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استمارة تقييم الرسائل البحثية ملقرر دراس ي اوﻻ : بيانات تمل بمعرفة الطالب اسم الطالب : اسراء هني صابر محمد كلية :ألاداب قسم : اللغة الفرنسية الفرقة/املستوى :ألاولي الشعبة : انتظام اسم املقرر :ادب كود املقرر : فر 125 استاذ املقرر : د.ايمان زهران البريد الالكترونى للطالب :[email protected] عنوان الرسالة البحثية : la naissance de la poesie au moyen age ثانيا: بيانات تمل بمعرفةلجنة املمتحنيين هل الرسالة البحثية املقدمة متشابة جزئيا او كليا ☐نعم ☐ ﻻ فى حالة الاجابة بنعم ﻻ يتم تقييم املشروع البحثى ويعتبر غير مجاز تقييم املشروع البحثى م عناصر التقييم الوزن التقييم النسبى 1 الشكل العام للرسالة البحثية 2 تحقق املتطلبات العلمية املطلوبة 3 يذكر املراجع واملصادر العلمية 4 الصياغة اللغوية واسلوب الكتابة جيد نتيجة التقييم النهائى /100 ☐ناجح☐راسب توقيع لجنة التقييم 1. .2 .3 .4 .5 ترفق هذه الاستمارة كغﻻف للمشروع البحثى بعد استكمال البيانان بمعرفة الطالب وعلى ان ﻻ تزيد عن صفحة واحدة Introduction La poésie médiévale française fait référence aux œuvres poétiques produites en France au cours .du Moyen Âge C'est au xiie siècle que, parallèlement à la poésie didactique, à la poésie épique (voir chanson de geste), à la poésie dramatique ou religieuse, se développe la première poésie lyrique d'expression française. Il s'agit d'une poésie où s'exprime un « je » personnel. Mais peut-on voir dans cette nouvelle poésie une tentative de se libérer des genres codifiés socialement et ? idéologiquement Car le lyrisme n'est pas seulement expression du sentiment amoureux. S'il cherche à exprimer toute la sensibilité personnelle du poète, il le fait avec une recherche de musicalité. En effet, trouvères et troubadours sont avant tout des poètes musiciens, et la poésie lyrique médiévale .sera longtemps tributaire de la musique médiévale La poésie lyrique médiévale est également redevable de la poésie latine tardive, qui continue son évolution en parallèle, avec des poètes tels que Venance Fortunat ou le mouvement des .Goliards Influencés par le renouveau du culte de la Vierge au xiie siècle et par la poésie arabe, les troubadours de langue d'oc créent une esthétique raffinée pour chanter l'amour. Ce sera le .fin'amor ou encore l'amour courtois Un siècle plus tard, les trouvères en langue d'oïl, c'est-à-dire en ancien français, développeront ce lyrisme dans le Nord de la France. Au xive siècle, la poésie lyrique cherche à se distinguer des genres musicaux dominés par le compositeur Guillaume de Machaut, tout en lui en .empruntant les formes populaires de la chanson, du rondeau et surtout de la ballade Le xive siècle est parcouru par un courant d'expression plus formaliste, qui explore les possibilités de cette langue nouvelle qu'est le français. Contemporains de François Villon les Grands rhétoriqueurs, tels que Jean Molinet et Jean Meschinot anticipent de l'esprit de la .Renaissance Rechercher du contenu Floraison des troubadours Quelles sont donc les origines de la poésie des troubadours? Qu'elle s'inspire de la poésie arabe et de sa figure du fou d'amour, très présente en Espagne, ou de rites préchrétiens instaurant une certaine liberté de la femme à certaines époques de l'année, cette poésie musicale instaure à la fin du xie siècle une conception de l'amour nouvelle en Occident et parvient à intégrer celle-ci .aux valeurs féodales où prévalait le code chevaleresque sacré L'amour courtois ou fin'amor reprend en effet la structure de base du système féodal mais place la dame (du latin domina) en position de seigneur et maître. L'amant, nécessairement de rang inférieur à celle qu'il aime, est soumis à toutes les volontés de celle-ci, et n'attend de .récompense qu'à proportion de la prouesse qu'il entreprend au nom de l'amour Cette dévotion absolue à la dame prend une orientation mystique et subit l'influence, à partir de .la fin du xiie siècle, de la dévotion à la Vierge Marie, seule Dame digne d'amour L'amant est le poète qui, tenu à distance de sa dame, confie ses sentiments à sa chanson ; telle est la forme canonique de la poésie des troubadours, composée en général de quatre strophes ou coblas et d'une tornada moitié moins longue qu'une cobla, qui correspond en langue d'oïl à .l'envoi, où le message s'adresse explicitement au destinataire Parallèlement à la canso, se développe une veine satirique, moraliste et politique, très violente, qui s'exprime le plus souvent dans les sirventès, de structure analogue à celle des cansos, dans les planhs, déplorations sur la mort d'un personnage, ou dans des joc-partis où deux poètes .défendent chacun deux points de vue opposés La poésie des troubadours a évolué vers un formalisme raffiné où le sentiment personnel compte moins que la virtuosité stylistique et le plaisir de la citation intertextuelle. Cette tendance à la formulation énigmatique