www.univercine-italien.org

Mercredi 13 Jeudi 14 Vendredi 15 Samedi 16 Dimanche 17

14h05 14h05 14h05 14h05 14h00 La La notte prima mon frère LiScio * peSi Leggeri * avant-première deStinazione * degLi eSami * eSt fiLS Inédit Inédit Inédit unique

17h05 La 15h40 16h30 17h00 17h30 La terra BiLLo * Jimmy * BiLLo * deStinazione * Inédit Inédit Inédit Inédit Inédit précédé de danses en présence traditionnelles de Giulio Angioni

19h30 Apéritif sarde 18h15 19h30 19h45 18h10 mon frère n’y penSe peSi Leggeri * 20h00 Saturno Inédit Jimmy * eSt fiLS même paS * en présence contro unique avant-première Inédit avant-première Cinéma italien italien Cinéma de Aldo Tanchis en présence de l’acteur Nicola Adamo.

20h00 : Cloture pot d’ouverture 22h05 22h05 22h25 20h25 20h20 un crime La notte prima cinema L’aBBuffata La peau Absurde séance impoSSiBLe * degLi eSami * paradiSo en présence Inédit Inédit de M. Calopresti carte blanche Inédit à Bruno Putzulu Tous les films sont en VO STF. Films 5 mn après les films sont en VO STF. Tous niverciné u Katorza au 2008 février 17 13 au du univerciné : La SaiSon 1 S’achève Vendredi 15 février 2008, 17h30, Forum de la Fnac La Sardaigne : de La page à L’écran Dans ce voyage Verso Sud, nous ferons une escale en Sardaigne pour en découvrir le cinéma et la littérature. Depuis les années 1990, le cinéma sarde connaît un renouveau caractérisé par l’abandon des vieux lieux communs comme le banditisme, la relation avec ‘le continent’ (ce que montre avec un nouveau regard le film La Destinazione de Piero Sanna) et la traditionnelle équation « Sardaigne = terre de bergers ». Les films que nous avons choisis présentent des réalités qui dépassent ces clichés pour montrer une île en devenir, où les jeunes se réapproprient l’objectif de la camera. Si Jimmy della Collina de Enrico Pau (tiré du roman de Massimo Car- lotto) nous propose un moment de réflexion sur la vie des prisons, dans Pesi Leggeri, du même réalisateur, la ville de Cagliari, avec ses rues, ses bruits, ses couleurs, se fait protagoniste… À propos de Giulio Angioni : «Aussi son île est-elle son La FNAC vous invite à une rencontre consacrée au ci- monde, à plusieurs titres. néma et à la littérature sardes, en présence de l’acteur Un : il a toujours vécu là ; Nicola Adamo (Jimmy della collina), de l’écrivain Aldo deux : anthropologue, il en Tanchis, auteur du roman Pesi leggeri qui a inspiré le a fait l’objet de son métier ; film de Pau, et de l’écrivain et anthropologue Giulio An- trois : écrivain de polars à ses heures, il ne gioni : auteur du roman L’or sarde, Angioni est unani- saurait imaginer un instant qu’ils se passent mement considéré comme le chef de file de la nouvelle ailleurs. Le lieu justement de L’Or sarde est vague sarde de la littérature italienne. un petit village que le rapt d’un enfant ma- Stefania CUBEDDU quillé en viol (ou le contraire ou autre chose) (Département d’Italien, Université de Nantes) plonge dans l’émoi, la douleur et la stupeur. Ici, le mal ne peut venir que de l’extérieur, des profondeurs de l’histoire ou des contrées lointaines. (Jean-Baptiste Marongiu, Libération, 25 septembre 2003)

Federazione Circoli Sardi in Francia Regione Autonoma della Sardegna SaiSon 2 à L’automne 2008 univerciné : La SaiSon 1 S’achève Vendredi 15 février 2008, 17h30, Forum de la Fnac La Sardaigne : de La page à L’écran Dans ce voyage Verso Sud, nous ferons une escale en Sardaigne pour en découvrir le cinéma et la littérature. Depuis les années 1990, le cinéma sarde connaît un renouveau caractérisé par l’abandon des vieux lieux communs comme le banditisme, la relation avec ‘le continent’ (ce que montre avec un nouveau regard le film La Destinazione de Piero Sanna) et la traditionnelle équation « Sardaigne = terre de bergers ». Les films que nous avons choisis présentent des réalités qui dépassent ces clichés pour montrer une île en devenir, où les jeunes se réapproprient l’objectif de la camera. Si Jimmy della Collina de Enrico Pau (tiré du roman de Massimo Car- lotto) nous propose un moment de réflexion sur la vie des prisons, dans Pesi Leggeri, du même réalisateur, la ville de Cagliari, avec ses rues, ses bruits, ses couleurs, se fait protagoniste… À propos de Giulio Angioni : «Aussi son île est-elle son La FNAC vous invite à une rencontre consacrée au ci- monde, à plusieurs titres. néma et à la littérature sardes, en présence de l’acteur Un : il a toujours vécu là ; Nicola Adamo (Jimmy della collina), de l’écrivain Aldo deux : anthropologue, il en Tanchis, auteur du roman Pesi leggeri qui a inspiré le a fait l’objet de son métier ; film de Pau, et de l’écrivain et anthropologue Giulio An- trois : écrivain de polars à ses heures, il ne gioni : auteur du roman L’or sarde, Angioni est unani- saurait imaginer un instant qu’ils se passent mement considéré comme le chef de file de la nouvelle ailleurs. Le lieu justement de L’Or sarde est vague sarde de la littérature italienne. un petit village que le rapt d’un enfant ma- Stefania CUBEDDU quillé en viol (ou le contraire ou autre chose) (Département d’Italien, Université de Nantes) plonge dans l’émoi, la douleur et la stupeur. Ici, le mal ne peut venir que de l’extérieur, des profondeurs de l’histoire ou des contrées lointaines. (Jean-Baptiste Marongiu, Libération, 25 septembre 2003)

