SCoT
Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération bisontine
Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération bisontine
Rapport de présentation
Approbation du projet
Document approuvé par le comité syndical du SMSCoT le 14 décembre 2011 Le mot du P résident du SM SCoT
E n un demi- siè cle, la phy sionomie de notre territoire s’ est profondément transformée sous l’ effet conj ugué d’ une croissance démographiq ue constante, d’une augmentation de la mobilité, d’une évolution des modes de vie qui au final dessinent un territoire du vécu de plus en plus large et dispersé.
C’ est auj ourd’ hui q ue se j oue l’ avenir de notre territoire et les enj eux q ui l’ attendent sont nombreux : construire de nouveaux logements permettant de répondre aux besoins de plus en plus diversifiés, accueillir les entreprises créatrices d’emplois, préserver la richesse des milieux naturels et le dy namisme des espaces agricoles, accroî tre la mobilité pour des déplacements facilités tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre sont autant de défis qu’il nous faut savoir gérer dans le temps et faire cohabiter harmonieusement sur notre territoire. E t c’ est bien là toute la raison d’ être du Schéma de Cohérence Territoriale.
R éunies au sein d’ un Sy ndicat mixte, cinq Communautés de Communes et une Communauté d’ agglomération représentant 1 3 3 communes q ui composent le territoire du SCoT ont souhaité dè s 2 0 0 3 se lancer dans l’ aventure du SCoT avec pour ambition de se doter d’ un référentiel partagé pour conduire le développement du territoire aux différentes échelles, q u’ elles soient communales, intercommunales, voire inter- communautaires.
La réflexion fut longue, complexe mais toujours constructive. Elle nous a permis d’apprendre à nous connaître et nous apprécier dans notre diversité. Cette réflexion nous a conduit à nous doter d’une vision commune du territoire à l’horizon des 25 prochaines années, fondée sur trois grandes valeurs :
• la solidarité q ui doit permettre à chacun de trouver sa place et de s’ épanouir, • les q ualités d’ un développement q ui soit véritablement durable, • l’ innovation q ui constitue le gage d’ une anticipation et d’ une capacité permanente à s’ adapter aux évolutions de la société.
Au lendemain de la promulgation de la loi Grenelle 2 qui réaffirme le rôle du SCoT comme étant l’échelle pertinente de planification, nous avons souhaité, sans remettre en cause les fruits de notre longue démarche, nous inscrire dè s à présent dans la perspective des évolutions à venir et adopter un développement résolument plus responsable. C’ est pourq uoi le SCoT q ui fut l’ occasion d’ une concertation permanente avec la société civile, a été conçu dans le souci permanent d’une mise en œuvre efficace et responsabilisant l’ensemble des acteurs de l’ aménagement.
J e tiens sincè rement à remercier les élus pour leur investissement dans cette démarche, leur compréhension et leur disponibilité, ainsi q ue les services q ui nous ont accompagné et q ui seront encore largement mis à contribution dans les temps à venir.
J ’ invite chacun d’ entre vous à lire et s’ approprier ce document car il marq ue l’ avè nement d’ une nouvelle faç on de penser, concevoir et aménager durablement notre territoire commun.
1
Le Président du SM SCoT R ay mond R E Y LE M aire de Chalez eule Le territoire du SCoT de l’ ag g lomération b isontine
2 3 Le mot du P résident du SM SCoT 1
Le territoire du SCoT de l’ ag g lomération b isontine 2
Q u’ est- ce q u’ un SCoT ? 2 3
Article L1 1 0 du Code de l’ urbanisme 2 3 Article L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme 2 3 E xtrait de l’ article L1 2 2 - 1 du Code de l’ urbanisme 2 4 Composition du dossier 2 4 Cohérence des politiq ues publiq ues et compatibilité 2 5
Comment f onctionne le SCoT de l’ ag g lomération b isontine 2 7
Huit ans pour construire le territoire de demain 2 7 Q ue se passe- t- il une fois le SCoT approuvé ? 2 8
D iag nostic de territoire 2 9
I - Le rayonnement de B esanç on, cap itale rég ionale 3 1
1 / Le rayonnement territorial 3 1
Une capitale régionale, maillon d’ un chapelet urbain 3 2 Un avenir associatif pour une reconnaissance à l’ échelle européenne 3 3 Une ville centre de taille importante et de nombreuses petites communes rurales 3 4 Un pay sage institutionnel de proximité à considérer 3 5
2 / Le rayonnement économiq ue 3 6 5 Une économie solide 3 6 Une volonté affichée avec les pôles de compétitivité et la Métropole Rhin-Rhône 36 Des relations avec les villes limitrophes q ui dépassent le cadre économiq ue 3 7 Une agriculture q ui participe au ray onnement du territoire 3 7 3 / L’ accessib ilité au territoire 3 8
Une accessibilité ferroviaire intéressante 3 8 Un réseau ferré en pleine mutation 3 8 Un renforcement à plus long terme 3 9 Une accessibilité routiè re performante 4 0 Des accè s routier en cours de structuration 4 1 Une accessibilité moy enne aux grandes infrastructures aéroportuaires 4 1
4 / Le tourisme, le p atrimoine et l’ of f re culturelle 4 3
Une région disposant de réelles potentialités 4 3 Des hébergements touristiq ues tournés prioritairement vers le milieu de gamme 4 4 Une offre culturelle notable 4 4 Une volonté de rayonner avec l’inscription des fortifications de Vauban sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco 4 5
5 / Les g rands éq uip ements structurants 4 7
Un enseignement supérieur de q ualité, localisé maj oritairement à B esanço n 4 7 Une université attractive 4 7 Des éq uipements de santé de pointe 4 9 Des éq uipements sportifs nécessaires à la capitale régionale 4 9
6 / Synth è se 5 0
7 / P rincip aux enj eux relatif s au rayonnement de B esanç on 5 1
II - U n cadre de v ie de q ualité q ui rép ond aux attentes des p op ulations 5 2
1 / La rép artition et l’ év olution de la p op ulation 5 2
Une évolution démographique positive 52 Un territoire au développement centripète 52 Un accueil des gens du voyage organisé dans l’agglomération bisontine 53 6 Les raisons des évolutions démographiques contrastées 53 L’arrivée progressive dans le grand âge de générations issues du baby boom 54 Une offre de garde de la petite enfance qui se diversifie 55 2 / La rép artition et l’ év olution du log ement 5 6
Les composantes du parc de logements 56 La situation du logement est contrastée entre la ville centre et ses communes périphériques 57 Des besoins en logements sociaux pour les ménages les plus modestes 58 Une concentration du parc locatif public à Besançon 58
3 / Les incidences d’ un étalement urb ain non g éré 6 1
Un besoin touj ours plus fort en logements 6 1 Une consommation fonciè re plus importante 6 1 Une raréfaction des espaces agricoles 6 2 Des disparités sociales 6 2
4/ L’emploi et le niveau de qualification 63
Une concentration des emplois à B esanço n 6 3 Des emplois privés répartis dans un réseau dense de PM E 6 3 Un secteur public centralisé à B esanço n 6 4 Un bon niveau de formation mais des passerelles à conforter entre l’ éducation et l’ entreprise 6 5 Le profil type du demandeur d’emploi 65
5 / L’ org anisation des z ones d’ activ ités 6 7
Un desserrement des activités du centre vers la périphérie 6 7 Les stratégies de développement économiq ue des E PCI 6 7 Les principaux atouts et handicaps des z ones d’ activités 6 7 Les besoins exprimés par les entreprises en matiè re de Z AE 6 9
6 / L’ armature en commerces et serv ices 7 1
Un maillage commercial globalement limité et faiblement hierarchisé pour les achats q uotidiens et hebdomadaires 7 1 Des éq uipements commerciaux de proximité limités en volume et en fonctions 7 1 Une vitalité commerciale entretenue en cœ ur d’ agglomération 7 1 Les centres commerciaux, une répartition géographique significative de l’offre par secteurs 73
