Dépôt Institutionnel de l’Université libre de Bruxelles / Université libre de Bruxelles Institutional Repository Thèse de doctorat/ PhD Thesis Citation APA:

Kobenan, K. B. (1994). Les enfants et les adolescents face aux enjeux du développement: le cas de la Côte d'Ivoire (Unpublished doctoral dissertation). Université libre de Bruxelles, Faculté des sciences sociales, politiques et économiques, Bruxelles. Disponible à / Available at permalink : https://dipot.ulb.ac.be/dspace/bitstream/2013/212657/2/76dec619-a35e-4c45-a71b-bcca33f7361a.txt

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Université Libre de Bruxelles

Faculté des Sciences Politiques, Economiques et Sociales

ANNEXES

i_es ei^j-aiafs et les adolescei^ts

cxux enjeux du développement :

le cas de la (Sôte dOvoi^*e

Thèse présentée par Monsieur KOBENAN KOUAME BOYE en vue de l'obtention du grade de Docteur en Coopération au Développement.

Membres du jury Directrice de thèse Professeurs A. CAMBIER Professeur P. BOUVIER S.NAHAVANDl P. SALMON ^ P. JESPERS

Année académique 1993-1994 Université Libre de Bruxelles

Faculté des Sciences Politiques, Economiques et Sociales

ANNEXES

J_es e,y\fc(y\^s \as o^do\e.soe^

CKUX e^y\je,u}<: du développemenf ;

le cas de la C>ôte d

Thèse présentée par Monsieur 676.710 KOBENAN KOUAME BOYE V.2 en vue de l'obtention du grade de Docteur en Coopération au Développement.

Membres du jury Directrice de thèse Professeurs A. CAMBIER Professeur P. BOUVIER S. NAHAVANDI P. SALMON P. JESPERS

Armée académique 1993-1994

21- é Défînition du P.I.B. et du P.N.B.

Regroupement des pays selon leur P.N.B.

Regroupement des pays selon leur l.D.H. DEFINITION DU PRODUIT INTERIEUR BRUT (P.I.B.) ET DU

PRODUIT NATIONAL BRUT (P.N.B.)^'^^

P.I.B. réel par habitant L’utilisation de taux de change officiels pour convertir en dollars des Etats-Unis les chiffres exprimés en monnaies nationales ne permet pas de mesurer le pouvoir d’achat intérieur relatif des monnaies. Le Projet des Nations Unies de comparaison internationale (P.LC.) a mis au point des mesures du P.I.B. réel sur une échelle comparable au niveau international en utilisant les parités de pouvoir d’achat (P.P.A.), au lieu des taux de change, comme des facteurs de conversion, et les a exprimés en "dollars internationaux".

P. N. B. par habitant et taux de croissance Produit national brut divisé par le nombre d’habitants. Les P. N. B. annuels par habitant sont exprimés en dollars actuels des Etats-Unis. Les taux décroissance du P. N. B. par habitant sont des taux de croissance annuels moyens, calculés à partir de la tendance estimée en prenant les valeurs logarithmiques des P.N.B. par habitant, à prix du marché constants pour chaque année de la période considérée.

Produit Intérieur Brut (P.I.B.) Total, au niveau de l’utilisation finale, des biens et services d’une économie, produits par les résidents et les non-résidents, quelle que soit la répartition des droits sociaux entre nationaux et étrangers.

Produit National Brut (P. N. B.) Total de la valeur ajoutée nationale et étrangère revenant aux résidents, calculée sans opérer de déductions pour la dépréciation. Il comprend le P.I.B. plus le revenu net des facteurs à l’étranger, qui est le revenu que les résidents reçoivent de l’étranger pour des services facteurs (main-d’oeuvre et capital), moins les paiements similaires faits à des non-résidents qui contribuent à l’économie nationale.

1. Rapport: annuel du PNUD; Ed. PNUD ECONOMICA, Paris, 1993. efinitions of groups ie$e tables classify ail World Bank member économies, plus ail upper-middle-income, $2,556-$7,910; and high-income, $7,911 her économies with populations of more than 30,000. or more. corne group: Economies are divided according to 1991 GNP per The estimâtes for the republics of the former Soviet Union should pita, calculated using the World Bank Atlas method. The groups be regarded as very preliminary; their classification will be kept e: low-income, $635 or less; lower-middle-income, $636-2,555; under review.

Part 1 Classification of économies by income and région

Sub-Saharan Africa" Asia Europe and Central Asia Middle East and North Africa Eû$t & Eastem Europe Income Southern East Asia and and Central Rest of Middle North group Subgroup Africa West Africa Pacific South Asia Asia Europe East Africa Americas

Burundi Bénin Cambodia Afghanistan Yemen, Rep. Egypt, Arab Comoros Burkina Faso China Bangladesh Rep. Haiti Ethiopia Central Indonesia Bhutan Honduras Kenya African Lao PDR India Nicaragua Lesotho Rep. Myanmar Maldives Madagascar Chad Solomon Népal Malawi Equatorial Islands Pal^tan Mozambique Guinea Viet Nam Sri Lanka Rwanda Gambia, The Somalia Low- Sudan Guinea income Tanzania Guinea'Bissau Uganda Liberia Zaïre MaÜ Zambiâ Mauritania Zimbabwe Niger Nigeria Sâo Tomé and Principe Sierra Leone Togo Angola Cameroon Fiji Albania Turkey Iran, Islamic Algeria Belize Djibouti Cape Verde K^bati Armenia Rep. Morocco Bolivia Mauritius Congo Korea, Dem. Azerbaijan Iraq Tunisia Chüe Namibia Côte dTvoire Rep. Bulgaria Jordan Colombia Swaziland Sénégal Malaysia Czecho- Lebanon Marshall slovakia^ Syrian Arab Cuba Islands Georgia Rep. Dominka Micronesia, Kazakhstan E)ominican Fed. Sts. Kyrgyzstan Rep. Lower Mongolia Moldova Ecuador Papua New Poland El Salvador Guinea Romania Grenada Philippines Tajikistan Guatemala Thailand Turkménistan Tonga Ukraine Vanuatu Uzbekistan Paraguay Western Peiu Samoa St. Luda St. Vincent

Middle- Botswana Gabon American Bélarus Gibraltar Bahrain Libya Antigua and income Mayotte Samoa Estonia Greece Oman Barbuda Reunion Guam Hungary Isle of Man Saudi Arabia Argentina Seychelles Korea, Rep. Latvia Malta Aruba South Africa* Macao Lithuania Portug2Ü New Russian Brazil Caledonia Fédération French Yugoslavia' Guiana Guadeloupe Martinique Upper Mexico Netherlands Antilles Puerto Rico St. Kitts and Nevis Trinidad and Tobago Uruguay Venezuela No. of low- 6r middle- 26 23 25 8 22 6 9 5 38 income économies: 162 ^rinitions of groups ese tables classify ail World Bank member économies, plus ail upper-middle-income, $2,556-$7,910; and high-income, $7,911 ler économies with populations of more than 30,000. or more.

•orne group: Economies are divided according to 1991 GNP per The estimâtes for the republics of the former Soviet Union should jita, calculated using the World Bank Atlas method. The groups be regarded as very preliminary; their classification will be kept i: low-income, $635 or less; lower-middle-income, $636-2,555; under review.

Part 1 Classification of économies by income and région

Sub-Saharan Afriaf Asm Europe and Central Asm Middie East and North Africa East& Eastem Europe Income Southern East Asia and and Central Rest of Middie North group Subgroup Africa West Africa Pacific South Asia Asia Europe East Africa Americas

Burundi Bénin Cambodia Afghanistan Yemen, Rep- Egypt, Arab Guyana Comoros Burkina Faso China Bangladesh Rep. Haiti Ethiopia Central Indonesia Bhutan Honduras Kenya African Uo PDR India Nicaragua Lesotho Rep. Myanmar Maldives Madagascar Chad Solomon Népal Malawi Equatorial Islands Pal^tan Mozambique Guinea Viet Nam Sri Lanka Rwanda Gambia, The Somalia Ghana Low- Sudan Guinea income Tanzania Guinea-Bissau Uganda Liberia Zaïre Mali Zambia Mauritania Zimbabwe Niger Nigeria Sâo Tomé and Principe Sierra Leone Togo Angola Cameroon Fiji Albania Turkey Iran, Islande Algeria Belize Djibouti Cape Verde Kiribati Armenia Rep. Morocco Bolivia Mauritius Congo Korea, Dem. Azerbaijan Iraq Tunisia Chile Namibia Côte d’ivoire Rep. Bulgaria Jordan Colombia Swaziland Sénégal Malaysia Czecho- Lebanon Costa Rica Marshall slovakia^ Syrian Arab Cuba Islands Georgia Rep. Dom inica Micronesia, Kazakhstan Dominican Fed. Sts. Kyrgyzstan Rep. Lower Mongolia Moldova Ecuador Papua New Poland El Salvador Guinea Romania Grenada Philippines Tajikistan Guatemala Thailand Turkménistan Jamaica Tonga Ukraine Panama Vanuatu Uzbekistan Paraguay Western Peni Samoa St. Luda St. Vincent

Middle- Botswana Gabon American Bélarus Gibraltar Bahrain Libya Antigua and income Mayotte Samoa Estonia Greece Oman Barbuda Retinion Guam Htmgary Isle of Man Saudi Arabia Argentina Seychelles Korea, Rep. Latvia Malta Aruba South Africa* Macao Lithuania Portugal Barbados New Russian Brazil Caledcffüa Fédération French Yugoslavia^ Guiana Guadeloupe Martinique Upper Mexico Netherlands Antilles Puerto Rico St. Kitts and Nevis Suriname Trinidad and Tobago Uruguay Venezuela No. oflow- & middie- 26 23 25 8 22 6 9 5 38 mcome économies: 162 ys regroupés selon leur revenu

■erut élevé Revenu moyen Faible revenu s B par habitant (PNE par habitant (PNB par habitant 1 ou supérieur entre 500 et 5 999 5) inférieur à 500 S) 000 5)' .■\fghanistan emanne Afrique du Sud Pologne Bangladesh ibie Saoudite Albanie Portugal Bénin itraiie Algérie République arabe syrienne Bhoutan triche Angola République dominicaine Burkina Faso lamas Antigua-er-Barbuda Roumanie Burundi ireïn Argentine Russie, Féd. de Cambodge baJe Arménie Sainte-Lucie Chine gique Arerbaidjan Saint-Kitts-et-Ne vis Comores nei Darussalam Bélarus Saint-Vincent Ethiopie rada Belire Salomon. llesSamoa Gambie .•pre Bolivie Sénégal Ghana lemark Botswana Seychelles Guinée irats arabes unis Brésil Suriname Guinée-Bissau agne Bulgarie Swaziland Guinée équatoriale ts-Unis d'Amérique Cameroun Tadjikistan Guvana lande Cap-Vert Tchécoslovaquie Haïti nce Chili Thaïlande Inde :ce Colombie Trinité-et-Tobago Kenva ag-Kong Congo Tunisie Libéria nde Corée, République de Turkménistan Madagascar nde Corée. République pop. dém. de Turquie Malawi ,él Costa Rica Uruguay Maldives ie Côte d'ivoire URSS Mali an Cuba Vanuatu Vlauritanie veït Djibouti Venezuela .Mozambique tembourg Dominique Yémen .VIvanmar Ite Egypte Zimbabwe Népal rvège El Salvador Niger uvelle-Zélande Equateur Nigéria s-Bas Estonie Ouganda tar Fidji Pakistan taume-Uni Gabon République centrafricaine gapour Géorgie République pop. dém. lao tde Grenade Rwanda Guatemala Sao Tomé-et-Principe Honduras Sierra Leone Hongrie Somalie Indonésie Soudan Iran, République islamique d' Sri Lanka Iraq Tanzanie, Rép. unie de Jamahiriya arabe libyenne Tchad J amaïque Togo Jordanie Viet Nam Kazakhstan Zaïre Kirghizistan Zambie Lettonie Liban Lituanie Malaisie Maroc Maurice Mexique Moldova, Rép. de Mongolie Namibie Nicaragua Oman Ouzbékistan Panama Papouasie-Nouvelle-Guinée Paraguay Pérou Philippines

INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT HUMAIN : Rappo/it Annue.1 du PNlid, PMID / &conomica, Pa/ii^, 1994; P.25Z Regroupements Je pays en grands groupes

