MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT Unité-Progrès-Justice ………..………... SECRETARIAT GENERAL ………..……….... DIRECTION GENERALE DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL

ETUDE DE REFERENCE DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN DANS LE CADRE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PADEL ET DU PUS-BF

Version Finale

Décembre 2019

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES...... 1 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ...... 5 LISTE DES CARTES ...... 7 LISTE DES GRAPHIQUES ...... 10 LISTE DES TABLEAUX ...... 12 PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES ...... 15 RESUME ...... 17 INTRODUCTION ...... 19 PREMIERE PARTIE : GENERALITES ET PRESENTATION DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN ...... 20 I. GENERALITES ...... 20 1.1. OBJECTIFS DE L’ETUDE ...... 20 1.1.1. Objectif général ...... 20 1.1.2. Objectifs spécifiques ...... 20 1.2. METHODOLOGIE DE L’ETUDE ...... 20 1.2.1. Conception et validation des outils de collecte de données ...... 21 1.2.2. Plan de sondage de l’enquête ménage ...... 21 1.2.2.1. Taille de l’échantillon ...... 21 1.2.2.2. Méthode de sélection des ménages ...... 22 1.3. Collecte des données ...... 24 1.3.1. Revue documentaire ...... 24 1.3.2. Enquête terrain ...... 24 1.4. Traitement des données et élaboration des cartes ...... 25 1.5. Rédaction et validation du rapport de l’étude ...... 25 1.6. Difficultés de l’étude ...... 25 II. PRESENTATION DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN ...... 26 2.1. Situation géographique et administrative ...... 26 2.2. Milieu physique ...... 28 2.3. Milieu humain ...... 28 2.4. Activités économiques locales ...... 30 DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE l’ETUDE ...... 32 I. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN ...32 1.1. Caractérisation démographique de la région ...... 32 1.1.1. Structure de l’échantillon ...... 32 1.1.2. Caractéristique des chefs de ménage ...... 32 1.2. Habitat et Equipement ...... 34 1.2.1. Principales composantes du logement des ménages ...... 35 1.2.2. Equipements des ménages ...... 35 1.3. Accès à l’eau et à l’assainissement ...... 36 1.3.1. Accès à l’eau ...... 36 1.3.2. Assainissement ...... 38 1.4. Fréquentation des formations sanitaires et alimentation ...... 39 1.5. Education ...... 41 1.6. Revenus et activités économiques ...... 42 1.6.1. Niveau de revenus des ménages de la région ...... 42 1.6.2. Sources de revenus du chef de ménage ...... 42 1.6.2.1. Activités du chef de ménage ...... 42 1.6.2.2. Principales sources de revenus des ménages ...... 43 1.6.2.3. Difficultés rencontrées par les ménages dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenus ...... 44 1.6.2.4. Principales activités génératrices de revenus chez les femmes ...... 44 1.6.3. Inclusion financière des ménages ...... 45 1.7. Sécurité ...... 46 1.7.1. Perception de la sécurité dans la région ...... 46

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1.7.2. Raison du sentiment d’insécurité...... 47 1.7.3. Appréciation du système de sécurité ...... 47 II. SITUATION DES INFRASTRUCTURES SOCIOECONOMIQUES DANS LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN ...... 49 2.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région ...... 49 2.2. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans les provinces ...... 53 2.2.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Balé ...... 53 2.2.1.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Banwa .... 55 2.2.1.2. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province de la Kossi .... 56 2.2.1.3. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Mouhoun . 58 2.2.1.4. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Nayala ..... 59 2.2.1.5. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Sourou ..... 61 2.3. Répartition spatiale des infrastructures éducatives ...... 62 2.3.1. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la région ...... 62 2.3.2. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans les provinces ...... 67 2.3.2.1. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Balé ...... 67 2.3.2.2. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Banwa .. 70 2.3.2.3. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi .. 72 2.3.2.4. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun 74 2.3.2.5. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Nayala ... 75 2.3.2.6. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Sourou ... 77 2.4. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques...... 79 2.4.1. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la région ...... 79 2.4.2. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans les provinces ...... 82 2.4.2.1. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province des Balé ...... 82 2.4.2.2. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province des Banwa ...... 84 2.4.2.3. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province de la Kossi ...... 86 2.4.2.4. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Mouhoun .... 88 2.4.2.5. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Nayala ...... 90 2.4.2.6. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Sourou ...... 91 2.5. Répartition spatiale des infrastructures administratives ...... 93 2.5.1. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la région ...... 94 2.5.2. Répartition des infrastructures administratives dans les provinces ...... 96 2.5.2.1. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Balé 97 2.5.2.2. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Banwa 98 2.5.2.3. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province de la Kossi 100 2.5.2.4. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Mouhoun 101 2.5.2.5. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Nayala 103 2.5.2.6. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Sourou 104 2.6. Répartition spatiale des infrastructures de soutien à la production ...... 106 2.6.1. Répartition spatiale des infrastructures marchandes ...... 106 2.6.1.1. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la région ...... 106 2.6.1.2. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans les provinces ...... 109 a. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Balé ...... 109 b. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Banwa. . 110 c. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi .. 113 d. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun 114 e. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Nayala ... 116 f. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Sourou ... 118 2.6.2. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales ...... 120 2.6.2.1. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la région ...... 120 2

2.6.2.2. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans les provinces . 123 a. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Balé 123 b. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa ...... 126 c. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi ...... 128 d. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun ...... 130 e. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala ...... 132 f. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou ...... 134 2.6.3. Répartition spatiale des infrastructures financières ...... 136 2.6.3.1. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la région ...... 136 2.6.3.2. Répartition spatiale des infrastructures financières dans les provinces ...... 137 a. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Balé ...... 137 b. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Banwa.... 139 c. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province de Kossi ...... 140 d. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Mouhoun 141 e. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Nayala ..... 142 f. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Sourou .... 144 2.7. Répartition spatiale des infrastructures de transformation ...... 145 2.7.1. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la région ...... 145 2.7.2. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans les provinces ...... 147 2.7.2.1. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Balé 147 2.7.2.2. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Banwa 149 2.7.2.3. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi 151 2.7.2.4. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun 153 2.7.2.5. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Nayala 155 2.7.2.6. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Sourou 157 2.8. Répartition spatiale des unités de production informelles dans la région ...... 159 2.9. Répartition spatiale des infrastructures culturelles ...... 161 2.9.1. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la région...... 161 2.9.2. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans les provinces ...... 163 2.9.2.1. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Balé .... 163 2.9.2.2. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Banwa 164 2.9.2.3. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi 166 2.9.2.4. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun 168 2.9.2.5. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Nayala.. 171 2.9.2.6. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Sourou . 173 2.10. Répartition spatiale des infrastructures de transport dans la région ...... 174 2.11. Répartition des boutiques de rue ...... 176 2.11.1. Boutiques de rue dans la province des Balé ...... 177 2.11.2. Boutiques de rue dans la province des Banwa ...... 177 2.11.3. Boutiques de rue dans la province de la Kossi ...... 178 2.11.4. Boutiques de rue dans la province du Mouhoun ...... 178 2.11.5. Boutiques de rue dans la province du Nayala...... 178 2.11.6. Boutiques de rue dans la province du Sourou ...... 179 III. ANALYSE DE L’ACCESSIBILTE DES SERVICES SOCIAUX DE BASE ...... 179 3

3.1. Accessibilité des infrastructures et services sanitaires ...... 179 3.1.1. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 179 3.1.2. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans les provinces 184 3.1.2.1. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province des Balé ...... 184 3.1.2.2. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province des Banwa ...... 189 3.1.2.3. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province de la Kossi ...... 192 3.1.2.4. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province du Mouhoun ...... 197 3.1.2.5. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la Province du Nayala ...... 200 3.1.2.6. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province du Sourou ...... 204 3.2. Accès à l’éducation ...... 208 3.2.1. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la région ...... 209 3.2.2. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans les provinces ...... 211 3.2.2.1. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province des Balé ...... 211 3.2.2.2. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province des Banwa ..... 212 3.2.2.3. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province du Mouhoun .. 212 3.2.2.4. Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province du Nayala ...... 213 3.2.2.5. Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi ...... 214 3.2.2.6. Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province du Sourou ...... 215 3.3. Accès à l’eau potable ...... 216 3.3.1. Analyse de l’accessibilité des PEM dans la région ...... 216 3.3.2. Analyse de l’accessibilité des PEM dans les provinces ...... 217 3.3.2.1. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province des Balé 217 3.3.2.2. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province des Banwa 217 3.3.2.3. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province de la Kossi 218 3.3.2.4. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Mouhoun 219 3.3.2.5. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Nayala 220 3.3.2.6. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Sourou 221 PARTIE III : PROPOSITIONS D’IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES ET DES SERVICES SOCIAUX DE BASE ...... 222 I. PROPOSITION POUR UNE RÉPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES ...... 222 II. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES EDUCATIVES ...... 228 III. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES PEM.....229 IV. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES ADMINISTRATIVES ...... 232 V. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT ...... 233 VI. PROPOSITION D’IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES MARCHANDES ...... 234 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ...... 235 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...... 237 ANNEXES ...... 238

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AA : Accoucheuse Auxiliaire AN : Assemblée Nationale AB : Accoucheuse Brevetée AEPA : Adduction d’Eau Potable Autonome AGR : Activités Génératrices de Revenus AIS : Agent Itinérant de Santé AMVS : Autorité de Mise en valeur de la Vallée du Sourou BMH : Boucle du Mouhoun BNDT : Base Nationale de Données Topographiques CAMEG : Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques CEBNF/CPAF : Centre d’Education de Base Non Formelle CEB : Circonscription de l’Education de Base CEEP : Centre d’Eveil et d’Education Préscolaire CEG : Collège d’Enseignement Général CET : Collège d’Enseignement Technique CET/LP : Collège d’Enseignement Technique/Lycée Professionnel CFP : Centre de Formation Professionnelle CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales CHR : Centre Hospitalier Régional CM : Centre Médical CMA : Centre Médical avec Antenne Chirurgicale CNE : Caisse Nationale d’Epargne CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale CPAF : Centre Permanent d’Alphabétisation et de Formation CSPS : Centre de Santé et de Promotion Sociale DGAIE : Direction Générale des Affaires Immobilières de l’Etat DGDT : Direction Générale du Développement Territorial DGOT : Direction de la Géomatique et de l’Observation des Territoires DGRE : Direction Générale des Ressources en Eau DRAAH : Direction Régionale de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques DREA : Direction Régionale de l’Eau et de l’Assainissement DREP : Direction Régionale de l’Economie et de la Planification DRI : Direction Régionale des Infrastructures DRPPNF : Direction Régionale de I'Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle DRS : Direction Régionale de la Santé EDS : Enquête Démographique et de Santé EFEP : Ecole de Formation des Enseignants du Primaire ENEP : Ecole Nationale des Enseignants du Primaire EMC : Enquête Multisectorielle Continue EPA : Enquêtes Permanentes Agricoles FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine G/F salle : Garçon et Fille de salle GPS : Global Positioning System Hbts : Habitants IB : Infirmier Breveté 5

IDE : Infirmier Diplômé d’Etat INERA : Institut de l’Environnement et de la Recherche Agricole INSD : Institut National de la Statistique et de la Démographie INOH : Inventaire National des Ouvrages Hydrauliques. Km : Kilomètre LONAB : Loterie Nationale Burkinabè MAAH : Ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles MATD : Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation MENAPLN : Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales MESRSI : Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation MFASAH : Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire MINEFID : Ministère de l’Economie, des Finances et du Développement MRAH : Ministère des Ressources Animales et Halieutiques OMS : Organisation Mondiale de la Santé ONATEL : Office National de la Télécommunication ONEA : Office National de l’Eau et de l’Assainissement ONET : Observatoire National de l’Economie Territoriale OSC : Organisations de la société civile PADEL : Programme d’Appui au Développement des Economies Locales PCS : Pôle de Croissance du Sahel PEA : Poste d’Eau Autonome PEM : Point d’Eau Moderne PNDES : Plan National de Développement Economique et Social PNDS : Plan National de Développement Sanitaire PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PRD : Plan Régional de Développement PTF : Partenaire Technique et financier PTFM : Plateforme Multifonctionnelle PUS-BF : Programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation RMAT : Rayon Moyen d’Action Théorique RTB : Radiodiffusion Télévision du Burkina SFD : Système Financier Décentralisé SFE-ME : Sage-Femme et Maïeuticien d’Etat SIG : Système d’Information Géographique SONAGESS : Société Nationale de Gestion des Stocks de Sécurité Alimentaire SOFITEX : Société Burkinabè des Fibres Textiles TBN : Taux Brut de Natalité UPI : Unité de Production Informelle

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LISTE DES CARTES

Carte n° 1: Découpage administratif de la région de la Boucle du Mouhoun ...... 27 Carte n° 2: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 50 Carte n° 3: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Balé ...... 54 Carte n° 4: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Banwa ...... 55 Carte n° 5: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province de la Kossi ...... 57 Carte n° 6: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Mouhoun ...... 58 Carte n° 7: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Nayala ...... 60 Carte n° 8: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Sourou ...... 61 Carte n° 9 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 63 Carte n° 10 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Balé ...... 68 Carte n° 11 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Banwa ...... 70 Carte n° 12 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi ...... 72 Carte n° 13 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun ...... 74 Carte n° 14 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Nayala ...... 76 Carte n° 15 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Sourou ...... 78 Carte n° 16: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la région de la Boucle du Mouhoun en 2018 ...... 80 Carte n° 17: Répartition spatiale des points d’eau dans la province des Balé en 2017 ...... 82 Carte n° 18: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province des Banwa...... 84 Carte n° 19: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province de la Kossi ...... 86 Carte n° 20: Répartition spatiale des points d’eau dans la province du Mouhoun ...... 88 Carte n° 21: Répartition spatiale des points d’eau dans la province du Nayala ...... 90 Carte n° 22: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province du Sourou ...... 92 Carte n° 23 : Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 94 Carte n° 24: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Balé ...... 97 Carte n° 25: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Banwa ...... 99 Carte n° 26: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province de la Kossi .... 100 Carte n° 27: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Mouhoun . 102 Carte n° 28: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Nayala ..... 103 Carte n° 29 : Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Sourou .... 105 Carte n° 30 : Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 107 Carte n° 31: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Balé ...... 109 Carte n° 32: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Banwa ...... 111 Carte n° 33: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi ...... 113 Carte n° 34: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun ...... 115 Carte n° 35: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Nayala ...... 117 Carte n° 36: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Sourou ...... 119 Carte n° 37 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la région de la Boucle ...... 121 Carte n° 38 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Balé 124 Carte n° 39 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa ...... 126 Carte n° 40 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi ...... 128 Carte n° 41 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun ...... 130 Carte n° 42: Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala ...... 132 Carte n° 43: Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou ...... 134

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Carte n° 44: Répartition spatiale des infrastructures financières dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 136 Carte n° 45: Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Balé ...... 138 Carte n° 46 : Répartition spatiale des infrastructures financières de la province des Banwa ...... 139 Carte n° 47: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province de la Kossi ...... 140 Carte n° 48 : Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Mouhoun...... 141 Carte n° 49: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Nayala ...... 143 Carte n° 50: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Sourou...... 144 Carte n° 51: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 145 Carte n° 52: répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Balé...... 148 Carte n° 53: répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Banwa .. 150 Carte n° 54: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi 152 Carte n° 55: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun ...... 154 Carte n° 56: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Nayala . 156 Carte n° 57: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Sourou . 158 Carte n° 58 : Répartition spatiale des unités de production informelles dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 160 Carte n° 59 : Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 162 Carte n° 60: Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Balé ...... 163 Carte n° 61: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province des Banwa...... 165 Carte n° 62: Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi ...... 166 Carte n° 63: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Mouhoun ...... 169 Carte n° 64: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Nayala ...... 172 Carte n° 65: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Sourou ...... 173 Carte n° 66: Répartition spatiale des infrastructures de transport dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 175 Carte n°67°: Aire de couverture théorique des formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 180 Carte n°68 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 181 Carte n°69 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 182 Carte n°70 : Aire de couverture (charge théorique) des formations sanitaires dans la province des Balé ...... 185 Carte n°71 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province des Balé .... 186 Carte n°72 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province des Balé .. 187 Carte n°73 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province des Banwa ...... 189 Carte n°74 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province des Banwa 190 Carte n°75 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province des Banwa ...... 191 Carte n°76 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province de la Kossi ...... 193 Carte n°77 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province de la Kossi 194 Carte n°78 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province de la Kossi ...... 195 Carte n°79 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Mouhoun ..... 197 Carte n°80 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Mouhoun ...... 198 Carte n°81 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Mouhoun ...... 199 Carte n°82 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Nayala ...... 201 Carte n°83 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Nayala . 202 Carte n°84 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Nayala 203 Carte n°85 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Sourou ...... 205 Carte n°86 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Sourou . 206 8

Carte n°87 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Sourou 207 Carte n°88: Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province des Balé ...... 211 Carte n°89 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province des Banwa ..... 212 Carte n°90 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Mouhoun .. 213 Carte n° 91 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Nayala ..... 214 Carte n°92 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province de la Kossi ..... 215 Carte n°93 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Sourou ...... 216 Carte n°94 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province des Balé en 2017 ...... 217 Carte n°95 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province des Banwa en 2017 ...... 218 Carte n°96 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province de la Kossi en 2017 ...... 219 Carte n°97 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Mouhoun en 2017 ...... 219 Carte n°98 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Nayala en 2017 ...... 220 Carte n°99 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Sourou en 2017 ...... 221 Carte n°100 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province des Balé ...... 223 Carte n°101 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province des Banwa ...... 224 Carte n°102 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province de la Kossi ...... 225 Carte n°103 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Mouhoun ...... 226 Carte n°104 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Nayala ...... 227 Carte n°105 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Sourou ...... 228 Carte n°106 °: Proposition d’implantation de nouveaux PEM dans la région de la Boucle du Mouhoun en 2017 ...... 232

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LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique n° 1 : Caractéristiques générales de la population de la Boucle du Mouhoun...... 30 Graphique n° 2: Répartition des chefs de ménage selon le sexe ...... 33 Graphique n° 3: Répartition de l’échantillon selon le statut matrimonial du chef de ménage (%) ...... 33 Graphique n° 4 : Répartition des chefs de ménages selon le niveau d’instruction (%) ...... 34 Graphique n° 5: Statut de propriété du logement (%) ...... 35 Graphique n° 6: Répartition des ménages selon le type d’équipement possédé (%) ...... 36 Graphique n° 7: Répartition de la population selon la source d’eau de boisson ...... 37 Graphique n°8: Répartition des ménages selon la distance parcourue pour avoir l’eau potable ...... 38 Graphique n° 9: Répartition des ménages selon la possession de latrine par province ...... 39 Graphique n°10: Répartition des ménages selon le mode d’enlèvement des ordures dans la région .... 39 Graphique n° 11 : Répartition en pourcentage de la population selon les raisons de la non fréquentation des centres de santé (%) ...... 40 Graphique n° 12 : Proportion des postes de dépense dans la région ...... 42 Graphique n° 13: Les activités des chefs de ménages dans la région ...... 43 Graphique n° 14: Principales sources de revenu des ménages selon la province ...... 43 Graphique n° 15: Principales activités génératrices de revenus des femmes par province en (%) ...... 45 Graphique n° 16: Répartition des ménages selon la possession ou non de compte d’épargne ou bancaire dans la région ...... 45 Graphique n° 17: Répartition de ménages selon la possession ou non de compte d’épargne ou bancaire selon la province ...... 46 Graphique n° 18: Perception de la sécurité des personnes dans la région ...... 46 Graphique n°19: Opinion sur l’existence d’un système de sécurité dans la région ...... 47 Graphique n° 20: Raisons du sentiment d’insécurité dans la région ...... 47 Graphique n° 21: Appréciation du système de sécurité dans la région ...... 48 Graphique n° 22: Etat des infrastructures sanitaires de la région ...... 52 Graphique n° 23 : Répartition des infrastructures éducatives par province ...... 63 Graphique n° 24: Répartition des bâtiments abritant les services administratifs en fonction de leur état par province dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 96 Graphique n° 25 :Etat des infrastructures marchandes de la région de la Boucle du Mouhoun ...... 108 Graphique n° 26 : Etat physique des infrastructures marchandes dans la province des Balé ...... 110 Graphique n° 27 : Etat physique des infrastructures marchandes dans les Banwa ...... 112 Graphique n° 28 : Etat des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi ...... 114 Graphique n° 29 : Etat physique des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun ...... 116 Graphique n° 30 : Etat des infrastructures marchandes dans la province du Nayala ...... 118 Graphique n° 31 : Etat des infrastructures marchandes dans la province du Sourou ...... 120 Graphique n° 32: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales de la région par province en fonction de l’état ...... 122 Graphique n° 33: Etat des infrastructures agrosylvopastorales (en %) dans la province des Balé ..... 125 Graphique n° 34: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa ...... 127 Graphique n° 35: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi ...... 129 Graphique n° 36: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun ...... 131 Graphique n° 37: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala...... 133 Graphique n° 38: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou ...... 135 Graphique n° 39: Etat des infrastructures de transformation de la région de la Boucle du Mouhoun 146 Graphique n° 40: Etat physique des infrastructures de transformation dans la province des Balé ..... 149 Graphique n° 41: Etat physique des infrastructures de transformation dans les Banwa ...... 151 Graphique n° 42: Etat des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi...... 153

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Graphique n° 43: Etat physique des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun ...... 155 Graphique n° 44 : Etat physique des infrastructures de transformation dans le Nayala...... 157 Graphique n° 45 : Etat physique des infrastructures de transformation dans le Sourou ...... 159 Graphique n° 46: Répartition des infrastructures de transport en fonction de leur état par province . 176 Graphique n°47 : Personnel de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 183 Graphique n° 48: Besoins de normalisation des écoles ...... 229

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 : Détermination de la taille de l’échantillon ...... 22 Tableau n°2 : Répartition de l’échantillon par province et par commune ...... 23 Tableau n° 3 : Répartition des communes et des villages par province ...... 27 Tableau n°4 : Répartition de la population par province et par sexe en 2006 ...... 29 Tableau n° 5 : Projections de la population de 2014 à 2019 par province ...... 29 Tableau n°6 : Répartition de la population enquêtée selon le sexe et par tranche d’âge (%) ...... 32 Tableau n° 7 : Répartition des ménages selon le temps mis pour aller chercher l’eau (%) ...... 37 Tableau n° 8:Mode de traitement en cas de maladie en pourcentage(%) ...... 40 Tableau n° 9 : Proportion des ménages selon le nombre de repas par jour ...... 41 Tableau n° 10 : Taux d'achèvement au primaire selon le sexe et par province dans la région ...... 41 Tableau n° 11 : Effectif des élèves du primaire dans la région ...... 41 Tableau n° 12: Répartition des infrastructures sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun .... 50 Tableau n° 13: Les CSPS non fonctionnels par province...... 51 Tableau n° 14: Répartition des infrastructures selon la superficie et la population ...... 52 Tableau n° 15: Récapitulatif des infrastructures de santé par commune ...... 55 Tableau n° 16: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune ...... 56 Tableau n° 17: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune ...... 57 Tableau n° 18: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune ...... 59 Tableau n° 19: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune ...... 60 Tableau n° 20: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune ...... 62 Tableau n° 21: Répartition des infrastructures éducatives par types dans la région ...... 64 Tableau n° 22 : Etat des infrastructures dans la région ...... 66 Tableau n° 23: Répartition des infrastructures éducatives dans la province des Balé par type ...... 69 Tableau n° 24 : Etat des infrastructures éducatives dans la province des Balé par commune ...... 69 Tableau n° 25 : Répartition des types d’infrastructures éducatives de la province des Banwa par commune ...... 71 Tableau n° 26 : Etat des infrastructures éducatives dans la province des Banwa ...... 71 Tableau n° 27 : Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune ...... 73 Tableau n° 28 : Etat des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi ...... 73 Tableau n° 29: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune ...... 75 Tableau n° 30 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun ...... 75 Tableau n° 31: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune dans la province du Nayala...... 76 Tableau n° 32 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Nayala ...... 77 Tableau n° 33: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune dans la province ...... 78 Tableau n° 34 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Sourou ...... 79 Tableau n° 35: Répartition et fonctionnement des points d’eau moderne de la région de la Boucle du Mouhoun en 2017 ...... 81 Tableau n° 36: Nombre de retenues d’eau par province selon le type d’ouvrage ...... 81 Tableau n° 37: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau modernes des communes des Balé en 2017 ...... 83 Tableau n° 38:Répartition et état de fonctionnement des points d’eau des Banwa en 2017 ...... 85 Tableau n° 39: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau de la Kossi ...... 87 Tableau n° 40: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau modernes dans le Mouhoun ... 89 Tableau n° 41: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau du Nayala ...... 91 Tableau n° 42:Répartition et état de fonctionnement des points d’eau du Sourou ...... 93 Tableau n° 43 : Répartition des types d’infrastructures administratives par province ...... 95 Tableau n° 44 : Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province des Balé 98 Tableau n° 45: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province des Banwa ...... 99 Tableau n° 46: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province de la Kossi ...... 101 Tableau n° 47: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Mouhoun ...... 102

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Tableau n° 48: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Nayala ...... 104 Tableau n° 49: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Sourou ...... 105 Tableau n° 50 : Infrastructures marchandes de la région ...... 107 Tableau n° 51 : Répartition des infrastructures marchandes dans les communes de la province des Balé ...... 110 Tableau n° 52 : Répartition des infrastructures marchandes par commune des Banwa ...... 112 Tableau n° 53 : Répartition des infrastructures marchandes de la province de la Kossi ...... 114 Tableau n° 54 : Répartition des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun ...... 115 Tableau n° 55 : Répartition des infrastructures marchandes de la province du Nayala ...... 117 Tableau n° 56 : Répartition des infrastructures marchandes de la province de Sourou ...... 119 Tableau n° 57: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par province dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 122 Tableau n° 58: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province des Balé...... 125 Tableau n° 59 : Répartition des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa ..... 127 Tableau n° 60: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province de la Kossi ...... 129 Tableau n° 61: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Mouhoun ...... 131 Tableau n° 62: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Nayala...... 133 Tableau n° 63: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou ...... 135 Tableau n° 64: Répartition des infrastructures financières par types et par provinces ...... 137 Tableau n° 65: Répartition des infrastructures financières dans la province des Balé ...... 138 Tableau n° 66: Répartition des infrastructures financières dans la province des Banwa ...... 139 Tableau n° 67: Répartition des infrastructures financières dans la province de la Kossi ...... 141 Tableau n° 68: Répartition des infrastructures financières dans la province du Mouhoun ...... 142 Tableau n° 69: Répartition des infrastructures financières dans la province du Nayala ...... 143 Tableau n° 70: Répartition des infrastructures financières dans la province du Sourou ...... 144 Tableau n° 71: Infrastructures de transformation de la région ...... 146 Tableau n° 72: Répartition des infrastructures de transformation dans les communes des Balé ...... 148 Tableau n° 73: Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune des Banwa. 150 Tableau n° 74: Répartition des infrastructures de transformation de la province de la Kossi...... 152 Tableau n° 75: Répartition des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun ...... 154 Tableau n° 76 : Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune du Nayala . 156 Tableau n° 77 : Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune du Sourou 158 Tableau 78: Répartition des unités de production informelles par provinces ...... 160 Tableau n° 79 : Répartition des infrastructures culturelles par province ...... 162 Tableau n° 80: Répartition des infrastructures culturelles dans la province des Balé ...... 164 Tableau n° 81: Répartition des infrastructures culturelles dans la province des Banwa ...... 165 Tableau n° 82: Répartition des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi ...... 166 Tableau n° 83: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun ...... 170 Tableau n° 84: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Nayala ...... 172 Tableau n° 85: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Sourou ...... 174 Tableau n° 86: Répartition des infrastructures de transport par province ...... 175 Tableau n° 87 : Répartition des boutiques de rue par province ...... 176 Tableau n° 88 : Répartition des boutiques de rue par commune des Balé ...... 177 Tableau n° 89 : Répartition des boutiques de rue par commune des Banwa ...... 177 Tableau n° 90 : Répartition des boutiques de rue par commune de la Kossi ...... 178 Tableau n° 91 : Répartition des boutiques de rue par commune du Mouhoun ...... 178 Tableau n° 92 : Répartition des boutiques de rue par commune du Nayala ...... 179 Tableau n° 93 : Répartition des boutiques de rue par commune du Sourou ...... 179 Tableau n°94 : Récapitulatif du ratio personnel de santé/hbts dans la région ...... 183 Tableau n°95 : Récapitulatif des CSPS et les besoins selon la population...... 184 Tableau n°96 : synthèse de la couverture théorique des CSPS dans la province des Balé...... 188 13

Tableau n°97 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de ...... 188 Tableau n°98 : synthèse de la couverture en CSPS de la province des Banwa ...... 192 Tableau n°99 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de ...... 192 Tableau n°100 : synthèse de la couverture en CSPS de la province de la Kossi ...... 196 Tableau n°101 : Catégorie de personnel soignant dans le district de Nouna ...... 196 Tableau n°102 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Mouhoun ...... 200 Tableau n°103 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Dédougou ...... 200 Tableau n°104 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Nayala ...... 204 Tableau n°105 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Toma ...... 204 Tableau n°106 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Sourou ...... 208 Tableau n°107 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Tougan ...... 208 Tableau n°108 : Localités hors RMAT par commune ...... 209 Tableau n°109 : Ratio élèves/maitre et Ratio élèves/salle par province ...... 210 Tableau n°110 : situation de l’état des infrastructures scolaires de la région de la Boucle du Mouhoun ...... 229 Tableau n°111°: Besoins de nouveaux points d’eau dans la région ...... 230 Tableau n°112: Synthèse de l’accessibilité des infrastructures administratives dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 233 Tableau n°113°: Synthèse de l’état des infrastructures de transport dans la région de la boucle du Mouhoun ...... 234 Tableau n°114 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province des Balé en 2017 ...... 238 Tableau n°115 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province des Banwa en 2017 ...... 239 Tableau n°116 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province de la Kossi en 2017 ...... 239 Tableau n°117 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Mouhoun en 2017 ...... 240 Tableau n°118 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Nayala en 2017 ...... 240 Tableau n°119 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Sourou en 2017 ...... 241

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PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES

Planche photographique n°1 : Quelques infrastructures sanitaires ...... 53 Planche photographique n°2 : Quelques infrastructures éducatives dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 65 Planche photographique n°3 : Quelques classes sous paillote dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 66 Planche photographique n°4 : Quelques infrastructures éducatives défectueuses dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 67 Planche photographique n° 5 : Quelques bâtiments administratifs ...... 96 Planche photographique n°6 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 98 Planche photographique n°7 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 100 Planche photographique n°8 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 101 Planche photographique n°9 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 103 Planche photographique n°10 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 104 Planche photographique n°11 : Quelques bâtiments administratifs dans la province ...... 106 Planche photographique n°12 : Quelques infrastructures marchandes dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 108 Planche photographique n°13 : Quelques infrastructures agrosylvopastorales dans la région de la Boucle du Mouhoun ...... 123 Planche photographique n°14 : Quelques infrastructures financières dans la région ...... 137 Planche photographique n°15 : Quelques infrastructures de transformation dans la province ...... 147 Planche photographique n°16 : Quelques infrastructures des unités de production informelles dans la région ...... 161 Planche photographique n°17 : Quelques infrastructures culturelles dans la province des Balé ...... 164 Planche photographique n°18 : Quelques infrastructures culturelles dans la province des Banwa .... 165 Planche photographique n°19 : Quelques infrastructures culturelles dans la province de la Kossi .... 168 Planche photographique n°20 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun . 171 Planche photographique n°21 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Nayala...... 173 Planche photographique n°22 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Sourou ..... 174 Planche photographique n°23 : Quelques infrastructures de transport dans la région ...... 176

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AVANT-PROPOS Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, le Burkina Faso exécute avec l’appui de ses partenaires, des projets et programmes de développement dont le but est d’améliorer les conditions de vie des populations.

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, malgré un important potentiel en ressources naturelles et pastorales, la région connait des problèmes de développement. Face à une telle situation, le gouvernement du Burkina Faso a entrepris dans la Boucle du Mouhoun, la mise en œuvre de projets et programmes de développement parmi lesquels le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) 2017-2020 et le Programme d’urgence pour le sahel au Burkina Faso (PUS-BF), 2017-2020.

En prélude à l’exécution desdits programmes dans la région, le Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), chargé entre autres de veiller à la cohérence spatiale des projets d’investissements structurants tant au plan national que local, s’est donné pour tâche de disposer d’un référentiel sur la situation socio-économique de la région de la Boucle du Mouhoun ; ce qui justifie la réalisation de la présente étude de référence.

En effet, cette étude permet d’une part de mesurer le niveau des besoins socioéconomiques des populations locales conformément aux normes nationales et internationales en vue de mieux localiser les sites d’implantation des réalisations futures et d’autre part de disposer d’informations actualisées sur les infrastructures communautaires et structurantes.

Aussi, l’étude offre aux acteurs de développement de la région une vue synoptique de la répartition spatiale et de l’accessibilité des infrastructures et des services sociaux de base tout en mettant à leur disposition des données actualisées sur les conditions de vie des ménages, en vue d’aider la prise de décision.

C’est l’occasion pour nous de réitérer nos remerciements aux partenaires techniques et financiers (PTF), qui accompagnent la réalisation de cette étude. Il nous plaît également de témoigner notre reconnaissance au Gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, aux autorités administratives locales, militaires, paramilitaires et coutumières ainsi qu’à toute la population de la région de la Boucle du Mouhoun pour leur parfaite collaboration et leur accompagnement.

Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Développement

Lassané KABORE Chevalier de l’Ordre National

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RESUME

La présente étude a pour objectif principal d’établir une situation socio-économique de référence de la région de la Boucle du Mouhoun. Cela permet entre autres d’offrir aux acteurs de développement une image synoptique sur les conditions de vie des ménages et la répartition spatiale des infrastructures et des services sociaux de base (santé, hydraulique, éducation, infrastructures marchandes et pastorales, unités de production informelles et services administratifs) dans la région afin d’aider à la prise de décision dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) et le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF).

Pour ce qui concerne le volet conditions socioéconomiques, selon les projections démographiques de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), la population de la Boucle du Mouhoun est de 1 923 192 habitants en 2017 répartie sur une superficie de 34 497 km² soit une densité de 56 hbts/km². Cette population est en majorité jeune avec 58,5% qui ont moins de 20 ans. En termes d’incidence de pauvreté, la région occupe le deuxième rang avec 59,7% (EMC, 2014) contre une moyenne nationale de 40,1%. Selon l’enquête, le niveau de revenu moyen mensuel des ménages est de 32 927 FCFA (Etude de référence de la Boucle du Mouhoun, mai 2018).

L’agriculture constitue la principale activité économique des ménages. La majorité des ménages tire leurs revenus de l’exploitation agricole dans toutes les provinces de la région et aussi de l’élevage avec une prédominance dans la province des Balé.

Le réseau routier de la Boucle du Mouhoun se caractérise aussi bien par la présence de routes bitumées que non bitumées. Il est prédominé par des routes secondaires à praticabilité intermittente.

Dans le domaine de la santé, l’enquête terrain a permis de dénombrer pour toute la région 361 infrastructures dont 1 CHUR, 1 CHR, 5 CMA, 9 CM, 259 CSPS, 9 pharmacies, 1 centre régional de transfusion sanguine, 07 dispensaires isolés, 4 maternités isolées, 15 formations sanitaires privées, 47 dépôts privés de médicaments, 1 centre de recherche et santé, 1 laboratoire. Selon la norme nationale en vigueur (1 CSPS pour 7 500 habitants), la région de la Boucle du Mouhoun, avec 259 CSPS (1 CSPS pour 7 425 habitants) a une bonne couverture en infrastructures sanitaires. En ce qui concerne le personnel, la région connaît un déficit de 115 médecins et 87 sages-femmes et/ou maïeuticiens d’Etat, contre un excédent de 285 Infirmiers d’Etat et/ ou Breveté.

Cependant, cette situation cache des disparités au niveau provincial et communal quant à l’implantation des infrastructures et à la répartition du personnel.

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Dans le domaine de l’éducation, l’étude a dénombré un total de 2 063 infrastructures éducatives dans la région dont 425 infrastructures privées et 1 638 infrastructures publiques. Selon les résultats de l’enquête terrain, la région compte un total de 1 208 écoles primaires dont 170 ont des classes défectueuses en 2017 et 510 classes sous paillotes réparties dans 244 écoles.

Dans le secteur de l’hydraulique, la région a un total de 6 138 points d’eau modernes composés de forages et de puits modernes. Aussi, elle compte 117 retenues d’eau. La province des Balé est la plus nantie avec 34% des retenues d’eau. Les 5 autres provinces ont des pourcentages compris entre 10% et 15%. Toutefois, on dénombre 228 forages non fonctionnels et 196 puits abandonnés. Les raisons de ces abandons pourraient être des pannes techniques, la baisse du niveau ou la souillure de la nappe phréatique. Aussi, la région est moins dotée en points d’eau modernes au regard du ratio population par PEM (373 hbts/PEM), comparé à la norme nationale (300 hbts/PEM). En ce qui concerne le taux d’accès à l’eau potable, elle est assez bien desservie ; le taux moyen est de 64%, comparé au taux national (66,2% en 2017).

En ce qui concerne les infrastructures administratives, les résultats de l’étude ont permis de dénombrer 413 infrastructures administratives décentralisées et déconcentrées dont la plupart se trouve dans les chefs-lieux des communes et des provinces. Par ailleurs, certaines infrastructures administratives déconcentrées sont dans un état défectueux. En outre, certains services sont sans bâtiments.

