SCoT

Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération bisontine

Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération bisontine

Rapport de présentation

Approbation du projet

Document approuvé par le comité syndical du SMSCoT le 14 décembre 2011 Le mot du P résident du SM SCoT

E n un demi- siè cle, la phy sionomie de notre territoire s’ est profondément transformée sous l’ effet conj ugué d’ une croissance démographiq ue constante, d’une augmentation de la mobilité, d’une évolution des modes de vie qui au final dessinent un territoire du vécu de plus en plus large et dispersé.

C’ est auj ourd’ hui q ue se j oue l’ avenir de notre territoire et les enj eux q ui l’ attendent sont nombreux : construire de nouveaux logements permettant de répondre aux besoins de plus en plus diversifiés, accueillir les entreprises créatrices d’emplois, préserver la richesse des milieux naturels et le dy namisme des espaces agricoles, accroî tre la mobilité pour des déplacements facilités tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre sont autant de défis qu’il nous faut savoir gérer dans le temps et faire cohabiter harmonieusement sur notre territoire. E t c’ est bien là toute la raison d’ être du Schéma de Cohérence Territoriale.

R éunies au sein d’ un Sy ndicat mixte, cinq Communautés de Communes et une Communauté d’ agglomération représentant 1 3 3 communes q ui composent le territoire du SCoT ont souhaité dè s 2 0 0 3 se lancer dans l’ aventure du SCoT avec pour ambition de se doter d’ un référentiel partagé pour conduire le développement du territoire aux différentes échelles, q u’ elles soient communales, intercommunales, voire inter- communautaires.

La réflexion fut longue, complexe mais toujours constructive. Elle nous a permis d’apprendre à nous connaître et nous apprécier dans notre diversité. Cette réflexion nous a conduit à nous doter d’une vision commune du territoire à l’horizon des 25 prochaines années, fondée sur trois grandes valeurs :

• la solidarité q ui doit permettre à chacun de trouver sa place et de s’ épanouir, • les q ualités d’ un développement q ui soit véritablement durable, • l’ innovation q ui constitue le gage d’ une anticipation et d’ une capacité permanente à s’ adapter aux évolutions de la société.

Au lendemain de la promulgation de la loi Grenelle 2 qui réaffirme le rôle du SCoT comme étant l’échelle pertinente de planification, nous avons souhaité, sans remettre en cause les fruits de notre longue démarche, nous inscrire dè s à présent dans la perspective des évolutions à venir et adopter un développement résolument plus responsable. C’ est pourq uoi le SCoT q ui fut l’ occasion d’ une concertation permanente avec la société civile, a été conçu dans le souci permanent d’une mise en œuvre efficace et responsabilisant l’ensemble des acteurs de l’ aménagement.

J e tiens sincè rement à remercier les élus pour leur investissement dans cette démarche, leur compréhension et leur disponibilité, ainsi q ue les services q ui nous ont accompagné et q ui seront encore largement mis à contribution dans les temps à venir.

J ’ invite chacun d’ entre vous à lire et s’ approprier ce document car il marq ue l’ avè nement d’ une nouvelle faç on de penser, concevoir et aménager durablement notre territoire commun.

1

Le Président du SM SCoT R ay mond R E Y LE M aire de Chalez eule Le territoire du SCoT de l’ ag g lomération b isontine

2 3 Le mot du P résident du SM SCoT 1

Le territoire du SCoT de l’ ag g lomération b isontine 2

Q u’ est- ce q u’ un SCoT ? 2 3

Article L1 1 0 du Code de l’ urbanisme 2 3 Article L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme 2 3 E xtrait de l’ article L1 2 2 - 1 du Code de l’ urbanisme 2 4 Composition du dossier 2 4 Cohérence des politiq ues publiq ues et compatibilité 2 5

Comment f onctionne le SCoT de l’ ag g lomération b isontine 2 7

Huit ans pour construire le territoire de demain 2 7 Q ue se passe- t- il une fois le SCoT approuvé ? 2 8

D iag nostic de territoire 2 9

I - Le rayonnement de B esanç on, cap itale rég ionale 3 1

1 / Le rayonnement territorial 3 1

Une capitale régionale, maillon d’ un chapelet urbain 3 2 Un avenir associatif pour une reconnaissance à l’ échelle européenne 3 3 Une ville centre de taille importante et de nombreuses petites communes rurales 3 4 Un pay sage institutionnel de proximité à considérer 3 5

2 / Le rayonnement économiq ue 3 6 5 Une économie solide 3 6 Une volonté affichée avec les pôles de compétitivité et la Métropole Rhin-Rhône 36 Des relations avec les villes limitrophes q ui dépassent le cadre économiq ue 3 7 Une agriculture q ui participe au ray onnement du territoire 3 7 3 / L’ accessib ilité au territoire 3 8

Une accessibilité ferroviaire intéressante 3 8 Un réseau ferré en pleine mutation 3 8 Un renforcement à plus long terme 3 9 Une accessibilité routiè re performante 4 0 Des accè s routier en cours de structuration 4 1 Une accessibilité moy enne aux grandes infrastructures aéroportuaires 4 1

4 / Le tourisme, le p atrimoine et l’ of f re culturelle 4 3

Une région disposant de réelles potentialités 4 3 Des hébergements touristiq ues tournés prioritairement vers le milieu de gamme 4 4 Une offre culturelle notable 4 4 Une volonté de rayonner avec l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco 4 5

5 / Les g rands éq uip ements structurants 4 7

Un enseignement supérieur de q ualité, localisé maj oritairement à B esanço n 4 7 Une université attractive 4 7 Des éq uipements de santé de pointe 4 9 Des éq uipements sportifs nécessaires à la capitale régionale 4 9

6 / Synth è se 5 0

7 / P rincip aux enj eux relatif s au rayonnement de B esanç on 5 1

II - U n cadre de v ie de q ualité q ui rép ond aux attentes des p op ulations 5 2

1 / La rép artition et l’ év olution de la p op ulation 5 2

Une évolution démographique positive 52 Un territoire au développement centripète 52 Un accueil des gens du voyage organisé dans l’agglomération bisontine 53 6 Les raisons des évolutions démographiques contrastées 53 L’arrivée progressive dans le grand âge de générations issues du baby boom 54 Une offre de garde de la petite enfance qui se diversifie 55 2 / La rép artition et l’ év olution du log ement 5 6

Les composantes du parc de logements 56 La situation du logement est contrastée entre la ville centre et ses communes périphériques 57 Des besoins en logements sociaux pour les ménages les plus modestes 58 Une concentration du parc locatif public à Besançon 58

3 / Les incidences d’ un étalement urb ain non g éré 6 1

Un besoin touj ours plus fort en logements 6 1 Une consommation fonciè re plus importante 6 1 Une raréfaction des espaces agricoles 6 2 Des disparités sociales 6 2

4/ L’emploi et le niveau de qualification 63

Une concentration des emplois à B esanço n 6 3 Des emplois privés répartis dans un réseau dense de PM E 6 3 Un secteur public centralisé à B esanço n 6 4 Un bon niveau de formation mais des passerelles à conforter entre l’ éducation et l’ entreprise 6 5 Le profil type du demandeur d’emploi 65

5 / L’ org anisation des z ones d’ activ ités 6 7

Un desserrement des activités du centre vers la périphérie 6 7 Les stratégies de développement économiq ue des E PCI 6 7 Les principaux atouts et handicaps des z ones d’ activités 6 7 Les besoins exprimés par les entreprises en matiè re de Z AE 6 9

6 / L’ armature en commerces et serv ices 7 1

Un maillage commercial globalement limité et faiblement hierarchisé pour les achats q uotidiens et hebdomadaires 7 1 Des éq uipements commerciaux de proximité limités en volume et en fonctions 7 1 Une vitalité commerciale entretenue en cœ ur d’ agglomération 7 1 Les centres commerciaux, une répartition géographique significative de l’offre par secteurs 73

7 / Les étab lissements scolaires, les réseaux associatif s et de loisirs 7 5 7 E n dehors de B esanço n, une organisation scolaire de ty pe rural 7 5 Une amorce de mise en réseau des éq uipements d’ éducation et de sports et loisirs 7 5 Un réseau associatif présent dans le SCoT 7 5 8 / La couv erture numériq ue du territoire 7 7

Le numériq ue, un investissement sur l’ avenir 7 7 Vers une couverture de l’ensemble des communes du SCoT 77

9 / Le réseau routier et la circulation 7 9

Un maillage routier centripè te en direction de B esanço n 7 9 Des entrées de ville saturées 7 9 Des flux en augmentation 81

1 0 / Les dép lacements domicile- trav ail 8 2

Une ville centre où se concentre la maj eure partie des déplacements domicile- travail 8 2 L’ automobile, mode de déplacement dominant 8 2

1 1 / Les dép lacements automob iles et le stationnement 8 3

La voiture est le mode de transport le plus utilisé pour tout ty pe de déplacement 8 3 Une réponse partielle à la demande 8 3 Une offre en stationnement à B esanço n largement dimensionnée 8 4 Le stationnement dans les z ones d’ activités et les z ones commerciales 8 5

1 2 / Les modes de dép lacements alternatif s à la v oiture 8 7

Un réseau de transports en commun trè s dense en ville 8 7 Un réseau amélioré en agglomération 8 7 Un réseau moins performant hors du G rand B esanço n 8 7 Les autres modes alternatifs 8 8

1 3 / L’ intermodalité et les transp orts de march andises 8 9

La complémentarité des modes et l’ intermodalité 8 9 Vers un report modal 91 Le transit et les flux de marchandises 91

1 4 / Les esp aces d’ aménités 9 3

8 Une proximité à la nature et aux espaces de récréation 9 3 Une offre urbaine en espaces verts moins développée 9 3 1 5 / Les f ormes urb aines à B esanç on et dans les v illag es 9 4

La ville centre 9 4 Le village dans son site 9 5 La structure villageoise 9 6 L’ architecture 9 9

1 7 / Synth è se 1 0 0

1 8 / P rincip aux enj eux relatif s au cadre de v ie 1 0 1

Etat initial de l’ env ironnement 1 0 5

I - P réamb ule 1 0 7

L’ environnement, une thématiq ue devenue nécessité 1 0 7 Q uatre entrées pour un territoire 1 0 7

II - L’ énerg ie 1 0 9

L’effet de serre : définition 110 1 / L’ imp act des activ ités h umaines sur l’ ef f et de serre 1 1 1

Les conséq uences des gaz à effet de serre (G E S) sur le climat 1 1 1 Les conséq uences maj eures des gaz à effet de serre 1 1 1 Une récente prise en compte du phénomè ne 1 1 3 Le G renelle de l’ environnement 1 1 3 2 / L’ énerg ie et la sob riété énerg étiq ue 1 1 5

Production, consommation et maî trise de la demande d’ énergie 1 1 5 M aî trise de l’ énergie dans la construction 1 1 6 Urbanisme et transport 1 1 6 9 Politiq ues et actions publiq ues 1 1 7 Un premier bilan énergétiq ue territorial à l’ échelle de la communauté d’ agglomération du G rand B esanço n 1 1 8 La sobriété énergétique dans la planification et l’urbanisme 121 3 / Les déch ets et leur v alorisation 1 2 3

La collecte et le traitement des déchets dans le SCoT 1 2 3 Les déchets spécifiques 125 Q uelle politiq ue des déchets pour demain ? 1 2 6 4 / Synth è se 1 2 7

5 / P rincip aux enj eux relatif s à l’ énerg ie 1 2 8

III - Les ressources naturelles et leurs p ollutions 1 2 9

1 / Les émissions p olluantes et la q ualité de l’ air 1 3 0

Définition et effets des polluants 130 Les sources d’ émissions polluantes 1 3 1 Les principaux secteurs de pollution 1 3 2 Les autres secteurs de pollution 1 3 3 La q ualité de l’ air à B esanço n depuis 2 0 0 6 1 3 5 Les actions régionales visant à une meilleure q ualité de l’ air 1 3 7 2 / La ressource en eau 1 3 9

L’ approvisionnement en eau 1 3 9 Anticiper la ressource en eau 1 4 0 Des réglementations 1 4 0 La gestion de l’ eau 1 4 1 Un milieu k arstiq ue sensible 1 4 1 Une sensibilité aux biocides anthropiq ues 1 4 3 La q ualité des plans d’ eau 1 4 3 3 / L’ assainissement 1 4 5

Les z onages d’ assainissement 1 4 5 Capacité des stations 1 4 5 R ej ets des stations 1 4 7 1 0 G estion des eaux pluviales 1 4 7 G estion des boues d’ assainissement 1 4 7 L’ assainissement : et demain ? 1 4 7 La consommation des sols et des sous- sols 1 4 9 Artificialisation des sols et de l’environnement 149 Périurbanisation et consommation fonciè re 1 4 9 Les documents d’urbanisme, outils de planification 151 Consommation des sous-sols 151 4 / La p ollution des sols et des sous- sols 1 5 3 Sites abandonnés, potentiellement pollués 153 Sites et sols pollués (les sites BASOL) 153 Le registre français des émissions polluantes 155 L’inventaire des décharges 155 5 / Synth è se 1 5 6

6 / P rincip aux enj eux relatif s aux ressources naturelles et leurs p ollutions 1 5 6

IV - Le cadre de v ie 1 5 9

1 / Le p aysag e 1 6 1 Q uatre entités remarq uables dans le SCoT 1 6 1 Des particularités, des points de repè res 1 6 2 2 / Le p aysag e b â ti et les sites 1 6 3

Un patrimoine bâ ti et des pay sages riches, grandement protégés 1 6 3 Un patrimoine archéologiq ue encadré 1 6 3 Un patrimoine ordinaire remarq uable à préserver 1 6 5 3 / Les entrées d’ ag g lomération 1 6 7

