Le Premier Amour De Louis Xiv

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Le Premier Amour De Louis Xiv LE PREMIER AMOUR DE LOUIS XIV PREMIERE PARTIE MAZARIN, SUCCESSEUR DE RICHELIEU RMAND Duplessis, cardinal de Richelieu, se sentant mourir, passe en revue l'œuvre accomplie en dix-huit ans, de 1624 A où il prit le pouvoir à ce 2 décembre 1642 où il agonise sur son lit de condamné. Il attend la suprême visite de Louis XIII, qu'il a toujours respecté et qui, de son côté, l'esti­ mant sans l'aimer et soucieux avant tout de l'intérêt du royaume, l'a toujours couvert de l'autorité royale responsable, même contre sa mère Marie de Médicis. Dans quel état va-t-il laisser la France, cette France qu'Henri IV, mettant fin aux atroces guerres de religion, avait commencé d'unifier et qui, dans sa versalité coutumière, était retombée dans ses erreurs et ses divisions presqu'aussitôt après l'assassinat de l'un de ses plus grands rois ? Le protestantisme, devenu parti politique et allié de l'Angleterre, menaçait de couper le pays en deux : il l'avait écrasé à La Rochelle et avec lui l'Anglais Buckingham échoué devant l'île de Ré. La haute aristocratie, dont il avait pu mesurer les fautes avec la domination d'un duc de Luynes, expert à dresser les faucons et non à conduire les hommes, avec les intrigues persistantes d'un duc d'Orléans toujours prêt à comploter, quitte à lâcher ses complices, refusait d'observer les lois communes et de s'incliner devant la monarchie sans rece­ voir d'elle un partage des honneurs et des charges publiques : 1 4 REVUE DES DEUX MONDES il n'avait pas hésité à frapper un Montmorency, un Cinq-Mars, un de Thou, sachant bien que le châtiment des puissants porte en soi la vertu de l'exemple. « Les petites têtes ne font pas d'ombre », avait-il dit. Le troupeau est docile quand les mau­ vais bergers n'y sont plus. Un pays ne vit pas dans les factions et le permanent danger extérieur ne suffisait-il donc pas à la France ? Ce danger venait alors de l'Empire d'Autriche qui pré­ tendait gouverner l'Europe. Richelieu avait eu la patience de laisser s'épuiser les victoires de Tilly et de Wallenstein et de n'intervenir qu'à son heure dans la guerre de Trente ans où, s'alliant avec Gustave-Adolphe, roi de Suède, et les protestants d'Allemagne, — car sa politique ne visait pas la question reli­ gieuse, — il avait débarrassé des périls et des horreurs de l'in­ vasion les frontières de France pour plus d'un siècle et demi. Les trois buts qu'il s'était fixés ont été atteints, mais pour combien de temps ? L'Empire est toujours fort et toujours ambi­ tieux. Les grands seigneurs rongent leur frein. Le protestan­ tisme fait des prosélytes. Rien n'est jamais achevé dans la vie politique d'un peuple : les mêmes difficultés reparaissent sans cesse, et c'est pourquoi le gouvernement doit être continu et passer le flambeau d'un chef à l'autre sans rupture et sans heurt. Louis XIII qu'il a couvert, lui, de sa force intellectuelle et de sa volonté, est de santé précaire, malade, et ne lui sur­ vivra pas longtemps. Le pouvoir passera alors à l'enfant royal, né presque miraculeusement quatre ans auparavant, le futur Louis XIV et la régence sera confiée à cette Anne d'Autriche qu'il a humiliée en écartant le beau duc de Buckingham qu'en toute innocence elle avait admiré et peut-être aimé. Les femmes ? il aurait désiré de les attirer, de les séduire, connaissant l'in­ fluence de leurs charmes et comment elles manœuvrent les hommes, et cependant il avait été amené à adopter vis-à-vis d'elles la manière impitoyable dont il usait avec les grands sei­ gneurs : impitoyable avec la Reine-Mère, Marie de Médicis à qui, pourtant, il devait sa fortune puisqu'elle l'avait appelé, et même son chapeau de cardinal ; impitoyable pour la princesse de Guéménée qui le suppliait d'épargner son amant le duc de Montmorency, pour Mlle de La Fayette dont Louis XIII s'était amouraché. Oui, vraiment il avait, au nom du roi régné par la terreur. La haine, sans cesse, rodait autour de lui, et jusqu'au bord de ce lit où il agonisait, avec la soixantaine, épuisé par LE PREMIER AMOUR DE LOUIS XIV 5 un surmenage de jour et de nuit malgré les cruelles douleurs d'un mal implacable, tandis que tant « de bons Français dor­ maient tranquilles à l'ombre de ses veilles ». Son testament politique a été rédigé avec une lucidité qui en ferait un modèle pour tous les hommes d'Etat à venir. N'y a-t-il pas inscrit ce jugement véridique sur le peuple français : « Si notre inconstance naturelle nous jette souvent en des préci­ pices