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Numéro (Janvier / Février 2015) 1 THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN —Numéro 1 L’édito de Coralie Sommaire Dernière heure : le Premier ministre Jean l’impact des programmes financés Ravelonarivo a fait une déclaration officielle nom de toute l’équipe du par la Banque mondiale à Madagas- de sinistre suite aux intempéries subies par Public Disclosure Authorized Au bureau de la Banque mon- car. Parmi les sujets qui seront analy- plusieurs régions du pays ces dernières se- diale à Madagascar, j’ai le plaisir de sés, figureront les modes de mise en maines, et particulièrement depuis la rupture vous présenter ce nouvel outil de œuvre, ainsi que le soutien que nous de plusieurs digues qui protègent la Capitale communication qui nous permettra apportons à cette mise en œuvre. le 26 février dernier (p.2) de vous donner tous les deux mois Ce processus d’analyse implique une Actualité : Activités post-Chedza (p.3) un aperçu de nos activités . série d’entrevues avec divers respon- La Banque mondiale en action Ce début d’année 2015 est une pé- sables de l’administration, et qui riode charnière. Il y a un an, le Prési- permettront de se pencher sur divers  Economic update, Février 2015 dent Rajaonarimampianina accédait thèmes, en particulier la pérennité (p.4) au pouvoir à la suite d’élections re- des résultats ; l’interaction entre la  15 techniciens formés au connues par la Communauté interna- Banque mondiale ; les Ministères et programme WAVES (p.4) tionale. les unités de gestion des projets ; l’amélioration du suivi-évaluation ; et  Bois de rose (p.4) Cette élection a permis aux parte- Coralie Gevers, Country manager Public Disclosure Authorized la mise en œuvre de mécanismes de naires techniques et financiers du pour Madagascar et les Comores  Le barrage d’Ankaibe (p.5) redevabilité sociale. En effet, le Pré- pays de se réengager pleinement, (photo : Njaka Rajaonisaona) sident de la Banque mondiale, le Dr  Listening to Madagascar (p.5) après le retour à l’ordre constitution- Jim Kim a établi comme objectif à nel en janvier 2015. que la relance économique s’amorce de façon  Portfolio update (p.6) atteindre pour l’année fiscale 2018, la partici- durable et produise des effets. Au niveau de la Banque mondiale, cette vo- pation de tierces parties (à part la Banque Photos-légendes (p.7) lonté de réengagement s’est illustrée de trois Le bureau de la Banque mondiale à Madagas- mondiale et le Gouvernement) à l’évaluation Perspectives (p.8) manières fortes en 2014. D’une part, avec la car s’est également engagé dans un processus des projets. Cela permettra notamment à la visite de Makhtar Diop, Vice-Président chargé d’identification des contraintes majeures au société civile d’apporter sa contribution. Rétrospective 2014 (p.9) de l’Afrique en 2014, et qui est la première développement de ce pays, afin de voir com- Enfin, nous tenons à nous incliner avec res- En direct de Washington (p.10) visite d’un responsable de la Banque mondiale ment optimiser le partenariat avec Madagas- pect devant toutes les familles qui ont été d’aussi haut niveau depuis une décennie. En- car. Vitrine des médias sociaux (p.11) affectées de façon dramatique par les ré- suite, avec l’approbation de deux nouvelles Dans ce cadre, une revue de portefeuille sera centes intempéries. Nous ferons le maximum Tutoriel : recherche de documents Public Disclosure Authorized opérations : le nouveau projet PIC2 qui se effectuée à la fin du mois de mars, conjointe- pour apporter notre aide au pays dans ces électroniques de la Banque mondiale (p.12) place dans la continuité du PIC1, et une aide ment avec le Gouvernement malgache. L’ob- circonstances tragiques, dans la mesure de budgétaire qui illustre notre volonté d’aider le jectif sera d’étudier les moyens de maximiser nos moyens et de notre mission. pays dans une période difficile, en attendant

Newsletter électronique bimestrielle. Production : Unité communication du bureau de la Banque mondiale à Madagascar. Reproduction autorisée sous réserve de mention de la source. Contact pour vous abonner : Erick Rabemananoro, Communications Officer (AFREC), [email protected], +261 20 22 560 00

Pensée du jour : “ Vous donnez peu lorsque vous donnez de vos biens. C’est lorsque vous donnez de vous-même que vous donnez vraiment” (Khalil Gibran, poète libanais 1883-1931). Public Disclosure Authorized Education Guenter

THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 2 Dernière heure

Après le passage des tempêtes tropi- hydrologique émis par le Bureau natio- Le mouvement Wake Up Madagascar cales Chedza et Fundi, des pluies abon- nal de gestion des risques et catas- en exemple de l’engagement citoyen dantes ont encore aggravé la situation. trophes le 01/03/2015 à 15h. Le Pre- Le 26 février, la rupture en plusieurs mier ministre Jean Ravelonarivo a offi- Devant l’étendue des dégâts causés par les pluies points des digues qui protègent la Ca- ciellement déclaré l’état de sinistre, et torrentielles qui frappent depuis pitale ont entrainé l’inondation de plu- fait appel à l’aide internationale. La une semaine, le mouvement Wake Up Madagas- car a organisé une collecte de dons pour les sinis- sieurs zones. 13 districts sont particu- solidarité nationale s’organise égale- trés. lièrement touchés, et le Grand Tanà est ment tant bien que mal, aussi bien par toujours en alerte rouge par rapport à les circuits étatiques appuyés par les Le principe était de mobiliser de simples citoyens la montée des eaux de la Sisaony, partenaires techniques et financiers, pour venir en aide à d’autres simples citoyens, sans nécessairement passer par les structures Imamba et Ikopa, selon un bulletin ou les initiatives de la société civile. étatiques. Des dons en numéraire et en nature (produits de première nécessité, vêtements, us- tensiles de cuisine, produits d’éclairage, etc.) ont Déclaration officielle de sinistre pu être rassemblés à cette occasion et ont permis la constitution de 489 kits de secours. Les kits ont été distribués dans la soirée du dimanche 1er (…) Suite aux pluies abondantes et glissements de terrain successifs rouages sociaux et économiques a été fortement affecté. mars 2015 aux sinistrés de la commune rurale de depuis le 14 février 2015 ainsi qu’aux fortes inondations qui ont touché Malgré les efforts entrepris énergiquement par le gouvernement en Ankadivoribe et aux sans-abris qui ont de nombreuses régions dans le pays dont en particulier et très récem- érigé leurs tentes le long de la route digue. collaboration avec les différents acteurs au niveau national dont les ment les régions et Alaotra Mangoro, les pertes et dom- mesures de secours ainsi que les réhabilitations d’urgence, un nombre Wake Up Madagascar en appelle à la solidarité et mages subis tant en vies humaines, qu’en infrastructures et en cadres considérable de personnes reste encore dans un état critique de vul- à la prise de responsabilité de tous pour continuer environnementaux sont énormes et conséquents. nérabilité et les infrastructures vitales ne cessent de se dégrader. Il cette action. "Chacun peut être un acteur du chan- gement, mais pas simplement un spectateur du En effet, actuellement, selon les bilans provisoires du Bureau National reste encore 8 169 personnes à évacuer. désastre”a souligné Mbolatiana Raveloarimisa au de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) de ce jour à Au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, du nom du mouvement Wake Up Madagascar. midi le nombre de décès s’élève à quatorze (14), les sinistrés à 41 581 Gouvernement et du peuple malagasy et en mon nom personnel, je dont 27 097 pour la Région Analamanga et le nombre de personnes tiens à remercier chaleureusement et sans distinction tous les acteurs déplacées est de 21 128 dont 18928 pour la Région Analamanga. et partenaires pour ce qu’ils ont entrepris et vont entreprendre en fa- Le Président de la République et l’ensemble du gouvernement présen- veur des personnes et des zones sinistrées. tent leurs condoléances aux familles endeuillées. Devant la gravité des réalités actuelles, le Gouvernement malagasy Le caractère disproportionné et exceptionnel de ces intempéries a déclare à nouveau que le pays est en situation de sinistre et lance offi- provoqué la rupture de la digue du fleuve Sisaony en cinq (05) endroits ciellement un appel à l’aide tant à l’échelle nationale qu’internationale. et a occasionné de grandes inondations dans plusieurs localités comme (…) Androhibe, , Ampanefy, Soalandy et . Jean Ravelonarivo Madagascar est dans une situation de catastrophe où l’ensemble des Premier ministre Photo : Mialisoa Randriamampianina Economic Update Guenter

THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 3 L’actualité

La Banque mondiale a débloqué 400.000 dollars pour financer des chantiers HIMO suite au passage de Chedza.