Pays moins Pays an Pays avanças i P\IA) Jâvcioppemciu industrialisas

Atahanisrnn Atghanistan Moiambique ■Albanie BangLiiiesh ■Afrique du Sud ■Mvanmar •Allemagne Bénin ■Algérie Namibie •Arménie Bhoutan ■Angola Népal Australie Botswana ■Antigua-et-Barbuda Nicaragua •Autriche Butkina Faso ■Arabie Saoudite Niger ^:erbaïdjan ■Argentine ButunJi Nigéria Del.uus Camhodaé Bahamas Oman Belgique Cap-Vert Bahreïn Bulgarie Comores Bangladesh Ouganda Canada Djibouti Barbade Pakistan D.anemark Ethiopie Beli:e Panama E-'^pagne Gambie Bénin Papouasie-Nouvelle-Guinée Estonie Guinée Bhoutan Paraguay Etats-Unis Guinée-Bissau Bolivie Pérou Finlande Guinée équatoriale Botswana Philippines France Haïti Brésil Qatar Géorgie Brunei Darussalam Lesotho République arabe syrienne Grèce Burkina Faso Libéria République centrafricaine Hongrie Burundi Irlande ■Malawi République dém. pop. lao Cambodge Islande ■Maldives République dominicaine Mali Cameroun Israël Rwanda Mauritanie Cap-Vert Italie Sainte-Lucie Vlotambique Chili Japon Mvanmar Chine Saint-Kitts-et-Nevis Kjzhkhstan Népal Colombie Saint-Vincent Kirghizistan Comores Niger Salomon, lies Lettonie Ouganda Congo Sao Tomé-et-Principe Lituanie Corée, République de République centratricaine Samoa Lu.vembourg Corée. République pop. dém. de République pop^ dém. lao Sénégal Malte Costa Rica Rwanda Seychelles Moldova, Rép. de Côte d'ivoire Salomon. Iles Sierra Leone Norvèiîe Cuba >Jouvelle-Zélande Samoa Djibouti Singapour Sao Tomé-et-Principe Ouzbékistan [Dominique Somalie Pays-Bas Sierra Leone Emirats arabes unis Soudan Somalie Pologne Egypte Sri Lanka Portugal Soudan El Salvador Suriname Tanranie. Rép. unie de Roumanie Equateur Swaziland, Tchad Royaume-Uni Ethiopie Russie, Féd. de Vanuatu Tanzanie, République unie de Fidji Tchad Suède Yémen Gabon Suisse Zaïre Thaïlande Gambie Tadjikistan Zambie Togo Ghana Turkménistan Grenade T rinité-et-Tobago Tunisie Tchécoslovaquie Guatemala Ukraine Guinée Turquie Guinée-Bissau Uruguay Guinée équatoriale Vanuatu Guyana Venezuela Haïti V'iet Nam Honduras Yémen Hong-Kong Zaïre Inde Zambie Indonésie Zimbabwe Iran, République islamique d’ Iraq Jamahiriya arabe libyenne Jamaïque Jordanie Kenya Koweït Liban Lesotho Libéria Madagascar Malawi Malaisie Maldives Mali Maroc Maurice Mauritanie Mexique Mongolie

INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT HUMAIN

S ou/Lce. Rappo/it Annue.1 du PNLLD Ed. P/l/UD / Economica, Pa/ii-i 1994; p,253 Pays regroupés selon leur développement humain

Développement humain élevé Développement humain moyen Faible développement humain (IDH égal ou supérieur à 0,800) (IDH de 0.500 à 0,799) (IDH inférieur à 0,500)

Allemagne •Atrique du Sud .Afghanistan Argentine Albanie Angola Arménie Algérie Bangladesh Australie Antigua-et-Barbuda Autriche Arabie Saoudite Bénin Bahamas Azerbaïdjan Bhoutan Barbade Bahreïn Bolivie Bélarus Belize Burkina Faso Belgique Botswana Burundi Brunei Darussalam Brésil Cambodge Bulgarie Chine Cameroun Canada Corée, Rép. pop. dém. de Cap-Vert Chili Cuba Comores Chypre Emirats arabes unis Congo Corée, République de Equateur Côte d’ivoire Costa Rica El Salvador Djibouti Danemark Fidji Egypte Dominique Gabon Espagne Grenade Ethiopie Estonie Guyana Gambie Etats-Unis d’Amérique Indonésie Ghana Finlande Iran, République islamique d’ Guatemala France Iraq Guinée Géorgie Jamahiriya arabe libyenne Guinée-Bissau Grèce Jamaïque Guinée équatotiale Hong-Kong Jordanie Haïti Hongrie Kirghizistan Honduras Irlande Liban Inde Islande Malaisie Kenya Israël Maurice Lesotho Italie Mongolie Libéria Japon Moldova, Rép. de Kazakhstan Nicaragua Madagascar Koweït Oman Malawi Lettonie Ouzbékistan Maldives Lituanie Panama Mali Luxembourg Paraguay Maroc Malte Pérou Mauritanie Mexique Philippines Mozambique Norvège Roumanie Myanmar Nouvelle-Zélande République arabe syrienne Namibie Pays-Bas République dominicaine Népal Pologne Sainte-Lucie Niger Portugal Saint-Kitts-et-Nevis Nigéria Qatar Saint-Vincent Ouganda Royaume-Uni Samoa Pakistan Russie, Féd. de Seychelles Singapour Sri Lanka Papouasie-Nouvelle-Guinée Suède Suriname République centrafricaine Suisse Tadjikistan République populaire dém. lao Tchécoslovaquie Thaïlande Rwanda Trinité-et-Tobago Tunisie Salomon, lies Ukraine Turkménistan Sao Tomé-et-Principe Uruguay Turquie Sénégal Venezuela Vanuatu Sierra Leone Somalie Soudan Tanzanie, Rép. unie de Tchad Togo Viet Nam Yémen Zaïre Zambie Zimbabwe

INDICATEURS DU DEVELOPPEMENT HUMAIN

Sou/Lce. : Rapport Annue.i. du PNLLd £.d, PNLLD / Lc.onom.lca, Pani/s, 1994: p,251 IL ANNEXE II

Tableau de peuplement établi par

Loucou J.N. I >/\ 'n.M. i,!N w.M i. IM,S i:iiiNn:s

ICtt X I.ES EIHNIF.S IVOIRIENNES

Mandô du Noid Sénoufo ou Mnndinçi [S Msndh dtj Sud Lobi ' Birtfor GROUPE AKAN

ZoMR de peuplement môinnqp ------—r Aire .Nom donne par Nom retenu par .Nom propre Localisation ethnolin­ Ethnie les ethnies voisines l’administraiion guistique

Abron Brong Doma. Tchaman Abron Département de Bondoukou .\bron ------.Agni Départements de Bongoua- Divisé en .\gni .\gni Ton. Kotoko Agni nou. Dimbokro. .\boisso. Béttié .Abengourou et Bondoukou. Bini AKAN Bona Juablin .\Ioronou Ndenié Sanwi

Baoulé Départements de Bouaké. Baoulé Baoulé Ton. K.otoko. Dimbokro, Bouaflé et Sous- Divisé en huit groupes Baba, Po Préfecture de Tiassalé. principaux (U ou Walebo F aafwé Waoulé Saa Nzikpli Nanal'wc Aïtou 1 ' Agba Ntt ban

Sénoufo (2) Syénambélé Siena, Bamana. Sénoufo Départements de Katiola, Sencfo Dabakaia, Ferkéssédougou, Korhogo, Boundiali, Odicnné.

Koulango Lorhon, Koulamo Koulango, Koulango Départements de Bouna et Nkoramfo, Ngwcla, Bondoukou. Nabé

Lobi Lowilisi Lobi Lobi Département de Bouna. Birifor Birifo Birifo Birifor Téguessié Téguessié Lorhon - Lobi Téguessié Touna, Tounbé

GOUR Gouin Mbwèn ou Kpen Gouin Gouin Sous-Préfecture de Ferkéssé­ OU dougou. voltaïque Siû Kira Sidgo, Paxala, Siti Sous-Préfecture de Bouna. Konosarala

Dégha Dégha ou Déya Buru, Mmofo, Dyoma Dégha Sous-Préfecture de Bon­ doukou.

Gonja Gonja Gonja Gonja Sous-Préfectures de Bon­ doukou et Mankono.

Samogho Samogho Samogho Samogho Sous-Préfccturc de Boun- diali.

en réalité quatre j^rands ensembles ethniques (Akan, Krou, Mandé. Voltaïque ou Gour). Seules les exigences de représentation de la région ou de l’ethnic. d’alTirmaiion vaniteuse d’une certaine supériorité sociale et politique, exacerbées par le colonisateur et par le pouvoir postcolonial expliquent la persistance de Tuiilisation du tribalisme.

'l) Ces groupes comprennent plusieurs sous-groupes : Akwé, Ahali, Alanguira, .Asabou, .Ando, Ayaou, Gossan, Fari, K.odé, Elomouen, GoU, Satikran. Dohou. Bro, Souamelin, N'Dranoua, Prepressou, Mamra, Sondo, Yaoure, Mandcke, etc...

(2) Les Sénoufo se subdivisent en une trentaine de groupes dont vingt sont localisés sur le territoire ivoirien. Les principaux groupes ivoiriens sont les Tiembara, Niéné, Tanga, Tagouana, Pallaka. Bété '31 Magv/é Tsicn. Bokva. Rpwr Bété Départements de Daloa. Gdgnoa. Issia. Soubré.

Niaboua Niaboua Niaboua Niaboua Sous-Préfecture de Zou- kougbeu.

Niédéboiia Nlcdéboua Niédcboua Niédéboua Sous-Préfecture de V’avoua. j 1 Kouya Rouya Rouya Rouya Sous-Préfecture de \’avoua.

‘ Kouzié Rouzié Rouzié Rouzié Sous-Préfecture de Buyo.

Dida Oida Dida, Rwè, Dida, Départements de Divo et Gadié Godic ou Go Gwcdji Godié Lakoia.

Kotrohou Lcçrègnoua Rutrohou Rotrohou Sous-Préfectures de Guitrv, Kodia Nigbiyo Rodia Rodia Fresco et Grand-Lahou.

KROU Wobc Wè Wobc Wobé Sous-Préfectures de Roui- biy, Fakobly, Logoualé, Bangolo.

Guère \Vè Gcwo Guéré Département de Guiglo.

Krou Grcbo Rrou Rrou ou Rroumen Département de Sassandra. Wané Wanc Wané Wané

Bakwc Srigbc Touwé, Bakwé Bakwé Sous-Préfectures de Soubré Cl San-Pédro.

Oubi Oubi Oubi Oubi Sous-Préfecture de Taï.

Ncyo Neyo Ncyo Ncyo ou Ncyau Département de Sassandra.

(3) La Bété sont répartis en plusieurs içroupa : Youliwia, Boguié, Gbalowan. Zébouo. Gbadi. Nekcdi, Pacolo, etc...

Yacouba Dan Mebe, Samia, Gyo. Yacouba Départements de Man. Yacouba Biankouma, Danané.

Toura Wcnmcbo Toura Toura Département de Bian­ kouma.

Gouro Rouéni Lo. Dipa. Rouen. Gouro Gouro Départements de Bouallé et Zuénoula.

MANDE DU Mena Mwanu Mwa, Ganmu Mona Département de Mankono. SUD

Ouan Ngwanu Ouan Ouan Sous-Préfectures de Rouna- hiri. Béoumi et Mankono.

Gagou Gban Gagou Gagou Sous-Préfecture d’Oumé. Ngan Ben Ngan, Nguin Ngan Sous-Préfecture de Mba- hiakro.

Maiinké (4) Maninka Malinké Malinké Départements de Mankono. Séguéla, Touba, Odienné.

MANDE DU Diouia Diouia Diouia. Va. Febc, Diouia Sous-Préfectures de Rong, NORD Rangah Satama-Sokoura. Bon- doukou.

Bambara Banmana Banmana Bambara Sous-Préfectures de Goulîa. Tienko, Raniasso.

Groupes assimilés : Fou­ Départements d’Odicnné, la, Hueia, Goro, Gbin, Bouna et Bondoukou. Ligbi

i4) La Malinké se divisent en ipxiupes particularisés par leurs dialectes : Mahou. Kovaka, etc...

SouA.ce. : LOllCOU. 3-.N.\ tii^ioiAe de ta Cbte d’IvoLee, 1. La JoA.maiion de-à peupte-6, te-6 Llanding ; Ld, ŒDA. Alidjan. 19U; ISBN 2 8639 4032 5 IIL ANNEXE III

Articles de 8 à 52

de la Constitution Ivoirienne

et amendement TITRE il

DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET DU GOUVERNEMENT

Art. 0 l.c; l’rosident de la Ré|)ubli(|ue est Clicf de l'Etat. Il incarne l'unité tiationale. Il veilleau respectde laConstilution, il assure la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des traités et accords internationaux.

Art. 9 nouveau (Loi ir 85-1072 du 12/10/1985) Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il est rééligible.

