Occupe-Toi D'amélie !
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Occupe-toi d'Amélie ! de Georges Feydeau Nouvelle version et mise en scène de Pierre Laville Avec Hélène de Fougerolles Bruno Putzulu Serge Ridoux, Jean-Christophe Bouvet, Stéphane Roux Julia Duchaussoy, Alexandre Lachaux Antoine Courtray, Constance Chaperon Mardi 12 novembre 2013, à 20h30 Théâtre de l'Odéon 162, la Canebière 13001 Marseille Sommaire : I - Résumé de la pièce II - Note d'intention du metteur en scène III - Comédiens IV - Informations I - Résumé de la pièce Amélie Pochet, femme de chambre chez la Comtesse de Prémilly, devient cocotte et rebaptisée, pour la galanterie, Amélie d'Avranches… La Comtesse se révèle être la maîtresse de Marcel Courbois, meilleur ami d'Etienne de Milledieu, qui entretient Amélie. Marcel, reçoit la visite de son parrain belge, venu lui remettre son héritage, à condition qu'il se marie ! Etienne doute de la fidélité d'Amélie et demande à son ami de s'occuper d'elle pendant une courte absence. En échange, elle sera la fausse mariée de Marcel. L'honneur d'Amélie et la fortune de Marcel seront saufs. Mais le parrain s'impose, ainsi qu'un Prince Russe qui s'est entiché d' Amélie. Il en résulte une série d'incidents, contre-temps, catastrophes, quiproquos, mensonges, et coups de théâtre… Impossible de "s'occuper d'Amélie". On ne "dresse" pas Amélie, elle ne plie pas, elle n'obéit pas. Elle vit sa vie dans la joie et le rire… irrésistible ! II - Note d'intention du metteur en scène FEYDEAU INÉDIT... Au sommet de sa gloire, Georges Feydeau écrit en trois actes (avec un seul entracte, et onze personnages) son vaudeville le plus gai, le plus enthousiasmant : "Occupe-toi d'Amélie". Mais le directeur du théâtre des Nouveautés, où la pièce doit être jouée, exige un acte supplémentaire pour obtenir un long spectacle avec deux entractes (presque quatre heures, avec trente-quatre personnages), Feydeau refuse, puis finit par céder (en écrivant - l'histoire est célèbre, en une nuit, l'acte dit du "mariage"). Ce sera son dernier grand vaudeville, sa dernière œuvre joyeuse; les pièces en un acte qui suivront seront des chefs-d’œuvre d'humour plus que noir. La nouvelle version d’ "Occupe-toi d'Amélie", correspond à la première version voulue par l'auteur, qui n'a jamais été jouée. Un siècle plus tard, voici un Feydeau inédit... UNE ILE HEUREUSE... Quand il écrit la pièce, Feydeau vient de vivre des heures difficiles : il s'est ruiné au jeu et il quitte sa femme. Tout à l'idée, sans doute, de se venger du mariage et de la famille bourgeoise qu'il a subis et qu'il réprouve (il écrit simultanément "Feu la mère de Madame", où le portrait au noir de l'épouse légitime est féroce), et, pour s'en échapper, il a aussi l'idée d'inventer un monde à part, un théâtre qui soit une île heureuse. Un univers où s'expriment et où se comblent tous les désirs de l'homme... Une bulle de plaisir, où vivre sans contrainte avec une belle jeune femme, libre et joyeuse, bonne fille et sensuelle, consentante et légère, sans complexe et sans méchanceté, au service de l'homme qui l'entretient et obtient en retour la joie et les plaisirs qu'il demande... Telle est Amélie, telle est sa nature, telle est sa fonction. Elle est faite pour la joie et le bonheur. Pierre Laville III – Les comédiens Hélène de Fougerolles – Amélie Hélène de Fougerolles fait ses premières armes au cinéma sous la direction de Jean-Pierre Mocky dans Le Mari de Léon en 1993. Elle participe ensuite à des films d’auteur tels que Jeanne la Pucelle, les prisons (1994) de Jacques Rivette et La Reine Margot de Patrice Chéreau. La même année, on peut la voir dans le film culte des Nuls, La Cité de la peur. La jeune génération de cinéastes s'intéresse également à elle : Cédric Klapisch la dirige dans Le Péril jeune et Chacun cherche son chat, et Mathieu Kassovitz dans Assassins, en 1997. L'année suivante, Arthur Joffé lui offre le premier rôle principal de sa carrière dans Que la lumière soit ! pour lequel elle est nommée aux Césars dans la catégorie "Meilleur Espoir Féminin", tandis que Jean-Hugues Anglade lui donne la réplique à deux reprises, dans Le Prof (1999) d'Alexandre Jardin et Mortel transfert (2001) de Jean- Jacques Beineix. Pour le film de Jacques Rivette Va savoir, elle reçoit le Prix Romy Schneider, et elle est de nouveau nommée aux Césars dans la catégorie "Meilleur Espoir Féminin". Elle participe ensuite à la comédie d'aventure Le Raid de Djamel Bensalah (2002), le film d'ouverture du Festival de Cannes 2003 Fanfan la Tulipe de Gérard Krawczyk, et la série Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour de Robin Davis. Hélène de Fougerolles se montre