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CHAPITRE II Etat initial de l’environnement Perspectives d’évolution

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II.1. PRESENTATION GENERALE DU SITE UN CADRE DE VIE ATTRACTIF

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Avant propos d’incidences et ceux sur lesquels il y a le plus d’enjeux environnementaux » (source : Guide méthodologique pour La directive européenne du 27 juin 2001 pose le principe que tous les l’évaluation environnementale d’un PLU, DIREN Pays de Loire, 2007). plans et programmes susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement, et qui fixent le cadre de décisions ultérieures L’état initial de l’environnement a pour objectif : d’autorisation d’aménagements et d’ouvrages, doivent faire l’objet ¾ de décrire la géographie des milieux, d’une évaluation environnementale préalable à leur adoption. ¾ d’identifier les enjeux environnementaux selon une approche En application de cette directive européenne (juin 2001), de thématique, transversale et territoriale : biodiversité et milieux l’ordonnance de transposition en droit français (juin 2004) et des naturels ; pollutions et qualité des milieux ; ressources décrets d’application (mai 2005), les plans, schémas, programmes ou naturelles ; risques ; qualité du cadre de vie ; patrimoine documents de planification territoriale sont désormais soumis à naturel et culturel, l’évaluation environnementale. Par ailleurs, la Stratégie Nationale de ¾ de hiérarchiser les enjeux environnementaux et de réaliser une Développement Durable (SNDD) 2010-2013 adoptée le 27 janvier synthèse globale, 2010 édicte neufs défis stratégiques qui doivent conduire la société ¾ de définir les pressions subies par l’environnement dues aux vers des choix stratégiques et des indicateurs compatibles avec une activités humaines. économie sobre en ressources naturelles et décarbonée.

La démarche environnementale permet de s’assurer que l’environnement est pris en compte le plus en amont possible afin de Le but de cet état initial n’est donc pas d’être exhaustif. Une première garantir un développement équilibré du territoire. Elle est l’occasion analyse conduira à identifier les approfondissements nécessaires pour de répertorier les enjeux environnementaux et de vérifier que les certaines zones ou pour certaines dimensions de l’environnement. orientations envisagées dans le PLU ne leur portent pas atteinte. Les objectifs de l’évaluation environnementale sont ainsi de : L’état initial n’a, de ce fait, pas à être détaillé au niveau de la parcelle sur ¾ vérifier que l’ensemble des facteurs environnementaux tout le territoire. Par contre, il est nécessaire de le préciser sur certains ont été bien pris en compte lors de l’étude du PLU, secteurs (ceux susceptibles d’être affectés de manière notable par le PLU) ¾ analyser tout au long du processus d’élaboration les et de mener des études de terrain en vue de déterminer les fonctions effets potentiels des objectifs et orientations principales et les sensibilités respectives de ces zones. d’aménagement et de développement sur toutes les composantes de l’environnement, L’analyse de l’évolution probable de l’environnement nécessite quant à elle ¾ permettre les inflexions nécessaires pour garantir la l’adoption d’un scénario de référence qui décrit l’état actuel de compatibilité des orientations avec les objectifs l’environnement dans toute la zone concernée et son évolution « au fil de environnementaux, l’eau », c’est-à-dire en l’absence du projet de PLU. ¾ dresser un bilan factuel à terme des effets de la mise en œuvre du PLU sur l’environnement. Un état initial bien réalisé doit permettre d’apprécier ensuite correctement les incidences afin de les éviter ou de les atténuer avant la mise en œuvre « Une évaluation environnementale ne doit pas du PLU et de faciliter son suivi. forcément traiter tous les thèmes de l’environnement de façon détaillée et exhaustive. L’attention devra porter particulièrement sur les thèmes sur lesquels le PLU a le plus

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II.1.1. Occupation du sol à l’échelle du territoire communal

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331 Plages, dunes et sable 29 1,8 À l’échelle supra-communale, la commune de Saint-Palais constitue la 423 Zones intertidales 2,5 0,2 transition entre l’espace forestier des Combots d’Ansoine et 523 Mers et océans 6,9 0,4 l’urbanisation de l’agglomération royannaise. Total 1570 100 Les infrastructures touristiques de la Palmyre marquent une séparation entre le massif de la Coubre et celui des Combots d’Ansoine. Le tissu urbain (Code 112), recouvre plus de 472 hectares, soit 30% Au Nord-Est du territoire communal de petits boisements prolongent les du territoire communal. Il est exclusivement localisé dans la partie Sud, massifs de la presqu’île d’ pour finir par s’ouvrir sur les terres en continuité de l’agglomération royannaise. agricoles légèrement vallonnées. Il s’étire de l’intérieur des terres au littoral sans interruption. À l’Est la Entre l’estuaire de La Seudre et le massif des Combots d’Ansoine, les côte rocheuse se révèle en effet fortement anthropisée. marais de Saint-Augustin sont principalement constitués de prairies entrecoupées de canaux et fossés tandis que les coteaux reçoivent des Le Golf et les campings (CLC 142) représentent 6% du territoire grandes cultures céréalières. communal, soient 97 hectares. Les espaces verts intra-urbains (CLC 143) apparaissent importants puisque couvrant près de 6% également Le tableau suivant dresse le bilan de l’occupation des sols sur le du territoire. Ils possèdent un côté attractif pour les loisirs et le tourisme. territoire communal, d’après Corine Land Cover 2006 :

Tableau indicatif d'occupation du sol du territoire communal d’après Corine Land Cover 2006 % du Total CODE Nomenclature territoire (ha) communal 112 Tissu urbain 472 30 Équipements sportifs et de loisirs (dont 142 campings) 97 6 Espace vert intra urbain, équipements de 143 loisirs 91 6 Vue sur une parcelle de maïs récemment récolté, 211 Terres arables 1,5 0,1 des vignes et des prairies 231 Prairies 1,4 0,1 Systèmes culturaux et parcellaires 242 complexes (vergers, jardins…) 50 3,2 Surfaces essentiellement agricoles, Les espaces agricoles occupent moins de 10% du territoire communal. interrompues par des espaces naturels Ils prennent place sur l’extrémité Est de la commune, en continuité du 243 importants 33 2,1 tissu urbain. Y sont répertoriés des prairies, des terres arables (open 312 Forêts de conifères 459 29,2 fiels), des vergers, jardins, etc. (CLC 211, 242, 243, 231).

313 Forêts mélangées 301 19,2

324 Forêt et végétation arbustive en mutation 26 1,7

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Synthèse concernant l’occupation du sol Les espaces forestiers, quant à eux, continus, s’étendent sur environ Atouts Faiblesses 50% du territoire, soient 786 hectares. Ils sont principalement localisés - Un territoire essentiellement forestier et - Au Sud-Ouest une côte sur la partie Ouest de la commune et correspondent à la Forêt Saint « naturel » à l’Ouest ; rocheuse anthropisée Augustin. Les conifères y apparaissent dominants, avec toutefois - Une urbanisation dense à l’Est en - Au Nord-Ouest une côte quelques mélanges (CLC 312, 313, 324). continuité avec l’agglomération de sableuse fragile mais peu - Des espaces verts intra-urbains sans rôle aménagée écologique mais attractifs pour la promenade et les loisirs Enjeux - Maintenir la continuité des espaces - Stopper l’artificialisation le long de la côte (risque, fragilisation, perte du rôle protecteur, etc.)

Vue sur la Grande Plage ; avec à droite la Forêt de la Coubre

Enfin 3% de plages, dunes et zones intertidales sont recensés sur la côte (CLC 331, 423).

Cette frange littorale est hétérogène avec succession d’une grande plage rectiligne de sable fin, la «Grande Côte», au Nord, puis d’une côte rocheuse entrecoupée de conches sablonneuses au Sud. La Grande Plage, bien que peu aménagée, se révèle fragile (érosion, tempêtes, Au Sud-Ouest une côte rocheuse anthropisée etc.).

Un territoire essentiellement forestier et « naturel » à l’Ouest

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2006

Carte générale d'occupation du sol à l'échelle supra-communale

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Carte indicative d’occupation des sols du territoire communal – D’après Corine Land Cover, 2006

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II.1.2. Identification des zones d’inventaire et de protection du milieu naturel

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Le tableau ci-dessous vise à présenter la situation de la commune par rapport aux zones d’inventaire et de protection du milieu naturel.

Situation de la commune vis à vis des zones d'inventaire et de protection du milieu naturel Superficie du Proportion Distance de territoire du territoire l’enveloppe Surface communal communal urbaine (en ha) (en ha) (en %) (en km) Zone d'inventaire ZNIEFF I : Falaises de la Grande Côte 5,4 5 <1 0 ZNIEFF I : Forêt de la Coubre 7916 758 48 0 ZNIEFF I : Marais de Saint- Augustin 1477 13 1 0 ZNIEFF II : Presqu'île d'Arvert 11081 852 54 0 ZNIEFF II : Estuaire, marais et coteaux de la Gironde en Charente-Maritime 12514 5 <1 0 ZNIEFF II : Estuaire de la Gironde 60991 11 1 0 Zone Natura 2000 SIC Presqu'île d'Arvert 9700 616 39 <0,1 SIC Estuaire de la Gironde G01 38464 7 <1 0 ZPS Marais de Bréjat 2626 9 1 <0,5

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II.1.1.2.1. Les Zones d’Inventaires : Zone Elle montre d'une part la végétation des falaises exposées aux Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et aérosols marins (association de chasmophytes à Crithme et Statice à Floristique feuilles ovales, à Crithme et Statice de Dodart) et d'autre part celle des

La commune est concernée par plusieurs ZNIEFF falaises protégées de l'action de la mer et se développant sur de petits

replats de falaises (association à Fétuque de Lahondère). Çà et là on ZNIEFF de type I : Falaises de la Grande Côte ¾ N° régional : 03540227 peut observer un ensemble thérophytique à Sagine maritime. Une ¾ N° national : 540003504 partie de la falaise recouverte par le sable d'une dune résiduelle

Cette zone exclusivement constituée par la falaise littorale du présente une espèce protégée, la Linaire des sables. L'intérêt sud de la Conche du Concié jusqu'au Nord de la Grand Côte, à la patrimonial de ces falaises est marqué par la présence de plusieurs limite des sables dunaires, est limitée par le sentier de Grande espèces protégées (Liseron à feuilles à nervures parallèles, Astragale randonnée n°4 et la mer. Elle présente les grands ensembles de de Montpellier), rares (Armérie maritime, Armérie des sables, Statice à végétaux chasmophiles des côtes charentaises ainsi que des petites feuilles ovales) ou endémiques (Fétuque de Lahondère). pelouses xérophiles originales. La liste des espèces déterminantes se compose ainsi de huit espèces végétales (Source : INPN) :

Taxon Abondance Plantae Dicotyledones (Dicotylédones) Armérie des sables (Armeria arenaria) Faible Arménie maritime (Armeria maritima) Faible Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus) Faible Liseron rayé (Convolvulus lineatus) - En aire disjointe Faible Statice à feuilles ovales (Limonium ovalifolium) Faible Linaire des sables (Linaria arenaria) - En limite de répartition Faible Plantae Monocotyledones (Monocotylédones) Fétuque de Lahondère (Festuca lahonderei) Faible Illustration 1: Falaises de la Grande Côte Lepture cylindrique (Monerma cylindrica)

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recensées de remarquables lèdes à proximité de la Palmyre avec, ZNIEFF de type I : Forêt de la Coubre entre autres, le Centaurium chloodes, espèce au bord de l'extinction en ¾ N° régional : 04840480 ¾ N° national : 540004571 ; en zone interne, de riches communautés de sables acides

avec la Romulée à petites fleurs (Romulea columnae) dont c'est La zone concerne une forêt thermo-atlantique à Pin maritime l'unique station régionale et le Lupin à feuilles étroites (Lupinus et Chêne vert sur vaste complexe de dunes calcarifères fossiles, angustifolius). Sur le plan phytocénotique, il s’agit d’un des sites les avec les milieux associés : plages, dunes vives, aulnaies, "lèdes" plus représentatifs, avec les forêts oléronaises, du Pino pinastri- (dépressions arrière-dunaires avec affleurements phréatiques), sables Quercetum ilicis, et de l'essaim de groupements associés - association décalcifiés en lisière interne du massif. forestière synendémique des dunes thermo-atlantiques.

La riche guilde de rapaces forestiers nicheurs avec, notamment, le Circaète, la Bondrée apivore, l'Autour des palombes et le Faucon hobereau, l’importante population nicheuse d'Engoulevent d'Europe, la petite population de Pipit rousseline dans les dunes et de Gravelot à collier interrompu en haut de plage, la présence également de quelques passereaux forestiers rares en Charente-Maritime, Mésange huppée, Pouillot de Bonelli etc., confèrent au site un grand intérêt ornithologique.