Art. 10 nouveau (Loin’’ 85-1072 du 12/10/1985) L'élection du Président de la République est acquise à la majorité absolue au premier tour. Si celle-ci n'est pas obtenue, l'élection est accjuise à la majorité relative au second tour qui se déroule quinze jours après le premier scrutin. La convocation des électeurs est faite par décret pris en Consei I des ministres. Le premier tour de scrutin a lieu dans le courant du mois d'octobre de la cinquième année de son mandat. Les pouvoirs du Président de la République en exercice expirent en même tetnps que ceux de l'Assemblée nationale, sous réserve des dispositions de l'article 11, alinéa 4. La loi fixe les conditions d'éligibilité, de présentation de candidatures, de déroulement du scrutin, de dépouillement et de proclamation des résultats. La Cour Suprême contrôle la régularité de ces opérations. Art. 11 nouveau Il peut également, datps les luêmes délais, demander et obtenir (Loi n'^90-1529 du 6/11/1990). de plein droit que cette seconde délibération n'ait lieu que lors En cas (le vacance de la Présidence de la République pardécès, de la session ordinaire suivant la session au cours de laquelle démission ou em[)êchement absolu constaté par la Coiir le texte a été adopté en première lecture. Suprême saisie par le Gouvernement, les fonctions de Prési­ Le vote pour cette seconde délibération est acquis à la majorité dent de la Ré|)ublique sont dévolues de plein droit au Président des deux tiers des tTiembres composant l'Assetpiblée Natio- de l'Assemblée Nationale. rrale. Les fonctions du nouveau Président de la République cessent à l'expiration du mandat présidentiel en cours. Art. 14 Le Président de la République, après accord dit bureau de Art. 12 nouveau l'Assemblée Nationale, peut soumettre au référendum tout (Loi if90-1529 du 6/11/1990). texte qui lui paraît devoir exiger la consultation directe du Le Président de la Ré[)ublic|ue est détenteur exclusif du pouvoir peuple. exécutif. Lorsque le référendum a conclu cà l'adoptirpn du [pupjet, le Le Président de la Républic|ue r-^mme le Premier Ministre, Président de la Républi(|ue le promulgue dans les di'lais prevus Chef du Gouvernement, qui est responsable devant lui. Il met à l'article précédent. fin <à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la déntission du Gouvernement. Art. 15 Sur [proposition du Premier Ministre, le Président de la Répu­ Le Président de la République assure l'exér ulirpn des lois et dt's blique nomme les autres membres du Gouvernement et met fin décisions de justice. Il prerpd les règlc'nuMPts applir .ibles .'i à leurs fonctions. l'ensenpble du territoire de la Républic|uc\ Art. 13 Art. 16 Le Président de la Ré[)ubliquea l'initiative des lois, concurrem­ Le Président de la République accrédite l('s amb.issadeurs ( i ment avec les membres de l'Assemblée Nationale. les envoyés extraordinaires auprès des puissant es étrangères; Il assure la promulgation des lois dans les quinze jours qui les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires dos puissan suivent la transmission qui lui en est faite par le Président de CCS étrangères sont accrédités auprès df' Itti. l'Assemblée Nationale. Ce délai est réduit là cimi jours en cas d'urgence déclarée par Art. 1 7 l'Assi'inblée Nationale. Le Président de la Républi{|uc est le chd de l'administration. Il [Peut, avant l'expiration de ces délais, demander <à l'Assem­ Il nomme aux emplois civils et militaires de l'Ltat. blée N.itionale une seconde délibératicpn de la loi ou de certaiips de ses articlr's. Cette secoipde délibératioip tpe pr'ut être Art. 10 refusée. Le Président de la Répuldique est le chef des armées. Art. 19 Arl. 24 nouveau Lorsc|ue l(?s inslilutiuns de la République, l'indépetidatice de (Loi ifW-1529 du 0/11/19'W). la Nation, l'inléj’rilé de son teniloire ou l'exécution de ses Le Président de la Républiriue peut rléléguer certains de sos engagements internaii(;naux sont menacées d'une manière fjouvoirs au Premier Ministre, Chef du Gouvernertient. grave et immédiate, le (’résident de la République prend les Le Premier Ministre supf)lée le Président de la Ré[)ubli(]uc mesures exceptionnelles exigées par ces circonstances après lorsque celui-ci est absent du territoire national. consultation obligatoire du Président de l'Assemblée Natio­ nale. Art. 25 nouveau Il en informe la ttatioti par un message. (Loi if75-747 du 22/10/1975) L'Assemblée Nationale se réunit de plein droit. Les fonctions de Président de la République sont incompati­ bles avec l'exercice de tout mandat parlementaire, de tout Art. 20. emploi public et de toute activité professionnelle. l e Président de la Ré[)ublique a le droit de faire grâce. Les fonctions de membre du Gouvernement sont incorepati- bles avec l'exercice de tout emploi public et de toute activité Art. 21 professionnelle. Le parlementaire nommé membre du Gou­ l e Président de la Républicjue détermine et conduit la politique vernement ne peut siéger au parlement pendant la durée de ses de la Nation. fonctions ministérielles.

Art. 22 Art. 26 Le Président de la Ré[)ublic|ue préside le Conseil des Ministres. Le Président de la République communi(|ue avec l'Assemblée Le Conseil des Ministres délibère obligatoirement : Nationale soit directement, soit par des messages (lu'il fait lire — Des décisions déterminant la politique générale de l'Etal ; par le Président de l'Assemblée Nationale et ( es communica­ — Des projets de loi ; tions ne donnent lieu à aucun débat. — Des ordonnances et des décrets réglementaires ; — Des nominations aux emplois supérieurs de l'Etat, dont la liste est établie par la loi.

Art. 23 Les projets de loi, d'ordonnance et de décret réglementaire peuvent être examinés pour avis, avant d'être soumis au Conseil des Ministres, par la Cour Suprême. ' TITRE ill Art. 31 Chaque année, l'Assemblée Nationale se réunit de plein droit DE ASSEMBLÉE NATIONALE en deux sessions ordinaires. La [jrcmière session s'ouvre le dernier mercredi d'avril ; sa durée ne peut excéder trois mois; Art. 27 La deuxième session commence le premier mercredi d'octo­ Le Parlement est constitué par une Assemblée unique, dite bre et prend fin le troisième vendredi de décembre. Assemblée Nationale, dont les membres portent le titre de députés. Art. 32 L'Assemblée Nationale est convoquée en session extraordi- Art. 20 italre par son Président sur un ordre du jour déterminé, à la L'Assemblée Nationale vote la loi et consent l'impôt. demande du Président de la République ou à celle de la majorité absolue des députés. Art. 29 nouveau (Loi n'^80-1038 du 1/9/1980) Les sessions extraordinaires sont closes sitôt l'ordre du jour Les dé[)utés à l'Assemblée Nationale sont élus au suffrage universel direct. Art. 33 La durée do la législature est rie cinq ans. Le Président de l'Assemblée Nationale est élu ()our la durée de Les pouvoirs de l'Assemblée Nationale expirent à la fin de la la législature. deuxième session ordinaire de la cinquième année de son mandat. Art. 34 Les élections rjnl lieu vingt jours au moins et cinquante jours Le compte rendu intégral des débats est publié au Journal au [)lus avant l'expiration des [pouvoirs de l'Assemblée Natio­ Officiel. nale. A la demande du Président de la République ou du tiers,du I a loi fixe le nombie des membres de l'Assemblée Nationale, nombre des députés, l'Assemblée Nationale peut se former en les conditions rl'nligjbililé, le régime rie? inéligibilités et in- comité secret. com|.)atibilit('s, li's niodalités de scrutin, ks ronditions dans Art. 35 lesriuelles il y a lieu d'otgatiisrrr de noiiv^'lles ékctir^ns en cas Chaque député est le re[îrésentant de la Nation entière. de vacanr e dr; sièges de dé[)iités. Tout mandat ini[)ératif est nul. l'n cas de r ontesiations, la (>>ui Su[)iême statue sur l'éligibilité Le droit de vote des députés est personnel. Toutefois, la des candidats. délégation de vole est permise lorsciu'uti député est absent pour cause de maladie, [)our exécution d'un manilat ou d'une Art. 00 mission à lui cotifiés par le Gouvernement ou l',^ssemblée L'Assemblée N.uionale statue souverainement sur la validité Nationale ou pour retnpiir ses ol)ligations militaires. Nul ne rie l'éler tion de ses membres. peut recevoir pour un scrutin, plus d'une délégalioti de vote. Art. 36 TITKE IV Aucun dé()ulé ne peut être poursuivi, recfierché, arrêté, DES RAPPORTS détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou des votes émis par lui datis l'exercice fie ses fonctions. ENTRE L^ASSEMBLÉE NATIONALE ET LE GOUVERNEMENT Art. 37 Aucun dé|)uté ne peut, pendant la durée des sessions, être Art. 40 [)(;ursuivi ou artêié en matière criminelle ou correctionnelle Les membres du Gouvernement ont accès aux commissions (|u'avec l'autoi isaiion de l'Assemblce Nationale, sauf le cas de de l'As,semblée Nationale. Ils sont entendus sur la demande flagrant délit. Au< tin dé[)uté ne [)eut, hf^rs session, être arrêté des commissions. (|u'avec l'autorisation du bureau de l'Assemblée Nationale, Ils peuvent se faire assister par des commissaires du Gouver­ sauf les ( ar la loi. mentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques ; Art. 39 — La nationalité, l'état et la capacité des personnes, les L'Assemblée Nationale étalplit son règlement. régimes matrimoniaux, les successions et les libéralités ; — La procédure selon laquelle les coutumes seront constatées et mises en harmonie avec les principes fondamentaux de la Constitution ; — La détermination des crimes et délits ainsi que des peines qui leur sont applicables, la procédure pénale, l'amnistie ; — L'organisation des tribunaux judic laires et administratifs et la procédure suivie devant ces juridictions, le statut des magistrats, des officiers ministériels et des auxiliaires de la justice ; — L'assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature ; — Le régime d'émission de la monnaie ; I '' I (‘ I( )i,il ( l(‘ l'As'-rini )!('(> N.ilion.ilr ('I des As'^em l)léeS l<)( nies ; Les textes de forme législative intervenus en ces matières — I cl c lé.ilion (le ( .ilé};()ries (l'ét.iblisseimMits ()iil)lics ; antérieurement à l'entrée en vigueur de la présente Constitu­ l e sl.ilut j>,t''nér,tl de l

Art. 44 Art. 47 1 ( S m.itir-rc";, autre-s (jue celles ciui sont du domaine de la loi, Les propositions et amendements déposés par les députés ne onl un t ,u,i( tère régjc'inent.iire. sont pas recevables lorsciue leur adoption aurait pour consé­ quence, soit iim' diinimition des ressources publi(|ues, soit l

Art. 49 Les dé[)utés ont le droit d'amendement.

Art.50 L'Assemblée Nationale vote le projet de loi de Finances dans les conditions déterminées par la loi.

Art.51 L'Assemblée Nationale est saisie du projet de loi de Finances dès l'ouverture de la session d'octobre. Le projet de loi de Finances doit [prévoir les recettes nécessaires à la couverture intégrale des dépenses. L'Assemblée Nationale vote le budget en équilibre. Si l'Assemblée Nationale ne s'est fias prononcée dans les soixante-dix jours du dépôt du projet, les dis[JOsitions de ce projet [)euvent être mises en vigueur par ordonnance. Le gouvernement saisit, pour ratification,l'Assemblée Natio­ nale convoc|uée en session extraordinaire, dans un délai de quinze jours. Si l'Assemblée Nationale n'a pas voté le budget à la fin de cette session extraordinaire, le budget est établi définitivement par ordonnance. AMENDEMENT DE CERTAINS ARTICLES DE LA CONSTITUTION

Selon un reportage d’Abel DOUALY^^^ et d’Eugénie

DOUAYERE^^\ l’Assemblée Nationale a examiné le 22 juin et le 19

juillet 1994, un projet de loi adopté par le Conseil des Ministres. Ce

projet concerne des modifications et compléments inhérents à certaines

dispositions de la loi du 5 août 1978 déterminant la composition,

l’organisation, les attributions et le fonctionnement de la Cour Suprême.

Les travaux de l’Assemblée Nationale ont abouti à la création du Conseil

Constitutionnel. Son rôle est de contrôler la conformité des normes

législatives et réglementaires à la Constitution. Dès lors, la Chambre

Constitutionnelle disparaît et le nombre des chambres passe de 4 à 3

avec un renforcement du nombre des conseillers qui passe de 12 à 24.

Ils se répartissent comme suit:

-12 conseillers à la Chambre Judiciaire,

- 6 conseillers à la Chambre Administrative,

- 6 conseillers à la Chambre des Comptes.

Contrairement au système de fonctionnement de la Chambre

Constitutionnelle composée de conseillers vacataires, le Conseil

Constitutionnel représente une instance juridictionnelle spécifique siégeant de façon permanente avec des membres exclusivement désignés à cet

effet

Un fait nouveau se présente : le Conseil Constitutionnel pourra

être saisi non seulement par le Chef de l’Etat et le Président de

l’Assemblée Nationale mais également par au moins un quart des députés.