Federazione Circoli Sardi in Francia Regione Autonoma della Sardegna SaiSon 2 à L’automne 2008 , La Sardaigne à l écran à l,écran peSi Leggeri * Jimmy deLLa La deStinazione * de enrico pau, 2001, avec de piero Sanna, 2000, cLaudio morganti, anna coLLina * avec roBerto magnani, ScagLione, davide deLogu d’enrico pau, 2006, avec eLiSaBetta BaLia, raffaeLe (85 min). nicoLa adamo, vaLentina BaLLore (124 min.). carneLutti, giovanni car- Emilio, né à Rimini, orphelin, est Cagliari, un gymnase de périphé- roni (86 min). rie pour boxeurs amateurs. Deux enrôlé à dix-sept ans dans l’armée garçons s’y entraînent : Nino, ta- Sarroch, au sud de la Sardaigne, vil- des Carabinieri. À Rome, pendant Verso Sud lentueux, et Giuseppe, doué mais le portuaire et industrielle. Jimmy a son cours de formation, il rencon- Photo A. Paganini A. Photo renfermé et violent. Leur manager, presque 18 ans et vit ici depuis tou- tre Costantino, un jeune sarde très Au début, plusieurs chemins s’ouvraient à nous, tous aussi tité même de certaines régions semble à jamais plombée Claudio, espoir déçu de la boxe, jours, dans une famille d’ouvriers. taciturne. À la fin de sa formation, captivants les uns que les autres. On aurait très bien pu, d’archaïsmes, jusqu’au jour où le cinéma en dévoile les loue des appartements pour vivre. Sans perspectives et sans repères, c’est bien en Sardaigne qu’Emilio est par exemple, appeler le festival de cette année « Jeunesses formes toutes particulières de modernité. Pensez aussi à Melis, leur entraîneur impulsif, est il tombe inéluctablement dans un affecté : à Coloras, un petit village à l’italienne », tellement semblent s’imposer, par leur inten- la Sardaigne : île aux accents secrets et primitifs ? Sans un ancien champion d’Europe. Entre comportement dangereux et illé- de la Barbagia, sa première mission sité, les destins de ces jeunes gens auxquels la vie révèle doute, mais voyez comment Enrico Pau trace l’image d’un Nino et Giuseppe éclate une violente gal. S’ouvrent alors à lui les portes sera d’ enquêter sur la mort d’un soudainement ses pièges et ses délices (voyez «Billo», par monde qui, après un silence séculaire, vit maintenant l’ur- rivalité, exaspérée par Maddi, la pe- du centre d’éducation surveillée. berger, tué devant Efisio, son petit exemple, ou le petit Raul dans «Liscio», ou encore Luca, gence de raconter ses histoires. Et la modernité de ces tite amie de Nino. Celle-ci, inquiète Une possible délivrance s’annonce garçon. Efisio reconnaît l’assassin qui découvre l’amour «La nuit avant les examens»). histoires, Pau (dans «Pesi leggeri» ou dans «Jimmy»), et insatisfaite, voudrait que Nino ait dans la douceur des collines qui de son père, et favorise ainsi son Ou alors, on aurait pu nommer notre manifestation tout comme Sanna («La destinazione») ou Grimaldi («Un un vrai travail et, par dépit, se laisse entourent le centre. Mais il semble arrestation. Mais l’enfant sera-t-il « L’heure de vérité » si on avait voulu pointer, comme le delitto impossibile»), la distillent avec lucidité et passion. séduire par le coléreux Giuseppe. parfois plus facile de s’abandonner considéré comme un témoin crédi- font avec une profonde sensibilité certains de nos films D’autres régions encore, au Sud, cette année, semblent Entre affrontements, défis et amour, à l’inexorable autodestruction plu- ble au procès ? Emilio découvre très («Saturno contro», tout comme «Non pensarci»), ces mo- s’être magnétiquement chargées : ils ont beau vouloir leurs vies vont être bouleversées, tôt que de chercher une issue. Au vite que la Barbagia est un monde à ments de la vie où l’on dresse des bilans et l’on mesure les tous la quitter, leur Calabre natale, les jeunes cinéastes sous le regard sévère des anciens cours d’une longue nuit, Jimmy se part, attaché à des valeurs et à des distances établies avec ses propres aspirations. de «L’abbuffata» de Mimmo Calopresti ne pourront qu’y champions de boxe... retrouve face à un choix décisif pour rites archaïques. e son avenir... Puis finalement, on s’est dit : pour cette 12 édition, on ira revenir : « qui è nato tutto », c’est ici que tout est né, que « La boxe, déclare Enrico Pau, La reconstitution des événe- verso sud… Bien sûr, s’agissant de l’Italie, ce n’est pas très tout a commencé… et c’est ici, face au déferlement des peut nous apprendre le calme Le réalisateur, qui s’est inspiré ments, l’utilisation de la lan- original : ce pays n’attire-t-il pas l’aiguille de l’imaginaire vagues de la mer Méditerranée, que viennent parfois se et la patience, qualités telle- du roman homonyme de Massi- gue sarde, le savant mélange européen vers les limites extrêmes du continent, là où les briser les plus beaux rêves… ment utiles pour affronter le mo Carlotto, raconte : «Un soir, de significations magiques et rivages de la Méditerranée sont peu à peu inondés de Pourtant, parmi ces rêves, il y en un qui persiste d’une ring et la vie. Ces vieux athlè- en sortant d’un centre de déten- d’anticipations, le style solen- senteurs et de couleurs africaines ? année à l’autre, porté par l’entêtement des désirs plus pro- tes apprennent aux plus jeunes tion, j’ai senti sur moi le regard nel et imagé confèrent au film Mais cette année la voie semblait toute aimantée, il fallait fonds : l’amour pour le cinéma, la fascination de l’écran, à réfléchir sur le sens de la vic- mélancolique d’un garçon, et un indéniable magnétisme. bien se diriger vers le sud si on voulait, encore une fois, l’attirance que le septième art exerce sur différentes géné- j’ai compris que le cinéma doit toire et sur la défaite. Et dans La Sardaigne comme île intem- saisir l’originalité et la surprise là où elles surgissent. C’est rations de spectateurs. C’est avec cet amour-là que notre raconter cette réalité-là, car il y aucun autre sport la victoire et porelle, la Barbagia comme terre ainsi que nous avons d’abord plongé, au sud-est, vers le festival entend renouer, en proposant en clôture, vingt a des planètes inconnues tout la défaite ne sont aussi nettes prisonnière d’ habitudes atavi- pays le plus diamétralement éloigné des rives atlantiques : ans après sa sortie, «Nuovo Cinema Paradiso», le film qui près de chez nous”. que dans la boxe ». ques ? Giulio Angioni, écrivain et la région des Pouilles, dit Rubini, est un lieu de mémoire incarne la meilleure tradition du cinéma italien populaire, Nicola Adamo, l’interprète princi- anthropologue, sera présent en et de mystère, où les anciens codes d’honneur et les liens débordant de générosité, de chaleur et de tendresse. Le film sera projeté en présence pal du film, sera présent en salle salle à l’issue de la projection, de sang (comme dans le film «La terra») peuvent encore de Aldo Tanchis, auteur du à l’issue de la projection du film. pour un débat avec le public. survivre aux transformations les plus profondes. L’iden- Gloria Paganini roman «Pesi leggeri». , La Sardaigne à l écran à l,écran peSi Leggeri * Jimmy deLLa La deStinazione * de enrico pau, 2001, avec de piero Sanna, 2000, cLaudio morganti, anna coLLina * avec roBerto magnani, ScagLione, davide deLogu d’enrico pau, 2006, avec eLiSaBetta BaLia, raffaeLe (85 min). nicoLa adamo, vaLentina BaLLore (124 min.). carneLutti, giovanni car- Emilio, né à Rimini, orphelin, est Cagliari, un gymnase de périphé- roni (86 min). rie pour boxeurs amateurs. Deux enrôlé à dix-sept ans dans l’armée garçons s’y entraînent : Nino, ta- Sarroch, au sud de la Sardaigne, vil- des Carabinieri. À Rome, pendant Verso Sud lentueux, et Giuseppe, doué mais le portuaire et industrielle. Jimmy a son cours de formation, il rencon- Photo A. Paganini A. Photo renfermé et violent. Leur manager, presque 18 ans et vit ici depuis tou- tre Costantino, un jeune sarde très Au début, plusieurs chemins s’ouvraient à nous, tous aussi tité même de certaines régions semble à jamais plombée Claudio, espoir déçu de la boxe, jours, dans une famille d’ouvriers. taciturne. À la fin de sa formation, captivants les uns que les autres. On aurait très bien pu, d’archaïsmes, jusqu’au jour où le cinéma en dévoile les loue des appartements pour vivre. Sans perspectives et sans repères, c’est bien en Sardaigne qu’Emilio est par exemple, appeler le festival de cette année « Jeunesses formes toutes particulières de modernité. Pensez aussi à Melis, leur entraîneur impulsif, est il tombe inéluctablement dans un affecté : à Coloras, un petit village à l’italienne », tellement semblent s’imposer, par leur inten- la Sardaigne : île aux accents secrets et primitifs ? Sans un ancien champion d’Europe. Entre comportement dangereux et illé- de la Barbagia, sa première mission sité, les destins de ces jeunes gens auxquels la vie révèle doute, mais voyez comment Enrico Pau trace l’image d’un Nino et Giuseppe éclate une violente gal. S’ouvrent alors à lui les portes sera d’ enquêter sur la mort d’un soudainement ses pièges et ses délices (voyez «Billo», par monde qui, après un silence séculaire, vit maintenant l’ur- rivalité, exaspérée par Maddi, la pe- du centre d’éducation surveillée. berger, tué devant Efisio, son petit exemple, ou le petit Raul dans «Liscio», ou encore Luca, gence de raconter ses histoires. Et la modernité de ces tite amie de Nino. Celle-ci, inquiète Une possible délivrance s’annonce garçon. Efisio reconnaît l’assassin qui découvre l’amour «La nuit avant les examens»). histoires, Pau (dans «Pesi leggeri» ou dans «Jimmy»), et insatisfaite, voudrait que Nino ait dans la douceur des collines qui de son père, et favorise ainsi son Ou alors, on aurait pu nommer notre