R1 Jiift3 DES TOME XII SCIENCES SOCIALES SOCIALISTE 1974
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ACADÉMIE DES SCIENCES SOCIALES ET POLITIQUES INSTITUT D'ETUDES SUD-EST EUROPtENNES R1 JiIft3 .=.:. = = =1= TOME XII 1974 N 1 X" Anniversaire de l'AIESEE Contributions à l'étude de la romanité orientale Relations juridiques et économiques EDITURA ACADEMIEI REPUBLICIISOCIALISTE ROMANIA www.dacoromanica.ro La REVUE DES ÈTUDES SUD-EST EUROPÉENNES parait 4 fois par an. Toute commande de l'étranger (fasocules ou abonnement) sera adresséeà a ROM- PRESFILATELIA», Boite postale 2001, Telex 011631, Bucarest Roumanie, ouà ses représentants à l'étranger. La correspondance,les manuscrits et les publications (livres, revues, etc.) envoy& pour comptes rendus seront adressés à L'INSTITUT D'ÉTUDES SUD-EST EURO- PEENNES, Bucarest, sectorul 1, str.I. C. Frimu, 9, pour la REVUE DES ETUDES SUD-EST EUROPEENNES. Les articles seront remis dactylographiés en trois exemplaires. Les collaborateurs sont priés de ne pas dépasser les limites de 25-30 pag6s dactylo- graphiées pour les articles et de 5-8 pages pour les comptes rendus. EDITURA ACADEMIEI REPUBLIC!' SOCIALISTE ROMANIA str. Gutenberg, 3 bis, Bucuresti Romania www.dacoromanica.ro 1 VI Vdr=t k II1E TOME XII - 1974 N°1 EDITURA ACADEMIEI REPUBLICII SOCIALISTE ROMANIA www.dacoromanica.ro Comité de rédaction M. BERZA membre correspondant de l'Acadérnie de la Répu- bhque Socialiste de Roumame rédacteur en chef; ALEXANDRU DUTU rédacteur en chefadjoint ; EM. CONDURACHI, A. ROSETTI, membres de l'Acadérnie de laRépublique Socia- listede Roumanie ;H. MIHAESCU, COSTIN MURGESCU, D. M. PIPPIDI, membres correspondants de l'Académiede la République Socialiste de Roumanie ;AL.ELIAN, VALENTIN GEORGESCU, FR. PALL, MIHAI POP, EUGEN STANESCU www.dacoromanica.ro REVUE DES ÉTUDES SUD - EST EUROPÉENNES TOME XII 1974 N°1 SOMMAIRE .rmeAnniversaire de l'Association Internationale d'Études du Sud-Est Enropéen M. BERZA, L'AIESEE et la collaboration scientifique internationale dans l'étude du Sud-Est européen 5 Contributions a l'étude de la romanité orientale H. MIH.kESCLT. La diffusion de la langue latine dans le Sud-Est de l'Europe, VIII.. 17 Reations jvridiques et éco.lomiques VALENTIN AL. GEORGESCLT, Pour mieux connaitre rceuvre juridique de Michel Fotino (Photeinopoulos) 33 CORNELIA PAPACOSTEA-DANIELOPOLU, La Compagnie Qgrecque* de Bra§ov. La lutte pour la conservation des privilèges (1777-1850) 59 Textes et documents FRANCISC PALL, Preteso scambio di lettere tra Giorgio Brankovich, principe di Serbia, e Iancu de Hunedoara (Hunyadi) a proposito del pericolo ottomano intorno al 1450 79 TREVOR J. HOPE (Oxford), John Sibthorp's Last Expedition to the Balkans : the Accounts of Sibthorp and Dallaway about their Travels in 1794 87 CONSTANTIN VELICHI, Précisions et données inédites au sujet du capitaine Georges Marnartchov Buiukliu 103 PATRICIA HERLIHY (Harvard), A Report on the Commerce of Moldavia and Walla- chia in 1840 121 Discussions. Notes brèves A propos des Oulitches (A. A. Bo4acou-Glumpu); Le premier traité économique entre Venise et Nicée (Stefan Brezeanu) 139 Chronique Les thèmes du Me Congrès International d'Etudes du Sud-Est Européen Bucarest, (4-10 Septembre 1974) 147 REV. ETUDES SUD-EST EUROP ,XII, 1,P. 1-190, BUCAREST, 1974 www.dacoromanica.ro 4 GRIGORE CLIMA, Le Symposium : La contribution de la Science au développement industriel des pays du Sud-Est de l'Europe (Bucarest, 15-18 octobre 1973) . 149 ALEXANDRU DUTU, La Cinquième Conférence du Cercle d'étude des liens culturels du Centre et de l'Est de l'Europe (Hofgeismar, 24-28 septembre 1973) 151 Comptes Rendus H. HAARMANN, Der lateinische Lehnwortschatz im Albanischen (H. Alihliescu); PAUL LEMERLE, Le premier humanisme byzantin (Th.Bodogae);MATHIAS BERNATH, Habsburg und dieAnfangederrumanischen Nationsbildung (Adolf Armbruster); Atlasul complex Portile de Fier" (Cornet:a Belem) . 153 Notices bibliographiques 165 Livres revis 179 Index bibliographique tome XI (1973) 183 www.dacoromanica.ro XèmeAnniversaire de l'Association Internationale d'Etudes du Sud-Est Européen L'AIESEE ET LA COLLABORATION SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE DANS L'ÉTUDE DU SUD-EST EUROPÉEN* M. BERZA La fin d'une décennie et le début d'une nouvelle 6-tape dans Pactivité d'un organisme scientifique sont toujours occasion de bilans et d'examens des perspectives d'avenir. Si les premiers ne sont pas uniquement destinés a donner satisfaction aux hommes de bonne volonté qui ont ceuvré pour la réalisation d'un but commun, les seconds ont moins encore la fonetion de créer un état d'euphorie festive. Les uns requièrent autant que les au- tres,pour s'avérer réellement utiles, une évaluation lucide de l'acquis et du possible, la capacité, done, de se défendre des illusions et, ajouterais- je, un peu de l'état d'esprit de celui qui procède à un examen de con- science. Je tacherai de me soumettre à ces règles et si, malgré mon effort, je pécherai par enthousiasme, la faute en