Ar) y compris la TVA 20%.

Coût du remblayage:

On a besoin 107 624.991 m3 de volume de terre à remonter la cote du terrain d’où les prix de terre total est environ Ar 8.609.999.928 (Huit milliards six cent neuf millions neuf cent quatre-vingt-neuf mille neuf cent vingt-huit Ariary).

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Aménagement d’une zone à urbaniser 92

CONCLUSION

Nous avons constaté qu’il est plus que nécessaire de guider et d’orienter le développement d’une ville suivant un règlement de planification pour la gestion de son espace.

Ce projet d’aménagement a pour objectifs d’aménager une zone en respectant les règles de l’urbanisme, de la sécuriser face aux inondations, de proposer l’amélioration des réseaux routiers existants et la gestion d’espace afin de maîtriser le développement d’une manière bien hiérarchisée et viable. L’élaboration de cet aménagement nécessite une étude très élargie dans tous secteurs faisant vivre la commune. Cela demande une méthode d’analyse et de correspondance des différentes informations recueillies assez performante, d’où un projet de cette ampleur montré l’importance de la Topographie dans le cadre de la construction des bâtiments.

Un projet de création d’une voie de desserte a été étudié pour la promotion de ce plan directeur d’urbanisme établi. Ceci consiste en une étude technique et financière afin de pouvoir constater la faisabilité vis-à-vis du potentiel de la commune. Se référant au décret portant sur la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement, on a fait une évaluation des impacts environnementaux du projet pour en maîtriser les effets nuisibles liés à sa réalisation.

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Aménagement d’une zone à urbaniser I

BIBLIOGRAPHIES

[1] Midi- Madagascar N°3896; «Agglomération d’Antanarivo», 05 Juillet 2017

[2] Alain MEUNIER : « GUIDE DU PERMIS DE CONSTRUIRE », Paris ; Édition 2008/2009

[3] Isabelle contini : «L’apport historique de l’urbanisme des villes pour l’urbanisme des systèmes L’information »

[4] RAZAKANDRAINY Hasina Mamitiana « CONRIBUTION DU SIG A L’ELABORATION D’UN PLAN D’URBANISME DIRECTEUR » ESPA-IGF 2011- 2012

[5] Henri BORNEVAL : «Photogrammétrie Générale », édition IGN 1972.

[6] Commune Rurale SOAVINA « MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE RURALE SOAVINA» Janvier2017,

[7] DUQUETTER « Topographie Générale », édition 1979, 125 pages

[8] Baccalauréat professionnel Technicien Géomètre Topographe, version 2013

[9] André Houssein « Technologie de Topographie », édition 1985, 211 pages.

[10] RAMANANDRAIBE Iandiniaina « CONSTRUCTION D’UN IMMEUBLE R+4 SIS A TAOLAGNARO » Mémoire de fin d’études en BTP, 2010.

[11] RATSIMBAZAFY Hoby Hanitrarivo « AMENAGEMENT D’UN QUARTIER A VOCATION TOURISTIQUE ET COMMERCIALE» Mémoire de fin d’études en BTP, 2010.

[12] MAHAZOSOA Tokiarimamy «ELABORATION D’UN PLAN DIRECTEUR D’URBANISME PAR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) » Mémoire de fin d’études en BTP, 2014.

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Aménagement d’une zone à urbaniser II

ANNEXE

ANNEXE I : PRESENTATION DES LOGICIELS UTILISE DANS LE PROJET

Les logiciels ArcGis et AutoCAD-COVADIS sont indispensables pour notre projet dans la réalisation et le traitement des données.

Présentation du logiciel ArcGis

ArcGis est un logiciel SIG qui propose une structure évolutive permettant la mise en œuvre du SIG pour des utilisateurs sur des postes bureautiques, des serveurs, sur Internet et sur le terrain. Il permet d’élaborer un système d’information géographique complet grâce à un ensemble intégré de logiciels. Le déploiement du SIG s’effectue à l’aide des quatre infrastructures suivantes : ArcGis Bureautique, Serveur, nomade et ESRI Developer Network. Quant à notre projet, il se concentre sur l’utilisation de l’ArcGis bureautique qui comprend une suite d’applications bureautiques intégrées :

 ArcMap : Application principale d’ArcGis pour la cartographie, mise à jour, requêtes, analyse Spatiale.

 ArcCatalog : Application d’ArcGis pour organiser et gérer les informations géographiques.

