\1 , TOU S 'L ES V E N'D RED 1S N° 'lO (l.14) ~\ •• . -----.~".,'\ :25 fr~' 1 30 Décemb. 1949 .- 5 Janv. 1950 ----·--I~~~·~--~~ .' 5 'francs) e:/I!-o .:t Que nous réserve 1950 ? Voici, illustré!! par Kamb, quelques-uns des vœux que forme c D. L. » avec tous les antiracist~s, tc;lUS les parti!\ans de la paix...

- Les criminels de g!(.eT1'e na­ m hors d'&t de nu!re. CONTRE LE DANGER ALLEMAND,, , POUR LA PAIX ALERTE Le M. R. A. P. vous appelle aux braves· gens - , LtL bOmbe ato11J.i;z!u /tu Jnu,W. àsigner cette le tre OMBIEN de temps en­ par aacœrdé des (!l'édits, d'énor­ core les braves gens ·mes crédits, on les admet C dans les ConseLls occidentaux qui' sera adre'ssée . au de ce pays vont· ils et on parle ouvertement de fermer les yeux devant les Jean GUiGNEBERT leur réarmement. « Il n'en est éclatantes et redoutables '-____-'- _____---l pas question :t, clame et pro­ réalités de la politique ex· clame M. ' Robert Schuman PRÉSIDENT DE LA ,RÉPUBL QUE DEPUIS quelque temps - il alors qu'il ne peut pa,s igno­ - ' La c poule au pot » dam térieure du Gouvernement? Le Comité d'Action du Mouvement. contre le Raciame, t'An.­ c'Tulql!-ll famiUe. faut bien que l'on soit rer que la chose est inélucta­ tisémitisme et pour la Paix, réUni le 22 décembr-~, a adopté Car ils ne sont pas tous dé· logique - on est allé un peu bl~ , que ce n'est plus qu'une le prOjet d'une lettre que ohaque société ou organisation a/Jj­ libérément et à tout prix plus loin, beaucoup plus loin. question de temps. liée ou non au M.R,A,P. fera signer et qui sera tlô.ressee ~ inféodés au capitalisme in, On leur a dit: « Après tout, 1 Nos braves gens croient en­ Monsieur le Prés.dent de la République. Nous e'l donnons puisque nous nous préparons core'M. Robert Schuman. Bien le texte ci·dessous : ternational, ceux qui, par à la guerre, puisque nous en,­ Monsieur le Président de la République, leurs propos" leurs écrits , sûr 1 On leur avait promis que visageons de nous mesurer l'Allemagne nous paierait des Nous, que la dernière guerre a 'tant éprouvés, Cjll.i avons vu ou leurs votes soutiennent avec les Russes sur les champs réparations et ils savent qu'l1 périr nos pères, mères, enfapt.!' ou frères ' dans les , chaltlbrBS à gaz le Quai d'Orsay dans son de bataille millénaires, nous n'en sera rien. Ils croyaient la et les fours crématoires, sommes. protondément émus des prépara.­ serions vraiment ' trop bêtes sécurité de leurs frontières as­ tifs de réarmement d'U1;!e Allemagne ' ocèidentale non d~:Ilazij'i ée et action contre les intérêts de nous passer des Allemands revancharde" . permanents de la . surée contre un « retour de qui ont, en la matière, d'excel­ flamme' d,es ,Allemands et l1s Nous consLatons' avec inquiétude que 1'00 prépare Guvertemeltt Tout d'abord, on leur a dit lentes vertus. C'est M, Winston ne peuvent plUS douter qu'au­ une nouvelle guen-e mondiale et que l'on envisage l'emploi de la. - c'était pendant la guelTe, Churchill qui l'a dit. Leurs in­ bomhe atomique. InStruits par la tragique' expérience d'un récent tant en a emporté le vent passé, nous savons que la haine des peuples, le racisme et l'oqieqx ,,... 1.4 ,reool!.StTUCtkm en bonne vo~. dans le Pacte franco-soviéti­ dustries, les ressources de leur d'ouest. Mais ils s'obstinent. que, dans le Traité de Dun­ sous-sol nous seront aussi pré­ antisémitisme dont les symptômes se font déjà sentir:, ,précèdent kerque - qu'il fal1ait prendre cieuses qUe leur valeur guer­ , Pourtant, dans quelgues ,se- et accompagnent toute guerre. toutes précautions contre un rière. Il faut les « mettre dans maines, quand l1s verront les C'est pourquoi, Monsiel\r le Président de la République,' nous éventuel relèvement militaire le coup >. ' !ülemands réarmés, les usines nous adressons à vous ·et vous demandons très respeetlleusemeJ;lt d'Outre-Rhin tournan,t à plein 1 d'user de toute votre haute autorité, de toute votre inf:ue!lCe auprès de l'Allemagne. Ils 'étalent Et on les ;a « mis dans le d'accord et, instruits d'expé­ rendement, les nazis blanchis du Gouvernement fL'ançais, afin qu'il prenne les Il}esures nécessai­ rience, se félicitaient que l'on coup " On leur a rendu leurs et remis en place, est-ce que, res' pour sauvegarder la Paix, pour éviter à nos enfallts de revivre libertés pol1tiques, on leur a enfin, lis ne viendront pas le cauchemar du nazisme et de la guerre. s'occupât si promptement d'un fait ,toutes les conce&'lions, on joindre leur voix à cette cla­ d'anger dont ils connaissaient leur a restitué u'ne quasi-sou­ Nous sommes convaincus que notre volonté reflète ce:Ie' de l'incontestable authenticité. meUr de protestation quI mon­ l'immense majorité des Françaises el des Français, veraineté, on a arrêté les dé.­ te du peuple? ' , Veuillez croire, Monsieur le !Président· de la Républ14ue, à l'ex­ Et puis s'est amorcée , la mantèlements d'usines, on le)1r course à la fois méthodique et, . (SuIte en page 2,) pression de notre ha\lte et respectueuse considération. infernale qui, avec, en trom-r------______• pe-l'œil, le plan Marshall comme toile de fond, a pris le , départ avec le Pacte de · Depuis 18 12 décembre Bruxelles pour aboutir - pro­ visoirement - à cette confé­ rence des « 12 ~ qui s'est tenue , huit dirigean s du li y a quelque temps au Mi­ Plusieurs J)Oli~ nistère de la Marine et qui ces opèrent en R. D. A. t 1 avait pbur ordre du jour de Allemagne occi­ to a Ilentaje : polic~ ré'Partir entre les patttciPants.j. ihdusfr1elle. po­ les ~ches militaires du Pacte lie e p6liti'l.ue grève de la faim de l'Atlan tiq ue. ' (Gestapo), gen­ darmerie (schu­ D!epuis 10 mois, ult cliri­ Pour que tout cela fllt tolé-I pos). etc .. , Elle. geantlt du Ra...... ,blement rable à nos braves gens, on sont toutes AU Démacratigue Afrieai n sant - L'amende du di~anche supprimk daTM le métro ~ lei autOlml. service d' U ne leur a raconté que, de toute ' même politique empriflonlles à Bas5am, ~n - La loi a.JIPliquée au:z: Zi.gua évidence, l'U.R.S.S. se préPa·1 de v iolence, de Côte-d'Ivoire. et a.= iourna.ux fa.sciste&. rait à conquérir le monde par 1 répreSSion anti­ Leur crime? Ils 'lJt vaulu les armes, à commencer par démocratique et rétablir l'ordre troublé par l'Europe oocidentale et qu'il de préparation à lieUrs adv~rsa.ires POlitiques .au la guerre. Ici, les réunion. fallait bien se résigner à se schupos se font cours 'd'une ' préparer à cette guerre en la main en ma .. Les provo~teun , ellx, .ont s'appuyant sur la Puissance traquant les ma .. libres. intacte des Américains. Ils nifestants qui Mais depuis le 1% décembre, protestent contre eeUl< 'lu; sont lUbitrai­ l'ont cru et ils ont applaUdi, la. projection du arrêü. n]m antisémite : rement font la (lP:ve de la plus ou moins chaleureuse­ faim . ment. mais 11s ont applaudi. • Oliver Twist :to. On avait beau leur dire d'au­ Parce qlJ'iIs veulenL JUourir pour échapper' à la iustict:!? tre part que la question se 'PO­ Non, 'parce qu'ils appellent la. sait , tout autrement, Qu 'ils justice 1 On les a torturés, n'auraient sans doute jamais * battus, on a refusé. contre pensé à la menace soviétique tout droit, leur mise e.ll liberté si la propagande des U,S.A. ne ------'------, provisoire. En Afriq e N aire, leur en avait pas panlé, que Lire lu ftlquftft le D. 1. bou nombre de 001011. n'ont l'U.R.S,S. ava,it plus de raisons 'sur 'r Allem6gne : • pas encore renié BilleT. • de reconstruire que de réar­ L'émotion provoqq.&e d,aru mer, ils n 'en démordaient pas UN 'PLAN MAURR'AS • Page 3: Le Dr Auer­ tont le pays, par cdt#, illéga­ lité flagrante, est ccmaldéra­ et demeuraient 'sourds autant bach, éminen«:e bavaroi­ ble. , Les vagues d. protesta­ rt:tciste3 du Ku Ktux Kta1t , (~t ~& aut1'u) mil la "aisa,," qu·aveugles. - La campa.gne des' 5.000 1WU­ _ La 4 se,accusé de crimes de tion !;J! succèdent." de'8 députés socialistes, M.R.P., contmunls­ vea.ux a.bonnemen;t8 à, « ; D. L. ~ contre la République guerre. tes protestent, des, délérations réalisée en un temps' record / de femmes se rendent à la pri­ « Les gens qui' marchaient - Cela ne ·date pas d'aujour­ • Page 4: Joyeux No ë.J son pour exiger la Ubération ... hnpossible ? Unissona­ d'hui. des détenus. ' de plein cœur avec Pétain, pour le nazis dans l'Al­ nous, agissons... ' et vous Premier temps : ,on · con­ lemagne d'Adenauer. verrez! le vainqueur de Verdun, damne les traltres à des pei­ , \ 'ROMAIN, ROLLA. ,ND' nes . insignif1antes. Sec 0 n d sont des résistants. » temps : on déclare que les Cette phrase, qui défie la peines insignifiantes ' peuvent • logique la plus élémentaire, ê t r e supprimées. Troisième La C.G. ,T. dénonce le racIsme Jans l'Union Fran~aise COMBATTANT DE' LA PAI,X, cette phrase scandaleuse a temps : une violente campa­ gne est menée pour la libéra­ L y a cinq an!!, le 30 dé· cillatlons futures dans un cli­ Henri Barbusse, à la tê~ du été prononcée l'aulre j 0 u r tion des grands responsables cembre 1944, avant-der, mat bien différent de celui Rassemblement Am.sterciam­ de la défaite et de la trahIson, I nier jour de cette année Q u. i allait empoisonner I.e Pleyel, Prit place à la 'pointe comme Pétain et Maurras. monde hitlérien .de 1940. du combat. Fidèle ami de En fait, 85 % des condam­ DES CAMPS DE 1 AVAIL FORCÉ decisive dans notre vie, puis­ Dans les tranchées les fidèles l'Union Soviétique, qui le con­ nés de la Libération ,sont déjà que ce fut pour nous celle du romancier continuaient à sidère à juste titre comme un amnistiés. M. P.H. Teitgen l'a de la Liberté retrouvée, Ro, l'aimer sans toujours le com­ des maitres de la pensée con­ lui-même reconnu. Et, actuel­ main Rolland mourait dans prendre. temporaine, admirateur du gé­ lement, 11 y a moins de coUa­ EN A'FRIQUE' NOIRE 158 retraite de Vezelay. Donne le laurier li la France nie de l'Inde - il eut avec le bos en prison en France (8.000) Pour que le monde ait l'oliv,ler mahatma Gandhi de frater­ qu'en Belgique (9.000). C'est Ce cinquième ,anniversaire nelles entrevues - Romain L est; dans le monde, des pays où le racisme est élevé à la hauteur d'une institution. de la mort du 'grand écrivaIn, m'écriai·je en un poème de dire que l'amnistie gouverne· mon premier livre... Quand , Rolland jeta dans la bataille mentale ne fait que compléter, I On connaît les odieuses discriminations raciales, l'antisémitisme plus ou moins ouvert ami de tous les peuples et de antinazie le poids de son uni- pal' le colonel Rémy, chef des , qui regnent ~u.x 'Etats-Unis. On connait ~esagjs.sements du fascis,te Malan en Afriq'IJe tous les hommes, libre et infa­ systématiser un état de fait , verselle renommée. Le paci­ groupes de choc ·gaullistes, existant. . du Sud, la 4: politIque blanche"» pratiquée en Australie les discriminations en matière tigable combattant contre la ,----­ par ~ fiste était devenu l'un des pre­ racisme et contre la guerre, au meeting organisé pour de­ ~ ' iJ?migration a~cidées 'par les gouvernements a:ngJai~ ,et canadien, Nombre de faits quo­ miers combattants de la Li­ mander la revision du proce5 ,MAURRAS, tIdIens prouvent la renaIssance du racisme et,de )'3ntisémitisme en Allemagne occidentale éveiUe en moi quelques souve­ Pierre PARAF 1 berté. nirs personnels et suggère Maurras; CHEF ET SYMBOLE (p~rmi l~s troupes d'occt;lpation aIl?éricaines , elles~mêm es). Tout cela e~ ' rapport" avec les quelques réflexions générales -=------­ Sous l'occupation, trouvant De tous les groupements prep'arahfs de guerre. MaIS trop souvent, certains oublient que, dans les territoires d'oùtre- dans son Voyage Intérieur _ que je dédie aux lecteurs de L'ESPOIR DES VICHYSTES vichys tes reconstitués, le pIus . mer, dans l'U!1ion 1 française, le racisme sévit avec une violence sans cesse accrue. Droit et 'Liberté. Romain Rolland le reçut en qui fut l'un de ses derniers ou­ ' puissant est, sans conteste, 1918. 11 m'envoya bien vite son vrages -- un refuge pour son A ce titre - petatn ëtant C'est ce que vient de rap­ Romain RoIlan(! était iden­ lui·même un '" résistant • -, l'Action Française, dont le peler la Confédération Géné­ message encourageant et cor­ âme résis~ante, il ouvrit aux journal «Aspects de la France ~ tifié, pour nous les adolescents dial. Mais la vision du jeune persécutés sa demeure de Vé­ Maurras est un " patriote », rale du Travail dans un mé­ d'avant 1914, à son héros Jean mène à la fois campagne pour soldat semblait bien simpIlste zelay. Charles Vildrac, sortant Laval, Darnand, Déat, pucheu Pétain et Maurras. ' morandum très détaillé qu'elle Christophe, le musicien fou­ au penseur. de prison, s'abrita chez lui. Je sont des 4: patriotes », ainsi a remis à la Fédération Syn­ gueux en qui brillait la flamme me souviens d'un soir de Gre· que Bonnet... Au fait, on La revision du procès Maur­ dicale Mondiale. pou r être de Beethoven ... Et voici Qu'un Je revis l'auteur de Clc!ram­ ras est, pour le moment, leur baULt, de l'Ame enchantée à noble. en 1943, où l'on nous vient de classer le dossier du transmis à rO.N,U. matin de juiIlet, en Sorbonne, l'un de ses pa.