Africa Generation News) « Burundi : Un an Par Le Trou De La Serrure (De Janvier 2013 À Septembre 2013)»
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Découvrez quelques extraits tirés des annexes du bilan annuel d’AGnews (Africa Generation News) « Burundi : Un an par le trou de la serrure (de janvier 2013 à Septembre 2013)» : L'Acteur de la société burundaise : La Société Civile ( Sources : AGnews, arib.info, Xinhua, Afriquinfos, radio -rtr/rpa/rtnb/isanganiro/bonesha/Rema/ccib/radio culture - ,burundi-info.com, nyabusorongo.org ) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ SEPTEMBRE 2013 27 septembre 2013 | Burundi : La société civile se mobilise pour les préparatifs de l' AIAF-2014 / BUJUMBURA (Xinhua) - La société civile burundaise est mobilisée pour les préparatifs de l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale prévue en 2014(AIAF-2014) pour interpeller le gouvernement burundais sur l'impérieuse nécessité de soutenir la promotion de l'agriculture familiale en célébrant solennellement l'AIAF-2014. M. Richard Sahinguvu, directeur de l'antenne nationale de l'Institut Africain pour le Développement Economique et Social ( INADES-Formation Burundi) et Coordonnateur du comité national des Organisations de la Société Civile(OSC) en charge de ces préparatifs, a affirmé jeudi à Xinhua que les enjeux de la célébration de l'AIAF-2014 pour le Burundi sont énormes. "En célébrant l'AIAF-2014, le gouvernement burundais se sera engagé à élaborer des politiques susceptibles de promouvoir le développement de l'agriculture familiale au Burundi. Avec l'élaboration des politiques visant la promotion de l'agriculture familiale, le paysan burundais pourrait bénéficier d'un cadre approprié pour s'auto développer tout en contribuant à la sécurité alimentaire de tout le pays en général", a précisé M. Sahinguvu. A la question de savoir si ces propos sous-tendent que l' agriculture familiale n'est pas développée au Burundi, M. Sahinguvu a souligné que l'agriculture burundaise, fondamentalement d'essence familiale, est confrontée à beaucoup de défis comme partout ailleurs dans le monde. Il a cité entre autres le manque criant de terres cultivables pour les paysans burundais, l'irruption de certains projets par ici par là à travers le pays avec pour incidence l'expropriation des paysans agriculteurs, l'insuffisance d'intrants agricoles, le mauvais aménagement agricole ne tenant pas en compte les fortes érosions en pente et l'inaccessibilité au crédit bancaire par les paysans agriculteurs. "C'est dommage que le système bancaire burundais privilégie uniquement des commerçants ou des fonctionnaires ayant un revenu régulier au détriment des paysans soucieux de développer leur agriculture familiale", a-t-il martelé. L'activité agricole burundaise fait face également à beaucoup d' aléas climatiques, a-t-il déploré avant de faire remarquer que les sociétés d'assurances locales n'assurent pas le crédit agricole. Il a rappelé qu'en 2008, plus de 360 organisations de la société civile provenant des cinq continents et coordonnées par l' ONG espagnole "Forum Rural Mondial" (FRM), avaient lancé une campagne mondiale destinée à consolider le plaidoyer pour la protection de l'agriculture familiale notamment via la lutte contre l'invasion des multinationales "qui investissent dans une agriculture non destinée à l'alimentation humaine". De la sorte, a-t-il fait remarquer, l'AIAF-2014 de la société civile au plan planétaire s'inscrira dans cette vision ainsi définie, pour parvenir à des politiques spécifiques qui favorisent la reconnaissance et le développement durable de l'agriculture familiale. Le 22 décembre 2011, l'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré l'année 2014 comme l'année internationale de l'agriculture. L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et pour l' Agriculture (FAO) est chargée de préparer l'AIAF-2014 en collaboration avec les gouvernements locaux. 24 septembre 2013 | @rib News, 24/09/2013 Le FORSC se dit préoccupé par le langage qui caractérise les autorités burundaises face à la mise en place de la CVR. Selon le délégué général de ce forum, il est incompréhensible que le député Festus Ntanyungu, qui a participé personnellement aux consultations nationales dans ce cadre, ose affirmer que la mise en place de la CVR n’est pas une affaire des organisations de la société civile et des confessions religieuses. Vital Nshimirimana trouve plutôt cela malheureux et contre la volonté de ceux qui se sont exprimés et qui avaient demandé que cette commission soit composée de plus de membres de la société civile et de confessions religieuses que de politiciens. Il constate qu’il s’agit d’une manœuvre de vouloir cacher certaines choses qui ont marqué l’histoire en mettent en avant le volet réconciliation de la CVR laissant de côté la volet judiciaire. [rtr/bonesha] 24 septembre 2013 | @rib News, 24/09/2013 - En football, la formation d’Académique CHITE vient de remporter le tournoi national