1. DOUALY Abel; Création du Conseil Constitutionnel - Renforcer l’Etat; Fraternité Matin du 24 juillet 1994, n°89808 2. DOUAYERE Eugénie; Assemblée Nationale-Le nouveau visage de la Cour Suprême; Fraternité Matin du 20 juillet 1994. IV. ANNEXE IV

Communiqué du Gouvernement

ivoirien sur la vacance

de la République f^4>/tuÀ/içus e^4 d'^44i^ CABINET DU REPUBLIQUE DE COTE D’IVOtRE PREMIER MINISTRE Union - DIccIplln» - Travail PM 67/93

^4 7 décembre 1993

ABIDJAN, LE Objet Vacance de la Présidence de la République

Monsieur le Président. COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT J'ai l'immense regret et la profonde douleur de vous annoncer le décès de Son Excellence. Monsieur Félix DU 9 DECEMBRE 1993 HOUPHOUET-BOIGNY. Président de la République de Côte d'ivoire; décès survenu, à Yamoussoukro, le Mardi 07 décembre 1993. à 6 heures 35 minutes (six heures trente cinq minutes)

Conformément aux dispositions des articles 11 de la Constitution et 20 de la loi n* 78-663 du 5 août 1978, portant organisation de la Cour Suprême, j'ai l’honneur de saisir votre Le Gouvernement s’est réuni ce Jeudi 9 juridiction, à l'effet de constater la vacance de la Présidence de la République Décembre 1993 à 11 Heures sous la Présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Veuillez agréer. Monsieur le Président, les assurances de ma haute considération. Monsieur Alassane Dramane OUATTARA.

Le Premier Ministre a informé le Gouvernement que suite à la saisine de la Cour Suprême dès le 8 Décembre 1993 en vue de constater la vacance de la Présidence de la République, le Gouvernement du Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY cesse ses fonctions dès ce jour JEUDI 9 DÉCEMBRE 1993. Monsieur le Président de la Cour Suprême A B I U J A N V. ANNEXE V

Extrait de "Fraternité Matin” n°8752

du 11 et 12 décembre 1993 I I

s 11 . « -î ^ J -l| !*;• Sm sî ^ i À k J |i e il* ÜH O « I ï iS: i - « t 3 ' g S ~ 3 3 ■• i & « : *1] s«î i î O 3 •. ? J! r = = 3 ï .. Mi 3 e iL 3w £« V- 4C 0 5 I - * s - - ï « S 1 îM !J-ï ■ S 3 .3 - S i *111- :l U f\i i ï« 3 11 11 « i S M I-Il 9 I* à^ }| a= H2 §s a jj ti ili a a ai § S i a H I n il s i s s II il lis-: Vl. ANNEXE Vl

Quelques mesures d'accompagnement

annoncées par le Gouvernement

ivoirien depuis la dévaluation Comment amortir le choc?(^>*

Les mesures d'accompagnement annoncées depuis la dévaluation par le gouvernement ivoirien :

1°) augmentation de 30 % du prix au producteur de café ; 170 à 220 FCFA le kg;

2°) augmentation de 20 % du prix au producteur de cacao : 200 à 240 FCFA le kg;

3°) augmentation de 50 % du prix au producteur de coton ; 105 FCFA;

4°) augmentations comprises entre 30 % et 50 % du prix au producteur de bananes,

hévéas, ananas, palmiers à huile;

5°) hausse de l'essence super de 15 % : 350 à 450 FCFA le litre;

6°) hausse du riz de 10 % : 160 à 175 FCFA le kg;

7°) blocage provisoire des prix de 34 produits (pain, sucre, livres scolaires, etc.);

8°) hausse de 46 % du prix des produits pharmaceutiques à l'exception de

46 médicaments essentiels, dont les prix restent bloqués;

9°) hausse moyenne des salaires de la fonction publique de 10 % (de 5 % pour les

gros à 15 % pour les bas salaires);

10°) eau, électricité, téléphone : les hausses n'ont pas encore été décidées;

11°) TVA "normale" de 20 % à 16,67 %;

12°) suppression de la prime d'exportation.

'. in Jeune Afrique n°1729 du 24/02 au 02/03/94. ViLANNEXE Vu

Aide apportée à la Côte d'ivoire dans le

programme de la D.S.Â. CÔTE D'IVOIRE Sodal Dimensions of Adjustincnt Acüvi^ Cost; 1. USS1.8 million induding: Sutistical Program: US$13 million; Research Projccc USS0.4 million; MacromodcUing: US$0.1 million 2. USS90-120 million Human Resources Project ' IBRD finand.ng; 1. USS13 million induding USS 1.0'million for the Staüstical Program through the Munidpal Development Project;. ... USSO.l million for the Resevdi.proposai and US$0.1 million for Macromodclünig.. " .. syi : 2. US$60 million for Human Resources Project .=' Fuiandng Plan; !.. ' US$0.4 million - Government of Cote.d’ivoire: for the ::. Staüstical Program; and US$03 million - EEC for the Research Project 2. EEC and others : . Appraisal Date: 3. Mardi 1991 Bpard Date; 3. July 1991 (tentaüyc) . . ' '■

1. Backp~ound. The Sharp fall of 3. SDA Objectives in the Countrv. The and cocoa priées between 1977 and 1980, fundamental goals of the SDA approach are to coupled with increased oil prices and interest work, in dose collaboration with the Bank rates, led to a sharp deterioraüon of the Coùntiy Team and the Government, to CO économie situaüon ai the beginning of the protect the poor from the econonüc crisis, cighücs. To address these difficulücs, üie induding those who could potentially become Government launched three économie poor as the crisis unfolds; Cû) minimize the adjustment programs in 1981, 1983 and 1986. négative sodal impact of the recovery program. During the period 1980*83, a conünuing carefully analyzing the different alternatives to deterioraüon in the terms of trade did not allow each action and by identifying remédiai actions; posiüve growth in real GNP/capita. However, and Ciü) promote the partidpation of the most between 1983*86, the situaüon reversed. Partly marginal groups in the devdopment process in due to temporary favorable intemaüonal prices the long term. for export commodiües, macroeconotiüc equilibria were gradually restored. But the 4. Dcscriotion of SDA Activitv. The sodal situaüon quickly dcterioraied in 1987 when the dimensions will be addressed through four inter* extemal terms of trade worsened again shaiply rdated vehides with differenf^' processing bccause of dedining dollar and world market schedules: prices, leading to a public finance and extemal payments crisis Üiat conünues to the présent 0) a statistics program focussing on the üme. implémentation of a regular priori^ survey at the household levd; fmanced through the Munidpal 2. Rationalc for SDA Involvemrnt. The Devdopment Project; SDA approach is designed to complément and support the Govemment’s sectoral adjustment (ii) a macromoddling exercise, aiming to program (SECAL) by implemenüng a sériés of integrate sodal dirnettsion concems into macro measures to permit the Government to address policy formulation; contributions are from sodal concems, in parücular the vulnérable AFIPH, AFICO, AFIWA, AFTSD and the groups, through its macro and sectoral polides. European Communia

Source : Extraits des "Actualités GRESEA : l'emploi sous l'ajustement structurel. L'Afrique sub-saharienne" N°l, Bruxelles, 1993; p. 81. (SAM) 1986, which will provide the sutistical a Human Resourcc Discussion Paper base for the mode!, has been completed. A (1989); document axmotating the SAM is being prepared ■ public expenditurc reviews, with and a first draft should be available by end emphasis on the éducation and heaith March 1991. sectors (1988 and 1989); SDA worldng papers, induding a 7. Issues and Proposed Actions. The Poveny Assessment Paper, different investment components of the proposed a Human Resourcc Workshop (1989); operation are at different stages of préparation a sîrategy note. and negotiations are underway with bilateral and Préparation of the Human Resources SECAL is multilatéral agencies to get their support for well underway. thèse components. The essential drugs and textbook components are the furthest developed. April 1991 At this time, the EEC, the French and the Canadians hâve expressed the strongest interest in the operation. Other donors, such as the ADB, USAID and the Japanese, are being contacted to coordinate their participation in the Project

8. Benefits. Medium and long term benefits of the Human Resources SECAL would accrue to the population as a whole, while the most vulnérable groups would be protected during the transition period. Benefits include improved quality, coverage, and distribution of heaith services; improved quality of éducation at ail levels; improved coverage at the primary level; better adaptation of éducation to labor market realities; and improved management of population growth. The operation would also resuit in benefits to the economy, through increased efficiency within the human resources subsectors. The main risk is that current political context could imperil the existing dialogue with Ivoirien counterparts.

9. Supervision Schedule. Supervision missions visited Côte d’ivoire in March, May, November 1990 and March 1991; a mission is schedule for April 1991.

10. Related Economie and Sertor Work. A preliminary SDA Countiy Assessment Paper (CAP) has been written. Since 1987-88, Ivoirien authorities hâve been involved in a fully intemalized process of program définition. They are fully committed to the work undertaken by the "Comité de Suivi" on the "Statement of Human Resource Policy". Préparation activities hâve induded: VlIL ANNEXE VlII

La vision d'un technicien F.R.A.R. de Bondoukou face à la population de son milieu de travail.

Quelques éléments déterminants La vision d'un technicien F RAR de BONDOUKOU face à la population de son milieu de travail»

Le technicien est arrivé dans la région de BONDOUKOU en 1986. Selon lui, les travaux se déroulent bien. Il fait toutefois remarquer que la région de

BONDOUKOU ne comprend seulement que quelques rares villages comme

KIRAMISSE, GBANA, KOUASSI NAWA où la population participe en espèces pour réaliser les projets. Quand le taux de participation est fixé, les villageois apportent leur contribution dans un bref délai. Leur motivation est déterminante pour le bon fonctionnement des travaux. L'entrepreneur est souvent très satisfait.

En revanche, dans certains villages, des gens présentent beaucoup de réticences. Ils ne cotisent pas ou très peu ou très irrégulièrement. Dès lors, la réalisation d'un projet est souvent problématique.

Quant à ses attentes personnelles, il souhaite que les villageois s'intéressent fortement au projet F R A R. Il considère que l'Etat leur fait un cadeau en participant à la subvention des travaux avec un taux allant de 60 % à 80 %. Il est attristé par la réticence de certains villageois. Il lui est arrivé de voir des villageois se cacher pour ne pas participer aux réunions d'information.

Le pire pour lui se présente lorsque des villageois entament toutes les procédures pour exécuter un projet et lorsque, arrivés à la phase opérationnelle, ils se résignent et abandonnent. A la question de savoir quelle est la cause de cette attitude, le technicien nous répond qu'il ne comprend tout simplement pas cette réaction

'Nous respectons sa volonté, de ne pas retranscrire son nom ici. Quelques éléments déterminants issus du séminaire sur l'évaluation du proeramme F. R. A. K dans les premières années.

De cette réunion il ressort deux déceptions; la première concerne le courant de jalousie et de concurrence entre les communautés villageoises; le prestige

étant à la source de leur motivation plus que le réel souci de programmation de besoins. La seconde déception était liée au financement de ce programme. Au départ il était prévu une dotation annuelle de l'Etat de 1250 millions FCFA cette participation a varié au fil des ans sans jamais atteindre le pallier fixé. Ainsi de 1973 à 1980, les sommes ont été évaluées comme suit ('):

1973-1974 250 millions FCFA

1975 400 millions

1976 . 400 millions

1977 500 millions

1978 600 millions

1979 950 millions

1980 400 millions

Pour pallier ces problèmes, une proposition de modification du projet

F R A R a été adressée au Ministère du Plan et de l'Industrie. Celle-ci consistait en trois mesures; premièrement à maintenir la moyenne nationale de participation (pour rappel à 40%), tout en la rééquilibrant entre les régions riches et pauvres. Plus les revenus de la région sont faibles, plus la participation de l'Etat sera forte. La deuxième mesure consistait à accorder plus de pouvoir aux délégués régionaux du F R A R pour contrôler la gestion des projets.

Ces deux éléments devaient éliminer les actes de surfacturation, de détournement des cotisations villageoises, etc.

' Fraternité Matin Spécial AN21. Op. Cit p. 99. DC. ANNEXE DC

Opinions de l'agent de l'Etat encadrant

des adolescents par rapport à son

milieu de travail et de vie Pour être plus fidèle aux opinions de l'agent, nous retranscrivons textuellement ses dires ci-après :

"Dans le cadre de mon travail, je ne veux pas transformer la mentalité des jeunes. Je désire toutefois faire comprendre aux gens qu'ils peuvent s'installer sans l'aide de l'Etat; s'ils sont décidés, s'ils y croient, s'ils font selon leurs moyens, etc. Selon moi, tout réside là. Il ne faut pas vouloir faire quelque chose que l'on ne peut pas faire, embrasser une activité qui nous dépasse, qui est au dessus de nos forces techniques, nos connaissances, nos moyens financiers, etc.

Le travail de la terre est très difficile. On ne peut pas obliger quelqu'un qui n'est pas prêt à y retourner. Il faut aimer ce travail, car il est assez contraignant et vécu de façon très humiliante. Pourtant, je trouve que c'est le travail le plus noble parce que ce qu'on y gagne c'est ce qu'on mérite. On ne vole personne. On est fier d'avoir ce que l'on gagne.

En effet, si on travaille pour un autre, on n'est jamais iruJépendant. Un dicton dit : "la main qui reçoit est toujours en dessous de celle qui donne".