Illustration 2 : Forêt de La Coubre L’intérêt botanique s’avère exceptionnel avec, sur le plan Ensuite un intérêt mammalogique repose sur la présence floristique, un très riche cortège de plantes thermophiles dont d'une des rares populations de Cerf de Charente-Maritime (27 mâles beaucoup sont en aire disjointe ou en limite d'aire : Ciste à feuilles de recensés lors du brame de 2001). laurier (Cistus laurifolius), Cytinet (Cytinus hypocistis), Osyris Ce sont ainsi une cinquantaine d’espèces qui agrémentent la liste des blanchâtre (Osyris alba) etc. ; des dunes à Linaire à feuilles de thym espèces déterminantes, principalement des avifaunistiques et végétales (Linaria thymifolia) et Silène de Thore (Silene thorei), endémiques (un seul mammifère). franco-aquitaines. Autrefois (jusqu'à la fin des années 1970), y été

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ZNIEFF de type I : Marais de Saint Augustin Ce sont ainsi 19 espèces animales et végétales qui composent ainsi la ¾ N° régional : 04840629 liste des espèces déterminantes (majoritairement des oiseaux). ¾ N° national : 540014470 ZNIEFF de type II : Presqu’Île d’Arvert Il s’agit ici d’un marais arrière littoral dulcicole sur alluvions ¾ N° régional : 04840000 fluviatiles avec prairies plus ou moins hygrophiles, à caractère ¾ N° national : 540004575 subhalophile très atténué, séparées par un dense réseau de fossés envahis dans leur majorité par de grands hélophytes (Phragmite, Le périmètre de cette zone correspond au Site d’Intérêt Communautaire surtout). La lisière se révèle originale avec les aulnaies frangeant la du même nom auquel ont été adjoints les bois privés de la lisière Est. forêt sur complexe dunaire fossile de la Coubre. Ainsi définie, il englobe la totalité du massif boisé de la Coubre (domanial et privé) ainsi que plusieurs zones périphériques, La présence de la Loutre d'Europe (le marais de St Augustin est fonctionnellement liées et objets de ZNIEFF I : Baie de Bonne-Anse, en connexion hydraulique avec les marais de Seudre via l'étier de falaises de la Grande Côte, Lerpine-Rivière de , Marais de St Chalézac, inclus dans le périmètre de la ZNIEFF) confère à ce site un Augustin. intérêt mammalogique et la présence de la Cistude d'Europe Pour la description, se reporter donc à la description du site Natura (reproduction), un intérêt herpétologique. 2000.

L’intérêt avifaunistique repose sur l’utilisation du site comme Plus d’une centaine d’espèces forment la liste des espèces terrain de chasse pour les rapaces nicheurs en forêt de la Coubre déterminantes. (Circaète, Faucon hobereau...), sur la nidification de plusieurs espèces considérées comme menacées : Pie-grièche écorcheur (présence occasionnelle de la Pie-grièche à tête rousse), Vanneau huppé, ZNIEFF de type II : Estuaire, marais et coteaux de la Gironde en Phragmite des joncs, etc., ainsi que sur la forte densité de passereaux Charente-Maritime paludicoles inféodés aux linéaires de roselières des fossés. ¾ N° régional : 02540000 ¾ N° national : 540004658 Enfin, l’intérêt botanique est élevé avec présence de plusieurs espèces rares/menacées : Grande Utriculaire, Renoncule à feuilles Il s’agit d’un vaste complexe estuarien associant deux compartiments d'ophioglosse etc. complémentaires et fonctionnellement liés : Depuis sa description, le site a subi de très fortes altérations par - La partie terrestre dont l’essentiel est constituée de prairies modification des pratiques agricoles : transformation des anciennes naturelles humides bordant la rive droite de la Gironde entrecoupées prairies naturelles humides vouées à l'élevage bovin en cultures par un réseau de fossés à dense végétation aquatique, et, en avant des céréalières intensives avec tous les impacts secondaires induits : digues, par des prés salés développés sur la zone tidale. Une ligne de comblement/assèchement des fossés qui ne sont plus entretenus car falaises mortes ou vives de calcaire crayeux s'étendant de Mortagne à devenus inutiles avec la disparition progressive de l'élevage, Talmont et, au Nord de Meschers, une forêt littorale sur sables ou dégradation de la qualité de l'eau, maîtrise croissante de pointes rocheuses, constituent les autres éléments majeurs de diversité l'hydromorphie hivernale/printanière, morcellement des habitats du site. naturels etc.

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Ce secteur s’avère d'une grande importance régionale sur le plan de peupliers représente enfin une menace importante pour ce type géomorphologique et écosystémique avec le passage progressif de d'habitat à surface réduite sur le site mais d'une grande signification biocénoses halophiles au Nord de Meschers à des systèmes biologique comme zone refuge pour des espèces menacées telles que progressivement plus dulcicoles vers l'amont de l'estuaire. la Loutre ou le Vison. La richesse floristique et phytocénotique est exceptionnelle avec - La partie aquatique constituant la partie poitou-charentaise les falaises boisées situées au nord de Meschers (reliques des de l'Estuaire de la Gironde, vaste écosystème estuarien résultant de la anciennes "conches") avec des pelouses xéro-thermophiles enclavées rencontre et du mélange des eaux douces issues des 71000km² des d'une très grande valeur, et de celles situées aux environs de Mortagne bassins versants de la Garonne et de la Dordogne et des eaux salées (plusieurs associations végétales endémiques du site, présence du poussées par les marées de l'océan Atlantique dont l'influence se fait Chou sauvage, etc.). sentir jusqu'à 75km de l'embouchure. Remarquable complexe d'habitats Sur le plan faunistique, le site présente un très grand intérêt typiques des grands estuaires atlantiques : plan d'eau atteignant 625 mammalogique avec la présence simultanée de la Loutre et du Vison, km² et débit dépassant 100000m³/s à l'embouchure à marée haute, îles de nombreux sites de ponte pour les amphibiens, etc. Cette zone alluviales, barres et hauts-fonds sableux, slikkes et schorres vaseux humide se révèle également très utilisée par de nombreux oiseaux encadrés par des falaises crétacées et des marais (rive Nord) et des d'eau en halte migratoire ou en hivernage. terrasses graveleuses (rive Sud). Comme c'est le cas pour tous les marais littoraux centre-atlantiques, le Le site est aussi remarquable par ses populations de facteur majeur de perte et d'altération des habitats est dû aux mutations poissons migrateurs : Esturgeon, Saumon, aloses, lamproies ; qui agricoles récentes se traduisant par le drainage et la mise en culture utilisent l'estuaire à la fois comme zone de transit et comme zone de (céréaliculture intensive) d'importantes surfaces de prairies naturelles reproduction. Les menaces pesant sur ce secteur son nombreuses en autrefois consacrées au pâturage extensif. Outre la perte d'importantes raison de la fragilité intrinsèque des milieux estuariens. surfaces d'habitats semi-naturels au rôle fonctionnel important, cette intensification entraine également une nette dégradation de la qualité de La liste des espèces déterminantes comprend ainsi 106 espèces l'eau qui circule dans les fossés inter-parcellaires (eutrophisation, appartenant à tous les grands groupes (mammifères, oiseaux, pullulation de pestes végétales - ici surtout Ludwigia sp.pl. - et animales batraciens, plantes, etc.). - ragondin, Ecrevisse américaine, Crabe chinois Eriocheir sinensis etc.-) qui se traduit par un appauvrissement des biocénoses aquatiques. L'urbanisation, primaire ou générée par le tourisme balnéaire, constitue aussi un facteur fort de dégradation des milieux naturels, surtout au ZNIEFF de type II : Estuaire de la Gironde nord de Meschers : nombreux campings, villas privées et résidences de ¾ N° régional : 36460000 vacances en liaison avec la présence des dernières plages avant les ¾ N° national : 720013624 vasières de l'estuaire. Les pelouses calcicoles - d'une grande importance biogéographique avec de nombreux taxons en limite d'aire La liste des espèces déterminantes se compose de 67 espèces ou aire disjointe - subissent un important processus de densification appartenant aux différents groupes. (remplacement des pelouses par des ourlets en nappe où domine Dorycnium pentaphyllum, voire par des fourrés des Prunetalia d'un intérêt bien moindre) en l'absence de toute gestion exportatrice. Le remplacement des bois hygrophiles (frênaie alluviale) par des cultures

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II.1.1.2.2. Les Zones de Protection issues d’un - NOMBRE D'ESPECES VEGETALES ET ANIMALES D'INTERET engagement international : NATURA 2000 COMMUNAUTAIRE : 15 La commune est concernée par les directives « Habitats » et (108 présentes en Poitou-Charentes, dont 4 prioritaires) « Oiseaux » donnant lieu à plusieurs zones de protection Natura 2000. Ces dernières sont décrites ci-dessous.

Site NATURA 2000 « Directive Habitats » : Site d’Intérêt Communautaire : Presqu’île d’Avert n° FR5400434

Le document d’objectifs (DOCOB) est actuellement en cours d’élaboration. L’opérateur est l’Office National des Forêts (ONF). Description Bien que le site soit centré sur le très important massif boisé de la Coubre et de St Augustin qui occupe la quasi totalité d'un vaste Illustration 3 : Presqu'île d'Arvert système de dunes fossiles, il intègre également un certain nombre d'autres milieux remarquables qui contribuent à en faire un ensemble Qualité et importance exceptionnel : dunes vives de la façade littorale, vasières de la baie de L'ensemble du massif de la Presqu'île d'Arvert constitue avec sa Bonne Anse, falaises calcaires de la "Grande Côte", marais tourbeux prolongation sur l'île d'Oléron (site FR5400433) un des sites majeurs (Bréjat) ou non (St Augustin), pelouses sur sables acides du Bois des en France d'un complexe de phytocénoses caractéristiques des dunes Étains, bois tourbeux à Aulne etc. Site abritant plusieurs espèces et, calcarifères sous climat thermo-atlantique, dont le climax forestier est surtout, de nombreux habitats d'intérêt communautaire dont certains constitué par la forêt sempervirente à Pin maritime et Chêne vert considérés comme prioritaires (pelouses dunaires à Armoise maritime, (PINO PINASTRI-QUERCETUM ILICIS). forêt de Pin maritime et Chêne vert, roselière tourbeuse à Marisque, Loutre d'Europe, Cistude etc.), également inventorié au titre des Zones On y trouve des séquences bionomiques complètes depuis le Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) en haut de plage jusqu'à la forêt avec de nombreuses associations raison, notamment de sa très grande richesse botanique (16 espèces végétales synendémiques et beaucoup des espèces végétales végétales protégées au niveau national ou régional, dont 7 menacées caractéristiques de ce milieu (dont la rare endémique Linaria en France) et comme Zone d'Intérêt Communautaire pour les Oiseaux thymifolia). Un marais tourbeux alcalin (Marais de Bréjat) ajoute à la (ZICO) en raison de sa forte valeur ornithologique (nidification de 8 diversité de cet ensemble à dominante forestière. espèces d'oiseaux menacées en Europe). Sur le plan faunistique, ce sont toutefois les prairies humides du Marais de Saint-Augustin qui présentent un intérêt majeur avec, entre Évaluation de la richesse du patrimoine naturel au sens de la autres, présence de 2 espèces animales remarquables : la Loutre et la Directive : Cistude dont la survie est étroitement liée à la qualité des milieux - NOMBRE D'HABITATS NATURELS D'INTERET aquatiques des fossés séparant les parcelles. COMMUNAUTAIRE : 18 (dont 4 prioritaires) (53 présents en Poitou-Charentes, dont 11 prioritaires)

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Espèces d'intérêt communautaire Espèces végétales Habitats d'intérêt communautaire - Habitats d'intérêt (Annexes II, IV et V de la Directive Habitats protégées Annexe I communautaire et Annexe I de la Directive Oiseaux) (F en France, PC en prioritaires Poitou-Charentes) Sables et vases découverts à marée Dunes fixées à Espèces animales Reptiles : Linaire à feuilles de basse : N°14 Immortelle des sables et thym F Raisin de mer : N°16.22 Mammifères : Cistude d'Europe Oeillet des sables F Végétations halophiles pionnières à Forêt littorale à Pin Loutre d'Europe Coronelle girondine Romulée à petites salicornes annuelles : N°15.11 maritime et Chêne vert fleurs PC sur sables dunaires fixés Saule des sables PC : N°16.29 x 42.81 Oiseaux : Amphibiens : Centaurée jaune Prairies à Spartines : N°15.12 Forêt hygrophile à tardive PC aulnes : N° 44.3 Pipit rousseline Rainette méridionale Silène de Thore PC Prés salés atlantiques : N°15.13 Roselières turficoles à Engoulevent Pélobate cultripède Scirpe piquant PC Marisque : N°53.3 d'Europe Prés sales thermo-atlantiques à Laîche Bondrée apivore Grenouille agile Orchis des marais PC divisée et Trèfle maritime : N°15.15 Milan noir Crapaud calamite Aloès d'eau PC Fourrés halophiles thermo-atlantiques : Martin-pêcheur Troscart des marais PC N°15.16 Alouette lulu Asperge prostrée PC Dunes mobiles embryonnaires : N°16.211 Pie-grièche Hutchinsie couchée PC Dunes mobiles à Oyat : N°16.212 écorcheur Pelouses pionnières des pannes dunaires : Circaëte-Jean-le- Ciste à feuilles de N°16.32 Blanc laurier PC Bas-marais des pannes dunaires : N°16.33 Filaria à feuilles larges Roselières des pannes dunaires : N°16.35 PC X 53.2 Filaria à feuilles étroites Falaises atlantiques avec végétation aéro- PC haline : N°18.21 Helléborine à fleurs Eaux eutrophes à végétation flottante et/ou vertes PC enracinée : N°22.13 X 22.4 Tableau 1 : Espèces d’intérêt communautaire du SIC de la Presqu’île Tourbières et bas-marais alcalins : N°54.2 d’Arvert Habitats d’intérêt communautaire du SIC de la Presqu’île d’Arvert