manifestation tout comme Sanna («La destinazione») ou Grimaldi («Un un vrai travail et, par dépit, se laisse entourent le centre. Mais il semble arrestation. Mais l’enfant sera-t-il « L’heure de vérité » si on avait voulu pointer, comme le delitto impossibile»), la distillent avec lucidité et passion. séduire par le coléreux Giuseppe. parfois plus facile de s’abandonner considéré comme un témoin crédi- font avec une profonde sensibilité certains de nos films D’autres régions encore, au Sud, cette année, semblent Entre affrontements, défis et amour, à l’inexorable autodestruction plu- ble au procès ? Emilio découvre très («Saturno contro», tout comme «Non pensarci»), ces mo- s’être magnétiquement chargées : ils ont beau vouloir leurs vies vont être bouleversées, tôt que de chercher une issue. Au vite que la Barbagia est un monde à ments de la vie où l’on dresse des bilans et l’on mesure les tous la quitter, leur Calabre natale, les jeunes cinéastes sous le regard sévère des anciens cours d’une longue nuit, Jimmy se part, attaché à des valeurs et à des distances établies avec ses propres aspirations. de «L’abbuffata» de Mimmo Calopresti ne pourront qu’y champions de boxe... retrouve face à un choix décisif pour rites archaïques. e son avenir... Puis finalement, on s’est dit : pour cette 12 édition, on ira revenir : « qui è nato tutto », c’est ici que tout est né, que « La boxe, déclare Enrico Pau, La reconstitution des événe- verso sud… Bien sûr, s’agissant de l’Italie, ce n’est pas très tout a commencé… et c’est ici, face au déferlement des peut nous apprendre le calme Le réalisateur, qui s’est inspiré ments, l’utilisation de la lan- original : ce pays n’attire-t-il pas l’aiguille de l’imaginaire vagues de la mer Méditerranée, que viennent parfois se et la patience, qualités telle- du roman homonyme de Massi- gue sarde, le savant mélange européen vers les limites extrêmes du continent, là où les briser les plus beaux rêves… ment utiles pour affronter le mo Carlotto, raconte : «Un soir, de significations magiques et rivages de la Méditerranée sont peu à peu inondés de Pourtant, parmi ces rêves, il y en un qui persiste d’une ring et la vie. Ces vieux athlè- en sortant d’un centre de déten- d’anticipations, le style solen- senteurs et de couleurs africaines ? année à l’autre, porté par l’entêtement des désirs plus pro- tes apprennent aux plus jeunes tion, j’ai senti sur moi le regard nel et imagé confèrent au film Mais cette année la voie semblait toute aimantée, il fallait fonds : l’amour pour le cinéma, la fascination de l’écran, à réfléchir sur le sens de la vic- mélancolique d’un garçon, et un indéniable magnétisme. bien se diriger vers le sud si on voulait, encore une fois, l’attirance que le septième art exerce sur différentes géné- j’ai compris que le cinéma doit toire et sur la défaite. Et dans La Sardaigne comme île intem- saisir l’originalité et la surprise là où elles surgissent. C’est rations de spectateurs. C’est avec cet amour-là que notre raconter cette réalité-là, car il y aucun autre sport la victoire et porelle, la Barbagia comme terre ainsi que nous avons d’abord plongé, au sud-est, vers le festival entend renouer, en proposant en clôture, vingt a des planètes inconnues tout la défaite ne sont aussi nettes prisonnière d’ habitudes atavi- pays le plus diamétralement éloigné des rives atlantiques : ans après sa sortie, «Nuovo Cinema Paradiso», le film qui près de chez nous”. que dans la boxe ». ques ? Giulio Angioni, écrivain et la région des Pouilles, dit Rubini, est un lieu de mémoire incarne la meilleure tradition du cinéma italien populaire, Nicola Adamo, l’interprète princi- anthropologue, sera présent en et de mystère, où les anciens codes d’honneur et les liens débordant de générosité, de chaleur et de tendresse. Le film sera projeté en présence pal du film, sera présent en salle salle à l’issue de la projection, de sang (comme dans le film «La terra») peuvent encore de Aldo Tanchis, auteur du à l’issue de la projection du film. pour un débat avec le public. survivre aux transformations les plus profondes. L’iden- Gloria Paganini roman «Pesi leggeri». , La terra non penSarci * BiLLo, LiScio* La notte prima à l écran de Sergio ruBini, 2006, n’y penSe même paS Le grand daKhaar* La muSique degLi eSami* avec faBrizio BentivogLio, de Laura muScardin, 2006, de fauSto Brizzi, 2007, cLaudia gerini, paoLo de gianni zanaSi, 2007, de ma mère avec anita caprioLi, giu- avec thierno thiam, SuSy avec giorgio panarieLLo, un deLitto BrigugLia (112 min). de cLaudio antonini, 2007, Seppe BattiSton, paoLo Laude, paoLo gaSparini caroLina creScentini, Se- avec Laura morante, impoSSiBiLe * De retour dans les Pouilles, région BrigugLia (105 min). (90 min.) rena autieri ( 102 min.) natale qu’il avait quittée adolescent antonio catania, umBerto de antoneLLo grimaLdi, 2000, Stefano fait de la musique depuis prix amilcar du Jury, festi- moreLLi ( 80 min.) Rome, juin 1989. C’est la dernière avec angeLa moLina, carLo pour fuir un père au comportement val du film italien, villerupt journée de classe avant les épreuves qu’il a 5 ans et peu à peu il a fini 2006 Raul est un garçon de 12 ans, au cecchi, Lino capoLicchio tyrannique, Luigi, professeur de phi- du baccalauréat. Luca et ses amis par devenir une petite star du punk tempérament vif et joyeux mais en (100 min.). losophie dans le Nord du pays, se Billo est un jeune Sénégalais. Sa fa- commencent leurs révisions, mais rock indépendant. Mais à 36 ans, même temps capable de faire preuve Sassari, un matin comme tant retrouve tout à coup englouti dans mille d’origine, bien que très pauvre, les deux semaines qui précédent Stefano commence à faire un bilan d’une étonnante sagesse, pour son d’autres. Le procureur Garau sort l’atmosphère trouble d’un monde lui a inculqué une solide éducation les examens leur réservent plein de sa vie : il n’a ni famille ni foyer, âge. Il vit avec sa mère, Monica, une de chez lui et se rend au comptoir qu’il croyait avoir laissée derrière lui et lui a fait apprendre le métier de d’imprévus et de situations incroya- il ne lui reste plus qu’une guitare et femme à la vie sentimentale com- d’un café, où il rencontre Lauretta, pour toujours. Avec ses frères, Mi- couturier, dans lequel Billo manifes- bles. Luca, éternel gaffeur, veut se une voiture avec des portières qui plexe et difficile, qui gagne sa vie en elle aussi magistrate et depuis dix chele, homme d’affaires médiocre, te vite tout son talent . Dès lors, son venger de Monsieur Martinelli, son ne s’ouvrent même plus... Le mo- tant que chanteuse dans l’orchestre ans sa maîtresse : quelques minutes et Mario, éternel étudiant engagé rêve devient celui de partir vivre en professeur de lettres, connu de tous ment est venu pour lui de rejoindre fondé par son propre père. Raul l’ac- après il meurt, après avoir avalé un dans le bénévolat, Luigi cherche Italie, le pays de la mode. Avant de comme «la Charogne ». Il lui crache sa famille, à Rimini, qu’il ne voit plus compagne toujours à ses concerts, comprimé contenant du cyanure. à convaincre son demi-frère Aldo, partir, il promet un amour éternel à la figure toute une série d’insul- depuis longtemps et de prendre du et la voit souffrir à cause de ses Il devient rapidement clair qu’il ne violent et coureur comme leur père, à Fatou, sa cousine. En Italie, rien tes et l’accuse même d’avoir gâché recul. Mais chez lui, tout a changé. liaisons amoureuses, au dénoue- l’a pas fait volontairement : il s’agit de vendre l’exploitation agricole n’est facile, mais, malgré des difficul- les cinq dernières années de sa vie. Sidéré par une série de révélations ment toujours triste et prévisible. donc d’un crime. Un procureur de familiale en état de semi-abandon. tés de tout genre, Billo parvient à se Mais à peine a-t-il terminé de parler et de découvertes de plus en plus in- Raul ne comprend pas les raisons Palerme, Piero, est appelé à Sassari Surgissent alors à nouveau les ran- faire une petite place : il trouve un que Martinelli l’informe que, contrai- croyables, concernant les membres de cette situation, et surtout il ne pour mener l’enquête sur ce meur- cœurs étouffées et les vieilles blessu- travail, il rencontre Laura, il l’aime, rement à ce qui était prévu, il sera de sa famille, Stefano se retrouve l’accepte pas : il décide alors d’aider tre. Mais dès son arrivée, et malgré res que le temps n’a pas cicatrisées, il l’épouse... Entre-temps, au Séné- membre du jury aux oraux et aura malgré lui contraint de s’occuper, à sa mère, en cherchant l’homme qui un accueil officiellement très bien- tandis qu’une ombre de plus en gal, grâce à l’argent que son fils lui donc le plaisir de l’interroger. Luca sa façon, de chacun. Et c’est ainsi, pourrait enfin la rendre heureuse. veillant, de fortes pressions com- plus menaçante, celle de l’usurier a envoyé, la mère de Billo organise doit tenter de se racheter avant le sans s’en rendre compte, qu’il finit Il pense en particulier à M.Medri, mencent à s’exercer sur le magis- Tonino, plane sur la vie des quatre son mariage avec Fatou : tout est jour fatidique…mais entre temps il par s’occuper de lui-même. professeur de musique dans son col- trat : quelques personnalités locales frères... prêt, il ne manque plus que lui... tombe éperdument amoureux d’une Présenté à la Mostra de Venise lège. Raul se lance ainsi dans une souhaiteraient orienter son enquête, « Ce sont les choses, les biens jeune inconnue... en 2007, il a séduit les specta- Résultat de la première copro- série de tentatives, plutôt maladroi- qui déjà tend