effroyables, notre légèreté même ne nous permet pas d'y rester et elle nous en tire avec une telle promptitude que nos ennemis, ne pouvant prendre une juste mesure de variétés si fréquentes, n'ont pas le loisir de les mettre à profit » ? Il a regardé la mort en face et s'y est préparé avec une ferveur reli­ gieuse revenue. Quand Louis XIII entre dans sa chambre et s'approche de lui, le cardinal se redresse encore pour saluer le roi. Il n'est plus le Richelieu du portrait de Philippe de Cham- paigne, doit et majestueux, fier et dominateur, ensemble homme d'Eglise et homme d'épée, homme de cour et homme de guerre, autoritaire et diplomate. Le visage émacié a déjà le masque mortuaire. Seuls, les yeux ont gardé leur regard péné­ trant. -— Sire, dit-il d'une voix restée distincte, voici le dernier adieu. En prenant congé de Votre Majesté, j'ai la consolation de laisser son royaume plus puissant qu'il n'a jamais été et nos ennemis abattus... C'est le passé. Il ajoute pour l'avenir : — Le conseil de Votre Majesté est composé de personnes capables de la servir : elle fera sagement de les retenir auprès d'elle... Combien sont-elles, ces personnes capables de bien servir le Roi ? Richelieu ne sait-il pas par expérience qu'il faut à la France un seul maître, roi ou ministre et que la pluralité de direction engendre l'incertitude quand ce n'est pas la lutte de rivalités contradictoires ? Il a commencé par en citer plusieurs, pour amener Louis XIII à en choisir un seul, celui que lui-même a désigné, celui qu'il a découvert, façonné, formé, dont il a fait l'héritier de son esprit et le confident de ses desseins, celui qui sera son successeur : Mazarin. Le roi est sorti de la chambre dans la tristesse et le deuil. Jamais il n'a mieux compris tout ce que le royaume de France et lui-même doivent à ce mourant dont il se jure de respecter 6 REVUE DES DEUX MONDES les dernières volontés. 11 ne reverra pas le cardinal. Celui-ci, le 3 décembre, demande à recevoir solennellement l'Extrême- Onction dont il règle lui-même la cérémonie, et le lendemain, quatre décembre, il expire doucement. # * * Qui donc était ce Mazarin à qui Richelieu passait le flambeau ? A l'impopularité de son prédécesseur, impopularité que la France réserve volontiers à ceux qui la gouvernent rudement et sans la flatter, il allait sans retard en ajouter une autre, celle d'être un étranger et de prétendre s'imposer à la plus ancienne aristocratie comme au peuple le plus susceptible et le plus méfiant ! Depuis l'expédition de Charles VIII dans le royaume de Naples, les rapports de la France et de l'Italie étaient devenus fréquents, mais ils avaient peu à peu changé de nature. François 1er avait appelé à lui un Léonard de Vinci, un Benvenuto Cellini. Puis les Médicis de Florence avaient donné deux reines : Catherine qui, pendant ses régences, sous Fran­ çois II et Charles IX, se révéla excellente élève de Machiavel, et Marie, la femme d'Henri IV qui, régente au début du règne de Louis XIII, avait renvoyé Sully pour appeller son triste compa­ triote Concini, qui découvrit en effet Richelieu et voulut ensuite le renvoyer à son tour, mais ce fut lui qui l'exila à Compiègne. Toutes deux avaient développé le goût des arts, invité des artistes, architectes, peintres, sculpteurs, mais une troupe d'aventuriers avait à leur suite envahi cette France qui dans la paix défend si mal ses frontières. Pour se faire une idée de leurs appétits, de leur désinvolture et de leur sans-gêne, il faut ouvrir les Mémoires d'un certain Primi Visconti qui peint cet arrivage d'outre-monts avec une verve incomparable. Sans doute ces Mémoires sont-ils postérieurs à la carrière de Mazarin et se rapportent-ils à la période la plus brillante du règne de Louis XIV, mais c'est bien le même monde d'intrigants et de détrousseurs de grands ou petits chemins. Les mœurs de la Cour n'étaient pas sévères. Le cardinal Maldacchini, quand il vint en France pour la première fois, s'émerveilla de leur faci­ lité qui lui rappelaient son pays et s'écria : « Oh ! quelle coca­ gne ! Quelle cocagne ! » C'était alors une invasion de métèques experts à tous les jeux, prêts à tous les pillages et faisant de LE PREMIER AMOUR DE LOUIS XIV 7 l'amour un moyen de fortune. L'armature de cette société, à en croire Primi Visconti, c'est déjà l'argent. On s'en procure par toutes sortes de tours, rarement honnêtes. Tous ces étrangers profitent de l'hospitalité de la France pour la dépouiller d'abord et j>our l'avilir ensuite dans leurs écrits.
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