e bilan officiel du passage de la tem- dées, et qui concentrent les couches les plus cadre du Projet d’urgence de préservation des buent également à une action collective au pête tropicale Chedza (16-17 janvier défavorisées de la population » explique Cora- infrastructures et la réduction de la vulnérabili- bénéfice de leur communauté. C’est un chan- 2015) tel que publié par le Bureau de la lie Gevers, Représentante résidente de la té (PUPIRV) un montant de 400 000 dollars des tier de ce genre qui a été mis en place pour coordination des affaires humanitaires Banque mondiale à Madagascar. « Les inonda- Etats-Unis. Cette somme permettra au Fonds nettoyer un canal obstrué par les ordures et Ldes Nations unies (UNOCHA) le 9 février 2015 tions risquent de favoriser la contamination d’intervention pour le développement (FID) les jacinthes d’eau, et permis à l'Autorité pour faisait état de 74 décès et 19.829 personnes des points d’eau, et donc la propagation des d’effectuer des actions d’urgence dans quatre la protection contre les inondations de la déplacées (des chiffres plus récents sont dispo- épidémies ». Au total, 119 points d’eau ont été zones sévèrement impactées : principalement plaine d'Antananarivo (APIPA) de procéder nibles en bas de page). La très grande majorité inondés dans le pays, et cinq ont été contami- Antananarivo, mais également Mahajanga plus efficacement au pompage de l’eau restée des personnes ayant dû trouver refuge dans un nés. (nord-est), Morondava (ouest), ainsi que plu- stagnante dans certaines zones de la Capitale. centre d’hébergement se trouvent dans la sieurs localités du sud-est du pays telles que Afin de soutenir les efforts des autorités mal- La tempête tropicale Chedza a également commune urbaine d’Antananarivo. « La situa- Manakara, Farafangana, Van- gaches pour faire face aux défis d’assainisse- laissé une trace sur les tion dans la Capitale est extrêmement préoc- gaindrano et Vohipeno. ment post-Chedza, et à la demande du Minis- « L’objectif est de favoriser le infrastructures dans de cupante, car beaucoup de quartiers se trou- tère de l’intérieur et du BNGRC, la Banque Des chantiers communau- plus rapidement possible nombreuses régions du vent dans des zones qui sont facilement inon- mondiale a immédiatement débloqué dans le taires à haute intensité de le retour à la vie normale de la pays. Les chiffres d’OCHA main d’œuvre (HIMO) ont population qui a été affectée» indiquent que 969 salles Dans le fokontany d’Amboatavo, dans la banlieue sud d’Antananarivo, la communauté essaie commencé à être organisés de classe ont été endom- de sauver les récoltes de riz après le passage de Chedza. Photo : Haja Faniry Razafimahenina immédiatement suivant la magées. En outre, 8 méthode Argent contre travail (ACT), afin centres de santé ont été totalement endom- d’assainir et nettoyer les zones sinistrées. magés, et 44 l’ont été partiellement. Ces dé- « L’objectif est de favoriser le plus rapidement tériorations ont eu un impact sur la scolarité possible le retour à la vie normale de la popu- de 48 000 élèves, mais également sur la capa- lation qui a été affectée» indique Ratsima cité des services de santé de proximité à four- Rasendra, Directeur général du FID. Au total, nir des soins. 27 sites de chantiers communautaires seront Si les besoins immédiats sont préoccupants, mis en place, et permettront à 4 050 per- les impacts à moyen terme du cyclone le sont sonnes (dont 50% de femmes) de travailler également. Six routes nationales ont égale- pendant 20 jours pour un salaire quotidien de ment subi des coupures à cause du cyclone, 3 000 ariary, à raison de 5 heures par jour. ce qui nuit à la circulation des personnes et Cela leur permet de vaquer à leurs occupa- des marchandises. Enfin, selon le Bureau na- tions quotidiennes le reste du temps. tional de gestion des risques et catastrophes Outre l’intérêt de ce revenu complémentaire (BNGRC), 24 600 hectares de rizières ont été pour les aider individuellement à faire face à inondées, ce qui met en péril un volume im- ce contexte difficile, les bénéficiaires contri- portant de récoltes.

Impacts cumulés des tempêtes tropicales Chedza et Fundi (source : UNOCHA, 12/02/2015) THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 4 La Banque en action

Economic Update—Février 2015 (résumé exécutif) Lutte contre le trafic de bois de rose : la Banque mondiale poursuit la fin de l’année 2014, les condi- publiques ont été appuyées par le retour des L’année 2014 a été marquée par la forte chute son engagement tions macroéconomiques sont res- financements extérieurs. Les premières estima- du prix du brut sur le marché international. tées généralement stables. Le taux tions indiquent une réduction du déficit de la Ceci a accéléré l’ajustement des prix à la La Banque mondiale a effectué une réallocation de croissance est estimé à 3% en balance des paiements. Les crédits à l’écono- pompe au prix indicatif pour le marché. La de 4 millions USD au niveau du Programme 2014.A L’industrie extractive et le secteur des mie ont augmenté de 18.8% au cours de 2014. baisse des prix permet aux pays importateurs environnemental (PE3) afin de soutenir l’assai- services sont les principaux moteurs de cette nets de produits pétroliers comme Madagas- Le gouvernement a présenté la Politique Géné- nissement de la filière bois précieux à Madagas- croissance. L’inflation est contenue à 6% à la car, entre autres, d’élargir l’espace fiscal, d’al- rale de l’Etat. La loi de finances rectificative car. Ce financement va couvrir trois volets d’ac- fin de l’année bien que le pays retourne gra- léger la facture d’importation et de baisser constitue un premier pas vers la mise en tions à réaliser en 2015. Premièrement, la ges- duellement à la vérité des prix des produits l’inflation. Le pays pourrait saisir cette oppor- oeuvre de cette politique à travers le renforce- tion des stocks (identification, saisie, marquage, pétroliers. Le ratio recettes fiscales/PIB de- ment des ressources disponibles et le ciblage tunité pour engager les réformes des subven- transport, inventaire, sécurisation) ; deuxième- meure faible (10.1%). Les dépenses courantes tions énergétiques. des dépenses. Avec le niveau de pauvreté à ment, un appui logistique aux autorités compé- continuent à absorber une part importante des Madagascar et les années perdues pendant la tentes pour leur permettre de faire appliquer la dépenses totales (75% en octobre). Les dé- crise, le défi reste immense. Le Plan National loi ; troisièmement, une assistance technique penses d’investissement ont été orientées vers de Développement devrait apporter plus de les secteurs sociaux (éducation et santé), l’agri- en vue de mettre en place une phase post- visibilité sur les intentions futures du gouverne- culture et les travaux publics. Les ressources Faniry Razafimanantsoa assainissement. ment. Economist, The World Bank Les activités de gestion de ces stocks, parallèle- ment à la production d’un plan de leur utilisa- 15 techniciens formés au programme WAVES tion, devraient permettre d’obtenir l’avis du comité permanent de la Convention sur le com- a Banque mondiale a organisé du 3 souffrent de sécheresse récurrentes, d’autres l’année. Ces informations permettront de merce international des espèces de faune et de au 5 février 2015 un atelier de for- disposent d’eau en abondance. Sur l’ensemble mieux informer l’élaboration des politiques flore sauvages menacées d'extinction (CITES) mation sur la comptabilisation des du pays, il est estimé que moins de 5 pourcent publiques, notamment sur l’approvisionne- pour leur liquidation. ressources en eau, auquel ont par- des ressources en eau sont prélevées par les ment et la gestion de l’offre et la demande en Lticipé des représentants du Ministère de l’Eau, utilisateurs, et la capacité de stockage artificiel eau, et l’adaptation aux phénomènes hydro- du Ministère de l’Economie, du Ministère de du pays représente moins de 3% de la quan- météorologiques. La formation a permis aux l’Agriculture, de la Jirama, et de l’INSTAT. La tité d'eau prélevée pour l'irrigation. participants de s’approprier les outils et formation a eu lieu dans le contexte de l’insti- méthodologies de la comptabilité de l’eau, et Lors de la formation, les participants ont initié tutionnalisation du programme de Comptabil- ceci afin de pouvoir répliquer les travaux à de travail d’élaboration des comptes de l’eau ité du Patrimoine et la Valorisation des Ser- l’avenir. Les premiers comptes devraient être à partir des données existantes. Ces comptes vices Ecosystémiques (WAVES). disponibles dans le courant de l’année 2015. permettront aux décideurs de disposer d’in- Madagascar est un pays aux ressources en eau formations détaillées sur les disponibilités et abondantes, mais il existe des disparités ré- utilisations de l’eau à travers le pays, au Le bateau Min Feng photographié en train gionales et des différences saisonnières im- niveau national mais également pour diffé- Olivia Rakotomalala de charger illégalement du bois de rose au Natural Resources Specialist, portantes. Tandis que certaines zones rentes zones géographiques et périodes de large de l’ile Sainte-Marie. Photo : Ouin The World Bank Ouin / Facebook (janvier 2015) Education Guenter

THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 5 La Banque mondiale en action

Un barrage redonne vie à 2 100 hectares de rizières inexploitées depuis 23 ans Listening to Madagascar : Collecting national data using mobile phones

s in many African countries, timely information on the welfare of the Malagasy people is unavailable. There is a clear need for faster, cheaper to collect, lighter, more nimble data collection methods to address data gaps between big surveys. Due to the remote and disperse nature of its populations, high frequency data collectionA in Madagascar has previously proved expensive and logistically challenging. The recent proliferation of mobile phone networks and inexpensive handsets has opened new possibilities. By combining baseline data from a traditional household survey with subse- quent interviews of selected respondents using mobile phones, Listening to Madagascar (part of the World Bank’s “Listening to Africa” initiative) is using mobile phone technology to facilitate welfare monitoring and program evaluation. Listening to Madagascar is a partnership effort between the Madagascar Governance and Institutional Development Project (PGDI II), the Madagascar National Institute of Statistics (INSTAT), and the World Bank. Other stakeholders include the private sector, local research Photo : Njaka Rajaonisaona e Président de la République Hery institutes like CREAM, the United Nations system in Madagascar. Following a baseline survey Rajaonarimampianina a procédé le 5 in March 2014, about 2,000 households across Madagascar, who were given mobile phones, novembre 2014 à l’inauguration d’un bénéficier. Depuis 23 ans, cette zone agricole are being called on a monthly basis with follow up questions about their living conditions. barrage de dérivation sur la rivière n’avait pu être exploitée par les agriculteurs, Monthly phone interviews started in April 2014. Topics covered include nutrition and food LAnkaibe (district d’Andapa, nord-est du pays). faute de système d’irrigation adéquat. security, financial inclusion, education, governance, electricity and transport, environment, Entreprise par le health, water and sanitation, and employment. The data is being collected Human Network Ministère de l’agri- Depuis longtemps, la Banque International (HNI). culture, cette infras- 6000 ménages vont bénéficier mondiale accorde un intérêt Listening to Madagascar is not intended to replace traditional data collection approaches tructure a coûté sept directement de ce barrage majeur au secteur agricole en (including household surveys, censuses, and administrative data collection). It is rather com- millions de dollars, général, et au développement de plementary to traditional surveys, and helps to fill data gaps between large surveys in a cost- financés avec le sou- l’irrigation en particulier, mais effective manner. This innovative approach is not the right platform for lengthy interviews, tien de la Banque mondiale à travers le projet son approche se veut maintenant plus inté- but rather a more suitable tool for monitoring rapidly changing conditions, obtaining feed- Bassins versants et périmètres irrigués (BVPI). grée en associant plusieurs dimensions : la back from households, etc. All data and reports are available at www.instat.mg. « Dans les zones d’interventions de ce projet, réhabilitation des infrastructures, l’intensifi- le rendement moyen a au moins doublé » cation agricole avec un paquet technologique indique Ziva Razafintsalama, Senior Rural performant, la sécurisation foncière, et le Development Specialist de la Banque mon- développement des bassins versants. diale. L’implication de toutes les parties prenantes Bâti sur la rivière Ankaibe, le barrage a une (associations d’usagers de l’eau, le ministère largeur de cinquante mètres, et est relié à six de l’Agriculture et du développement rural, kilomètres de canaux. Le financement a per- ainsi que les autorités locales) dans la gestion mis de bâtir le barrage, le bassin de dessable- et l’entretien des périmètres irrigués favorise ment qui y est associé, ainsi que les canaux. Il l’appropriation des infrastructures, ce qui va permettre d’irriguer une surface rizicole de sera un facteur essentiel pour leur pérennisa- Alvin Etang Ndip 2100 hectares et 6 000 ménages devraient en tion. Economist, The World Bank THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 6 La Banque mondiale en action