à se compliquer suite que nous possédons qui nous teurs : « Il a fallu au moins dix duction entre l’Italie et un pays tes, pour organiser une rencontre Ce premier long-métrage de à une série de révélations. Le pro- séparent », raconte Rubini, minutes pour que les applau- d’Afrique, (il a été co-produit entre sa mère et l’enseignant. Cette Fausto Brizzi, qui obtient le cureur assassiné, en effet, avait un « mais celui-ci n’est que l’un des dissements laissent place à la par Youssou N’Dour, célèbre histoire s’achevera-t-elle comme les Prix du Meilleur Premier Film vie amoureuse des plus intenses et multiples aspects du film. Il faut rencontre avec le public qui a musicien sénégalais), tourné à précédentes? à la remise des David de Do- passionnées… Chaque personnage aussi en souligner au moins un suivi la projection officielle de Rome et au Sénégal, le film a natello en 2006, devient à sa cache un secret, une obsession, un autre : les frères. Nous savons Récit doux et mélancolique Non pensarci de Gianni Zanasi. la force, la fraîcheur et le sou- sortie en salle un très grand vice. tous qu’à un certain moment d’une expérience de vie, d’un Et qui de mieux placé pour pré- rire du personnage principal du succès de public et de critique. de la vie, la famille réclame affrontement entre une mère et Carlo Cecchi, grand acteur de senter cette comédie pétillante film, Billo : c’est une histoire Primé dans plus de 40 festivals son dû. Il y a là quelque chose son fils, à un moment où tous théâtre parvient admirable- à la salle comble que le roi de qui parle d’immigration, sans en Italie et à l’étranger, il est de terrible, auquel on ne peut les deux ont du mal à grandir. ment à faire du magistrat, cyni- la comédie à l’italienne, Mo- devenir l’énième récit d’abus et désormais devenu le cult movie pas échapper : c’est l’appel du que et désenchanté, un parfait nicelli, qui n’a pas tari sur les de violences. de toute une génération. sang, de la mémoire ». héros de ce «noir à l’italienne». qualités du film. » (Cineuropa). , La terra non penSarci * BiLLo, LiScio* La notte prima à l écran de Sergio ruBini, 2006, n’y penSe même paS Le grand daKhaar* La muSique degLi eSami* avec faBrizio BentivogLio, de Laura muScardin, 2006, de fauSto Brizzi, 2007, cLaudia gerini, paoLo de gianni zanaSi, 2007, de ma mère avec anita caprioLi, giu- avec thierno thiam, SuSy avec giorgio panarieLLo, un deLitto BrigugLia (112 min). de cLaudio antonini, 2007, Seppe BattiSton, paoLo Laude, paoLo gaSparini caroLina creScentini, Se- avec Laura morante, impoSSiBiLe * De retour dans les Pouilles, région BrigugLia (105 min). (90 min.) rena autieri ( 102 min.) natale qu’il avait quittée adolescent antonio catania, umBerto de antoneLLo grimaLdi, 2000, Stefano fait de la musique depuis prix amilcar du Jury, festi- moreLLi ( 80 min.) Rome, juin 1989. C’est la dernière avec angeLa moLina, carLo pour fuir un père au comportement val du film italien, villerupt journée de classe avant les épreuves qu’il a 5 ans et peu à peu il a fini 2006 Raul est un garçon de 12 ans, au cecchi, Lino capoLicchio tyrannique, Luigi, professeur de phi- du baccalauréat. Luca et ses amis par devenir une petite star du punk tempérament vif et joyeux mais en (100 min.). losophie dans le Nord du pays, se Billo est un jeune Sénégalais. Sa fa- commencent leurs révisions, mais rock indépendant. Mais à 36 ans, même temps capable de faire preuve Sassari, un matin comme tant retrouve tout à coup englouti dans mille d’origine, bien que très pauvre, les deux semaines qui précédent Stefano commence à faire un bilan d’une étonnante sagesse, pour son d’autres. Le procureur Garau sort l’atmosphère trouble d’un monde lui a inculqué une solide éducation les examens leur réservent plein de sa vie : il n’a ni famille ni foyer, âge. Il vit avec sa mère, Monica, une de chez lui et se rend au comptoir qu’il croyait avoir laissée derrière lui et lui a fait apprendre le métier de d’imprévus et de situations incroya- il ne lui reste plus qu’une guitare et femme à la vie sentimentale com- d’un café, où il rencontre Lauretta, pour toujours. Avec ses frères, Mi- couturier, dans lequel Billo manifes- bles. Luca, éternel gaffeur, veut se une voiture avec des portières qui plexe et difficile, qui gagne sa vie en elle aussi magistrate et depuis dix chele, homme d’affaires médiocre, te vite tout son talent . Dès lors, son venger de Monsieur Martinelli, son ne s’ouvrent même plus... Le mo- tant que chanteuse dans l’orchestre ans sa maîtresse : quelques minutes et Mario, éternel étudiant engagé rêve devient celui de partir vivre en professeur de lettres, connu de tous ment est venu pour lui de rejoindre fondé par son propre père. Raul l’ac- après il meurt, après avoir avalé un dans le bénévolat, Luigi cherche Italie, le pays de la mode. Avant de comme «la Charogne ». Il lui crache sa famille, à Rimini, qu’il ne voit plus compagne toujours à ses concerts, comprimé contenant du cyanure. à convaincre son demi-frère Aldo, partir, il promet un amour éternel à la figure toute une série d’insul- depuis longtemps et de prendre du et la voit souffrir à cause de ses Il devient rapidement clair qu’il ne violent et coureur comme leur père, à Fatou, sa cousine. En Italie, rien tes et l’accuse même d’avoir gâché recul. Mais chez lui, tout a changé. liaisons amoureuses, au dénoue- l’a pas fait volontairement : il s’agit de vendre l’exploitation agricole n’est facile, mais, malgré des difficul- les cinq dernières années de sa vie. Sidéré par une série de révélations ment toujours triste et prévisible. donc d’un crime. Un procureur de familiale en état de semi-abandon. tés de tout genre, Billo parvient à se Mais à peine a-t-il terminé de parler et de découvertes de plus en plus in- Raul ne comprend pas les raisons Palerme, Piero, est appelé à Sassari Surgissent alors à nouveau les ran- faire une petite place : il trouve un que Martinelli l’informe que, contrai- croyables, concernant les membres de cette situation, et surtout il ne pour mener l’enquête sur ce meur- cœurs étouffées et les vieilles blessu- travail, il rencontre Laura, il l’aime, rement à ce qui était prévu, il sera de sa famille, Stefano se retrouve l’accepte pas : il décide alors d’aider tre. Mais dès son arrivée, et malgré res que le temps n’a pas cicatrisées, il l’épouse... Entre-temps, au Séné- membre du jury aux oraux et aura malgré lui contraint de s’occuper, à sa mère, en cherchant l’homme qui un accueil officiellement très bien- tandis qu’une ombre de plus en gal, grâce à l’argent que son fils lui donc le plaisir de l’interroger. Luca sa façon, de chacun. Et c’est ainsi, pourrait enfin la rendre heureuse. veillant, de fortes pressions com- plus menaçante, celle de l’usurier a envoyé, la mère de Billo organise doit tenter de se racheter avant le sans s’en rendre compte, qu’il finit Il pense en particulier à M.Medri, mencent à s’exercer sur le magis- Tonino, plane sur la vie des quatre son mariage avec Fatou : tout est jour fatidique…mais entre temps il par s’occuper de lui-même. professeur de musique dans son col- trat : quelques personnalités locales frères... prêt, il ne manque plus que lui... tombe éperdument amoureux d’une Présenté à la Mostra de Venise lège. Raul se lance ainsi dans une souhaiteraient orienter son enquête, « Ce sont les choses, les biens jeune inconnue... en 2007, il a séduit les specta- Résultat de la première copro- série de tentatives, plutôt maladroi- qui déjà tend à se compliquer suite que nous possédons qui nous teurs : « Il a fallu au moins dix duction entre l’Italie et un pays tes, pour organiser une rencontre Ce premier long-métrage de à une série de révélations. Le pro- séparent », raconte Rubini, minutes pour que les applau- d’Afrique, (il a été co-produit entre sa mère et l’enseignant. Cette Fausto Brizzi, qui obtient le cureur assassiné, en effet, avait un « mais celui-ci n’est que l’un des dissements laissent place à la par Youssou N’Dour, célèbre histoire s’achevera-t-elle comme les Prix du Meilleur Premier Film vie amoureuse des plus intenses et multiples aspects du film. Il faut rencontre avec le public qui a musicien sénégalais), tourné à précédentes? à la remise des David de Do- passionnées… Chaque personnage aussi en souligner au moins un suivi la projection officielle de Rome et au Sénégal, le film a natello en 2006, devient à sa cache un secret, une obsession, un autre : les frères. Nous savons Récit doux et mélancolique Non pensarci de Gianni Zanasi. la force, la fraîcheur et le sou- sortie en salle un très grand vice. tous qu’à un certain moment d’une expérience de vie, d’un Et qui de mieux placé pour pré- rire du personnage principal du succès de public et de critique. de la vie, la famille réclame affrontement entre une mère et Carlo Cecchi, grand acteur de senter cette comédie pétillante film, Billo : c’est une histoire Primé dans plus de 40 festivals son dû. Il y a là quelque chose son fils, à un moment où tous théâtre parvient admirable- à la salle comble que le roi de qui parle d’immigration, sans en Italie et à l’étranger, il est de terrible, auquel on ne peut les deux ont du mal à grandir. ment à faire du magistrat, cyni- la comédie à l’italienne, Mo- devenir l’énième récit d’abus et désormais devenu le cult movie pas échapper : c’est l’appel du que et désenchanté, un parfait nicelli, qui n’a pas tari sur les de violences. de toute une génération. sang, de la mémoire ». héros de ce «noir à l’italienne». qualités du film. » (Cineuropa). et vingt anS aprèS Son eXtraordinaire SuccèS L,absurde séance

