desDépôts Mascagni

Leoncavallo Pagliacci

-

EN COPRODUCTION AVEC L'OPÉRA DE MARSEILLE

DIFFUSION EN DIRECT LE MARDI U AOUT SUR IHU g FRANCE 3 (RÉALISATION FRANÇOIS ROUSSILLON] francs télévisions FRANCE MUSIQUE ET LES RADIOS MEMBRES DE L'UNION EUROPEENNE DE RADIO Direction musicale Mise en scène Georges Prêtre Jean-Claude Auvray

Etudes musicales Assistants à la mise en scène Janine Reiss Didier Kersten / Xavier Laforge

Chef de chant Scénographie Kira Parfeevets Bernard Arnould

Assistant à la direction musicale Costumes coordination chorale Rosalie Varda Patrick Marie Aubert Eclairages Laurent Castaingt

Orchestre National de France

Chœurs de l'Opéra-Théâtre d'Avignon Chœurs du Théâtre du Capitole et des Pays de Vaucluse de Toulouse Chef de chœurs Aurore Marchand Chef de chœurs Patrick Marie Aubert

Chœurs de l'Opéra National Maîtrise de l'Opéra-Théâtre d'Avignon de Montpellier Languedoc-Rousillon et des Pays de Vaucluse Chef de chœurs Noëlle Geny Direction Florence Goyon-Pogemberg

Musique de scène Ensemble Instrumental des Chorégies d'Orange

Les décors et peintures ont été Les accessoires ont été réalisés Les perruques sont fournies par réalisés dans les ateliers Artdeco dans les ateliers Ardeco la maison Audello (). iBucarest). (Bucarest), les ateliers de l'Opéra de Marseille et des Chorégies Les chaussures sont fournies par Les costumes des solistes, des d'Orange. la maison Calzatur Epoca (Milan) chœurs et de la figuration ont et la maison Don Quichosse été réalisés dans les ateliers de Le matériel lumière est (Mauleon). l'Opéra de Marseille. fourni par la société Arpege Son Lumière (Saint-Jeannet) et les Chorégies d'Orange Samedi 1er août à 21h30 report, en cas de mauvais temps, au dimanche 2 août à 21h30

Mardi U août à 21h30 report, en cas de mauvais temps, au mercredi 5 août à 21h30

CAVALLERIA RUSTICANA PAGLIACCI

Santuzza Turiddu Nedda Canio Béatrice Uria-Monzon Roberto Alagna Inva Mula Roberto Alagna

Mamma Lucia Alfio Tonio Stefania Toczyska Seng-Hyoun Ko Seng-Hyoun Ko

Lola Silvio Anne-Catherine Gillet Stéphane Degout

Una Donna Beppe Bénédicte Clermont-Pezous Florian Laconi

Un Contadino Franck Bard

Un Contadino Laurent Labarbe

ENTRACTE DE 30 MINUTES ENTRE LES DEUX OUVRAGES A propos de Cavalleria Rusticana et Pagliacci

