France 3, Le 22 Juillet 2004, Le Conseil Supérieur De L'audiovisuel a Ààauditionné MM
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BBiillaann ddee llaa ssoocciiééttéé nnaattiioonnaallee ddee pprrooggrraammmmee FFrraannccee 33 Année 2003 les bilans du CSA Septembre 2004 CSA Direction des programmes Service de l’’information et de la documentation Septembre 2004 BBiillaann ddee llaa ssoocciiééttéé nnaattiioonnaallee ddee pprrooggrraammmmee FFrraannccee 33 Année 2003 SSoommmmaaiirree Tableau des obligations et engagements quantitatifs 7 1. Programmation 9 2. Pluralisme et honnêteté de l’’information Déontologie des programmes 19 3. Protection de l’’enfance et de l’’adolescence 25 4. Œuvres audiovisuelles 35 5. Œuvres cinématographiques 45 6. Programmes destinés à la jeunesse 51 7. Programmes culturels et émissions musicales Programmes scientifiques 55 8. Sport 61 9. Obligations de service public 65 10. Publicité et parrainage 77 Annexes 85 l'occasion de l'examen du bilan de l'exercice 2003 de la société France 3, le 22 juillet 2004, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a ÀÀauditionné MM. Marc Tessier, président de France Télévisions et Rémy Pflimlin, directeur général de France 3 accompagnés de Mme Anne Grand d’Esnon, directrice des relations institutionnelles de France Télévisions. Pour l’année 2003, le Conseil a dégagé un certain nombre d’évolutions de la programmation. Le premier élément notable est la baisse de la fiction sur France 3 avec 66 heures de moins qu’en 2002. Cette diminution concerne la fiction tous publics mais s’explique par l’augmentation entre 2002 et 2003 de la retransmission de débats parlementaires qui est venue se substituer à certaines cases de fiction. Deuxième évolution : la baisse des documentaires et magazines. Sur France 3 en effet, des divertissements ont remplacé certains magazines diffusés aux heures de grande écoute. Au-delà de ces évolutions factuelles, le Conseil note avec satisfaction la bonne diversité de l’offre de programmes proposée par les chaînes du groupe France Télévisions. Sur France 3, cette diversité est particulièrement remarquable aux heures de grande écoute, aucun genre ne représentant plus d’un cinquième des programmes. Le Conseil salue la contribution des chaînes publiques au maintien du débat démocratique sur leurs antennes puisqu’elles sont les seules chaînes hertziennes à proposer régulièrement des magazines d’information politique. S’agissant de la nécessaire complémentarité de la programmation entre les trois chaînes de France Télévisions, le Conseil note que France 3, qui porte la dimension régionale du groupe, a encore étoffé sa programmation régionale en 2003 avec 1 067 heures supplémentaires, cherchant ainsi à se rapprocher davantage encore des préoccupations de son public. LES BILANS DU CSA – ANNÉE 2003 - FRANCE 3 5 Enfin, s’agissant du rôle de référence, notamment en matière d’éthique, que doivent jouer les chaînes publiques, le Conseil a constaté en 2003 un certain nombre de manquements à la maîtrise de l’antenne. Sur France 3, suite à la diffusion dans l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde d’un sketch de Dieudonné assimilant l’État d’Israël au nazisme, le Conseil a dû rappeler la chaîne à une meilleure maîtrise de l’antenne. S’agissant du respect des obligations quantitatives, le Conseil a noté un large respect par France 3 des obligations de diffusion et de production. En matière de protection de l’enfance, France 3 a été mise en demeure par une décision du 22 avril 2003, en raison de la rediffusion sans signalétique, le dimanche 16 mars 2003 à 20h50, d’un épisode de la série Inspecteur Barnaby : Vendetta, pour lequel le CSA avait, en 2001, recommandé une signalétique –10 ans. Le Conseil a attiré l’attention des responsables de la chaîne sur le fait que la dérogation permettant la diffusion de quatre films interdits aux moins de 12 ans en première partie de soirée a été utilisée par France 3 pour diffuser quatre films américains récents. Le Conseil a aussi rappelé que cette mesure était destinée à l’origine à ne pas écarter des films français, au visa ancien, que l’évolution des mœurs peut rendre aujourd’hui accessibles à un plus large public. S’agissant du pluralisme d’expression des partis politiques, le Conseil a relevé, dans les autres émissions du programme, une sur-représentation de l’opposition parlementaire pour l’année 2003 et a demandé à la chaîne de procéder à l’avenir à une répartition des temps de parole plus conforme aux impératifs du principe de référence en matière de pluralisme. Dans ce domaine, la plus grande vigilance s’impose. LES BILANS DU CSA – ANNÉE 2003 - FRANCE 3 6 TABLEAU DES OBLIGATIONS ET ENGAGEMENTS QUANTITATIFS ANNÉE 2003 Réalisation Texte en vigueur Obligations / Engagements 2003 Rappel 2002 I. DIFFUSION Cinéma Nombre maximal de diffusion de films 192 192 192 entre 20h30 et 22h30 144 77 85 Ensemble de la diffusion Décret n°90-66 Europe (minimum) 60% 67,2% 65,6% modifié par le EOF (minimum) 40% 52,1% 51% décret n°2001- 1330 Heures de grande écoute (20h30-22h30) Articles 7 et 8 Europe (minimum) 60% 61% 60% EOF (minimum) 40% 46,8% 54,1% Films d’art et d’essai 52 17 14 Europe 60% 94,1% 92,9% EOF 40% 76,5% 78,6% Décret n°90-66 Œuvres audiovisuelles modifié par le Ensemble de la diffusion décret n°2001- Europe (minimum) 60% 68,7% 64,9% 1330 EOF (minimum) 40% 59,5% 55,9% Articles 7 et 8 Heures de grande écoute (18h-23h et 14h-23h le mercredi Europe (minimum) 60% 86,3% 84,5% Cahier des EOF (minimum) 40% 72,5% 69,8% missions et des charges Œuvres européennes ou EOF 120h 278h 263h Article 23 Dont 96 heures inédites Cahier des Musique missions et des Mensuel (minimum) 3h 16h 18h charges Concerts (minimum) 16h 47h40 64h42 Article 28 Cahier des Spectacles missions et des Nombre total (minimum) 15 21 19 charges Spectacles lyriques 5 5 Article 26 Spectacles dramatiques 16 10 Spectacles chorégraphiques - 4 II. PRODUCTION Décret n°2001- Œuvres audiovisuelles 609 Part du chiffre d’affaires consacré à la commande d’œuvres EOF et européennes 19% 19,1% 18,5% Cahier des 117,05 M 110,09 M€ missions et des € charges Production indépendante(1) 66,6% 70% Article 23 70,3% 77,16 M€ 81,76 M€ Décret n°2001- Cinéma 609 Part du chiffre d’affaires 3,2% 3,33% 3,33% Articles 3 à 7 20,38 M€ 19,8 M€ Part des dépenses consacrées à la production 75% 27 films 23 films indépendante 100% 100% (1) En pourcentage de l’obligation de 18,5% du chiffre d’affaires. LES BILANS DU CSA – ANNÉE 2003 - FRANCE 3 7 11.. PPrrooggrraammmmaattiioonn CARACTÉRISTIQUES DE LA PROGRAMMATION Cahier des missions et des charges Décret n°94-813 modifié Préambule L’examen de la structure des programmes de France 3 montre que la chaîne s’efforce d’offrir aux téléspectateurs une réelle diversité de programmes, qu’il s’agisse de la fiction, des documentaires et magazines, de l’animation et de l’information. Sa programmation généraliste n’exclut aucun genre. Plus encore que sur l’ensemble de la diffusion où quatre genres sur huit, soit la moitié, représentent chacun plus de 10% de l’offre de programmes, la diversité de l’offre de France 3 s’apprécie aux heures de grande écoute. Sur cette tranche horaire en effet, cinq genres bénéficient de plus de 10% du volume de diffusion, sans qu’aucun ne représente à lui seul plus d’un cinquième des programmes mis à l’antenne. La dimension régionale a constitué une des préoccupations principales de la chaîne qui, en développant les émissions régionales et de proximité, a su faire de cette mission définie dans le préambule de son cahier des charge, une réelle spécificité et un atout de sa programmation. Dans ce domaine, l’année 2003 a été marquée par la politique volontariste exprimée par la chaîne à la rentrée de septembre qui s’est concrétisée par une demi-heure quotidienne supplémentaire dans sa tranche d’informations régionales du soir (à partir du 15 septembre). Enfin, conformément au préambule de son cahier des charges qui affirme que «les chaînes publiques assurent le pluralisme de leurs programmes dans le souci de promouvoir les valeurs d’intégration, de solidarité et de civisme», des émissions comme C’est mieux ensemble ainsi que certains documentaires ont défendu les valeurs d’intégration, de solidarité et de civisme. Programmation Article 22 Structure des programmes STRUCTURE 24H/24 Genre de programme 2003 Rappel 2002 Information/Émissions de service 1 271h28 15,4% 1 357h44 16,7% (dont 942h17 de journaux d’information) Documentaires/Magazines 2 449h08 29,8% 2 262h08 27,8% (dont 574h40 de documentaires) Fiction cinématographique 386h59 4,7% 375h14 4,6% Fiction télévisuelle 2 018h29 24,5% 2 084h33 25,6% Divertissement/Musique/Spectacle 837h38 10,2% 735h09 9% Sport 338h18 4,1% 470h50 5,8% Autres émissions 574h26 7% 528h15 6,5% (dont 427h d’écrans publicitaires) Eléments de programme 353h13 4,3% 326h10 4% Ensemble 8 229h39 8 140h03 LES BILANS DU CSA – ANNÉE 2003 – FRANCE 3 13 Trois genres continuent à dominer la programmation de France 3 et représentent à eux seuls 70% de l’offre : les documentaires et magazines, la fiction, l’information. On constate, entre 2002 et 2003, des évolutions favorables pour les documentaires et magazines ainsi que pour le divertissement. Ces hausses (de près de 200 heures pour les documentaires et magazines et d’une centaine d’heures pour les divertissements, musique et spectacles) sont principalement dues aux rediffusions la nuit de ces genres en raison du passage à la diffusion 24h/24. Les émissions de musique, les spectacles et divertissements ont ainsi augmenté par rapport à 2002. Elles représentent plus de 10% de l’offre totale des programmes et se répartissent ainsi : Musique 170h14 23,2% Spectacles dramatiques, chorégraphiques et lyriques 31h51 4,3% Variétés/music hall 22h22 3% Jeux 213h56 29,1% Cirque 17h35 2,4% Divertissements divers 279h11 38% En contrepartie, la fiction a baissé légèrement de 66 heures (-1,1%) en raison principalement d’une diminution de la fiction non destinée aux jeunes.