-;sages à . annonça son arrestation et sa traltre Bonnet.... Et il semble 'le dieu des baccalauréats me L'apparente froideur de oe mort; 11 me fallut écrire en bien que certaines mesures du Ce texte a une histoire, En mettait face à face avec ce gr and . sol1taire contrastait hâte pour une feullle clandes­ gouvernement, telles l'amnis­ 1948, une délégation des tra­ personnage légendaire, profes­ avec la vibrante' et lyrique tine, Action et Pensée, l'éloge tie récemment mise au point, • vailleurs syndiqués des Terri­ seur au Collège de France et amitié d'Henri Barbusse. Mais -de mon grand am!. Fort heu­ sont prises sous la pression .. toires d'Outre-mer de l'Union comme tel président de mon on devinait ce qu'un tel isole­ reusement, la noullelle était des collabos qu'on laisse im­ • Française se rendait auprès jury, J e sortis comb:é de l'am­ ment cachait de sensibllté hu­ fausse .. Le cœur de Romain punément se regrouper, re­ 'du président de la République phithéâtre Descartes, e~r. maine. Sous le masque du Ro!land put battre jusqu'à la prendre le haut' du pavé, Par pour lui exposer ses doléances tant le premier souvenir de huguenot - qui ne l'était victoire. contre-coup, ces mesures ne au sujet des conditions de vie cette « confrontation >. à mon font qu'augmenter les espoirs faites aux populations colo­ départ pour la vie d·étudiant. d'a!lleurs que de réputation -­ et les ambitions des vichystes. niales. M. Auriol demanda s'affirmait la verve du descen­ alors que solt rédigé un mé­ dant de Colas Breugnon, du CINQ ans après, si sa gloire Une seule explication : on objectif prlnèipal, pOUL' la réa­ morandum étayé de faits pré­ fUs des artisans gaillardS et est plus que jamalA rayon­ a besoin de ces gens (qui ont lisation duquel les mesures des robins du Morvan, Madame fait leurs preuves) pour con­ d'amnistie et d'indulgence leur cis et vérifiables. Ce document * nante, si de Montréal à Mexi­ fut prêt le 28 octobre, remis UELQUES années plUS tard, Romain Rolland m'a dit la ga1té co, de Rio à Moscou et à Pé· tinuer la guerre d'Hitler. paraissent c'réer un climat fa­ au président de la Répub!ique, ' Q l'étudiant était transformé qu'!1 savait montrer dans la kin, on n'a ce&'lé de le lire et ______--, vorable. MaUrras est le symbo­ qui en annonça l'envol pour en soldat, Romain Rolland vie quotidienne. de l'aimer, comme on est loin le et le chef du fascisme en suite à donner, au gouvel11e­ s'était fixé à Genève, « au­ du rassemblement unanlme au­ VOIR PAGE 4 : France. Boutang, rédacteur en ment, dessUS de la mêlée >, II s'occu­ tour de sa pensée! chef d' «Aspects de la France», pait. dans les bureaux de la espère que la libération du Un an plus tard, suite n'a. * Comme le monde est loin de A Conakry, ces travailleurs atricq.ins, pour un salaire de Croix-Rouge, du sort des l'ri­ pUlS le fascisme apparut, oette alliance' de tous les dé- Alber. LEVY. pas é,té, dOl1né~. , Le racisme .t!01tDiers et de leurs familles, étendit son ombre sur l'Eu­ famine, cUcTulrgent les troncs d 'arbres transportû 1lQJ:-du Au Meuble. choisi (liuite 2.) embarcations primitt.vu aa.Intena1t leI :llens c1es réCon· rope. Romain Rolland, anc (S~w pa.p 5) • fSnlte pare i). en pace .­ - ~ ' ------~~----~~------~~--~~~~~------~------~) L'ACTION DU M.B.A·p·l L'IMPORTANCE D'UNE La lutte pour la paix Satisfaction Le ministre fédéral des réfugiéS au centre des débats IJe la suite dans les idées du gouvernement de Bonn est Les beaux mariages LETTRE plein d'amitié pour le gouverne­ Dans, le mille C'étaIt sous Vichy. De Gaulle ment français. Justic.e allemande L'été dernier, n'alla-t-elJe pas E gouvernement I1n Dr. trouva en lui l'homme Idoine - Après les excès inévitàbles jusqu'à S'exhiber, sur la COncha, du Comité d'Action L Adenauer vient d'entre­ Gârry Davis a tait un commu­ pour diriger les massacres dam au lendemain de !a libér(ltioh, a­ Un tribunal de Munich a con­ en malilot deux piècès. prendre des dêmarehes niqué. a ;a presse. le C6nstantinoÎS. t-il dit, les Allemands traduils èle­ damné Hermann Esser à deux L'Espagne (des Grands) n 'ava.it Le comité d'action du M .R.A.P. tion a àiJ,opté le proiet d'une let­ C'est la, depuis lon~ lt mps un Te~ sont les crimes. vant les trlounaux français ont . jamais vu ça. tre que chaque ôrganisaUèm ou en vue d'obtenlr l'arrêt 10tal mois dll prison pour à.y9ir fait Tous les curés dè Sàin t ·Sébas­ s' èst réuni le jeudi 22 décembre des l1émontages des usines .dI} ces « événemenl,$ » qui n'émeu­ été jugés correctement. pUblier une serie d ' arttcl~s intltu­ sous lâ présidence de M. André société affiliée fera sirmer et q'ui vt:nt plus personne. Deux iL trois cents ont été con­ ;és : Adolf Httler, grlLnd amou­ tien dénoncè r~n t le scandale au Hermann Goering qui consti­ damnés li mort. Tous ont pu de­ prêché. . IlIum el. présllÛnt du mouvèment. sera, envoyée à M . le president de - Je veux, dit·il, participer ~ reux. la République (nous en publiOns tuent, avec las usines Thys- la reconstruolion de l'Allema;n~. mander leur grâce. Neuf condam­ Quant il. la misère du peuple Après adoption de l'ordre du 6en, le grQS de l'industrIe de Au moment où la reconslLuc­ nés iL mort seulement ont été exé­ Majs le plUS gaulois de l'his­ espagnol, ce n 'est par un sujEt jO ur préSenté par M . Albert You­ le texte page 1). toire, c'est qu'Esser n·est. ji!.mais digne d'un beau sermo:'!. Après le vote d'une r ésolu.tion mort qui ~lIm~nta la guerre tlon de l'A:lemagne est fonction cutés. a llé en prison pour avoir été titu­ dine, M . Maurice Grinspan, secré­ de Hitle~. de son réarmement et du retour Pas étonnant qu'lI soit content tairé gé1!éral du M.R.A.P., a pré­ de .sa puissance d'agrèssion c'ést le ministre 1 laire de la carte du parti nazi, n est Infiniment prObable NUMERO DEUX 1 • senté un bilan de notre activité là une singulière idée pour un depuis la dernière gession du co­ qUe lIa.tisfactlon sera. donnée apôtre de la paiX 1 Quarante mille! itux fondés de pouvoir qui Franc:o c:hez le pape mite d'action. Il rapptla la cam­ êlègênt A Bonn. Allume ta pipe à la pompe ,Le ministre fédéral des réfugiés pagne ·menée par le M .R.A.P. con­ RésolutiGn contre Erréur de. tactique veut prendre SOUl! sa ptoteètion 'A l'Occasion de l'Ouvêrture de tr~ la mènace du Sturmer et la Pourquoi, en effet, le Statè Garry DavIS a été bombardier les rèsSOrtlsSants allemanc1s rési­ l'Anné~ Sain~. le Pape a pronon­ repltrution d.e !a presse nazie, Departcient reftL'léralt-1I auX 'dans l'avIation américaine. Toutéfois, ce n'.est pas pour ces dant à l'étranger. cé un discours. campagne iL laquelle de nombreu­ y compris ceux qui sont encOre le danger du Goerlng-Werke ce qu'II a Il en garde, parait-H, un senti­ motifs qu'Achii!.ry ést poursuivi. Il a parlé dé l'Union soviétique ses personnalités de toutes ten­ Quetque tèmps après la libéra­ en prison. tOut naturellement accordé' mént de culpabilité. et des démoèràties populairés et dancès ont pàrticipé. M. Grimpan On ne sait pas toutefois si c'est tion de l'Algérie, i; ' avait torturé Et lés 40.000 Allemands incorpo­ de la civili.sation chrétienne et Aux Thyssen-Werke malgré trois coJlabos. rés d:i.ns la Légion étrangère mentionna ensuite le grand mee­ et contre tous les aècords et d'avoir écrasé inutilement d'inno­ tout... Un singulier Siro réarmement alleman~ centes bicoques e uropéennes et Histoire de montrer sn. bonne française. . ting tenu iL la Mutualité, en pré traltés c'lnclus entre les Al­ volonté. Qui ont trouvé en Indochine un Sauf la bombé atomique, dont sencè de M. Yves Farge, aimi tout ce qui vivait dedans ou, au il n'a pas encore condamné L'émpèréu,r Hiro-Hito avait à Le comité d'a~t1on dU 1\1.R. liés? C'eSt cela. qu'on ne lui pardon­ térrain où ' utUiser leurs compé­ son senice . un. médècin général que la participation' massive du A.P, réuni le 22 décembre contraire, d'avoir contribué dans l'usage. Tout prouve maintenant une certaine mesure il. :a victoire ne pas aujourd'hui. tences. qUI s'appelait Su·o. M .R.A.P. au vote pour la· paix, . 1949, ~Iève 1!-ne protestatlo.n Quant au reste ... Puis Sa sâinteté a répondu en que l'IndUBtrie de guérre, en sur le fascisme al.\emand. Si parfaitement démontrées à. N'al:ez pas croire surlout qu'eu l'importante conférence du 6 no­ Indignée contre les préparatifs - J'aimerais, dit-II , faire ce tra­ Et avec ça, faut-il vous t'enve- Ascèt, à Tulle, au Vercors. iL Ora­ termes chaleureux à un message égard à son nom l'hommè s'occu­ vembTt qui rassembla les repré­ dé réarmement de l'Alhmainè Allema.gne occidentale, non vail de reconstrUction, car 1e ne lopper? . , dour-{;llr-Glane et ailleurs ... du président Truman. pait seulement de soigner les ma­ occidentale non dénazifiée, seulement a. été épargnée, ladies bénignes. . sentants de plus de 130 sociétés et peux 1rouver une autre raison plu$ Avant Qu'on apprenne à la Cité orglmiSiltions, le meeting de pro- militariste et revanchardè. mals roule déjà à un rythme valaole 1UJur aider. les hommes de Un homme de bonne volonté Civilisation du Vatican qu'Elle recevrait ~I était à la téte d'un des labo­ Le réarmement des ancléns acoéléré. bonne volonté souffrant mainte­ F ranco - digne paladin, sans ralolres insta:Jés en Mandchourie · testation contre lès pogromes nazis, véritable défi à. la paix; nant inutilement en prIson. Jeudi dernier, on devait juger A pl"Opos de la guerr& au Viet­ pour préparer, sur instruétions d'IraI>; la pUblication de DROIT Ceci, cinq ans à peine en Cour. de justice le dénommé Nam, l'hebdomadalre COlonialis­ doute de la civilisation chrétien­ s'Inscrit dans la préparatlo!i Comprenné qui. poun-a. ne ~ au cours de l'Année Sainte. speCiales et secrètes de l'émpe­ ET LIBERTE, hebdomadaire du d'une nouvelle guerre mon: apr~ la victoire remportée, En France on n 'aime pas III "Horace de Carbuccia, gendre de te « Climats 'P publie la photo reur du Japon, la guerre micro­ M .R.A.P, au prix de tant de sacrifices, diale_ charabia. biennè. M . Pierre-Roland Lèvy rappor­ La communauté juive de par les· peuples sur le mons­ Avèc onze de sés acolytes, le France, tellement éprouvéè tre nazi. général Siro va être Incessam­ ta,nt sur la situatÛln intérieurs et Bon voyage 'internatlonale, traça les grandes par la dernlèrf: . guerre, voit' ment jugé par un tribunal sovié­ dans le réarnlement de ses an­ Les choses, aujouI'd'hul, tique. lignes de l'action du M.R.A.P. en vont certes bien pltL'l vite Garry Davis, un de ces produits ciindrt dans ses objectifs.' Ce que vous attendiez recevoir la Légion d'Honneur, tions dé vil"! de cés travailleurs Sud-Afrîcaine. pour qut son existence soit assu­ Ichou, chémlnot nord·africain, Un f;ot dt! « liltérature » anti­ les partiSans de la paix .en Les, Impérlalll!tes amérl­ dont le sacrifice a w.rmls d·t\­ alt)J's seulement on expliqua venus en Fr"nce dans l'espoir rU, il faut iL « D. L. » 5.000nou­ Un avocat du barreau de Paris de trouver du travail. sémite submèrge le p:i.ys, impôtté France et dans le monde, polir rAins entendent précipiter le vlter une catiutrophe ferro­ son geste, avec des réticences. ·veaux abonnés, et Mme Cerf pro­ qUe, par l'èffort de tous. l'.é.­ vient de rééditer l 'Appel de Louis' viaire près de l\1elun. parce que c'etalt un Nord-Afri- C'est le gouvernement qui de Suède, dè Grande-Bretagne et {lionde dans une nouvelle ca­ XVI dia Natiôn ». doit les alder d'une 'façon ",f­ des Etats-Unis. pose qUe les adhérents et amis du .ampllssoment du crime soit Alors qu 'il dirigeait lile cain! .. , . M.R.A.P. mèttent tout en œuvre èntravé et arr hé. 'tastrophe après avoir saboté Texte d'une brûlante actualité, ëlJuipe d'ouvriers occupéé i\ Aï$sa Ichou laisse Ull'e r",m­ flcace, ne plus les traiter en et violé les accords de Yalta s'li en fut. reparer les voles, Aissa Ichou me aNtc laquelle il était m,a­ escb.vé5, ne plus les payer à pour atteindre !a moitié de cet Le comité d'aetion du M.R.· et de Pots.dam, transformé en fut averti qur- le rapide 66 ar­ rlé depuis 11 ans. Une pen­ deml~laire sous prét~xte que oojectlf au 15 janvier prochain. A.P. est convaincu que l'"ctioD. farce' tragique ' 111. démilitari­ rlv.ait. Le signal d'évaéuation sion va lui être vers brasserie de l'Etoile, à 'si que le représètltà.nt dei; Com­ C les rescllPés des cham­ Ce qui est évidemment d'une Mais qu'autrément il serait prêt frères ... Pour tout vous dire, !e seul évé­ .AU camp dé :RoyaJJlèu (près. de à t(tire la preuve de son pa.trio­ nêment concernant cette famille Lyon. une . importante conférence battants de la PalK et de la LI- bras à gaz et ~es crématoi­ Importance capitale pour la com­ Au noin de 1'« Union 11 fran­ Compiègne) ont été internés, pen­ · du M.R.A.P. bérté, M. Billoux. . . , tisme, de son innocence et tout que lious. aurons plaisir à anpon­ d.r\.t l'occupation, 48.500. patrio­ res, nous avons trop payé préhension des choses de notre Camme Scapini, quoi. En pré­ çaise. biên sÜl" " cer, ce sèra. le décès d!! papa. On pouvait y voir la ,fraction . Une discussion s'est déveliipP,ée pour le savoir': des massa­ temps. Ml1t la poudre d'escampette. Et de la civill8ation. tes dont 46.000 furen,t dépor.tés. la plus active des représentants 1sur les lI\Pyens pratiques d'ê1:tr­ Une information a. (depUis de l'acttvlté sociale juive de gir le M.R.A.P. et dans la diS;­ cres, ides an4arttlss'ements Le procès a été fixé au 13 jan­ Entre barbares longtemps) été ouverte contre les bien pues, bien plus 8auva'­ De Louis XVI à Pétain vier. !,Lyon. des, repréSentants dè dlffé- cUSsiqn, ont pris la. parole, entre parlez tou t· ce . que vous vou­ Un collSC:OuS • gardiens· aUemancls, '. ,rentes organisations juives et autres: le représentant des Eltu.