E nj eux autour des entrées d’ agglomération et des axes de transit 1 6 7 Particularités du SCoT 1 6 7 Impact de l’affichage publicitaire en zone dense 167 I mpact pay sager hors agglomération 1 6 7 4 / Les esp aces d’ aménités 1 6 9 L’ E urovéloroute 6 , un axe fort dans la vallée du Doubs 1 6 9 1 1 Un tourisme fluvial non négligeable 169 Une proximité à la nature et aux espaces de récréation 1 6 9 B esanço n : statut de « ville verte » 1 7 0 Le SCoT dispose de deux aérodromes et de nombreux éq uipements sportifs 1 7 1 5 / Les esp aces ag ricoles 1 7 2

Des espaces agricoles en net recul 1 7 2 Des évolutions différenciées selon les territoires 1 7 2 Un territoire engagé dans des démarches agricoles durables 1 7 3 Le développement de l’ agriculture de proximité 1 7 4 Des pollutions et des nuisances 1 7 4 Les filières en circuits courts 175 6 / Le milieu f orestier 1 7 7

Principaux ty pes de peuplements 1 7 7 Principaux habitats forestiers 1 7 7 M ilieu forestier et ressource économiq ue 1 7 8 7 / Le milieu aq uatiq ue 1 7 9

Deux riviè res pour un territoire 1 7 9 Un réseau hy drographiq ue dense 1 7 9 Un réseau j alonné de z ones humides 1 7 9 Un réseau également j alonné de ripisy lves 1 8 1 M ilieu aq uatiq ue et tourisme récréatif 1 8 1 8/ Les richesses floristiques 183

F lore et milieu forestier 1 8 3 F lore et milieu humide 1 8 3 F lore et pelouses sè ches 1 8 4 F lore et milieu agricole 1 8 4 F lore invasive 1 8 4 9 / Les rich esses f aunistiq ues 1 8 5

F aune et milieu agricole 1 8 5 F aune et milieu forestier 1 8 5 F aune et pelouses sè ches 1 8 6 F aune et milieu rocheux 1 8 6 1 2 F aune et z ones humides 1 8 7 F aune et espè ces invasives 1 8 7 1 0 / Les milieux remarq uab les 1 8 9

Les forêts de pentes 1 8 9 Les pelouses sè ches 1 8 9 Les z ones humides 1 8 9 Les ripisy lves 1 9 0 1 1 / Les p érimè tres naturalistes 1 9 1

Les périmè tres d’ inventaires 1 9 1 Les périmè tres concertés : le réseau N atura 2 0 0 0 1 9 1 Les protections réglementaires 1 9 4 Le schéma départemental des espaces naturels sensibles (SDE N S) 1 9 5 1 2 / Les continuités écolog iq ues 1 9 7

1 3 / Synth è se 1 9 8

1 4 / P rincip aux enj eux relatif s au cadre de v ie 1 9 8

V - Les risq ues et les nuisances 1 9 9

1 / Introduction 1 9 9

2 / Les risq ues naturels 2 0 1

E tat des lieux des risq ues dans le SCoT 2 0 1 Les communes cumulant plusieurs risq ues naturels 2 0 1 Le risq ue d’ inondation 2 0 3 Le risq ue de mouvement de terrain 2 0 4 Les risq ues diffus 2 0 6 3 / Les risq ues tech nolog iq ues 2 0 7

Le transport de matiè res dangereuses 2 0 7 Le risq ue industriel 2 0 7 1 3 4 / Les nuisances sonores 2 1 1

Classement des infrastructures 2 1 1 I mpacts des nuisances et z ones blanches 2 1 1 Politiq ues et actions publiq ues 2 1 1 Les nuisances de voisinage 2 1 1 5 / Les z ones accidentog è nes 2 1 3

Les z ones d’ accumulation d’ accidents 2 1 3 La répartition des accidents 2 1 3 Les itinéraires de transports exceptionnels 2 1 3 6 / Synth è se 2 1 4

7 / P rincip aux enj eux relatif s aux risq ues et aux nuisances 2 1 4

V I - A nnexes 2 1 5

V II - B ib liog rap h ie 2 3 9

P rév isions et justifications des choix 243

I - P rév isions et b esoins 2 4 5

Les prévisions économiq ues 2 4 5 Les prévisions démographiq ues 2 4 5 Les besoins en matiè re d’ habitat et d’ éq uilibre social de l’ habitat 2 4 6 Les besoins en matiè re d’ aménagement de l’ espace 2 4 7 Les besoins en matiè re d’ agriculture 2 4 7

1 4 Les prévisions en matiè re d’ environnement 2 4 7 Les besoins répertoriés en matiè re de transport et de déplacements 2 4 8 II- Justifications des choix retenus 249

O rganiser le développement résidentiel à l’ échelle des 1 3 3 communes 2 4 9 Favoriser la mixité sociale 250 Organiser l’accueil des activités économiques et commerciales 250 Assurer un développement urbain économe de l’espace 252 Préserver les espaces naturels, entretenir la qualité des paysages et conforter l’agriculture 253 Assurer un développement respectueux de l’ environnement en développant les transports collectifs et l’ utilisation des modes doux 254 Gérer les ressources et les risques 254 Justification des choix au regard de l’environnement : voir chapitre « évaluation stratégique environnementale » 255

Illustration de certains p rincip es d’ aménag ement et des densités p réconisées p ar le SCoT 2 5 7

I - P aysag es et p rincip es d’ aménag ement naturel et ag ricole 2 5 8

Transition entre parties basses urbanisées et parties sommitales inconstructibles 258 Urbanisation des pentes et parties sommitales dans le respect de la topographie 258 Morcellement et enclavement d’un espace agricole 259 Exemples de mesures visant à minimiser l’impact des ouvertures à l’urbanisation sur l’activité agricole 259

II - A p p roch e d’ aménag ement et d’ urb anisation 2 6 0

Coupure à l’ urbanisation entre deux communes 2 6 0 Aménagements autour des gares 2 6 1 Trame verte en milieu urbain 2 6 1 G érer et récupérer les eaux pluviales 2 6 2 G reffe urbaine et mitage 2 6 4 Urbanisation des dents creuses plutôt qu’urbanisation en extensif 264 Epaississement urbain plutôt qu’étalement urbain 265 Prise en compte de la densité moy enne de logements produits à la commune 2 6 6 15 La place des modes doux dans le traitement de l’ espace public 2 6 8 Proj et d’ ensemble 2 7 0 Densités par opération : les principes de base et q uelq ues exemples 2 7 1 Densités par opération : q uelq ues exemples 2 7 2 É v aluation stratég iq ue env ironnementale 2 7 5

A p p orts de la démarch e d’ év aluation env ironnementale 2 7 6

I - Introduction 2 7 7

1 / Contenu du p résent rap p ort d’ év aluation stratég iq ue env ironnementale 2 7 7

2 / M éth ode utilisée 2 7 7

R apport d’ évaluation environnementale 2 7 8 Qualification des mesures proposées 278 E valuation des effets du SCoT 2 7 8

3 / Limites de la méth ode 2 7 9

II - Exp lication des ch oix retenus p ar le SCoT au reg ard des ob j ectif s de p rotection de l’ env ironnement 2 8 0

1 / P résentation des g rands p rincip es du SCoT en f av eur de l’ env ironnement et du dév elop p ement durab le 2 8 0

2 / P résentation de l’ év olution p rob ab le de l’ état de l’ env ironnement en l’ ab sence de SCoT (scénario dit « au fil de l’eau ») 280

3 / P résentation des raisons p our lesq uelles le p roj et a été retenu p armi d’ autres p artis d’ aménag ement env isag és du p oint de v ue de la p rotection de l’ env ironnement 2 8 5

1 6 R appel sur l’ évolution du contexte 2 8 5 E volution du document 2 8 5 III - A rticulation du SCoT av ec les autres documents d’ urb anisme, p lans et p rog rammes 2 8 6

1 / Sch émas, p lans et p rog rammes av ec lesq uels le SCoT doit ê tre comp atib le 2 8 6

Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rhône Méditerranée (SDAGE) 2010-2015 286 Schéma d’ Aménagement et de G estion des E aux Haut- Doubs/ Haute Loue, 2 0 0 2 2 8 8

2 / Sch émas, p lans et p rog rammes q ue le SCoT doit p rendre en considération 2 8 8

Schéma Régional pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire de Franche-Comté (SRADDT), 2005 288 Plan R égional pour la Q ualité de l’ Air de la F ranche- Comté (PR Q A), arrêté en 2 0 0 1 , révisé en 2 0 0 6 2 8 9 Plan Départemental d’ É limination des Déchets M énagers et Assimilés (PDE DM A) du Doubs élaboré en 1 9 9 7 , révisé en 2 0 0 2 2 8 9 Plan R égional d’ É limination des Déchets I ndustriels Spéciaux de F ranche- Comté (PR E DI S) élaboré en 1 9 9 7 2 8 9 Schéma Départemental des Carrières du Doubs approuvé en 1998, actualisé en 2005 290 SCoT limitrophes 2 9 0 Plans de Prévention des R isq ues (PPR ) 2 9 0 LE PDI R M * , le PDE SI ** et le PDI PR * * * 2 9 0

3 / Sch émas, p lans et p rog rammes q ui doiv ent ê tre comp atib les av ec le SCoT 2 9 1

Périmè tres d’ espaces agricoles et naturels périurbains 2 9 1

IV - A nalyse des incidences notab les p rév isib les de la mise en œ uv re du SCoT 2 9 2

1 / P résentation de la méth odolog ie retenue 2 9 2

2 / Enj eu p rioritaire n° 1 : La maî trise de l’ étalement urb ain et de la consommation d’ esp ace 2 9 3

R appel des enj eux 2 9 3 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 2 9 3 1 7 I ncidences positives du SCoT sur la consommation d’ espace 2 9 4 I ncidences négatives du SCoT sur la consommation d’ espace 2 9 5 M esures proposées 2 9 6 3 / Enj eu p rioritaire n° 2 : La p réserv ation de l’ inf rastructure v erte et b leue et du cadre de v ie 2 9 7

R appel des enj eux 2 9 7 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 2 9 7 I ncidences positives du SCoT sur la préservation de l’ infrastructure verte et bleue 2 9 8 I ncidences négatives du SCoT sur la préservation de l’ infrastructure verte et bleue 2 9 9 M esures proposées 3 0 0

4/ Enjeu prioritaire n°3 : La Maîtrise de la demande en Énergie (MDE) et des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) 301

R appel des enj eux 3 0 1 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 1 I ncidences positives du SCoT sur l’ énergie 3 0 2 I ncidences négatives du SCoT sur l’ énergie 3 0 3 M esures proposées 3 0 4

5 / Enj eu p rioritaire n° 4 : La maî trise des b esoins en dép lacements et la p réserv ation des nuisances induites : p ollutions de l’ air, nuisances sonores… 3 0 5

R appel des enj eux 3 0 5 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 5 I ncidences positives du SCoT sur la maî trise des déplacements 3 0 5 I ncidences négatives du SCoT sur la maî trise des déplacements 3 0 6

6 / Enj eu p rioritaire n° 5 : La f rag ilité de la ressource en eau 3 0 7

R appel des enj eux 3 0 7 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 7 I ncidences positives du SCoT sur la ressource en eau 3 0 7 I ncidences négatives du SCoT sur la ressource en eau 3 0 9 M esures proposées 3 0 9

1 8 7 / Enj eu maj eur n° 1 : La p rotection de l’ identité p aysag è re des v illag es, des z ones urb aines et des p aysag es de collines 3 1 0

R appel des enj eux 3 1 0 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 0 I ncidences positives du SCoT sur les pay sages 3 1 0 I ncidences négatives du SCoT sur les pay sages 3 1 1 M esures proposées 3 1 1

8 / Enj eu maj eur n° 2 : La p roduction de déch ets ménag ers 3 1 2

R appel des enj eux 3 1 2 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 2 Analy se des incidences positives du SCoT sur les déchets 3 1 2 Analy se des incidences négatives du SCoT sur les déchets 3 1 3 M esures proposées 3 1 3

9 / Enj eu maj eur n° 3 : La p rise en comp te des risq ues naturels et industriels 3 1 3

R appel des enj eux 3 1 3 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 3 I ncidences positives du SCoT sur les risq ues 3 1 4 I ncidences négatives du SCoT sur les risq ues 3 1 4 M esures proposées 3 1 4

1 0 / Sur et autour des z ones N atura 2 0 0 0 suscep tib les d’ ê tre imp actées p ar des z ones d’ urb anisation ou des aménag ements p rév us dans le SCoT 3 1 5

La prise en compte des sites N atura 2 0 0 0 par le SCoT 3 1 5 Q uelles incidences potentielles directes et indirectes sur les sites N atura 2 0 0 0 3 1 5 Présentation détaillée de chaq ue site 3 1 6 Conclusion 3 1 9

V - Indicateurs de suiv i des ef f ets du SCoT sur l’ env ironnement 3 2 0 1 9 V I - R ésumé non tech niq ue 3 2 4

1 / Cadre rè g lementaire et enj eu de l’ év aluation stratég iq ue env ironnementale 3 2 4

2/ Présentation du SCoT d’un point de vue environnemental et justification des ch oix retenus 3 2 4

3 / P rincip ales incidences résultant de la mise en œ uv re du SCoT 3 2 5

4 / M esures comp lémentaires p rop osées 3 2 6

5 / Indicateurs de suiv i 3 2 6

Sigles et définitions 32 7

I - Sig les 3 2 9

II - Définitions 3 3 2

2 0 21 22 Q u’ est- ce q u’ un SCoT ?