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l'arrivée et l'expansion coïncident avec la réalisation d'un complexe Composition du site touristique à La Palmyre. Classe d'habitats % couvert Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières 6 Le Marais de Bréjat, cerné sur toute sa lisière est par des constructions et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins touristiques, fait l'objet de travaux d'assèchement nuisibles à long terme de production de sel) à la survie des riches phytocénoses actuellement en place (bas-marais Dunes, Plages de sables, Machair 3 alcalin, cladiaie à Thelypteris palustris). Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux 0 courantes) Les prairies humides du marais de Saint-Augustin enfin ont fait l'objet Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, 0 d'une importante reconversion en cultures céréalières après drainage, Tourbières, ce qui menace à court terme leur intérêt pour des espèces sensibles à Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et 1 la qualité de l'eau telles que la Loutre et la Cistude. Garrigues, Phrygana Prairies semi-naturelles humides, Prairies 16 mésophiles améliorées À noter qu’un lien fonctionnel existe entre ce site et la Zone de Autres terres arables 1 Protection Spéciale « Bonne Anse, Marais de Bréjat et de Sauint- Forêts caducifoliées 1 Augustin » (existence d’échanges). Forêts mixtes 70 Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de 0 Site d’Intérêt Communautaire : Estuaire de la Gironde peupliers ou d'Arbres exotiques) G01FR7200677 Autres terres (incluant les Zones urbanisées et 2 industrielles, Routes, Décharges, Mines) Description du site Il s’agit d’un vaste écosystème estuarien résultant de la rencontre et Vulnérabilité (Source : INPN) : du mélange des eaux douces issues des 71000km2 des bassins Malgré le statut de forêt de protection, la gestion forestière actuelle est versants de la Garonne et de la Dordogne et des eaux salées poussées encore trop nettement orientée vers une sylviculture intensive : Pin par les marées de l'océan atlantique dont l'influence se fait sentir maritime privilégié au détriment du Chêne vert, "nettoyage" trop jusqu'à 75km de l'embouchure. Il accueille un remarquable complexe systématique du sous-bois, coupes à blanc et régénération par semis, d'habitats typiques des grands estuaires atlantiques : plan d'eau provoquent une uniformisation de la structure et des classes d'âge atteignant 625 km² et débit dépassant 100000m³/s à l'embouchure à nuisant au plein développement des potentialités quant à la biodiversité. marée haute, îles alluviales, barres et hauts-fonds sableux, slikkes et schorres vaseux encadrés par des falaises crétacées et des marais Par ailleurs, le site est soumis à une pression humaine estivale très (rive Nord) et des terrasses graveleuses (rive Sud). importante, la presqu'île d'Arvert constituant un des pôles touristiques majeurs du littoral régional. Si les dunes et la forêt résistent bien à ces Il se révèle également remarquable par ses populations de poissons pressions grâce notamment aux aménagements réalisés par l'ONF, migrateurs : Esturgeon, Saumon, aloses, lamproies ; qui utilisent d'autres sont en voie de dégradation avancée ; c'est le cas, par l'estuaire à la fois comme zone de transit et comme zone de exemple, des remarquables bas-marais arrière-dunaires présents reproduction. autrefois en arrière de la Baie de Bonne Anse et dont l'intérêt biologique a été ruiné par l'invasion d'une xénophyte (Baccharis halimifolia) dont

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Évaluation de la richesse du patrimoine naturel au sens de la Composition du site (Source : INPN) Directive : Classe d'habitats % - NOMBRE D'HABITATS NATURELS D'INTERET couvert COMMUNAUTAIRE : 7 Mer, Bras de Mer 75 (53 présents en Poitou-Charentes, dont 11 prioritaires) Rivières et Estuaires soumis à la marée, Vasières 10 - NOMBRE D'ESPECES VEGETALES ET ANIMALES D'INTERET et bancs de sable, Lagunes (incluant les bassins COMMUNAUTAIRE : 6 de production de sel) (108 présentes en Poitou-Charentes, dont 4 prioritaires) Dunes, Plages de sables, Machair 1 Prairies semi-naturelles humides, Prairies 4 Habitats d'intérêt communautaire - Annexe I mésophiles améliorées Autres terres arables 5 Forêts caducifoliées 5 Slikke en mer à marées (1130)

Prés A Spartines (1320) Vulnérabilité (Source : INPN) Végétations pionnières a Salicornes (1310) L’envasement naturel, l’artificialisation des berges, les risques de Végétation annuelle des laisses de mer (1210) pollution ou de prélèvement excessif sur les stocks de certains Replats boueux ou sableux exondés à marée basse (1140) poissons migrateurs sont les principales menaces identifiées. Bancs de sable à faible couverture permanente d’eau marine (1110) Récifs (1170) Site NATURA 2000 « Directive Oiseaux » : Habitats d’intérêt communautaire du SIC de l’Estuaire de la Gironde Zone de Protection Spéciale : Bonne Anse, Marais de Bréjat et de Saint-Augustin FR5412012 Espèces d'intérêt communautaire (Annexes II et IV (en italique) de la Directive Habitats) Le document d’objectifs (DOCOB) est actuellement en cours Poissons d’élaboration. L’opérateur est l’Office National des Forêts (ONF). Esturgeon d’Europe* (Acipenser sturio*) Alose feinte (Alosa fallax) Description du site Lamproie marine (Petromyzon marinus) La baie de Bonne Anse est constituée d’une grande vasière tidale Lamproie fluviatile (Lampetra fluviatilis) partiellement fermée par une flèche sableuse, de plages de sable et Saumon atlantique (Salmo salar) dunes vives avec des séquences complètes depuis le haut de plage Grande alose (Alosa alosa) jusqu'aux fruticées pré-forestières, forêt sempervirente à Chêne vert et Espèces d’intérêt communautaire du SIC de l’Estuaire de la Gironde Pin maritime, dépressions avec nappe phréatique affleurante. En arrière des dunes et se déversant dans la baie se rencontre également un *Habitats ou espèces dont la protection est prioritaire au sens de marais enclavé sur sol tourbeux (marais de Bréjat), comportant des l’article R214-15 du code de l’environnement roselières et des saulaies naturelles. Plus à l’intérieur les marais doux prairiaux (marais de Saint-Augustin) constituent un ensemble Qualité et importance hydrologique autonome, en cuvette, sans véritable débouché naturel. L'estuaire de la Gironde est un site fondamental pour les poissons migrateurs Des séquences biodynamiques complètes depuis les vasières, le haut de plage jusqu'à la forêt avec de nombreuses associations

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végétales endémiques et beaucoup d’espèces végétales La baie constitue un site important pour le stationnement des caractérisent cet ensemble de milieux. Une petite partie du site est sternes après la période de reproduction : Sterne pierregarin, Sterne couverte d’un complexe de phytocénoses caractéristiques des dunes naine, jusqu’à 900 Sternes caugek. calcarifères sous climat thermo-atlantique, dont le climax forestier est Le Hibou des marais est observé l’hiver dans les dunes de la constitué par la forêt sempervirente à Pin maritime et Chêne vert (Pino flèche sableuse. L’Engoulevent d’Europe (forêts), le Pipit rousseline pinastri-Quercetum ilicis). (dunes) et la Gorgebleue à miroir blanc (haut du schorre) nichent. La Fauvette pitchou est un hivernant régulier dans les schorres. Ce site comporte des milieux tant littoraux, que des zones Un à quelques couples de Cigognes blanches, ainsi que des humides douces. Le marais tourbeux alcalin de Bréjat et les Marais couples de Busard cendré et de Pie-grièche écorcheur se prairiaux de Saint-Augustin ajoute à la diversité de cet ensemble. reproduisent dans les marais de Saint-Augustin. Autres espèces remarquables : Ce site, d’intérêt essentiellement national et régional, répond à La baie de Bonne Anse revêt toute son importance pour les un critère de sélection ZICO, en raison de l’effectif nicheur de Pipits oiseaux en périodes de migration et d’hivernage. Quelques espèces rousselines, qui en fait un des cinq premiers sites régionaux pour cette mentionnées sur le site, qui ne figurent pas dans l’annexe I, présentent espèce. des effectifs relativement importants au niveau régional et national : Oie cendrée (jusqu’à 1 200 ind.), Bernache cravant (353-860 ind.), L’intérêt principal du site réside dans la diversité des espèces Tadorne de Belon (236-400 ind.), Macreuse noire (jusqu’à 5 500 ind.), d’oiseaux d’eau qui exploitent la vasière et les marais en période de Huîtrier pie (jusqu’à 350 ind.), Grand Gravelot (237-870 ind.), Pluvier migration et d’hivernage. argenté (jusqu’à 320 ind.), Bécasseau variable (jusqu’à 9 500 ind.), Bécassine des marais (126-250 ind.), Courlis cendré (82-140 ind.). Parmi les espèces inventoriées, 57 sont protégées, 40 sont Une petite colonie de 13 couples de Hérons cendrés est menacées au niveau national et 29 sont menacées dans la région installée dans un petit bois en bordure du marais de Bréjat. La Sarcelle Poitou-Charentes. d’été a été observée en période de reproduction dans ce marais et y est considérée comme nicheur probable. Le Gravelot à collier interrompu niche régulièrement sur les Espèces de l’Annexe I de la Directive Oiseaux : hauts de plages et dans les dunes de la flèche sableuse. Si l’on considère l’ensemble des espèces d’oiseaux inventoriées durant toute l’année, 28 espèces de l’annexe I de la directive Oiseaux La Locustelle luscinioïde et la Rousserolle turdoïde nichent dans sont présentes dans cette zone : le marais de Bréjat. En période de migration, la Panure à moustaches Parmi les espèces patrimoniales les plus emblématiques, citons et la Rémiz penduline sont également présentes dans les phragmitaies le Butor étoilé, nicheur probable et hivernant régulier dans le marais de ce marais. Le Bruant des neiges est un hivernant régulier sur le site. de Bréjat, la Spatule blanche en halte migratoire dans la baie, la Marouette ponctuée, l’Avocette élégante (jusqu’à 400 ind. en halte Qualité et importance migratoire), la Barge rousse (45-131 ind.). Il y a 28 espèces de l'annexe I inventoriées sur ce site. Parmi Quelques espèces de rapaces exploitent le site en hivernage, les espèces patrimoniales les plus emblématiques, citons le Butor ou en halte migratoire : Busard des roseaux (également nicheur), étoilé, nicheur probable et hivernant régulier dans le marais de Bréjat, la Balbuzard pêcheur, Faucon émerillon, Faucon pèlerin. La Bondrée Spatule blanche en halte migratoire, la Marouette ponctuée, l'Avocette apivore passe en migration et niche dans la forêt de la Coubre à élégante, la Barge rousse. Quelques espèces de rapaces exploitent le proximité. site en hivernage, ou en halte migratoire : Busard des roseaux

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(également nicheur), Balbuzard pêcheur, Faucon émerillon, Faucon pèlerin. La baie constitue un site important pour le stationnement des II.1.1.2.3. Sites classés sternes après la période de reproduction : Sterne pierregarin, Sterne naine, jusqu'à 900 Sternes caugek et accueille de nombreux oiseaux La commune est concernée par un site classé : d'eau qui s'alimentent sur la vasière. Le Pipit rousseline niche dans les ¾ La Corniche des Pierrières désignée par Arrêté du 29 dunes. août 1938 (SC 51). Composition du site (Source : INPN) En site classé, tous travaux susceptibles de modifier l'état ou l'aspect du % site ne peuvent être réalisés qu'exceptionnellement après autorisation Classe d’habitats couver spéciale de l'État. t Mer et de bras de mer 8 Rivières et estuaires soumis à la marée, vasières et bancs de sables, lagunes (incluant les bassins de production de 50 II.1.1.2.4. Sites inscrits sel) Dunes, Plages de sables, Machair 20 La commune est concernée par deux sites inscrits : Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières, 10 Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, 2 ¾ La Côte St Girard - Grande Côte désignée par Arrêté du Phrygana Forêts de résineux 5 19 février 1953 (SI 62), Forêts mixtes 5 ¾ La Corniche des Pierrières désignée par Arrêté du 29

Vulnérabilité (Source : INPN) août 1938 (SI 64). Le site est soumis à une pression humaine estivale très importante. Si les dunes et la forêt résistent bien à ces pressions grâce notamment Le site inscrit fait l'objet d'une surveillance plus légère que le site aux aménagements réalisés par l'ONF, d'autres sont en voie de classé, sous forme d'avis de l'architecte des Bâtiments de France sur dégradation avancée ; c'est le cas, par exemple, des remarquables les travaux qui y sont entrepris bas-marais arrière-dunaires présents autrefois en arrière de la Baie de Bonne Anse et dont l'intérêt biologique a été ruiné par l'invasion d'une xénophyte (Baccharis halimifolia). Le Marais de Bréjat, cerné sur toute sa lisière est par des constructions touristiques, fait l'objet de travaux d'assèchement nuisibles à long terme à la survie des riches phytocénoses actuellement en place (bas-marais alcalin, cladiaie à Thelypteris palustris). Une pollution par métaux lourds provenant de la Gironde a également été mentionnée sur le site.

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Synthèse des zones d’inventaires et de protection des milieux naturels

Atouts Faiblesses

- Un patrimoine naturel exceptionnel - Une zone tampon très réduite entre les sites naturels et l’enveloppe - Des sites naturels de qualité, peu communs au niveau national et urbaine pour partie bien préservés, s’étendant sur près de 40% du territoire - Un mitage ancien de la forêt dunaire - Une diversité de milieux littoraux - Une pression anthropique sur des milieux littoraux sensibles (dunes, hauts - Des richesses protégées par les sites inscrits et classé de falaise…) - Des sites classés et inscrits aux portes des habitations

Enjeux

- Protéger les zones naturelles patrimoniales des destructions directes - Protéger les richesses tout en maintenant les activités compatibles - Trouver le juste équilibre entre la préservation des espèces et habitats patrimoniaux et les activités économiques compatibles avec leur préservation et une fréquentation touristique - Ne pas générer d’incidences directes et indirectes sur ces zones (y compris sur les eaux littorales)

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II.1.3. Sites faisant l’objet de mesures de protection foncière

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II.1.3.1. Massif forestier classé en forêt de protection

Depuis le 11 août 1989 (décret), le massif de la presqu’île d’Arvert, situé sur les communes de , , Saint-Augustin et Saint-Palais-sur-Mer, est classé en forêt de protection de type dunaire et pour une surface totale de 6 717,77 hectares.