Ainsi, on sera toujours inférieur à la personne qui nous emploie. Les gens sont comme ça. Ceux qui les bernent sont ceux qu'ils écoutent. Et à côté de cela ceux qui veulent les aider, leur dire des vérités, passent pour des ennemis. C'est la même chose dans les autres coopératives du village. Il m'est arrivé d'aller visiter certaines coopératives dans les villages où les membres ne m' ont pas donné à manger. Tandis que si un gendarme ou un policier arrive, on lui réserve tous les honneurs. Alors que ce sont les agents, comme moi, qui les aident dans leurs tâches quotidiennes.

En dehors de mon travail proprement dit au G FC, fentreprends d'autres activités bénévoles, ici à Bondoukou; notamment un groupe de théâtre. J'ai toujours voulu que les jeunes gens fassent quelque chose. S'ils le veulent, ils le peuvent; et de cette façon, ils pourront bénéficier de la confiance des autorités. Côte d'ivoire on est en train d’échouer. Par exemple, au niveau national, il y a eu beaucoup d'échecs comme les projets des jeunes à San Pedro, Marabra, etc.

Certains ne veulent pas le reconnaître, mais dans le fond, ce sont des échecs, car ce n’est pas ce que l'Etat attendait, même si certains projets survivent. Le projet ivoirien de service civil servant à intégrer le jeune dans son milieu de vie par l’apprentissage du travail avait emprunté le système israélien. Quant à moi,je pense que l'Ivoirien n'est pas prêt à pouvoir pratiquer un système Kibboutz, car il ne vit pas les mêmes réalités que l'Israélien.

L'Etat veut moderniser l'agriculture en favorisant l'installation de jeunes agriculteurs modernes. On essaye donc d'envoyer un maximum de jeunes dans les villages. Selon moi, ce n'est pas comme ça qu'il faut procéder. Il y aurait lieu de développer les activités en aval c’est-à-dire essayer d'entreprendre des activités de transformation des matières premières; par exemple : l'anacarde ou le soja, qu’on peut transformer de mille et une façons.

Ce développement dépend d'une volonté politique, et en tant qu’agent il n'est pas possible d’entreprendre ce genre d'activité sans l'assentiment des autorités.

Toutefois à l'échelon local, on peut faire beaucoup de choses, si les gens

comprennent. Par exemple, si pour notre nutrition, nous sommes indépendants,

il en sera de même pour la vente de nos produits fabriqués. Que l'on achète ou

pas, nous avons de quoi manger. Aussi, nous pouvons attendre. C'est de cette

façon que je vois les choses. " X. ANNEXE X

Interview d'un jeune qui a suivi la

formation du centre national ovin Interview d'un jeune qui a suivi la formation la formation du centre national ovin>

Pendant combien de mois as-tu suivi la formation ?

A peu près 5 mois.

As-tu une idée du coût du placement des jeunes après la formation ?

Oui, le prêt s'élève à six millions de francs CFA(‘f C'est un prêt que nous fait l'Etat.

Il se rembourse après l'installation. En fait, on nous fournit tout le matériel de

l'élevage durant une période de trois ans à titre gracieux. Après cette période, donc

la quatrième année, on commence le remboursement étalé sur dix ans.

Peux-tu m'expliquer comment vous remboursez pratiquement ?

Avant l'installation, nous avons signé un contrat avec le chef de projet.

Monsieur CISSE, Directeur du C N O. Ce contrat me donne droit à une bergerie moderne avec tout le matériel, plus cent cinquante moutons.

On vous demande un remboursement annuel de dix moutons, par exemple. Ils viennent les chercher pendant dix ans jusqu'à ce que vous ayez remboursé les six millions. Après le remboursement, tout ce qui reste est pour vous comme bénéfice.

En quoi consiste ce matériel ?

Il s'agit de la maison, de la bergerie elle-même, du pulvérisateur, et du petit matériel pour l'élevage.

Devez-vous vous charger de l'alimentation pour les brebis, des médicaments, etc. ou

est-ce fourni par l'Etat ?

‘ Ouattara K. Adama. Rencontré en octobre 1992, décembre 1993 et janvier 1994. ». Ce qui équivaut, après la dévaluation, à plus ou moins 10 170 $. Ce n'est pas toujours facile pour un jeune de 18 ans. La preuve c'est que

moi, je suis resté longtemps en ville et que maintenant je suis ici pour faire quelque

chose. J'ai un peu la nostalgie parce que ce n'est vraiment pas facile. Mais avec le

courage ça peut aller, parce que dans la vie il faut chercher le lieu où ça ira.

Par rapport à la ville, que te manque-t-il ici ?

Je ne sais vraiment pas si c'est un lieu d'amusement qui manque, parce

que je n'ai pas de contact avec les jeunes du village. Ce n'est pas du tout facile.

Dans le village si tu n'as pas de contact tu restes tout le temps à la maison. Tu ne

sais pas où aller et ça, vraiment, c'est très gênant.

Au niveau de la jeunesse, y a-t-il des activités qui regroupent les jeunes ?

Non, il n'y a pas d'activités regroupant tous les jeunes. Enfin, ça n'existe pratiquement pas.

Que souhaiterais-tu dans ce domaine ?

Personnellement, je fais déjà partie d'une association. J'aimerais donc

que notre bureau organise des centres de travail avec les jeunes, afin qu'on se

comprenne très bien et qu'on puisse faire certaines choses pouvant nous aider

beaucoup, nous, les jeunes, dans le village, pour notre avenir. XL ANNEXE XI

N’DAYA COTE D'IVOIRE !.. Les actions de N'DA YA en Côte d'ivoire^

J.I.. Sur le plan socio-sanitaire et social

24 juin 1989

Remise d'un lot de médicaments à l'hôpital de Tabou

02 juillet 1989

Remise d'un lot de médicaments à l'hôpital de Tengréla

10 juillet -10 août 1989

Colonie de vacances regroupant des enfants de cinq pays : Bénin, Burkina

Faso, Côte d'ivoire, Cap Vert, Mali.

19 septembre 1989

Remise d'un lot de médicaments au village d'enfants S.O.S. d'Abobo.

Remise d'un lot de médicaments au secteur de Santé Rurale de Treichville.

Remise d'un lot de médicaments à l'hôpital psychiatrique de Bingerville.

27 octobre 1989

Don d'un échographe au Service de Pédiatrie du C.H.U. de Treichville.

22 décembre 1989

Remise d'une voiture Toyota Celica, premier lot de la tombola du gala de

1989.

24 juin 1989

Don d'un lot de médicaments au dispensaire de Kotobi.

15 janvier 1990

Don d'un lot de matériel orthopédique au Service de Chirurgie du C.H.U.

de Cocody.

21 janvier 1990

Don de 2 millions de francs CFA à Mademoiselle Alima TRAORE pour le

remplacement d'une prothèse orthopédique et soins médicaux à Bordeaux.

27 janvier 1990 22 janvier 1990

Visite de la Maison de la Providence d'Abobo. Madame Marie-Odile

BURDEYRON, la responsable s'occupe d'enfants handicapés physiques. Don d'un million FCFA en vivres et médicaments. 29 janvier 1990

Visite de la Pouponnière de Dabou. Les besoins de cette institution sont nombreux. L'Association cherche les moyens d'y répondre (construction d'une clôture mobile, réfection des installations sanitaires et électriques, médicaments de première nécessité, réchaud à gaz, petit réfrigérateur, matériel médical pour l'infirmerie, tissu pour les vêtements des enfants, jeux éducatifs, tables, chaises pour enfants, radiocassettes, tondeuses,...)

02 février 1990

Visite de l'Ecole des Sourds de Yopougon.

Visite de l'Institut National Ivoirien pour la Promotion des Aveugles

(INIPA).

21 février 1990

Achat de médicaments d'urgence pour les enfants BOUMI:

13.390 FCFA.

18 mars 1990

Participation à l'évacuation sanitaire sur Bordeaux de l'enfant

OU ATTARA Ibrahim; 190.000 FCFA pour le billet d'avion.

20 mars 1990

Achat de médicaments d'urgence pour l'enfant SITA de la pouponnière des 220 logements d'Adjamé: 29.475 FCFA.

29 mars 1990

Achat de médicaments d'urgence et de verres correcteurs pour le jeune

YEHI Memel Sylvain; 78.260 FCFA.

06 avril 1990 1.2. Autres aides concrètes réalisées

L'association N'DAYA COTE D'IVOIRE, dont l'objectif premier est le bien être de l'enfance déshéritée, s'attelle à trouver des moyens pour répondre aux besoins de ces Institutions.

Face aux nombreuses doléances soumises par ces Institutions, N'DAYA

COTE D'IVOIRE a obtenu de l'Ambassade du Japon un don d'un montant de

7.484.750 FCFA. Ce don a servi effectivement à des travaux de réfection et d'équipement des deux pouponnières.

Ainsi, au cours de l'exercice 1989-1990, N'DAYA COTE D'IVOIRE est intervenu à plusieurs niveaux dans l'aide à l'enfance.

Aide à la pouponnière de Youpougon et de 220 logements; dans la construction et apport en lits et autres.; sous le patronage du Japon. Coût plus ou moins cinq millions de FCFAf'>*

N'DAYA a pu entreprendre des démarches afin qu'ANASTASIS intervienne du 15 novembre au 28 janvier 1990 pour effectuer des opérations gratuites des "handicapés des façades" (figure des persormes).

ANASTASIS est le nom du bateau qui contenait plus ou moins 35 spécialistes de nationalité différente ayant réalisé cette opération gratuitement en Côte d'ivoire.

>. Les données en chiffre nous ont été fournies par l'assistante sociale de N'DAYA , Madame Y AO Colette XIL ANNEXE XII

Quelques dates de références au sujet

des réglementations internationales

sur le travail des enfants

Encore beaucoup à faire... Le travail des enfants dans le monde aujourd'hui; 1833 ...... La Grande-Bretagne interdit le travail des enfants de moins de neuf ans et

réglemente la durée de travail des enfants plus âgés.

1836 ...... Le Massachusetts adopte la première loi américaine sur le travail des

enfants.

1839 ...... La Prusse adopte une loi réglementant le travail des enfants.

1841 ...... La France adopte sa première loi sur le travail des enfants.

1842 ...... Le Parlement britannique interdit le travail des enfants de moins de treize

ans dans les mines.

1870 ...... La Grande-Bretagne institue l'instruction obligatoire à plein temps.

1919...... Fondation de l'O.I.T. (Organisation Internationale du Travail) dans le

cadre du Traité de Paix de Versailles. La Conférence internationale du

Travail adopte la première convention internationale sur l'âge minimum

d'admission à l'emploi.

1948 ...... Les Nations Unies proclament la Déclaration Universelle des Droits de

l'Homme.

1959 ...... Les Nations Unies proclament la Déclaration des Droits de l'Enfant.

1966 ...... Les Nations Unies adoptent le Pacte international relatif aux droits

économiques, sociaux et culturels.

1973 ...... La Conférence Internationale du Travail adopte de nouveaux instruments

internationaux détaillés sur l'âge minimum d'admission à l'emploi:

convention N°138 et recommandation N°146.

1979...... Année Internationale de l'Enfant. Les Etats-Unis entreprennent

l'élaboration de la convention sur les droits de l'enfant.

La Conférence Internationale du Travail adopte la résolution concernant

l'Année Internationale de l'Enfant et l'élimination progressive du travail

des enfants.

1983 ...... Le Directeur Général du BIT (Bureau International du Travail) soumet un

rapport sur le travail des enfants à la Conférence Internationale du Travail.

1989 ...... Les Nations Unies adoptent la Convention sur les Droits de l'Enfant. La structure des formes financières allouées par TUNICEF à la Côte d'ivoire.

Le champ d'encadrement des différents ministères et institutions s'occupant des enfants et des jeunes en difficulté. Rapport d’Activité pour la Session 1993 du Conseil d’Administration

En 1993, !a situauon deviendra critique, du fait que. d'une part, les allocations faites au titre de la niasse commune des ressources son: relativement faibles e: lue. d’autre part, un nom.bre croissant de pays adhéreront aun prmcipes ce l’Inatiative ou '.ntansineront leurs actions en tant que .mesure essentielle pour atteindre les buts .unes pour les années 9C en matière de santé. Il y a donc lieu pour les donateurs d'agir en commun plus énergiquement Dour acDuver l’Initiative, soit ürectement, soit oar l’intermédiaire de l’UXÎCEF.

Tableau 1

Investissement de l’U^nCEF dans l'Initiative de Bamaico ; Fonds de développement de l’Initiative de Bamalco. 1988-19S6 [En milliers de dollars des Ztais-tJnis) !■-■ r:- Annéo Part 5aancée Part non financés TCTAL ! i l -:- ...... , ; 198S 250 - 250

19^ 7 181 637 7 36S i { 1 • 1990 5 952 3 096 9 048 ! k-v:.. ( j on on cz, T"r H'jo 1 1 : -S:-...-- • lS9i 15 307 i-.. i i: 1 1992. 22 514 9 662 0-1. i < O ! I i j k..;" 1,993 11 737 16 932 23 669 ' I \ ; 1294 9 538 12 504 22 042 i i 1995 5 437 7 725 13 162 1

19ÔÔ 1 215 2 97! 4 186 j

Total 86 049 68 884 154 933 1 - La structure d'encadrement du Ministère chargé de la protection des enfants et des jeunes

1. Quatre pouponnières de 365 lits accueillant, en moyenne cent nouvelles

entrées par an.