I nstitué par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SR U) 1° L’équilibre entre : du 1 3 décembre 2 0 0 0 , le SCoT est un document d’ urbanisme et de planification territoriale qui se substitue au précédent a) Le renouvellement urbain, le développement urbain schéma directeur. Plusieurs articles du code de l’ urbanisme maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la font référence à son contenu et aux obj ectifs recherchés. revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ;

b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation Article L1 1 0 du Code de l’ urbanisme des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;

Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant bâti remarquables ; dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, d’énergie, d’économiser les ressources fossiles, d’assurer la culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics protection des milieux naturels et des paysages, la préservation et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration des objectifs de répartition géographiquement équilibrée et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les des performances énergétiques, de développement des populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de communications électroniques, de diminution des obligations de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques déplacements et de développement des transports collectifs; harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace. Leur action 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise en matière d’urbanisme contribue à la lutte contre le changement de l’énergie et la production énergétique à partir de sources climatique et à l’adaptation à ce changement. renouvelables, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des Article L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. 2 3 Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : Introduction

E xtrait de l’ article L1 2 2 - 1 du Code de U n rap p ort de p résentation, q ui : l’ urbanisme 1 . expose le diagnostic du territoire ; 2 . décrit l’ articulation du schéma avec les autres documents (…) Pour mettre en œuvre le projet d’aménagement et de d’ urbanisme et les plans ou programmes avec lesq uels il doit développement durable retenu, ils fixent, dans le respect être compatible ou q u’ il doit prendre en considération ; des équilibres résultant des principes énoncés aux articles L. 3 . analy se l’ état initial de l’ environnement et les perspectives de 110 et L. 121-1, les orientations générales de l’organisation son évolution en exposant, notamment, les caractéristiq ues de l’espace et de la restructuration des espaces urbanisés et des z ones susceptibles d’ être touchées de maniè re notable déterminent les grands équilibres entre les espaces urbains et par la mise en œ uvre du schéma ; à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers. 4 . analy se les incidences notables prévisibles de la mise Ils apprécient les incidences prévisibles de ces orientations sur en oeuvre du schéma sur l’ environnement et expose les l’environnement. problè mes posés par l’ adoption du schéma sur la protection des z ones revêtant une importance particuliè re pour l’ environnement ; A ce titre, ils définissent notamment les objectifs relatifs à 5. expliq ue les choix retenus pour établir le proj et l’équilibre social de l’habitat et à la construction de logements d’ aménagement et de développement durable (PADD) et le sociaux, à l’équilibre entre l’urbanisation et la création de document d’ orientations générales (DO G ) et, le cas échéant, dessertes en transports collectifs, à l’équipement commercial les raisons pour lesq uelles des proj ets alternatifs ont été et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, à écartés, au regard notamment des obj ectifs de protection la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées de de l’ environnement établis au niveau international, ville et à la prévention des risques. communautaire ou national et les raisons qui justifient le Ils déterminent les espaces et sites naturels, agricoles ou choix opéré au regard des autres solutions envisagées ; urbains à protéger et peuvent en définir la localisation ou la 6 . présente les mesures envisagées pour éviter, réduire délimitation. et, si possible, compenser s’ il y a lieu, les conséq uences Ils peuvent définir les grands projets d’équipements et de dommageables de la mise en oeuvre du schéma sur services, en particulier de transport, nécessaires à la mise en l’ environnement et rappelle q ue le schéma fera l’ obj et d’ une œuvre de ces objectifs. Ils précisent les conditions permettant analy se des résultats de son application, notamment en ce de favoriser le développement de l’urbanisation prioritaire dans q ui concerne l’ environnement, au plus tard à l’ expiration les secteurs desservis par les transports collectifs. Ils peuvent, d’ un délai de six ans à compter de son approbation ; le cas échéant, subordonner l’ouverture à l’urbanisation de 7 . comprend un résumé non techniq ue des éléments précédents zones naturelles ou agricoles et les extensions urbaines à la et une description de la maniè re dont l’ évaluation a été création de dessertes en transports collectifs et à l’utilisation effectuée environnementale du proj et a été conduite ; préalable de terrains situés en zone urbanisée et desservis 8 . précise, le cas échéant, les principales phases de réalisation par les équipements. (…) envisagées.

U n p roj et d’ aménag ement et de dév elop p ement durab le Composition du dossier (PADD), qui fixe les objectifs des politiques publiques 2 4 d’ urbanisme en matiè re d’ habitat, de développement économiq ue, de loisirs, de déplacements des personnes et La composition du dossier du SCoT de l’ agglomération bisontine des marchandises, de stationnement des véhicules et de est régie par les articles L1 2 2 - 1 et R 1 2 2 - 1 , R 1 2 2 - 2 , R 1 2 2 - 2 - régulation du trafic automobile. 1 , R 1 2 2 - 3 du Code de l’ urbanisme. Ce dossier comprend trois parties disctinctes : Introduction

Un document d’orientations générales (DOG), qui fixe : L’ articulation des documents d’ urb anisme

1 . les orientations générales de l’ organisation de l’ espace et L'Etat de la restructuration des espaces urbanisés ; Directive Territoriale 2 . les espaces et sites naturels ou urbains à protéger dont il d'Aménagement (DTA) peut définir la localisation ou la délimitation ; 3 . les grands éq uilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers ; 4 . les obj ectifs relatifs, notamment : a. à l’ éq uilibre social de l’ habitat et à la construction de Syndicat mixte logements sociaux ; Schéma de Cohérence b. à la cohérence entre l’ urbanisation et la création de Territoriale (SCoT) dessertes en transports collectifs ; c. à l’ éq uipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces et aux autres activités économiq ues ; d. à la protection des pay sages, à la mise en valeur des Intercommunalité Intercommunalité Plan de Déplacements Programme Local entrées de ville ; Urbains (PDU) de l'Habitat (PLH) e. à la prévention des risq ues. 5. les conditions permettant de favoriser le développement de l’ urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs.

Commune Plan Local Cohérence des politiq ues publiq ues et d'Urbanisme (PLU) compatibilité Carte communale Liens de compatibilité : les orientations des documents Dans le respect des principes énoncés aux articles L1 1 0 et de rang supérieur doivent être L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme, le SCoT doit être compatible mises en oeuvre et interprétées dans le document de rang inférieur avec certains documents d’ urbanisme et rè gles issus du Code Les citoyens Permis de construire, de l’ urbanisme. I l doit également prendre en considération déclarations de travaux... certains proj ets ou programmes de l’ É tat et des collectivités locales.

Les documents et opérations q ui doivent être compatibles avec le SCoT sont définis dans les dispositions de l’article L122-1 Le principe de la compatibilité s’ interprè te comme l’ obligation du Code de l’ urbanisme, combinées avec celles des articles pour les documents ou autorisations de rang inférieur de mettre en oeuvre et de ne pas contredire les orientations du document R122- 1, R143-1 et R122-5 du même code, ainsi que des articles 25 L752-1, L752-2, L752-15 du Code du commerce, et enfin celles de rang supérieur. Ainsi, les PLU, les cartes communales ou de l’ article 3 6 - 1 de la Loi n° 7 3 - 1 1 9 3 du 2 7 décembre 1 9 7 3 les opérations d’ aménagements devront favoriser la mise en d’ orientation du commerce et de l’ artisanat. oeuvre des orientations générales du SCoT et en aucun cas les contredire ou les rendre inopérantes. Introduction

Les p érimè tres institutionnels et socio- économiq ues

Aire Urbaine

OllansOllans SCoT Unité Urbaine Flagey-Flagey- Rigneygney Rioz BBattenans-attenans- BlariansBlarians GermondansGermondans lles-es-Minneses Besançon Rigney CCendreyendrey RougemontotRougemontot Charcenne Baume- les-Dames CC de La Bussière Devecey Marchaux Roulans ValleroyValleroy RignosotRignosot LaLa tour-tour- RigneyRigney de-de-Scayay LLaa B Breteniretenière Recologne Thurey-le-MontThurey-le-Mont Bouclans Besançon Corcelle-Corcelle- Saône PalisePalise Villers-GrelotVillers-Grelot MonceyMoncey Miesloteslot Val-de-Val-de-Roulansulans

Saint-Vit Valdahon Haute-Saône VeniseVenise L'L'Ecouvotteouvotte Boussières CC du Val de la ChaudefontaineChaudefontaine LeLe PuyPuy BreconchauxBreconchaux Dame Blanche CChampouxhampoux Saint-HilaireSaint-Hilaire SechinSechin Ornans BonnayBonnay VieilleyVieilley VennansVennans Pouligney-Pouligney- CCussey-ussey- ChevrozChevroz Merey-Merey- Chatillon-Chatillon- Lusanssans ssur-ur- VieilleyVieilley Guyotteyotte RoulansRoulans ll''OgOgnonnon DeveceyDevecey MarchauxMarchaux Ougney-Ougney- SauvagneySauvagney DouvotDouvot GeneuilleGeneuille Eternoz BBraillansraillans TallenayTallenay LaisseyLaissey AmagneyAmagney DeluzDeluz AAuxon-uxon- Chatillon-Chatillon- DDammartin-ammartin- N Zone d’emploi DDessusessus le-Ducle-Duc EmagnyEmagny MoncleyMoncley Auxon-Auxon- lles-Templierses-Templiers 0 5 km NovillarsNovillars VaiVairre-e- DDessousessous le-le-Petittit Chevigney-Chevigney- Miserey-SalinesMiserey-Salines ThiseThise CChamplivehamplive sur-l'ognonsur-l'ognon Roche-lez-Roche-lez- ChaucenneChaucenne BeaupréBeaupré Vaire-ArcierVaire-Arcier GlamondansGlamondans Ruffey-le-Ruffey-le- PelouseyPelousey BesanBesançon OsseOsse Châteaueau VauchampsVauchamps RecologneRecologne Ecole-Ecole- Valentinlentin NoironteNoironte CC des Rives PireyPirey CChalèzehalèze Champvans-Champvans- CChalezeulehalezeule CC de Vaîte - de l’Ognon les-Moulinsles-Moulins NancrayNancray Pouilley-Pouilley- CA du Aigremont AudeuxAudeux GennesGennes FraneyFraney CChampagneyhampagney les-Vignesles-Vignes JallerangeJallerange PlaceyPlacey Grand Besançon BouclansBouclans CCourchaponourchapon BBurgilleurgille Mazerolles-Mazerolles- MontfauconMontfaucon le-le-Salinlin Serre-Serre- GonsansGonsans LavernayLavernay les-Sapinsles-Sapins LLee Moutherotoutherot Vaux-Vaux- les-Présles-Prés Coorcondrayrcondray FranoisFranois SaSaône LaLa Chevillotteevillotte EtrabonneEtrabonne Villers-Villers- Lantenne-Lantenne- Corcelles-Corcelles- Buzonzon MMorreorre FerrieresFerrieres Vertierertiere NNaisey-les-Grangesaisey-les-Granges ChemaudinChemaudin BeureBeure Mercey-Mercey- Ferrieres-Ferrieres- Pouilley-Pouilley- le-le-Grandand les-les-BoisBois FrancaisFrancais DDannemarie-annemarie- AAvanne-Aveneyvanne-Aveney MamirolleMamirolle sur-sur-Crête GrandfontaineGrandfontaine FontainFontain BBerthelangeerthelange LaLa VèzeVèze

ArguelArguel LeLe Gratterisatteris CC du Val Velesmes-Velesmes- RancenayRancenay EssartsEssarts Montferrand-Montferrand- LarnodLarnod Saint-Vitois le-Châteale-Château Saint-Saint-Vit Jura BBusyusy PugeyPugey TorpesTorpes RoutelleRoutelle ThoraiseThoraise

Vorges-Vorges- Roset-Roset-Fluansuans les-les-Pinsns BoussièresBoussières OsselleOsselle

Abbans-Abbans- Doubs DessousDessous Villars-Villars- Abbans-Abbans- 2 6 Saint-int- N DessusDessus Georgesorges

0 2,5 5 BByans-sur-yans-sur- DDoubsoubs Kilomètres Comment f onctionne le SCoT de l’ ag g lomération b isontine

J usq u’ à l’ approbation du SCoT, c’ est le Schéma directeur de Une fois approuvé, le SCoT s’ appliq uera donc à 1 3 3 l’ agglomération bisontine (SDAB ), approuvé en 2 0 0 2 , q ui communes, 203 351 habitants, et se substituera à l’actuel constitue le document en vigueur sur un territoire de 6 8 Schéma directeur. communes (Agglomération de Besançon, une partie du Val Saint-Vitois et une partie du Val de la Dame blanche). Le sy ndicat mixte du SCoT de l’ agglomération bisontine (SM SCoT) est chargé de l’ élaboration du SCoT, la démarche L’ expansion rapide de l’ aire urbaine de B esanço n et notamment a été lancée par une délibération en date du 2 3 mars le développement de l’ habitat en deuxiè me et troisiè me 2 0 0 4 . Le SM SCoT rassemble les élus de la communauté couronnes ont été pris en compte pour élaborer le périmè tre d’ agglomération du G rand B esanç on et des cinq communautés du SCoT. Aprè s de nombreux échanges avec les élus locaux, de communes. il a été décidé de réunir, au sein du SCoT de l’ agglomération bisontine, les territoires suivants :

• Communauté d’ agglomération du G rand B esanço n Huit ans pour construire le territoire de (59 communes, 175 299 habitants) ; demain • Communauté de communes de La B ussiè re (12 communes, 1 514 habitants) ; Dè s 2 0 0 3 , des prédiagnostics ont été réalisés en amont • Communauté de communes des R ives de l’ O gnon de la démarche sur le territoire des cinq communautés de (1 3 communes, 4 0 0 3 habitants) ; communes périphériq ues au G rand B esanç on. Ces documents ont permis d’ enrichir les connaissances acq uises grâ ce au • Communauté de communes de Vaîte-Aigremont SDAB et de conforter la délimitation du périmè tre du SCoT. (2 1 communes, 6 6 8 0 habitants) ; Le 2 3 mars 2 0 0 4 , les élus du Sy ndicat M ixte ont lancé • Communauté de communes du Val de la Dame Blanche officiellement le démarrage de la démarche du SCoT en (12 communes, 6 254 habitants) ; votant une délibération de prescription. Les élus ont alors souhaité la conception d’ un livre blanc faisant le point sur • Communauté de communes du Val Saint-Vitois les documents à prendre en compte pour l’ élaboration du (1 6 communes, 9 6 0 1 habitants). SCoT (proj et d’ agglomération, chartes des communautés de communes… ). Le livre blanc dresse également le bilan des L’ articulation des instances du SM SCoT politiq ues publiq ues menées localement.