Portfolio update—Madagascar (Date : January 31, 2015) Comores : La Banque mondiale et la BAD apportent leur appui au Gouvernement pour tenter de sortir la Ma-Mwe de la crise. Active Portfolio Commitment by Sector

Le Gouvernement comorien a approuvé le redevances facturées sont perçues. Les re- Agriculture plan de redressement technique et commer- cettes de Ma-Mwe ne correspondent donc Education cial de la Ma-Mwe (société d’eau et d’électric- qu’à environ 1/3 des coûts issus de la produc- Environment & Natural… ité des Comores) préparé avec le soutien tion d’électricité. Finance & Markets technique et financier de la Banque Africaine La compagnie est aussi victime des variations de Développement (BAD) et de la Banque Energy & Extractives de prix du carburant. En raison de difficultés Governance mondiale. Ces deux institutions vont financer Total Undisbursed financières, la Ma-Mwe n’est toujours pas en la mise en œuvre de ce plan, la BAD se con- Social Protection mesure d’honorer les paiements à la société Total Commitment centrant sur le développement de l’infrastruc- Health, Nutrition &… Comorienne des Hydrocarbures (SCH) pour ture de production, de distribution et de Trade & Competitiveness les achats de diesel et de lubrifiants depuis stockage (pour 20 millions USD), tandis que la Transport & ICT 2004. En 2013, les arriérés envers SCH atteig- Banque mondiale se focalisera sur la perfor- naient KMF 19,8 milliards (environs 46 mil- Macro & Fiscal… mance commerciale et financière, ainsi que la lions USD). Le Gouvernement comorien est Poverty gouvernance du secteur énergie (pour 5 mil- donc forcé d’intervenir et de subventionner lions USD). « L’équipe de cadres de direction 0 50 100 150 200 250 de façon ponctuelle l’achat de carburant. Les senior devrait être opérationnelle à partir du subventions de l’état envers Ma-Mwe ont mois prochain pour soutenir la Ma-Mwe dans atteint KMF 3,7 milliards en 2013 (soit 8, 538 Portfolio Facts l’exécution du plan de redressement au cours millions USD), ce qui équivaut à 1,5 % du PIB Number of lending projects and net commitment : USD 663.20 million (10 projects) des deux années à venir » a déclaré Mustafa comorien. Toutefois, cela n’est pas suffisant Zakir Hussain, spécialiste en énergie de la Total undisbursed: USD 320.27 million pour couvrir toute la consommation néces- Banque mondiale. Disbursement Ratio: 59% saire. Dès lors, les délestages continuent à La Ma-Mwe est, en Afrique subsaharienne, être fréquents et ont amené la Fédération Saviez-vous que ? l’une des compagnies d’électricité les moins comorienne des consommateurs (Fcc), le efficaces. Elle enregistre des pertes fi- Mouvement des entreprises comoriennes Plus d’un élève malgache sur deux (62%) dans nancières importantes; un taux de re- (Modec) et de nombreuses organisations de l’enseignement primaire bénéficie de l’action de la couvrement de l’ordre de 30% des coûts de la société civile à organiser une opération « ile Banque mondiale, soit à travers son projet l’entreprise ; un taux de facturation de 55% ; morte » pour quelques jours en février 2015 PAUSENS, soit à travers le financement du Fonds un taux d’électrification bas (42%) ; et une pour protester contre les « coupures intem- mondial pour l’éducation (projet PAUET) dont elle gestion administrative faible. Seuls 58% des pestives de courant ». assure la gestion à Madagascar. Cela représente au total 2.845.593 élèves bénéficiaires dans 18.152 Antoissi Said Ali Said écoles réparties dans 17 regions. Operations analyst, The World Bank THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 7 Photos-légendes (novembre/décembre/janvier/février 2015)

A l’initiative du Président de l’Assemblée nationale Jean Max Rakotoma- Visite de courtoisie d’une délégation de la Banque mondiale auprès La situation des populations défavorisées monjy, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement dis- du nouveau Premier ministre Jean Ravelonarivo, afin de faire le d’Antananarivo nous interpelle. Pour mieux cutent de leurs programmes avec les députés et tentent d’apporter des ré- point du partenariat et discuter des moyens de le renforcer (29 comprendre quelles actions pourraient être janvier 2015). ponses à leurs questions (11 décembre 2015). soutenues par la Banque mondiale, le Country Director Mark Lundell et le Country Manager Les Morning Talks de la Banque mondiale Coralie Gevers accompagnent l’ONG ATD- Quart monde et rencontrent des jeunes du quartier d’Antohomadinika (18 décembre 2015).