Jean-Claude Auvray

C'est toujours un challenge de monter un spectacle aux Chorégies. Alors, en monter deux, et ce le même jour ! Il fallait trouver une solution pour que le dispositif scénique de Pagliacci puisse s'intégrer, du moins partiellement, à celui de Cavalleria Rusticana. Deux ouvrages qui se ressemblent en apparence, mais très différents, surtout musicalement. Ils se déroulent dans les années 1890/1900, dans le sud de l'Italie pour Pagliacci et en Sicile pour Cavalleria Rusticana. Nous avons choisi de les situer tous les deux en Sicile pour utiliser un même lieu scénique. Cela me paraissait d'autant mieux approprié que Roberto Alagna, interprète des deux ouvrages, s'est encore récemment rapproché de ses origines avec l'enregistrement de son album « Sicilien ». Nous avons transporté l'action dans les années 1950, car il était intéressant, je crois, de la situer à une époque plus proche de nous, celle de l'apothéose du néoréalisme dans le cinéma italien de Fellini, Sica, Rossellini, Lattuada, de La Strada au Voleur de bicyclettes ou à Ossessione de Visconti, un cinéma marqué par un besoin de se rapprocher des réalités humaines que l'on retrouve à l'opéra dans le vérisme à la fin du XIXe siècle, en exaltant les événements de la vie de tous les jours. Il me paraissait essentiel d'authentifier et de sublimer la charge émotionnelle engendrée par les deux faits divers ayant pour objet l'amour passion, la jalousie, le sens de l'honneur, la vengeance : des sentiments humains, certes d'une banalité assez confondante, mais qui peuvent mener à l'acte criminel. Ces deux tragédies sont teintées de chrétienté. Dans les deux ouvrages, l'action se déroule le jour d'une fête religieuse, le jour de Pâques pour Cavalleria Rusticana, et le 15 août - jour de l'Assomption - pour Pagliacci. Les deux fêtes se termineront par un sacrifice humain : un homme en sera la victime dans Cavalleria, et dans Pagliacci, ce sera une femme, pour les mêmes raisons. En Sicile, la mort n'est pas occultée. La vie est ainsi étroitement liée à la mort, les sentiments s'y expriment d'une manière directe et violente, avec une force drama- tique terrifiante que j'ai cherché à mettre en image, sans provocation gratuite, sans vouloir déranger ou perturber un public venu se divertir en écoutant une musique populaire, dans un lieu qu'ilaime. « Vis comme si tu devais mourir demain et pense comme si tu étais éternel » (proverbe sicilien).

« L'auteur a surtout voulu vous offrir un tableau réel de la vie. Il a pour seule loi que l'ar- tiste est un homme et que pour les hommes, il doit écrire en s'inspirant de la source du vrai... Regardez au fond de vos âmes, car nous sommes des êtres semblables à vous... » Ruggero Leoncavallo (Prologue de Pagliacci}. Mascagni Cavalleria Rusticana

Pietro Mascagni et Cavalleria Rusticana

Après des études musicales à Livourne, où il est né en 1863, et au Conservatoire de Milan, en compagnie de Puccini et sous la direction de Ponchielli, Mascagni entre dans une troupe lyrique itinérante, puis s'établit à Cerignola, en Apulie, en qualité de chef d'orchestre municipal. En 1889, il abandonne la composition de son opéra Guillaume Ratcliff, d'après la tragédie de Heine, pour participer à un concours organisé par l'éditeur Sonzogno, destiné à récompenser un opéra en un acte. Deux poètes livournais, Guido Menasci et Giovanni Targioni- Tozzetti, lui fournissent un livret tiré d'une pièce théâtrale de l'écrivain sicilien Giovanni Verga, Cavalleria Rusticana, créée à Turin en 1884, avec Eleonora Druse. Malgré la passion mise dans sa composition, Mascagni traverse une période de doute et hésite à envoyer son opéra. Par bonheur, sa femme Lina poste en cachette la partition qui arrive à temps pour concourir. L'ouvrage fait sensation sur les membres du jury qui lui donnent à l'unanimité le premier prix. Cette distinction s'accompagne d'une somme d'argent conséquente et surtout de la création de l'opéra primé au Théâtre Costanzi, de Rome, avec une distribution de luxe réunissant deux vedettes lyriques de l'époque, la soprano Gemma Bellincioni et le ténor Roberto Stagno, sous la direction du chef Leopoldo Mugnone. Les répétitions se déroulent dans des conditions idylliques. Les interprètes ne tarissent pas d'éloges sur l'ouvrage, Gemma Bellincioni allant même jusqu'à déclarer « qu'elle avait l'impression de chanter la musique de Verdi », comme l'écrit Mascagni à sa femme, ajoutant « et si tu savais comme elle la chante ! ». Le compositeur apprend également que sa Cavalleria Rusticana sera jouée à de Milan l'année suivante et que Sonzogno lui commandera un autre opéra. Mascagni au milieu Confirmant toutes les prédictions, la création au Théâtre Costanzi, le 17 mai 1890, est de ses interprètes triomphale. Il en est de même en Italie et à l'étranger, dans les mois qui suivent. La légende veut que Verdi ait déclaré : « maintenant, je peux mourir content; il y a quelqu'un qui continue dignement l'opéra italien. ». Mascagni ne devait plus connaître ensuite semblable réussite, malgré les qualités des ouvrages suivants : L'Amico Fritz (1891), Les Rantzau (1892), (1898), Le Maschere (1901) et (1935). Lucide, le compositeur reconnaîtra plus tard : « il est regrettable que j'aie commencé par Cavalleria. J'ai été couronné avant d'être roi. ». Avec sa Cavalleria Rusticana, Mascagni innove en écrivant le premier opéra vériste italien, exploitant une « tranche de vie » populaire, un fait divers sanglant, mettant en relief des êtres humains mus par la passion, la jalousie, la vengeance. Mascagni ouvre ainsi une nouvelle voie au théâtre lyrique, dans laquelle ne va pas tarder à le suivre Ruggero Leoncavallo avec Pagliacci.