sera aux dix années que j'ai passées au sein de l'AIESEE et qui restent pour moi Pune des expé- riences les plus précieuses de mon existence. Ceci soit dit, sans autrement insister sur les lacunes ou inégalités de mon exposé, dues A, la variété des activités de notre Association, dont un petit nombre seulement me sont un peu plus familières. Aux difficultés qui viennent de la personne de celui qui vous parle s'ajoutent celles qui résident dans la nature méme des buts poursuivis par l'AIESEE et, par conséquent, dans celle des résultats atteints durant cette décennie. D'une part, les buts scientifiques, qui sont l'organisation * Conference faite dans la séance consacrée au Xe anniversaire de l'AssociationIn- ternationale d'Etudes du Sud-Est Européen (AIESEE) par le Sudosteuropa-Arbeitskreis der Deutschen Forschungsgemeinschaft, lors de sa reunion annuelle tenue A Passau,du 15 au 17 novembre 1973. REV. ETUDES SUD-EST EUROP ,XII, 1,P 5-16, BUCAREST, 1974 www.dacoromanica.ro 6 MIHAI BERZA 2 de la collaboration internationale dans le domaine des études sud-est européennes, mais aussi la stimulation de l'intéret pour ce domaine d'études, la diffusion des méthodes appropriées, la mise en vedette des problèmes les plus urgents, la promotion d'un certain esprit dans la recherche, qui, sans rien sacrifier de la rigueur scientifique, sache la diriger de préférence 1, ers les régions nourissantes de la coopération humaine et des échanges enrichissants pour tous les partenaires en présence. A Panière-plan, ou peut-être au premier plan, se trouve un facteur psychologique, difficile- ment séparable d'ailleurs des buts scientifiques que je viens d'évoquer et qui est la volonté de collaboration. D'une collaboration conçue non seule- ment comme condition nécessaire de toute réussite scientifique, mais aussi comme participation active A, la création d'un climat général d'entente dont l'impératif s'impose à toute conscience qui s'inquiète de l'avenir réservé A, notre société. Aux deux plans, les résultats sont difficilement mesurables, des que l'on sort du rayon d'action directe de l'AIESEE, pour pénétrer dans Pactivité générale déployée dans chaque pays. Une analyse de la production scientifique des dix dernières années concernant le Sud-Est de l'Europe, effectuée dans la perspective des orientations de la recherche promues par l'AIESEE, bien qu'hérissée de difficultés, serait, certes, du plus grand intérét. Le cas est pareil pour ce qui regarde l'esprit de collaboration et les formes nouvelles qu'il prendsous nos yeux. Il y a, sans doute, une grande difficulté dans toute évaluation de ce genre, qui risque d'en fausser grandement les résultats : attribuer aux rné- rites de l'AIE SEE une partie au moins de ce qui s'est réalisé par un pro- cessus normal de croissance, par une conscience plus claire des exigences du travail scientifique. Autrement dit, c'est pee-ter aux riches ! En fait, la réalité est telle qu'il est difficile de distinguer ce qui porte effectivement Pempreinte de l'AIESEE de ce qui ne constitue qu'une heureuse ren- contre. Et ceci parce que l'AIESEE est née, à son tour, de certains be- soins qui commençaient à se faire sentir et dont l'état de développement a conditionné sa réussite. Elle avait ainsi comme tâche désignée par la nature méme des choses de donner expression à ces besoins, de coordon- ner les efforts individuels existants déjà mais qui acquiéraient un tout autre poids par l'effet de cette coordination, d'orienter la recherche vers des zones dont on commençait à ressentir la nécessité, d'affermir un esprit qui -venait de poindre en lui créant les conditions nécessaires à son éclosion. Le grand mérite de l'AIE SEE est justement d'avoir pergu ces besoins en- core diffus ou timidement exprimés et d'avoir constitué, par un travail pa- tient de réflexion et d'action, les structures capables d'assurer la plus grande efficience à l'effort de renouvellement, par la coopération internationale, de8 discip1in2s qui concourent A, donner l'image complexe du Sud-Est www.dacoromanica.ro 3 L'AIESEE ET LA. COLLABORATION SCIEWITFIQUE INTERNATIONALE 7 eulopéen. Ceci nous amène, d'ailleurs, aux origines méme de l'AIESEE. L'histoire est connue, mais elle vaut bien qu'on la répète. En juillet 1962, sur l'invitation de la Commission nationale roumaine pour l'UNESCO et de l'Académie Roumaine, un colloque international consacré aux civilisations balkaniques se réunissait à Sinaia, a-vee la par- ticipation de représentants de 16 pays. Proposé dès 1960 par la délégation gouvernementale roumaine A, la XIe session de la Conférence OA ale de l'UNESCO, le colloque de Sinaia était placé sous les auspices et bénéfi- ciait de l'appui de cette Organisation. Les travaux du colloque ont été présidés par l'une des personnalités les plus attachantes de la culture rou- maine, l'inoubliable Tudor Vianu. Les thèmes mis en discussion étaient 1° Unité et diversité descivilisationsbalkaniques ;2° Les rapports de l'Orient et de l'Occident par l'inteimédiaire des Balkans.