II.1.3.2. Zone de préemption du Conseil Général Synthèse des mesures de protection par maîtrise Le département dispose d’un droit de préemption au titre des Espaces foncière Naturels Sensibles. Ce droit peut être concédé au Conservatoire du Littoral, à la commune…. Atouts Faiblesses - Une zone de préemption des - Une absence de zone de Espaces Naturels Sensibles Il n’existe pas de règle prédéfinie de répartition entre ces 2 organismes. préemption et de protection Toutefois, le Conseil Général ne s’est pas porté acquéreur sur la permettant de contrôler commune. l’aliénation des zones foncière à l’Est du massif naturelles

II.1.3.3. Site géré par le Conservatoire du Enjeux Littoral - Apporter des éléments dans le règlement d’urbanisme favorisant les acquisitions à moindre coût des secteurs les plus intéressants La Forêt des Combots d’Ansoine (1011 hectares) a été acquise entre 1978 et 2004 par le Conservatoire du Littoral. Dès son acquisition, sa (aucune desserte par les réseaux électrique et eau, reconstruction gestion a été confiée à l’ONF. interdite en cas de sinistre) Cette forêt borde la partie Sud de la presqu'île d'Arvert en Charente Maritime et s'intègre au massif forestier qui s'étend sur plus de 10 000 hectares entre Ronce-les-Bains, la Tremblade et Royan. De nombreuses protections réglementaires s'appliquent au site, la fréquentation touristique étant l'une des plus intenses du littoral charentais. Ce site appartient au Site d’Intérêt Communautaire « Presqu’île d’Arvert ».

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II.1.4. Les trames vertes et bleues

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collectivités territoriales et les parties concernées sur une base a) Généralités contractuelle. La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement Les Trames vertes et bleues sont une mesure phare du Grenelle de national pour l'environnement, dite "Loi Grenelle II", propose et précise l’Environnement visant à enrayer le déclin de la biodiversité par la ce projet parmi un ensemble de mesures destinées à préserver la préservation et la restauration des continuités écologiques ou corridors diversité du vivant. Elle prévoit notamment l’élaboration d’orientations écologiques. nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités Les Trames vertes et bleues constituent un outil d’aménagement du écologiques, ces dernières devant être prises en compte par les territoire dont l’objectif est de (re)constituer un réseau écologique schémas régionaux de cohérence écologique co-élaborés par les cohérent, à l’échelle du territoire national, pour permettre aux espèces régions et l'État. Les documents de planification et projets relevant du animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de niveau national, notamment les grandes infrastructures linéaires de se reposer, etc., en d’autres termes, d'assurer leur survie, et permettre l'État et de ses établissements publics, devront être compatibles avec aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services. ces orientations. Les documents de planification et projets des Les continuités écologiques correspondent à l'ensemble des zones collectivités territoriales et de l'État devront prendre en compte les vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors schémas régionaux. écologiques) qui permettent à une population d'espèces de circuler et d'accéder aux zones vitales. Les Trames vertes et bleues sont ainsi Ces schémas régionaux étant en cours de réflexion, le présent composées des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les document vise à mettre en évidence, à une échelle plus locale, les relient. corridors écologiques et leurs ruptures afin de les intégrer à la réflexion menée lors de l’élaboration du Plan d’Aménagement et de Le terme « corridor écologique » ou « corridor biologique » désigne un Développement Durable du PLU. ou des milieux reliant fonctionnellement entre eux différents habitats vitaux pour une espèce ou un groupe d’espèces (habitats, sites de reproduction, de nourrissage, de repos, de migration, etc.). b) Méthode d’élaboration et de détermination Ces structures écopaysagères permettent de connecter ou reconnecter des corridors écologiques entre elles plusieurs sous-populations (patchs). Elles permettent la migration d’individus et la circulation de gènes (animaux, végétaux ou La première étape consiste à identifier les zonages écologiques fongiques) d’une sous-population à l’autre. déterminés par les services de la DREAL auxquels s’ajoutent les La restauration d’un réseau de corridors biologiques (maillage ou trame secteurs particuliers et ayant un intérêt écologique précédemment écologique) est une des deux grandes stratégies de gestion identifié sur le territoire d’étude. restauratrice ou conservatoire pour les nombreuses espèces menacées L’analyse des habitats et des espèces en présence permet d’envisager par la fragmentation de leur habitat. L’autre, complémentaire, étant la le fonctionnement des écosystèmes, leurs interactions et les échanges protection ou la restauration d’habitats. entre zones homogènes. Les corridors écologiques les plus évidents sont souvent les vallées et La superposition cartographique des zonages naturels, de l’occupation les boisements. Toutefois, la notion de corridor est à considérer en des sols, et des structures paysagères (haies, cours d’eau, boisements) fonction des espèces en présence et de leurs habitats. identifiés sur le terrain permet de visualiser les distances entre zones homogènes (forêt, culture, bocage…). A cela s’ajoutent les structures La loi n°2009-967 du 3 août 2009 de mise en œuvre du Grenelle de pouvant constituer un obstacle ou une contrainte (route, urbanisation, l'Environnement dite "Loi Grenelle I" instaure dans le droit français la falaise…). Ainsi sont déterminées les connexions les plus favorables et création de la Trame verte et bleue, d'ici à 2012, impliquant l'État, les les plus courtes entre zones homogènes.

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Ces connexions sont ensuite confirmées ou démenties en fonctions des B) Échelle intercommunale espèces potentiellement présentes (bibliographie, terrain) et de leurs A l’échelle intercommunale, plusieurs corridors écologiques peuvent affinités pour les habitats et structures paysagères identifiées. être mis en évidence. Lorsque cela est envisageable, les connexions sont vérifiées par des investigations de terrain visant à confirmer l’état des habitats et des Les différents canaux et cours d’eau jouent ainsi les rôles de corridors structures paysagères et rechercher des indices de présences des aquatiques pour les poissons migrateurs notamment. espèces (traces, coulées…). L’ensemble de ces paramètres permet alors d’estimer la présence des La forêt de la Coubre offre un site de nidification et de repos de choix principaux corridors écologiques à l’échelle d’un territoire. pour de nombreuses espèces d’oiseaux ou de chiroptères se nourrissant dans les marais voisins. De véritables couloirs aériens prennent ainsi place entre ces deux milieux. c) Identification des corridors écologiques La côte et la zone intertidale peuvent également constituer des voies A) Le SCOT de déplacement intéressantes pour les espèces de bord de mer ou s’y Le Document d’Orientations Générales (DOG) du Schéma de nourrissant (oiseaux en migration par exemple). Cohérence Territoriale du Pays Royannais, approuvé le 25 Septembre De plus, des espèces marines passent au large ou sur les rivages de la 2007, énonce l’objectif suivant : B.1.4. Les corridors biologiques et commune. coupures vertes à protéger : « Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du S.Co.T. Enfin des corridors terrestres se détachent aussi. La Forêt de la précise dans le chapitre III, qu’il est nécessaire de préserver des Coubre et les rives, les zones humides et les espaces naturels en coupures vertes entre les groupes de constructions existants et de bordures du ruisseau le Pérat offrent de multiples possibilités aux conserver des corridors biologiques. Le schéma ci-après précise les espèces terrestres présentes (grande faune, mammifères semi secteurs autour desquels la préservation des coupures vertes et aquatiques, amphibiens, etc.). corridors biologiques mérite une attention particulière à l’échelle du SCoT. » L’urbanisation aux abords du boisement de la Forêt de Saint-Augustin « Les Plans Locaux d’Urbanisme, notamment, devront veiller à rendre ne permet plus aux espèces de se déplacer, et notamment de quitter la ces espaces inconstructibles dans leur grande majorité, et notamment à forêt pour rejoindre d’autres espaces attractifs voisins (marais, cultures, interdire le développement des Hébergements Légers de Loisirs etc.). Une seule issue est encore possible, au lieu-dit « le Gois ». De (H.L.L). Le tracé des corridors biologiques et coupures vertes est nombreux indices de présence y ont été recensés (empreintes de indicatif. L’objectif est de conserver des « passages », leur sanglier, etc.). Certaines espèces terrestres présentes, utilisant positionnement précis relève de choix communaux. Précisions par actuellement cette voie de déplacement, seraient susceptibles de ailleurs que les coupures d’urbanisation identifiées dans ce document causer des dégradations ou de s’introduire dans les espaces urbains en sont uniquement celles qui présentent un intérêt communautaire. Elles cas de modifications ou de ruptures de ce passage (sanglier, chevreuil, ne sont pas exclusives. Les coupures d’urbanisation d’intérêt local cerf, etc.). seront déterminées dans le cadre de la mise en oeuvre ou de la transformation des documents d’urbanisme communaux. » (Source : SCOT Pays Royannais)

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Extrait du DOG du SCoT du Pays Royannais

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Atouts Faiblesses - Des échanges fonctionnels - Une proximité de la forêt qui entre forêt et marais peut engendrer des - Un corridor terrestre très intrusions de grand gibier attractif au Nord-Est de la sur les propriétés lors des commune déplacements - Un corridor terrestre contraint par l’extension urbaine Abords de la Forêt Saint-Augustin Enjeux

- Protéger et/ou aménager des espaces de circulation pour la grande faune - Maintenir les liens entre les marais et l’estuaire (hors commune) - Garantir la libre circulation sur l’estran et entre les conches

Empreintes de sangliers identifiées aux abords de la Forêt Saint Augustin

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II.1.5. Synthèse du contexte écologique

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Au regard de l’occupation des sols, des inventaires et des zones de protection Natura 2000, les enjeux environnementaux de la commune reposent donc majoritairement sur la moitié Nord de la commune (boisements, etc.), le littoral et le maintien des continuités écologiques existantes.

Près de 40% du territoire communal s’avère concerné par un zonage de protection du milieu naturel (Forêt de la Coubre notamment). Toutefois la zone tampon entre l’enveloppe urbaine et les sites naturels apparaît très réduite.

Le littoral est un espace particulièrement sensible et soumis à de multiples et fortes pressions, anthropiques (urbanisation, aménagements, fréquentation, tourisme, etc.) mais aussi environnementales (érosion, tempêtes, etc.). Le mitage de la forêt dunaire, ancien, diminue son efficacité écologique et son rôle protecteur. La Grande Plage, bien que peu aménagée, se révèle ainsi fragile.

Les échanges fonctionnels existant entre forêt et marais sont de plus en plus contraints par l’extension de l’urbanisation. Le corridor terrestre très attractif identifié au Nord-Est de la commune se positionne comme un élément capital à l’échelle communale, voire supra-communale.

Sur la commune les enjeux environnementaux sur l’estran (hors problématique de qualité des eaux) paraissent modérés. Il existe toutefois, un intérêt particulier des hauts de falaise (20 à 50 m) qui, en plus de constituer une marge de recul vis-à-vis du risque d’érosion, présentent souvent des pelouses intéressantes sur le plan floristique et faunistique.

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Atouts Faiblesses

- Un territoire essentiellement forestier et « naturel » au Nord-Ouest - Au Sud-Ouest une côte rocheuse anthropisée - Une urbanisation dense au Sud-Est en continuité avec - Au Nord-Ouest une côte sableuse fragile mais peu aménagée l’agglomération de Royan - Une zone tampon entre les sites naturels et l’enveloppe urbaine - Des espaces verts intra-urbains sans rôle écologique mais très réduite attractifs pour la promenade et les loisirs - Un mitage ancien de la forêt dunaire - Un patrimoine naturel exceptionnel - Une pression anthropique sur des milieux littoraux sensibles - Des sites naturels de qualité, peu communs au niveau national et (dunes, hauts de falaise…) pour partie bien préservés, s’étendant sur près de 40% du territoire - Des sites classés et inscrits aux portes des habitations - Une diversité de milieux littoraux - Une proximité de la forêt qui peut engendrer des intrusions de - Des richesses protégées par les sites inscrits et classés grand gibier sur les propriétés lors des déplacements - Des échanges fonctionnels entre forêt et marais - Un corridor terrestre contraint par l’extension urbaine - Un corridor terrestre très attractif au Nord-Est de la commune

Enjeux

- Maintenir la continuité des espaces - Stopper l’artificialisation le long de la côte (risque, fragilisation, perte du rôle protecteur, etc.) - Protéger les zones naturelles patrimoniales des destructions directes - Protéger les richesses tout en maintenant les activités compatibles - Trouver le juste équilibre entre la préservation des espèces et habitats patrimoniaux et les activités économiques compatibles avec leur préservation et une fréquentation touristique - Ne pas générer d’incidences directes et indirectes sur ces zones (y compris sur les eaux littorales) - Protéger et/ou aménager des espaces de circulation pour la grande faune - Maintenir les liens entre les marais et l’estuaire (hors commune) - Garantir la libre circulation sur l’estran et entre les conches

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II.2. CONTEXTE HYDROLOGIQUE

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II.2.1. Généralités

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La commune appartient au bassin Adour-Garonne.

Elle se situe sur deux bassins versants : la Seudre, fleuve côtier de Charente-Maritime, sur environ 10% du territoire et les fleuves côtiers de Charente-Maritime, hors Seudre sur les 90% restant.