- re.. , bien pIns systématiques! '. Quant il. l'auteur de cette réé­ Les épousailles sont prévue; Un· seul· 1\ . PU jusQu'~ , pLésent · non-juives anciens déportés, an- diants Juifs d«f France, ' ainSi dréz Que l"étàt de santé d'Horace A l'bcéa'e dire la a ~té , retrouvé en mai 1948 lisqué 'leur vie . dans la lutte tlons participantes et un plàn de » fll.e, . 1). du lU.R.A.P. appela.nt toutes Joli palmarès veur des traîtres de lous genres, L'un des hôtes a pris la parole à la présidence du tribunal.' de dé­ contre le nazisme. dies hommes travàil a été étàbl!. Le président, l'Epoque Y va de :a sienne A la fin, clle trouva toutefois nazificàtion de KaiSérlautern 1 qu'inquiète la préparation d'une M. lé professeur Wertheimer cIO­ les organisations juives, af­ le suprême argument : fHiées ou non au mouvement, Enfin, dira-t-on, tout arrl'Ve, Et de se pencher sur le sort des Ilo).lvéll~ g~érre mondiale et qui tura la conférence par l'assuIf!-n­ à envoyer au Président de la même la justice. II: ind'gnes nationaux ». - Màrtinez, dit-elle, m'a fait 1------""'----­ sont pre.~s a tout faire JlOur évi- ce qU'elle constituait une ét~ Le tortionnaire Achiary · vient « L'indjgrtité nationale, écrit­ une impression déhcleusement ter le renouvcllemènt de ce ca u- Importante dans la lutte contre le République la lettre dont d'être arrêté. elle, c'est l'étoile jaune d~ la Zlbé­ barbare. AVIS chemàr. racisme, l'antisémitisme et poUr ~ous pubIlons le texte en pre­ Comme il était mèmbre actif et ratiOn. Franco n 'avait plus, dès lors, Toutes ces personnes s'étalent la paix. . . mière page, prend, en ces influent du R.P.F.. toute la co:o­ . Tout simplement. qu'à. rHrousser ses babouines. aux lecteurs bèÎges réuhies pour discuter des moyèns ., • ' heures' cruNales, un9 signifi­ nie vichyste d'Alger S'én est trou- A ceci près Que les Juifs. étaient de)utte contr~ le racisme, l'anti. Une sechon a Montpellier vée agitée. . affublés de . l'éto!!e jaune parce Pour .des ral:!lI:\Qs tèChnlques, sémltisl'ne et pour la Paix, Une nouv~lIe , section 'Ciu ·M.!t.A. cation et une portée de la POllrquoi te proinènés-tu Indépendantès tle notre' volonté, plus haute Importance_ Il n'tm . res~ pas moins que qu'ils étalent Juifs. La conférènce était présidée par P. s'est f6rntée à Mont~llier lorsqu'il était commissaire de la Et que les« indignes nalionaux 11 toute nue? la !laie belge de {( D. L. ..» n'à Je . profèsseur W~rthêlmèr. Ont sous la pr,ésldence . de M. &rgè Cette lettre est un acte B.S.T. à Alger, Achiary, ancien ont été déclarés tels parce , qU'lllI Cela dit, Carmencila est, en pu par.itrè ~ilRS les deux dér­ pris la parole :. Micl\èl :\.u nom L~vy ..Le c<),mité compr~nd en. ~u­ \:our la. paix auquel nulle or­ sous-préfet de Guelma, a torturé ont servi l'imnemi et applaudi .nlers numérOs. E\lè pàrftJtra. de du M.R.A.P., Frldman, secrétalre tre: MM.' iItolànd 130uskèlà Marc il: et. ,'est exprimé en ces termes : quelque sorte, une révo:ution­ *a.nisation, conelente de SeS odiéusement des communistes, en l'institution de l'étoUe jaune, nouveau à . par.tlr dun· 11. de l'U·J.R.E., Stemllcht ancien Golbér~ et Ichaï. ' , responsabilité ne peut se particu:ier ' des jeunes filles. précisément. - Ce n 'est p3.S de couscous naire. soustraire ! Que nous avons besoin, mais justice et d'égalitê. Les anciensde r------~~- NODS ne nous lascserons ja­ combattants musulmans veule pt mais de le répéter : c'est de avoir 9roit aux mêines pensions nous, de l'union et de l'action que les combattants français; ils de millions d'hommes et de veulent du travail et de la. com­ J. GUIGNEBERT1 préhension. femmes de tous pays, que dépend le salut du monde. Les Est-ce trop demander ? TRAVAIL ·FORCÉOUTRE·MER (SUITE DE LA PAGE .1 ) . rorces de pal:1Ii sont immen- (SUITE DE LA PREMIÈRE PAGE) SES. Elles peuvent, elles doi­ Quelles que ~olen t les réa­ çon n 'a porté que de mauvais Protettation vent faire reculer l'i ~ngér. lités du prétendu antagonisme fruits. continue de plus belle dans occasionné par un explosif ou Bien Que «"J'indigénat» (qui recruter, ~ l'aide de poltci~r8, des La conférence du C.O.M.I.S. une machine « l1!U~ par une for.ce llerm.ettait _a'}x fonctionnaires. de équ:ipes de manœuvres pour lu russo-amérlcaln, quelle qu'ait OUi, la France.. est en dan­ C.O. qui s'est réunie récemment l'Union Française. Le trava!l Seuls peuvent nier ces évi_ été la complaisance avec la­ autre que célé dé l'hOmmé ou d~s ' ln'lpJ}èr de s,afictlOns les Inàlgê- chantier* de route, de constru.O­ dences et refuser ce combat, ger et si la PaIx est encore iL Paris. proteste contre les po­ forcé continue. Les princiPes Imimdu:t ». Des sans lé re~ours de la .lustlcé) \ tià-n OU j6restlèfs, pôilt Une diltée quelle lis ont accueilli tout ce chancelante ' parce que Was­ gromes en Irak. esséntiels de la dignité et de Pal' éOillré, lés travailleurs èu- soit, en .~rmClp e, SUPllnmé, lé dé trois mâls iLu minimum. Les les fauteurs l1e guerre et qu'on leur a dit, ces hommes leurs compIloes." hington ne veut pas s 'accor­ Bien, la liberté humaines continllent ropéens jouissent dé la iéglslâ- g?,uvernêment . ~u Togo vient /.r,lwailleurs ne sont en fillt !!ôé- et ces femmes devraient pren­ der avec Moscou, le fait qu'on MaIS auprès de qui proteste­ d 'être violés. , tion française.' d edIcter. un arreté qUI l~ réta- res qU$ 10rsq1:,'arrive lUte équipe dre conscience de cetté Vérité nous contraint de nous en­ t-e:le ? Comme ça. én l'air. C'e!!t ce qui explique la ré­ Même système au Viét-Nam. ·bl.lt pratlq~W1 e nt . C~.t arreté pU- de relèVe recrutee dans :e8 mêmes Q!'tû!.LI:~!f! toute simple que la France, tendre avec- ces Allemands-là Or il nous semble Què plutôt cente démarche de la Ç.O_T. Le mémorandum cite des chif- me de peltres de SImple police cOl!ditt6ns étant livrée à la menace d'une fres Il.Ur lés salaires à MMagas- «tous aétes, parolès, veSlée, ma- A E sie ' c'est-à-dire avec ceux qui ont q ne protester contre les pogro­ INTERDIT AUX NOIRS ... car. Pour un travail égal, le sa- , nœuvre.s quelconq:!és, loutes (tos- s ,e a, t~.uJOUrs. au Came- Allemagne que l'on relève et ravagé notre pays et ont mas­ mes en Irak mieux vaudrait en laire d'un Européen est dé deux tentil5 ns vOlontair és Sl1..sce"lttbtes TOUll, 1 adntin!strateuT Fer,!z a que l'on va réarmer, est eKpo­ Voici, entre autres fiLits 194 TOUS LES VE"lDREDIS sacré nos càmaradès, èst un empêcher le retour. à trois fois plus élevé que . celui de constituer une op positon à f,a,.t recruler, en septe1Ttb"e 7, ~ séé au plu~ extrême péril: défi à la pills élémèn.talrê j)ru­ Il suffirait en somme que M. signalés dans le mémorandum, d'un indigène. Les allocations l'autorité légitime d'un chef cou- 1 ag~e de. gardes armes, ~es vllla­ Une Allemagne fortê est tàu~ déncl!. Bevin, ministre des Affaires des mesures qui rappellent In­ familiales aux Européens dépas- tumier r econnu par l'Adminlstra- Ile IS qUt ont élé attaches par /e DROIT ET LIBERTE jours une Allelfiagne bé1li­ étràngères de Sa Maj esté en contestablemênt· la pOlitique sent de loin l'aumône allouée tiOl!, et par là d'atteillrtre à 1'01'- cou, couchant la nUIt sur: le sot contre le racisme et l'anti­ queuse ét élIe a dé terrib1ês Naguère. personne ne S'y sé­ ait le désir. des nazis à l'égard des Juifs, aUX indigènes. La prime à la eLre publie et d'entraver let bOnne n~ ,. tfans U!le case gardee, PUIS rait trompé. Que ceux qui s'y naissance, de 28.350 francs pour marche des services admlntstra- dlTlges au lieu de travail. . ~émitÎl;me. pour la paix revanchés à. prendre. L3. conférelJ,ce du C.O.M.I.S. et les méthodes pratiquées aux }-l trompent aujourd'hUI sé hâ• C.O . . n'a rien dit à M. Bevin. Etats-Unis à. l'ertcôntre ('es un Français, est de 1.000 francs tifs, ainsi que toute exCitation à ct Lors du voyage du presiden t C6MI'tE DÉ DIRECTION . RietI. né permet dé pensér tént d 'y voir èlair_ Binart, « gens de coUleut ). pour un travailléur originaire cette oPPOSItion. » de la République en A.O,F., écri\ Elle n 'a rien dit non plus de de la Grande Ile. Le commerce ou les coopérati- le député 'Ouezzin Coullbaly, /OU5 Alldré BLUM EL que là fiHiltidrê afiléUoratlèm ayant ëté dûment avértis, Ils M . Truman. Au Tchad, aUcun noir n 'es t soit lli.tervenué dans l'étàt Au Cam~ roun, seuls les travail- ves què J;leuvent contrôler des ceux qnl ne se sont pas .conten­ Maurice GRINSPAN porteraient lèur là-rge part de Elle a « protesté li. admis dans Us prinCipaux h6- leurs auropéens bénéficient des autochtones volent leurs activités tes d'assister' en sa compagni~ d d'esprlt de nos voisins. Ils rèsponsab1llt-é dans lês ma.l­ tels de la vlllè, sauf de très aIlocations familiales. systématiquement gênées par une cotnédit;1 administrative ont Chul.. LEDERMAN n 'ont jamais exprimé le 'moin­ Pierre-Roland LEVY heurs Qui vièndraient. une fois Fine équipe rares èxcejJtion& en faveur Les travailleurs de l'Union l'Administra[.jo,n et.. les grandes pu voir, derrière le /1Jc~e Van Vol­ dre regret des crimes qU'lls oe ~lus, accabler la Patrie. d'originaires du SDudan bri­ Française peuvent·ils se défen- compagnies françaises et étrltn- ,lenhovén, a Dakar, une multitude ont' permis quand Ils ne les RédactIon ~t adminf.stration: En manteau roure, Mme Iler­ tanniliue. Dans les magasins, · dre? L e droit syndical n'est pas gères d'hommes habillés de bleus · de ont pas commis. Ils sont de-I------­ r eco nnu a u x Marocains. En LE TRAVAI L FORCE chauffe, qui. de 6. heures à 13 6. 8ri Poissonnière, PARIS-II" berova ne manquait pas une cert ains art icles ne sont ven­ f .' . . heures 16, surveIlLes cl'avache à m eurés les mêmes avec une séance du procès Kravchenko­ Tél.: PRO 15-01 ot TAI. ~1-14 dus Qu'aux Européens. C'est A L'lque nOIre, on exige des dlrto- Quant , au travail forcé. pour- la main par des gardes crtu- défaite en plus et Il suffIt « Lèttres Françaises ». ainsi Qu' un conseillèr africain peanls . syndICaux autochtorLeB /a : t.ant jntœJ;dit pAr la loi du H saient de profondes tralichées' d'écouter leurs hommes d'Etat Le aérant : Ch. OVEZAREK On nom communique ... Mme Ilerberova est correspon­ de la République s·.est vu r~fu­ po~se.sslon du c~rtIJ!cat d études !'!avrll 1946, Il sévit à grande ces hommes soumis à la dise!: pour se convaincre que la 1e- dante. du journal Rus'kaïa Mis/, ser une paire de chaussures. primaIres ou · d un d!plôme r e- échelle. Les fAIt.s, dans ce domai- ptfne militaire et trop souvént connu équivalent, au gré du gou- nefi, pull ulent. vict imes de mauvais traitement Nous apprC!!nons avec le plus l'Organe des « personnes dépla­ Un gérant a refuSé la vente ~ées l). dans lequel Kravchenko ve.rneur. Rjel! ~e tel n',;s t deman- , A N'Gaoundere, au Cameroun, étaient payés comme Ûs ttrtl.if~ grand plal.ir l'inscription 8U bar­ recruta. ses « témoins » par peti­ d'un paquet d·e thé à uh Afri­ de aux Europeens. 1 admintstrateur Granier a lait leurs: 4 Jr. 50 'par 10ur III » reau de' Mot" de M' Bernard Da­ cain, fonctionnaire adminis­ Pour recevoir régulièrement « DROIT ET LIBERTE» tes annonces. En A.E.F. vien t. d'êtres c~êé un vidson, l! eencl~ de la :F.cult~ de Bon. tratif, sous prétexte que ce-;------.,.----- corps de « piOlll"\lers ». organis3.­ droit de Nancy en 19i8. diplômé Au surplus, Mme Berberova produit était réservé aux Eu­ APRES LE PASSACE DU PERE NOEL ... tian de travail forcé qui semble d'études lupÉrlèures de droit pu­ collabore à un autre journal: ropéens. devoir être mise à la disposttlon blic. sI'~c la Jis ~ jusqu'aiors tians le Au Camerou n, Gui llaume de firmes privées. Et qU ! dire de Le Figaro. la feulre de paye utilisé!! par la ABONNEZ-VOUS· droit civil. Avec von Choltitz et _ David Hondt a été expulsé d'un club d 'Etlea par le gérant, sous le so0iété «. Le Ni ckel li, èn NGuvelle­ Nous tenons tout particulièremf:nt Rousset. CalédoOl e? Le texte Imprimé en nous retournant ce bulletin à notre adresse à féliciter M' Davidson. ms de mi­ préteite Que seuls les Euro­ comporte, après te salaire brut litants tr~s d ~vou~S de I·U.J.R.E., En touté hâte péens Y étaient admis. ces rubriques caractéristiques : ' 6, BOULEVARD POISSONNIERE, PARIS ot à lui souhaiter de pourswVTe son En Oubangui-Chart, l'abbé A déduire : activité avec succès. Vers trois hllures du n'latin, on Bogtlnda a été expul$é en rai­ Journées de maladie; sonne il, la porté du médécin Le Secrétariat de l'U.J.R.E. sOn de s.a race, de deux h6tels J ournées de prison; pour l'appeler d ' ur~~ncé chez une d e Bangui. Le restaurateur d'un Journées d'évasion; Le Comité de la. Section de ses pratiques. Il ,s'habille én Frais de punitions; Je sou,&slgné ______de ces établissem en t s a refusé de rU.J.R.E. de Metz. toute hâ~, se l'end ch~z lê pa­ Opposilion. demeurant ______tient. J"auscu:te, hoche la. tête et de servir André Tollet, s.ecré­ Contre ccl a, M. Dlj.vid RoUS&

