Les Communiants (Analyse) Winter Light Joseph Genest

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Les Communiants (Analyse) Winter Light Joseph Genest Document généré le 29 sept. 2021 15:28 Séquences La revue de cinéma Les Communiants (analyse) Winter Light Joseph Genest Cinéma et vérité Numéro 43, décembre 1965 URI : https://id.erudit.org/iderudit/51781ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Genest, J. (1965). Les Communiants (analyse). Séquences, (43), 36–43. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1965 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ -<%w N|1 ™'5S NATTVADGASTERNA LES COMMUNIANTS (WINTER LIGHT) 34 SÉQUENCES 43 JI. 2L\ italic 1. Générique nas s'est enlevé la vie près des rapi­ Film suédois, 1962. — Réal.: Ingmar des. Thomas s'y rend en automobile; Bergman — Seen. : Ingmar Bergman •— Marta à oied. Après l'enlèvement du Phot. : Sven Nykvist —• Int. : Gunnar corps par le commissaire, le pasteur Bjornstrand (le pasteur Thomas Erics­ reconduit Marta à son école et lui de­ son); Ingrid Thulin (l'institutrice Marta mande un comprimé. C'est l'occasion Lundberg); Max Von Sydow (le pécheur d'une explication dramatique pendant Jonas Persson); Gunnel Lindblom (sa laquelle Thomas n'a pas le dessus. Il femme Karin); Allan Edwall (le sacris­ finit par demander à Marta de l'accom­ tain) — Prod.: Svensk Filmindustri. — pagner à Frostnas oour l'office de trois Duré* : 80 m. — Prix : Grand prix de heures. Marta prend le volant ; elle l'O.C.I.C. en 1963. — Dist. : International demeure dans l'automobile tandis qu'il Film Dist. s'en va avertir la veuve Karin de l'ac­ cident. Sur la route de Frostnas, ils sont 2. Résumé du scénario arrêtés momentanément à un passage "Un dimanche matin, dans la vallée à niveau. de larmes", le pasteur Thomas Ericsson, A Frortnas, Marta va s'asseoir au malgré une indisposition, célèbre l'of­ fond de l'église. A la sacristie, le pas­ fice et donne la communion à une as­ teur écoute le sacristain Algot qui a un semblée de fidèles peu nombreuse et renseignement important à lui deman­ peu fervente. A la sacristie, le pêcheur der au ïujet de la Dassion du Christ. Jonas et sa femme Karin viennent le Blom. l'organiste, entre à l'église et consulter. Jonas est bouleversé par la conseille à Marta d'abandonner le pas­ crainte de la bombe atomique chinoise teur cir il n'en vaut pas la peine. Du­ au Doint de vouloir en finir avec la vie. rant la fonnerie des cloches, Marta ;e Le pasteur essaie de l'encourager en met à gnoux et prie. ThonMs ;icide l'engageant à avoir confiance en Dieu, de célébter l'office. Il monte à l'autel. mais il manque de conviction et ne ré­ ussit pas à persuader Jonas. Celui-ci, 3. Le réalisateur par pitié pour sa femme, promet de re­ venir dans vingt minutes causer seul Suédois de naissance et fils de pas­ avec le pasteur. Durant l'attente an­ teur luthérien, Ingmar Bergman, né en goissée de ce retour, le pasteur reçoit 1918, fut laissé très libre dans son op­ la visite de l'institutrice Marta et en­ tion religieuse. De bonne heure, une suite il lit une longue lettre que cet­ lanterne magique occupa ses loisirs. A- te dernière lui a fait parvenir au cours yant fait ses études à l'Université de de la semaine précédente. Suit une en­ Stockholm, le théâtre devint sa vie. trevue avec Jonas : le pasteur y expri­ Mais depuis 1945, il n'en tourne pas me ses propres doutes au sujet de l'exis­ moins régulièrement un film par an­ tence de Dieu. Accablé, il s'écroule dans née. Son oeuvre est une longue inter­ l'église entre les bras de Marta qui rogation sur la condition humaine, sur est revenue, inquiète. Une vieille fem­ la solitude, sur la femme et le couple, me vient annoncer au pasteur que Jo­ sur Dieu. Le présent film est le deu- DÉCEMBRE 1965 37 xième d'une trilogie qui comprend A 4. Le titre travers le Miroir (1961) et Le Silence (1963). Ces trois films se classeraient Le titre français. Les Communiants, dans le genre "film de chambre", com­ se réfère au poids de cette communion me on dit "musique de chambre", en du matin à laquelle ont participé les ce sens que le drame se joue dans un personnages du film. Le titre suédois et espace restreint, en un temps court et sa traduction anglaise, Winter Light, entre un petit nombre de