qui lui permettra de représenter le Burundi dans la coupe de la confédération de la CAF au niveau africain. Elle s’est en effet imposée devant Lydia Ludic Burundi Académique sur un score d’un but à zéro après 103 minutes de jeu l’après-midi de ce dimanche. L’équipe Lydia Ludic Burundi Académique venait de représenter le Burundi durant deux années d’affilée. Selon l’entraineur de l’équipe gagnante, il s’agit d’une grande joie et la priorité est de renforcer l’équipe afin de mieux représenter le pays. Cette équipe est la deuxième qui se qualifie pour représenter le Burundi dans les compétitions internationales après l’équipe Flambeau de l’Est qui représentera le Burundi en Champions’ League Afriaine après avoir remporté la coupe du championnat national de la première division.. [rtr/rpa/rtnb/isanganiro/bonesha] 24 septembre 2013 | @rib News, 24/09/2013 - Le commissaire général de la Brigade Spéciale anti- corruption a affirmé ce lundi que la collaboration entre cet organe et les associations de la société civile œuvrant dans le domaine de lutte contre la corruption est très bonne. Angèle Barumpozako s’est également réjouie du fait que le secrétariat africain de lutte contre la corruption ait été installée au Burundi. Selon elle, il s’agit sans doute d’une conséquence du pas franchi par le Burundi en ce qui est de la lutte contre la corruption. [rtr/rpa/rtnb/bonesha/isanganiro] Ces affirmations ne sont pas du tout acceptées par l’OLUCOME. En effet, le président de cette association trouve certes qu’il y a une collaboration entre la brigade spéciale anti- corruption et l’OLUCOME, mais cette collaboration se limite à de petits dossiers. Gabriel Rufyiri trouve que la qualification de spéciale n’est pas du tout applicable à la brigade de lutte contre la corruption au Burundi puisqu’elle est incapable de poursuivre les grands prédateurs économiques, se contentant de poursuivre les petits corrompus. Tout en se réjouissant lui aussi du fait que le secrétariat africain de lutte contre la corruption soit installé au Burundi, il refuse toutefois d’admettre que c’est grâce au pas que le pays a franchi dans la lutte contre ce fléau. [rtr/rpa/isanganiro] 24 septembre 2013 | @rib News, 24/09/2013 - L’association des commerçants du Burundi (ACOBU) se dit inquiète du comportement de l’OBR qui veut les taxer sur les produits en fer venant de la communauté est africaine alors que cela n’existe pas selon les conventions entre les membres de cette communauté. Selon le président de cette association, l’OBR leur a donné une liste de sociétés dans lesquelles ils devront s’approvisionner pour bénéficier d’une exonération. Antoine Muzaneza trouve pourtant que ces différentes sociétés appartiennent à une seule personne et dit ne pas comprendre le bien-fondé de cette exigence de la part de l’OBR dans le monde actuel dominé par la compétition. Il ajoute que les autres sociétés devront bénéficier de ces avantages de l’OBR. [rpa] 24 septembre 2013 | @rib News, 24/09/2013 - Le centre neuropsychiatrique de Kamenge va devoir bientôt fermer ses portes si rien n’est fait dans l’immédiat. Selon le directeur de ce centre, le gouvernement lui doit une somme de plus d’un milliard de nos francs. Frère Hyppolite Manirakiza affirme que le seul ministère de la solidarité nationale vient en tête dans cette dette puisqu’il leur doit une somme de plus de 600 millions. Il ajoute aussi que les ministères de la sécurité publique et celui de la défense nationale sont aussi redevables de ce centre. Il précise que des promesses de remboursement sont toujours données mais qu’elles ne sont jamais respectées alors que les créanciers avaient promis que le ministère des finances devra liquider ces dettes. Il demande le paiement de cette somme dans l’immédiat ainsi qu’une mobilisation des bailleurs afin de venir en aide aux malades mentaux surtout dans ce pays en pleine période post-conflit. [rtr/rpa/rtnb/isanganiro] 20 septembre 2013 | @rib News, 20/09/2013 - Les juges du tribunal de grande instance de Bururi de même que les magistrats du parquet près cette même juridiction ont observé un mouvement d’arrêt de travail durant près de deux heures le matin de ce vendredi. Ils voulaient manifester leur opposition à ce qu’ils appellent ingérence des autorités administratives dans le travail de la justice. Selon le représentant du syndicat SYMABU dans cette province, le conseiller principal du gouverneur de Bururi a, au cours du mois de juillet, empêché les magistrats du tribunal de résidence de Bururi de se rendre sur terrain afin de faire le constat au sujet d’une propriété en conflit dans la zone de Munini et il est allé lui-même donner la permission à l’une des parties en conflit de continuer à exploiter le terrain litigieux. De plus, ajoute Epitace Nininahazwe, le chef de zone Bamba a organisé une marche manifestation à la tête d’une centaine de ses sujets devant les bureaux du parquet de Bururi pour exiger qu’une personne soupçonnée d’avoir tué sa femme ne soit pas libérée.