 ArcToolbox : Ensemble organisé des outils de géo-traitement.

Présentation du logiciel AutoCAD- COVADIS

L’AutoCAD - COVADIS est un logiciel de Dessin Assisté par Ordinateur (DAO). Il permet de réaliser des dessins précis grâce à ses fonctions de base pour la construction des formes géométriques de base.

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Aménagement d’une zone à urbaniser III

Saisie des données dans le logiciel AutoCAD - COVADIS

Pour effectuer un plan sur Covadis, il faut saisir les données du levé topographique obtenu sur terrain

Voici la démarche à suivre : Cov. Calculs / Edition GéoBase et la saisie des données se fait comme suit :

 Les stations sont saisies en cliquant sur le sigle Saisie de la station. Ainsi, on introduit le numéro de station, hauteur d’appareil, et le symbole associé.  Pour la référence, on saisit la hauteur de prisme, l’angle horizontal et vertical, La distance inclinée, ainsi que le symbole associé.  Pour les mesures, on introduit les mêmes composantes que la référence.  On introduit les coordonnées x,y,z des stations.

Saisie de la station saisie référence saisie points visés (mesure)

Saisie des coordonnées des stations

Apres ce report des données dans le Géobase, on fait le calcul automatique des données.

CovCalc / Edition Geobase / Calcul / Points rayonnées et cliquer sur puis > Calculer et en suite >Fin+ Listing et il demande d’enregistrer ou non

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Aménagement d’une zone à urbaniser IV

Une fois que les points sont calculés, on pourra générer le dessin : CODIFICATION / GENERATION DU DESSIN / OK.

On traite ensuite le plan en utilisant les fonctions de base de construction des formes géométriques du logiciel AutoCAD (ligne, polyligne,…).

OPERATION 3D :

Le MNT est la base indispensable pour la plupart des calculs de projet ou pour les calculs de cubatures.

 Tout d’abord, il faut transformer les points en 3D dans le menu :

COV2D> POINT TOPO>MODIFICATION DES ALTITUDES>METTRE/GARDER EN 3D (Pour la vérification : ID du point)

 Si tous les points sont en 3D, on peut calculer le MNT dans le menu:

COV 3D> Calcul de MNT>Calcul et dessin du MNT.

Le MNT obtenus sera sous forme de triangle par la méthode de Delaunay, et on obtient le Modèle numérique du terrain

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Aménagement d’une zone à urbaniser V

Calcul et dessin des courbes de niveau :

COVADIS3D / COURBE DE NIVEAU / AUTOMATIQUE_MNT

On choisit deux types de lignes :

 Courbe maitresse  Courbe intercalaire

Ensuite on passe à la cotation des courbes :

Covadis 3D / Courbes de niveau / Cotation des courbes

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Aménagement d’une zone à urbaniser VI

Calcul de cubature :

Covadis 3D / Cubature par prisme/ 1MNT + Plan Horizontal

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Aménagement d’une zone à urbaniser VII