L’ élaboration du diagnostic global du territoire a débuté en Comité syndical Pouvoir de 2 0 0 4 , il a constamment été mis à j our j usq u’ à l’ arrêt du 66 délégués décision SCoT et a été complété par une étude « infrastructure verte 2 7 Bureau Prépare la et bleue » . La rédaction de l’ état initial de l’ environnement, 18 membres décision réguliè rement mise à j our à l’ image du diagnostic du

Echanges territoire, a été lancée en 2005. Commissions Débat Introduction

Le proj et d’ aménagement et de développement durable Q ue se passe- t- il une fois le SCoT approuvé ? (PADD) du SCoT a fait l’ obj et de premiers débats en comité sy ndical du SM SCoT dè s le mois de j uin 2 0 0 6 . Suite aux élections de 2 0 0 8 , une nouvelle éq uipe d’ élus s’ est mise en Aprè s son approbation, le SCoT entre dans sa phase de mise place et a retravaillé sur une nouvelle version du PADD. Celui- en œ uvre, sous la responsabilité du sy ndicat mixte chargé ci a été débattu le 15 décembre 2009 lors d’une séance du de son élaboration. Le SCoT devient alors un outil au service Comité sy ndical entiè rement dédiée au PADD. La rédaction des élus et de l’ aménagement du territoire. I l fournit des du Document d’ orientations générales (DO G ), q ui comprend repè res pour la prise de décision. l’ ensemble des prescriptions permettant la mise en œ uvre du PADD, a débuté en j anvier 2 0 1 0 . Le SCoT n’est pas une démarche figée. Les documents pourront être actualisés pour s’ adapter aux évolutions du L’ élaboration d’ un Document d’ aménagement commercial territoire, dans le respect des grandes orientations. provisoire (DACO M ) a été lancée en avril 2 0 0 9 . Celui- ci a été La mise en oeuvre du SCoT devra également faire l’ obj et approuvé le 1 6 j uin 2 0 0 9 et mis à l’ enq uête publiq ue le 6 avril d’ une évaluation et d’ un suivi permanents pour s’ assurer de 2 0 1 0 . L’ évaluation environnementale, q ui mesure l’ impact du l’ application de ses obj ectifs et analy ser les écarts éventuels proj et sur l’ environnement, est réalisée en continu tout au entre les intentions et les réalisations. long de la rédaction du dossier SCoT par un bureau d’ études spécialisé. Le SM SCoT, assisté de l’ Agence d’ urbanisme de l’ agglomération de B esanç on (AudaB ), des autres partenaires locaux et des 2002 Approbation du SDAB services des collectivités, accompagnera les communes et les intercommunalités pour suivre et mettre en œ uvre le 2003 Validation du périmètre du SCoT SCoT : aide à la construction de leurs proj ets en s’ appuy ant Elaboration des prédiagnostics des Communautés de Communes sur les obj ectifs du SCoT, assistance dans l’ élaboration 2004 Elaboration du diagnostic global et du livre blanc de leur document d’ urbanisme... Un accompagnement Défintion des modalités de concertation avec la population sera également mis en place afin d’aider les collectivités à traduire les orientations du SCoT dans leurs politiq ues 2005 Rédaction de l’infrastructure verte et bleue et Etat Initial de l’Environnement intercommunales.

2006- 2007 Définition du premier Projet d'Aménagement et de À l’ issue des six ans suivant son approbation, le SCoT doit Développement Durable (PADD) obligatoirement être évalué. À défaut, il devient caduq ue. Le SM SCoT, avec le concours de l’ AudaB , a décidé de mettre 16 juin 2009 Approbation du Document d’aménagement commercial provisoire en place, dè s l’ approbation du proj et, des outils d’ évaluation 15 décembre 2009 Débat sur le PADD et de veille afin de mesurer en continu l’efficacité des orientations du SCoT sur le territoire et d’ en suivre plus 12 Juillet 2010 Grenelle 2 adopté par l’ Assemblée Nationale facilement les évolutions.

20 Octobre 2010 Arrêt du projet SCoT et bilan de la concertation Consultations et enquête publique sur le projet SCoT et avis des collectivités 2 8 Mi 2011 Approbation du SCoT

Mise en œuvre du projet Diagnostic de territoire D iag nostic de territoire

Les g randes dynamiq ues démog rap h iq ues

Ev olution totale de la p op ulation entre 1 9 9 9 et 2 0 0 6 ROYAUME-UNI supérieure à 1 0 %

de 5 à 1 0 %

de 2 à 5 %

BELGIQUE de 0 à 2 % Lille inférieure à 0 %

Amiens LUXEMBOURG Rouen ALLEMAGNE Metz Caen Strasbourg Châlons-en- Champagne Rennes

Orléans Nantes Besançon AUTRICHE

SUISSE Poitiers

Limoges Lyon Clermont- Ferrand ITALIE Bordeaux

Toulouse Montpellier Marseille

Bastia

3 0 0 100 ESPAGNE Kilomètres

Source : I N SE E R P 2 0 0 6 - 1 9 9 9 D iag nostic de territoire

I - Le rayonnement de B esanç on, cap itale rég ionale 1 / Le rayonnement territorial

Francfort

Depuis plusieurs décennies, le q uart nord- est de la F rance Nancy connait une croissance démographiq ue moindre q ue le Strasbourg reste du territoire national. E n effet, malgré un solde naturel excédentaire, cet espace subit une forte migration ALLEMAGNE de ses populations vers les régions métropolitaines de l’ arc atlantiq ue et du G rand Sud. Le raonnement et l’aire d’influence des territoires Par sa position au centre de l’ E urope, la F ranche- Comté est Freiburg un passage obligé des mouvements humains et économiq ues. La région, frontaliè re avec la Suisse, est aussi trè s proche de l’ Allemagne et de l’ I talie. Le SCoT de l’ agglomération bisontine bénéficie ainsi d’une situation privilégiée sur l’axe Mulhouse structurant européen R hin- R hô ne, voie de communication entre la M er du N ord et la M éditerranée, entre l’ E urope du Belfort Vesoul Bâle nord et l’ E urope du sud. Montbéliard

Le territoire bisontin, à l’ image de la région Alsace ou des Branche Ouest D67 bassins de Dij on et N ancy - M etz , connaî t une croissance Dijon Besançon démographiq ue soutenue, marq uant ainsi sa différence et son dy namisme au sein du q uart nord- est franç ais. Ainsi, Dole l’ aire urbaine de B esanç on a connu, entre 1 9 8 2 et 2 0 0 6 , une Neuchâtel croissance de plus de 1 9 % de sa population. Pontarlier E n 2 0 0 6 , le SCoT regroupe 2 0 3 3 5 1 habitants. I l est organisé Le Creusot autour de B esanç on, ville centre comptant 1 1 7 0 8 0 habitants. Chalon-sur- Lons-le- Montceau- Sâone La capitale comtoise se situe au 3 0 è me rang au classement les-Mines Saunier

Branche Sud des villes de F rance en terme de poids démographiq ue. SUISSE Lausanne

L’ unité urbaine de B esanç on regroupe 1 1 communes, soit è me prè s de 1 3 5 0 0 0 habitants et se classe en 4 5 position au N Genève 0 10 20 classement des unités urbaines franç aises. Son aire urbaine Kilomètres avoisine les 2 3 4 0 0 0 habitants et connaî t une croissance Réseaux de villes régionales Métropole Rhin-Rhône démographiq ue soutenue (+ 1 6 2 5 habitants par an, soit Aires d’influence Association des villes une croissance annuelle de + 0 ,7 2 % ). de Besançon de la Métropole Rhin-Rhône Coupure du Doubs central de Belfort-Montbéliard Espace transfrontalier 3 1 La capitale comtoise ray onne prioritairement sur son territoire de Dijon, Lyon, Strasbourg, Nancy AudaB 2010 régional. Source : AudaB D iag nostic de territoire

Une capitale régionale, maillon d’ un espace avec les agglomérations de Dij on, M ontbéliard, chapelet urbain B elfort, M ulhouse (...) q ui, regroupées, comptent plus d’ un million d’ habitants.

B esanç on, capitale de la F ranche- Comté, se trouve au nord- Au- delà , le territoire bisontin est concurrencé par des ouest du département du Doubs et est distante d’ environ 9 0 agglomérations reconnues à l’ échelle européenne : k ilomè tres de Dij on, de Lausanne et de B elfort. B esanç on Strasbourg, B â le- M ulhouse, Ly on, M etz - N ancy (...) ont se situe presq ue exactement au milieu d’ un segment Ly on- chacune une influence sur le territoire franc-comtois. Ce Strasbourg, chacune de ces villes étant distante d’ environ dernier bénéficie aussi de sa proximité à la Suisse, en forte 1 9 0 k ilomè tres de la capitale comtoise. croissance économiq ue.

B esanç on, préfecture du Doubs (département de 5 1 6 0 0 0 habitants) est la capitale d’ une région de 1 1 5 1 0 0 0 habitants. Son attractivité, importante à l’ échelle régionale, est partagée avec l’ aire urbaine de B elfort- M ontbéliard- Héricourt- Delle (plus de 3 0 6 0 0 0 habitants) au nord- est du territoire.

La position de B esanç on, au centre de la région, est un avantage pour maintenir la cohésion du territoire. E lle Le SCoT b isontin au centre du réseau à g rande v itesse europ éen justifie la concentration de nombreux services (formations Amsterdam PAYS BAS supérieures diversifiées, multiplicité des services publics...) Londres

et éq uipements (Conservatoire national de région...). Bruxelles ALLEMAGNE

BELGIQUE Située sur l’ axe R hin- R hô ne, l’ agglomération n’ a pas la Lille Francfort taille critiq ue pour être la locomotive de ce couloir de LUXEMBOURG Luxembourg développement. E lle partage ainsi le dy namisme de cet Stuttgard Paris Strasbourg P op ulation et emp loi dans les aires urb aines du R éseau M étrop ole R h in- R h ô ne Besançon Bâle E mplois Bern Population Population E volution de E mplois métropolitains SUISSE Aire urbaine 1 9 9 9 2 0 0 6 la population 2 0 0 6 supérieurs Genève en 1 9 9 9 Lyon ITALIE B elfort 1 0 4 9 4 5 1 0 7 7 3 2 2 ,7 % 4 5 1 8 4 3 4 0 5 Turin B esanç on 2 2 2 3 8 8 2 3 3 7 6 2 5 ,1 % 1 0 2 0 8 5 5 6 8 3 Chalon- sur- Saô ne 1 3 9 7 9 2 1 3 4 0 4 5 2 ,5 % 5 8 3 8 2 2 7 0 0 Dij on 3 2 6 8 8 6 3 3 5 6 9 1 2 ,8 % 1 5 5 3 0 8 1 0 4 7 1

3 2 M ontbéliard 1 8 0 1 5 5 1 7 9 7 5 9 - 0 ,2 % 7 5 6 6 9 3 3 3 2 Marseille M ontceau- les- M ines 8 9 9 9 7 8 5 1 4 6 - 5 ,4 % 3 1 3 8 6 1 0 1 3 Rome et Le Creusot

Réalisation : Agence d'Urbanisme ESPAGNE M ulhouse 2 7 0 7 5 2 2 7 8 2 0 6 2 ,8 % 1 1 4 6 8 4 6 6 0 0 de l'Agglomération de Besançon 0 100 Source : R P I N SE E 2 0 0 6 Kilomètres Barcelone D iag nostic de territoire

Un avenir associatif pour une Le rayonnement des ag g lomérations à l’ éch elle europ éenne reconnaissance à l’ échelle européenne

Nombre de points obtenus* selon les 15 indicateurs Avec une aire d’influence essentiellement régionale, le précédents territoire bisontin rayonne de fait plus difficilement à l’échelle Classes européenne. En 2002, l’agglomération bisontine ne figure pas dans le classement des villes de l’ Union E uropéenne en rasion Plus de 76 d’ un poids démographiq ue modéré. 63 à 76 F ort de ce constat et souhaitant j ouer un rô le important au sein d’ une économie de plus en plus mondialisée, le G rand B esanço n 56 à 62 s’ est associé aux agglomérations q ui composent l’ axe R hin- 51 à 55 R hô ne en créant « M étropole R hin- R hô ne1 » en 2 0 0 5 , territoire de réflexions et de projets partenariaux. 41 à 50 31 à 40 25 à 30 L’ agglomération ambitionne ainsi de développer notamment 16 à 24 2 des services et des cadres des fonctions métropolitaines (CF M ) * Le nombre de points dépend des rangs obtenus pour chacun des 15 en misant sur la coopération entre les villes plutô t q ue sur indicateurs ci-dessous. Les villes classées dans la 1ère classe obtiennent leur mise en concurrence. E lle participe à l’ émergence d’ une 6 points, celles de la seconde classe 5 points, et ainsi de suite. nouvelle organisation territoriale donnant toute sa chance à des Le maximum théorique est de 90. agglomérations q ui, isolément, n’ ont pas l’ attractivité des trè s grandes cités mais q ui, par la mise en sy nergie de leurs atouts bénéficient d’un réel rayonnement à l’échelle européenne.