André Segond Mascagni Cavalleria Rusticana

Analyse

La scène se déroule dans un village sicilien, le jour de Pâques.

On entend la voix de Turiddu chanter la beauté de Lola, la jeune épouse d'Alfio. Des hommes et des femmes se rassemblent sur la place du village pour assister à la messe. Ils pénétrent dans l'église. Une jeune villageoise, Santuzza, paraît, à la recherche de son fiancé, Turiddu. Elle s'adresse à la mère de ce dernier, Mamma Lucia, qui lui répond qu'il est allé chercher du vin à la ville. Mais Santuzza soupçonne Turiddu de se trouver toujours au village, car elle l'a vu se diriger du côté de la maison de Lola et d'Alfio. Ce dernier survient, chantant les joies de son métier de charretier (« Il cavallo scalpita... »). Puis il demande du vin à Mamma Lucia qui lui répond que son fils est parti en chercher. Confirmant ce que pense Santuzza, Alfio dément, car il a vu récemment Turiddu près de chez lui. Après le départ d'Alfio, Santuzza raconte à Mamma Lucia l'histoire de son amour trahi. Turiddu, qui était fiancé à Lola avant son départ pour l'armée, l'a retrouvée à son retour mariée à Alfio ; il s'est d'abord consolé en devenant l'amant de Santuzza, avant de la tromper en devenant l'amant de Lola (« Voi lo sapete,o mamma... »). Scène finale de Cavalleria Rusticana

Terrifiée par ce qu'elle vient d'entendre, Mamma Lucia se dirige vers l'église. Turiddu paraît sur ces entrefaites. Son entrevue avec Santuzza est tendue. L'arrivée de Lola, une chanson provocante à la bouche 1« Fiordi giaggiolo... »), ne fait qu'aggraver la situation. Lola pénètre à son tour dans l'église, laissant Santuzza et Turiddu face à face. Excédé, Turiddu bouscule avec violence Santuzza et court rejoindre Lola. Alfio sort à ce moment de l'église. Aveuglée par la jalousie, Santuzza met Alfio au courant de son infortune. La messe de Pâques terminée, Turiddu porte un toast à la gloire du vin (« Viva il vino spumeggiante... »), puis en offre un verre à Alfio, qui le refuse. Une telle insulte ne peut se terminer que par un duel. Turiddu provoque donc Alfio à la sicilienne, en lui mordant l'oreille. Après avoir fait ses adieux à sa mère (« Mamma,quel vino è generoso... »), Turiddu part affronter Alfio. Pressentant un malheur, Santuzza se jette dans les bras de Mamma Lucia. Rompant tragiquement le silence, une voix de femme ne tarde pas à crier que Turiddu a été tué. Leoncavallo Pagliacci