Dans le domaine des infrastructures de soutien à la production, l’étude a permis de dénombrer 231 infrastructures marchandes dont 204 marchés, 27 marchés à bétail, 3 abattoirs, 45 aires d’abattage et 2 boucheries. Toutefois, la répartition spatiale desdites infrastructures montre une disparité selon les provinces.

Dans le domaine des infrastructures agrosylvopastorales, selon les résultats de l’étude, la région de la Boucle du Mouhoun compte 521 infrastructures pastorales dont 289 parcs de vaccination, 30 parcs de gardiennage d’animaux, 09 parcs à bétail, 119 banques de céréales, 07 laiteries, 57 unités de transformations, 8 magasins SONAGESS, 01 ferme semencière et 01 parc à bétail construit. La répartition spatiale desdites infrastructures montre une disparité selon les provinces. Pour ce qui concerne les infrastructures financières, la région en compte 181 dont 14 agences de banques, 15 CNE, 108 agences de microfinance et 44 warrants. On note également 119 Unités de Production Informelle (UPI) dont 22 boulangeries modernes, 82 plateformes multifonctionnelles (PTFM) et 15 unités de production d’eau.

A l’issue des résultats de l’étude, des propositions ont été faites pour une meilleure planification des projets d’investissement dans la région. Aussi, les perspectives de l’étude visent-elles d’une part l’exploitation des données obtenues par les structures sectorielles, les projets et programmes de développement, les collectivités territoriales et d’autre part, l’alimentation de la base de données de l’Observatoire national de l’économie territoriale (ONET). 18

INTRODUCTION

Le développement territorial est un processus multi-acteurs qui implique une démarche à la fois stratégique et opérationnelle. Son succès repose en partie sur une planification des investissements et sur une bonne maitrise des conditions de vie des populations à la base.

Au Burkina Faso, si des efforts ont été consentis ces dernières décennies dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement en vue d’améliorer les conditions de vie des populations à la base, l’existence de données et d’informations portées sur un référentiel spatial, n’est pas toujours une réalité. De même, les analyses, si elles sont faites, ne font pas toujours référence aux normes et moyennes nationales et internationales d’implantation et d’accessibilité des investissements. Cet état de fait limite l’appréciation de la localisation et de l’accessibilité des projets réalisés ainsi que l’implantation des projets futurs.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du PADEL (2017-2020), le Gouvernement a entrepris de faire un état des lieux pour déterminer les besoins en infrastructures et la situation socioéconomique de la région ; d’où la présente étude de référence.

Pour ce faire, une collecte de données sur les infrastructures socioéconomiques de base ainsi que les conditions de vie des ménages a été réalisée. Elle est assortie d’une analyse multicritère de l’existant sur le terrain à travers des outils appropriés en vue de disposer d’indicateurs de référence.

C’est dans ce sens que le MINEFID, à travers la Direction générale du développement territorial (DGDT), dont l’une des missions est d’assurer la cohérence spatiale des investissements structurants, a entrepris de mener des études sur la situation de référence dans toutes les régions du Burkina Faso. La finalité de cette étude est de disposer d’une base de données à référence spatiale sur les infrastructures et les services sociaux de base puis sur les conditions de vie des ménages dans les différentes régions. La présente étude concerne la région de la Boucle du Mouhoun.

Les principaux résultats obtenus sont développés dans le présent rapport qui est structuré en trois (3) parties : (i) Généralités et présentation de la zone d’étude, (ii) Résultats de l’étude et (iii) Propositions de l’étude.

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PREMIERE PARTIE : GENERALITES ET PRESENTATION DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

Cette partie traite des objectifs et des résultats attendus, de la méthodologie adoptée et de la présentation de la région.

I. GENERALITES 1.1. OBJECTIFS DE L’ETUDE 1.1.1. Objectif général

L’objectif général de l’étude est d’établir une situation socio-économique de référence de la région de la Boucle du Mouhoun dans le cadre de la mise en œuvre du PADEL et du PUS-BF.

1.1.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de l’étude sont de :

 disposer des données actualisées sur la situation socio-économique de la région de la Boucle du Mouhoun dans les domaines suivants :

 les conditions de vie des ménages (niveaux de revenu moyen, accès aux services sociaux de base, autres indicateurs);

 les infrastructures socio-économiques (administration, éducation, santé, énergie, hydraulique, équipements marchands, production informelle, culture, transformation, agrosylvopastorales et transport, services financiers, etc.) ;

 analyser la situation socio-économique de la région afin d’en dégager les disparités intra et inter communales ;

 faire des propositions d’amélioration dans les domaines sanitaire, éducative, économique et hydraulique de la région en tenant compte des normes en la matière;

 constituer une base de données à référence spatiale sur les infrastructures socioéconomiques de la région.

1.2. METHODOLOGIE DE L’ETUDE

Au regard des objectifs visés par l’étude, une démarche méthodologique a été adoptée. Elle a consisté à faire un recensement des infrastructures socioéconomiques de la région et une enquête par sondage auprès des ménages. Cette démarche se décline comme suit :

1. la conception et la validation des outils de collecte de données ;

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2. le plan de sondage de l’enquête ;

3. la collecte des données ;

4. le traitement, la saisie des données et l’élaboration des cartes ;

5. la rédaction et la validation du rapport de l’étude.

1.2.1. Conception et validation des outils de collecte de données

Trois outils ont été élaborés pour la collecte des données de l’étude. Il s’agit d’un questionnaire ménage, d’un guide d’entretien et d’une fiche de collecte. Le questionnaire et la fiche de collecte ont été intégrés dans une application de collecte dénommée DGDT-Survey, installée sur un smartphone incorporé d’un Global Positioning System (GPS). Ce système a eu pour avantage la collecte rapide, la sauvegarde des données à distance et la précision de la géolocalisation des infrastructures.

Les outils utilisés sont ceux validés dans la région du Sahel en 2017 par les représentants des structures techniques déconcentrées1, de la DGDT, de la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat (DGAIE), ainsi que des composantes du PADEL, du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et du consultant informaticien.

1.2.2. Plan de sondage de l’enquête ménage

La population cible de l’enquête est l’ensemble des ménages vivant habituellement dans la région de la Boucle du Mouhoun. L’unité d’échantillonnage retenue dans cette enquête est donc le ménage dont nous proposons la définition suivante : le ménage ordinaire est généralement considéré comme l'unité socio-économique de base au sein de laquelle les différents membres sont apparentés ou non. Ils vivent ensemble dans la même concession, mettent en commun leurs ressources et satisfont en commun à l'essentiel de leurs besoins alimentaires et autres besoins vitaux. Ils reconnaissent en général, un des leurs comme chef de ménage, indépendamment du sexe de celui-ci. Sont exclus les ménages collectifs : casernes, orphelinats.

1.2.2.1.Taille de l’échantillon

En 2017, selon les estimations de l’INSD, la population de la région de la Boucle du Mouhoun serait de 1 923 192 habitants répartis dans 332 030 ménages. Par ailleurs, l’enquête Multisectorielle Continue (EMC, 2014) a fourni des informations sur le niveau de revenu des

1 Direction régionale de l’économie et de la planification du Sahel (DREP ), Direction régionale de la statistique (DR-INSD/ ), Direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Sahel (DREPS/ Sahel), Direction régionale des enseignements préscolaire, primaire et non formel du Sahel (DREPPNF/), Direction régionale de la santé du Sahel (DRS/), Direction régionale du commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Sahel (DRCIA/), Direction régionale de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Sahel (DRFSNF/) 21

populations approximé par les dépenses. Ainsi, le niveau de revenu des ménages a été considéré comme variable d’intérêt et le coefficient de variation comme critère d’appréciation.

Au regard de ces données et en considérant un taux de réponse de 90% (selon l’étude de référence dans le Sahel) l’effectif théorique minimum pour l’étude serait n=nₒ*CV²/ 0,9 e² si on considère un sondage aléatoire simple :

 n= taille de l’échantillon attendu ;

 CV=Coefficient de variation égal à l’écart-type du revenu sur le revenu moyen. Dans la présente étude, il est estimé. Sa détermination est facilitée par les outils statistiques ;

 e : Mesure la précision, il est fixée à 10 % ;

 nₒ : taille de l’échantillon dans la base de sondage.

Ainsi, la taille minimale de notre échantillon se situera à 316 ménages. On a fixé la taille définitive de notre échantillon à 400 ménages. La répartition suivante a été faite :

Tableau n°1 : Détermination de la taille de l’échantillon

Nomb Coefficient de Effectif dans la base de Effectif Echantill re- Province variation sondage nₒ théorique (n) on-final localit é BALE 0,05297665 122 38 48 6 BANWA 0,0770398 164 108 136 17 KOSSI 0,04660209 151 38 48 6 MOUHOUN 0,04788394 221 57 72 9 NAYALA 0,05607141 91 32 40 5 SOUROU 0,05692426 117 43 56 7 Boucle du 866 316 400 50 Mouhoun Source : DGDT, mai 2018

1.2.2.2. Méthode de sélection des ménages

Pour assurer le tirage d’un échantillon représentatif, l’usage d’un sondage à deux degrés s’est imposé. L’unité primaire (UP) a été le village et l’unité secondaire (US) le ménage.

Etape 1 : Construction des strates

Pour garantir la représentativité spatiale de l’étude, les 400 ménages à enquêter ont été répartis dans les 06 provinces proportionnellement au nombre de ménages de la province. Le choix des communes et des villages a été fait avec le logiciel SPSS.

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Etape 2 : Tirage des Unités Primaires (UP)

Il consiste à tirer dans chaque strate (commune échantillon) un certain nombre de ménages (proportionnel au poids de la commune en termes de ménages) pour constituer la liste des UP.

Cette étape a permis de constituer la liste des cinquante (50) villages retenus comme UP.

Etape 3 : Dénombrement des Unités Secondaires (US)

Dans chaque village échantillonné, la méthode utilisée pour la collecte a été aléatoire en tenant compte du genre et de l’ensemble des quartiers du village.

Tableau n°2 : Répartition de l’échantillon par province et par commune

Commune- Village- Provinces Nombre-ménage échantillon échantillon FARA 8 1 PA 8 1 BALE 16 2 SIBY 16 2 Total BALE 4 48 6 KOUKA 24 3 SANABA 8 1 BANWA SAMI 24 3 SOLENZO 24 3 56 7 Total BANWA 5 136 17 BARANI 8 1 KOSSI DJIBASSO 16 2 NOUNA 24 3 Total KOSSI 3 48 6 BONDOKUY 24 3 DEDOUGOU 16 2 MOUHOUN SAFANE 8 1 TCHERIBA 24 3 Total MOUHOUN 4 72 9 GOSSINA 16 2 NAYALA YE 24 3 Total NAYALA 2 40 5 KASSOUM 8 1 LANFIERA 8 1 SOUROU LANKOUE 8 1 TOENI 8 1 TOUGAN 24 3 Total SOUROU 5 56 7 TOTAL GENERAL 23 400 50 Source : DGDT ; mai 2018

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1.3. Collecte des données

La collecte des données s’est faite en deux étapes : la première phase a consisté en une revue documentaire et la seconde en une enquête terrain.

1.3.1. Revue documentaire

La revue documentaire a porté sur les thématiques de l’étude. A cet effet, des recherches ont été effectuées dans les centres de documentation des départements ministériels concernés par l’étude. Les structures en charge des statistiques sanitaires, scolaires, hydrauliques, l’INSD et les services administratifs aux niveaux central et régional ont été approchés afin de recueillir les informations nécessaires. Cette revue a permis d’étoffer la méthodologie de travail et d’alimenter la base de données. Par ailleurs, les données spatiales relatives au secteur de l’hydraulique ont été extraites des bases de données hydrauliques de la Direction générale des ressources en eau (DGRE) et de la Direction régionale en charge de l’eau de la Boucle du Mouhoun.

1.3.2. Enquête terrain

L’enquête terrain s’est déroulée du 13 au 26 mai 2018 et a permis de collecter les données primaires à travers des entretiens et des levers de coordonnées géographiques des infrastructures. La collecte auprès des ménages a concerné 23 communes réparties sur les 06 provinces de la région de la Boucle du Mouhoun.

Quant au recensement des infrastructures, il a couvert l’ensemble des 47 communes de la région et a concerné les domaines suivants : l’administration, les finances, la santé, l’hydraulique, l’éducation, les infrastructures marchandes et pastorales, les unités de production informelles, l’énergie, la culture et le transport.

Afin de garantir la fiabilité des données collectées, un dispositif pyramidal a été mis en place. Au sommet se trouvaient des superviseurs nationaux dont la principale mission consistait à coordonner la collecte. Les contrôleurs quant à eux se sont assurés de la qualité des données collectées et ont apporté des corrections selon la nécessité. Ils ont également administré les guides d’entretien aux services techniques déconcentrés. Les enquêteurs sont les points focaux de l’hydraulique des différentes communes de la région qui ont été formés à cet effet. Ils ont interviewé 400 chefs de ménages ou leurs représentants et recensé toutes les infrastructures des communes.

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1.4. Traitement des données et élaboration des cartes

A l’issue de la collecte, les données de l’enquête-ménage ont été traitées à l’aide des logiciels Excel et SPSS. Quant aux données des infrastructures, elles ont été traitées à l’aide des logiciels QGIS, ArcView, ArcGIS et Excel pour produire des cartes en fonction des thématiques concernées par l’étude.

1.5. Rédaction et validation du rapport de l’étude

Le rapport de l’étude a été rédigé par le groupe technique composé des cadres de la DGDT et validé par les représentants des structures techniques déconcentrées, des collectivités territoriales et des Organisations de la société civile (OSC) de la région de la Boucle du Mouhoun.

1.6. Difficultés de l’étude

Pendant la réalisation de l’étude, des difficultés ont été rencontrées ; les principales sont :

 au niveau de l’inventaire des données secondaires :

 l’absence de certaines données désagrégées jusqu’au niveau village notamment les données relatives à la population et celles de la santé. Cela n’a pas permis de faire la superposition des données extraites de la BNDT ;

 la non actualisation de certaines données (population, liste exhaustive des villages géo référencés, des infrastructures…) ;

 au niveau de la collecte des données sur le terrain :

 la mauvaise connexion internet dans la majeure partie de la région, ce qui n’a pas facilité l’envoi automatique des données sur la plateforme ;

 l’inaccessibilité de certains villages pour des raisons d’insécurité ;

 l’impraticabilité de certaines routes ;

 les limites non matérialisées des circonscriptions administratives. En effet, certaines infrastructures se retrouvent hors des limites administratives de la région, des provinces ou des communes auxquelles elles appartiennent officiellement.

Après la description des généralités, la présentation de la région de la Boucle du Mouhoun s’avère nécessaire.

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II. PRESENTATION DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

La présentation de la zone d’étude s’articule autour des points suivants : la situation géographique et administrative, les milieux physique et humain et les économies locales.

2.1. Situation géographique et administrative

La région de la Boucle du Mouhoun occupe la partie Ouest du Burkina Faso, précisément entre les longitudes 02° 26’ et 04° 38’ Ouest, et entre les latitudes 11° 15’ et 13° 44’ Nord. Elle est limitée :

 au Nord et à l’Ouest par la république du Mali ;

 au Nord-Est par la région du Nord;

 à l’Est et au Sud-Est par la région du Centre-Ouest;

 au Sud et au Sud-Ouest par la région des Hauts-Bassins.

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Carte n° 1: Découpage administratif de la région de la Boucle du Mouhoun

Avec une superficie totale de 34 162 km² soit 12,46% du territoire national, la région de la Boucle du Mouhoun a comme chef-lieu Dédougou situé à 230 km de la capitale Ouagadougou.

Créée par la loi N° 2001-013/AN du 02 juillet 2001 portant création des régions, la région de la Boucle du Mouhoun regroupe 06 provinces, 47 communes (dont 41 communes rurales et 6 communes urbaines) et 1 042 villages.

Tableau n° 3 : Répartition des communes et des villages par province

Nombre de Communes Distance Superficie Nbre de Nbre Provinces Chef-lieu (km) (en km²) villages Rurales Urbaines Total de villes à Dédougou Balé 4596 Boromo 131 09 01 10 01 110 Banwa 5888 Solenzo 108 05 01 6 01 90

Kossi 7328 Nouna 334 09 01 10 01 57

Mouhoun 6659 Dédougou 185 06 01 7 01 0

Nayala 3923 Toma 113 05 01 6 01 83 Sourou 5768 Tougan 171 07 01 8 01 90

REGION 34 162 --- 1 042 41 06 47 06 Source : MATD, 2006, INSD 2017

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2.2. Milieu physique

La morphogenèse et les phénomènes de surface dans la région ont défini un relief monotone et peu accidenté dans l’ensemble. Les quelques accidents de reliefs sont des affleurements gréseux, parfois fortement escarpés qu’on rencontre surtout dans les provinces du Banwa, de la Kossi, des Balé et du Mouhoun.

La région de la Boucle du Mouhoun est située dans la zone soudano sahélienne. Cependant, en raison de sa vaste étendue géographique, 03 variantes climatiques se distinguent assez nettement du Nord au Sud :

 au Nord : un climat de type Sud sahélien avec une pluviométrie moyenne annuelle de 500 à 700 mm ;

 au Centre : on a le secteur soudanien avec une pluviométrie moyenne annuelle comprise entre 700 et 900 mm, pouvant atteindre 1000 mm ;

 au Sud : le climat est sud soudanien à pré guinéen avec une pluviométrie moyenne annuelle de 1000 à 1400 mm.

Ainsi, la région est soumise à deux saisons qui s’alternent au cours de l’année. Une longue saison sèche de 7 à 8 mois au Nord et une courte saison pluvieuse qui s’étale sur 4 à 5 mois dans le nord. Alors que dans le Sud la saison des pluies couvre environ 5 à 6 mois contre 6 à 7 mois de saison sèche. Les températures modérées varient entre 24 et 28°C. L’importance des ressources végétales de la région de la Boucle du Mouhoun permet de classer la région parmi celles considérées comme ayant un couvert végétal acceptable.

Le réseau hydrographique de la région est organisé en un dense chevelu tissé autour du fleuve Mouhoun qui traverse la région sur 280 km. L’ensemble du réseau s’organise en cinq sous bassins versants qui sont le Banifing, le Mouhoun inférieur, le Mouhoun supérieur, le Nakambé et le Sourou.

2.3. Milieu humain

Au recensement général de la population et de l’habitation de 2006, il a été dénombré dans la région de la Boucle du Mouhoun, 1 442 749 habitants composés de 714 342 hommes (49,51 %) et de 728 407 femmes (50,49 %) et répartis dans 247 300 ménages, avec une taille moyenne de 5,8 personnes par ménage. Le milieu rural concentre 224 056 ménages soit près de 9 ménages sur 10 (90,6 %) dont la taille moyenne est de 5,9. Quant aux ménages du milieu urbain, ils sont au nombre de 23 244 avec une taille moyenne de 5,2 personnes. La répartition de la population par province et par sexe est présentée dans le tableau suivant : 28

Tableau n°4 : Répartition de la population par province et par sexe en 2006

Provinces Masculin Féminin Total Proportion (%)

Balé 105 582 107 841 213 423 14,79 Banwa 132 052 137 323 269 375 18,67 Kossi 138 459 140 087 278 546 19,31 Mouhoun 148 089 149 261 297 350 20,61 Nayala 81 208 82 225 163 433 11,33 Sourou 108 952 111 670 220 622 15,29 Région 714 342 728 407 1 442 749 100 Proportion 49,51 50,49 100 -

Source : RGPH (2006)

La répartition de la population de la région par groupe d’âges montre que 58,5% de la population a moins de 20 ans, alors qu’au niveau national, cette tranche d’âge est estimée à 57% de la population. Selon les résultats du RGPH (2006), l’indice synthétique de fécondité (ISF) de la région était de l’ordre de 6,6 enfants par femme contre 6,2 enfants par femme au niveau national. Le taux brut de natalité (TBN) dans la région est de 45,5 ‰ (46 ‰ pour l’ensemble du pays). Ce taux varie en fonction du milieu de résidence et de la province. En effet, le TBN est de 31,7‰ en milieu urbain contre 46,8‰ en milieu rural. La population régionale est passée de 1 174 456 habitants en 1996 à 1 442 749 habitants en 2006, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 2,1% contre 3,1% au niveau national. Cette population continue d’augmenter, en témoigne les projections de 2014 à 2019 contenu dans le tableau ci- après.

Tableau n° 5 : Projections de la population de 2014 à 2019 par province

Province 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Balé 264 980 272 634 280 481 288 516 296 750 305 193 Banwa 332 828 342 288 351 969 361 883 372 067 382 490 Kossi 340 024 349 245 358 695 368 395 378 353 388 559 Mouhoun 368 606 379 168 390 047 401 168 412 549 424 240 Nayala 198 987 204 332 209 807 215 429 221 193 227 112 Sourou 266 471 273 392 280 493 287 801 295 305 303 001 Région 1 771 896 1 821 059 1 871 492 1 923 192 1 976 217 2 030 595 Source : RGPH 2006, Projections de 2007 à 2020 par région et province Estimée à 1 923 192 en 2017, la population de la Boucle du Mouhoun est composée de 949 535 hommes pour 973 657 femmes, soit un rapport de masculinité de 97,52%. On dénombre donc 97 hommes pour 100 femmes. Le graphique ci-dessous donne la répartition de la population par tranche d’âge selon le sexe.

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Graphique n° 1 : Caractéristiques générales de la population de la Boucle du Mouhoun

80 et + 75-79 70-74 65-69 60-64 55-59 50-54 45-49 40-44 35-39 30-34 25-29 20-24 15-19 10_14 5-9 0-4 -200000 -150000 -100000 -50000 0 50000 100000 150000 200000

Masculin Féminin

Source : RGPH 2006, projection démographique 2007-2020 INSD

En matière de croyance, l’analyse des caractéristiques socio-culturelles montre que 62,2 % de la population de la région sont des musulmans ; 17,7 % des catholiques, 15% des animistes, 4,5% des Protestants et 0,3% sont sans religion et autres (RGPH, 2006).

2.4. Activités économiques locales

Les secteurs de production sont dominés par l’agriculture et l’élevage, auxquels s’ajoutent la sylviculture, l’artisanat, le tourisme. La région de la Boucle du Mouhoun bénéficie encore de terres relativement fertiles et d’une assez bonne pluviométrie qui sont favorables au développement des cultures végétales. Environ 90% de la population de la région se consacre à l’activité agricole essentiellement dominée par la culture céréalière (maïs, sorgho) à laquelle s’ajoute le coton, le sésame et le soja. Elle est réputée être le grenier du Burkina Faso pour sa grande production céréalière. Elle contribue de 25% à l’échelle régionale de la branche agriculture vivrière et à l’échelle nationale et de 14% à la valeur ajoutée. L’activité de production et de consommation est dominée par les céréales qui constituent l’alimentation de base des populations. Avec la vallée du Sourou et le fleuve Mouhoun, la région dispose des zones humides les plus étendues du pays.

La région est considérée également comme une grande zone d’élevage du fait de la richesse de ses pâturages et de ses réserves en eau pastorale. On retrouve notamment les grandes zones pastorales comme celles de Barani et de Toéni.

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L’artisanat concerne surtout la poterie et la vannerie menées par les femmes, la sculpture, la forge et la teinture exclusivement menées par les hommes. Certains produits artisanaux se sont imposés au point de refléter une certaine identité et fierté de la région ; il s’agit par exemple de la poterie de Tchériba.

La Boucle du Mouhoun possède des formations géologiques favorables pour contenir des gisements miniers. L’exploitation minière et l’orpaillage constituent des activités économiques importantes pour la région. Quelques sites d’or peuvent être cités : les sites d’or de Mana et de Wona dans les communes de et de Kona en exploitation par la SEMAFO. La société ROXGOLD est également présente dans le chef-lieu de la commune de Bagassi sur un site d’exploitation industrielle aurifère.

En matière de tourisme, la région dispose de plusieurs sites touristiques (marre de crocodiles sacrés, croisement des trois bras du fleuve Mouhoun à Léry, la vieille mosquée de Barani, Toma ile, les grottes, les hauts fourneaux de Tougaré). Ces sites constituent une grande curiosité aussi bien pour les visiteurs à l’intérieur comme à l’extérieur de la région

Le secteur industriel reste embryonnaire, avec la SOFITEX (trois usines à Dédougou, Solenzo et Bondokuy), les boulangeries au nombre de vingt-deux et deux huileries installées à Dédougou. A cela, il faut ajouter plusieurs unités artisanales de transformations des produits agricoles, une unité de pasteurisation des produits laitiers. Le caractère embryonnaire de l’industrie fait que plusieurs produits sont écoulés sans valeurs ajoutées et cela engendre des pertes, comme c’est le cas du poisson.

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DEUXIEME PARTIE : RESULTATS DE l’ETUDE

I. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE DE LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

1.1. Caractérisation démographique de la région

1.1.1. Structure de l’échantillon

L’échantillon est constitué de 400 ménages au sein desquels vivent 4 342 individus. La répartition par sexe donne 2 191 hommes pour 2 151 femmes.

L’analyse révèle que la tranche d’âge de 15 à 49 ans concentre la plus grande partie de l’échantillon soit 67,61% de la population étudiée. Ce qui dénote la jeunesse de la population de la Boucle du Mouhoun.

Tableau n°6 : Répartition de la population enquêtée selon le sexe et par tranche d’âge (%) [0-5[ [5-14[ [14-49[ [49- +] Homme 23,14 29,48 38,16 9,22 Femme 23,01 26,59 41 9,39 Ensemble 46,15 56,07 79,16 18,61 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.1.2. Caractéristique des chefs de ménage

Les données relatives au chef de ménage concernent l’âge, le niveau d’instruction et le statut matrimonial. L’âge médian et moyen des chefs de ménages de l’échantillon se situe respectivement à 51 ans et 48 ans.

La proportion des chefs de ménage hommes est de 86% comme l’illustre le graphique ci- dessous. Cette importance des chefs de ménage hommes demeure, quelle que soit la tranche d’âge considérée. Aussi, c’est essentiellement lorsque la femme est divorcée ou veuve qu’elle est chef de ménage. La répartition par sexe montre que la quasi-totalité des chefs de ménages sont des hommes.

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Graphique n° 2: Répartition des chefs de ménage selon le sexe

14%

Féminin Masculin

86%

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

Avec une proportion de 47,13%, le mariage monogamique est le statut matrimonial le plus développé dans la région suivie de la polygamie qui est pratiquée par 38,15% de la population interviewée.

Graphique n° 3: Répartition de l’échantillon selon le statut matrimonial du chef de ménage (%)

50 47,13 45 40 38,15 35

Proportions (%) 30 25 20 15 12,22 10

5 1 1,5 0 Statuts matrimoniaux

Célibataire Divorcé Monogame Polygame Veuf

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

L’analyse des données collectées sur le niveau d’instruction montre qu’une grande partie des chefs de ménages n’ont aucun niveau, soit 48,48% qui ne savent ni lire ni écrire. Cependant, l’étude révèle que 22,19% des chefs de ménages ont fréquenté le primaire de même que 11,97% ont fréquenté l’école coranique. On note également que 10,47% des chefs de ménage sont alphabétisés. Au niveau des provinces, c’est la province des Balé qui concentre la plus grande proportion de chefs de ménage n’ayant aucun niveau, soit 62,5%.

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Graphique n° 4 : Répartition des chefs de ménages selon le niveau d’instruction (%)

70,00

60,00

50,00

Proportions(%) 40,00

30,00

20,00

10,00

0,00 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Entités territoriales

Alphabetise en langue nationale Aucun Coranique Medersa Primaire Secondaire

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.2. Habitat et Equipement

L’habitat et l’équipement constituent des composantes de la pauvreté non monétaire des populations. Ils permettent d’évaluer le confort et la sécurité des espaces dans lesquels vivent ces populations et ont un impact direct sur leur santé. Cette partie traite de la situation de l’habitat et équipement. Il s’agit précisément du type de logement dans lequel vivent les ménages et le statut de propriété, ainsi que des principales composantes du logement, les corrélations existantes entre le niveau d’instruction, le statut matrimonial du chef de ménage et le type de logement et enfin la situation des équipements du ménage.

Dans la Boucle du Mouhoun, la majorité des ménages est propriétaire de logements (81,05%) contre 18,70% de ménages qui vivent dans des maisons familiales et 0,25% des ménages en location. Au niveau provincial, c’est surtout dans les Banwa qu’on retrouve le plus de ménages en location soit 1,79% de la population étudiée.

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Graphique n° 5: Statut de propriété du logement (%)

Locataire Maison_familiale Proprietaire 100,00% 97,92% 97,22% 95,83% 73,21% 59,12% 40,88% 25,00% 4,17% 2,78% 2,08% 1,79% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%

BALEBANWAKOSSIMOUHOUNNAYALASOUROU Entités territoriales

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.2.1. Principales composantes du logement des ménages

Ce point analyse les trois principales composantes des logements des ménages à savoir le mur, le sol et de la toiture. La quasi-totalité des ménages vivent dans des logements en matériaux non définitif (90,02%).

Au niveau provincial, la province des Balé présente une bonne situation dans la région. Il s’illustre avec le plus fort taux de logements en matériaux définitifs (25%). Dans l’ensemble, 71,57% des ménages ont la toiture de leur logement constitué de matériaux non définitifs. Au niveau provincial, on constate que les toitures en matériaux non définitifs sont les plus dominants avec des proportions variantes entre 50% et 78 ,57%.

Quant aux composantes de la terrasse, les principaux matériaux qui constituent le sol des logements des ménages de la région sont : le ciment, la terre battue/sable. En effet, 67,83% des ménages ont le sol de leur logement constitué de terre battue/sable. Au niveau provincial, la province des Balé a une forte proportion de logements dont le sol est en ciment soit 62,5% de sa population enquêtée.

1.2.2. Equipements des ménages

Les équipements mis en exergue sont les radios, téléviseurs, ventilateurs, climatiseurs, ordinateurs, téléphones, réfrigérateurs, charrettes, voitures, motos, vélos, autres équipements. Les résultats de l’analyse montrent qu’en matière d’équipements de transport, 91,02% de la 35

population étudiée possèdent des vélos, 59,10% des charrettes, 53,12% des motos et 0,75% des véhicules.

Concernant les équipements de communication 75,81% des ménages enquêtés possèdent des téléphones, 53,37% des radios et 26,18% des téléviseurs. Cependant, la population mise en exergue possède moins d’équipements de rafraîchissement et d’ordinateurs. Le graphique ci- dessous donne la répartition des ménages selon le type d’équipement possédé dans la région.

Graphique n° 6: Répartition des ménages selon le type d’équipement possédé (%)

100 91,02 90 75,81 80 70 59,1 60 53,37 53,12 50 Proportions (%) 40 26,18 30 20 10 3,49 0,25 0,5 1,25 0,75 3,99 0

Types équipements

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.3. Accès à l’eau et à l’assainissement

1.3.1. Accès à l’eau

Dans la Boucle du Mouhoun, 54% des ménages s’approvisionnent en eau de boissons dans les cours d’eau et les puits. La province des Balé a une couverture totale en termes d’accès en eau courante/forage.

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Graphique n° 7: Répartition de la population selon la source d’eau de boisson

120%

100%

80%

Proportions (%) 60% 100% 40% 85% 70% 60% 64% 50%50% 54% 20% 40% 46% 36% 30% 0% 15% 0% BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Boucle du Mouhoun Entités territoriales

Cours d'eau/Puits Eau courante/Forage

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

En termes d’accès à l’eau potable, trois facteurs sont considérés : le temps mis, la distance parcourue pour avoir accès à l’eau et le coût d’achat de l’eau.

En ce qui concerne le facteur temps, la plupart des ménages de la Boucle du Mouhoun met moins de 15 minutes pour aller chercher l’eau. Aussi, 34,66% des ménages mettent moins de 15 minutes pour aller chercher de l’eau et une proportion non négligeable de 3,46% des ménages mettent plus de 1h pour se procurer de l’eau.

L’analyse montre que c’est surtout dans les provinces des Balé (12,50%), du Sourou (7,14%) et dans une moindre mesure les Banwa (2,92%) que les ménages mettent plus de 1h pour se procurer de l’eau. Le tableau suivant donne le temps mis par les ménages pour aller chercher de l’eau.

Tableau n° 7 : Répartition des ménages selon le temps mis pour aller chercher l’eau (%)

Moins de Moins de Entre 15_30mn Entre 30_60mn 15 mn 5 mn Plus de 1h BALE 27,08 45,83 14,58 0,00 12,50 BANWA 23,36 12,41 37,23 24,09 2,92 KOSSI 33,33 8,33 37,50 20,83 0,00 MOUHOUN 29,17 11,11 41,67 18,06 0,00 NAYALA 30,00 2,50 37,50 30,00 0,00 SOUROU 26,79 17,86 32,14 16,07 7,14 TOTAL REGION 27,18 15,46 34,66 19,20 3,49 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Sur la base du facteur distance, la plupart des ménages de la Boucle du Mouhoun parcourt entre 0 à 200 mètres pour avoir de l’eau. En effet, plus de la moitié (50,62%) des ménages parcourent

37

entre 0 à 100 mètres pour aller chercher de l’eau et une proportion non négligeable de 16,21% des ménages font plus de 300 mètres pour se procurer de l’eau.

L’analyse montre que c’est surtout dans les provinces des Balé (31,25%) et de la Kossi (20,83%) que les ménages parcourent plus de 300 mètres pour se procurer de l’eau. Le graphique suivant donne la distance parcourue par les ménages pour aller chercher de l’eau dans la région de la Boucle du Mouhoun et dans ses différentes provinces.

Graphique n°8: Répartition des ménages selon la distance parcourue pour avoir l’eau potable

70,00%

60,00%

50,00% Proportions (%) 40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00% BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Boucle Mouhoun Entités territoriales [0 - 100 m] [100 - 200 m] [200 -300m] [300 et plus[

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.3.2. Assainissement

Dans le volet assainissement, deux aspects sont abordés : les lieux d’aisances utilisés par les ménages et le dispositif d’enlèvement des ordures. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, la défécation dans la nature est la pratique la plus répandue. Cela concerne plus de la moitié des ménages (58,85%). Cette situation témoigne de la précarité économique des ménages mais également du poids important des habitudes socioculturelles.

On observe quasiment la même tendance au niveau provincial, avec une situation atténuante dans la province des Balé (64,58% des ménages possèdent des latrines) et une situation plus accentuée au niveau du Nayala où 90% des ménages ne possèdent pas de latrine comme l’illustre le graphique ci-dessous.

38

Graphique n° 9: Répartition des ménages selon la possession de latrine par province

non oui Proportions (%) 90,00% 68,75% 64,58% 63,89% 58,93% 51,82% 41,07% 35,42% 48,18% 31,25% 36,11% 10,00%

BALEBANWAKOSSIMOUHOUNNAYALASOUROU Entités territoriales

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Quant à la gestion des ordures ménagères, 72,82% des ménages jettent leurs ordures dans la nature. Cette réalité est similaire dans toutes les provinces, la proportion de ceux qui jettent leurs ordures dans la nature va de 80,29% dans les Banwa à 57,50% dans le Nayala. Le graphique ci-dessous donne la situation d’enlèvement des ordures par les ménages dans la région.

Graphique n°10: Répartition des ménages selon le mode d’enlèvement des ordures dans la région

90,00 (%) 78,57% 80,00 80,29% 81,25%

70,00 63,89% 62,50%

60,00 57,50% 50,00 Proportions 42,50% 40,00 33,33% 30,00 22,22%

20,00 13,89% 12,50% 11,68% 10,71% 10,71% 8,03% 6,25%

10,00 4,17% 0,00% 0,00 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Entités territoriales

Bac à ordure Dans la nature Bruler

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.4. Fréquentation des formations sanitaires et alimentation

La majorité des ménages de la région ont recours aux centres de santé pour les soins. En effet, 76,34% des ménages fréquentent les centres de santé contre 16,88% qui se soignent chez les 39

tradipraticiens. Au niveau des provinces, les proportions des patients qui vont habituellement dans les formations sanitaires varient de 88% dans le Nayala à 68,73% dans le Mouhoun.

L’automédication est surtout pratiquée dans le Sourou (8,22%), dans les Banwa (7,28%) et dans les Balé avec un taux de 6,67%. Les tradipraticiens sont surtout consultés dans le Mouhoun (25,92%) et dans les Balé (18,33%) comme le montre le tableau suivant.

Tableau n° 8:Mode de traitement en cas de maladie en pourcentage(%)

Automédicati Consultation dans une formation Tradipraticie Autres on sanitaire ns Soins BALE 6,67 75,00 18,33 0,00 BANWA 7,28 77,85 14,87 0,00 KOSSI 2,62 79,58 13,61 4,19 MOUHOUN 3,10 68,73 25,92 2,25 NAYALA 0,00 88,00 12,00 0,00 SOUROU 8,22 75,34 13,70 2,74 BOUCLE DU MOUHOUN 5,48 76,34 16,88 1,29 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Les principales raisons de la non fréquentation des centres de santé évoquées par les ménages sont : l’éloignement soit 38,81%, le manque de moyens financiers soit 28,36% et autres raisons (les enquêtés soit 32,84% ne sont pas tombés malade au cours des douze derniers mois).

Graphique n° 11 : Répartition en pourcentage de la population selon les raisons de la non fréquentation des centres de santé (%)

40 30 20 38,81 28,36 32,84 10 Proportions (%) 0 Manque de Centre de Autres moyens santé trop raisons financiers loin Types de raisons

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Pour ce qui concerne le volet alimentation, 74% des ménages enquêtés prennent trois repas par jour. Cette tendance est constatée également dans les différentes provinces.