COVADIS CALCULS TOPOMETRIQUES - LISTING D'UNE GEOBASE

Nombre de lignes dans la GéoBase : 322 Nombre de lignes dans le listing : 322 Ligne Elément Matricule Paramètres Symbole 00000 Station S1 HI = 1.405 , V0 = 0.00000 St 1 00000 Reference ref AH = 0.00000 ref 2 00000 Mesure 1 HP = 1.500 , AH = 72.30350 , AV = 100.31050 , DI = 74.2280 pt 3 00000 Mesure 2 HP = 1.500 , AH = 384.96870 , AV = 105.24740 , DI = 32.4020 pt 4 00000 Mesure 3 HP = 1.500 , AH = 389.29730 , AV = 101.50210 , DI = 73.1790 pt 5 00000 Mesure 4 HP = 1.500 , AH = 53.72810 , AV = 101.64800 , DI = 136.8150 pt 6 00000 Mesure 5 HP = 1.500 , AH = 394.21860 , AV = 101.59540 , DI = 110.3560 pt 7 00000 Mesure 6 HP = 1.500 , AH = 395.41320 , AV = 100.91290 , DI = 153.0140 bt 8 00000 Mesure 7 HP = 1.500 , AH = 37.80750 , AV = 100.53880 , DI = 193.8560 bt 9 00001 Mesure 8 HP = 1.500 , AH = 395.43780 , AV = 99.30430 , DI = 161.5600 ht 0 00001 Mesure 9 HP = 1.500 , AH = 32.43730 , AV = 93.74650 , DI = 209.0690 ht 1 00001 Mesure 10 HP = 1.500 , AH = 381.51270 , AV = 99.53410 , DI = 164.3190 ht 2 00001 Mesure 11 HP = 1.500 , AH = 42.86790 , AV = 99.50930 , DI = 222.2680 ht 3 00001 Mesure 12 HP = 1.500 , AH = 262.15000 , AV = 89.51370 , DI = 172.3490 ht 4 00001 Mesure 13 HP = 1.500 , AH = 63.14770 , AV = 99.11200 , DI = 188.8320 ht 5 00001 Mesure 14 HP = 1.500 , AH = 345.99310 , AV = 100.98630 , DI = 183.0370 bt 6 00001 Mesure 15 HP = 1.500 , AH = 60.98210 , AV = 101.00870 , DI = 172.7800 bt 7 00001 Mesure 16 HP = 1.500 , AH = 66.28470 , AV = 100.96320 , DI = 172.7800 cconst 8 00001 Mesure 17 HP = 1.500 , AH = 329.16590 , AV = 99.54630 , DI = 248.0910 ht 9 00002 Mesure 18 HP = 1.500 , AH = 71.40230 , AV = 100.85190 , DI = 159.4770 bt 0 00002 Mesure S2 HP = 1.500 , AH = 321.83330 , AV = 100.82000 , DI = 269.3510 S2 1 00002 Mesure 23 HP = 1.500 , AH = 74.03500 , AV = 99.07750 , DI = 181.5550 ht 2 00002 Mesure 24 HP = 1.500 , AH = 85.06960 , AV = 99.02420 , DI = 178.3200 ht/ll 3 00002 Mesure 25 HP = 1.500 , AH = 97.31060 , AV = 99.83420 , DI = 142.4680 ll 4 00002 Mesure 26 HP = 1.500 , AH = 108.62380 , AV = 100.16560 , DI = 90.0560 ht/ll 5

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Aménagement d’une zone à urbaniser VIII

CALCUL DE CUBATURES ENTRE DEUX MODELES NUMERIQUES DE TERRAIN

Caractéristiques du contour Surface 2D 192862.25 m² Périmètre 2057.858 m

Caractéristiques du modèle numérique Calque TN_MNT Nombre de faces 225 Altitude mini 1253.865 m Altitude maxi 1411.919 m Surface totale 2D 154367.73 m² Surface totale 3D 170184.97 m²

Résultat du calcul de cubatures avec un plan horizontal à 1268.000 m

Surfaces 2D Volumes Remblais : 139525.53 m² Remblais : 1076249.991 m³ Déblais : 4216.99 m² Déblais : 56265.990 m³ Sans écart : 0.00 m² Total : 1132515.981 m³ Total : 143742.53 m²

Surfaces 3D Remblais : 142466.40 m² Déblais : 16660.49 m² Sans écart : 0.00 m² Total : 159126.90 m²

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Aménagement d’une zone à urbaniser IX

ANNEXE II : TABLE DIRECTE et TABLE INDIRECTE

TABLE INDIRECTE TABLE DIRECTE Donnant distance sur la projection Donnant distance sur l'ellipsoïde

η2 1 퐷 푒푙푙푦푝푠표푖푑푒 퐷 푝푟표푗푒푐푡푖표푛 = ∆1 ∆2 퐾 = ∆1 ∆2 η2 퐾 퐷 푝표푗푒푐푡푖표푛 퐷 푒푙푙푦푝푠표푖푑푒

- - + + 0 1,0005.0025 0,9995.0000 0 124 124 10 4.9901 247 5.0124 247 10

371 371 20 4.9530 248 5.0495 247 20 619 618 30 4.8911 247 5.1113 247 30 866 865

40 4.8045 247 5.1978 247 40 1113 1112 50 1 ?0004.6932 248 0,9995.3090 248 50 1361 1360 60 4.5571 248 5.4450 247 60

1609 1607 70 4.3962 247 5.6057 248 70 1856 1855 80 4.2106 247 5.7912 246 80 2103 2101

90 4.0003 248 6.0013 248 90 2351 2349 100 1 ,0003.7652 247 0,9996.2362 247 100 2598 2596 110 3.5054 247 6.4958 247 110

2845 2843 120 3.2209 247 6.7801 247 120 3092 3090 130 2.9117 247 7.0891 248 130 3339 3338

