BULLETIN SEMESTRIEL DE RETRO INFORMATION DE LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE Sommaire
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CENTRE DE SANTE DE REFERENCE DE DIOILA Votre santé, c’est notre engagement BULLETIN SEMESTRIEL DE RETRO INFORMATION DE LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE Sommaire ♦ Résultats de la surveillance épidémiologique de janvier à septembre 2016; ♦ Résultats des activités de surveillance du paludisme ; ♦ Résultats des activités de détection et de prise en charge des cas de malnutrition aigue et sévère chez les enfants de 6-59 mois ♦ Situation des cas de morsures de serpent; ♦ Intérêt des activités de vaccinations de rattrapage des enfants d’âge vaccinal; ♦ Situation des autres pathologies fébriles chez les enfants de moins de 5 ans hospitalisés. ♦ Aperçu sur les maladies tropicales négligées. Résultats de la surveillance épidémiologique. Du 1er janvier au 30 septembre , nous avons enregistré dans le district 157 cas suspects de mé- ningite( 14 cas confirmés au labo- ratoire) , 18 cas suspects de rou- geole(0 confirmés), 4 cas sus- pects de fièvre jaune et de para- lysies flasques aigues(0 confir- més), 1 cas de tétanos et de co- queluche et 0 cas des autres ma- ladies à déclaration obligatoire. Aucun des cas de MADO notifié n’est décédé. Malgré la sensibilité de notre district, certaines aires sont res- tées muettes et depuis plusieurs années pour certaines d’entre elles. (cf tableau 1), Aussi La surveillance épidémiologique dans le district est butée à un véritable problème d’achemine- ment des prélèvements vers les laboratoires nationaux, aspect qui impacte négativement la qua- lité du dispositif. Le district a transporté tous ses prélèvements vers le district de fana pour leur acheminement sur Bamako. Cee situaon entraine des déperdions importantes (cas de la méningite de la semaine 26 à la semaine 36) ou un oubli des acteurs de fana pour l’acheminement des prélè ements (cas de 2 PFA) mais aussi des di$cultés pour retrou er les conteneurs (porte- accins) en oyés pour l’acheminement des prélè ements futurs ( cas de la méningite de la semaine 28 à la Semaine 36). Ces di$cultés ne doi ent pas aussi occulter le problème majeur de base qu’est l’insu$sance des ac ités de super ision, de monitoring de la sur eillance surtout dans un conte-te marqué par une instabilité chronique du personnel (chaque année 22 à 2./ des directeurs techniques des cscom sont renou elés) . Tableau I: Situaon des aires par rapport à la noficaon Noms des Années de musme tous cas de MA- 6ola aires de santé DO/ S 7aban 1 2014 2015 2016 7assigui 0amanantoun 1 1 1 28gara 0anco 1 1 28golobou- gou 0olé 1 1 2iantjila 0aoufoulala 2A 28tobougou 1 1 1 3egne4oro 1 1 1 Sanan4oro 1 1 3io5la central Seribila 1 1 3iogo 1 1 1 Senou Fala4ono 1 1 1 Togo 2A 2A Fissaba 1 1 1 Tou4oro 1 6lè 1 1 1 NB: les cellules en gris représentent les années 6ounanbou- de musme gou 1 1 1 Résultats de la surveillance du paludisme che, les enfants de 0 à 5 ans 3epuis 2111, la sur eillance épidémiologique hebdomadaire des cas paludisme est établie. Le graphique qui suit fait état des cas nofiés ainsi que de = l’in>uence ? des campagnes de chimio pré enon saisonnière inter enues au- semaines 31 et 3.. La campagne qui de rait inter enir à la semaine 39 n’a pu Atre réalisée à cause de contraintes financières, toute chose qui a contribué à entretenir la dernière poussée des cas consta- tées depuis la S39. Résultats de la détecon et de prise en charge des cas de malnutrion aigue che, les enfants 6-5. mois 82/ des 3436 cas de malnutrion aigue sé ère aendus ont été reCus dans le programme de prise en charge (contre 24,6/ des 9119 malnutris modérés) . Seul .,3 / de ce lot ont été admis dans l’DEE2I. Il faut noter qu’aoHt et no embre, outre le fait qu’il s’agisse de périodes dites fa orables à la mulplicaon des cas de malnutrion aigue, un dépistage de masse a été faite lors des passages de la chimio pré enon saisonnière du paludisme cheI les enfants. Les enfants dépistés au cours de cee ac ité ont été intégrés au fur et à mesure de leur arri ée après leur référence par les agents distributeurs. Les malnutris modérés n’ont plus bénéficié d’aliments thérapeu- ques depuis mars 2116. Il faut noter que grJce au- inter enons dé eloppées , 98/ des enfants admis dans les programmes sont guéris, 1,2/ sont décédés et 1,9/ ont abandonné les soins. Cependant la proporon des enfants admis à l’DEE2I (741) qui décèdent est de 4,6/ mAme s’il faut noter