HILIPP AUERBACH a l'assurance du monsieur arrivé, assis, considéré parle, V,V.N., l'organisation unitaire des (l). Il anciens déportés allemands. Seul 1 par DEREK KAR TUN '1 P il. prési~e, il conseille! il .ord0l'-n.e, il fait l'imp~rt~nt. Ses titres tiennent en ,plu­ un petit groupe le suivit dans . iilleurs hgnes : commlssa,lre general p our les VIctimes de guetre et la reconstruc­ l'officine sciasioniste b a pt 1 sée bon en Bavière, secrétaire d'Etat pour les questions juives, président des victimes du « Conseil pour la liberté et pour SEULEMENT QUATRE ANS que s'achevait la guerre pour l'anéantlssemel'lf le fu·!)it .. Mais n'est-il pas L y A J!~zi5me, conseiller municipal de Dusseldorf, président des communautés juives de Rhé- étrange que les emblèmes et les I du fascisme; et pourlant considérez ceci nanie, dirigeant du « Conseil national pour 1 a .liberté et le droit lt... - souvenirs QU~ les antifascistes de Chaque soir de chaque semaine, il ya une réwlÎon publique fasciste dans un qQ.ar­ Et si ce· grand personnage' était un anc ien kapo '! 1;!erlin et de la zone est d'Allema­ lier ou l'autre.de Londres. Il y a des réunions hebdomadaires régulières dans une dou­ , Uri imposteur ? gne aVaient pieusement déposés zaine, au moins, de villes de province. sur la colline de Leitenberg aient , S'ét~nt dit un jour qu'il ne nes irréprochables. Auerbach alliées ne ' jugeaient pas un ­ été lacérés de nuit, sans que per­ Ces réunions se ,tiennent plus tard lancèrent des convo­ lierait pas mauvais pour lui était dénoncé comme criminel pareil criminel en , dépit des sonne, t;!ans les milieux dirigeants souvent à des coins de rues, en cations. En i947, ils tenaient de patronner l'érection d'un de guerre, couPl).ble : témoignages accumulés... de Munich, se souciât de recher­ présence de la poli-ce. Les ora­ leurs premier grands meetings 1TI9l\ument commémoratif à l ' De meurtre de déte-nus cher les vltndales ? teurs fascistes déclarent qu'Il publics. Parallèlement, le nom­ L'es conséquences est bien dommage que Hitler Dachau, 11 passa commande Juifs dans le camp de Gross­ « L'Internationale bre des aÙaques contre les au. sculpteur Fritz Koelle, qu'il Rosen; d'un voyage aux U.S.A. n'ait pas tué tous les Juifs. Ils Juifs montait en flèche, Tout d,s traîtres » en Bavière .: Danger d'épidémie, défense connais'salt bien, Un grand 2' De' vol d'aliments au pré­ 'Et 11 émettait l'hypothèse réclament la guerre contre cela fut considérablement en­ machin de style pompier a:l­ d'approcher > ; les dirigeants lie l'Union Soviétique, l'expulsion couragé par la politique antisé­ Judice de ses codétenus juiTs ; que le Dr Auerbach- bénéfi­ C'est M. Andrew Mlddleton qui la firme industrielle Gœtler, qui l< étre mis en place, les crl­ ciait de hautes protections : reconnaissait récemment, dans le de tous les Juifs d'Angleterre, mite de M. Bevin en Palestine. 't1ques bien pensants se pré­ ,3' D'avoir tait cause com­ « New-York Times >, journal on t profané les ossements de la création d'un Etat fasciste. En vérité, pendant la guerre mune l).vec les kapos qui « Nous croyons, écrivait-Il, que paraient à en décrire le réa­ pourtant ,peu' suspect d'hostilité Leltenberg-Daohau a.vait Ins­ Ils ne ctisent pas cela d 'une les fascistes jUbilaient. Depuis ~UNICH aV;lient déclaré sans ambages les Ua/sons politiques des per­ l~sme s~lsissant, lorsque quel­ envers la politique allemande des tallé cette ignoble pancarte de­ façon détournée, mais dans le ils continuent leur travail '. Rayonnement occi, et qu'en Ba' sürement. On ne peut estimer vert à Munich, des officiers et :préféré ' avait déjà immorta­ enquête approfondie li. vière elle "'Prend une ampleur in­ Quatre ans après la fin de des soldats de la Wehrmacht lisé les traits de Horst Wessel, police j udiciaire d'An vers, où soupçonnée. temps qu'une masse de main­ la guerre pour la destruction d'une façon certaine le nom­ For t bien. Mais, entre bre dEils fascistes organisés en sont envoyés en .'Espagne; en lé- poète-souteneur dont Goeb­ Auerbach résida ,plusieurs an­ La Bavière est en effet devenue d'œuvre ... du fascisme, les fascistes sont Argentine et dans le Proche­ nées avant la guerre, garde temps, Auerbach avait tait un _ ·-.Or, M, Charles Serre, député Grande-Bretagne aujourd'hui. IJels _fit un héros. Cette im· long voyage aux U.S.A. En un repaire fasciste où des résidus autorisés dans tout le pays à Orient. Un « centre d" r~cep­ p,o,tute commise pat per­ un dossier concernant les es­ de tautes les trahisons européen­ mOd~ré d'Oran, disait l'autre jour louer les Hôtels de ville êt les Il n'est pas pOSSible non plus lion » a été étaoli à Beyrouth: croqueries auxquelles 11 fut bon touriste occidental , qui à 1'.Assemblée nationale que, lors d'établir leurs liaisons finan­ les -intéressés s'y rendent Via IIOnn~ interpOSée suffirait à passe le meilleur de son sé­ nes opèrent en liaison avec les écoles pour y tenir leurs réu­ dépeindre Auerbach, mêlé. On assure même qu'il nazis allemands 10cll-ux - ou de ' son pa~age à Dachau avec la nions. Hs organisent des défi­ cières et politiques avec ' le Inru;bruck, Berne et Rome. fut accusé d,'èspionnage en jour en conversations avec les « transp:antés)l (eux aussi) tels ces Commission d'enqu!,!te ' de la F N. grand capital, bien qu'il soit , Mais 11 y a beaucoup plus D.r,RP., il avait eu la stupeur de lés bannières au ent, avec des taveur de -j'Allemagne hltlé~ personnalltés officielles ... Junkers prussiens qui ont ' fui la certain qué ces liens existent. LE CAP crave. Et comme par hasard le si­ revoir les indùstriels qui ont 'pro. chants et des hurlements. En rienne.' zone soviétique parce que leurs Tout ce qu'on peut dire, c'est • Un monument la lence se fit, personne ne parla fité du travail gratuit ,de nos ca­ novembre, à Londres, des 'fas­ a: mé­ Âçcusé de cri~~s ,de guerre domaines, en vertu de la réforme cistes ont chanté le « ' Horst que ce ,mouvement constitue moire des envqh13seur, bla,nes La Commisdon belge des' agrair~. y ont été partagés entre marades de misère · de F,-ancé, et plus de son « curriculum vi­ des pays allids, voire ' de certains une menace pour -les Juifs qui massacrèrent :es Zoulous Le 20 janvier 1947, le jour­ crimes de guerre ne put, mal­ tre ,. Bientôt, même, M- Man­ les petits et moyens pays\l-ns. Wessel Lied ", en publiC et il y a un siècle en Afrique du de leurs' nationaux, et qui n:ont crié : A Pas les Juifs! Après dans l'immédiat, une menace nal de Bruxelles, « La Der­ h~ureusemeQt, rien entrepren­ fred George ' se mit à dire du C'est à. Munich Qu'avec la com­ pour tout le peuple britanni­ Sud vient d'être inauguré pAr nière Heure >, publiait des 'ré­ dre contre Auerbach parce Que été I:objet d'aucune poursuite, Qui l'1névital>le ' bagarre, ils ont bien d'un , « 'parell criminel >. plicité d'Auerbach le redoutable 11. " 0 11. que pour l'avenir. Il· a encore le premier ministre' Malan, t , même pas 'payé, u,n e passé en jugemen:t. Le magis­ vélations sensationnelles sur l~ p,reuve manquait que des Il ne s'était pas trompé en chef de bande ukrainien Bandera amende, et dont le matériel , est les caractéristiques d'une secte poursuivant systématÙlueml:nt 1& conduite d'Auerbaèh au citoyens belges figuraient au a établi son quartier général. trat déclara: Je ne considère sa politique de haine natIOnale supposant, dans ,une minute inùict, un. matériel dont la Francs que l'immense majorité du et racia:e. e'mp nl!-zi de Gross-Rosen où nombre de ses victimes. d'e franchise, que le , bonhom­ Dans la région, des milliers de aurait bien besoin.. , pa.s cela comm,e très ' grave, peuple' vomit. fi tut interné comme Juif, Quelques jours après le re­ soudll-rds de Vlassov militarisés mals comme le fait de quel­ C'est Pour qUe 'césse taule acti­ me avait de très puissants dispo;;;ent de vastes casernes. On « Endlif:h surück li' ,VIENNf , " , Une plainte avait en effet tentissant article de « La Der­ soutiens! ques jeunes gens entratnés vité fasciste que la gue l"re a eu :voir aussi des Croix Fléchées hon­ par leur ferveur politique_ 11 lieu, et que des gens sont morls - • Union contn 16 jtt8c18me été déposée contre lui devant nière Heure ), le quotidien Auerbach, rèvint en Allemagne, grois, et des pogromistes v\,nus de De son côté, M. Marcel Rosen­ et l'antisémitisll'le reaaissant la. C0mmission beige des, cri· Juif de New-York. < Aufbau >, biatt, député communiste du Bas­ ,ajouta qu'ils étaient libres de ou ont souffert. Aussi on 'ne peut nanti de nouvelles tâches. TI s'ins­ Lituanie, de Lettonie et d'Es­ comprendre l'attitude du gouver­ en Autriche 1 C'est sous ce si­ mes de guerre Qui entendit, à publiait une lettre signée de thonie, qui circulent librement Rhin, membre de la même Com­ défendre l'opinion politique gne. que se sont déroulées les talla à Munich, en pleine zone mission d'enquête, précisait que, nement travailliste à. l'égard des cette occaSion; les témoi~na­ M. Manfred George, qui de­ américaine, et son premier soin sou~ la protection d~ l'I,RO. Con­ qui leur pla1t, pourvu C11,l'ils élections de lit communauté dans la ville de Dachau, fascistes, , ,~s accabl,allts de six person- , mandait pourquoi les autorités fut de tenter un , torpillage du tre cettf' section de • L'Interna­ ne violent pas, la 101. , Ce g.ouvernemen~ , a obstinément juive de Vienne. La ' liste tionale des traitres >, le Dr Auer­ , les exploiteurs des déportés ,vi­ d'union, composée de sionistes, vent impunément, comme ce prp­ A cette occasion, le chef du refusé d'interdire leurs organisa­ pach ne bouge même pas le petit fascisme ' britannique, Sir Os­ tions. Il s'est tenu coi chaque fois socialistes et communistes, doigt. pl'iétaire d'usine cne;;: qui j'ai tra­ remporte une victoU'e 'éC'f\l.­ vaillé penda-nt treize niais. Cet wald Mosley, Führer de l'Union que la police OU les magistrats 10- caux ont pris une attitud(cJ.e com­ sante par 4.996 voix contre 268 Dachau et les industrie,ls homme, pendant quatre ans, a Movement, était assis, face au à la aste réactionnaire. ' LES SOUVENIRS INÉDITS D'ÉMILE BURÉ tribunal, et acqUiesçait. plaisance, pour ne pas dire plus, e:rploité des détenus, les a fraP­ Celle extraordinaire tolérance pré­ On compte dl}llS l'appareil judi­ pés, les a laissé flageller. Il' est Les fascistes furent acquit­ MARSEILLE ciaire b~varois 90 % de magi:;­ blanchi maintenant_ A son rètour, tend trouver une jl,lstification tés après avoir versé une cau­ dans ' la « liberté de paroJ-e » et • « Un officier en 'Pantoufles trats ayant appartenu au parti il a triomphalement accroché à: tion. les « droits de la minorité », n 'ayant rien de' comlllun avec natl et des sina, sous l'occupation, ' dll,­ « droits " neuf civils charen.~is. Jugé Ils habitaient, aux cris de : par le trlbuna,l miTit\l.ire de (qui Illontait 1111 cltet1al rou;:e) Sales Juifs! Fonçons sur eux! ùne chose est certaine: au fur et à mesure que la crise écono­ Marseille,' Bruno ,sauve sa tête. Les jeunes gens furent rat,­ mique s'approfondit et que les dif­ trapés juste devant leurs mai­ ficultés politiques s'affirmeront ALCER sons et frappés à la tête à les fascistes s'enhardiront, Ils • Les anciens , déportés et coup de matraQ\l.e et 4e bou­ cherchent à ac~user les Juifs de inteFnés a ;g~riens s~l'a!\lnt le Christ 'était ·Gaulois teilles. Tous deux durent être tous les maux (lu capitalisme, Ils « tres heureux qu'une comn:tis­ conduits à l'hôpital. ' redoubleront de violence, ils mul­ sion internationale organise QUlInd Ferdinand de Lesseps d~libéra de percer l'isthme N'importe, nous sommes Ces activités fascistes sont tiplieront les provocations, Et ils des inv~stigations dans ,leur cie Panama, il n'eut J)as de peine à convain.cre les épar· Français tous deux. Abais­ encore ' dirigées par les chefs pourront compter sur les. ~ravali­ pays » pour se rendre compte pan~ français qu'ils s'enrichiraient s'ils lui faisaient sons notre visière et en listes amoureux de la < hberté • de l'oppression qui y règn" -'­ , de la British Union of Fascists rt des « droits» pour les protéger, avant! 1 déclare, en liéponse à M. Da­ confiance, s'ils répondaient à l'a'ppel de fond" qu'il leur d 'avant-guerr,e. Sir Os:wald tand!s Que, derrière la scène, les _vid Rousset,'> le Bu,œau de l a f';$sait. N'avait-il pas percé l'isthme de Sùe7., dont lespor­ Le pays nous aide ! Et Mosley. Alexancj.er Raven, Jef­ tories les encourageront tout com· que la France nous ait en Fédération algérienne' des Dé­ teuu d'actions étaient si enviés ? Ainlli la ruine de son frey Hamm, Thomson et Vic­ me Ils ont encou ragé MO~I 'ey et portés, Internés, R~istllnts et .sa sainte garde ! Hitler avant la, guerre, e(\treprise affecta-t-elle plus de 600.000 familles parmi les- tor Burgess. Ils commencèrent Politiques. ' p~r regrouper leurs forces dis­ C'est pour toutes ces raisons -, qu'elles-' beaucoup de familles d'artisans, de commerçants, Cordialement et ferme­ ment vôtre. persées dans des books clubs \).ue le fascisme en Angl\~te1'l'e 'n'est DUISBOURG 'de paysans. Quelle fut la cause de cette ruine ? pal! une plaisanterie, mals un Jacques de BIEZ. et cercles d'études,-puis ils tin· , • Les ma.rchands de ca1!il. bout des gaul­ marks. ' " ' L. voleur crie au voleur arch~?êque de Pharsale,. ava.it bien de ehez nous, c'est que regroupement plus totltl des listes, il faut prendre des otag~s Ferdinand de Lesseps était donne son lllvesttture a Leo c'est toujours chez nous collabos autour de l'A.·F. et pal