40

Tableau n° 9 : Proportion des ménages selon le nombre de repas par jour

1 repas 2 repas 3 repas BALE 0 29 71 BANWA 0 24 76 KOSSI 3 27 70 MOUHOUN 1 16 83 NAYALA 0 33 67 SOUROU 1 36 63 BOUCLE DU MOUHOUN 1 26 74 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.5. Education

Ce point est consacré à l’analyse de la situation de l’éducation primaire dans la région de la Boucle du Mouhoun. L’analyse fait la situation des infrastructures, des effectifs des élèves et enseignants et les conditions d’accès à l’école.

Selon les données de l’annuaire statistique de l’enseignement primaire, on dénombrait pour l’année scolaire 2016-2017, 270 011 élèves au primaire dont 48,95% de filles.

Parmi ces élèves, environ 59,4% achèvent le cycle primaire. Ce taux varie entre 46,2% pour la Kossi et 77,2% pour le Nayala. Le taux d’achèvement au niveau des garçons est de 54,8% et celui des filles est 64,5%.

Tableau n° 10 : Taux d'achèvement au primaire selon le sexe et par province dans la région Balé Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou

Garçons 55,7 53,7 44,2 50,5 71,7 62,5

Filles 79,2 55,5 48,4 60 83,5 73,8

Ensemble 66,7 54,5 46,2 54,9 77,2 67,8

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Dans la région, 97,35% des écoles sont publiques. Au niveau du corps enseignant, on dénombre 5 399 enseignants. Selon la distance parcourue, 91,77% des élèves de la Boucle du Mouhoun parcourent moins de 2 Km pour atteindre l’école primaire la plus proche de leurs domiciles.

Tableau n° 11 : Effectif des élèves du primaire dans la région Balé Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou

Filles 23 258 21 487 18 744 27 823 19 059 21 824

Garçons 21 211 24 886 20 263 27 824 20 594 23 038

Ensemble 44 469 46 373 39 007 55 647 39 653 44 862

Source : INSD, annuaire statistique 2017 41

1.6. Revenus et activités économiques

1.6.1. Niveau de revenus des ménages de la région

Le revenu des ménages de l'étude a été approximé par les dépenses effectuées au cours des douze derniers mois précédant le passage des enquêteurs. Les postes de dépenses considérés sont l'alimentation, la santé, l'éducation, le transport, la communication, le social et toutes autres dépenses de consommation.

L'étude révèle que la dépense moyenne annuelle des ménages interviewés s'élève à 395 124 FCFA. L'alimentation, avec 46% est la principale source de dépense des ménages suivie de l'éducation. Au niveau des provinces, c'est dans le Sourou que les dépenses de consommation sont les plus élevées (576 596 F FCFA) contre 278 004 F FCFA dans la Kossi. Le graphique ci-dessous donne la répartition des dépenses effectuées par les ménages échantillonnés.

Graphique n° 12 : Proportion des postes de dépense dans la région

9% 1% Alimentation 6% Sante 10% 46% Scolarisation enfants 15% Moyen de déplacement 13% Communication Social Autres

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.6.2. Sources de revenus du chef de ménage

1.6.2.1. Activités du chef de ménage

Il ressort de l’étude que l’agriculture reste l’activité principale dans toute la région. Après l’agriculture, le commerce et l’élevage sont les plus pratiqués avec un taux de 3,2% chacun. Quant aux autres métiers, ils constituent l’occupation de 1,4% des chefs de ménages. Le graphique ci-dessous présente les activités des chefs de ménage dans la région.

42

Graphique n° 13: Les activités des chefs de ménages dans la région

100,0 91,5% 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0

Proportions (%) 30,0 20,0 3,2% 3,2% 10,0 0,5% ,2% 1,4 0,0 Agriculture Aucune Commerce Elevage Fonctionnaire Autres métiers Types d'activités

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.6.2.2. Principales sources de revenus des ménages

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les populations ont plusieurs sources de revenus. Ces revenus proviennent essentiellement de l’agriculture, de l’élevage et du commerce.

L’agriculture est la principale source de revenu soit une proportion de 60,92% des ménages suivi de l’élevage avec 17,39%. Dans toutes les provinces, la même tendance est observée à l’exception de la Kossi ou le commerce précède l’élevage.

Graphique n° 14: Principales sources de revenu des ménages selon la province

80,00 70,00 60,00 50,00 40,00 30,00 20,00

Proportions (%) 10,00 0,00

Entités territoriales

Agriculture Commerce Elevage Salaire Autres sources de revenus

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

43

1.6.2.3. Difficultés rencontrées par les ménages dans l’exercice de leurs activités génératrices de revenus

On observe qu’au niveau de la région, les raisons les plus avancées par les répondants comme difficultés liées à l’exercice de leurs AGR sont : la difficulté d’accès aux crédits (24,52%), le manque de machine et d’équipements (16,88%), la difficulté d’écoulement de la production (14,49%) et la difficulté d’approvisionnement en matières premières (12,58%).

1.6.2.4. Principales activités génératrices de revenus chez les femmes

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, l’activité principale génératrice de revenus des femmes reste l’agriculture (41%). Quant aux différentes provinces de la région, l’analyse du graphique permet d’affirmer que la part des proportions des principales activités génératrices de revenu reste en général partagée entre l’agriculture et le commerce. Ainsi on retient que :

 dans la province des Balé, après l’agriculture (37%) et le commerce (33%), l’élevage (30%) reste la principale AGR des femmes ;  dans la province des Banwa, les principales AGR des femmes sont : le commerce et l’agriculture (36%) ;  dans la province de la Kossi, le commerce avec 50% constitue la principale AGR des femmes. Après cette activité, vient en deuxième position l’élevage (26%) ;  dans la province du Mouhoun, les principales AGR des femmes sont : l’agriculture (59%) et le commerce (34%) ;  dans la province du Nayala, les principales AGR des femmes sont : le commerce (55%) et l’agriculture (45%) ;  dans la province du Sourou, l’agriculture (46%) et le commerce (37%) constituent les principales AGR des femmes.

44

Graphique n° 15: Principales activités génératrices de revenus des femmes par province en (%)

60

50

40 Proportions

30

20

10

0 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU BOUCLE DU MOUHOUN Entités territoriales

Agriculture Commerce Elevage Salaire Autres sources de revenus

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.6.3. Inclusion financière des ménages

La proportion des ménages dont le chef de ménage ou son représentant possède un compte d’épargne ou bancaire reste encore faible pour toute la région avec 13,72%.

Graphique n° 16: Répartition des ménages selon la possession ou non de compte d’épargne ou bancaire dans la région

13,72%

non oui

86,28%

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

La situation au niveau de l’ensemble des provinces ressemble à celle de la région comme le témoigne le graphique ci-dessous.

45

Graphique n° 17: Répartition de ménages selon la possession ou non de compte d’épargne ou bancaire selon la province

96% 98% 100 87% 86% 81% 90 75% 80 70 60 50 Proportions(%) 40 25% 19% 30 13% 14% 20 4% 3% 10 0

Entités territoriales

non oui

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.7. Sécurité

1.7.1. Perception de la sécurité dans la région

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, selon l’enquête terrain, à la question de savoir si les populations se sentent en sécurité dans leur localité, 62% répondent par l’affirmative comme l’atteste la figure ci-après.

Graphique n° 18: Perception de la sécurité des personnes dans la région

38%

62%

non oui

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

En plus, 42% des interviewés reconnaissent l’existence d’un système de sécurité dans la région contre 48% qui estiment qu’il n’existe pas un système de sécurité dans leur localité et 9% qui affirment qu’ils « ne savent pas ».

46

Graphique n°19: Opinion sur l’existence d’un système de sécurité dans la région

9%

48%

42%

Non Oui Ne sait pas

Source : DGDT, enquête terrain 2018

1.7.2. Raison du sentiment d’insécurité

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, selon l’enquête terrain, « le vol » avec 56% est la principale raison du sentiment des populations d’être en insécurité. Cette raison est suivie « du terrorisme » (23%), des « agressions » (16%) et de « l’absence de forces de sécurité » (5%). Cependant, cette perception diffère d’une province à une autre.

Graphique n° 20: Raisons du sentiment d’insécurité dans la région

60 56%

50

40

30 23%

d'insécurité 20 16%

10 5% Proportionsdes typesraisons de 0 Absence de forces Agression Terrorisme Vol de sécurité Types de raisons d'insécurité

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

1.7.3. Appréciation du système de sécurité

De l’appréciation du système de sécurité dans la région de la Boucle du Mouhoun, il en ressort que 68% des interviewés trouvent que le système sécuritaire de la région est satisfaisant. Par contre 16% des interviewés estiment que le système sécuritaire de la région est peu satisfaisant et 16% également le jugent très satisfaisant. 47

Graphique n° 21: Appréciation du système de sécurité dans la région

16% 16%

68%

Peu satisfaisant Satisfaisant Très satisfaisant

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Après avoir décrit les conditions de vie des ménages, la situation des infrastructures socio- économiques de la région est analysée dans la section suivante.

48

II. SITUATION DES INFRASTRUCTURES SOCIOECONOMIQUES DANS LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

2.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région

Ce point aborde la répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région. On entend par infrastructure sanitaire toute infrastructure qui participe au service de santé des populations.

L’enquête terrain a permis de dénombrer 361 infrastructures sanitaires dans la région réparties comme suit : 1 Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) en construction, 1 Centre hospitalier régional (CHR), 5 Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), 9 Centres médicaux (CM), 260 Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dont 14 non fonctionnels, 15 formations sanitaires privées, 47 dépôts privés de médicaments, 7 dispensaires isolés, 4 maternités isolées, 9 pharmacies, 1 centre de recherche en santé, 1 centre régional de transfusion sanguine et 1 laboratoire d’analyse médicale. En plus de ces infrastructures, il existe des formations sanitaires localisées dans le domaine des forces de défense et de sécurité (FDS) qui n’ont pas fait l’objet de géoréférencement. La distribution spatiale de toutes ces infrastructures est illustrée par la carte ci-dessous.

49

Carte n° 2: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun

La répartition par type d’infrastructure et par district se présente dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 12: Répartition des infrastructures sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun

INFRASTRUCTURES PROVINCE SANITAIRES BAL BANW KOSS MOUHOU NAYAL SOUROU Total l E A I N A Centre de recherche et de 0 0 1 0 0 0 1 santé Centre régional de 0 0 0 1 0 0 1 transfusion sanguine CHR 0 0 0 1 0 0 1 CHUR 0 0 0 1 0 0 1 CM 2 0 2 3 0 2 9 CMA 1 1 1 0 1 1 5 CSPS 42 39 52 46 32 49 260 Dépôt privé de médicament 12 14 0 9 6 6 47 Dispensaire isolé 0 0 1 6 0 0 7 Formation sanitaire privée 2 0 3 10 0 0 15 Laboratoire d'analyse 1 0 0 0 0 0 1 Maternité isolée 1 0 0 3 0 0 4 Pharmacie 1 0 3 3 1 1 9 Total général 62 54 63 83 40 59 361

Source : DGDT, enquête de terrain, mai 2018 50

On note que la région dispose des infrastructures sanitaires essentielles à même d’offrir des services de base à la population. Cependant, les formations sanitaires privées, les pharmacies, les laboratoires et les centres de recherche en santé restent insuffisants dans la région. Pour le cas spécifique des CSPS, il faut noter que la région dispose de 14 CSPS non fonctionnels. La non fonctionnalité de ces CSPS est due entre autres à la non-réception de certains tandis que d’autres sont en attente de personnels. La situation est résumée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 13: Les CSPS non fonctionnels par province

Province Commune CSPS non fonctionnel Fara CSPS de Fara CSPS de Poura BALE Yaho CSPS de Bondo Siby CSPS de Fara CSPS de Koumbia KOSSI Bomborokuy CSPS de Bomborokuy Dédougou CSPS du secteur 3 de Dédougou Ouarkoye CSPS de Soana MOUHOUN Safané CSPS de Pakolé Ouarkoye CSPS de Ouarkoye NAYALA Yaba CSPS de Pangogo Kiembara CSPS de Goueré SOUROU Toéni CSPS de Sindié Kiembara CSPS de Gouyalé Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort également de l’enquête terrain que la plupart des infrastructures sont dans un état satisfaisant. Cependant, quelques cas d’infrastructures défectueuses sont notés (15 pour toute la région). Ces infrastructures sont toutes des CSPS. Le graphique ci-dessous fait la synthèse de l’état desdites infrastructures.

51

Graphique n° 22: Etat des infrastructures sanitaires de la région

160 140 Bon Moyen Défectueux 120 100 80

Effectifs 60 40 20 0

types d'infrastrucures

Source : DGDT, enquête terrain 2018

Pour mieux apprécier cette répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la région, un croisement a été fait avec la superficie et la population des différentes provinces. Le tableau ci- après fait l’économie de ces données.

Tableau n° 14: Répartition des infrastructures selon la superficie et la population

Nombre total Population % % Superficie % Sup d'infrastructure totale population infrastructures de santé 17,17 Balé 4 596 13,45 288516 15,00 62 15 Banwa 5 888 17,24 361883 18,82 54 17,45 Kossi 7 328 21,45 368395 19,16 63 22,99 Mouhoun 6 659 19,49 401168 20,86 83 11,08 Nayala 3 923 11,48 215429 11,20 40 16,34 Sourou 5 768 16,88 287801 14,96 59 Boucle du 34 162 100 1 923 192 100 361 100 Mouhoun Source : INSD 2017, DGDT, enquête terrain 2018

Le tableau ci-dessus présente une répartition relativement bonne des infrastructures sanitaires dans la région. En effet, la province du Mouhoun qui est la plus peuplée (20,86%) et la deuxième en termes de superficie (19,49%) de la région concentre plus d’infrastructures sanitaires soit 22,99%.

52

La concentration des infrastructures au niveau des différentes provinces de la région répond donc à une logique de proportionnalité avec l’effectif de la population de la province. En combinant les deux critères, nombre d’infrastructures et population, on peut dire que les provinces du Mouhoun, des Balé et de la Kossi sont les mieux dotées en infrastructures de santé, suivies de celles du Sourou et des Banwa. Enfin, le Nayala est la moins nantie des provinces. Les images ci-après présentent quelques infrastructures sanitaires dans la région.

Planche photographique n°1 : Quelques infrastructures sanitaires

CSPS de Douban Dépôt pharmaceutique de Pompoï .

CSPS de Sikoro Pharmacie de Nouna

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.2. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans les provinces

L’implantation des formations sanitaires est analysée suivant leur distribution spatiale à l’échelle de la province et de la commune.

2.2.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Balé

Selon l’enquête terrain, la province des Balé compte 62 infrastructures sanitaires soit 17,17% des infrastructures de la région. La carte ci-après donne la répartition de ces infrastructures sanitaires dans la province.

53

Carte n° 3: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Balé

Il ressort de l’enquête que les communes de Fara et de Boromo ont le plus d’infrastructures sanitaires, soit plus de 32% des formations sanitaires de la province. La commune de Poura a moins d’infrastructures sanitaires dans la province avec 4,83%. Le tableau ci-après fait le récapitulatif des infrastructures de santé par commune.

54

Tableau n° 15: Récapitulatif des infrastructures de santé par commune

Dépôt privé Formation Laboratoire Maternité CM CMA CSPS de sanitaire Pharmacie Total isolée d’analyse médicament privée médicale Bagassi 1 0 5 2 0 0 0 0 8 Bana 0 0 3 1 0 0 0 0 4 Boromo 0 1 5 1 1 0 1 1 10 Fara 0 0 6 2 1 1 0 0 10 Oury 0 0 8 1 0 0 0 0 9 Pa 0 0 3 1 0 0 0 0 4 Pompoï 0 0 3 1 0 0 0 0 4 Poura 1 0 1 1 0 0 0 0 3 Siby 0 0 3 1 0 0 0 0 4 Yaho 0 0 5 1 0 0 0 0 6 Total 2 1 42 12 2 1 1 1 62 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.2.1.1. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Banwa

L’enquête terrain a permis de relever 54 formations sanitaires soit 15% de l’ensemble des infrastructures sanitaires de la région. La carte ci-après donne la répartition de ces infrastructures sanitaires dans la province.

Carte n° 4: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province des Banwa

55

La répartition de ces infrastructures laisse entrevoir des disparités entre les différentes communes de la province avec une prédominance pour la commune urbaine de Solenzo qui compte plus de 44,44% des infrastructures sanitaires du total de la province. Cela pourrait s’expliquer d’une part par la taille de sa population estimée à 163 267 en 2017 et d’autre part par son avantage d’être chef-lieu de province. Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des infrastructures sanitaires de la province.

Tableau n° 16: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune

BALAVE KOUKA SAMI SANABA SOLENZO TANSILA Total CMA 0 0 0 0 1 0 1 CSPS 2 7 3 6 15 6 39 Dépôt privé de 1 4 0 1 8 0 14 médicament Total 3 11 3 7 24 6 54 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que la commune de Solenzo compte le plus grand nombre d’infrastructures sanitaires avec 24 infrastructures dont 16 structures de soins. Les communes de Balavé et de Sami sont les moins dotées de la province avec 3 infrastructures chacune soit 5,55%. En outre, on constate une prédominance des CSPS avec 39 infrastructures soit 72,22% de l’ensemble des infrastructures sanitaires de la province.

2.2.1.2.Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province de la Kossi

La province de la Kossi compte 63 infrastructures sanitaires sur les 361 que compte la région. La répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province de la Kossi est illustrée par la carte ci-après. Elle montre les disparités inter et intra communales des infrastructures sanitaires.

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Carte n° 5: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province de la Kossi

La répartition de ces infrastructures laisse entrevoir des disparités entre les différentes communes de la province. En effet, elles se concentrent le plus dans les parties Nord-Ouest, Ouest et Sud-Ouest de la province. Le tableau ci-dessous récapitule l’ensemble des infrastructures sanitaires de la province.

Tableau n° 17: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune Formation Centre de Dispensaire CM CMA CSPS sanitaire Pharmacie recherche Total isolé privée en santé Barani 0 0 8 0 0 0 0 8 Bomborokuy 1 0 3 0 0 0 0 4 Bourasso 0 0 6 1 0 0 0 7 Djibasso 1 0 7 0 0 1 0 10 Dokuy 0 0 5 0 0 0 0 5 Doumbala 0 0 5 0 1 0 0 6 Kombori 0 0 1 0 0 0 0 1 Madouba 0 0 1 0 0 0 0 1 Nouna 0 1 15 0 2 2 1 21 Sono 0 0 1 0 0 0 0 1 Total 2 1 52 1 3 3 1 63 Sources : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que dans la province, les communes de Nouna et de Djibasso disposent du plus grand nombre d’infrastructures sanitaires avec respectivement 21 et 10 infrastructures soit 33,33% et 15,87%. Aussi, il ressort que les CSPS sont les plus nombreux et existent dans toutes les communes avec 52 établissements, soit 82,54% de l’ensemble de la province. 57

2.2.1.3. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 83 infrastructures sanitaires, soit 23% des infrastructures sanitaires de la région. La répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Mouhoun est illustrée par la carte ci-après.

Carte n° 6: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Mouhoun

La répartition de ces infrastructures présente des disparités inter et intra communales. En effet, on note que Dédougou, la commune chef-lieu de province et de région concentre le plus d’infrastructures, soit 41% des infrastructures sanitaires de la province. Le tableau suivant montre la répartition de ces infrastructures par commune dans la province.

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Tableau n° 18: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune

BONDOKU DEDOUGO DOUROUL KON OUARKOY SAFAN TCHERIB Tota Y U A A E E A l CHR 0 1 0 0 0 0 0 1 CHUR 0 1 0 0 0 0 0 1 Centre régional de 0 1 0 0 0 0 0 1 transfusio n sanguine CM 0 1 0 0 1 1 3 CSPS 8 10 2 4 7 7 8 46 Dépôt privé de 2 3 0 1 1 1 1 9 médicame nt Dispensair 0 4 1 0 0 1 0 6 e isolé Formation sanitaire 0 10 0 0 0 0 0 10 privée Maternité 0 0 0 0 1 2 0 3 isolée Pharmacie 0 3 0 0 0 0 0 3 Total 10 34 3 5 10 12 9 83 Sources : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort que la commune de Dédougou est la seule à disposer de formations sanitaires privées dans la province avec 10 infrastructures. Les communes de Douroula et Kona, qui enregistrent 03 et 05 infrastructures, sont les moins nanties en infrastructures sanitaires dans la province.

2.2.1.4. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Nayala

La province du Nayala compte au total 40 infrastructures, soit 11,02% des infrastructures sanitaires de la région. La répartition spatiale de ces infrastructures est illustrée par la carte ci- après.

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Carte n° 7: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Nayala

La répartition des infrastructures entre communes est relativement équilibrée, excepté la commune de Gossina. Le tableau ci-après fait un récapitulatif par commune.

Tableau n° 19: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune

Communes GASSAN GOSSINA KOUGNY TOMA YABA YE Total CMA 0 0 0 1 0 0 1 CSPS 6 2 4 5 8 7 32 Dépôt privé de 2 1 1 0 1 1 6 médicament Pharmacie 0 0 0 1 0 0 1 Total 8 3 5 7 9 8 40 Sources : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau montre que chaque commune de la province compte entre 3 et 9 infrastructures sanitaires. La commune de Yaba a le plus grand nombre d’infrastructures avec 9 infrastructures soit 22,5%, suivie des communes de Gassan et de Yé qui disposent chacune de 8 infrastructures soit 20%.

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2.2.1.5. Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Sourou

L’enquête terrain a permis de relever 59 formations sanitaires dans la province soit 16,25% de l’ensemble de la région. La distribution de ces infrastructures par commune se présente dans la carte ci-dessous.

Carte n° 8: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires dans la province du Sourou

La répartition de ces infrastructures montre une relative concentration dans les parties Est, Sud et Sud-Ouest de la province. Le tableau ci-dessous donne la répartition des formations sanitaires par commune dans la province.

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Tableau n° 20: Répartition spatiale des infrastructures sanitaires par commune

Dépôt privé de CM CMA CSPS Pharmacie Total médicament DI 0 0 5 4 0 9 GOMBORO 0 0 3 0 0 3 KASSOUM 0 0 7 1 0 8 KIEMBARA 1 0 9 0 0 10 LANFIERA 1 0 1 1 0 3 LANKOUE 0 0 3 0 0 3 TOENI 0 0 6 0 0 6 TOUGAN 0 1 15 0 1 17 Total 2 1 49 6 1 59 Sources : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le tableau montre que le plus grand nombre d’infrastructures sanitaires se retrouve dans la commune de Tougan avec 17 infrastructures soit 28,81%. La commune de Gomboro, de Lanfiéra et de Lankoué sont les moins dotées de la province avec chacune 3 infrastructures, soit 5,08%.

2.3. Répartition spatiale des infrastructures éducatives

Ce point aborde la répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la région. Dans le cadre de cette étude, on entend par infrastructures éducatives, les infrastructures suivantes : CEBNF/CPAF, CEEP, CEG, Lycée, Centre de formation aux métiers, CET/ LP, Ecole de formation agricole, Ecole de formation de santé, Ecole franco-arabe/ medersa, Ecole primaire, Ecole de formation des enseignants du primaire, Ecole de santé animale, Université.

2.3.1. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la région

L’éducation constitue la pierre angulaire pour le développement de tout pays. Par conséquent, il est impérieux pour le Burkina Faso de développer ce secteur. L’étude a permis d’une part de géolocaliser les infrastructures éducatives et d’autre part d’évaluer le niveau de l’offre éducative de la région. La carte ci-après présente la situation globale des infrastructures éducatives dans la région.

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Carte n° 9 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la région de la Boucle du Mouhoun

L’enquête terrain a permis de géolocaliser 2 062 infrastructures éducatives dans la région. Ces infrastructures sont réparties par province selon le graphique suivant.

Graphique n° 23 : Répartition des infrastructures éducatives par province

500 452 450 400 369 345 343 350 287 300 266 250

effectifs 200 150 100 50 0 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Provinces

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

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Selon le graphique, la province du Mouhoun vient en tête avec 21,91% des infrastructures éducatives. Les taux des autres provinces varient entre 17,93% et 12,90%. Le tableau ci-dessous donne la répartition des infrastructures éducatives par types dans la région.

Tableau n° 21: Répartition des infrastructures éducatives par types dans la région TYPE D'INFRASTRUCTURE PROVINCE Bale Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou Total CEBNF/ CPAF 41 8 12 27 24 32 144 CEEP 12 12 4 16 4 8 56 CEG 35 31 38 56 45 37 242 Centre de formation aux métiers 4 4 6 4 3 8 29 Centre d’hébergement de jeunes 0 0 1 0 0 0 1 filles collégiennes en difficulté CET/ LP 1 1 4 1 0 7 Ecole de formation agricole privée 0 0 1 0 0 1 Ecole de formation de santé privée 0 0 0 2 0 0 2 Ecole franco-arabe/ medersa 38 44 33 52 19 43 229 Ecole primaire 183 176 236 251 151 211 1208 Ecole privée de formation des 1 0 2 3 1 2 9 enseignants du primaire Ecole privée de santé animale 0 0 0 1 0 0 1 Ecole rurale 0 0 0 0 0 2 2 ENEP 0 0 0 1 0 0 1 FJA 0 0 0 0 0 1 1 Lycée 31 11 10 32 18 25 127 Université privée 0 0 0 1 0 0 1 Université publique 0 0 0 1 0 0 1 Total 345 287 343 452 266 369 2062

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

A la lecture du tableau, il ressort que les écoles primaires au nombre de 1 208 sont les plus représentées dans les communes avec un taux de 58,68%. Les CEG occupent la deuxième place avec 242 infrastructures soit 11,74%. Les infrastructures les moins représentées dans la région sont les écoles de formations professionnelles, les centres de formations, les structures d’enseignement technique et les universités.

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Planche photographique n°2 : Quelques infrastructures éducatives dans la région de la Boucle du Mouhoun

Ecole primaire du secteur 3 de Solenzo Ecole franco-arabe de Nouna

CEG de Di Lycée Public de Kombori

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Par ailleurs, il existe dans la région un nombre élevé de classes sous paillote. En effet, selon l’enquête terrain, complétée par les données de la Direction régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Boucle du Mouhoun (DREPPNF/BMH), la région compte 510 classes sous paillote réparties dans 244 écoles. Les images suivantes montrent quelques classes sous paillote dans la région.

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Planche photographique n°3 : Quelques classes sous paillote dans la région de la Boucle du Mouhoun

Ecole primaire de Kononiba (Nouna) Ecole primaire de Di (Oue)

Ecole primaire de Lonkakuy (Dédougou) Ecole franco-arabe de Paradé (Dédougou)

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

En plus des classes sous paillotte qui ne présentent pas un cadre adéquat pour l’enseignement, s’ajoute l’état défectueux de certaines écoles. En effet, l’enquête terrain a permis de révéler que sur 2 062 infrastructures, 45,80% sont en bon état, 39,79% sont d’une qualité moyenne et 14,39% des infrastructures sont défectueuses. La province de la Kossi enregistre le plus d’infrastructures défectueuses avec 74 infrastructures, contrairement à la province du Nayala qui enregistre le plus faible nombre d’infrastructures soit 31 comme l’indique le tableau ci- dessous.

Tableau n° 22 : Etat des infrastructures dans la région

Bon Moyen Défectueux Total BALE 190 110 45 345 BANWA 151 100 36 287 KOSSI 99 170 74 343 MOUHOUN 249 150 53 452 NAYALA 133 102 31 266 SOUROU 123 189 57 369 Total 945 821 297 2 062 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

La plupart des infrastructures défectueuses rencontrées dans la région sont des bâtiments dont les murs sont fissurés et les toitures sont décoiffées ou délabrées.

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Planche photographique n°4 : Quelques infrastructures éducatives défectueuses dans la région de la Boucle du Mouhoun

Ecole primaire de Torosso (Kassoum) Ecole primaire de Dinkiena (Solensso)

CEG de Illa (Barani) CEG de Darsalam (Solenzo)

Source : DGDT, enquête terrain, main 2018

2.3.2. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans les provinces

Ce point présente la répartition des infrastructures éducatives dans les six (06) provinces de la région.

2.3.2.1. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Balé

L’enquête terrain a permis de géolocaliser 345 infrastructures éducatives dans l’ensemble de la province. La carte ci-dessous présente leur répartition spatiale dans la province.

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Carte n° 10 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Balé

Dans la province, les infrastructures éducatives sont dispersées dans toutes les communes mais beaucoup plus concentrées dans les parties Nord, Ouest et Sud-Est. Il ressort également que les les chefs-lieux de communes regorgent un nombre important d’infrastructures éducatives. Le tableau ci-dessous présente les infrastructures éducatives de la province des Balé par commune :

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Tableau n° 23: Répartition des infrastructures éducatives dans la province des Balé par type

Bagassi Bana Boromo Fara Oury Pa Pompoï Poura Siby Yaho Total CEBNF/ CPAF 3 10 2 4 9 1 1 4 2 5 41 CEEP 2 5 1 2 1 1 0 0 12 CEG 4 1 5 5 6 5 2 1 3 3 35 Centre de formation 2 0 2 0 0 0 0 0 0 0 4 professionnelle CET/ LP 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Ecole franco- 2 1 6 3 10 7 1 4 1 3 38 arabe/ medersa Ecole primaire 32 13 21 35 23 12 11 10 12 14 183 ENEP Privée 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 Lycée 3 2 9 7 2 1 1 2 3 1 31 Total 48 29 51 55 50 28 17 22 21 26 345

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le tableau indique que la commune de Fara compte plus d’infrastructures éducatives avec 55 infrastructures soit 15,94% de l’ensemble de la province. Par contre, la commune de Pompoï n’enregistre que 17 infrastructures soit 4,92% des infrastructures éducatives de la province. Par ailleurs, les écoles primaires sont les infrastructures éducatives les plus nombreuses. En effet, sur 345 géolocalisées par l’enquête terrain, 183 sont des écoles primaires soit 53 ,04%. Aussi l’état des infrastructures est jugé satisfaisant. La synthèse de l’état des infrastructures éducatives est faite dans le tableau suivant.

Tableau n° 24 : Etat des infrastructures éducatives dans la province des Balé par commune Bon Moyen Défectueux Total Bagassi 32 16 0 48 Bana 16 11 0 27 Boromo 22 19 10 51 Fara 40 15 0 55 Oury 13 14 23 50 Pa 18 6 4 28 Pompoï 6 9 2 17 Poura 14 5 3 22 Siby 19 2 0 21 Yaho 10 13 3 26 Total 190 110 45 345 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Dans la province, sur les infrastructures jugées en bon état, 21,05% se trouvent à Fara et 16,84% à Bagassi. La commune de Pompoï n’enregistre que seulement 3,15% de ces infrastructures. De plus, pour ces infrastructures dont l’état est moyen, la commune de Boromo totalise 17,27%, suivies des communes de Bagassi, Fara, Oury et Bana, respectivement 14,54% ; 13,63% ; 69

12,72% et 10,90%. Les autres communes totalisent chacune moins de 10 infrastructures. Par contre, sur les 345 infrastructures éducatives, 13,04% sont défectueuses. Les communes de Oury et de Boromo ont le plus d’infrastructures défectueuses avec respectivement 51,11% et 22,22%.

2.3.2.2. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Banwa

L’enquête terrain a permis de géolocaliser 287 infrastructures éducatives reparties dans la province. La carte ci-dessous présente leur répartition spatiale.

Carte n° 11 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province des Banwa

La carte montre une forte concentration d’infrastructures dans les « chefs-lieux » de communes voire autour de ceux-ci. Le tableau ci-après fait la compilation de ces données par commune.

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Tableau n° 25 : Répartition des types d’infrastructures éducatives de la province des Banwa par commune BALAV KOUK SAM SANAB SOLENZ TANSIL tota E A I A O A l CEBNF/ CPAF 2 1 4 1 0 8 CEEP 0 5 2 1 4 12 CEG 1 8 1 4 14 3 31 Centre de formation professionnelle 0 0 0 3 0 1 4 CET/ LP 0 0 0 0 1 0 1 Ecole franco-arabe/ medersa 1 15 1 3 24 0 44 Ecole primaire 11 37 13 26 54 35 176 Lycée 1 2 1 2 4 1 11 Total 16 68 16 44 99 44 287 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le tableau ci-dessus présente 287 infrastructures éducatives levées dans la province, représentant 13,91% des infrastructures éducatives de la région. Sur la base de l’enquête terrain, le décompte par commune donne les chiffres suivants : la commune de Solenzo vient en tête avec 99 infrastructures éducatives soit 34,49%, suivie de la commune de Kouka avec 68 infrastructures soit 23,69% et Sanaba et Tansila avec chacune 44 infrastructures. Les communes de Balave et de Sami sont les moins dotées en infrastructures éducatives avec chacune 16 infrastructures soit 8,55%. Le tableau suivant montre l’état de ces infrastructures par commune.

Tableau n° 26 : Etat des infrastructures éducatives dans la province des Banwa

Bon Moyen Défectueux Total BALAVE 7 7 2 16 KOUKA 42 21 5 68 SAMI 3 12 1 16 SANABA 26 12 6 44 SOLENZO 49 34 16 99 TANSILA 24 14 6 44 Total 151 100 36 287 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Sur l’ensemble des infrastructures éducatives de la province, 12,54% sont défectueuses. Parmi les six (06) communes de la province, Solenzo vient en tête avec 16 infrastructures défectueuses. Ensuite, suivent Sanaba et Tansila qui ont le même nombre d’infrastructures défectueuses (06). Après Kouka qui enregistre 05, viennent Balavé et Sami qui ont moins d’infrastructures défectueuses, soit respectivement 2 et 1. 71

2.3.2.3. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi

La province de la Kossi enregistre 343 infrastructures éducatives soit 16,62% des infrastructures éducatives de la région. La carte suivante présente cette répartition spatiale des infrastructures.

Carte n° 12 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi

A la lecture de la carte, il ressort que les infrastructures éducatives sont plus ou moins bien réparties sur l’ensemble de la province à l’exception de sa partie Nord-Est qui est la zone pastorale de Barani. Le tableau ci-dessous donne la répartition des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi par type et par commune.

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Tableau n° 27 : Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune

Bara Bombor Boura Djiba Dok Doum Komb Mado Nou So Tot ni okuy sso sso uy bala ori uba na no al

1 2 0 0 1 4 0 0 1 3 12 CEBNF/ CPAF 0 0 0 2 0 0 0 0 2 4 CEEP 3 3 3 8 3 3 1 1 12 1 38 CEG Centre de formation 0 1 4 0 0 1 0 1 2 9 professionnelle 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 CET/ LP Ecole franco-arabe/ 4 1 2 11 4 2 1 6 2 33 medersa 30 17 15 40 25 24 11 8 57 9 236 Ecole primaire 1 1 1 1 1 1 0 3 1 10 Lycée Total 39 25 24 62 34 35 13 11 84 16 343

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De ce tableau, il ressort que la commune de Nouna concentre le plus d’infrastructures éducatives avec 84 infrastructures. Elle est suivie des communes de Djibasso, Barani, Doumbala, Dokuy, Bomborokuy et Bourasso qui ont respectivement 62, 39, 35, 34, 25 et 24.

Enfin, les communes de Sono, Kombori et Madouba possèdent respectivement 16, 13 et 11 infrastructures éducatives. Le tableau ci-dessous présente l’état des infrastructures de la province par commune.

Tableau n° 28 : Etat des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi

Bon Défectueux Moyen Total BARANI 8 4 27 39 BOMBOROKUY 3 8 14 25 BOURASSO 12 2 10 24 DJIBASSO 13 21 28 62 DOKUY 12 3 19 34 DOUMBALA 11 4 20 35 KOMBORI 1 4 8 13 MADOUBA 5 1 5 11 NOUNA 19 27 38 84 SONO 15 1 16 Total 99 74 170 343 Proportion en % 28,86 21,57 49,56 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau fait ressortir que 28,87% des infrastructures sont en bon état, 49,56% sont dans un état moyen et 21,57% dans un état défectueux.

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2.3.2.4. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte au total 452 infrastructures éducatives réparties entre ses 07 communes. La répartition spatiale se présente sur la carte ci-dessous.

Carte n° 13 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun

La carte présente une situation presque homogène des infrastructures sur l’ensemble du territoire provincial. Cependant, on note une concentration des infrastructures au niveau des chefs lieu de communes. Le tableau ci-dessous donne la répartition des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun par type et par commune.

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Tableau n° 29: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune

Bondoku Dedougo Douroul Kon Ouarkoy Safan Tcherib tota y u a a e e a l CEBNF/ CPAF 1 2 9 1 10 4 0 27

CEEP 2 8 0 3 2 1 16 CEG 6 20 0 5 6 11 8 56 Centre de formation 0 11 0 0 1 0 0 12 professionnelle CET/ LP 0 4 0 0 0 0 0 4 Ecole franco-arabe/ medersa 6 7 2 2 1 28 6 52 Ecole primaire 45 66 14 23 31 38 34 251 Lycée 5 17 1 1 2 2 4 32 Universités 0 2 0 0 0 0 0 2 Total 65 137 26 32 54 85 53 452 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De ce tableau, il ressort que la commune de Dédougou concentre le plus d’infrastructures éducatives (30,30%). Elle est suivie des communes de Safané, Bondokuy, Ouarkoye et Tchériba qui ont respectivement 18,80%, 14,38%, 11, 94% et 11,72%. Enfin, les communes de Kona et Douroula ont les plus faibles taux d’infrastructures éducatives avec respectivement 7,08% et 5,75%. Le tableau ci-dessous présente l’état des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun.