Ruggero Leoncavallo et Pagliacci

Né à en 1857, Leoncavallo suit d'abord à Bologne l'enseignement de Carducci, puis mène une existence de nomade, passant de l'Egypte à la France. Déjà l'auteur de l'opéra Chatterton, d'après Alfred de Vigny, dont personne ne veut, il entreprend une ambitieuse trilogie consacrée à la Renaissance italienne, Crepusculum, qui lui a été commandée par l'éditeur Giulio Ricordi. Devant la lenteur de ce dernier pour publier I Medici, premier volet de sa trilogie, Leoncavallo décide d'imiter Mascagni en écrivant un ouvrage similaire à Cavalleria Rusticana, dont l'histoire sera puisée dans la vie réelle. Il s'agit d'un crime passionnel, survenu dans une troupe de saltimbanques, lors d'une représentation théâtrale à Montalto, en Calabre. En sa qualité de magistrat, le père du musicien avait eu à juger cette affaire sanglante. En réalité, il semblerait que Leoncavallo se soit plutôt inspiré, en écrivant son livret, d'une pièce de Catulle Mendès, La Femme de Tabarin, jouée à Paris en 1887. Menacé d'être poursuivi en justice pour plagiat par le poète français, le compositeur se justifie dans le journal Le Figaro, en juin 1899, allant jusqu'à affirmer que son personnage de Canio, le mari meurtrier, de son vrai nom Alessandro, était toujours vivant. Une autre source littéraire possible a été relevée avec Un drama nuevo, de Manuel Tamayo y Baus, créé en 1889. Leoncavallo au milieu Quoiqu'il en soit, Leoncavallo mène rondement son affaire, écrivant en cinq mois le livret de ses interprètes et la musique de Pagliacci, que l'éditeur Sonzogno achète après la seule lecture du texte. L'ouvrage comporte deux actes et un prologue, écrit tout exprès pour le baryton Victor Maurel, créateur de Tonio. Dans le prologue, véritable manifeste du vérisme musical italien, Tonio avertit les spectateurs des intentions de l'auteur : « l'auteur a cherché à vous dépeindre une tranche de vie, ayant pour seule maxime que l'artiste est un homme, qu'il doit écrire pour des hommes, en s'inspirant de la vérité. ». Cette profession de foi trouve un écho dans ces lignes consacrées au public sicilien et parues en 1890 dans Récits de voyage, la vie errante, de Guy de Maupassant : « nerveuse à l'excès, douée d'une oreille aussi délicate que sensible, aimant à la folie la musique, la foule entière devient une sorte de bête vibrante, qui sent et qui ne raisonne pas. En cinq minutes, elle applaudit avec enthousiasme et siffle avec frénésie le même acteur...Rien ne passe inaperçu de la salle attentive et frémissante qui témoigne, à tout instant, son sentiment, et qui, parfois, saisie d'une colère soudaine, se met à hurler comme le ferait une ménagerie de bêtes féroces. ». Pagliacci est destiné au Teatro dal Verme, à Milan. La distribution réunit, outre Victor Maurel, le ténor Fiorello Giraud (Canio), la soprano Adelina Stehle-Garbin (Nedda), le baryton Mario Ancona (Silvio) et le ténor Francesco Daddi (Beppe), sous la direction musicale d'. La création, le 21 mai 1892, est triomphale, avec de nombreux passages bissés, dont la sérénade d'Arlequin de Beppe, et pas moins de quinze rappels. Comme pour l'opéra Cavalleria Rusticana, avec lequel il devient vite inséparable, Pagliacci connaît rapidement un succès planétaire, qui ne s'est plus démenti depuis.

André Segond Leoncavallo Pagliacci

Analyse

Prologue

Avant que ne commence l'action, le clown bossu, Tonio, annonce aux spectateurs qu'ils vont assister à une histoire vraie, où les personnages souffrent et pleurent comme de véritables êtres humains (« Si può ? Signore,Signori... »).