7 / Les étab lissements scolaires, les réseaux associatif s et de loisirs 7 5 7 E n dehors de B esanço n, une organisation scolaire de ty pe rural 7 5 Une amorce de mise en réseau des éq uipements d’ éducation et de sports et loisirs 7 5 Un réseau associatif présent dans le SCoT 7 5 8 / La couv erture numériq ue du territoire 7 7
Le numériq ue, un investissement sur l’ avenir 7 7 Vers une couverture de l’ensemble des communes du SCoT 77
9 / Le réseau routier et la circulation 7 9
Un maillage routier centripè te en direction de B esanço n 7 9 Des entrées de ville saturées 7 9 Des flux en augmentation 81
1 0 / Les dép lacements domicile- trav ail 8 2
Une ville centre où se concentre la maj eure partie des déplacements domicile- travail 8 2 L’ automobile, mode de déplacement dominant 8 2
1 1 / Les dép lacements automob iles et le stationnement 8 3
La voiture est le mode de transport le plus utilisé pour tout ty pe de déplacement 8 3 Une réponse partielle à la demande 8 3 Une offre en stationnement à B esanço n largement dimensionnée 8 4 Le stationnement dans les z ones d’ activités et les z ones commerciales 8 5
1 2 / Les modes de dép lacements alternatif s à la v oiture 8 7
Un réseau de transports en commun trè s dense en ville 8 7 Un réseau amélioré en agglomération 8 7 Un réseau moins performant hors du G rand B esanço n 8 7 Les autres modes alternatifs 8 8
1 3 / L’ intermodalité et les transp orts de march andises 8 9
La complémentarité des modes et l’ intermodalité 8 9 Vers un report modal 91 Le transit et les flux de marchandises 91
1 4 / Les esp aces d’ aménités 9 3
8 Une proximité à la nature et aux espaces de récréation 9 3 Une offre urbaine en espaces verts moins développée 9 3 1 5 / Les f ormes urb aines à B esanç on et dans les v illag es 9 4
La ville centre 9 4 Le village dans son site 9 5 La structure villageoise 9 6 L’ architecture 9 9
1 7 / Synth è se 1 0 0
1 8 / P rincip aux enj eux relatif s au cadre de v ie 1 0 1
Etat initial de l’ env ironnement 1 0 5
I - P réamb ule 1 0 7
L’ environnement, une thématiq ue devenue nécessité 1 0 7 Q uatre entrées pour un territoire 1 0 7
II - L’ énerg ie 1 0 9
L’effet de serre : définition 110 1 / L’ imp act des activ ités h umaines sur l’ ef f et de serre 1 1 1
Les conséq uences des gaz à effet de serre (G E S) sur le climat 1 1 1 Les conséq uences maj eures des gaz à effet de serre 1 1 1 Une récente prise en compte du phénomè ne 1 1 3 Le G renelle de l’ environnement 1 1 3 2 / L’ énerg ie et la sob riété énerg étiq ue 1 1 5
Production, consommation et maî trise de la demande d’ énergie 1 1 5 M aî trise de l’ énergie dans la construction 1 1 6 Urbanisme et transport 1 1 6 9 Politiq ues et actions publiq ues 1 1 7 Un premier bilan énergétiq ue territorial à l’ échelle de la communauté d’ agglomération du G rand B esanço n 1 1 8 La sobriété énergétique dans la planification et l’urbanisme 121 3 / Les déch ets et leur v alorisation 1 2 3
La collecte et le traitement des déchets dans le SCoT 1 2 3 Les déchets spécifiques 125 Q uelle politiq ue des déchets pour demain ? 1 2 6 4 / Synth è se 1 2 7
5 / P rincip aux enj eux relatif s à l’ énerg ie 1 2 8
III - Les ressources naturelles et leurs p ollutions 1 2 9
1 / Les émissions p olluantes et la q ualité de l’ air 1 3 0
Définition et effets des polluants 130 Les sources d’ émissions polluantes 1 3 1 Les principaux secteurs de pollution 1 3 2 Les autres secteurs de pollution 1 3 3 La q ualité de l’ air à B esanço n depuis 2 0 0 6 1 3 5 Les actions régionales visant à une meilleure q ualité de l’ air 1 3 7 2 / La ressource en eau 1 3 9
L’ approvisionnement en eau 1 3 9 Anticiper la ressource en eau 1 4 0 Des réglementations 1 4 0 La gestion de l’ eau 1 4 1 Un milieu k arstiq ue sensible 1 4 1 Une sensibilité aux biocides anthropiq ues 1 4 3 La q ualité des plans d’ eau 1 4 3 3 / L’ assainissement 1 4 5
Les z onages d’ assainissement 1 4 5 Capacité des stations 1 4 5 R ej ets des stations 1 4 7 1 0 G estion des eaux pluviales 1 4 7 G estion des boues d’ assainissement 1 4 7 L’ assainissement : et demain ? 1 4 7 La consommation des sols et des sous- sols 1 4 9 Artificialisation des sols et de l’environnement 149 Périurbanisation et consommation fonciè re 1 4 9 Les documents d’urbanisme, outils de planification 151 Consommation des sous-sols 151 4 / La p ollution des sols et des sous- sols 1 5 3 Sites abandonnés, potentiellement pollués 153 Sites et sols pollués (les sites BASOL) 153 Le registre français des émissions polluantes 155 L’inventaire des décharges 155 5 / Synth è se 1 5 6
6 / P rincip aux enj eux relatif s aux ressources naturelles et leurs p ollutions 1 5 6
IV - Le cadre de v ie 1 5 9
1 / Le p aysag e 1 6 1 Q uatre entités remarq uables dans le SCoT 1 6 1 Des particularités, des points de repè res 1 6 2 2 / Le p aysag e b â ti et les sites 1 6 3
Un patrimoine bâ ti et des pay sages riches, grandement protégés 1 6 3 Un patrimoine archéologiq ue encadré 1 6 3 Un patrimoine ordinaire remarq uable à préserver 1 6 5 3 / Les entrées d’ ag g lomération 1 6 7
E nj eux autour des entrées d’ agglomération et des axes de transit 1 6 7 Particularités du SCoT 1 6 7 Impact de l’affichage publicitaire en zone dense 167 I mpact pay sager hors agglomération 1 6 7 4 / Les esp aces d’ aménités 1 6 9 L’ E urovéloroute 6 , un axe fort dans la vallée du Doubs 1 6 9 1 1 Un tourisme fluvial non négligeable 169 Une proximité à la nature et aux espaces de récréation 1 6 9 B esanço n : statut de « ville verte » 1 7 0 Le SCoT dispose de deux aérodromes et de nombreux éq uipements sportifs 1 7 1 5 / Les esp aces ag ricoles 1 7 2
Des espaces agricoles en net recul 1 7 2 Des évolutions différenciées selon les territoires 1 7 2 Un territoire engagé dans des démarches agricoles durables 1 7 3 Le développement de l’ agriculture de proximité 1 7 4 Des pollutions et des nuisances 1 7 4 Les filières en circuits courts 175 6 / Le milieu f orestier 1 7 7
Principaux ty pes de peuplements 1 7 7 Principaux habitats forestiers 1 7 7 M ilieu forestier et ressource économiq ue 1 7 8 7 / Le milieu aq uatiq ue 1 7 9
Deux riviè res pour un territoire 1 7 9 Un réseau hy drographiq ue dense 1 7 9 Un réseau j alonné de z ones humides 1 7 9 Un réseau également j alonné de ripisy lves 1 8 1 M ilieu aq uatiq ue et tourisme récréatif 1 8 1 8/ Les richesses floristiques 183
F lore et milieu forestier 1 8 3 F lore et milieu humide 1 8 3 F lore et pelouses sè ches 1 8 4 F lore et milieu agricole 1 8 4 F lore invasive 1 8 4 9 / Les rich esses f aunistiq ues 1 8 5
F aune et milieu agricole 1 8 5 F aune et milieu forestier 1 8 5 F aune et pelouses sè ches 1 8 6 F aune et milieu rocheux 1 8 6 1 2 F aune et z ones humides 1 8 7 F aune et espè ces invasives 1 8 7 1 0 / Les milieux remarq uab les 1 8 9
Les forêts de pentes 1 8 9 Les pelouses sè ches 1 8 9 Les z ones humides 1 8 9 Les ripisy lves 1 9 0 1 1 / Les p érimè tres naturalistes 1 9 1
Les périmè tres d’ inventaires 1 9 1 Les périmè tres concertés : le réseau N atura 2 0 0 0 1 9 1 Les protections réglementaires 1 9 4 Le schéma départemental des espaces naturels sensibles (SDE N S) 1 9 5 1 2 / Les continuités écolog iq ues 1 9 7
1 3 / Synth è se 1 9 8
1 4 / P rincip aux enj eux relatif s au cadre de v ie 1 9 8
V - Les risq ues et les nuisances 1 9 9
1 / Introduction 1 9 9
2 / Les risq ues naturels 2 0 1
E tat des lieux des risq ues dans le SCoT 2 0 1 Les communes cumulant plusieurs risq ues naturels 2 0 1 Le risq ue d’ inondation 2 0 3 Le risq ue de mouvement de terrain 2 0 4 Les risq ues diffus 2 0 6 3 / Les risq ues tech nolog iq ues 2 0 7