140 2.5778 248 7.4229 247 140 3587 3585 150 1,0002.2191 247 0,9997.7814 247 150 3834 3832 160 1.8357 247 8.1646 247 160

4081 4079

퐾 = 0.9995 2 2 0 L’altération linéaire de la projection Laborde est donnée par la formule : K = 1⁄α = K0 (1+ n /2R ) + ε Avec { 푅 = 퐾표√푁0휌0  étant la correction complémentaire donnée par un abaque spécial ou par la formule approchée de la page précédente. Elle est d’ailleurs faible au 1/250 000 RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina IGF-2016

Aménagement d’une zone à urbaniser X

TABLE INDIRECTE TABLE DIRECTE Donnant distance sur la projection Donnant distance sur l'ellipsoïde

1 퐷 푒푙푙푦푝푠표푖푑푒 1 퐷 푒푙푙푦푝푠표푖푑푒 η2 = ∆1 ∆2 = ∆1 ∆2 η2 퐾 퐷 푝표푗푒푐푡푖표푛 퐾 퐷 푝표푗푒푐푡푖표푛

- - + + 160 1.0001.8357 0.9998.1646 160 4081 4079 170 1.4276 246 8.5725 248 170 4327 4327 180 0.9949 246 9.0052 247 180 4575 4574

190 0.5437 248 9.46262 247 190 4821 4821 200 1.000.0553 246 0.9999.9447 247 200

5068 5068 210 0.9999.5485 247 1.0000.4515 248 210 5351 5316 220 9.0170 247 0.9831 247 220 5561 5563

230 8.4609 246 1.5394 247 230 5808 5810 240 7.8801 247 2.1204 247 240 6055 6057 250 0.997.2746 245 1.0002.7261 247 250 6300 6304 260 6.6446 247 3.3565 248 260

6547 6552 270 5.9899 246 4.0117 248 270 6793 6800 280 5.3106 247 4.6917 246 280 7040 7046

290 4.6066 245 5.3963 247 290 7385 7293 300 0.9993.8781 246 1.0006.1256 248 300 7531 7541 310 3.1250 246 6.8797 247 310

7777 7788 320 0.9992.3474 1 ,0007.6585 320

Mode d'emploi : On effectue comme d'habitude l'interpolation linéaire, mais il y a lieu de tenir compte du terme de second ordre 1/2n (n — 1) Δ2 qui peut affecter la 7è décimale ; il est donné par l'abaque de la page suivante ; il est toujours de signe contraire au terme de 2e ordre (+ pour la table directe. - pour la table inverse).

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Aménagement d’une zone à urbaniser XI

ANNEXE III : Les différentes corrections inhérentes à appliquer

 .La correction au niveau zéro :

On obtient la distance ramener au niveau zéro par la formule suivante.

(i) [8]

D0 (ou De) : Distance réduite à l’ellipsoïde Dh : Distance horizontale [m] R : Rayon terrestre 6400 km h : Altitude moyenne des deux points (km)

 .Correction à la corde :

La distance Do est une distance sur l’ellipsoïde. Cela nécessite donc une correction dite à la corde (do). On peut négliger cette correction parce que la différence entre distance au niveau zéro et distance à la corde est très petite.

(ii) [8]

Si on prend la distance la plus grande sur la polygonation :

Dh (S1S2) =269.24 m = 0.269 km

Donc: (Do-do) = 1.95 10−5 mm (sensiblement négligeable)

 .La correction de réduction à la projection :

La correction à la projection est la quantité algébrique que l’on ajoute à Do pour obtenir la distance définitive Dr (distance réduite à la projection).

Afin de réduire la grandeur de l’altération linéaire, le module linéaire est multiplié par un facteur Ko appelé coefficient de réduction d’échelle tel que :

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Aménagement d’une zone à urbaniser XII

(iii) [8]

K : Altération linéaire ; k=1/α

퐷푝푟표푗 : Distance réduite à la projection [m] Do : Distance à l’ellipsoïde [m] K en fonction de la distance par rapport à l’isomètre centrale η, c’est-à-dire qu’elle peut varier suivant la valeur de η.