Elle est concernée par deux Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) : - le SAGE « Seudre » dont le périmètre a été arrêté le 30/01/2009 et actuellement en phase d’élaboration. La structure porteuse est le Syndicat Mixte d'Accompagnement du SAGE de la Seudre. Les enjeux sont la gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau et la reconquête des habitats. - le SAGE « Estuaire de la Gironde et milieux associés » validé par la CLE en septembre 2010 puis soumis à enquête publique en 2011.

Un cours d’eau traverse la commune : le ruisseau Le Pérat (S0131352). Cours d’eau de deuxième catégorie piscicole (cyprinidés dominants), son linéaire s’étend sur 5km environ.

La commune de Saint-Palais-sur-Mer est incluse dans la Zone de Répartition des Eaux (ZRE) des fleuves côtiers de l'estuaire de la Gironde.

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II.2.2. Qualité des eaux côtière et eaux de baignade

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Les masses d’eau constituent le référentiel cartographique élémentaire de la Directive Cadre sur l’Eau et servent d'unité d’évaluation de la qualité des eaux.

Saint-Palais-sur-Mer dispose d’environ 8 kilomètres de côte. Elle est concernée par une masse d’eau côtière : le « Panache de la Gironde » (FRFC04). Il s’agit d’une masse d’eau de type C6, soit définie comme « côte principalement sableuse très exposée ». Statio Elle n’est pas suivie au titre du contrôle de surveillance de la DCE 2000/60/CE

L’état écologique et l’état chimique de cette masse d’eau se révèlent qualifiés de bons.

Leurs objectifs d’atteinte de bon état sont respectivement envisagés pour 2015 et 2021. Les objectifs d’atteinte du bon état global s’avèrent ainsi fixés à 2021.

La commune dispose de quatre points de baignade suivis par les services de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Plage du Platin Figure 1 : Plages de Saint-Palais-sur-Mer faisant l'objet d'un suivi

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Conformément à la réglementation (décret n°2008-990 du 18 septembre 2008 qui transpose la directive 2006/7/CE) la Communauté L’ARA et la commune de Saint-Palais-sur-Mer travaillent à la mise en d’Agglomération Royan Atlantique (CARA) a fait réalisée les profils de place et à la réalisation de ces mesures préventives. baignade de son territoire. Ceux de la commune de Saint-Palais-sur- Mer ont été rendus fin 2010. La plage dite « du Bureau » se révèle être la plus sensible aux évènements pluvieux où les simulations montrent la situation océanographique la plus contraignante concernant la dispersion des Ces profils de baignade mettent en évidence : effluents du rejet pluvial sur la plage de la Conche du Bureau • L’influence du rejet de la station d’épuration en fonctionnement correspond donc à : normal apparaît négligeable. En revanche, un - Une marée de faible coefficient favorisant la stagnation de fortes dysfonctionnement du dispositif de désinfection des stations concentrations de polluants ; d’épuration de St-Palais / Les Mathes entraînerait un - La présence de vent qui a tendance à pousser ces eaux très chargées dépassement de valeurs impératives sur l’ensemble des plages vers l’Est de la plage et ainsi étendre les effluents sur l’ensemble de la de la commune conche ; • Que les exutoires pluviaux peuvent générer un déclassement - La phase de la marée comprise entre 3 h avant et 3 h après la Pleine de la qualité de seaux de baignade en cas d’épisode pluvieux Mer. intense • Que certains postes de refoulement, peuvent, en cas de dysfonctionnement générer une pollution des plages. Toutefois, les déclassements ont été rares et principalement dus à des pollutions diffuses ponctuelles et la qualité des eaux de baignade pour les plages de Saint-Palais-sur-Mer selon directive 2006/7/CE est Un ensemble de mesures de gestion préventives et de procédures à excellente. appliquer ont été décrites. Elles concernent notamment : • Mise en place d’un programme de curage préventif du réseau d’eaux pluviales et l’amélioration des la gestion des eaux Tableau synthétique de la qualité des eaux de baignade selon la directive 76/160/CEE – Source ARS - pluviales (actualisation du diagnostic et mise en œuvre) ; 2008 2009 2010 2011 • Curage préventif annuel du réseau d’assainissement (proche Plage de la Grande Côte A A B A plage et en amont des postes) ; Plage du Platin A A C* A • Mise en place d’une cellule de crise en cas de Plage de la Conche dite « du A B A A dysfonctionnement ou résultats d’analyses non conforme à la Bureau » station d’épuration. Plage de Nauzan A A B A

* Le déclassement en 2010 de la plage du Platin est la conséquence d’une pollution ponctuelle probablement liée à une déjection canine à proximité du prélèvement.

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Synthèse du contexte hydrologique

Atouts Faiblesses - Des eaux littorales de bonne -Des eaux littorales rendues qualité particulièrement sensibles par leurs - Une influence négligeable du usages et soumises à des rejet de la station d’épuration pressions - Pollutions diffuses ponctuelles -Plage du Bureau sensible aux rares évènements pluvieux -Rares déclassements Enjeux - Prendre les mesures nécessaires pour garantir une bonne qualité des eaux littorales

Figure 2 : Plage de la Conche du Bureau (Source : Profil de baignade) - S’insérer dans le cadre du SMVM

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II.3.CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE

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• Utilisation : Agricole, Alimentation en Eau Potable, Les éléments relatifs au contexte hydrogéologique ont des implications • Qualité : bicarbonatée calcique, au regard de la protection de la ressource en eau potable (Cf. chapitre • Vulnérabilité : forte, II.4.1.). • Principales problématiques : teneurs en nitrates élevées, D’après l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, la masse d’eau souterraine • Classement du système piézométrie/qualité : renforcée. sur la commune, répertoriée sous le code « FRFG094 » et le nom « Calcaires et calcaires marneux du santonien-campanien BV Charente-Gironde » présente un objectif d’atteinte du bon état global pour 2027. Ses états quantitatif et chimique sont qualifiés de mauvais actuellement Source : SIEAG).

Les pressions agricoles y apparaissent qualitativement et Atouts Faiblesse quantitativement importantes et les pressions domestiques - Présence d’une nappe - Aquifère fortement vulnérable (assainissement, prélèvement, phytosanitaire, etc.) moyennes. superficielle alternative à en zone urbanisée Toutefois, les enjeux liés aux sensibilités par les pollutions agricoles l’arrosage par l’AEP - Intrusion d’eaux salines sortent du champ de compétence du document d’urbanisme. - Teneurs en nitrates élevées

Les aquifères libres recensés sont : Enjeux - Aquifère dunaire / Arvert (401b) au Nord ; sous-système - Assurer une ressource suffisante et de qualité pour les besoins monocouche lié au complexe dunaire de la côte atlantique et agricoles principalement de la presqu’île d’Arvert. Sa description est la - Assurer une ressource suffisante et de qualité pour les besoins en suivante eau potable • Lithologie du réservoir : sables éoliens, • Utilisation : Agricole, domestique, Alimentation en Eau Potable, industriel, zoo, • Qualité : possibilité de teneurs en Fer élevées et invasion marine possible, • Vulnérabilité : moyenne, • Principales problématiques : faibles débits – biseau salé, • Classement du système piézométrie/qualité : surveillance non nécessaire, piézomètre à La Tremblade.

- Région de Royan / Santonien et Campanien de Gironde (117a0) au Sud ; sous-système aquifère multicouche libre à captif : • Lithologie du réservoir : calcaires, calcaires argileux,

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II.4. DOCUMENT DE PLANIFICATION LE SDAGE ADOUR-GARONNE

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B- Réduire l’impact des activités humaines sur les milieux Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux aquatiques (SDAGE) Adour-Garonne adopté en novembre 2009 et couvre la période 2010-2015. Le S.D.A.G.E. Adour-Garonne a été élaboré afin Agir sur les rejets issus de l’assainissement de répondre aux préconisations de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) collectif et individuel d’octobre 2000. Circonscrire les derniers foyers majeurs de pollution industrielle, réduire ou supprimer les Assainissement collectif L’ensemble des objectifs du SDAGE vise l’obtention du bon état rejets de substances dangereuses et efficace des eaux. Pour les eaux de surface, le bon état est obtenu lorsque toxiques Gestion des eaux l’état écologique (ou le potentiel écologique) et l’état chimique sont Réduire les pollutions diffuses pluviales simultanément bons. Pour les eaux souterraines, le bon état est Préservation des milieux obtenu lorsque l’état quantitatif et l’état chimique sont simultanément Réduire l’impact des activités sur la remarquables bons. morphologie et la dynamique naturelle des milieux

Les orientations fondamentales et les dispositions prévues sont C- Gérer durablement les eaux souterraines présentées dans le tableau suivant ainsi que les mesures prises pour respecter les objectifs le concernant (les objectifs du S.D.A.G.E. ne Gérer durablement les eaux souterraines concernant pas le projet seront mentionnés NC dans le tableau Préserver et restaurer les fonctionnalités des suivant). milieux aquatiques et humides Gérer, entretenir et restaurer les cours d’eau Préservation des Préserver, restaurer et gérer les milieux OBJECTIFS DU S.D.A.G.E. Application au projet continuités écologiques aquatiques à fors enjeux environnementaux A- Créer les conditions favorables à une bonne gouvernance Préserver et restaurer la continuité Mobiliser les acteurs locaux, favoriser leur écologique organisation Conforter la gestion concertée D – Assurer une eau de qualité pour les activités et usages Coordonner la gestion interbassins respectueux des milieux aquatiques Optimiser l’action de l’État Mieux communiquer, former et informer Surveillance de la qualité Protéger les ressources superficielles et Surveillance de la qualité Renforcer les connaissances sur l’eau et les des eaux de baignade souterraines d’eau potable des eaux de baignade, milieux aquatiques Mise en place de profil Assurer la qualité des eaux de baignades en profil de baignade S’assurer de l’acceptabilité socio- de baignade eau douce et littorale Réduire les sources de économique des actions pollution des eaux Rechercher une meilleure transparence souterraines économique (assainissement, eaux Renforcer le caractère incitatif des outils pluviales, etc.) financiers

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E – Maîtriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique

Rétablir durablement les équilibres en période d’étiage NC Faire partager la politique de prévention des inondations pour réduire la vulnérabilité F – Privilégier une approche territoriale et placer l’eau au cœur de l’aménagement du territoire Concilier les politiques de l’eau et de l’aménagement du territoire Développer une politique territoriale adaptée Prise en compte et aux enjeux des zones de montagne intégration de la loi Développer une politique territoriale adaptée littorale dans le PLU aux enjeux des milieux littoraux, cohérent avec le Grenelle de la Mer Tableau 2 : compatibilité du projet avec le S.D.A.G.E. Adour-Garonne

Au regard des problématiques évoquées notamment concernant les rejets urbains, toutes les mesures ont été prises afin de ne pas porter atteinte à la qualité des milieux.

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II.5. RESSOURCES NATURELLES

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II.5.1. Sources d’alimentation en eau potable

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La commune de Saint-Palais-sur-Mer est alimentée en eau potable par le réseau de Saint-Palais-sur-Mer.

La distribution est assurée par la Compagnie des Eaux de Royan.

En 2009, la commune comptait 6 203 abonnés.

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II.5.2. Périmètres de protection AEP

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La commune est concernée par le captage d’eau potable « Bel-Air » situé sur la commune de Vaux sur Mer (Source : ARS).

Extrait de l'arrêté portant déclaration d'utilité publique du captage "Bel-Air" à Vaux-sur-Mer Environ 1,6 hectares de surface au lieu-dit Bel-Air, au niveau du giratoire appartiennent au périmètre de protection rapprochée du captage.

Sur ce secteur, la création et l’exploitation de tout puits ou forage d’une profondeur supérieure à 50mètres, à la seule exception des forages destinés à la production d’eau potable, reconnu d’utilité publique sont interdites. Certaines activités en place ont également été supprimées : ferrailleur, brocanteur, caravanes et mobil homes.

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II.5.3. Activités agricoles

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(Sources : INAO 2010)

L’activité agricole est peu représentée sur la commune de Saint-Palais- sur-Mer. Seules 3 exploitations étaient recensées en 2000 (Source : RGA 2000) et la Surface Agricole Utilisée équivalait à 364 hectares.

L’ensemble de la commune est toutefois située dans l’aire des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC), Beurre Charentes-Poitou, Beurre des Charentes, Beurre des Deux Sèvres, Cognac ou Eau-de-vie de Cognac ou Eau-de-vie des Charentes, Esprit de Cognac et Pineau des Charentes (blanc, rosé ou rouge) ; ainsi que dans les aires géographiques des Indications Géographiques Protégées (IGP) Agneau du Poitou-Charentes, Charentais –blanc, rouge et rosé), Charente- maritime (blanc, rouge et rosé) et Jambon de Bayonne.

Un seul prélèvement d’eau pour l’irrigation agricole, dans la nappe phréatique, a été répertorié sur la commune (Source : AEAG).

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Synthèse concernant les ressources en eau potable

Atouts Faiblesses - Un enjeu de protection de la ressource en eau potable sur une surface très réduite Enjeux

- Maintenir une adéquation entre la capacité d’accueil de la commune et la capacité d’alimentation - Assurer la protection de la ressource

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II.6. IDENTIFICATION DES SOURCES POTENTIELLES DE POLLUTION

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II.6.1. Assainissement des eaux usées domestiques

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II.6.1.1. Le zonage d’assainissement des eaux usées En zone d’assainissement non collectif, chaque logement se doit d’être Source : CARA, 2012 muni d’un dispositif d’assainissement non collectif conforme et faire l’objet de contrôles réguliers de son bon fonctionnement. Le contrôle Le zonage d’assainissement collectif a été approuvé par délibération du des assainissements non collectifs est assuré par le SPANC de la Conseil Municipal le 4 octobre 2005 et a été rendu opposable par Arrêté Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA).. Communautaire du 29 décembre 2005. Il conviendra de s’assurer de la compatibilité du zonage des techniques d’assainissement avec le PLU finalisé. Une révision du zonage pourra être envisagée si nécessaire.