Tableau n° 30 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Mouhoun

Défectueux Bon Moyen Total BONDOKUY 40 17 8 65 DEDOUGOU 78 49 10 137 DOUROULA 14 8 4 26 KONA 20 9 3 32 OUARKOYE 40 11 3 54 SAFANE 26 46 13 85 TCHERIBA 31 10 12 53 Total 249 150 53 452 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’état des infrastructures de la province du Mouhoun, montre que sur les 452 infrastructures éducatives, 53 sont dans un état défectueux, soit 11,72%. On note 249 infrastructures éducatives en bon état soit 55,08% et 150 en état moyen soit 33,18%.

2.3.2.5. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Nayala

L’enquête terrain a permis de géolocaliser au total 266 infrastructures éducatives réparties entre ses 06 communes dans la province du Nayala. La répartition spatiale de ces infrastructures se présente sur la carte ci-dessous.

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Carte n° 14 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Nayala

La carte présente une situation homogène des infrastructures sur l’ensemble du territoire provincial. Cependant, on note une concentration des infrastructures au niveau des chefs-lieux de communes. Le tableau ci-dessous donne la répartition des infrastructures éducatives dans la province du Nayala par type et par commune.

Tableau n° 31: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune dans la province du Nayala Gassan Gossina Kougny Toma Yaba Yé total CEBNF/ CPAF 9 3 3 7 2 0 24 CEEP 1 0 0 1 2 0 4 CEG 7 6 5 7 13 7 45 Centre de formation 0 0 1 3 0 0 4 professionnelle CET/ LP 0 0 0 1 0 0 1 Ecole franco-arabe/ 7 3 8 1 0 0 19 medersa Ecole primaire 32 20 11 30 30 28 151 Lycée 3 2 2 8 1 2 18 Total 59 34 30 58 48 37 266 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Dans la province du Nayala, les écoles primaires constituent les infrastructures éducatives les plus nombreuses. En effet, sur 266 infrastructures éducatives géolocalisées, 151 sont des écoles primaires soit 56,77% des infrastructures éducatives. En outre, on constate que la province ne possède qu’un seul CET/LP.

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En comparant les infrastructures par communes, la commune de Gassan vient en tête avec 59 infrastructures éducatives, soit environ 22,18% ; elle est suivie de la commune de Toma qui compte 58 infrastructures soit 21,80%, de la commune de Yaba avec 48 infrastructures soit 18,05%, de Yé avec 37 infrastructures soit 13,91% ; de la commune de Gossina avec 34 infrastructures soit 12,78% et de Kougny avec 30 infrastructures soit 11,28%. Le tableau suivant présente l’état des infrastructures éducatives.

Tableau n° 32 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Nayala

Bon Moyen Défectueux Total GASSAN 38 15 6 59 GOSSINA 18 12 4 34 KOUGNY 7 18 5 30 TOMA 33 17 8 58 YABA 22 26 0 48 YE 15 14 8 37 Total 133 102 31 266 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’état des infrastructures de la province du Nayala montre que sur les 266 infrastructures éducatives, 31 sont dans un état défectueux soit 11,65%. On note 133 infrastructures éducatives en bon état soit 50% et 102 en état moyen soit 38,35%. A l’exception de la commune de Yaba qui ne possède pas d’infrastructures éducatives défectueuses, toutes les communes de la province ont un nombre compris entre 4 et 8.

2.3.2.6. Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Sourou

La province du Sourou compte au total 369 infrastructures éducatives réparties entre ses 08 communes. La répartition spatiale desdites infrastructures se présente sur la carte ci-dessous.

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Carte n° 15 : Répartition spatiale des infrastructures éducatives dans la province du Sourou

La carte présente la situation suivante : les parties Est et Ouest du territoire de la province sont bien couvertes d’infrastructures, par contre le Nord et le Centre n’en disposent pas assez. Cependant, on note une concentration des infrastructures au niveau des chefs-lieux de communes. Le tableau ci-dessous donne la répartition des infrastructures éducatives dans la province par type et par commune.

Tableau n° 33: Répartition des types d’infrastructures éducatives par commune dans la province

Gombo Kasso Kiembar Lanfier Lankou Toen Touga Di total ro um a a e i n CEBNF/ CPAF 3 1 5 4 7 7 5 32 CEEP 2 1 1 4 8 CEG 4 4 4 4 1 3 17 37 Centre de formation 1 6 6 13 professionnelle Ecole franco-arabe/ 6 1 2 9 1 7 11 6 43 medersa Ecole primaire 21 14 36 23 16 14 30 57 211 Lycée 1 3 1 3 1 1 1 14 25 Total 37 20 48 40 27 30 58 109 369 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

En comparant les infrastructures par communes, la commune de Tougan vient en tête avec 109 infrastructures éducatives soit environ 29,54% ; elle est suivie de la commune de Toéni avec

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59 infrastructures soit 15,99%, de la commune de Kassoum qui compte 48 infrastructures soit 12%, de la commune de Kiembara avec 40 infrastructures soit 10,84%, de Di avec 37 infrastructures soit 10, 02%, de la commune de Lankoué avec 30 infrastructures soit 08,13%, de Lanfiéra avec 27 infrastructures soit 7,32% et de Gomboro avec 20 infrastructures soit 5,42%.

Par ailleurs, les écoles primaires constituent les infrastructures éducatives les plus nombreuses. En effet, sur 369 infrastructures éducatives géolocalisées, 211 sont des écoles primaires soit 57,18% des infrastructures éducatives. En outre, on constate que la province possède 14 centres de formation professionnelle. Le tableau suivant présente l’état des infrastructures éducatives.

Tableau n° 34 : Etat des infrastructures éducatives dans la province du Sourou

Bon Moyen Défectueux Total DI 10 20 7 37 GOMBORO 8 10 2 20 KASSOUM 17 24 7 48 KIEMBARA 7 25 8 40 LANFIERA 9 14 4 27 LANKOUE 5 21 4 30 TOENI 12 34 12 58 TOUGAN 55 40 14 109 Total 123 188 58 369 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le tableau sur l’état des infrastructures éducatives de la province du Sourou, montre que sur les 369 infrastructures éducatives, 58 sont dans un état défectueux soit 15,72%. On note 123 infrastructures éducatives en bon état soit 33,33% et 188 en état moyen soit 50,95%.

2.4. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques

Les données des ouvrages hydrauliques utilisées dans le cadre de cette étude ont été produites par la Direction régionale de l’eau et de l’assainissement. La répartition spatiale des ouvrages hydrauliques de la région porte sur les points d’eau modernes et les retenues d’eau. Les points d’eau moderne (PEM) considérés par l’étude sont les forages et les puits modernes. Quant aux retenues d’eau, elles sont constituées de barrages, boulis, lacs et mares.

2.4.1. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la région

 Répartition spatiale des points d’eau modernes La région de la Boucle du Mouhoun compte un total 6 138 PEM composés de 3 772 forages et de 2 366 puits modernes. La carte ci-après présente la distribution spatiale de ces PEM sur l’ensemble de la région. 79

Carte n° 16: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la région de la Boucle du Mouhoun en 2018

La région dispose d’un nombre important de PEM mais inégalement réparti entre les provinces.

Toutefois, certains points d’eau modernes ne sont pas fonctionnels. La synthèse de la répartition et de l’état de fonctionnement de l’ensemble des points d’eau de la région est faite dans le tableau ci-dessous.

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Tableau n° 35: Répartition et fonctionnement des points d’eau moderne de la région de la Boucle du Mouhoun en 2017

Fora Forage Fora Fora Total % Puits Puits Tota % Puits Tot ge abando ge ge Fora forages Fonctio abando l abando al équi nné réce nega ges abando nnel nné puit nnés PE pé nt tif nnés s M de non Pom équi pe pé Balé 750 28 1 0 779 3,59 232 45 277 16,25 105 6 Banw 508 29 0 1 538 5,39 292 24 316 7,59 854 a Kossi 611 60 1 0 672 8,93 564 20 584 3,42 125 6 Mouh 706 29 4 1 740 3,92 284 39 323 12,07 106 oun 3 Nayal 455 29 0 2 486 5,97 395 30 425 7,06 911 a Souro 503 53 0 1 557 9,52 403 38 441 8,62 998 u Total 3533 228 6 5 3772 6,04 2170 196 2366 8,28 613 8 Source: DREA/BM 2017

Pour toute la région, les proportions de PEM varient de 13 à 21% selon les provinces. En effet, la province de la Kossi avec 20,46% des PEM de la région a le taux le plus élevé contre 13,91% pour les Banwa. En outre, on dénombre pour toute la région 228 forages non fonctionnels sur un total de 3 772 soit 6,04% et 196 puits abandonnés sur un total de 2 366 soit 8,28%.

 Répartition spatiale des retenues d’eau Pour toute la région, il ressort que sur un total de 117 retenues d’eau, on dénombre 52 barrages soit 44,44%. Toutefois, au cours de l’année 2017, il n’y a pas eu de nouvelle réalisation. Tableau n° 36: Nombre de retenues d’eau par province selon le type d’ouvrage

Provinces Barrage Bouli Lac Mare BALE 18 2 0 20 BANWA 2 0 0 12 KOSSI 0 0 0 12 MOUHOUN 13 2 0 3 NAYALA 9 3 0 4 SOUROU 10 5 0 2

Total 52 12 0 53

Source : DGRE 2017

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Parmi ces retenues d’eau, 33% sont pérennes sur l’ensemble de la région, contre 25% de retenues pérennes au niveau national. Il ressort de cette base de données que la plupart de ces barrages est en mauvais état du fait, principalement, d’un défaut d’entretien. En effet, 30% des barrages de la région sont fortement dégradés par suite de rupture de déversoirs et/ou de digues.

Ce taux de dégradation est de 38% au niveau national.

2.4.2. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans les provinces

La répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans les provinces est appréhendée en termes de disparités de distribution entre les six provinces et dans les différentes communes de la région.

2.4.2.1. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province des Balé

 Les points d’eau modernes

La province des Balé compte au total 1 056 PEM composés de 779 forages et de 277 puits modernes (DREA, 2017) répartis entre ses 10 communes. La carte suivante montre la répartition spatiale de ces ouvrages hydrauliques sur l’ensemble de la province.

Carte n° 17: Répartition spatiale des points d’eau dans la province des Balé en 2017

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En termes de distribution entre les communes de la province, on note une inégale répartition. La commune de Fara concentre plus de PEM soit 18,66% du total des PEM de la province. Elle est suivie par les communes de Bagassi (17,52%), de Oury (13,45%), de Boromo (13,26%). Enfin, c’est la commune de Poura qui enregistre le moins de PEM soit 3,13%. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province par commune.

Tableau n° 37: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau modernes des communes des Balé en 2017 Fora Fora ge ge équi récen Fora % Tota pé de Forage t non ge Total forages Puits Puits Tota % Puits l Pom abando équi negat Forag abandon Fonction abando l abandon PE pe nné pé if es nés nel nné puits nés M BAGAS SI 135 3 0 0 138 10,71% 46 1 47 2,22% 185 BANA 53 2 0 0 55 7,14% 14 2 16 4,44% 71 BORO MO 90 4 0 0 94 14,29% 24 22 46 48,89% 140 FARA 147 4 0 0 151 14,29% 41 5 46 11,11% 197 OURY 96 1 0 0 97 3,57% 44 1 45 2,22% 142 PA 63 4 1 0 68 14,29% 15 0 15 0,00% 83 POMP OÏ 44 4 0 0 48 14,29% 12 10 22 22,22% 70 POURA 26 2 0 0 28 7,14% 2 3 5 6,67% 33 SIBY 49 0 0 0 49 0,00% 22 0 22 0,00% 71 YAHO 47 4 0 0 51 14,29% 12 1 13 2,22% 64 Total 750 28 1 0 779 100,00% 232 45 277 100,00% 1056 Source: DREA/BM 2017

En plus de la disparité de distribution des PEM, on constate dans toutes les communes des dysfonctionnements de nombreux points d’eau modernes. En effet, on dénombre au total 28 forages abandonnés sur un total de 779 soit 03,60% et 45 puits abandonnés sur un total de 277 soit 16,24%. Les communes de Boromo et de Pompoï sont les plus touchées par ces abandons car ayant chacune 14,29 % des forages et respectivement 48,89% et 22,22% des puits.

 Les retenues d’eau

La province des Balé compte 18 barrages, 2 boulis et 20 mares. Aucun lac n’a été répertorié dans la province.

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2.4.2.2. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province des Banwa

 Les Points d’Eau Modernes

La province des Banwa compte au total 854 points d’eau modernes composés de 538 forages et de 316 puits modernes (DREA, 2017). La carte suivante montre la répartition spatiale de ces ouvrages sur l’ensemble du territoire de la province.

Carte n° 18: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province des Banwa

La carte présente une répartition homogène des PEM dans l’ensemble de la province avec une forte concentration dans les chefs-lieux des communes. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province.

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Tableau n° 38:Répartition et état de fonctionnement des points d’eau des Banwa en 2017

Forag Forag Forag Forag Total % Puits Puits Total % Total e e e e Forag forage Foncti aband puits Puits PEM équip aband récent negati es s onnel onné aband é de onné non f aband onnés Pomp équip onnés e é BAL 48 0 0 0 48 0% 22 0 22 0% 70 AVE KOU 97 0 0 0 97 0% 61 6 67 25% 164 KA SAMI 35 0 0 0 35 0% 5 7 12 29,17 47 % SAN 89 11 0 1 101 37,93 55 4 59 16,67 160 ABA % % SOLE 150 12 0 0 162 41,38 95 3 98 12,50 260 NZO % % TANS 89 6 0 0 95 20,69 54 4 58 16,67 153 ILA % % Total 508 29 0 1 538 100% 292 24 316 100% 854

Source : DREA/BM 2017

La distribution des PEM entre les communes de la province se présente comme suit : la commune de Balavé compte 70 PEM soit 8,20%, Kouka a 164 soit 19,20%, Sami a 47 soit 5,50%, Sanaba a 160 soit 18,74%, Solenzo a 260 soit 30,44% et enfin la commune de Tansila dispose de 153 PEM soit 17,92%. Toutefois, on note un dysfonctionnement de certains points d’eau. En effet, il est dénombré pour toute la province, 29 forages abandonnés sur un total de 538 soit 5,39%. La commune de Solenzo avec 41,38% est la plus touchée suivie par les communes de Sanaba (37,93%) et de Tansila (20,69%). Par ailleurs, les communes de Balavé, Kouka et Sami n’enregistrent aucun forage abandonné.

Pour ce qui est des puits abandonnés, on en dénombre 24 sur un total de 316 soit 7,60%. En effet, les communes de Sami avec 29,17% et de Kouka avec 20,00% sont les plus affectées par l’abandon des puits. Les moins affectées sont les communes de Tansila, de Sanaba avec respectivement 16,67% chacune et de Solenzo 12,50%. Cependant, dans la commune de Balavé, aucun puits abandonné n’a été répertorié.

 Les retenues d’eau

La province des Banwa compte 2 barrages et 12 mares. Cependant, elle ne dispose pas de lac ni de boulis.

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2.4.2.3. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province de la Kossi

 Les points d’eau modernes

La province de la Kossi compte 1 256 points d’eau composés de 672 forages et de 584 puits modernes (DREA, 2017). La carte suivante montre la répartition spatiale de ces PEM dans la province.

Carte n° 19: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province de la Kossi

En termes de distribution spatiale, on remarque que la partie Ouest est relativement bien couverte. Par contre, les parties Est et Nord-Est sont moins dotées en PEM. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province.

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Tableau n° 39: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau de la Kossi

Forag Forag Forag Forag Total % Puits Puits Total % Total e e e e Forag forag Fonct aban puits Puits PEM équip aban récen negat es es ionnel donn aban é de donn t non if aban é donné Pomp é équip donné s e é s BARAN 100 23 0 0 123 38,33 100 2 102 10,00 225 I % % BOMBO 34 4 0 0 38 6,67% 45 0 45 0,00% 83 ROKUY BOURA 53 3 0 0 56 5,00% 26 1 27 3,70% 83 SSO DJIBAS 73 3 1 0 77 5,00% 104 5 109 4,59% 186 SO DOKUY 59 2 0 0 61 3,33% 43 0 43 0,00% 104 DOUMB 60 6 0 0 66 10,00 78 6 84 7,14% 150 ALA % KOMB 32 1 0 0 33 1,67% 34 1 35 2,86% 68 ORI MADOU 25 3 0 0 28 5,00% 13 0 13 0,00% 41 BA NOUNA 143 14 0 0 157 23,33 115 4 119 3,36% 276 % SONO 32 1 0 0 33 1,67% 6 1 7 14,29 40 % Total 611 60 1 0 672 100% 564 20 584 1256

Source : DREA/BM 2017

Il ressort du tableau que les communes de Nouna et de Barani disposent de plus de PEM avec respectivement 276 et 225, soit près de la moitié des PEM de la province. Du point de vue fonctionnel, il faut souligner que toutes les communes sont confrontées à des problèmes de fonctionnement de certains PEM. On dénombre 60 forages abandonnés sur un total de 672 soit 8,93% et 20 puits abandonnés sur un total de 584 soit 3,42%. Toutes les communes sont touchées par ces abandons.

En effet, pour ce qui concerne les puits abandonnés de la province, les communes de Sono et de Barani avec un taux d’abandon respectif de 14,29% et 10% sont les plus touchées. Quant aux forages abandonnés, les communes les plus touchées sont Barani avec 38,33%, Nouna 23,33% et Doumbala 10%. Par contre, les communes de Sono et Kombori avec 1,67% chacune, enregistrent moins de forages abandonnés.

 Les retenues d’eau

La province de la Kossi compte seulement 12 mares et ne dispose d’aucune autre retenue d’eau.

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2.4.2.4.Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Mouhoun

 Les points d’eau modernes

La province du Mouhoun compte au total 1 063 PEM composés de 740 forages et de 323 puits modernes (DREA, 2017). La carte suivante montre la répartition spatiale de ces PEM sur l’ensemble de la province.

Carte n° 20: Répartition spatiale des points d’eau dans la province du Mouhoun

En termes de distribution spatiale des PEM dans la province, on note que la situation est assez bonne. Cependant, tous les points d’eaux présentés ne sont pas en bons états et certains sont abandonnés. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province par commune.

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Tableau n° 40: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau modernes dans le Mouhoun

For Forage For For Total % Puits Puits Tot % Puits Tot age abando age age Fora forages Fonctio abando al abando al équi nné réce nega ges abando nnel nné pui nnés PE pé nt tif nnés ts M de non Pom équi pe pé BONDO 118 1 0 0 119 3,45% 45 12 57 30,77% 176 KUY DEDOU 154 17 4 0 175 58,62% 53 9 62 23,08% 237 GOU DOURO 40 3 0 0 43 10,34% 18 0 18 0% 61 ULA KONA 60 2 0 0 62 6,90% 37 0 37 0% 99 OUARK 114 4 0 1 119 13,79% 52 11 63 28,21% 182 OYE SAFANE 126 2 0 0 128 6,90% 50 1 51 2,56% 179 TCHERI 94 0 0 0 94 0% 29 6 35 15,38% 129 BA Total 706 29 4 1 740 100% 284 39 323 100% 106 3 Source : DREA/BM 2017

La commune de Dédougou dispose du plus grand nombre de PEM (237) contre 61 pour la commune de Douroula. Outre la disparité de distribution des PEM, toutes les communes sont confrontées au dysfonctionnement de nombreux points d’eau. En effet, on dénombre au total 29 forages abandonnés sur un total de 740, soit 3,91% et 39 puits abandonnés sur un total de 323 soit 12,07%. La commune de Dédougou enregistre à elle seule plus de la moitié des forages abandonnés (58,62%) de la province. Par contre, la commune de Tchériba n’enregistre aucun forage abandonné. Concernant les puits abandonnés, les communes de Douroula et de Kona n’en disposent pas. Par ailleurs, ce sont les communes de Bondokuy et de Ouarkoye qui enregistrent les forts taux d’abandon avec respectivement 30,77% et 28,38%.

 Les retenues d’eau

La province du Mouhoun compte 13 barrages, 2 boulis et 03 mares. Aucun lac n’a été répertorié dans la province.

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2.4.2.5. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Nayala

 Les points d’eau modernes

La province du Nayala compte au total 911 PEM composés de 486 forages et de 425 puits modernes (DREA, 2017). La carte suivante montre la répartition spatiale de ces PEM sur l’ensemble de la province.

Carte n° 21: Répartition spatiale des points d’eau dans la province du Nayala

La distribution spatiale des PEM dans la province, présente une situation relativement clairsemée. Néanmoins, on observe un équilibre apparent sur toute l’étendue du territoire provincial. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province par commune.

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Tableau n° 41: Répartition et état de fonctionnement des points d’eau du Nayala

Forag Forag Forag Forag Total % Puits Puits Total % Total e e e e Forag forage Foncti aband puits Puits PEM équipé aband récent négatif es s onnel onné aband de onné non aband onnés Pompe équipé onnés GASS 74 4 0 0 78 13,79 80 7 87 23,33 165 AN % % GOSS 50 0 0 0 50 0,00% 41 2 43 6,67% 93 INA KOU 38 1 0 1 40 3,45% 48 5 53 16,67 93 GNY % TOM 90 15 0 0 105 51,72 73 3 76 10,00 181 A % % YABA 120 6 0 1 127 20,69 97 9 106 30,00 233 % % YE 83 3 0 0 86 10,34 56 4 60 13,33 146 % % Total 455 29 0 2 486 100,00 395 30 425 100,00 911 % % Source : DREA/BM 2017

Les communes de Yaba et de Toma enregistre les plus grands nombres de PEM avec respectivement 25,58% et 19,86%. Cependant, toutes les communes sont confrontées à des dysfonctionnements de nombreux points d’eau. En effet, on dénombre au total 29 forages abandonnés sur un total de 486 soit 5,97% et 30 puits abandonnés sur un total de 425 soit 7,06%.

La commune de Toma enregistre à elle seule la moitié des forages abandonnés (51,72%) de la province. Concernant les puits, c’est la commune de Yaba avec 30% de taux d’abandon qui enregistre le nombre le plus élevé de puits abandonnés.

 Les retenues d’eau

La province du Nayala compte 09 barrages, 03 boulis et 04 mares. Elle ne dispose d’aucun lac.

2.4.2.6. Répartition spatiale des ouvrages hydrauliques dans la province du Sourou

 Les points d’eau modernes

La province du Sourou compte 998 points d’eau composés de 557 forages et de 441 puits modernes (DREA, 2017). La carte suivante montre la répartition spatiale de ces PEM sur l’ensemble du territoire de la province.

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Carte n° 22: Répartition spatiale des points d’eau modernes dans la province du Sourou

En termes de distribution spatiale, on remarque que la partie Ouest est relativement bien couverte. Par contre, les parties Centre, Sud et Nord sont moins couvertes en PEM. Le tableau suivant donne la répartition et l’état de fonctionnement de l’ensemble des PEM de la province par commune.

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Tableau n° 42:Répartition et état de fonctionnement des points d’eau du Sourou

Forag Forag Forag Forag Total % Puits Puits Total % Total e e e e Forag forage Fonct aban puits Puits PEM équip aban récen négati es s ionnel donné aband é de donné t non f aband onnés Pomp équip onnés e é DI 72 4 0 0 76 7,55% 20 0 20 0,00% 96 GOM 41 0 0 0 41 0,00% 17 3 20 7,89% 61 BORO KASS 68 4 0 0 72 7,55% 55 4 59 10,53 131 OUM % KIEM 69 11 0 0 80 20,75 68 14 82 36,84 162 BARA % % LANF 36 9 0 0 45 16,98 27 1 28 2,63% 73 IERA % LANK 34 0 0 1 35 0,00% 36 1 37 2,63% 72 OUE TOEN 74 14 0 0 88 26,42 59 0 59 0,00% 147 I % TOUG 109 11 0 0 120 20,75 121 15 136 39,47 256 AN % % Total 503 53 0 1 557 100% 403 38 441 100% 998 Source : DREA/BM 2017

La commune de Tougan avec 25,65% des PEM totalise le plus grand nombre contre seulement 6,11% pour la commune de Gomboro. Du point de vue fonctionnel, il faut souligner que toutes les communes sont confrontées à des problèmes de fonctionnement de certains PEM. On dénombre 53 forages abandonnés sur un total de 557 soit 9,51% et 38 puits abandonnés sur un total de 441 soit 8,62%. Pour ce qui concerne les puits abandonnés de la province, les communes de Tougan et de Kiembara qui ont un taux d’abandon respectif de 39,47% et 36,84% sont les plus touchées. Quant aux forages abandonnés, les communes les plus touchées sont Toéni avec 26,42%, Tougan et Kiembara avec 20,75% chacune. Par contre, les communes de Gomboro et Lankoé n’enregistrent aucun forage abandonné.

 Les retenues d’eau

La province du Sourou compte 10 barrages, 05 boulis et 02 mares. Elle ne dispose pas de lac.

2.5. Répartition spatiale des infrastructures administratives

La répartition spatiale des infrastructures administratives est faite aussi bien dans la région que dans les provinces. Les services administratifs considérés sont les services disposant de bâtiment propre, en location ou d’emprunt.

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2.5.1. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la région

Les résultats de la collecte des données géo référencées sur le terrain ont permis de dénombrer 413 bâtiments abritant les services administratifs décentralisés et déconcentrés. A cela, s’ajoutent d’autres infrastructures composées entre autres de l’ONEA, de l’INERA, de l’ONATEL, de la LONAB, de la RTB, de la SOFITEX, de la CNSS, de l’hôtel administratif, du médiateur du Faso, de la météorologie, de l’AMVS. La carte ci-dessous donne la représentation spatiale des infrastructures administratives dans la région.

Carte n° 23 : Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la région de la Boucle du Mouhoun

De l’analyse de la carte, on constate une concentration des infrastructures administratives dans les chefs-lieux de communes. Cette concentration est plus accentuée dans les chefs-lieux des provinces avec une particularité pour Dédougou, qui est à la fois chef-lieu de commune, de province et de région. La concentration des infrastructures dans ces chefs-lieux s’explique en partie par le fait qu’ils constituent les centres administratifs, des sièges des institutions et des collectivités territoriales. Le tableau ci-dessous présente la répartition des types d’infrastructures administratives par province.

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Tableau n° 43 : Répartition des types d’infrastructures administratives par province Provinces Infrastructures administratives Balé Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou Total Action sociale 1 1 1 1 1 1 6 Agriculture 12 6 8 10 6 13 55 Conseil régional 0 0 0 1 0 1 Culture et tourisme 0 1 0 0 1 1 3 Eau et assainissement 1 0 1 1 0 0 3 Economie, finances et développement 7 2 3 6 3 4 25 Education 11 8 11 10 11 12 63 Elevage 10 6 11 9 6 9 51 Environnement 9 6 8 9 6 8 46 Fonction publique 0 0 0 1 0 0 1 Gouvernorat 0 0 0 1 0 0 1 Haut-commissariat 1 1 1 1 1 1 6 Infrastructure 1 1 0 1 1 1 5 Jeunesse et emploi 1 0 1 0 0 2 Justice 1 0 1 1 0 1 4 Mairie 10 6 10 7 6 8 47 Préfecture 10 6 10 7 6 8 47 Santé 1 1 1 2 1 1 7 Autres 9 4 4 11 4 8 40 Total 85 49 71 79 53 76 413

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Les services qui disposent de plus d’infrastructures dans les différentes provinces de la région sont ceux de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage, de la mairie, de la préfecture, de l’environnement et de l’économie, des finances et du développement.

D’une manière générale, on constate que l’état des bâtiments dans les différentes provinces est bon. Mais, le constat sur le terrain fait ressortir que l’état de ces infrastructures n’est pas partout reluisant. En effet, les provinces des Balé, de la Kossi et du Sourou enregistrent un nombre important de bâtiments défectueux. Le graphique ci-dessous illustre ce constat dans la région.

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Graphique n° 24: Répartition des bâtiments abritant les services administratifs en fonction de leur état par province dans la région de la Boucle du Mouhoun

70 58 60

50 42 40 Proportions (%) 31 28 28 27 27 29 30 24 20 19 20 15 14 13 9 10 10 6 7

0 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Entités territoriales

Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Les images suivantes illustrent quelques bâtiments abritant des services administratifs dans la région.

Planche photographique n° 5 : Quelques bâtiments administratifs

Direction provinciale de

Conseil régional l’action sociale de Sourou Gouvernorat

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse de la répartition de ces infrastructures au niveau provincial permet de mieux appréhender les disparités.

2.5.2. Répartition des infrastructures administratives dans les provinces

L’étude de la répartition par province permet d’appréhender les représentations jusqu’au niveau communal.

96

2.5.2.1. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Balé

Selon les données collectées sur le terrain, la province des Balé compte 85 infrastructures administratives déconcentrées et décentralisées. Ces infrastructures représentent 20,58% des infrastructures administratives de la région. La répartition spatiale de ces services par commune est consignée dans la carte ci-dessous.

Carte n° 24: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Balé

De l’observation de la carte, on note que dans toutes les communes de la province, les infrastructures sont concentrées dans les chefs-lieux de communes. Du reste, la grande partie des territoires communaux est dénuée d’infrastructures administratives. Le tableau ci-dessous présente par commune les effectifs des infrastructures administratives implantées.

97

Tableau n° 44 : Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province des Balé

Effectif Fréquence (%) BAGASSI 7 8,23 BANA 6 7,05 BOROMO 23 27,05 FARA 9 10,58 OURY 6 7,05 PA 7 8,23 POMPOÏ 6 7,05 POURA 9 10,58 SIBY 6 7,05 YAHO 6 7,05 Total 85 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

La commune de Boromo est largement en tête avec 27,05% des infrastructures administratives de la province. Par contre, celles de Bana, Oury, Pompoï, Siby et Yaho n’ont que 7,05% chacune. Quelques infrastructures administratives sont illustrées par des photos ci-après.

Planche photographique n°6 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

Direction Provinciale de Direction Provinciale de Mairie de Oury

l’Action Sociale l’agriculture Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.5.2.2. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Banwa

On dénombre 49 infrastructures administratives déconcentrés et décentralisés dans les 6 communes de la province des Banwa lors de la mission de collecte, soit 12,04% des infrastructures administratives de la région. Ces différentes infrastructures se répartissent comme le montre la carte ci-dessous.

98

Carte n° 25: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province des Banwa

A travers cette carte, on remarque que les infrastructures sont essentiellement concentrées dans les chefs-lieux de communes. Elles sont absentes dans la grande partie des territoires communaux. Le tableau ci-dessous présente par commune les effectifs des infrastructures administratives implantées.

Tableau n° 45: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province des Banwa

Effectif Fréquence en % BALAVE 6 12,24 KOUKA 6 12,24 SAMI 5 10,20 SANABA 6 12,24 SOLENZO 20 40,82 TANSILA 6 12,24 Total 49 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Comme l’indique le tableau, la commune de Solenzo, du fait de sa fonction de chef-lieu de province et de région, comprend 40,82% des infrastructures administratives. Par contre, celle de Sami n’enregistre que 10,20% des infrastructures administratives. Les autres communes en disposent chacune 12,24% de ces infrastructures. Les photos ci-dessous illustrent quelques bâtiments abritant des services administratifs dans la province des Banwa.

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Planche photographique n°7 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

Haut-commissariat de Solenzo CEB de Kouka

Service de l’environnement de Balavé Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.5.2.3. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province de la Kossi

Au total, 71 bâtiments abritant les services administratifs déconcentrés et décentralisés ont été recensés, soit 17,19% des infrastructures administratives de la région. La répartition de ces infrastructures sur le territoire provincial se présente comme l’indique la carte ci-dessous.

Carte n° 26: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province de la Kossi

De la lecture de cette carte, on constate une concentration des infrastructures dans les chefs- lieux de commune. Le reste des territoires communaux est dépourvu d’infrastructures administratives. Le récapitulatif de ces données est consigné dans le tableau ci-dessous.

100

Tableau n° 46: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province de la Kossi

Effectif Fréquence (%) BARANI 7 9,86 BOMBOROKUY 6 8,45 BOURASSO 4 5,03 DJIBASSO 10 14,08 DOKUY 4 5,63 DOUMBALA 6 8,45 KOMBORI 3 4,23 MADOUBA 2 2,82 NOUNA 24 33,80 SONO 5 7,04 Total 71 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, la commune de Nouna détient le plus grand des nombres infrastructures administratives soit 33,80% tandis que la commune de Madouba enregistre le plus faible taux avec 2,82% des infrastructures.

Les images ci-dessous présentent des exemples de bâtiments abritant des services administratifs dans la province.

Planche photographique n°8 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

Préfecture de Bourasso Mairie de Dokuy

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.5.2.4. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Mouhoun

Dans la province du Mouhoun, 79 infrastructures administratives déconcentrées et décentralisées ont été recensées, soit 19,13% des infrastructures administratives de la région. La répartition de ces infrastructures sur le territoire provincial est présentée par la carte ci- dessous.

101

Carte n° 27: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Mouhoun

Sur la carte, on remarque la concentration des infrastructures dans les chefs-lieux de communes. On note également que la grande partie des territoires est dénuée d’infrastructures administratives.

Le tableau suivant donne la synthèse des infrastructures administratives par commune dans la province du Mouhoun.

Tableau n° 47: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Mouhoun

Effectif Fréquence en % BONDOKUY 7 8,86 DEDOUGOU 42 53,16 DOUROULA 4 5,06 KONA 6 7,59 OUARKOYE 6 7,59 SAFANE 7 8,86 TCHERIBA 7 8,86 Total 79 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Du tableau, il ressort que la commune de Dédougou, du fait de sa fonction de chef-lieu de province, concentre plus de la moitié des infrastructures administratives avec 53,16%. Les trois (03) communes, Bondokuy, Safané et Tchériba représentent chacune 8,86% des infrastructures. Les communes de Kona et de Ouarkoye enregistrent 7,59% chacune. Enfin, celle de Douroula

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détient 5,06%. Les photos ci-dessous présentent quelques bâtiments abritant des services administratifs dans la province du Mouhoun.

Planche photographique n°9 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

Hotel administratif de Dédougou Médiateur du Faso Service de l’environnement de Kona Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.5.2.5. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Nayala

Au total, 53 infrastructures administratives déconcentrées et décentralisées ont été recensées dans la province du Mouhoun, soit 12,83% des infrastructures administratives de la région. La répartition de ces services sur le territoire provincial est présentée par la carte ci-dessous.

Carte n° 28: Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Nayala

Sur cette carte, on remarque une concentration des services dans les chefs-lieux de commune. On note également que la grande partie des territoires est dénuée d’infrastructures

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administratives. Le tableau suivant donne la synthèse des infrastructures administratives par commune dans la province du Nayala.

Tableau n° 48: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Nayala

Effectif Fréquence en % GASSAN 7 13,21 GOSSINA 6 11,32 KOUGNY 6 11,32 TOMA 22 41,51 YABA 5 9,43 YE 7 13,21 Total 53 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Ce tableau montre que la commune de Toma, du fait de sa fonction de chef-lieu de province, concentre 41,51% des infrastructures administratives. Les deux communes Gassan et Yé représentent chacune 13,21% des infrastructures. Celles de Gossina et Kougny détiennent 11,32%. Enfin, celle de Yaba enregistre 9,43%. Les photos ci-après présentent quelques bâtiments abritant des services administratifs dans la province du Nayala.

Planche photographique n°10 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

Service de l’environnement Préfecture de Gossina CNSS de Toma de Kougny Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.5.2.6. Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Sourou

Au total, 76 infrastructures administratives déconcentrées et décentralisées ont été recensées dans les communes de la province du Sourou lors de la collecte, soit 18,40% des infrastructures administratives de la région. La répartition de ces services sur le territoire provincial est présentée par la carte ci-dessous.

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Carte n° 29 : Répartition spatiale des infrastructures administratives dans la province du Sourou

Sur cette carte, on remarque que les infrastructures se trouvent concentrées dans les chefs-lieux de commune. Le tableau suivant donne la synthèse des infrastructures administratives par commune dans la province du Sourou.

Tableau n° 49: Nombre des infrastructures administratives par commune dans la province du Sourou

Effectif Fréquence en % DI 11 14,47 GOMBORO 6 7,89 KASSOUM 7 9,21 KIEMBARA 7 9,21 LANFIERA 6 7,89 LANKOUE 6 7,89 TOENI 7 9,21 TOUGAN 26 34,21 Total 76 100 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que la commune de Tougan (chef-lieu de province), concentre 34,21% des infrastructures administratives. Celle de Di compte 14,47%. Les communes de Kassoum, Kiembara et de Toéni abritent chacune 9,21% des infrastructures. Enfin, les communes de Gomboro, de Lanfiéra et de Lankoué enregistrent 7,89% chacune. Les photos ci-dessous présentent quelques bâtiments abritant des services administratifs dans la province du Sourou.

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Planche photographique n°11 : Quelques bâtiments administratifs dans la province

CNSS de Tougan Direction provincial de l’action Haut Commissariat de Tougan sociale Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.6. Répartition spatiale des infrastructures de soutien à la production

La répartition spatiale des infrastructures de soutien à la production est faite aussi bien dans la région que dans les provinces. Les infrastructures de soutien à la production sont constituées des infrastructures marchandes, agrosylvopastorales et financières.

2.6.1. Répartition spatiale des infrastructures marchandes

2.6.1.1. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la région

Les infrastructures marchandes jouent un rôle indéniable dans le développement local en ce sens qu’elles constituent les principaux centres d’intérêt des collectivités territoriales où s’effectuent les échanges des produits locaux et des biens manufacturiers. Les différents types d’infrastructures marchandes rencontrées dans les communes de la région sont essentiellement les marchés et les marchés à bétail. La carte ci-dessous montre la distribution spatiale de ces infrastructures marchandes.