Acte I

Le jour de l'Assomption, une troupe de comédiens ambulants arrive sous les acclamations dans un petit village sicilien. Canio, le chef de la troupe, annonce la représentation du soir à laquelle il convie la population [«Un grande spettacolo a ventritrè ore... »). Tonio essaie d'aider Nedda à descendre, ce qui lui vaut une gifle de Canio, très jaloux de sa jolie femme. Les comédiens sont invités à boire à l'auberge, laissant Tonio qui préfère s'occuper de l'âne. Un villageois insinue, en plaisantant, que Tonio veut rester en tête en tête avec Nedda pour la courtiser, ce qui provoque des propos menaçants de Canio [«Un tal gioco,credetemi... »). Restée seule et encore effrayée par les paroles de Canio, Nedda s'abandonne ensuite à une nostalgique rêverie que lui inspire un vol d'oiseaux (« Quai fiamma avea nel guardo ¡...Stridono lassù... »). Tonio survient et lui avoue son amour (« So ben che difforme... »), ce qui provoque les moqueries de Nedda. Tonio essaie alors d'embrasser la jeune femme qui le repousse en le cravachant. Le bossu s'enfuit, en jurant de se venger. Epiant Nedda, Tonio la découvre en compagnie de Silvio, jeune homme qu'elle aime et à qui elle promet de partir avec lui le soir même. Tonio va aussitôt prévenir Canio, qui surprend les deux amoureux. Silvio réussit à s'échapper et Canio demande à Nedda de lui révéler le nom de son amant. Comme elle refuse, Canio s'apprête à la tuer, mais Beppe et Tonio l'en empêchent. Demeuré seul, Canio médite avec amertume sur son sort : il doit aller faire rire les spectateurs, alors qu'il a le cœur brisé (« Recitar !... Vesti la giubba... »].

Canio dans Pagliacci (gravure d'époque) Acte II

Les villageois sont rassemblés dans l'attente du spectacle. Silvio est parmi eux. La pièce qui va être jouée reflète cruellement la situation réelle de l'acte précédent. Colombine (Nedda) raconte au public que, pendant l'absence de son mari Paillasse (Canio), elle attend son amant, Arlequin. Ce dernier ne tarde pas à arriver et chante une sérénade à sa belle (« 0 Colombina... »). Alors que Colombine s'attend à voir apparaître son amoureux, c'est Taddeo qui entre et lui fait des avances. Arlequin intervient et chasse Taddeo. Un duo passionné unit Arlequin à Nedda. Lorsque Taddeo annonce la présence de Canio dans les parages, Colombine fait fuir Arlequin, en lui promettant de partir avec lui le soir même. Arrivé juste à temps pour entendre cette promesse, Canio revit ainsi, dans la comédie qu'il joue, l'infortune qui le tourmente dans la vie réelle. Oubliant alors la comédie, malgré les efforts de Nedda pour l'y ramener, Canio n'est plus Paillasse, mais un mari bafoué qui souffre (« No IPagliacco non son... »). Seul, Silvio, dans l'assistance, comprend la gravité de la situation. Alors que Canio devient de plus en plus menaçant, en exigeant le nom de son amant, Nedda essaie encore une fois de continuer la comédie, en désignant Arlequin, avant de cesser d'être Colombine pour affronter son destin de femme. Fou de jalousie, Canio se saisit d'un couteau et poignarde Nedda. Cette dernière a encore la force d'appeler à son secours Silvio, qui s'élance et qui est poignardé à son tour. Avant de laisser tomber son couteau, Canio se tourne vers les spectateurs horrifés pour leur annoncer que la comédie est finie (« La commedia è finita .'... »).

Scène finale de Pagliacci Cavalleria Rusticana Pagliacci

Bibliographie sélective

MASCAGNI LEONCAVALLO Gino Negri Gino Negri /L'opéra italien Ruggero Leoncavallo/L'opéra italien Flammarion 1987 Flammarion 1987

Guido Guerrini Laura Fua L'Arte di Pietro Mascagni Leoncavallo dans Enciclopedia della musica dans Enciclopedia della musica Ricordi 1964 Ricordi 1964

CAVALLERIA RUSTICANA PAGLIACCI LAvant-Scène Opéra LAvant-Scène Opéra Cavalleria Rusticana Paillasse Premières Loges 1983 Premières Loges 1983

Marc Honegger et Paul Prévost Marc Honegger et Paul Prévost Dictionnaire des œuvres de l'art vocal Dictionnaire des œuvres de l'art vocal Bordas 1991 Bordas 1991