II.6.1.2. Modalité d’assainissement des eaux usées domestiques de la commune Source : CARA, 2012

Le maître d'ouvrage est la Communauté d'Agglomération Royan Atlantique et l'exploitant la Compagnie des Eaux de Royan (CER).

Les effluents communaux sont traités dans le système Saint-Palais-sur- Mer/Les Mathes, regroupant 14 communes avec environ 440 km de canalisations gravitaires, 160 km de refoulement, 190 postes de refoulement et une capacité de traitement de 175 000 EH (Equivalent Habitant) + 52 000 EH l’été.

Les communes concernées sont Arvert, Breuillet, Chaillevette, l'Eguille sur Seudre, Étaules, Les Mathes-La Palmyre, Médis, Mornac sur Seudre, Royan, St Augustin, St Palais sur Mer, St Sulpice de Royan, , Vaux sur Mer.

En 2010, le taux de desserte du réseau d’assainissement collectif de la II.6.1.3. L’assainissement collectif existant sur la commune commune équivalait à 97% (6 119 abonnés). Ainsi seuls 3% des Source : CARA, 2012 habitations se révèlent en assainissement non collectif. Sur la commune, le réseau de collecte est de type séparatif. Il En 1995, une étude réalisée par la société SESAER a permis d’évaluer comprend un linéaire de presque 60km de canalisations gravitaires, l’aptitude des sols de certains secteurs à l’assainissement non collectif. 21,65km de refoulement et 17 postes de relèvement permettant de Elle se révèle satisfaisante à globalement satisfaisante sur la quasi- collecter les effluents des 6 119 abonnés. totalité des sites étudiés. Seuls les abords du ruisseau Le Pérat se présentent comme inaptes.

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Le système St Palais/Les Mathes dispose de deux stations d’épuration : La capacité résiduelle actuelle du système d’assainissement se situe entre 15 000 et 50 000 EH, selon les paramètres étudiés. L’étude d’impact du système d’assainissement de Saint-Palais/Les Saint-Palais-sur-Mer Les Mathes Mise en service 1976 2008 Mathes évalue les charges collectées à terme à 230 000 EH sur les Capacité 175 000 52 000 stations de Saint-Palais-sur-Mer et Les Mathes. Régime Permanent Estival Milieu récepteur Estuaire de la Gironde, Estuaire de la Gironde, Le tableau ci-après reprend les charges collectées à terme sur le au lieu-dit « Puits de au lieu-dit « Puits de l’Aurure » système d’assainissement de Saint-Palais/Les Mathes (source Etude l’Aurure » Filière eau Boues activées, Coagulation-Floculation, décantation d’impact 2009, SOGREAH) : traitement physico- lamellaire, traitement biologique, chimique désinfection par rayonnement UV Filière boue Épaississement, Épaississement, déshydratation déshydratation & chaulage

NB : Un équivalent habitant représente la charge moyenne d’un habitant sur l’ensemble des paramètres traités par une station d’épuration. Les unités de traitement sont dimensionnées sur le paramètre le plus contraignant mais leur charge nominale officielle se base sur les paramètres organiques ou hydrauliques ce qui entraîne des arrondis des capacités de traitement.

L’unité de Saint-Palais sur Mer, située sur la commune, au lieu-dit « La Afin de vérifier la compatibilité entre les capacités de traitement de la Broussette », Chemin du Peux Blanc, présente de bons rendements station de Saint-Palais sur Mer et l’évolution de la population à épuratoires. échéance 2022, la perspective de croissance retenue dans le cadre du Des travaux d’amélioration, de modernisation et de sécurisation de cet SCOT et du présent PLU, soit 1,25% par an a été appliquée aux équipement sont réalisés sous la maitrise d’ouvrage de la CARA charges hydrauliques et organiques entrantes enregistrées sur la (désodorisation, filière boue, etc.). En 2010 un traitement de période de juin à septembre 2010. désinfection par Ultraviolet a été mis en service. Cette estimation permet de considérer l’évolution de l’ensemble des communes raccordées. Une partie de l’eau épurée de ces deux stations est utilisée pour Il en résulte qu’à l’horizon 2022, l’unité de traitement de Saint-Palais sur l’arrosage des golfs de Royan et des Mathes ainsi que des espaces Mer recevra une charge hydraulique maximale correspondant à 94 % verts de cette commune. de sa capacité de traitement et une charge organique de 80 %. Après stockage dans deux bassins à marée de 4 700 m3 et 6 000 m3 et désinfection, les eaux traitées sont rejetées en mer dans l’Estuaire de la Gironde, au niveau de la Pointe du Concié au lieu-dit « Le Puits de l’Auture », par l’intermédiaire de deux canalisations de rejet et un émissaire en mer (Ø 900 mm), à marée descendante (entre pleine mer + 30 minutes et pleine mer + 5h30 minutes).

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Atouts Faiblesses - Capacité résiduelle de - Capacité résiduelle à répartir traitement correspondant aux sur l’ensemble des communes perspectives de croissance de raccordées la zone collectée - Sensibilité de la station aux - Des améliorations récentes entrées d’eaux parasites réalisées pour limiter les nuisances et incidences Enjeux - Maintenir l’adéquation entre capacité d’accueil de la commune et capacité résiduelle de traitement

Au regard de ces éléments, il apparaît que le système d’assainissement collectif est actuellement efficace. Son dimensionnement, tel qu’il est décrit dans l’étude d’impact de 2009, permettra d’assainir les eaux usées domestiques correspondant aux perspectives de croissance de la zone de collecte, et plus spécifiquement à celles retenues dans le cadre du PLU de Saint-Palais-sur-Mer.

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II.6.2. Assainissement des eaux pluviales

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équipements permettant de collecter et de traiter les eaux pluviales Les eaux pluviales non gérées sont une source importante de pollution devront être programmés. des eaux. En effet, elles se chargent en polluants naturels et artificiels Les Plans Locaux d’Urbanisme devront veiller à ce que, pour toutes les en ruisselant et les déverser ensuite dans le milieu hydrographique extensions urbaines pouvant accueillir plus de 10 constructions superficiel ou souterrain. nouvelles, les eaux de ruissellement soient collectées et traitées. En Ces polluants comprennent (liste non exhaustive) : cas d’impossibilité technique ou de coûts démesurés, une note Ž des excédents d'engrais, d'herbicides et technique (incluse dans le rapport de présentation du PLU) ou une d'insecticides provenant des terres agricoles et des étude d’impact (pour les grandes opérations d’aménagement) pourra secteurs résidentiels; justifier du non respect de cette mesure. Ž des huiles, des graisses et des produits chimiques - Objectif B.1.5. La qualité des eaux fluviales et océaniques : Afin de toxiques provenant des ruissellements urbains et de préserver la qualité des eaux fluviales et océaniques, les eaux pluviales, la production d'énergie; sur l’ensemble du territoire, devront subir un traitement afin de limiter Ž des sédiments provenant de sites de construction les risques de pollution des eaux littorales». mal gérés et de l'érosion des berges; Ž des bactéries et des éléments nutritifs provenant du Un diagnostic a été élaboré en 1997. Plusieurs aménagements ont bétail, des excréments d'animaux et des fosses ensuite été réalisés : bassins d’orage, tranchées drainantes, etc. septiques défectueuses; Ž des dépôts atmosphériques. Il existe encore des rejets directs dont la gestion se révèle délicate en raison de difficultés foncières, techniques et économiques (plage de la La pollution diffuse est la principale cause résiduelle des Conche dite « du Bureau »). problèmes liés à la qualité de l'eau. Ses incidences varient selon les eaux et ne sont pas toujours entièrement évaluées. Cependant ces polluants ont des conséquences nocives avérées notamment sur l'approvisionnement en eau potable et sur la faune.

De plus, le Document d’Orientations Générales (DOG) du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays Royannais, approuvé le 25 Septembre 2007, énonce les objectifs suivants : - Objectif C.4. « Favoriser la collecte et le traitement des eaux pluviales : Les principaux secteurs économiques de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique, que ce soit le tourisme ou la production ostréicole, ont besoin d’une qualité des eaux de surface irréprochable. Actuellement, les réseaux de collecte et de traitement des eaux pluviales sont insuffisants et les risques de pollution sont relativement élevés. Les collectivités, dans le cadre des aménagements futurs, ne peuvent s’affranchir d’assurer la collecte et le traitement des eaux pluviales. Ainsi, lors des réflexions menées au niveau local, notamment lors de l’élaboration des Plans Locaux d’Urbanisme, des

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Carte des aménagements réalisés suite à l’audit de 1997 (Source : Mairie)

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Atouts Faiblesses - Une démarche d’amélioration de la gestion et du - Un milieu récepteur sensible (baignade) traitement des eaux pluviales engagée par la nécessitant une vigilance particulière commune - Des espaces inoccupés réduits pour l’implantation des ouvrages de gestion projetés Enjeux - Prévoir les emplacements réservés à la gestion des eaux pluviales - Favoriser l’infiltration à la parcelle pour tous les projets - Favoriser une gestion superficielle des eaux pluviales et l’infiltration - Préserver les continuités hydrauliques

La commune doit continuer à porter une attention particulière sur les secteurs nouvellement ouverts à l’urbanisation dans le cade du PLU de manière à gérer les eaux pluviales le plus en amont possible.

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II.6.3. Activités industrielles dont ICPE

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II.6.3.1. ICPE

L’Inspection des Installations Classées ne recense aucun établissement sur la commune.

II.6.3.2. Autres activités industrielles

D’après l’inventaire des sites industriels et activités de services (Source : BASIAS), 10 sites suivants sont recensés sur la commune. L’Agence de l’Eau Adour-Garonne ne recense aucun rejet industriel sur la commune

Raison(s) sociale(s) de(s) Nom(s) usuel(s) Dernière X Lambert II Y Lambert II l'entreprise(s) connue(s) adresse étendu (m) étendu (m)

Valz Claude Avenue de Garage et station service Courlay 333452 2077600 Garage MECATOP (M. Garage et dépôt de Avenue de Dos Santos) liquides inflammables Pontillac 333205 2077163 Compagnie des Eaux de Chemin du Station d'épuration Royan Peux Blanc 333013 2079098 J. DOS SANTOS - Garage Station service et garage 6 Avenue de MECATOP + cabine peinture Pontaillac 333190 2077160 Station service (centre commercial Champion) Avenue de la Coop Atlantique Ganipote 333289 2078118 Garage" - réparations, 17 Avenue Deniau Patrick peinture et station service Pontaillac 333311 2076958 SARL garage Valz (gérante Station Service - Garage - 41 Avenue de : Catherine Fayet) Cabine de peinture Courlay 333445 2077600 Corniche de Dépôt de GCL M. PRIET* Nauzan Dépôt de liquides DONGUY Louis * inflammables Garage d'entretien et 41 Avenue GARAGE VALZ SARL réparation mécanique de Courlay * Ces deux activités sont répertoriées comme terminées.

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II.6.4. Pollution des sols

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Aucun sol pollué n’est recensé sur la commune (Source : BASOL).

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II.6.5. Qualité de l’air/Déplacements

171 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

Les déplacements peuvent générer une pollution de l’air et un bilan Atouts Faiblesses carbone défavorable. Par ailleurs, le développement des déplacements - Des projets d’aménagement bien - Des zones d’engorgements et doux peut entraîner des conflits entre les usagers de la voirie tandis que avancés de stationnement anarchique le stationnement anarchique génère des nuisances visuelles et des - Un contexte favorable (loisirs, en période de pointe problèmes de sécurité. vacances) aux déplacements doux Enjeux En outre une analyse des statistiques disponibles montre, sur la - Trouver le bon compromis entre desserte routière, liaisons douces et commune, une légère baisse des immatriculations de véhicule entre la préservation des sites et paysages 2003 et 2007 et surtout une baisse des émissions moyennes de CO2 pour les véhicules neufs.

Cette tendance est moins perceptible sur les immatriculations des véhicules d’occasions.

Nombre de véhicules immatriculés et émissions moyennes de CO2/km sur la commune de Saint-Palais d'après MEDDTL 700 195

578 190 600 557 539 550 521 185 500 180 Nombres d'immatriculation 400 175 CO2 moyen neuf CO2 moyen occasion 300 170 CO2 g/kmCO2 Co2 moyen tout véhicule 165 200 Nb immatriculationsNb 160 100 155

0 150 2003 2004 2005 2006 2007

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II.7. IDENTIFICATION DES RISQUES

173 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.7.1. Les risques naturels

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II.7.1.1. Les Aléas

a) L’aléa remontée de nappe

Le risque de remontée de nappe est présent sur la commune (Source : BRGM). La sensibilité se révèle Très Faible voire Nulle, majoritairement, à Très Forte, ponctuellement dans les espaces urbanisés, au « Parc des loisirs » et sur le littoral à la « Corniche de Nauzan ». Les secteurs de « La Palud », « Le Logis Vert », « Berne », « le Gois », et le littoral avec notamment « Les Carrières » disposent également localement d’une sensibilité qualifiée de Forte.