Engager Madagascar sur la voie d’une croissance inclusive Téléchargez la série de notes sectorielles Les sessions de Morning Talk sont des proposant des orientations pour la pros- discussions informelles organisées A ce jour, deux sessions ont été périté publiées en 2014 en cliquant ci- régulièrement par la Banque mond- organisées : “l’économie politique, un dessous. iale. L’objectif est d’engager une ré- an après les elections” (novembre flexion collective sur un sujet donné, 2014) et “l’engagement civique des sous forme d e brain-storming. jeunes” (janvier 2015) THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 8 Perspectives

Les grandes lignes du future projet PAGOSE (gouvernance et operations du secteur électrique)

Le Gouvernement de Madagascar, avec l’assis-  Renforcement de la planification et du et d’un programme de protection des études de base suivantes: tance de la Banque Mondiale, prépare ac- développement du secteur électrique revenues, et des services de consul-  études pour le court terme : (i) vérifica- tuellement un projet intitulé : « Projet d’Amé- et études de viabilité financière qui tance pour la mise en œuvre du plan. tion des investissements/priorités pour lioration de la Gouvernance et des Opérations concerne le financement de: (i) l’élabo-  Investissements pour appuyer la mise la JIRAMA (réhabilitation des réseaux du Secteur Electrique (PAGOSE) ». En plus des ration d’un plan de développement au en œuvre du plan d’amélioration de la de transport et distribution), (ii) vérifi- activités pour répondre aux besoins à court moindre coût ; (ii) l’élaboration d’une gestion (PAG) de la JIRAMA. Cette com- cation des équipements à réhabiliter terme du secteur notamment l’augmentation stratégie pour augmenter l’accès au posante va financer des investisse- et/ou remplacer pour les centrales au de capacité et la réduction des pertes du sys- service de l’électricité, ainsi que de l’ap- ments d’urgence tels que la réhabilita- HFO, et (iii) études des aspects envi- tème électrique, l’objectif est d’appuyer les pui pour le développement des compé- tion et remise à niveau d’infrastructure ronnementaux et sociaux. efforts du Gouvernement dans l’amélioration tences des institutions du Gouverne- de transport et de distribution, et de la gouvernance du secteur électrique pour ment ; et (iii) la réalisation des études  études pour la réforme du secteur: (i) le l’accroissement de la production à trav- faciliter son développement à moyen et long pour améliorer la tarification de l’élec- plan d’amélioration de la gestion de la ers le financement de réhabilitation de terme. Le renforcement de la performance du tricité en prenant compte des coûts et JIRAMA, (ii) le plan de développement centrales thermiques au fuel oil (HFO) secteur est un élément essentiel du plan de de la capacité à payer de la population. au moindre coût du secteur électrique, existantes et l’installation de nouvelles relance économique du pays car tant les par- Des audits (des contrats existants et des et (iii) l’étude tarifaire. unités au HFO. Cette composante inclu- ticuliers que les entrepreneurs considèrent protocoles d’accord signés) sont aussi rait aussi l’appui pour la conception et L’approbation du projet au niveau du Conseil que l’électricité est une des contraintes les inclus. la préparation de dossiers d’appel d’Administration de la Banque Mondiale est à plus fortes au développement de leurs activi-  Amélioration de la performance opé- d’offres (DAO) et la supervision des présent prévue pour le mois de Septembre tés. Dans le rapport Doing Business le plus rationnelle et de la gestion de la JI- travaux. 2015. récent, Madagascar est classé dernier sur 189 RAMA notamment la préparation d’un pays en terme d’accès à l’électricité. Une avance du projet de 1.33 million d’USD a plan d’amélioration de la gestion (PAG) été signée pour accélérer la préparation des Avec un financement de - 60 65 million d’USD de l’entreprise focalisé sur la restructu- Vonjy Miarintsoa Rakotondramanana pour trois ans, le projet entreprendra des ac- ration organisationnelle, l’incorporation tivités autour des 3 axes suivants : de nouveaux outils intégrés de gestion Senior Energy Specialist , The World Bank

AGENDA Dans le pipe-line… Présentation prévue d’un nouveau projet de protection sociale TEDx Antananarivo Gender Revue du portefeuille de projets au Conseil des administrateurs de la Banque mondiale finances par la Banque mondiale 7 mars à Antananarivo le 28 mai 2015, pour un montant de 35 millions de dollars (Hotel Panorama) 30-31 mars à Antananarivo (date et chiffre susceptibles de modifications)