(iv) [8]

ɳ[m] : distance d’un point par rapport à l’isomètre

Avec :

ɳR= (511536.30– 400.000) cos 21 – (795439.55– 800.000) sin 21

ɳR= 226.1809784 km

Dans la TABLE INDIRECTE, nous avons :

Pour 200 km : kko= 0.9999447

20 km → 0.00005316

6.1809784 km → Δ

∆= (6.1809784 km ∗0.00005316)/20

∆=1.64290. 10−5

Kko(R)= 0.9999447 + Δ

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Aménagement d’une zone à urbaniser XIII

Kko(R) = 0.999961129

Alors la distance à la projection est obtenue par la formule :

Dproj = Do*KK0

LISTE DE FORMULE (ANNEXE III) :

(i).correction au niveau de l’ellipsoïde

(ii).correction de réduction à la corde

(ii).correction de réduction à l’ellipsoïde

(iv).distance de point à l’isométrie centrale

ANNEXE IV : CODE DE L’URBANISME PORTANT SUR LE PLAN DIRECTEUR D’URBANISME

Plans d’urbanisme directeur et de détail

Art. 23 : Après élaboration, le plan d’urbanisme directeur ou de détail est présenté par le service responsable aux conseils municipaux ou communaux intéressés. Une délibération est prise à l’issue de cette présentation par les collectivités intéressées. Si la délibération n’est pas prise dans un délai d’un mois à compter de la présentation du plan, elle est censée être favorable.

Art. 24 : Au vu de la délibération des collectivités intéressées, le Ministre des travaux publics prend un arrêté de prise en considération et de mise en enquête de commodo et incommodo du plan d’urbanisme.

Cette enquête est faite suivant les textes réglementaires en vigueur. En application de l’ordonnance 60-167 du 3 octobre 1960 sa durée peut en cas d’urgence être ramenée à quinze jours.

Art. 25 : Le plan d’urbanisme directeur ou de détail est approuvé par décret pris en conseil des Ministres après avis de la commission préfectorale d’urbanisme qui aura pris connaissance des procès-verbaux de l’enquête de commodo et incommodo.

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Aménagement d’une zone à urbaniser XIV

Les plans d’urbanisme directeurs des collectivités ou ensemble de collectivités de plus de 50.000 habitants, sont soumis, préalablement à leur approbation, pour avis au comité national d’urbanisme et d’habitat.

Conformément à l’article 8 de l’ordonnance n° 60-16 7 du 3 octobre 1960 le décret d’approbation vaut déclaration d’utilité publique avec toutes les conséquences de droit pour toutes les opérations prévues au projet y compris les annexes d’alimentation en eau potable et d’assainissement.

En cas d’urgence le plan d’urbanisme directeur peut être approuvé par parties.

Dans le même cas, le plan d’urbanisme de détail peut être approuvé quel que soit le stade de la procédure d’instruction du plan d’urbanisme directeur qu’il complète.

Révision des plans d’urbanisme.

Art. 27 : La révision des plans d’urbanisme a lieu dans les formes prescrites ci-dessus pour leur établissement.

Elle peut porter sur tout ou partie des dispositions du plan d’urbanisme déjà approuvé.

Pendant la période de révision, le plan d’urbanisme demeure en vigueur ; les mesures de sauvegarde seront appliquées en vue de la réalisation du plan d’urbanisme révisé.

Pendant la même période, le Ministre des travaux publics peut, par dérogation aux dispositions du plan d’urbanisme en cours de révision, accorder des autorisations qui sont demandées pour des travaux publics ou privés non conformes à ces dispositions s’il estime que les travaux seront compatibles avec les dispositions du plan d’urbanisme révisé.

Art. 28 : Les modifications à un plan d’urbanisme déjà approuvé font l’objet d’une approbation qui est donnée dans la forme prévue pour l’approbation du plan d’urbanisme lui- même et par la même autorité.

LA RESPONSABILITE DE LA COMMUNE EN MATIERE DE GESTION URBAINE

Le mouvement de décentralisation engagé par les nouveaux textes constitue une étape essentielle de l’évolution du droit de l’urbanisme.

Il faut préciser que cette mutation ne signifie pas pour autant une disparition totale des prérogatives étatiques. L’Etat conserve l’essentiel de ses attributions, notamment dans des cas précis où il existe des contraintes tenant compte des intérêts supra-communaux.

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Aménagement d’une zone à urbaniser XV

Les collectivités territoriales (notamment les Communes) sont incontournables dans la gestion urbaine puisque l’objet de cette dernière est l’aménagement des territoires communaux. Nul instrument de l’urbanisme n’est employé sans le concours des collectivités. La politique de l’urbanisme ne prend tout son sens, localement, que le jour où la collectivité s’en approprie la responsabilité.