106

Carte n° 30 : Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la région de la Boucle du Mouhoun

A la lecture de la carte, on constate que les marchés et les marchés à bétails sont les infrastructures à caractère commercial les plus répandues. Elles sont reparties de façon assez homogène sur toute l’étendue du territoire régional, en dehors de la bande à l’extrême Nord qui fait frontière avec le Mali. Dans la région, l’étude a permis de dénombrer 231 infrastructures marchandes dont 8 marchés à bétail construits, 19 marchés à bétail non construits, 19 marchés construits et 185 marchés non construits. En effet, on note qu’un grand nombre de marchés ne sont pas construits, soit une proportion de 90,68% et une proportion de 70,37 des marchés à bétail non construits. Le tableau ci-dessous fait la synthèse de cette présentation.

Tableau n° 50 : Infrastructures marchandes de la région

Balé Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou Total Marché à bétail construit 2 1 2 1 0 2 8 Marché à bétail non construit 1 1 9 1 0 7 19 Marché construit 3 4 1 6 1 4 19 Marché non construit 29 29 43 33 22 29 185 Total 35 35 55 41 23 42 231

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 La répartition spatiale des infrastructures marchandes montre une disparité selon les provinces. Il ressort du tableau que la province de la Kossi dispose du plus grand nombre d’infrastructures marchandes de la région avec 23,80% contre 9,95% pour la province du Nayala qui enregistre

107

le plus faible nombre. Cependant, bon nombre de ces infrastructures sont dans un état défectueux comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 25 :Etat des infrastructures marchandes de la région de la Boucle du Mouhoun

98 100 90 80 65 70 60 50 40 Effectifs Effectifs 30 22 14 20 11 6 5 7 3 10 0 1 0 0 Marché à bétail Marché à bétail Marché Marché non construit non construit construit construit Infrastructures

Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse montre une prédominance des infrastructures défectueuses avec une proportion de 47,18% contre une proportion de 34,19% en état moyen.

Planche photographique n°12 : Quelques infrastructures marchandes dans la région de la Boucle du Mouhoun

Marché à bétail de Kombori Marché de Doumbala

Marché à bétail de Nouna Marché de Fara (Balé)

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2017 108

2.6.1.2. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans les provinces

a. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Balé

La province des Balé compte 35 infrastructures marchandes localisées essentiellement dans les chefs-lieux de communes. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale desdites infrastructures.

Carte n° 31: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Balé

Il ressort de la carte que les infrastructures marchandes les plus répandues sont les marchés non construits localisés dans toutes les communes de la province. Aussi, on note la présence de marchés à bétail construit localisés essentiellement dans les communes de Pa et de Fara. La répartition de ces infrastructures par province est présentée dans le tableau ci-après.

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Tableau n° 51 : Répartition des infrastructures marchandes dans les communes de la province des Balé

Bagassi Bana Boromo Fara Oury Pa Pompoï Poura Siby Yaho Total

Marché à 1 1 2 bétail construit Marché à 1 1 bétail non construit Marché 1 1 1 3 construit Marché non 3 2 4 2 3 3 2 1 3 6 29 construit Total 3 2 4 4 4 5 2 2 3 6 35

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, il ressort que la province des Balé compte 35 infrastructures marchandes plus ou moins diversifiées avec 3 marchés construits, situés respectivement dans les communes de Fara, Oury et Poura. Cependant, le nombre des marchés non construits est très important par rapport aux autres infrastructures marchandes, soit 82,86% des infrastructures marchandes. Ce qui pourrait constituer un frein pour le développement socio- économique de la province. Quant à l’état physique desdites infrastructures dans les communes de la province, la situation est présentée dans le graphique ci-dessous.

Graphique n° 26 : Etat physique des infrastructures marchandes dans la province des Balé

7 6 6

5

4 3 3 3 3 3 3 Effectifs 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 00 0 0 0 0 0 00 0 0 00 0 0 0 Bagassi Bana Boromo Fara Oury Pa Pompoï Poura Siby Yaho Communes Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2017

Le graphique montre une situation relativement appréciable pour les marchés construits de la province. En effet, parmi les 5 infrastructures marchandes construites, 4 sont en bon état. La plupart des infrastructures défectueuses sont des marchés non construits.

b. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Banwa. 110

La province des Banwa comme celle des Balé dispose de 35 infrastructures marchandes soit 15,15% du total de la région. La carte suivante présente la répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Banwa

Carte n° 32: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province des Banwa

De l’analyse de la carte, les infrastructures sont dispersées sur toute l’étendue du territoire provincial mais restent inégalement réparties. La majorité de ces infrastructures sont des marchés non construits. Le tableau ci-après présente la synthèse de ces infrastructures.

111

Tableau n° 52 : Répartition des infrastructures marchandes par commune des Banwa

BALAV KOUK SAMI SANAB SOLEN TANSIL Total E A A ZO A

Marché à bétail construit 0 0 0 0 1 0 1

Marché à bétail non 0 1 0 0 0 0 1 construit Marché construit 0 1 0 0 3 0 4

Marché non construit 2 8 2 3 7 7 29

Total 2 10 2 3 11 7 35

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Ce tableau indique que les communes de Solenzo et de Kouka avec respectivement 11 et 10 infrastructures concentrent à elles seules plus de 60% des infrastructures marchandes de la province. Aussi, les marchés non construits sont les plus répandus dans la province avec 82,85% de l’ensemble des infrastructures marchandes. Toutefois, on note une faiblesse en termes de disponibilité de marchés à bétail dans la province avec seulement un effectif de 2 soit 1 construit et 1 non construit pour l’ensemble des 6 communes de la province.

L’analyse de l’état physique des infrastructures marchandes dans la province présente une situation relativement acceptable. Le graphique suivant présente l’état de ces infrastructures selon les communes de la province.

Graphique n° 27 : Etat physique des infrastructures marchandes dans les Banwa

7 6 6 5 5 5 5 4 4 3 3 Effectifs 2 2 2 2 2

1 0 0 00 0 0 0 0 0 BALAVE KOUKA SAMI SANABA SOLENZO TANSILA Communes Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du graphique, il ressort que 28,57% des infrastructures marchandes de la province sont en bon état contre 48,57% dans un état moyen et 22,86% dans un état défectueux. 112

Toutefois, il ressort que le nombre des infrastructures défectueuses est plus important dans les communes de Solenzo et de Sanaba.

c. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi

La province de la Kossi compte 55 infrastructures marchandes soit 23,80% des infrastructures de la région. La carte ci-dessous donne la répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi.

Carte n° 33: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi

Ces infrastructures se trouvent pour la plupart dans la partie Centre-Sud de la province et sont majoritairement des marchés non construits. La répartition de ces infrastructures par commune se présente dans le tableau suivant :

113

Tableau n° 53 : Répartition des infrastructures marchandes de la province de la Kossi Bara Bomborok Bouras Djibas Dok Doumb Komb Madou Noun Sono Total ni uy so so uy ala ori ba a Marché à bétail 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 2 construit Marché à bétail 1 1 0 2 1 2 1 0 0 1 9 non construit Marché 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 construit Marché non 3 1 7 7 5 7 1 1 10 1 43 construit Total 4 2 7 10 6 9 2 1 12 2 55

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, il ressort que les communes de Nouna et de Djibasso sont les communes qui disposent de plus d’infrastructures marchandes avec respectivement 12 et 10 infrastructures. La commune de Madouba est la plus faiblement dotée avec une seule infrastructure marchande qui est un marché non construit.

Par ailleurs, les infrastructures marchandes de la province sont pour la plupart dans un état défectueux. Le graphique suivant fait la situation desdites infrastructures.

Graphique n° 28 : Etat des infrastructures marchandes dans la province de la Kossi

12 10 10 9 8 6 6 4 4 3 3 3 3 Effectifs 2 2 2 2 2 1 1 1 1 2 0 0 0 0 0 0 00 0 0 0 0 0 0

Communes Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

Le graphique montre que plus de la moitié soit 50,91% des infrastructures sont en mauvais état,

32,73% dans un état moyen et 16,36% sont dans un bon état.

d. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 41 infrastructures marchandes soit 17,75% du total de la région. La distribution spatiale de ces infrastructures est présentée dans la carte ci-dessous.

114

Carte n° 34: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun

De la lecture de la carte, on observe une répartition presque homogène des infrastructures dans l’ensemble du territoire provincial. Les marchés non construits sont les plus répandus dans la province contrairement aux marchés à bétail construits présents uniquement dans la commune de Dédougou. La répartition de ces infrastructures par commune est synthétisée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 54 : Répartition des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun

Bondokuy Dédougo Douroul Kona Ouarko Safané Tchérib Total u a ye a Marché à bétail 0 1 0 0 0 0 0 1 construit Marché à bétail 0 0 0 0 0 0 1 1 non construit Marché 1 4 0 0 1 0 0 6 construit Marché non 5 7 1 5 8 1 6 33 construit Total 6 12 1 5 9 1 7 41 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

115

L’analyse du tableau montre une prédominance d’infrastructures marchandes dans la commune de Dédougou avec 29,27% des infrastructures de la province. Les communes de Douroula et de Safané sont les moins dotées avec chacune 1 infrastructure marchande.

L’appréciation de l’état physique des infrastructures marchandes de la province révèle que plus de la moitié des infrastructures marchandes de la province sont défectueuses. Le graphique ci- dessous fait la synthèse de l’état de ces infrastructures par commune.

Graphique n° 29 : Etat physique des infrastructures marchandes dans la province du Mouhoun

8 7 7 6 6 5 5 5 4 4 4 3 Effectifs 3 2 2 1 1 1 1 1 1 00 0 0 00 0 0 0 Bondokuy Dédougou Douroula Kona Ouarkoye Safane Tchériba Communes Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le graphique indique que les infrastructures les plus défectueuses sont rencontrées à Tchériba et à Kona avec respectivement 7 et 5 infrastructures. Ces communes en plus de celle de Safané n’ont aucune infrastructure marchande en bon état.

e. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Nayala

La province du Nayala compte 23 infrastructures marchandes soit 9,96% des infrastructures de la région. La répartition spatiale de ces infrastructures se présente comme suit.

116

Carte n° 35: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Nayala

De la carte, il ressort que ces infrastructures malgré leur faible nombre sont plus localisées dans la partie Est de la province. Elles sont toutes des marchés non construits à l’exception de celui de Gassan. La répartition de ces infrastructures par commune se présente comme suit :

Tableau n° 55 : Répartition des infrastructures marchandes de la province du Nayala

Gassan Gossina Kougny Toma Yaba Yé Total

Marché à bétail construit 0 0 0 0 0 0 0

Marché à bétail non construit 0 0 0 0 0 0 0

Marché construit 1 0 0 0 0 0 1

Marché non construit 2 4 1 5 8 2 22

Total 3 4 1 5 8 2 23

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, il ressort que les communes de Yaba et de Toma sont les communes qui comptabilisent plus d’infrastructures marchandes avec respectivement 34,78% et 21,74% des infrastructures de la province. Les moins nanties sont les communes de Yé et de Kougny avec respectivement 2 et 1 infrastructures, toutes non construites. Par ailleurs, l’état des

117

infrastructures marchandes de la province est majoritairement défectueux. Cette situation est présentée dans le graphique ci-dessous.

Graphique n° 30 : Etat des infrastructures marchandes dans la province du Nayala

9 8 8 7 6 5 4 3 3 Effectifs 3 2 2 2 1 1 11 1 1 0 0 0 0 00 0 0 0 Gassan Gossina Kougny Toma Yaba Ye Communes Bon Moyen Défectueux Source : DGDT enquête terrain, mai 2018 Du graphique, on note que 60,87% des infrastructures sont défectueuses contre 30,43% dans un état moyen et 8,70% en bon état. Toutes les infrastructures marchandes des communes de Yaba et Yé sont dans un état défectueux.

f. Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Sourou

La province du Sourou compte 42 infrastructures marchandes soit 18,18% des infrastructures de la région. La répartition spatiale de ces infrastructures marchandes est présentée dans la carte ci-dessous.

118

Carte n° 36: Répartition spatiale des infrastructures marchandes dans la province du Sourou

De la carte, il ressort que les infrastructures marchandes sont dispersées sur toute l’étendue du territoire provincial. Ces infrastructures sont composées majoritairement de marchés non construits. La répartition de ces infrastructures par commune se présente dans le tableau ci- dessous.

Tableau n° 56 : Répartition des infrastructures marchandes de la province de Sourou

D Gombo Kassou Kiemba Lanfié Lanko Toé Toug Tot i ro m ra ra ue ni an al Marché à bétail 1 0 0 0 0 0 0 1 2 construit Marché à bétail non 0 1 0 2 1 0 2 1 7 construit Marché construit 1 0 0 0 1 0 0 2 4 Marché non construit 1 1 3 4 0 3 8 9 29 Total 3 2 3 6 2 3 10 13 42

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, il ressort que les communes de Tougan et de Toéni sont les communes qui disposent de plus d’infrastructures marchandes avec respectivement 13 soit 30,95% et 10 soit 23,81% des infrastructures de la province. Les communes de Gomboro et de Lanfiéra possèdent moins d’infrastructures marchandes (2 chacune). Par ailleurs, plus de la moitié des

119

infrastructures marchandes de la province sont dans un état défectueux, comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 31 : Etat des infrastructures marchandes dans la province du Sourou

10 9 9 8 7 7 6 5 5

Effectifs 4 3 3 3 2 2 2 2 11 1 11 1 1 1 1 0 0 00 0 0 0 0 0 Di Gomboro Kassoum Kiembara Lanfiera Lankoue Toeni Tougan Communes

Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018 Du graphique, il ressort que 50% des infrastructures sont défectueuses contre, 40,47% dans un état moyen et 9,52% sont dans un bon état. Seules les communes de Di et de Tougan disposent d’infrastructures en bon état, soit respectivement 2 et 1 infrastructures.

2.6.2. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales

2.6.2.1. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la région

Ce volet concerne les banques de céréales, les fermes semencières, les laiteries, les parcs à bétail, les parcs de gardiennage, les parcs de vaccination, les magasins SONAGESS et les unités de transformation et de conservation agroalimentaires. La région de la Boucle du Mouhoun dispose de 521 infrastructures agrosylvopastorales. La carte suivante présente la répartition spatiale desdites infrastructures dans la région.

120

Carte n° 37 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la région de la Boucle du Mouhoun

La carte permet de constater le maillage de la région en termes d’infrastructures agrosylvopastorales. Les infrastructures les mieux représentées au niveau régional sont les parcs de vaccination et les banques de céréales qui sont rencontrés dans toutes les provinces avec une forte concentration dans les provinces du Sourou et du Nayala.

Le tableau suivant nous permet d’apprécier statistiquement les données sur les infrastructures agrosylvopastorales par province.

121

Tableau n° 57: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par province dans la région de la Boucle du Mouhoun PROVINCE INFRASTRCTURES BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Total

Banque de céréales 11 19 11 33 11 34 119 Ferme semencière 0 0 0 1 0 0 1 Laiterie 2 0 3 2 0 0 7 Parc à bétail construit 0 1 0 0 0 1 Parc à bétail 2 3 1 2 1 0 9 Parc de gardiennage des animaux 11 4 6 9 0 30 Parc de vaccination 45 36 47 58 52 51 289 SONAGESS 0 1 1 2 2 2 8 Unité de transformation et de conservation agroalimentaire 26 2 7 15 2 5 57 Total 97 66 76 122 68 92 521 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 En termes de répartition, la province du Mouhoun vient en tête avec un taux de 23,41% des infrastructures de la région. La province des Banwa avec 12,66% est la moins dotée. Par ailleurs, la plupart des infrastructures agrosylvopastorales de la province sont dans un bon état comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 32: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales de la région par province en fonction de l’état

90 80 80 75 70 60 54 49 47 50 46 40

Effectifs Bon 30 25 20 17 17 18 20 16 Défectueux 7 10 6 5 6 5 6 Moyen 0

Entités territoriales

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du graphique fait ressortir que plus de la moitié des infrastructures soit 70,06 % sont dans un bon état contre 19,96 dans un état moyen et 9,98% dans un état défectueux. Les provinces des Banwa, des Balé et du Mouhoun enregistrent le plus grand nombre d’infrastructures en bon état. Toutefois, la majorité des infrastructures défectueuses sont 122

enregistrées dans la province du Sourou avec 36,54% de ces infrastructures. Les images ci- dessous présentent quelques infrastructures agrosylvopastorales dans la région.

Planche photographique n°13 : Quelques infrastructures agrosylvopastorales dans la région de la Boucle du Mouhoun

Parc de gardiennage d’animaux Parc de vaccination de Torokoto (Barani) de Bondoukuy

Banque de céréale de Kosso (Sanaba) Parc de bétail de Tougan (secteur 7)

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.6.2.2. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans les provinces a. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Balé

La province des Balé totalise 97 infrastructures agrosylvopastorales réparties sur tout le territoire provincial. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale desdites infrastructures.

123

Carte n° 38 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Balé

La carte montre une distribution éparse des infrastructures agrosylvopastorales sur toute l’étendue du territoire provincial. Elles sont constituées essentiellement de parc de vaccination. Le tableau suivant analyse les infrastructures agrosylvopastorales en fonction de leur nombre par commune.

124

Tableau n° 58: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province des Balé COMMUNES BAGASS BAN BOROM FAR OUR P POMPO POUR SIB YAH Tota I A O A Y A Ï A Y O l Banque de 2 0 0 2 0 0 0 0 5 2 11 céréales Laiterie 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 2 Parc à bétail 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 2 Parc de gardiennage 5 0 0 1 1 1 0 1 1 1 11 des animaux Parc de 5 2 6 6 7 4 5 1 5 4 45 vaccination Unité de transformation et de 1 1 3 5 8 0 0 0 6 2 26 conservation agroalimentair e Total 13 3 12 14 16 5 6 2 17 9 97 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 De l’analyse du tableau, il ressort que seuls les parcs de vaccination couvrent toutes les communes avec une proportion de 46,39% de l’ensemble des infrastructures de la province. Les communes de Siby et de Oury comptent le plus d’infrastructures avec respectivement 17 soit 17,52% et 16 soit 16,49% des infrastructures de la province. Les communes de Poura et Bana ont moins d’infrastructures avec respectivement 2,06% et 3,09%. Toutefois, l’analyse de l’état physique de ces infrastructures présente une situation assez bonne. Le graphique ci-après présente l’état physique de ces infrastructures.

Graphique n° 33: Etat des infrastructures agrosylvopastorales (en %) dans la province des Balé

80,00

70,00

60,00

50,00

40,00 77,32

30,00

Proportionsdes états 20,00

10,00 16,49 6,19 0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

125

L’analyse du graphique permet de relever que 77,32% des infrastructures sont dans un bon état,

16,49% sont moyennement bon et 6,19% sont défectueux.

b. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa

La province des Banwa compte 66 infrastructures agrosylvopastorales soit 12,66% de la région. La carte ci-dessous montre la distribution de ces infrastructures.

Carte n° 39 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa

De la carte, il ressort une inégale répartition des infrastructures agrosylvopastorales dans la province. En effet, les parties Est et Sud-Est sont relativement les mieux desservies de la province. Les parties centrales, Nord et Ouest sont, par contre, moins pourvues d’infrastructures. Le tableau suivant présente la synthèse de la situation.

126

Tableau n° 59 : Répartition des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa

COMMUNES INFRASTRUCTURES BALAVE KOUKA SAMI SANABA SOLENZO TANSILA Total Banque de céréales 3 0 0 8 6 2 19 Parc à bétail construit 0 1 0 0 0 0 1 Parc de bétail 1 0 1 1 0 3 Parc de gardiennage des 0 1 0 1 2 0 4 animaux Parc de vaccination 3 3 1 11 13 5 36 SONAGESS 0 0 0 0 1 0 1 Unité de transformation et de conservation 0 0 1 1 0 0 2 agroalimentaire Total 7 5 2 22 23 7 66 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Les communes de Solenzo et Sanaba avec respectivement 23 et 22 infrastructures se retrouvent être les mieux desservies avec 68,18% des infrastructures, comparativement aux autres communes. Il faut souligner aussi qu’en termes de nombre d’infrastructures, les communes de Balavé, Tansila, Kouka et Sami sont moins nanties avec respectivement 10,61% pour chacune des deux premières communes et 7,58% et 3,03 pour les deux autres. Du reste, on note une prédominance des parcs de vaccination dans la province avec une proportion de 54,55% des infrastructures. Par ailleurs, il convient de souligner que la majorité de ces infrastructures sont en bon état comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 34: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province des Banwa

90,00 80,00 70,00 60,00

Proportions(%) 50,00 83,08 40,00 30,00 20,00 10,00 7,69 9,23 0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du graphique révèle que 83,33% des infrastructures sont dans un bon état, 9,09% sont moyennement bon et 7,75% sont défectueux.

127

c. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi

La province de la Kossi enregistre 76 infrastructures agrosylvopastorales soit 14,59% de la région. La carte ci-dessous montre la distribution spatiale de ces infrastructures. Carte n° 40 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi

De la carte, on constate que les parties Nord, Ouest et Sud-Ouest de la province concentrent le plus grand nombre d’infrastructures qui sont en majorité des parcs de vaccination et quelques magasins SONAGESS. La carte permet également de constater l’absence de certaines infrastructures notamment les fermes semencières et la faible répartition des unités de transformation et des parcs à bétail. Le tableau ci-dessous présente les infrastructures agrosylvopastorales par commune.

128

Tableau n° 60: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province de la Kossi

COMMUNE INFRASTRUC BARA BOMBORO BOURA DJIBAS DOK DOUMB KOMB MADO NOU SON Tot TURE NI KUY SSO SO UY ALA ORI UBA NA O al Banque de céréales 0 4 5 0 0 0 0 0 1 1 11 Laiterie 1 0 0 0 0 0 0 0 2 0 3 Parc de bétail 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 Parc de gardiennage des animaux 0 2 0 1 2 00 0 1 0 6 Parc de vaccination 19 2 3 4 7 6 2 2 1 1 47 SONAGESS 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 Unité de transformati on et de conservation agroaliment aire 1 3 1 0 0 1 0 0 1 7 Total 21 11 9 6 9 7 2 2 7 2 76 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le tableau montre que la commune de Barani est la mieux dotée avec 21 soit 27,63%. Par contre, les communes de Sono, Madouba et Kombori sont de loin les plus pauvres avec 2 infrastructures chacune soit 2,63%. Les parcs de vaccination constituent plus de la moitié des infrastructures de la province soit 61,84%. L’analyse des états physiques des infrastructures montrent une bonne proportion des infrastructures en bon état. Le graphique suivant présente l’état desdites infrastructures de la province.

Graphique n° 35: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province de la Kossi

70,00 60,00 50,00 40,00 64,47 30,00

Proportions(%) 20,00 26,32 10,00 9,21 0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

129

L’analyse du tableau permet de relever que 64,47% des infrastructures sont dans un bon état, 26,32% sont moyennement bons et 9,21% sont défectueux.

d. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 122 infrastructures agrosylvopastorales soit 23,41% de la région. La carte ci-dessous montre la distribution spatiale de ces infrastructures.

Carte n° 41 : Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun

De la carte, il ressort que les parcs de vaccination sont les seules infrastructures à couvrir tout le territoire avec une faible concentration dans les parties Nord et Centre. Par contre, la partie Sud est mieux dotée avec une répartition inégale des types d’infrastructures dans les différentes communes. Le tableau suivant fait le point des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Mouhoun.

130

Tableau n° 61: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Mouhoun

COMMUNE BONDO DEDOU DOURO KO OUARK SAFA TCHER Tot INFRASTRUCTURES KUY GOU ULA NA OYE NE IBA al l Banque de céréales 0 4 0 20 8 1 0 33 Ferme semencière 0 1 0 0 0 0 0 1 Laiterie 1 1 0 0 0 0 0 2 Parc à bétail 1 1 0 0 0 0 0 2 Parc de gardiennage des animaux 1 5 2 1 9 Parc de vaccination 12 7 4 5 11 10 9 58 SONAGESS 0 2 0 0 0 0 2 Unité de transformation et de conservation agroalimentaire 3 11 0 0 0 0 1 15 Total 18 32 4 25 21 11 11 122 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le tableau ci-dessus laisse percevoir que dans la province du Mouhoun, la commune de Dédougou a le plus grand nombre d’infrastructures soit 26,22% de l’ensemble de la province. La commune de Douroula dispose de moins d’infrastructures soit 3,27% de l’ensemble des infrastructures de la province. Au niveau des types d’infrastructures, les parcs de vaccination représentent près de la moitié soit 47,54% de l’ensemble. Quant à l’état physique des infrastructures, il est relativement bon pour l’ensemble de la province. Le graphique ci-dessous illustre l’état des infrastructures de la province.

Graphique n° 36: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Mouhoun

80,00 70,00 60,00 50,00 78,43 40,00 30,00

Proportions(%) 20,00 10,00 16,67 4,90 0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du graphique permet de relever que 78,43% des infrastructures sont dans un bon état

16,67% sont moyennement bons et 4,90% sont défectueux.

131

e. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala

La province du Nayala compte 68 infrastructures agrosylvopastorales soit 13,05% de la région. La carte ci-dessous présente la distribution spatiale de ces infrastructures dans la province. Carte n° 42: Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala

La carte présente une bonne couverture de la province en parcs de vaccination. En ce qui concerne les autres types d’infrastructures, la répartition est inéquitable. Elles sont localisées dans la partie Sud-Est, notamment dans la commune de Gossina et dans la partie Nord-ouest dans la commune de Gassan. Le tableau suivant fait le point des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Nayala.

132

Tableau n° 62: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales par commune dans la province du Nayala

Communes Infrastructures GASSAN GOSSINA KOUGNY TOMA YABA YE Total Banque de céréales 2 6 2 1 0 0 11 Parc à bétail 0 0 0 1 0 0 1 Parc de vaccination 12 6 5 6 13 10 52 SONAGESS 0 0 0 1 1 0 2 Unité de transformation et de conservation agroalimentaire 1 1 0 0 0 0 2 Total 15 13 7 9 14 10 68 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Le tableau ci-dessus montre que dans la province du Nayala, les communes de Gassan, Yaba et Gossina sont les mieux dotées en infrastructures agrosylvopastorales avec respectivement 15 infrastructures (22,05%), 14 infrastructures (20,58%) et 13 infrastructures (19,11%). Les communes de Kougny et Toma sont les moins dotées avec respectivement 7 infrastructures (10,29%) et 9 infrastructures (13,23%). Par ailleurs, les parcs de vaccination totalisent à eux seuls 52 infrastructures soit 76,47%. En plus, la majorité des infrastructures de la province sont en bon état comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 37: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Nayala

70,00 60,00 50,00

Proportions(%) 40,00 66,67 30,00 20,00 24,64 10,00 8,70 0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du graphique permet de relever que 67,64% des infrastructures sont dans un bon état, 23,52% sont moyennement bons et 8,82% sont défectueux.

133

f. Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou

La province du Sourou totalise 92 infrastructures agrosylvopastorales, soit 17,66% de la région. La carte ci-dessous fait la distribution spatiale desdites infrastructures.

Carte n° 43: Répartition spatiale des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou

De la carte, on constate une relative bonne couverture en parcs de vaccination dans les parties Sud-ouest et Est. D’une manière générale, la répartition de ces infrastructures est inégale sur l’ensemble du territoire provincial. Le tableau ci-dessous donne la synthèse de la répartition de ces infrastructures par communes.

134

Tableau n° 63: Répartition des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou

COMMUNES Banque de Banque de Parc de SONA Unité de transformation et de To céréale céréales vaccination GESS conservation agroalimentaire tal DI 0 4 6 0 2 12 GOMB ORO 0 0 5 1 0 6 KASSO UM 0 9 6 0 15 KIEMB ARA 0 7 5 0 2 14 LANFI ERA 0 2 4 0 1 7 LANK OUE 0 6 2 0 8 TOENI 3 3 16 0 0 22 TOUG AN 0 0 7 1 0 8 Total 3 31 51 2 5 92 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 La répartition par commune montre que la commune de Toéni dispose de 22 infrastructures soit 23,91%, celle de Kassoum a 15 infrastructures soit 16,30% et celle de Kiembara enregistre 14 infrastructures soit 15,21%. Ces 3 communes concentrent plus de la moitié des infrastructures de la province. Par contre, les communes de Lankoué, Lanfiéra et Gomboro, sont les moins dotées en infrastructures avec respectivement 8,69%, 7,60% et 6,52%. Le tableau indique également que 51 infrastructures sont des parcs de vaccination soit 55,43% de l’ensemble. Quant à l’état physique des infrastructures, la plupart sont en bon état comme indiqué dans le graphique ci-dessous.

Graphique n° 38: Etat des infrastructures agrosylvopastorales dans la province du Sourou

60,00

50,00

40,00

30,00 52,22

20,00 27,78 20 Proportionsdes états 10,00

0,00 Bon Défectueux Moyen Etat des infrastructures

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

135

L’analyse du graphique permet de relever que 52,17% des infrastructures sont dans un bon état, 27,17% sont dans un état moyen et 20,65% sont défectueux

2.6.3. Répartition spatiale des infrastructures financières 2.6.3.1. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la région

Les infrastructures financières sont des unités de soutien à la production. Elles jouent un rôle primordial pour la création des Activités génératrices de revenu (AGR) et le développement local. La région de la Boucle du Mouhoun compte 181 infrastructures financières composées de banques, de caisses nationales d’épargnes, de microfinances et des warrants. La carte ci- dessous fait la distribution spatiale desdites infrastructures.

Carte n° 44: Répartition spatiale des infrastructures financières dans la région de la Boucle du Mouhoun

De la présentation de la carte, les infrastructures financières sont le plus localisées dans les chefs-lieux de provinces et le long des principaux axes routiers. Le tableau ci-dessous fait la distribution spatiale desdites infrastructures par types et par provinces.

136

Tableau n° 64: Répartition des infrastructures financières par types et par provinces

Banque Caisse nationale Microfinance Warrant Total d'épargne BALE 2 2 22 12 38 BANWA 1 2 16 4 23 KOSSI 1 2 11 9 23 MOUHOUN 8 3 23 12 46 NAYALA 0 3 9 3 15 SOUROU 2 3 27 4 36 Total 14 15 108 44 181 % 7,13 8,30 59,66 24,30 100

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’enquête a permis de lever 181 institutions financières dans la région de la Boucle du Mouhoun. En considérant que toutes choses égales par ailleurs, les Microfinances sont les plus répandues dans la région avec 108 infrastructures soit 59,66% de l’ensemble des infrastructures financières de la région. Par contre, les banques et les caisses d'épargne sont les infrastructures financières les moins représentées dans la région avec respectivement 7,1 3% et 8,30%. Il faut noter que la province du Mouhoun regorge le plus d’infrastructures financières avec 46 infrastructures soit 25,41%. Ces images illustrent quelques infrastructures financières dans la région.

Planche photographique n°14 : Quelques infrastructures financières dans la région

CNE de Djibasso Caisse populaire de Nouna Warrant de Bomborokouy

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.6.3.2. Répartition spatiale des infrastructures financières dans les provinces

a. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Balé

La répartition des infrastructures financières de la province des Balé se présente dans la carte ci-dessous.

137

Carte n° 45: Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Balé

L’analyse de la carte montre que chaque commune de la province dispose d’au moins une infrastructure financière. Les communes de Bana au Nord-Ouest et celle de Boromo au Centre concentrent la plupart de ces infrastructures. La répartition de ces infrastructures est présentée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 65: Répartition des infrastructures financières dans la province des Balé

Banque CNE Microfinance Warrant Total BAGASSI 0 0 1 0 1 BANA 0 0 2 7 9 BOROMO 2 1 8 0 11 FARA 0 0 4 0 4 OURY 0 0 2 0 2 PA 0 0 1 0 1 POURA 0 1 1 0 2 SIBY 0 0 2 0 2 YAHO 0 0 1 5 6 Total 2 2 22 12 38 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De l’analyse du tableau, il ressort que la commune de Boromo est la plus nantie avec 11 infrastructures financières et est la seule à disposer de banques. Par contre, les communes de

138

Bagassi et de Pâ n’abritent qu’une seule institution financière chacune. Toutefois, toutes les communes de la province disposent d’au moins une institution de microfinance.

b. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province des Banwa

La province des Banwa compte 23 infrastructures financières réparties selon la carte ci-dessous.

Carte n° 46 : Répartition spatiale des infrastructures financières de la province des Banwa

La carte présente les infrastructures financières localisées dans les chefs-lieux de communes. La répartition spatiale montre qu’il n’y aucune infrastructure financière dans la commune de Sami. Le tableau ci-dessous donne la répartition desdites infrastructures par types et par communes.

Tableau n° 66: Répartition des infrastructures financières dans la province des Banwa

Banque CNE Microfinance Warrant Total BALAVE 0 0 1 0 1 KOUKA 0 1 8 0 9 SANABA 0 0 2 4 6 SOLENZO 1 1 2 0 4 TANSILA 0 0 3 0 3 Total 1 2 16 4 23 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

139

De l’analyse du tableau, il ressort que la commune de Kouka avec 9 infrastructures financières est la mieux dotée. Seule la commune de Solenzo, chef-lieu de la province dispose d’une banque. Mais chaque commune de la province dispose d’au moins une institution de microfinance. Par ailleurs, les institutions de microfinance au nombre de 16 sont les plus présentes dans la province.

c. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province de Kossi

La répartition spatiale des 23 infrastructures financières de la province de la Kossi se présente dans la carte ci-dessous.

Carte n° 47: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province de la Kossi

Dans cette province, les communes de Kombori au Nord, de Madouba au Nord-Ouest, de Barani au Nord-Est et de Dokuy au Sud-Ouest ne disposent d’aucune infrastructure financière. Par contre, les communes de Nouna au Centre et de Doumbala à l’Est, enregistrent chacune 26,08% des infrastructures financières de la province. La commune de Djibasso au Nord-Est possède 21,73% des infrastructures; elle est suivie de Bomborokuy au Centre avec 17,39%. Les communes de Bourasso au Sud-Est et Sono à l’Est disposent chacune d’une infrastructure soit 4,34%. Le tableau suivant donne la répartition spatiale de ces infrastructures.

140

Tableau n° 67: Répartition des infrastructures financières dans la province de la Kossi

Banque CNE Microfinance Warrant Total BOMBOROKUY 0 0 2 2 4 BOURASSO 0 0 0 1 1 DJIBASSO 0 1 3 1 5 DOUMBALA 0 0 1 5 6 NOUNA 1 1 4 0 6 SONO 0 0 1 0 1 Total 1 2 11 9 23 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau montre qu’à l’exception de Bourasso, toutes les autres communes ont au moins une institution de microfinance. Les communes de Doumbala et de Nouna avec chacune 6 infrastructures financières soit 26,09%, sont les mieux nanties. On constate également que les microfinances et les warrants sont les plus présents dans la province avec respectivement 11 et 9 infrastructures. Par ailleurs, il n’est dénombré qu’une seule banque dans la province notamment dans la commune de Nouna.

d. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Mouhoun

La carte ci-dessous fait la répartition spatiale des 46 infrastructures financières de la province du Mouhoun.

Carte n° 48 : Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Mouhoun

141

En matière d’infrastructures financières, trois communes se détachent des autres. Il s’agit d’abord de la commune de Dédougou située au Nord de la province. Elle est la plus dotée par rapport aux autres avec 52,17% des infrastructures. Cela s’explique par le fait qu’elle est le chef-lieu de la région. Elle est suivie de celle de Bondokuy 19,56%, de Douroula, Ouarkoye et Safané avec 6,52% chacune. Enfin, les communes de Kona et de Tchériba n’enregistrent que 04,34% chacune. La distribution spatiale de ces infrastructures est présentée dans le tableau ci- dessous.

Tableau n° 68: Répartition des infrastructures financières dans la province du Mouhoun

Communes Banque CNE Microfinance Warrant Total BONDOKUY 0 1 4 4 9 DEDOUGOU 8 1 12 3 24 DOUROULA 0 0 1 2 3 KONA 0 0 1 1 2 OUARKOYE 0 0 2 1 3 SAFANE 0 1 1 1 3 TCHERIBA 0 0 2 0 2 Total 8 3 23 12 46 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau montre que la commune de Dédougou, chef-lieu de province et de région, totalise à elle seule plus de la moitié des infrastructures de la province soit 24 sur 46. Elle est également la seule à disposer de banque. Elle est suivie de Bondokuy avec 9 infrastructures. Les microfinances et les warrants sont les plus répandus dans la province avec respectivement 23 et 12 infrastructures. Par ailleurs, les communes de Konan et de Tchériba n’ont que 2 infrastructures chacune.

e. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Nayala

La carte ci-dessous fait la répartition spatiale des 15 infrastructures financières du Nayala.

142

Carte n° 49: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Nayala

En analysant la carte, les infrastructures financières se localisent principalement dans les chefs- lieux des communes. L’ensemble de ces infrastructures financières est répertorié dans le tableau ci-après.

Tableau n° 69: Répartition des infrastructures financières dans la province du Nayala

CNE Microfinance Warrant Total GASSAN 1 3 3 7 TOMA 1 3 0 4 YABA 1 0 0 1 YE 0 3 0 3 Total 3 9 3 15 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort de l’analyse de ce tableau que la commune de Gassan avec 7 infrastructures soit 46,66% des infrastructures provinciales est la plus dotée. Ensuite, suivent les communes de Toma et de Yé avec respectivement 4 infrastructures soit 26,66% et 3 infrastructures soit 20%. La commune de Yaba n’a qu’une seule infrastructure notamment 1 Caisse nationale d’épargne (CNE). Cependant, il convient de noter que la province ne dispose d’aucune banque. Les microfinances sont les plus nombreuses dans la province avec 9 infrastructures.

143

f. Répartition spatiale des infrastructures financières dans la province du Sourou

La carte ci-dessous montre la répartition spatiale des 36 infrastructures financières du Sourou.