Education Guenter

THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 9 Rétrospectives 2014

Approbation de deux nouvelles operations en décembre 2014 Le vice-president Makhtar Diop à Madagascar en 2014

e Conseil d'administration du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 18 décembre Makhtar Diop, Vice-Président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, a effectué une 2014 deux projets pour un total de 95 millions de dollars. Ces projets vont soutenir les visite de travail de quatre jours en mai 2014.Cette visite était la première visite d’un vice- efforts de Madagascar pour améliorer la fourniture de services publics et stimuler la cré- président de la Banque mondiale à Madagascar depuis presque une décennie, et illustre la L ation d'emplois par des interventions dans des domaines clés. volonté de réengagement à Madagascar après la parenthèse de la Transition 2009—2013. La première opération, un appui budgétaire d’un montant de 45 millions de dollars financé par un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) accompagne les efforts de consolidation du retour à l'ordre constitutionnel, et fournit un soutien budgétaire au gouverne- ment afin d’améliorer l'efficacité et la transparence de la fourniture de services publics. Un crédit IDA de 50 millions de dollars a également été approuvé pour financer la première Visite en compagnie phase du Second Programme intégré de Pôles et Corridors de croissance (PIC2). du Président de la Ré- publique des travaux Ce projet aidera à accroître les opportunités économiques et l'accès à des infrastructures dans de réhabilitation du trois régions. Dans les régions Atsimo-Andrefana et Diana, ce projet de développement local port de Nosy-Be, fi- travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales et le secteur privé pour aider à ré- nancés par la Banque aliser le potentiel local dans les secteurs du tourisme et de l'agro-industrie. Il fera également la mondiale à travers le promotion de programmes-pilotes dans l’agro-industrie dans la région de l’, et soutiendra projet Pôles intégrés le développement logistique et commercial du Parc d'Ehoala. de croissance (PIC) Le nouveau projet devrait bénéficier directement à plus de 300.000 personnes. Il capitalise les (Photo : Felana Ra- expériences tirées de la mise en œuvre du Projet pôles intégré de croissance (PIC), qui a co- jaonarivelo) financé la construction du port d'Ehoala dans le sud de Madagascar, et qui a permis de renforcer l’impact de l’investissement de 1,2 milliards de dollars de Rio Tinto.

Il a également financé une expansion des services de base pour les communautés pauvres, ce L’équipe du PUPIRV parmi les 14 gagnants qui a résulté en un quad- du “Procurement for Complex Situations Challenge” ruplement du nombre de personnes ayant accès à Les efforts de l’équipe du Projet d’urgence de préservation l'eau potable et un triple- des infrastructures et la réduction de la vulnérabilité (PUPIRV) ment du nombre de per- pour surmonter les obstacles posés par les procédures de sonnes ayant accès à des passation des marchés lors de la campagne anti-acridienne services de collecte de 2014-2014 ont été reconnus à l’échelle mondiale déchets solides. Le cas de Madagascar a été retenu parmi les 14 gagnants du Procurement for Complex Situations Challenge. Félicitations à toute l’équipe, et en particulier à notre collègue Lova Le Parc d’Ehoala met à Ravaoarimino (photo), Senior Procurement Specialist, qui a disposition des inves- été une resource-clé dans ce processus. tisseurs un espace viabilisé à proximité Le PUPIRV a pour objectif de préserver les infrastructures cri- d’un port (Photo : tiques et de réduire la vulnérabilité des ménages dans les Felana Rajaonarivelo) zones ciblées. Education Guenter

THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 10 En direct de Washington

Perspectives économiques mondiales (janvier 2015) La « fragilité » n'est pas qu'un problème de pays en guerre