Cette stratégie est rendue possible par les nouveaux espace- temps q u’ induira, dè s 2 0 1 1 , la mise en service du TG V R hin- R hô ne.

• La population en 2 0 0 0 • L’ évolution de la population des villes de 1 9 5 0 à 1 9 9 0 • Le trafic des ports maritimes en 1999 • Les passagers des aéroports en 2 0 0 1 • L’ accessibilité des villes à l’ échelle européenne • Les siè ges sociaux des grands groupes européens • Les places financières • Le nombre de foires et salons internationaux • Le nombre annuel de congrè s internationaux • Le nombre de musées • Le nombre de nuitées touristiq ues • Le nombre de sites et de grandes manifestations culturels 3 3 1 M étropole R hin- R hô ne : R éseau de coopération transfrontalier et interrégional unissant les • Le nombre d’ étudiants villes et agglomérations de B â le (eurodistrict trinational de B â le), M ulhouse, B elfort, M ontbéliard, • Le nombre de revues scientifiques éditées B esanço n, Dij on, Chalon- sur- Saô ne, Le Creusot/ M ontceau- les- M ines et N euchâ tel. • Les réseaux de recherche européen 2 Les cadres des fonctions métropolitaines (CF M ) correspondent aux emplois de cadres ou aux chefs d’ entreprises de 1 0 salariés ou plus présents dans les cinq fonctions métropolitaines (conception- recherche, prestations intellectuelles, commerce inter- entreprises, gestion et culture- loisirs). D iag nostic de territoire

Une ville centre de taille importante et de Ev olution de la p op ulation dans les EP CI du SCoT

nombreuses petites communes rurales N ombre de Population Population E volution communes 1 9 9 9 2 0 0 6 annuelle Le SCoT de l’ agglomération bisontine présente une moy enne topographie vallonnée, marq uée par la présence du Plateau, CA* du G rand B esanço n 5 9 170 657 175 299 0 ,3 8 % des vallées du Doubs et de l’ O gnon, et des sept collines CC* * de la B ussiè re 1 2 1 4 1 6 1 5 1 4 0 ,9 6 % entourant la capitale comtoise. L’ espace naturel occupe une CC des R ives de l’ O gnon 1 3 3 5 8 2 4 0 0 3 1 ,6 0 % place importante avec près de 89 de la superficie totale CC de V aî te - Aigremont 2 1 5 9 0 1 6 6 8 0 1 ,7 9 % du SCoT, dont 4 5 % de forêts. La forte présence du milieu CC du V al de la Dame B lanche 1 2 5 4 2 5 6 2 5 4 2 ,0 5 % naturel participe au cadre de vie de q ualité. CC du V al Saint- V itois 1 6 8 8 1 6 9 6 0 1 1 ,2 3 % TO TAL SCoT 1 3 3 195 797 203 351 0 .5 4 % Le SCoT est un espace maj oritairement rural, composé de Source : R P I N SE E 2 0 0 6 nombreuses communes de petite taille, réparties sur un vaste E n dehors de la ville centre, le SCoT de l’ agglomération bisontine territoire (8 7 8 k m² ) et organisées autour de B esanç on. est constitué de 8 villes, comptant toutes entre 2 0 0 0 et 5 0 0 0 habitants en 2 0 0 6 :

P op ulation du SCoT p ar commune • Saint- V it est la plus peuplée avec 4 5 9 4 habitants ; • Thise, 3 2 2 5 habitants ; • Saô ne, 3 0 7 9 habitants ; igne B esanç on • Avanne- Aveney , 2 3 0 7 habitants ; 1 1 7 0 8 0 habitants • É cole- V alentin, 2 2 9 8 habitants ; • M ontferrand- le- Châ teau, 2 1 6 0 habitants ; • M iserey - Salines, 2 1 1 6 habitants ; oulans evece archau • R oche- lez - B eaupré, 2 0 7 0 habitants.

Parmi les 1 3 3 communes du SCoT de l’ agglomération bisontine, 4 5 ont une population comprise entre 5 0 0 et 1 0 0 0 habitants ecologne et 7 9 communes comptent moins de 5 0 0 habitants. esançon ouclans Classification des communes selon le poids de population

a ne N ombre de communes

V ille centre de plus de 1 0 0 0 0 0 habitants 1 aint- it V ille de 2 0 0 0 à 5 0 0 0 habitants 8 Commune de 1 0 0 0 à 2 0 0 0 habitants 2 3 3 4 oussières Population en 2 0 0 6 Commune de 5 0 0 à 1 0 0 0 habitants 2 2 5 0 0 0 Commune de 2 0 0 à 5 0 0 habitants 3 9 2 0 0 0 N Commune de moins de 2 0 0 habitants 4 0 5 0 0 0 52,5 1 0 0 Source : R P I N SE E 2 0 0 6 Kilomètres CA* : Communauté d’ Agglomération Source : R P I N SE E 2 0 0 6 CC* * : Communauté de Communes D iag nostic de territoire

Un pay sage institutionnel de proximité à E n revanche, d’ autres intercommunalités comme les considérer communautés de communes de la V allée de l’ O gnon (M arnay ) ou du Pay s B aumois (B aume- les- Dames), du fait de l’ armature urbaine et de leur niveau d’attractivité, ont une influence au Le SCoT est contigu avec 9 communautés de communes niveau des limites du SCoT. composant, pour partie, six Pay s, territoires de proj ets partageant certaines structures avec les E PCI du SCoT :tel Enfin, la situation de Besançon, au nord-ouest du département q ue le traitement des déchets à travers le SY B E R T (Sy ndicat du Doubs, donne au SCoT une position limitrophe à deux mixte de B esanç on et sa région pour le traitement des départements, le J ura à l’ ouest et la Haute- Saô ne au nord. déchets, couvrant également le Pay s Loue- Lison)... Ce positionnement doit être pris en compte dans la mesure où les compétences des collectivités territoriales concernées Les relations sont toutefois plus fortes avec le Pay s des sept portent souvent sur des proj ets d’ envergure. riviè res, situé en grande partie en Haute- Saô ne et q ui intè gre les communautés de communes du V al de la Dame B lanche Les territoires de p roj et limitrop h es au SCoT de l’ ag g lomération b isontine et de La B ussiè re, appartenant au SCoT. MONTBOZON CC du Pays Plus spécifiquement, la communauté de communes du Pays RRIOZIOZ de Montbozon CC du Pays R iolais, rurale mais en développement soutenu (nombreux de Rougemont projets résidentiels et économiques), profite de sa proximité CC des Monts de Gy Pays des 7 Rivières avec l’ agglomération bisontine. RRigneyigney Pays du GYGY Doubs CC du Pays CC de La Bussière Le sud de la Haute- Saô ne est directement concerné par Riolais Central

Pays Graylois BBAUME-AUME- l’ arrivée du TG V (implantation de la gare TG V des Auxon à LLES-ES- 5 k m de la limite départementale), par le développement DDAMESAMES CC Val de la HAUTE-SAÔNE CC du q ui devrait en résulter et par l’ amélioration de l’ accessibilité Dame Blanche RRoulansoulans Pays (R N 5 7 en partie doublée ou en cours de doublement entre DDeveceyevecey MMarchauxarchaux Baumois B esanç on et V esoul). CC de la Vallée de l’Ognon

MARNAYMARNAY BesanBesançon CC de Vaîte - I l s’ agit de considérer, en amont, le devenir partagé des deux Aigremont département (Doubs et Haute- Saô ne) ainsi q ue l’ attractivité RRecologneecologne q ue suscite B esanç on pour une grande partie de la Haute- CC des Rives CA du Grand Besançon de l’Ognon BBouclansouclans Saô ne.

SSaaône D’ autres territoires, comme les communautés de communes du CC du Val Pay s d’ O rnans ou du J ura nord, entrent parfois en concurrence Saint-Vitois avec le G rand B esanç on et les communautés de communes du CC du Pays SCoT pour l’ aménagement de z ones d’ activités. SSaint-aint-Vit VALDAHON Pays Dolois Pierrefontaine- CC Jura Nord Vercel JURA DOUBS Ces intercommunalités semblent tirer profit de leur proximité BBoussièresoussières ORCHAMPSMPS CC Jura Nord Pays des Portes 3 5 de l’ agglomération (z one de Tarcenay entre O rnans et CC du Pays du Haut Doubs N d’Ornans Saô ne, z one de Dampierre entre Saint- V it et Dole...), mais 0 52,5 CC du Canton Pays Loue Lison Kilomètres ne génè rent q ’ une faible concurrence au SCoT en matiè re de Quingey QQUINGEYUINGEY OORNANSRNANS AudaB 2010 d’ implantations d’ activités. Source : DGCL 2010 D iag nostic de territoire

2 / Le rayonnement économiq ue

Une économie solide R ép artition des cadres des f onctions métrop olitaines à l’ éch elle de l’ aire urb aine de B esanç on

1 9 9 9 2 0 0 6 B esanç on se caractérise par un tissu économiq ue dy namiq ue. Le volume des créations d’ établissements au sein du SCoT Commerce inter- entreprises 6 4 2 6 8 7 a augmenté de prè s de 6 % entre 2 0 0 4 et 2 0 0 8 . E n 2 0 0 9 , Conception, recherche 8 6 8 1 2 0 9 la création est dopée par les auto- entrepreneurs (1 1 1 5 Culture, loisirs 7 2 7 8 3 2 établissements créés en 2 0 0 8 , 1 9 0 5 en 2 0 0 9 ,). G estion 2 0 8 0 2 7 7 3 Prestations intellectuelles 5 6 4 9 9 3 Le savoir- faire local s’ illustre dans les secteurs de la N ombre de cadres des fonctions métropolitaines 4 8 8 1 6 4 9 4 mécaniq ue et des microtechniq ues. Park eon, leader des Part des cadres des fonctions métropolitaines dans l’ emploi total 5 .4 % 6 .4 % sy stè mes de billettiq ue et de paiement pour le stationnement Source : R P I N SE E et le transport, est présent dans 5 0 pay s. R .B ourgeois, un des leaders mondiaux dans la production des paq uets de tô les et dans l’ assemblage des moteurs électriq ues et génératrices, Une volonté affichée avec les pôles de vend à l’ exportation à hauteur de 7 0 % . compétitivité et la M étropole R hin- R hô ne Pour rappel, la notion de cadres des fonctions métropolitaines (CF M ) est un nouveau concept, remplaç ant la notion d’ emploi métropolitain supérieur (E M S). Le concept de CF M permet Avec q uatre pô les de compétitivité (microtechniq ues, d’ approcher le niveau de ray onnement ou l’ attractivité d’ un véhicule du futur, plastipolis et vitagora) sur les six q ue territoire. compte « M étropole R hin- R hô ne » , de réelles perspectives s’ ouvrent pour la F ranche- Comté et ses agglomérations. Ainsi, l’ aire urbaine de B esanç on se caractérise par une part des cadres des fonctions métropolitaines supérieure à celle Par leurs contours géographiq ues étendus, les pô les des aires urbaines comparables (6 ,4 % de CF M dans l’ aire microtechniq ues et véhicule du futur représentent une urbaine bisontine en 2 0 0 6 contre 6 ,3 % à Poitiers et N î mes, chance de coopération entre le nord de la F ranche- Comté et 6 % à Limoges et 5 ,6 % à Amiens). l’ agglomération bisontine, ainsi q u’ un effet d’ accélérateur Par rapport à la moy enne des aires urbaines, les fonctions pour « M étropole R hin- R hô ne » . métropolitaines q ui occupent davantage de cadres dans l’ aire urbaine de B esanç on sont les fonctions de gestion et L’ agglomération bisontine dispose déj à de plusieurs atouts : de culture- loisirs. La fonction prestations intellectuelles est les technopoles TE M I S I nnovation et TE M I S santé, le dans la moy enne. Le poids des cadres du commerce inter- salon M icronora, les N TI C (réseau Lumiè re, B elin 2 ...), la entreprises et de la conception- recherche est q uant à lui plus présence d’ entreprises leaders dans leur domaine… Au- delà faible. de sa reconnaissance dans le domaine des microtechniq ues L’ aire urbaine de B esanç on connaî t une croissance du nombre trè s lié au passé horloger de la ville, B esanç on est aussi de CF M de 3 3 % entre 1 9 9 9 et 2 0 0 6 , supérieure à l’ évolution mondialement connue pour les activités de découpage- globale de l’ emploi (+ 1 3 % ). Ces évolutions sont plus emboutisssage. favorables q u’ au niveau national. E n effet, pour l’ ensemble 3 6 des aires urbaines, la hausse du nombre de CF M s’ élè ve à Avec ces q uatre pô les de compétitivité, l’ agglomération 3 1 ,3 % et celle de l’ emploi total à 1 1 ,5 % . bisontine possè de un atout pour son développement économiq ue et son ray onnement : l’ optimisation Les CF M du SCoT représentent la q uasi- totalité des CF M de et l’ intégration de ces secteurs dans l’ ensemble du l’ aire urbaine de B esanç on (9 6 ,7 % ). développement territorial (liens avec les autres secteurs D iag nostic de territoire

Francfort

Nancy

Strasbourg économiq ues, avec l’ enseignement supérieur : recherche et Des relations avec les villes limitrophes q ui développement, transfert de technologies… ) participeront ALLEMAGNEdépassent le cadre économiq ue ainsi activement à son dy namisme.