Vidéographie sélective

CAVALLERIA RUSTICANA PAGLIACCI

1. Cossotto, Martino, Cecchele, Guelfi, 1. Kabaivanska, Vickers, Lorenzi, Glossop, Di Stasio, Panerai, Scala de Milan, Karajan. Scala de Milan, Karajan. DG 1968 DG 1968

2. Obratzova, Gali, Domingo, Bruson, 2. Stratas, Domingo, Andreolli, Pons, Barbieri, Rinaldi, Scala de Milan, Prêtre. Scala de Milan, Prêtre. DG 1981 DG 1981

3. Vassileva, Alagna, Piccoli, Mastromarino, Marrucci, Arènes de Vérone, Sutej DG 2006 Discographie sélective

CAVALLERIA RUSTICANA PAGLIACCI L S sont dassées Ordre de citation : Ordre de citation S ? int?9rales Santuzza, Lola, Turiddu, Alfio, Mamma Lucia, Nedda, Canio, Peppe,Tonio, Silvio, orchestre et chronologiquement orchestre et choeurs, chef, marque, année de choeurs, chef, marque, année de l'enregistrement. Les enregistrements pris sur le vif l'enregistrement. ^ 3 sont signales par la mention llivel.

1. Hug ues, Paoli, Pini-Corsi, Cigada, 1. Bruna Rasa, Marcucci, Gigli, Bechi, Badini, Simionato, Scala de Milan, Sabajno, Leoncavallo. Scala de Milan, Mascagni. Bongiovanni 1907 EM11940 2. Pampanini, Merli, Nessi, Gaietti, 2. Milanov, Smith, Bjorling, Merrill, Vanelli, Roggero, Scala de Milan, Molajoli. RCA, Cellini. EM11930 RCA 1953 3. Pacetti, Gigli, Nessi, Basiola, Paci, 3. Callas, Canali, Di Stefano, Panerai, Scala de Milan, Ghione. Ticozzi, EMI 1934 Scala de Milan, Serafin. EMI 1953 4. Petrella, Del Monaco, De Palma, Poli, Pretti, 4. Tebaldi, Danieli, Bjorling, Bastianini, Accademia di Santa Caecilia de Rome, Corsi, Maggio Musicale de Florence, Erede. Erede. Decca 1953 Decca 1958 5. De Los Angeles, Bjorling, Franke, 5. Simionato, Sarre, Del Monaco, Warren, Merrill, Me Neil, Di Stasio, Accademia Santa RCA Victor Orchestra, Choeurs Robert Caecilia de Rome, Serafin. Shaw, Cellini. Decca 1960 RCA 1953

6. Los Angeles, Lazzarini, Corelli, 6. Callas, Di Stefano, Monti, Gobbi, Sereni, Vozza, Panerai, Opéra de Rome, Santini. Scala de Milan, Serafin. EMI 1962 EMI 1954

7. Cossotto, Marino, Bergonzi, Guelfi, 7. Micheluzzi, Corelli, Carlin, Gobbi, Allegri, Puglisi, Scala de Milan, Karajan. RAI de Milan, Simonetto. DG 1965 HRE 1954 (live)

8. Varady, Gonzales, Pavarotti, 8. Carlyle, Bergonzi, Benelli, Taddei, Cappuccini, Bormida, Panerai, National Philharmonie Orchestra, Scala de Milan, Karajan. London Voices, Gavazzeni. DG 1965 Decca1977 9. Dessi, Pavarotti, Gavazzi, Pons, Coni, 9. Caballé, Hamari, Carreras, Philharmonia Orchestra, Philadelphia Manuguerra, Varnay, Boys Choir, Muti. Philharmonia Orchestra, Ambrosian Philips 1992 Chorus, Muti. EMI 1979 10. Frittoli, Cura, Castronovo, Alvarez, Keenlyside, 10. Norman, Senn, Giacomini, Royal Concertgebouw Orchestra, Hvorostovsky, Laghezza, Netherlands Radio Choir, Chailly. Orchestre et Chœurs de Paris, Bychkov. Decca1999 Philips 1991