Carte n° 50: Répartition spatiale des infrastructures financières de la province du Sourou

En matière d’infrastructures financières, les parties Centre-Sud, Sud-Ouest et Est, concentrent le plus d’infrastructures. Le tableau suivant fait la synthèse de la répartition spatiale de ces infrastructures.

Tableau n° 70: Répartition des infrastructures financières dans la province du Sourou

Communes Banque CNE Microfinance Warrant Total DI 0 0 5 2 7 GOMBORO 0 0 1 0 1 KASSOUM 0 0 2 0 2 KIEMBARA 0 1 4 0 5 LANFIERA 0 1 3 0 4 LANKOUE 0 0 2 0 2 TOENI 0 0 2 0 2 TOUGAN 2 1 8 2 13 Total 2 3 27 4 36 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort de l’analyse de ce tableau que la commune de Tougan est la mieux dotée de la province avec 13 infrastructures soit 33,33%. Ensuite viennent les communes de Di, de Kiembara et de

144

Lanfiéra qui enregistrent respectivement 19,44%, 13,88% et 11,11%. La commune de Gomboro est la moins dotée avec 2,77%. Par ailleurs, les microfinances sont les plus présentes dans la province avec 27 infrastructures, soit 75% des infrastructures financières.

2.7. Répartition spatiale des infrastructures de transformation

La répartition spatiale des infrastructures de transformation est faite aussi bien dans la région que dans les provinces. Sont considérées comme infrastructures de transformation dans cette étude, les aires d’abatage, les abattoirs et les boucheries. Ces infrastructures contribuent à la transformation des produits de bétail et génèrent des recettes au profit des différentes collectivités territoriales de la région.

2.7.1. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la région

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, l’étude a permis de dénombrer 50 infrastructures de transformation. La répartition spatiale des infrastructures de transformation par province est représentée dans la carte ci-après.

Carte n° 51: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la région de la Boucle du Mouhoun

145

A la lecture de la carte, on constate que les infrastructures de transformation sont dispersées dans toutes les provinces de la région. Le tableau ci-après fait la synthèse de ces infrastructures par province.

Tableau n° 71: Infrastructures de transformation de la région Abattoir construit Aire d'abattage Boucherie Total BALE 0 13 0 13 BANWA 0 8 0 8 KOSSI 1 7 0 8 MOUHOUN 1 5 1 7 NAYALA 0 5 0 5 SOUROU 1 7 1 9 Total 3 45 2 50 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

On note que les aires d’abattage occupent une place importante au sein des infrastructures de transformation de la région avec une proportion de 90% contre 6% pour les abattoirs construits et 4% pour les boucheries. La répartition de ces infrastructures montre une disparité selon les provinces. Ainsi, la province des Balé est la plus nantie avec13 infrastructures de transformation répertoriées. La moins nantie est le Nayala avec 05 infrastructures et la province du Mouhoun, chef-lieu de la région, en compte 07. Cependant, la plupart des infrastructures sont dans un bon état comme l’indique le graphique ci-dessous.

Graphique n° 39: Etat des infrastructures de transformation de la région de la Boucle du Mouhoun

9 8 7 6 5 4 Effectifs 3 2 1 0 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU

Provinces

Bon Moyen Défectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Sur les 50 infrastructures, 60% sont dans un état bon, 30% dans un état passable et 10 % sont dans un état défectueux. Les photos ci-dessous présentent des infrastructures de transformation de la région.

146

Planche photographique n°15 : Quelques infrastructures de transformation dans la province

Abattoir de Nouna Aire d’abattage de

Boucherie de Dédougou Aire d’abattage de Yaba

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.7.2. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans les provinces

2.7.2.1. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Balé

La province des Balé compte 13 infrastructures de transformation dont la distribution spatiale est représentée dans la carte ci-dessous.

147

Carte n° 52: répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Balé

La répartition spatiale entre les communes est sensiblement équilibrée, exceptée la commune rurale de Pompoï qui n’a aucune infrastructure de transformation. Seules les aires d’abattages existent dans la province. Le tableau ci-dessous présente la synthèse de cette répartition des infrastructures de transformation par commune dans la province.

Tableau n° 72: Répartition des infrastructures de transformation dans les communes des Balé BAGASS BAN BOROM FAR OUR P POMPO POUR SIB YAH Tota

I A O A Y A I A Y O l Abattoir 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Construit Aire 0 d'abattag 1 2 3 2 1 1 1 1 1 13 e Boucheri 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 e Total 1 2 3 2 1 1 0 1 1 1 13 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort du tableau que la commune urbaine et chef-lieu de province (Boromo) compte 03 infrastructures soit 23,08%, les communes de Bana et Fara enregistrent chacune 2 infrastructures soit 15,38%, tandis que les autres communes ne comptent que 01 infrastructure chacune soit 7,69%. 148

Quant à l’état physique des infrastructures, la situation est relativement satisfaisante pour l’ensemble de la province. Le graphique ci-dessous présente l’état des infrastructures de transformation dans la province.

Graphique n° 40: Etat physique des infrastructures de transformation dans la province des Balé

2,5

2

1,5

1 Effectifs 0,5

0 BAGASSI BANA BOROMO FARA OURY PA POMPOI POURA SIBY YAHO Communes

Bon Moyen Defectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du graphique, il ressort que 61,54% des infrastructures sont en bon état, 15,38% en moyen état et 23,08% sont défectueux.

2.7.2.2. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Banwa

La province des Banwa totalise 08 infrastructures de transformation, soit 16% du total de la région. La répartition spatiale de ces infrastructures est illustrée sur la carte ci-dessous.

149

Carte n° 53: répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province des Banwa

De l’analyse de la carte, il ressort que les infrastructures de transformation notamment les aires d’abattage se localisent le plus dans les chefs-lieux de communes exceptée la commune de Sami qui n’en dispose d’aucune. Le reste du territoire provincial est dénudé d’infrastructures. La répartition de ces infrastructures est présentée dans le tableau ci-après :

Tableau n° 73: Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune des Banwa

BALAVE KOUKA SAMI SANABA SOLENZO TANSILA Total Abattoir Construit 0 0 0 0 0 0 0 Aire d'abattage 2 1 0 1 3 1 8 Boucherie 0 0 0 0 0 0 0 Total 2 1 0 1 3 1 8 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le tableau montre que les communes disposent d’au moins une aire d’abattage sauf la commune de Sami. L’analyse de l’état physique des infrastructures de transformation dans la province présente une bonne situation. Le graphique suivant présente l’état de ces infrastructures selon les communes de la province.

150

Graphique n° 41: Etat physique des infrastructures de transformation dans les Banwa

3,5 3 2,5 2 1,5 Effectifs 1 0,5 0 BALAVE KOUKA SANABA SOLENZO TANSILA Communes

Bon Moyen

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le graphique indique que la province ne dispose pas d’infrastructures de transformation défectueuses. La plupart des infrastructures recensées sont, soit en bon état (75%), soit en moyen état (25%). Les communes de Balavé, Solenzo et Tansila ont toutes leurs infrastructures en bon état. Quant aux communes de Kouka et Sanaba, toutes leurs infrastructures sont en état moyen.

2.7.2.3. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi

La province de la Kossi dispose de 08 infrastructures de transformation. La répartition spatiale de ces infrastructures se présente dans la carte ci-après.

151

Carte n° 54: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi

La carte montre que la commune urbaine de Nouna héberge le seul abattoir construit de la province. Les autres communes à l’exception de Bomborokuy, Dokuy, Kombori et Madouba enregistrent chacune au moins une aire d’abattage. La répartition de ces infrastructures par commune se présente comme suit.

Tableau n° 74: Répartition des infrastructures de transformation de la province de la Kossi

Abattoir construit Aire d'abattage Boucherie Total BARANI 0 2 0 2 BOMBOROKUY 0 0 0 0 BOURASSO 0 2 0 2 DJIBASSO 0 1 0 1 DOKUY 0 0 0 0 DOUMBALA 0 1 0 1 KOMBORI 0 0 0 0 MADOUBA 0 0 0 0 NOUNA 1 0 0 1 SONO 0 1 0 1 Total 1 7 0 8 Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que la province de la Kossi compte 08 infrastructures de transformation, soit 16% des infrastructures de la région. Ces infrastructures sont composées d’aires d’abattage (07) et d’un (01) abattoir construit. 152

Par ailleurs, l’état des infrastructures de transformation de la province est satisfaisant. Le graphique suivent rend compte de la situation de ces infrastructures dans la province.

Graphique n° 42: Etat des infrastructures de transformation dans la province de la Kossi

2,5 2 1,5 1 Effectifs 0,5 0

Communes

Bon Moyen Defectueux

Source : DGDT enquête terrain, mai 2018

Le graphique indique que 62,5% des infrastructures sont dans un moyen état et 37,5% dans un bon état. La province ne dispose pas d’infrastructures défectueuses. Les communes de Bourasso et Sono n’abritent que des infrastructures en bon état et les autres disposent d’infrastructures en

état moyen.

2.7.2.4. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 07 infrastructures de transformation. La répartition desdites infrastructures se présentent dans la carte ci-après.

153

Carte n° 55: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun

La carte montre que l’abattoir et la boucherie sont localisés dans la commune urbaine de Dédougou. Chaque commune dispose d’au moins une aire d’abattage à l’exception des communes de Douroula et Kona. La répartition de ces infrastructures par commune est synthétisée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 75: Répartition des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun

BONDOKUY DEDOUGOU DOUROULA KONA OUARKOYE SAFANE TCHERIBA Total l

Abattoir construit 0 1 0 0 0 0 0 1 Aire d'abattage 1 0 0 0 2 1 1 5 Boucherie 0 1 0 0 0 0 0 1

Total 1 2 0 0 2 1 1 7

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau montre une prédominance des aires d’abattage avec 05 infrastructures soit 71,43% des infrastructures de la province. L’appréciation de l’état physique des infrastructures

154

de transformation de la province montre une situation relativement bonne. Le graphique ci- dessous fait la synthèse de l’état de ces infrastructures par commune.

Graphique n° 43: Etat physique des infrastructures de transformation dans la province du Mouhoun

2,5

2

1,5

Effectifs 1

0,5

0 BONDOKUY DEDOUGOU DOUROULA KONA OUARKOYE SAFANE TCHERIBA Communes

Bon Moyen Defectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le graphique indique que 71,43% des infrastructures sont en bon état contre 28,57% dans un état défectueux. Les infrastructures défectueuses sont enregistrées dans les communes de Safané et de Tchériba.

2.7.2.5. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Nayala

La province du Nayala enregistre 05 infrastructures de transformation soit 10 % du total de la région. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale de ces infrastructures.

155

Carte n° 56: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Nayala

La carte indique que les infrastructures de transformation n’existent que dans les différents chefs-lieux de communes de la province à l’exception de la commune de Gossina (où il n’y a aucune infrastructure). Par ailleurs, les infrastructures de transformation enregistrées sont uniquement des aires d’abattage. La répartition de ces infrastructures est présentée dans le tableau ci-après.

Tableau n° 76 : Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune du Nayala

GASSAN GOSSINA KOUGNY TOMA YABA YE Total

Aire d'abattage 1 0 1 1 1 1 5

Abattoir Construit 0 0 0 0 0 0 0

Boucherie 0 0 0 0 0 0 0

Total 1 0 1 1 1 1 5

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

La province du Nayala n’enregistre que 5 infrastructures de transformation. On note qu’il n’y a pas d’abattoir construit, ni de boucherie dans la province. Le graphique suivant présente l’état de ces infrastructures selon les communes de la province.

156

Graphique n° 44 : Etat physique des infrastructures de transformation dans le Nayala

1,2

1

Effectifs 0,8

0,6

0,4

0,2

0 Gassan Kougny Toma Yaba Yé

Communes Bon Moyen

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse de l’état physique des infrastructures de transformation dans la province présente une situation relativement bonne. En effet, 60% des infrastructures de transformation de la province sont en bon état contre 40% dans un état moyen.

2.7.2.6. Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Sourou

La province du Sourou enregistre 09 infrastructures de transformation soit 18 % du total de la région. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale de ces infrastructures.

157

Carte n° 57: Répartition spatiale des infrastructures de transformation dans la province du Sourou

La carte montre une inégale répartition des infrastructures de transformation dans les différentes communes de la province. En fonction de la répartition suivant la typologie, l’abattoir construit est situé dans la commune de Tougan, les aires d’abattages se trouvent dans toutes les autres communes de la province, excepté celles de Gomboro, Kassoum, Lanfiéra et Lankoué. Quant aux boucheries, on n’en dénombre qu’une dans la province et implantée dans la commune de Kiembara. La répartition de ces infrastructures est présentée dans le tableau ci-après.

Tableau n° 77 : Répartition spatiale des infrastructures de transformation par commune du Sourou

D GOMBO KASSO KIEMBA LANFIE LANKO TOE TOUG Tot I RO UM RA RA UE NI AN al Abattoir 0 0 0 0 0 0 0 1 1 construit Aire 2 0 0 1 1 0 2 1 7 d'abattage Boucherie 0 0 0 1 0 0 0 0 1 Total 2 0 0 2 1 0 2 2 9 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le tableau indique que les communes de Gomboro, de Kassoum et de Lankoué ne disposent pas d’infrastructures. Celle de Lanfiéra en possède une qui est un abattoir construit. Les autres 158

totalisent chacune 2 infrastructures. La plupart des infrastructures sont des aires d’abattage soit 77,77%. Le graphique suivant présente l’état de ces infrastructures selon les communes de la province.

Graphique n° 45 : Etat physique des infrastructures de transformation dans le Sourou

2,5

2

1,5

Effectifs 1

0,5

0 DI GOMBORO KASSOUM KIEMBARA LANFIERA LANKOUE TOENI TOUGAN Communes

Bon Moyen

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse de l’état physique des infrastructures de transformation dans la province présente une situation relativement bonne. Il ressort que 55,56% des infrastructures de transformation sont en bon état contre 44,44% dans un état moyen.

2.8. Répartition spatiale des unités de production informelles dans la région

Les Unités de production informelles (UPI) regroupent l’ensemble des AGR pratiquées par les populations locales de la région. Les UPI sont composées : de boulangeries, de plateformes multifonctionnelles et d’unités de production d’eau. L’enquête terrain a permis de lever 119 principales UPI sur le territoire de la région. Ces infrastructures sont réparties par province, comme l’indique la carte suivante.

159

Carte n° 58 : Répartition spatiale des unités de production informelles dans la région de la Boucle du Mouhoun

De l’analyse de la carte, on constate une existence des UPI dans toutes les provinces de la région. Ces UPI sont essentiellement des plateformes multifonctionnelles. Le tableau ci- dessous donne la répartition des unités de production informelle par province.

Tableau 78: Répartition des unités de production informelles par provinces

Boulangerie PTFM Unité de production d'eau Total BALE 4 15 3 22 BANWA 3 9 1 13 KOSSI 4 8 2 14 MOUHOUN 4 15 2 21 NAYALA 2 8 2 12 SOUROU 5 27 5 37 Total 22 82 15 119

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

L’analyse du tableau montre 82 Plateformes multifonctionnelles (PTFM) représentant 68,91% des UPI, 22 boulangeries soit 18,49% des UPI et 15 unités de production d’eau soit 12,61% des UPI. Les photos ci-dessous illustrent des UPI dans la région.

160

Planche photographique n°16 : Quelques infrastructures des unités de production informelles dans la région

PTFM de Kouy Boulangerie à Boromo

Unité de production d’eau à Gassan Unité de production d’eau à Tougan

2.9. Répartition spatiale des infrastructures culturelles

Les infrastructures culturelles jouent un rôle primordial dans la sauvegarde de la culture et la promotion du développement socio-culturel local. Les infrastructures culturelles considérées dans cette étude sont : les auberges communales, les centres touristiques, les CPL/CELPAC, les jardins du maire, les maisons de la femme et des jeunes, les musées, les salles de cinéma, les salles multimédia et polyvalentes.

2.9.1. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la région

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, on dénombre 131 infrastructures culturelles. La carte suivante montre la localisation de ces infrastructures dans la région.

161

Carte n° 59 : Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la région de la Boucle du Mouhoun

De l’analyse de la carte, il ressort que les infrastructures culturelles sont disséminées un peu partout sur le territoire régional. Cependant, une forte concentration d’infrastructures est constatée dans deux provinces notamment les Balé au Sud et le Mouhoun au Centre. Une faible concentration est constatée dans la province du Nayala à l’Est. Le tableau ci-dessous fait la synthèse des infrastructures culturelles dans l’ensemble de la région.

Tableau n° 79 : Répartition des infrastructures culturelles par province Provinces Bale Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou Total Infrastructures Auberge communale 5 4 2 4 1 3 19 Centre touristique 2 0 0 0 1 1 4 CPL/ CELPAC 5 2 3 6 1 8 25 Jardin du maire 0 0 5 1 0 2 8 Maison de la femme 5 3 2 5 2 2 19 Maison des jeunes 10 3 1 10 6 6 36 Musée 0 1 0 1 0 0 2 Salle de cinéma 0 0 1 1 0 1 3 Salle multimédia 1 1 2 1 0 0 5 Salle Polyvalente 4 0 1 2 2 1 10 Total 32 14 17 31 13 24 131 Proportion (%) 24,43 % 10,69 % 12,98 % 23,66 % 09,92 % 18,32 % 100 %

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

162

Le tableau montre que les provinces des Balé et du Mouhoun enregistrent le plus grand nombre d’infrastructures avec respectivement 32 et 31 infrastructures soit respectivement 24,43 % et 23,66%. La province du Nayala dispose de moins d’infrastructures avec 13 infrastructures soit 9,92 %.

2.9.2. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans les provinces

2.9.2.1. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Balé

La province des Balé compte 32 infrastructures culturelles soit 24, 43 % des infrastructures de la région. La répartition des infrastructures culturelles de la province des Balé se présente suivant la carte ci-dessous.

Carte n° 60: Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Balé

L’analyse de la carte montre qu’à l’exception de la commune de Pâ qui ne dispose d’aucune infrastructure, chacune des autres communes de la province disposent d’au moins une infrastructure culturelle.

En termes de représentativité dans la province, les infrastructures les plus représentées sont les maisons des jeunes tandis que les moins représentées sont les centres touristiques et les salles multimédias (cf. tableau synthétique ci-dessous). 163

Tableau n° 80: Répartition des infrastructures culturelles dans la province des Balé Auberge Centre CP Maison de la Maison des Salle Salle Tot communale touristique L femme jeunes multimédia Polyvalente al Baga 1 0 0 1 1 0 0 3 ssi Bana 0 0 0 1 3 0 0 4 Boro 1 2 1 2 1 0 0 7 mo

Fara 1 0 1 2 1 3 8 Oury 0 0 0 0 1 0 0 1 Pa 0 0 0 0 0 0 0 0 Pom 1 0 0 0 0 0 0 1 poï Pour 0 0 1 0 0 0 0 1 a Siby 1 0 3 0 0 0 0 4 Yaho 0 0 0 0 2 0 1 3 Total 5 2 5 5 10 1 4 32 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Les infrastructures les plus répandues sont les maisons des jeunes avec 10 infrastructures soit 31, 25 % de l’ensemble des infrastructures. Les communes Fara et de Boromo disposent de plus d’infrastructures avec respectivement 8 et 7 infrastructures soit 25% et 21, 87%. La commune de Pâ ne dispose d’aucune infrastructure culturelle. Quelques photos illustratives des infrastructures culturelles de la province.

Planche photographique n°17 : Quelques infrastructures culturelles dans la province des Balé

Maison de la Femme à Centre Touristique de Boromo Maison des Jeunes de Bana Bagassi

2.9.2.2. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province des Banwa

La province des Banwa dispose de 14 infrastructures culturelles soit 10,69% des infrastructures de la région. Les infrastructures culturelles de la province des Banwa sont réparties comme l’indique la carte ci-dessous.

164

Carte n° 61: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province des Banwa

L’analyse de la carte montre que toutes les communes disposent d’au moins une infrastructure culturelle à l’exception de celle de Sami. Le tableau ci-dessous donne le nombre d’infrastructures et leur représentativité par commune.

Tableau n° 81: Répartition des infrastructures culturelles dans la province des Banwa

Auberge CPL Maison de Maison des Musée Salle Total communale la femme jeunes multimédia BALAVE 1 1 2 KOUKA 1 1 1 1 4 SANABA 1 1 2 SOLENZO 1 1 1 1 1 5 TANSILA 1 1 Total 4 2 3 3 1 1 14

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

On dénombre au total 14 infrastructures culturelles dans les 06 communes de la province et chaque commune dispose d’au moins une infrastructure culturelle exceptée celle de Sami. Les infrastructures les moins répandues sont les musées et les salles multimédia. La planche photographique suivante illustre quelques infrastructures culturelles.

Planche photographique n°18 : Quelques infrastructures culturelles dans la province des Banwa

165

Musée de Kouka Maison de la femme de Solenzo Maison des jeunes de Balavé

Source : DGDT, enquête terrain 2018

2.9.2.3. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi

La province de la Kossi compte 17 infrastructures culturelles soit 12,98 % des infrastructures de la région. La répartition spatiale des infrastructures culturelles est faite dans la carte ci- dessous.

Carte n° 62: Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi

De l’analyse de la carte, il ressort qu’à l’exception des communes de Bourasso, Kombori et Madouba, les autres disposent d’au moins une infrastructure culturelle. La commune de Nouna détient le grand nombre d’infrastructures (06 au total). Le tableau ci-dessous donne le nombre d’infrastructures et leur représentativité par commune.

Tableau n° 82: Répartition des infrastructures culturelles dans la province de la Kossi

166

Auberge C Jardin Maison de Maison Salle de Salle Salle To communal P du la femme des cinéma multimé Polyvale tal e L maire jeunes dia nte Barani 0 0 1 0 0 0 0 0 1 Bombo 0 0 1 0 0 0 0 0 1 rokuy Bouras 0 0 0 0 0 0 0 0 0 so Djibas 0 1 1 0 0 0 1 0 3 so Dokuy 0 1 0 0 0 0 0 0 1 Doum 1 0 1 0 0 0 0 1 3 bala Komb 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ori Madou 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ba Nouna 1 1 1 1 0 1 1 0 6 Sono 0 0 0 1 1 0 0 0 2 Total 2 3 5 2 1 1 2 1 17

Source : DGDT, enquête terrain 2018

Sur les 17 infrastructures culturelles que compte toute la province, les jardins du maire sont les plus représentés avec 5 infrastructures soit 29,41 %. Cependant, les maisons des jeunes, les salles de cinéma et les salles polyvalentes restent moins représentées avec 1 infrastructure chacune. Quelques photos illustratives des infrastructures culturelles de la province.

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Planche photographique n°19 : Quelques infrastructures culturelles dans la province de la Kossi

Auberge communale de Doumbala Salle de cinéma de Nouna

CPL de Dokuy Jardin du maire de Djibasso

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.9.2.4. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 31 infrastructures culturelles soit 23, 66 % des infrastructures de la région. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale des infrastructures culturelles.

168

Carte n° 63: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Mouhoun

A la lecture de la carte, on note un fort contraste dans la répartition des infrastructures culturelles au niveau des différentes communes de la province. La plupart de ces infrastructures sont localisées dans les communes de Ouarkoye et de Dédougou et sur la route nationale (Bobo- Tougan). Elles sont constituées essentiellement des maisons des jeunes, des CPL et des maisons de la femme. Les détails de la répartition de ces infrastructures sont présentés dans le tableau ci-après.

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Tableau n° 83: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun

Auberge CP Jardi Maiso Maiso Musé Salle Salle Salle Tot communa L n du n de la n des e de multiméd Polyvalen al le mair femm jeunes ciném ia te e e a Bondok 1 1 0 0 0 0 0 0 0 2 uy Dedougo 1 1 1 1 2 1 1 1 9 u Douroul 1 1 0 0 0 1 0 0 0 3 a Kona 0 0 0 1 2 0 0 0 0 3 Ouarko 1 3 0 2 4 0 0 0 0 10 ye Safane 0 0 0 1 1 0 0 0 0 2 Tcherib 0 0 0 0 1 0 0 0 1 2 a Total 4 6 1 5 10 1 1 1 2 31

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que les communes de Ouarkoye avec 10 infrastructures soit 32,25% et Dédougou avec 9 soit 29,03 des infrastructures de la province abritent la majorité des infrastructures culturelles. Par contre, les autres communes ne disposent pas plus de 02 à 03 infrastructures (CPL et maisons des jeunes). Des images illustratives d’infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun dans la planche photographique ci-dessous.

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Planche photographique n°20 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Mouhoun

Salle polyvalente Dédougou Musée Douroula

Maison des jeunes Tcheriba Salle de cinéma Dédougou

2.9.2.5. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Nayala

La province du Nayala compte 13 infrastructures culturelles soit 09, 92 % des infrastructures de la région. La carte ci-dessous fait la répartition spatiale des infrastructures culturelles du Nayala.

171

Carte n° 64: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Nayala

De l’analyse de la carte, les communes de Toma et de Gassan abritent la majeure partie des infrastructures culturelles de la province. Elles sont constituées essentiellement par des maisons des jeunes. Les communes de Gossina et de Kougny ne disposent pas d’infrastructures culturelles. La répartition de ces infrastructures est illustrée dans le tableau ci-dessous.

Tableau n° 84: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Nayala

Auberge Centre CP Maison de la Maison des Salle Tot communale touristique L femme jeunes Polyvalente al Gassa n 0 1 0 0 2 1 4 Gossi na 0 0 0 0 0 0 0 Koug ny 0 0 0 0 0 0 0 Toma 0 0 1 1 3 1 6 Yaba 1 0 0 1 0 0 2 Yé 0 0 1 1 Total 1 1 1 2 6 2 13 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que la commune de Toma concentre le plus grand nombre d’infrastructures avec 6 infrastructures soit 46,15% des infrastructures culturelles. Les

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communes de Gossina et de Kougny ne disposent d’aucune infrastructure culturelle. Des images illustratives d’infrastructures culturelles dans la province du Nayala.

Planche photographique n°21 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Nayala

Centre touristique Gassan

Léry Salle polyvalente Toma Maison de la femme Yaba

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.9.2.6. Répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Sourou

La province du Sourou compte 24 infrastructures culturelles soit 18, 32 % des infrastructures de la région. La carte ci-après présente la répartition spatiale des infrastructures culturelles dans la province du Sourou.

Carte n° 65: Répartition spatiale des infrastructures culturelles de la province du Sourou

Les infrastructures culturelles de la province, constituées essentiellement de CPL et de maisons des jeunes, sont réparties dans toutes les communes en dehors de celle de Gomboro. Le tableau ci-dessous présente les détails de la répartition par commune.

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Tableau n° 85: Répartition des infrastructures culturelles dans la province du Sourou

Auberge Centre C Jardin Maison de Maison Salle de Salle To communal touristiqu P du maire la femme des cinéma Polyvale tal e e L jeunes nte Di 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Kass 0 0 2 0 0 0 0 0 2 oum Kiem 0 3 0 1 0 0 0 4 bara Lanfi 1 1 0 0 0 0 0 0 2 era Lank 0 0 2 0 0 0 0 0 2 oue Toen 1 0 0 0 0 1 0 0 2 i Toug 1 0 1 2 1 5 1 1 12 an Total 3 1 8 2 2 6 1 1 24 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Du tableau, il ressort que la commune de Tougan concentre à elle seule la moitié des infrastructures (12), soit 50%. Les communes les moins pourvues en infrastructures culturelles sont celles de Kassoum, Lanfiéra, Lankoué et Toéni avec 02 infrastructures chacune. Quant à la commune de Di, elle n’en dispose d’aucune. Quelques photos illustratives des infrastructures culturelles de la province.

Planche photographique n°22 : Quelques infrastructures culturelles dans la province du Sourou

Centre touristique Lanfiéra Salle polyvalente Tougan Maison des jeunes Toéni

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.10. Répartition spatiale des infrastructures de transport dans la région

Les infrastructures de transport dans cette étude sont constituées d’aérodrome, d’auto-gare et de gare ferroviaire. La région de la Boucle du Mouhoun compte 25 infrastructures de transport réparties selon la carte ci-dessous.

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Carte n° 66: Répartition spatiale des infrastructures de transport dans la région de la Boucle du Mouhoun

De la lecture de cette carte, on constate que toutes les provinces de la région de la boucle du Mouhoun disposent au moins d’une infrastructure de transport, à l’exception de la province du Nayala qui n’en possède aucune. Les auto-gares sont les plus présentes dans cette région. Le tableau ci-dessous présente la répartition des types d’infrastructures de transport par province.

Tableau n° 86: Répartition des infrastructures de transport par province

BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Total Aérodrome 0 0 1 1 0 1 3 Auto-gare 6 2 3 6 0 2 19 Gare ferroviaire 3 0 0 0 0 0 3 Total 9 2 4 7 0 3 25 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Les infrastructures les plus répandues dans les différentes provinces de la région sont les auto- gares avec 19 infrastructures soit 76%. Par ailleurs, certaines infrastructures ne sont pas en bon état. Le graphique ci-dessous illustre ce constat dans la région.

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Graphique n° 46: Répartition des infrastructures de transport en fonction de leur état par province

4,5 4 4 4 4 3,5 3 2,5 2 2 2 2 2 Nombre 1,5 1 1 1 1 1 1 0,5 0 0 0 0 0 0 0 BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Provinces

Bon Moyen Defectueux

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Le graphique montre que 13 infrastructures dans les différentes provinces sont en bon état soit 52%. Toutefois, il faut noter que les provinces des Banwa et du Sourou ne disposent d’aucune infrastructure de transport en mauvais état. Les images suivantes illustrent quelques infrastructures de transport dans la région.

Planche photographique n°23 : Quelques infrastructures de transport dans la région

Auto-gare de Boromo Aérodrome de Dédougou Gare ferroviaire de Yaho

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

2.11. Répartition des boutiques de rue

Selon l’inventaire fait par les communes de la région de la Boucle du Mouhoun, on dénombre 1653 boutiques de rue. Le tableau ci-dessous donne la répartition de ces boutiques par province.

Tableau n° 87 : Répartition des boutiques de rue par province

BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU TOTAL Nombre de 398 303 223 315 228 186 1653 boutique de rue Fréquence 24,08 18,33 13,49 19,06 13,79 11,25 100 (%) Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

176

Du tableau, il ressort que la province des Balé possède plus de boutiques de rue (398) soit 24,08% des boutiques de la région, tandis que celle du Sourou compte moins de boutiques de rue (186) soit11,25%.

2.11.1. Boutiques de rue dans la province des Balé

La répartition des boutiques de rue dans la province des Balé est présentée dans le tableau ci- après :

Tableau n° 88 : Répartition des boutiques de rue par commune des Balé

Bagassi Bana Boromo Fara Oury Pompoï Poura Siby Yaho Total

Boutique de rue 44 24 36 37 69 61 48 60 19 398

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Ce tableau indique une inégale répartition des boutiques de rue dans les différentes communes de la province. En effet, les communes de Oury, de Pompoï, de Siby sont celles qui enregistrent le plus grand nombre de boutiques de rue avec respectivement 17,34%, 15,30% et 15,03% des boutiques de rue de la province. Les communes de Bana et de Yaho avec respectivement 6,03% et 4,77% sont celles qui enregistrent le moins de boutiques de rue de la province.

2.11.2. Boutiques de rue dans la province des Banwa

La répartition des boutiques de rues de la province est présentée dans le tableau ci-après :

Tableau n° 89 : Répartition des boutiques de rue par commune des Banwa

Balave Kouka Sami Solenzo Tansila Total

Boutique de rue 77 56 26 110 34 303

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Ce tableau indique une inégale répartition des boutiques de rue dans les différentes communes de la province. La commune de Solenzo enregistre le plus grand nombre de boutiques de rue soit 36,30% de la province. La commune de Sami est la moins dotée, avec seulement 8,58% de l’ensemble des boutiques de rue de la province.

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2.11.3. Boutiques de rue dans la province de la Kossi

La répartition de ces boutiques de rue est présentée dans le tableau ci-après :

Tableau n° 90 : Répartition des boutiques de rue par commune de la Kossi

Bara Bomboro Bouras Djibas Dok Doumb Komb Madou Nou Son Tot ni kuy so so uy ala ori ba na o al

Boutique de 0 73 30 45 0 0 0 25 50 0 223 rue

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Ce tableau indique une inégale répartition des boutiques de rue dans les différentes communes de la province. En effet, la commune de Bomborokuy est celle qui possède le plus de boutiques de rue soit 32,74% du total. Cependant, les communes de Barani, Dokuy, Doumbala, Kombori et Sono sont celles qui ne disposent pas de boutiques de rue.

2.11.4. Boutiques de rue dans la province du Mouhoun

La répartition des boutiques de rue dans la province est représentée dans le tableau ci-après.

Tableau n° 91 : Répartition des boutiques de rue par commune du Mouhoun

Bondo Dédougou Douroula Kona Ouarkoye Safané Tcheriba Tot kuy al

BOUTIQUE 70 45 0 4 18 104 74 315 DE RUE

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Ce tableau indique une inégale répartition des boutiques de rue dans les différentes communes de la province du Mouhoun. Les communes de Safané, de Tchériba, de Bondokuy sont celles qui enregistrent le plus grand nombre de boutiques rue soit respectivement 33,02%, 23,49% et 22,22% des boutiques de rue de la province. La commune de Douroula est la seule à ne pas avoir de boutiques de rue.

2.11.5. Boutiques de rue dans la province du Nayala

La répartition des boutiques de rue dans la province est représentée dans le tableau ci-après.

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Tableau n° 92 : Répartition des boutiques de rue par commune du Nayala

Gassan Gossina Kougny Toma Yaba Ye Total

Boutiques de rue 101 4 26 42 25 30 228

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Au regard de ce tableau, la répartition des boutiques de rue est inégale dans les différentes communes de la province. En effet, la commune de Gassan renferme plus de boutiques de rue soit 44,30%. La commune de Gossina vient en dernière position avec seulement 1,75%.

2.11.6. Boutiques de rue dans la province du Sourou

La répartition des boutiques de rue dans la province est représentée dans le tableau ci-après :

Tableau n° 93 : Répartition des boutiques de rue par commune du Sourou

D Gombor Kassou Kiembar Lanfier Lankou Toen Touga Tota i o m a a e i n l

Boutiques de 0 0 30 76 6 30 0 44 186 rue

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Selon le tableau ci-dessus, on dénombre plus de boutiques de rue dans les communes de Kiembara avec 76 infrastructures et de Tougan avec 44 infrastructures soit respectivement 40,86% et 23,66%. Les communes de Di, de Gomboro et de Toéni ne possèdent pas de boutique de rue.

III. ANALYSE DE L’ACCESSIBILTE DES SERVICES SOCIAUX DE BASE

3.1. Accessibilité des infrastructures et services sanitaires

L’analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services sanitaires dans la région est faite en fonction du Rayon Moyen d’Action Théorique (RMAT), des distances théoriques, des aires de couverture théorique et de l’offre de santé selon les normes nationales et internationales.

3.1.1. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun

L’accessibilité des formations sanitaires est analysée sur le plan physique et sur le plan de l’offre de santé. Sur le plan physique, les critères d’analyse ont porté sur l’aire de couverture théorique et les Rayons moyens d’action théorique (RMAT). Sur le plan de l’offre de santé, l’analyse a été faite selon le ratio personnel de santé/population et CSPS/population.

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 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, les formations sanitaires dans la région ont une aire de couverture dépendant de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires de la région.

Carte n°67°: Aire de couverture théorique des formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun

L’analyse de la carte montre que les CSPS de Waribèrè (518,65 km2), Koulerou (425,66 km2) de la commune de Barani dans la province de la Kossi, les CSPS de Toéni chef-lieu (319,52 km2), de Loroni (307,60 km2) dans la province du Sourou et le CSPS de Ouroubono (300,15 km2) dans la province des Balé ont les plus grandes superficies de couverture théorique dans la région. Cependant, les CSPS de Yona (26,96 km2) de la commune de Bana dans la province des Balé, le dispensaire isolé de Tounou (28,81 km2) de la commune de Safané dans la province du Mouhoun et le CSPS de Madou (42,67 km2) de la commune de Yaho dans la province des Balé ont les plus petites superficies de couverture théorique dans la région de la Boucle du Mouhoun. La superficie théorique moyenne des CSPS de la région est 134,54 km2 soit un rayon de 11,60 km.

180

 Accessibilité du point de vue physique (distance théorique ) L’analyse de la distance théorique est faite en fonction de la distance parcourue par les populations pour accéder à une formation sanitaire. La carte ci-dessous illustre cette distance théorique de la région

Carte n°68 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun

Il ressort de l’analyse des distances théoriques que les populations qui parcourent le plus de distance sont celles du village de (commune de Fara) avec une distance d’environ 16,54 km à parcourir pour atteindre le CSPS de Nabou-Nuni. Ces distances sont suivies respectivement de celles de Kinséré (Barani) 14,17 km, de Nasséné (Fara) 14,16 km, de Gama (Balavé) 13,56 km et de Lèkoro (Solenzo) 12,98 km. Dans la région, les distances parcourues par les populations varient entre 0,02 km et 16,54 Km soit une distance moyenne de 3,92 km qui est inférieure à la norme OMS (5 km) et celle nationale (7,1 km).

 Accessibilité du point de vue physique (Rayon Moyen d’Action Théorique ) L’accessibilité physique est également analysée en fonction du rayon moyen d’action théorique. La moyenne nationale est 7,1 km. La carte ci-dessous illustre cette distance théorique de la région.