La proximité des agglomérations de B esanç on et de Dij on, toutes deux capitales régionales, contribue à leur Les p ô les de comp étitiv ité en F ranch e- Comté Freiburg rapprochement par plusieurs coopérations, notamment dans les domaines universitaire et médical (spécialisation des CHU). La démarche métropolitaine devrait renforcer cette coopération et l’ élargir aux autres agglomérations du réseau. Mulhouse B esanç on entretient des relations avec le réseau des villes régionales (V esoul, B elfort, M ontbéliard, Pontarlier, Dole Belfort et, dans une moindre mesure, avec Lons- le- Saunier). Ces Bâle Vesoul relations s’ appuient sur des coopérations économiq ues, Montbéliard d’ enseignement supérieur (déconcentration des formations) et sur une armature commerciale diversifiée. De plus, B esanç on est le siè ge des administrations déconcentrées de

Dijon l’ E tat, du Conseil régional de F ranche- Comté et du Conseil général du Doubs.

Besançon Cependant, des disparités territoriales subsistent et ne favorisent pas l’établissement de relations plus affirmées : Dole l’ absence de voie ferrée entre B esanç on et V esoul , le faible Neuchâtel niveau de service ferroviaire entre B esanç on et Lons- le-

Pontarlier Saunier (sud du Jura sous influence de Lyon), les relations privilégiées entre Pontarlier et la Suisse (travailleurs frontaliers, attractivité commerciale de Pontarlier pour les Chalon-sur-Sâone Le Creusot Suisses), l’ attirance de Dole pour Dij on... Montceau-les-Mines Lons-le-Saunier

Lausanne SUISSE Une agriculture q ui participe au ray onnement du territoire

N L’ agriculture représente un vecteur d’ attractivité et de

0 10 20 ray onnement, notamment à travers l’ AO P Comté. R econnu Genève Kilomètres comme produit d’ exception, le Comté se place en premiè re position des fromages AO P en F rance. L’ exportation du savoir- Pôles de compétitivité faire agricole se développe et permet au territoire de ray onner à l’ international. Les rendez - vous du terroir ne cessent d’ attirer Pôle véhicule du futur Pôle plasturgie (Franche-Comté et Rhône-Alpes) 3 7 les visiteurs (1 4 0 0 0 0 personnes à la foire comtoise en 2 0 1 0 ). Pôle microtechniques Pôle Vitagora Par ailleurs, la charte de l’ agriculture de l’ agglomération AudaB 2010 Source : Site Internet Pôles de compétitivité bisontine confirme les engagements des partenaires en faveur d’ une agriculture périurbaine vecteur de développement. D iag nostic de territoire

3 / L’ accessib ilité au territoire

Le territoire du SCoT, de par sa localisation, constitue un de la ligne entre B esanç on et M ontbéliard (7 liaisons par maillon de l’ espace de développement situé entre la plaine j our pour Strasbourg). Toutefois, des progrè s importants rhénane et le sillon rhodanien, z one de structuration ont été réalisés entre B esanç on et M ulhouse. Le sous- économiq ue à l’ échelle européenne et j ouant un rô le dans dimenssionnement de la voie ferrée en direction de la Suisse les échanges nord- sud, notamment entre le B enelux et le génè re des temps de parcours relativement élevés. sud de l’ E urope via la Suisse. Enfin, l’accessibilité à Paris (6 liaisons par jour) bénéficie Cette situation est un atout q ui doit être soutenu par un en partie de la grande vitesse, offrant ainsi un temps de développement de son attractivité, notamment en assurant traj et acceptable (2 h3 5 ). De plus, une liaison directe avec une bonne accessibilité et en développant de nouveaux l’ aéroport Charles de G aulle a été mise en place. réseaux.

Un réseau ferré en pleine mutation Une accessibilité ferroviaire intéressante

L’ agglomération bisontine doit accueillir, en décembre L’ accessibilité ferroviaire à l’ agglomération bisontine est 2 0 1 1 , la grande vitesse ferroviaire avec la mise en service bonne : la gare de B esanç on j oue actuellement un rô le à de la branche est (Dij on- M ulhouse) de la LG V R hin- R hô ne et l’ échelle de l’ agglomération, du département et de la région l’ implantation, au nord de l’ agglomération, d’ une nouvelle mais elle reste une gare de passage (axe Strasbourg- Ly on) gare TG V (gare B esanç on F ranche- Comté TG V ) sur les ou terminale (axe B esanç on- Paris). communes d’ Auxon- Dessus et d’ Auxon- Dessous.

Au niveau départemental, l’ accessibilité ferroviaire est Afin d’ améliorer l’ accessibilité à cette nouvelle gare, la liaison relativement aisée depuis les villes situées le long de la vallée ferrée entre le pô le V iotte et la gare B esanç on F ranche- du Doubs (Montbéliard) mais elle est plus difficile depuis les Comté TG V sera réhabilitée. E lle permettra d’ organiser villes du Haut- Doubs (M orteau). Pour le secteur de Pontarlier, les déplacements entre les deux gares (desserte TE R et la liaison avec B esanç on est assurée par bus. d’ agglomération) et offrira un accè s direct des TG V au centre de l’ agglomération (gare B esanç on V iotte). A l’ échelle de la région, l’ offre ferroviaire est importante en direction de Dole et B elfort, mais moindre avec Lons- La grande vitesse ferroviaire améliorera considérablement le- Saunier. Une offre cadencée par car a été mise en place l’ offre d’ accessibilité et induira la req ualification des (Livéo) pour assurer les liaisons entre B esanç on et V esoul. échanges entre B esanç on et les grandes villes franç aises et M algré sa j eunesse, la régionalisation des transports européennes. E n effet, de nouvelles villes seront desservies, ferroviaires (1 9 9 3 ) a permis une amélioration de l’ offre. la fréq uence des trains sera augmentée et le temps de De plus, les réflexions en cours, notamment celles liées au parcours sera réduit (B esanç on- M arseille en 3 h2 0 au lieu cadencement, devraient accroî tre l’ attractivité de ce mode de 4 h1 5 au minimum actuellement). de déplacement et faciliter les liaisons vers B esanç on.

3 8 Les liaisons entre B esanç on et Dij on sont nombreuses (3 0 allers- retours q uotidiens). E lles sont moins fréq uentes en direction de Ly on mais restent compétitives par rapport à la voiture (7 liaisons par j our). E n direction de l’ Alsace, les liaisons sont contraintes du fait de la configuration sinueuse D iag nostic de territoire

E n termes de mobilité, la LG V aura pour conséq uence une Un renforcement à plus long terme moindre utilisation des infrastructures ferroviaires existantes par les trains grandes lignes, mettant ainsi à disposition des sillons pour les trains régionaux et le fret. Le proj et de LG V R hin- R hô ne en cours avec la construction de la branche est entre Dij on et M ulhouse, doit être complété Il s’agit alors de profiter de la nouvelle infrastructure afin par la réalisation de deux autres branches. de favoriser la mobilité des populations dans leurs échanges régionaux, nationaux et internationaux, à la fois : Ces branches, dites ouest et sud, relient respectivement Dij on à Paris via la LG V Paris- Ly on et Dole à Ly on. La réalisation • au sein du SCoT, en facilitant l’ accè s à la grande vitesse des de ces lignes, dont le calendrier n’est pas encore défini, populations venant de B esanço n (mise en place d’ un service permettra à l’ agglomération bisontine une connexion encore ferroviaire entre B esanço n V iotte et la nouvelle gare B esanço n plus aisée aux grandes villes nationales et européennesPARIS STRASBOURG F ranche- Comté TG V ), de sa périphérie et des espaces plus LILLE NANCY FRANCFORT (1 h0 0 pour B esanç on- Ly on contre 2 h2 0 à l’ heure actuelle).BRUXELLES LUXEMBOURG éloignés, LONDRES MULHOUSE

• avec les territoires de proximité, en oeuvrant au renforcement Le p roj et de LG V R h in- R h ô ne BELFORT des liaisons avec les villes de la région, de « M étropole R hin- BALE R hô ne » (TE R G rande V itesse) notamment. ZURICH MONTBELIARD PARIS STRASBOURG LILLE NANCY FRANCFORT BRUXELLES LUXEMBOURG DIJON LONDRES BESANCON NEUCHATEL MULHOUSE Au- delà de l’ infrastructure de mobilité, une gare TG V est DOLE un éq uipement fort, dont le ray onnement s’ inscrit à une BELFORT échelle large, qu’il s’agit de mettre à profit afin de renforcer BALE ZURICH LONS-LE-SAUNIER l’ attractivité du territoire bisontin. E n effet, la gare rconstitue MONTBELIARD l’ infrastructure maj eur de mobilité pour les habitants : LAUSANNE DIJON BESANCON NEUCHATEL MACON • de l’ agglomération bisontine, GENEVE DOLE BOURG-EN-BRESSE • des parties centrale et sud de la Haute- Saô ne, de V illersexel à G ray en passant par V esoul, LONS-LE-SAUNIER LYON PART-DIEU LAUSANNE LYON SAINT-EXUPERY • d’ une large partie du département du Doubs (vallée du Doubs de Clerval à Saint- V it, plateaux, Haut- Doubs de M orteau à MACON GENEVE MARSEILLE Pontarlier), MONTPELLIER BOURG-EN-BRESSE BARCELONE

• de la partie nord du J ura. Ligne classique Ligne grande vitesse LYON PART-DIEU LYON SAINT-EXUPERY LGV Rhin-Rhône Branche Est 3 9 LGV Rhin-Rhône Branche Ouest LGV Rhin-Rhône Branche Sud MARSEILLE MONTPELLIER Gare BARCELONE Gare nouvelle

Ligne classique Ligne grande vitesse LGV Rhin-Rhône Branche Est LGV Rhin-Rhône Branche Ouest LGV Rhin-Rhône Branche Sud Gare Gare nouvelle D iag nostic de territoire Strasbourg

ALLEMAGNE

Une accessibilité routiè re performante L’ accessib ilité au territoire Freiburg

L’ autoroute A3 6 traverse d’ est en ouest et l’ irrigue via trois échangeurs (B esanç on- Planoise, B esanç on- V alentin et B esanç on- M archaux), tous situés dans la partie nord du territoire. Mulhouse

N19

N19 L’ A3 6 réalise la j onction entre l’ A3 5 (Strasbourg– B â le) et l’ A3 9 Belfort (Dij on– Ly on via le J ura), et entre l’ A6 (Paris- Ly on via Dij on) Vesoul Bâle et l’ A3 1 (Dij on- Luxembourg). E lle facilite ainsi l’ accessibilité 3 2 E - LGV 7 5 N à la plaine rhénane, au sillon rhodanien et aux espaces R Montbéliard EuroAirport

D67 A36 départementaux voisins (Cô te- d’ O r, J ura, Haut- R hin). Branche Ouest

La 5 7 , axe structurant du territoire, permet Dijon Besançon elle aussi une bonne accessibilité depuis le B enelux et Dijon- Bourgogne l’ E urope du sud via la Suisse. Cet axe stratégiq ue de transit, D673 N57 en cours de doublement, j oue également un rô le dans les Dole Neuchâtel déplacements régionaux (accessibilité depuis la Haute- Saô ne N83 Dole- et le Haut- Doubs) et internes au SCoT. Tavaux Paris Pontarlier Aéroport CDG A39 Les autres routes constituent plutô t des liaisons régionales, N5 Le Creusot Chalon-sur-Sâone voire départementales : SUISSE Montceau-les-Mines • O utre son rô le régional de liaison entre B esanç on et Lons- Lons-le- Saunier le- Saunier, la R N 8 3 permet également d’ emprunter l’ A3 9 à Branche Sud hauteur de Poligny , Lausanne

• les R D6 7 3 et 6 8 3 irriguent la vallée du Doubs (de Chalon- Lyon sur- Saô ne à M ulhouse) en doublant l’ A3 6 , Aéroport Genève St-Exupéry Aéroport de Genève • la R D 6 8 3 permet la liaison vers Ly on (Lons- le- Saunier, N

B ourg- en- B resse), elle double l’ A3 9 et irrigue le J ura, 0 10 20 Kilomètres • la R D6 7 3 dessert l’ ouest de la Haute- Saô ne et permet la liaison avec Langres puis Paris via l’ A5 . Infrastructures Infrastructures Infrastructures ferroviaires routières aéroportuaires

Au sein de l’ agglomération bisontine, les infrastructures Réseau ferré Autoroute / échangeur Aéroport routiè res convergent essentiellement vers la ville centre. LGV (en construction) Routes nationales international 4 0 Toutefois, des voies de contournement au niveau des q uartiers LGV (à l’étude) Routes départementales Aéroport péricentraux (G lacis, tunnel de la Citadelle...) ont été réalisées structurantes régional Gare TGV de maniè re à éviter la circulation en centre- ville. De même, un AudaB 2010 boulevard urbain traverse, d’ est en ouest, les q uartiers nord de la ville afin d’éviter la circulation sur les pénétrantes. D iag nostic de territoire

Plus récemment, des voies de contournement ont été (1 h4 0 ) est aisée et un accè s ferroviaire direct est en mises en service à la fois pour irriguer le trafic de transit proj et. Cet aéroport est utilisé par les acteurs économiq ues (échanges nord- sud de la R N 5 7 ) mais aussi pour structurer locaux. les déplacements tangentiels internes au territoire. Ainsi, la voie des M ontboucons, située entre l’ échangeur de l’ A3 6 • l’ aéroport de G enè ve propose de nombreux vols à destination (B esanç on- V alentin) et M icropolis, est venue se greffer à un des villes européennes. Son accessibilité est toutefois peu premier tracé entre M icropolis et B eure. aisée en voiture (1 h5 0 ) et complexe en train.