Le transport de matiè res dangereuses 2 0 7 Le risq ue industriel 2 0 7 1 3 4 / Les nuisances sonores 2 1 1
Classement des infrastructures 2 1 1 I mpacts des nuisances et z ones blanches 2 1 1 Politiq ues et actions publiq ues 2 1 1 Les nuisances de voisinage 2 1 1 5 / Les z ones accidentog è nes 2 1 3
Les z ones d’ accumulation d’ accidents 2 1 3 La répartition des accidents 2 1 3 Les itinéraires de transports exceptionnels 2 1 3 6 / Synth è se 2 1 4
7 / P rincip aux enj eux relatif s aux risq ues et aux nuisances 2 1 4
V I - A nnexes 2 1 5
V II - B ib liog rap h ie 2 3 9
P rév isions et justifications des choix 243
I - P rév isions et b esoins 2 4 5
Les prévisions économiq ues 2 4 5 Les prévisions démographiq ues 2 4 5 Les besoins en matiè re d’ habitat et d’ éq uilibre social de l’ habitat 2 4 6 Les besoins en matiè re d’ aménagement de l’ espace 2 4 7 Les besoins en matiè re d’ agriculture 2 4 7
1 4 Les prévisions en matiè re d’ environnement 2 4 7 Les besoins répertoriés en matiè re de transport et de déplacements 2 4 8 II- Justifications des choix retenus 249
O rganiser le développement résidentiel à l’ échelle des 1 3 3 communes 2 4 9 Favoriser la mixité sociale 250 Organiser l’accueil des activités économiques et commerciales 250 Assurer un développement urbain économe de l’espace 252 Préserver les espaces naturels, entretenir la qualité des paysages et conforter l’agriculture 253 Assurer un développement respectueux de l’ environnement en développant les transports collectifs et l’ utilisation des modes doux 254 Gérer les ressources et les risques 254 Justification des choix au regard de l’environnement : voir chapitre « évaluation stratégique environnementale » 255
Illustration de certains p rincip es d’ aménag ement et des densités p réconisées p ar le SCoT 2 5 7
I - P aysag es et p rincip es d’ aménag ement naturel et ag ricole 2 5 8
Transition entre parties basses urbanisées et parties sommitales inconstructibles 258 Urbanisation des pentes et parties sommitales dans le respect de la topographie 258 Morcellement et enclavement d’un espace agricole 259 Exemples de mesures visant à minimiser l’impact des ouvertures à l’urbanisation sur l’activité agricole 259
II - A p p roch e d’ aménag ement et d’ urb anisation 2 6 0
Coupure à l’ urbanisation entre deux communes 2 6 0 Aménagements autour des gares 2 6 1 Trame verte en milieu urbain 2 6 1 G érer et récupérer les eaux pluviales 2 6 2 G reffe urbaine et mitage 2 6 4 Urbanisation des dents creuses plutôt qu’urbanisation en extensif 264 Epaississement urbain plutôt qu’étalement urbain 265 Prise en compte de la densité moy enne de logements produits à la commune 2 6 6 15 La place des modes doux dans le traitement de l’ espace public 2 6 8 Proj et d’ ensemble 2 7 0 Densités par opération : les principes de base et q uelq ues exemples 2 7 1 Densités par opération : q uelq ues exemples 2 7 2 É v aluation stratég iq ue env ironnementale 2 7 5
A p p orts de la démarch e d’ év aluation env ironnementale 2 7 6
I - Introduction 2 7 7
1 / Contenu du p résent rap p ort d’ év aluation stratég iq ue env ironnementale 2 7 7
2 / M éth ode utilisée 2 7 7
R apport d’ évaluation environnementale 2 7 8 Qualification des mesures proposées 278 E valuation des effets du SCoT 2 7 8
3 / Limites de la méth ode 2 7 9
II - Exp lication des ch oix retenus p ar le SCoT au reg ard des ob j ectif s de p rotection de l’ env ironnement 2 8 0
1 / P résentation des g rands p rincip es du SCoT en f av eur de l’ env ironnement et du dév elop p ement durab le 2 8 0
2 / P résentation de l’ év olution p rob ab le de l’ état de l’ env ironnement en l’ ab sence de SCoT (scénario dit « au fil de l’eau ») 280
3 / P résentation des raisons p our lesq uelles le p roj et a été retenu p armi d’ autres p artis d’ aménag ement env isag és du p oint de v ue de la p rotection de l’ env ironnement 2 8 5
1 6 R appel sur l’ évolution du contexte 2 8 5 E volution du document 2 8 5 III - A rticulation du SCoT av ec les autres documents d’ urb anisme, p lans et p rog rammes 2 8 6
1 / Sch émas, p lans et p rog rammes av ec lesq uels le SCoT doit ê tre comp atib le 2 8 6
Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rhône Méditerranée (SDAGE) 2010-2015 286 Schéma d’ Aménagement et de G estion des E aux Haut- Doubs/ Haute Loue, 2 0 0 2 2 8 8
2 / Sch émas, p lans et p rog rammes q ue le SCoT doit p rendre en considération 2 8 8
Schéma Régional pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire de Franche-Comté (SRADDT), 2005 288 Plan R égional pour la Q ualité de l’ Air de la F ranche- Comté (PR Q A), arrêté en 2 0 0 1 , révisé en 2 0 0 6 2 8 9 Plan Départemental d’ É limination des Déchets M énagers et Assimilés (PDE DM A) du Doubs élaboré en 1 9 9 7 , révisé en 2 0 0 2 2 8 9 Plan R égional d’ É limination des Déchets I ndustriels Spéciaux de F ranche- Comté (PR E DI S) élaboré en 1 9 9 7 2 8 9 Schéma Départemental des Carrières du Doubs approuvé en 1998, actualisé en 2005 290 SCoT limitrophes 2 9 0 Plans de Prévention des R isq ues (PPR ) 2 9 0 LE PDI R M * , le PDE SI ** et le PDI PR * * * 2 9 0
3 / Sch émas, p lans et p rog rammes q ui doiv ent ê tre comp atib les av ec le SCoT 2 9 1
Périmè tres d’ espaces agricoles et naturels périurbains 2 9 1
IV - A nalyse des incidences notab les p rév isib les de la mise en œ uv re du SCoT 2 9 2
1 / P résentation de la méth odolog ie retenue 2 9 2
2 / Enj eu p rioritaire n° 1 : La maî trise de l’ étalement urb ain et de la consommation d’ esp ace 2 9 3
R appel des enj eux 2 9 3 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 2 9 3 1 7 I ncidences positives du SCoT sur la consommation d’ espace 2 9 4 I ncidences négatives du SCoT sur la consommation d’ espace 2 9 5 M esures proposées 2 9 6 3 / Enj eu p rioritaire n° 2 : La p réserv ation de l’ inf rastructure v erte et b leue et du cadre de v ie 2 9 7
R appel des enj eux 2 9 7 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 2 9 7 I ncidences positives du SCoT sur la préservation de l’ infrastructure verte et bleue 2 9 8 I ncidences négatives du SCoT sur la préservation de l’ infrastructure verte et bleue 2 9 9 M esures proposées 3 0 0
4/ Enjeu prioritaire n°3 : La Maîtrise de la demande en Énergie (MDE) et des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) 301
R appel des enj eux 3 0 1 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 1 I ncidences positives du SCoT sur l’ énergie 3 0 2 I ncidences négatives du SCoT sur l’ énergie 3 0 3 M esures proposées 3 0 4
5 / Enj eu p rioritaire n° 4 : La maî trise des b esoins en dép lacements et la p réserv ation des nuisances induites : p ollutions de l’ air, nuisances sonores… 3 0 5
R appel des enj eux 3 0 5 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 5 I ncidences positives du SCoT sur la maî trise des déplacements 3 0 5 I ncidences négatives du SCoT sur la maî trise des déplacements 3 0 6
6 / Enj eu p rioritaire n° 5 : La f rag ilité de la ressource en eau 3 0 7
R appel des enj eux 3 0 7 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 0 7 I ncidences positives du SCoT sur la ressource en eau 3 0 7 I ncidences négatives du SCoT sur la ressource en eau 3 0 9 M esures proposées 3 0 9
1 8 7 / Enj eu maj eur n° 1 : La p rotection de l’ identité p aysag è re des v illag es, des z ones urb aines et des p aysag es de collines 3 1 0
R appel des enj eux 3 1 0 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 0 I ncidences positives du SCoT sur les pay sages 3 1 0 I ncidences négatives du SCoT sur les pay sages 3 1 1 M esures proposées 3 1 1
8 / Enj eu maj eur n° 2 : La p roduction de déch ets ménag ers 3 1 2