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b) L’aléa mouvement de terrain lié au retrait gonflement des argiles

Le risque mouvement de terrain lié au retrait-gonflement des argiles est recensé sur la partie urbanisée au Sud de la commune. Il s’avère Faible à Moyen.

Le risque mouvement de terrain lié à la présence de cavités souterraines est également pressenti sur la commune.

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II.7.1.2. Les risques majeurs . La zone R4 correspond aux zones qualifiées de naturelles soumises aux aléas submersion et feu de forêt. L’inconstructibilité est la règle La commune de Saint-Palais-sur-Mer figure au dossier départemental générale. Notamment toute occupation du sol susceptible de générer des risques majeurs (DDRM) comme étant exposée aux risques l’arrivée de population supplémentaire est interdite. Sont toutefois naturels suivants : admis, sous conditions, certains travaux d’extension, d’entretien et de - d’incendie de forêts, réparation, certains ouvrages techniques et infrastructures, ainsi que - littoraux. les constructions nécessitant la proximité immédiate de l’eau et Elle dispose d’un dossier communal synthétique (DCS). certains équipements publics.

Elle est concernée par le plan de prévention des risques naturels majeurs de la Presqu’île d’Arvert (PPRN) approuvé par arrêté Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle préfectoral du 15 octobre 2003 et portant sur l’érosion littorale, la La commune a connu huit arrêtés de reconnaissance de catastrophe submersion marine et les feux de forêt. naturelle, principalement dus à des « Mouvements de terrain L’ensemble des secteurs boisés de la commune est classé en aléas consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols » faibles mais de nombreux secteurs sont classés en zone rouge. Le (Source : Prim.net) risque de submersion marine est limité principalement à des secteurs non urbanisés. Type de catastrophe Début le Fin le Arrêté du Sur le JO . La zone R1 est une zone soumise à l’aléa érosion. L’inconstructibilité du est la règle générale, conséquence de l’irréversibilité du phénomène. Inondations et coulées de boue 08/12/1982 31/12/1982 11/01/1983 13/01/1983 Mouvements de terrain 01/06/1989 31/07/1990 04/12/1990 15/12/1990 Sont toutefois admis, sous conditions, certains travaux d’entretien et consécutifs à la sécheresse de réparation, et certains ouvrages techniques et infrastructures. Mouvements de terrain 01/01/1990 31/12/1995 17/06/1996 09/07/1996 Certaines zones en érosion sont à des altitudes basses et donc consécutifs à la sécheresse et à soumises également au risque de submersion marine. Les travaux la réhydratation des sols seront donc admis sous réserve d’être réalisés au-dessus du niveau Mouvements de terrain 01/01/1996 30/09/1998 29/12/1998 13/01/1999 consécutifs à la sécheresse et à de référence fixé pour cet aléa. la réhydratation des sols . La zone R3 correspond aux zones qualifiées de naturelles soumises Inondations, coulées de boue, 25/12/1999 29/12/1999 29/12/1999 30/12/1999 à l’aléa feu de forêt fort ou faible. glissements et chocs Le principe est l’inconstructibilité. Notamment toute occupation du sol mécaniques liés à l'action des vagues susceptible de générer l’arrivée de population supplémentaire est Mouvements de terrain 01/07/2003 30/09/2003 25/08/2004 26/08/2004 interdite. Sont toutefois admis, sous conditions, certains travaux consécutifs à la sécheresse et à d’extension, d’entretien et de réparation, et certains ouvrages la réhydratation des sols techniques et infrastructures. Mouvements de terrain 01/07/2005 30/09/2005 20/02/2008 22/02/2008 . La zone B2 correspond aux zones qualifiées d’urbanisées soumises consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols à l’aléa du feu de forêt faible. La constructibilité sous conditions est la Inondations, coulées de boue, 27/02/2010 01/03/2010 01/03/2010 02/03/2010 règle générale à l’exception de certains bâtiments ou installations mouvements de terrain et chocs sensibles. mécaniques liés à l'action des . La zone B3 correspond aux zones soumises à l’aléa feu de forêt très vagues faible. La constructibilité est la règle générale, à l’exception de certaines installations classées.

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a) Inondation - Submersion La commune s’avère en effet concernée par le risque inondation, Une étude spécifique pourrait être engagée permettant d’identifier notamment par ruissellement, coulée de boue, crue et par submersion les secteurs potentiellement à risques et de préciser le tracé local marine. Ponctuellement, à l’extrémité Nord-Ouest de la commune, la des aléas et de la côte de référence à adopter, et d'adapter le côte s’avère ainsi zonée en R4, soit en zone d’aléa submersion et feu règlement en conséquence (modification ou révision ultérieure du de forêt tous niveaux confondus. Aucune habitation ne se situe dans PLU). cette zone. Les secteurs potentiellement à risques correspondent Pour ce qui concerne la submersion, le PLU la prend en compte avec le essentiellement : Plan de Prévention des Risques approuvé le 15 octobre 2003, révisé . à la zone du parc des loisirs (zonages Uaa, Uab, Uba sur partiellement le 22 juin 2007 et annexé (servitude PM1). le bâti existant, et NL) La cote des plus hautes eaux qui a été retenue dans le PPR . à la zone correspondant au ruisseau débouchant dans la Presqu'île d'Arvert est de + 4,00 m NGF IGN 69. On précise baie de Nauzan (zonages de type UE et Uba sur le bâti toutefois que cette côte a été définie pour un événement trentennal existants, NLc et Nha qui limitent la constructibilité) (et non centennale comme l'imposent les textes aujourd'hui) dans . à la zone Nord est de la commune située au abords du ruisseau du Pérat (marais de St Augustin). le document. Cette côte doit donc être considérée comme un minima au vue des études menées dans d'autres secteurs littoraux de la Charente-Maritime, et plus particulièrement pour les PPRN du bassin « Embouchure et Nord Gironde ».

En effet, au regard des relevés qui ont été effectués aux alentours de St Palais sur Mer lors de la tempête de 1999 et des évolutions prévisibles dues au changement climatique (circulaire du 30 mars 2006), il semble préférable d'envisager une cote plus élevée dans la prise en compte du risque submersion selon une approche plus conforme à celle utilisée dans le cadre du PPR Nord Gironde. Le document d'étude des aléas donne ainsi une cote de + 5,71 m NGF IGN 69 en fond de conche de Nauzan (il est probable que cette côte puisse aussi s'appliquer en fond de la conche de St Palais) et de +4,60m à 5,00m en bordure du littoral. Cette cote devra être prise en compte après mise en œuvre d’un relevé topographique complémentaire et report au plan de zonage du PLU (modification ou révision ultérieure du PLU). Il subsiste donc un doute raisonnable sur l'absence totale d'exposition d'espaces bâtis au risque submersion/inondation par remontée des eaux marines depuis les fonds de conches ou par blocage des écoulements des ruisseaux qui y débouchent (abords du lac et du marais de Bernezac).

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b) Le risque feu e) Autres risques Sur la commune de Saint Palais sur Mer, un Plan de Prévention des Risques Naturels inondation, par submersion marine et feu de L’érosion côtière est également référencée au Plan de Prévention forêt a été approuvé le 15/10/2003 (Presqu’île d’Arvert). des Risques Naturels inondation, par submersion marine et feu de forêt, approuvé le 15/10/2003. Il s’agit du zonage R1 sur la frange La forêt de la Coubre est classée R3 soit en aléa feu de forêt faible ou côtière. fort. Ponctuellement les limites de cette dernière sont zonées B2 soit aléa feu de forêt faible. Des campings sont notamment inclus dans ces La campagne nationale de mesure du radon, gaz naturellement zones. Le littoral Sud dispose d’un classement en B3 soit en aléa feu de radioactif, a permis de détecter une concentration de radon de moins de forêt très faible. De nombreuses habitations sont concernées. 50 Bq par m³ dans l'air des habitations de la commune. En France, l'exposition domestique moyenne est estimée à 68 Bq par m³. La limite c) Phénomène lié à l’atmosphère d'intervention pour les bâtiments officiels est de 1000 Bq par m3 et la valeur recommandée est de 400 Bq par m³. Il n'y a pas pour l'instant Le risque « phénomène lié à l’atmosphère », notamment Tempête et d'obligation pour l'habitat. (Source : SIGORE). grains (vent) est également recensé sur la commune de Saint-Palais- sur-Mer. Selon les déclarations en vigueur, la commune de Saint-Palais-sur-Mer est sujette à une infestation de niveau fort par les termites (Source : SIGORE). d) Séisme II.7.3. Synthèse de l’exposition aux risques naturels La commune se situe dans une zone de sismicité 2, soit faible (nouvelle réglementation 2011). La réglementation impose l’application de règles Atouts Faiblesses parasismiques pour les constructions neuves. La norme Eurocode 8, - Pas de secteur urbanisé en risque - Des secteurs ponctuels de dont l’objectif principal est d’assurer la protection des personnes contre fort nappe affleurante ou sensibilité les effets des secousses sismiques, définit ces règles. - Un PPRn prescrit (presqu’île très forte aux remontées L’arrêté du 22 octobre 2010 fixe les règles de construction parasismique d’Arvert) - Un risque mouvement de terrain pour les bâtiments à risque normal, applicables aux nouveaux - Peu d’habitations concernées par le jusqu’à moyen bâtiments, et aux bâtiments anciens dans des conditions particulières, risque submersion - Un risque feu important dans les zones 2 à 5. - Zone feu jusque dans le bourg Des prescriptions spécifiques sont utilisées pour les équipements et Enjeux installations, les ponts, les barrages, les installations classées et les - Trouver les conditions acceptables d’accueil de population (temporaire installations nucléaires. Les grandes lignes de ces règles de ou permanente) en zone de risque construction parasismiques sont le bon choix de l’implantation - Adapter le zonage et son règlement (notamment par la prise en compte de la nature du sol), la conception - Mise en place d’une stratégie de prévention des risques (Plan générale de l’ouvrage (qui doit favoriser un comportement adapté au communal de Sauvegarde, chemin coupe feu…) séisme) et la qualité de l’exécution (qualité des matériaux, fixation des éléments non structuraux, mise en œuvre soignée). - Mettre en œuvre les projets sous condition de respect du PPRn

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II.7.2. Risques industriels, technologiques et de transports

181 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.7.2.1. Industries II.7.2.2. Transports de marchandises dangereuses

Aucune industrie SEVESO n’est recensée sur le territoire communal. L’aléa transport de marchandises dangereuses est identifié sur la commune. Il peut intervenir sous trois formes distinctes ou concomitantes : une Toutefois, les établissements Proust, à Vaux-sur-Mer, sont répertoriés explosion, un incendie et/ou un dégagement de nuage toxique. pour les émissions polluantes. L’activité principale (collecte et traitement des déchets) rejette directement dans le milieu naturel (Source : SIGORE).

182 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.8. UN PATRIMOINE PAYSAGER DE QUALITE

183 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

184 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012 Source/ d’après ZPPAUP inventaire du patrimoine, Cabinet Ponant, juin 2005

LES RIVAGES

Face au plus grand estuaire d’Europe, le territoire de Saint-Palais-sur-Mer fait la transition entre un rivage où alternent plages et corniches rocheuses, et une longue plage de sable surmontée d’une profonde forêt de pins maritimes au relief dunaire mouvementé.

La côte et ses anses constituent un espace ouvert sur l’océan de grande qualité paysagère. La commune possède 5 plages de sable sur 5 kilomètres.

Ces plages sont reliées par le sentier des douaniers qui offre une promenade de grande valeur paysagère.

L’interface entre la côte rocheuse et la côte sableuse est marquée par un promontoire offrant un remarquable paysage.

Le long de la côte, les quartiers de villas balnéaires sous couvert végétal (pins maritimes et chênes verts

principalement) constituent un trait caractéristique de la ville de Saint Palais.

185 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

LES BOISEMENTS

Une forêt plantée au 19ème siècle occupe toute la partie Ouest de la commune. Elle est un élément et le point de départ d’un massif forestier qui s’étend jusqu’à l’île d’Oléron, participant à la lutte contre le recul de la côte et l’envahissement de l’intérieur par les sables. La forêt dunaire des Combôts est un vaste espace forestier qui se prolonge avec la forêt de la Courbre jusqu’à la forêt de St-Trojan sur l’île d’Oléron. Cette entité forestière constitue un espace naturel majeur.

En longeant la forêt, on constate la présence d’un couvert d’arbres continu (pins maritimes essentiellement), en bordure de côte.

Quelques petits bois ou bosquets ponctuent le paysage urbain. Notons néanmoins que ceux-ci ont été touchés par la tempête de 1999. Le parc boisé au dessus du lac marque le paysage et participe à la qualité du lac.

Lisière boisée forêt dunaire des Combôts Bois de la Coubre (extrémité est, grande Côte)

Nord commune, Les Pins Nord commune, les Pins Bois de la Monge, Moulin de la Le parc boisé au-dessus du Brunette Lac

186 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012 UN PAYSAGE RURAL SOUMIS A LA DIFFUSION URBAINE L’espace urbanisé enferme aujourd’hui des espaces agricoles qui apparaissent résiduels.

LES ABORDS DU LAC ET DU CANAL DE BERNEZAC

Le Lac : Le marais de Rhâ a été transformé en parc de loisirs. Le marais de Bernezac est fortement encerclé par l’urbanisation et le camping. Ces deux marais jouent le rôle d’exutoire des eaux de pluie et de coupure verte. Ces fonctions essentielles sur le plan paysager et écologique doivent être affirmés et des coulées vertes doivent être renforcées.