2. Un centre éducatif pour enfants caractériels d'une capacité de quarante

deux places.

3. Un institut pour la promotion des aveugles pouvant encadrer cent

personnes.

4. Une école pour sourds-muets pouvant accueillir soixante enfants

- La structure d'encadrement du Ministère de la Justice

1. Un centre de rééducation et de formation professionnelle pour mineurs

délinquants.

2. Un centre d'observation pour les jeunes détenus à la Maison d'Arrêt et

de Correction d'Abidjan.

En plus de ces institutions, le Gouvernement a mis sur pied des systèmes

plus ouverts tels que;

3. Les services sociaux des centres sociaux.

4. Les services de liberté surveillée auprès du cabinet du juge des enfants.

5. Le service d'assistante éducative chargé d'encadrer les jeunes à

problèmes, non délinquants.

6. La brigade des mineurs du Ministère de la Sécurité.

7. Le Comité National de Lutte contre l'Abus des Drogues et des

Stupéfiants (CILAD), centré surtout sur les jeunes.

8. La commission nationale de censure des films. XlV. ANNEXE XlV

Suite des réponses de l'enquête Suites des réponses à la question désirez-vous des enfants et seriez-vous d'accord pour la planification des naissances?

Pour les réponses affirmatives, nous avons relevé les explications conditionnées par la situation économique du pays par exemple :

- Trois enfants, je pense pouvoir m'en occuper.

- Nous vivons dans une période difficile, donc il faut éviter de se créer

des problèmes supplémentaires en faisant beaucoup d'enfants.

-Il ne faut pas faire beaucoup d'enfants, car cela pose d'énormes

problèmes.

- La planification rabaisse les problèmes conjugaux.

- Pour assurer ma relève un suffit. Aujourd'hui, le niveau de vie est

cher, donc il faut planifier.

- Je désire avoir des enfants, parce que je crois que tout homme sur

terre doit avoir des enfants pour se sentir heureux.

- Beaucoup de problèmes dans les pays en voie de développement ont

pour source la poussée démographique non contrôlée.

- Il faut avoir un enfant à 18 ans pour avoir une bonne relève.

- Je chercherai, selon les moyens qui me sont offerts, à donner une vie

décente à mes enfants.

- J'aimerais faire trois enfants et arrêter.

- Limiter ou pas tout dépendra de mes moyens financiers.

- Il faut planifier, car nos pays traversent une crise.

- Il faut limiter, car ça permet à tout le monde de pouvoir manger à

sa faim.

- Il faut limiter car le pays traverse une crise.

- Il faut finir les études d'abord. - Mal soignés, ils ont beaucoup de maladies.

- Des enfants vivent dans la misère totale.

- D'autres sont sans famille, d'où ils se livrent à la délinquance.

- Cette vie misérable des enfants est due à la fuite des parents.

Nombreux sont les enfants qui ont peu de soutien aussi bien moral

que matériel.

-Ils ont des conditions de vie misérable, parce qu'il y a beaucoup

d'enfants battus par leurs parents.

-parce qu'il y a des enfants qui travaillent durement pour subvenir à

leurs besoins.

- Parce qu'il y en a beaucoup qui mendient.

-Les parents sont préoccupés par leurs problèmes de manque

d'emploi et ne s'occupent plus de leurs enfants.

- Beaucoup sont exposés aux dangers.

- Malheureux, abandonnés par leurs parents, alors ils s'adonnent à la

drogue, à la prostitution et au banditisme.

Cependant quelques jeunes font la part des choses et s'expriment dans les termes suivants pour compléter les exemples donnés au chapitre III :

- Je trouve que les enfants sont joyeux dans les villages.

-Je pense que ce sont les parents, qui n'ont pas de moyens, qui

maltraitent leurs enfants. Je trouve ça anormal, car l'enfant doit

être le symbole de la propreté.

- C'est tout de même déplorable les conditions de vie des enfants, car

je pense que malgré les conditions dans lesquelles vivent les parents,

ils doivent s'occuper des soins de leurs enfants.

- Je pense surtout qu'il y a un manque d'éducation pour faire face aux

conditions de vie pénibles des enfants. C'est pénible de ne pas - Je pense que les jeunes des P. VD. ont plus que besoin des aides par

ici et par là pour pouvoir avancer.

- Offrir plus d'emploi en réalisant des projets.

- Je préfère élever mes enfants en ville, les intégrer dans des projets

lorsque l’occasion se présente; mais il faut aussi les enraciner dans

la culture traditionnelle. Les enfants représentent l'avenir. L’Etat

doit organiser des structures d'accueil de la jeunesse. Les parents

doivent avant tout leur donner une éducation de base.

- Nous sommes presqu’à la fin du vingtième siècle et je pense que tout

le monde devrait avoir le minimum d'éducation.

- Les parents pauvres qui ont beaucoup d'enfants ne les scolarisent

pas . Faute d'éducation, ces enfants vont devenir ennemis de la

société, alors qu'ils pourraient être amis de la société, s'ils avaient

reçu une bonne éducation scolaire.

2°) Les options plus pragmatiques relatives aux conditions de vie

- Je trouve que les enfants ne respectent plus les vieux du village. Je

pense que la jeunesse doit respecter les personnes âgées.

-Il faut une éducation traditionnelle pour que les traditions ne

disparaissent pas.

- Le village apporte une bonne éducation aux enfants.

-Les jeunes du village n'ont plus de respect pour les vieux, mais

parfois il y a de bonnes raisons.

- Les enfants d’aujourd'hui doivent avoir une éducation traditionnelle

dans les villages. Ils doivent aller voir dans les villages pour faire

face aux réalités traditionnelles et ne pas perdre les racines.

- L’Etat doit créer des projets, des centres d'animation, des usines et

des entreprises.- Je suis pour une intervention de l'Etat parce que les

jeunes d'un pays représentent l'avenir de ce pays. L'Etat doit venir XV. ANNEXE XV

Illustration de quelques idées

émises par les jeunes

XVL ANNEXE XVl

Spirale ascendante PPE

I LA SPIRALE ASCENDANTE

• Un enfant sain et bien nourri se développe mieux mentalement et profite davantage de l'éducation. • Il manque moins souvent l'école.

• L'amélioration de l'éducation est liée à de meilleures connaissances et pratiques sanitaires et à une plus grande utilisation des services de santé.

• Les progrès de la santé et de l'éducation • L'éducation tend à élever chez la femme l'âge abaissent la mortalité des enfants et du mariage et de la première grossesse, à facilitent la planification familiale. augmenter l'intervalle entre les naissances et à abaisser le nombre total d'enfants.

• Des naissances moins nombreuses et • Moins d'enfants > plus de chances plus espacées favorisent la santé des pour chacun de fréquenter l'école, femmes et des enfants. et plus longtemps. • Moins d'enfants « plus de temps et de ressources pour chacun.

• Plus de prospérité et de sécurité > progrès dans la santé, • Moindre croissance démographique, planification familiale et l'éducation des enfants. réduction du chômage. • Ralentissement de la croissance démographique « • Maln^'œuvre plus adaptable et plus moindre pression sur les services de santé et d'éducation. productive. • Des populations moins pauvres et mieux éduquées • Meilleure aptitude â prévenir et gérer sauvegarderont mieux l'environnement les probièmes de l’environnement

PROGRÈS FACE AUX PROBLÈMES PPE (PAUVRETÉ, PRESSION DÉMOGRAPHIQUE, ENVIRONNEMENT)

Sou/ice. La AiLuation de.A e.n^antA dariA te. monde Ld. UNIŒT.Neu) Ljojtk, 1994-, p.53 XVlLANNfiXE. XVll

des outils de jeux Exemples pratiques

de construction, de découverte,

intellectuels. DANS UN CONTEXTE AFRICAIN

Les jeux

Nul n'ignore que la formation de l'enfant se réalise par les jeux.

Nous allons ici les répartir en plusieurs groupes

1°) Les jeux d'initiation

Ils commencent déjà dès la deuxième enfance.

Les enfants reprennent presque toujours les scènes qu'ils observent dans la vie familiale et villageoise : ils jouent à mari et femme, des scènes de mariage, de

décès, de la danse des féticheurs. L'on peut voir le garçon construire une case, jouer au berger. La fille portera son bébé (épis de maïs) dans le dos, préparera la cuisine, lui donnera à manger.

Ils jouent également à l'acheteur et au vendeur, en utilisant des cailloux ou des feuilles en guise d'argent.

Toutes les situations observées chez l'adulte sont reproduites parfois avec une vérité étonnante. ZAGRE Ambroise décrit cette imitation des scènes comme un des meilleurs processus de socialisation et de préparation libre à leur future vie d'adulte.

2°) Les jeux de découverte

Ils se pratiquent souvent le soir au clair de lune. Ces jeux réunissent au

moins quatre enfants. On peut citer ici les jeux de cache-cache, les jeux de chasse aux

margouillats et aux agoutis, etc...

3°) Les jeux de construction

>. ZAGRE Ambroise; Approche ethnologique de l'enfant en milieu traditionnel; Ed. Université de Ouagadougou, Ecole supérieure des lettres et des sciences humaines, Janvier 1979,(PP. 83 à 86) Il s'agit d'un jeu qui exige la vivacité d'esprit et la vigilance du regard.

5°) Les jeux corporels athlétiques ou sportifs

a) La lutte

Dans beaucoup de sociétés traditionnelles on retrouve des cérémonies de luttes. Chez les YIAMATOO, elles s'effectuent le mois qui précède le mauvais mois

(mois de carême). Les observateurs décrivent les luttes comme un fortifiant du corps qui exerce à la souplesse, à la précision, à l'endurance et à la résistance.

b) Les acrobaties

Dans le sable ou la terre poussiéreuse, l'enfant aime à se dresser sur la tête, les pieds en l'air et le corps en équilibre sur les bras ou encore accroché à une branche basse d'un arbre, il fait passer et repasser les jambes entre ses deux bras suspendus.

Au jeu de lancer, les enfants rivalisent à qui enverra son caillou le plus loin; les tirs à l'arc miniature (déjà plus haut).

De même les enfants mêlés aux adultes sont infatigables à poursuivre les rats, les lièvres, les perdrix ...

Ainsi grâce aux jeux, l'enfant forme sa personnalité car il apprend à s'exprimer librement. Il se mesure avec d'autres camarades, compare ses possibilités à celles des autres, exerce son esprit de jugement et de décision, se forme au sens de la discipline et de l'effort. De plus, il acquiert certaines connaissances avec ses pairs.

Par les jeux également, l'enfant fait la connaissance de son milieu et se socialise par initiation. Enfin, des relations humaines s'établissent entre les camarades de jeux, facilitant les rapports sociaux en général. Cia^Ai^icatioa de.A je.ax pa/i son oreille on l'exhortait à la bravoure; je cite KALA LOBE. KlllA S. op. cU. p, 9 à 16. "un hotama volt, avant de courir" ; - pour la fille : "une femme est ot^éissante au premier appel, elle répond

et exécute" .

Les 1eux hédonistiques ;

Ces pratiques visent à faire prendre cosncience du fonc­

tionnement du corps et de ses organes.

Le corps 1ouet;

Pour l'enfant africain, le corps est le premier jouet.