également à l'aise dans le registre romantique : Le Plus beau jour de ma vie de Julie Lipinski, et tente de varier son jeu d'actrice en s'illustrant dans l'inquiétant Innocence (2005) de Lucile Hadzihalilovic et le film de genre, Mutants (2009) de David Morley. En 2010, elle réalise son premier court métrage Maman ! où elle interprète également le rôle de Léa. Aujourd’hui, elle monte pour la première fois sur les planches dans la pièce de Georges Feydeau Occupe toi d’Amélie ! Bruno Putzulu – Marcel D'origine italienne, Bruno Putzulu passe son enfance en Normandie. Au départ attiré par le football, finalement il choisit les planches, et entre en 1990 au Conservatoire national d'art dramatique avant d'intégrer, en 1994, la Comédie- Française. Il y retrouve un camarade de l'Université de Rouen, Philippe Torreton. Celui-ci le présente à Bertrand Tavernier qui en fait l'un des jeunes criminels de L'Appât, film qui révèle le comédien en 1995. Au théâtre, on a pu le voir dans Lorenzaccio d’Alfred de Musset, Flora Tristan de Yoland Simon, Le barbier de Séville et Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, La Serva Amorosa de Goldoni, Molière du Meilleur Spectacle Subventionné en 1994, La Fiancée du Matin d’Hugo Claus, En attendant Godot de Samuel Beckett, Long voyage du jour à la nuit d’Eugène O'Neill, Moi d’Eugène Labiche et Edouard Martin, Les Fausses Confidences de Marivaux, Georges Dandin de Molière et Le Retour d’Harold Pinter, ces deux dernières dans une mise en scène de Catherine Hiegel. Il joue également dans Un garçon impossible de Petter S. Rosenlund, Monsieur de Pourceaugnac de Molière, Ruzante d’Angelo Beolco, Si tu mourrais de Florian Zeller ou encore Caligula d’Albert Camus. En 2004 - 2005, on le retrouve dans Enoch Arden de Tennyson, des lectures aux côtés du pianiste Jean- Marc Luisada, expérience qu’il renouvelle en 2010 dans Mille et une nuits… sur une musique de Nikolaï Rimski-Korsakov aux côtés des pianistes Shani Diluka et Bertrand Chamayou. Au cinéma, Bruno Putzulu fait, en 1996, une composition très remarquée de provincial paumé dans Les Aveux de l'innocent de Jean-Pierre Améris. Nommé pour ce film pour le César du « Meilleur Espoir Masculin », il ne décrochera cette récompense que deux ans plus tard grâce à son rôle de séducteur dans Petits désordres amoureux. Passant avec aisance d'un registre à l'autre, l'acteur au jeu physique et à la diction décalée est de plus en plus sollicité : il apparaît notamment dans le drame social Une minute de silence et la comédie Pourquoi pas moi ? En 1999. Après l'avoir vu dans Les Passagers de Jean-Claude Guiguet, Jean-Luc Godard - à qui Bruno Putzulu voue une grande admiration - le fait tourner dans son film-poème Eloge de l'amour, en 2001. L'acteur prend également part au succès populaire de Michel Boujenah, Père et fils (2003), dans lequel il campe un des enfants de Philippe Noiret. Donnant la réplique à son vieux complice Philippe Torreton dans Monsieur N. d’Antoine De Caunes en 2003, Putzulu retrouve, l'année suivante, le cinéaste qui l'a fait débuter, Bertrand Tavernier, pour Holy Lola. Il tourne ensuite dans Dans le rouge du couchant d’Edgardo Cozarinsky, Bel horizon d’Irène Rabadan, Les gens honnêtes vivent en France de Bob Decout. Il participe ensuite à Dans les cordes de Magaly Richard-Serrano puis à La fabrique des sentiments de Jean- Marc Moutout, film sélectionné au Festival de Berlin. En 2008, il participe au film Et si… sous la direction de Serge Lalou, puis tourne dans Trésor sous la direction de Claude Berry puis de François Dupeyron. Dernièrement, on a pu le voir dans Les insomniaques de Jean-Pierre Mocky. En 2012 on le verra dans L’étoile du jour de Sophie Blondy et L’art de la Fugue de Brice Cauvin. En 2000, il passe derrière la Caméra pour réaliser le court métrage Passage à Cannes. En 2002, Bruno Putzulu est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres. Serge Ridoux – Van Putzeboum Tout jeune il croit déjà au hasard et la nécessité ! Le hasard, ce sont ses rencontres avec Tania Balachova, Georges Perec, Martin Lamotte, Jean- Claude Vannier, Georges Semprum, Jacqueline Duc, Jean Périmony et son école, où il sera professeur, qui l'emmènent tout droit vers les "planches" ; et la nécessité, c'est de monter dessus ! Il débute au théâtre avec Ruy Blas de Victor Hugo mise en scène de Dominique Virton de la Cie Renaud-Barrault, avec Michel Vuillermoz et Stéphane Wojtowicz au Théâtre de l'Epicerie, puis, au Théâtre de la Michodière, dans Bobosse d'André Roussin mise en scène de Stéphane Hillel avec Gérard Rinaldi, et Espèces Menacées de Ray Cooney mise en scène Eric Civanyan avec Gérard Jugnot et Martin Lamotte.