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Carte n°69 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la région de la Boucle du Mouhoun

De façon générale, on constate une assez bonne couverture des infrastructures sanitaires dans la région selon le RMAT national (7,1 km). Sur la base du rayon moyen d’action théorique, 180 villages restent non couverts sur l’ensemble des villages de la région soit 15,78%. Ainsi, selon les provinces, les localités hors rayon sont les suivantes : 19 pour la province des Balé soit 10,56%, 23 pour la province des Banwa soit 12,78%, 51 pour la province de la Kossi soit 28,33% et 37 pour la province du Mouhoun soit 20,56%, 23 pour la province du Nayala soit 12,78%, 27 pour la province du Sourou soit 15%. Nonobstant cette couverture moyenne selon la norme nationale, la région connait une faible couverture sanitaire selon la norme de l’OMS qui est de 5 km.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire La région dispose d’un personnel de santé aux profils diversifiés. Ce personnel assure les services de santé des populations aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. Le graphique ci-après montre la composition du personnel de santé dans la région.

182

Graphique n°47 : Personnel de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun

180 165 160 140 122 108 120 105 98 100 85 75 72 80

Nombre 51 60 47 41 41 37 33 40 25 8 15 11 10 9 14 20 6 2 6 0 2 5 6 2 1 0 Balé Banwa Kossi Mouhoun Nayala Sourou Province

Médecins Pharmaciens Attachés de santé IDE/IB SFE/ME

Source : Ministère de la santé (annuaire statistique 2017)

L’analyse du graphique montre que les infirmiers diplômés d’Etat/Infirmier Brevet (IDE/IB) constituent le personnel le plus dominant dans toute la région, suivi des Sages- femmes/maïeuticiens d’Etat et des attachés de santé. On constate que seule la province des Banwa ne dispose pas de pharmacien.

Les ratios personnels de santé/hbts de la région se présentent comme suit : un médecin pour 24 977 hbts ; un infirmier pour 2 870 hbts ; une sage-femme ou un maïeuticien d’Etat pour 6 454 hbts. Le tableau suivant fait la synthèse de la situation dans la région.

Tableau n°94 : Récapitulatif du ratio personnel de santé/hbts dans la région

Norme Personnel Ratio personnel réel Personnel Personnel de santé Ecart OMS existant /hbts nécessaire

Médecins 1/10 000 77 1/24 977 192 -115

Infirmiers (IB, IDE) 1/5 000 670 1/2 870 385 285

Sages femmes/ maïeuticiens – 1/5 000 298 1/6 454 385 -87 d’Etat

Source : annuaire statistique, DGDT 2018

La région de la Boucle du Mouhoun dispose selon l’annuaire statistique 2017 du ministère de la santé de 77 médecins (généralistes et spécialistes), pour un besoin de 192, de 670 infirmiers (IB et IDE) pour 385 nécessaires et 298 sages-femmes/maïeuticiens d’Etat pour un besoin de 385. De l’analyse du tableau, il ressort que seuls les infirmiers sont en nombre suffisant selon les normes de l’OMS avec un excédent de 285 infirmiers. Outre les ratios personnels de santé

183

par habitant, l’analyse de l’offre de santé s’est portée également sur les taux de couverture des formations sanitaires notamment les CSPS. Le tableau suivant fait le récapitulatif des CSPS et les besoins selon la population.

Tableau n°95 : Récapitulatif des CSPS et les besoins selon la population

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture totale en Norme/CSPS Couverte Ecart existant nécessaire théorique 2016 par CSPS en %

Balé 288 516 42 1/7 500 38 315 000 109 4 Banwa 361 883 39 1/7 500 48 292 500 81 -9 Kossi 368 395 51 1/7 500 49 382 500 104 2 Mouhoun 401 168 46 1/7 500 53 345 000 86 -7 Nayala 215 429 32 1/7 500 29 240 000 111 3 Sourou 287 801 49 1/7 500 38 367 500 128 11 Région 1 923 192 259 1/ 7 500 255 1 942 500 101 4

Source : annuaire statistique 2017 de la santé, DGDT enquête terrain 2018

Le tableau indique que selon la norme des 7 500 hbts par CSPS, 04 provinces de la région sont excédentaires tandis que les provinces des Banwa et du Mouhoun sont respectivement déficitaires de 09 CSPS et de 07 CSPS, soit des taux de couvertures théoriques respectifs de 81% et de 86%. En effet, en termes de couverture théorique, la province du Sourou vient en tête avec 128%, suivie respectivement des Balé, du Nayala et de la Kossi avec respectivement 109%, 111% et 104%.

3.1.2. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans les provinces

L’analyse a été faite sur la base des distances théoriques parcourues par les populations, sur la base du rayon moyen d’action théorique pour accéder au CSPS le plus proche. Sur le plan de l’offre de santé, l’analyse a été faite selon le ratio personnel de santé/population et CSPS/population.

3.1.2.1. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province des Balé

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) La superficie ou charge théorique des formations sanitaires varie non seulement d’une infrastructure à une autre mais aussi d’une commune à une autre. La carte suivante donne la charge théorique des formations sanitaires de la province.

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Carte n°70 : Aire de couverture (charge théorique) des formations sanitaires dans la province des Balé

De l’analyse de l’accessibilité, la plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de

Ouroubono avec une aire de 308,54 km² soit un rayon théorique de 17,56 km pour une population de 20 333 hbts. La plus petite superficie est couverte par le CSPS de Sani situé dans la commune de Oury avec une superficie d’action de 17,87 km² représentant un rayon moyen de couverture de 04,22 km pour une population estimée à 33 076 hbts. La superficie moyenne couverte étant de 107,88 km2 soit un rayon moyen de couverture de 10,38 km. On constate ainsi un maillage beaucoup plus serré dans la partie septentrionale de la province. Ce qui témoigne donc d’une concentration relativement bonne des formations sanitaires dans la province. Il ressort de l’analyse sur l’aire de couverture théorique que les plus grandes superficies sont couvertes surtout par les formations sanitaires des communes de Oury, de Bana et de Pompoî.

Cela montre que les populations de ces communes parcourent plus de distances pour accéder à une formation sanitaire.

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 Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) L’analyse des distances théoriques parcourues par les populations dans la province pour accéder aux formations sanitaires confirme ce constat, comme présenté sur la carte suivante.

Carte n°71 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province des Balé

La carte montre que les villages les plus éloignés sont : Nasma, Nasséné et Pia respectivement de 16,54 km, de 14,16 et de 11,6 du CSPS de Nabon-Nouni dans la commune de Fara. Les populations des villages de , Mouni, parcourent moins de distances pour rejoindre le CSPS de dans la commune de Yaho. La plus faible distance est parcourue par les populations de Grand-Balé qui sont à 0,08 km du CSPS de Yaho. Au regard de ces distances parcourues par les populations pour accéder aux soins de santé, il importe de faire ressortir les localités couvertes par le rayon moyen d’action théorique (RMAT) de la province des Balé.

 Accessibilité du point de vue physique (rayon moyen d’action théorique) L’analyse du rayon moyen d’action théorique des localités aux formations sanitaires dans la province des Balé se présente dans la carte suivante.

186

Carte n°72 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province des Balé

La province des Balé présente une assez bonne couverture sanitaire. Ainsi, selon le RMAT national, 131 villages sur les 148 villages que compte la province sont couverts, soit un taux de couverture de 88,51% contre 17 villages qui sont hors RMAT, soit une proportion de 11,48%. L’analyse faite selon la norme OMS, 42 villages sont à plus de 5 km des CSPS, soit une couverture de 71,62%. Cependant, selon la norme nationale (RMAT de 7,1 km), la commune de Fara compte le plus grand nombre de villages non couverts, soit 08 des 27 villages de la commune. Les communes de Siby et de Bana sont entièrement couvertes ; ce qui démontre de la bonne couverture sanitaire dans la province.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire L’analyse de l’accessibilité en termes de l’offre de santé présente une situation relativement favorable comme indiquée dans le tableau ci-après :

187

Tableau n°96 : synthèse de la couverture théorique des CSPS dans la province des Balé

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture Norme/CSPS Couverte Ecart totale existant nécessaire théorique par CSPS en % BAGASSI 40017 5 1/7 500 5 37500 94 0

BANA 16046 3 1/7 500 2 22500 140 +1

BOROMO 20333 5 1/7 500 3 37500 184 +2

FARA 42689 6 1/7 500 6 45000 105 0

OURY 33076 8 1/7 500 4 60000 181 +4

PA 24375 3 1/7 500 3 22500 92 0

POMPOI 13615 3 1/7 500 2 22500 165 +1

POURA 14396 1 1/7 500 2 7500 52 -1

SIBY 17432 3 1/7 500 2 22500 129 +1

YAHO 20800 5 1/7 500 3 37500 180 +2 Total 242779 42 1/7 500 32 315000 130 +10 Source : INSD, DGDT, enquête terrain, mai 2018

La province des Balé a une très bonne couverture sanitaire (130%) surtout pour ce qui concerne la répartition en CSPS. On note un excédent de 10 CSPS pour l’ensemble de la province, si l’on considère la norme de 1 CSPS pour 7 500 habitants définie par l’OMS. Aussi, il ressort du tableau ci-dessus que seule la commune de Poura est faiblement couverte avec 52% de taux de couverture, nécessitant de ce fait un besoin de 1 CSPS. La commune de Oury avec 8 CSPS est la mieux couverte (181%) ; d’où un excédent de 4 CSPS. A cela, s’ajoutent 02 formations sanitaires privées et une maternité qui viennent améliorer l’offre de services sanitaires.

Pour ce qui concerne l’offre de service en personnel de santé, la situation de la province est assez satisfaisante. Le tableau ci-dessous présente l’état dudit personnel de santé.

Tableau n°97 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Boromo

Catégories personnels Personnel Effectif Norme Population/district Ecart soignants par nécessaire district

Médecin 6 1/10000 288516 28 -22

Infirmier d'Etat/ 122 1/5000 288516 58 64 IB Sage- 47 1/5000 288516 57 -10 femme/ME

Source : Annuaire statistique INSD 2017

188

Le district de Boromo, de façon globale et au regard de la norme OMS, présente un excédent de personnel soignant inégalement diversifié. En effet, pour un besoin de 143 personnels soignant, la province des Balé en compte 175. Toutefois, ce district note un déficit de 22 médecins et de 10 sages-femmes/maïeuticiens d’Etat.

3.1.2.2. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province des Banwa

L’accessibilité des formations sanitaires dans la province des Banwa est analysée sur le plan physique et selon le ratio personnel de santé/population.

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, les formations sanitaires dans la province des Banwa ont une couverture dépendant de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province.

Carte n°73 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province des Banwa

L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS de Balavé a la plus grande superficie d’action dans la province avec 278,836 km² représentant un rayon moyen de couverture de 16,70km pour une population estimée à 19 992 habitants (INSD, population projetée en 2017) 189

La deuxième plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de Sagodiankoli situé dans la commune de Sami avec une aire de 267,97 km² soit un rayon théorique de 16,37 km.

Les CSPS de dans la commune de Kouka et de Nyassoumadougou dans la commune de Solenzo couvrent la plus petite superficie avec respectivement 71,65 km² et 73,28 km², soit 8,46 km et 8,56 km de rayon. La superficie moyenne couverte est de 145,434 km² soit un rayon moyen de 12,05 km.

 Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) La carte ci-après présente la distance théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province.

Carte n°74 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province des Banwa

Il ressort de l’analyse de la carte ci-dessus que les distances minimales parcourues pour atteindre une infrastructure sanitaire dans la province des Banwa vont de 101,52 à 138,16 m. Ces distances sont parcourues par les populations des communes de Balavé et de Féléwé. Les plus grandes distances sont de 13,55 km, parcourues par les populations du village de Gama pour rejoindre le CSPS de , de 13,32 et de 12,98 km parcourus respectivement par les populations des villages de Tangouna et Lèkoro pour atteindre les CSPS de Balavé et de Solenzo-secteur 2. La distance moyenne parcourue dans la province est de 3,66 km. Cette

190

distance est en dessous de la moyenne nationale (7,1 km). Ce qui est corroboré par le Rayon moyen d’action théorique.

 Accessibilité du point de vue physique (Rayon moyen d’action théorique) La carte ci-après présente le rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province.

Carte n°75 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province des Banwa

Il ressort de la carte que 23 des 135 villages que compte la province sont hors du rayon moyen d’action théorique (RMAT), soit une couverture théorique de 82,96%. Selon la norme OMS, 42 villages sont à plus de 5 Km des CSPS. Ce qui équivaut à un taux de couverture de 68,89%.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire Selon la norme de 7 500 habitants pour un CSPS, 3 communes sur 6 de la province sont déficitaires. Le tableau ci-dessous fait la synthèse du taux de couverture et des besoins en CSPS des différentes communes de la province.

191

Tableau n°98 : synthèse de la couverture en CSPS de la province des Banwa

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture Norme/CSPS Couverte Ecart totale existant nécessaire théorique par CSPS en %

BALAVE 19 992 2 1/7 500 3 15000 75 -1 KOUKA 76 402 7 1/7 500 10 52500 69 -3 SAMI 10 428 3 1/7 500 1 22500 216 2 SANABA 40 635 6 1/7 500 5 45000 111 1 SOLENZO 129 525 15 1/7 500 17 112500 87 -2 TANSILA 37 173 6 1/7 500 5 45000 121 1 TOTAL 314 155 39 1/7 500 41 292500 93 -2

Source : INSD, DGDT, enquête terrain 2017

Il ressort du tableau que la province des Banwa a un déficit de 2 CSPS. L’analyse par commune présente un déficit de 1 CSPS à Balavé, 3 à Kouka et 2 à Solenzo. Cependant, certaines communes (Sami, Sanaba et Tansila) présentent des excédents. Pour ce qui concerne la couverture théorique, la province des Banwa montre un taux de couverture acceptable (93%). Nonobstant cette relative bonne couverture théorique en CSPS, la province présente un écart en personnel de santé comme l’indique le tableau ci-dessous :

Tableau n°99 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Solenzo

Personnel Effectif Norme Pop District Ecart nécessaire Médecins 4 1/10000 361 883 36 -32 Infirmiers d’Etat/IB 45 1/5 000 361 883 36 9 Sages-femmes/ME 31 1/5 000 361 883 36 -5 Source : Annuaire statistique 2017 de la santé ; DGDT 2017

Dans le district de Solenzo, on note un déficit important en personnel au regard de la norme OMS. Ce déficit est de 32 pour les médecins, 5 pour les sages-femmes/Maïeuticiens d’Etat, soit un besoin total de 37 agents pour améliorer l’offre en matière de santé.

3.1.2.3. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province de la Kossi

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, les formations sanitaires dans la province de la Kossi ont une couverture dépendant de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province.

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Carte n°76 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province de la Kossi

L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS de Waribèrè dans la commune de Barani a la plus grande superficie d’action de la province soit 611,66 km² représentant un rayon moyen de couverture de 24,73 km pour une population estimée à 54 725 hbts. La deuxième plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de Koulerou situé dans la commune de Barani avec une aire de 425,66 km² soit un rayon théorique de 20,63 km.

L’analyse montre également que les CSPS de Toni dans la commune de Nouna et celui de Koudougou dans la commune de Bourasso couvrent les plus petites superficies avec respectivement 46,22 km² et 51,30 km², soit 6,79 km et 7,16 km de rayon. La superficie moyenne couverte est de 145 km² soit un rayon moyen de 12,05 km.

De façon générale, on constate une concentration assez homogène des infrastructures dans la province en dehors de la partie Nord des communes de Barani et de Nouna. Il ressort de l’analyse sur l’aire de couverture théorique que les grandes superficies sont couvertes surtout par les formations sanitaires de ces 2 dernières communes. Cela montre que les populations de ces communes parcourent plus de distances pour accéder à une formation sanitaire.

 Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) L’analyse des distances théoriques parcourues par les populations dans la province pour accéder aux formations sanitaires corrobore ce constat, comme présenté dans la carte suivante.

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Carte n°77 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province de la Kossi

Il ressort de l’analyse de la carte ci-dessus que les distances minimales parcourues pour atteindre une infrastructure sanitaire dans la province de la Kossi est de 0,029 à 0,94 km. Ces distances sont parcourues par les populations des villages de Zékui du CSPS du secteur 1 de Doumbala et des populations de Saint-Paul, Porokuy et de Kolonzo du CSPS de Kodara. Les plus grandes distances sont de 14,16 km parcouru par les populations des villages de Kinséré pour rejoindre le CSPS de Koulerou suivi des populations de Bantombo pour accéder au CSPS de Waribéré dans la commune de Barani. La distance moyenne parcourue dans la province est de 4,36 km. Cette distance est en dessous de la moyenne nationale (7,1 km). Ce qui témoigne de la bonne couverture sanitaire de la province.

 Accessibilité du point de vue physique (rayon moyen d’action théorique) L’analyse du rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires montre une situation assez satisfaisante, comme présenté dans la carte suivante.

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Carte n°78 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province de la Kossi

Il ressort de la carte que 51 villages sur les 313 que compte la province sont hors du rayon moyen théorique (RMAT) soit une couverture théorique de 83,74%. Selon la norme OMS, 116 villages sont à plus de 5 Km des CSPS. Ce qui équivaut à un taux de couverture de 62,94%. Les communes de Barani et de Nouna comptent le plus grand nombre de villages hors RMAT (7,1 Km).

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire Selon la norme de 7 500 habitants pour un CSPS, presque toutes les communes de la province de la Kossi sont, soit parfaitement couvertes, soit excédentaires sauf les communes de Djibasso et de Kombori. Le tableau ci-dessous fait la synthèse du taux de couverture et des besoins en CSPS des différentes communes de la province.

195

Tableau n°100 : synthèse de la couverture en CSPS de la province de la Kossi

Taux de Population Population CSPS Norme CSPS couverture Couverte Ecart totale existant /CSPS nécessaire théorique par CSPS en %

BARANI 54725 8 1/7 500 7 60000 110 1 BOMBOROKU 19505 3 22500 115 0 Y 3 1/7 500

BOURASSO 14497 6 1/7 500 2 45000 310 4

DJIBASSO 65023 7 1/7 500 9 52500 81 -2

DOKUY 31963 5 1/7 500 4 37500 117 1

DOUMBALA 33496 5 1/7 500 4 37500 112 1

KOMBORI 13812 1 1/7 500 2 7500 54 -1

MADOUBA 7929 1 1/7 500 1 7500 95 0

NOUNA 64729 14 1/7 500 9 105000 162 5

SONO 9181 1 1/7 500 1 7500 82 0 121 TOTAL 321 043 51 1/7 500 42 382500 9

Source : INSD, DGDT, enquête terrain 2018

Il ressort de l’analyse du tableau que la province de la Kossi a une très bonne couverture sanitaire. En effet, la province compte 51 CSPS pour un besoin de 42 CSPS, soit un taux de couverture de 121,48% avec un surplus de 9 CSPS. La plupart des communes de la province enregistre un excédant en CSPS nécessaire pour assurer une couverture sanitaire adéquate aux populations. Ainsi, les communes de Nouna et de Bourasso comptent respectivement un surplus de 5 et 4 CSPS. Cependant, les communes de Djibasso et de Kombori enregistrent des déficits en CSPS dont un besoin de 2 CSPS pour Djibasso et de 01 CSPS pour la commune de Kombori. Nonobstant cette bonne couverture théorique en CSPS, la province présente un écart très important en personnel de santé, comme l’indique le tableau ci-dessous :

Tableau n°101 : Catégorie de personnel soignant dans le district de Nouna

Effectif Norme Pop District Personnel Ecart nécessaire Médecins 11 1/10000 321 043 32 -21 Infirmiers 108 1/5000 321 043 63 +45 d’Etat/IB Sages-femmes/ 51 1/5000 321 043 63 +12 ME Source : Annuaire statistique INSD 2017

Dans le district sanitaire de Nouna, on note un écart entre le nombre de personnel soignant existant et le nombre de personnel nécessaire selon la norme OMS. Si pour les infirmiers et les 196

sages-femmes, les effectifs sont au-dessus des besoins, soit respectivement de 45 et 12 agents, pour le cas des médecins, le district enregistre un besoin de 21 agents pour améliorer l’offre en matière de santé.

3.1.2.4. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province du Mouhoun

L’accessibilité des formations sanitaires dans la province du Mouhoun est analysée sur le plan physique et selon le ratio personnel de santé/population.

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, la couverture théorique des formations sanitaires dans la province du Mouhoun dépend de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province. Carte n°79 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Mouhoun

L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS de Soukuy a la plus grande superficie d’action dans la province, soit 297,15 km² représentant un rayon moyen de couverture de 17,24 km pour une population estimée à 1 308 hbts. La deuxième plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de Bouenivouhoun avec une aire de 276,09 km² soit un rayon théorique de 16,62 km pour une population de 3 618 hbts. L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS de Tounou couvre la plus petite superficie avec 33,64 km² pour un rayon de 5,8 km. La superficie moyenne couverte est de 149,49 km² soit un rayon moyen de 12,49 km.

197

 Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) L’analyse des distances théoriques des localités aux formations sanitaires se présente comme suit : Carte n°80 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Mouhoun

De l’analyse de la carte, il ressort que les villages les plus éloignés des CSPS sont : Koko 12,62 km du CSPS de Bouenivouhoun, Biforo 11,06 km du CSPS de Datomo, Kokoum 10,55 km du CSPS de Safané et Kamandéna 9,73 km du CSPS de Kari. La commune du Dédougou est bien couverte avec des distances minimales de l’ordre de 0,2 km. La distance moyenne parcourue par les populations de la province est de 4,35 km qui est inférieure à la norme OMS (5 Km) ; ce qui montre que la province est assez bien couverte en termes d’accessibilité physique aux formations sanitaires.  Accessibilité du point de vue physique (rayon moyen d’action théorique) L’analyse du rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires est présentée dans la carte ci-dessous.

198

Carte n°81 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Mouhoun

Dans la province du Mouhoun, 19,90% des villages sont hors RMAT correspondant à 41 villages sur les 206 que compte la province. Ce qui correspond à un taux de couverture de 80,10%. Selon la norme OMS de 5 km, ce taux est de 54,85%. Les communes de Bondokuy et de Safané comptent le plus grand nombre de villages non couverts (11 chacune). Elles sont suivies des communes de Dédougou (07) et Tchériba (06). Selon le RMAT national, la commune de Kona est couverte à 100%.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire En plus du RMAT, l’analyse de l’accessibilité a été faite en tenant compte du taux de couverture théorique en CSPS des différentes communes de la province. Ainsi, la province du Mouhoun présente un taux de couverture de 107% soit un excédent de 3 CSPS. Le tableau ci-dessous indique ce constat.

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Tableau n°102 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Mouhoun

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture Norme/CSPS Couverte Ecart totale existant nécessaire théorique par CSPS en % BONDOKUI 61 979 8 1/7 500 8 60 000 97 0 DÉDOUGOU 59 351 10 1/7 500 8 75 000 126 2 DOUROULA 17 370 2 1/7 500 2 15 000 86 0 KONA 24 196 4 1/7 500 3 30 000 124 1 OUARKOYE 50 427 6 1/7 500 7 45 000 89 -1 SAFANÉ 60 365 8 1/7 500 8 60 000 99 0 TCHÉRIBA 49 660 8 1/7 500 7 60 000 121 1 Total 323 348 46 1/7 500 43 345 000 107 3 Source : Annuaire statistique INSD 2016

De l’analyse du tableau, il ressort que seule la commune de Ouarkoye est déficitaire d’un CSPS soit un taux de couverture de 89%. A cette commune, s’ajoutent les communes de Bondokuy, de Douroula et de Safané qui présentent respectivement des taux de couverture de 97%, 86% et 99%. Tout comme dans les Balés, la province du Mouhoun regorge d’autres centres de santé (CHR, CMA, formations sanitaires privées…) qui améliorent l’offre de services de santé à la population. Aussi, pour ce qui concerne l’offre de service en personnel de santé, la situation se présente comme suit.

Tableau n°103 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Dédougou

Personnel Effectif Norme Pop District Ecart nécessaire Médecins 37 1/10 000 401 168 40 -3 IDE/IB 165 1/5 000 401 168 80 85 Sages-femmes/ME 85 1/5 000 401 168 80 5 Source : Annuaire statistique 2017 de la santé

A la lecture du tableau, on constate un déficit de personnel dans le district notamment pour ce qui concerne les médecins. Au regard de la norme OMS, le déficit en personnel s’élève à 3 médecins.

3.1.2.5. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la Province du Nayala

L’accessibilité des formations sanitaires dans la province du Nayala est analysée sur le plan physique et selon le ratio personnel de santé/population.

200

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, la couverture théorique des formations sanitaires dans la province du Nayala dépend de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province. Carte n°82 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Nayala

L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS de Moara-Grand à la plus grande superficie d’action dans la province soit 256,44 km² représentant un rayon moyen de couverture de 16,01 km pour une population estimée à 2 637 hbts. La deuxième plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de Gossina avec une aire de 241,33 km² soit un rayon théorique de 15,53 km pour une population de 4 513 hbts. Cependant, le CSPS qui couvre la plus petite superficie dans la province est le CSPS de Sien avec une superficie de 43,12 km² soit un rayon de 6,57 km. La superficie moyenne couverte est de 119,94 km² soit un rayon moyen de 10,95 km.  Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) L’analyse des distances théoriques des localités aux formations sanitaires est présentée dans la carte ci-dessous.

201

Carte n°83 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Nayala

De l’analyse de la carte, il ressort que les villages les plus éloignés des CSPS sont : Toubani 15,01 km et Warou 12,79 km du CSPS de Djimbara, Korombéré 12,4 km du CSPS de Tissi et Zélassé 10,86 km du CSPS de Gossina. La distance moyenne parcourue par les populations dans la province est de 3,80 km qui est inférieure à la norme OMS (5 Km) ; ce qui montre que la province est bien couverte en termes d’accessibilité physique aux formations sanitaires.  Accessibilité du point de vue physique (rayon moyen d’action théorique) L’analyse du rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires est présentée dans la carte ci-dessous.

202

Carte n°84 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Nayala

Dans la province du Nayala, 15,75% des villages sont hors RMAT correspondant à 23 villages sur les 146 que compte la province. Ce qui correspond à un taux de couverture de 84,25%. Selon la norme OMS de 5 km, ce taux est de 63,70%. Les communes de Gassan et Gossina comptent le plus grand nombre de villages non couverts (7 chacune). Elles sont suivies des communes de Yaba (5), Toma (3) et Yé (01). Cependant, la commune de Kougny est couverte à 100%.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire En plus du RMAT, l’analyse de l’accessibilité a été faite en tenant compte du Taux de couverture théorique en CSPS des différentes communes de la province. Ainsi, la province du Nayala présente un taux de couverture de 128% soit un excédent de 7 CSPS. Le tableau ci- dessous indique ce constat.

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Tableau n°104 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Nayala

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture Norme/CSPS Couverte Ecart totale existant nécessaire théorique par CSPS en % GASSAN 40 916 6 1/7 500 5 45 000 110 1 GOSSINA 22 712 2 1/7 500 3 15 000 66 -1 KOUGNY 19 682 4 1/7 500 3 30 000 152 1 TOMA 21 035 5 1/7 500 3 37 500 178 2 YABA 39 025 8 1/7 500 5 60 000 154 3 YE 43 893 7 1/7 500 6 52 500 120 1 Total 187 263 32 1/7 500 25 240 000 128 7

Source : Annuaire statistique INSD 2016

De l’analyse du tableau, il ressort que seule la commune de Gossina est déficitaire d’un CSPS. Les autres communes ont chacune au moins un surplus d’un CSPS. Aussi, pour ce qui concerne l’offre de service en personnel de santé, la situation se présente comme suit.

Tableau n°105 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Toma

Personnel Catégorie personnel Effectif Norme Pop District Ecart nécessaire Médecins 4 1/10000 215 429 22 -18 IDE/IB 72 1/5 000 215 429 43 29 Sages-femmes/ME 33 1/5 000 215 429 43 -10 Source : Annuaire statistique 2017 de la santé, DGDT

A la lecture du tableau, on constate un déficit de personnel dans le district notamment pour ce qui concerne les médecins et les sages-femmes/ maïeuticiens d’Etat. Au regard de la norme OMS, le besoin en personnel s’élève à 18 médecins et 10 sages-femmes/ maïeuticiens d’Etat.

3.1.2.6. Analyse de l’accessibilité des infrastructures et des services de santé dans la province du Sourou

L’accessibilité des formations sanitaires dans la province du Sourou est analysée sur le plan physique et selon le ratio personnel de santé/population.

 Accessibilité du point de vue physique (aire de couverture théorique) Du point de vue physique, la couverture théorique des formations sanitaires dans la province du Sourou dépend de la superficie et de la taille de la population. La carte ci-après présente l’aire de couverture théorique des formations sanitaires (CSPS) de la province.

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Carte n°85 : Aire de couverture théorique des formations sanitaires de la province du Sourou

L’analyse de l’accessibilité montre que le CSPS du chef-lieu de la commune de Toéni a la plus grande superficie d’action dans la province soit 414,90 km² représentant un rayon moyen de couverture de 20,37 km pour une population estimée à 1 209 hbts.

La deuxième plus grande superficie théorique est couverte par le CSPS de Loroni avec une aire de 319,52 km² soit un rayon théorique de 17,87 km pour une population de 2 333 hbts. L’analyse de l’accessibilité montre également que le CSPS de Niassan couvre la plus petite superficie avec 41 km² pour un rayon de 6,40 km. La superficie moyenne couverte est de 124,27 km² soit un rayon moyen de 11,15 km.  Accessibilité du point de vue physique (distance théorique) L’analyse des distances théoriques des localités aux formations sanitaires est présentée dans la carte ci-dessous.

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Carte n°86 : Distance théorique des villages aux formations sanitaires dans la province du Sourou

De l’analyse de la carte, il ressort que les villages les plus éloignés des CSPS sont : Sané 11,81 km du CSPS de Semé et Toungaré 11,43 km du CSPS de Kwaremenguel, Nion 10,84 km du CSPS de Koumbara et Manga 10,63 km du CSPS de Loroni. La distance moyenne parcourue par les populations de la province est de 3,72 km qui est inférieur à la norme de l’OMS (5km) ; ce qui montre que la province est moyennement couverte en termes d’accessibilité physique aux formations sanitaires.  Accessibilité du point de vue physique (Rayon moyen d’action théorique) L’analyse du rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires est présentée dans la carte ci-dessous.

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Carte n°87 : Rayon moyen d’action théorique des formations sanitaires dans la province du Sourou

Dans la province du Sourou, 13,99% des villages sont hors RMAT correspondant à 27 villages sur les 193 que compte la province. Ce qui correspond à un taux de couverture de 86,01%. Selon la norme OMS de 5 km, ce taux est de 63,73%. La commune de Toéni compte le plus grand nombre de villages non couverts (12). Elle est suivie des communes de Gomboro, Lanfiéra et Tougan qui compte chacune 4 localités. Les communes de Di et de Kiembara ont la totalité de leurs localités couvertes par le RMAT national.

 Accessibilité du point de vue de l’offre sanitaire En plus du RMAT, l’analyse de l’accessibilité a été faite en tenant compte du taux de couverture théorique en CSPS des différentes communes de la province. Ainsi, la province du Sourou présente un taux de couverture de 146% soit un excédent de 16 CSPS. Le tableau ci-dessous indique ce constat.

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Tableau n°106 : Synthèse de la couverture en CSPS de la province du Sourou

Taux de Population Population CSPS CSPS couverture Norme/CSPS Couverte Ecart totale existant nécessaire théorique par CSPS en % Di 29 631 5 1/7 500 4 37 500 127 1 Gomboro 16 999 3 1/7 500 2 22 500 132 1 Kassoum 25 885 7 1/7 500 3 52 500 203 4 Kiembara 37 107 9 1/7 500 5 67 500 182 4 Lanfiéra 23 216 1 1/7 500 3 7 500 32 -2 Lankoué 19 917 3 1/7 500 3 22 500 113 0 Toéni 36 783 6 1/7 500 5 45 000 122 1 Tougan 62 338 15 1/7 500 8 112 500 180 7 Total 251 876 49 1/7 500 33 367 500 146 16

Source : Annuaire statistique INSD 2016

De l’analyse du tableau, il ressort que seule la commune de Lanfiéra est déficitaire de 02 CSPS soit 32% de taux de couverture théorique. Par contre, les autres communes sont excédentaires. Aussi, pour ce qui concerne l’offre de service en personnel de santé, la situation se présente comme suit.

Tableau n°107 : Catégorie de personnel soignant dans le district sanitaire de Tougan

Personnel Effectif Norme Pop District Ecart nécessaire Médecins 9 1/10000 287801 29 -20 IDE/IB 98 1/5 000 287801 58 40 Sages-femmes/ME 39 1/5 000 287801 58 -19 Source : Annuaire statistique INSD 2016

A la lecture du tableau, on constate un déficit dans le corps des médecins sages-femmes/ maïeuticiens d’Etat. Au regard de la norme OMS, le déficit en personnel s’élève à 20 médecins et 19 sages-femmes/maïeuticiens d’Etat.

3.2. Accès à l’éducation

L’accès à l’éducation est analysé sous l’angle du rayon moyen d’action théorique (RMAT).

On distingue plusieurs types d’infrastructures éducatives ou établissements. Selon le niveau d’enseignement ou le type d’enseignement, on peut citer entre autres les CEEP, les CPAF, les écoles primaires, les CEG, lycées et établissements d’enseignement supérieur et/ou technique. Pour les besoins de cette étude, seules les écoles primaires sont prises en compte.

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3.2.1. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la région

L’accès aux infrastructures éducatives est analysé sous l’angle du Rayon Moyen d’Action Théorique (RMAT) et de l’offre éducative.

Suivant le rayon moyen d’action théorique national qui est de 2 km, la région de la Boucle du Mouhoun totalise 87 localités non couvertes sur les 1 137, soit un taux de 7,74%. Le tableau ci- dessous indique une répartition des localités non couvertes par provinces et par communes.

Tableau n°108 : Localités hors RMAT par commune

Commune Nombre de Localités hors RMAT localités Province non couvertes Pourra 1 Bologo Fara 5 Barsana, Konzéna, Ton, Koundi, Nasséné Yaho 1 Balé Grand-Balé Pompoi 1 Pani Siby 2 Kologkoom, Darsalam Total Balé 10 Solenzo 1 Bouiga Kouka 1 BANWA Moreyiri Tansila 2 Thy, Drico

Total Banwa 04 Nouna 7 Bonkuy, Téberé, Konkuini, Niankuy, Thia, Sien, Lei Sono 7 Botté, Siela, Dankoumana, Zampana, Lanfiera- koura, Kallé, Bantombo. Madouba 1 Yourouna Djibasso 11 Bouilio, Massakuy, Senoulo, Kolonka, Donkoro, Siedogo, Sadignakono, Banana, Diena, Diena- sanakina, Diekan(Yérakui) KOSSI Doumbala 6 Saint-paul, Bokuy, Bangassi-illa, Karekuy, Kouroukuy, Boukuy. Barani 10 Ouamboye, Dankara, Pampakui, Dienwely, Diallo, Sekui, Gnimahoun, Yerkanda, Bangassi, Mana. Dokuy 1 Dokoura Bourasso 1 Zonakuy Bomborokuy 1 yabana Total Kossi 45 Dédougou 2 Makui, Noraotenga Safané 4 Sikorosso, Sirakorosso, Guizigoron, Pakoro MOUHOU Bondoukuy 1 Sama N Ouarkoye 2 Fakena-Peulh, Fouankuy Kona 1 Goulo Total Mouhoun 10 209

Commune Nombre de Localités hors RMAT localités Province non couvertes Toma 2 Wemba, kolan Ye 1 Niandala NAYALA Yaba 3 Basséotenga, Zara, Koukzande Gossina 1 Gouri Total Nayala 7 Tougan 1 Largogo

Di 3 Touroukoro, Koromi, Toma-Ile

SOUROU kiembara 3 Gouloumani, Bissiri, karassetenga Lanfièra 2 Ouerin, Yayo

Toéni 2 Yansa- Gonion, Perga Total Sourou 11 Total Région 87

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

La province de la Kossi compte plus de la moitié de localités non couvertes soit 52,27% de la région. Elle est suivie de loin par les provinces du Sourou avec 11 localités, du Mouhoun et des Balé avec chacune 10 localités, du Nayala avec 7 localités et des Banwa avec 4 localités. Ce qui traduit une assez bonne accessibilité des infrastructures éducatives dans ces provinces.

Du point de vue ratio élèves/maitre et ratio élèves/salle de classe, la situation de la région se présente comme suit.

Tableau n°109 : Ratio élèves/maitre et Ratio élèves/salle par province

Province Ratio élèves/maitre (%) Ratio élèves/salle (%)

Balé 54,3 51,54

Banwa 51,4 50,64

Kossi 47 46,65

Mouhoun 53,1 52,32

Nayala 49,4 48,99

Sourou 45,1 45,42

Total région 50,1 49,45

Source : MENA, annuaire statistique 2015/2016

A la lecture du tableau, il ressort que le ratio élèves/maitres dans la région est de 50,1 contre 48,7 au niveau national. Quant au ratio élèves/salle de classes, il est de 49,45 pour la région

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contre 47,93 au niveau national. Ces indicateurs proches de la norme actuelle, militent en faveur de la qualité de l’enseignement primaire dans la région.

3.2.2. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans les provinces

3.2.2.1. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province des Balé

La province des Balé compte 10 localités hors RMAT dont cinq (5) villages dans la seule commune de Fara. On peut remarquer une assez bonne couverture du territoire de la province en infrastructures éducatives.

La carte ci-dessous présente les localités hors RMAT dans la province des Balé.