Le canal de Bernezac :

187 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

LES ESPACES PUBLICS PLANTES / LES MAILS

Ces mails et plantations de haute tige structurent les entrées de ville et les espaces publics majeurs. Ils doivent être préservés. Ces espaces ne constituent pas des espaces boisés « significatifs » au titre de la loi littoral. Les arbres sujets remarquables sont identifiés et protégés au PLU.

Entrée de ville depuis RD25 Vue depuis le croisement avenue de Courlay / avenue de Ganipote

LES PARCS ET JARDINS

Les parcs et jardins et cœurs d’îlots privés constituent des « poumons verts » à protéger en particulier dans le quartier balnéaire.

Ces espaces ne constituent pas des espaces boisés « significatifs » au titre de la loi littoral, ils ne comportent pas toujours des sujets remarquables, le classement en espace boisé classé n’y est pas adapté.

La ZPPAUP identifie et protège ces jardins de villas. Le PLU prend en compte ces espaces verts.

188 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.9. LA LOI LITTORAL

189 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

La commune de Saint-Palais-sur-Mer, riveraine de l’océan Atlantique, se voit appliquer l’intégralité des dispositions de la loi n° 86-2 du 3 janvier 1986, dite loi « littoral », relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral et les décrets pris pour son application. La loi littoral du 3 janvier 1986, relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral déterminent certaines conditions d’utilisation des espaces terrestres, maritimes et lacustres. Elles concernent notamment les espaces et milieux à préserver, les espaces proches du rivage, les coupures d’urbanisation et les ensembles boisés significatifs.

190 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012 LES ESPACES REMARQUABLES / LA BANDE DES 100 M

Les documents d’urbanisme préservent les espaces terrestres, marins, sites et paysages remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel et culturel du littoral, et les milieux nécessaires au maintien des équilibres biologiques. Le diagnostic a permis d’identifier les espaces naturels à fort intérêt écologique et les zones de fort intérêt paysager.

Ces secteurs identifiés, « les espaces remarquables », sont à préserver au titre de l’Article L146-6. du Code de l’Urbanisme.

LES COUPURES D’URBANISATION

Afin d’assurer la protection des écosystèmes littoraux et de garantir le caractère naturel des espaces proches du rivage, la loi littorale du 3 janvier 1986 (CU, article L.146-2) dispose que les PLU doivent préserver des espaces naturels présentant le caractère d’une coupure d’urbanisation.

LESd'urbanisme, ESPACES selon PROCHESdes critères liés DU à laRIVAGE Toutefois, ces critères ne sont pas applicables lorsque l'urbanisation est conforme aux dispositions d'un schéma de cohérence t Articleschéma L.146.4.2 d'aménagement du CU : « L'extension régional limitée ou decompatible l'urbanisation avec des cellesespaces d'un proches schéma du riva de mise en valeur de la mer. En l'absence de ces documents, peut être réalisée avec l'accord du représen

configuration des lieux ou à l'accueil d'activités économiques exigeant la proximité

Sur ces espaces identifiés comme « proches du rivage », la constructibilité doit être limitée, justifiée par l’existence d’une zone déjà urbanisée en continuité, et compatible avec la proximité du littoral, c’est-à-dire intégrée au paysage. tant de l'Etat dans La commune est couverte par le SCOT du Pays Royannais, lui-même compatible avec la loi Littoral. Par ailleurs la commune dispose d’une ZPPAUP, servitude réglementantle département clairement (...). les possibilitésge (...) d’évolution doit être dejustifiée l’ensemble et motivée, des quartiers dans le deplan villas local à forte valeur patrimoniale et préservant particulièrement les parcs attenants aux villas et habitations. hameaux nouveaux intégrés à l'environnement. Par dérogation aux di Lesforestières dispositions qui sont du incompatiblesPLU sont exposées avec le voisinageau chapitre des III.0.5. zones ha avis de la commission départementale compéten URBANISATIONnature à porter atteinte ENà l'environnement CONTINUITE ou aux paysages. DE L’EXISTANT Les di exploitations agricoles, à condition que les effluents d'origine animale ne soient pas accrus. » immédiate de l'eau. Article L.146.4.1 du Code de l’Urbanisme : « L'extension de l'urbanisation doit se réaliser soit en cont erritoriale ou d'un

l'urbanisation te en matière de nature, de paysages et de sites. Cet accord est refusé si les con bitéesspositions peuvent êtrede l'alinéa autorisées, précéden en dehors des espaces proches

spositions du premier alinéa ne font pas obstacle à la réalis Il n’est pas envisagé au PLU d’extensions déconnectées de la partie agglomérée de Saint-Palais-sur-Mer.inuité avec les agglomérations t, les constructions ou instal Les dispositions du PLU sont exposées au chapitre III.0.5.

lations liéeset villagesaux activités existants, agricoles soit enou du rivage, avec l'accord du préfet après 191 ation destructions travaux oude miseinstallations aux normes sont dedes PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

LES ESPACES BOISES SIGNIFICATIFS

L’ensemble des boisement significatifs au titre de la Loi Littoral doivent être classés en espaces boisés (EBC).

CONSTATS ENJEUX

Préserver le cadre naturel - Paysages préservés d’une grande richesse, S’appuyer sur les coulées vertes et valoriser le patrimoine naturel et les paysages - Patrimoine naturel, faunistique et floristique pour poursuivre l’évolution de la ville et garantir la qualité de la vie. d’intérêt, Protéger et mettre en valeur les espaces forestiers et boisés - Atouts de développement touristique, Valoriser les sites exceptionnels du littoral - Présence de risques naturels mais de faible densité sur les parties urbanisées, Valoriser les accès à la mer Assurer le maintien et la conservation des milieux naturels remarquables - Un patrimoine bâti et archéologique à préserver. Favoriser la découverte et le respect des milieux par le public

Assurer un développement durable en prenant en compte l’environnement dans tous les projets d’aménagements.

Protéger les espaces de jardins publics et privés

Identifier et préserver les arbres remarquables

Prendre en compte les risques

Requalifier les entrées de ville

192 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

SYNTHESE ET ENJEUX Principaux enjeux à intégrer au PADD

Enjeux liés à l’occupation des sols – Pertes d’Habitat

Sur Saint-Palais-sur-Mer, la protection foncière et réglementaire des boisements situés au Nord de la commune semble assurée. Il conviendra toutefois de porter attention au maintien de l’espace tampon, relativement restreint, existant entre ce milieu et le tissu urbanisé ; ainsi qu’à la limitation du mitage de la forêt dunaire. Les habitats littoraux sont soumis à de fortes pressions. Leur préservation se révèle ainsi un enjeu majeur. L’agriculture est très peu présente sur la commune. Les enjeux ici sont donc principalement la protection et la préservation des espaces remarquables (boisement, cordon dunaire, littoral, etc.) tout en maintenant leur intérêt attractif, développé sur la commune. La zone tampon entre espace naturel et milieu urbain joue un rôle important.

Enjeux liés à la préservation des sites d’intérêt communautaire

La commune est peu concernée par des sites reconnus d’intérêt communautaire sur plus de 40% de son territoire. Les enjeux concernant la préservation des espèces communautaires caractéristiques reposent sur les mêmes enjeux que ceux liés à l’occupation des sols, à savoir le maintien des milieux. La préservation des sites marins est plutôt à rattacher aux enjeux liés à la préservation de la ressource en eau.

Enjeux liés à la préservation des continuités écologiques

Sur la commune, il existe un fort enjeu lié à la préservation des continuités écologiques. Le corridor terrestre très attractif au Nord-Est de la commune doit être préservé. Il s’avère de plus en plus contraint par l’extension urbaine, ce qui pourrait entraîner des nuisances pour le voisinage mais également influencer l’évolution des populations d’espèces présentes, dont certaines présentant un intérêt.

Enjeux liés aux risques

La prise en considération des risques naturels est régie par le Plan de Prévention des Risques Naturels. L’enjeu est donc de mettre en cohérence le document d’urbanisme avec le règlement de ce plan. Il convient donc, en fonction des zones définies par le PPRn de trouver les conditions acceptables d’accueil de population (temporaire ou permanente) en zone de risque, en veillant à maintenir une zone tampon entre la zone d’exposition et l’habitat. Il convient également d’assurer les moyens de desserte pour les secours et les véhicules d’intervention.

Une réflexion menant à la mise en place d’une stratégie de prévention des risques (Plan Communal de Sauvegarde) permettra une meilleure intégration de cette problématique dans le document d’urbanisme.

Pour les risques séisme, tempête et grains, et remontées de nappes, l’information des populations reste le meilleur mode de prévention.

193 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

194 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.10. PERSPECTIVES D’EVOLUTION

195 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

II.10.1 – Perspectives d’évolution avec le POS en vigueur et ses dispositions réglementaires (bilan POS et incidences)

196 PLU Saint-Palais-sur-Mer – Rapport de présentation – – partie II - Dossier d’approbation 8 Août 2012

Le « retour » au POS de 2002 issu de l’annulation du PLU . Insuffisance des dispositifs réglementaires permettant approuvé en 2007, en plus de se trouver « obsolète » en matière de d’améliorer la gestion des eaux pluviales : règlement, emplacements réglementation (ne respecte pas la loi SRU notamment), comporte réservés, orientations d’aménagement et de programmation pour des incidences très négatives et son maintien sans élaboration du aménager des bassins de rétention notamment.. PLU conduit aux perspectives d’évolution suivantes : Perspectives d’évolution : - aggravation de la problématique « pluvial »sur le territoire

. Zones NA du POS construites dans leur quasi-totalité . Absence de corrélation entre le POS et la ZPPAUP. Perspectives d’évolution : - Un « arrêt » de la progression de l’urbanisation sur Perspectives d’évolution : des espaces de reliquats « nus », sans véritable - difficulté à appréhender et à respecter la servitude qualité naturelle (sans intérêt écologique » et qui ne « ZPPAUP » car le POS définit des règles obsolètes et non sont plus agricoles respectueuses de la préservation souhaitée par le - un durcissement de la pression foncière sur les document « ZPPAUP » zones U constructibles dans les reliquats, en arrières de parcelles, dans des parties enclavées ou très mal desservies, . Absence de dispositifs en faveur des liaisons douces - des constructions en 3e rang voire plus, ce qui n’est pas satisfaisant en matière d’urbanisme, de Perspectives d’évolution : sécurité, de cadre de vie - absence de liaisons piétonnes, vélos entre les quartiers - mutation de zones anciennement agricoles en « friches » non entretenues . Pas de zonage prévu pour l’aménagement d’une plaine de sports fonctionnelle, avec mutualisation des espaces de stationnement

Perspectives d’évolution : - maintien d’équipements dispersés, consommateurs de fonciers sans stationnement mutualisés . Absence de dispositifs en faveur de la mixité sociale et des logements, c'est-à-dire aucune obligation de réaliser des logements sociaux, malgré le déficit en logements de ce type . Zonages non adaptés sur des sites « stratégiques » (notamment sur la commune et l’obligation réglementaire d’être en le « Foyer Creusois » , la « colonie des Sylvains », la zone UE du compatibilité avec le Programme Local de l’Habitat (PLH). « Lac »).

Perspectives d’évolution : Perspectives d’évolution : - poursuite du déséquilibre en matière de mixité du - risque de voir apparaître des projets sans réflexion parc de logements, vieillissement de la population, préalable au sein du Conseil Municipal ou en commune, sur … des sites proches du centre ville, des réseaux et dessertes.

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II.10.2 – Perspectives d’évolution avec le projet de PLU

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Le PLU doit intégrer des dispositions et dispositifs réglementaires permettant d’améliorer les perspectives d’évolution de la commune :

. Amélioration des articles relatifs à l’implantation des . Inscription de dispositifs réglementaires permettant d’améliorer la constructions, redéfinition des zones constructibles « AU » gestion des eaux pluviales : règlement, emplacements réservés, (avec OAP), de réserves foncières 1AU (avec OAP) et 2AU orientations d’aménagement et de programmation pour aménager des Zones NA du POS construites dans leur quasi-totalité. bassins de rétention notamment..

Perspectives d’évolution : Perspectives d’évolution : - Une progression maîtrisée de l’urbanisation sur des - amélioration de la gestion de la problématique « pluvial »sur espaces de reliquats « nus », sans véritable qualité le territoire naturelle (sans intérêt écologique » et qui ne sont plus agricoles) - La maîtrise de l’urbanisation en arrières de . Adaptations-compléments du règlement (écrit et graphique) pour parcelles, dans des parties enclavées ou très mal assurer la compatibilité du PLU avec la ZPPAUP. desservies, - Arrêt des constructions en 3e rang voire plus, ce qui Perspectives d’évolution : n’est pas satisfaisant en matière d’urbanisme, de - difficulté à appréhender et à respecter la servitude sécurité, de cadre de vie « ZPPAUP » car le POS définit des règles obsolètes et non - Cohérence des aménagements et futures respectueuses de la préservation souhaitée par le opérations résidentielles (accès, desserte, espaces document « ZPPAUP verts…)

. Introduction de dispositifs réglementaires spécifiques permettant . Définition de dispositifs en faveur de la mixité sociale et à la commune de réfléchir sur des projets d’intérêt (collectif des logements, c'est-à-dire règles rendant obligatoire la éventuellement, ou de logements mixtes, équipements…) sur des réalisation de logements sociaux. sites stratégiques (notamment le « Foyer Creusois » , la « colonie des Sylvains », la zone UE du « Lac »). Perspectives d’évolution : - compatibilité avec le Programme Local de l’Habitat Perspectives d’évolution : (PLH). - éviter des projets au « coup par coup », sans intérêt - Rééquilibrage en matière de mixité du parc de collectif, sur des espaces importants, stratégiques. logements, rajeunissement de la population, …

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