L’aBBuffata Saturno mio frateLLo de mimmo caLopreSti, 2007, contro è figLio unico avec mimmo caLopreSti, paoLo BrigugLia, diego Saturne contraire mon frère nuovo cinema paradiSo aBantantuono, vaLeria de ferzan ozpeteK, 2007, eSt fiLS unique cinema paradiSo Bruni tedeSchi et gérard avec Stefano accorSi, depardieu ( 102 min.) de danieLe Luchetti, 2007, margherita Buy, miLena avec eLio germano, ric- de giuSeppe tornatore, 1988, avec phiLippe noiret, JacqueS perrin, La peau Diamante, un petit village de Cala- vuKotic ( 110 min.) Brigitte foSSet, pupeLLa maggio et SaLvatore caScio. (132 min.) cardo Scamarcio, angeLa fi- de LiLiana cavani, bre, au sud de l’Italie. Trois jeunes Davide, auteur de contes pour en- nocchiaro, Luca zingaretti, oscar 1989 du meilleur film etranger grand prix Spécial du Jury, 1980, int -12 anS. avec gens désireux de tourner un film, fants, et Lorenzo, son compagnon, anna Bonaiuto (100 min.) festival de cannes 1989 marceLLo maStroian- interviewent une vieille dame du vil- un ambitieux publicitaire, ont pour Accio, cadet d’une famille ouvrière, Salvatore Di Vita, réalisateur affirmé qui vit à Rome, reçoit la nouvelle de la mort ni, cLaudia cardinaLe, lage qui, depuis sa jeunesse, ne fait habitude de réunir autour de leur a les nerfs à fleur de peau, n’en fait d’Alfredo, le projectionniste qui lui a appris, dans sa petite enfance, à aimer le ci- Burt LancaSter... que remémorer celui qui est resté table un cercle d’amis : Antonio, un qu’à sa tête, est tout le temps en néma. Il décide alors de faire retour, après 40 ans, dans son village natal, en Sicile. un fiLm rare, copie le seul et grand amour de sa vie : banquier en crise existentielle, et sa colère, se bat avec tout le monde, Il commence ainsi à se souvenir... c’était tout de suite après la guerre : avec sa mère archiveS gaumont un cousin éloigné qui a émigré aux femme Angelica ; Neval, une traduc- et crée le désespoir de ses parents. et sa petite soeur; il menait une vie modeste, mais digne, marquée par l’absence du Naples, 1943 après le dé- États-Unis et dont elle attend tou- trice turque et son mari, policier ; Son frère Manrico, lui, est beau et père... il y avait une salle de cinéma dans ce village, et dans cette salle, Alfredo, un barquement américain. jours le retour. Un sujet qui, évidem- Roberta, une jeune femme passion- aimé de tous, mais tout aussi dan- homme à l’air bourru et au grand coeur. Toute la vie du village tournait à l’époque Malaparte, officier de l’ar- ment, pourrait donner matière à un née d’astrologie et Paolo, médecin... gereux. Dans la province italienne autour de cette salle : c’est là que Totò, comme tout le monde à l’époque, découvre mée italienne de libération film. Neri est un ancien réalisateur, Sans aucune fausse pudeur, ces des années 60 et 70, les deux jeu- la vie, les liens indestructribles, la passion du cinéma, l’amour... doit négocier avec ceux qui qui a tourné un seul film à succès nes hommes se battent sur deux amis font régulièrement le bilan de C’est un hymne au cinéma, conçu selon la meilleure tradition du mélo- détiennent les prisonniers puis s’est retiré à Diamante : les trois fronts politiques opposés, aiment leur amitié et de leurs vies. Au cours drame populaire, revisité avec talent et génerosité. La musique de Ennio e allemands, faire face à la jeunes gens demandent en vain son la même femme et traversent, dans de l’un de ces dîners, Lorenzo tombe Andrea Morricone rythme avec émotion l’entrée du petit Totò dans la vie ; misère des habitants et à aide. Ils se retournent alors vers un une confrontation sans relâche et subitement dans le coma : autour l’attendrissante présence de Alfredo à ses côtés est rendue inoubliable la prostitution. Liliana Ca- acteur originaire du village, Fran- sans issue, une période de leur exis- de son lit d’hôpital, les membres de par la magnifique interprétation de Philippe Noiret. vani nous offre une réflexion cesco, et décident de le rejoindre à cette « famille élargie » se retrouvent tence faite de fugues, de retours, de réaliste et implacable sur Rome. Elena, la sœur de Marco, les tout à coup face à la douleur de la grandes passions. C’est ce film que Bruno Putzulu, acteur français d’origine italienne à qui nous avions l’homme réduit à sa peau. accompagne. À Rome, à une soirée, donné carte blanche pour la clôture du festival, a choisi pour nous : “À chaque fin, de la perte : un difficile travail de L’affrontement entre Accio et Elle livre un constat brut, ils rencontrent Amélie, une femme projection de Cinéma Paradiso, je plonge dans l’émotion. C’est un film qui nous deuil commence. Manrico, deux frères si proches, et une condamnation sans française qui paraît intéressée par parle de cinéma, de la joie d’être spectateur, de l’enfance, de l’adolescence, du Deux générations – trentenaires si différents, sur fond de deux ambiguïté de l’horreur. leur projet et promet d’en parler à temps qui passe, du rire qui souvent laisse place aux larmes, de nos vies quoi... et quadragénaires – redécou- décennies d’histoire italienne. Gérard, son fiancé, qui s’avère être Mon « papa de cinéma », Philippe Noiret, interprète un magnifique Alfredo, drôle vrent, après la disparition de Particulièrement attachant, Gérard Depardieu, le célèbre acteur et émouvant. Je le retrouve tout entier dans ce rôle ». Bruno Putzulu sera en salle la famille traditionnelle, la va- dans le film, le portait de Ac- français !!.. Le destin leur aurait-il ré- pour nous en parler. leur du groupe et de l’amitié . cio, un « pur » qui veut tout servé une incroyable surprise ? comprendre, tout tester, pour En astrologie, Saturne est la “ Ces dernières années”, ra- changer sa vie et le monde * priX du puBLic : à vouS de Juger ! * planète de la maturité, de l’in- conte Calopresti, “ j’ai rencon- autour de lui.« Le film est porté trospection, de la rupture, du Cette année le public du Cinéma Katorza va pouvoir de la salle, dans lequel chaque spectateur indiquera son tré tellement de jeunes gens par l’énergie de cet électron li- e changement... désigner le meilleur film de la 12 édition du festival de appréciation, avant de glisser le bulletin dans l’urne. qui continuent de penser au bre qui jamais ne tient en pla- cinéma italien Quand sera annoncé le palmarès de l’année ? Le cinéma comme à un univers de ce, file des coups de pied dans Quels sont les films concernés ? Huit films, très ré- palmarès de la compétition sera annoncé dimanche 17 rêve. C’est ainsi que j’ai décidé tous les tibias et parle à cent cents, marqués dans le programme par un astérisque, par Bruno Putzulu, invité d’honneur de la soirée de clô- de raconter les rêves des jeunes à l’heure... » (Aurélien Férenczi, participent à la compétition. ture du festival, avant la projection du film hors compé- du Sud” . Télérama) Comment voter ? Un bulletin sera distribué à l’entrée tition «Cinema Paradiso». et vingt anS aprèS Son eXtraordinaire SuccèS L,absurde séance