• l’ aéroport de Ly on- Saint E xupéry propose des vols réguliers vers les principales villes franç aises et européennes. Son Des accè s routier en cours de structuration accessibilité en voiture est longue (prè s de 2 h1 0 ). De plus, aucune liaison ferroviaire directe n’ existe depuis B esanç on alors q ue l’ aéroport possè de une gare TG V . Toutefois, le La voie des M ercureaux, q ui permettra le contournement de tracé en proj et de la branche sud de la LG V R hin- R hô ne B esanç on par le sud et dont l’ ouverture est programmée pour pourrait permettre un accè s plus aisé. mi- 2 0 1 1 , permettra d’ améliorer l’ accessibilité au Plateau et rendre la R57 plus attractive pour le trafic de transit. A l’ échelle régionale, l’ aéroport de Dij on- B ourgogne (2 7 0 0 0 Le maintien en voie simple du tronç on entre B eure et passagers tous types en 2008) fait l’objet d’une réflexion Micropolis devrait conduire à de très grosses difficultés de quant à ses possibilités de développement afin d’accueillir des circulation q ui pourraient pénaliser une grande partie ouest vols charter (lignes réguliè res à destination de B ordeaux et du territoire. Toulouse) et fret. Enfin, la portion manquante du contournement de Besançon, L’ aéroport de Dole- Tavaux (1 4 5 0 0 passagers tous ty pes en située au nord- est de l’ agglomération, pénalise les échanges 2008), dont l’exploitation a été confiée au groupe eolis-CCI avec l’ est du territoire. fin 2009, prévoit de développer son activité.

Enfin, au niveau local, le SCoT possède deux aérodromes : B esanç on- La V è z e, destiné à une clientè le d’ affaires et à Une accessibilité moy enne aux grandes l’ activité de l’ hopital de B esanç on, et B esanç on- Thise, pour infrastructures aéroportuaires les loisirs.

Dépourvue d’ une infrastructure aéroportuaire maj eure, B esanço n dispose cependant d’ une accessibilité à plusieurs aéroports :

• l’ aéroport R oissy - Charles de G aulle (2 h4 0 en TG V ), second aéroport européen pour sa fréq uentation, est q uotidiennement desservi, depuis B esanç on, par le TG V , 4 1 mais il n’ existe q u’ un seul aller- retour.

• l’ E uroAirport de B â le- M ulhouse propose des vols réguliers vers les principales villes européennes. Sa desserte routiè re D iag nostic de territoire

Le tourisme, le p atrimoine et l’ of f re culturelle Freiburg

Tourisme blanc Lieux touristiques et patrimoniaux Thermes Luxeuil-les-Bains

Haute-Saône Parc Naturel Régional Mulhouse Ville d’Art et d’Histoire des Ballons des Vosges Site touristique lié à l’eau Territoire Chapelle de Belfort N-D du Haut Thermes Ronchamp Région des Région lacustre Belfort e Mille Etangs on Bâle Sâ La Vesoul Tourisme bleu (Doubs, Ognon, Loue, Saône) Montbéliard Musée Peugeot Sochaux Tourisme blanc Le Doubs Station de ski

Véloroute

Dijon Site patrimonial d’exception L Besançon Maisons Comtoises Doubs ’Ognon Site naturel d’exception Thermes Citadelle Grottes Gouffre d’Osselle de Poudrey Saut du Doubs Dole La Cirque Lo Saline Royale ue de Consolation Arc-et-Senans Neuchâtel Périmètres Source de la Loue

Thermes SCoT Le Doubs Salins-les-Bains Source Pontarlier du Lison

Jura Mont SUISSE d’Or Reculées et grotte Région Franche-Comté Baume-les-Messieurs

Lons-le-Saunier Tourisme Cascades blanc du Hérisson Thermes Lons-le-Saunier L’Ain

Région Parc Naturel des Lacs du Haut-Jura Lausanne

N

4 2 0 10 20 Kilomètres

AudaB 2010 Source : AudaB Genève audab 2006 Sources : BD Carto @IGN 1990 - BD Carto @IGN 2000 D iag nostic de territoire

4 / Le tourisme, le p atrimoine et l’ of f re culturelle

B esanç on, ville à taille humaine, d’ art et d’ histoire Une région disposant de réelles potentialités (tourisme urbain), proche de la nature, de sites touristiq ues d’ exception et de grands espaces récréatifs (tourismes vert, bleu et blanc), concentre divers atouts participant à son L’ agglomération bisontine et ses environs, porte d’ entrée attractivité. maj eure vers le massif j urassien, disposent d’ un gisement touristiq ue riche :

E n 2 0 0 7 , le tourisme d’ affaire représente 7 0 % des nuitées • en termes de tourisme urbain : enregistrées à B esanç on, pour 3 0 % de tourisme de loisirs. La clientè le étrangè re représente 1 4 % des nuitées. Depuis - La Citadelle s’insère dans l’œuvre plus large des fortifications 2 0 0 5 , le nombre de nuitées reste relativement stable. de V auban et est considérée comme l’ un des chefs- d’ œ uvre de l’ architecte, La V ille de B esanç on et le G rand B esanç on, en lien avec l’ O ffice de Tourisme et des Congrè s de B esanç on, ont décidé - B esanço n fait partie, avec d’ autres villes régionales (Dole, d’ élaborer une stratégie commune de développement M ontbéliard...), du réseau national des « V illes d’ Art et er touristiq ue adopté au 1 semestre 2 0 1 0 . Le Schéma de d’ Histoire » , développement touristiq ue 2 0 1 0 - 2 0 1 6 s’ organise autour de cinq actions structurantes : - La « vieille ville » de B esanço n est constituée de l’ un des ensemble architecturaux les plus homogè nes de F rance • Intensifier l’accueil touristique et la mise en réseau des sites ; (secteurs sauvegardés de la B oucle et de B attant), • F avoriser le développement d’ un hébergement touristiq ue - Besançon bénéficie de la proximité de nombreuses villes diversifié ; thermales (Salins- les- B ains, Luxeuil- les- B ains...). • F aire de B esanço n une destination de tourisme d’ affaire et • en termes de tourisme culturel : de congrè s ; - La Saline R oy ale d’ Arc- et- Senans, classée patrimoine • Positionner B esanço n sur les marchés touristiq ues en mondial de l’ Unesco, mutation (e- tourisme… ) ;

• Relever ensemble le défi du tourisme. - Le musée G ustave- Courbet à O rnans,

- Le réseau des châ teaux situés le long des vallées du Doubs et de l’ O gnon,

- La chapelle de R onchamp en Haute- Saô ne oeuvre de Le Corbusier,

- Le musée des maisons comtoises à N ancray , 4 3 - Le potentiel à venir représenté par les forts situés à B esanç on (ou en limite communale). D iag nostic de territoire

• en termes de tourismes vert, bleu et blanc : soit 1 6 1 0 lits), deux établissements offrent des prestations d’ un 3 étoiles et l’ offre haut de gamme (q uatre et cinq étoiles) - Des sites naturels d’ exception comme les grottes est inexistante en 2 0 1 0 et la capacité d’ accueil maximale des d’ O sselle, le cirq ue de Consolation, les R eculées ou hô tels est de 2 5 0 personnes. encore les sources de la Loue et du Lison, le site des cascades du Hérisson... Une offre culturelle notable - Des espaces récréo- touristiq ues maj eurs comme les vallées du Doubs (véloroute de N antes à B udapest, aménagements pour le tourisme fluvial...), de l’Ognon, B esanç on dispose, en son cœ ur historiq ue, d’ éq uipements de la Loue et de la Saô ne, la région des lacs du J ura, la culturels maj eurs tels q ue l’ O péra- Théâ tre, le N ouveau région des mille étangs ou les massifs du J ura et des Théâ tre (Centre Dramatiq ue N ational de B esanç on et de V osges avec les sports d’ hiver... F ranche- Comté) ou encore le Théâ tre de l’ E space.

E n matiè re de musiq ue et d’ art, l’ O rchestre de B esanç on F ranche- Comté, l’ E cole régionale des beaux- arts, le Des hébergements touristiq ues tournés Conservatoire à ray onnement régional (CR R ) et le F ond prioritairement vers le milieu de gamme régional d’ art contemporain (F R AC) enrichissent l’ offre culturelle. La Cité des arts et de la culture, réunira le CR R et le Le SCoT totalise 9 4 hébergements touristiq ues, soit une F R AC au sein d’ un grand pô le culturel. Celle- ci permettra aux capacité d’ accueil de 5 5 1 2 lits. Les hô tels représentent 7 0 % deux établissements de disposer de locaux plus fonctionnels, de l’ offre totale de lits touristiq ues du SCoT, les campings de travailler en sy nergie et permettra à la F ranche- Comté 2 1 ,9 % , les gî tes d’ étapes et de séj our, les locations de renforcer son ray onnement. meublés et les chambres d’ hô te 8 ,1 % .

L’ offre hô teliè re se concentre dans le G rand B esanç on, elle totalise 3 6 établissements pour un total de 3 6 0 2 lits. Les établissements deux étoiles sont les plus présents (2 2 hô tels,

Les h éb erg ements touristiq ues du SCoT

Autres ty pes Hô tels Campings d’ hébergements N ombre Capacité lits N ombre Capacité lits N ombre Capacité lits

CA du G rand B esanço n 3 6 3 7 0 0 3 4 9 1 3 1 2 8 7

CC de la B ussiè re 0 0 0 0 1 6

CC des R ives de l’ O gnon 0 0 1 3 0 0 2 1 7

CC de V aî te - Aigremont 2 5 2 1 2 4 6 5 7 Afin de pallier l’absence de salles de concert destinées 4 4 aux musiq ues actuelles, la V ille construit actuellement CC du V al de la Dame B lanche 3 1 1 2 2 3 9 0 2 1 7 un éq uipement adapté, la Salle des musiq ues actuelles CC du V al Saint- V itois 1 1 4 0 0 4 4 5 (SM AC), q ui accueillera des concerts et spectacles musicaux Total SCoT 4 2 3 8 7 8 7 1 2 0 5 4 6 4 2 9 et favorisera la création locale en proposant des locaux de répétitions. Sources : données croisées CDT (2007), Préfecture, Office du tourisme de Besançon traitement AudaB D iag nostic de territoire

A l’ échelle de la métropole R hin- R hô ne, le Z énith de Dij on Une volonté de ray onner avec l’ inscription ou la nouvelle salle de spectacle de M ontbéliard (l’ Axone) des fortifications de Vauban sur la Liste du complè te cette offre de spectacle ou de concerts. patrimoine mondial de l’ Unesco Le SCoT est doté de sept musées dont cinq sont situés à B esanç on : le musée des B eaux- Arts et de l’ Archéologie, le musée du Temps, le musée Comtois, le musée de la résistance La richesse du patrimoine bisontin fait l’ obj et, depuis de et de la déportation et le musée d’ histoire naturelle. E n nombreuses années, d’ opérations importantes en termes de dehors de la ville centre, le SCoT comprend également le valorisation. De nombreux dispositifs assurent auj ourd’ hui musée de plein air des maisons comtoises situé à N ancray et la protection du patrimoine : deux secteurs sauvegardés è me le musée des armées Lucien R oy localisé à B eure. La Citadelle (2 de F rance en termes de superficie), plus de 1 5 0 constitue le premier site touristiq ue de F ranche- Comté, avec monuments inscrits et plus de 3 0 classés sur l’ I nventaire prè s de 2 6 3 0 0 0 visiteurs en 2 0 0 8 . des M onuments Historiq ues.

Le SCoT compte trois complexes cinématographiq ues : deux F orte de ses atouts patrimoniaux, la V ille de B esanç on a sont situés à B esanç on (dont un d’ art et essai). Le troisiè me souhaité, dè s 2 0 0 2 , préparer une candidature pour une est installé à E cole- V alentin. inscription de son site au patrimoine mondial de l’ Unesco. L’ association « R éseau des sites maj eurs de V auban » a été La ville dispose d’ un parc des expositions (M icropolis) créée en 2005 afin de fédérer les quatorze sites nationaux permettant d’ accueillir des manifestations importantes proposés à l’ inscription sur la Liste du patrimoine mondial. (spectacles, foires, congrè s, salons… ). Par décision du Comité du patrimoine mondial lors de sa è me Enfin, plusieurs manifestations sont organisées à Besançon 3 2 session du 7 juillet 2008, les fortifications Vauban, autour de la musiq ue et de la littérature (F estival international représentées par 1 2 sites franç ais, sont inscrites sur la Liste de musiq ue de B esanç on F ranche- Comté, Herbe en z ik , du patrimoine mondial. spectacles de rue, M ots doubs...).