Par définition, l’aménagement désigne « l’ensemble des actes des collectivités locales ou des établissements publics qui visent, d’une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations ayant pour objet de mettre en œuvre une politique locale de l’habitat, d’organiser le maintien, l’extension ou l’accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs, de lutter contre l’insalubrité, de sauvegarder ou mettre en valeur le patrimoine bâti et les espaces naturels, et d’autre part, à assurer l’harmonisation de ces actions ou de ces opérations. »

Il faut remarquer que cette définition met l’accent sur la dimension locale des actes et des politiques qui y sont indiqués, justifiant ainsi la compétence des collectivités territoriales en la matière.

S’agissant des Communes, il faut relever, à partir des textes sur la décentralisation, les dispositions selon lesquelles :

- les domaines de compétences des Communes ont notamment trait à la définition et la réalisation des programmes d’habitat et des équipements publics à caractère urbain, la construction et la gestion des équipements et infrastructures socio-sportifs ainsi que la réalisation et la gestion d’équipements socio-culturels de type EPP, centres de soins de santé primaire (art 15 Loi n° 94-007 du 26 avril 1995 et art. 1er du décret n° 96-169 du 6 mars 1996).

- Le Conseil délibère notamment sur l’ouverture et la modification des voies et routes relevant de ses responsabilités au regard des lois et règlements en vigueur, ainsi que leurs plans d’alignement (art 36 point n°5 de la Lo i n° 94-008 du 26 avril 1995).

- Les alignements individuels, les autorisations de bâtir, les autres permissions de voirie sont délivrés par le Maire après avis des services techniques compétents (art 85, al 3 de la Loi n° 94-008 du 26 avril 1995).

Pour son application, la Circulaire ne retient pas la distinction classique entre Communes urbaines et Communes rurales. Elle a préféré introduire deux notions d’ordre plus pratique constituées par les Communes urbaines et les Communes en voie d’urbanisation dont la liste sera dressée par le Ministère chargé de la ville.

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Aménagement d’une zone à urbaniser XVI

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………i

LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………..ii

LISTE DES FIGURES………………………………………………………………………..iv

LISTE DES PHOTOS…………………………………………………………………………iv

LISTE DES CARTES…………………………………………………………………………iv

LISTE DES PLANS…………………………………………………………………………..iv

LISTE DES FORMULES……………………………………………………………………...v

LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………..vi

INTRODUCTION …………………………………………………………………………….1

PARTIE I : CADRE DU PROJET

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PLAN D’URBANISME……………………3

I.1.Définitions………………………………………………………………………………….3

I.2. Objectifs de l’urbanisme…………………………………………………………………...3

I.3. Les différents types de plans d’urbanisme………………………………………………....4

I.4. Règlement de l’urbanisme………………………………………………………………....5

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG).…………..……………………………………………..…....6

II.1. Définition………………………………………………………………………………….6

II.2. Les fonctionnalités des SIG……………………………………………………………….6

II.3. Avantages de l’utilisation du SIG…………………………………..…………………….7

II.4. Rôles du SIG dans le projet d’urbanisme……………………...………………………….8

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Aménagement d’une zone à urbaniser XVII

CHAPITRE III : GENERALITES SUR L’ORTHOPHOTO…………..…….………….9

III.1. Définition………………………………………………………………………………...9

III.2. Différents types…………………………………………………………………………..9

III.3. Précision de l’orthophoto………………………………………………………………...9

III.4. Utilité de l’orthophoto dans l’urbanisme……………………………………………….11

PARTIE II : ETUDES URBANISTIQUES DE LA ZONE

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET…………………………...………13

I.1.PRESENTATION DE LA COMMUNE………………………………………………….13

I.1.1. Environnement physique………………………………………………………………13

I.1.1.1. Géographie……………………………………………………………………………13

I.1.1.2. Relief et topographie………………………………………………………………….15

I.1.1.3. Sols et Hydrographie…………………………………………………………………15

I.1.1.4.Climat et Végétation…………………………………………………………………..16

I.1.2. Démographie de la population………………………………………………………….18 I.1.2.1. Effectif………………………………………………………………………………..18