est recherchée dans le trobar clus, poésie hermétique, par opposition au trobar leu ou plan, expression simple et naturelle, et au trobar ric qui abonde en .figures de langue : Parmi les troubadours les plus fameux on doit compter Guillaume de Poitiers (1071-1127) s'il n'est l'inventeur du genre est sans doute le premier grand troubadour, même s'il échappe aux critères de la définition précédente. En effet, le neuvième duc d'Aquitaine est un des plus grands seigneurs de son époque ; il ne peut faire semblant de brûler d'amour pour une dame qui lui serait supérieure par son rang. Comme le dit d'ailleurs sa Vida, son autobiographie, il fut « uns dels majors cortès del monde e dels majors trichadors de domnas » (« un des hommes les plus courtois du monde, et des plus habiles à tromper les .femmes ») Bernard de Ventadour (deuxième moitié du xiie siècle) apparaît souvent comme le plus original des troubadours car il semble laisser la plus grande part à l'expression personnelle. Contemporain d'Aliénor d'Aquitaine qu'il rejoignit en Angleterre, il incarne la grande mixité .sociale des troubadours, par opposition à Guillaume de Poitiers Son œuvre majeure est Quand je vois l'alouette mouvoir Aliénor d'Aquitaine, petite-fille de Guillaume de Poitiers, toute imprégnée des théories courtoises, épouse en premières noces Louis VII, roi de France, avant de devenir reine d'Angleterre aux côtés d'Henri II Plantagenêt ; avec elle, c'est toute la culture des pays de langue d'occident qui enrichit les régions du nord de la Loire. Les filles d'Aliénor, Aélis de Blois et Marie de Champagne, la protectrice de Chrétien de Troyes, continuent l'œuvre de leur mère. La fin'amor adaptée au goût des cours du Nord devient plus chevaleresque. Thibaut Ier de Navarre (représente sans doute le pendant en langue d'oïl de Guillaume de Poitiers. Comme lui grand seigneur, ce trouvère chante sa douleur d'aimer et sa soumission pleine et entière à sa dame. Selon la légende, il aurait honoré comme sa suzeraine Blanche de Castille, régente de France, pendant la minorité de Saint-Louis. Son œuvre la plus appréciée est Je suis pareil à la licorne. Variété de Rutebeuf[modifier | modifier le code] L'impression essentielle que laisse l'œuvre du trouvère Rutebeuf est celle d'une grande variété. Outre des œuvres dites autobiographiques, on rencontre des textes satiriques, des œuvres hagiographiques comme la vie de sainte Helysabel et surtout le miracle de Théophile dont Rutebeuf donne la version la plus achevée, des poèmes d'actualité comme la Nouvelle Complainte d'Outremer, appel sans illusion à une nouvelle croisade. La langue de Rutebeuf, très personnelle et très riche, pose souvent d'importants problèmes de traduction, et sa syntaxe témoigne d'une grande complexité de pensée. Une autre tradition lyrique : la chanson de toile[modifier | modifier le code] La chanson de toile, ou chanson d'histoire, tient son nom soit de l'activité de leurs personnages féminins, soit de celle à laquelle les femmes se livraient en la chantant. Elle est sans doute la forme la plus ancienne du lyrisme médiéval. Elle semble appartenir exclusivement au domaine du Nord et représente une tradition totalement indépendante de celle des troubadours. Elle dépeint, sur un mode narratif elliptique, les éléments constituants de la courtoisie d'un point de vue féminin. L'apparente simplicité de sa forme et des sentiments qu'elle décrit, souvent attribuée à une origine populaire, repose en fait sur un art très conscient et très maîtrisé. Renouvellement des formes aux xive et xve siècles[modifier | modifier le code] Les formes nouvelles aux xive et xve siècles existaient déjà précédemment mais n'étaient pas dominantes. Comme le rondeau, ces nouveaux poèmes étaient en fait liés à l'origine à la danse. Il s'agit principalement du rondeau, de la ballade et du virelai. C'est Guillaume de Machaut, qui a grandement contribué au rapide succès de ces nouvelles formes poétiques. C'est également lui qui leur a fixé des règles précises. Contrairement à la littérature occitane qui est principalement poétique, la littérature de langue d'oïl au xiie siècle est avant tout narrative. Ce qui importe est le récit sous toutes ses formes, notamment épiques. Les choses changent au xive siècle grâce à Guillaume de Machaut, sans doute l'un des plus grands poètes médiévaux, mais également compositeur de musique qui maîtrise la confusion des formes poétiques de son époque et les dégage de leurs liens originels avec la musique. Dès l'instant où Machaut peut instaurer dans ses œuvres une distinction entre ballade notée et ballade non notée c'est-à-dire non chantée, la voie est ouverte à l'émergence d'un lyrisme authentique, même si, comme le dit Paul Zumthor, le je poétique n'est pas le je du poète.