Carte n°88: Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province des Balé

De la carte, il ressort que la province est assez bien couverte, exceptée la partie Sud qui correspond à la commune de Fara où on enregistre le plus de villages non couverts.

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3.2.2.2. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province des Banwa

Au regard du rayon moyen d’action théorique, la couverture en infrastructures éducatives des Banwa est bonne car la province occupe le meilleur rang régional avec seulement quatre (4) localités non couvertes, soit un taux de 3%.

La carte ci-dessous illustre cette situation.

Carte n°89 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province des Banwa

3.2.2.3. Accessibilité des infrastructures de l’éducation dans la province du Mouhoun

La province du Mouhoun compte 9 localités hors RMAT sur 206, soit un taux de 4,36%. La commune de Safané avec quatre (4) localités détient le plus fort taux de non couverture (Cf. tableau n°129 en annexe).

La carte ci-dessous présente la situation de la couverture théorique de la province.

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Carte n°90 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Mouhoun

3.2.2.4.Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province du Nayala

Sur les 146 localités que compte la province du Nayala, seulement 8 sont hors RMAT, soit 5,47%. La commune de Yaba enregistre à elle seule la moitié de ces localités (Cf. tableau n°130 en annexe). La carte ci-dessous présente les localités hors RMAT dans la province du Nayala.

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Carte n° 91 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Nayala

3.2.2.5. Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province de la Kossi

La province de la Kossi compte 313 villages, soit 27% des villages de la région de la Boucle du Mouhoun. Selon les données de l’enquête terrain, il ressort que cette province a le taux le plus élevé de villages hors RMAT. En effet, 43 villages sont hors RMAT soit 13%. On remarque un nombre important de villages hors RMAT dans les communes de Barani (10 villages soit 22,73%), Djibasso (09 villages soit 20,45%), Nouna et Sono comptent 07 villages chacune et Doumbala 06 villages. Les 04 communes restantes comptent 01village chacune.

La carte ci-dessous illustre la répartition spatiale des villages hors RMAT dans la province

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Carte n°92 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province de la Kossi

3.2.2.6. Accessibilité des infrastructures éducatives dans la province du Sourou

Sur les 193 villages que comptent la province du Sourou, 10 sont hors RMAT soit 5,2%. Ces villages sont repartis de façon homogène entre les communes de Di, Kiembara, Lanfiéra et Toéni. La carte ci-dessous présente la répartition spatiale de ces villages dans les différentes communes de la province.

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Carte n°93 : Rayon moyen d’action théorique des écoles primaires dans la province du Sourou

3.3. Accès à l’eau potable

La réussite de la politique dans le secteur de l’eau et l’assainissement passe nécessairement par la réalisation d’ouvrages hydrauliques de qualité accessibles aux populations. Cette partie se penche alors sur l’accessibilité des ouvrages hydrauliques aussi bien dans la région que dans les provinces.

3.3.1. Analyse de l’accessibilité des PEM dans la région

L’analyse de l’accessibilité des PEM par les populations est faite suivant les normes et critères en vigueur au plan national. En 2017, le taux moyen d’accès à l’eau potable dans la Boucle du Mouhoun est relativement proche du niveau national (64 % contre un taux national de 66,2%).

Cependant, il existe des disparités entre les provinces. En effet, tandis que les Balé présente un taux de 78,7 %, les Banwa se retrouvent avec 47,3%.

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3.3.2. Analyse de l’accessibilité des PEM dans les provinces

Pour mieux cerner l’accès à l’eau potable aux populations, une analyse intra-provinciale et communale est nécessaire.

3.3.2.1. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province des Balé

La carte ci-après présente le taux d’accès à l’eau potable dans la province des Balé.

Carte n°94 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province des Balé en 2017

L’analyse de la répartition des taux d’accès à l’eau potable dans la province des Balé permet de constater que la population est assez bien desservie (78,66%), comparativement à la moyenne nationale (66,2%). Des disparités existent entre les communes. Pendant que les communes de Bagassi, Boromo, Oury et Pompoï ont un taux d’accès compris entre 81,34% et 91,83%, Poura se retrouve avec 42,2%.

3.3.2.2. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province des Banwa

L’analyse du taux d’accès à l’eau dans la province des Banwa est faite à travers la carte ci- après.

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Carte n°95 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province des Banwa en 2017

De manière générale, toutes les communes n’ont pas encore atteint le taux moyen de 66,2% au plan national. Le taux provincial d’accès à l’eau potable est de 47,35%. En effet, Balavé, Sami, Sanaba et Tansila sont relativement les mieux desservies dans la province avec respectivement des taux de 62,65%, 64,73%, 62,93 et 58,87 tandis que Kouka et Solenzo enregistrent les taux les plus faibles de la province avec respectivement 41,40% et 38,91%.

3.3.2.3. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province de la Kossi

La carte ci-dessous présente le taux d’accès à l’eau potable dans la province de la Kossi.

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Carte n°96 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province de la Kossi en 2017

Les communes de la province, sont relativement bien desservies en termes d’accès à l’eau potable avec un taux de plus de 50% à l’exception de celle de Barani avec 48,85%. Par ailleurs, la province a un taux inférieur à la moyenne nationale (61,78% contre 66,2%).

3.3.2.4. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Mouhoun

La carte ci-dessous montre l’accessibilité à l’eau potable dans la province du Mouhoun.

Carte n°97 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Mouhoun en 2017

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Dans l’ensemble de la province, on note que le taux d’accès à l’eau potable est assez satisfaisant avec un taux de 64,18%. Cependant, on note une disparité entre les différentes communes. Alors que les communes de Tchériba, de Dédougou et de Bondokuy, ont un taux d’accessibilité en deçà de la moyenne nationale, les communes de Kona, de Douroula, de Safané et de Ouarkoye ont un taux d’accessibilité supérieure à la moyenne nationale.

3.3.2.5. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Nayala

La carte ci-après présente la situation d’accès à l’eau potable dans le Nayala.

Carte n°98 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Nayala en 2017

De l’observation de la carte, il ressort que les communes de Gassan et de Yaba, situées dans la partie Nord de la province ont un taux d’accès à l’eau potable élevé comparativement aux autres communes de la province. Ensuite, vient la partie centre (renfermant les communes de Kougny et de Toma) et sud-ouest avec la commune de Yé. La partie sud-est de la province occupée par la commune de Gossina vient en dernière position avec un taux d’accès de 59,06%.

Dans la province, la situation de l’accessibilité à l’eau potable est assez satisfaisante (71,7%). Au niveau communal, des disparités existent. En effet, les communes de Yaba, de Gassan, de Kougny et de Toma sont les mieux desservies avec respectivement des taux de 80,67%, de

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78,19%, de 71,32% et 68,72%. Par contre Yé (65,89%) et Gossina (59,05%) présentent des taux qui sont sensiblement en deçà de la moyenne nationale.

3.3.2.6. Analyse de l’accessibilité des ouvrages hydrauliques dans la province du Sourou

La carte ci-après présente le taux d’accès à l’eau potable dans la province du Sourou.

Carte n°99 : Taux d’accès à l’eau potable dans la province du Sourou en 2017

Dans la province du Sourou (avec 67,7%), exceptée la commune de Di, située à l’extrême Ouest qui est dans une situation critique de taux d’accès (49,60%), presque toutes les autres communes sont d’une manière ou d’une autre assez bien desservie. Cependant, des disparités existent entre les communes. Les taux varient entre 82,41% pour Lanfiéra et 68% pour Kassoum. Les communes de Lankoué (62,30%), de Toéni (60,72%) et de Di 49,60% sont en dessous de la moyenne nationale.

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PARTIE III : PROPOSITIONS D’IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES ET DES SERVICES SOCIAUX DE BASE

I. PROPOSITION POUR UNE RÉPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES SANITAIRES

Au regard des différentes analyses faites, des propositions d’implantation de nouvelles infrastructures sont déclinées dans chaque domaine analysé, en tenant compte des normes d’implantation aux niveaux national et international.  Proposition pour une répartition spatiale harmonieuse des infrastructures sanitaires La présente proposition d’implantation s’est faite sur la base des cinq (5) critères suivants : - la distance parcourue par les populations pour accéder à une formation sanitaire ; - les populations hors du RMAT des formations sanitaires ; - les barrières physiques (cours d’eau, bas-fond, forêt, colline, etc.) ; - les ratios population/infrastructure. En plus de la proposition d’implantation de nouveaux CSPS, il s’avère nécessaire de réhabiliter ceux qui sont dans un état défectueux. Par ailleurs, l’étude propose d’accélérer l’opérationnalisation de la politique nationale en matière de santé en érigeant les CSPS des chefs-lieux des communes rurales en CM.  Dans la province des Balé Sur la base du ratio population/infrastructure, la commune de Poura est la seule qui est dans le besoin d’un (1) CSPS. En plus, 17 localités ne sont couvertes ni par le RMAT de 5 km ni par celui de 7,1 km représentant, respectivement, les normes de l’OMS et la moyenne nationale. La carte ci-après présente la proposition d’implantation de nouveaux CSPS dans la province des Balé.

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Carte n°100 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province des Balé

La province des Balé compte 17 villages hors RMAT soit 11,48% de son territoire avec une distance moyenne théorique de 10,38 km. Ainsi, il est nécessaire d’implanter des CSPS dans les villages de et de Bilatio dans la commune de Fara. Aussi, dans le village de Bologo dans la commune de Poura, un CSPS pourrait être implanté dans le but d’améliorer le taux de couverture sanitaire de la province et les conditions d’accessibilité des populations des villages aux formations sanitaires.  Dans la province des Banwa Le ratio population/infrastructure donne un déficit de 6 CSPS dans la province dont 3 dans la commune de Kouka, 2 dans la commune de Solenzo et 1 dans la commune de Balavé. En outre, 23 localités ne sont couvertes ni par le RMAT OMS de 5 km ni par le RMAT national de 7,1 km. La carte ci-dessous présente la proposition d’implantation de nouveaux CSPS dans la province des Banwa.

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Carte n°101 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province des Banwa

Dans la province des Banwa, 17,4% du territoire n’est pas couvert par le RMAT national. Aussi, la distance moyenne théorique à parcourir pour accéder à un service de santé est de 3,66 km, laquelle distance est inférieure à la norme OMS qui est de 5km. Ce qui traduit une assez bonne couverture sanitaire. Toutefois, des disparités existent entre les communes. En vue de se conformer aux normes, il est nécessaire d’implanter des CSPS dans les villages de Ben dans la commune de Tansila, Tangouna dans la commune de Balavé, Lékorô dans la commune de Solenzo et Dio dans la commune de Sanaba.  Dans la province de la Kossi Dans l’ensemble de la province de la Kossi, 53 formations sanitaires couvrent toute la population. Pour ce faire, la distance moyenne à parcourir au niveau provincial pour accéder à une formation sanitaire est de 6,63 km, inferieure à la norme nationale. Cependant, l’inégale répartition de toutes ces infrastructures reste le défi à relever. C’est pourquoi, malgré le surplus de 9 CSPS pour la province, les communes de Djibasso et de Kombori ont encore besoin respectivement de 2 et de 1 CSPS. La carte suivante présente la proposition de nouveaux CSPS à implanter dans la Kossi.

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Carte n°102 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province de la Kossi

La proposition de nouveaux sites concerne aussi bien des villages administratifs que des hameaux de culture. Le choix des hameaux de culture se justifie par leur position qui peut faciliter l’accès aux autres localités. Il ressort de la carte que les villages de Dassi, Tomikoroni et Wazan dans la commune de Dokuy, les villages de Bagassi-Bobo dans la commune de Doumbala, le village de Dina dans la commune de Madouba, les villages de Senoulo et Sadinyakoro dans la commune de Djibasso ont besoin d’une implantation de CSPS. Dans la commune de Barani, ce sont les villages de Yalankoro, Ouamboye et Ouéressé qui ont besoin d’implantation de CSPS. Aussi, le village de Baré dans la commune de Nouna, de Boté dans la commune de Sono et enfin Zonakui dans la commune de Bourasso nécessitent une implantation en CSPS afin de réduire les distances à parcourir des populations pour bénéficier des services de santé.  Dans la province du Mouhoun Dans l’ensemble de la province du Mouhoun, 65 formations sanitaires couvrent toute la population. Pour ce faire, la distance moyenne à parcourir au niveau provincial pour accéder à une formation sanitaire est de 5,75 km, inférieure à la norme nationale. Cependant, l’inégale répartition de toutes ces infrastructures reste le défi à relever. Pour corriger les disparités, le nombre total de nouvelles infrastructures sanitaires (CSPS) nécessaires pour satisfaire les besoins des populations est de 7 CSPS.

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La carte suivante présente la proposition d’implantation de nouveaux CSPS au niveau de la province du Mouhoun. Carte n°103 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Mouhoun

Les propositions d’implantation concernent les villages hors RMAT les plus éloignés où la concentration de la population ou des localités environnantes sont assez importantes. Il s’agit des villages de Bokuy, Koko et Zanzaka dans la commune de Bondokuy, de Koéna dans la commune de Ouarkoye, de Kamadena dans la commune de Dédougou, de Kongodiana dans la commune de Safané et de Banouba dans la commune de Tchériba.  Dans la province du Nayala Dans l’ensemble de la province du Nayala, 33 formations sanitaires couvrent toute la population. Pour ce faire, la distance moyenne à parcourir au niveau provincial pour accéder à une formation sanitaire est de 6,11 km, inférieure à la moyenne nationale. Cependant, une inégale répartition de toutes ces infrastructures existe. Pour corriger les disparités, il a été proposé d’implanter des CSPS dans les villages de Konti dans la commune de Toma, Kalabo et Lèkounn dans la commune de Gossina, puis Lèssèrè dans la commune de Gassan. La carte suivante présente la proposition d’implantation de nouveaux CSPS au niveau de la province du Nayala.

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Carte n°104 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Nayala

 Dans la province du Sourou Dans la province du Sourou, 51 formations sanitaires couvrent toute la population. Pour ce faire, la distance moyenne à parcourir au niveau provincial pour accéder à une formation sanitaire est de 6,04 km, inférieure à la moyenne nationale. Cependant, une inégale répartition des infrastructures existe. Pour corriger les disparités, il est proposé d’implanter des CSPS dans les villages de Nion, Kamina (commune de Lanfiéra), Dalô, Sissilé (commune de Tougan), Dounkou, Worou, Domoni (commune de Toéni) et Sia (commune de Gomboro). La carte suivante présente la proposition d’implantation de nouveaux CSPS au niveau de la province du Sourou.

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Carte n°105 : Proposition d’implantation de CSPS dans la province du Sourou

II. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES EDUCATIVES

En 2017, la région de la Boucle du Mouhoun compte une population scolarisable au primaire (6-11 ans) estimée à 356 331. Dans la même période, la population scolarisée est de 303 741 élèves ; soit un taux de scolarisation de 85, 2%. Il est dénombré 1 437 écoles dont 1 208 écoles classiques et 229 écoles franco arabe/medersa.

Les écoles primaires classiques abritent 5 626 salles de classes dont 510 classes sous paillotes réparties dans 244 écoles. Au total, la Boucle du Mouhoun enregistre en moyenne 4 salles de classe par école.

Au regard du RMAT national de 2km, la région de la Boucle du Mouhoun totalise 88 localités non encore couvertes par l’offre éducative primaire. En vue d’atteindre les objectifs de l’éducation pour tous, il s’avère nécessaire de réaliser des infrastructures éducatives dans les localités hors RMAT. En outre, cela pourrait se faire par la réhabilitation de certaines infrastructures scolaires défectueuses et la normalisation des écoles de moins de 6 classes.

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Tableau n°110 : situation de l’état des infrastructures scolaires de la région de la Boucle du Mouhoun

Bon Moyen Défectueux Total BALE 191 111 45 347 BANWA 151 100 36 287 KOSSI 99 170 74 343 MOUHOUN 251 150 53 454 NAYALA 133 102 31 266 SOUROU 123 189 57 369 Total 948 822 296 2 066 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018 Au regard du nombre trop élevé d’écoles classiques de moins de 6 classes (soit 47%), les provinces de la Kossi et du Mouhoun regorgent le plus grand nombre d’écoles à normaliser (respectivement 157 et 135). Ces deux provinces totalisent 51,49% des écoles à normaliser. Les besoins de normalisation se résument dans le graphique ci-après

Graphique n° 48: Besoins de normalisation des écoles

180 157 160 135 140 120

100 89 76 80 68 Effectif 60 42 40 20 0 BALES BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Provinces

Source : enquête terrain, mai 2018

III. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES PEM

De l’analyse de l’accessibilité des PEM par les populations de la région de la Boucle du Mouhoun, il ressort qu’elle est moins dotée. En effet, avec une norme nationale de 300 hbts/PEM, le ratio de la région en points d’eau modernes est de 373hbts/PEM. En ce qui concerne le taux d’accès à l’eau potable, la région est assez bien desservie ; le taux moyen est de 63,59%, comparé au taux national de 66,2% en 2017. En plus, des disparités existent entre les six (06) provinces et les quarante-sept (47) communes de la région. Au regard de cette

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situation, les propositions suivantes sont faites en vue de l’implantation des PEM notamment des forages pour une desserte totale des populations en eau potable.

Tableau n°111°: Besoins de nouveaux points d’eau dans la région PROVINC Commune Population Population Population Taux Besoin total E projetée 2017 desservie non d'accès en forage desservie 2017

BAGASSI 40017 36748 3269 91,8 11 BANA 16046 13051 2995 81,3 10 BOROMO 20333 18452 1881 90,7 6 FARA 42689 33334 9355 78,1 31 OURI 33076 28192 4884 85,2 16 BALE PA 24375 15546 8829 63,8 29 POMPOI 13615 12098 1517 88,9 5 POURA 14396 6074 8322 42,2 28 SIBY 17432 13282 4150 76,2 14 YAHO 20800 14186 6614 68,2 22 Total Balé 242779 190963 51816 78,7 173 BALAVE 19992 12525 7467 62,7 25 KOUKA 76402 31628 44774 41,4 149 SAMI 10428 6750 3678 64,7 12 BANWA SANABA 40635 25573 15062 62,9 50 SOLENZO 129525 50393 79132 38,9 264 TANSILA 37173 21883 15290 58,9 51 Total Banwa 314155 148752 165403 47,3 551 BARANI 54725 26734 27991 48,9 93 BOMBOROKUI 19505 13491 6014 69,2 20 BOURASSO 14497 10698 3799 73,8 13 DJIBASSO 65023 35434 29589 54,5 99 DOKUI 31963 19111 12852 59,8 43 KOSSI DOUMBALA 33496 23930 9566 71,4 32 KOMBORI 13812 8396 5416 60,8 18 MADOUBA 7929 6558 1371 82,7 5 NOUNA 64729 42603 22126 65,8 74 SONO 9181 7561 1620 82,4 5 Total Kossi 314860 194516 120344 61,8 401 BONDOKUI 61979 31148 30831 50,3 103 DEDOUGOU 59351 37378 21973 63,0 73 DOUROULA 17370 13551 3819 78,0 13 MOUHOU KONA 24196 19326 4870 79,9 16 N OUARKOYE 50427 33662 16765 66,8 56 SAFANE 60365 41770 18595 69,2 62 TCHERIBA 49660 30694 18966 61,8 63 Total Mouhoun 323348 207529 115819 64,2 386 NAYALA GASSAN 40916 31991 8925 78,2 30 230

PROVINC Commune Population Population Population Taux Besoin total E projetée 2017 desservie non d'accès en forage desservie 2017

GOSSINA 22712 13414 9298 59,1 31 KOUGNY 19682 14038 5644 71,3 19 TOMA 21035 14456 6579 68,7 22 YABA 39025 31481 7544 80,7 25 YE 43893 28919 14974 65,9 50 Total Nayala 187263 134299 52964 76,7 177 DI 29631 14697 14934 49,6 50 GOMBORO 16999 12950 4049 76,2 13 KASSOUM 25885 17590 8295 68,0 28 SOUROU KIEMBARA 37107 28993 8114 78,1 27 LANFIERA 23216 19132 4084 82,4 14 LANKOUE 19917 12408 7509 62,3 25 TOENI 36783 22336 14447 60,7 48 TOUGAN 62338 42432 19906 68,1 66 Total Sourou 251876 170538 81338 67,7 271 TOTAL REGION 1634281 1046597 587684 64 1959

Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2017, DGDT 2018 Il ressort du tableau que la région de la Boucle du Mouhoun a un besoin de 1 959 forages, soit 551 pour la province des Banwa, 401 pour la Kossi, 386 pour le Mouhoun, 271 pour le Sourou, 177 pour le Nayala et 173 pour les Balé.

Au niveau communal, la commune de Solenzo dans la province des Banwa révèle le plus grand besoin (264 points d’eau), au regard de la taille de sa population non desservie qui est de 79 132 habitants. Elle est suivie de la commune de Kouka (149 points d’eau) toujours dans les Banwa et de Bondokuy dans le Mouhoun (103 points d’eau).

La carte ci-après renseigne sur les besoins en points d’eau moderne à implanter dans les différentes communes de la région.

231

Carte n°106 °: Proposition d’implantation de nouveaux PEM dans la région de la Boucle du Mouhoun en 2017

IV. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES ADMINISTRATIVES

L’approche adoptée ici pour une répartition spatiale harmonieuse des infrastructures administratives dans les six (6) provinces de la région de la Boucle du Mouhoun est basée sur la combinaison des éléments suivants : l’effectif de l’infrastructure existante, l’état de l’infrastructure du service, l’accessibilité physique de l’infrastructure.

Il faut noter que l’ensemble des infrastructures ne présentent pas les mêmes états physiques et niveaux d’accessibilité. En matière d’état des infrastructures abritant les services administratifs de la région, il ressort que 19,66 % sont dans un état défectueux.

Au regard de cette situation, les propositions suivantes se dégagent :

- la dotation de bâtiments pour les services sans bâtiments ; - la reconstruction/réhabilitation des bâtiments en état moyen et défectueux. En matière d’accessibilité physique des infrastructures administratives dans la région, le bilan synthétique se présente dans le tableau ci-dessous.

232

Tableau n°112: Synthèse de l’accessibilité des infrastructures administratives dans la région de la Boucle du Mouhoun

BALE BANWA KOSSI MOUHOUN NAYALA SOUROU Total Difficile 11 6 10 2 8 8 45 Facile 56 32 40 67 30 40 265 Moyenne 19 11 19 8 13 27 97 Total 86 49 69 77 51 75 407 Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

De façon générale, l’accès aux infrastructures administratives est facile dans la région. En effet, 65,11% des infrastructures ont une bonne accessibilité et 23,83 % ont une accessibilité moyenne contre seulement 11,06% dont l’accessibilité reste difficile.

Au regard de la situation présentée dans le tableau synthétique, il est fait la proposition suivante : améliorer les conditions d’accessibilité des infrastructures administratives notamment pour les services dont les accessibilités sont moyennes et difficiles en construisant ou en réhabilitant les routes et ouvrages de franchissement.

V. PROPOSITION POUR UNE REPARTITION SPATIALE HARMONIEUSE DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

L’approche adoptée pour une répartition spatiale harmonieuse des infrastructures de transport dans les six (6) provinces de la région de la Boucle du Mouhoun est basée sur la combinaison des éléments suivants : l’effectif des infrastructures existantes des infrastructures de transport, l’état des infrastructures de transport.

Au niveau communal, en dehors des aérodromes et des gares ferroviaires qui sont quasi inexistants, les auto-gares sont assez représentées. Il faut cependant noter que seule la province du Nayala ne présente pas d’infrastructures de transport. Pour ce qui est de l’état des infrastructures de transport de la région, le bilan synthétique se présente dans le tableau ci- dessous.

233

Tableau n°113°: Synthèse de l’état des infrastructures de transport dans la région de la boucle du Mouhoun

Bon Moyen Défectueux Total BALE 4 4 1 9 BANWA 2 0 0 2 KOSSI 1 1 2 4 MOUHOUN 4 2 0 6 NAYALA 0 0 0 0 SOUROU 2 1 0 3 Total 13 8 3 24

Source : DGDT, enquête terrain, mai 2018

Il ressort de ce tableau que plus de la moitié des infrastructures de transport ont un état physique bon avec 13 infrastructures soit 54%, 8 sont dans un état acceptable soit 14% et 3 dans un état défectueux.

Au regard de la situation présentée dans le tableau synthétique, les propositions suivantes sont faites :

- la réconstruction/réhabilitation des infrastructures en état moyen et défectueux

- la dotation de la province du Nayala d’auto-gares.

VI. PROPOSITION D’IMPLANTATION DES INFRASTRUCTURES MARCHANDES

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les infrastructures marchandes sont insuffisantes et celles qui existent sont pour la plupart dans un état défectueux.

Etant donné qu’elles constituent des catalyseurs pour dynamiser l’économie locale, il s’avère nécessaire d’accroitre d’une part leur nombre et d’autre part sensibiliser les populations à l’usage des infrastructures marchandes existantes. Il faut veiller également à réhabiliter celles qui sont dans un état délabré.

234

CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

L’étude de référence de la région de la Boucle du Mouhoun avait pour objectif d’une part, de disposer de données actualisées sur les conditions de vie des ménages dans la région, de mesurer le niveau des besoins socioéconomiques des populations locales et d’autre part, d’offrir aux acteurs de développement une vue synoptique de la répartition spatiale des infrastructures et des services sociaux de base ainsi que leurs accessibilités aux populations. Cela permettra d’orienter les investissements futurs et de corriger les déséquilibres.

De ce qui précède, l’étude a abouti à des résultats et fait des propositions à même d’orienter les choix des décideurs dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement dans divers domaines : santé, éducation, hydraulique, infrastructures marchandes, unités de production informelle, services administratifs, conditions de vie des ménages, etc.

En effet, l’analyse des conditions de vie des ménages ainsi que de la répartition spatiale et de l’accessibilité des infrastructures socioéconomiques a révélé des disparités inter et intra provinciales et communales. En plus de cette disparité, il est ressorti, entre autres, l’état défectueux de certaines infrastructures, l’insuffisance du personnel, le nombre important de classes sous paillottes, l’état défectueux des routes surtout en saison hivernale, etc.

Ces résultats qui constituent des données de base, serviront non seulement à la mise en œuvre et au suivi-évaluation des projets et programmes de développement mais aussi à alimenter les bases de données des sectoriels, des collectivités territoriales, de l’Observatoire national de l’économie territoriale (ONET), etc.

A la lumière des résultats de l’étude, les recommandations suivantes sont formulées à l’endroit des pouvoirs publics :

- améliorer l’accessibilité aux services publics ;

- désenclaver la région par le bitumage des routes reliant les différents chefs-lieux de province et l’aménagement des autres routes de la région ;

- œuvrer pour plus d’équité dans la répartition spatiale des investissements ;

- améliorer le plateau technique dans le domaine de la santé;

- améliorer les conditions de vie des ménages vulnérables ;

- normaliser les écoles;

- renforcer les infrastructures marchandes et pastorales par de nouvelles constructions et des réhabilitations ;

235

- assurer la fonctionnalité des PEM et construire des AEPS dans les communes rurales ;

- améliorer les systèmes de distribution d’eau courante ;

- poursuivre la déconcentration des services ;

- diffuser les résultats de l’étude à temps et à l’ensemble des utilisateurs ;

- prendre en compte les résultats de l’étude dans le dispositif de formulation, de suivi- évaluation et de veille dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement.

236

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Ministère de l’économie et des finances, INSD, juin 2015, Données historiques des indicateurs de la SCADD et des OMD, 94 p.

2. Ministère de l’économie et des finances, Direction générale du développement territorial, décembre 2015, Répartition spatiale des infrastructures et des services sociaux de base dans la région des Cascades, 94 p. 3. Ministère de l’économie et des finances, Direction générale du développement territorial, décembre 2017, Etude de référence du Sahel, 197 p. 4. Ministère de la santé, Annuaire statistique de la santé 2017, 377 p.

5. Ministère de l’économie et des finances, Direction générale du développement territorial, décembre 2014, Répartition spatiale des infrastructures et des services sociaux de base dans la région du Centre-Ouest, 106 p. 6. Ministère de l’économie et des finances, Direction régionale de l’économie et de la planification de la Boucle du Mouhoun, 2015, Profil des régions du Burkina Faso, 376 p.

7. Ministère de l’économie et des finances, Direction générale du développement territorial, décembre 2014, Répartition spatiale des infrastructures et des services sociaux de base dans la région du Centre-Nord, 102 p. 8. Ministère de l’économie et des finances, Direction générale des pôles de croissance et de l’appui à la décentralisation, décembre 2013, Répartition spatiale des investissements des projets et programmes publics au Burkina Faso : cas de la région du Centre-Sud, 97 p. 9. Ministère de l’économie et des finances, Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), Août 2009, Projections démographiques de 2007 à 2020 par région et province, 69 p. 10. Ministère de l’économie et des finances, octobre 2009, Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-2006), Thème 16 : Projections démographiques 2007-2050, 108 p. 11. Ministère de l’économie et des finances, août 2009, Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-2006), Projections démographiques 2007-2020 par région et par province, 69 p.

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ANNEXES

Tableau n°114 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province des Balé en 2017

Populatio Populat Popul Population Population Populati Population Populat Tau n ion ation desservie par desservie on desservie par ion non x desservie projeté desser Puits par borne desservie Branchement desserv d'a par e 2017 vie Permanent fontaine par PEA s Privé ie ccès forage BA G 91,8 40017 36748 24452 6825 5371 0 100 3269 AS 3 SI BA 81,3 16046 13051 10261 2290 500 0 0 2995 NA 3 BO R 90,7 O 20333 18452 12809 1963 3660 0 20 1881 5 M O FA 78,0 42689 33334 23327 3634 6273 0 100 9355 RA 9 O 85,2 UR 33076 28192 19531 6196 2435 0 30 4884 3 Y 63,7 PA 24375 15546 9930 2086 3430 0 100 8829 8 PO M 88,8 13615 12098 9398 1200 1500 0 0 1517 PO 6 I PO 42,1 UR 14396 6074 5774 300 0 0 0 8322 9 A SI 76,1 17432 13282 8510 3527 845 0 400 4150 BY 9 YA 68,2 H 20800 14186 10555 2281 1310 0 40 6614 0 O TO 19096 78,6 TA 242779 134547 30302 25324 0 790 51816 3 6 L Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2017, DGDT 2018

238

Tableau n°115 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province des Banwa en 2017 Population Population Populatio Population Population Population Population Population desservie desservie par Taux n Projetée desservie desservie desservie non desservie par borne branchements d'accès 2017 par forage par PP par PEA desservie fontaine privé

BALAVE 19992 12525 7253 3272 2000 0 0 7467 62,65

KOUKA 76402 31628 12412 15706 3500 0 10 44774 41,40

SAMI 10428 6750 4691 1059 1000 0 0 3678 64,73

SANABA 40635 25573 11805 9812 3796 0 160 15062 62,93

SOLENZO 129525 50393 20068 23918 6407 0 0 79132 38,91

TANSILA 37173 21883 12819 7464 1500 0 100 15290 58,87

TOTAL 314155 148752 69048 61231 18203 0 270 165403 47,35

Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2017, DGDT 2018

Tableau n°116 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province de la Kossi en 2017

Populati Populati Populati on on Population Populati on desservie desservie Populati desservie on Populati desservie par puits par on par Populati projetée on par permene borne desservie brancheme on non Taux 2017 desservie forage nt fontaine par PEA nts privé desservie d'accès

BARANI 54725 26734 13668 13066 0 0 0 27991 48,85

BOMBOROK UY 19505 13491 3519 8404 1568 0 0 6014 69,17

BOURASSO 14497 10698 5648 4705 335 0 10 3799 73,79

DJIBASSO 65023 35434 9721 21366 3567 0 780 29589 54,49

DOKUY 31963 19111 8203 9723 905 0 280 12852 59,79

DOUMBALA 33496 23930 9320 12970 1510 0 130 9566 71,44

KOMBORI 13812 8396 3281 5115 0 0 0 5416 60,79

MADOUBA 7929 6558 4176 2382 0 0 0 1371 82,71

NOUNA 64729 42603 22052 20551 0 0 0 22126 65,82

SONO 9181 7561 4727 1078 1756 0 0 1620 82,35

TOTAL 314860 194516 84315 99360 9641 0 1200 120344 61,78

Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2017, DGDT 2018

239

Tableau n°117 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Mouhoun en 2017

Somm Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Somme Taux e de totale Desser Desser Desser Desser desservie de non d'acc Pop. desserv vie par vie par vie par vie par par desserv ès Projet ie FP PP BF PEA Branchem ie ée ent Privé 2017 BONDOK 61979 31148 20961 7352 2795 0 40 30831 50,26 UY DEDOUG 59351 37378 25261 7256 2826 2035 0 21973 62,98 OU DOUROU 17370 13551 8325 3531 1695 0 0 3819 78,01 LA KONA 24196 19326 10516 6810 2000 0 0 4870 79,87 OUARKO 50427 33662 20973 7717 4048 194 730 16765 66,75 YE SAFANE 60365 41770 31557 8213 2000 0 0 18595 69,20 TCHERIB 49660 30694 20622 3872 6150 0 50 18966 61,81 A TOTAL 32334 207529 138215 44751 21514 2229 820 115819 64,18 8 Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2017, DGDT 2018

Tableau n°118 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Nayala en 2017

Somme de Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Somm Taux Pop. totale Desser Desser Desser Desser desservie e de d'acc Projetée2 desser vie par vie par vie par vie par par non ès 017 vie FP PP BF PEA Brancheme desser nts Privé vie

GASSA 40916 31991 10263 16749 4979 0 0 8925 78,19 N

GOSSI 22712 13414 6832 5552 1000 0 30 9298 59,06 NA

KOUG 19682 14038 6060 7501 477 0 0 5644 71,32 NY

TOMA 21035 14456 7524 6932 0 0 0 6579 68,72

YABA 39025 31481 17501 12480 1500 0 0 7544 80,67

YE 43893 28919 16437 10588 1884 0 10 14974 65,89

TOTAL 187263 134299 64617 59802 9840 0 40 52964 76,72

Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2016, DGDT 2018

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Tableau n°119 : Taux d’accès à l’eau potable dans les différentes communes de la province du Sourou en 2017

Somme Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Pop. Somm Taux de Pop. totale Desser Desser Desser Desser desservie e de d'acc Projetée2 desser vie par vie par vie par vie par par non ès 017 vie FP PP BF PEA Branchem desser ents Privé vie

DI 29631 14697 9328 3276 1953 0 140 14934 49,60

GOMBO 16999 12950 7305 2706 2929 0 10 4049 76,18 RO

KASSOU 25885 17590 7524 5088 4978 0 0 8295 67,95 M

KIEMBA 37107 28993 10783 10517 7353 0 340 8114 78,13 RA

LANFIE 23216 19132 5499 6745 4899 1959 30 4084 82,41 RA

LANKO 19917 12408 4071 5827 2500 0 10 7509 62,30 UE

TOENI 36783 22336 6327 9592 3651 2596 170 14447 60,72

TOUGA 62338 42432 12994 22190 7148 0 100 19906 68,07 N

TOTAL 251876 170538 63831 65941 35411 4555 800 81338 67,70

Source : MAAH, DGRE, Résultats INO 2016, DGDT 2018

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EQUIPE DE REDACTION DU RAPPORT DE L’ETUDE

No Structures Nom Prénom(s) Contact d’ordr e 1 CAB/MDA KOHOUN S. Norbert 70327518 T 2 DGDT BASSOLE Martial Wilfried 70254612 3 DGDT YARGA/OUEDRAOGO Monique B. 70294313 4 DGDT TRAORE/NAYAGA S. Evelyne 70222426 5 DGDT SERE Seydou 70945840 6 DGDT WANGRE Innocent 70094121 7 DGDT TALL Abdoulaye 70365910 8 DGDT CISSE Aboubakar 72725902 9 DGDT BAYALA Dieudonné 76697291 10 DGDT KAFANDO Désiré 70638666 11 DGDT TOE Magloire 76686380 12 DGDT ZONGO Joseph 76557936 13 DGDT MANDE Gaétan 70123527 14 DGDT SAWADOGO W Olivier 71665350 15 DGDT BIRBA Haidara 61610157 16 DGDT PARE L. M. Hannah 61431896 Carol 17 DGDT TRAORE Yaya 70390740 18 DGDT TRAORE Moussa 70590728 19 DGDT SAVADOGO Désiré 70574060 20 DGDT ZOUMBARA Dénis 71485436 21 DGDT DRABO Baba 70530177 22 DGDT LANKOANDE Clément 70050520 23 DGDT OUATTARA/SAWADO Mariam 78690275 GO 24 DGDT SILGA M. P. Valentine 71551055 25 DGDT ZONGO Eric 70127733 26 PADEL KOANDA W. P. Bérenger 70573175 27 DGDT ZEBA Abdoulaye 78627464 STD BMH 28 DREP OUATTARA Arouna 70311797 29 DREP DIANDA Zakaria 70777570 30 DREP OUOBA Jérémie 78852812 31 DR- OUEDRAOGO Issaka 70327518 INSD/HBS 32 DRFSNFA GUIRA Mamadou 70485516 H/BMH 33 DREPPNF/ TRAORE Richard 70562533 BMH 34 DREA/BM GOUEM Oumar Hamed 70665780 H

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35 Ant.R/PAD SIMIA Lassina 70895559 EL 36 Ant.R/PAD KONE Clarisse 61352542 EL 37 DREENCC KAM Sami Basile 71706185 /BMH 38 DRRAH/B TRAORE Cléophas 70268445 MH 39 DRS/BMH BAILLOU Boureima 70173394 40 DRAAH/B ZERNE Daouda 70186828 MH 41 DREPS/BM NAGABILA Halidou 70274033 H POINTS FOCAUX 42 53 points focaux des communes de la région de la Boucle du Mouhoun

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