\ .. DROIT ET LlBERTE __ JE - . oq .GRACE AUX CADEAUX DB L'ONCLE .SAM

G Des enlunts de fusillés Je voudrais bien savoir ... Joyeux Noël pour les nazIs onl dessiné dans l'Allemagne. d'Adenauer œ. U ~ 6 fB} nM lE fB} ~ 1:1 ;p -= nIL 1 LS se portent bien, m~ci, les nazis qui se trouvent en­ autant que les Allemands" là avec plus de de.ènee qlle ne le i:}) IF" IF' ~ U U;;; ~~ U U core (par malcllance) en prison, en Allematne occidentale. Cer­ paix serait garanUe, il ef!t ]ler­ font touI Its soldat. allié •. fl!-ins ont été gratifiés d'un congé de Noël. Ceu~ de la prjs6n mis de dou tér de sa bonne foi. Le Daily Expre$s, de Londres. ~ de LandSberg (zone américaIne) qui, habituellement, tel Frltsche, à confirmé récemment (nous pOUl' I~ Paix D'autant ]llt,ts que cel! parol~8 j'avons annoncé il y a plusieurs U r? bras droit de Gœ'lIbe/$, font leurs emplettes en ville chaque se- IL lA lNI lU) ~ ir doucereuses sont pronotlcéeA à semaines) qu'uné GésLapo fanc­ • malne, ont acbeté un peu plus de vIctuailles pour le réveillon. TolU une cérémonie organiste pour tit!>nn~ déjà al,! service d'Àdénauer. -' ont eu touies facilités pour révemonner dans lellTs prisollt!! doréés Comment fonctionne l'êClai­ la pression atmosphérique. Dans célébrer l'arrH du démantèle­ Ses lIa:énts se seraient infiltré~ rage au néon ?... Ne pourra-t-on que le peuple appelle parfOis « sanatoria pour personnalités na­ ment deI! usinès de gu~rrè de la jusque dans les services anilo­ ce. conditions, le Murant éltctri­ américains. Ces informations ont pas d l'avenir, éclatrer 1103 nUttJ que provoque des bouleverse­ zies » et Ils se sont bien amusés - mIeux que vous probablement. Ruhr! m~nie été déclarées autherttiques av~c un soleil artificiel fonctiOn­ ments dans les cCluches électro- M. Mac Cloy, corumissilire amé­ par un porte-parole anglais. nant au; néon ? ... niques des atomel du raz, donc ricain. va lui aussi répétant que Les événen\ents von t vite, bien (Question de Georg~s Laury, . une émission de ltunlère. Dan~ les le nazisme et l'antisémltisme né Paris). plus vitè qu'après 1918. Lés fi­ eondltlons les plus facilement réa- mënacent plus en Allemagne occi­ dèlès d'Hitler pensent que l'heure La. lumière que nous envoie le lisables, les lumières émbes sont de·ntale. Et M. Schuman se dé­ de la revanche approche. Et ils soleil et que l'on nomme lumière fortement colorées et utilisée. clare franchement optimistt quant entendent bien utiliser, entre au­ bla.nche est en réalité constituée pour l'éclairage publicitaire ; le iux perspective. de bonne com­ néon émet de la 1umlère rouge. tr~s c.ltte arme de guerre éprou­ par un mél ..nge de toutes les cou­ préhension entre la France et vée 'qu'est l'antis~mitismt!. leurs de I·.. rc-en-ciel. Que sont ora.ngée ; l'azote, rose ; la vapeur l'Allema.gne. donc ces différentes couleurs ? de mercure, verte; la. va.peur de C'est là nier l'évidènce. Le peu­ « Que Juda crêve ! }) sodium, jaune, etc ... On oa.lt que tout ..tome de m .. - ple français ne peut qu'être de ~I ne se passe pas un jour oÙ tlère est constitué d'un noy.. u en­ Pour réaliser, par ceUe métho­ plus en plus /i d.i gné dé ce qui $e de, de la lumière bl.. nrioqn, CIIUp de pistolet dans la lluque de pierre taillée à nos jours méthodes précédentes contient s'ést écrié, sèlon le c Da.ily Mail>: des r ..dlations ultra-viole/tu qui Les èhoses vont chanter. Et un ehaqllB Juif !... . La première méthode a été In­ peuvent être transformées en lu­ autre : Ceux qui sont Ilbru en Ainsi criAient un", bande de ventée avec le feu. Elle consiste mière visible par une lubstance d moment serènt bièntôt coffrés. jeunes voyous dans un tram à à élever la vmpérature d'un fluorescente Incorporée dans le Ils ava.ient 1''Ilr bién nour1'ls et Dusseldorf. Il tallut qu'un mutilé de gu~rre intervienne pour qu'4ne corps qui émet alors de la eha­ . verre, ce qui amoUore le rende­ en pleine santé, note ~ncore !e leur et de la lumière. Le pro­ ment. journal britannique .. b,garr~ éclate, èt que l~ tram s'ar­ blème de l'écl .. lrage eonsbte à. Pas de danger dé nazisme ? rête. Un agent de police ref4aa obtenir le plus de lumière visible Une lumière comme celle L'ancien parti national allemand d'intervenir. et le moIns de chaleur possible. du soleil (Deutsch National ParteD vient Récemment à Wiésènféld, de. On obtiendrait ce résultat en éle­ mains criminèlles mêlèrent .au Le. gaz les plus employés, seuls de se réconstituer à Haméln, bois d'un marchand juif des bù­ vant la température d'un corps à. ou mélangés, sont les raz ra.res, avec, 3. sa tête, son ancien prési­ envIron 5.000' (comme la 8urface ches contenant des charge. d'ex­ argon, néon, xlnon (qUi existent dént. le vieux Alfred Hugenberg. plosif. Seul un hasard heureux .a du soleil) et la lumière émise se­ en petite proportion d .. ns l'air), et Le financier nazi S~hacht , dont rltit alors blanehe. En pratlq ne on permis de découvrir à temps le. les vapeurs métalliques. vapeur l'Aurore pt,tblie actuellement les bùchès meurtrières. ne peut réaUser qua des tempé­ de mercure, de sodium. L'éclai­ œuvres, a pronùs son concours ~ ratures de l'ordre de 3.000', dans Dans les universités.. des protes-­ 'EST le 12 1anvier, il 16 heu­ paix précaire et ils veulent lutter rage au « néon ,. ntes.t ~erte8 pas I,e Ur Bluecher, « ministre du plan Marshall » dans le gouverne­ ce pàrti. pour la maintenir. les lampu électriques ; 1es mé­ ment de Bonn tète la N, trale de l'enfance (1). Il s'agit de bleu. L'élévation de température non des momdres - qui ont bé­ pas en reste. Le tribunal fràn• Que ceux qui oé. souviennent, dessins de travaux d'enfants vage mais fraternelle. visible, et non plus en chaleur et néficié (toujours en zone amé­ anci~ns officiers S.S, et 'Jients de et est provoquée par le passage çais de Rasdatt vient d'acquit­ la Gestapo, dont le chef Karl qui volent lé danger renaissant, de fusilléJ et de déportés réalisés lumières invisibles (ultra-violet, ricaine) de l'amnistié de Noël. Les dessins successifs d'un d'un courant électrique dan. le fi­ infra rouge). ter en appel deux gardiennés de F~itilUhansel a làncé ce mot d'or­ s'unl.s.sent et agissent. Les peu­ dtins les foyer$ ou colonies de va­ même enfant permettent aussi de lament conducteur. A la prison de Spandau, par plés unis qui ont éu raison (jE! cances. Il est certain, que d'ici quelques Ravensbruck, Ingeborg Schupz dre : A bas les traîtres ant·lnazis voir se stabiliser son caractère, exemple, les criminéls de guer­ qui nous ont vendus aux A,lIiés ! Hitler, ont aujourd'hui la force Nous avons pu voir quelques­ Les tubes à néon ne contien­ a.nnées, nous pourron5 tous nous et Ruth Schumann, coupables ébranlé par les épreuves de la éclairer économiquement avec re jugés à Nuremberg, Rudolph du meutre de nombreux déte­ Et il a ajouté. : Le pèuple alle­ de briûr les projets des na~i3 uns de ces dessins et travau.x di­ guerre. Le petit Daniel Baron, qui nent pas toujours du néon ! ma.nd n'a pas à être honteux. Lés d'Allemagne o~ciôentale . Cette vers avant leur mise en place. une lumière qui ne dlffèrera plu" Hess, l'amiral Rœder, l'àmiral nus et précédemment condàm• IL réalisé le « Chat ~ en noir et Le courant électrique p.sse dif­ beaucoup en qualité de cclle que soldats a.llem .. nds se sont conduits force, il leur faut la. m3nlfester, Nous avons été frappés autant iaune que nous reproduisons ci­ Dœnitz, Spt'er, Baldur von Schi­ néés à mort. Leur complice, Er­ par la valeur artistique de cer­ ficilement dans un gaz. Ce passa­ nous envole le soleU. Quant à la rach, Walter Funk, Konstantin contre, faisait naguère des des­ ge est extrêmement faclllté lors­ construction d'un soleil artificiel, na Muchlhaus a vu de son cô• tain$ d'entre eux que par les in­ sins tourmentés aux teintes vio­ qu'on raréfie le gaz dans un tube; seuls les émules de feu M. For­ van Neurath ont reçu des vic­ té, sa peine de mort commuée dications qu'ils donnent 8ur l'état lentes. Très remuant alors, il s'est les meilleures eondltions sont réa­ restaI, constructeur de lunes arti­ tuailles et des cadeaux améri­ .en détention perpétué lIe_ Le tri­ d'esprit de leurs ;eunes auteurs. passablement assagi, surtout de- lisée. loroque la pression du gaz ficielles, en détiennent provisoire­ cains. Ce fut un « vrai diner de bunal a, en outre, ordonné de dans le tube est environ l/lQO de ment le secret. Noël américaIn >. Ils ont entendu surseoir A l'excution d'une qua­ une messe de minuit (avec ser­ trième criminelle, Maria Min­ mon) et ont terminé la nuit - ges. dit en s'àttendrissant la presse Pour justifier cette indulgen­ d 'outre-Atlantique - à chanter ce in justifiablé, ceux qui en LA JOIE DES PARENTS des cantiques. 1 sont responsables tentent d'en" Grâces en cascade dormir la vigilance dés braves gens. M. Mat: Clay, nous, rapporte-t­ .on, examine un système de miee Qui le croirait? Le Œiournal du soir en liberté sur ~ arole de tous les Quand le socialiste de droite criminels de guerre emprison­ Max Bauer, maire d' Hambourg Il était sept 'heures du soir, roulé quelque part sous la nés dans la zone américaine. Robert faisait ses devoirs dans table ... qui fut succil8sivement AlIé­ Car, parait-il, ils se conduisent mand, Américain et Allemand la salle à manger. Sa maman - C'est · comme ça que tu très bien, Quant aux condamnés s'occupait du dtner dans la travailles, Robert? fit le père de nouveau, déclare que le na­ à mort, ile seront tous grAciés .zlsme est complètement mort én petite cuisine. en rentrant dans la pièce, sur - puisque l'Assemblée de Bonn On entendit la sonnette. un ton de reproche, tu t'amû­ Allemagne et que l'antlsémitis­ (comme par hasard) vient mè y est moins fort qne dans Robert se leva d'un bond et ses sous la table! d'abolir la p ei ne capi tale. s 'élança vers la porte d 'en­ - Mais non, je cherche ma les autres pays, qui le croirait? trée. gomme. Quand M. Adenauer, chance­ - Papa! - et il se jeta au - Bien sftr, quand on pense lier du nouveau Reich occiden­ cou de son père. d autre chos·e en travaülqnt, tal déclare sans r ire : SI tous - Bonsotr, mon petit gar­ on perd ses allaires .. cela s'ap­ J'J\ 0 '( . les peuples du monde hajssai~nt Deux tombes du cimetière juif de Dusseldorf-Gereshelm, après le paltO çon,' tu travaiUes bien? pene de la distraction. Tiens, , la guerre et aimaient la paix sare des brutes nazis. (Photo inédite en France}. - Oui, papa, 1e dessine ma la voilà ta gomme. car t e de géographie_ Viens, Robert se remit à la tâche. C'est une véritable rétrospec- pUis les vacances qu'il a passées, que;e te fasse voir ... Bon père liEait le journal. On CROISES DIRECTEMENT AU CONSTRUCTEUR tive de l'âme enfantine de l'après- cette anée, en Norvège. Robert voulut entralller son entendait le tic-tac de J'hor­ PROBLEME No 3 guerre. Aussit6t après la Libéra- Il n'est pas possible d'évoquer père en le tirant par la main, loge. VOTRE po~~~Il;~~ . ~ 1.000 FRANCS ou ~An7;:~HONO t!on, on a demandé à ces rescapés toutes les œuvres, tous les tra- mais celui-ci résista, en fron­ 1 _ Papa, tu n'as 1ainais été toute la gamme de de dessiner ce qu'ils voulaient. vaux manuels qui figureront à çant sqn Visage : à Alger, tu n 'as pas vu l'Atlas? 1 GARANTIE Cette fillette a illustré ses «va- cette belle exposition, ni les en- _ Laisse-mai me reposer un - Non, non, travaille, mon I--+-+--t--t--+-- nt!c~pteurs dé qualit~ ~ E L S 0 TOTALE canees en 1944 sous l'occupation >, seignements que l'on peut en ti- moment, je viens d'arriver, garçon, répondit le père sans CHOIX DE POSTES DE GRAN!>ES accompagnant ses dessins d:une rer. Il nous faudra aller l'admirer. voyons 1 Va continuer ton tra- EXCEPTJO~'ŒL )IARQUÉS Ion!1ue légende où. l'on peut lire : vail. lever la tête. , AspiratlturS,. Cire.usa, llaehin~s à la\"I!!.t, ltouhns à. café, etc ... Robert appuya trop fort sur Pendant que nous revenons vers L'exposition sera ouverte tous l.s . Le petlt gar"on revint tout le centre du jeu. je ne puis m'em- Jours (sauf dimanChe), de 14 heures trIste vers ses "devoirs. Il n'a­ son crayon et le cassa. WEB E B 184, av, du Maine, Paris-14' pécher de penser il. l'année der- à 18 heures. et le Jeudi de 9 heures - Fais d01lc attention, c'est RADIO-MAINE ET ELSO Ingén.leur-C6nstruc~eur Tél. SÈG. 35-99 (MI Mouton-Duver.) njérè. Où étais-je cachée ? à 12 heures et de 14 heures à 18 valt plus de plaisir de dèssi- comme ça que tu' uses les ... On s'it combien pèse une heurès, à partir du 12 janvier. au ner l'Afrique. les crayons se ~ OUVERT mus LES JOURS DE 9 HEURES  ~O HEURES ... Musée Pédagogique, 29, rue d'Ulm, crayons'! Je te l'ai acheté l'au­ botte allemande. Des journées en- Paris (5'). cassaient, la gomme avait tre jour, regarde où il en est ... ., tières nous étions enfermés dans ______1 des maisons. Pas d '"ir, pas de r- Le fils. un peu boudeur et chants. pas de jeux, pa.') de jeu­ mécontent de lui-même, se 8 H -+-+--t- POMPES FUNEBRES l'lesse. pas de nouvelles de mes mit à tailler son crayon. 