que 67/ de ces cas sont des = décès constatés à l’arri ée. 3ans le cadre de la lue contre la malnutrion aigue modérée le district a souLert d’une rupture chronique des intrants nécessaires. Ainsi en 2116 seuls 347 cas ont été dépistés et pris en charge sui ant les protocoles en igueur cheI les enfants de 6 M.9 mois. Pour le reste des 2247 cas dépistés, seuls des conseils sur l’amélioraon et la di ersificaon de l’alimentaon de l’enfant ont été prodigués. Situaon des morsures de serpent et de chien None agro-pastorale par e-cellence , les cas de morsures de serpent enregistrés sont très fréquents. Ainsi en 12 mois, nous a ons enregistrés 1.1 cas dont 63/(soient 9. cas) ont présenté des signes majeurs de coagulaon intra asculaire disséminé (CIO3 a ec une hémorragie importante). En dehors du centre de santé de référence 29 autres cas ont pu Atre pris en charge au ni eau des CSCO7 a ec succès. Le protocole thérapeuque mis en place (protocole O7S) a permis la prise en charge e$cace de 91/ des cas, 3 sont décédés dès suites des complicaons de leur CIO3 , 6 paents ont été référés (en présence de signes d’hémo-péritoine). Sur ces 1.1 cas enregistrés seul un cas était du à une morsure de cro- talidés le reste étant du à des ipéridés. Cee situaon prou e à su$sance l’importance de ce problème de santé pu- blique qui occasionne des dépenses catastrophiques de santé( le coHt moyen des soins s’éle ant à 77111 fcfa si l’on sait que l’essenel des cas sur ient au moment des tra au- champAtres comme l’indique le graphique ci Maprès). Il urge alors pour le système de connuer ces eLorts songer à soulager les populaons du fardeau que représente les soins de cee catastrophe . Par rapport au- morsures de chien, 23 cas ont été enregistrés . Dne prise en charge a été faite pour tous ces cas grJce Intér0t des vaccinaons de ra1rapage des enfants apr2s l3hivernage L’hi ernage dans notre localité est période au cours de laquelle plusieurs illages et hameau- sont di$cilement acces- sibles en moto. Plusieurs enfants ne bénéficient pas des ser ices de accinaon. Ainsi le district a organisé en no embre et décembre une ac ité de rarapage, grJce au- eLorts de la direcon régionale( dotaon en accin ) et des communau- tés( charges récurrentes). Le graphique ci-dessous relate l’in>uence de cee ac ité sur la cou erture accinale qui a permis de raraper .74 enfants et 472 femmes enceintes. Situaons des hospitalisaons des enfants pour autres pathologies fébriles. 3ans le cadre des ac ités de l’DEE2I-Ecole, nous nous sommes intéressés à la sur eillance hebdomadaire des autres patho- logies fébriles ainsi que des nou eau- nés . Il est à noter que le district enregistre un nombre important de mort-nés face auquel des eLorts pour l’amélioraon de la qualité de la prise en charge des nou eau-nés sont déployés . Il ressort de cee analyse qu’a ec la conduite des campagne de chimio pré enon du paludisme saisonnier cheI les enfants et la communica- on interpersonnelle sur la pré enon des maladies diarrhéiques des eLorts doi ent Atre faits dans la pré enon et la prise en charge des infecons respiratoires aigues. 5es maladies tropicales négligées, n3oublions pas ses concitoyens 8ui sou9rent en silence, dans l3indi9érence: 3ans le cadre d’un partenariat entre la direcon régionale de la santé de 4ouli4oro et E23 FundTS6I, une formaon a été iniée en mars 2117 à l’intenon des paents souLrant d’éléphanasis dans le district. Pré ue pour 13 parcipants, la formaon a réuni finale- ment 21 paents et 21 accompagnateurs. L’atelier a été l’occasion pour l’équipe cadre du district de s’aperce oir de l’immensité du tra ail qui reste à accomplir et du nombre de paents qui n’ont pas été inclus dans le répertoire des cas mis en place par le district. Ce nombre s’ajoute au- 18 autres cas formés en 2116 a ec leurs ac- compagnateurs. 3es études en cours actuellement au ni eau du 3épartement d’épidémiologie et des aLecons parasitaires, mon- trent dans leurs résultats préliminaires l’e-istence d’un nombre important de paents le plus sou ent restés dans l’anonymat et sans soins. Cee pathologie qui s’obser e à tous les Jges est le plus sou ent méconnue dans nos contrées comme une pathologie pour laquelle des soins sont possibles. Le plus sou ent elle est malencon- treusement mis au compte de praques d’ensorcellement, de mau- ais sort ou de contact du pied a ec certains reples. Rédacteur en chef: 3r 0AGARO6O 7oussa, 73-7PS, 7édecin chef du district Collaborateurs: 7r Souleymane 6O2ATE, 7PS, Chargé SE et SLIS .