R appel des enj eux 3 1 2 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 2 Analy se des incidences positives du SCoT sur les déchets 3 1 2 Analy se des incidences négatives du SCoT sur les déchets 3 1 3 M esures proposées 3 1 3
9 / Enj eu maj eur n° 3 : La p rise en comp te des risq ues naturels et industriels 3 1 3
R appel des enj eux 3 1 3 Le proj et et les obj ectifs du SCoT 3 1 3 I ncidences positives du SCoT sur les risq ues 3 1 4 I ncidences négatives du SCoT sur les risq ues 3 1 4 M esures proposées 3 1 4
1 0 / Sur et autour des z ones N atura 2 0 0 0 suscep tib les d’ ê tre imp actées p ar des z ones d’ urb anisation ou des aménag ements p rév us dans le SCoT 3 1 5
La prise en compte des sites N atura 2 0 0 0 par le SCoT 3 1 5 Q uelles incidences potentielles directes et indirectes sur les sites N atura 2 0 0 0 3 1 5 Présentation détaillée de chaq ue site 3 1 6 Conclusion 3 1 9
V - Indicateurs de suiv i des ef f ets du SCoT sur l’ env ironnement 3 2 0 1 9 V I - R ésumé non tech niq ue 3 2 4
1 / Cadre rè g lementaire et enj eu de l’ év aluation stratég iq ue env ironnementale 3 2 4
2/ Présentation du SCoT d’un point de vue environnemental et justification des ch oix retenus 3 2 4
3 / P rincip ales incidences résultant de la mise en œ uv re du SCoT 3 2 5
4 / M esures comp lémentaires p rop osées 3 2 6
5 / Indicateurs de suiv i 3 2 6
Sigles et définitions 32 7
I - Sig les 3 2 9
II - Définitions 3 3 2
2 0 21 22 Q u’ est- ce q u’ un SCoT ?
I nstitué par la loi Solidarité et renouvellement urbain (SR U) 1° L’équilibre entre : du 1 3 décembre 2 0 0 0 , le SCoT est un document d’ urbanisme et de planification territoriale qui se substitue au précédent a) Le renouvellement urbain, le développement urbain schéma directeur. Plusieurs articles du code de l’ urbanisme maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la font référence à son contenu et aux obj ectifs recherchés. revitalisation des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ;
b) L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation Article L1 1 0 du Code de l’ urbanisme des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;
Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant bâti remarquables ; dans le cadre de ses compétences. Afin d’aménager le cadre de vie, d’assurer sans discrimination aux populations résidentes 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la et futures des conditions d’habitat, d’emploi, de services et de mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, ressources, de gérer le sol de façon économe, de réduire les sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière émissions de gaz à effet de serre, de réduire les consommations d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, d’énergie, d’économiser les ressources fossiles, d’assurer la culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics protection des milieux naturels et des paysages, la préservation et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier de la biodiversité notamment par la conservation, la restauration des objectifs de répartition géographiquement équilibrée et la création de continuités écologiques, ainsi que la sécurité entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration et la salubrité publiques et de promouvoir l’équilibre entre les des performances énergétiques, de développement des populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de communications électroniques, de diminution des obligations de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques déplacements et de développement des transports collectifs; harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace. Leur action 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise en matière d’urbanisme contribue à la lutte contre le changement de l’énergie et la production énergétique à partir de sources climatique et à l’adaptation à ce changement. renouvelables, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des Article L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. 2 3 Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d’urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d’assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : Introduction
E xtrait de l’ article L1 2 2 - 1 du Code de U n rap p ort de p résentation, q ui : l’ urbanisme 1 . expose le diagnostic du territoire ; 2 . décrit l’ articulation du schéma avec les autres documents (…) Pour mettre en œuvre le projet d’aménagement et de d’ urbanisme et les plans ou programmes avec lesq uels il doit développement durable retenu, ils fixent, dans le respect être compatible ou q u’ il doit prendre en considération ; des équilibres résultant des principes énoncés aux articles L. 3 . analy se l’ état initial de l’ environnement et les perspectives de 110 et L. 121-1, les orientations générales de l’organisation son évolution en exposant, notamment, les caractéristiq ues de l’espace et de la restructuration des espaces urbanisés et des z ones susceptibles d’ être touchées de maniè re notable déterminent les grands équilibres entre les espaces urbains et par la mise en œ uvre du schéma ; à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers. 4 . analy se les incidences notables prévisibles de la mise Ils apprécient les incidences prévisibles de ces orientations sur en oeuvre du schéma sur l’ environnement et expose les l’environnement. problè mes posés par l’ adoption du schéma sur la protection des z ones revêtant une importance particuliè re pour l’ environnement ; A ce titre, ils définissent notamment les objectifs relatifs à 5. expliq ue les choix retenus pour établir le proj et l’équilibre social de l’habitat et à la construction de logements d’ aménagement et de développement durable (PADD) et le sociaux, à l’équilibre entre l’urbanisation et la création de document d’ orientations générales (DO G ) et, le cas échéant, dessertes en transports collectifs, à l’équipement commercial les raisons pour lesq uelles des proj ets alternatifs ont été et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces, à écartés, au regard notamment des obj ectifs de protection la protection des paysages, à la mise en valeur des entrées de de l’ environnement établis au niveau international, ville et à la prévention des risques. communautaire ou national et les raisons qui justifient le Ils déterminent les espaces et sites naturels, agricoles ou choix opéré au regard des autres solutions envisagées ; urbains à protéger et peuvent en définir la localisation ou la 6 . présente les mesures envisagées pour éviter, réduire délimitation. et, si possible, compenser s’ il y a lieu, les conséq uences Ils peuvent définir les grands projets d’équipements et de dommageables de la mise en oeuvre du schéma sur services, en particulier de transport, nécessaires à la mise en l’ environnement et rappelle q ue le schéma fera l’ obj et d’ une œuvre de ces objectifs. Ils précisent les conditions permettant analy se des résultats de son application, notamment en ce de favoriser le développement de l’urbanisation prioritaire dans q ui concerne l’ environnement, au plus tard à l’ expiration les secteurs desservis par les transports collectifs. Ils peuvent, d’ un délai de six ans à compter de son approbation ; le cas échéant, subordonner l’ouverture à l’urbanisation de 7 . comprend un résumé non techniq ue des éléments précédents zones naturelles ou agricoles et les extensions urbaines à la et une description de la maniè re dont l’ évaluation a été création de dessertes en transports collectifs et à l’utilisation effectuée environnementale du proj et a été conduite ; préalable de terrains situés en zone urbanisée et desservis 8 . précise, le cas échéant, les principales phases de réalisation par les équipements. (…) envisagées.