9 ET MARBRERIE chers parents ... Après avoir travaillé en si­ .-t-+- 1944 et 1945 voit aussi foison­ HOTESSES DE L'AIR lenCe un bon moment, il s'a­ ner les dessins sur la guerre, la dressa de nouveau à son père: HORIZONULEMENT Résistance, les camps de concen­ Le métier d'hôtesse ne l'air, s'il quand l'angoisse l'étreint, eUe doit - D is, papa, raconte - mot 1. Lancer a.vec force. Lettr~ grecque. Edouard SCHNEEBERG - 2. Fait de. erendes toUea dana Ju tration. comme celui. si emou­ n'est pas un métler sans danger, garder le sourire confiant et se­ quelque chose sur l'Ethiopie. 43, rue de la Vletelre, PARIS-fit vant, qui représente des internés n'est pas non plus métier d'aven­ rein qui apaise l'inquiétude de. Jardins. Souvent mena.ça.nt - 3. Av'léa C'est un pays montagnè.ux? Imprudent Qui tut · réclplté dans la mer Tél.! TRI 1l8-56. Nuit : TRI 88-61 de Drancy tendant désespérément ture et de gloire. Occupation fémi­ passager! - 4 Trouver sur ee. route - 5. Prin· - Mais Robert, laisse-moi ,. 11 l U 1 11 1 11 1 11 1 11 1 11 1 11 1 11 ' Il 1 11 1 H I II I II I II 1 11 11 11 11 1 H ',II ' I ~ leurs ~oites vides à l'heure de la nine entre toutes, l'hôtesse, dans te.sse ((lll tut enlev~e par Hercule. _ 6 En plus du charme et de l'élé­ lire man iournal en pa i x dfstributton des vivres. son avion, est comme la maîtresse gance, on exige des candidates Se r~use A entendre. impression dana Pour 1946. nous voyons une il­ de màison dans son « home ~I elle hôtesses de J'air le baccalanréat quand 1e reviens du travail, ie l'tf!iDrit. - 7. R I ~ole. En chair. - 8. Re. lustMtion de ' ·hi.,tolre do Moïse. eUe en est l'âme et le sourire. t'en prie! Jete l'ai déja dit volt~ . - 9. Chôisir, Donna. de l'air - et deux langues étrangères. Avant 10. MlA.htre. Camparnle '1. cent. con54quN 1FABRIQUE DE TRICOTS} actualisée quelque peu avec, par Aucun métier n'exige autant tant de tois, voyons, ne peux­ de commencer à. voler, elles font VERTICALEMENt • exintple, cette phrase prononcée de qualités naturelles : jeunesse, un stage de deux mols, après tu pas le comprendre? C'est ~ par un Juif de l'Egypte d'alors : l Oecltaon du p~uvolr exécutif'. J-'oue. * * * grâce, élégance, intelligence, cou ... quoi elles lignent un engagement cependant bien simple. I lf. - U CUisant Concurrent. rival. - Il faut ~'unlr pour libérer nos rage et dévouement. L'hôtéSse de deux ans ct touchent leur ~lé­ La voix de M. B... était pres­ lI! Grou!!,e Habltuda rid1cul~. - IV. SUISSE: A. RUBIS, F'ILLET'TE itères esclaves. doit être "l'amie de chaque passa­ g .. nt uniforme bleu. Le métier Parler abondamment 'ur un sujet. - 1450 que fâchée, et son regard dur. V, Fln d'Infinitif Jl:o vol Prenom @liPa. OU GARÇONN~T Les préoccupations de ces en­ ger, dont elle connait le moindre d'hôtesse de l'air n'est done pas fants ont peu à peu évolué. On désir ou la moindre frayeur, elle L'enfant se jeta au cou de son gnol - VI Pomme dont la. pUll e5t jEts GANAI 1950 pour les assoiffées d'aventures, GARÇONNET. FILLETTE ANCRE 15 RUBIS voit qu'aujourd'hui ils respirent apporte des journaux à. celui-ci père, les traits angoIssés : tachetée. - VII. Leltrefi de cachet.. 3285 qui ne savent pas servir un œuf Donne à regret. - VU Pot.ard. - IX FILLETTE,DAME. VE~IU OPTIOUE le bonheur. Ils ont compris ce qui n'a rien à. lire, des sandwiches ou moucher le nez d'un b .. mbin. - Ne te f~he pas, petit Groupe de corps reprOducteurs. Tendre­ f Société à re.pons~billté l1{ntth. 3485 qu'est la paix, qu'ils n'avaient ja­ à. celui-là. qui a faim, prépare une ment a.lmé, -X . Sancr, artlvlté. MeaW" HOMME.TROTTEUSE CENTRALE C'est un métlèr qui exige tou­ père ne te triche pas! ~ au capitalo de 500.000 fralles i mais connue, mais ils savent cette tasse de thé pour la dame qui a Malgré la fatigue de la jour­ a li'erlenne 4885 tes les qualités d'une parfaite SOLUTION - . un malaise. console le bébé qui née, les énervements et les ! 64, rue de Turbigo, 64 !I--:------______pleure, répond aux questions des maitresse de ma.ison. Métier ar­ DU PROBLEME 2 = = du, mais combien agréa.ble, ~j soucis, nous devo~ trouver un HORIZDNTALEMEtlT-. - ,. IMAOl!:B. curieux. écoute avec pa.tience les moment de contact avec nos ~ PARIS (Ille) ~ ba.vard!!!. Sa conversation doit l'on en croit les hôteses, non seu­ HUM - l . MORAL. CASE - 3. PIÈCE. ~ lement par la découverte d'autres enfants. Cont,act sentimental, HUER -• . ENCHEvtrRII. - ~ . RB. . être agréable. Elle connait le der­ ;; TEL.: ARChIves 31-48 ; Mols en triongle hot'izons. mais par le fait qu'on y O:OE - B. STELE AU. - 7. TOUT. ~"''''''''''''''''''''''''\''''''''''''''''''',''''''''''''''''''''\.""""""~ nier film. la dernière pièce de intellectuel, suivant leurs be­ IVAN - 8, IR EUIS - g. V AL. AR­ ~ ! ~ DANS QUELQUES JOURS ~ Bastion du nazisme ~tn.' I I II I II I II . II . ll . l " tI . tI . ll . tI . tI ' II . II . I' .II. II . II . U ... théâ.tre. 1.. vie parisienne et les cOtole des gens cbarmants. Les soins. Une parole amicale. un SENE. - tO ENLIst SES avant et pendant la passagers d'Air-France sont, pa. .. z ~ guerrè xxx xxx expositions à. ,'oir. Elle évolue encouragement par-ci par-là VERTICALEMENT. - l IMP"tIiArIVE avce grâce et gentillesse d ..ns son rait-U, aimable. et f .. ciles à con­ coütent si peu et produisent _ II. MOINE OR.~N . - m AREC SU. Canalisation sou­ tenter. Alors qu'à la eréatlon du LL. - lV GAaHE'l'TE. - V &UlE. LAS. Les meilleurs TISSUS ~ OUVERTURE DU MAGASIN ~ terraine x x x x x petit royaume des al .., depuis tant d 'effet sur nos jeunes qui - VI. 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(';;",;",;""~~II"""i"","',',""""",''''''''''l'~ , ~ - ---- ., ~ ~ Fin ~ SAMEDi 28 JANVIER 1950, d~ 21 heures à l'aube ~ \ . ~ ~ DANS 'LES SOMPTU~UX ~ ~ SALONS BARADUC, 55 bis, rue de Ponthieu ~ ~ Métro : F.·D.·Roonvelt it Oeor,•• V ~ ~ S ~ BAL ANNUEL DU YASe ~ . i aVeC l'~xcellent orchestre de la Rcdio ~ ~ RED PERKSEY ~ ~ ~ ~ !totlrer lu bUlota au l'ASC, t\, fue de PaU.dls 1 ~ , .' Ii. ..,""~',"""~,,.,,."'f".I".,,""","",.',.,,,,,,.I,.,,"","'A

) !E OR:Olii E1i tTeERTE " "1 , \ 5- AIR DE FLUlE IMPROVISÉ lïn[!s;;! il Béaucoup de jeuues geus' sout ahsents " LES POUR L'ANNIVERSAIRE au "RENDEZ-VOUS DE JUILLET" "

LES en sctne nè Non. Images d'lm mllleu, dpnt le seul rôle _ DE HE NRI HEl NE_ dl!vraient~è~téurs jainais oublier d 'un quartier même, mals c6:.sl$teràita~sistant, à ramenér lé met- JUSTES .({ue les spèctàteurs ont non ,pàs ima.ges de < la jeu- téur ên scènè sur la tétre dé tendance à générallsèr ; que nèsse de Paria. » dans son èn- temps en tép:ps. « Rendez­ par Pierre MORHANGE le publiC voyait dans < Antol- semble. Il aurait faUu mieux vous de julllet ~ allrait une ;' ne et Antolnétte ~. pftr exèm- situer 1'2 ' tion. tout autré portée s'il se trou­ pIe. le jéune couplè ouvrier L'immense talent d.: Bec- vait m ieux « situé ,. lIans son Qu,e seul un ehil.nt de nàfé au]ourd ' h~ alïu et tendre (de CAMUS) « en génér. : :.. d'où reproches ker. malgré son réalisme par- pétit coin de jèune~s~. ~Dd ule le nom. trh 11er et très c\oux De Henri Reiné et critiques réclamant pour ticuller. sa façon vivante. pré- Le jour où je suis allée voir , , d'autrès « jeunes couples ou- cise. vraie de voir les hommes ce film, toute une bande de ou Car danS no~re.. e~ur. il est vrai, vit un f.ut/hue vriers ,., dont toute la vie ne et les choses. garde un côté jeunes. qui Lemblàlént dèS­ l'lus vivànt gué dOus mèmêl! et qui se ~tt~ _. . , s'oriente pas autour d'un bll- Prévert. un côté Jean de hi. céndus de l'écran envahls­ Sur eb&eun de nos déSastres et dt sa.. frenésle nous dèél;lrè let de la Loterie Nationale. Luné qui fait du reste Ul'le salent là sallé. Ils f~isaient un [lu~qu ·'u loft4 Le ~ Rèndez-vous dè jull- trande partie. de son ~harme. chahut épouvantable. ttès éx­ lia qui chev.auèha.nt ehacun~ dé nos jftféi lei éperQJl.e plllS bAutêa t et ièumailtea let :" . du même auteur. Jac- Il voit juste. et Il voit en poé- cités à l'idée de se v 0 i r les "révolutionnaires " C'est Henri Hel.J\.e QUes Beckér. encourra des re- te. Quand il abOrde un sujet. symbollquèment reptésentés. proches plus graves. que le il s'én imprègne. il s'y laisse C'étalt fort amusant. Ils se Ji­ Quà.l'ld l'inJusticè éh,ue noS iorréj de 101\ bi!stial marteau progràmme résume en présèn- entrainer. offrant dans sès V'rètent à un béau concért de Et que le IIIl'WlollKe nimà.;a.t'It ud mottèl sDUriri achh. notre tant le spéC" :.cle ainsi : films des images aussi sincé- sifflements qua.nd M. Nord­ . . . (8Cllitûdè 'ù « imaités d'un 'n.neu et d'une res que s'i1 les vivait lui-mé- Hng. :,ux Actualités. reçut la la tête entre les mains Nous SOl>'èonS qU'il fut un Christ plus èilun;ellll: èt phlà IIle.1é jeunés~e... celle de Paris en me dans la peau de ses pel'- Lé*lon . d'honneur pour sa ' i , . la.gément què les révolutiofu'lal. No~ Henri Heine 1948 ... ~ sonnages. Il lui fàudrait un •• Entrez voir celui qui veut vraiment quel­ comme ça 4es « révoluti~n:riai­ dés jeunes comédiens qui parais­ Sur les hommes de , terre. et d'animaul • Le. secret de son style échap­ res » sur scelle, les montrer en sènt assurés du meilleur avenir, C'est le rossignol de l',hrmlr quand Ruidle pe à la possibilité d'analyse >. se Que chose finit par l'obtenir; Que le ta.lent· réussit à péréer; LE PROCES PARADINE. train de fa.ire la. Révolution. mais l'y ait suiv•. Règret pour céux quI Chantant sur le gib~t des &ôurreaux garguise le préfacier du luxueux Un. grand metteur en sriène : c'est à vous donner le grand fris· les aceompagnént. qui fO}:lt bien C'est le seeret muet et suprême càj;tlo$lie de M. Moore. Et de jon­ que la bèauté a tort de tenir Hitchcock. De .bons actèurs , : son . .Je parle du pUblic qui ne sait leur métier. mais leur métier Ici Pàssant au cœur du tlisera.nd ~ouv.à. gler . a>:ec des formulel! bien ctS!u­ lieu de talent. etc.. . ses dont se sont gargarisés après surtout Ann TOdd et Charles pas C'e qU'est un révolutlonna.ire. est, .Imllossible Regret pOur le Un film délicit\ux. vivant. Lâ.ughton. Une hIStoire de cri­ ou qu i le sé.lt mal. ou qui croit Théâtre Hébertot . . où l'on pén~e Et plus ils bl'isen~ ta statue lui q4.lque~ admirateurs c névro­ comme Becker sa.it les fâire, me. d'amour, de vengeance. Un le savoir. à TcMkl'lov. à Tolsto'i. à. :llisen. . Plus tu embaumes l'air èt nos cœurs pathes : • fidélité à la matière » Ce public-là. poSté , devant la à s teinbeck et à tant d'autres Qui De l'I mmortelle odeur (qu., ne la modèle-t-il ? aurait plein de notations plttoréS­ 'Procès dont l'lntérêt ne fléchit Uu lin blbltque dit- Mirbeau) ; • relation spatiale -; ques et vriLlés. d'images aussi pâs un in.stànt. Un bon film en scène du théJI.tre Hébertot comme y fur~nt joués, . ava)lt Alb~rt Ca~ dévant une grille 'du Z60 de Vin­ mus èt Cént coud~s au-dessUS. Et des yeux juils <. formés universelles auxquelles jolies Que les filles qui le sainme. Surtout. un travail bien fait. Quand de tels métteurs en cennes. a.tJ~rélidra. da.ns un déli­ le subconcient de tout le monde jouènt. cieux méfailil"e d'eUroi et de sou- Roger PAYET-BURIN. Allemagne qtand te rèverral-lè , est conàitionné... _. Je nè vous ~n­ - Qu.nd ça. n., s'àppelle pa. scène auront dés. scenarios à la « Becker s'é~t fait ensorce­ mesure de leur talent. Ils feront Cher Est très cbère RhénaÎ'lle '! fUgerai p~s plus de ce boniment .. figure» ou « composition », oD ler par les zazous :.. disait un d'une préte\1tion insol~pte à c de g.an ds films àu lieu d'en fai­ dit sculptàge _. . zazou da.ns la sàlle. Et c'èst C'étalt pOur. ce te~ps-ci . .' . l'ut"te , des snobs et de$iin~ à :re dé bons. Qvr., c:4a.ntalt le .plip.t .propheiè . \" ~ __. • faire .les plus ,invraisemblables , les sculpteurs en rondé-bosse vrai. Et c'est vrai que cette Très vial très doulou,reux très lI'Iloqueur de élucubrations. Ce~t$.ins évoquent ' magdelénièns. les atLcêtré~ 4e Phi- jeunesse-là se lance dans des Her.r1 H.,ine à leur sujet la sculpture ou des diàs qui taillèrent les Apollons 1Il'- avéntures courageuses. et fol~ Romain ROLLAND civiU$a\ions anciennes. .Je vou­ chaïques. l'auteur génial du Seri- les, selon dés modes ancien- drais bil!n savoir comment ils Passez devant be accroupi ne s'embarrassaient nès et littéraires. Et c'est, vrai (SuIL de 1& preulière pa,' e) allèmand _ celui d·avant. :BiS~ conéilient le . point essentiel de la pas de psychanalyse parce qu'Us 1 i j ..., . . ne s·adress.aient pas à un public que a mus que de azz est marck - uné très profond!) de détraqués. ensorcela.nte aussi. HANS LE ~IARIN. - A moins mocrates Qut seule ~ut pré- · sympathie. Mal s qu'élit-U On jugèra mieux que par toutes Mais il fallait le dire. ô Jéan que vous li'aYez somjIleU. On server la. paix du monde, as- ""ènsé des scandaleuses indul- d 1 L V là 1 s'ennuie horriblement. .Jèan-Pier- J' l es descriptions. par la reproduc- e a une. oi un fi m que re Aumont joue bi,n,' Lily Pal- sur&r~ la~ sal"t... dé·.,· peuples! . g~nces" quI'y l'on témol'""e", .. à. tl6n que nous d onnons d e c'~ t ou t 1e mond e ain'lera. Mals mer aussi. le livre de Pelason d'où Romain Rolland méprisait c~s nazis Qui n'ont rien abdi- Maxime GORKI Mooreque sont. Et . puisqueles créations nous venonsde M. tout le monde voudra-t-ll bien l e fi'1 mat é é tiré. n'inspire pas du et comba.tt a i t tous 1es f au' te urs qué de 1eurs cri? mes , Et ,d u de parler des gens qui c font. comprendre Q u • 11 manQue tout l'ennui. Hans le Marin erre de guerre. lès p.ntlsémites. les foSsé toujours plUS profop~ d:).ns la psychanalyse. je ne com- beàUCOUP de jeunes au ren- à la rechèrche de la traditionnelle racistes quels qu'ils fussent, qui se creuse entre ceux qui prends pas. qu'ils n'aient pàs ~té dez-vous de Jumet ? La ma- fille du,port sur l'écran d'une fa- oppresseurs de blancs, de jau- furent les campagnons d~ la. fràppés dè la particularité èssen- jorlté en somme. ft~ateI~~.q~~o~~~ ~~~~le'l~tf~~a~~ nes et de noirs. même croisade pour la Iibérà.