personnages. est symbolique et se réfère à l'ensemble (Cf. Séquences, no 27, p. 30) du film. 1. Le drame 2. Les personnages Dans ce film, on chercherait en vain 1) Le pasteur Thomas des affrontements décisifs. Seule, l'évo­ lution psychologique des personnages Bergman a choisi de nous présen­ relie entre eux une suite de faits divers. ter dans Les Communiants un person­ Le drame réside dans la confrontation nage qui aurait dû avoir une certitude de la foi et de l'amour des protagonis­ abiolue de l'existence de Dieu : un tes avec la souffrance et la solitude, pasteur. Et pourtant, la suite du film avec la vie et la mort. En de telles cir­ nous montrera que cette "certitude mi­ constances tout au plus peut-il y a- se à nue" recouvre un abîme allant voir un léger infléchissement dans le jusqu'à la négation de Dieu, allant jus­ comportement des personnages. qu'à la destruction de toute certitude. Les dialogues ne sont pas de simples Personnage central, le pasteur Tho­ artifices pour renseigner le spectateur mas est continuellement en scène. II sur les actions et sur les pensées des est devenu pasteur très jeun, morale­ personnages. Ceux-ci ne parlent que ment forcé par la volonté de ses pa­ pour eux-mêmes. Ils vivent vraiment rents. Elevé en serre chaude, loin du leur vie devant le spectateur : à ce­ mal, il nourrissait de grandes ambi­ lui-ci de déchiffrer les implications pré­ tions tout en croyant à un Dieu-père sentes et passées des événements et des confortable, qui aimait tous les hom­ pensées. Ce qui n'est pas dit est plus mes et lui-même en particulier plus important et significatif que tout le que tout autre. Un Dieu paternel, pra­ reste. D'autre part, les personnages ne tiquant le favoritisme et protégeant l'é- sont pas les porte-paroles de Bergman : goïsme. Un Dieu-écho qui, à ses priè­ on aurait grand tort d'assimiler les res, donnerait automatiquement des ré­ dire de l'un ou de l'autre avec ce que ponses bienveillantes et des bénédictions pense l'auteur. rassurantes. SÉQUENCES 43 A la guerre d'Espagne, aumônier d'un goissées. Thomas prétend avoir survécu groupe de marins à Lisbonne, il con­ à la mort de sa femme uniquement à fronta pour la première fois avec la cause du sens de ses responsabilités, réalité cette image de Dieu qu'il s'é­ "pour être utile". tait faite. Lui et son Dieu vivaient dans A la sacristie de l'église de Frostnas, un monde à part, bien ordonné, tandis le sacristain Algot lui raconte une mé­ que tout autour de lui n'était que souf­ ditation qu'il a eue sur la passion du france. Plus tard, chaque fois qu'il con­ Christ et veut savoir s'il ne se trompe frontait Dieu avec la réalité, il vit pas en pensant que la plus grande qu'il devenait laid, hideux : un Dieu- souffrance du Christ sur la croix a été araignée, un monstre. (11 faut se rap­ la solitude et l'abandon de la part de peler les moeurs de l'araignée pour ses meilleurs amis et de la part de comprendre cette métaphore de Berg­ Dieu. Il reprend, sans le savoir, les man. L'araignée femelle tisse sa toile, propres expressions du pasteur : 'le puis se cache dans un coin obscur : silence de Dieu et "mon Dieu, mon dès qu'un insecte s'est accroché dans Dieu, pourquoi m'avez-vous abandon­ la toile, elle se précipite sur lui et né?". Le pasteur reste sidéré et médite l'enrobe de fils englués. Plus tard, elle à son tour longuement en silence. A- vient sucer petit à petit le sang de sa yant le choix entre faire l'off'W pour victime.) Marta seule dans l'église ou ne pas le Le pasteur cacha ce Dieu loin de la faire à cause de l'absence des fidèles, vie et de la lumière, le conservant en son il choisit de le faire. Cependant quand intimité; il continua à vivre son rôle il prononce les paroles : "Saint, Saint, de pasteur comme auparavant et à par­ Saint est le Seigneut Dieu tout-puis­ ler devant les autres suivant l'image sant, toute la terre est remplie de sa d'un Dieu paternel. Seule sa femme sa­ gloire. .", il est encore très angois­ vait quelle notion de Dieu il avait. sé car en lui la naissance d'_ne nouvel­ Mais elle l'aidait à camoufler, "à calfeu­ le foi en un Dieu transcendant, olus trer les failles", par ambition et par in­ gtand que l'univers, n'est pas fiite pour térêt.
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