U n p roj et d’ aménag ement et de dév elop p ement durab le Composition du dossier (PADD), qui fixe les objectifs des politiques publiques 2 4 d’ urbanisme en matiè re d’ habitat, de développement économiq ue, de loisirs, de déplacements des personnes et La composition du dossier du SCoT de l’ agglomération bisontine des marchandises, de stationnement des véhicules et de est régie par les articles L1 2 2 - 1 et R 1 2 2 - 1 , R 1 2 2 - 2 , R 1 2 2 - 2 - régulation du trafic automobile. 1 , R 1 2 2 - 3 du Code de l’ urbanisme. Ce dossier comprend trois parties disctinctes : Introduction
Un document d’orientations générales (DOG), qui fixe : L’ articulation des documents d’ urb anisme
1 . les orientations générales de l’ organisation de l’ espace et L'Etat de la restructuration des espaces urbanisés ; Directive Territoriale 2 . les espaces et sites naturels ou urbains à protéger dont il d'Aménagement (DTA) peut définir la localisation ou la délimitation ; 3 . les grands éq uilibres entre les espaces urbains et à urbaniser et les espaces naturels et agricoles ou forestiers ; 4 . les obj ectifs relatifs, notamment : a. à l’ éq uilibre social de l’ habitat et à la construction de Syndicat mixte logements sociaux ; Schéma de Cohérence b. à la cohérence entre l’ urbanisation et la création de Territoriale (SCoT) dessertes en transports collectifs ; c. à l’ éq uipement commercial et artisanal, aux localisations préférentielles des commerces et aux autres activités économiq ues ; d. à la protection des pay sages, à la mise en valeur des Intercommunalité Intercommunalité Plan de Déplacements Programme Local entrées de ville ; Urbains (PDU) de l'Habitat (PLH) e. à la prévention des risq ues. 5. les conditions permettant de favoriser le développement de l’ urbanisation prioritaire dans les secteurs desservis par les transports collectifs.
Commune Plan Local Cohérence des politiq ues publiq ues et d'Urbanisme (PLU) compatibilité Carte communale Liens de compatibilité : les orientations des documents Dans le respect des principes énoncés aux articles L1 1 0 et de rang supérieur doivent être L1 2 1 - 1 du Code de l’ urbanisme, le SCoT doit être compatible mises en oeuvre et interprétées dans le document de rang inférieur avec certains documents d’ urbanisme et rè gles issus du Code Les citoyens Permis de construire, de l’ urbanisme. I l doit également prendre en considération déclarations de travaux... certains proj ets ou programmes de l’ É tat et des collectivités locales.
Les documents et opérations q ui doivent être compatibles avec le SCoT sont définis dans les dispositions de l’article L122-1 Le principe de la compatibilité s’ interprè te comme l’ obligation du Code de l’ urbanisme, combinées avec celles des articles pour les documents ou autorisations de rang inférieur de mettre en oeuvre et de ne pas contredire les orientations du document R122- 1, R143-1 et R122-5 du même code, ainsi que des articles 25 L752-1, L752-2, L752-15 du Code du commerce, et enfin celles de rang supérieur. Ainsi, les PLU, les cartes communales ou de l’ article 3 6 - 1 de la Loi n° 7 3 - 1 1 9 3 du 2 7 décembre 1 9 7 3 les opérations d’ aménagements devront favoriser la mise en d’ orientation du commerce et de l’ artisanat. oeuvre des orientations générales du SCoT et en aucun cas les contredire ou les rendre inopérantes. Introduction
Les p érimè tres institutionnels et socio- économiq ues
Aire Urbaine
OllansOllans SCoT Unité Urbaine Flagey-Flagey- Rigneygney Rioz BBattenans-attenans- BlariansBlarians GermondansGermondans lles-es-Minneses Besançon Rigney CCendreyendrey RougemontotRougemontot Charcenne Baume- les-Dames CC de La Bussière Devecey Marchaux Roulans ValleroyValleroy RignosotRignosot LaLa tour-tour- RigneyRigney de-de-Scayay LLaa B Breteniretenière Recologne Thurey-le-MontThurey-le-Mont Bouclans Besançon Corcelle-Corcelle- Saône PalisePalise Villers-GrelotVillers-Grelot MonceyMoncey Miesloteslot Val-de-Val-de-Roulansulans
Saint-Vit Valdahon Haute-Saône VeniseVenise L'L'Ecouvotteouvotte Boussières CC du Val de la ChaudefontaineChaudefontaine LeLe PuyPuy BreconchauxBreconchaux Dame Blanche CChampouxhampoux Saint-HilaireSaint-Hilaire SechinSechin Ornans BonnayBonnay VieilleyVieilley VennansVennans Pouligney-Pouligney- CCussey-ussey- ChevrozChevroz Merey-Merey- Chatillon-Chatillon- Lusanssans ssur-ur- VieilleyVieilley Guyotteyotte RoulansRoulans ll''OgOgnonnon DeveceyDevecey MarchauxMarchaux Ougney-Ougney- SauvagneySauvagney DouvotDouvot GeneuilleGeneuille Eternoz BBraillansraillans TallenayTallenay LaisseyLaissey AmagneyAmagney DeluzDeluz AAuxon-uxon- Chatillon-Chatillon- DDammartin-ammartin- N Zone d’emploi DDessusessus le-Ducle-Duc EmagnyEmagny MoncleyMoncley Auxon-Auxon- lles-Templierses-Templiers 0 5 km NovillarsNovillars VaiVairre-e- DDessousessous le-le-Petittit Chevigney-Chevigney- Miserey-SalinesMiserey-Salines ThiseThise CChamplivehamplive sur-l'ognonsur-l'ognon Roche-lez-Roche-lez- ChaucenneChaucenne BeaupréBeaupré Vaire-ArcierVaire-Arcier GlamondansGlamondans Ruffey-le-Ruffey-le- PelouseyPelousey BesanBesançon OsseOsse Châteaueau VauchampsVauchamps RecologneRecologne Ecole-Ecole- Valentinlentin NoironteNoironte CC des Rives PireyPirey CChalèzehalèze Champvans-Champvans- CChalezeulehalezeule CC de Vaîte - de l’Ognon les-Moulinsles-Moulins NancrayNancray Pouilley-Pouilley- CA du Aigremont AudeuxAudeux GennesGennes FraneyFraney CChampagneyhampagney les-Vignesles-Vignes JallerangeJallerange PlaceyPlacey Grand Besançon BouclansBouclans CCourchaponourchapon BBurgilleurgille Mazerolles-Mazerolles- MontfauconMontfaucon le-le-Salinlin Serre-Serre- GonsansGonsans LavernayLavernay les-Sapinsles-Sapins LLee Moutherotoutherot Vaux-Vaux- les-Présles-Prés Coorcondrayrcondray FranoisFranois SaSaône LaLa Chevillotteevillotte EtrabonneEtrabonne Villers-Villers- Lantenne-Lantenne- Corcelles-Corcelles- Buzonzon MMorreorre FerrieresFerrieres Vertierertiere NNaisey-les-Grangesaisey-les-Granges ChemaudinChemaudin BeureBeure Mercey-Mercey- Ferrieres-Ferrieres- Pouilley-Pouilley- le-le-Grandand les-les-BoisBois FrancaisFrancais DDannemarie-annemarie- AAvanne-Aveneyvanne-Aveney MamirolleMamirolle sur-sur-Crête GrandfontaineGrandfontaine FontainFontain BBerthelangeerthelange LaLa VèzeVèze