I.1.2.2. Taux d’accroissement naturel………………………………………………………...19

I.1.3. Aspects économiques et sociaux……………………………………………………….20

I.1.3.1.Aspects économiques………………………………………………………………….20

I.1.3.2. Aspects sociaux……………………………………………………………………....23

I.2. PRESENTATION DU PROJET………………………………………………………….26

I.2.1. Origines du projet……………………………………………………………………...28

I.2.2. Justification du projet…………………………………………………………………..29

I.2.3. Objectifs………………………………………………………………………………...30

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Aménagement d’une zone à urbaniser XVIII

I.2.4. Situation actuelle de la zone du projet………………………………………………….30

CHAPITRE II: ETUDES TOPOGRAPHIQUES…………………………...…………..32

II.1.Préparations des levés topographiques…………………………………………………...32

II.1.1.La reconnaissance sur le terrain………………………………………………………..32

II.1.2.Calage du GPS………………………………………………………………………….33

II.1.2.1.Caractéristique du GPS………………………………………………………………33 II.1.2.2. Calage du GPS en coordonnées Laborde [7]………………………………………..33

II.2.Le levé topographique……………………………………………………………………35 II.2.1.Matériel Topographique utilisé………………………………………………………...35

II.2.2.La polygonale de base………………………………………………………………….35

II.2.2.1.Méthodologie…………………………………………………………………………35

II.2.2.2.Choix de La mise en place des points de station……………………………………..36

II.2.2.3.Matérialisation des points de station…………………………………………………36

II.2.3. Mesure des angles horizontaux………………………………………………………..38

II.2.4. Mesure des angles verticaux…………………………………………………………...38

II.2.5. L’erreur commise……………………………………………………………………...39

II.2.6. Mesure de distance…………………………………………………………………….39

II.2.7. Le levé d’altitude………………………………………………………………………40

II.2.8. Levé de détails…………………………………………………………………………40

II.3. Calculs topographiques………………………………………………………………….41

II.3.1. Calcul des angles horizontaux pour la polygonation………………………………….41

II.3.1.1. Moyenne des lectures à chaque visée……………………………………………….41

II.3.1.2. Contrôle……………………………………………………………………………..41

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Aménagement d’une zone à urbaniser XIX

II.3.1. 3. Calcul des angles au sommet à chaque séquence…………………………………..41

II.3.1. 4. Moyenne des angles au sommet……………………………………………………42

II.3.1. 5. Calcul des angles verticaux…………………………………………………………42

II.3.1. 5.1.Calcul des angles de chaque séquence…………………………………………….42

II.3.1. 5.2.L’angle vertical…………………………………………………………………....42

II.3.2. Calcul de gisement approché…………………………………………………………..45

II.3.2.1. Calcul de gisement 퐺푆1−푅…………………………………………………………...45

II.3.3.DETERMINATION PLANIMETRIQUE DES POINTS……………………………...46

II.3.3.1. Détermination de la distance L풔ퟏ…………………………………………………...46

II.3.3.2. Calcul de la distance horizontale…………………………………………………….47

II.3.3.3. Fermeture angulaire………………………………………………………………….50

II.3.3.4. Tolérance de fermeture angulaire……………………………………………………49

II.3.3.5. Compensation angulaire……………………………………………………………..50 II.3.3.6. Fermeture planimétrique…………………………………………………………….50 II.3.3.7. Tolérance planimétrique……………………………………………………………..50

II.3.3.8. Compensation linéaire……………………………………………………………….51 II.3.4.DETERMINATION ALTIMETRIQUE DES POINTS………………………………..52 II.3.4.1. Détermination Z des sommets (par nivellement indirect)…………………………...52

II.3.4.2. Calculs des altitudes des points……………………...………………………………53

II.3.4. 3. Implantation…………………………………………………………………………58

II.3.4.4. Moyen matériel et personnel………………………………………………………...58

II.3.4. 5. Méthode d’implantation…………………………………………………………….58

II.3.4. 6. Planimétrique………………………………………………………………………..58

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Aménagement d’une zone à urbaniser XX

II.3.4. 7. Matérialisation des données sur terrain……………………………………………..59

II.3.4. 8. Altimétrique…………………………………………………………………………59

CHAPITRE III : AMENAGEMENT DE LA ZONE…………..…………………...………..62

III.1. ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DIRECTEUR……………………...62