près une année 2014 décevante, est de loin la première source d’emplois et Un millier d’experts ont participé à Washington au Forum sur la fragilité, les conflits et la vio- lence. Avec les spécialistes du Groupe de la Banque mondiale, ils se sont penchés notamment les pays en développement peut à ce titre aider des millions de personnes sur la situation des réfugiés et les violences urbaines. Une meilleure prévention de la violence devraient connaître une améliora- à sortir de la pauvreté. » passe par des analyses plus fines et des partenariats stratégiques. tion cette année, en partie due auxA faibles prix du pétrole, à la reprise de Cette fragile reprise mondiale s’inscrit Les experts estiment qu’il est indispensable aujourd’hui de repenser la nature de la fragili- l’économie américaine, aux bas taux d’intérêt toutefois dans un contexte de tendances de té pour parvenir à y remédier plus efficacement. mondiaux, et à l’apaisement des turbulences plus en plus divergentes, qui auront d’im- « Comme la nature de la guerre évolue, nous devons faire preuve d’innovation », ayant secoué plusieurs grands marchés émer- portants impacts sur la croissance mondiale. affirme Betty Bigome, directrice principale du pôle de travail de la Banque mondiale axé sur la gents. Telle est la conclusion du rap- L’activité aux États-Unis et au Royaume-Uni fragilité, les conflits et la violence. port Perspectives économiques mondial- s’accélère grâce à l’amélioration des marchés L’année 2013 a battu un triste record : celui du nombre de personnes déplacées dans le es publiée le 13 janvier 2015 par le Groupe de l’emploi et à des politiques monétaires monde. Cinquante millions de personnes ont dû fuir leur foyer, un chiffre sans précédent de la Banque mondiale. extrêmement accommodantes. Mais la re- depuis la Seconde Guerre mondiale. Pour en savoir plus, cliquez ici. Cette publication semestrielle de la Banque prise a piétiné dans la zone euro et au Japon, prévoit ainsi qu’après avoir enregistré une où la crise financière se fait toujours sentir. La Le nouveau modèle d’engagement du Groupe de la Banque mondiale Chine, quant à elle, connaît un ralentissement croissance estimée à 2,6 % en 2014, l’écono- Depuis le 1er juillet 2014, le Groupe de la Banque mondiale a adopté une nouvelle approche maîtrisé, avec une croissance en perte de mie mondiale devrait croître de 3 % cette an- pour l’élaboration de ses partenariats et programmes dans les pays en développement. Cette vitesse bien que robuste de 7,1 % cette année née, 3,3 % en 2016 et 3,2 % en 2017[1]. La approche repose sur la création d’un « cadre de partenariat » avec les pays, qui vient rempla- (7,4 % en 2014), 7 % en 2016 et 6,9 % en croissance des pays en développement, qui cer le système actuel des stratégies d’aide et de partenariat. Ce nouveau cadre est destiné à 2017. Et la chute du prix du pétrole fera des s’est chiffrée à 4,4 % en 2014, devrait se pour- renforcer l'action entreprise par le Groupe de la Banque mondiale pour mettre fin à l'extrême gagnants et des perdants. suivre pour atteindre 4,8 % en 2015, puis 5,3 pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans les pays, avec notamment : et 5,4 % en 2016 et 2017 respectivement. Les risques pour l’avenir restent à la baisse, et  un socle d’éléments factuels : chaque nouveau programme entrepris dans un pays sera « Dans cet environnement économique incer- ce, pour quatre raisons. La première est liée à précédé d’un diagnostic systématique s'appuyant sur des données et des méthodes tain, les pays en développement doivent ju- la morosité persistante du commerce mondi- d’analyse qui permettront d’identifier les principaux obstacles à la réduction dela dicieusement déployer leurs ressources pour al. La deuxième tient à la volatilité potentielle pauvreté ; soutenir les programmes d’action sociale, en des marchés financiers, liée à l’augmentation  une collaboration plus étroite au sein du Groupe de la Banque mondiale : les pro- ciblant particulièrement les pauvres et en variable des taux d’intérêt des principales grammes dans les pays seront développés conjointement avec la Banque mondiale, menant des réformes structurelles investis- économies. La troisième a trait à l’impact né- l'IFC et la MIGA afin d’articuler l’aide au mieux et d’aider les pays à atteindre leurs ob- sant dans les ressources humaines », a décla- gatif du faible prix du pétrole sur les comptes jectifs les plus prioritaires. ré Jim Yong Kim, président du Groupe de la des pays producteurs. La quatrième concerne Banque mondiale. « Il est également essentiel le risque d’un affaiblissement ou d’une défla-  des priorités mieux définies : le nouveau cadre de partenariat reflétera les avantages que les pays lèvent tous les obstacles inutiles tion à long terme de la zone euro ou du Ja- comparatifs du Groupe de la Banque mondiale et servira la réalisation de son double à l’investissement du secteur privé. Ce dernier pon.contre 7,4 % en 2014. objectif — mettre fin à l'extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée — d’une manière viable. Pour en savoir plus, cliquez ici. THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 11

La vitrine des médias sociaux MALAGASY BLOGS

De passage à Paris dans le cadre du Forum franco-africain pour une croissance parta- gée, le Vice-Président de la Banque mond- iale pour l'Afrique Makhtar Diop était l’invité "Avec 98% des terres arables, et 90% de la spécial d’Internationales, une émission population de la région, Madagascar a une diffusée sur TV 5 Monde et réalisée en par- vocation naturelle à répondre aux besoins tenariat avec RFI et le journal Le Monde.. agricoles des pays de la COI, et à devenir le Pour regarder l’emission, A lire sur le blog d’Andrianjo RAR un post grenier de l'océan indien" dixit la note con- daté du 19 janvier 2013 intitulé : “ Et si on ceptuelle de ce projet! recréait notre démocratie et notre ré- publique ”. D'après le rapport EITI 2014, le secteur ex- En cette veille de la conférence des bailleurs tractif malgache (mines et pétrole-amont) a sur la sécurité alimentaire qui se tiendra à rapporté 729 milliards Ariary à l'État durant Antananarivo ce 19 et 20 février. Je persiste les années fiscales 2012 et 2013. Le secteur qu'il est impératif pour Madagascar d'assur- minier et pétrolier représente 14% des re- er sa propre sécurité alimentaire en priorité. In this blog post, Soamiely uses the Prison- cettes totales de la Direction générale des Les aliments sont devenus des denrées stra- ers’ dilemma to explain Madagascar’s fail- Impôts en 2013, soit le double de l’année tégiques à portée géopolitique. L'auto- ure to reach a sustainable and inclusive précédente. Les détails des paiements effec- suffisance alimentaire est un enjeu de stabil- growth trajectory, and to understand the Malagasy cycle of political crises. tués par chaque compagnie extractive à ité pour n'importe quel pouvoir au monde, l'État sont disponibles dans les rapports EITI. et plus particulièrement pour Madagascar. THE WORLD BANK GROUP NEWSLETTER IN MADAGASCAR—Numéro 1 Page 12 Tutoriel

Comment effectuer une recherche dans la base de documents électroniques de la Banque mondiale ?

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http://documents.worldbank.org Par ex : “Madagascar Economic Update” Il vous suffit de cliquer sur Document Date pour afficher le plus récent en haut de la liste.

Lu dans la presse

Bolabola, le bois qui saigne

Un reportage à Madagascar et en Chine par Laurence Caramel sur le trafic de bois de rose, publié le 24 janvier 2015. Ce dossier a fait le buzz sur les médias sociaux depuis le début d’année.

Pour le lire,