ArguelArguel LeLe Gratterisatteris CC du Val Velesmes-Velesmes- RancenayRancenay EssartsEssarts Montferrand-Montferrand- LarnodLarnod Saint-Vitois le-Châteale-Château Saint-Saint-Vit Jura BBusyusy PugeyPugey TorpesTorpes RoutelleRoutelle ThoraiseThoraise
Vorges-Vorges- Roset-Roset-Fluansuans les-les-Pinsns BoussièresBoussières OsselleOsselle
Abbans-Abbans- Doubs DessousDessous Villars-Villars- Abbans-Abbans- 2 6 Saint-int- N DessusDessus Georgesorges
0 2,5 5 BByans-sur-yans-sur- DDoubsoubs Kilomètres Comment f onctionne le SCoT de l’ ag g lomération b isontine
J usq u’ à l’ approbation du SCoT, c’ est le Schéma directeur de Une fois approuvé, le SCoT s’ appliq uera donc à 1 3 3 l’ agglomération bisontine (SDAB ), approuvé en 2 0 0 2 , q ui communes, 203 351 habitants, et se substituera à l’actuel constitue le document en vigueur sur un territoire de 6 8 Schéma directeur. communes (Agglomération de Besançon, une partie du Val Saint-Vitois et une partie du Val de la Dame blanche). Le sy ndicat mixte du SCoT de l’ agglomération bisontine (SM SCoT) est chargé de l’ élaboration du SCoT, la démarche L’ expansion rapide de l’ aire urbaine de B esanço n et notamment a été lancée par une délibération en date du 2 3 mars le développement de l’ habitat en deuxiè me et troisiè me 2 0 0 4 . Le SM SCoT rassemble les élus de la communauté couronnes ont été pris en compte pour élaborer le périmè tre d’ agglomération du G rand B esanç on et des cinq communautés du SCoT. Aprè s de nombreux échanges avec les élus locaux, de communes. il a été décidé de réunir, au sein du SCoT de l’ agglomération bisontine, les territoires suivants :
• Communauté d’ agglomération du G rand B esanço n Huit ans pour construire le territoire de (59 communes, 175 299 habitants) ; demain • Communauté de communes de La B ussiè re (12 communes, 1 514 habitants) ; Dè s 2 0 0 3 , des prédiagnostics ont été réalisés en amont • Communauté de communes des R ives de l’ O gnon de la démarche sur le territoire des cinq communautés de (1 3 communes, 4 0 0 3 habitants) ; communes périphériq ues au G rand B esanç on. Ces documents ont permis d’ enrichir les connaissances acq uises grâ ce au • Communauté de communes de Vaîte-Aigremont SDAB et de conforter la délimitation du périmè tre du SCoT. (2 1 communes, 6 6 8 0 habitants) ; Le 2 3 mars 2 0 0 4 , les élus du Sy ndicat M ixte ont lancé • Communauté de communes du Val de la Dame Blanche officiellement le démarrage de la démarche du SCoT en (12 communes, 6 254 habitants) ; votant une délibération de prescription. Les élus ont alors souhaité la conception d’ un livre blanc faisant le point sur • Communauté de communes du Val Saint-Vitois les documents à prendre en compte pour l’ élaboration du (1 6 communes, 9 6 0 1 habitants). SCoT (proj et d’ agglomération, chartes des communautés de communes… ). Le livre blanc dresse également le bilan des L’ articulation des instances du SM SCoT politiq ues publiq ues menées localement.
L’ élaboration du diagnostic global du territoire a débuté en Comité syndical Pouvoir de 2 0 0 4 , il a constamment été mis à j our j usq u’ à l’ arrêt du 66 délégués décision SCoT et a été complété par une étude « infrastructure verte 2 7 Bureau Prépare la et bleue » . La rédaction de l’ état initial de l’ environnement, 18 membres décision réguliè rement mise à j our à l’ image du diagnostic du
Echanges territoire, a été lancée en 2005. Commissions Débat Introduction
Le proj et d’ aménagement et de développement durable Q ue se passe- t- il une fois le SCoT approuvé ? (PADD) du SCoT a fait l’ obj et de premiers débats en comité sy ndical du SM SCoT dè s le mois de j uin 2 0 0 6 . Suite aux élections de 2 0 0 8 , une nouvelle éq uipe d’ élus s’ est mise en Aprè s son approbation, le SCoT entre dans sa phase de mise place et a retravaillé sur une nouvelle version du PADD. Celui- en œ uvre, sous la responsabilité du sy ndicat mixte chargé ci a été débattu le 15 décembre 2009 lors d’une séance du de son élaboration. Le SCoT devient alors un outil au service Comité sy ndical entiè rement dédiée au PADD. La rédaction des élus et de l’ aménagement du territoire. I l fournit des du Document d’ orientations générales (DO G ), q ui comprend repè res pour la prise de décision. l’ ensemble des prescriptions permettant la mise en œ uvre du PADD, a débuté en j anvier 2 0 1 0 . Le SCoT n’est pas une démarche figée. Les documents pourront être actualisés pour s’ adapter aux évolutions du L’ élaboration d’ un Document d’ aménagement commercial territoire, dans le respect des grandes orientations. provisoire (DACO M ) a été lancée en avril 2 0 0 9 . Celui- ci a été La mise en oeuvre du SCoT devra également faire l’ obj et approuvé le 1 6 j uin 2 0 0 9 et mis à l’ enq uête publiq ue le 6 avril d’ une évaluation et d’ un suivi permanents pour s’ assurer de 2 0 1 0 . L’ évaluation environnementale, q ui mesure l’ impact du l’ application de ses obj ectifs et analy ser les écarts éventuels proj et sur l’ environnement, est réalisée en continu tout au entre les intentions et les réalisations. long de la rédaction du dossier SCoT par un bureau d’ études spécialisé. Le SM SCoT, assisté de l’ Agence d’ urbanisme de l’ agglomération de B esanç on (AudaB ), des autres partenaires locaux et des 2002 Approbation du SDAB services des collectivités, accompagnera les communes et les intercommunalités pour suivre et mettre en œ uvre le 2003 Validation du périmètre du SCoT SCoT : aide à la construction de leurs proj ets en s’ appuy ant Elaboration des prédiagnostics des Communautés de Communes sur les obj ectifs du SCoT, assistance dans l’ élaboration 2004 Elaboration du diagnostic global et du livre blanc de leur document d’ urbanisme... Un accompagnement Défintion des modalités de concertation avec la population sera également mis en place afin d’aider les collectivités à traduire les orientations du SCoT dans leurs politiq ues 2005 Rédaction de l’infrastructure verte et bleue et Etat Initial de l’Environnement intercommunales.