L'enfant joue avec le corps demi-nu de sa porteuse et JEUX DE COKfROLE DES SENS; également avec le sien sans choquer son milieu. Ils commencent dès l'âge du nourrisson par des onoma­ 11 s'installe une symbiose osmotique entre le corps topées, des comptines et des massages. Ils permettent adulte et celui de l'enfant. Ce corps d'adulte, qu'il à l'enfant de découvrir et comprendre son corps. est permis au bébé de considérer comme un jouet, plus tard

Les jeux impulsifs ; deviendra une zone interdite. Ce corps jouet au fur et à mesura que l'enfant grandit Dans les jeux impulsifs (c'est un terme de J. Château), sera le terrain d'un programme d'éducation sexuelle. les grand'mères exploitaient les mouvements spontanés Pour le garçon interviendra la circoncision. Pendant ce du nourrisson et pratiquaient des massages pour favori­ temps, la petite fille de la même classe d'&ge, joue à ser la découverte du corps, du nom et du sexe. Selon se préoccuper de son corps, par la parure, les fcrds le sexe, les mots uttilaés différaient ex. on prati­ les tresses et le port du pagne. quait le massage après le bain. Ensuite, on lançait le

bébé en l'air en accompagnant le geste d'une morale Les déguisements : «

propre à cliaque sexe : - pour le garçon : en prenant Les filles se déguisent en hommes pour le jeu du mariage. Ensuite, celle qui Joue le rOle de l'épouse se déguise LES JEUX AVEC CONSIGNE : en femme enceinte. Un peu plus tard, elle simule l'accou II y a trois groupes et les significations diffèrent. cliemant. Jouer seul sert à contrôler l'esprit d'initiative de Alors que nourrisson, son corps étjslt soumis aux sensa­ l'enfant, sa débrouillardise face à une situation com­ tions de plaisir, Ici elle se livre, et force ses sen­ plexe, la formation de son caractère, la conquête de sations : peur - souffrance - curiosité. La grand'mère son autonomie. ou une vieille femme de la tribu prend alors en charge L'Education des filles est essentiellement basée sur les fille prépubères et pubères . On remplace la poupée le développement de leur instinct maternel - porter la par un vrai bébé. Initiant la fille à son rOle futur de poupée, la bercer, lui chanter des mélopées, lui prodi­ mère et d'épouse. guer les soins et imiter le comportement de la mère ou

LES JEUX D'ADRESSES : de son subsitut. Mais les enfants jouent par juxtapo­ sition par deux ou plus de joueues sans pour autant Concernent surtout les garçons : chasseurs, pêcheurs ou constituer des équipes (ex. : le "bwalo à lo bwalo" guerriers selon leur milieu (ex. : le "ngoti" : c'est jeu de coordination et d'alternance de mains). là où l'on exerce son adresse, sa précision en visant une cible tournante (pêclie au harpon, chasse à la fron­ LES JEUX DE bande OU D'EQUIPE : de)). Sont ceux imitant les activités des adultes : battue

PRS JEUX SANS REGLE : du gibier (pêcheur, chasseur), cérémonie de mariage, accouchement, baptême, divorce, marchandage. Dans ce Permettent à l'enfant de jouer avec son corps, 11 l'expl genre de jeux ressort tout le langage et le comporte­ re, le manipule, y dessine ou Imite les tatouages du ment adoptés par l'adulte. personnage qu'il veut Incarner. Il peut également grim­

per, fabriquer, chanter, détruire, reconstruire, taqui­ Les jeux culinaires pour les petites filles sont très ner les filles. Quant à celles-ci, elles se parent, se Importants. Dès ce moiment , 11 s'agit de se constituer maquillent, exhibent leur beauté (étape narcissique). et de garder en mémoire un répertoire de recettes de cuisine :( procédés et ingrédients. ) c'est-à-dire un bâton de manioc composé de 3 à 3 lamelle,,

alors que le bâton normal est composé de deux parties. Ces Jeux initient chaque enfant à son rôle futur. Après avoir Joué à la porteuse de bébé (poupée de plantain, Le moment le plus attendu est celui où la bande de un morceau de bois, poupée de chiffon lorsqu'on est plus fillettes va puiser l'eau, soit à la rivière, soit à la figée(5 à 6 ans) que l'on coud soi-même) après avoir cuisi- fontaine ; on y rencontre ses amies, et l'on s'amuse. né en un mot imiter maman, dès 5 ans on initie effecti­ C'est également le rendez-vous avec les fiancés de Jeux, vement la fille à son rOle futur de femme. A la maison, des échanges de petits cadeaux : mouchoirs offerts par

1'adulteCmcre, tante, grand'mère, ...) envole la fillette les filles. Celle qui a fait le mouchoir le plus soigné, d'abord par Jeu, puis plus sérieusement^ faire de petites le plus réussi, a droit aux éloges et son nom est chanté commissions : aller chercher du sel chez la voisine, par tous. Très vite, la fillette passe de La surveillance laisser un plat chez une tante, déposer un seau d'eau du bébé (étape où elle se tient assise derrière celui-ci) chez la grand'mère- Viennent ensuite les corvées domes­ à la phase où elle le porte au dos. Les Jeux de balayer tiques, les petites filles ont d'abord des pilons et piler, écraser, ... deviennent l'occupation sérieuse des mortiers Jouets (bottes vides et bâtons) mais vite mais encore Joyeuse Jusqu'à l'âge de 7 ans. Com-ne pour elles aident leurs grand'mères à piler le manioc qui servi le reste, elle accompagnera l'adulte au marché, d'abord ra à la préparation de b&tons de manioc. elle encombre, puis cherche à se rendre utile, elle Le garçon accompagne son grand'père ou un vieil oncle. boude lorsqu'on lui interdit de porter un fardeau, enfin

11 Joue et apprend à décortiquer le bambou. Ce bambou elle est toute rayonnante, très sérieuse le Jour où elle ne tardera pas à devenir les lattes pour la charpente ou portera sa première cuvette de provisions . Elle appren­ les murs de la maison et les bouts les plus minces seront dra très vite à marcl.acder, ayant d'abord Joué imitant fendus en deux, et les fibres tirées par les garçonnets l'adulte chaque fols qu'elle l'aura accompagné ; mar­ serviront à attacher les "mlondos" (bâtons de manioc). chander est la première qualité d'une bonne ménagère et

A la fin de cette corvée, les enfants qui ont pilé le le symbole d'une femme économe. manioc ou enlevé les fibres ont droit à une récompense La fillette passe très vite du Jeu à l'activité réelle. Tout peut se découvrir par les jeux; coquetterie, art Les petits garçons Imitent papa. Ils se comportent en de la parure, déguisement (masque pour les rituels), maître absolu, donnant les ordres par çi, commandant jeux émotionnels (faire peur, rire, jalousie, ...), par là et ceci Jusqu'à 6 ans. Ils jouent à la pfiche jeux d'emportement, brimade, chahuts, ... à la ligne, à la chasse aux oiseaux avec la fronde, Beaucoup de jeux sont réservés à la transmission de la simultanément ils effectuent les petits travaux tels sagesse africaine, par exemple : apprendre à compter : que laver les verres, allumer les lampes, faire toutes "Nton mbaba", (multiples de 5) - "essopo", - mémoriser les petites commissions le soir, et surtout veiller et acquérir le vocabulaire (nomner rapidement et en ordre sur les fillettes la nuit lorsqu'elles doivent aller un certain nombre de noms d'oiseaux, plantes, personnes - à la borne fontaine. Très vite, ils deviennent des les parties du corps - les villes, les personnes, ... complices. Les garçons jouent ainsi leur rOle de (ex. : "eyungu yungu" -, des devinettes sans oublier les futur négociant de la dot. litanies, les chants, les contes et les comptines. Transmission par le jeu ;

Nous pouvons donc nous rendre compte que par l'imita­ tion et le faire semblant, tout en jouant l'enfant, est associé, selon ses moyens, aux travaux d'adulte.

L'enfant absorbe ainsi toute la culture de son milieu sans peine.

Dans les milieux traditionnels, les jeux avaient un caractère sacré de transmission de culture. C'était lui le point de départ de toute éducation, les correc­ tions ou les règles des jeux faisaient partie des inter­ dits et tabous, des comportements et des habitudes de la vie quotidienne de chaque groupe voire chaque éthnie. XVlIL ANNEXE XVlII

Fiche de renseignements concernant les associations ivoiriennes GDP/KHB MINISTERE DE L’INTERIEUR REPUBLIQUE DE COTE IVOIRE ------Union - Discipline - TravaiJ DIRECTION GENERALE DE ------L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE ET DES Abidjan, ]e AFFAIRES POI.ITIQUES

FICHE DE RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ASSOCIATIONS

TEXTES APPLICABLES

Loi n'60-315 du 21 Septembre I960 relative aux associations.

Décret n'72-746 du 24 Novembre 1972 portant organisation dés Associations de Jeunesse et d’Education Populaire.

Décret n*72-745 du 24 Novembre 1972 portant création du Conseil National et des Comités Régionaux de la Jeunesse et de l’Educa­ tion Populaire.

Arrêté n * 679/MJEPS/CAB du 22 .Juillet 1968 relatif aux Groupements Sportifs. ^

Circulaire n*13/INT/AG du 17 Mars 1972 adressée aux Préfets et Sou.s-Préfets au sujet des associations villageoises ou cantonal.

DOSSIER A CONSTITUER

- une demande à adresser à Monsieur le Ministre de l’Intérieur sous couvert du Préfet, du Département où siège 1 ’Associa- L J on .

- .3 exemplaires des Statuts - 3 exemplaires de Règlement Intérieur - 3 exemplaires du Procès-Verbal de l’Assemblée Générale Const i tu t, i ve - 3 exemplaires de la List.e des Principaux Membres Fondateurs - 3 exemplaires de la Liste des Membres du Bureau Exécutif avec: la profession et l’adr-esse de Chacun d’eux. XIX. ANNEXE XIX

Tableau des vitamines ITAMINES VITAMINES PROPRIETES ORIGINE MANIFESTATIONS DE LA CARENCE VITAMINES PROPRIETES ORIGINE MANIFESTATIONS DE LA CARENCE B2 Indispensable à une peau Produits laitiers; foie; Lésions périnasales et péri- A Indispensable à une croissan­ Foie, oeufs, lait enrichi, fruits Mauvais développement des saine. Intervient dans l'utilisa­ légumes verts; noix. oculaires; sensation de brûlu­ riboflavine ce normale, à une peau re et douleurs labiales, buc­ Rétinol et légumes de couleur jaune- dents et des os; mauvaise tion des hydrates de carbone, saine, aux yeux, aux dents, orange et légumes à feuilles vision crépusculaire; sécheres­ des protéines et des graisses. cales et linguales: difficultés à aux gencives et aux cheveux vertes: huile de foie de poisson se des yeux, de la peau et des Aide à la diffusion d'énergie mastiquer et à avaler. muqueuses; troubles de la dans les cellules. croissance ou du développe­ ment; résistance diminuée B3 Intervient dans la produdion Viande; poulet: produits lai­ Pellagre (affection cutanée); énergétique des cellules. Aide tiers: foie; noix. diarrhée; confusion mentale: aux maladies. niacine le système nerveux. irritabilité: oedème buccal. D Favorise la solidité des os et Elaborée dans la peau expo: Rachitisme, perte de la densi­ des dents : nécessaire à sée au soleil. Présente notam­ té osseuse; peut contribuer B5 Favorise la libération d'éner­ Foie de boeuf; jaune d'oeuf; Non identifiables clinique­ l'absorption et à l'utilisation ment dans le poisson, le foie, au développement de l'ostéo­ gie à partir des aliments; céréales entières; haricots et ment chez l'homme acide panto- du calcium et du phosphore les oeufs, le beurre et le lait porose essentielle i la synthèse des pois secs; légumes, produits thénique enrichi. tissus organiques et nerveux; laitiers; abats et viandes favorise l'élaboration des hor­ maigres; légumes à feuilles mones et des hématies. vertes; poisson; volaille. E Participe a la formation et au Fluiles végétales, margarines Déficience rare; observée sur­ fonctionnement des globules Essentielle à l'utilisation adé­ Foie de boeuf; poulet: poisson Inflammation de la langue cl tocophérol et matières grasses ; noix; tout chez les enfants et les B6 quate des globules rouges, et (thon, saumon) ; bananes; de la muqueuse buccale; fis­ rouges, des muscles et autres graines, céréales entières, adultes souffrant de malab­ pyridoxine tissus. Protège les acides gras légumes à feuilles vertes. sorption (due par ex. à une au fonctionnement correct céréales entières; haricots sures et sécheresse labiales; essentiels. affection hépatique) du système nerveux. secs; oeufs; noix placards prurigineux; séche­ resse cutanée; calculs rénaux. K Vitamine antihémorragique: La flore intestinale en synthé­ Ictère ou anémie hémolytique Les carences sévères peuvent favorise la coagulation san­ tise 50%: aliments : légumes chez le nourrisson; inconnue entraîner dépression et confu­ guine à feuilles vertes, pois, chou, chez l'adulte. sion; convulsions chez le nou­ chou-fleur, soja, foie de veau-né. boeuf. B12 Nécessaire au développe­ Foie; boeuf; oeufs; lait; crusta­ Engourdissements: faiblesse ment des hématies: maintient cés. musculaire; anémie pernicieu­ c Consene sains les os, les Agrumes: légumes à feuilles Scorbut; signes précoces : cyanocobala- le fonctionnement normal du se: lors de carence prolongée, dents et les vaisseaux san­ . vertes; chou; chou-fleur; fatigue, inappétence, irritabi­ mine apparition d'une dégénéres­ guins. Importante dans la for­ melon; mangue; pomme de lité et perte de poids. système nerveux cence de la moelle épinière mation du collagène, une terre; tomate. protéine qui intervient dans la Participe à la formation des Foie; son de blé; légumes à Anémie: en cas de grossesse, structure du tissu conjonctif. Acide folique cellules et particulièrement feuilles vertes: haricots; la déficience peut déterminer Facilite l'absorption du fer. des globules rouges. céréales. des malformations foetales ou Joue un rôle dans le mécanis­ Maintien le bon fonctionne­ des avortements. me immunitaire du corps ment du transit intestinal et prévient certaines formes B1 Contribue à la libération Céréales entières; iiaricots Béribéri (confusion mentale, d'anémies d'énergie à partir des hydrates faiblesses musculaires, oedè­ thiamine secs: produits laitiers: oeufs; de carbone; maintient en bon viandes maigres (notamment me cardiaque, crampes dans H Importante pour l'élabora­ Levure; oeufs; foie; lait; chou- Troubles cutanés chez le état les cellules cérébrales et porc); poisson: volaille. les jambes); symptômes tion des acides gras; contri­ fleur; noix. nourrisson de moins de 6 nenreuses; nécessaire à la imprécis de type anxiété, hys­ biotine bue au métabolisme des mois; se rencontrent rarement fonction cardiaque: favorise térie, nausées, dépression et acides aminés et des hydrates par ailleurs. l'élaboration des hormones et inappétence. de carbone. des hématies.