-, donne une leçon tièlle de ces statues gui en fait 1,In Catherine MAI. est du côté de l·assassin. II éprouvait pour le p~uple tlon humaine? • univers d'êtres à tete d · épingl~. _ _ A la lumlèr& de R""" a1n ReJl- < Tête d'ét>ingle _. le mot est de "...... -...... "" ...... -- ...... -- ....."."...... ---- ...... -- .....- .....---- ...~... -', " ..... Cltmi et l'on ne saurait trouver land nous voulons la pâ.1X dés rnièux. Car c'est bien d'une fu- peup~el!. la pàiX des hQ~mes.. aux peti tshourgeois mieterie qu'il s'agit. Il serait tèmps de retrouver Quant à nos pontiies officiels et notre âme commlfne de ces à M. Cassou, conservateur du Mu- derniers 'jours de 1944, notre AXJME 9"ORIC1 occupe, dans la littérature de 50n pays. mie prè ihtelligence :>. Au reste. le sée d'Art Moderne. ils sont é ' " aussi sans excuse d'avoir fouriüeux èspérancè.' poignard e p,r "el M place U1i1què, D étart cêlèbre avant I:!. Révolutioll d'octobre, < petit bourgoi!l :. Klim Sam­ leur caution à cétte m;miiestation divlsiàns funestès. , . il fut en!l0re plus eél~bre après. D fait en quelque 150rtê 111 gUiné oonstatait < qu'il y avait de mauvais goût. Il est vrai qu'ils Le siècle a cm tistique... (2), (Traduit de l'américain par Yvonnè Desvignes) clairs destins. • Et qu'il ait un mcmènt hé­ fiait pour lui. comme lè philie­ Klim Sa.ffi&'uine. S'i! n'a pas I!l ité, douté même du succès de tin pour Ga;the, là etupièlité lal~sé de tra.ces en Union So'­ Jacques BILLIET. RES UME DES CHAPITRES PR ': CEDEt...JTS ) ... la Révolu.tion à ses débuts. n·1I. béate et fière d·elle-même. Il viétiquè, il semble bien, là fait que l'y attacher plus forte· faut lire cette suite de pam­ aU1lBi. qu'il ait une nombreusè (1) Au M~ée d'Art Moderne . l'tu à :Ptu se de3sine la curieus4 përsonnalité ete M •. Newman, chel du pèr$Qnnel dans une (2) Le parr41nage du :Brltl~ grande entr~rtse ... Il vient de rècevoi r Mme Gertruds H/!,tt, candidate iJ, ~n em~loi. Cette lemthd ment à partir du jour où il phlets. dont la verve endiablée descendance danll d'autres pàys. Council Il d '$111eurs égalenlènt ex~r­ oomprit qU'elle suivait la bonne a dù faire hien des ravagea, De cé uli.e influence certàinê sur la crl­ le ,trouble. Quand elle ZlJ.i apprénd qu'elle « falt partie de l'Egltse épiscopale :1>. une "eur Inexplt­ voie, la seule voie. fait, la mentalité < petite bour- R. P. B. üque. cable s'empare 'de M . Nèw7ltan. On le prenait pour un Juil. 1.. . A partir de ce jour, Gorki ge9Î1!e ;) n'a plus cours aujour.i ~... __ ...... --- .....-- ..... _-...... _.-_-.- ...... - ...... \ CopyrlalÎl by Droit tt Llb.rll et Editlolt. d. Minuit. TOUl droits r~.ervé5. ft • II' • employa toute 8a fougue, toute d'hui en Union soviétique. Mâ.is flc;m ardeur combattivlI cOntre elle est si flori~ante par ail­ ceux qui continuaient à ne pas leurs (et tOQt près de noue) qua POCUS FOCUS FOCUS veir l·évidence. En Union So­ ce livre garde. selon la. fOrmule ? ... détournant la têté. il ôta. râpidemeht ses lunJ;ttes et ies tint cherché d'elll,p loi. Il fa:lait trouver lmmédiatem~t. Alors 11 viétique même, un certain nom­ consacrée, toute son actualit~. ., ça va bien. ce soir Persénne d'autre n 'étalt visible la main. Daru la rlJe, de-ci de.là.. les tUY~llx d·arrosa.ge pburrait 5~ montrer àu grs.nd jour, en train d'arro,-; èr son bre de gens ne trouvaient à d~nS . tout lè 1bloc . 11 plissa les yeux en. poursuivant sa mar­ il- Les Editeurs français réunis gazon et m uni de ses verres. D ~ maln. Il se lèverait de bonné diré. devant l'expérience extrl'L- c~e et son . bras .sé crlsllait légèrement sur la poche défor­ entraient en ~cVon, ta.nd i~ que dé leur. tert'asses. les ~ e I\S ont eI).ttèpris de publier II!.! mée. Une- nuée poussiéreuse flottlüt sur la rue et il avait suivaient néglig~mment des yeux les voûtés d'eau fralche. hew-e. prendrait le l1iêm ~ train que lés ~ulrGs Jours et sa ordinaire qui se déroula.it eO,u8 œuvre8 co~plètes de Gorki et Ï'impresslOn dè baigner dam uné sueur nolrâ.tre. Sa douche Un l'Ire de jèune fille s'éleva et s·évanouit. Toutes les fenê­ dirigerait... où ? leurs yeux, que des rài1lerie15. ont commencé par la prèmière l'appelait apmme ,le seuil étmcelant d'une vie nouvelle. tres étalent ouv.rt~s. La chute d'une casserolle sur le carreau ,Une porte claqua. q ue:que part dans le h:oc. et 11 si! des quolibet~. iies Bottisel!!, Cette d'une cuisine retèntit le loog de la M. Newman entendit partie d'un ouvrage monumen­ - Tu ne 8u~P'!nds pas ton v~ton ? lui 'demanda sa mère. ru~. r~tourna pour voir qui sortait. Un homme :l.pptrut sur la tournure d'esprit, où la vanité tal qui n'a pas pu être achevé t4ndis qu'lI S'éngagealt dans l'escaJer qui ménait à sa cham­ sa mère qui se réndalt da.ns le living-room. E:!é niit la radio se mêlait à l'envie et à l'aigreur t~rrasi;e de la maison voii;lne du bazar. M. Néwman se 'pen­ tout à fait. IllI'àgit de < La vie bre. et un soprooo s·élèva. . cha 'en avant pour mieux voir. Il regarda autour de lui exaspérait Gorki. Il l·attaqua. de KIim Samguine ,., c'eet-à• Ce ,complet va partir chez le teinturier. marmonna·t-il dans une série d'artlcles que la - Tu ferais bi~ n d'arroser la pelouse. dit-elle a travers la. \1 vant de mettre ses lunettes C'étalt un inconnu, nouvea:l dire d' « un intellèctuel de va­ tout en montant. UcrJ~ fois dans sa chambre. il sOl'tit le porte· fenêtre. Sans cela. el!è va grJ:ler. c'est sûr. vepu da.ns le bloc. Une barbe. longue ét grise, Grand Dieu. Il Nouvelle Critique » vient de leur moyenne qui passe par plume Olt l'enfouit a u fond d'un tiroir où l'on rangeait les n'était-ce pas une calotte noir. qU'il portait ? Une calotte réunir et de publier sou~ le ti­ toute une série d'états d'esprit couvertures de ~ alne. Il se tint sous la douche avec le v'isage I l approuva de la tête, milis ne bougea pas, Le momènt noire et une barbe 1 tre : < ~ petits bourgeois :.. à la rechèrche de la plàce là. dreSSé. afin que le jet fl'appât dir~ctement les yeux. était mal choisi pour Il'éloign''Jr : touil les géns etâlent sur On peut tenir pour assuré que plua indépendante poesible qui Une fois vêtu. il s'arrêla su r le seuil de la porte. revint l'e pa.s de leur porté. et li se sentait trop nervinx Poil\" faire Lè vieillard prenait placos. Il déplia un journal. De sa b~rbe Gorki aurait approuvé ce titre. lui aseure le confort ma.tériel sur ses pas, retira le porte-plums du tiroir et demeura Irré­ la. conve~sation . Jusqu'à ce jour. cela ne l'avait PII-S gêné de émergeait un long !ume·clgarette qu'il tenait entre le pou~ Le < petit bourgeois :1> pereonni- et la. tranquillit~ intérièure >. so;u, regardant autour de luI. La mémoire lui revenant. il p(lJ't~ r (t es l~ettes da.ns la ~u e ; hier encore. et le jour pré· et l·indo.x. prit une chaise, la posa à l 'intérieur de la pend~rie. gr\mpa cédént. il étàit de tàllle à affronter les coups d'œil étonnés. M .. Newm,an demeura bouohe bee à déylsagér l·inconnu. Le livré se déroule sur Qlla.' dessus et posa stylO et support sur là plUS haute planché. que . N'élli.lt-Il pas. hier éncore. ~ ~evait être le Père dt'! Mme P'inkelsteln. Il se ra.pp!lè.lt rll.nte aflnée!! et se trouve mêlé la b6nne n'essuyalt jamais. Sa mère l·appelait. Il descendit. vl/-guement avoir entendu dire que le ~ère de Pinkelsteln ètalt prèll On ~ rt:Ti' l'homme qui travaillâ.it à. de très à l·l\istoirè. y mit Ms lunéttés et humà les croquettes dè viande q'jl étalent ..;..A~ .1 lA.\:l- la Ç6rporalion ? Tou· mort. V6ila dOllC C'd que voulait dire Fred. Un nouvel arrl. voit la célèbre foite de Nijni­ Il 1, en train de cuIre. Il remplit une casserole d'eau et s·attabla. -1rL~. jours. dans ses discus- vant avec une lon.ue barbe grisé, une calotte et un fume­ lFIERNENT Novgorod, inaugurée par le SOVI'TI QUIi tandis que sa mère s'asseyalt près du fourneau. prête à jeter 1 · si ons avec Ca.rlson. ou cigarett~ ... tsar, on y llS8 illle au couronne­ dans la cassero:e deux poignées de spaghettis. . (L' ~.~, Bligh. ou Fred son voi- mènt de Nicolas II : là foule Son regard se détourna de l'homme et parcourut toute la. Elis s'Informa : ~ '... ':. ~in. il avait ~Ié l'homme rué. Il fut frappé. aussitôt dé son aspect insolite. Les :Sllgh écrasée, les blessés et les morts O \ ..'.: '. qui travaille à. la. C0rr!0- 1 - Il faisait chaud. dans le céntre. aujourd'hul ? se taisaient et se ténalent I.mmobiles. contemplant le vieil­ et la fête qui continue. Enfin, - J e crois bi'en. dlt-il. en passant la maIn sur son vl.!age ." ration. Rien d e ce 'que nous passons par une suite lard de l'autre côté de la. rue. L'orphelin cl1uchotalt dans brÙ:ant. Il ota .ses lunettes et les èssuya avec un coin d~ sa "'~~.... ~ .,.\. '~ ses verres pouvaient leur d'événeménts bouleverel!.nts.mais donner à. penser ne tien­ l'oreille de M. Kennedy, en reia.rdant l'étranger. En face s·erviette. . ' ':Jf; Carlson. son tuyau à la main. fronçait le sourcil. LeI! yeux qui n'arrivent pàs tout de mémé - Op m'a dlt que de.<; gens tombaient morts dans la ru~. '._ dl'~it pas sl un signe dé tête appropr ié. Puis. l/lIIes et s'orgànlstr. Il y avait vingt-cinq ans qU'1l n'â.vait pas étrangèr. AU STUDIO P(\JtlS (13') -38- et 1 « DROIT ET LtBE!ttlt • -36 -. -37- PARMENTIE Prix : 400 francs ... AVENUE "ARMEN.TIEIf •

• TOUS LES- VENDREDIS N° 10 '(114)' fr., Aux extravagances des noceurs 30 DEC. 1949 - S- JANV. SO 25 JE PRÉFÈRE MON PETIT RÉVEILLON FAMILIAL L y a Noël et il y a les «Noëls ». Chacun fête ce jour traditionnel à sa manière, mais I aussi et surtout selon ses moyens. SOUVENIRS DE NOUVEL AN D'aucuns vont dans les boîtes de nu it, au milieu d'entraîneuses généreusement déshabillées et des bouteilles de champagne à six ou sept mille francs pièce. . D'autres déambulent toute la nuit de Pigalle, ou Montparnasse, les mains dans les poches. au hasard de leur D·ésormaisen Chine la terre bonne fortune, seuls désœuvrés comme des épaves ... Le Noël de « Monsieur Tout-le-Monde» tourne du' soleil Quant à la grande majorité d'entre nous, elle a réveillonné ~: quand même >. .: Quand même > parce que bien souvent par Jean MONTAGNEY le CŒur n'y était ,pas. Evidem­ ment, on aurait bi en acheté un que les choses demeurent en jouet pour l'enfant, un briquet PEKIN, j'avais pour voisin un vieux lettré; Monsieur Hou, expert en louLes sortes de ou un portefeuille pour mon­ sciences. Il m'honoq.it de ses visites, apportant toujours avec lui, dans une cage de ·l'état. Un pays qu~ va vivre A sa véritable jeunesse, Un pays sieur, une parure ou des bas ny­ . bois, sa perruche favorite. qui s'éveille d'un songe de trois lon pour madame, mais il n'y Un jour - c'était vers 1936, au moment où le KUQmintang tenta de substituer le calen­ mllle années n'a pas besoin de avait pas, cette année, le moral Chau~sures en peau \le léopard, drier romain au calendrier lunaire'" - M. Hou se"précipita chez moi. Le pauvre homme tant de haltes stériles. des Noëls d'avant guerre. pa,ntalon en fuseà!l; gants de faisait n'eine à voir ': ' daim, décolleté exotique ; cette Il no~s faudra dire adieu à se. heur.ta, dès Le vingtième jour arrivé il On a surtout « èssayé » pa me porte le J;llus récent mo­ _ Voilà qu'ils veulent chan- L'expllc~tion cette viellIe Chine, que cer­ ger le cycle des jours et des le déQut, à une enorme ,dlffl­ faut s'occuper de la ma;s~n, ta,ins voulaient. « immuable ,et de s'amuser dèle sports ' d'hlv\j'r. N'ayez la rajeunir et faire disparaî• crainte, elle n'Ira ,p(\i; s'aventu­ nuits matntenant! C'est une . cuIté. Il me falla1:t, en effet, inchangée ». Elle est b i e n A huit heures bien sagement, . . . prendre pour base la terre tre les, traces du passé. Le morte. Le dernier dragon en toute la famille est ,partie au ci­ rer sur la neige. ~t aceoutre­ revoluttOn pIre que la chute tournant autour du soleil . Or b.Qnheur doit s'installer dans ment est, spécialement étudié des Empe-reurs. Pouvez-vous M ' H ét it é' 1 é ' papier, la dernière lanterne néma, en sortant chacun a bu m'expliquer çe qU'e:;t ce ca- comm~ . ou a , Pl' cs - un nid bien net et bien pro­ décorée s'en vont en fumée et pour l'heure du thé, à , Clla- pre) un petit apéritif et bébé la gre­ lendrier (i,es hnrbare3i? ment persuadé du contraire, les « Fils du Ciel >. regardent nadine réglementaire. ensuite monlx 1'~ , . ma démonstration fut arrê- Che21 les riches, on fait re­ désormais vers un a venir de le retour à la maison s'est pas­ tée net. Màis mon viel ami peindre les portes, remplacer lumière. sé ma foi, sans. grand enthou­ était 'plein' d'indulgence pour le papier des fenêtres. Quant siasme. ce qu'il. appelait les folies des aux pauvres diables, 'ils se Occidentaux: contentent de laver, de net­ . - Enfin, mettons, dit-li toyer du mieux possible. Beaucoup de volailles, peu d'acheteurs PEI.NT 'U , R E doucement. Mais 'comment ho­ Le vingt-troisième jour est norerons-nous nos dieux et marqué par des sacrifices à A minuit ou une heure du l'avenir, c'était plus fort que nous. matiJ?