L’aBBuffata Saturno mio frateLLo de mimmo caLopreSti, 2007, contro è figLio unico avec mimmo caLopreSti, paoLo BrigugLia, diego Saturne contraire mon frère nuovo cinema paradiSo aBantantuono, vaLeria de ferzan ozpeteK, 2007, eSt fiLS unique cinema paradiSo Bruni tedeSchi et gérard avec Stefano accorSi, depardieu ( 102 min.) de danieLe Luchetti, 2007, margherita Buy, miLena avec eLio germano, ric- de giuSeppe tornatore, 1988, avec phiLippe noiret, JacqueS perrin, La peau Diamante, un petit village de Cala- vuKotic ( 110 min.) Brigitte foSSet, pupeLLa maggio et SaLvatore caScio. (132 min.) cardo Scamarcio, angeLa fi- de LiLiana cavani, bre, au sud de l’Italie. Trois jeunes Davide, auteur de contes pour en- nocchiaro, Luca zingaretti, oscar 1989 du meilleur film etranger grand prix Spécial du Jury, 1980, int -12 anS. avec gens désireux de tourner un film, fants, et Lorenzo, son compagnon, anna Bonaiuto (100 min.) festival de cannes 1989 marceLLo maStroian- interviewent une vieille dame du vil- un ambitieux publicitaire, ont pour Accio, cadet d’une famille ouvrière, Salvatore Di Vita, réalisateur affirmé qui vit à Rome, reçoit la nouvelle de la mort ni, cLaudia cardinaLe, lage qui, depuis sa jeunesse, ne fait habitude de réunir autour de leur a les nerfs à fleur de peau, n’en fait d’Alfredo, le projectionniste qui lui a appris, dans sa petite enfance, à aimer le ci- Burt LancaSter... que remémorer celui qui est resté table un cercle d’amis : Antonio, un qu’à sa tête, est tout le temps en néma. Il décide alors de faire retour, après 40 ans, dans son village natal, en Sicile. un fiLm rare, copie le seul et grand amour de sa vie : banquier en crise existentielle, et sa colère, se bat avec tout le monde, Il commence ainsi à se souvenir... c’était tout de suite après la guerre : avec sa mère archiveS gaumont un cousin éloigné qui a émigré aux femme Angelica ; Neval, une traduc- et crée le désespoir de ses parents. et sa petite soeur; il menait une vie modeste, mais digne, marquée par l’absence du Naples, 1943 après le dé- États-Unis et dont elle attend tou- trice turque et son mari, policier ; Son frère Manrico, lui, est beau et père... il y avait une salle de cinéma dans ce village, et dans cette salle, Alfredo, un barquement américain. jours le retour. Un sujet qui, évidem- Roberta, une jeune femme passion- aimé de tous, mais tout aussi dan- homme à l’air bourru et au grand coeur. Toute la vie du village tournait à l’époque Malaparte, officier de l’ar- ment, pourrait donner matière à un née d’astrologie et Paolo, médecin... gereux. Dans la province italienne autour de cette salle : c’est là que Totò, comme tout le monde à l’époque, découvre mée italienne de libération film. Neri est un ancien réalisateur, Sans aucune fausse pudeur, ces des années 60 et 70, les deux jeu- la vie, les liens indestructribles, la passion du cinéma, l’amour... doit négocier avec ceux qui qui a tourné un seul film à succès nes hommes se battent sur deux amis font régulièrement le bilan de C’est un hymne au cinéma, conçu selon la meilleure tradition du mélo- détiennent les prisonniers puis s’est retiré à Diamante : les trois fronts politiques opposés, aiment leur amitié et de leurs vies. Au cours drame populaire, revisité avec talent et génerosité. La musique de Ennio e allemands, faire face à la jeunes gens demandent en vain son la même femme et traversent, dans de l’un de ces dîners, Lorenzo tombe Andrea Morricone rythme avec émotion l’entrée du petit Totò dans la vie ; misère des habitants et à aide. Ils se retournent alors vers un une confrontation sans relâche et subitement dans le coma : autour l’attendrissante présence de Alfredo à ses côtés est rendue inoubliable la prostitution. Liliana Ca- acteur originaire du village, Fran- sans issue, une période de leur exis- de son lit d’hôpital, les membres de par la magnifique interprétation de Philippe Noiret. vani nous offre une réflexion cesco, et décident de le rejoindre à cette « famille élargie » se retrouvent tence faite de fugues, de retours, de réaliste et implacable sur Rome. Elena, la sœur de Marco, les tout à coup face à la douleur de la grandes passions. C’est ce film que Bruno Putzulu, acteur français d’origine italienne à qui nous avions l’homme réduit à sa peau. accompagne. À Rome, à une soirée, donné carte blanche pour la clôture du festival, a choisi pour nous : “À chaque fin, de la perte : un difficile travail de L’affrontement entre Accio et Elle livre un constat brut, ils rencontrent Amélie, une femme projection de Cinéma Paradiso, je plonge dans l’émotion. C’est un film qui nous deuil commence. Manrico, deux frères si proches, et une condamnation sans française qui paraît intéressée par parle de cinéma, de la joie d’être spectateur, de l’enfance, de l’adolescence, du Deux générations – trentenaires si différents, sur fond de deux ambiguïté de l’horreur. leur projet et promet d’en parler à temps qui passe, du rire qui souvent laisse place aux larmes, de nos vies quoi... et quadragénaires – redécou- décennies d’histoire italienne. Gérard, son fiancé, qui s’avère être Mon « papa de cinéma », Philippe Noiret, interprète un magnifique Alfredo, drôle vrent, après la disparition de Particulièrement attachant, Gérard Depardieu, le célèbre acteur et émouvant. Je le retrouve tout entier dans ce rôle ». Bruno Putzulu sera en salle la famille traditionnelle, la va- dans le film, le portait de Ac- français !!.. Le destin leur aurait-il ré- pour nous en parler. leur du groupe et de l’amitié . cio, un « pur » qui veut tout servé une incroyable surprise ? comprendre, tout tester, pour En astrologie, Saturne est la “ Ces dernières années”, ra- changer sa vie et le monde * priX du puBLic : à vouS de Juger ! * planète de la maturité, de l’in- conte Calopresti, “ j’ai rencon- autour de lui.« Le film est porté trospection, de la rupture, du Cette année le public du Cinéma Katorza va pouvoir de la salle, dans lequel chaque spectateur indiquera son tré tellement de jeunes gens par l’énergie de cet électron li- e changement... désigner le meilleur film de la 12 édition du festival de appréciation, avant de glisser le bulletin dans l’urne. qui continuent de penser au bre qui jamais ne tient en pla- cinéma italien Quand sera annoncé le palmarès de l’année ? Le cinéma comme à un univers de ce, file des coups de pied dans Quels sont les films concernés ? Huit films, très ré- palmarès de la compétition sera annoncé dimanche 17 rêve. C’est ainsi que j’ai décidé tous les tibias et parle à cent cents, marqués dans le programme par un astérisque, par Bruno Putzulu, invité d’honneur de la soirée de clô- de raconter les rêves des jeunes à l’heure... » (Aurélien Férenczi, participent à la compétition. ture du festival, avant la projection du film hors compé- du Sud” . Télérama) Comment voter ? Un bulletin sera distribué à l’entrée tition «Cinema Paradiso». Calendrier du festival Infos contacts mercredi 13 fevrier OUVERTURE DU 12e FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN 20h, verre d’accueil au Katorza : ouverture officielle du festival en musique ; www.univercine-italien.org chansons traditionnelles italiennes interprétées par Carla e Joël 20h20, projection du film inédit L’Abbuffata, de Mimmo Calopresti, en présence du réalisateur et de l’acteur Paolo Briguglia (à confirmer) organiSation remerciementS Jeudi 14 fevrier Gloria Paganini, Emmanuelle Bousquet, Alessio Massatani – Filmitalia (Roma) 19h30, avant-première du film Non pensarci, de Gianni Zanasi. Stefania Cubeddu (Département d’Italien Cristina Cassano, Istituto Luce 22h05, L’ABSURDE SEANCE : projection de La peau de Liliana Cavani de l’Université de Nantes) Rai Trade, Adriana Chiesa, Fandango, Cécile Menanteau, Marc Maesen (Cinéma Katorza) The Coproducers, Intramovies « LA SARDAIGNE À L’ÉCRAN », une découverte de l’île à travers quatre films inédits, Giuseppe Atzas, Association S’Isula Sarda organisée grâce à l’Associazione S’Isula Sarda et à la Federazione Circoli Sardi in Francia. cinema Katorza Francesco Laconi, Federazione Circoli Sardi in Francia 3 rue Corneille, 44 000 Nantes. Tel. 02 51 84 90 60 Oreste Sacchelli, Festival du Film Italien de Villerupt vendredi 15 fevrier www.katorza.fr Danielle Pailler, Monique Valy, Service Culturel 17h30, Forum de la FNAC : La Sardaigne, de la page à l’écran. Rencontre consacrée au cinéma et à la littérature [email protected] de l’Université de Nantes sardes, en présence de l’acteur Nicola Adamo (Jimmy della collina), de l’écrivain Aldo Tanchis et de l’écrivain et anthro- Fausta Moroni, Edizioni Il maestrale pologue Giulio Angioni, chef de file de la nouvelle vague sarde de la littérature italienne. tarifS 5.80€ la place 19h45, projection du film Pesi leggeri, de Enrico Pau, en présence de l’écrivain Aldo Tanchis, auteur du roman homonyme. Tarifs Univerciné étudiants : 5€ Et aussi : 22h05, “un noir à l’italienne” : Un delitto impossibile, de Antonello Grimaldi. Séances scolaires/groupes : 3,5€ Valérie Gorzerino, Chiara Brusetti, Laetitia Travostino, Samedi 16 fevrier Réservations : 02 51 84 90 60 Donato Giaffreda, Carla et Joël, Maristella et Tina 17h05, projection de La destinazione, de Piero Sanna, en présence de Giulio Angioni, écrivain et anthropologue. 19h30, Apéritif sarde 20h, projection du film inédit Jimmy della collina, de Enrico Pau, en présence de l’interprète principal du film, l’acteur Nicola Adamo. merci à noS partenaireS pour Leur Soutien dimanche 17 fevrier 15h40, projection du film inédit La terra, de Sergio Rubini, précédée d’une danse traditionnelle du Salento, interprétée par Tina et Maristella. CLÔTURE DU 12E FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN 20h25, Carte blanche à Bruno Putzulu : remise des prix et présentation du film choisi par Bruno Putzulu, Nuovo Cinema Paradiso : FRANCK GÉRARD Carte blanche à Bruno Putzulu, acteur sarde Acteur français d’origine sarde, Bruno Putzulu, fait ses études au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique, puis rejoint la Comédie-Française où il restera