E9 XX. ANNEXE XX

Amorce de mise en pratique

pour un groupement Pour la mise en pratique :

1°) répertorier, rassembler et constituer un comité avec les fonctionnaires, les autres travailleurs et les jeunes adolescents;

2°) envoyer une lettre à chacun d'eux expliquant sommairement les objectifs du projet et les invitant à une première réunion;

3°) exposer, lors de cette première réunion, le résultat de cette recherche et dégager les propositions de la mise en pratique du CE DE CO. Ensuite, annoncer la deuxième réunion au cours de laquelle la population active devra apporter une proposition concrète inhérente à ses spécialités et compétences;

4°) Deuxième réunion :

Premier temps : exposé des intervenants;

Deuxième temps : travail de groupe pour tenter de cerner et coordonner toutes les propositions

Enfin : formulation d'un projet final.

La seule chose exigible sera la cotisation financière fixée à Tunanimité par les membres. Fiches didactiques des jeux de

sensibilisation Fiche â partir de 5 ans A A LA RECHERCHE D’UNE PLANETE nombre illimité

Objectif : Education à la solidarité à travers la diversité des gens, avec comme pointjde départ la reconnaissance, l'acceptation et la découverte de la richesse des différences entre les hommes et les peuples. Base : animation autour d'un conte illustré auquel les enfants parti­ cipent activement par ; découpage, collage, chant, mise en scene. Durée : de 30 à 50 minutes. Materiel : — un panneau pour fixer le cosmos — du papier collant pour appliquer les planètes — un bâton pour déplacer la cosmonavette. Démarche et utilisation : — Le jeu fait participer les enfants qui accompagnent les passagers de la cosmonavette, â la recherche d'une pla­ nète où chacun puisse s'exprimer et être pleinement ce qu'il est. — Il choisit des exemples de la diversité des gens dans la vie quotidienne des enfants : différences physiques (gros - maigre) différences d'expression (bruit - silence) différences d'activités (intellectuelle - manuelle). Aux enfants présents d'en découvrir d'autres dans leur en­ tourage ; les gens stressés, les gens lents (comme la tortue), les gens fâchés (rouges comme une tomate), les gens qui ont froid (raides comme une carotte)... qu'ils pourront dessiner pour compléter le cosmos. — Une solidarité peut se créer dans le groupe en réalisant une énorme planète où chacun se dessinera. — Les enfants pourront jouer ce qu'ils ont vécu, ou ce qu'ils veulent vivre si l'histoire a permis de proposer des actions. Remarques : — pouvoir réutiliser le matériel joliment illustré, il est conseillé de ne pas coller les autocollants sur le cosmos; un bout de papier collant convient aussi. — La dernière phrase du conte laissant une porte ouverte, il est intéressant de la faire franchir aux enfants pour qu'ils puissent exprimer leurs impressions par rapport à l'his­ toire et à ce qu elle évoque dans leur vie quotidienne. — Cet outil s'adresse en priorité aux enfants de 7 - 8 ans. mais peut facilement être adapté à des groupes plus âgés. — Il peut être un bon outil d'animation lors d'un camp de jeunes, vu qu'il fait apparaître différents thèmes. Outil complémentaire : — -Quatre milliardsde visages-, écrit et illustré par Peter Spier (pour le texte original en ar\glais. en 1980) dans la collection L'Ecole des Loisirs,! 1. rue de Sèvres, à Paris 6*. ■ Cet outil d'animation a été réalisé par le CCFD. rue Jean-Lantier. 4 - 75001 Parts. Il est disponible à Entraide et Fraternité, au prix de 80 F. rue du Gouvernement Provisoire. 32 - 1000 Bruxelles Fiche 6 à 9 ans URIEL ET BENOIT max. 8 joueurs c (nombre pair de préférence) objectif ; Faire découvrir aux jeunes enfants qu’il y a des gens qui vivent autrement Manière de découvrir la vie quotidienne de Benoit ICI en Belgique, et Unel en Uruguay. Base : jeu de I oie. Circuits parallèles (Belgique.'Uruguay) sur une même planete = planche de jeu. Duree : 1 heure en moyenne, pour réfléchir aux images qui apparais­ sent au cours du circuit, Materiel : 1 dé et des pions de 2 couleurs différentes, p. ex 4 verts pour la Belgique — 4 bruns pour l'Uruguay- Démarché et utilisation •. Qg jg^j )g|( apparaître une nette différence de mode de vie d un enfant d ici et d un enfants pauvre d'un bidonville. Il peut amener à une idée de solidarité, de partenariat entre 2 pays, de par son image finale où un joueur ne peut entrer seul dans la demiere case (= ne peut gagner tout seul). Il doit choisir un partenaire de l'autre pays, qu’il aidera à avancer pour gagner avec lui. Il peut amener à un rapprochement a des situations sembla­ bles en Belgique, à une découverte des différences, des iné­ galités chez nous. Remarques ; Lg pu.ation en Uruguay est de majorité blanche, et non noire Mais ce jeu peut très bien être amene à une vision plus globale. Unel étant n’importe quel petit garçon dans un pays du Tiers-Monoe ~... Pour les jeunes enfants, ce jeu est très pariant de par ses images et ses couleurs Mais il confond peut-être un peu la différence sociale et la différence cultu- re'ie étant donne que cette dernière apparaît très peu, p. ex. le - jouet >■ est présente comme une inégalité, alors qu en réalité son absence sur le marche peut apporter une richesse d’ima- gination et de créativité. Il est important de tenir compte de cette lacune, afin d’illustrer le jeu de richesse culturélle d au­ tres pays. Les cases - tourisme - soht intéressantes. Elles donnent une idee de ce que celui-ci peut provoquer. A-t-il un intérêt pour la population du pays visité (ou de la région) ou pour les hol­ dings industriels etrangers ’’ L’idee finale du - partenariat - est bien illustrée par le jeu Ce thème peut être un bon départ pour une discussion. Outils complementaires ; — |_g Déclaration des Droits de l’Enfant — ■ Les Droits oe l’Homme racontes aux Enfants •• (mars 1363). oe Jean Charpenireau Collection Enfance Heureuse Ce jeu réalisé par la Fédération Nationale des PatroS en collaboration avec En­ traide et Fraternité, est disponible au àe goc a ; - FNP. rue de l’Hôpital. 17 - 6060 Gilly; - FNPF, chaussée ce Chàtetet. 4E - 6060 Giily - Entraioe et Fraternité rue du Gouvernement Provisoire 32 - 1000 Bruxelles Fiche SUPERMARCHE MONDIAL -1- de 12 ans E 2 à 5 joueurs

Objectil; Prendre conscience du déséquilibre ali­ mentaire. des mythes de la faim, des vraies et fausses solu­ tions au mal-développement, du rôle des multinationales. ■ jeu d echelles avec fiches-questions - vrai ou faux ? ».

Duree ; 30 à 40 minutes.

Matériel : I dé. 1 pion par joueur. Démarche et utilisation : il permet de comprendre que nos habitudes alimentaires ici interviennent dans le mal-développement économique (la consommation de la viande plutôt que des céréales, l’impor­ tation de masses de produits provenant du Tiers-Monde...). • pour une réflexion sur les causes écologiques, géologi­ ques. économiques, politiques du mal-développement. • pour une meilleure connaissance du Tiers-Monde, mais aussi pour une remise en question de nos façons de vivre. • une donnée chiffrée de situations du Tiers-Monde, qui peut servir d’évaluation des connaissances. Remarques : II est important que les joueurs aient une petite idée de ce qu est le Tiers-Monde, des problèmes qu’on y rencontre. Si­ non. les joueurs reçoivent trop d’informations nouvelles et de ce fait, ils ne peuvent en retenir que les plus simples. Il faut lire attentivement la justification de la réponse. C’est là le but essentiel du jeu. Attention à ce que les joueurs ne puissent voir la réponse à travers le papier! Sinon le jeu est fausse. Outils complémentaires : • Les posters -Les mythes de la faim». -Les mythes du Tiers- Monde-. qui reprennent les mythes qui apparaîtront au cours du jeu. • Le jeu -Kounde- (fiche F) qui montre la relation de pou­ voir des multinationales lace aux paysans camerounais. • Le dossier - Cacao Connection - de Frères des Hommes, outil pédagogique sur le circuit du cacao, sa récolte dans le Tiers-Monde et sa consommation chez nous. Ce jeu a été réalisé par la Déclaration de Berne - Boite postale 97.1000 LAUSANNE 7 et est disponible a Entraide et Fraternité (50 F). tout public a partir LE JEU DES CUBES de 11 ans 1I G^ 20 a 25 joueurs max. /

Ob|ecti( : Simulation des échangés commerciaux internationaux entre les pays du Tiers-Monoe et les pays industrialises. Base jeu de rôle : suivant fimponance du groupe, des observateurs seront indispensables. Duree : 30 a 45 minutes, selon l'âge et la taille du groupe. Materiel : papier, crayons, lattes, ciseaux, papier collant Repartis en 4 tas suivant le tableau ci-dessous;

Matières Savoir Technologie Main-d'œuvre REGLES et Joueurs premières CISEAUX SCOTCH CARTON CRAYONS jAFOfV 2 3 • 1 beaucoup AU-tM feà 1 3 2 beaucoup R(/AAvt>A IC — — peu PEKOD 15 — — peu

ni' jeu; — divise le groupe en 4 sous-groupes qui représentent chacun un pays 11 y a 2 pays du Tiers-Monde (Pérou et Rwanoa; et 2 pays fonement industrialises (Japon et Alle­ magne Feoer ) Chaque pays reçoit au début du jeu le mate'iei leparti inégalement, de (açon semblable à la rea­ lite Il doit labriquer des cubes de 8 cm de côté en utilisant cravor, latte ciseaux. coHe^et négocier avec les voisins le mate'.e qu lui manque. — Toute iibene est laissée à chaque pays pour organiser ses échangés L animateur n'a pas à intervenir pendantla par­ tie Les cubes fabriques devront être de bonne qualité, cette oermere sera appreciee pa' I animateur en fin de partie ; il aura le droit de refuser des cubes. — L'évaluation du leu sera très importante: on essaye de comprendre ce qui s'est passe et pourquoi ? Ouel(s) pays est (sor.tt gagnantis)"^ Perdant;/’ Que s esî-il passe au cours du leu ^ Collaboration ou exploitation des plus pauvres? Quel rapprochement peut-on faire avec la réalité'’ — Ensuite l'animateur et les observateurs font pan de leurs observations intervention de la force, tentative de rappro­ chement de 2 pays, par exemple... Rema-ques; — 51 103 enfants sont leunes l'animateur devra être beau­ coup plus attentif pour permedre aux entants oe s expri­ mer lors de l'évaluation XXIL ANNEXE XXII

Liste des pays et régions cités par

Alain LOUYOT dans son livre

"Gosses de guerre" Principaux pays et régions dans lesquels des enfants sont (ont été) entraînés militairement ou participent (ont participé) aux hostilités depuis 1970.

1°) Afghanistan; 2°) Afrique du Sud; 3°) Angola; 4°) Bangladesh; 5°) Birmanie; 6°) Cisjordanie et Bande de Gaza; 7°) Ethiopie; 8°) Guatemala; 9°) Guinée-Bissau; 10°) Honduras; 11°) Kampuchéa (Cambodge); 12°) Kurdistan (irakien, iranien, turc); 13°)Iran; 14°) Irlande du Nord; 15°) Liban; 16°) Libye; 17°) Mozambique; 18°) Nicaragua; 19°) Ouganda; 20°) Pérou; 21°) Philippines; 22°) Salvador; 23°) Sri Lanka; 24°) Soudan; 25°) Syrie; 26°) Tchad; 27°) Viêt-nam; 28°) Yémen du Sud; 29°) Zambie; 30°) Zimbabwe. XXIIL ANNEXE XXIII

Liste des pays où se pratique le

tourisme sexuel 1°) Argentine; 17°) Kenya; 2°) Bangladesh; 18°) Mali;

3°) Bénin; 19°) Maroc;

4°) Brésil; 20°) Mauritanie; 5°) Cambodge; 21°) Mexique;

6°) Chili; 22°) Pérou;

7°) Colombie; 23°) Philippines;

8°) Costa Rica; 24°) République de Corée;

9°) Côte d'ivoire; 25°) République Dominicaine;

10°) Cuba; 26°) Sénégal;

11°) El Salvador; 27°) Sri Lanka;

12°) Guatemala; 28°) Taiwan, pr. chin.

13°) Guinée; 29°) Thaïlande;

14°) Haïti; 30°) Uruguay;

15°)Inde; 31°) Viêt-nam; 16°) Indonésie; 32°) Zaïre. 'I