2006- 2007 Définition du premier Projet d'Aménagement et de À l’ issue des six ans suivant son approbation, le SCoT doit Développement Durable (PADD) obligatoirement être évalué. À défaut, il devient caduq ue. Le SM SCoT, avec le concours de l’ AudaB , a décidé de mettre 16 juin 2009 Approbation du Document d’aménagement commercial provisoire en place, dè s l’ approbation du proj et, des outils d’ évaluation 15 décembre 2009 Débat sur le PADD et de veille afin de mesurer en continu l’efficacité des orientations du SCoT sur le territoire et d’ en suivre plus 12 Juillet 2010 Grenelle 2 adopté par l’ Assemblée Nationale facilement les évolutions.
20 Octobre 2010 Arrêt du projet SCoT et bilan de la concertation Consultations et enquête publique sur le projet SCoT et avis des collectivités 2 8 Mi 2011 Approbation du SCoT
Mise en œuvre du projet Diagnostic de territoire D iag nostic de territoire
Les g randes dynamiq ues démog rap h iq ues
Ev olution totale de la p op ulation entre 1 9 9 9 et 2 0 0 6 ROYAUME-UNI supérieure à 1 0 %
de 5 à 1 0 %
de 2 à 5 %
BELGIQUE de 0 à 2 % Lille inférieure à 0 %
Amiens LUXEMBOURG Rouen ALLEMAGNE Metz Caen Strasbourg Paris Châlons-en- Champagne Rennes
Orléans Nantes Dijon Besançon AUTRICHE
SUISSE Poitiers
Limoges Lyon Clermont- Ferrand ITALIE Bordeaux
Toulouse Montpellier Marseille
Bastia
3 0 0 100 ESPAGNE Kilomètres
Source : I N SE E R P 2 0 0 6 - 1 9 9 9 D iag nostic de territoire
I - Le rayonnement de B esanç on, cap itale rég ionale 1 / Le rayonnement territorial
Francfort
Depuis plusieurs décennies, le q uart nord- est de la F rance Nancy connait une croissance démographiq ue moindre q ue le Strasbourg reste du territoire national. E n effet, malgré un solde naturel excédentaire, cet espace subit une forte migration ALLEMAGNE de ses populations vers les régions métropolitaines de l’ arc atlantiq ue et du G rand Sud. Le ra onnement et l’aire d’influence des territoires Par sa position au centre de l’ E urope, la F ranche- Comté est Freiburg un passage obligé des mouvements humains et économiq ues. La région, frontaliè re avec la Suisse, est aussi trè s proche de l’ Allemagne et de l’ I talie. Le SCoT de l’ agglomération bisontine bénéficie ainsi d’une situation privilégiée sur l’axe Mulhouse structurant européen R hin- R hô ne, voie de communication entre la M er du N ord et la M éditerranée, entre l’ E urope du Belfort Vesoul Bâle nord et l’ E urope du sud. Montbéliard
Le territoire bisontin, à l’ image de la région Alsace ou des Branche Ouest D67 bassins de Dij on et N ancy - M etz , connaî t une croissance Dijon Besançon démographiq ue soutenue, marq uant ainsi sa différence et son dy namisme au sein du q uart nord- est franç ais. Ainsi, Dole l’ aire urbaine de B esanç on a connu, entre 1 9 8 2 et 2 0 0 6 , une Neuchâtel croissance de plus de 1 9 % de sa population. Pontarlier E n 2 0 0 6 , le SCoT regroupe 2 0 3 3 5 1 habitants. I l est organisé Le Creusot autour de B esanç on, ville centre comptant 1 1 7 0 8 0 habitants. Chalon-sur- Lons-le- Montceau- Sâone La capitale comtoise se situe au 3 0 è me rang au classement les-Mines Saunier
Branche Sud des villes de F rance en terme de poids démographiq ue. SUISSE Lausanne
L’ unité urbaine de B esanç on regroupe 1 1 communes, soit è me prè s de 1 3 5 0 0 0 habitants et se classe en 4 5 position au N Genève 0 10 20 classement des unités urbaines franç aises. Son aire urbaine Kilomètres avoisine les 2 3 4 0 0 0 habitants et connaî t une croissance Réseaux de villes régionales Métropole Rhin-Rhône démographiq ue soutenue (+ 1 6 2 5 habitants par an, soit Aires d’influence Association des villes une croissance annuelle de + 0 ,7 2 % ). de Besançon de la Métropole Rhin-Rhône Coupure du Doubs central de Belfort-Montbéliard Espace transfrontalier 3 1 La capitale comtoise ray onne prioritairement sur son territoire de Dijon, Lyon, Strasbourg, Nancy AudaB 2010 régional. Source : AudaB D iag nostic de territoire
Une capitale régionale, maillon d’ un espace avec les agglomérations de Dij on, M ontbéliard, chapelet urbain B elfort, M ulhouse (...) q ui, regroupées, comptent plus d’ un million d’ habitants.
B esanç on, capitale de la F ranche- Comté, se trouve au nord- Au- delà , le territoire bisontin est concurrencé par des ouest du département du Doubs et est distante d’ environ 9 0 agglomérations reconnues à l’ échelle européenne : k ilomè tres de Dij on, de Lausanne et de B elfort. B esanç on Strasbourg, B â le- M ulhouse, Ly on, M etz - N ancy (...) ont se situe presq ue exactement au milieu d’ un segment Ly on- chacune une influence sur le territoire franc-comtois. Ce Strasbourg, chacune de ces villes étant distante d’ environ dernier bénéficie aussi de sa proximité à la Suisse, en forte 1 9 0 k ilomè tres de la capitale comtoise. croissance économiq ue.
B esanç on, préfecture du Doubs (département de 5 1 6 0 0 0 habitants) est la capitale d’ une région de 1 1 5 1 0 0 0 habitants. Son attractivité, importante à l’ échelle régionale, est partagée avec l’ aire urbaine de B elfort- M ontbéliard- Héricourt- Delle (plus de 3 0 6 0 0 0 habitants) au nord- est du territoire.