de 1994 à 2003. En 1995, le rôle dans «L’Appât» de lancera sa CONCEPT & PHOTO carrière au cinéma. Après «Les Aveux de l’innocent» de Jean- Pierre Améris, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir masculin, il reçoit le César en 1999 pour «Petits désordres amoureux». Depuis, il ne cesse de tourner. Après «Les Passa- gers» il obtient un rôle dans «Eloge de l’amour» de Jean-Luc Godard en 2001. On le retrouve avec dans «Monsieur N» en 2003, et dans «Père et fils» la même année, avec et Philippe Noiret. Il retrouve l’année suivante le cinéaste qui l’a fait débuter, Bertrand Tavernier, pour «Holy Lola». Il est actuellement

à l’écran dans «La Fabrique des sentiments» de Jean-Marc Moutout. Son ouvrage, Federazione Circoli : MCO (02 40 47 74 75) Sardi in Francia «Je me suis régalé», vient d’être publié aux éditions Flammarion . Regione Autonoma della Sardegna RÉALISATION Calendrier du festival Infos contacts mercredi 13 fevrier OUVERTURE DU 12e FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN 20h, verre d’accueil au Katorza : ouverture officielle du festival en musique ; www.univercine-italien.org chansons traditionnelles italiennes interprétées par Carla e Joël 20h20, projection du film inédit L’Abbuffata, de Mimmo Calopresti, en présence du réalisateur et de l’acteur Paolo Briguglia (à confirmer) organiSation remerciementS Jeudi 14 fevrier Gloria Paganini, Emmanuelle Bousquet, Alessio Massatani – Filmitalia (Roma) 19h30, avant-première du film Non pensarci, de Gianni Zanasi. Stefania Cubeddu (Département d’Italien Cristina Cassano, Istituto Luce 22h05, L’ABSURDE SEANCE : projection de La peau de Liliana Cavani de l’Université de Nantes) Rai Trade, Adriana Chiesa, Fandango, Cécile Menanteau, Marc Maesen (Cinéma Katorza) The Coproducers, Intramovies « LA SARDAIGNE À L’ÉCRAN », une découverte de l’île à travers quatre films inédits, Giuseppe Atzas, Association S’Isula Sarda organisée grâce à l’Associazione S’Isula Sarda et à la Federazione Circoli Sardi in Francia. cinema Katorza Francesco Laconi, Federazione Circoli Sardi in Francia 3 rue Corneille, 44 000 Nantes. Tel. 02 51 84 90 60 Oreste Sacchelli, Festival du Film Italien de Villerupt vendredi 15 fevrier www.katorza.fr Danielle Pailler, Monique Valy, Service Culturel 17h30, Forum de la FNAC : La Sardaigne, de la page à l’écran. Rencontre consacrée au cinéma et à la littérature [email protected] de l’Université de Nantes sardes, en présence de l’acteur Nicola Adamo (Jimmy della collina), de l’écrivain Aldo Tanchis et de l’écrivain et anthro- Fausta Moroni, Edizioni Il maestrale pologue Giulio Angioni, chef de file de la nouvelle vague sarde de la littérature italienne. tarifS 5.80€ la place 19h45, projection du film Pesi leggeri, de Enrico Pau, en présence de l’écrivain Aldo Tanchis, auteur du roman homonyme. Tarifs Univerciné étudiants : 5€ Et aussi : 22h05, “un noir à l’italienne” : Un delitto impossibile, de Antonello Grimaldi. Séances scolaires/groupes : 3,5€ Valérie Gorzerino, Chiara Brusetti, Laetitia Travostino, Samedi 16 fevrier Réservations : 02 51 84 90 60 Donato Giaffreda, Carla et Joël, Maristella et Tina 17h05, projection de La destinazione, de Piero Sanna, en présence de Giulio Angioni, écrivain et anthropologue. 19h30, Apéritif sarde 20h, projection du film inédit Jimmy della collina, de Enrico Pau, en présence de l’interprète principal du film, l’acteur Nicola Adamo. merci à noS partenaireS pour Leur Soutien dimanche 17 fevrier 15h40, projection du film inédit La terra, de Sergio Rubini, précédée d’une danse traditionnelle du Salento, interprétée par Tina et Maristella. CLÔTURE DU 12E FESTIVAL DU CINEMA ITALIEN 20h25, Carte blanche à Bruno Putzulu : remise des prix et présentation du film choisi par Bruno Putzulu, Nuovo Cinema Paradiso : FRANCK GÉRARD Carte blanche à Bruno Putzulu, acteur sarde Acteur français d’origine sarde, Bruno Putzulu, fait ses études au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique, puis rejoint la Comédie-Française où il restera