4 5 D iag nostic de territoire

L’ enseig nement sup érieur

Munster

Chaumont Colmar Formations universitaires Thann Cernay Unités de formation et de recherche (UFR) Fougerolles Mulhouse Antennes

Territoire Instituts universitaires de technologie (IUT) Haute-Saône Luxeuil-les-Bains de Belfort Belfort Antennes Auxerre Lure Alkirch

Instituts universitaires de formation St Louis Vesoul des maîtres (IUFM) Semur-en-Auxois Bâle Antennes Héricourt Montbéliard Formations d'ingénieurs

Université de technologie Gray de Belfort-Montbéliard (UTBM) Dijon Besançon Classes préparatoiresAvallon aux Grandes Ecoles (CPGE) Auxonne Mamirolle

Gevrey- Château-Chinon Chambertain Dannemarie-sur-Crête Doubs

Autres formations

Sections de technicien supérieur (STS) Dole Morteau

Ecoles de commerce Beaune Ecoles ou grandes écoles Mouchard (hors écoles de commerce Levier et écoles d'ingénieurs) Fontaine Poligny Autun Pontarlier Périmètres SUISSE SUISSE SCoT Chalon-sur-Sâone Le Creusot Louhans Lons-le-Saunier

Région Franche-Comté Morez

Lausanne Montceau-les-Mines Jura Tournus

Cluny Moirans-en- N Dgoin Montagne Saint-Claude 4 6 0 10 20 Mâcon Kilomètres Charolles

AudaB 2010 Sources : univ-fcomte.fr / u-bourgogne.fr / utbm.fr / uha.fr / ax-besancon.fr / ac-strasbourg.fr / dijon-iufm.fr / education.gouv.fr Atlas régional 2004-2005 Davayé Genève D iag nostic de territoire

5 / Les g rands éq uip ements structurants

Un enseignement supérieur de q ualité, A l’ exception des établissements de Dannemarie- sur- Crè te localisé maj oritairement à B esanço n et de M amirolle, comptant respectivement 1 2 6 et 1 9 9 inscrits, les locaux d’ enseignement supérieur sont tous localisés à B esanç on, principalement sur trois sites : centre- la F ranche- Comté compte un peu plus de 3 1 0 0 0 étudiants. ville, B ouloie et Hauts du Chaz al. Le centre- ville et la B ouloie L’ agglomération bisontine accueille les deux tiers de cette accueillent la grande maj orité des effectifs. population, soit prè s de 2 0 6 0 0 étudiants, dont 4 6 0 0 dans des formations supérieures autres q ue celles dispensées par les universités. Le Centre de Linguistiq ue Appliq uée (CLA) contribue fortement au ray onnement de B esanç on. Créé en 1 9 5 8 , L’ Université accueille une grande maj orité des étudiants il est spécialisé dans l’ enseignement des langues à usage présents à B esanç on. Son maintien et son développement professionnel. I l constitue un centre multilangues (1 0 représentent un enj eu important pour le dy namisme local langues enseignées), ainsi q u’ un centre international (1 2 5 puisq ue prè s d’ une bisontin sur six est étudiant. Lors de nationalités, 3 0 0 0 étudiants par an). la rentrée 2 0 0 8 - 2 0 0 9 , l’ Université de B esanç on compte 1 4 3 1 2 inscrits (hors CTU, centre de télé- enseignement universitaire), ce q ui représente prè s de 8 0 % des effectifs universitaires de la région F ranche- Comté.

E n 2 0 0 8 - 2 0 0 9 l’ UF C compte 1 9 1 8 8 étudiants, soit une baisse de 1 ,7 % par rapport à 2 0 0 7 - 2 0 0 8 . Cette évolution globale est conforme au niveau national. Localement le cursus licence subit une baisse plus forte q ue le niveau national. E n revanche, le cursus master se maintien et les doctorats progressent de + 2 % .

Le nouveau contrat q uadriennal de développement 2 0 0 8 - 2 0 1 1 pour l’ Université de F ranche- Comté s’ appuie sur l’ ouverture sur le monde socio- économiq ue et culturel, l’ ouverture au partenariats tels q ue le PR E S (Pô le de recherche et d’ enseignement supérieur), l’ ouverture avec les écoles ou universités limitrophes et enfin, l’ouverture à l’international. Une université attractive I l vise q uatre obj ectifs visant à conforter les points forts développés les années antérieures : Alors q ue les DUT et les licences professionnelles ray onnent • proposer une offre de formation lisible et améliorer réussite essentiellement sur l’ académie de B esanç on et les académies et insertion professionnelle ; limitrophes, l’ aire de recrutement s’ élargit aux autres • développer la recherche universitaire et la valorisation ; académies et à l’ étranger pour les master et les doctorats. • rendre l’ université attractive par les services offerts aux Ainsi, 4 5 % des doctorants bisontins ont précédemment étudiants ; obtenu leur baccalauréat dans une autre académie q ue 4 7 • conforter la gouvernance de l’ université et sa politiq ue celle de B esanç on. d’ ouverture. D iag nostic de territoire

Le nombre d’ étudiants de nationalité étrangè re inscrits La concurrence entre les grands pô les universitaires se avec un diplô me étranger admis en éq uivalence n’ a cessé renforce, notamment pour ce q ui concerne B esanç on avec de croî tre à l’ UF C. Cette évolution témoigne de l’ attractivité des pô les plus importants en taille et en nombre de cy cles de l’ établissement auprè s des étudiants ay ant débuté leur situés à proximité (Strasbourg, Ly on, N ancy - M etz ...). formation dans un autre pay s. I ls représentent 1 1 % des La maj orité des étudiants franc- comtois n’ étudiant pas étudiants de l’ UF C. dans l’ agglomération bisontine, se dirige, tout au long des différents cy cles universitaires, vers ces pô les.

La création d’ un Pô le de recherche et d’ enseignement R ép artition des nouv eaux entrants p ar académie du b ac ou de supérieur (PR E S) commun aux universités de F ranche- l’ éq uiv alence 2 0 0 8 - 2 0 0 9 Comté et de B ourgogne constitue le premier pas vers le rapprochement des deux universités et la constitution d’ un Etranger pô le d’ enseignement supérieur de taille importante. Académie Ainsi, l’ association « Université fédérale » regroupera plus de Besançon 11% de 5 0 0 0 0 étudiants et 3 0 0 0 enseignants- chercheurs et Autre académie permettra une mutualisation des moyens afin d’offrir une française 31% offre de formation plus cohérente et plus concurrentielle face 31% aux grandes universités.

26,5%

Académie limitrophe

Source : Apogée - université de F ranche- Comté

Les laboratoires de recherche situés au sein du SCoT développent essentiellement des relations industrielles avec les territoires localisés hors de F ranche- Comté et participent modérément au développement économiq ue régional. Les principaux laboratoires de recherche reconnus à B esanç on sont ceux travaillant autour des microtechniq ues (F E M TO - ST couvrant différentes thématiq ues et possè dant ainsi une reconnaissance nationale et internationale avec le label Carnot), des sciences humaines et de la recherche 4 8 médicale. A B esanç on, la recherche compte 1 2 0 0 enseignants- chercheurs, 8 0 0 ingénieurs et techniciens, 1 1 0 chercheurs et personnels de grands organismes, 3 5 unités de recherche dont 8 sont associées au CN R S. D iag nostic de territoire

Des éq uipements de santé de pointe E n lien avec le CHU et l’ établissement franç ais du sang, l’ ingénierie cellulaire et tissulaire est, depuis plus de vingt ans, un domaine d’ excellence à B esanç on. Cette activité de L’ agglomération bisontine dispose d’ un CHU (Centre pointe est un secteur d’ avenir q ui se développe notamment Hospitalier Universitaire) réparti sur deux sites, l’ hô pital dans le cadre des activités de transplantation et de thérapies Saint- J acq ues (4 1 7 lits) et l’ hô pital J ean M inj oz (8 6 1 lits). cellulaires et tissulaires. Le proj et de ville propose de soutenir ce pôle d’excellence afin qu’un institut de bio-ingénierie Un pô le santé est actuellement en cours de création dans le capable de rassembler les acteurs privés et publics puisse q uartier des Hauts de Chaz al. L’ obj ectif est de favoriser les se créer à B esanç on. La mise en place d’ un institut de liens entre les professionnels de la santé, les universitaires cancérologie viendra compléter ce secteur. et les laboratoires de recherche. A terme, ce pô le regroupera les deux hô pitaux actuels de la capitale comtoise mais aussi E n mai 2 0 0 9 , les CHU de Dij on et de B esanç on ont signé la faculté de médecine et de pharmacie, l’ institut fédératif un accord cadre de partenariat dans l’ obj ectif d’ améliorer régional du cancer et l’ établissement franç ais du sang. l’efficience des deux établissements tant en matière de soins q ue de recherche et d’ enseignement. Cette coopération permettra à la population de bénéficier des derniers acquis du progrè s médical, de conforter les domaines d’ excellence des deux CHU et de faire émerger de nouvelles modalités de prise en charge.

L’ excellence médicale développée à B esanç on s’ appuie également sur l’ aérodrome de la V è z e, utilisé pour l’ acheminement d’ éq uipes médicales et de greffes.

Des éq uipements sportifs nécessaires à la capitale régionale

Les éq uipements sportifs bisontins sont constitués de q uatre infrastructures maj eures permettant la pratiq ue du sport de L’ Unité psy chiatriq ue de N ovillars propose 2 6 6 lits auxq uels haut niveau : le stade Léo Lagrange (1 1 5 0 0 places), le Palais s’ aj outent 7 8 places réparties sur 6 sites dispersés dans le des Sports (4 2 0 0 places), la piscine- patinoire La F ay ette et territoire bisontin. la piscine M allarmé.

L’ offre hospitaliè re est complétée par des cliniq ues privées, A B esanç on, les complexes sportifs de la M alcombe principalement dans les domaines de la chirurgie, la (2 2 hectares), de Saint- Claude et de la B ouloie proposent médecine et la gy nécologie- obstétriq ue, totalisant prè s de une offre large (salle omnisports, terrains sportifs...). 4 9 4 6 0 lits. S’ y aj outent deux centres de réadaptation, ainsi q ue des hô pitaux de j our et des structures d’ accueil, mais en Enfin, de nombreuses manifestations sportives (Diagonale quantité insuffisante. du Doubs...) participent au ray onnement du territoire. D iag nostic de territoire

6 / Synth è se

L’ agglomération bisontine, q ui connaî t une croissance E lle a ainsi été à l’ initiative de la mise en place de « M étropole démographique depuis plusieurs décennies, confirme son Rhin-Rhône », territoire partenarial de réflexions et de dy namisme. proj ets à l’ échelle métropolitaine, destiné à ray onner aux échelles nationale et européenne. M ême si son attractivité et son ray onnement se développent principalement à l’ échelon régional, elle a su trouver une Plus récemment, l’ agglomération travaille également à place au sein des agglomérations du Centre E st. d’ autres échelles à géométrie variable, dans une logiq ue de métropolisation. L’ agglomération bénéficie d’ une image de grande q ualité de vie et de q ualité environnementale indiscutable (proximité L’ agglomération s’ est également attachée à soutenir le proj et à la nature, ville à taille humaine...) q ui se vérifient de LG V R hin- R hô ne, consciente de la nécessité de travailler à facilement. Une accessibilité aisée à d’ importants sites une accessibilité renforcée à l’ échelle européenne. L’ arrivée patrimoniaux et naturels d’ exception renforcent son image du TGV fin 2011 placera ainsi Besançon au coeur dela d’ agglomération verte. grande vitesse européenne. Par ailleurs, elle dispose d’ un bonne accessibilité : elle est desservie par le TGV, bénéficie de liaisons ferroviaires nationales, est irriguée par trois échangeurs de l’ A 3 6 , se situe sur l’ axe nord- sud reliant le B enelux à l’ I talie via la Suisse et possè de un réseau routier interne relativement performant, bien que quelques difficultés subsistent en raison d’ un contournement incomplet.

La q ualité et la diversité de son enseignement supérieur en font une agglomération attractive pour de nombreux étudiants de la région. Ses spécialisations dans l’ enseignement des microtechniq ues mais aussi dans le domaine du bio- médical (...) attirent des étudiants d’ autres régions, mais en faible q uantité.

Enfin, une offre en équipements culturels, sportifs, de loisirs (...) variée et large, lui permet d’ accroî tre son attractivité.

Cependant, comprise au sein d’ un chapelet de grandes agglomérations situées le long du couloir reliant le R hin au R hô ne, la capitale comtoise ne possè de pas la taille suffisante lui permettant de jouer un rôle majeur à l’échelle supra-régionale. Au-delà de ses limites, son aire d’influence est rapidement confrontée à celles d’ autres agglomérations 5 0 du Centre E st. A l’ image de nombreuses capitales régionales de taille moy enne, l’ agglomération bisontine entreprend auj ourd’ hui de travailler à d’ autres échelles. D iag nostic de territoire

7 / P rincip aux enj eux relatif s au rayonnement de B esanç on

R ay onnement du territoire Tourisme, patrimoine et offre culturelle

• R enforcer le rô le et le ray onnement de l’ agglomération • Saisir l’opportunité de l’arrivée de la LGV fin 2011 pour bisontine par un développement économiq ue de pointe capter de nouvelles clientè les. dans les secteurs d’ activités spécialisées, une accessibilité au territoire améliorée, l’ implantation de grands • Valoriser l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste éq uipements... du patrimoine mondial de l’ Unesco et la préservation de l’ environnement proche de la citadelle. • Participer à la mise en œ uvre d’ un partenariat actif dans • Consolider l’offre culturelle afin de renforcer l’image et le « M étropole R hin- R hô ne » , réseau pertinent pour une ray onnement du territoire. reconnaissance aux échelles nationale et européenne. • M ettre en réseau les offres touristiq ues, de loisirs et • E ntreprendre une collaboration forte et durable avec les culturelles à l’ échelle régionale. territoires institutionnels limitrophes pour bâ tir un proj et de territoire cohérent et durable.

G rands éq uipements structurants R ay onnement économiq ue

• R enforcer le ray onnement de l’ enseignement supérieur par • Diversifier le tissu économique et accompagner la une plus grande cohérence de la carte de formation (PR E S spécialisation renforcée des activités de pointe q ui permettent B ourgogne- F ranche- Comté dans le cadre de « M étropole le ray onnement économiq ue de l’ agglomération bisontine R hin- R hô ne » ), un lien permanent avec les besoins des (hô tel d’ entreprises, incubateur,...). entreprises pour le développement de filières et la nécessité d’une diversification des métiers d’encadrement pour attirer et conserver les j eunes diplô més. • Travailler à une coopération forte avec les agglomérations de « M étropole R hin- R hô ne » pour œ uvrer à la spécialisation • R enforcer la collaboration entre l’ enseignement supérieur, la des territoires et éviter leur mise en concurrence. recherche- développement et le monde de l’ entreprise.

• I ntégrer plus encore les pô les de compétitivité, atouts • Poursuivre la spécialisation médicale pour maintenir la économiq ues maj eurs pour le territoire, au tissu reconnaissance et le renforcement des liens recherche- économiq ue (renforcer la collaboration entre entreprises, entreprise (Témis Santé,...). unités de recherche et centres de formation pour favoriser l’ innovation). 5 1 • Conserver une activité agricole de production en encourageant la diversification.

• F aire j ouer à la capitale régionale un rô le de faire- valoir agricole.