-, on a commencé le .: ré­ L'avenir immédiat, celui de de­ nos ancêtres? Tout' s,era dé­ un Dieu redoutable : celui de main. de la semaine prochaine. calé et ne' signifiera plUs la cuisine, le gardien du veillon alimentaire >, avec quel­ parce que les dépenses avaient été ET ,M É T R,O rien. Et nos fêtes, Monsieur, foyer ,: Tsao Chun. ques extras en foie gras, huî• trop importantes et que l'on au­ " 1 nos tèt,es?.. . Et pUis voici venir une pé­ tres ou escargots, une bonne rait bien des difficultés à « bou­ Il est évident que, sçus le riode critique: la Petite Nou­ bouteille, un café et une fine. A cler > le mois; l'avenir plus loin­ - Un Chemin 'Vert, un Châ• Et puis, vous savez, ,c'èst une trois heures du matin, les lu­ tain, avec son ciel chargé de nou­ teau R~uge, une: Porte Dor~e ... exposition vraiment démocrati- rapport des fêtes, le. calen­ velle année. velles menaces, mais que l'on en­ drier chinois dépasse, ' et de mières étaient .Heines, chacun - Pafdon, c'est, une hi~toire que. ' ' . " , Alors que l'on a tant visage quand même avec confian­ loin, tous les autres. Si l'infor-' dormait. ce, parce que les gens honnêtes, e:l\istentialiste ? . L~ tout le monde ex!,ose, sans :. de dépenses nouvelles ... .- Vous n'y 'êtes PaS. Ce sont tuné' coolie voulait' les obser­ sincères, tous ceux qui travaillent distinction: machinistes, chefs Une petite chanson par-cl par­ et qui peinent sont les plus forts des noms de stati,ons de' métro. ver strict~ment il ne travail­ :Elle commence le 25' jour, là a bien tenté, avec beaucoup de groupe, conducteurs et mê­ lerait guère qu'un jour' sur et qu'ils peuvent, maintenant, em­ - Exact, et , àlors? " . cette Petite Nouvelle Année, et de bonne volonté, de créer me la fille d'urt des directeurs trois. Mais comme 11 faut pêcher un nouveau massacre. Par­ . - Alors, ce son\ , probable­ elle est pleine d'embûches,. de ce que l'on sait bien qu'il y • du métro ... manger, seul le Jour de l'An « fambiance >, mais elle s'ar­ ment ces stations qui ont inspi­ traltrises. Alors qu'on a tant rêtait au milieu d'un silence, ré­ encore des Dachau et des Bu­ est fêté comme li convient et, ré ies Œuvres des employés de lacq~eline WEIL de dépenses ' sur les bras , : vélateur, trahissant les préoccu­ chenwald en Irak, mais on sait la Régie autonome' des trans-;-o______comme on va le voir, ce n'est aussi qu'il y a tout un monde qui achat 'de fleurs, de pét.ards, pations des convives. ports parisiens. Le quatrième pas une 'petite affaire. de présents, l'usa.ge v'eut qu'on se crée, qui relève ses ruines et Ajoutons pour être précis, liquide l'arriéré, qu'on paye construit un avenir meilleur pour salOn de la T.C,R.P: s'est où­ tous. ver.t, cette seml!ine'". dans ', upe que les deux tentatives du ses dettes afin de repartir à Noëls de guerre Itation de méî~o, éviaemmejlt. Kuomintang pour ' irhposer le zéro pour la radieuse année Noël q,u and même - Rratique 'pour y: allcr. On demanda un jour a plu­ ca;lendrier romain échouèrent qui vient. Car on peut féter Noël ; lors­ - Pas tant que 'vous croyez. sieurs chefs d'orchestre iia­ radicalement. Et sou.haitons Aussi l'on assite à des pour­ que toute la famille ut réunie Ce Noël de 1949, il était plus L'cl'position se , tient à, Cluny. Hens, parmi ,lesquels, se trou­ meilleure, chance à Mao Tsé suites épiques, l'infortuné dé­ on se rend bien souvent compte triste, bien plus triste que les vltient Tosc!1nini et Mascagni; Teung, qui a inscrJt, la réfor­ qu'il y a une place de vide: cel­ Noëls de 1944 ou 11145, où l'enthou­ C'est uri~ 'station .fermée, ' biteur ne · sachant où se ca­ siasme et la joie d'avoir recouvré Le Salon , comporte trois seè-, de bien vouloir participer a un me dars son programme. cher. Ii n'a qu'un espoir: le du fils, du père, de la ma­ grand gala donné li la Scala man, mort en déportation ou une liberté qui nous est si chère tions : peiFlture, scUlpture, céra­ On ~e prépare disparaître, se · rendre invi­ dominaient toutes nos préoccupa­ mique, et si -vous faites le tour cie Milan en l'honneur de sible, jusqu'au ,premier jour du quelque part sur le front, au tions, nous avions réUSSI à oublier, de ' l'exposition vous" pourre/: Verdi. dès le d~but de décembre premier mois. Ii ne sera pa,s cours d'une même nuit de Noël, vingt-quatre heures !eulement, v.oir encore, avant q'arriver au Mascagni, violemment jaloux Le nouvel an est essentiel­ ~itte, certes, mais il aura d'un Nqël de guerre où nous nos malheurs et nos misères. terminus, les ŒlJ.vres d'art des de la cél,ébrité de Toscanini, lement variable' quant à la gagné un' répit qui durera avions nos préoccupations, nos Mais aujourd'hui, malheurs et misères, n"" souffrances. D'une misères ont été les plus forts, ils employés ,du métrQ lpndonien n\accepta qu'a une seule con­ date. Il coïncide avec la pre. jusqu'à; la Fête' du Dragon, ont jeté un voile gris sur notre qui ont, été invités à expOS'er dition: être payé plus cher mlère nouvelle lune de jan­ c'est toujours autant de gagné. .pe ces nuits de réveillon de 1942 joie. avec leurs camaraqes français. que :ce dernier. vier. Mais, ' dès le huitième A ' l'aube ' pu ,trentième jour, ou 1943 < alors que la neige' Malgré tout teci, Noël a quand. - Le • mëtro in'spire:t-il les '- Ne serait-ce que d'une ' jour du" douzième mois, ' la on respire. Les débiteurs réap­ tombait, qu'un immense linceul même été Noël, on l'a fêté à tout tablea4x exposés? Ure, ajouta,-t-il. fête commence par les,offrandes l>jlraisseht et la joie écIate par­ blan~ recouvrait le monde >, ta­ prix et personnellement je pré­ - Fort peu. Les t~iles re­ Le lendemain' du ' 'spectacle, aux tablettes ancestrales. On tout; On ' colle sur les n'lurs ché en maints endroits du sang fère mon petit réveillon familial, présentent · surtout 1 dés paysa­ des' sentenées de bonheur sur de nos martyrs, de nos héros .. bien sage et bien tranquille à ce­ Mascagni se préoenta à la cais­ dépose dev.ant l'iutel des bo:s lui des. noceurs> qui sont reve­ ges, des arbres. des ·sous-bois. se d'u théâtre et t.: etonna de de riz, de viande, de poisson. papier rouge et, comme il faut nus bras-dessus, bras-dessous, in­ Quand on poinçonne' des 'tickets ne toucher qu'une "-Te. , Et; bien ,eptendu, , comme la tout de même penser à soi, Noël de confiance capables de suivre le trottoir trop toute une journée, on ' a ' bien Toscanini, peut-are dans un cOnsommation des honorables on exprime du mieux possible étroit pour eux. raison de vouloir s'évader: un esprit de vengeunce, avait morts est · assez ' limitée les ses vœux : fortune, descen­ Cette fois, nous n'avons pas Et puis j'ai quand. même un avantage: je n'ai pas mal au foie! peu". ' : abandonne généreusement la vivants ' p~ennent 'une' p'àrt ac- dance ' mâle, ,et, si l'on est pensé à l'alerte qui pouvait ,sur­ - Alors' rien sur ·le métro? 1 fonctionnaire; avancement. venir, à la fusillade du lendemaïn totalité de son cachet. ' tive ' au fe'stin.' " 0e . - Que' vous 'êres exig"'fint... 'Tous lés 'membres de la fa~ Imaginez que montre le Père Noël matin, mais nous avons réfléchi à Pierre DEUTU: Je vous ai dit f91't 'peu ·mais mllIe sont 'assemblés. Certains l'lon « rien "11. J:ai vu une gran­ venu,s de.- fort ·loin pour pren­ de tpile, une composition t6ut dre. part à la fète. On cuisine c~ qu'i! y a de plus il1étropoli­ éperdûment, on fait des pro­ taine. C'est l'entrée; d'une sta­ Visions, car durant trois jours tion vue par l'employé . .J'igno­ tout, travail cessera : les gé­ re si c'est à force ' d'entendre nies doivent, eux aussi, profi­ POUR CINQ MILLE NOUVEAUX parler d'Etoile, de' Jasmin; de par le Maître I. SHERNETSKY ter du , congé annuel. N'es­ Sentier et de ' Gaîté: que le SayeZ pas de demander à votre peintre a traité son Œuvre en Partie N° 8 - Début Reti 11. Fe3, Fe' ; 12. Tdl, Dç7 ; 13,0-0, boy, à votre hama (servante) 0-0 ; 14. D ,3, Tld8 ; 15. FM, Ffi ; .- poête, mais je vous assure que BLANCS ' : M. DEII1KOV (Moscou) 16. Ce' ! CU ? ; 17. _Cf6+Rh8 ; 18. quoi. que ce soit, le jo.ur de le métro, tel qu'il le voit,' est 'NOIRS : B . PEfRSITZ (TOUla) Cg5 !! Jouée dans un tournoi par cor­ l'an es.t sacré. tout à .tait cha'l'mant. Pas' de Aucune 'des d~ux pièce! en prlse _c, respondance en U·R.S:S, en 1947. à 16 et hG ne p"euvent ~tre prises Les adieux bousculades: ·des sourires, des 1. cn, Cf6 ; 2. ç4, ç5 ; ~. Cç3 d5 ; car la, menace 19. Cx17 mat devient enfants et des fleurs". . 4. çxd5, CxdS ; 5 é4, Cb6. une réalité: à la dernière Lune D. ·L. (5. - ABONNES A Cb4 était i;>lus aggre.slf et 18. Fé8 (forcé). - 19. FxeS (me­ J'ai remarqué ·aussi un , ta­ plus dans le style du début), blfi,au représentant un « Auto­ naçant toujours 20. Cxf7 mat) 19. 6. dt, çxd4 ; " Dxd4, Fd7 ; B. - Cf5. Il semble que les Noirs doi­ " bus nommé 48 'Il. Très réussi. é5, Cç6 ; 9. DIt, Db8, ; Fb5, é6 ; , 10 vent, l'e à D.L., qui nous sont parvenus. Dès que ~ Il parait que . c'était moins cher, les pavillons des ~ c. V vous avez recueillil des abonnements, venez nous en ~ Halles étant surchargés et la demande étant moins forte. ~ " Chess » 1948 rendre compte, ou écrivez-nous, ou mème téléphonez au jour­ ~ Les commerçants vous faisaient des sourires jusque là ~ nal, pour que nos informations reflètent exactement, chaque ~ et ~ même davantage. Ils' avaient décoré leurs devantures 8 semaine, l'actualité. ~ avec du coton hydrophile, des branches de sapin, des ~ ~ conf~tti, du papier d'ârge;nt et des étQiles de mer. On se ~ 7 ~ croyait avant guerre. ~ ~ C'est ce qu'il 11 a de plus . vrai. ~ ~ Je me suis cru exactement avant guerre, et ça m'a ~ 5 ~ donné des hauts-le-coe'ur, ' je me suis demandé si réelle- ~ 4 ~ ment le .cycle aUait se refermer et qu'après la guerre, ~ ~ la disette, les remords et les bonnes résolutions, on allait ~ 3 ~ obLigatoirem~nt · revoir l'abondance, le jem' enfichisme les ~ ~ . querelles de boutiques et enfin la guerre. ~ 2 ~ Evidemment, j'ai des bons souvenirs d'avant 'guel·re. ~ ~ Et même de gu~rre. J'allais nlors au lycée et on dansait ~ ~ deux fois p'ar $~maine 'avec champagne, f~irt, luckYrstrike, ~ ABC D E F Q H ~ conversations philosophiques et pantalons étroits. On 101'- ~ ~ gnait avec envie l'uniforme du jeune aspirant, 'et' l'on ~ Les blancs jouent et font mat · ~ aspirait à son él~gance et à sa gloire. ~ en d~ux coups ~ Et puis, après juin 40, ça a changé. ".. Comment ? Les noirs avec une ~ Mais, pour certains jeunes qui ont dix-sept an.~ ce ~ pièce et trois pions de plus que ~ moi!,-ci, est-ce que ' cela a beaucoup changé? En conver- ~ leur adversaire ne peuvent plus sant avec eux on s'aperçoit qu'ils en sont là où nous se sauver ? Cela pàrajt incroya­ ~ ~ ble. pourtant c'est vrai ! Cher­ ~ étions à leu'/" âge en' 1939. Et on n'est pas fier. A qui la ~ chez bien et envoyez-nous la so­ ~ faute? Oh! pa'S à' nous bien sûr, pas seuLement à nous_ ~ lution avant le 7 Janvier. ~ Nous, on a au moins la consolation d'avoir fait notre ~ ~ devoir et de continuer. On n'arrête pas de parler du ~ SOLUTION ~ nazisme renaissant, ère Dilchau profané, des pogromes ~ DU PROBLEME l'RATIQUE N0 3 ~ d' Ira,", et de tout cet « avant-guerre II ignoble qui "e- ~ Blancs : RaS, Fa2 et pion b1. Noirs : Rd3, FM et pion ç2. ~ prend du poi~ de la béte. Mais trop de jeunes ne nous ~ Les Blancs jouent : 1. b8= D et ~ écoutent' pas. Ils nous prennent pour de précoces gdteux. ~ après 1. - Fxb8 ; 2. Fbl Il et les ~ Pour des emmerdeurs ' publics. ~ Noirs en prenant cette pièce ne Que ce soit notre titre de gloire. peuvent ni faire une Dame ni Tour ~ ~ sans que les Blancs soient pat. ~ Et bonne année, messieurs. On continuera à vous ~ SoJutions exactes reçues de MM. ~ emmerde'r jusqu'à ce que vous ay/lz compris. Et il faudra ~ Arnold, Axelrod. Blum, Davidson, ~ bien que vous compreniez, comme beaucoup d'autres ~ Gerson,' Lepel, Schneider et Tauber. ~ l'ont fait - heureusement! - avant qu'il ne soit trop ~ ".. tard. ~ PETITES NOUVELLES ~ Je vous souhaite un bon réveillon du jour de l'an. ~ ~ Mais attention au réveil. ~ ~ Paul ). RENNE. ~ ~ ~ ~ ... ~f ' Mre~ AM~lUJlft~ ~ ~ , -- ~ l"""""""""""""""""""",,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,~