III.1. 1. LE ZONAGE………………………………………………………………………...62

III.1.1.1. Zones résidentielles…………………………………………………………………63

III.1.1.2 .Zone d’activités commerciales……………………………………………………..64

III.1.1.3 .Zone d’activités administratives……………………………………………………65

III.1.1.4. Zone d’activités sanitaires…………………………………………………………..65

III.1. 1.5. Zone d’activités cultuelles…………………………………………………………66

III.1.1.6. Zone d’activités sportives; culturelles et loisirs…………………………………….67

III.1.1.7. Zone d’activités pédagogiques……………………………………………………...67

III.1.1.8. Zones réservées aux voies d’accès et zones vertes…………………………………67

III.1.1.9. Tableau récapitulatif de la zone d’activités…………………………………………68

III.2. ETABLISSEMENT DU PLAN D’URBANISME DE DETAILS……………………..70

III.2.1. Le Plan d’Urbanisme de Détails (PUDé)……………………………………………..70

III.2.2. Mise en place des équipements urbains………………………………………………72

III.2.2.1.Conception architecturale……………………………………………………………72

III.2.2.2. Dimensionnement de la chambre [11]……………………………………………...72

III.2.2.3. Les études de VRD…………………………………………………………………74

III.2.2.4. Objets……………………………………………………………………………….74

III.2.2.5. Etude de la voirie…………………………………………………………………...74

III.2.2.6. Etude des divers réseaux……………………………………………………………77

RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina IGF-2016

Aménagement d’une zone à urbaniser XXI

PARTIE III : EVALUATION DES IMPACTS ET COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET

CHAPITRE I : EVALUATION DES IMPACTS……………………………………...82

I-LA MISE EN COMPATIBILITE DES INVESTISSEMENTS AVEC L’ENVIRONNEMENT OU MECIE…………………………………………………………82

I- 1 Généralité………………………………………………………………………………...82

II- ANALYSE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET………………….82

II- 1 Généralité………………………………………………………………………………..82

II- 2 Etude d’impacts environnementaux du projet…………………………………………..83

II- 2 .1. Effet sur la topographie………………………………………………………………83

II- 2 .2. Effet sur l’air…………………………………………………………………………84

II- 2 .3. Effet sur l’eau………………………………………………………………………...84

II- 2 .4. Esthétique et santé………………………………………………………………...... 84

II- 2 .5. Effet socio-économique……………………………………………………………...84

II- 2 .6. Les impacts qui peuvent fragiliser les infrastructures………………………………..85

CHAPITRE II : COUT DE LA CONCEPTION DU PROJET………………………...88

II.1. Coût des travaux topographiques………………………………………………………..88

II.1.1.Durée de travaux……………………………………………………………………….88

II.1.2.Base de prix…………………………………………………………………………….88

II.2. COUT DU PROJET …………………………………………………………………….89

CONCLUSION…………………………………………………………………………….....92

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………...I

ANNEXE………………………………………………………………………………………II

RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina IGF-2016

Titre : Aménagement d’une zone à urbaniser sise à Vahilava-commune

rurale Soavina-Antananarivo Atsimondrano

Nombre des pages : 124

Nombre des figures : 4

Nombre des tableaux : 24

RESUME

Ce présent mémoire nous permet de transformer une surface inondable en zones constructibles. On a essayé de maitriser l’eau lors de la saison de pluie pour sécuriser les infrastructures à implanter. De plus, on a proposé une solution partielle sur l’insuffisance de la zone constructible dans la Commune rurale de Soavina.

Une vision à long terme, la forte croissance démographique nous a !poussés à envisager l’initiative de l’urbanisation de la plaine en river droite de Sisaony.

Mots clés: Plan directeur d’urbanisme, Aménagement, Gestion urbaine, Urbanisation, Soavina.

ABSTRACT

This present report enables us to transform an easily flooded surface into zoned area.

It was tried to control water at the time of the season of rain to make safe the infrastructures to be established. Moreover, one proposed a solution partial on the

insufficiency of the zoned area in the Common rural of Soavina.

A long-term vision, the strong demographic growth pushed us to consider the

initiative of the urbanization of the straight bank plain of Sisaony.

Key words: Town-Planning, Planning, urban Management, Urbanization, Soavina.

.

Auteur : RAZAFINDRAKOTO Minoharisoa Andrianina Adresse : LOT II H34 CAA Ankadindramamy

Contact : 034 74 181 39

Encadreurs :

 Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Maitre de conférences,

Architecte urbaniste et enseignant chercheur à l’ESPA;

 Monsieur RAKOTOARISON Max Simon Ingénieur Principal

Géodésien, Géomètre Expert et enseignat à l’ESPA et chef De service au FTM.