La position de B esanç on, au centre de la région, est un avantage pour maintenir la cohésion du territoire. E lle Le SCoT b isontin au centre du réseau à g rande v itesse europ éen justifie la concentration de nombreux services (formations Amsterdam PAYS BAS supérieures diversifiées, multiplicité des services publics...) Londres
et éq uipements (Conservatoire national de région...). Bruxelles ALLEMAGNE
BELGIQUE Située sur l’ axe R hin- R hô ne, l’ agglomération n’ a pas la Lille Francfort taille critiq ue pour être la locomotive de ce couloir de LUXEMBOURG Luxembourg développement. E lle partage ainsi le dy namisme de cet Stuttgard Paris Strasbourg P op ulation et emp loi dans les aires urb aines du R éseau M étrop ole R h in- R h ô ne Besançon Bâle E mplois Bern Population Population E volution de E mplois métropolitains SUISSE Aire urbaine 1 9 9 9 2 0 0 6 la population 2 0 0 6 supérieurs Genève en 1 9 9 9 Lyon ITALIE B elfort 1 0 4 9 4 5 1 0 7 7 3 2 2 ,7 % 4 5 1 8 4 3 4 0 5 Turin B esanç on 2 2 2 3 8 8 2 3 3 7 6 2 5 ,1 % 1 0 2 0 8 5 5 6 8 3 Chalon- sur- Saô ne 1 3 9 7 9 2 1 3 4 0 4 5 2 ,5 % 5 8 3 8 2 2 7 0 0 Dij on 3 2 6 8 8 6 3 3 5 6 9 1 2 ,8 % 1 5 5 3 0 8 1 0 4 7 1
3 2 M ontbéliard 1 8 0 1 5 5 1 7 9 7 5 9 - 0 ,2 % 7 5 6 6 9 3 3 3 2 Marseille M ontceau- les- M ines 8 9 9 9 7 8 5 1 4 6 - 5 ,4 % 3 1 3 8 6 1 0 1 3 Rome et Le Creusot
Réalisation : Agence d'Urbanisme ESPAGNE M ulhouse 2 7 0 7 5 2 2 7 8 2 0 6 2 ,8 % 1 1 4 6 8 4 6 6 0 0 de l'Agglomération de Besançon 0 100 Source : R P I N SE E 2 0 0 6 Kilomètres Barcelone D iag nostic de territoire
Un avenir associatif pour une Le rayonnement des ag g lomérations à l’ éch elle europ éenne reconnaissance à l’ échelle européenne
Nombre de points obtenus* selon les 15 indicateurs Avec une aire d’influence essentiellement régionale, le précédents territoire bisontin rayonne de fait plus difficilement à l’échelle Classes européenne. En 2002, l’agglomération bisontine ne figure pas dans le classement des villes de l’ Union E uropéenne en rasion Plus de 76 d’ un poids démographiq ue modéré. 63 à 76 F ort de ce constat et souhaitant j ouer un rô le important au sein d’ une économie de plus en plus mondialisée, le G rand B esanço n 56 à 62 s’ est associé aux agglomérations q ui composent l’ axe R hin- 51 à 55 R hô ne en créant « M étropole R hin- R hô ne1 » en 2 0 0 5 , territoire de réflexions et de projets partenariaux. 41 à 50 31 à 40 25 à 30 L’ agglomération ambitionne ainsi de développer notamment 16 à 24 2 des services et des cadres des fonctions métropolitaines (CF M ) * Le nombre de points dépend des rangs obtenus pour chacun des 15 en misant sur la coopération entre les villes plutô t q ue sur indicateurs ci-dessous. Les villes classées dans la 1ère classe obtiennent leur mise en concurrence. E lle participe à l’ émergence d’ une 6 points, celles de la seconde classe 5 points, et ainsi de suite. nouvelle organisation territoriale donnant toute sa chance à des Le maximum théorique est de 90. agglomérations q ui, isolément, n’ ont pas l’ attractivité des trè s grandes cités mais q ui, par la mise en sy nergie de leurs atouts bénéficient d’un réel rayonnement à l’échelle européenne.
Cette stratégie est rendue possible par les nouveaux espace- temps q u’ induira, dè s 2 0 1 1 , la mise en service du TG V R hin- R hô ne.
• La population en 2 0 0 0 • L’ évolution de la population des villes de 1 9 5 0 à 1 9 9 0 • Le trafic des ports maritimes en 1999 • Les passagers des aéroports en 2 0 0 1 • L’ accessibilité des villes à l’ échelle européenne • Les siè ges sociaux des grands groupes européens • Les places financières • Le nombre de foires et salons internationaux • Le nombre annuel de congrè s internationaux • Le nombre de musées • Le nombre de nuitées touristiq ues • Le nombre de sites et de grandes manifestations culturels 3 3 1 M étropole R hin- R hô ne : R éseau de coopération transfrontalier et interrégional unissant les • Le nombre d’ étudiants villes et agglomérations de B â le (eurodistrict trinational de B â le), M ulhouse, B elfort, M ontbéliard, • Le nombre de revues scientifiques éditées B esanço n, Dij on, Chalon- sur- Saô ne, Le Creusot/ M ontceau- les- M ines et N euchâ tel. • Les réseaux de recherche européen 2 Les cadres des fonctions métropolitaines (CF M ) correspondent aux emplois de cadres ou aux chefs d’ entreprises de 1 0 salariés ou plus présents dans les cinq fonctions métropolitaines (conception- recherche, prestations intellectuelles, commerce inter- entreprises, gestion et culture- loisirs). D iag nostic de territoire
Une ville centre de taille importante et de Ev olution de la p op ulation dans les EP CI du SCoT
nombreuses petites communes rurales N ombre de Population Population E volution communes 1 9 9 9 2 0 0 6 annuelle Le SCoT de l’ agglomération bisontine présente une moy enne topographie vallonnée, marq uée par la présence du Plateau, CA* du G rand B esanço n 5 9 170 657 175 299 0 ,3 8 % des vallées du Doubs et de l’ O gnon, et des sept collines CC* * de la B ussiè re 1 2 1 4 1 6 1 5 1 4 0 ,9 6 % entourant la capitale comtoise. L’ espace naturel occupe une CC des R ives de l’ O gnon 1 3 3 5 8 2 4 0 0 3 1 ,6 0 % place importante avec près de 89 de la superficie totale CC de V aî te - Aigremont 2 1 5 9 0 1 6 6 8 0 1 ,7 9 % du SCoT, dont 4 5 % de forêts. La forte présence du milieu CC du V al de la Dame B lanche 1 2 5 4 2 5 6 2 5 4 2 ,0 5 % naturel participe au cadre de vie de q ualité. CC du V al Saint- V itois 1 6 8 8 1 6 9 6 0 1 1 ,2 3 % TO TAL SCoT 1 3 3 195 797 203 351 0 .5 4 % Le SCoT est un espace maj oritairement rural, composé de Source : R P I N SE E 2 0 0 6 nombreuses communes de petite taille, réparties sur un vaste E n dehors de la ville centre, le SCoT de l’ agglomération bisontine territoire (8 7 8 k m² ) et organisées autour de B esanç on. est constitué de 8 villes, comptant toutes entre 2 0 0 0 et 5 0 0 0 habitants en 2 0 0 6 :
P op ulation du SCoT p ar commune • Saint- V it est la plus peuplée avec 4 5 9 4 habitants ; • Thise, 3 2 2 5 habitants ; • Saô ne, 3 0 7 9 habitants ; igne B esanç on • Avanne- Aveney , 2 3 0 7 habitants ; 1 1 7 0 8 0 habitants • É cole- V alentin, 2 2 9 8 habitants ; • M ontferrand- le- Châ teau, 2 1 6 0 habitants ; • M iserey - Salines, 2 1 1 6 habitants ; oulans evece archau • R oche- lez - B eaupré, 2 0 7 0 habitants.
Parmi les 1 3 3 communes du SCoT de l’ agglomération bisontine, 4 5 ont une population comprise entre 5 0 0 et 1 0 0 0 habitants ecologne et 7 9 communes comptent moins de 5 0 0 habitants. esançon ouclans Classification des communes selon le poids de population