de 1994 à 2003. En 1995, le rôle dans «L’Appât» de Bertrand Tavernier lancera sa CONCEPT & PHOTO carrière au cinéma. Après «Les Aveux de l’innocent» de Jean- Pierre Améris, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir masculin, il reçoit le César en 1999 pour «Petits désordres amoureux». Depuis, il ne cesse de tourner. Après «Les Passa- gers» il obtient un rôle dans «Eloge de l’amour» de Jean-Luc Godard en 2001. On le retrouve avec Philippe Torreton dans «Monsieur N» en 2003, et dans «Père et fils» la même année, avec Michel Boujenah et Philippe Noiret. Il retrouve l’année suivante le cinéaste qui l’a fait débuter, Bertrand Tavernier, pour «Holy Lola». Il est actuellement

à l’écran dans «La Fabrique des sentiments» de Jean-Marc Moutout. Son ouvrage, Federazione Circoli : MCO (02 40 47 74 75) Sardi in Francia «Je me suis régalé», vient d’être publié aux éditions Flammarion . Regione Autonoma della Sardegna RÉALISATION www.univercine-italien.org

Mercredi 13 Jeudi 14 Vendredi 15 Samedi 16 Dimanche 17

14h05 14h05 14h05 14h05 14h00 La La notte prima mon frère LiScio * peSi Leggeri * avant-première deStinazione * degLi eSami * eSt fiLS Inédit Inédit Inédit unique

17h05 La 15h40 16h30 17h00 17h30 La terra BiLLo * Jimmy * BiLLo * deStinazione * Inédit Inédit Inédit Inédit Inédit précédé de danses en présence traditionnelles de Giulio Angioni

19h30 Apéritif sarde 18h15 19h30 19h45 18h10 mon frère n’y penSe peSi Leggeri * 20h00 Saturno Inédit Jimmy * eSt fiLS même paS * en présence contro unique avant-première Inédit avant-première Cinéma italien italien Cinéma de Aldo Tanchis en présence de l’acteur Nicola Adamo.

20h00 : Cloture pot d’ouverture 22h05 22h05 22h25 20h25 20h20 un crime La notte prima cinema L’aBBuffata La peau

Absurde séance impoSSiBLe * degLi eSami * paradiSo

en présence Inédit Inédit de M. Calopresti carte blanche à Bruno Putzulu

Inédit

Tous les films sont en VO STF. Films 5 mn après les films sont en VO STF. Tous

du 13 au 17 février 2008 au Katorza au 2008 février 17 13 au du niverciné u